UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

DOMAINE DE

MENTION SOCIOLOGIE

FORMATION PROFESSIONNALISANTE EN TRAVAIL SOCIAL ET DEVELOPPEMENT

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DE PREMIER CYCLE

INADEQUATION DE L’EDUCATION DE L’ENSEIGNEMENT GENERAL EN MILIEU RURAL : CAS DE LA ZAP D’ANTSAPANIMAHAZO

Présenté par : RAKOTONANAHARY Tahinarisoa Mamy Tanjonanirina Santatra.

Président de jury : Madame ANDRIANAIVO Victorine

Examinateur : Monsieur RAVELO Maxime Eugene

Encadreur pédagogique: ETIENNE Stefano Raherimalala

Année Universitaire: 2017 - 2018 Date de soutenance : 27 Novembre 2018

INADEQUATION DE L’EDUCATION DE L’ENSEIGNEMENT GENERAL EN MILIEU RURAL : CAS DE LA ZAP D’ANTSAPANIMAHAZO

REMERCIEMENTS

Nous voulons ici acquitter de la dette que nous avons envers les nombreuses personnes dont leurs concours nous ont été précieux dans la réalisation de notre mémoire professionnel. Nous adressons spécialement nos vifs remerciements à : DIEU TOUT PUISSANT qui nous a donné la force et la santé d'accomplir notre stage et la rédaction ;

 Monsieur Panja RAMANOELINA, Professeur titulaire et Président de l’université d’Antananarivo, et Monsieur David RAKOTO, Maître des conférences et Responsable des domaines de Droit, de l’Economie, de Gestion et de Sociologie, pour leur dévouement à l’enseignement ;

 Monsieur ETIENNE STEFANO Raherimalala, Professeur titulaire, le Responsable de la Mention Sociologie qui est aussi notre encadreur pédagogique pour les instructions et directives qu’il nous a données. Il n'a cessé de nous aider et de nous apporter des conseils, critiques pour que notre stage se déroule dans les meilleures conditions possibles ;

 Monsieur Andriniaina Yvon RAKOTOARISON qui est le Directeur de la Formation Professionnalisante en Travail Social et Développement, d’avoir bien mené notre formation à la FPTSD et qui n'a pas ménagé ses efforts pour l'amélioration qualitative de notre formation ;

 Le Président et l’examinateur qui ont bien voulu évaluer notre travail de recherche.  Tous les formateurs et tout le personnel administratif à la FPTSD pour leurs compétences, en vue du bon déroulement de la formation et du stage ;

 Monsieur RAHARISON Tsiriaina Miarana, chef du district de , et Madame FANANTENANA Hobilalaina Yvette Fidélis, chef de la Circonscription scolaire de Faratsiho, qui nous ont accordé ce stage dans leur zone de travail ;

 Nos parents, d’avoir consenti notre absence dans le foyer durant nos études à la FPTSD. SOMMAIRE

REMERCIEMENTS

SOMMAIRE

LISTE DES ABREVIATIONS

LISTE DES TABLEAUX

LISTES DES FIGURES

INTRODUCTION GENERALE

PREMIERE PARTIE : DESCRIPTION DU CHAMP D’INVESTIGATION, ELABORATION DES CADRES THEORIQUES ET METHODOLOGIES ADOPTEES

Chapitre I : Présentation du milieu d’étude Chapitre II : Cadrage théorico-conceptuel et méthodologique

DEUXIEME PARTIE : RESULTATS CENTRIQUE DE LA RECHERCHE

Chapitre III : Le domaine éducationnel de la zone administrative et pédagogique (ZAP) d’Antsampanimahazo

Chapitre IV : Etude et recherche sur l’éducation proprement dite

Chapitre V : Autres aspects essentiels du problème par rapport aux hypothèses

TROISIEME PARTIE : APPROCHE PROSPECTIVE Chapitre VI : Vérification des hypothèses

Chapitre VII: Analyse, bilan et discussion

Chapitre VII: Solutions, recommandations, suggestions Chapitre VIII : Proposition de solution sur le plan institutionnel, organisationnel, pédagogique et didactique

CONCLUSION GENERALE TABLE DES MATIERES

LISTE DES ABREVIATIONS

MEN : Ministère de l’Education Nationale DREN : Direction Régionale de l’Education Nationale CISCO : Circonscription Scolaire ZAP : Zone Administrative et Pédagogique EPP : Ecole Primaire Publique CEG : Collège d’Enseignement Générale FRAM : Fikambanan’ny Ray Aman-Drenin’ny Mpianatra (Association des Parents des Etudiants) SEMPAMA NOSY : SEndikan’ny MPAmpianatra MAnerana ny NOSY (Syndicat des Enseignants Nationaux)

APC : Approche Par la Compétence

APS : Approche Par la Situation

PPO : Pédagogie Par Objectif

EPT : Education Pour Tous

INFP : Institut National de Formation Pédagogique

CRINFP : Centre Régional de l’Institut National de Formation Pédagogique

PTA : Plan de Travail annuel

CNRYL : Centre National de la Recherche Textuelle et Lexical

FAFF : Fiaraha-miombon’Antoka amin’ny Fampandrosoana ny Fanabeazana (Coopération pour la Prospérité de l’Education)

LISTE DES TABLEAUX

Tableau n° 1: Tableau d’échantillonnage ...... 14 Tableau n° 2: Tableau recapitulatif concernant l’education de la zap d’antsampanimahazo ..... 23 Tableau n° 3: Tableau statistique montrant la référence chiffrée sur la culture des jeunes: ...... 31 Tableau n° 4: Référence culturelle : ...... 31 Tableau n° 5: Culture, sport et loisir des jeunes de la commune rurale d’Antsampanimahazo: . 32 Tableau n° 6: Tableau montrant la démarche suivie par les enseignants ...... 33 Tableau n° 7: Tableau montrant le taux de participation des élèves : ...... 34

LISTE DES FIGURES

Figure n° 1: Cartographie de la commune rurale d’Antsampanimahazo ...... 14 Figure n° 2: Délimitation et division administrative du District de Faratsiho ...... 17 Figure n° 3: Les établissements scolaires et extraits des élèves en salle...... 37

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INTRODUCTION GENERALE

GENERALITES A l’échelle planétaire, des pays comme l’Irak (Moyen-Orient), la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger (Pays Sub-Saharienne) anciennement colonisés par la France, Le Gambie, le Kenya colonisés par la Grande Bretagne sont fortement touchés par le problème éducationnel. Au niveau régional, dans l’océan Indien, les Grandes Comores en sont aussi affectées. Sur le plan national comme Anosy, Androy, Atsimo Atsinanana, Sofia, SAVA, DIANA, ce problème prend aussi une ampleur inquiétante. Localement, dans le district de Faratsiho, plus précisément dans la Zone Administrative et Pédagogique (ZAP) d’Antsampanimahazo, Circonscription Scolaire (CISCO) Faratsiho, le problème domanial éducationnel constitue une réalité délicate.

MOTIF DU CHOIX DU THEME On a opté pour le thème, vu que l’enseignement général n’est pas adapté aux enfants ruraux. Cette situation mérite alors d’être étudiée. On doit cerner le problème du développement du milieu rural.

MOTIF DU CHOIX DU TERRAIN Nul n’est censé ignorer que c’est une zone enclavée et elle mérite un droit de regard pour améliorer le système éducatif dans cette zone rurale. En plus, nous sommes originaires de cette région et nous voulons y porter notre contribution.

PROBLEMATIQUES La question suivante s’impose pour cette étude: Pourquoi l’éducation de l’enseignement général n’est-elle pas adaptée aux élèves du milieu rural ?

HYPOTHESES On adopte deux réponses provisoires à cette question : - Inappropriation du programme scolaire du monde rural - Manque de la professionnalisation sectorielle

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OBJECTIFS Faire une recherche scientifique demande une rigueur au niveau des recherches. Pour cette raison, fixer des objectifs est incontournable Objectif général Pour une scientificité du travail, l’objectif général consiste à : - Améliorer les conditions de vie de la population en milieu rural.

Objectifs spécifiques C’est en quelques sortes la stratégie pour atteindre l’objectif général. On doit accomplir trois objectifs spécifiques : -Professionnaliser et personnaliser quelques secteurs adaptés au développement. -Renforcer le système éducatif en milieu rural.

ANNONCE DU PLAN Pour mieux cerner l’étude, nous allons présenter, dans la première partie de ce travail la description du champ d’investigation, l’élaboration du cadre théorique et la méthodologie de recherche. En deuxième partie, nous allons dégager le résultat centrique de la recherche. Et en troisième, nous évoquerons l’approche prospective suivie de quelques recommandations pour améliorer le système.

PREMIERE PARTIE : DESCRIPTION DU CHAMP D’INVESTIGATION ; ELABORATION DU CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE

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CHAPITRE I: PRESENTATION DU TERRAIN SECTION 1 : PRESENTATION DE LA COMMUNE RURALE ANTSAMPANIMAHAZO 1-Historique de la commune rurale d’Antsampanimahazo I 1. La création de la commune La commune rurale Antsampanimahazo est constituée par l’ensemble des parties prises dans la commune rurale de FARATSIHO et D’ pendant la création du « Firaisampokontany » en 1976. Antsampanimahazo est jusqu’à présent le chef-lieu de la commune malgré l’existence de l’ancien village avoisinant, Avaratrakolahy.

1-2. L’origine du nom de la commune et sa signification Les ancêtres du peuple de la commune Antsampanimahazo ont habité dans la région Ouest d’Analamanga pendant la période de la royauté. Las, des multiples guerres et de la famine, ils ont décidé d’émigrer dans la région d’Ankaratra. Ils ont élu domicile dans des montagnes à l’ouest d’Antsampanimahazo. Les noms que les ancêtres ont donnés aux villages et aux endroits habités semblent confirmer l’histoire, lieux qui rappellent souvent leur provenance. A l’exemple de : Belanitra, Bemasoandro, Ambohimarina : ce sont les noms des villages dans le centre de l’Imerina. Antapiafady : qui rappelle la région d’Imamo, célèbre pour sa forêt de tapia. Il existe encore quelques arbres de tapia sur la colline de Belanitra Plus tard, quand la paix commence à revenir et la population ayant également augmenté, les gens se sont éparpillés petit à petit vers les collines et les alentours. Le nom donné à un village dépendait souvent des évènements qui s’y sont passés. Beaucoup ont leur propre histoire comme Ambatonombalahy et Ilavoa, par exemple. Quant au nom « Antsampanimahazo », la signification est simple. « SAMPANA » veut dire carrefour. « Sampana mahazo » connote que c’est à cet endroit que se croisent les chemins « MAHAZO » (menant) aux grands villages avoisinants : , Faratsiho, Fenomanana et Ambatofotsy, Comme on doit passer à cet Antsampanimahazo pour aller à ces différentes régions, il est devenu le chef-lieu de la commune. 2- Organisation administrative La commune rurale d’Antsampanimahazo est composée de onze fokontany dont: Ambatodidy, Ambatolahifisaka, Ambohimpianarantsoa, , Atsimondrano, Avaratrakolahy, Est-Bevohoka, Mandravasarotra, Morafeno, Kelilalina et Tsaratanana Lovasoa.

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3- Situation géographique 3- a- Délimitation et surface La commune rurale d’Antsampanimahazo est située à l’Ouest de l’Ankaratra, délimitée au Nord par la Commune Rurale de RAMAINANDRO, et au Sud par la Commune Rurale de FARAVOHITRA. On trouve à l’Est la limitrophe de la Commune Rurale d’AMBOHIBORONA et à l’Ouest la Commune Rurale de FARATSIHO. SUPERFICIE : 102Km² 3-b-relief et sols La commune rurale d’Antsampanimahazo est entourée par des chaînes de montagne c’est-à- dire un relief d’un massif montagneux. Elle est en forme de cuvette entourée de grandes montagnes, rocheuses noires (Bevohoka, Sarobaratra, Antsongombato, Ambatomirahavavy, Akolahy, Tampoketsa). Le sol se caractérise en catégorie de terre volcanique, calcareuse, argileuse et quartzite.

3-c-Hydrographie . RIVIERES La commune rurale d’Antsampanimahazo a trois sources de rivière dont la montagne de Nanobe, celle de Nanokely et aussi d’Antsongombato, avec une longueur totale de 35 Km. Elle possede ainsi un lac de 55a.

. CHUTE D’EAU Il y a de deux chutes d’eau : Antsira et Ambodirina où il est possible d’installer une centrale hydroélectrique).

3-d-Climat Il y a trois (3) saisons différentes : 1. Période pluvieuse chaude 2. Période hivernale sèche 3. Printanière chaude -Mesure pluviométrique : 1922mm -Température annuelle : 17°C

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3-e- Végétation La végétation spécifique dans cette zone géographique donnée est le mimosa, le sapin, l’eucalyptus, le « rambiazina » et le « bozaka1».

SECTION 2 : DESCRIPTION BREVE DE LA CIRCONSCRIPTION SCOLAIRE DE FARATSIHO La ZAP d’Antsampanimahazo appartient à la CISCO de Faratsiho, donc il vaut mieux décrire d’avantage cette dernière. La circonscription scolaire de Faratsiho est limitée par : - Les circonscriptions scolaires d’Arivonimamo, Miarinarivo et Soavinandriana au Nord et au Nord-Ouest, dont la rivière de Kitsamby la sépare de ces trois CISCO. - Les circonscriptions scolaires d’ et d’ à l’Est, dont la chaîne d’Ankaratra la sépare de ces deux CISCO. - La circonscription scolaire d’ II, au Sud. - La circonscription scolaire de au Sud-Ouest une partie massive de Vavavato et la rivière de Sahasarotra les séparent de cette CISCO.

La circonscription scolaire de Faratsiho est traversée du Sud-Est au Nord-Ouest par la route nationale numéro quarante-trois (RN43), qui relie Sambaina gare et Analavory. Le chef- lieu de la circonscription scolaire se situe à quatre-vingt-trois kilomètres (83km) de la direction régionale de l’Education Nationale (DREN) . Elle fait partie de l’une des six (06) circonscriptions scolaires qui constituent la DREN de Vakinankaratra. La superficie de la circonscription scolaire de Faratsiho est de 2015 km².

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CHAPITRE II: CADRAGE THEORICO-CONCEPTUEL ET METHODOLOGIQUE:

SECTION 1 : CADRAGE TEORICO-CONCEPTUEL 1. Définition de quelques concepts Le thème s’agit de l’adéquation de l’éducation de l’enseignement général en milieu rural. Il est préférable de mentionner dès le début la définition des termes techniques liés à « l’éducation » ainsi qu’au « milieu rural » avec la signification de ce qu’en entend par « Adéquation ». Adéquation se réfère à l’efficacité, la pertinence, la compatibilité, la convenance, l’adaptabilité, et l’accessibilité. EDUCATION : Le mot « éducation » est directement issu du latin educatio de même sens, lui-même dérivé de ex-ducere (ducere signifie conduire, guider, commander et ex, « hors de ») : faire produire (la terre), se développer (un être vivant)

L’éducation est, étymologiquement, de « guider hors de », c'est-à-dire développer, faire produire. Il signifie maintenant, plus couramment, l'apprentissage et le développement des facultés intellectuelles, morales et physiques, les moyens et les résultats de cette activité de développement. L'éducation humaine inclut des compétences et des éléments culturels caractéristiques du lieu géographique et de la période historique. Enseigner, c'est transmettre à la génération future un corpus de connaissances (savoir et savoir-faire) et de valeurs considérées comme faisant partie d'une culture commune. Il est souvent facile de confondre enseignement et éducation. En effet, ce dernier terme, beaucoup plus général, correspond à la formation globale d'un individu, à divers niveaux (au niveau religieux, moral, social, technique, scientifique, médical, etc.). L'éducation est considérée comme un élément important du développement des personnes, d'où le développement du droit à l'éducation. Un système éducatif performant est donc un avantage majeur. Inversement, être privé d'éducation sera considéré comme un lourd handicap. L'éducation ne se limite pas à l'instruction stricto sensu qui serait relative seulement aux purs savoirs et savoir-faire (partie utile à l'élève : savoir se débrouiller dans le contexte social et technique qui sera le sien). Par rapport à la réflexion du Centre National de la Recherche Textuelle et Lexical ou CNRTL, l’éducation est l’art de former une personne, spécialement un enfant ou un adolescent, en développant ses qualités physiques, intellectuelles et morales, de façon à lui

7 permettre d’affronter sa vie personnelle et sociale avec une personnalité suffisamment épanouie. Avec un adjectif, l’éducation c’est l’initiation d’une personne à un domaine de connaissance, à une activité ou discipline particulière. Avec un substantif, « éducation de… » Est le développement donné un sens, au corps ou à une faculté par un entraînement et des exercices appropriés. Comme notre recherche se localise en milieu rural, doit alors jeter un coup d’œil au milieu rural qui constitue notre zone d’étude.

MILIEU RURAL: La campagne, ou le milieu rural, désigne l'ensemble des espaces cultivés et habités, qui s'oppose aux concepts de ville, d'agglomération ou de milieu urbain. La campagne est caractérisée par une faible densité par rapport aux pôles urbains environnants, par un paysage à dominante végétale (champs, prairies, forêts et autres espaces naturels ou semi-naturels), par une activité agricole dominante, au moins par les surfaces qu'elle occupe et par une économie structurée plus fortement autour du secteur primaire. Les habitants sont dits ruraux ou campagnards. Les définitions du terme « rural » varient énormément selon les époques, et selon les pays. Statistiquement, un espace est considéré comme rural quand la plus petite division administrative n'a pas atteint un seuil de population totale ou de densité de population.

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2. Revue de littérature Citation et référence bibliographique par rapport à l’éducation « Tandis que les théories scientifiques ont pour but unique d’exprimer le réel, les théories pédagogiques ont pour objet immédiat de guider la conduite. Si elles ne sont pas l’action elle-même, elles y préparent et en sont toutes proches. C’est dans l’action qu’est leur raison d’être » L’éducation morale 1925.

« L’éducation c’est l’action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objectif de susciter et de développer chez l’enfant un certain nombre d’états physiques, intellectuels et moraux que réclament de lui et la société politique dans son ensemble et le milieu spécial auquel il est particulièrement destiné »Education et sociologie 1922

« L’éducation est l’action exercé par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de susciter et de développer chez l’enfant un certain nombre d’états physiques, intellectuels et moraux que réclament de lui et la société politique dans son ensemble et le milieu spécial auquel il est particulièrement destiné. » DURKHEIM .E (1999) Education et Sociologie, 7eme édition, Paris, Quadrifuge, p12.

« Si l’école aime proclamer sa fonction d’instrument démocratique de la mobilité sociale, elle a aussi pour fonction de légitimer (et donc, dans une certaine mesure, de perpétuer) les inégalités de chances devant la culture en transmuant par les critères de jugement qu’elle emploie, les privilèges socialement conditionnés en mérites ou en « dons » personnels. » Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron, Les héritiers, Minuit, 1964.

La sociologie de l’éducation a pour objectif d’étudier les processus de socialisation scolaire, les déterminants sociaux des résultats et des destins scolaires, les rapports pédagogiques, les caractéristiques des institutions et du personnel éducatif et les relations entre les diplômes et les postes. Durkheim, pionnier de la sociologie de l’éducation met en place les bases d’un programme d’analyse sociologique du fait éducatif. Il distingue clairement la sociologie de l’éducation et la pédagogie. La première repose sur des faits attestés, donc scientifiques si la seconde se base sur des comportements encouragés.

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Distinction entre le descriptif (la sociologie de l’éducation) et la prescription (la pédagogie). « Tandis que les théories scientifiques ont pour but unique d’exprimer le réel, les théories pédagogiques ont pour objet immédiat de guider la conduite. Si elles ne sont pas l’action elle-même, elles y préparent et en sont toutes proches. C’est dans l’action qu’est leur raison d’être » L’éducation morale 1925 Pour Durkheim il y a deux grandes fonctions à l’école : l’intégration sociale et politique des futures générations ainsi que leur insertion dans la division sociale du travail.

SECTION 2 : METHODOLOGIE D’ETUDE 1. Méthode d’approche 1.a. Le holisme En sociologie, l’holisme est le mode de pensée qui permet d'expliquer des faits sociaux élémentaires par d'autres faits sociaux et selon lequel le fait global de la société est irréductible. Les individus y ont des comportements socialement déterminés. Le Holisme est un néologisme forgé en 1926 par l'homme d'État sud-africain Jan Christiaan Smuts pour son ouvrage Holism and Evolution. 1.b. le fonctionnaliste Le fonctionnalisme est une théorie proche de l’organicisme de Spencer (1896), apparu en Angleterre vers 1952. C’est une théorie qui a trait à l’étude des fonctions sociales et des phénomènes sociaux, des structures et de l’institution sociale. Le concept de fonction implique l’importance fondamentale car il permet d’étudier la relation continue de la structure et du processus dans la vie organique. Cette doctrine présente également la société dans son ensemble, un organisme humain, composé de sous-ensemble. Cela doit permettre à l’ensemble du système de fonctionner harmonieusement. Dès lors qu’il a crises, le fonctionnalisme les considère comme des dysfonctionnements, des anomalies. 1.c. L’individualisme méthodologique L'individualisme méthodologique est un paradigme de sciences sociales, selon lequel les phénomènes collectifs peuvent (et doivent) être décrits et expliqués à partir des propriétés et des actions des individus et de leurs interactions mutuelles (approche ascendante). Cette approche s'oppose à l’holisme, selon lequel les propriétés des individus ne se comprennent pas sans faire appel aux propriétés de l'ensemble auquel ils appartiennent (approche descendante).

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L'individualisme méthodologique ne doit pas être confondu avec l'individualisme en tant que conception morale et politique : il ne comporte aucune hypothèse ou prescription concernant les motivations ou les actions des individus. Il se contente d'affirmer que les individus sont les seuls organes moteurs des entités collectives, et qu'on peut toujours reconstruire une propriété collective à partir de propriétés individuelles.

Au sens large, on peut caractériser l'individualisme méthodologique par trois postulats : Seuls les individus ont des buts et des intérêts (principe de Popper-Agassi) ; Le système social, et ses changements, résultent de l'action des individus ; Tous les phénomènes socio- économiques peuvent s’expliquer, en dernière analyse, dans les termes de théories qui ne se réfèrent qu’aux individus, à leurs dispositions, croyances, ressources et relations.

La troisième proposition est celle qui caractérise l'individualisme méthodologique au sens strict, puisque les deux premières sont d'ordre ontologique. Le terme a été créé par Joseph Schumpeter en 1908 afin de distinguer l'individualisme politique et l'individualisme méthodologique. Il a été repris et illustré par les économistes Mises et Hayek, notamment, de même que par l’épistémologue Karl Popper. C'est Max Weber qui l'introduit dans le domaine des sciences sociales. En France, il est porté notamment par le sociologue Raymond Boudon.

En tant que simple règle de méthode, l'individualisme méthodologique laisse un grand choix d'hypothèses quant aux individus, il n'impose aucun modèle pour leur comportement ni aucune forme particulière de représentation. Par exemple, les économistes de l'école néoclassique réduisent l'individu au modèle d'un agent économique qui maximise une fonction d'utilité lors des échanges (ce qui permet une formalisation mathématique) : c'est une forme d'individualisme méthodologique, mais différente de celle employée par des sociologues qui analysent un phénomène social en termes d'agrégations de comportements individuels, dictés par des motivations plus complexes que la simple maximisation d'un gain financier. Dans les deux cas, les phénomènes sociaux ne résultent pas de déterminismes extérieurs mais sont des résultats, éventuellement imprévus, de l’agrégation d’actions individuelles.

Une approche originale est celle de Ludwig Von Mises, qui ne fait intervenir dans le raisonnement que les caractéristiques formelles de l'action humaine, indépendamment des motivations et des circonstances de chaque action particulière.

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L'individualisme méthodologique a également une certaine importance en sociologie, et plus particulièrement en sociologie compréhensive. Il oppose d'une part les théoriciens qui ne veulent pas faire l'économie des intentions, des objectifs et des actions des individus dans leur explication des faits et des processus sociaux, à ceux, d’autre part, qui pensent que cette dimension n'est pas incontournable dans la recherche sociologique.

L'individualisme méthodologique dans lequel s'inscrit l'école boudonnienne explique les faits et les processus sociaux comme l'addition de conduites et de représentations individuelles en interaction : l'individu est « l'atome logique de l'analyse » car il constitue l'élément premier de tout phénomène social. Comprendre le social, c'est, dans cette perspective, analyser les rationalités des individus, puis saisir leurs « effets de composition », c'est-à-dire la façon dont l'ensemble des actions individuelles s'agrègent pour créer un phénomène social. Boudon a mis ainsi en évidence ce qu'il nomme des « effets pervers », c'est-à-dire des « phénomènes de composition » où l'addition d'actions individuelles rationnelles produit des effets inattendus et contraires aux intentions de chacun.

Ainsi, les paniques boursières constituent un exemple typique de tels effets pervers. Quand un grand nombre d'individus, par crainte d'une baisse des cours, vendent leurs actifs, ils provoquent ce qu'ils craignaient : une chute du prix des actions. L'école boudonnienne a élargi son analyse, en la concentrant non plus seulement sur la maximisation des utilités, mais en prenant en compte les croyances dans l'action individuelle, développant le concept de rationalité cognitive. L'individualisme méthodologique donne de meilleurs outils pour penser le changement ; le holisme quant à lui, fournit de meilleurs outils pour expliquer l'inertie sociale, par exemple, la persistance de la surreprésentation de l'échec scolaire dans les classes populaires.

L'individualisme méthodologique est notamment au centre de l'analyse stratégique en sociologie des organisations, approche développée notamment par Michel Crozier et qui vise à comprendre les stratégies réelles mises en place par les acteurs au sein des organisations, à travers notamment la formation de relations et de jeux de pouvoirs. Outre Boudon et Crozier, Max Weber et James Coleman ont également développé une théorie sociologique sur la base de l'individualisme méthodologique (quoique sous une forme particulière chez Weber).

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LA PERSPECTIVE FONCTIONNALISTE CLASSIQUE SELON DURKHEIM : La socialisation scolaire, faut-il le rappeler est, un moyen de diffuser auprès de tous les élèves, l’éducation républicaine, la véritable religion de la Partie, selon Jules FERRY. L’école doit assurer l’unité culturelle de la nation. Ce facteur contextuel n’est pas sans rapport avec les théories et pratique durkheimienne de l’éducation. La socialisation scolaire est une éducation morale, celle-ci comprend trois éléments : -Les deux premiers concernent la discipline et l’attachement au groupe, c’est-à –dire la classe de l’élève. L’école doit être à l’abri des passions du monde. Certains traits spécifiques aux enfants comme la dispersion, la volatilité de l’attention, doivent être neutralisés. D’autre, à l’inverse, conformisme enfantin ou la capacité d’être influencée, doivent utiliser, via l’imitation du maître au profit de la socialisation scolaire. -Le troisième élément de l’éducation morale, aboutissement d’une socialisation réussie, est la formation chez l’enfant d’une autonomie de la volonté. En ce qui concerne la pénalité scolaire, la sanction contre un élève est plus un moyen de renforcer la conscience collective de groupe-classe, et donc directement de la société, que l’occasion d’accabler le fautif et de donner trop d’importance à la faute elle-même. L’éducation est aussi une socialisation méthodique. En fait, il existe en chacun de nous deux êtres : - L’être individuel : il est fait de tous les états mentaux qui ne se rapportent qu’à nous-même et aux évènements de notre vie personnelle. - L’être social : Il est un système d’idée, de sentiments et d’habitude qui expriment en nous le groupe dont nous faisons partie, telles sont les croyances religieuses, les traditions nationales ou professionnelles.

2. Techniques vivantes Pour réaliser notre recherche, deux méthodes d’approche ont été adoptées : L’approche qualitative qui consiste à faire des entretiens avec les Responsables. Le but a été de recueillir toutes données qualitatives susceptibles d’être utilisées pour expliquer la situation du système éducatif de l’enseignement général, en milieu rural. L’approche quantitative a été entreprise pour les compilations des données chiffrées. La qualité de l’information recueillie et la prise en compte des interactions entre nous et les bénéficiaires sont capitales pour comprendre les sources dans le processus de questionnement.

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2.1.La technique de documentation Comme toutes recherches, l’accès à la recherche documentaire est une méthode qui nous a permis d’avoir un peu plus d’information sur le thème. Cette méthode nous a aidé lors de la création du questionnaire et a permis de savoir en avance tout ce qui concerne le thème étudié. La documentation a été effectuée essentiellement au centre d’étude sociologique, bibliothèque universitaire, et au sein du centre du stage. Les ouvrages consultés ont été appuyés par les issues du site-web. 2.2.Le questionnaire

Cette méthode permet de recueillir des informations auprès de la population. Pour ce faire, nous avons adressé les questionnaires au chef Fokontany, aux personnes responsables ainsi qu’aux étudiants. Ces questionnaires sont surtout axes sur la description et le cas de chaque établissement scolaire et la situation d’accès ou les problèmes de l’éducation de l’enseignement général en milieu rural. 2.3.L’entretien L’entretien a été réalisé au niveau de chaque personnes responsables et aux quelques groupes d’élèves durant « le focus-group ». Cette méthode sert à recueillir des réponses aux questions ouvertes et à avoir des données qualitatives. 2.4.L’observation

Cette méthode consiste à observer le cadre de vie de la population de la commune rurale d’Antsampanimahazo, afin de comprendre la réalité et le mode de vie quotidienne des habitants, plus précisément le comportement social : L’observation participante : imprégnation et familiarisation avec les personnes cibles en vue de connaître le mode de vie habituel de la population et leur culture et l’observation directe : pour savoir d’un point de vue global, la réalité existant dans la zone rurale Antsapanimahazo.

2.5.L’échantillonnage L’échantillonnage concerne les problèmes de l’éducation de l’enseignement général dans la commune rurale d’Antsampanimahazo. En tout cas, on a eu l’opportunité d’étudier profondément tous les élèves de l’enseignement général du niveau I, du niveau II, du niveau III puisqu’il n’y a qu’un seul EPP, un seul CEG, et un seul Lycée public donc on avait le moyen et le temps d’y chercher.

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En réalité comme le lieu d’investigation a une population très réduite, on a pu enquêter tous les individus de la commune pour la collecte d’informations. Néanmoins, on a pu soulever comme population mère 100 individus de population active dont : Parents enquêtés : 30 : 3/10 Etudiants enquêtés : 50 : 5/10 Enseignants enquêtés : 20 : 1/5

Nombre d’échantillonnage Taille d’échantillonnage = Population mère

Tableau n° 1: Tableau d’échantillonnage

MODALITES EFFECTIFS TAILLE D’ECHANTILLONNAGE(%)

30 3/10 PARENTS

50 5/10 EDUDIANTS

20 1/5 ENSEIGNANTS

100 1 TOTAUX

Source : Selon l’investigation personnelle, juin 2018 à Faratsiho Le tableau ci-dessus représente les effectifs de la population cible avec leur taille d’échantillonnage.

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Graphe 1 : Représentation graphique de la population

Effectifs 60

50

40

30 Effectifs

20

10

0 Parents Etudiants Enseignats

Source : Investigation personnelle, du 15 novembre 2018 Le graphe ci-dessous représente l’effectif de la population et les modalités qui correspondent

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Figure n° 1: Cartographie de la commune rurale d’Antsampanimahazo

Source : PCD de la commune rurale d’Antsampanimahazo, juin 2018 à Faratsiho.

Cette figure nous montre la cartographie de la commune rurale d’Antsampanimahazo.

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Figure n° 2: Délimitation et division administrative du District de Faratsiho

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Pour conclure, nous avons prévu dans notre plan de situer dans cette première partie, la description du champ pratique d’investigation et l’élaboration du cadre théorique de référence. Nous avons alors pu décrire la localisation, les caractéristiques socio-économiques et culturelles et surtout l’organisation administrative et pédagogique de la CISCO, de la ZAP, des EPP, CEG, et lycée concernant l’investigation. La deuxième partie sera consacrée à la présentation des résultats centriques de la recherche qui sont les fruits de la recherche sur terrain, pour bien approfondir le thème et aussi vérifier l’hypothèse.

DEUXIEME PARTIE : RESULTAT CENTRIQUE DE LA RECHERCHE

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Nous avons procédé à une enquête auprès des directeurs d’école dans les établissements cibles, du chef ZAP, du responsable de division de la programmation et des chefs de division de la pédagogie, puis des chefs de Fokontany où sMimplantent les établissements concernés par l’investigation, auprès du maire. Les résultats obtenus par l’enquête sont les données monographiques de la CISCO, la ZAP et les établissements cibles et l’organisation administrative et pédagogique. Les résultats des entretiens avec les enseignants cibles sont figurés dans les fiches d’entretien rempli que nous pourrions consulter dans l’annexe.

CHAPITRE III : LE DOMAINE EDUCATIONNEL DE LA ZONE ADMINISTRATIF ET PEDAGOGIQUE (ZAP) D’ANTSAMPANIMAHAZO SECTION 1: GENERALITE DE L’EDUCATION DE LA ZAP D’ANTSAMPANIMAHAZO L’éducation est considérée comme un élément important du développement des personnes, d’où le développement d’un droit à l’éducation. Un système éducatif performant est donc un avantage majeur. Inversement, être privé d’éducation sera considéré comme un lourd handicap. En outre, l’éducation est influencée par l’environnement historique, ainsi que par les théories, explicites ou implicites. Le savoir correspond aux connaissances intellectuelles. Les recherches en éducation relatives au savoir ont pour objectif de trouver les moyens pédagogiques permettant aux apprenants d’acquérir des connaissances. En général, l’éducation dans la ZAP d’Antsampanimahazo est un peu globale ou généralisée. Les acquis manquent de pratique et n’ont pas d’effet sur la vie quotidienne. Face au non accès à la modernisation, les actualités et les cultures générales sont en retard pour les apprenants de cette ZAP. Le sens et l’intérêt de l’étude théorique ne sont pas clairs pour les ruraux. Exemple 1: que signifient les figures géométriques à la vie quotidienne ? Cela aide à construire des infrastructures correspondantes. Exemple 2 : les ruraux ne savent pas que faire cuire du riz est un phénomène physique ainsi qu’une réaction chimique par le phénomène d’oxydation par le feu, catalysé par l’eau, pour avoir rupture ionique, avant que celui-ci soit cuit.

Par ailleurs, l’éducation en milieu rural ne répond pas aux besoins fondamentaux des gens. Il existe des programmes scolaires qui ne sont pas du tout utile pour les ruraux sauf aux examens publics comme le CEPE, le BEPC ou le BACCALAUREAT. Exemple : La première et la deuxième guerre mondiale, Le fascisme et la crise mondiale, L’histoire et la géographie de l’Europe, des États-Unis d’Amérique et de l’Asie 20

Par contre, quelques programmes adaptés au développement rural n’entrent pas en jeu. Exemple : agriculture : l’élevage des bœufs, des poules pondeuses, l’aquaculture, la technique appropriée à la riziculture -agroalimentaire : transformation du lait en fromage, transformation du blé en farine et du soja en yaourt.En plus, le plan national du programme scolaire, commun à toutes les régions de et imposé par le ministère de tutelle, change périodiquement. L’adaptation des enseignants peut alors se compliquer. Exemple : -APC : Approche Par la Compétence : enseignement centré sur la compétence des élèves -PPO : Pédagogie Par Objectif : enseignement centré sur la tête de l’objectif -APS : Approche Par la Situation : enseignement centré sur la situation de départ vers la situation finale. Par conséquent, les enseignants ont du mal à maîtriser ces approches. A cet effet, ils considèrent leur travail comme une corvée ou une routine. Exemple : nombreux enseignants font leur planification, leur journal de classe, ou leur fiche de préparation dans la routine.

SECTION 2: REGARD SUR LES PERSONNELS EDUCATIFS ET PEDAGOGIQUES En milieu rural, on constate que le personnel éducatif est en. Ceci est dû à l’incapacité ou au bas niveau intellectuel, à cause de l’insuffisance des enseignants professionnels ou cadre Exemple : dans un lycée, on ne trouve aucun enseignant scientifique ; donc les enseignants littéraires sont alors obligés d’enseigner les matières scientifiques. En effet, les enseignants facilitent leur travail et résultent de l’échec des apprenants. Toutefois, ils travaillent bien et font beaucoup d’efforts pour que les élèves réussissent.

SECTION 3 : PROBLEMES MAJEURS CONCERNANT L’EDUCATION DANS LA ZAP ANTSAMPANIMAHAZO Le domaine de l’éducation dans la ZAP Antsampanimahazo rencontre plusieurs problèmes. Concernant les enseignants, les apprenants et les parents.

1. Problèmes pour les enseignants Les enseignants ne sont pas capables et professionnels vis-à-vis de leur travail. Ils enseignent les matières qu’ils ne maîtrisent pas, alors les explications ne sont pas claires d’où l’échec scolaire. Cette incapacité de l’enseignant engendre aussi le manque de motivation pour les apprenants. Puis, l’écart ou le décalage entre la culture générale des professeurs et celle des étudiants produit une anomalie pour les élèves.

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Le plus grand problème pour les enseignants est aussi l’insuffisance salariale, ce qui les pousse à chercher un deuxième emploi, et certaines fois, minimise l’enseignement pour consacrer davantage à celui-ci. Il n’y a alors pas de conscience professionnelle. Pourtant, un tas d’obligations de travail constituent un malaise pour ces enseignants.

Exemple : un instituteur, qui tient une classe primaire, enseigne toutes les matières. Dans d’autre cas, un enseignant tient des classes à différent niveau appelé : classe multigrade. Dans ce cas, il y a un chevauchement et piétinement du travail qui devient une mauvaise habitude ou de l’automatisme pour les enseignants. Les enseignants de la ZAP d’Antsampanimahazo n’appliquent que la pédagogie par objectif, or, beaucoup de type de pédagogies sont possibles. Exemple : pédagogie du groupe pédagogie par APC pédagogie par APS pédagogie différenciée Par ailleurs, les politiciens manipulent les enseignants. Exemple : grève des « SEMPAMA NOSY » ou « sendikan’ny mpampianatra manerana ny nosy » (Syndicat de Enseignants Nationaux). Les politiciens utilisent les enseignants pour leur interêt,où ces dernier font une greve, en s’identifiant en SEMPAMA NOSY ou « sendikan’ny mpampianatra manerana ny nosy » (Syndicat de Enseignants Nationaux). Une fois que ces politiciens et même les chefs syndicaux obtiennent certaines faveurs, la greve des enseignants n’a plus de suite.Il y a des conflits de responsabilité entre le Ministère de l’Education Nationale(MEN) et le Ministère de la Population. .Exemple : - le responsable de la cantine scolaire est le Ministère de l’Education Nationale mais pas le Ministère de la Population. . Le responsable du recensement de la population est le Ministère de la Population et non le Ministère de l’Education Nationale. Pour les enseignants, le recrutement se fait par étape. D’abord, en étant maitre FRAM, ensuite contractuel pour être, finalement, recruté comme fonctionnaire. En plus, il y a l’insuffisance des matériels didactiques. 2. Problème pour les apprenants : Le principal frein est l’absence des élèves et des étudiants, due à la pauvreté ou à l’insuffisance économique et alimentaire. Absolument pendant le période de soudure, c’est-à- dire du mois de janvier au mois du mars, elle est marquée par la diminution du taux de fréquentation des élèves. Par ailleurs, on y trouve dans cette ZAP l’abandon scolaire. Deux cas réversibles sont possibles : l’un, les parents ne peuvent pas supporter les frais généraux de

22 leurs enfants, à savoir la cotisation FRAM, les droits d’inscription et les fournitures scolaires. Inversement, l’autre, est que les parents sont prêts à scolariser leurs enfants mais les élèves ne sont pas motivés à être instruits. Une situation alarmante est aussi constatée car le meilleur élève ne peut pas poursuivre ses études, vu que les parents ne peuvent pas les aider. Généralement, la motivation des élèves à fréquenter l’école dépend de l’ambiance en salle (effet classe), du maitre (effet maître), mais aussi de l’établissement (effet établissement) Ces trois effets seront expliqués ultérieurement. Actuellement, le taux de scolarisation de cette ZAP est de quatre-vingt-cinq pour cent (85%) (Source : statistique inter ZAP au niveau de la CISCO). Pour les étudiants du CEG et du lycée, ils n’ont pas d’orientation personnelle et professionnelle vis-à-vis de leurs études. Ils sont nombreux à s’orienter vers les séries litteraires, d’où des spécialites non diversifiées,engendrant de plus en plus le chômage

3. Problème pour les parents Vu que les parents sont des gens ruraux, le manque de sensibilisation persiste, alors, face au problème de pauvreté, les parents attendent tout simplement des projets, comme le « vatsin’ankohonana ». A part cela le taux d’instruction des parents est très faible, c’est pourquoi ils n’arrivent plus à surveiller l’évolution scolaire de leurs enfants. Donc la participation des parents et leurs collaborations avec les enseignants et les apprenants ne sont pas tout à fait satisfaisants et significatifs.

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Tableau n° 2: Tableau récapitulatif concernant l’éducation de la ZAP d’Antsampanimahazo

POTENTIALITES PROBLEMES SOLUTIONS

EPP, presque dans tous les 8 Insuffisance d’instituteur et Etouffement de personnel fokontany et CEG dans le des professeurs enseignement chef-lieu de la commune Insuffisance de salle de Multiplication de salle de Existence de plusieurs écoles : classe pour l’EPP et CEG et classe, construction des EPP Préscolaire inexistence d’EPP dans dans l’EST BEVOKA, Primaire l’EST BEVOHOKA, AMBATOLAHIFISAKA, Secondaire AMBATOLAHIFISAKA, ATSIMONDRANO ATSIMONDRANO Extension des salles de classe Pas de centre de formation pour l’EPP et CEG technique Installation de centre de Inexistence d’équipement formation technique pédagogique Création d’atelier de Manque des matériels fabrication et exploitation des sportifs pour les écoles matériels didactiques publiques Installation d’équipement, Manque de lycée technique matériels sportifs pour les écoles publiques Création des lycées technique niveau III

Source : plan de développement de la ZAP Antsampanimahazo, année2018.

Ce tableau montre la potentialité, les problèmes et les solutions concernant le domaine éducationnel dans la ZAP d’Antsampanimahazo.

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CHAPITRE IV : ETUDE ET RECHERCHE APPROFONDIE SUR L’EDUCATION PROPREMENT DITE SECTION 1: LA DIFFERENCIATION DES TERMES TECHNIQUES 1. l’instruction, l’éducation Il ne faut pas confondre instruction et éducation. On dit pour un homme qu’il est instruit quand il a fait des études, acquis des connaissances assez étendues, quand en parlant de quelqu’un, on dit qu’il est bien d’éduquer. On entend par là, qu’en plus de l’instruction, il a aussi une formation morale et sociale. Cette instruction s’occupe de la formation intellectuelle de l’enfant. Elle n’est qu’une partie de l’éducation qui s’occupe de la formation totale : intelligence, cœur et volonté.

2. Dresser n’est pas éduquer On dresse, on dompte un animal, mais on éduqué un homme. L’éducation ne dresse pas l’enfant par sa force, mais travaille avec lui avec confiance, en faisant appel à sa raison, à son cœur et à sa conscience. Sans confiance ce n’est plus de l’éducation mais du dressage. Hoffert a dit « L’éducateur ne doit pas substituer l’enfant pour décider à sa place ou pour imposer des attitudes ou des gestes intérieurement désavoués. Il doit s’efforcer de les faire désirer et accepter. L’enfant doit rester les principaux agents de la formation car le progrès durable vient seulement d’une action acceptée. La tache toute en restant arguée et délicate devient relativement allégé, quand l’enfant se sent compris et aimé ». Aimer un enfant ne signifie pas être faible avec lui, lui passer toutes ses caprices. L’éducateur est là pour conseiller, guider, diriger et parfois aussi s’imposer. Jusqu’à l’âge de sept (7) ans, l’éducation devra souvent agir d’autorité, exiger, s’imposer mais dès que possible, il fera appel à la raison.

SECTION 2: LES GRANGS PRINCIPES DE L’EDUCATION Les grands pédagogues s’accordent sur deux principes : l’autorité et la liberté. 1- L’autorité En sont partisans ceux qui croient que l’homme est foncièrement mauvais, qui ne lui font aucun crédit et qui estime en conséquence que c’est une autorité indiscutée et absolue et nécessaire pour faire l’éducation. L’enseignant est alors une sorte de dictateur jouissant d’un pouvoir illimitée. Ces méthodes poussées à l’ extrême, tournent au dressage. Pour cela, on ne peut vraiment parler d’éducation.

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Hoffer a dit « Les éducateurs routiniers sont autoritaires parce qu’ils redoutent la liberté pleine d’aléas et d’imprévus. Ils préfèrent les facilités et les consolations de la discipline de faire à l’enrichissement personnel et social des élèves. 2- La liberté A l’opposé, on rencontre les partisans de la liberté. Pour ceux-là, la plus grande liberté est nécessaire à l’épanouissement de l’enfant et l’autorité n’est qu’une gêne ou un obstacle. Ces éducateurs croient que l’homme est naturellement bon mais c’est la société qui le déprave. (Jean Jacques Rousseaux)

SECTION 3: PRINCIPAUX MOYENS POUR FAIRE L’EDUCATION Quatre moyens principaux doivent être utilisés par l’éducateur

1- La discipline La discipline scolaire forme la volonté de l’enfant. Trop souvent jusqu’à son entrée à l’école, l’enfant se livre à ses caprices. A l’école, il acquiert des habitudes : d’ordre, de régularité, de bonne terme, de franchir et de travail. 2- L’étude Par l’étude, l’enseignant développe la faculté mentale : intelligence, mémoire, imagination, attention, jugement des élèves. Il leur enseigne tous ceux dont ils ont besoin dans leur vie. 3. L’exemple

L’enfant copie volontairement ce que son enseignant a fait. Ce qui compte en éducation ce n’est pas ce que l’éducateur dit mais ce qu’il fait. On éduque presque sans le savoir en vivant. Les enfants sont des appareils enregistreurs qui ne laissent rien perdre. Le véritable éducateur est celui qui donne e ses élèves l’envie de lui rassembler et surtout de le surpasser. 4. La morale La valeur morale et sociale de notre patrie est le « Fihavanana1». L’éducateur doit appliquer en classe l’entraide, l’union et la collaboration. La pédagogie du groupe, le travail de groupe sont les moyens de rendre les élèves amis, collaborateurs en toute confiance.

1 : Le fihavanana : union fraternelle, amitié fraternelle. Liaison étroite que contractent ensemble ceux qui, sans être frères, se traitent néanmoins comme des frères. : Fihavanana : Toute forme de solidarité et de fraternité

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SECTION 4: RESULTAT DE LA BONNE EDUCATION ET CONSEQENCE DE LA MAUVAISE EDUCATION 1. Résultat de la bonne éducation 1. 1 Pour l’enfant L’éducation est une source de bonheur, de bien-être matériel et de paix du cœur. BIEN-ETRE MATERIEL L’enfant qui a été un bon élève a acquis au foyer familial et à l’école des habitudes, de la loyauté, de la régularité, et du travail qui l’accompagneront dans la vie et qui lui seront indispensables pour y poursuivre son chemin. L’homme actif, ordonné, consciencieux trouvera sans peine un emploi lui permettant de gagner honnêtement sa vie et de vivre à l’abri de son besoin et même de s’assurer une modeste aisance.

PAIX DU CŒUR Le vrai bonheur se trouve dans la paix d’une bonne conscience.

1. 2 Pour la famille La bonne éducation est une source de bonheur pour la famille présente, toujours fière d’avoir un enfant qui lui fait bonheur, et aussi pour la famille future qu’il va fonder. 1. 3 Pour la société La bonne éducation est la base indispensable et le fondement du progrès social. En général, les familles malgaches sont nombreuses qui représente la force et la richesse de la Nation.

2. Conséquence de la mauvaise éducation 2.1 Pour l’enfant Ces vices le rendent malheureux et compromettent son salut. 2.2 Pour la famille Devenu grand, l’enfant mal éduqué ne pourra jamais fonder un foyer heureux. Il sera la cause du malheur de sa femme et de ses enfants. Incapable de faire vivre le sien, de subvenir à leurs besoins, ceux-ci mèneront une vie misérable puis la débauche arrive : « Tel père, tel fils ».

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2.3 Pour la société Ils sont devenus parasites, ils ne peuvent réussir dans la société, en plus de susciter un danger, un scandale.

SECTION 5: LES TACHES DE L’EDUCATION L’éducation est l’art d’élever les enfants. Elle tend à façonner des hommes instruits, consciencieux et utiles (nécessaire, indispensable) à la société. Elle vise à former des caractères trempés de l’âme forte, des citoyens convaincus. L’objectif premier de l’éducation est de développer la personnalité de l’enfant. Riboulet a dit « Son point de départ, c’est l’enfant lui-même, avec ses dispositions, ses inclinations et ses habitudes. Elle cherche à l’adapter au milieu où il est appelé à vivre et le prépare à l’accomplissement des tous ses devoirs. » Commençant dans l’obéissance, la véritable éducation fait progressivement appel au cœur, à la raison et à la conscience. Pradel a défini aussi l’éducation comme « l’art d’apprendre aux enfants à se passer de nous.» On peut dire qu’un enfant est vraiment éduqué, si à la sortie de l’école, il trouve dans sa conscience une force assez puissante pour assurer la pratique de tous ses devoirs durant son existence. L’éducation, pour être profonde et véritable, exige une étroite coopération entre les parents et les enseignants. Si cette unité dans l’action éducative fait défaut, l’éducation sera médiocre et tronquée. Les quatre taches de l’éducation : L’éducation complète de l’enfant se base sur les quatre tâches suivantes :

1. la formation physique Elle a pour but de surveiller le développement normal du corps pendant toute la vie scolaire de l’enfant et en période de croissance.

2. la formation intellectuelle Son rôle est d’éduquer et de perfectionner les sens, d’ouvrir et de développer l’intelligence, de former le jugement, d’exercer et de meubler la mémoire, et de diriger l’imagination. Toutes les disciplines scolaires concourent à la réalisation de cette formation.

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3. la formation scolaire sociale : Elle se propose de donner à l’enfant l’amour de son village, de son pays, et de lui apprendre ses devoirs envers les autres. Elle lui apprend à voir les chefs qui ont autorité sur lui, les parents. 4. la formation morale : Elle cherche à faire de l’enfant un homme honnête, travailleur et consciencieux. Elle lui inculque le sens du devoir.

CHAPITRE V : AUTRES ASPECTS ESSENTIELS DU PROBLEME PAR RAPPORT AUX HYPOTHESES

SECTION 1: PROFESSIONNALISATION SECTORIELLE Le problème c’est le manque de professionnalisation sectorielle. Un élève qui n’a pas eu son CEPE ou BEPC ou BACCALAUREAT six fois ou sept fois est considéré comme incapable de suivre l’enseignement général. Il peut être plus un technicien, donc on peut l’orienter dans l’enseignement technique. Autrement, il est probablement aussi un artisan alors c’est excellent de lui offrir des études dans une école artisanale. A part ces circonstances, il est possible d’être un footballeur, un basketteur ou d’avoir un autre éventuel talent. On dit professionnel, un individu qui est capable, ayant la capacité et l’habilite par rapport à son métier. Il maîtrise bien son emploi ou son travail et les clients ou usagers ou consommateurs sont satisfaits de sa production, même s’il n’est pas tout à fait instruit dans un enseignement général. Il dépasse aussi le seuil de pauvreté donc il n’est pas pauvre ni dans la pauvreté absolue, ni dans la pauvreté relative. En tout cas, la professionnalisation sectorielle nécessite de la formation professionnalisante avec des stages professionnels. De nos jours, la nouvelle technologie commence à se développer de plus en plus. Pour être professionnel en différents secteurs alors, il faut maîtriser les technologies modernes, ainsi que la mondialisation puisque tout développement est basés sur la mondialisation et les différentes technologies modernes. En quelques points de vue, la professionnalisation sectorielle a besoin de la collaboration de la société toute entière, par exemple, pour les artisans, la société doit pousser les artisans en achetant leurs productions, et en contrepartie, le prix de leurs productions doit être adapté aux moyens financiers et au pouvoir d’achat de différente couche sociale pour un véritable professionnel en un domaine donné.

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SECTION 2 : INADAPTATION DU PROGRAMME SCOLAIRE AVEC LE MODE DE VIE EN MILIEU RURAL : Concernant le planning scolaire, il existe des programmes incompatibles au mode de vie rurale que les élèves apprennent alors que ceux des programmes pertinents à la vie quotidienne des campagnards ne leur sont pas enseigné. En guise d’illustration, prenons le programme scolaire de la matière de français des élèves des classes de onzième, dixième, neuvième, et septième dont on a pu soutirer des informations. Pour la classe de onzième, ce programme scolaire est axé sur l’acquisition :

- Des consignes habituellement utilisées en classe ; - Des formules de salutation et de politesse ; - Des formules de présentation ; - Des noms d’objets usuels en classe ; - Du nombre et des structures « combien »-« il y a » ; - De notion simple d’espace ; - De notion simple de temps ; - Des noms des différentes parties du corps ; - Des termes relatifs à la toilette ; - Des noms des membres de la famille ; - Des noms de la différente partie de la maison ; - Des noms des différentes pièces de la maison ; - Des noms du mobilier de chaque pièce de la maison ; - Des noms de couleur ; - Des noms des éléments constitutifs d’une ville ; - Des noms des éléments constitutifs d’un village ; - Des points cardinaux et initiation à la description simple d’une situation géographique - Des notions de distance et initiation à la lecture d’un plan. L’acquisition des noms d’animaux de ferme ; - Des noms d’animaux de la basse-cour, l’acquisition des termes relatifs aux travaux ménagers ; - Des termes relatifs aux activités de l’épicier, l’acquisition des termes relatifs aux activités, l’acquisition des termes relatifs du cultivateur ;

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Et sur l’initiation à la lecture de la carte et la description simple d’une situation géographique. Pour la classe de dixième, les élèves acquièrent l’acquisition des formules de présentation, l’acquisition des termes relatifs à la famille, l’acquisition des termes relatifs à la toilette, l’acquisition des termes relatifs à l’école, l’acquisition des noms de cadeaux et vêtement, l’acquisition des noms relatif au marché, l’acquisition des noms de repas, l’acquisition des termes relatifs à la ferme.

Nous pouvons constater que les programmes proposés aux élèves ne sont pas adaptés. Certes, ils ont leur nécessité mais ne suscitent pas trop d’importance. C’est pour cela qu’un élève issu du milieu rural a un faible niveau d’instruction. Pour la classe de neuvième, on y apprend. La maison, L’école, Le village, Les travaux de champ, Les maladies, Les métiers temps et les saisons, Le voyage. Pour la classe de septième ce sont La ville, Le commerce, Les loisirs, Les métiers, Le service public, Le voyage, La vie sociale, La protection de l’environnement Voilà le désordre et l’entrave, disons catastrophe pour les élèves du milieu rural. Comparés au programme scolaire des élèves en milieu urbain, surtout des établissements d’expression française, ceux-ci sont dérisoires. Autrement dit, le programme scolaire ne s’adapte pas au monde du travail nécessaire pour la Nation malgache, d’où l’avènement de la pauvreté. Le programme appliqué actuellement date des années 90 or depuis, les circonstances, le style et le mode de vie ont changé. Cela constitue aussi des obstacles pour nos futures générations. On peut dire alors que le programme scolaire, que les élèves suivent, est obsolète.

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SECTION 3 : TABLEAU D’ILLUSTRATION PAR RAPPORT AUX THEMES Tableau n° 3: Tableau statistique montrant la référence chiffrée sur la culture des jeunes:

Variable Nombre statistique (pourcentage)

jeunes aliénés culturels 25%

jeunes acculturés 60%

jeunes ayant de culture traditionnelle ou qui ne 15% savent leur culture

Source: Investigation personnelle, Juin 2018 à Faratsiho

Ce tableau explique que la propre culture tient le minimum pourcentage, ce qui implique que la culture étrangère influe les jeunes actuellement avec un taux de 60 %, donc on ne peut pas considérer notre propre culture comme étant la culture dominante.

Tableau n° 4: Référence culturelle

Communautaire Pourcentage Décommunautarises Pourcentage

Passifs Enclavés 10% Retranchés 20%

Actifs Connectés 40% Branchés 30%

Source : Recherche personnelle

Ce tableau montre les différents caractères culturels face à la mondialisation. Les enclavés sont à 10%, les connectés sont à 40%, les retranchés à 20% et enfin les branchés à 30%. Alors en général, il faut penser globalement et agir localement.

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Tableau n° 5: Culture, sport et loisir des jeunes de la commune rurale d’Antsampanimahazo:

POTENTIALITES PROBLEMES SOLUTIONS

CULTURE : Inexistence d’association Installation d’antenne Existence de plusieurs artistes Inexistence de salle de parabolique traditionnels : « mpihira gasy, spectacle et hall Regroupement des mpitsoka sodina, mpitsoka d’information associations des artistes avec mozika » Infrastructure et équipement équipements SPORT : sportif insuffisantes et hors Construction de salle de Equipe de football de chaque normes spectacle et hall fokontany Méconnaissances de d’informations règlement par discipline Aménagement et amélioration de terrain de sport existant Renforcement d’équipe et formation des encadreurs techniques

Source : plan de développement de la ZAP Antsampanimahazo, année2018.

Ce tableau montre la potentialité, les problèmes, et les solutions du point de vue socio- culturel des jeunes dans la commune rurale d’Antsampanimahazo.

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Tableau n° 6: Tableau montrant la démarche suivie par les enseignants

SITUATION DE CLASSE SITUATION DE CLASSE A NOS ETABLISSEMENT AUPARAVANT JOURS

EPP Méthode traditionnelle Méthode active, mais manqué de la professionnalisation sectorielle avec inadéquation du programme scolaire

CEG Méthode traditionnelle Méthode active, mais manqué de la professionnalisation sectorielle avec inadéquation du programme scolaire

LYCEE Méthode traditionnelle Méthode active, mais manqué de la professionnalisation sectorielle avec inadéquation du programme scolaire

Source : archive des données de chaque établissement, année 2018.

Dans ce tableau, nous pouvons voir la démarche suivie par les enseignants de la méthode traditionnelle à celle de nos jours.

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Tableau n° 7: Tableau montrant le taux de participation des élèves :

ETABLISSEMENT SITUATION AVANT SITUATION APRES L’EXPERIMENTATION L’EXPERIMENTATION

EPP Le taux de participation de Le taux de participation a été 75% pendant l’apprentissage. de 100%, parce que les apprenants ont travaillé par groupe, donc tous ont participé.

CEG Le taux de participation des Le taux de participation a été élèves a été de 65% pendant de 75%, parce que les l’apprentissage. apprenants ont travaillé par groupe, donc tous ont participé.

LYCEE Le taux de participation des Le taux de participation a été élèves a été de 35% pendant de 60%, parce que les l’apprentissage. apprenant ont travaillé par groupe, donc tous en participé.

Source : statistique inter-établissement, année 2018

D’après ce tableau, nous avons constaté l’augmentation du taux de participation des apprenants pendant l’apprentissage grâce aux travaux de groupe. Donc tous ont participé.

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Pour conclure cette deuxième partie, nous pouvons dire que la présentation des données nous a permis de comprendre les différents problèmes dans l’enseignement général. Apres l’analyse de ces résultats, nous avons pu comprendre que l’origine des entraves se trouve au niveau des élèves, enseignants et parents. Le plus global, c’est l’insuffisance économique. Les conditions d’apprentissage pour les apprenants ne leurs conviennent pas, plus exactement le programme scolaire n’est pas compatible au développement rural.

TROISIEME PARTIE : APPROCHE PROSPECTIVE

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CHAPITRE VI : VERIFICATION DES HYPOTHESES :

En répondant provisoirement à la problématique, nous avons évoqué deux hypothèses: Première hypothèse : le manque de professionnalisation sectorielle. Deuxième hypothèse : l’inefficacité du programme scolaire de l’enseignement général. Ces deux hypothèses sont vérifiées sur terrain. Pour la première hypothèse, elle est vérifiée car, l’éducation de l’enseignement générale n’est pas compatible avec la vie quotidienne des ruraux, ainsi qu’au monde de travail. Le changement et le développement durable sont tous basés sur l’éducation, or c’est un effort à long terme. Pour la réalisation, on a besoin de la formation professionnalisante dans différents secteurs, d’où la professionnalisation sectorielle. L’enseignement doit être de manière gratuite. A part cela, pour une meilleure éducation, il faut respecter les enseignants comme auparavant. La deuxième hypothèse aussi est vérifiée parce qu’on est convaincu qu’on doit insérer comme matière fondamentale de l’enseignement générale la psychopédagogie, le civisme et la citoyenneté, l’amour de la patrie, le mode de vie rural, l’agro-alimentaire, la culture et l’élevage.

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CHAPITREVII: ANALYSE, BILAN ET DISCUSSION SECTION 1: LA PEDAGOGIE : La pédagogie joue un rôle primordial dans l’éducation, donc il est excellent de bien analyser et d’en discuter.

Définition Du grec paidagogia, c’est une science qui étudie l’éducation et l’instruction, avec le mot paidos signifie enfant.  La pédagogie est une science qui étudie spécifiquement tous ce qui concerne les enfants, surtout leur domaine, leurs disciplines et leurs matières.  Pédagogue : celui qui s’occupe de l’instruction et de l’élévation des enfants.

SECTION 2: LES POLES PRIORITAIRES DE LA NOUVELLE SOCIOLOGIE DE L’EDUCATION 1. L’effet établissement Au cours des années 80, on s’est de plus en plus interrogé sur le rôle joué par la fréquentation de tel ou tel type d’établissement sur la réussite des élèves. La réussite dépend en général du type d’établissement. Par exemple, les établissements ou écoles catholiques comme d’habitude sont des meilleurs établissements.

2. L’effet classe L’ambiance et les décorations de la salle de classe sont importantes car l’assiduité des élèves en dépend aussi.

3. L’effet maitre Si la distance spatiale entre le maitre et les élèves est grande, les élèves qui, sont ainsi plus loin de lui, reçoivent moins de geste et de sourires, leurs réponses sont moins valorisées. Ainsi le comportement des enseignants influencent celui des élèves. De même, ses styles de communication pédagogique influent sur la nature et la fréquence des interactions verticale et horizontales. (ROSENTHAL. R et JAKOBSON.L 1975, Pygmalion dans la classe, Paris, Casterman)

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CHAPITRE VII: SOLUTIONS, RECOMANDATIONS, SUGGESTIONS SECTION 1: SOLUTION SELON LES ENSEIGNANTS Nous avons conçu l’importance des études avec la vie quotidienne. La coopération des enseignants et des parents est très important. Pour motiver alors ce qui sont les meilleurs : au niveau des apprenants, on doit les encourager des primes ou de la promotion. Pour avoir le bon résultat, c’est une responsabilité des enseignants de faire connaitre les actualités et connaissance générales pour les apprenants. Le plus essentiel pour résoudre le problème de l’éducation de l’enseignement général est le programme unique sans modification fréquente. Le recrutement des enseignants qui ne sont pas encore des fonctionnaires est une grande solution avec la formation continue. En plus, il y a le don de l’équipement pour eux. Outre, les apprenants, il faut à la base, orienter les élèves par rapport à leur talent.

SECTION 2: SUGGESTION ET SOLUTION SELON LES CONSEILLERS PEDAGOGIQUES A leur avis, ce ne sont pas les documents qui manquent. Actuellement, les enseignants ont « les nouveaux manuels » et le livre guide. Les conseillers pédagogiques constatent que les enseignants ne maîtrisent pas ces documents. Ils suggèrent l’exploitation des manuels, ou livre guide, ils doivent les analyser ensemble pendant le conseil des maîtres ou pendant les travaux qu’ils font en réseau ou pendant les journées pédagogiques. La meilleure façon est de les améliorer en les adaptant à la psychologie et à la portée des apprenants au lieu de mettre en pratique sans rien changer. Les conseillers pédagogiques affirment que les enseignants peuvent favoriser leur pratique de classe s’ils ont suffisamment de conscience professionnelle. SECTION 3: AVIS PERSONNEL DE L’EDUCATEUR SPECIALISE

En tant qu’éducateur spécialisé, nous avons constaté que la meilleur éducation s’effectue au niveau de l’enseignement primaire parce que, c’est à ce stade que les instituteurs apprennent aux élèves la base et elle conditionne la vie future des progénitures. Il vaut mieux enseigner les élèves aux CEG, Lycée, Université car il suffit de lui transmettre le savoir, au lieu d’enseigner un élève en classe maternelle vu que la maitresse se doit de chercher les moyens pour transmettre le savoir pour un enfant. Entre temps, elle doit savoir comment collaborer avec la famille des élèves puisque c’est à partir de cette dernière que la première éducation commence. Donc, c’est l’éducation spécialisée proprement dite, mais ce n’est pas

39 l’éducation des handicapés ou personnes démunies ou mineurs détenus ainsi que les marginaux seulement qu’on dit éducation spécialisée. Alors l’éducation de base doit faire partie parmi l’éducation spécialisée. En tant qu’éducateur spécialisé, nous sommes convaincues que tous ceux qui ont réussi à leurs études commencent par l’éducation de base. Nul n’ose dire qu’il devient docteur, ingénieur, magistrat, Président de la république, Professeur agrégé sans passer la classe primaire. Autrement dit, les différentes luttes et opération anti- malfaiteur à savoir : la lutte contre la corruption, la lutte contre le feu de brousse, la lutte contre la ségrégation raciale, ne sont pas très importants quand l’éducation de base est bien cadrée et efficace. Le civisme et citoyenneté se font d’une manière fluide si l’éducation de base avec l’éducation civique et morale sont adéquates.

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CHAPITRE VIII : PROPOSITION DE SOLUTION SUR LE PLAN INSTITUTIONNEL, ORGANISATIONNEL, PEDAGOGIQUE ET DIDACTIQUE

Ce chapitre va présenter d’autres solutions proposées. On les avance en quatre dimensions : dimension institutionnelle, dimension organisationnelle, dimension pédagogique et dimension didactique. Si nous voulons vraiment qu’il y ait un véritable développement du système éducatif à Madagascar, il ne faut pas négliger l’enseignement général. Dimension institutionnelle : Ce sont des activités à longs termes, dont les solutions ne peuvent pas être prises que par les autorités. CONCERNANT LE MEN o Finalité éducative : Madagascar a produit un plan Education Pour Tous validé par les bailleurs de fonds, lors de la conférence des Amis de Madagascar, en octobre 2003 à Paris. Ce plan a été réactualisé en mai 2005 à Antananarivo. En effet, l’Etat Malgache a fait des défis dont voici les deux premiers qui concernent les conseillers pédagogiques : offrir à tous les enfants une éducation de qualité et assurer leur maintien à l’école. Il faut tenir compte de la finalité de l’enseignement, ce sont toujours les apprenants que nous visons.

o Recrutement : Actuellement, le nombre des enseignants FRAM est plus élevé que celui des fonctionnaires titulaires dans les établissements publics. C’est pour cela que le MEN doit proposer une relève ou recrutement massif de jeunes enseignants perméables a la formation et faciles à apprendre les innovations pédagogiques.

o Infrastructure : La construction de nouvelles salles de classe est indispensable parce que celles qui existent restent encore insuffisantes.

o Curricula de programme d’étude : On propose le contenu de programme adapté à la réalité malgache et à la culture. Le contenu de manuel contient des activités de découverte. La leçon répond aux besoins socio- économiques, contient la nation sur la nouvelle technologie.

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o « Banque de situation problèmes » : La conception et la production de banque de « situation problèmes » sont des tâches sine qua none, pour aider les enseignants à la mise en application de l’approche par résolution de problème pendant l’apprentissage, et pour faciliter les activités des enseignants lors de la préparation des leçons. Ainsi, « la banque de situation problème » établie, devrait avoir une conformité et une cohérence avec les manuels utilisés.

o La formation : Quand nous parlons de la formation des enseignants, il y a la formation continue pour les enseignants en exercice (fonctionnaire et FRAM), et la formation initiale pour les enseignants nouvellement recrutés. On propose en plus la mallette scientifique* : qui est un dispositif de formation de mise en niveau faisant partie de la formation continue.

o La formation initiale : En ce qui concerne la formation initiale, il faut mettre en place dans les CRINFP* un module sur les activités et la mise en application de différentes approches sur toutes les disciplines à enseigner à l’école.

o La formation continue : On propose de faire une formation de proximité pour améliorer le dispositif existant sur les réseaux d’enseignants, et aussi pour favoriser l’autoformation et la co-formation entre les enseignants expérimentés et non expérimentés, et aussi d’avoir les qualités d’enseignants à la formation initiale et la formation continue. La formation continue ou permanente, est la mise à jour des connaissances, des aptitudes et des compétences en vue d’une amélioration de la performance, et de la qualification professionnelles.

o Mallette scientifique : Nous avons déjà vu pendant quelques années la formation des enseignants en mallette littéraire, plus précisément sur le perfectionnement linguistique. On propose de faire aussi une formation en mallette scientifique, sur la confection de matériels didactiques, sur l’animation de classe, pour améliorer les résultats scolaire. Ce type de formation fait partie de la formation continue.

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o Formation de remise à niveau tous les 5 ans pour les enseignants en exercice : Si nous voulons améliorer la qualité de l’éducation, il faut que les enseignants reçoivent des stages et des recyclages périodiques pour leur performance au sujet des innovations pédagogiques. On propose de faire un bassin de recyclage sur ce que les enseignants ont déjà reçu des innovations pédagogiques à partir de la formation antérieure. Ceci pour éviter la routine et la monotonie pendant que ces enseignants exercent leur profession. Ce recyclage devra concerner tous les enseignants tenant de classe, même s’ils sont chevronnés ou s’ils sont nouvellement recrutés, ceci se fera tous les deux ans.

o Motivation, salaire, avancement : Nous remarquons actuellement que la conscience professionnelle n’a plus sa valeur. Les enseignants qui ont commis des erreurs comme l’abandon de poste, ou le manque de préparation de classe et des fiches pédagogiques, seront pénalisés. Les encadreurs devront être stricts sur l’application de la mise en œuvre du programme en vigueur. De ce fait, l’inspection des enseignants doit être fréquente bien que cela demande une motivation digne de leurs tâches.  Motivation : Pour motiver les enseignants, l’inspecteur doit le récompenser à l’aide des lettres de félicitation ou proposition de tableau d’honneur, s’ils accomplissent bien leurs tâches, soit dans le cas contraire les sanctionner.  Salaire : Le Ministère de la Fonction Publique et des lois sociales doit rectifier la grille indiciaire des employeurs du MEN, y compris les enseignants parce que par rapport aux autre services publiques, le salaire des enseignants est moins élevé.  Avancement : La notation pour l’avancement de classe est aussi un des facteurs de démotivation des enseignants à cause de la lenteur administrative. L’inspecteur et les conseillers pédagogiques devront profiter de l’occasion pour les aider, en leur donnant les conseils nécessaires pour régulariser leurs situations administratives et financières. Concernant la CISCO : On propose de sensibiliser l’équipe pédagogique de la CISCO, de voir la réalité dans les écoles, d’augmenter le suivi et l’encadrement des enseignants et d’insérer dans le

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Plan de Travail Annuel (PTA) une formation sur l’enseignement qui insiste sur la mise en application de l’approche par la résolution de problèmes. Ce projet est gigantesque, pourtant « à cœur vaillant, rien d’impossible », dit l’adage français. Le devoir des conseillers pédagogiques est d’accompagner et d’encadrer l’enseignant pour l’amélioration du système éducatif à Madagascar. Les équipes pédagogiques ne doivent pas rester seulement aux alentours de la ville mais dans les zones les plus enclavées. La contribution à l’enseignement de toutes les matières doit être, a priori, dans le programme de formation, parce que les enseignants ont la compétence nécessaire sur le niveau académique, au niveau pédagogique et didactique à l’enseignement. On est convaincu alors que les apprenants sont capables d’affronter toutes les difficultés qu’ils auront au collège, au lycée et même jusqu’à l’université. Les entités de l’enseignement et de l’éducation à Madagascar pour faire cette tâche sacrée sont le MEN, l’INFP, le CRINFP, la CISCO et la ZAP. Il faut tenir compte de la finalité de l’enseignement. Ce sont toujours les enseignants que nous visons. Il ne faut pas les laisser faire ce qu’ils veulent mais plutôt les encadrer et les accompagner. C’est pourquoi, la sensibilisation des équipes pédagogiques de la CISCO est très indispensable parce que toutes les interventions dans les écoles publiques dépendent de la planification annuelle de la CISCO.

Dimension organisationnelle : Ce sont des activités à moyens terme.  Au niveau de la CISCO : Les membres de l’équipe pédagogique doivent effectuer le maximum possible de la visite de classe. Ceci leur permet d’encadrer les enseignants. Pendant l’élaboration du planning de formation envisagée à chaque journée pédagogique, l’équipe devra insérer toutes les matières : académique, approche, matériels didactique et animation dans ce planning. Elle a été traitée rarement aux journées pédagogiques, ainsi, on propose une organisation de concours. D’abord, au niveau de chaque classe au sein de l’établissement scolaire. Le FAFF et le FRAM accordent une prime aux meilleurs élèves dans chaque classe. Puis au niveau de la ZAP concernée sur l’initiative du chef ZAP et des enseignants pouvant effectuer un concours de bonne note au profit des élèves des EPP de la zone, chaque membre verse une somme convenue pour l’achat de récompense.

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Enfin, au niveau de la CISCO, l’équipe pédagogique prendra en charge le concours de bonne note. Elle transmettra le projet au chef CISCO ou aux autorités locales ou aux ONG du District pour le sponsoriser.  Au niveau de la ZAP : Le chef ZAP doit organiser de mini-journées pédagogiques, d’une séance, d’une journée, au moins une fois par mois hormis le calendrier ordinaire des journées pédagogique qui est fixé à chaque fin de trimestre. Cette séance de mini-journées pédagogique sera consacrée pour favoriser les échanges entre les enseignants et pourrait être une mini formation pour eux.  Au niveau des établissements : Afin d’éviter la routine, de provoquer la remise en question des enseignants qui seront amenés à faire leur autoévaluation, on propose donc l’alternance de la responsabilité des classes afin de valoriser l’obligation des résultats. Chaque enseignant doit en effet avoir la capacité de tenir une classe. De plus, comme le changement sera progressif, l’adaptation se fera aussi progressivement. Pendant le conseil des maîtres, nous proposons de consacrer la majeure partie du temps alloué à cette réunion pour discuter des problèmes pédagogiques puis de les résoudre. La dimension pédagogique : Sur la dimension pédagogique, on propose successivement la pratique de classe, l’andragogie, et enfin le contenu et la stratégie de suivi et d’encadrement.

Au niveau de la pratique de classe : Pour l’amélioration qualitative de l’enseignement, les enseignants ne devraient pas ignorer l’importance de la préparation de classe. La préparation lointaine aussi permet : - D’analyser le programme et les documents. - De faire la préparation des leçons en tenant compte de l’interdisciplinarité, - De se fournir des matériels indispensables à la réalisation de la leçon. - De préparer dans l’immédiat les fiches, et préparer au préalable la « situation problèmes » correspondante au thème de l’apprentissage et adapté au niveau des apprenants et à leur psychologie, et aussi de se préparer mentalement pour éviter l’hésitation et les pertes de temps inutiles, et enfin de vérifier la bonne gestion du temps. Au niveau andragogique : On suggère de sensibiliser les enseignants à s’auto-former, et d’assister aux diverses formations, surtout en ce qui concerne les innovations pédagogiques.

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Le contenu et stratégie de suivi et encadrement : On conseille de ne pas laisser faire aux enseignants tout ce qu’ils veulent mais plutôt de les encadrer et les accompagner pendant l’année scolaire, surtout après chaque formation. Du point de vue du contenu, on propose d’encadrer les enseignants en classe. Dimension didactique : Ce sont des activités à court terme.  La transmission du contenu éducatif dans la discipline concernée : D’un point de vue, ce sont les documents qui manquent. Actuellement, les enseignants en ont leur possession, des nouveaux manuels et les livres guides. Pourtant, on constate qu’ils ne maitrisent pas ces documents. Les conseillers pédagogiques les dirigent à l’exploitation de ce manuel, du développement de leur niveau et de leur situation, A part cela, on peut également asservir ensemble ce manuel pendant le conseil des maîtres ou pendant les travaux qu’ils font en réseau ou aux journées pédagogiques. Concernant les méthodes et techniques d’enseignement, d’apprentissage, la meilleure façon est de les améliorer en les adaptant à la psychologie et à la portée des apprenants au lieu de les mettre en pratique sans que rien ne change. Les enseignants pourront, à cette occasion, confectionner ou établir de matériels comme par exemple la banque de situation problèmes correspondant à chaque apprentissage ou chaque exercice, au lieu de se plaindre du manquent de documents. Remarquons que c’est plutôt l’initiative et la créativité qui manque aux enseignants. Le problème de documentation ne doit pas se poser.  La nature de formation envisagée : La formation pour les enseignants qui sont sur terrain devrait être faite au niveau des journées pédagogiques. Proposons alors la formation ci-dessous : Organisateurs : toutes les équipes pédagogiques. Publics cibles : les enseignants Objectifs de la formation : - Développer la compétence de faire travailler les apprenants par groupe. - Développer le sens de la responsabilité, l’esprit d’équipe, le désir et la capacité d’apprendre - Développer l’autonomie de l’apprenant.

Cette troisième partie expose des solutions, suggestions et des approches prospectives où nous avons pu affirmer des avis personnels et celui des responsables professionnels.

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CONCLUSION GENERALE

Comme toile de fond de ce mémoire, réfléchir à l’acte éducatif fait ouvrir un chantier dans lequel les actions et les réflexions sont à choisir avec soin, car il s’agit pour l’investigation de modifier et d’influencer l’avenir des élèves. Sur un autre plan, la réalisation de ce mémoire professionnel concerne l’observation et l’analyse des situations éducatives locales. Elle permet aussi d’analyser et de résoudre les problèmes éducatifs à partir des données d’observation (directes et indirectes), et surtout d’amener à mettre en œuvre les stratégies de lecture et de documentation plus performantes, tenant compte des exigences du thème, de l’institution. Pour notre investigation, on a présenté comme problématique centrale de notre étude « pourquoi l’éducation de l’enseignement général n’est-elle pas adaptée aux élèves du milieu rural », ayant comme hypothèse de recherche l’inadaptation du programme scolaire en milieu rural et le manque de la professionnalisation sectorielle. Après les enquêtes menées, les deux hypothèses sont confirmées. Donc ce sont nos hypothèses finales. Par rapport à cette situation, on a suggéré comme recommandation l’importance de la compatibilité des études avec la vie quotidienne. La coopération des enseignants avec les parents est essentielle, ainsi le recrutement des enseignants qui ne sont pas encore des fonctionnaires à l’heure actuelle est nécessaire. Pour motiver les élèves, il faut primer les meilleurs. Pour conclure, les objectifs majeurs fixés continuent à améliorer les conditions de vie en milieu rural et aux zones enclavées. Notre recherche s’est focalisée sur « l’adéquation de l’éducation de l’enseignement générale en milieu rural ». Cette approche sert à développer simultanément des stratégies de résolution des problèmes et des connaissances disciplinaires, et les apprenants doivent arracher le problème confronté aux désordres mal structurés que renvoie le monde réel. Quant aux enseignants, pour que l’amélioration qualitative de l’enseignement soit effective, nous proposons ainsi de tenir compte de la motivation extrinsèque des enseignants ; c’est-à-dire l’amélioration de leur situation administrative et financière, de même cas pour les parents. Mais à part ces conditions, la professionnalisation sectorielle avec une adaptation du programme scolaire compatible aux gens ruraux tient aussi un grand rôle primordial. C’est pour cela que nos deux hypothèses sont bien vérifiées.

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BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES GENERAUX :

1- BALANDIER : « Sens et puissance » PUF, 1971 2- BOURDIEU, P. & PASSERON J.-C. Les héritiers. Les étudiants et la culture. Paris : éditions de Minuit, « Le sens commun ». (1964). 3- BOURDIEU, P. L’école conservatrice. Les inégalités devant l’école et devant la culture. Revue française de sociologie, (1966). 4- DARMON (N) : « La socialisation », Paris, Armand Colin, 2006. 5- DURKHEIM (E) : « Holisme méthodologique » 6- DURKHEIM : « Règle de la méthode sociologique », 13ème édition, Paris, Alean, 1989, édition original 1895 in http://www.emiledurkheim.holismemethodologique-103639.html

OUVRAGES SPECIFIQUES :

1. .BOURDIEU, « L’école conservatrice. Les inégalités devant l’école et devant la culture » 2. BARRÈRE A. Les enseignants au travail. Routines incertaines, Paris : L’Harmattan. (2002). 3. BARRRÈRE A. Les lycéens au travail, Paris : PUF. (1997). 4. BERNARD CORNU, « L’éducation, segment du marché scolaire ? », Revue internationale d’éducation de Sèvres 2009 5. CHOPIN, M.-P. La visibilité didactique : un milieu pour l’action du professeur. Éducation et didactique, (2008). 6. CHRISTOPHE HELOU ET FRANÇOISE LANTHEAUME, « Les difficultés au travail des enseignants », Recherche et formation 7. CLOT Y., ROGER J.-L., RUELLAND D. « De l’action à la transformation du métier : l’activité enseignante au quotidien », Éducation et sociétés, (1997). 8. DE KETELE JEAN MARIE, Méthodologie du recueil d’information, Edition de BOECK, 1993. 9. DEROUET J.-L. École et justice : de l’égalité des chances aux compromis locaux, Paris : A.-M. Métailié. (1992). 10. DUBET F. Le déclin des institutions, Paris : Seuil. (2002).

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11. GREGORY DEGENAERS, Éducateur spécialisé Éditions ASH, 2009. 12. GUIRAUD, C. & COLIN T Comment enseigner Bourdieu aux élèves des milieux populaires ? Idées. (2002). 13. HÉLOU C. Ordre et résistance, une sociologie de la discipline au collège, thèse, Paris, EHESS. (2000) 14. HÉLOU C., LANTHEAUME F. Souffrance au travail et transformation du métier d’enseignant, rapport de recherche, tapuscrit, UMR Éducation et Politiques (INRP), Lyon. (2007). 15. JACOB A. MINCER, Schooling, Experience, and Earnings, National Bureau of Economic Research, (1974). 16. LANTHEAUME F « L’activité enseignante entre prescription et réel : ruses, petits bonheurs, souffrance », Éducation et sociétés. . (2007). 17. LEV VIGOTSKY, pensée et langage édition sociale 1985 18. MEHAN, H. Understanding Inequality in Schools: The Contribution of Interpretative Studies. Sociology of Education (1992). 19. PERRENOUD P, La fabrication de l’excellence scolaire. geneve : droz. . (1984). PERRIER D, L’écriture des élèves à l’école : logiques, usages et conceptions des enseignants, thèse de doctorat, université Paris 8, Vincennes, Saint-Denis. (2006). 20. VAN ZANTEN A L’école de la périphérie, scolarité et ségrégation en banlieue, Paris : PUF. (2001). 21. VAN ZANTEN A, GROSPIRON M.-F. « Les carrières enseignantes dans les établissements difficiles: fuite, adaptation et développement professionnel » (2001). 22. WOODS P. « Teaching for survival », in P. Woods, M. Hammersley (eds), School Experience - Explorations in the Sociology of Education, London : Croom Helm, (1977).

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DOCUMENTS OFFIIELS

1- La constitution malgache 2- Statistique au niveau de la CISCO 3- Effectif des élèves au niveau de la ZAP, établissement concerné. 4- Programme scolaire pour la classe de onzième, dixième, neuvième, septième 5- La loi n 2004-004 du 26 juillet 2004 modifiée par la loi n 2008-011 du 17 juillet 2008 portant orientation générale du système d’éducation, d’enseignement et de formation de Madagascar.

WEBOGRAPHIE

- http://www.right-to-education.org/node/101 consulté le 18 mai 2018 - http://www.right-to-education.org/node/125 consulté le 24 mai 2018 - http://www.right-to-education.org/node/133 consulté le 23juin2018 - http://www.right-to-education.org/node/92 consulté le 10 juillet 2018 - http://journals.openedition.org/rechercheformation/docannexe/image/833/img-1.jpg - http://journals.penedition.org.ries/75 consulté le 18 mai 2018 - www.lapasserelle.com/cour-en-ligne consulté le 18 mai 2018

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TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS SOMMAIRE LISTE DES ABREVIATIONS LISTE DES TABLEAUX LISTE DES FIGURES INTRODUCTION GENERALE ...... 1 GENERALITES ...... 1

PREMIERE PARTIE : DESCRIPTION DU CHAMP D’INVESTIGATION ; ELABORATION DU CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE ...... 3 CHAPITRE I: PRESENTATION DU TERRAIN ...... 3 SECTION 1 : PRESENTATION DE LA COMMUNE RURALE ANTSAMPANIMAHAZO ...... 3 1-Historique de la commune rurale d’Antsampanimahazo ...... 3 I 1. La création de la commune ...... 3 1-2. L’origine du nom de la commune et sa signification ...... 3 2- Organisation administrative ...... 3 3- Situation géographique ...... 4 3- a- Délimitation et surface ...... 4 3-b-relief et sols ...... 4 3-c-Hydrographie ...... 4 3-d-Climat ...... 4 3-e- Végétation ...... 5 SECTION 2 : DESCRIPTION BREVE DE LA CIRCONSCRIPTION SCOLAIRE DE FARATSIHO ...... 5 CHAPITRE II: CADRAGE THEORICO-CONCEPTUEL ET METHODOLOGIQUE:6 SECTION 1 : CADRAGE TEORICO-CONCEPTUEL ...... 6 1. Définition de quelques concepts ...... 6 2. Revue de littérature ...... 8 SECTION 2 : METHODOLOGIE D’ETUDE ...... 9 1. Méthode d’approche ...... 9

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1.a. Le holisme ...... 9 1.b. le fonctionnaliste ...... 9 1.c. L’individualisme méthodologique ...... 9 2. Techniques vivantes ...... 12

DEUXIEME PARTIE : RESULTAT CENTRIQUE DE LA RECHERCHE ...... 16 CHAPITRE III : LE DOMAINE EDUCATIONNEL DE LA ZONE ADMINISTRATIF ET PEDAGOGIQUE (ZAP) D’ANTSAMPANIMAHAZO ...... 19 SECTION 1: GENERALITE DE L’EDUCATION DE LA ZAP D’ANTSAMPANIMAHAZO ...... 19 SECTION 2: REGARD SUR LES PERSONNELS EDUCATIFS ET PEDAGOGIQUES 20 SECTION 3 : PROBLEMES MAJEURS CONCERNANT L’EDUCATION DANS LA ZAP ANTSAMPANIMAHAZO ...... 20 CHAPITRE IV : ETUDE ET RECHERCHE APPROFONDIE SUR L’EDUCATION PROPREMENT DITE ...... 24 SECTION 1: LA DIFFERENCIATION DES TERMES TECHNIQUES ...... 24 1- L’autorité ...... 24 2- La liberté ...... 25 SECTION 3: PRINCIPAUX MOYENS POUR FAIRE L’EDUCATION ...... 25 1- La discipline ...... 25 2- L’étude ...... 25 4. La morale ...... 25 SECTION 4: RESULTAT DE LA BONNE EDUCATION ET CONSEQENCE DE LA MAUVAISE EDUCATION ...... 26 SECTION 5: LES TACHES DE L’EDUCATION ...... 27 SECTION 1: PROFESSIONNALISATION SECTORIELLE ...... 28 SECTION 2 : INADAPTATION DU PROGRAMME SCOLAIRE AVEC LE MODE DE VIE EN MILIEU RURAL : ...... 29 SECTION 3 : TABLEAU D’ILLUSTRATION PAR RAPPORT AUX THEMES ...... 31

TROISIEME PARTIE : APPROCHE PROSPECTIVE ...... 49 CHAPITRE VI : VERIFICATION DES HYPOTHESES : ...... 36 CHAPITREVII: ANALYSE, BILAN ET DISCUSSION ...... 37 SECTION 1: LA PEDAGOGIE : ...... 37

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SECTION 2: LES POLES PRIORITAIRES DE LA NOUVELLE SOCIOLOGIE DE L’EDUCATION ...... 37 CHAPITRE VII: SOLUTIONS, RECOMANDATIONS, SUGGESTIONS ...... 38 SECTION 1: SOLUTION SELON LES ENSEIGNANTS ...... 38 SECTION 2: SUGGESTION ET SOLUTION SELON LES CONSEILLERS PEDAGOGIQUES ...... 38 CHAPITRE VIII : PROPOSITION DE SOLUTION SUR LE PLAN INSTITUTIONNEL, ORGANISATIONNEL, PEDAGOGIQUE ET DIDACTIQUE ... 40 BIBLIOGRAPHIE ...... 47 TABLE DES MATIERES ...... 50 ANNEXES

ANNEXES

ANNEXE I : GUIDE D’ENTRETIENT ET QUESTIONNAIRE:

FICHE D’ENTRETIEN

ANNEXE II: EXTRAIT DE TEXTE

ÉDUCATION, subst. fém. A.− [L'éducation envisagée comme formation] 1. Art de former une personne, spécialement un enfant ou un adolescent, en développant ses qualités physiques, intellectuelles et morales, de façon à lui permettre d'affronter sa vie personnelle et sociale avec une personnalité suffisamment épanouie; p. méton., moyens mis en œuvre pour assurer cette formation. La forte éducation puritaine par quoi mes parents avaient façonné mon enfance (Gide, Journal,1923, p. 776).L'éducation des enfants, la formation ou la direction de l'individu (Carrel, L'Homme,1935, p. VII): 1. J'ai un fils unique que je ne veux point faire élever en province; je ne voudrais pas non plus le mettre en pension dans la capitale : tâchez donc de me découvrir dans les environs un collège, ou toute autre maison d'éducation, où je puisse être sûr que mon fils recevra une éducation aussi profitable à son cœur qu'à son esprit. Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin,t. 4, 1813, p. 3. SYNT. Éducation chrétienne, libérale; éducation et instruction, et habitude; système d'éducation; faire l'éducation de qqn, refaire son éducation; éducation surveillée*. − P. ext. [À propos d'une collectivité] Éducation de l'humanité. Le seul gouvernement qui se soit occupé, d'un grand cœur, de l'éducation du peuple, c'est celui de la Révolution (Michelet, Peuple,1846, p. 333).Je ne pense pas encore que l'éducation du grand public soit chose bien commencée (Lhote, Peint. d'abord,1942, p. 20). 2. P. méton. a) Action de former et d'enrichir l'esprit d'une personne. Éducation et culture. Synon. enseignement, instruction.Énorme diffusion de l'éducation. Partout des écoles et des universités ont été construites (Carrel, L'Homme,1935p. 16).Les centres d'éducation ouvrière accueillirent des hommes qui venaient pour essayer d'acquérir une culture générale (Cacérès, Hist. éduc. pop.,1964, p. 147). − Éducation nationale (souvent avec une majuscule). Ensemble des services publics chargés

d'assurer la formation de la jeunesse et plus particulièrement sa formation intellectuelle. Ministère de l'Éducation (nationale). Synon. vieilli instruction publique.Rénover les structures et les méthodes de l'éducation nationale (De Gaulle, Mém. guerre,1959, p. 124). b) Éducation + adj. déterm.Initiation d'une personne à un domaine de connaissances, à une activité ou une discipline particulière. Éducation artistique, littéraire, professionnelle, religieuse, scientifique. (Quasi-) synon. apprentissage.Je fais mon éducation parlementaire. C'est difficile à quarante ans (Lamart., Corresp.,1834, p. 30).Son père découvrit parmi ses livres d'écolier, un traité d'éducation sexuelle (Aymé, Jument,1933, p. 114).L'éducation civique donnée à l'armée est (...) faible (Serv. milit. et réf. armée,1963, p. 50): 2. La nécessité d'une éducation permanente s'affirmera de façon croissante et il est souhaitable que cette éducation permanente soit volontaire plutôt qu'imposée. Dumazedier, Ripert, Loisir et cult.,1966, p. 51. − Éducation physique. Ensemble des exercices physiques et sportifs destinés à assurer le développement harmonieux du corps. Cours et plateaux d'éducation physique des établissements scolaires (Gds ensembles habit.,1963, p. 15). c) Éducation de + subst.Développement donné à un sens, au corps ou à une faculté par un entraînement et des exercices appropriés. Éducation de la volonté. Je ne suis pas gourmet, et l'éducation de mon palais a été malheureusement un peu négligée (About, Roi mont.,1857, p. 13).Cette éducation de l'œil que donne la contemplation continue des peintures (Bourget, Nouv. Essais psychol.,1885, p. 185).Une éducation des sentiments, un dressage des passions (Barrès, Cahiers,t. 8, 1909-11, p. 160). 3. P. ext., ÉCON. RURALE Art d'élever ou de dresser des animaux domestiques. Éducation des abeilles, des vers à soie (Ac. 1835-1932). Synon. dressage, élevage.Au moyen de l'éducation des dindons, les fermiers acquittent plus facilement le prix de leurs baux (Brillat- Sav., Physiol. goût,1825, p. 80). − P. anal. Ensemble des soins donnés à une plante. L'éducation de cette plante est difficile (Ac.1835-1932). ♦ P. métaph. : 3. Nous leur montrerons [aux Alsaciens-Lorrains], je le sais, que la plante locale s'oriente vers la France et que c'est là qu'elle trouve le soleil, les influences, l'éducation qui en font une des plus belles plantes de l'humanité. Barrès, Cahiers,t. 12, 1919-20, p. 125. B.− [L'éducation envisagée comme comportement] Connaissance et pratique des bonnes manières de la société. Éducation distinguée, soignée. Brave homme sans éducation, sans

bonnes manières (Flaub., Corresp.,1839, p. 47).Homme ignorant et de basse éducation (HugoMisér.,t. 1, 1862, p. 204): 4. Le numéro 12 retint mon attention : « Avocat demande personne instruite, jeune, bonne éducation, célibataire, pour travaux de bureau. Envoyer photographie. » Duhamel, Confession de minuit,1920, p. 123. Prononc. et Orth. : Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. A. [1495 J. de Vignay d'apr. Bl.-W.1-5]; 1527 « formation, action d'éduquer » (P. Dassy, Peregrin, fo5 vods Gdf. Compl.); 1679 n'avoir nule éducation (Rich.); 1794 éducation physique et morale (Staël, Lettres div., p. 554). B. 1763 éducation des vers à soie (Boissier de Sauvages ds Quem. Fichier). Empr. au lat. class.educatio « action d'élever (des animaux et des plantes); éducation, instruction, formation de l'esprit ». Fréq. abs. littér. : 4 484. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 8 038, b) 7 660; xxes. : a) 6 467, b) 4 216. DÉR. Éducationnel, elle, adj.,rare. Qui concerne l'éducation. Synon. usuel éducatif.Variété des pratiques éducationnelles ou des soins donnés aux bébés, qui changent suivant les milieux, ruraux ou urbains, suivant les classes sociales ou les groupes professionnels (Traité sociol.,1968, p. 416).− Seule transcr. ds Littré : é-du-ka-sio-nèl, fém. -nè-l'. − 1reattest. 1873 (Le Temps ds Littré Suppl.); de éducation, suff. -el*. − Fréq. abs. littér. : 2. BBG. − Giraud (J.), Pamart (P.), Riverain (J.). Mots ds le vent. Vie Lang. 1970, p. 158. − Gohin 1903, p. 334. − Quem. 2es. t. 4 1972. − Wappler (E.). Probleme der französischen Erziehung. Neuphilologische Monatsschrift. 1938, t. 9, pp. 298-302.

© 2012 - CNRTL 44, avenue de la Libération BP 30687 54063 Nancy Cedex - France Tél. : +33 3 83 96 21 76 - Fax : +33 3 83 97 24 5

ANNEXE III : LES INFRASTRUCTURE ET LES ETABLISSEMENTS PUBLIQUES DANS LA ZAP D’ANTSAMPNIMAHAZO : Les établissements scolaires et extraits des élèves en salle

Lycée d’Antsampanimahazo

CEG Antsampanimahazo

EPP d’Antsampanimahazo

Classe de 7ème

ANNEXE IV : LES PIECES JUSTIFICATIVES :

C.V ET RESUME

NOM : RAKOTONANAHARY PRENOMS : Tahinarisoa Mamy Tanjonanirina Santatra

MEMOIRE DE LICENCE ADRESSE : Porte 23, Bloc RESTO Ankatso I Cité Universitaire CONTACT RAPIDE: 0340525720/0339017641/0327550728 e-mail : [email protected] SEXE : Féminin BRANCHE : Parcours I : Educateur Spécialisé THEME : ADEQUATION DE L’EDUCATION DE LENSEIGNEMENT GENERALE EN MILIEU RURAL CHAMP DE RECHERCHE : sociologie de l’éducation

RESUME

L’éducation est un moteur de développement lié à une façade de population jeune. Pour réussir la vie, il faut maîtriser la profession ou le métier, ou bien le travail. C’est pour cette raison que l’une de nos hypothèses reflète la professionnalisation sectorielle. Dans l’éducation, on y trouve quelques programmes scolaires inadaptables et incompatibles au développement rural ainsi qu’à la vie quotidienne des ruraux, d’où notre deuxième hypothèse qui a été consacré à l’inefficacité du programme scolaire de l’enseignement général en milieu rural. Des problèmes constituant des entraves existent chez les parents, les élèves et les enseignants, regroupés autour de la pauvreté. Tous les responsables de l’éducation cherchent ensemble des solutions pertinentes. Cependant ce qui nous intéresse c’est de capter l’attention de l’Etat Malgache vers les zones rurales, enclavées et isolées, surtout en termes d’éducation.

MOTS CLES :

Enseignant, apprenant, personnels pédagogiques et éducatifs, pédagogie, professionnalisation, adéquation

Encadreur pédagogique : ETIENNE STEFANO RAHERIMALALA