COMMISSION ENVIRONNEMENT 04 Juillet 2019 – MSI du Fousseret COMPTE-RENDU Communauté de Communes Cœur de Garonne 12 Rue Notre Dame – 31370 Pôle Environnement et Cadre de vie

ORDRE DU JOUR : 1/ Point à date du projet TZDZG (Territoire Zéro Déchet, Zéro Gaspillage) 2/ Présentation du plan d’action du PLPDMA (Programme Local de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés) DIAPORAMA en annexe

PRESENTS :

M. PAUL-MARIE BLANC, Commune de Bérat M. FRANÇOIS RIBET, Commune de Montclar-de- Comminges M. JEAN-CHRISTOPHE SANCHEZ, Commune de Bérat M. Thierry DE CHASTEIGNER, 3CG

M. ROBERT GRILLOU, Commune de Cazères MME MARION MARECHAL, 3CG

M. DANIEL CORREGE, Commune de MME FLORENCE MIRASSOU, 3CG

M. JEAN-LOUIS RIPOUIL, Commune de MME MORGANE BELLEC, 3CG

MME BRIGITTE BOYE, Commune du Lherm

M. JEAN-JACQUES SACAREAU, Commune de Lherm

M. BERNARD DANTI, Commune de Marignac Laspeyres EXCUSES :

M. LOUIS BASSO, Commune de Cambernard MME VERONIQUE MATHEVON, ADEME

MME ISABELLE BANACHE, Commune de Sainte- Foy-de-Peyrolières

HEURE DE DEBUT : 18H06

M. Blanc introduit la commission, il remercie les participants d’être présents et rappelle l’ordre du jour. Il donne la parole à Mme Mirassou pour la présentation du projet TZDZG.

1 Commission Environnement – 04 Juillet 2019 1. PROJET TERRITOIRE ZERO DECHET ZERO GASPILLAGE (TZDZG)

DÉTAILS SUJETS CONTENU

Rappel de l’historique du Le projet Territoire Zéro Déchet Zéro Gaspillage (TZDZG) a été initié au temps de la projet TZDZG C.C. du Savès (CCS) qui avait répondu à l’appel à projet (AAP) du Ministère lancé au deuxième semestre 2014. La CCS a été lauréate de la deuxième vague de sélection (Diapos 4 à 10) en novembre 2015. Diapo 5 Au 1er avril 2016, la CCS a conventionné avec l’ADEME pour un soutien financier à l’animation sur une durée de 3 ans, d’un montant global de 193 000 €, comprenant le financement de postes d’animateurs ZDZG (plafonné à 24 000 €/an/poste) et du nécessaire pour l’installation au poste (jusqu’à 15 000 €/poste) ainsi que de la communication relative au projet ZDZG (plafonné à 20 000 €/an).

Diapo 6 La CCS étant déjà largement engagée dans une démarche d’optimisation des coûts, les objectifs du projet visaient à réduire considérablement les quantités enfouies de -38% et -58% aux échéances 2020 et 2025, soit des performances respectives de 203 et 134 kg/hab./an. L’objectif en matière d’ordures ménagères et assimilés (OMA) visait -15% en 2020, soit 246,5 kg/hab./an. Enfin, la CCS entendait réduire de -58% la part de fermentescibles dans les ordures ménagères résiduelles (OMR) en 5 ans (2015-2020).

La perspective de fusion de la CCS au 1er janvier 2017 avec la Communauté de Diapo 7 Communes de la Louge et du Touch (CCLT) et la Communauté de Communes du Canton de Cazères (4C) a considérablement changé la donne et fortement affecté le calendrier de mise en œuvre du projet, et ce, dès l’annonce au second semestre

2016. Les études envisagées alors ont été ajournées en vue de les mener, à partir de 2017, sur l’ensemble du nouveau territoire.

Diapo 8 Dès la fusion, il y a eu une volonté politique d’étendre le projet ZDZG à l’ensemble de la Communauté de Communes Cœur de Garonne. Encore fallait-il redimensionner le projet à l’échelle du nouveau territoire et redéfinir les objectifs en conséquence. Ce n’est qu’à l’issue de la première année d’existence de la nouvelle entité (fin 2017) que les services ont pu disposer des données nécessaires à la réalisation du diagnostic de territoire, notamment l’état des lieux en matière de déchets. Un gros travail a été accompli pour retrouver et compiler l’historique des données de tonnages depuis 2010 sur les trois ex-collectivités, puisque c’est à partir de cette année de référence que sont calculés tous les objectifs de réduction au niveau national. Ce n’est qu’à ce moment que la 3CG a été en mesure d’adapter Diapo 9 les objectifs initiaux du Savès à sa nouvelle réalité. L’ambition à terme reste la même concernant les pourcentages de réduction visés, seuls les objectifs intermédiaires, à l’échéance 2019-2020, ont dû être réajustés compte tenu des

retards de mise en œuvre des actions engendrés par la fusion. Au regard des quantités enfouies, l’objectif est de limiter les performances à 138 kg/hab./an, avec un objectif intermédiaire de 272 kg/hab./an en 2019. Concernant les OMA, les performances étant largement plus élevées à l’échelle de Cœur de Garonne (+21 kg/hab./an par rapport à celles du Savès), l’objectif conservé de -15% de réduction prévoit une performance de 264 kg/hab./an en 2022. Enfin, la part des biodéchets

2 Commission Environnement – 04 Juillet 2019 dans les OMR devrait se limiter à 18,5 kg/hab./an en 2022.

Diapo 10 L’équipe ZDZG est actuellement composée de 9 personnes dont une animatrice prévention en charge de l’élaboration et de la mise en œuvre du Programme Local de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés (PLPDMA) et de deux animatrices terrain. Avec la fusion et la nouvelle échelle de territoire, un troisième poste d’animateur a dû être créé. Il y a eu un renouvellement important parmi les membres de l’équipe, ce qui a constitué une difficulté supplémentaire pour maintenir la continuité des actions engagées.

Les engagements ZDZG Le projet TZDZG, se décline en des engagements (obligatoires et complémentaires) que la collectivité se doit de mettre en œuvre pour atteindre les objectifs qu’elle (Diapos 11 à 27) s’est fixés. Pour rappel, le projet comprend huit engagements obligatoires et sept complémentaires.

Diapo 12 Le premier engagement consiste à définir des objectifs quantifiés et vérifiables, suivis grâce à la mise en place d’une batterie d’indicateurs (tonnages par flux de déchets, performances à l’habitant, taux de valorisation…). L’évolution est analysée régulièrement afin de vérifier qu’elle est compatible avec les objectifs visés. L’évolution des OMA jusqu’en 2017 est conforme avec l’objectif de visé de 280 kg/hab./an en 2019. Cependant, la performance augmente à nouveau en 2018 pour atteindre 289 kg/hab./an. Mme Maréchal réagit sur l’évolution des quantités d’OMA entre 2010 et 2018 en expliquant que cette diminution suivie d’une augmentation est une tendance observée dans de nombreuses collectivités et évoque comme explication à cette observation le passage de la crise qui a entrainé

une baisse du pouvoir d’achat. La courbe d’évolution des DMA montre une progression de +11,24% entre 2012 et 2018 là où la Loi de Transition Energétique pour la Croissance Verte (LTECV) fixe un objectif de -10% à l’horizon 2020. Cette

contre-performance est principalement due à l’explosion des tonnages de déchets verts collectés, les performances à l’habitant passant de 48,43 kg/an en 2012 à 98,62 kg/an en 2018. L’appropriation du service de déchèterie par les habitants, l’interdiction de brûlage des déchets verts sont autant de causes à ces débordements. Cette alerte impose d’œuvrer rapidement pour promouvoir une gestion alternative des déchets verts sur le territoire.

Le deuxième engagement obligatoire concerne la mise en place d’une comptabilité Diapo 13 analytique au sein du service déchets, selon la méthode Comptacoût élaborée par l’ADEME, à travers un outil parfaitement défini : la matrice des coûts. Cette technique de comptabilité analytique permet de détailler les coûts par flux de déchets et par étapes techniques associées (pré-collecte, collecte, traitement, communication, prévention, etc…). La matrice des coûts facilite la transparence et

la communication sur les coûts du service, permet une comparaison entre différentes collectivités, constitue un outil de pilotage du service déchets… A titre d’exemple, le coût complet TTC s’élève à 129,80 €/habitant en 2017 sur la 3CG.

Mme Maréchal intervient sur l’utilité de la matrice des coûts en rappelant qu’une réunion avec le bureau d’études en charge de l’étude de faisabilité de la tarification incitative et de l’optimisation des tournées avait présenté une comparaison avec des collectivités présentant un territoire similaire au nôtre. Elle ajoute que cette matrice représente un bon outil de pilotage et permettra également de concevoir

3 Commission Environnement – 04 Juillet 2019 la grille tarifaire pour la tarification incitative.

Diapo 14 La collectivité garantie la transparence sur le financement et les coûts du Service Public de Gestion des Déchets (SPGD). Depuis la création de la 3CG, le rapport

annuel du service est inclus dans le rapport annuel global de la collectivité. Il convient donc de créer des outils synthétiques et pédagogiques pour communiquer plus largement les résultats et les coûts du service envers les différents publics (administrés, élus, personnels de la CC…).

Diapo 15 Concernant la prévention des déchets, la 3CG est engagée dans la phase d’élaboration du PLPDMA depuis l’arrivée de Mme BELLEC, animatrice prévention, en mars 2018. Elle présentera son travail en deuxième partie de réunion. Un simple rappel ici des grandes étapes et du calendrier. Elle a réalisé le diagnostic, er qu’elle a présenté en commission lors du 1 COPIL en décembre 2018, et défini les axes de travail à mettre en œuvre. Elle finalise actuellement les fiches actions pour une mise en consultation du PLPDMA à la rentrée et une adoption en fin d’année 2019.

Par rapport à la problématique du tri à la source des biodéchets, la 3CG, en tant Diapo 16 que territoire à dominante rurale avec une majorité d’habitation de type pavillonnaire, mise sur la promotion du compostage domestique pour détourner les fermentescibles et valoriser à la source ce flux de déchets. Les trois animatrices

ZDZG ont suivi une formation de Guide composteur et animent des stands afin de sensibiliser les particuliers. Des composteurs sont proposés au tarif préférentiel de 15 € afin d’inciter à la pratique du compostage individuel. Enfin, dans le cadre de la Redevance Spéciale, les animatrices ZDZG informent également les professionnels « gros producteurs » de biodéchets de leurs obligations au regard de la règlementation. Mme Maréchal indique que la vente de composteurs a considérablement augmenté sur ce début d’année grâce notamment à la relance d’une campagne sur le compostage (animations, stands, sensibilisation…)

Diapo 17 L’un des axes forts du TZDZG consistait à étudier la mise en place d’une tarification incitative en effectuant a minima une étude de faisabilité à l’échelle du territoire. Cette étude a été menée en 2018 par le bureau d’études « Terroirs et Communautés » parallèlement à celle sur l’optimisation des tournées, avec le

soutien financier de l’ADEME. Le rapport final, présenté aux élus en mars 2019, indique que le territoire de la 3CG est particulièrement favorable à l’instauration d’une tarification incitative. Lors du choix, parmi les scénarii proposés, du mode de

financement, les élus ont opté pour une redevance incitative qui constitue le meilleur levier pour réduire significativement la production de déchets. La 3CG s’est portée candidate à l’AAP pour la mise en œuvre d’une TI de l’ADEME en mars dernier. Le calendrier proposé dans le dossier de candidature er réalisé par Mme Maréchal prévoit une mise en place effective de la TI au 1 janvier 2023. Mme Maréchal annonce que la candidature de la 3CG à l’appel à Projet sur la TI de l’ADEME a été retenue. Elle ajoute que le SYSTOM des Pyrénées est en train de revoir son centre de tri dans l’optique de passer en extension de tri. C’est un levier important qui va permettre d’appuyer la mise en place de la TI. M. Blanc explique qu’il a récemment assisté à une réunion du Pays Sud Toulousain (PETR) au cours de laquelle il a appris que les CC du Bassin Auterivain et du

Volvestre se sont également engagées dans la mise en place de la TI. Mme

4 Commission Environnement – 04 Juillet 2019 Maréchal ajoute que Le bassin Auterivain est plus avancé avec une mise en œuvre prévue en 2022 et une année blanche en 2021.

Autre engagement du projet ZDZG, la mise en place d’une redevance spéciale (RS) Diapos 18 à 19 pour les producteurs non ménagers collectés par le SPGD a été initiée dès le mois de juin 2015 sur le territoire du Savès pour couvrir l’intégralité de Cœur de Garonne au 1er janvier 2018. La frise chronologique retrace les différentes étapes de mise en œuvre à l’échelle du territoire et précise les seuils de redevabilité (dont le dernier a été fixé par délibération à >700 Litres/semaine, soit 36 400 Litres par an, en mai 2017). Le tarif appliqué est celui supporté par la collectivité, soit 30€/m3. La période de facturation a été modifiée en 2019 et s’établira, dès 2020, du 1er juillet de l’année n-1 au 30 juin de l’année n. En 2019, année de transition, la facturation couvrira la période du 1er janvier au 30 juin 2019 uniquement. La RS constitue une recette complémentaire qui finance la collecte des déchets assimilés des producteurs non ménagers à hauteur de ce qu’ils présentent réellement à la

collecte (dispositif de facturation à la levée de bacs), évitant ainsi de faire supporter ces coûts aux particuliers via la TEOM. Les résultats financiers de RS suivent la montée en puissance de la mise en œuvre à l’échelle du territoire, les recettes

perçues en 2018 s’élevant à 118 097 €. M. Blanc précise que ce qui est perçu avec la redevance spéciale correspond à ce que coûte le traitement des déchets collectés chez les professionnels à la 3CG. M. Danti questionne sur la mise en place de la consigne des bouteilles en plastique. Il se demande si cela ne va pas entraîner une perte financière pour la collectivité. Mme Maréchal répond que c’est justement une question que se pose la 3CG qui suit cette actualité de près.

Le dernier engagement obligatoire du projet ZDZG concerne la mise en place de Diapo 20 collectes séparatives innovantes. Pour rappel, la 3CG est tributaire du centre de tri de Villeneuve de Rivière, géré par le SYSTOM des Pyrénées, pour les flux de collecte sélective. Celui-ci n’est pas en mesure d’étendre les consignes de tri à tous les plastiques sur son installation actuelle. Pour répondre aux échéances légales (2022), le SYSTOM travaille avec deux autres syndicats de traitements voisins à la

construction d’un nouveau centre de tri qui sera en mesure de traiter l’ensemble des emballages plastiques. La mise en service de cette installation est prévue pour le 1er janvier 2023.

Parmi les engagements complémentaires, figure entre autre, la mise en place de Diapos 21 à 27 déchèteries professionnelles. Actuellement, seules deux déchèteries accueillent les professionnels du territoire (Rieumes et ). Le dépôt est payant selon des modalités héritées des anciennes collectivités, les critères de facturation du service étant fonction des moyens techniques disponibles sur les sites (présence de pont bascule ou pas). Mme Maréchal explique que les 3 déchèteries du territoire ont des fonctionnements différents. Un travail d’harmonisation est prévu en 2020.

Réduire la part des déchets enfouis passe par une meilleure valorisation des déchets collectés. Au niveau de la collectivité, via la recherche de nouvelles filières de traitement, mais également au niveau de l’usager qui doit améliorer son geste de tri. En effet, les résultats de la caractérisation réalisée en 2017 montre qu’une part importante de déchets échappe aux filières de valorisation existante (verre, emballages…) et se retrouve dans les OMR, faute d’un geste de tri suffisant. La sensibilisation et la responsabilisation des usagers doit se poursuivre afin de ne

5 Commission Environnement – 04 Juillet 2019 diriger vers l’enfouissement QUE les déchets « ultimes », non valorisables par ailleurs. A propos du verre, Mme Maréchal indique qu’un travail de diagnostic est en cours de réalisation par M. Fabien Breart, stagiaire du service OM afin d’établir un plan d’actions visant à améliorer les performances de collecte.

La thématique de l’économie industrielle et territoriale (EIT) n’a pas été abordée à ce jour. Dans ce domaine, tout reste à faire.

La prise en compte du « zéro déchet » au niveau des Marchés Publics et des consommables est à développer en interne dans le cadre de l’éco-exemplarité, cette dernière constituant un axe important du PLPDMA. Le personnel du service « Marchés » a suivi une formation en ce sens.

En ce qui concerne les filières à responsabilité élargie du producteur (REP), la 3CG est actuellement en contrat avec 9 éco-organismes représentant ces filières. Quantitativement, cela représente 3 417 tonnes de déchets collectés en 2018 (soit un ratio de 100 kg/hab./an) qui ont fait bénéficier la collectivité d’une recette de 166 447 € (tous soutiens et filières confondus). M. Danti prend la parole et explique qu’il y a un problème pour la reprise des pneus avec les particuliers. Mme Mirassou répond qu’il y a possibilité d’amener les pneus de véhicules légers à la déchèterie de Rieumes. Néanmoins, certaines règles doivent être respectées (ex : propreté…). Mme Maréchal complète ce qui vient d’être dit en expliquant que les exigences sont assez contraignantes concernant la reprise des pneus. Elle souligne qu’un travail conséquent a été réalisé au niveau de ces filières REP par Mme Mirassou avec notamment la mise en place des contrats uniques sur la 3CG. M. Danti aborde à nouveau le sujet des pneus et demande s’il n’est pas possible de disposer de bennes de collecte dans les autres déchèteries. Mme Maréchal répond que ces dispositifs sont actuellement à l’étude mais nécessite des contraintes particulières (emplacement dédié, couvert…) qui bloquent une mise en place immédiate. Néanmoins, ceci sera pris en compte dans d’harmonisation des déchèteries prévu en 2020.

Des relations partenariales sont déjà engagées ou envisagées avec différents organismes de l’économie sociale et solidaire (ESS). Parmi les filières de reprises actuelles, on peut citer Envie pour les D3E, Le Relais pour les Textiles usagés, 3PA pour les déchets du bâtiment… Un partenariat est à l’étude avec la ressourcerie Recobrada située à Cazères pour mettre en place une solution de détournement vers le réemploi. Mme Maréchal évoque la possibilité d’installer un conteneur maritime sur la déchèterie de Rieumes pour Recobrada. Il convient cependant de définir précisément et de formaliser les engagements et obligations de chacune des parties par le biais d’une convention.

Evolution du comité de Les difficultés inhérentes à la fusion ont engendré une surcharge de travail pilotage significative pour les membres de l’équipe ZDZG qui a donné, dans cette phase de tension, la priorité à l’action de terrain. De fait, la gestion administrative du projet a (Diapos 28) accusé un certain retard, notamment au niveau des rendus intermédiaires (rapports annuels) et des comités de suivi. Pour impulser une nouvelle dynamique au projet, il conviendrait d’ouvrir le comité de pilotage à d’autres partenaires extérieurs et de fixer un calendrier de réunions régulier (COPIL, comité de suivi technique, etc…). Mme Maréchal explique que la mise en place d’un COPIL TZDZG

6 Commission Environnement – 04 Juillet 2019 est une demande de l’ADEME. Un appel à volontaires motivés est lancé auprès des élus de la commission. Mme Mirassou attend les retours.

La parole est donnée à Mme Bellec.

2. PROGRAMME LOCAL DE PREVENTION DES DECHETS MENAGERS ET ASSIMILES (PLPDMA)

DÉTAILS SUJETS CONTENU

Le territoire en bref Le territoire de la 3CG connait une croissance importante de sa population depuis l’année 2000 en passant de 23 974 habitants à environ 34 500 habitants en 2019. (Diapos 30 à 33) Cette population est principalement familiale avec une prédominance de propriétaires en habitat pavillonnaire (85% de pavillons contre 14% d’habitats verticaux).

Concernant le secteur économique, la moitié des établissements actifs font partis du secteur des commerces et des services. Au niveau de la répartition des emplois, c’est l’administration publique qui est le premier employeur, suivi par les commerces et services puis l’industrie.

Le territoire possède de nombreuses écoles, collèges et lycées. Ces derniers représentent des partenaires et relais importants pour la mise en place d’actions de sensibilisation autour du tri et de la prévention.

Il y a également de nombreux établissements liés à la petite enfance, l’enfance/jeunesse et l’action sociale avec qui il sera possible de travailler.

La 3CG est un territoire touristique en plein développement et possède une activité culturelle et associative importante. Ces caractéristiques sont à prendre en compte pour la mise en place d’actions de prévention.

La matrice AFOM Voir diapos

(Diapos 34 à 38)

Gisements prioritaires de Grâce aux potentiels de réduction (valeurs données par l’ADEME) et afin de réduction répondre aux objectifs quantitatifs fixés par la LTECV dans les délais impartis, des gisements prioritaires de réduction (correspondant aux gisements qui ont des (Diapos 39 à 41) tonnages élevés ou une nocivité élevée) au sein des différents flux ont été identifiés et des actions de prévention pouvant permettre leur réduction ont été donnés. Ce tableau reprend donc les principaux flux de la 3CG sur lesquels il est possible d’avoir le plus d’impact en termes de réduction.

Le programme d’actions Le diagnostic du territoire de la 3CG donne les bases du programme d’action dont l’objectif est de proposer des réponses aux problématiques et aux opportunités

7 Commission Environnement – 04 Juillet 2019 (Diapos 42 à 47) citées dans la matrice AFOM. Ce programme, à mettre en œuvre sur une durée de 6 ans, doit également permettre d’atteindre l’objectif de réduction de 10% des DMA produites d’ici, 2020, soit une réduction de 47,9 kg par habitant par rapport à 2012. Au cours de ces 6 années, afin de rechercher l’efficacité maximale de son action en faveur de la réduction des déchets, la 3CG propose l’expérimentation de diverses actions, sur la base du diagnostic réalisé. Chaque expérimentation sera suivie d’une évaluation, cela afin d’identifier et, à terme, de généraliser les actions qui s’avèreront les plus judicieuses en matière d’impact. Le programme d’actions s’articule autour de 8 Axes : voir diapos

Chaque action est décrite dans une fiche action détaillée (contexte, objectif, réalisation, responsable, partenaires, moyens, techniques et financiers, indicateurs de suivi et d’objectifs, calendrier de réalisation et résultats envisagés).

Suite à cette présentation, Mme Maréchal précise que ce PLPDMA représente un outil pour le projet TZDZG pour la mise en place d’actions de prévention. Le plan d’actions doit être validé par les membres de la commission avant de mettre le programme en consultation publique.

M. Blanc revient sur l’axe B qui concerne la gestion de proximité des biodéchets. Il rappelle que deux réunions ont eu lieu concernant la gestion des déchets verts (tables rondes en mars 2019 et demi- journée sur le terrain en juin 2019). Il revient sur le témoignage qui a été fait par M. Pages du SIPOM de Revel sur la mise en place d’un service de broyage auprès des communes et des particuliers. Il explique que ce service fonctionne avec un seul agent du SIPOM avec la présence d’un agent communal lorsqu’il se rend sur une commune ou avec le particulier qui en fait la demande. Le service est gratuit pour les communes et payant pour les particuliers (40€/h). Il propose d’organiser une journée au SIPOM de Revel pour un retour d’expérience sur site.

Mme Boye intervient et explique qu’il existe un groupe de travail citoyen sur la commune du Lherm qui travaille sur l’environnement. Elle demande s’il est possible d’intégrer un représentant de ce groupe à la prochaine réunion. M. Blanc répond que sur une commission, il serait potentiellement possible de le faire venir sur le début de la réunion et que sur un groupe de travail, il n’y voit pas d’inconvénients.

M. Blanc conclut cette commission et remercie les participants et les intervenantes.

HEURE DE FIN : 19H30

COMPTE-RENDU REDIGE PAR FLORENCE MIRASSOU ET MORGANE BELLEC

8 Commission Environnement – 04 Juillet 2019