Au-Delà Des Microscopes : COMMENT LES CANADIENS CHANGENT LE MONDE EN SAUVANT DES VIES GRÂCE À LA RECHERCHE MÉDICALE
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Au-delà des microscopes : COMMENT LES CANADIENS CHANGENT LE MONDE EN SAUVANT DES VIES GRÂCE À LA RECHERCHE MÉDICALE partenairesante.ca 150 ANS … 150 PERCÉES EN RECHERCHE MÉDICALE … 150 MILLIONS DE DOLLARS AMASSÉS : Les chercheurs canadiens se démarquent ici — et autour du monde Le Pablum pour améliorer l’alimentation des millions de personnes non seulement au sein de notre nourrissons. La capacité des cellules T de détruire vaste pays, mais bien à travers le monde. les bactéries et les virus, et de diriger le système immunitaire. La « bombe » Cobalt-60 pour tuer les Sans l’avancée permettant d’utiliser la thérapie à base cellules cancéreuses. La mutation génétique contrôlée. de cellules souches pour traiter des formes agressives Le lien entre le stress et la maladie. L’insuline pour traiter de sclérose en plaques cyclique, Jennifer Molson le diabète. Les flacons à médicaments à l’épreuve des n’aurait pas pu participer à un essai de greffe de moelle enfants. La découverte des cellules souches. osseuse, qui a pour tout dire, transformé sa vie. Sans les traitements médicamenteux révolutionnaires, le petit Malgré une population comptant moins de 40 millions Kaiden Ames, âgé de 8 ans, ne serait probablement pas d’habitants, le Canada a donné naissance à un nombre toujours vivant aujourd’hui, et ses parents n’auraient impressionnant de scientifiques et de chercheurs pas la chance de le voir grandir et devenir parent à dont les découvertes médicales révolutionnaires — et son tour. Sans la chirurgie par stimulation cérébrale leurs contributions continues au savoir médical — ont profonde, Herb Durand ne pourrait pas réaliser un amélioré, ou ont le potentiel d’améliorer, la santé de rêve de longue date : tenir son petit-enfant dans ses bras. Et sans les percées impressionnantes dans la PartenaireSanté est fier de jouer un rôle de leadership recherche sur le diabète, Dwayne Vermette ne mènerait en faisant le lien entre les donateurs et la recherche qui certainement pas un style de vie sain après avoir reçu améliore la qualité de vie et change des vies, laquelle un diagnostic de diabète de type 2 alors qu’il était dans contribue véritablement à la santé des Canadiens. la trentaine — il n’aurait pas non plus la possibilité Puisque 9 personnes sur 10, de tous les coins du pays, de gérer son état de santé grâce à des pilules, plutôt sont touchées par une maladie grave ou une maladie qu’avec l’injection quotidienne d’insuline. chronique, la valeur de la recherche qu’appuient nos organismes membres — grâce à la générosité de nos Nos scientifiques n’ont pas seulement changé la vie de donateurs — ne doit pas être sous-estimée. milliers de Canadiens comme Jennifer, Kaiden, Herb et Dwayne; ils se sont démarqués à l’international. Ils Nos donateurs ont en effet été incroyablement ont inauguré l’ère de la médecine nucléaire moderne, généreux. Les 150 millions de dollars amassés par le ouvert le champ de la biotechnologie, élaboré la biais de PartenaireSanté, additionnés aux autres dons thérapie à base de cellules, conçu de l’équipement faits directement à nos organismes de bienfaisance, ont médical, inventé de nouvelles techniques de permis d’offrir du soutien, de la dignité, de l’espoir et chirurgie et de traitement, mis au point de nouveaux même la vie à une multitude de Canadiens. médicaments et vaccins, et plus encore — ce qui leur a valu sept prix Nobel. Au fil des pages de Au-delà des microscopes, nous avons choisi de souligner 150 réalisations qui ont fait avancer En ce qui a trait aux sommes que nous investissons en le domaine de la recherche médicale. Ces réalisations recherche, même si nous occupons le 14e rang parmi comptent parmi des centaines d’autres qui ont 31 pays occidentaux industrialisés, nous occupons le contribué à faire avancer la recherche — et ce faisant, à 6e rang pour la qualité de notre recherche. En matière améliorer des vies, à en transformer et à en sauver. de recherche qui change le monde, le Canada joue dans la cour des grands. Elles servent aussi à démontrer l’importance de la recherche menée par des chercheurs et des L’excellence en recherche témoigne d’une culture scientifiques qui ont l’appui de nos 16 organismes qui appuie l’innovation — aller là où personne n’est de bienfaisance du domaine de la santé. Leur travail encore allé. révolutionnaire et pionnier mérite d’être célébré — il témoigne concrètement de ce qui peut être accompli Dans le domaine de l’innovation médicale, les lorsque les Canadiens prêtent main-forte à la 16 organismes du domaine de la santé membres de recherche médicale. Grâce à l’appui incroyable des PartenaireSanté jouent un rôle de premier plan en donateurs envers PartenaireSanté et ses organismes de favorisant la culture de la recherche innovatrice de notre bienfaisance, 150 millions de dollars ont été amassés à pays. Au moyen d’engagements financiers annuels, nos ce jour, nous pouvons réellement accomplir de grandes organismes de bienfaisance permettent aux chercheurs choses pour aider les Canadiens à vivre en santé. d’un océan à l’autre de mettre à l’œuvre leurs talents en matière de recherche créative. En faisant preuve de curiosité scientifique et de savoir-faire intellectuel, ces chercheurs fouillent des domaines inexplorés, poussés Aux 150 prochaines années! par le désir de sauver des vies. Et ils y parviennent. Entre 2 500 et 3 000 Canadiens âgés Recherche sur la SLA de plus de 18 ans sont atteints de D’abord décrite au 19e siècle, la SLA, ou sclérose latérale amyotrophique, la SLA est une maladie qui paralyse graduellement le corps, laissant les gens Chaque année, 2 personnes sur incapables de bouger, de parler, d’avaler et, éventuellement, de respirer. La 100 000 reçoivent un diagnostic plupart en meurent dans les deux à cinq ans suivant le diagnostic, parce de SLA qu’il n’existe pas de traitement pour la maladie ou de moyen de la guérir. 80 % des personnes atteintes de la SLA mourront au cours des Cependant, la recherche sur la SLA a progressé davantage au cours des 5 2 à 5 années suivant le diagnostic à 7 dernières années que durant le dernier siècle, à tel point que plusieurs experts en recherche sur la SLA croient que la découverte de traitements efficaces n’est qu’une question de temps, et non plus une question de possibilité. NIGEL VAN LOAN La femme de Nigel Van Loan, Patricia, est décédée de la SLA en 2007, une maladie neurodégénérative mortelle, qui a aussi entraîné le décès de sa mère et de ses trois sœurs. Bien qu’elle fût soulagée d’enfin savoir de quoi elle souffrait, elle était envahie par la peur et éprouvait un profond sentiment d’appréhension et de panique — « Je ne savais vraiment pas comment je pourrais vivre avec la SLA sans devenir folle », avait-elle écrit sur le site Web de SLA Canada. Patricia a pu vivre à la maison jusqu’à sa mort grâce au progrès réalisé dans la recherche sur la SLA et à l’équipement prêté par la Société, qui lui a permis de se déplacer, d’être transportée dans les escaliers, de prendre une douche ou un bain et de sortir du lit. Après le décès de Patricia, Nigel s’est engagé auprès de SLA Canada et il est toujours membre de son comité de services à la clientèle, exerçant des pressions sur le gouvernement afin d’obtenir du financement pour la recherche et amassant des fonds pour la Société, dans le but de perpétuer la mémoire de sa femme — et parce que la SLA est une affaire de famille (ses deux fils et ses petits-enfants pourraient être porteurs du gène). Les percées de la recherche au fil des années : les faits saillants 2008 : Stefano Stifani découvre un mécanisme clé Le Canada est considéré comme impliqué dans le développement des neurones un chef de file en recherche sur la moteurs, améliorant ainsi notre compréhension SLA — comptant toujours parmi les des éléments perturbateurs des maladies cinq pays les plus féconds en matière de neurodégénératives comme la SLA. découvertes liées à la SLA. Nicolas Dupré fait partie de l’équipe qui découvre que le gène TDP-43 est en cause dans la SLA. 2012 : Michael Strong et son équipe découvrent un Les travaux de recherche actuels comprennent : nouveau gène responsable de la SLA héréditaire. • le remplacement de cellules de la moelle osseuse par de nouvelles cellules contenant des gènes 2014 : Michael Strong démontre qu’un grand nombre potentiellement protecteurs de gènes micro-ARN sont altérés chez les personnes • dans le cadre de la première grande étude sur atteintes de la SLA. l’imagerie à l’échelle mondiale, l’exploration de méthodes d’IRM qui peuvent être utilisées comme Chercheur en vedette biomarqueurs, rendant possible la détection de la Scientifique et neurologue à maladie plus tôt, la surveillance de la progression de Institut de recherche Robarts, la maladie et l’évaluation de nouveaux traitements Michael Strong est un chef de file • l’étude visant à déterminer si l’anomalie génétique mondial dans la recherche d’un la plus commune de la SLA, qui prend place dans le traitement curatif pour la SLA. gène C90RF72, cause la maladie ou y contribue Il répartit ses efforts entre son • l’étude du rôle, dans les premiers stades de la SLA, travail de recherche et les soins cliniques de première des interneurones, qui se connectent aux neurones ligne qu’il offre aux patients touchés par la maladie, moteurs dans le cerveau en collaboration avec l’une des plus grandes cliniques de recherche sur la SLA au Canada. Le travail soutenu du Dr Strong, allant sans cesse de l’interrogation à la connaissance, et ce, tout au long de sa carrière, a donné lieu à une série de découvertes scientifiques dans le domaine de la SLA.