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PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL DE COME (2017-2022)

VERSION DEFINITIVE

Octobre 2017

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TABLE DES MATIERES Pages SIGLES ET ACRONYMES 4 LISTE DES TABLEAUX 6 LISTE DES CARTES 6 LISTE DES GRAPHIQUES 7 PREFACE DU MAIRE 8 RESUME EXECUTIF 10 INTRODUCTION 14

CHAPITRE 1 : DESCRIPTION DE LA COMMUNE 15 1.1 Historique de la Commune 15 1.2 Situation géographique 15 1.3 Population 19 1.4 Infrastructures et équipements 20 1.4.1 Infrastructures et équipements routiers 20 1.4.2 Infrastructures et équipements marchands 24 1.5 Activités socio-économiques et culturelles 26 1.5.1 Activités socio-économiques 26 1.5.2 Activités socio-cultuelles 27 1.6 Structures et services 28

CHAPITRE 2 : PROBLEMATIQUE DE DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNE DE COME 29

2.1. Synthèse de l’évaluation du PDC 2 de Comé 29 2.2 Diagnostic spatial 29 2.2.1 Aménagement du territoire urbanisme, cadre de vie et ressources naturelles 29 2.2.2 Gestion de l’espace et dynamique de l’occupation 34 2.3 Diagnostic environnemental et changements climatiques 36 2.3.1 Diagnostic environnemental 36 2.3.1.1 Couvert végétal et ressources forestières 36 2.3.1.2 Ressources en eau 39 2.3.1.3 Etat des sols 39 2.3.1.4 Gestion des ressources naturelles 40 2.3.2 Changements climatiques 41 2.3.3 Analyse des tendances climatiques et de la vulnérabilité de la Commune 43 2.3.3.1 Les inondations et sécheresse 43 2.3.3.2 Risques de vents violents/orages et des incendies 44 2.3.3.3. Risques liés aux maladies 45 2.3.3.4 Risques de contamination des eaux de surface et de la nappe phréatique 46 2.4. Diagnostic de l’économie locale 46 2.4.1 L’agriculture 46 2.4.1.1 La production des céréales 46 2.4.1.2 La production des racines et tubercules 48 2.4.1.3 Production des légumineuses 50 2.4.1.4 Production maraichère 51 2.4.1.5 Cultures de rentes 53 2.4.1.6 Analyse des projections spatiales du SDAC et le secteur agricole dans la Commune de 55 Comé 2.4.1.7 Les problèmes du secteur 57 2.4.2 La pêche 57 2.4.3 L’Elevage 58 2.4.4 Industrie et artisanat 59 2.4.5 Commerce 61 2.4.6 Tourisme et hôtellerie 62 2.4.7 Le transport 64 2.5. Diagnostic des services sociocommunautaires 64 2.5.1 Accès à l’eau potable et niveau du service 64 2.5.2 Energie 68 2.5.3 Santé 70 2.5.3.1 Les équipements et les infrastructures sanitaires 71 2.5.3.2 Indicateurs de santé par Arrondissement 74 2.5.3.3 Le personnel sanitaire 75 2.5.3.4 Les COGECS des centres de santé 77

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2.5.3.5 La médecine traditionnelle 77 2.5.3.6 Les normes en vigueur dans le secteur de la santé 77 2.5.3.7 Besoins en personnel et par catégories de 2017 à 2022 78 2.5.3.8 Engagement de l’Etat dans les DSCRP et ODD 80 2.5.3.9 Les problèmes du secteur 80 2.5.4 Education : enseignement maternel et primaire 81 2.5.4.1 Situation du personnel enseignant 86 2.5.4.2 Normes des OMD/ODD par rapport à l’éducation 87 2.5.4.3 Engagements de l’Etat dans le DSCRP 87 2.5.4.4 Situation communale par rapport aux normes OMD/ODD et au DSRP 88 2.5.4.5 Les problèmes majeurs du secteur de l’éducation 89 2.5.4.6 Les besoins de l’enseignement maternel et primaire 89 2.5.5 Enseignement secondaire 90 2.5.6 Alphabétisation 92 2.5.6.1 L’engagement de l’Etat en matière d’alphabétisation 93 2.5.6.2 Situation communale par rapport aux engagements de l’Etat 93 2.6 Cadre de vie 93 2.7 Nutrition 96 2.8 Diagnostic institutionnel et organisationnel 97 2.8.1 Fonctionnalité des services communaux 97 2.8.2 Services communaux et logistiques 99 2.8.3 Financement du développement local 100 2.8.4 L’état civil et sa gestion 103 2.9 Sécurité 2.10 Coopération décentralisée et intercommunalité 107 2.11. Analyse genre, participation citoyenne et droits humains 107 2.11.1 Genre 107 2.11.2 La participation citoyenne 108 2.12 Communication 109 2.13 Droits humains 110 2.14 Résumé descriptif des diagnostics réalisés 110 2.15. Forces, faiblesses, opportunités et menaces de la Commune

CHAPITRE 3 : ORIENTATIONS STRATEGIQUES ET OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT 115

3.1 Vision de la Commune de Comé à l’horizon 2030 115 3.2 Définition des orientations stratégiques du PDCIII (2017-2022) 115 3.2.1 Rappel des axes stratégiques du PAG 115 3.2.2 Les orientations stratégiques PDC III 116 3.2.3 Formulation des objectifs de développement pour les quatre (04) ans à venir 116 3.2.4 Cadre de cohérence avec les orientations nationales 116 3.2.5 Cadre logique de développement de la Commune de Comé 119

CHAPITRE 4 : PLAN ET PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENT 138

4.1 Plan et programmes de développement 138 4.2 Planification spatiale, physique, temporelle et financière des actions de développement 139 4.3 Schéma de financement 184 4.4. Analyse financière du plan 186 CHAPITRE 5 : STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE 187 5.1 Ressources propres de la Commune 187 5.2 Mobilisation des ressources externes 187 5.3 Vulgarisation du plan 188 5.4 Dispositif de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre plan 188 5.4.1. Mécanisme de suivi 188 5.4.2 Mécanisme d’évaluation 189 5.5 Reddition de compte 190 Conclusion 192 Annexes 193

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SIGLES ET ACRONYMES

ACMC : Association des Communes du Mono Couffo AGR : Activité Génératrice de Revenus ANCB : Association Nationale des Communes du Bénin ANEP : Association Nationale des Eleveurs et Producteurs APDL : Assistant de Planification et de Développement Local APE : Association des Parents d’Elèves ATDA : Agence Territorial de Développement Agricole ASF : Associations des Services Financiers BEPC : Brevet d’Etudes du Premier Cycle BOA : Bank Of Africa BTP : Bâtiment-Travaux-Public CAVECA : Caisses Villageoises et de Crédits Autogérées CC : Conseil Communal CCAC : Comité communal d’appui et de concertation CCRA : Conseil des Communes et Régions d’Afrique CCS : Comité Communal de Suivi CDCC : Conseil Départemental de Concertation et de Coordination CDS : Comité Départemental de Suivi du DSRP CeCPA : Centre Communal de Promotion Agricole CEP : Certificat d’Etudes Primaires CIPE : Centre des Impôts des Petites Entreprises CIED : Conseil intercommunal d’Eco-Développement COGECS : Comité de Gestion des Centres de santé CPS : Centre de Promotion Sociale CST : Chef Service Technique DAT : Délégation à l’Aménagement du Territoire DDAEP : Direction Départementale de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche DDMEH : Direction Départementale des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique DDPD : Direction Départementale du Plan et du Développement GF : Groupement Féminin GI-Mono : Groupement Intercommunal du Mono GIZ : Agence Allemande de Développement IMF : Institution de Micro-Finance INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique MAEP : Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la pêche MOS : Matrice des Orientations Stratégiques ONG : Organisation Non Gouvernementale PAD : Plan Annuel de Développement PAG : Plan d’Actions du Gouvernement PAI : Plan Annuel d’Investissement PDC : Plan de Développement Communal PDDC : Programme d’appui à la Décentralisation et au Développement Communal

PIP : Programme d'Investissements Publics PSRSA : Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole : Responsable de la Section Communale pour l’Environnement et la Protection RSCEPN de la Nature

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RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat RNIE : Route Nationale Inter Etat SADE : Service des Affaires Domaniales et Environnementales SAF : Service Affaires Financières SAFE : Service des Affaires Financières et Economiques SAG : Service des Affaires Générales SBEE : Société Béninoise d’Energie Electrique SCDA : Secteur Communal de Développement Agricole SCT : Service des chiffres et Transmission SDLP : Service du Développement Local et de la Planification SECP : Service de l’Etat Civil et de la Population SG : Secrétariat Général SICAD : Service de l’Information, de la Communication, des Archives et de la Documentation SONEB : Société Nationale des Eaux du Bénin SP : Secrétariat Particulier ST : Service Technique TP : Travaux Publics UCGF : Union Communale des Groupements Féminins UCP : Union Communale des Producteurs

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LISTE DES TABLEAUX PAGES

Tableau 1 ; Arrondissements et leurs villages ou quartiers de ville 17 Tableau 2 : Structure de la population de Comé 19 Tableau 3 : Quelques années de projection de la population de Comé 20 Tableau 4 : Caractéristiques des voies dans la Commune de Comé 21 Tableau 5 : Liste du patrimoine d'infrastructures routières par subdivision territoriale 24 Tableau 6 : Point des infrastructures et équipements marchands du marché du Comé 24 Tableau 7 : Les grands groupes religieux et leur représentativité à de Comé 27 Tableau 8 : Recommandations évaluation du PDC II 29 Tableau 9 : Synthèse des orientations d’aménagement d’urbanisation du territoire de la 32 Commune de Comé Tableau 10 : Options prioritaires par secteur 42 Tableau 11 : Synthèse de mise en œuvre du SDAC dans le secteur agriculture 56 Tableau 12 : Importance du cheptel par espèce de 2010 à 2015 58 Tableau 13 : Les principaux marchés de la Commune 62 Tableau 14 : Point des infrastructures et équipements marchands du marché du Comé 62 Tableau15 : Desserte en eau potable, en décembre 2016, dans la Commune de Comé 65 Tableau 16 : Synthèse de la situation des ouvrages simples (FPM) 66 Tableau17 : Les FPM en cours de réalisation 67 Tableau18 : Localisation des aires sanitaires de la Commune par arrondissement 72 Tableau 19 : Répartition des infrastructures sanitaire et l’effectif du personnel 73 Tableau 20 : Indicateurs de santé par arrondissement 74 Tableau 21 : Répartition des Agents de santé par arrondissement 75 Tableau 22 : Statut du personnel de santé par aire sanitaire 76 Tableau 23 : Situation communale avec les normes de l’OMS 78 Tableau 24 : Estimation des besoins en personnel qualifié pour la période 2017-2022 79 Tableau 25 : Répartition des écoles existant dans la Commune de Comé par Arrondissement 82 Tableau 26 : Récapitulatif des écoles aux infrastructures en matériaux précaires à reconstruire 84 Tableau 27 : Etat des lieux au niveau des collèges 91 Tableau 28 : Synthèse des données de l’alphabétisation (Alpha Initial et Post Alpha) 2012 à 2016) 92 Tableau 29 : Répartition par catégorie des Agents de l’administration communale de Comé 98 Tableau 30 : Qualification des chefs de services et nombre d’agents à charge 99 Tableau 31 : Taux de réalisation des recettes 102 Tableau 32 : Niveau de réalisation des dépenses 103 Tableau 33 : Récapitulatif des services offerts 2013, 2014 et 2015 104 Tableau 34 : Situation des infractions dans la Commune sur les cinq dernières années 105 Tableau 35 : Participation des femmes à la gestion communale 108 Tableau 36 : Résumé des diagnostics réalisés 110 Tableau 37 : Synthèse de la problématique de développement de la Commune de Comé 113 Tableau 38 : Cohérence des objectifs du PDC avec les orientations stratégiques nationales de 117 développement Tableau 39 : Cadre logique de développement de la Commune de Comé 120 Tableau 40 : Programmes et projets du PDC III de la Commune de Comé 138 Tableau 41 : Planification spatiale, physique, temporelle et financière des actions de 139 développement Tableau 42 : Plan de financement des projets de développement 184 Tableau 43 : Coût des programmes 186

LISTE DES CARTES PAGES Carte 1 : Situation géographique de la Commune de Comé. 16 Carte 2 : Situation administrative de la Commune de Comé 18 Carte 3 : Infrastructures marchandes de la Commune de Comé 25 Carte 4 : Grandes affectations de l’espace dans la Commune de Comé 36 Carte 5 : Occupation des sols dans la Commune de Comé 38 Carte 6 : Présentation des zones de vulnérabilité de la Commune aux inondations 44 Carte 7 : Répartition spatiale des infrastructures culturelles et cultuelles dans la Commune de Comé 63 Carte 8 : Répartition spatiale des ouvrages d’approvisionnement en eau potable 66 Carte 9 : Répartition spatiale des infrastructures de sante dans la Commune 71 Carte 10 : Infrastructures scolaires et sanitaires de la Commune de Comé 85

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LISTE DES GRAPHIQUES PAGES

Graphique 1 : Répartition de la population par tranche d’âge 20 Graphique 2 : Evolution comparative des emblavures de céréales dans la Commune de Comé 46 2011-2015 Graphique 3 : Evolution comparative des productions de céréales dans la Commune de Comé 47 2011-2016 Graphique 4 : Évolution des emblavures des racines et tubercules dans la Commune de Comé de 49 2011-2015 Graphique 5 : Evolution comparative de la production des racines et tubercules dans la 50 Commune de Comé de 2010-2015. Graphique 6 : Evolution des emblavures de production de légumineuses dans la Commune de 50 Comé 2010-2015 Graphique 7 : Evolution de la production des légumineuses dans la Commune de Comé de 2010- 51 2015 Graphique 8 : Evolution des emblavures de maraîchage 2010-2016 dans la Commune de Comé 52 Graphique 9 : Evolution de la production maraîchère 52 Graphique 10 : Évolution des emblavures des cultures de rente dans la Commune de Comé 2010- 53 2015 Graphique 11 : Evolution de la production des produits de rente dans la Commune de Comé 53 Graphique 12 : Superficies annuelles par catégorie de cultures au cours de la campagne 2010-2011 54 dans la Commune de Comé Graphique 13 : Part des superficies par catégorie de cultures annuelles dans la Commune de Comé 54 au cours de la campagne 2014-2015 Graphique 14 : Taux de desserte par arrondissement en eau potable 65 Graphique15 : Evolution du personnel sanitaire suivant population / normes de l’OMS de 2017-2022 79 Graphique16 : Nombre de salles de classes dénombrées sur le territoire de la Commune de Comé 83 2016 Graphique 17 : Situation du personnel enseignant par arrondissement et par catégorie 86 Graphique 18 : Répartition du personnel enseignant par catégorie niveau communal 87 Graphique 19 : Taux d’alphabétisation des 15 ans et + en 2002 et en 2013, dans la Commune de 92 Comé Graphique 20 : Evolution des recettes de fonctionnement et d’investissement dans la Commune de 100 Comé Graphique 21 : Evolution des dépenses de fonctionnement et d’investissement dans la Commune de 101 Comé Graphique 22 : Comparaison des taux de recettes et de dépenses 2012-2015 102 Graphique 23 : Evolution des infractions dans la Commune 2011-2015 105 Graphique 24 : Evolution des infractions dans la Commune de 2011-2015 106 Graphique 25 : Répartition du budget par programme 186

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PREFACE DU MAIRE

A la conférence des Forces vives de la Nation de février 1990, le Bénin s'est engagé dans un processus de décentralisation consacré par la constitution du 11 décembre 1990. Ce processus de décentralisation est entré dans les faits avec les élections locales de décembre 2002 et janvier 2003. Ainsi, la loi a conféré aux Communes la responsabilité d’élaborer et d’adopter des Plans de Développement Communaux (PDC).

En effet, la loi N° 97- 029 du 15 janvier 1999 portant organisation des Communes en République du Bénin dispose en son article 84 que « la Commune élabore et adopte son plan de développement. Elle veille à son exécution en harmonie avec les orientations nationales en vue d’assurer les meilleures conditions de vie à l’ensemble de la population ». Fort de cela, la Commune de Comé s’est engagé dans le processus d’élaboration de son Plan de Développement Communal 3ème génération.

Toutefois, le développement de Comé est en train de donner naissance à une rapide poussée démographique, qui posera à terme un problème majeur de sécurité humaine, alimentaire, sanitaire et économique. C’est donc à cette échelle qu’il faut préparer l’avenir de la Commune à travers son plan de développement, sans pour autant perdre de vue les problèmes urgents posés par l’énergie et l’aménagement urbain.

Afin de répondre aux aspirations des populations de Comé, je me suis donné pour objectif principal d’améliorer le niveau de développement actuel de la Commune, de lui donner une nouvelle image dans les cinq prochaines années, avec comme buts principaux de mettre un terme à la mauvaise gestion, d’éliminer dans toute la mesure du possible les dysfonctionnements actuels et d’en prévenir d’autres, de développer l’intercommunalité, afin de faire de Comé, un pôle économique, de rayonnement régional, d’attrait touristique et culturel à forte résilience aux effets du changement climatique où règnent la paix et l’unité.

L’atteinte de cette vision a nécessité des arbitrages et des choix stratégiques qui tiennent compte de l’environnement interne et externe de la Commune. Mieux, du réalisme sur l’horizon du plan. C’est ainsi que grâce à une approche et des outils appropriés, des orientations stratégiques prioritaires ont été retenues.

Par ailleurs, je tiens à remercier sincèrement tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à travers leurs diverses observations à l’élaboration de ce document, en l’occurrence le PDDC/GIZ, les membres du Comité de pilotage du PDC III, les Chefs de services déconcentrés de l’Etat, les Responsables à divers niveaux de la Mairie de Comé, etc. Ce travail a été réalisé avec la supervision de tous ces acteurs, notamment du Comité de Pilotage.

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Pour finir, il convient de souligner que, dans le souci de mieux cerner les fondements et les différents contours du volet de la planification contenu dans le document, le diagnostic réalisé en cours du processus a été d’abord présenté. Ainsi, je reste convaincu que la planification assortie de ce diagnostic nous permettra à coup sûr d’atteindre les principaux objectifs de développement que nous nous sommes fixés.

Le Maire,

Dr Coffi Pascal HESSOU

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RESUME EXECUTIF

L’article 84 de la loi N° 97-029 du 15 janvier 1999 portant Organisation des Communes en République du Bénin prescrit que la Commune élabore son plan de développement en lien avec les orientations nationales. Ainsi, au cours des deux premières mandatures, les Conseils Communaux de Comé qui se sont succédé ont répondu à cette exigence, en élaborant un premier PDC puis un deuxième qui est venu à expiration depuis 2015.

Se conformant toujours à cette disposition légale, l’actuel conseil communal, a décidé de l’élaboration du PDC de troisième génération (PDC III), en sa session du 29 Septembre 2015. Ainsi, la Commune de Comé, après avoir procédé à l’évaluation du PDC II, a entrepris l’élaboration du PDC III, avec l’assistance technique et financière du PDDC/GIZ.

C’est ainsi que le 04 Avril 2016, la Commune de Comé a procédé au lancement du processus d’élaboration de son Plan de Développement Communal de troisième génération (PDC III) et l’installation des membres du Comité de Pilotage. Pour mener à bien ce travail et conformément à la méthodologie du PDDC/GIZ, les services d’Experts locaux dénommés APDL ont été sollicités afin d’accompagner le Comité de Pilotage dans cette mission. Toutefois, ces services ont été remplacés au fil du temps par ceux du Service de la Planification et du Développement de la Mairie de Comé et de la Direction Départementale du Plan et du Développement de , qui ont finalement conduit à terme le processus.

La démarche méthodologique adoptée dans la conduite du processus a été participative et s’est inspirée du guide d’élaboration et de mise en cohérence des PDC avec les Orientations Nationales de Développement. Cette démarche a été caractérisée essentiellement par la responsabilisation de l’équipe en charge de la mission et de l’ensemble des acteurs communaux, à toutes les phases du processus.

Ces étapes sont :

La préparation du PDC III ; le diagnostic participatif ; La formulation de la vision, des orientations stratégiques et des objectifs de développement ; La programmation ; L’adoption, approbation et popularisation.

La préparation du PDC III

L’étape de la préparation a consisté à la prise de décision par les autorités communales d’engager le processus d’élaboration du PDCIII. Cette décision a été matérialisée à travers la délibération N° 93/010/CC/SG-SAG prise par le Conseil Communal en sa session du 29 Septembre 2015.

La mise en œuvre PDC III s’est également matérialisée par une prise d’arrêté de mise en place du Comité de Pilotage. Ainsi, par arrêté Année 2016 N°93/098/CC/SG/SDLP portant création, composition, attributions, organisation et fonctionnement, le Comité de Pilotage chargé de l’élaboration du Plan de Développement Communal (PDC III : 2017-2022) de la Commune de Comé a été mis sur pied. Il a pour missions de : élaborer et faire adopter le

10 planning de conduite du processus ; élaborer et faire adopter le budget du processus d’élaboration du PDC ; élaborer et faire adopter le plan d’actions de communication du processus ; élaborer et faire adopter le règlement intérieur ; assister le Maire pour le recrutement de prestataires de services en cas de besoin ; assurer l’interface entre les communautés et les consultants ; organiser la mobilisation des communautés autour du processus ; assurer l’organisation des ateliers ; assurer la mise en place de la logistique lors des ateliers ; faciliter l’accès aux informations nécessaires.

A travers le même arrêté, un Comité Technique a été mis sur pied. Il a pour missions de : faire le suivi du processus ; proposer et valider les choix et les méthodes de conduite du processus ; assurer la prise en compte du cahier de charge de l’appui technique ; veiller à la prise en compte des thèmes transversaux (genre, gestion des crises, environnement/ressources naturelles, changement climatiques, etc.) ; contribuer aux travaux de groupe entre les ateliers communaux (rédaction, lecture préparation technique, etc.).

Après le lancement officiel du processus et l’installation des membres du Comité de Pilotage le 04 Avril 2016, le reste du processus s’est matérialisé par la formation des membres du Comité de Pilotage 11 et 12 Août 2016, par PDDC/GIZ, le recrutement des APDL et la signature de leurs contrats respectivement le 09 Septembre 2016 et le 1er Octobre 2016 et enfin l’organisation des séances d’information de la population sur le déroulement du processus.

Le diagnostic participatif

Le diagnostic de la Commune a été réalisé suivant une approche participative. En effet, l’essentiel des activités a fait l’objet d’ateliers auxquels ont pris activement part les représentants des différentes couches socioprofessionnelles depuis le village/quartier jusqu’au niveau Commune. Ces activités d’état des lieux peuvent être résumées en cinq (05) phases ci-après :

 Une revue documentaire : Cette étape a été consacrée à l’analyse des documents disponibles renseignant sur la Commune de Comé et les documents de politiques et de planifications aux niveaux départemental et national. En effet les documents comme le PDCII, le rapport d’évaluation du PDCII, le PAD 2016, le PHAC, le SDAC, le DSCRP, les ODD et les ENPLT, pour ne citer que ceux ont été consultés. L’objectif est de recueillir des données quantitatives, apporter des précisions thématiques en vue de faciliter l’analyse diagnostique.

 Les ateliers de diagnostic des villages/quartiers et arrondissements : Il s’agit de mini- ateliers de diagnostic qui ont été organisés au niveau des cinquante et un (51) villages et quartiers de ville et cinq arrondissements sous la supervision des membres du comité de pilotage. Il faut noter que ces séances, ont connu la participation des chefs d’arrondissements, des conseillers communaux élus dans l’arrondissement, des Chefs de villages et de quartiers de villes et conseillers de villages, des représentants des différentes couches socioprofessionnelles (enfants, jeunes, producteurs agricoles, artisans, femmes, nourrices, personnes handicapées, sages et notables etc.), des représentants des services déconcentrés de l’Etat, des représentants des ONG et projets intervenant dans la Commune, des représentants d’associations de parents d’élèves, des représentants des syndicats d’enseignants, ...

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Les sujets de discussion sont relatifs aux domaines de la gouvernance locale, l’éducation, la santé, l’agriculture, la pêche, l’élevage, l’artisanat, l’eau potable, l’énergie, l’hygiène et l’assainissement, le transport, le commerce, le lotissement, l’urbanisme, …. Ainsi, les atouts, difficultés, solutions endogènes ainsi que les aspirations des populations ont été recueillis à travers des fiches de collecte de données élaborées à cet effet.

Vue partielle d’un atelier d’arrondissement ()

 Les entretiens individuels : A l’issue des étapes précédentes, plusieurs personnes ressources ont été identifiées et ont constitué pour la mission des sources d’informations complémentaires collectées à travers des entretiens individuels. Ainsi, certains chefs de services déconcentrés de l’Etat (SCDA, CSC, CS, SONEB, SBEE, police et gendarmerie, CPS…) ont été approchés pour la collecte de données complémentaires afin d’approfondir le diagnostic réalisé au niveau des villages et arrondissements.

 Traitement et rédaction du diagnostic situationnel de la Commune : Les données collectées à l’occasion de la revue documentaire, des ateliers de diagnostic participatif et des entretiens individuels ont été traités, analysées, croisées et mises en commun pour l’élaboration du diagnostic situationnel de la Commune.

 Restitution et validation du rapport diagnostic

La restitution et la validation du rapport de diagnostic situationnel de la Commune a été faite en deux étapes. La première a consisté à restituer aux acteurs directs du domaine concerné, les résultats issus des diagnostics de leur secteur. Ainsi, après analyse et validation par secteur, un atelier communal regroupant tous les acteurs et membres du Comité de pilotage a été organisé par une restitution et une validation d’ensemble. Cet atelier a lieu le 26 janvier 2017.

La formulation de la vision, des orientations stratégiques et des objectifs de développement

La formulation de vision de la Commune de Comé a été réalisée au cours de l’atelier vision qui s’est tenu le 17 Février 2017. En effet, la vision du PDC II a été évaluée et confrontée au nouveau contexte et à la problématique de développement issue du diagnostic. En plus les nouveaux secteurs transversaux comme la limitation des effets du changement climatique

12 ont permis dans un souci de conformité de revoir la vision pour l’adapter aux nouveau besoins de développement de la Commune. Ainsi à la faveur d’un atelier, les membres du Comité de pilotage du PDC III et les personnes ressources, ont procédé à la formulation de la vision et à la formulation des orientations stratégiques puis des objectifs de développement de la Commune qui vont servir de socle à la planification et à la programmation des activités pour les cinq années à venir. L’un des outils indispensables à la réalisation de ce travail reste la synthèse de la problématique de développement de la Commune et la Matrice des Orientations Stratégiques (MOS).

La programmation

Cette phase fait suite à la formulation de la vision communale et la définition des orientations stratégiques et des objectifs de développement qui ont permis d’élaborer la logique d’intervention (cadre logique). De cette logique d’intervention, ont découlé les programmes et projets de développement de la Commune. Les projets ont décliné en activités budgétisées sous forme de planification pluriannuelle (quinquennale).

L’adoption

La validation de la version provisoire du plan a été faite au cours d’un atelier qui a réuni les membres du comité de pilotage, les responsables et cadres des ministères en charge du développement et de la décentralisation (à savoir : le Centre de Santé Communal ; le Centre de la Promotion Sociale ; la Région Pédagogique ; la Direction Départementale de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche du Mono ; la Direction Départementale du Plan et du Développement du Mono et le Service de la Planification et de l’Aménagement du Territoire de la Préfecture), les responsables d’ONG et des personnes ressources. Il convient de préciser que la validation du document a été précédée d’une pré-validation avec les mêmes acteurs. Ainsi, après intégration des observations et remarques issues de la validation du draft du PDC3, le Conseil Communal s’est réuni en session extraordinaire du 19 Octobre 2017, pour adopter le document. Ceci est matérialisé par le relevé de délibération N°93/035/CC du 20 Octobre 2017 portant adoption du plan de Développement Communal troisième génération (PDC III) de la Commune de Comé.

Difficultés rencontrées

Comme toute œuvre humaine, le processus du diagnostic du PDC III ne s’est pas déroulé sans difficultés. En effet, la principale difficulté à laquelle l’équipe d’élaboration a été confrontée est relative à l’insuffisance des données statistiques sur les différents secteurs d’activités au niveau de la Commune. A cela s’ajoute la mobilité des responsables des services déconcentrés de l’Etat qui sont fréquemment sollicités. Il y a également l’indisponibilité de certains acteurs notamment les élus, les opérateurs économiques et certains responsables de projets/ONG ; ce qui a fait que plusieurs ateliers ont été organisés sans leur participation.

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INTRODUCTION

Se conformant aux prescriptions de la loi 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des Communes en République du Bénin notamment en son article 84, le conseil communal de Comé a décidé, en sa session du 29 Septembre 2015, de procéder à l’élaboration de son plan de développement communal de troisième génération en vue de pérenniser l’impulsion du développement communautaire durable institué par les deux précédents PDC. Dans ce cadre, la Commune de Comé a obtenu l’appui technique et financier du PDDC/GIZ pour apporter une assistance technique et financière à l’élaboration du PDC III.

Le présent document est la version provisoire du Plan de Développement Communal résultant des contributions de toutes les couches socioprofessionnelles représentées dans les divers ateliers organisés au cours du processus d’élaboration. Il faut préciser que ce plan s’inspire non seulement des orientations communales actuelles mais aussi et surtout des grandes orientations nationales et sectorielles de développement.

Une analyse approfondie des potentialités, des contraintes, des opportunités et menaces du territoire de Comé a permis aux différents acteurs communaux d’identifier, pour les cinq prochaines années, plusieurs enjeux de développement. Ces différents enjeux croisés avec le PDC II et quelques documents de planification au niveau national, ont permis d’actualiser la vision de développement de la Commune de Comé qui s’énonce comme suit : « Come est en 2030, une Commune bien gouvernée, un pôle économique, de rayonnement régional, d’attrait touristique et culturel à forte résilience aux effets du changement climatique où règnent la paix et l’unité ».

Le présent document s’articule autour de la description de la Commune, la problématique de développement de la Commune de Comé, les Orientations Stratégiques et objectifs de développement, les programmes de développement et enfin la stratégie de mise en œuvre.

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CHAPITRE 1 : DESCRIPTION DE LA COMMUNE

Ce chapitre décrit la Commune de Comé à travers son historique, sa situation géographique, sa population, les ressources naturelles existantes, les infrastructures et équipements, les structures et services puis les activités socio-économiques et cultuelles.

1.7 Historique de la Commune

En matière de peuplement, la Commune de Comé est caractérisée par la présence de trois grands groupes ethniques qui sont principalement les « Xwéla », les « Waci » et les « Sawxè ».

Le groupe ethnique « Xwéla » est le premier à s’installer dans la Commune et est issu du grand groupe socio-linguistique « Gbé » d’Adja Tado. Ce groupe ethnique a été ensuite renforcé par l’arrivée des « Waci » venus du Togo et du Ghana puis les « Sawxè » venus d’Allada. Les « Xwéla » se retrouvent majoritairement dans les arrondissements d’Agatogbo, d’Akodéha et de Ouèdèmè-Pédah. Les « Waci » sont fortement présents dans les arrondissements de Comé et de . Quant aux « Sawxè », ils sont répartis beaucoup plus dans les arrondissements de Comé, d’Akodéha et de Ouèdèmè-Pédah.

Ces trois ethnies majoritaires partagent le territoire de la Commune avec d’autres groupes ethniques non moins négligeables que sont les « Adja », les « Xwla », les «Guens », les « Kotafons », les «Fons», les «Hahoussa», les «Nago» et les «Peulh» ; faisant aujourd’hui de Comé, une Commune cosmopolite surtout au niveau de l'arrondissement « central » (Comé).

1.8 Situation géographique

La Commune de Comé est située au Sud-Ouest de la République du Bénin entre 6°20’ et 6°30’ de latitude Nord et entre 1°50’ et 2°00’ de longitude Est. Elle est limitée au Nord-Est par la Commune de Bopa, au Nord-Ouest par la Commune de Houéyogbé, à l’Est par la Commune de Kpomassè le long du lac Ahémé, à l'Ouest par la Commune de Grand-Popo et au Sud par le canal Aho. Sa superficie est de 163 km², soit 0,14 % de la superficie totale du Bénin.

La carte 1 ci-dessous illustre la situation géographique de la Commune.

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Carte 1 : Situation géographique de la Commune de Comé.

Source : AMBERO-ALFA OMEGA, Mai 2017.

Sur le plan administratif, la Commune de Comé compte cinq (5) Arrondissements que sont : Agatogbo, Akodéha, Comé, Ouèdèmè-Pédah et Oumako. Ces arrondissements regroupent cinquante-un (51) villages et quartiers de ville, selon la loi portant nouveau découpage administratif au Bénin. Le tableau 1 présente les arrondissements et leurs villages ou quartiers de ville.

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Tableau 1 : Arrondissements et leurs villages ou quartiers de ville.

Arrondissements Villages ou quartiers de ville Nombre total de villages et quartiers Agatogbo, Ahouandjigo-Codji, Cocou-codji, Dohi, 12 Agatogbo Gonguêgbo, Gonguêkpè, Guézin Ahouandjigo, Guézin Donhuinou, Guézin Gbadou, Guézin Zinkpanou, Kpétou, Kpétou-Gahouê Akodéha Aclomè, Bowé-Gbédji, Dégouè, Gboguinhoué, Kpodji, 9 Mèdémahoué, Mongnonhoui, Tokan, Tossouhon Comé Agoutomè, Apéhvédji, Avédji, Azannou, Deux Kilos, 18 Djacoté, Gadomé, Gativé, Hongodé, Honvê-Comé, Hôtel de ville, Kandé, Kpongonou, Maison des jeunes, Mon Berger, Nongo, Sossigbé, Soukpotomé Ouèdèmè-Pédah Agblotomé, Honnougbo, Kpétékan, Kpodji, Mèzintomè, 8 PédaComé, Totchon-Agni, Zounta Oumako Djacoté, Gbèdévinou, Sivamé, Tovè 4 Total 51 Source : INSAE, 2015

L’analyse du tableau 1 montre que c’est l’arrondissement central (Comé) qui compte plus de villages et quartiers de ville. Ensuite viennent respectivement Agatogbo, Akodéha, Ouèdèmè-Pédah et Oumako.

La carte 2 ci-dessous présente le découpage administratif de la Commune.

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Carte 2 : Situation administrative de la Commune de Comé

Source : AMBERO-ALFA OMEGA, Mai 2017

La Commune de Comé est actuellement administrée par un conseil communal de quinze (15) membres, élus et officiellement installés en Août 2015. Il faut préciser en Mars 2016, une

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décision de la cour suprême est intervenue pour invalider le siège du conseiller communal de Oumako. Ce qui a réduit le conseil communal à quatorze (14) membres. A cet effet, par un arrêté communal, le Maire assure actuellement l’intérim du chef d’arrondissement à Oumako. Ce conseil communal est appuyé par une administration communale structurée en douze services qui comportent chacun en son sein des divisions.

Outre le conseil communal, on note dans la Commune de Comé, les conseils d’arrondissements dont les séances sont organisées par les Chefs d’arrondissements avec la participation des autres élus de l’arrondissement et les chefs de villages/quartiers. On note également les conseils de villages ou de quartiers qui s’organisent sur convocation des chefs de villages et de quartiers ; les élus locaux participent à ces séances. Selon les entretiens individuels réalisés lors du diagnostic participatif, il ressort que les conseils d’arrondissements et de villages/quartiers ne se tiennent pas assez régulièrement.

1.9 Population

Selon le RGPH 4 (2013), la population totale de la Commune de Comé est estimée à soixante-dix-neuf mille neuf cent quatre-vingt-neuf (79 989) habitants dont 38 507 hommes et 41 482 femmes. Les femmes sont majoritaires avec un rapport de masculinité de 93 hommes pour 100 femmes. Le taux d’accroissement intercensitaire est de 2,82% et est en dessous de la moyenne départementale (2,90 %) et nationale (3,52 %). Le tableau 2 présente la structure de la population de Comé.

Tableau 2 : Structure de la population de Comé Taux d'accrois-sement Poids Divisions Total Masculin Féminin inter-censitaire en % démogra- administratives (2002-2013) phique en 2013 COMMUNE DE 79989 38507 41482 2,82 100,0 COME AGATOGBO 13126 6347 6779 2,66 16,4 AKODEHA 12894 6464 6430 2,44 16,1 OUEDEME- 6784 3346 3438 0,83 8,5 PEDAH OUMAKO 4599 2220 2379 2,25 5,7 COME 42586 20130 22456 3,44 53,2 Source : RGPH 4 (INSAE, 2013)

L’analyse de ce tableau montre que l’arrondissement de Comé est le plus peuplé avec plus de la moitié (53,2%) de la population de la commune tandis que, Oumako est le moins peuplé (5,7%). En effet, la croissance est soutenue à Comé avec un taux d’accroissement annuel moyen de 3,44%. Elle est moins soutenue (faible) à Ouèdèmè-Pédah avec un taux d’accroissement annuel moyen de 0,83%. Par ailleurs, selon les mêmes sources (RGPH 4), 2,3% de la population de la Commune (soit 1839,8 habitants) est étrangère. Les Togolais sont les principaux étrangers (62,8%) suivis des Nigériens (17,9%) et des nigérians (6,1%). Quant aux personnes en situation de handicap, ils représentent 1166 habitants de la population communale.

L’ensemble de la population de la Commune est ainsi composé de jeunes actifs, des adultes et des vieux. Le graphique 1 présente la répartition de la population par tranche d’âge.

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Graphique 1 : Répartition de la population par tranche d’âge

Source : RGPH 4 (INSAE, 2013)

L’analyse du graphique 1 montre que la population est essentiellement jeune (43% ont moins de 15 ans). Le groupe d’âges « 00-04 ans » est majoritaire suivi de « 05- 09 ans ». Les vieux de 85 ans et plus sont quasi inexistants (0,5%). Les perspectives à l’horizon 2022 estiment la population de la Commune de Comé à 103 298 habitants.

Le détail des différentes projections est présenté à travers le tableau 3.

Tableau 3 : Quelques années de projection de la population de Comé

Années 2013 2014 2015 2016 2017 ARROND 2018 2019 2020 2021 2022 AGATOGBO 13126 13475 13833 14201 14579 14966 15364 15773 16192 16622 AKODEHA 12894 13209 13532 13863 14202 14549 14905 15269 15643 16025 OUEDEME-PEDAH 6784 6840 6897 6954 7012 7070 7129 7188 7248 7308 OUMAKO 4599 4703 4808 4917 5027 5141 5256 5375 5496 5619 COME 42586 44050 45564 47130 48749 50425 52158 53951 55805 57723 Total COME 79989 82277 84635 87065 89570 92151 94812 97555 100383 103298 Source : DDPD, PROJECTION 2017

L’analyse de ce tableau montre qu’en l’espace de dix (10) ans la population de la Commune de Comé va croitre de 23 309 personnes.

1.10 Infrastructures et équipements

Ils sont de plusieurs ordres à savoir :

1.10.1 Infrastructures et équipements routiers

La Commune de Comé est traversée par une Route Inter Etats bitumée Cotonou-Lomé (RNIE 1) et une seconde nationale Cotonou Ŕ Lokossa (RN2). A l’intérieur, elle est desservie par des macadams (pistes en terre battue) et des pistes de desserte rurale en mauvais état qui relient les arrondissements et les villages. Les caractéristiques de ces voies sont présentées à travers le tableau 4.

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Tableau 4 : Caractéristiques des voies dans la Commune de Comé Tronçon de voies Arrondissement Longueur Chaussées Caniveaux / Trottoirs Etat (m) Nombre Largeur Revêtement Nombre Largeur Revêtement Bon Moyen Mauvais en (m) (m) Partielle RNIE 1 Agatogbo, 14100 1 9,00 Bitume ------+++ Comé Partielle RN 2 Comé, Oumako 6500 1 7,00 Bitume(en +++ construction) Partielle RN23 Comé, Akodéha 10500 1 9,00 Bitume +++ et Ouèdèmè- Pédah Voie Kandé/Carrefour Comé 525 1 7,00 Pavé 2 0,70 dalle +++ RNIE1 Rue marché/RNIE1 Comé 689 1 7,00 Pavé 2 0,70 dalle +++ Comé-Kpablè Comé 4000 1 3,50 Terre +++ Comé-Saradji Comé 1300 1 3,50 Terre +++ Lizèmè-Soukpotomé Comé 630 1 3,50 Terre +++ Akodéha-Zounta Ouèdèmè- 7100 1 3,50 Terre +++ Pédah Minzintomé- Ouèdèmè- 2335 1 3,50 Terre +++ Médémahoué 1 Pédah Tolli-Comé Akodéha 8000 1 3,50 Terre +++ RN2-Fanta Oumako 1335 1 3,50 Terre +++ RN2-Djaglanmè Oumako 5000 1 3,50 Terre +++ Kpétou-Deux Kilos Agatogbo 3250 1 3,50 Terre +++ Guézin-Zinkpanou Agatogbo 635 1 3,50 Terre +++ RNIE1-Dohi Agatogbo 450 1 3,50 Terre +++ RNI1-CEG Agatogbo Agatogbo 420 1 3,50 Terre +++

RNIE1-Guonguègbo- Agatogbo 1950 1 3,50 Terre +++ gonguèkpè Akodéha-Mongnonhoui Akodéha 4000 1 3,50 Terre +++ Zounta-Dahè Ouèdèmè- 3050 1 3,50 Terre +++ Pédah Gadomé-Agoutomé Comé 2050 1 3,50 Terre +++ Oumako-Akodéha Oumako 9600 1 3,50 Terre +++ Agatogbo-Akodéha Agatogbo 7000 1 3,50 Terre +++ 21

Tronçon de voies Arrondissement Longueur Chaussées Caniveaux / Trottoirs Etat (m) Nombre Largeur Revêtement Nombre Largeur Revêtement Bon Moyen Mauvais en (m) (m) Kpétékan-Dahè OuèdèmèPédah 3500 1 3,50 Terre +++ RNIE1-Djacoté Oumako 400 1 3,50 Terre +++ RN2-Sazué Oumako 7000 1 3,50 Terre +++ Comé-GbéhouéWatchi Comé 1900 1 3,50 Terre +++ CEG OuèdémèPédah- OuèdèmèPédah 2400 1 3,50 Terre +++ Médémahoué Dohi-Adimado Agatogbo 5000 1 3,50 Terre +++ RNIE1 Comé-Gativé Comé 1500 1 3,50 Terre +++ Akodéha-Danhoué Akodéha 8000 1 3,50 Terre +++ Gadomé-RN23 Deux Comé 5000 1 3,50 Terre +++ Kilos Agoutomé-Sobadacodji Comé 3000 1 3,50 Terre +++ Ananou-Sobadacodji- Comé 1500 1 3,50 Terre +++ Gbéhoué Agoutomé-Attitoèdomé Comé 5500 1 3,50 Terre +++ Honnougbo-Dahè Ouèdèmè- 2100 1 3,50 Terre +++ Pédah Awonnou-Kpétou Kpétou 1900 1 3,50 Terre +++ Carrefour Akodéha- Akodéha 1200 1 3,50 Terre +++ Aklomé Guincodji-Adandécodji Comé 1100 1 3,50 Terre +++ RN23-(EPP Quartier)- Akodéha 1000 1 3,50 Terre +++ Kpodji RN2-Honvè Comé 4000 1 3,50 Terre +++ RN2-Gbédévinou Oumako 4500 1 3,50 Terre +++ CEG OuèdèmèPédah- Ouèdèmè- 2732 1 3,50 Terre +++ Totchonagni Pédah Carrefour Totchoagni- Ouèdèmè- 2300 1 3,50 Terre +++ ZountaKpodji Pédah Carrefour Akodéha 1100 1 3,50 Terre +++

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Tronçon de voies Arrondissement Longueur Chaussées Caniveaux / Trottoirs Etat (m) Nombre Largeur Revêtement Nombre Largeur Revêtement Bon Moyen Mauvais en (m) (m) AkodéhaZounmé- Dégouè Eglise Protestante Ouèdèmè- 2000 1 3,50 Terre +++ Kpétékan-Totchonagni Pédah Akodéha OPT-Tokan Akodéha 1300 1 3,50 Terre +++ Carrefour AwamèŔPFT Akodéha 700 1 3,50 Terre +++ Tossouhon- Akodéha 1600 1 3,50 Terre +++ Médémahoué Atchango-RN23 Ouèdèmè- 2600 1 3,50 Terre +++ Pédah Kpodji-RN23 Ouèdèmè- 2200 1 3,50 Terre +++ Pédah Carrefour Totchonagni- Ouèdèmè- 1900 1 3,50 Terre +++ Messenouhoué Pédah CEG OuèdèmèPéah- Ouèdèmè- 2000 1 3,50 Terre +++ Koménouhoué Pédah TOTAL 175351 Source : ST/Mairie, Décembre 2016

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Par ailleurs, le tableau 5 présente la synthèse sur la voirie au centre aggloméré et les pistes rurales de la Commune de Comé. Au total 69 pistes et voiries urbaines ont été dénombrées dans la Commune.

Tableau 5 : Liste du patrimoine d'infrastructures routières par subdivision territoriale

Désignation Agatogbo Akodéha Ouèdèmè- Oumako Come Total Pédah Voirie au centre 5 12 3 8 12 40 aggloméré Pistes rurales 4 11 3 8 3 29 Total Voirie et Pistes 9 23 6 16 15 69 Source : ST, Mairie, Décembre 2016

L’analyse de ce tableau montre plus de Voirie au centre aggloméré que de pistes rurales. En effet, les arrondissements de Comé et d’Akodéha sont ceux qui comptent plus de Voirie au centre aggloméré. Ensuite viennent respectivement Oumako, Agatogbo et Ouèdèmè- Pédah. En ce qui concerne les pistes rurales, c’est l’arrondissement d’Akodéha qui en dénombre plus. Ensuite viennent respectivement Oumako, Agatogbo, Comé et Ouèdèmè- Pédah (qui sont à égalité). En dehors des iinfrastructures et équipements routiers, la Commune compte également des iinfrastructures et équipements marchands.

1.10.2 Infrastructures et équipements marchands

Elles concernent les boutiques de vente, les magasins, les kiosques, les hangars et les appâtâmes. Le tableau 6 fait le point des infrastructures et équipements marchands du marché du Comé.

Tableau 6 : Point des infrastructures et équipements marchands du marché du Comé Type d’abri Nombre d’abris Pourcentage (%) Boutiques 174 27,8% Magasins 29 4,6% Kiosques 4 0,6% Hangars 267 42,6% Appâtâmes 153 24,4% TOTAL 627 100,0% Source : SAFE/Mairie, Janvier 2017

A la lecture de ce tableau, il apparaît que les hangars viennent largement en tête dans le marché de Comé en termes d’abri avec 56% suivis des appâtâmes, puis les magasins et les boutiques. Ces chiffres reposent le problème d’infrastructures marchandes adéquates pouvant booster l’économie locale dans la Commune. En termes de représentation, la carte 3 illustre bien les infrastructures et équipements marchands dans la Commune de Comé.

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Carte 3 : Infrastructures marchandes de la Commune de Comé

Source : AMBERO-ALFA OMEGA, Mai 2017

De l’analyse de cette carte, il ressort que la Commune de Comé dispose d’un marché international et régional, de deux (02) marchés locaux, une gare routière et des aires de stationnement. Aussi dispose-t-elle des routes bitumées, des routes communales et locales.

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1.11 Activités socio-économiques et culturelles

Plusieurs activités animent la vie sociale, économique et culturelle dans la Commune de Comé.

1.11.1 Activités socio-économiques

Les activités socio-économiques sont exercées par 31,52 % de la population, soit 25214 habitants (RGPH 4). Ils sont les plus actifs de la Commune. Ces actifs exercent essentiellement dans les services tels que : l’agriculture, l’hébergement, la restauration et le commerce

L’agriculture est traditionnelle et constitue la base des revenus de plus de 70% des habitants. Elle est caractérisée par une diversité de spéculations dominées par les céréales, les tubercules et racines, les légumineuses et le maraîchage. L’existence des bas-fonds, la disponibilité de terres cultivables, l’existence des organisations de producteurs et des structures d’encadrement et de financement, l’existence de zones agro-écologiques diversifiées, d’un réseau hydrographique dense et facile d'accès, la proximité et la facilité d'accès au marché central sont autant d’atouts qui motivent la poursuite et le maintien de la production agricole dans la Commune de Comé.

Au nombre des spéculations les plus développées, il convient de noter le maïs, le riz, le manioc, le haricot, la patate douce, les fruits et les légumes. Les produits d’élevage quant à eux, sont surtout constitués de l’élevage de volaille, porcins, caprins, vaux, etc. Les actifs pêcheurs sont dans les arrondissements d’Agatogbo, Akodéha et Ouèdèmè-Pédah. Toutefois, on dénombre quelques autres actifs dans les autres arrondissements de la Commune, notamment les localités traversées par les bras ou affluents du fleuve Mono. A tout ceci viennent s’ajouter les productions piscicoles ou aquacoles en cours de valorisation dans la Commune.

L’hébergement et la restauration constituent aujourd’hui à Comé, un autre secteur pourvoyeur d’emploi et favorable à l’économie locale. Du fait de sa position géographique et de par sa population sans cesse grandissante, on dénombre dans la Commune, plusieurs dizaines de centres d’hébergement et de restauration.

Quant aux activités commerciales, elles s’organisent autour du marché central qui s’anime tous les cinq (05) jours. Son potentiel est lié à l’abondance de produits agropastoraux (cultures vivrières, poissons, bétail, volaille). Le marché de Comé connaît des transactions de grandes envergures avec des marchands qui viennent des pays voisins tels le Togo et le Nigéria. Compte tenu de sa position géographique, le marché « central » de Comé offre beaucoup d’atouts tels que :

- la facilité d’accès à la Commune ; - la disponibilité des produits agropastoraux et manufacturés ; - les possibilités d’échanges commerciaux de grandes importances.

Cependant, la faible couverture des infrastructures marchandes et de leurs équipements, l’exigüité du site abritant le marché et l’incivisme fiscal compromettent l’essor du commerce.

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On dénombre également plusieurs autres marchés satellites dans la Commune. Parmi tous les marchés, seul celui de Comé présente un véritable intérêt économique pour la Commune, du point de vue du nombre de marchands drainés, du taux d’animation, de produits vendus et de promotion de l’économie locale.

Il faut par ailleurs souligner que le marché de Comé a une couverture internationale et réunit près de 2500 marchands les jours de son animation et est fréquenté par les vendeurs de divers horizons (Togo, Cotonou, Porto-Novo, Lokossa, Bopa, Kpomassè, Sè, Grand-Popo, etc.). Les trois autres marchés, regroupent très peu de marchands, s’animent peu avec une faible couverture locale. Par ordre décroissant d’importance, il s’agit des marchés d’Akodéha, de Ouèdèmè-Pédah et de Oumako. Mis à part le marché d’Akodéha qui a une importance relative, les marchés de Ouèdèmè-Pédah et de Oumako sont des marchés locaux qui servent de points de vente dont le but est de satisfaire les besoins des populations autochtones et environnantes par rapport aux produits de première nécessité.

1.11.2 Activités socio-cultuelles

Sur le plan socio-culturel, on retrouve trois grands groupes : les religions traditionnelles, le christianisme et l'islam.

Les religions traditionnelles, religion dominante à Comé sont constituées par des divinités comme « Hêviosso », « Zangbéto », « Kocou », « Azon-kpanankan-akpla », « Thron, » « Sakpata », « Dan » etc. Ces divinités sont garantes de la morale et réglementent la vie individuelle et collective des populations de la Commune.

Le christianisme prend de plus en plus d’ampleur à travers la prolifération des églises évangéliques. Il compte les fidèles catholiques, les protestants méthodistes et autres et les chrétiens célestes. Quant à l’islam, il est pratiqué surtout par une petite frange de population concentrée dans le quartier « Zongo ». On y note la présence de deux (02) mosquées.

Le tableau 7 présente les différentes religions dans la Commune avec leur représentativité.

Tableau 7 : les grands groupes religieux et leur représentativité à de Comé Total Religion Masculin Féminin Effectif proportion Total 79 989 100,0 38 507 41 482 Catholique 23 897 29,9 11 083 12 814 Protestant méthodiste 646 0,8 316 330 Autres protestants 1 545 1,9 674 871 Chrétien céleste 3 489 4,4 1 650 1 839 Autres chrétiens 11 979 15,0 5 591 6 388 Total chrétiens 41 556 52,0 19 314 22 242 Islam 1 532 1,9 751 781 Religions traditionnelles 22 208 27,8 10 736 11 472 Source : DDPD-MC, 2017

Il ressort de ce tableau que les religions les plus pratiquées à Comé sont le christianisme (52,0 %) et les religions endogènes 27,8 %. L’islam est le moins pratiqué avec une proportion de 1,9 %.

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En dehors de ces grands groupes religieux, la Commune de Comé compte d’autres catégories de religion. Les praticiens de cette catégorie représentent 2,7 % de la population de la Commune. Soit 2 124 habitants dont 1 022 hommes et 1 102 femmes (DDPD-MC, 2017).

1.12 Structures et services

En matière de structures et services, la Commune de Comé dispose d’une :

douzaine de services déconcentrés de l’Etat, qui apportent leurs appuis/conseils à la mairie. Il s’agit notamment de : la Recette-Perception ; le Centre des Impôts des Petites Entreprises ; le Secteur Communal de Développement Agricole ; le Centre de Promotion Sociale ; la Circonscription Scolaire ; la Région Pédagogique ; le Centre de Santé Communal ; l’Hôpital de Zone ; le Commissariat de localité ; la Brigade de gendarmerie ; la SBEE et la SONEB.

vingtaine d’ONG actives, qui accompagnent les communautés et la mairie à travers la mise en œuvre de projets de développement dans plusieurs domaines tels que la gouvernance locale, la santé, l’éducation, l’agronomie, l’artisanat, le commerce, la protection des droits humains, le genre, l’hygiène et l’assainissement. Il s’agit, en l’occurrence, de : ADIR, APRETECTRA, BALEM, BUPDOS, CAPACITES-21, CARREFOUR JEUNESSE, CERADID, CERIDAA, EDI, GAE-PRO, GRADDUR, GRAPESAB, MRJC, PROGIDEC, SADECO, VIE HEUREUSE, VOIRIE COME, SSEDD et Vie Heureuse.

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CHAPITRE 2 : PROBLEMATIQUE DE DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNE DE COME

Elle s’articule autour de la synthèse de l’évaluation du PDC 2 de Comé et du diagnostic participatif.

2.1. Synthèse de l’évaluation du PDC 2 de Comé

Au terme du délai de mise en œuvre du PDC II en 2015, une évaluation finale a été faite afin de, non seulement apprécier le niveau de réalisation et les impacts sur les bénéficiaires, mais aussi et surtout de prendre en compte ses résultats dans le processus d’élaboration du PDC III. Il faut noter que cette évaluation s’est déroulée au cours du premier semestre de l’année 2016 et a été conduite par la Direction Départementale du Plan et du Développement du Mono/Couffo. Des résultats issus des entretiens avec les différents focus groups au cours de cette évaluation, il convient de retenir ce qui suit :

 Pertinence des programmes du PDC : 53% des populations estiment que les différents programmes exécutés ne prennent pas en compte suffisamment leurs besoins ;  Efficacité des programmes du PDC : les populations enquêtées ont déclaré que les objectifs des programmes ont été atteints à 36% seulement ;  Efficience des programmes du PDC : S’agissant du coût des réalisations, les populations ont déclaré n’en avoir pas eu connaissance. Quant au respect des délais de réalisation, 59% des populations ne sont pas satisfaites ;  Durabilité des réalisations du PDC : 63% des populations ont estimé que les dispositions ne sont pas prises par la Mairie pour garantir la pérennisation des infrastructures réalisées. Pour 81% des enquêtés, les matériaux utilisés ne seraient pas de bonne qualité de sorte à ne pas garantir la durabilité ou la viabilité des réalisations ;  Analyse de la cohérence des interventions des acteurs : Lors de l’exécution des projets, il a été noté que les interventions des SDE, des PTF et des OSC ont pris en compte les actions prévues au PDC.

Au regard des insuffisances notées dans l’exécution du PDC 2011-2015 de Comé, les principales recommandations suivantes sont formulées :

Tableau 8 : Recommandations évaluation du PDC II 1. procéder à l’arbitrage des coûts des projets ; Exécution financière du 2. financer le suivi-évaluation du PDC ; PDC 3. élaborer et rendre opérationnelle une stratégie de mobilisation des ressources propres. 1. vulgariser le PDC ; Satisfaction des 2. organiser des séances de reddition de comptes aux populations ; bénéficiaires 3. impliquer les populations dans la mise en œuvre des projets Source : Rapport d’évaluation du PDC II de Comé, 2016.

2.3 Diagnostic spatial

2.2.1 Aménagement du territoire urbanisme, cadre de vie et ressources naturelles

La Commune de Comé s’étend sur une superficie de 163 km2, avec une population de 89 764 habitants en 2013 (RGPH4). La densité d’occupation accroit à la mesure des avantages liés à sa configuration géographique. Avec un centre urbain qui devient

29 cosmopolite, la Commune de Comé se caractérise par quatre zones (humides, des zones inondables, des zones sur terre ferme et les abords des zones humides et inondables) avec des aptitudes propres à chaque arrondissement. Cette configuration représente des atouts mais qui cachent bien des contraintes qu’un bon plan d’aménagement viendrait résoudre.

Le Plan de Développement Communal de deuxième génération (PDC II) a bien affiché les ambitions communales en ce sens qu’il formule la vision du développement de la Commune en termes de Commune rayonnante économiquement, avec un développement touristique dans un environnement de paix et d’unité. La satisfaction d’une telle vision se décline en trois options que sont :

. Option 1 : Valorisation du potentiel socioculturel, naturel et commercial afin de faire de la Commune de Comé un pôle économique qui attire les investisseurs ; . Option 2 : Renforcement des infrastructures et équipements afin de créer un centre urbanisé cosmopolite, de notoriété régionale dans la ville de Comé ; . Option 3 : Amélioration des services sociaux de base afin de garantir à ses habitants un bien-être à travers la paix et l’unité.

De ces options découlent plusieurs objectifs spécifiques à savoir :

- améliorer le niveau de revenu des populations dans la Commune de Comé ; - rendre plus performants les services de l’administration locale. - maîtriser l’urbanisation de la Commune ; - offrir de meilleurs services de santé et de protection sociale aux populations de la Commune de Comé ; - améliorer la couverture de la Commune en infrastructures et équipements scolaires appropriés et en enseignants qualifiés ; - réduire la destruction des ressources naturelles ; - valoriser et exploiter judicieusement les atouts touristiques, culturels et sportifs de la Commune ; - assurer la sécurité des personnes et des biens dans la Commune.

Ces ambitions mettent en relief le défi que représente un aménagement structuré à la hauteur des exigences spatiales et des besoins des populations en termes d’occupation et d’activités de production, etc.

Ainsi, conformément au Schéma Directeur d’Aménagement Communal, la Commune de Comé est structurée au total, en sept (7) grandes orientations d’aménagement à savoir :

 Orientation d’aménagement 1 : Promouvoir la production agricole (cultures annuelles et pluriannuelles) et sylvicole en accordant une place de choix à l’entreprenariat agricole.  Orientation d’aménagement 2 : Aménager rationnellement les bas-fonds ainsi que leurs berges aux fins de maraîchage, de cultures de contre-saison, de reboisement et de pisciculture.  Orientation d’aménagement 3 : Initier le dragage du lac Ahémé et promouvoir une exploitation rationnelle de ce lac et des autres plans d’eau par la mise en œuvre des projets de coopération décentralisée et d’intercommunalité ou par des actions/initiatives gouvernementales.

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 Orientation d’aménagement 4 : Promouvoir l’implantation rationnelle et le fonctionnement des petites et moyennes industries agroalimentaires (huile de palme, jus de fruit, etc.).  Orientation d’aménagement 5 :Promouvoir le tourisme vert en aménageant les sites touristiques, les infrastructures hôtelières et de loisirs.  Orientation d’aménagement 6 :Promouvoir la réalisation des infrastructures sociocommunautaires (centres de santé, écoles, routes et autres services socio- administratifs) en vue d’améliorer la qualité de vie des populations.  Orientation d’aménagement 7 : Assurer un cadre de mise en valeur des autres ressources minières de la Commune en vue de soutenir le tissu économique local (recherche de solutions alternatives au non-transfert des ressources financières par l’Etat aux Communes).

Les sept orientations d’aménagement de l’espace ainsi présenté se sont déclinées en vingt- un objectifs sectoriels dans des secteurs d’activités. Ils permettent d’estimer les différentes tendances dans le temps par rapport aux normes admises. L’opérationnalisation des objectifs tient à la réalisation de préalables qui résultent des problématiques relatives à chaque orientation d’aménagement.

Aménagement et projection d’urbanisation

La volonté du conseil communal de faire de la Commune de Comé un pôle de rayonnement économique et d’attrait touristique où règnent la paix et l’unité appelle plusieurs exigences. En dehors de l’aménagement spatial et des grandes orientations ayant structuré les affectations en fonction des aptitudes caractéristiques de chaque arrondissement, sa mise en œuvre s’est focalisée sur la réalisation d’une série d’actions adaptées et répondant à la satisfaction des objectifs liés à chaque orientation d’aménagement. Ainsi en termes d’urbanisation, deux grandes orientations d’aménagement (5 et 6) se positionnent en fonction de la spécificité des affectations et l’ensemble des actions qui répondent aux caractéristiques infrastructurelles du cadre urbain.

Les problématiques auxquelles postulent ces deux orientations d’aménagement sont relatives d’une part au secteur touristique et est formulée comme suit: « Des circuits touristiques existent, mais la réalisation de nouvelles infrastructures d’hébergement, récréatives ou permettant une exploitation judicieuse des sites s’impose. Il s’agit des embarcadères, des unités de restauration, des aires de jeux, des places de souvenirs, des centres commerciaux et des établissements d’hébergements de qualité. » Et d’autre part, le manque d’infrastructures sanitaires, les difficultés des parents à maintenir les enfants à l’école, mais aussi par manque d’infrastructures, de personnels et d’équipements scolaires pouvant répondre convenablement aux besoins de la Commune. Par ailleurs, l’existence d’un projet d’hydraulique villageoise et de coopération décentralisée n’est pas assez exploitée par la Commune, de même que le projet d’électrification en cours de réalisation, pour combler le déficit infrastructurel en services sociaux de base et en services administratifs.

Ce contexte de déficit et de besoins inassouvis par les populations traduisent la nécessité de satisfaire les différents objectifs présentés dans le tableau ci-après.

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Tableau 9 : Synthèse des orientations d’aménagement d’urbanisation du territoire de la Commune de Comé Orientation Objectif Zone d’affectation Plan d’action Observations d’aménagement Orientation Promouvoir l’activité de Les affectations touristiques  Etude de faisabilité ; Aucune action n’est d’aménagement 5 tourisme par la réalisation  Etudes d’impacts environnementaux initiée de nouvelles infrastructures  Etudes d’impacts socio-économiques d’hébergement et  Plan d’implantation touristique récréatives  Plan stratégique pour attirer les promoteurs touristiques Promouvoir les circuits  Les circuits touristiques  Plan d’aménagement des forêts Inexistence de plan touristiques existants dans (rive Est du lac Ahémé, communautaires, des forêts sacrées, des d’aménagement des une approche intégrée vision sur le chenal Aho, plans d’eau, des berges et marécages forêts communautaires avifaune, observatoires  Etude de faisabilité des forêts sacrées, des de la faune, plans d’eau, des berges embarcadères et et marécages. système de transport lagunaire) Promouvoir le  Les réseaux routiers /  Plan de travail avec toutes les structures Timide développement des voies d’emprises de 30m, identifiées ; réseaux divers (eau, 20m, 10m) ;  Plan de communication avec les électricité, assainissement,  Les zones résidentielles ; populations ; hydrocarbures…)  Les zones industrielles  Document de facilitation à l’implantation des structures identifiées ;  Plan de sensibilisation avec les populations locales pour susciter la demande ;  Etude de faisabilité. Orientation Promouvoir la création des Les affectations  Plan de communication et de sensibilisation - Quelques écoles d’aménagement 6 écoles conformément aux résidentielles : urbaines et des populations bénéficiaires ; créées normes en vigueur rurales  Document de planification, de construction - Quelques modules et d’équipement des écoles maternelles et de classes sont primaires ; construits dans les  Guide de fonctionnement des comités écoles maternelles locaux et primaires de la Commune 32

Orientation Objectif Zone d’affectation Plan d’action Observations d’aménagement Promouvoir la création des Les affectations Mettre sur pied un dispositif organisationnel Un timide effort centres de santé résidentielles : urbaines et pouvant faciliter l’identification et l’attribution conformément aux normes rurales des sites d’implantation des services en vigueur administratifs ; Mettre en place un dispositif Les noyaux urbains Plan d’installation des services administratifs Identification des organisationnel pouvant réserves administratives faciliter l’identification et réalisée l’attribution des sites d’implantation des services administratifs Source : Enquête PDCIII / Mairie Comé, Novembre 2016

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L’ensemble de ces projections tout aussi intéressantes qu’alléchantes ont du mal à être opérationnalisées. En effet, depuis bientôt deux (02) ans que le SDAC est mis en place par le conseil communal, aucune action d’envergure en matière d’aménagement n’a été engagée. Toutefois, la propension prononcée des populations à l’urbanisation provoque une pression démographique avec une installation anarchique des populations. L’urbanisation pourtant bien pensée dans le SDAC se déploie de façon aléatoire. En effet des cinq arrondissements qui constituent la Commune, on observe une concentration de près de 70% des équipements et services administratif dans l’arrondissement central. La plupart des équipements marchands et commerciaux s’y trouvent aussi. Il abrite le marché central, la gare routière ainsi que les boutiques et magasins. L’ensemble des institutions bancaires sont installées dans le centre de l’arrondissement de Comé. La pression urbaine actuelle se manifeste par une urbanisation progressive de la quasi-totalité des quartiers limitrophes du centre urbain. Dans les autres arrondissements, on observe le développement de noyaux urbains embryonnaires notamment dans les arrondissements d’Agatogbo, d’Oumako et d’Akodéha.

Par contre, l’habitat est caractérisé par une concentration dans les agglomérations ou villages. On peut observer des maisons en banco, en semi-dûr, en toît de tôle ondulées et des maisons en toît de paille. En résumé l’habitat est de type traditionnel et semi traditionnel, plus généralement dans les villages et majoritairement de type moderne dans les centres villes.

L’urbanisation progressive de la Commune est favorisée par la réalisation du registre foncier urbain et l’adressage de la majorité des quartiers du centre-ville de l’arrondissement de Comé. Les grands défis de l’urbanisation dans la Commune de Comé sont :

- la réalisation du plan d’adressage ; - l’extension du réseau d’électricité et d’adduction d’eau potable ; - l’ouverture des voies ; - le renforcement du système de gestion des déchets ménagers ; - la dynamisation des opérations de lotissements ; - la construction des infrastructures sociocommunautaires dans les limites des besoins et aspirations exprimés par les communautés.

Autant de défis majeurs à relever par le conseil communal. Dans cette perspective, le SDAC et le PHAC restent et demeurent des outils capitaux de référence. Car ces deux documents ont bien planifié toutes les dimensions de l’hygiène et de l’assainissement puis de l’aménagement du territoire en passant par la mise en place d’une structuration de l’urbanisation progressive de la Commune jusqu’à l’horizon de 2030. Toutefois, des difficultés demeurent et plombent la volonté du conseil communal à mettre en œuvre et opérationnaliser le SDAC et le PHAC. Ces difficultés sont essentiellement d’ordre financier, en raison de la faible capacité actuelle de mobilisation des ressources propres à la Commune.

2.2.1 Gestion de l’espace et dynamique de l’occupation

A l’origine, l’espace communal est réparti en trois sous espaces affectés respectivement aux infrastructures communautaires, socio-économiques, administratives et individuelles ; aux champs de cultures et le dernier aux forêts ou zones sacrées, aux cours d’eau, bas-fonds et marécages. C’est dans cette configuration spatiale que s’organise le développement de la

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Commune de Comé. Cette spatialisation du territoire présente des atouts au plan morphologique et du relief pour le développement de la Commune. En l’espèce, la gestion de l’espace n’est pas efficacement structurée et suivie en ce sens que la Commune ne dispose pas aujourd’hui d’un Plan Directeur d’Urbanisme (PDU). Ainsi, de grands espaces urbains ne bénéficient pas de l’extension du réseau d’électricité et d’eau potable. La plupart des rues ne sont pas ouvertes. Dans ce contexte où la propension des populations à s’installer se faisant très forte, il se développe naturellement un phénomène d’installation anarchique, des morcellements privés parallèles ou des transactions anarchiques de parcelles. La gouvernance normale de l’espace échappe ainsi à l’administration locale, handicapant l’émergence urbaine ainsi que la mise en œuvre efficace des plans de développement.

« La dynamique de la population est l’autre défi majeur auquel doit faire face le conseil communal car la Commune de Comé affiche des données démographiques très impressionnantes en ce sens que, pour une population de 58 396 habitants en 2002 elle est passée très rapidement à 86 116 habitants en 2014 soit une augmentation de 27 720 habitants en 12 ans et un taux d’accroissement de 3,82 % »1. Elle représente 16,21 % de la population du Mono et 0,8 % de la population béninoise. Ce taux d’accroissement prouve à suffisance que la population de la Commune de Comé est en pleine expansion, d’où la problématique de l’occupation de l’espace. Pour gérer au mieux et résoudre cette problématique de l’occupation de l’espace communal, le SDAC a élaboré des projections structurant le territoire en zones d’affectation du sol.

Les projections du SDAC

Selon les travaux du SDAC, le territoire est réparti en huit (08) grandes affections que sont : - Affectation agricole ; - Affectation piscicole et cultures de contre-saison ; - Affectation forestière ; - Affectation des pêcheries ; - Affectation industrielle et Affectation industrielle de nature extractive ; - Affectation touristique ; - Affectation résidentielle urbaine et Affectation résidentielle rurale ; - Affectation de gestion des déchets.

La carte ci-après présente les grandes affectations de l’espace dans la Commune de Comé.

1 SDAC de la commune de Comé 35

Carte 4 : Grandes affectations de l’espace dans la Commune de Comé

Source : SDAC Comé, 2015

Selon la répartition de l’espace du territoire de la Commune, plus de 47% du territoire est affecté aux activités agricoles et d’exploitation agropastorale et d’élevage. Viennent ensuite, les activités de maraîchage et de pisciculture avec 26% du territoire. 12 % sont affectés aux fonctions résidentielles et 10 % aux pêcheries. Quant aux zones d’affectation industrielles elles sont assez réduites et presque inexistantes dans les arrondissements d’Akodéha et d’Agatogbo.

2.3 Diagnostic environnemental et changements climatiques 2.3.1 Diagnostic environnemental

Le diagnostic environnemental de la Commune s’articule autour du couvert végétal, des ressources en eau, l’état des sols et la gestion des ressources naturelles.

2.3.1.1 Couvert végétal et ressources forestières

La végétation de la Commune de Comé est constituée au nord, d’une petite savane couvrant le sol latéritique. Les formations végétales au nord sont totalement dégradées et constituées par une savane herbeuse puis par les champs de culture. On note également l’existence de i) Mosaïques de culture et de jachère (3028 Ha), des Mosaïques de culture et jachères sous palmiers (6083 Ha) et des plantations (1808 Ha) (IFN, 2007).

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La dégradation des formations végétales de la Commune est le fait de la pression démographique et de l'exploitation par les hommes.

Dans la Commune, on note l’existence de formations marécageuses autour desquelles se développent quelques forêts galeries et forêts sacrées en pleine dégradation. Cette zone marécageuse et les bas-fonds du centre et du sud de la Commune sont couverts de Paspalum vaginatum "gbakon" et de quelques buissons de palétuviers et de mangroves. Les marais salants du sud et du sud-ouest de la Commune produisent les joncs utilisés dans la fabrication des nattes, des paniers et de produits artisanaux.

Les quelques rares essences végétales naturelles qu'on rencontre aujourd'hui et en très petit nombre sont : le baobab (Adansonia Digitata) et l'iroko (chlorophola Excelsa). Les essences forestières plantées sont le neem (Azadirata indica), l'eucalyptus (Eucalyptus camaldurensis), le teck (Tectona grandis) et l’acacia (Cacia africana).

La recherche de bois d’œuvre et de bois de chauffe, de certaines espèces arboricoles pour la fabrication des barques et la recherche de gibiers sont les principaux facteurs qui favorisent la destruction des forêts et même des forêts sacrées.

Les impacts directs des perforations climatiques sur les formations végétales et essences forestières n’ont pas encore été prouvés. La foresterie béninoise est gouvernée par des espèces tolérantes à la fois au climat humide et au climat sec. Par conséquent, la perforation climatique aura très peu d’impacts directs sur les essences forestières. Par contre les impacts indirects sont plutôt fortement liés à la pression des populations humaines qui s’accroit chaque année. On assiste déjà à l’intensification des feux de végétation et aux difficultés de régénération de la plupart de ces essences forestières.

La carte 5, celle de l’occupation des sols de la Commune de Comé présentée ci-après, permet d’apprécier la diversification en environnement et ressources humaines de la Commune.

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Carte 5 : Occupation des sols dans la Commune de Comé

Source : SDAC Comé, 2015

Les déterminants de cette dynamique sont entre autres la Route Nationale : Comé-Lokossa- Dogbo et la route nationale inter-Etats : Cotonou-Comé-Frontière du Togo. Cet ensemble pourrait constituer un relais important au carrefour qu’est la Commune de Comé dans le réseau routier structurant de l'aménagement du territoire national. Dans ce contexte, l’arrondissement de Comé est depuis quelques années en pleine mutation. L’extension de l’espace urbain actuel et à venir est caractérisée par deux phénomènes principaux. Tout d’abord, il est constaté un étalement urbain s’organisant de façon concentrique autour des quartiers centraux. Ensuite, des noyaux urbains embryonnaires, en pleine composition, se développent le long des axes routiers desservant les Communes environnantes de Bopa et Lokossa. C’est le cas de l’arrondissement d’Akodéha et de l’Arrondissement de Oumako.

D’une manière globale, l’urbanisation de la Commune de Comé se base sur l’arrondissement central de Comé suivant un axe en T à savoir :

- Axe Agatogbo, Gadomè, Comé, Oumako ; - Axe Comé, Akodéha, Ouèdèmè-pédah.

Ainsi, la Commune de Comé est composée de cinq arrondissements dont un seul a un caractère urbain relativement prononcé. Il s’agit de l’arrondissement central de Comé. En

38 urbanisation continue, il constitue le principal et l’unique centre urbain de la Commune de Comé. Avec près de 70 % des équipements administratifs, l’arrondissement central a une forte vocation administrative. Il abrite en plus de quelques administrations, la plupart des équipements marchands et commerciaux de la Commune ; lui conférant ainsi le statut de pôle commercial de la Commune. Il réunit le marché central, la gare routière, d’importants boutiques et magasins.

La pression urbaine actuelle se manifeste par une urbanisation progressive des quartiers limitrophes du centre urbain : quinze quartiers sur dix-huit, dans l’arrondissement de Comé, notamment : Hongodé, Apéhvédji, Deux Kilos, Hôtel de ville, Maison des jeunes, Mon Berger, Sossigbé, Kandé, Nongo, Djacoté, Azannou, Agoutomè, Honvè et Soukpotomè (Parties sud et centre) sont les plus concernés.

De manière plus isolée, trois arrondissements périphériques possèdent des noyaux urbains embryonnaires en croissance. Il s’agit d’Agatogbo au sud-est, Oumako au sud-ouest et Akodéha au centre-nord de la Commune. Ces centres secondaires assurent le relais entre les zones encore plus excentrées et le principal pôle urbain ainsi qu’une complémentarité en termes d’activités. Sur la base des critères de l’INSAE pour la définition des milieux urbains, seule l’agglomération urbaine de Comé répond (inclus son léger débordement sur les arrondissements limitrophes) aux caractéristiques propres à une ville.

2.3.1.2 Ressources en eau

Les ressources en eau de la Commune sont constituées du Lac Ahémé et de petits plans d’eau. Ce réseau hydrographique qui favorise le développement des activités économiques telles que la pêche et la pisciculture notamment dans les arrondissements de d’Agatogbo, d’Akodéha et de Ouèdèmè-Pédah se trouve aujourd’hui confronté à de nombreux problèmes environnementaux tels que :

 la mauvaise exploitation du Lac Ahémé due à l’utilisation d’engins prohibés de pêche et à la non maîtrise des activités de pêche;  l’exploitation intense et abusive due à la poussée démographique entraîne la diminution de la production halieutique;  le comblement du lac lié à l’érosion des sols et la fermeture du chenal (plus de transit des poissons de la mer vers le lac) appauvrissent le lac et constituent les véritables freins au développement de la filière;  les litiges fonciers existant autour de la ressource ne favorisent pas la création de plantations domaniales pour limiter l’ensablement du lac.

Il est enfin important de signaler que les changements climatiques présentent également des effets néfastes sur le réseau hydrographique en général dont le principal est la baisse du niveau d’eau. En effet, depuis quelques années, on constate des disfonctionnements climatiques, ce qui crée une perturbation du cycle global de l’eau.

2.3.1.3 Etat des sols

La lecture de la carte d’occupation du sol révèle la présence de bas-fonds et de savanes à emprises agricoles sur une grande partie de la Commune, créant ainsi des conditions favorables à la promotion de l’agriculture surtout dans les arrondissements de Oumako et

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Comé et dans une moindre mesure dans les arrondissements d’Akodéha, de Ouèdèmè- Pédah et d’Agatogbo.

Cependant l’exploitation intense et inadéquate des sols par l’utilisation d’outils agricoles archaïques, les mauvaises pratiques culturales, l’érosion hydrique des sols due aux inondations saisonnières, à la mauvaise gestion des ordures ménagères et à l’absence de système de collecte et d’évacuation des eaux pluviales ont entraîné la dégradation et l’appauvrissement progressif des sols de la Commune.

D’un autre côté le changement climatique a eu d’énormes impacts sur le secteur de l’agriculture ces derniers temps.

En effet, les paramètres agro-climatiques présentent des particularités contraignantes pour l’agriculture surtout dans le Sud-Ouest et l’extrême Nord qui connaissent parfois de graves sécheresses. Des travaux de Boko (1988), Afouda (1990), Houndénou (1999) et de Ogouwalé (2004), on retient que péjoration pluviométrique, réduction de la durée de la saison agricole, persistance des anomalies négatives, hausse des températures minimales, caractérisent désormais les climats du Bénin et modifient les régimes pluviométriques et les systèmes de production agricoles.

Les impacts directs des changements climatiques sur l’agriculture portent sur les comportements des cultures, les modifications pédologiques et les baisses de rendements. Au niveau des cultures s’observent des phénomènes de raccourcissement des cycles végétatifs et de floraison précoce, dus à l’élévation de la température. Par ailleurs, sous l’effet répété des récessions et perturbations pluviométriques, les rendements agricoles sont et seront gravement affectés. Les prévisions faites sur la productivité agricole seront complètement faussées et des risques d’insécurité alimentaire seront élevés.

2.3.1.4 Gestion des ressources naturelles

La Commune de Comé dispose d’une grande diversité de ressources naturelles peu exploitées à savoir : d’importantes réserves de sable et de graviers dans tous les arrondissements, les marais salants du sud et du sud-ouest de la Commune, des bas-fonds, et des cours d’eau. La production et l’exploitation forestières ne sont pas très développées dans la Commune. On note cependant par endroits des activités de fabrication de charbon et de pirogue à partir des quelques arbres existants encore dans les rares forêts dégradées que l’on rencontre dans les arrondissements de Akodéha et de Ouèdèmè-Pédah.

Un peu comme l’exploitation forestière, les activités de chasse sont rares dans la Commune. Les quelques espèces animales qui existaient ont disparu avec la dégradation des forêts.

Les activités de cueillette sont réduites au ramassage des fruits (ananas, mangue, acajou, etc.) dans les plantations qui sont pour la plupart privées

Les réserves de sable et de graviers qui pourraient contribuer de façon significative à améliorer les recettes fiscales de la Commune sont malheureusement exploitées par des privés, propriétaires des terres ou locataires sans aucun respect de la réglementation en vigueur. Les marais salants produisent les joncs utilisés dans la fabrication des nattes et permettent la production du sel local très riche en iode.

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Au total, les problèmes environnementaux de la Commune sont essentiellement les inondations saisonnières qui provoquent la destruction des cultures, du cheptel, des habitations et la prolifération des maladies. Par rapport aux feux de végétation, ils détruisent les cultures, les palmeraies, les greniers, et accélèrent la dégradation des sols. Quant à la déforestation, elle engendre la perturbation du rythme des pluies, la raréfaction de la faune, et la baisse de la fertilité des sols. En ce qui concerne le comblement du lac, il a entraîné l’amenuisement de la production halieutique et induit la baisse des revenus des populations avec toutes ses corollaires de paupérisation des populations, d’exodes rurales ou d’immigration des jeunes vers les pays tels que le Gabon, le Congo, la Côte d’Ivoire, etc.

2.3.2 Changements climatiques

De par sa position géographique, la Commune de Comé fait partie de la zone intertropicale. Elle est sous l’influence de la mousson Ouest-africaine (alizé du Sud-Ouest) et du flux des alizés du Nord-Est (Harmattan). L’interaction de ces flux est associée à des perturbations comme les lignes de grains, les cellules thermo convectives locales, etc. La Commune jouit essentiellement d’un climat du type tropical continental caractérisé par quatre saisons marquées par deux saisons pluvieuses et deux saisons sèches. En effet, depuis la fin des années 1960, des perturbations climatiques sont intervenues dans la Commune et se sont manifestées par une réduction d’amplitude annuelle moyenne des hauteurs totales de pluies de 180 mm. On a noté une intensification des sécheresses qui se sont produites pendant la même période, notamment dans les années 1970 et 1980. Par ailleurs, les pluies du début de saison pluvieuse sont violentes, atteignant fréquemment une intensité supérieure à 100mm/h ce qui favorise l’inondation et l’érosion sur les sols mal protégés.

L’ensemble des conditions exposées ci-dessus a permis d’identifier sur le territoire de la République du Bénin, huit (8) zones agro écologiques regroupant, chacune, les communes subissant les mêmes contraintes physiques, biologiques et sociales et dans lesquelles les populations développent des stratégies adaptatives spécifiques. Selon les résultats des études du Programme d’Action National d’Adaptation aux changements climatiques du Benin (PANA-Benin, 2007), la Commune de Comé fait partie de la huitième zone. La nature et l’acuité des risques climatiques ne sont pas réparties uniformément en République du Bénin. Les études y relatives ont montré que parmi les zones agro-écologiques les plus exposées aux risques climatiques figure la zone 8 (zone de Comé).

En termes de tendance climatique, selon la prospective climatique et les modèles de circulation générale et de prévision saisonnière de la PRESAO, les pays en développement comme le Bénin seront les plus vulnérables aux changements climatiques. Dans le sud du pays comme la Commune de Comé, (excepté la zone côtière où la tendance est l’accroissement de la pluviométrie), l’on assiste également à un déficit et un raccourcissement de la seconde saison pluvieuse. Il ressort de ce faite que les changements climatiques ont une incidence sur les :

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Face à cette situation, alarmante, plusieurs options prioritaires d’adaptation et d’atténuation sont identifiées. Le tableau 10 fait le point de ces options.

Tableau 10 : Options prioritaires par secteur Agriculture Foresterie Energie Ressources en Eau Santé humaine Amélioration des Appui à Promotion des Renforcement de Promotion des systèmes de l’aménagement foyers économiques l’approvisionnement moustiquaires productions participatif des performants en eau potable en imprégnées agricoles vivrières forêts galeries milieu rural

Renforcement du Appui aux Diffusion des Protection et Développeme réseau national plantations substituts et autres réhabilitation des nt des d’observation du communales sources d’énergie berges des plans mutuelles de climat et mise en (biogaz, gaz d’eau santé place d’un système butane, Energies agro climatologique Solaires, Micro d’alerte rapide hydroélectricité Gestion intégrée Renforcement Reboisement Développement des Renforcement participative des des capacités d’espèce à retenues d’eau de la capacité bassins versants des croissance rapide de surveillance communautés intégrée des riveraines des maladies forêts pour la transmissibles prévention et et lutte contre les d’intervention feux de à tous les végétation niveaux Développement de Promotion de Aménagement et Lutte anti la pêche lagunaire l’agroforesterie réhabilitation des vectorielle et de la pisciculture points d’eau Promotion des AGR Promotion de l’hygiène et assainissement de base

Source : Résultats d’enquêtes de terrain, 2016 42

2.3.3 Analyse des tendances climatiques et de la vulnérabilité de la Commune 2.3.3.1 Les inondations et sécheresse

La Commune de Comé comme plusieurs d’autres de la région du sud Bénin situées sur le littoral, est soumise à la vulnérabilité des inondations cycliques. En effet en raison de son climat subéquatorial caractérisé par (04) saisons à savoir : une grande saison sèche de mi- novembre à mi-mars, une grande saison de pluies de mi-mars à mi-juillet, une petite saison sèche de mi-juillet à mi-septembre et une petite saison de pluies de mi-septembre à mi- novembre, la Commune enregistre une hauteur de pluie qui dépasse 120 mm avec un pic en juin (196,9 mm). Les températures varient entre les moyennes de 25 °C en saison pluvieuse et 31 °C en saison sèche dans l’ensemble.

L’évolution des paramètres climatiques associés aux pratiques socio-anthropiques sont à l’origine de deux principaux risques climatiques dans la Commune de Comé que sont les inondations et les poches de sécheresse.

Selon les études, 45 % de la Commune est vulnérable à l’inondation avec une influence manifeste de 23% du territoire communal, en l’occurrence les localités d’Agoutomè, Hongodé, Nongo, Djakoté, Kandé, Gadomé 1, Gadomé 2, Fanta, etc. Les localités bordant la partie sud-ouest du lac Ahémé et le sud-ouest de la Commune connaissent un niveau de vulnérabilité de 22%. Ces localités sont Agatogbo, Kpétou, Agbanto 1, Dohi, Ahouandjigo Condji, Sivamè, etc.

Le risque faible ne concerne que 11 % de la superficie totale de la Commune.

Les inondations saisonnières provoquent la destruction des cultures, du cheptel, des habitations et la prolifération des maladies.

Les perturbations climatiques liées à l’insuffisance, le retard ajouté à la mauvaise répartition des pluies créent des poches de sécheresse.

Les conséquences sur l’agriculture sont de divers ordres et se manifestent par des modifications pédologiques et les baisses de rendement. En ce qui concerne les cultures, on observe des phénomènes de raccourcissement des cycles végétatifs et de floraison précoce, dûs à l’élévation de la température. Ces perturbations récurrentes sont de nature à entretenir une réduction drastique et progressive des rendements agricoles et de la productivité provoquant ainsi un risque d’insécurité alimentaire et nutritionnelle.

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Carte 6 : Présentation des zones de vulnérabilité de la Commune aux inondations

Source : SDAC Comé, 2015

La vulnérabilité de la Commune à ‘inondation et à la sécheresse constitue un nouveau défi pour le conseil communal qui doit au moyen du SDAC, organiser un meilleur drainage de la Commune mais s’atteler à la recherche de solutions idoines pour réduire le risque de la vulnérabilité à l’inondation et à la sécheresse créant et encourageant la production agricole avec des rendements meilleurs.

2.3.3.2 Risques de vents violents/orages et des incendies

Les phénomènes naturels associés aux comportements anthropiques provoquent des perturbations climatiques et voir naturelles qui constituent des risques aussi bien pour la vie des populations. Parfois d’autres réactions naturelles sont loin d’être le fait des hommes mais constituent des sources de risques dangereux pour la survie et l’exercice normal des activités humaines. Ainsi les vents violents, les orages et les invasions acridiennes et des insectes de tout genre peuvent survenir ou s’aggraver dans l’environnement immédiat des populations.

Au-delà de l’inondation, la Commune de Comé est souvent exposé à un certain nombre de catastrophes naturels tels que les tornades qui décoiffent les habitations et souvent responsables de l’effondrement et ou de l’écroulement des mûrs, bâtiments voir de l’abatage et le déracinement des arbres.

Les incendies bien que rares sont souvent la conséquence mise à feu tardif de végétation. Quelques incendies domestiques sont signalés et ont souvent des conséquences graves si les 44 interventions ne viennent pas attend. Les dégâts sont irréparables et vont parfois jusqu’aux pertes en vies humaines.

En conséquence des mesures de prévention des incendies de végétation doivent être prises et appliquées par les agriculteurs et les planteurs. Ceux Ŕci doivent être sensibilisés sur la période légale de l’allumage de feu de végétation et la respecter ainsi que sur les sur les effets néfastes de l’incendie de végétation et les textes de règlementation en vigueur.

2.3.3.3. Risques liés aux maladies

Les risques liés aux maladies participent aussi bien des perturbations climatiques mais aussi des comportements des hommes dans leurs actions en rapport avec la nature et dans leurs activités de production. Ainsi on observe au niveau des unités industrielles de bois des ouvriers qui se limitent à un accoutrement inadapté au métier : absence de port de casques, de gants, de bottes, etc. favorisant ainsi le développement des maladies comme la pneumonie, les otites et les maladies oculaires. Les populations et les usagers de ces services sont exposés. Alors il est nécessaire d’envisager une formation ou un recyclage à l’endroit des professionnels de métiers d’art et ébénisterie.

Pendant la saison des pluies, le foisonnement des nids de moustiques facilitent le développement des agents pathogènes du paludisme. Le choléra y trouve un terrain de prédilection avec son cortège de maladies hydriques. Ces risques s’aggravent en période d’inondation. Sur le plan les risques liés aux maladies sexuellement transmissibles, Comé, de par sa position géographique est une Commune carrefour. Son centre-ville est le point de passage privilégié pour les ressortissants des Communes de l’intérieur mais aussi pour les étrangers venant ou allant vers le territoire du Togo voisin. La Commune de Comé a donc l’avantage d’accueillir des étrangers résidents mais aussi des personnes en transit vers les territoires voisins. Ainsi la Commune de Comé présente après celle de Grand-Popo le taux le plus élevé de population étrangère dans le Mono, soit 2.3% contre 01.8% pour le département. On observe par ailleurs une augmentation de la proportion de population de groupes d’âge de 15-19 et de 20-24 ans dans la population du Mono. Ces chiffres indiquent que la population est en proportion jeune. Ajouté à ce facteur, le taux migratoire de la Commune de Comé est positif et tourne autour de 1574 habitants. L’ensemble de ces facteurs créent un environnement favorable à l’émergence voire la résurgence de maladies sexuellement transmissibles dans la population. Ainsi la manifestation des maladies comme le VIH SIDA, l’hépatite virale et autres infections sexuellement transmissibles sont courantes et ont placé la Commune, il y a peu, en tête de peloton2 dans le département du Mono.

Face à ce phénomène, plusieurs actions sont entreprises par l’Etat central à travers divers programmes et projets comme le PPLS et le PNLS. Plusieurs ONG ont initié des actions de sensibilisation à l’endroit des populations à l’effet de les amener au dépistage précoce afin d’une prise en charge lorsque cela est nécessaire. Ces initiatives croisées bien qu’ayant réussi à éveiller la conscience des populations ne suffisent pas pour enrailler le mal. C’est pourquoi pour une action continue et efficace, le conseil communal doit prendre des initiatives dans le sens de soutenir des actions de plaidoyer et de sensibilisation pour un changement de comportement des populations mais aussi pour une meilleure prise en charge des malades.

2 Selon les statistiques sanitaires 45

2.3.3.4 Risques de contamination des eaux de surface et de la nappe phréatique

La contamination des eaux de surface et de la nappe phréatique se réalise suite à l’infiltration des produits chimiques ayant intoxiqué les terres. La circulation de ces produits est le fait de la mauvaise pratique d’épandage des pesticides. Il se produit aussi un drainage de matière toxique par l’érosion dans les cours d’eaux, entrainant une faible productivité des plans d’eau.

2.4. Diagnostic de l’économie locale

L'économie de la Commune de Comé repose essentiellement sur l’agriculture, l’élevage, la pêche, le commerce, la transformation et l’artisanat, l’exploitation des ressources naturelles et l’hôtellerie.

2.4.1 L’agriculture

Elle est caractérisée par plusieurs cultures.

2.4.1.1 La production des céréales

Ce sont le maïs local, le maïs amélioré et le riz. A la lecture des deux graphiques ci-après, il ressort que le maïs local vient largement en tête des céréales produites dans la Commune de Comé. Les superficies qui lui sont affectées sont les plus importantes. Elles ont varié de 10630 ha pour la campagne de 2010-2011 pour chuter à 8332 ha pour la campagne de 2014-2015. Inversement, la production du maïs local a connu une pleine croissance en passant de 13902 tonnes en 2011 à 14500 tonnes pour la campagne de 2015. La croissance est toute aussi remarquable à la comparaison des superficies emblavées pour les mêmes périodes citées plus haut. Ainsi en 2011, pour une superficie de 887 ha la production a atteint 1774 tonnes alors qu’en 2015 la production a atteint les 1690 tonnes pour une superficie de 662 ha. Lesgraphiques2 et 3 ci-dessous montrent par ailleurs que la production de riz n’a pas bonne côte dans la Commune en ce sens qu’elle occupe les plus petites superficies. Cependant les superficies emblavées dans la période 2011- 2015 ont connu une croissance passant de 17 ha en 2011 à 51 ha en 2015. Le graphique 2 montre l’évolution comparative des emblavures de céréales dans la Commune de Comé 2011-2015.

Graphique 2 : Evolution comparative des emblavures de céréales dans la Commune de Comé 2011-2015

46

Evolution des superficies emblavées 12000 10630 10000

8222 8332 8222 8000 7909 7774

6000 Maïs local Maïs amélioré

superficie (ha) superficie 4000 Riz 2000 887 904 802 560 662 560 0 17 39 50 55 51 55 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016

Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

Cette figure montre l’évolution des superficies emblavées des céréales, dans la Commune de Comé, entre 2010 et 2016. Il ressort de l’analyse de cette figure que le Maïs local est la spéculation la plus cultivée dans la Commune. Ensuite vient le maïs amélioré et le riz. Par ailleurs, il ressort de cette analyse que le maïs local a connu sur la période, une tendance à la diminution des emblavures. Ainsi, de 10 630 ha au cours de la campagne 2010-2011, il est passé à 7 909 ha au cours de la campagne 2011-2012 ; soit une diminution de 2 721 ha. Il a connu une légère hausse en 2013-2014 et une tendance à la constance jusqu’en 2016.

En ce qui concerne le maïs amélioré, de 887 ha en 2010-2011, il est passé à 904 en 2011-2012 avant de redescendre progressivement jusqu’à 560 ha en 2015-2016. Contrairement aux maïs, le riz a connu une augmentation des emblavures sur toute la période. De 17 ha en 2010-2011, il est progressivement passé à 55 ha en 2015-2016. Le graphique 3 présente l’évolution comparative des productions de céréales dans la Commune de Comé entre 2011et 2016.

Graphique 3 : Evolution comparative des productions de céréales dans la Commune de Comé 2011-2016 Titre du graphique 16000 14000 13902 14439 14500 12000 12318 10922 10000 8000 Maïs local 6000 Maïs amélioré 4000

production( tonne) 2000 2028 Riz 1774 1858 1188 1690 0 46 137 116 260 263

Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

47

La production céréalière a connu, sur la période 2011-2015, une croissance relative pendant que les superficies emblavées étaient en chute constante. En effet, en dehors du maïs local qui se comporte bien, le maïs amélioré semble ne pas bien être adopté par les producteurs vu que bien que les superficies emblavées se réduisent, les productions se relèvent difficilement. (887 ha Ŕ 662 ha) de 2011-2015 en connaissant le point le plus bas (560 ha en 2014). Pour la même période, la production est passée de 1774 tonnes à 1690 tonnes avec un pic de 2028 tonnes en 2013. C’est dire que le maïs amélioré reste forcément sujet à des difficultés d’intégration en termes de techniques de production ou de rendement qui refreinent la volonté des producteurs. Toutes choses qui devraient motiver et intéresser les producteurs mais on observe malheureusement qu’ils préfèrent le maïs local. Cette situation interpelle les services d’encadrement du SCDA pour relancer la mobilisation et la sensibilisation des producteurs autour des avantages du maïs amélioré mais aussi les accompagner dans la mise en place et le suivi des spéculations. Le conseil communal a tout aussi intérêt que la production du maïs amélioré rentre dans les habitudes des producteurs. La production du riz dans la Commune de Comé a pris des allures tout à fait différentes. Même si le rendement s’est amélioré pendant les cinq dernières années, elle a évolué avec les superficies. De 17 ha en 2011 elle est passée à 51 ha en 2015 avec le niveau le plus élevé (58 ha) en 2013. Pour cette période la production s’est largement relevée passant de 46 tonnes à 263 tonnes, soit le niveau le plus élevé de la Commune en 2015 avec un rendement de 5159,4 kg/ha en 2015 contre 2705,9 kg/ha en 2011.

Si les rendements du riz sont ici encourageants, il demeure tout de même un problème important qu’il faut résoudre car si le maïs et le riz constituent aujourd’hui la base de l’alimentation des populations de Comé, il est vivement souhaité et urgent que la production du riz prenne des proportions conséquentes dans les mêmes dimensions que le maïs local pour assurer l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle aux populations de la Commune. Les tendances à la hausse des différentes spéculations céréalières résultent des différents appuis apportés aux producteurs de la Commune par les partenaires et structures d’appui au développement de l’agriculture. Les aménagements des bas-fonds de Gativé et d’Agoutomè ont augmenté la capacité d’extension et de production des périmètres rizicoles, justifiant à juste titre les rendements atteints.

2.4.1.2 La production des racines et tubercules

Il s’agit notamment du manioc et de la patate douce. Le manioc vient en tête, suivi de la patate douce. Sa production a augmenté, passant de 1973 tonnes en 2011 à 33620 tonnes en 2015 avec un pic de 46813 tonnes en 2013. Les superficies emblavées ont augmenté progressivement, passant de 1050 ha en 2011 à 1804 ha en 2015. Les rendements n’ont pas essentiellement changé et tournent autour de 18500 kg/ha, sauf en 2013 qui présente une croissance forte de 33 922,5 kg/ha. En ce qui concerne la patate douce, les superficies ont plutôt chuté tandis que les productions ont augmenté de 514 tonnes à 619 tonne pour 2011 et 2015. La production la plus élevée est de 1418 tonnes pour la campagne de 2013. Il faut signaler que les rendements aussi se sont améliorés et culminent à 24 033,9 kg/ha en 2013 contre 7 671,6 kg/ en 2011 et 9 678,8 kg/ha en 2015.

Les graphiques 4 et 5 ci-après renseignent sur l’évolution des superficies et de la production des racines et tubercules dans la Commune de Comé entre 2011 et 2015.

48

Graphique 4 : Évolution des emblavures des racines et tubercules dans la Commune de Comé de 2011-2015

EVOLUTION EMBLAVURES DES RACINES ET TUBERCULES ENTRE 2011- 2000 2015 DANS LA COMMUNE DE COME 1 804 1500 1362 1380 1426 Manioc 1000 1050 Patate douce

Superficie( ha) 500

0 67 85 59 52 64 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015

Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

De l’analyse de cette figure, il ressort que le manioc est plus cultivé que la patate douce. Il a connu une évolution croissante sur la période 201-2015. En effet, de 1 050 ha au cours de la campagne 2010-2011, le manioc est passé à 1 804 ha au cours de la campagne 2014-2015 ; soit une augmentation de 754 ha en l’espace de cinq (05) ans. En dehors de la campagne 2011-2012 où elle a atteint une emblavure de 85 ha (contre 67 ha en 2010-2011), la patate douce a chuté jusqu’à 64 ha en 2014-2015.

Ces données reflètent les effets positifs du PDRT qui est intervenu dans la Commune pour l’amélioration de la production et de la transformation des racines et tubercules. Elles justifient une fois encore la nécessité de renforcer les acquis des différents projets de promotion agricole dans la Commune. La production des tubercules et racines est importante pour les populations de la Commune de Comé car si elles s’écoulent facilement sur le marché, elles constituent une denrée essentielle à la survie des ménages. Produit de base pour la transformation agro-alimentaire, le manioc sert à la fabrication de gari (farine de manioc) et plusieurs autres dérivées telles que le Tapioca. C’est dire donc que l’importance de la production du manioc n’est plus à démontrer surtout que depuis ces dernières années, elle fait l’objet de bonnes spéculations financières et devient rare sur le marché. Même si les superficies emblavées ces dernières années se sont accrues, il n’en demeure pas moins que le rendement a chuté entre 2014 et 2015. Ainsi, les producteurs, les services d’encadrement et le conseil communal sont donc interpellés pour parer au plus pressé afin d’améliorer le rendement voire atteindre ou maintenir le rendement de 2013 (33 922,5kg/ha).

Le graphique 5 présente l’évolution comparative de la production des racines et tubercules dans la Commune de Comé de 2010-2015.

49

Graphique 5 : Evolution comparative de la production des racines et tubercules dans la Commune de Comé de 2010-2015.

ÉVOLUTION COMPARATIVE DE LA PRODUCTION DES RACINES ET TUBERCULES DANS LA COMMUNE DE COME 2010-2016 50000 46813 40000 33 620 30000 26937 24108 20000 19373 Manioc 10000 Patate douce production( tonnes) 0 514 491 1418 445 619

Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016.

Entre 2010 et 2015, le manioc a connu une productivité très variable. De 19 373 tonnes en 2010-2011, il est passé à 46 813 tonnes en 2012-2013 avant de chuter à 26 937 tonnes en 2013- 2014. Il a par la suite connu une hausse de l’ordre de 33 620 tonnes en 2014-2015. En ce qui concerne la patate douce, sa productivité est passée de 514 tonnes en 201-2011 pour atteindre 619 tonnes en 2014-2015 (avec une variation interannuelle de 491 tonnes en 2011- 2012 ; de 1 418 tonnes en 2012-2013 et de 445 tonnes en 2013-2014).

2.4.1.3 Production des légumineuses

La production des légumineuses dans la Commune de Comé se résume au niébé et à l’arachide. Le graphique 6 présente l’évolution des emblavures de production de légumineuses dans la Commune de Comé 2010-2015 (graphique 6).

Graphique 6 : Evolution des emblavures de production de légumineuses dans la Commune de Comé 2010-2015

EVOLUTION DES EMBLAVURES DE LA PRODUCTION DES LÉGUMINEUSES DANS LA COMMUNE DE COMÉ 2010-2016 80 75 70 60 59 50 46 40 35 30 Arachide 23 20 22 18 19

superficie(ha ) 17 17 10 Haricot 0

Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

50

Le niébé vient en première position aussi bien pour les superficies emblavées que pour la quantité produites. De 22 ha en 2010, elle est passée à 75 ha en 2015 avec des productions qui ont évolué de 15 tonnes à 61 tonnes pour la même période. Le niveau de production le plus élevé du niébé a été atteint en 2013 avec une croissance extraordinaire de 178 tonnes. L’arachide n’a pas connu les mêmes fortunes. Les superficies emblavées ont plutôt chuté passant de 23 ha à 19 ha entre 2010 et 2015. Les productions ont connu le même sort si non n’ont pas autrement évolué. Le niveau de 17 tonnes produites en 2010 est maintenu mais après une chute constante ou le niveau le plus bas est tombé à 12 tonnes en 2012. Ces chiffres montrent que la production des légumineuses reste un chalenge aussi bien pour les producteurs, pour les services d’encadrement du SCDA et du conseil communal. S’il est évident que la Commune dispose d’un potentiel encourageant et par expérience elle a pu atteindre 178 tonnes pour une campagne, cela va sans dire que le défi peut bien être relevé. Pour les populations l’abondance de cette production ouvrira de nouvelles opportunités économiques quant aux nombreuses possibilités qu’offrent ces produits dans la transformation. Ils constituent des matières premières essentielles pour plusieurs produits de consommation. Pour les nutritionnistes, c’est des produits indispensables dans la lutte contre la malnutrition. Les graphiques ci-après présentent l’illustration des données. Le graphique 7 montre l’évolution de la production des légumineuses dans la Commune de Comé de 2010-2015.

Graphique 7 : Evolution de la production des légumineuses dans la Commune de Comé de 2010-2015

EVOLUTION DE LA PRODUCTION DES LEGUMINEUSES DANS LA COMMUNE DE COME 2010-2015 200

150

100

50

production(tonnes) 0 2010- 2011- 2012- 2013- 2014- 2011 2012 2013 2014 2015 Arachide 17 12 13 15 17 Haricot 15 23 178 47 61

Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

De l’analyse de ce graphique, on peut conclure que le haricot est plus produit dans la Commune de Comé.

2.4.1.4 Production maraichère

Dans la Commune de Comé, la production maraichère s’organise autour de cultures comme la tomate, le piment, le gombo et les fruits et légumes. Elle occupe en moyenne une superficie totale de 391 ha pour une production moyenne de 2590 tonnes. Les données relatives à la production maraîchères dans la Commune de Comé sont présentées dans les graphiques 8 et 9 ci-après :

51

Graphique 8 : Evolution des emblavures de maraîchage 2010-2016 dans la Commune de Comé.

EVOLUTION DES EMBLAVURES DE PRODUCTIONS MARAÎCHERES DANS LA COMMUNE DE COMÉ 2010-2015 300 250 200 150 100 50 superficie (ha ) 0 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 Tomate 0 95 76 93 109 Piment 0 65 49 51 60 Gombo 0 85 70 73 29 Légume feuille 89 273 182 235 261

Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

Il ressort de cette figure que les légumes feuilles sont les cultures maraîchères les plus développées dans la Commune. Ensuite viennent la tomate, le gombo et enfin le piment. Leur productivité est présentée à travers le graphique 9.

Graphique 9 : Evolution de la production maraîchère

ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION MARAÎCHERE DANS LCOMMUNE DE COMÉ 2010-2015 2500 2000 1500 1000 500

production( tonnes) 0 2010- 2011- 2012- 2013- 2014- 2011 2012 2013 2014 2015 Tomate 0 738 1052 1232 1 631 Piment 0 50 56 47 78 Gombo 0 242 205 234 90 Légume feuille 270 970 2376 901 1 109

Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

L’analyse comparée des deux graphiques montre que les légumes viennent en tête en présentant une croissance constante de ses productions sur les cinq dernières années en passant de 270 tonnes à 1109 tonnes entre 2010 et 2015. Le niveau le plus élevé de sa production est atteint en 2013 et s’estime à 2376 tonnes. Il est suivi de la tomate qui a évolué de 738 tonnes à 1631 tonnes pour la même période. Les superficies emblavées n’ont pas augmenté sauf pour la tomate et les légumes qui sont passés respectivement de 95 ha-109 ha et 89ha Ŕ 261 ha. Le piment a connu une croissance de production en passant de 50 tonnes en 2012 à 78 tonnes en 2015. Contrairement au piment, la production du gombo a chuté de façon drastique en passant de 242 tonnes en 2012 à 90 tonnes en 2015. Au-delà de ces chiffres et le rendement encourageant de la production de tomate (14963.3 kg /ha), 52 il est aisé de comprendre que la production maraîchère dans la Commune de Comé peine à décoller malgré les aménagements et l’augmentation des périmètres maraîchers. L’application des itinéraires techniques adéquats, la mobilisation et la promotion des jeunes entrepreneurs agricoles sont les défis majeurs que les acteurs de la filière et le conseil communal doivent relever pour impulser une nouvelle dynamique à la culture maraîchère dans la Commune.

2.4.1.5 Cultures de rentes

Cette filière se porte très mal et a connu ces dernières années une chute drastique de ses superficies de production. Les données sont illustrées dans les graphiques 10 et 11 ci-après :

Graphique 10 : Évolution des emblavures des cultures de rente dans la Commune de Comé 2010-2015 Titre du graphique 160 140 120 100 80 60 40 20 superficie (ha) 0 2010- 2011- 2012- 2013- 2014- 2015- 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Ananas 9 3 2 2 3 2 Canne à sucre 151 3 2 4 7 4 Banane Plantain 0 0 0 46 53 46 Palmier à huile 32 0 2 8 30 8 Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

Il ressort de cette figure que l’ananas, la canne à sucre et le palmier à huile sont tombées au plus bas de leur surface cultivable avec respectivement les chiffres suivants : de 9ha- 2ha, de 151 ha- 4ha, de 32ha Ŕ 8ha, entre 2010 à 2015. Par contre la banane plantain prend de l’espace en passant de 46 ha à 53 ha en 2015. Le graphique 11 traduit l’évolution de la productivité de ces produits.

Graphique 11 : Evolution de la production des produits de rente dans la Commune de Comé Titre du graphique 3000 2500 2000 1500 1000 500 0 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014

production( tonnes) Ananas 233 74 47 48 Canne à sucre 2470 54 43 73 Banane Plantain 0 0 0 739

Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016 53

De ce graphique, il ressort que les productions connaissent le même sort et affichent des chiffres très peu encourageants. Les productions ont connu un déclin entre 2010 et 2015. En effet l’ananas, et la canne à sucre sont tombés respectivement de 233 tonnes à 48 tonnes et de 2470 tonnes à 73 tonnes. Quant à la banane plantain, sa production s’est accrue et passe de 739 tonnes à 921 tonnes.

La tendance de l’affectation des terres aux différentes cultures présentées ci-dessus a connu une évolution sensible mise en exergue dans les graphiques 12 et 13 ci-dessous.

Graphique 12 : Superficies annuelles par catégorie de cultures au cours de la campagne 2010-2011 dans la Commune de Comé

Légumineuses Cultures Cultutres de maraîchères 0,68% Racines et 0,35% rente 01,48% tubercules 16,16 %

Céréales 88,88%

Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

Les céréales restent suivis des racines et tubercules. Par ailleurs, les cultures maraîchères ont connu une sensible amélioration en passant de 0,68% à 3,97 en 2015 (graphique).

Graphique 13 : Part des superficies par catégorie de cultures annuelles dans la Commune de Comé au cours de la campagne 2014-2015

Légumineuses Cultures Cultutres de Racines et 0,81 maraîchères rente 0,81 tubercules 16,16 3,97

Céréales 79,25

Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

Il en résulte de tout ceci que le secteur agricole est un levier indéniable du développement socioéconomique de la Commune de Comé. Il occupe plus de 70 % des actifs et, de ce fait, mérite de faire l’objet d’une attention plus soutenue de la part des autorités communales et

54 des agences de développement qui les accompagnent. Aussi, un effort doit-il être fait pour rendre effective la mécanisation de l’agriculture dans la Commune. Le nombre d’infrastructures et d’équipements répertoriés dans le tableau ci-dessus est largement en deçà des besoins de la Commune, au regard de l’importance du niveau de la production agricole locale. Si des mesures conséquentes sont prises pour pallier cette insuffisance en infrastructures, matériels et équipements, elles contribueront véritablement à donner un coup d’accélérateur à l’agriculture mais aussi aux autres secteurs comme la pêche et l’élevage et à améliorer sensiblement les conditions de vie et les revenus des populations.

La transformation agroalimentaire est une activité essentiellement menée par les femmes individuellement et/ou en groupement. C’est une activité génératrice de revenus pour la majorité des femmes de la Commune. Ces acteurs rencontrent comme difficultés essentielles la faible maîtrise des qualités marchandes, la sous information sur les possibilités d’écoulement de leur production, le très faible accès aux financements et aux équipements adéquats. Les activités de transformation des produits agroalimentaires bénéficient des effets induits par la dynamique associative suscitée par la création des Groupements de femmes qui opèrent dans ce sous-secteur sur toute l’étendue du territoire communal. De toutes les activités, la transformation du manioc en gari et tapioca est la plus importante, aux côtés de la transformation du maïs en « Ablo et Acassa » et les noix de palme en huile rouge. Plusieurs autres activités de transformation se font par les femmes des groupements de la Commune.

2.4.1.6 Analyse des projections spatiales du SDAC et le secteur agricole dans la Commune de Comé

Le schéma directeur d’aménagement de la Commune de Comé élaboré en 2014 a organisé le territoire avec des affectations spécifiques en rapport avec les vocations principales de chaque terroir. En effet, dans le cadre de ce diagnostic il est important de revisiter ces projections afin d’appréhender sa pertinence et sa correspondance avec les réalités actuelles surtout après deux années d’existence et de mise en œuvre. Le volet agriculture est celui qui nous préoccupe à plus d’un titre ici.

Des sept (7) grandes orientations d’aménagement retenues, les deux premières (la 1 et la 2) prennent en compte le secteur agricole et visent les objectifs formulés comme indiqués dans le tableau ci-après :

 Orientation d’aménagement 1 : Promouvoir la production agricole (cultures annuelles et pluriannuelles), sylvicole en accordant une place de choix à l’entreprenariat agricole.  Orientation d’aménagement 2 : Aménager rationnellement les bas-fonds ainsi que leurs berges aux fins de maraîchage, de cultures de contre-saison, de reboisement et de pisciculture.

Le tableau 11 présente la synthèse de la mise en œuvre du SDAC dans le secteur agriculture

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Tableau 11 : Synthèse de mise en œuvre du SDAC dans le secteur agriculture

Orientation Objectif Actions prévues Niveau de réalisation Orientation Objectif 1.1. :  Elaborer une politique de  Inexistence de politique d’aménagement 1 Promouvoir vulgarisation des filières communale de Promouvoir la l’intensification porteuses et des normes vulgarisation des filières production agricole agricole en accord et règles proposées par porteuses et des normes et (cultures annuelles avec les affectation ; règles proposées par et pluriannuelles), potentialités agro  Mettre en œuvre un plan affectation ; sylvicole en écologiques et les de formation sur les  Inexistence de plan de accordant une autres composantes techniques modernes de formation sur les techniques place de choix à de l’espace production des filières modernes de production l’entreprenariat communal porteuses retenues ; des filières porteuses agricole  Sensibiliser sur les retenues ; pratiques nocives en  Pas de Sensibilisation sur les agriculture. pratiques nocives en agriculture Objectif 1.2.  Elaborer une politique  Inexistence d’une Promouvoir la de vulgarisation des politique de vulgarisation production filières porteuses et des des filières porteuses et halieutique en normes et règles des normes et règles accord avec les proposées par proposées par potentialités affectation ; affectation ; hydrographiques et  Mettre en œuvre un  Inexistence d’un plan de les autres plan de formation sur formation sur les composantes de les techniques techniques modernes de l’espace communal modernes de production des filières production des filières porteuses retenues ; porteuses retenues ;  Pas de sensibilisation sur  Sensibilisation sur les les pratiques nocives à la pratiques nocives à la pêche que constituent pêche que constituent les acadjas. les acadjas. Orientation Plan d’aménagement des  Inexistence de plan d’aménagement 2 Objectif 2.2. forêts des marécages pour d’aménagement des Aménager Promouvoir le des cultures de contre- forêts des marécages rationnellement les maraîchage et les saison et de maraîchage pour des cultures de bas-fonds ainsi que cultures de contre- contre-saison et de leurs berges aux fins saison maraîchage ; de maraîchage, de  Réalisation de quelques cultures de contre- aménagements saison, de (Agoutome, Gativé et reboisement et de Hongbadjacondji) pisciculture Sossigbé est en cours. Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

A la lecture du tableau, il est aisé de reconnaître que les différentes orientations répondent aux problématiques identifiées et sont assez pertinentes par rapport aux objectifs définis. La mise en œuvre connait des difficultés dont seul le conseil communal a le secret. On observe par conséquent que les différents plans d’action et politiques prévus pour opérationnaliser le SDAC n’ont pas été élaborés et mis en place. En conséquence le défi d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle reste entier ainsi que la mobilisation et la promotion des petites et moyennes industries agricoles. Nonobstant les niveaux de productions réalisées, de nombreux efforts restent encore à faire.

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Par ailleurs sur l’ensemble des affectations de l’espace communal, les zones agricoles et d’exploitation agropastorale et d’élevage regroupent 47 % du territoire. Les activités de maraîchage et de piscicultures occuperont 26 % du territoire, soit un total de 73% du territoire de la Commune. En 2015 le total des superficies emblavées s’estime à 11286 ha soit 47% du territoire laissant un gap de 26% à combler soit 6 240 ha.

On observe aussi que le dispositif institutionnel prévu pour la mise en œuvre du SDAC n’est pas opérationnel. Au demeurant, le conseil communal et les agences de développement sont plus que jamais interpellés pour engager des actions fermes et décisives pour la mise en œuvre du SDAC mais aussi pour relever le défi de l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle. Toutes choses qui pourraient affranchir la Commune de Comé de la zone rouge de malnutrition.

2.4.1.7 Les problèmes du secteur

 Forte proportion de l’utilisation des techniques rudimentaires de production ;  Baisse de la fertilité des sols ;  Pratiques de techniques culturales traditionnelles  Faible développement des organisations par filière céréalière ;  Destruction du couvert végétal due à l’exploitation anarchique des essences forestières  Insuffisance de bas-fonds aménagés ;  Faible connaissance des techniques de production et de conservation des produits agricoles ;  Difficultés de restauration des sols ;  Insuffisance d’infrastructures et d’équipements agricoles ;  Indisponibilité de l’information relative aux opportunités d’écoulement des produits agricoles;  Inaccessibilité des financements et équipements adaptés aux besoins des producteurs  Très grandes exposition des cultures aux inondations récurrentes  Exode de la population jeune ;  Rareté des pluies (caprices climatiques)  Erosion des terres  Insuffisance d’encadrement  Faible accoutumance des producteurs à la production du maïs amélioré  Faible engagement des producteurs pour les cultures maraîchères, les légumineuses et les cultures de rente  Faible niveau d’exécution du SDAC.

2.4.2 La pêche

En ce qui concerne la pêche, elle est essentiellement artisanale et pratiquée par les populations lacustres de Comé, notamment les hommes. Elle constitue la seconde activité économique des populations de la Commune. La pêche est l’activité des hommes sur le lac Ahémé et les autres plans d’eaux secondaires, avec des outils artisanaux à savoir : la pirogue, plusieurs types de filets dont le filet à épervier (safo/comico), les palangres (djohoun) pêche à la ligne, pêche aux crevettes (éthion), les filets dormants (tohounga), les barrages (xha).

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Les produits de pêche sont les poissons, les crevettes, les crabes (Callinectes et Cardiosoma) dans une moindre mesure. Elle est pratiquée par les hommes (poissons, crevette, crabe, etc.) et par des binômes de femmes (crabe). Les femmes s’adonnent aussi à la vente des produits halieutiques frais et à leurs transformations.

La pression démographique, le non-respect de la réglementation de pêche et la profanation des normes traditionnelles de protection du lac ont accéléré la dégradation des écosystèmes aquatiques et appauvri le lac. Ainsi le lac Ahémé est de nos jours très ensablé et pauvre en ressources halieutiques. Ce qui pose un véritable souci d’activités génératrices de revenus pour les populations de pêcheurs.

Les principaux problèmes identifiés sont :

- Archaïsme des équipements de pêche ; - non régénération des ressources halieutiques due à la pollution des eaux, et à la destruction abusive de la végétation lacustre (mangroves) ; - comblement des plans d’eau ; - mauvaises pratiques de pêche (violation de la réglementation en matière de pêche, non-respect du code de conduite pour une pêche responsable)

On dénombre également sur le territoire communal, des initiatives en matière de pisciculture, notamment dans les arrondissements de Comé et Ouèdèmè-Pédah. Il reste que les produits issus de ces initiatives piscicoles sont encore à une petite échelle, faute de moyens suffisants de leurs promoteurs.

Pour résoudre le problème d’appauvrissement du lac Ahémé, le conseil communal devra prendre des mesures au nombre desquelles on peut citer :

- Faire respecter la réglementation en matière de pêche ; - Draguer le lac ; - Initier en liaison avec le PIRA, des activités de reconversion des populations de pêcheurs afin de diminuer la forte pression qui s’exerce actuellement sur le lac ; - Etc.

2.4.3 L’Elevage

Dans la Commune de Comé, l'élevage se pratique comme activité secondaire. En effet, il s’agit d’un élevage à petite échelle et qui concerne essentiellement les bovins, les caprins, les ovins, les porcins, l'aulacode, la volaille et le lapin. D’une manière générale, l’élevage est pratiqué de manière individuelle et domestique.

Cependant, on dénombre quelques fermes privées d’élevage, individuelles et coopératives, organisées ou non en association/groupement. L’élevage est encore moins organisé que l’agriculture dans la Commune de Comé et est appuyé par le SCDA et quelques ONG intervenant dans le secteur. Le secteur présente quelques atouts au nombre desquels on peut citer la disponibilité du fourrage, les points d’eau, la proximité du marché de Comé, l’existence d’organisations autour des activités d’élevage, une demande élevée de l’aulacode. Les données sur le cheptel par espèces sont dans le tableau ci-dessous.

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Cependant, le faible taux de couverture vétérinaire, les épizooties résurgentes, l’insuffisance des additifs alimentaires, la faible structuration du circuit de commercialisation, la faible capacité technique des éleveurs, et l’insuffisance d'encadrement technique limitent l’essor des activités de l’élevage dans la Commune de Comé.

Tableau 12 : Importance du cheptel par espèce de 2010 à 2015 Poulets Poulets Années caprins Porcin Ovins Bovins Aulacodes Lapins locaux améliorés 2010 89589 3500 10137 10959 1373 940 191 3042 2011 84520 4350 10421 11266 2352 864 149 2789 2012 94677 4700 10713 11581 4030 794 106 2384 2013 97323 5510 11012 14286 6905 712 64 2282 2014 97803 5698 10930 13022 5300 785 47 2410 2015 99700 6052 11520 13560 6023 1055 30 2510 Moyenne 93935 4968 10789 12446 4331 858 98 2570 Source : SDAC Comé, 2016

Ce tableau indique que la volaille occupe le premier rang. L’élevage non conventionnel est très peu développé comme l’indique la moyenne de la cuniculture.

Plusieurs problèmes ont été identifiés dans ce secteur lors du diagnostic :

- Faible capacité financière des éleveurs ; - Les épizooties répétées ; - Les inondations cycliques ; - Inexistence d’une politique de promotion de l’élevage

Face à ce tableau sombre, la responsabilité du conseil communal est bien engagée car l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle fait partie intégrante des priorités des pouvoirs locaux, au regard des objectifs de développement durable. A cet effet, le conseil communal devra faire le plaidoyer nécessaire à l’endroit des partenaires techniques et financiers, tout en restant dans la logique de mobilisation maximale des ressources propres, afin d’apporter des réponses concrètes et adéquates aux difficultés du secteur.

2.4.4 Industrie et artisanat

Dans l’inventaire de ce diagnostic, quelques unités de transformation ont été identifiées. Celles-ci n’ont pas encore l’étoffe industrie. Il s’agit notamment de cinq boulangeries modernes plus ou moins modernes, des scieries. Il y a aussi une unité de production de jus de fruits (ferme Kandédji). Toutes les autres unités sont de type artisanal avec une forte proportion d’ateliers d’artisans spécialisés installés sur le territoire de la Commune. On observe une densification dans l’arrondissement « central ». Ce potentiel représente un atout important en termes de tissu industriel primaire que la Commune peut exploiter, profitantde sa position géographique pour susciter la création, l’installation et la mise en service de petites industries. Les nombreux avantages (création de la richesse et de l’emploi, résorption du chômage chez les jeunes, etc.) qui pourraient en découler contribueront indéniablement à l’essor économique de la Commune.

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Par contre, les métiers de l’artisanat sont abondants dans la Commune (environ 340 artisans tous corps confondus recensés à la date d’aujourd’hui), avec une forte concentration dans l’arrondissement de Comé. Ce chiffre n’est pas exhaustif car certains artisans résistent encore à l’idée de faire face aux fiscs en se faisant recenser. Les corps de métier peuvent être répartis en trois catégories suivant la nomenclature de l’artisanat. On distingue :

. L’artisanat de métiers : cette catégorie regroupent les métiers de réparations et prestations de services tels que la menuiserie, la couture, la coiffure, la photographie, la mécanique, la broderie, etc. ce corps de métier est celui qui vient en tête dans la Commune de Comé ; . L’artisanat de production et de transformation : il regroupe les corps de métiers tels que la soudure, la vannerie, la poterie, la forge, etc. il est surtout développé dans les arrondissements périphériques sauf la soudure. Les femmes sont très nombreuses à s’adonner à la vannerie et au tressage de natte. . L’artisanat de transformation et de conservation : il s’agit ici de la transformation et de la conservation des produits halieutiques et agricoles. Dans la Commune de Comé les plus courants sont la transformation du manioc en gari et tapioca, de l’arachide en huile d’arachide, des noix de palme en huile rouge, la conservation des poissons et crevettes fumés ou frits. Ces produits sont les plus courants sur le marché et très demandés puisque constituant des spécialités des femmes de la Commune (l’huile rouge de Gadomè, les « zotogboè » Ŕ poisson frit de Comé le tapioca et le gari vendu au bord de la route inter Etat n°1) sont autant des sources de revenu importantes pour les femmes de la Commune.

Dans la Commune les artisans sont organisés par corporation. Ainsi les couturiers et les coutrières, les coiffeurs et les coiffeuses, les maçons, les menuisiers, les mécaniciens et les soudeurs ont chacun leur association. Les femmes vendeuses des produits transformés au bord de la route inter Etat et au niveau du marché central aussi sont constituées en section filière grâce à l’appui de l’ONG MRJC. L’ONG BUPDOS, depuis plusieurs années, s’investit dans l’organisation et la structuration des artisans de la Commune de Comé. Ceux-ci ont bénéficié de plusieurs interventions de renforcement de capacités. Malgré ces efforts, le secteur a du mal à se hisser au rang des entreprises modernes en termes de qualité des services et biens produits.

Pour que le secteur artisanal prospère, il faut bien par des actions conjuguées de tous les acteurs de développement local, l’accompagner pour l’affranchir des nombreux problèmes auxquels le secteur se trouve confronté. Ces difficultés sont :

 Les difficultés d’accès au crédit adapté et à taux réduit ;  La méconnaissance des structures de formation professionnelle et d’appui financier ;  Le manque de formation continue des artisans ;  Les Difficultés d’accès aux marchés publics de la Commune ;  Les difficultés d’accès des artisans aux structures d’appui technique et financier ;

 L’insuffisance de matériels adapté et adéquats ;  Insuffisance de moyens financiers ;  La précarité des conditions de vie des apprentis ;  Les coupures intempestives d’électricité.

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S’il est un atout que les artisans sont constitués en organisations structurées et opérationnelles dans la Commune, il faut reconnaître que les membres en dehors des nombreux problèmes déjà évoqués, doivent être sensibilisés et formés sur le code d’éthique des marchés publics et leur immatriculation au registre de commerce pour potentialiser leur participation à l’économie locale.

Le conseil communal doit alors accompagner le secteur par des actions de plaidoyer, de lobbying et de recherche de financement mais aussi des marchés d’écoulement de leurs produits. La construction de la maison des artisans de Comé est un projet phare que la Commune doit prioriser.

2.4.5 Commerce

Dans la Commune de Comé, les activités commerciales s’organisent autour du marché central qui s’anime tous les cinq (05) jours. Son potentiel est lié à l’abondance de produits agropastoraux (cultures vivrières, poissons, bétail, volaille). Le marché de Comé connaît des transactions de grandes envergures avec des marchands venus des pays voisins tels le Togo et le Nigéria.

Compte tenu de la position géographique du marché de Comé, il offre beaucoup d’atouts dont notamment :

- la facilité d’accès à la Commune, - la disponibilité des produits agropastoraux et manufacturés, - les possibilités d’échanges commerciaux de grandes importances.

Cependant, la faible couverture des infrastructures marchandes et de leurs équipements, l’exigüité du site abritant le marché et l’incivisme fiscal compromettent l’essor du commerce.

On dénombre plusieurs autres marchés satellites dans la Commune. Parmi ces marchés, seul celui de Comé présente un véritable intérêt économique pour la Commune, du point de vue du nombre de marchands drainés, du taux d’animation, des produits vendus et de la promotion de l’économie locale. Le tableau 5 présente les principaux marchés de la Commune.

Il faut souligner que le marché de Comé a une couverture internationale et réunit près de 2500 marchands les jours du marché et est fréquenté par les vendeurs de divers horizons (Togo, Cotonou, Lokossa, Bopa, Kpomassè, Sè, Grand-Popo….).

Les trois autres marchés, regroupent peu de marchands, s’animent peu avec une couverture locale. Par ordre décroissant d’importance, il s’agit des marchés d’Akodéha, de Ouèdèmè- Pédah et de Oumako. Mis à part le marché de Akodéha qui a une importance relative, les marchés de Ouèdèmè-Pédah et de Oumako sont des marchés locaux qui servent de points de vente dont le but est de satisfaire les besoins des populations autochtones et environnantes par rapport aux produits de première nécessité.

Le tableau 13 présente les principaux marchés de la Commune.

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Tableau 13 : Les principaux marchés de la Commune N° Marché Fréquence Principaux produits vendus Couverture d’animation - vivriers (maïs, Internationale - tubercules (manioc, patate, etc.) (fréquenté par les - produits de transformation agricole vendeurs du Togo, de 1 Comé Tous les 6 jours (gari, tapioca, etc.) Cotonou, de Bopa, de - banane Grand Popo, de Lokossa, - produits manufacturés de Kpomassè) - divers, etc. - vivriers (maïs, Locale - Tubercules (manioc, patate, etc.) (fréquenté par les - Produits de transformation agricole vendeurs d’Akodéha, de 2 Akodéha Tous les 6 jours (gari, tapioca, etc.) Possotomè, de Ouèdèmè- - banane Pédah, de Houéyogbé) - poissons. - vivriers (maïs, Locale - tubercule (manioc, patate, etc.) (fréquenté par les Ouèdèmè- - produits de transformation agricole vendeurs de 3 Tous les jours Pédah (gari, tapioca, etc.) OuèdèmèPédah et - banane d’Akodéha) - poissons Les produits de première nécessité. Locale (fréquenté par les 4 Oumako Tous les jours vendeurs de Oumako). Source : Enquêtes PDCIII, Décembre 2016

C’est dans le marché de Comé que des enquêtes approfondies ont été réalisées en qualité de seul véritable marché d’intérêt économique pour la Commune. Le Tableau 14 présente le Point des infrastructures et équipements marchands du marché du Comé.

Tableau 14 : Point des infrastructures et équipements marchands du marché du Comé Type d'abri Nombre d'abris Pourcentage (%) Boutiques 27 6% Magasins 29 6% Kiosques 4 1% Hangars 267 56% Appatams 153 32% TOTAL 480 100,0% Source : Enquêtes PDCIII, Décembre 2016

A la lecture de ce tableau, il apparaît clairement que les hangars viennent largement en tête dans le marché de Comé, en terme d’abri avec 56% suivis des appâtâmes, puis les magasins et les boutiques.

2.4.6 Tourisme et hôtellerie

La curiosité touristique de la Commune de Comé se résume à quelques sites comme celui de « Mitogbodji » à Kpétou, dans l’arrondissement d’Agatogbo, les plages sablonneuses du lac Ahémé le long d'Akodéha et de Ouèdèmè-Pédah, la forêt sacrée de Lizèmè, le village lacustre de kpodji (Akodéha) et de Dohi. D’autres sites sont identifiés et méritent d’être valorisés comme le site de Saradji (symbole de la résistance des communautés watchi au Roi Béhanzin), le site royal de Djakoté, lieu d’auto-ensevelissement du Roi AKITI de Comé. 62

L’ensemble des sites n’est pas opérationnel et semble ne rien apporter à la Commune en termes de rentabilité économique. Les raisons participent d’une part de la négligence et du peu d’intérêt accordé au secteur dans l’approche développement local ; autrement le manque de politique de valorisation des sites mais d’autre part aux raisons liées à l’érosion de la berge lagunaire et à la pression anthropique. D’autres infrastructures composées des cimetières, des églises, des mosquées, des centres d’accueil et des terrains de sports organisent la vie socioculturelle et cultuelle sur le territoire de la Commune de Comé. Les infrastructures hôtelières sont en nombre insuffisant. On compte quelques hôtels de bas standing à savoir Hôtel Mandela, l’Hôtel Groupe ECART et l’Hôtel FORTUNA. A ces hôtels, s’ajoutent des motels et sont concentrés pour la plupart dans l’arrondissement « central » et quelques-uns dans les arrondissements périphériques. La carte 7 présente la Répartition spatiale des infrastructures culturelles et cultuelles dans la Commune de Comé.

Carte 7 : Répartition spatiale des infrastructures culturelles et cultuelles dans la Commune de Comé

Source : ST/Mairie, Décembre 2016

Le faible développement du tourisme dans la Commune freine l’essor du secteur hôtelier. En effet, ces deux secteurs sont très liés : l’éclosion du tourisme sera un levier de développement pour l’implantation et l’essor des infrastructures hôtelières. Au-delà de la nécessité d’aménager tous les sites touristiques, un réel travail de promotion et de communication sur leur existence dans les bulletins et revues touristiques spécialisés ainsi que sur internet, est nécessaire. Mieux, faciliter l’accès à ces sites jouera également un rôle dans l’attractivité des touristes.

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2.4.7 Le transport

Il est caractérisé essentiellement par le transport terrestre en commun (taxi) et les taxi-motos (Zémidjan). On dénombre au total deux (02) gares routières et plusieurs parkings de stationnement des conducteurs de taxi-motos.

Les premiers desservent surtout les villes et les localités telles que : Ouidah, Cotonou, Porto-Novo, Sèmè, Lokossa, Dogbo, Djakotomey, Azovè, Kloukanmè, Bopa, , Hilla-Condji, Lomé, etc. Les seconds quant à eux, desservent les localités internes de la Commune et celles des communes voisines.

D’après les résultats d’enquête de terrain, le revenu moyen journalier par conducteur est de l’ordre de dix mille (10 000) francs CFA. Quant aux taxi-motos, il est de l’ordre de cinq mille (5 000) francs CFA.

Afin de maximiser les profits et favoriser une meilleure mobilisation des ressources propres, il a été institué par l’administration locale, la vente des tickets de stationnement et la collecte le droit taxi chez les conducteurs.

Le premier est collecté auprès des conducteurs de taxi, tandis que le deuxième est collecté auprès des taxi-motos.

Hormis ces ressources, les gares routières de Comé, génère au profit de la mairie des bénéfices allant jusqu’à deux millions deux-cent cinquante mille (2 250 000) francs CFA par trimestre. En effet, le mode de gestion existant au niveau de ces gares routières est tel qu’il dispose en leur sein, de plusieurs syndicats qui, conformément à un calendrier, gèrent à tour de rôle ces gares, à travers la vente des tickets de stationnement et de chargement. Ainsi, 85 % des recettes issues de cette vente est reversée à la Commune contre 15 % destinés au Comité de gestion de la gare routière.

Pour ce qui les taxi-motos, ils génèrent au profit de la mairie, des bénéfices de l’ordre sept cent mille (300 000) francs CFA par trimestre, à raison de mille (1 000) francs par conducteur.

Malgré les efforts quotidiens et sans cesse permanents de ces syndicats, il convient cependant de noter une faible entrée des ressources par rapport aux attentes. Et pour causes, l’exiguïté de la gare routière centrale, le mauvais accompagnement des syndicats par la mairie, la destruction de certains parkings de taxi-motos et le manque de motivation de certains conducteurs.

La résolution des problèmes du secteur et la maximisation de profit par la mairie, passe forcément par l’agrandissement de la gare routière du marché et la réalisation des parkings de stationnement pour les taxi-motos.

2.5. Diagnostic des services sociocommunautaires

2.5.1 Accès à l’eau potable et niveau du service

En matière d’accès des populations à l’eau potable, la Commune de Comé dispose du réseau d’eau potable. Ce réseau qui est géré par une société d’Etat (SONEB) dessert très peu de localités dans les arrondissements de Comé, Oumako, Agatogbo et Akodéha ; et ce, à travers des branchements privés et publics. Ce réseau d’eau dispose de bornes fontaines qui, actuellement,

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ne fonctionnent pas pour la plupart. La Commune de Comé dispose également d’une adduction d’eau villageoise (AEV) qui couvre 56 bornes fontaines et 119 branchements privés qui fonctionnent bien. Cette AEV dessert deux villages de l’arrondissement de Comé et deux autres arrondissements que sont : Akodéha et Ouèdèmè-Pédah. En dehors de ces ouvrages d’eau potable, on dénombre aussi dans la Commune de Comé 38 forages avec pompes à motricité humaine dont 26 fonctionnels. Il faut préciser que 6 autres FPM sont en construction actuellement. Il existe également, par endroits, des puits modernes (PM) dont le nombre est estimé à 30.

L’AEV, les FPM et les PM identifiés ont été pour la plupart réalisés grâce à l’appui financier de la Coopération allemande (GTZ/GIZ) avec l’assistance technique du Service de l’Eau du Mono/Couffo. Le tableau 15 fait le point de la desserte en eau dans la Commune de Comé.

Tableau15 : Desserte en eau potable, en décembre 2016, dans la Commune de Comé Population Population Populatio Population3 Population Taux de Arrondissement en 2013 desservie en n desservie totale desserte (RGPH 4) FPM desservie SONEB desservie en AEV AGATOGBO 13 126 250 0 1 608 1 858 14,1% AKODÉHA 12 894 1 190 4 016 0 5 206 40% COME 42 586 1160 850 17 608 19 618 46% OUEDEME- 6 784 0 3 138 0 3 138 46,2% PEDAH OUMAKO 4 599 1430 0 1 096 2 526 54,9% Total 79 989 4 030 8 004 32 346 40,4% Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

Le graphique 14 ci-après présente le taux de desserte par arrondissement en eau potable.

Graphique 14 : Taux de desserte par arrondissement en eau potable.

TAUX DE DESSERTE EN FPM, AEV ET SONEB PAR ARRONDISSEMENT

Taux de desserte en FPM Taux de desserte en AEV Taux de desserte SONEB

20000

15000

10000 4016 5000 3138 1190 1160 1430 250 0 850 0 0 0 Agatogbo Akodéha Comé Ouèdèmè-Pédah Oumako

Source : Enquêtes PDC III, Janvier 2017

La carte 8 ci-dessous présente la répartition spatiale des ouvrages d’approvisionnement en eau potable.

3 E supposat u’u aheet desset 8 pesoes 65

Carte 8 : Répartition spatiale des ouvrages d’approvisionnement en eau potable.

Source : SDAC Comé, 2014

D’autres ouvrages dont la potabilité est très douteuse existent également sur le territoire communal. Il s’agit de : 238 puits traditionnels et 150 PEA privés dénombrés en 2011.

Les puits traditionnels et les PEA privés sont pour la plupart réalisés par des personnes à revenus moyens dans leurs concessions et qui en font une activité commerciale : la vente de l’eau. Le tableau ci-après présente la situation des ouvrages d’eau simples (FPM) dans la Commune.

Tableau 16 : Synthèse de la situation des ouvrages simples (FPM)

N° Arrondissement Village localité Etat de l’ouvrage Observation 1 Comé Agoutomey Sobadacondji Fonctionnel 2 Oumako Gbèdèvinou Gbèdèvinou Fonctionnel 3 Oumako Gbèdèvinou Sossou louis condji Fonctionnel 4 Oumako Tové Fanta Fonctionnel Ouvrages 5 Oumako Tové centre Fonctionnel délégués 6 Comé Soukpotomé Agbedjrohoué En Panne 7 Akodeha Bowé Lègbahoué Fonctionnel 8 Akodeha Mongnonhoui Nancohoué Fonctionnel 9 Akodeha Kpodji Toulassicodji Fonctionnel 10 Akodeha Bowé Mahouhoué Fonctionnel 11 Oumako Djacoté Azokpocodji Fonctionnel 12 Comé Gadomé Anangani Fonctionnel 13 Comé Agoutomé Saradji Fonctionnel 14 Agatogbo Gbadou Gbadou En Panne 15 Oumako Sivamè Bureau de En panne l’arrondissement 16 Oumako Tové Noumonvicodji En panne Ouvrages 17 Oumako Sivamè Centre Fonctionnel abandonnés 18 Ouèdèmè-pedah Zounta DjadjiComé En panne

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N° Arrondissement Village localité Etat de l’ouvrage Observation 19 Ouèdèmè-pedah Zounta DjadjiComé En panne 20 Ouèdèmè-pedah Zounta Gbedji 2 En panne 21 Comé Honvé-Comé Kpogbahoué En panne 22 Akodeha Agbohoué TokanII En panne Ouvrages sous 23 Comé Honvé-Comé Guincodji Fonctionnel l’emprise de 24 Comé Honvé-Comé Lizèmè Fonctionnel l’AEV et qui 25 Akodeha Bowé Kantohoué1 Fonctionnel seront confiés 26 Akodeha Bowé Kantohoué2 Fonctionnel au fermier par 27 Comé Soukpotomé Cs soukpotomé En Panne un contrat 28 Akodeha Medemahoué Tokponhoué En panne spécial 29 Akodeha Medemahoué Ahlouigbatomè En panne 30 Akodeha Mongnohoui Ouassanouhoué Fonctionnel GAIN 31 Akodeaha Mongnonhoui Bamè Fonctionnel 32 Akodeaha Bowé Ballocodji Fonctionnel 33 Comé Honvé-Comé Kpogbahoué Fonctionnel 34 Comé Gadomè Azonhounbocodji Fonctionnel Ouvrages à 35 Comé Gadomè CEG Gadomè Fonctionnel déléguer 36 Comé Saradji CEG 2 Comé Fonctionnel 37 Comé Honvé-comé Ahonnou Fonctionnel 38 Akodeha Bowé Akanmey Fonctionnel Source : Division Eau et assainissement de la Mairie, Décembre 2016

Quant au tableau 17, il présente les ouvrages d’eau simples actuellement en cours de réalisation.

Tableau17 : les FPM en cours de réalisation

N° Localité Arrondissement 1 Kavé 2 Agonvèsedovoncodji Comé 3 Gadomè 4 Nanonhonou Akodeha 5 Gbèdèhomè Oumako 6 Agatogbo centre Agatogbo Source : Division Eau et assainissement de la Mairie, Décembre 2016

Il ressort de tout ce qui précède que l’accès à l’eau potable est encore embryonnaire dans la Commune de Comé. Cette situation est bien révélatrice de la problématique de la qualité de l’eau consommée par les populations en général et celles rurales en particulier. Ce qui justifie, entre autres, la prolifération des PEA privés, communément appelés châteaux d’eau qui poussent comme des champions, sur les toits des maisons surtout dans l’arrondissement de Comé. Les problèmes identifiés dans le secteur sont de plusieurs ordres. D’une manière générale, on relève la qualité douteuse de l’eau, le faible taux de desserte et le coût élevé de l’eau potable par rapport au revenu moyen des citoyens. D’une manière spécifique, on peut citer :

 Sur le réseau des FPM - Le non payement des redevances par les délégataires ; - Le faible taux de couverture (car la norme requiert 1 ouvrage hydraulique pour 500 habitants) ; - L’éloignement des ouvrages d’eau ; - Les pannes répétées observées sur les ouvrages.

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 Sur le réseau d’AEV - Le non payement des redevances par certains fontainiers et particuliers ; - Les grosses pertes enregistrées sur le réseau (environ 60 % de la production) ; - Le faible taux de couverture ; - L’éloignement des bornes fontaines par rapport à certaines habitations ; - L’incivisme caractérisé par endroit, par des actes de vandalisme sur l’ouvrage.

 Sur le réseau SONEB - Les coupures intempestives d’eau ; - Le système de facturation souvent incompris des populations ; - Le faible taux de desserte ; - Le manque de volonté dans l’extension du réseau.

Ce tableau très peu reluisant appelle de notre part quelques analyses qui pourraient permettre d’améliorer la fourniture d’eau potable aux populations. Il s’agit notamment pour la mairie de :

- Remettre en service les ouvrages en panne ; - Responsabiliser et motiver une tierce personne pour la collecte des redevances des délégataires ; - Renforcer la capacité productive des réseaux d’AEV ; - Renouveler les équipements ; - Faire l’extension selon les besoins des populations ; - Sensibiliser les populations sur la nécessité de préserver et d’assurer la durabilité des réseaux ; - Inspecter les réseaux afin de détecter les zones de pertes ; - développer des actions de plaidoyer et de mobilisations des ressources complémentaires pour la réalisation des travaux d’extension du réseau SONEB et de nouveaux ouvrages d’eau (les AEV et les FPM).

2.5.2 Energie

En matière d’énergie électrique, la Commune de Comé est desservie par la Société Béninoise d’énergie Electrique (SBEE) qui reste la seule société du pays qui dessert la zone urbaine de la Commune et comptait à fin 2015, environ 10 000 abonnés. Il est important de souligner que la couverture en réseau électrique n’est pas uniforme et qu’à l’intérieur de la zone urbaine de la Commune, il y a encore beaucoup de zones qui attendent d’être électrifiées. Tous les arrondissements de la Commune bénéficient de l’électricité fournie par la SBEE même si elle n’est que partielle. Par conséquent, l’éclairage public est très faible et quasi inexistant par endroits. Ce qui constitue un facteur favorisant pour les vols et les braquages.

Les problèmes relevés dans le secteur de l’énergie dans la Commune de Comé sont nombreux et variés. Il s’agit notamment :

- des coupures intempestives de l’énergie électrique causant d’énormes dégats sur les appareils électroménagers ; - de la baisse consatnte de tension électrique sur le réseau ; - du manque d’entretien des compteurs et matériels électriques ;

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- du flou aynat toujours caractérisé le système de facturation de la consommation de l’énergie électrique ; - du manque de volonté pour la réalisation des travaux d’extention du réseau ;

En dehors de l’énergie de la SBEE, on observe également dans la Commune de Comé, une nouvelle source d’énergie électrique renouvelable qui se développe : l’énergie solaire. Cette forme d’énergie électrique s’observe assez souvent sur les places publiques pour l’éclairage public et dans les zones préiphériques où n’existe pas encore les installations de la SBEE. Il faut faire observer que plusieurs utilisateurs d’énergie solaire se plaignent de ce cette énergie ne leur permet pas l’éclairage souhaité et d’utiliser convenablement leurs appareils électroménagers.

Cette situation très peu encourageante, constitue un frein pour la promotion de l’économie locale car elle ralentit les activités économiques notamment dans les secteurs de la petite et moyenne industrie, du commerce, des services et de l’artisanat. Outre l’énergie électrique, le diagnostic s’est étendu également à l’énergie combustible. Il s’agit du carburant et du gaz domestique. En effet :

- En ce qui concerne le carburant (essence), on note la présence d’une dizaine de stations-services qui disposent souvent de stocks suffisants pour couvrir les besoins des populations de la Commune de Comé. Malheureusement, ces stations-services sont confrontées au problème de mévente sévère et chronique à cause de la présence forte du carburant de contrebande communément appelé « kpayo » sur toute l’étendue du territoire communal et même national. En effet, le litre d’essence à la pompe est actuellement de 435F contre 375F dans l’informel. Toute chose qui n’encourage pas le formel qui est pourvoyeur des ressources locales à travers les taxes et impôts.

- Relativement au gaz domestique, on dénombre 5 compagnies différentes de commercialisation dont les produits sont souvent disponibles sur plusieurs points de vente à Akodéha, Oumako et Comé (notamment). Il faut noter que le cout minimal de consignation des bouteilles de gaz de ces compagnies reste élevé (30 000 FCFA, la bouteille de 6 Kg) par rapport au revenu moyen des populations de la Commune. Ce qui justifie la forte pression observée encore sur les arbres et plantes pour servir de bois de chauffe pour faire la cuisine. Toute chose qui accroit la situation de déforestation à laquelle nous assistons depuis plusieurs décennies.

Eu égard à tout ce qui précède, le conseil communal a un important rôle à jouer afin de contribuer à aaléger les peines des populations qui n’aspirent qu’à bénéficier suffisamment des services énergétiques de bonne qualité. Il s’agira pour le pouvoir local de développer, entre autres, des actions de :

- Mobilisation plus accrue de ressources financières pour la promotion des énergies renouvelables et le renforcement de l’éclairage public ; - Sensibilisation des populations pour l’adoption de comportements éco-citoyens en vue d’une meilleure protection de l’environnement ; - Plaidoyer et de lobbying à l’endroit de la SBEE pour l’extention du réseau et l’éclairage public suffisant.

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2.5.3 Santé

Selon la pyramide sanitaire nationale, la Commune de Comé est comprise dans une zone sanitaire constituant avec les Communes sœurs de Bopa, Houéyogbé, et Grand-Popo la zone sanitaire CBGH. Suivant cette pyramide, les centres de santé sont de plusieurs types et offrent des soins variés. On distingue en effet les unités villageoises de santé, les centres de santé d’arrondissement, les centres de santé communaux et les zones sanitaires.

La Commune de Comé compte au total dix (10) centres de santés dont (01) centre de santé communal, quatre (04) centres de santé d’arrondissement, cinq (05) unités villageoises de santé. La Commune abrite par bonheur l’hôpital de la zone sanitaire. On dénombre plusieurs centres de santé privés, constitués en association et qui développent un partenariat avec la zone sanitaire de Comé et un centre de traitement et de prise en charge des malades de la tuberculose. Le tableau ci-après présente la récapitulation des aires sanitaires dans la Commune de Comé.

Tous les arrondissements de la Commune sont dotés d’une aire sanitaire. Les centres de santé d’arrondissement sont des complexes composés de dispensaires et de maternités. Seul l’hôpital de zone offre des services de médecine générale, de spécialités et de maternité. Dans ces centres de santé, les consultations courantes sont quotidiennes; des consultations prénatales peuvent également être effectuées dans certains cas. Les soins offerts sont :

. Au niveau de la Maternité

Les Consultations Prénatales Recentrées (CPNR), les services de délivrance ou d’accouchement, les Consultations Post Natales (CPN), les services de Planification Familiale, les services de Prévention de la Transmission Mère à l’Enfant (PTME) eu égard aux VIH/SIDA, les tests de dépistage du VIH/SIDA, les services de communication sur des thématiques variées, les séances d’Informations, d’Education et de Communication (IEC), les Prises en Charge Intégrées des Maladies de l'Enfant PCIME, les vaccinations.

. Au niveau du dispensaire

Les consultations, les soins curatifs, les vaccinations, la petite chirurgie, la surveillance épidémiologique.

. Au niveau de la pharmacie incorporée au centre

Les soins dispensés dans ces aires sanitaires sont relativement basiques. Pour les cas complexes nécessitant une intervention chirurgicale ou des soins spécifiques, les patients sont référés à l’hôpital de zone de Comé (CBGH) ou au Centre Hospitalier Départemental de Lokossa.

La répartition spatiale des aires sanitaires dans la Commune se présente comme indiqué sur la carte 9 ci-après.

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Carte 9 : Répartition spatiale des infrastructures de sante dans la Commune

Source : SDAC Comé, 2015

L’analyse de cette carte montre que tous les arrondissements de la Commune sont desservis en infrastructures sanitaires. Cependant, plusieurs efforts restent en termes de couverture spatiale, d’équipement en en personnel.

2.5.3.1 Les équipements et les infrastructures sanitaires

Le véritable problème qui se pose au centre de santé d’arrondissement est essentiellement lié à la capacité et la qualité du plateau technique. Dans la plupart de ces centres de santé en effet le plateau technique notamment obstétrical est très peu relevé limitant ainsi la capacité d’intervention des agents de santé. On observe aussi que les boîtes d’accouchement sont en nombre insuffisant dans certains centres. Les infrastructures sanitaires sont en état de vétusté avancé dans l’arrondissement d’Oumako.

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Tableau18 : Localisation des aires sanitaires de la Commune par arrondissement ARRONDISSEMENTS AGATOGBO AKODEHA COME OUEDEME OUMAKO TOTAL Infrastructures Nb Localisatio Nb Localisation Nb Localisation Nb Localisati Nb Localisati n on on Hôpital de zone 00 / 00 / 01 Comé / Mon 00 / 00 / 01 berger Centre d 00 / 00 / 01 Comé /hongodé 00 / 00 / 01 Centre de Santé 01 Agatogbo 01 Akodéha 00 / 01 Mizintom 01 sivamè 04 centre è 00 / 00 / 01 hongodé 00 / 00 / 01 Unité 02 Dohi 00 / 02 - Gadomé 01 Zouta 00 / 05 Kpétou - honvè Comé (CASE) 02 zogbédji 05 hounhouèmè 14 - Hongodé 00 01 Sivamè 22 Ahouandji toli - Djacoté go totovigo - Azannou - bowé - Apévédji kloboto - Gadomé TOTAL 05 06 19 02 02 34 Nombre 06 14 06 06 06 38 Nombre 00 00 00 00 00 00 Ch 01 délabré 02 dont 1en mauvais état 02 00 01, en état 06 effectué Table d’examen 01 01 01 02 00 05 Source : Enquêtes PDCIII, Novembre 2016

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L’analyse du tableau 13 montre qu’aucun centre de santé d’arrondissement et même communal ne dispose d’une ambulance d’évacuation des malades en cas de référence. Le nombre de lits d’observation au niveau des CSA est très limité soit trente-huit (38) par rapport à la population locale. Par ailleurs, les tables d’accouchement sont aussi en nombre très insuffisant soit (06) dont trois (03) en mauvais état. Toutefois, il faut noter que les données exposées ne prennent pas en compte les infrastructures de la zone sanitaire de Comé. Le tableau 19 suivant, montre la répartition des infrastructures sanitaire et l’effectif du personnel.

Tableau 19 : Répartition des infrastructures sanitaire et l’effectif du personnel

Centre de Santé Statut Arrondissements Services offerts Personnel CS Comé Cs communal Dispensaire et - 13 Médecins Comé Maternité - 12 Sages-femmes Hôpital de Zone Hz Médecine Générale, - 33 Infirmières et spécialités et infirmiers Maternité - 128 Autres CS Honvè-Comé Cs satellite Dispensaire et (Gestionnaire de Maternité Zone, Statisticien de CS Gadomé Cs satellite Dispensaire et zone, Comptables, Maternité Agents d’hygiène, CS Ouèdèmè- Cs Ouèdèmè-Pédah Dispensaire et etc.) Pédah arrondissement Maternité CS Zounta Case / Cs satellite CS Dohi Cs satellite Dispensaire et NB : situation avec les Agatogbo Maternité données de HZ CS Agatogbo Cs Dispensaire et arrondissement Maternité CS Kpétou Cs satellite Dispensaire et Maternité CS Oumako Cs Oumako Dispensaire et arrondissement Maternité CS Akodéha Cs Akodéha Dispensaire et arrondissement Maternité Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

Il ressort de l’analyse du tableau 14 que tous les arrondissements de la Commune sont dotés de dispensaire et de Maternité. Le seul hôpital de zone qui existe dans la Commune se trouve à Comé.

Sur tout autre plan, plusieurs indicateurs sont observés dans toute la Commune de Comé. le tableau suivant présente ces indicateurs par arrondissement.

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2.5.3.2 Indicateurs de santé par Arrondissement

Ils se traduisent à travers le tableau 20.

Tableau 20 : Indicateurs de santé par arrondissement

Indicateurs Agatogbo Akodeha Comé Oumako Ouèdèmè-Pédah TOTAL Taux d'accouchement assistés % 91,66% 54% 31% 60% 52.63% 57.85 Nombre d'accouchements par césarienne 0 0 0 00 00 00 Taux de consultation prénatale % 114,73% 90% 65,23% 98% 90.40% 91.52% Taux de consultation postnatale % 2% 0 20% 90% ----- 22% Taux de fréquentation des formations sanitaires % 55% 42% 41,99% 50% 44.30% 46.65% Taux d'occupation des lits % 95% 86,59% / / 50% 46.2% Taux de couverture vaccinale % BCG 92% 98,66% 141,63% 97% 95% 104.85% VAR/VAA 95,40% 99,55% 95,89% 97% 88.88% 95.34%

PENTA3 97,83% 0% 97,23% 90% 100.58% 71.12%

Nombre de décès d'enfants de moins d'un an 0% 0% 0% 0% 00% 00% Nombre de décès périnatal 0% 0% 0% 0% 00% 00% Nombre de décès néonatal précoce 1% 0% 0% 0% 00% 01% Incidence Paludisme (pour 1000) 0% 0% 0% 0% 00% 00% Tuberculose (pour 100000) 0% 0% 0% 0% 00% 00% Lèpre (pour100000) 0% 0% 0% 0% 00% 00% VIH

Nombre d'utilisatrices des méthodes contraceptives 132 43 331 12%/1 05.75% Source : Enquête PDCIII, Décembre 2016.

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Ce tableau révèle que les indicateurs élémentaires de la mesure de la couverture des besoins sanitaires de la population sont relativement satisfaisants dans la Commune de Comé. Le taux de consultation prénatale est de 91.52% dans la Commune ; le taux des accouchements assistés par le personnel qualifié à peine de 57.85%. Le taux moyen de fréquentation des centres de santé est de 46.65% et demeure ainsi le défi majeur à relever pour le système sanitaire dans la Commune. Le taux de couverture vaccinale affiche des chiffres satisfaisants avec un pic de 104.85% pour le BCG.

Ces résultats bien qu’encourageants ne mettent pas à l’abri le système sanitaire ni n’améliore pas les rapports de collaboration ente la population et les systèmes sanitaires de la Commune de Comé.

2.5.3.3 Le personnel sanitaire

La situation du personnel en service dans les centres de santé de la Commune se présente selon les secteurs d’appartenance dans le tableau ci-après. Le tableau 21 ci-dessous présente la répartition des agents de santé par arrondissement.

Tableau 21 : Répartition des Agents de santé par arrondissement

AGATOGBO AKODEHA COME OUEDEME- OUMAKO TOTAL PEDAH PUBLI PRI PUBLI PRI PUBLI PRI PUBLIC PRI PUBLI PRI PUBLI PRIV C VE C VE C VE VE C VE C E Nb. Médecins 00 00 01 00 00 01 Nb. Infirmiers 02 01 03 02 02 10 Nb. Sage 01 01 05 00 00 07 femmes Nb. Techniciens 00 00 01 00 00 01 de laboratoire Nb. Médecins 00 00 00 00 00 00 spécialiste Total 03 02 10 02 02 19 Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

Le personnel sanitaire de la Commune de Comé est composé d’un (01) médecin, sept(10) infirmiers, huit (07) sages-femmes et un (01) technicien de laboratoire soit un total de 19 agents pour la Commune. L’effectif recensé ici ne prend pas en compte celui du secteur privé et celui de l’hôpital de zone. Le tableau 22 ci-après présente le statut du personnel de santé par aire sanitaire.

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Tableau 22 : Statut du personnel de santé par aire sanitaire

ARRONDISSEMENT Type de AGENTS QUALIFIES AGENT NON QUALIFIES Centre et Médecin Infirmiers Sages-femmes Aide- Matrone Commis localisation soignant APE CON AUTRE AP CON AUTRE AP CO AUTRE APE CON AP CON APE CON E E N E AGATOGBO CSA Ag - - - - 01 - - 01 - - 03 - - - -02 UVS Dohi UVS Kpétou 01 01 01 Centres privés 02 01 AKODEHA CSA Akodéha - - - 01 - - 01 - - 03 - - - -02 Centres privés 01 01 06 COME CSC Comé 01 - 01 02 - 02 03 - 01 13 - - - 04 Centres privés 03 11 03 25 OUEDEME-PEDAH CSA - - - - 02 - - - - - 04 - - - - Centre privé OUMAKO CSA - - - - 02 - - - - 02 - - - -01 Centre privé 01 00 01 Total 05 03 01 23 02 10 01 10

Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

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Sur un total de dix-huit agents qualifiés du secteur public en poste dans la Commune, trois (03) seulement sont des Agents Permanents de l’Etat, soit 17% du total. Les 83% restants, soit douze (15) agents, sont des contractuels. Le taux de couverture en agents qualifiés est de 32.72% soit 18 sur un total de 55 agents toutes catégories professionnelles confondues du secteur public.

En ce qui concerne les agents non qualifiés, on dénombre : 26 contractuels et 01 APE pour les aides-soignants, et 10 commis contractuels.

2.5.3.4 Les COGECS des centres de santé

Les centres de santé sont cogérés par des Comités de Gestion des Centres de Santé (COGECS) et les médecins ou infirmiers. Ils sont représentés dans tous les centres de santé de la Commune.

Les COGECS ont pour rôle essentiel, le contrôle du bon fonctionnement des centres de santé et de la qualité des prestations et sont garants du respect des intérêts des communautés. La bonne gouvernance des centres de santé relève également de leur compétence.

Toutefois, ces comités sont confrontés à des séries de problème parmi lesquelles il convient de noter : le désintéressement de certains membres, le manque de formation des membres, inexistence de moyens financiers et matériels pour un meilleur suivi des CS, etc.

2.5.3.5 La médecine traditionnelle

Les facteurs socioculturels et économiques favorisent le recours à la médecine traditionnelle comme seule alternative à la médecine moderne lorsque celle-ci se révèle inaccessible. En effet, la pauvreté, l’analphabétisme et certaines croyances poussent une partie importante de la population à solliciter les guérisseurs traditionnels et les praticiens assimilés pour le traitement préventif ou curatif de certaines pathologies. La Commune de Comé n’échappe pas à cette pratique. En effet quelques tradithérapeutes sont actifs et très sollicité. Ils sont disséminés dans les cinq arrondissements.

Bien qu’il n’ait pas été possible de disposer de données chiffrées exhaustives sur ces guérisseurs traditionnels, le niveau de confiance que les populations leur témoignent est suffisamment révélateur de leur importance dans la sphère sociale en ce qui concerne les itinéraires thérapeutiques des populations.

Une action de la mairie tendant à mobiliser les tradithérapeutes, les organiser et les encadrer contribuerait à la promotion de cette médecine améliorant pour ainsi améliorer l’offre de soin dans la Commune de Comé.

2.5.3.6 Les normes en vigueur dans le secteur de la santé

La situation de la Commune de Comé est mise en perspective avec les normes de l’Organisation Mondiale de la Santé par rapport au ratio « nombre d’agents de santé sur population ». Les résultats de ce croisement sont exposés à travers le tableau 23.

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Tableau 23 : Situation communale avec les normes de l’OMS Type d’agent Normes de Situation du terroir par rapport aux normes Etat actuel du personnel l’OMS Public Privé Médecin 01 pour 10 000 01 médecin pour 87 237 hbts sans le privé, 01 04 Hts 01 Médecin pour 17447 hbts si compris le privé. Infirmier (ère) 01 pour 5 000 01 infirmier pour 3 634 hbts si compris le 10 14 Hbts privé et 01 infirmier pour 8 723 hbts sans le privé. Sage-femme 01 pour 5 000 01 sage-femme pour 1723 hbts si compris 07 05 Hbts le privé et 01 sage-femme pour 2954 hbts femmes en âges de procréer sans le privé. Technicien de 01 pour 01 technicien de laboratoire pour 01 00 Laboratoire 10 000hbts 87237hbts Aides- RAS RAS 27 32 soignantes Matrones RAS RAS 00 00 Sources : Enquête PDCIII, Novembre 2016

En considérant le personnel qualifié en place dans le secteur public, on peut affirmer que la situation de la Commune de Comé est très peu reluisante. D’énormes écarts existent en effet avec les normes fixées par l’Organisation Mondiale de la Santé en matière de couverture des besoins sanitaires de la population estimée en 2016.

Les normes de l’OMS sont loin d’être atteintes. La Commune de Comé avec l’effectif actuel de son personnel soignant aura bien du mal à prendre en charge les patients vu le ratio très élevé à satisfaire par chaque agent du personnel. Pour ce qui concerne la catégorie des sages-femmes, les normes

L’analyse du tableau ci-dessus révèle que la Commune dispose de :

. 01 médecin pour 87 237 habitants sans le privé et 01 Médecin pour 17 447 habitants, y compris le privé. . 01 infirmier pour 3 793 habitants si compris le privé et 01 infirmier pour 9 693 habitants, sans le privé ; . 01 sage-femme pour 1 723 femmes si compris le privé et 01 sage-femme pour 2 954 femmes en âge de procréer, sans le privé. . 01 technicien de laboratoire pour 87 237 habitants.

Dans la Commune de Comé, seule la catégorie des infirmiers se rapproche des normes de l’OMS.

2.5.3.7 Besoins en personnel et par catégories de 2017 à 2022

Les besoins en personnel s’expriment en fonction des normes de l’OMS en rapport avec la population. Si notre population connaît un taux de croissance de 03.29 % les estimations par catégories s’évaluent comme il est indiqué dans le tableau ci-après. Il faut signaler qu’en ce qui concerne la catégorie des sages-femmes, la population concernée est naturellement celle des femmes en âge de procréer. Ainsi dans le département du Mono la proportion de la population en âge de procréer est estimée à un taux de 23.7 %.

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Tout comme le graphique 15, le tableau 24 ci-après présente l’évolution des besoins par catégories de personnel soignant pour la période de 2017-2022.

Tableau 24 : Estimation des besoins en personnel qualifié pour la période 2017-2022

Année Populations Estimation des besoins Médecins Infirmiers Sages-femmes Techniciens de laboratoire 2017 89 764 09 18 04 09 2018 92 345 09 18 04 09 2019 95 383 10 19 05 10 2020 98 521 10 20 05 10 2022 101 762 10 21 05 10 Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

En ce qui concerne le graphique, il se présente comme suit :

Graphique15 : Evolution du personnel sanitaire suivant population / normes de l’OMS de 2017-2022

5 10 2021 10 21 5 10 2020 10 20 5 10 2019 10 19 4 9 2018 9 18 4 9 2017 9 18 1 7 2016 1 10 0 5 10 15 20 25

Technicien de laboratoire Sages femmes Infirmiers Médecin

Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

Ainsi, pour une population de l’ordre de 101 762 habitants, les normes recommandent 10 médecins, 21 infirmiers, 05 Sages-femmes et 10 techniciens. Pour répondre efficacement aux besoins des populations en matière de santé dans les années à venir le renforcement du personnel sanitaire reste un défi en termes d’effectif. Toutes les catégories doivent voir leur effectif évoluer pour la plupart du simple au double. Ainsi pour la catégorie des médecins, à l’horizon 2021 le personnel médecin doit passer à dix(10) tandis que l’effectif de la catégorie des infirmiers doit atteindre un effectif de vingt et un (21) agents. La catégorie des sages- femmes quant à elle présente déjà depuis 2016 une tendance satisfaisante avec un effectif de sept (07) agent contre une norme de cinq(05) suivant la tendance évolutive jusqu’en 2021. Cette évolution du personnel sanitaire appelle une implication du conseil communal si l’on veut à l’horizon de 2021 créer les conditions conformes aux normes de l’OMS. La qualité des équipements, des infrastructures sanitaires ainsi que la capacité du personnel à agir et inter agir avec les patients est un défi majeur qui attend le conseil communal de Comé.

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2.5.3.8 Engagement de l’Etat dans les DSCRP et ODD

L’amélioration de l’état de santé des populations constitue à la fois un objectif économique et social de développement. La santé contribue à améliorer la qualité et l’efficacité du capital humain. C’est pourquoi la vision du Gouvernement en matière de santé publique intègre certains ODD, notamment mettre fin à l’épidémie de SIDA, à la tuberculose, au paludisme et aux maladies tropicales négligées et combattre l’hépatite, les maladies transmises par l’eau et autres maladies transmissibles. Parmi les actions envisagées pour permettre au Bénin d’atteindre les ODD, le Gouvernement a retenu d’améliorer le fonctionnement du système sanitaire, d’accroître l’accès à la santé de la reproduction à travers la planification familiale, la promotion de la parenté responsable, les soins prénataux, les urgences obstétricales et la prise en charge des IST, la disponibilité permanente du paquet optimal d’interventions obstétricales et pédiatriques (diarrhée, IRA, fièvre, malnutrition, vaccination, anémie), la disponibilité et l’offre de services de santé de la reproduction aux adolescents et jeunes. Le développement et l’équipement des infrastructures sanitaires sont également considérés comme des priorités de l’Etat.

Le secteur de la santé étant une compétence partagée entre l’Etat et la Commune, la mairie de Comé devrait s’approprier les objectifs fixés par l’Etat et œuvrer pour leur atteinte au niveau local. Plusieurs actions peuvent être menées à savoir : négociations pour susciter l’intervention des partenaires ; lobbying et plaidoyer auprès du gouvernement et des PTF et Appuis directs au secteur.

2.5.3.9 Les problèmes du secteur

La bonne réparation de l’aire sanitaire dans la Commune de Comé reste un avantage certain qui contribue à rapprocher le service de santé des populations toutefois le secteur est confronté à des problèmes dont les plus importants sont :

. L’insuffisance du personnel qualifié au regard des normes de l’OMS . L’inadéquation des infrastructures existantes (cas de Oumako) . Le faible niveau d’information des populations en ce qui concerne le recours aux centres de santé pour les consultations de première nécessité ; . La mauvaise qualité de l’accueil réservé aux patients dans les centres de santé ; . La persistance inquiétante des facteurs socioculturels favorisant le recours à la médecine traditionnelle . La vente illicite des produits pharmaceutiques et des médicaments contrefaits ; . Les mauvaises conditions d’hygiène et d’assainissement de certains centres de Santé ; . faible fréquentation du centre de santé ; . Inexistence d’ambulance pour l’évacuation des malades en cas d’urgence ; . Vétusté des locaux ; . L’insuffisance du matériel et des équipements médicaux ; . Occurrence des maladies hydriques.

Ces problèmes appellent des mesures urgentes devant se traduire, pour le Conseil Communal, par des actions de lobbying et de plaidoyer en direction de l’Etat et des partenaires techniques et financiers intervenant dans le secteur. Ces actions devraient aider à résorber les besoins en infrastructures, en personnel, en matériel et en équipements. Il

80 importe également de multiplier et de diversifier les actions de communication sociale pour améliorer la fréquentation des centres de santé dans tous les arrondissements périphériques. L’action des organisations de la société civile notamment les ONG et les plates-formes des utilisateurs de services de santé devront renforcer leur intervention dans les sensibilisations sur la thématique de promotion de la santé et la défense de la « Demande ». L’amélioration des conditions de travail des agents devra être également prise en compte dans une perspective de réduction du vide observé dans les centres de santé.

2.5.4 Education : enseignement maternel et primaire

Le développement économique et social de la Commune passe inéluctablement par la participation des communautés et en l’occurrence des hommes qui peuplent la Commune. Cette participation prendra tout son sens si elle est d’une qualité utilitaire et productive pour la Commune ainsi l’option du législateur consistant à faire du secteur éducatif, notamment de l’enseignement maternel et primaire, une compétence partagée entre l’Etat et les Communes mettent en relief la corrélation entre l’éducation et le développement tant individuel, local que national.

Cette analyse s’appesantira sur les enseignements maternel et primaire, d’une part et sur l’enseignement secondaire, d’autre part.

La Commune de Comé dispose de trois ordres d’enseignement à savoir :

- l’enseignement maternel ; - l’enseignement primaire et ; - l’enseignement secondaire.

A la date d’aujourd’hui et selon l’état des lieux, la Commune dispose de vingt-six (26) écoles maternelles dont cinq (05) privées et soixante-onze (71) écoles primaires dont quinze (15) privées. La répartition de ces écoles sur le territoire communal se présente comme suit (tableau 25):

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Tableau 25 : Répartition des écoles existant dans la Commune de Comé par Arrondissement

Arrondissem Populatio Nombre Nombre Nombre Nombre Nombr Nombre Etat infra Personnels ent n d’écoles d’écoles d’écoles d’écoles e de de scolarisa maternelle maternelle primaires primaires filles garçons ble en s(EM) s privées (EPP) privées 2016 Dur pré Total contra AP Autre Fem homm total ctuel E me e AGATOGBO 3562 04 00 13 01 1688 1874 77 07 84 56 00 18 26 48 74 AKODEHA 3519 07 00 14 00 1661 1858 80 14 94 56 22 11 18 71 89 COME 8005 11 05 27 06 4021 3984 134 38 172 91 44 66 104 97 201 OUDEME- 1735 04 00 06 00 791 944 39 03 42 28 10 01 37 02 39 PEDAH OUMAKO 1057 01 00 04 00 498 559 21 07 28 12 07 06 06 19 25 TOTAL 17878 27 05 64 07 8659 9219 351 69 420 243 83 102 191 237 428 COMMUNAL Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

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Le tableau 20 est bien évocateur de la situation de l’enseignement maternel et primaire dans la Commune de Comé. Pour une population scolarisable de 17 878, la Commune compte un total de 103 écoles dont 32 écoles maternelles et 71 primaires, publique et privées confondues. Le taux de couverture publiques / privées est de 88.35% écoles publiques, pour 11.65% de privées. En effet il est facilement observable que le taux de scolarisation a évolué de 88% en 2010 à 89 % en 2016. Cette avancée s’explique par l’évolution de la population scolarisable estimée en 2016 à 17 878 dont 48.43% de filles et 51.57 % de garçons. On note ainsi une avancée de la scolarisation des filles avec une croissance de 07.43% par rapport à 2010. Ce taux explique la prise de conscience des populations par rapport à la scolarisation des enfants mais aussi traduit les effets de la gratuité des enseignements maternels et primaires. Si ces chiffres promettent un mieux-être de l’école, ils cachent mal l’illusion des réalités que les efforts des institutions et de l’Etat central n’ont pas réussi à résoudre. En ce sens les mesures d’accompagnement en termes de mobiliers d’infrastructures et de matériel didactique n’ont pas atteint les promesses. Plusieurs écoles souffrent encore de dotations conséquentes en infrastructures, équipements et matériels didactiques. C’est ce qui explique la coexistence des infrastructures en matériaux précaires et des modules de classe en dur.

La situation de la Commune en matière d’infrastructures scolaires est présentée dans le graphique 16.

Graphique16 : Nombre de salles de classes dénombrées sur le territoire de la Commune de Comé 2016

Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

L’amélioration sensible du taux de couverture en infrastructure scolaire dans la Commune est la conséquence des politiques de construction d’infrastructures additionnelles au cours des années 2010. Ainsi on observe une réduction sensible du nombre de salles de classes en matériaux précaires. En 2016, sauf l’arrondissement d’Oumako, tous les autres sont en deçà de 25% de matériaux précaires. Le taux de salles de classes en matériaux dur le plus élevé est de 92.86%. Ainsi le rapport élèves/classes est estimé à 43 élèves par classe en 2016 contre 57 en 2010. Ce taux est largement en nette amélioration par rapport au taux national qui est de 51 élèves par classes. C’est dire qu’en substance la question de l’effectif pléthorique des élèves par classe est encours de résorption dans la Commune de Comé. C’est ici le lieu de reconnaître la qualité des

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efforts d’amélioration du cadre de vie dans l’éducation maternelle et primaire qui reste une compétence partagée avec la mairie. Celle-ci semble lui accorder un intérêt particulier et les résultats sont assez éloquents. 83.57% de salles de classe en matériaux définitifs pour 16.43% de salles de classes en matériaux précaires( soit une cinquantaine de salles de classes ) montre bien qu’en dépit de cette réussite le secteur éducatif reste fortement marqués par de nombreux problèmes auxquels s’ajoutent des disparités persistantes. Le tableau 26 fait le point des écoles ayant des infrastructures en matériaux précaires.

Tableau 26 : Récapitulatif des écoles aux infrastructures en matériaux précaires à reconstruire Arrondissement Ecoles Nombre Autres Total besoins AGATOGBO EM Dohi 01 AKODEHA EPP HOUNHOUEMEY-CONDJI 03 MAHOUSSI-CONDJI 03 OGUIHOUE 03 TOKAN II 03 TOLLI 01 COME COME-GARE/A 06 EPP DJACOTE/B 06 EPP HONVE-COME 02 SEGBE/A 03 SEGBE/B 02 EM COME-CENTRE 03 EM DEUX-KILOS 02 EPP DEUX-KILOS B 02 EM GUINCONDJI 01 EM LIZEME 01 OUEDEME-PEDAH OUEDEME-PEDAH-2 03 GBEDEVINOU 03 OUMAKO OUMAKO/A et B 02 EM -OUMAKO 02 TOTAL 50 Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

Ce tableau met en évidence les écoles ainsi que le nombre de salles de classe en matériaux précaires à reconstruire dans la Commune de Comé. Cinquante salles de classes à reconstruire dans les écoles de la Commune pour combler les attentes des usagers de l’école. Dans tous les arrondissements de la Commune de Comé et notamment dans la plupart des villages il existe des écoles. La ventilation et la répartition des écoles dans la Commune de Comé sont représenté sur la carte 10.

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Carte 10 : Infrastructures scolaires et sanitaires de la Commune de Comé

Source : PDC II, 2011

Il ressort de cette carte que les arrondissements de Comé et d4akodéha sont ceux qui regorgent plus d’infrastructures scolaires dans la Commune. Ensuite viennent respectivement de Ouèdèmè- Pédah, Agatogbo et Oumako.

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2.5.4.1 Situation du personnel enseignant

La Commune de Comé compte trois catégories d’enseignants à savoir : les Agents permanents de l’Etat (APE), les Agents Contractuels de l’Etat (ACE) et autres (communautaires, volontaires et stagiaires). Leur effectif total est de 428 agents dont 19.39% d’APE, 56.78% d’ACE et 23.83% Autres.

Le graphique 17 expose la situation du personnel enseignant par arrondissement et par catégorie.

Graphique 17 : Situation du personnel enseignant par arrondissement et par catégorie.

situation du personnel enseignant par arrondissement et par catégorie 75,67% 80% 71,80% 70% 62,92% 60% 45,27% 48% APE 50% 40% 24,72% 25,64% 28% ACE 30% 21,89% 20% 32,84% AUTRES 10% 0%24,33% 12,36% 2,56% 24% 0%

. Sources : Enquête PDCIII, Novembre 2016

L’analyse de ce graphique montre que les arrondissements d’Agatogbo et de Ouèdèmè-Pédah compte plus d’enseignants « ACE » que les autres arrondissements de la Commune. Par ailleurs, Agatogbo ne compte aucun « APE » pendant que Ouèdèmè-Pédah n’en compte que pour 2,56 %.

Ainsi le ratio élève/maître est de 01 maître pour 42 élèves. Ce ratio est en nette amélioration par rapport au ratio communal de 2010 qui affiche 01 maître pour 60 élèves et le ratio national qui est de 01 maître pour 53 élèves. En conclusion toutes les classes devraient être tenues par un enseignant. Mais malheureusement on est loin de cet idéal. Ils existent encore des salles de classes sans maître. Cet état de chose traduit la mauvaise répartition du personnel dans les groupes pédagogiques dans la Commune. Vivement que les autorités du secteur soient plus conséquentes dans le redéploiement du personnel.

De façon plus globale, la répartition du personnel enseignant par catégorie niveau communal est présentée à travers la figure 18.

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Graphique 18 : Répartition du personnel enseignant par catégorie niveau communal

Sources : Enquête PDCIII, Novembre 2016

On note ici que plus de la moitié de l’effectif du personnel enseignant est contractuel mettant en minorité le nombre d’APE. Cette situation traduit la politique de recrutement de l’Etat central qui a donné depuis quelques années la priorité à la catégorie des ACE. D’autre part la participation des privées fait intervenir dans le secteur des enseignants au profil qui sont loin de répondre aux catégories recommandées. Ceci pose le problème de la qualification professionnelle et de la formation des enseignants. Dans ce registre, l’Etat central développe une politique de formation continue des enseignants. Il reste à recommander que le secteur privé qui prend une large part dans le secteur se conforme aux profils requis en termes de qualité du personnel afin de garantir une meilleure formation aux écoliers.

2.5.4.2 Normes des OMD/ODD par rapport à l’éducation

L’éducation est inscrite comme deuxième OMD formulé ainsi qu’il suit « Assurer l’éducation primaire pour tous ». Il s’agit plus concrètement jusqu’ en 2015, de donner à tous les enfants, garçons et filles, partout dans le monde, les moyens d’achever un cycle complet d’études primaires. Cet objectif loin d’avoir été atteint, a laissé place à l’ ODD 04 formulé ainsi qu’il suit « Assurer à tous une éducation équitable, inclusive et de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ». Cet objectif précisément vise :

. d’ici à 2030, faire en sorte que toutes les filles et tous les garçons suivent, sur un pied d’égalité, un cycle complet d’enseignement primaire et secondaire gratuit et de qualité, les dotant d’acquis véritablement utiles ;

. d’ici à 2030, faire en sorte que toutes les filles et tous les garçons aient accès à des services de développement et de prise en charge de la petite enfance et à une éducation préscolaire de qualité qui les préparent à suivre un enseignement primaire.

2.5.4.3 Engagements de l’Etat dans le DSCRP

L’Etat béninois, dans le souci de contribuer à l’atteinte des ODD, reconnaît que l’accès à un enseignement de base de qualité est un facteur important de réduction de la pauvreté.

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Aussi, a-t-il pris un certain nombre d’engagements par rapport à la maternelle, à l’enseignement primaire et secondaire. Il n’y a pas lieu de faire ici un inventaire circonstancié des mesures préconisées pour chacun des ordres d’enseignement, mais il convient de rappeler qu’il s’agit, pour l’Etat, d’apporter toutes les dotations nécessaires à la réalisation de l’EPT en ce qui concerne l’enseignement primaire. S’agissant justement de cet ordre d’enseignement, des normes ont été fixées par les acteurs de l’Education béninoise. Des indicateurs ont été définis pour mesurer l’atteinte des onze (11) normes dénommées « Ecole de Qualité Fondamentale (EQF). Les normes EQF touchent à tous les aspects de la vie éducative. Elles concernent par exemple le niveau de qualification du personnel enseignant et des responsables des établissements, les conditions sanitaires, la protection des enfants contre toutes formes de violence à l’école. Sont également prévus au titre de ces normes, des aménagements pour un traitement équitable des filles et des garçons, la qualité du cadre de travail des enfants et des enseignants, la qualité de mobilité, la disponibilité en qualité et quantité suffisante des documents de référence, l’amélioration des rapports avec les parents d’élèves.

2.5.4.4 Situation communale par rapport aux normes OMD/ODD et au DSRP

L’état des lieux de l’éducation maternelle et primaire dans la Commune de Comé a révélé un taux de scolarisation net est de 89% alors que les normes recommandent un taux de scolarisation et d’achèvement du cours primaire de 100% d’ici à 2015. Ces efforts doivent se poursuivre pour combler le gap.

En ce qui concerne le personnel enseignant l’on peut se satisfaire du ratio maître /élève qui est de 01 maître pour 42 élèves. Mais ce ratio ne doit pas occulter la réalité de la mauvaise répartition du personnel laissant encore des classes sans enseignant. Le défi à relever est un meilleur reploiement du personnel pour garantir à chaque élève un maître. La qualification du personnel est l’une des normes essentielle de l’EQF en effet dans le contexte de Comé si la majorité du personnel enseignant est dans les catégories APE et ACE ayant au moins le CEAP, le problème se pose cependant dans la troisième catégorie que nous avons dénommée « AUTRES » (volontaires, communautaires, stagiaires, etc. …). Celle-ci cache des profils autres que ceux recommandés et posent le problème de la qualification professionnel. 23.83% du personnel se concentre dans cette catégorie. Même si l’Etat poursuit la formation et le recyclage des enseignants, le conseil communal doit pour sa part inscrire comme actions prioritaires le recyclage et la formation des enseignants sous-qualifiés.

Par ailleurs la situation des infrastructures de qualité aux normes de l’EQF est loin d’être atteinte dans la Commune. Si 83.57% des infrastructures sont en matériaux définitifs, il faut signaler que 16.43% restent à reconstruire, puisqu’ en matériaux précaires et non conforme aux normes en vigueur.

L’effectif des filles scolarisées n’a pas encore atteint celui des garçons dans les écoles de certains arrondissements de la Commune mais il faut signaler que dans l’arrondissement central on peut se frotter les mains car le taux de scolarisation des filles a atteint les 50.23% dépassant celui des garçons de qui est de 49.76%. Ce cas est bien isolé car il concerne un seul arrondissement sur cinq que compte la Commune. Toutefois le taux communal n’est pas moins encourageant puisque proche des cinquante pourcent avec 48.43% pour les filles et 51.57% pour les garçons. La parité n’étant pas loin et par l’éloquence de ces chiffres très encourageants, le conseil communal, est invité à engager des actions de plaidoyer et de sensibilisation à l’endroit des parents d’élèves et des PTF pour leur soutien constant à la scolarisation des filles. Aussi doit-on rappeler que ces avancées participent de la politique de la gratuité de l’enseignement maternelle et primaire mise en œuvre par l’Etat central. Au-delà de ces résultats flatteurs le 88 secteur éducatif demeure sujet à des défis qui attendent le conseil communal de Comé en matière d’équipement et matériels didactiques. A ces défis s’ajoute l’absence de conditions d’hygiène et d’assainissement répondant aux normes en vigueur dans le secteur.

2.5.4.5 Les problèmes majeurs du secteur de l’éducation

Les principaux problèmes qui minent le secteur de l’enseignement maternel et primaire dans la Commune de Comé sont :

 L’insuffisance et l’inadéquation de certaines infrastructures scolaires ;  L’insuffisance du personnel enseignant qualifié ;  L’insuffisance et l’inadéquation du mobilier et du matériel didactique ;  L’insuffisance voire l’absence des moyens financiers consacrés à l’entretien des infrastructures scolaires existantes ;  L’amenuisement de la part des budgets familiaux destinés à soutenir la scolarité des enfants ;  L’inconscience professionnelle de certains enseignants, aggravant la baisse de rendement des enfants ;  Inexistence de bibliothèque dans la plupart des écoles ;  Inexistence de logement des enseignants dans les localités enclavées et éloignées les obligeant à s’installer au centre-ville de Comé ce qui ne manque pas d’avoir des répercussions négatives sur leur rendement ;  Inaccessibilité quasi-totale de certaines écoles en période de pluie ou de crue, (cas des élèves des quartiers Vadavé et Noumonvicondji représentant la majorité de l’effectif de l’école de Tové) ;  La majorité des écoles sont sans clôture ;  Faible prise en charge sanitaire des écoliers ;  Persistance des pesanteurs socioculturelles (mariage précoce, corvées domestiques) surtout les filles) ;  Mauvais état des voies et pistes de desserte rurale.

L’éducation étant un vecteur indéniable du développement, ce secteur doit faire l’objet d’une attention plus soutenue du conseil communal et de tous les autres acteurs intéressés par la question. L’action conjuguée et concertée de ces différents intervenants s’avère capitale pour la résolution des problèmes sus-énumérés. « La gratuité » et le caractère obligatoire de l’enseignement maternel et primaire, les compétences dévolues à la Commune pour le secteur et la présence des PTF constituent des opportunités que le conseil communal devra saisir pour asseoir solidement une politique de développement du secteur éducatif.

2.5.4.6 Les besoins de l’enseignement maternel et primaire

A l’analyse des données du diagnostic, certains besoins prioritaires se dégagent.

En matière d’infrastructures cinquante (50) modules de classes doivent être construits en remplacement des infrastructures en matériaux précaires dans les écoles de la Commune. Vont s’ajouter à cela les besoins en infrastructures exprimés en complément de l’existant.

S’agissant particulièrement du personnel enseignant, les besoins se situent principalement au niveau du renforcement de leurs capacités en matière d’animation pédagogique. La Commune pourrait prendre l’initiative de financer des plans de formation complémentaires qui viendraient s’adosser à ceux qui sont actuellement mis en œuvre avec l’appui de l’Etat central. L’accessibilité 89 aux écoles dans certaines localités doit être garantie par un aménagement conséquent des pistes et voies d’accès à l’effet de les rendre praticables en tout temps notamment en temps de pluie et de crue. Il est indexé ici le cas du village de Tové dans l’arrondissement d’Oumako. Il est important aussi de garantir la sécurité des écoliers et des biens des écoles en élevant des clôtures autour de toutes les écoles en l’occurrence celles qui ne le sont pas encore. L’éclairage et l’électrification des salles de classes est tout aussi important et doit préoccuper le conseil communal.

Pour booster la capacité des enfants et aiguiser les sens de recherche le conseil communal doit s’atteler à construire des bibliothèques dans toutes les écoles de la Commune.

En ce qui concerne le matériel didactique, les équipements, et le mobilier, les efforts devront se poursuivre pour assurer des dotations complémentaires à toutes les écoles. Cela affectera positivement et durablement la qualité des conditions de travail des élèves et des enseignants.

2.5.5 Enseignement secondaire

Dans la Commune de Comé l’enseignement secondaire comprend dix-neuf collèges d’enseignement dont neuf privés et deux à caractère confessionnel. Les collèges sont répartis sur les cinq arrondissent avec une concentration marquées sur l’arrondissement de Comé soit douze collèges (63%) du total. Il est à remarquer que tous les arrondissements comptent au moins un collège d’enseignement secondaire avec un second cycle. La plupart des collèges privés sont concentrés à Comé centre.

L’effectif total des inscrits à la rentrée de 2016- 2017 s’estime à 11209 dont 4687 de filles soit 41% contre 59% de garçons, encadrés par 921 enseignants toutes catégories confondues, avec un rapport de 11% de femmes. Les agents permanents de l’Etat sont en effectif réduit soit 03% contre 27% pour les contractuels. Le reste de l’effectif sont soit des vacataires ou des volontaires. L’ensemble des collèges compte quelques trois cent salles de classes avec environ une cinquantaine en matériaux précaires.

Les difficultés majeures auxquelles sont confrontés l’ensemble des collèges se résument comme suit :

- insuffisance de salles de classes ; - insuffisance de mobiliers et équipements didactiques ; - bibliothèques scolaires mal équipées ; - manque de laboratoire ; - manque de salle informatique ; - problème d’insalubrité dans les environs du CEG 4.

Le tableau 27 fait l’état des lieux au niveau des collèges.

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Tableau 27 : Etat des lieux au niveau des collèges

Arrondis Collèges Statut Salles de classes Enseignants sement CEG EFFECTIF Public Privé Confess Dur Précaire Total Cont APE Aut Différentiati Différentiati Tota Garçon Fille Total ionnel ra res on genre (H) on genre(F) l Agatogb CEG1 620 344 964 X N N 25 00 25 21 03 104 - - 128 o CEG 2 215 132 347 X N N 04 06 10 06 00 18 21 03 24 Collège Catholique 73 44 117 N X X 07 00 7 00 00 23 22 01 23 Comé CEG 2 629 466 1095 X N N 04 22 26 24 02 57 63 20 83 CEG 4 342 281 623 X N N 04 08 12 15 01 27 36 07 43 CEG 3 283 225 508 X N N 06 04 10 14 00 12 24 02 26 CEG GADOME 274 284 558 X N N 06 04 10 13 00 29 00 00 42 CEG 1 1293 1095 2388 X N N 45 09 105 143 16 159 Collège catholique 420 364 783 N X X 20 00 20 00 00 46 40 06 46 Collège Megan Comé 84 55 139 N X N 08 00 08 00 00 48 45 03 48 Collège Espoir Comé 296 303 599 N X N 16 00 16 35 00 42 35 07 42 Collège FADOCATH 115 118 233 N X N 07 00 07 00 00 43 41 02 43 Collège Quartier 14 17 31 N X N 06 00 06 09 11 00 20 20 Latin Collège Maman Na 71 51 122 N X N 10 00 10 04 00 16 18 02 20 Muana Collège Le 198 131 329 N X N 13 00 13 00 00 71 67 04 71 Pédagogue Akodéha CEG 737 397 1134 X N N 25 06 31 28 05 79 94 18 112 C. EMINENCE 44 48 92 N X N 06 00 06 22 21 01 22 Ouèdèm CEG 454 226 720 X N N 19 00 19 11 01 76 80 08 88 è.P. Oumako CEG 360 106 466 X N N 18 00 18 17 02 32 45 06 51 Total 19 6522 4687 11209 10 09 02 204 50 254 242 34 850 815 106 921 Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

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2.5.6 Alphabétisation

L’alphabétisation ne bénéficie pas du soutien et des appuis nécessaires à son expansion comme vecteur de développement. Ce sous-secteur se meurt dans la Commune et souffre des effets conjugués du manque de moyens, de l’indifférence des populations et de l’insuffisance du personnel d’encadrement. Ce désintéressement observé dans le secteur est donc à l’origine de la baisse des taux d’alphabétisation dans la Commune. Le graphique 19 présente le taux d’alphabétisation des 15 ans et + en 2002 et en 2013, dans la Commune de Comé.

Graphique 19 : Taux d’alphabétisation des 15 ans et + en 2002 et en 2013, dans la Commune de Comé

100 55,1 60,2 43,1 46 2013 50 33 35 2002 0 Bénin Mono Comè

Sources : RGPH 4, 2013

En effet, six (6) adultes de 15 ans et plus sur dix (10) dans la Commune de Comé (soit 60,2%) savent lire et écrire dans une langue quelconque en 2013 contre moins de 5 sur 10 (46%) en 2002. C’est le meilleur taux enregistré au niveau départemental.

D’après les résultats d’enquête de terrain, la situation de l’alphabétisation dans la Commune sur les quatre dernières années se présente à travers le tableau 28.

Tableau 28 : Synthèse des données de l’alphabétisation (Alpha Initial et Post Alpha) 2012 à 2016) Campagne Alpha Initiale et Post Alpha Inscrits Abandon Admis Echec Taux d’abandon 2012-2013 336 80 231 25 23.80% 2013-2014 327 129 202 01 39.44% 2014-2015 248 00 246 02 00% 2015-2016 186 36 148 01 19.35% TOTAL 1097 245 827 29 22.33% Sources : RGPH 4 et enquête PDCIII, Novembre 2016

A la lecture du tableau deux évidences méritent d’être mentionnées à savoir le taux d’abandon qui est très élevé, 22.33% sur la période. Il urge d’identifier les raisons qui motivent les abandons afin de maintenir les apprenants jusqu’à la fin de la campagne qui

92 généralement se solde par un taux de réussite satisfaisant, étant donné que les échecs sont insignifiants environ 03%.

Toutefois, ces données sont essentiellement du coordonnateur communal et ne prennent pas en compte les données de l’ONG BUPDOS.

La deuxième évidence est la diminution progressive des inscriptions de 336 en 2012, le nombre des inscrits est tombé à 186 en 2016 exprimant ainsi un désintérêt des populations à l’alphabétisation.

2.5.6.1 L’engagement de l’Etat en matière d’alphabétisation

L’Etat béninois prévoit de consacrer une partie des actions du DSRP à la promotion de l’alphabétisation en favorisant entre autres :

- L’accès équitable aux programmes d’alphabétisation ; - La promotion de l’alphabétisation des femmes ; - L’amélioration de la qualité des ressources humaines, des programmes et des curricula, du système de suivi-évaluation, du pilotage et de la gestion du sous-secteur pour faire de l’alphabétisation un outil de changement social.

Il est également prévu d’intégrer les préoccupations environnementales dans les curricula de formation.

2.5.6.2 Situation communale par rapport aux engagements de l’Etat

La tendance générale observée fait apparaître :

. Des difficultés récurrentes pour maintenir en activité les apprenants ; . L’insuffisance de moyens matériels et didactiques ; . Des taux d’abandons et d’échecs élevés ; . Un faible taux d’alphabétisation des femmes.

Au nombre des autres problèmes relevés, on note : l’insuffisance de l’appui du gouvernement et la banalisation du secteur par le conseil communal. L’effet combiné de ces entraves sous-tend le fait que, en ce qui concerne les engagements pris par l’Etat, l’alphabétisation soit en nette régression dans la Commune.

2.6 Cadre de vie

Dans le cadre de la préservation du cadre de vie, les populations de la Commune de Comé bénéficient des prestations du service d’hygiène et d’assainissement au niveau de la zone sanitaire qui administre quatre Communes à savoir : Bopa, Comé, Grand-Popo et Houéyogbé.

De ce fait, il s’occupe de la sensibilisation des populations, l’inspection sanitaire, le traitement de l’eau des puits, la construction d’ouvrages d’assainissement, la formation des relais communautaires, etc. Les activités de ce service sont appuyées par les actions de quelques ONG intervenant dans le secteur.

93 L’appréciation du cadre de vie dans la Commune de Comé sera vue sous les angles suivants :

 l’évacuation des excréta et des eaux usées ;  la gestion des déchets solides en milieu urbain ;  la gestion des eaux pluviales ;  les pratiques en matière d’hygiène ;  les moyens de la Commune.

Il convient de souligner que la Commune de Comé dispose d’un plan d’hygiène et d’assainissement qui couvre la période allant de 2013 à 2018.

Du diagnostic ayant servi de base pour la rédaction de ce PHAC et des informations et observations issues du terrain, il ressort un certain nombre de pratiques courantes qui sont les suivantes :

 la cohabitation avec les ordures et eaux usées ;  le rejet des eaux usées dans les cours et les rues causant des flaques d’eaux sales exploitées par les animaux ;  la consommation d’eau non potable ;  la non protection des denrées alimentaires ;  la non pratique du lavage des mains après les toilettes.

Vue d’une rue avec des dépotoirs sauvages

En milieu scolaire, les pratiques d’hygiène sont nettement meilleures que dans les ménages. Le nettoyage des cours d’écoles se fait régulièrement par les écoliers, le lavage des mains après les selles est en général bien exécuté contrairement à celui avant le manger qui n’est toujours pas observé. Le véritable problème des écoles reste l’entretien des latrines et la gestion des ordures.

Au niveau des gares routières, la propreté est assurée par les groupes de femmes balayeuses. La protection des nourritures par les bonnes dames n’est néanmoins toujours pas assurée. Malgré la présence des latrines, il est très courant que les usagers et les populations environnantes défèquent sous les hangars de marché les nuits. Sur les lieux de restauration, les bars et maquis d’une certaine envergure sont propres. Ils sont balayés au moins une fois par jour. A certains endroits, les tables, les chaises et même les salles sont lavées souvent à l’eau et au savon. De bons comportements en matière d’hygiène sont observés dans ces

94 lieux. Les verres et les gobelets sont lavés juste après le départ des clients. Les tables sont nettoyées avec un chiffon mouillé d’eau savonneuse à l’arrivée des clients. Quelques gouttes de pétroles y sont versées pour chasser les mouches. Les assiettes sont lavées à l’eau et au savon mais avec des eaux sales à certains endroits. A défaut de lave-mains, est disposé sur chaque table, un bocal contenant de l’eau. A côté, il y a du savon pour le lavage des mains. Ces bars et maquis se rencontrent souvent dans le centre-ville. Certains sont abonnés à des structures de pré-collecte. Ils disposent aussi de poubelles dans lesquelles les ordures sont déposées avant le passage des charretiers des structures de pré collecte des DSM. Au niveau des petits bars et maquis, la propreté n’est pas toujours assurée. Les vendeuses de repas (surtout le poisson frit et la viande vendus à la sauvette) installées aux abords des rues protègent les repas.

Face à ce tableau très peu reluisant en matière de cadre de vie des populations, la Commune ne dispose pas encore de moyens adéquats pour apporter des réponses satisfaisantes. En effet, les efforts qui sont faits sont très récents et reposent sur les subventions que l’Etat apporte à la Commune. Les ressources propres de la Commune n’étant pas en mesure de financer ces besoins de réhabilitation/exploitation en matière d’assainissement du cadre de vie. Les systèmes individuels améliorés sont financés par les ménages exclusivement et leur exploitation repose sur les usagers et/ou les services de huit ONG locales de pré-collecte des ordures ménagères (PROJIDEC, SADECO, GAE-PRO, VOIRIE COMÉ, CERADID, BALEM, GRADDUR et VIE HEUREUSE) avec lesquelles la mairie a signé un accord de partenariat. Certaines ONG locales comme APETECTRA, CERADID etc. ont aussi bénéficié de financement pour la construction d’ouvrages sanitaires dans la Commune.

A cela s’ajoute les actions ponctuelles de quelques organismes internationaux (comme la Coopération Wallonie, etc.). Les systèmes de financement auxquels la mairie fait face sont liés à la dynamisation des opérations de lotissement (0,7% du budget communal) et à la gestion des déchets solides ménagers (4%du budget communal) qui ne prend en compte que les activités de sensibilisation et d’actualisation du répertoire des structures de pré- collecte des déchets ménagers. L’évaluation de la contribution du système informel au financement de l’assainissement des particuliers n’est pas aisée. La non traçabilité et l’absence de statistiques sur les activités de ce système ne facilite pas son appréciation. A tout cela, il faut ajouter la faible couverture de la Commune en eau potable, l’érection des dépotoirs sauvages, le mauvais drainage des eaux de ruissellement et les inondations saisonnières.

Aussi, faut-il faire observer le manque de rigueur dans la gestion de l’espace caractérisé par l’inachèvement des opérations de lotissement. Certains quartiers urbains restent à ce jour sans électricité ni eau potable à cause de l’installation anarchique des populations et des morcellements privés parallèles ou de transactions anarchiques de parcelles. A cet effet, l’actualisation des outils de planification et de gestion de l’espace s’impose pour anticiper sur les innovations indispensables pour le développement de la Commune.

Il en résulte que beaucoup d’efforts restent encore à faire par les populations et le conseil communal de Comé pour les bonnes pratiques en matière d’hygiène et d’assainissement du cadre de vie. A cet effet, le conseil communal devra :

- faire organiser des séances de sensibilisation des populations afin que chaque ménage puisse disposer d’une latrine familiale ;

95 - œuvrer pour la réalisation des latrines institutionnelles notamment dans les écoles, marchés et gares routières ; - faire organiser des campagnes de salubrité publique ; - faire vulgariser l’arrêté rendant obligatoire l’abonnement à la pré-collecte des déchets solides ménagers ; - faire sanctionner les contrevenants.

2.7 Nutrition

Au regard des informations supra, présentant l’état des lieux de la Commune sur les plans agricole, sanitaire et du cadre de vie, il ressort que les populations et donc les ménages n’ont pas encore un accès garanti à une alimentation suffisamment nutritive et, en même temps, à un environnement salubre, à des services de santé et des soins propres à leur assurer une vie saine et active.

En effet, la production agricole (constituée de la production végétale, animale et halieutique, etc.) n’est pas de nature à promouvoir efficacement la nutrition dans le Commune de Comé. Bien que les cultures vivrières soient autosuffisantes dans la Commune, il faut noter que cette production n’arrive toujours à couvrir les demandes surtout en période de soudure. Les autres types de cultures sont présents mais sont produites majoritairement en dehors du territoire communal. Il s’agit de l’oranges, la banane, le manioc, le gari, le sorgho, l’igname, le haricot, la tomate, le piment, les légumes, etc. Ces produits viennent généralement de Grand-Popo, du Couffo et du septentrion.

Sur tout autre plan, on note peu de variation dans les nourritures des ménages de la périphérie de l’arrondissement central et surtout des arrondissements ruraux. En l’alimentation quotidienne dans la plupart des ménages (surtout des arrondissements ruraux de la Commune) est composé de maïs, de la grande morelle, de crincrin, de gombo, de haricot, de manioc, de patate douce, de l’arachide mais dont la préparation manque de condiments et d’assaisonnement adéquats. Par ailleurs, il faut noter que la plupart des ménages ne consomment pas leur production. En effet, une infime partie (soit les 1/3) de la production des ménages est utilisée dans le ménage contre la majeure partie (soit les 2/3), vendue aux demandeurs occasionnels, dans les marchés de la Commune et d’ailleurs.

Dans le domaine de l’éducation, sur les quatre-vingt-onze (91) écoles (dont 27 maternelles et 64 primaires) aucune ne dispose de jardins scolaires. Par ailleurs quinze (15) des quatre-vingt- onze (91) disposent chacune d’une cantine scolaire gouvernementale. Le mode de gestion de ces cantines ne garantit pas toujours une bonne nutrition aux élèves. Et pour cause, la qualité des mets servis aux apprenants par les restaurateurs recrutés et les conditions hygiéniques dans lesquelles ces enfants mangent. En effet, les vivres livrés par le gouvernement aux écoles ne sont composés couramment que de riz, de haricot, de l’huile, de gari, de la tomate en boîte, de sucre, du sel et des bouillons (cubes) qui, non seulement peinent parfois à couvrir même toute l’année scolaire mais aussi n’assure pas toujours une bonne alimentation des élèves. Pour pallier ces difficultés et garantir une bonne alimentation aux élèves, les parents d’élèves, à travers les Associations des Parents d’Elèves cotisent entre vingt-cinq (25) et cinquante (50) francs par élèves. Lesdites sommes qui servent de compléments aux aliments existant sont dépensées dans l’achat des condiments et autres éléments de compléments. Toutefois, la préparation des mets en elle-même pose problème dans la mesure où les mesures palliatives adoptées par les parents ne couvrent toujours pas

96 toutes les dépenses liées à la préparation. Ainsi, les bonnes dames en charge de la préparation, en plus du fait qu’elles observent rarement les règles d’hygiène élémentaires, n’ont au préalable, aucune notion sur les techniques adéquates de la préparation de façon à conserver dans les aliments les substances nutritives facteurs de la bonne alimentation chez ces enfants. Pour aider les femmes restauratrices dans cette lancée et garantir le maintien des substances nutritives dans les aliments, l’ONG APRETECTRA initie chaque année à l’endroit de certaines écoles de la Commune des séances de formations sur « les techniques de cuisson ». A tout ceci vient s’ajouté le détournement des vivres par certains responsables en charge de la gestion.

Dans le domaine de la santé, on note par endroit l’insalubrité de cadre de vie et le retard des consultations prénatales par les femmes en début de grossesse. A tout cela viennent s’ajouter l’accouchement à domicile et l’absence de dépistage des cas de malnutrition en milieu communautaire (femmes enceintes). Au niveau de la promotion sociale, on note une absence d’un répertoire des enfants de moins de 24 mois et une insuffisance de récupération nutritionnelle.

En conclusion pour ce qui concerne la nutrition, on note non seulement une inappropriation des régimes alimentaires mais aussi une inadéquation entre les pratiques de soins de santé, d’hygiène et d’assainissement par rapport aux besoins exprimés par les populations. Les conséquences de cet état de chose s’observent plus fréquemment chez les nourrissons, les enfants et les femmes enceintes. Afin de pallier ces problèmes, de nombreux efforts sont consentis par des structures aussi bien étatiques (telles que l’ONASA) que des ONG/projets. Actuellement, un projet dénommé Projet Multisectoriel de l’Alimentation, de la Santé et de la Nutrition (PMASN) dont l’objectif de développement est d’«Accroître la couverture et l’utilisation des interventions à base communautaire relatives à la nutrition et à la croissance des enfants dans les Communes ciblées » est en cours d’exécution dans la Commune de Comé. Le PMASN est financé par la Banque Mondiale et est piloté par un Secrétariat Permanent.

Pour maximiser les acquis de ce projet et promouvoir la nutrition, dans la Commune de Comé, le conseil communal devra assurer la pérennisation et donc la relève de toutes les actions relatives à la nutrition à travers des planifications sensibles à la nutrition. En plus, le pouvoir local devra renforcer ses actions de plaidoyer et de mobilisation de ressources devant permettre une bonne mise en œuvre des actions programmées. L’urgence sera également de sensibiliser les producteurs sur la nécessité de consommer leurs propres productions pour des besoins nutritifs de l’organisme.

2.8 Diagnostic institutionnel et organisationnel

2.8.1 Fonctionnalité des services communaux

Conformément à l’arrêté 2012 N°93/049/CC/SG/SAG du 05 Novembre 2012, Portant création, organisation, attributions et fonctionnement des services de la Mairie, le conseil communal de Comé fixe le nombre des services communaux à 12 à savoir :

. Le Secrétariat Particulier (SP) ; . Le Service de Transmission (STr) ; . Le Service des Affaires Générales (SAG) ;

97 . Le Services des Affaires Financières (SAF) ; . Le Service du Développement Local et de la Planification (SDLP) ; . Le Service des Affaires Domaniales et Environnementales (SADE) ; . Le service Technique (ST) ; . Le Service de l’Information, de la Communication, des Archives et de Documentation(SICAD) ; . Le Service de l’Etat Civil et de la Population (SECP) ; . Service Appui aux Initiatives Communautaire (SAIC) ; . Service d’appui aux services de la jeunesse (C/SASJ) ; . Service Registre Foncier Urbain (S/RFU).

De l’analyse de ces services et de leurs attributions, il ressort que globalement tous les domaines de compétence prévus par la loi sont couverts. Seulement il n’y a pas de service qui s’occupe des questions de l’éducation, de la santé, des affaires sociales et culturelles. Les différents services sont animés par des Chefs de Services ayant, normalement, sous leurs responsabilités, des Chefs de Divisons et un certain nombre d’agents communaux. Aujourd’hui, le fonctionnement des différents services de la mairie de Comé repose sur 55 agents dont 19 femmes, de niveau compris entre le Certificat d’Etudes Primaires et le DEA. Ces agents, en fonction de leurs diplômes et/ou de leurs anciennetés, sont classés en catégories suivant les grilles de l’administration publique béninoise.

Le tableau 29 résume la classification par catégorie des agents communaux en service à la mairie de Comé.

Tableau 29 : Répartition par catégorie des Agents de l’administration communale de Comé Personnel de la collectivité locale Effectif Pourcentage Cadres A 06 11% Cadres B 11 20% Assistants de service C 15 27.% Assistants de service D 18 33% Agents de soutien E 05 09% Autres agents sans qualification 00 00% Total 55 100% Sources : Enquête PDCIII, Novembre 2016

Il ressort de ce tableau que les agents de conception représentent 11% de l’effectif total du personnel. Seulement 17 agents sur les 55 (soit 31%) ont un niveau supérieur ou égal au BAC. Le reste des Agents (69 %) ont des niveaux compris entre le CEP et le BEPC. Il en ressort que les agents de la Commune de Comé sont dans leur grande majorité peu qualifiés pour insuffler à la Mairie les capacités et le dynamisme requis pour l’accomplissement de sa mission et pour lui permettre de jouer pleinement le rôle qui lui est dévolu en matière de développement local. L’existence de services déconcentrés de l’Etat aux côtés de la Mairie ne saurait compenser valablement cette insuffisance de personnel qualifié au niveau communal.

Le tableau 30 quant à lui, présente la qualification des chefs de services et nombre d’agents à charge.

98 Tableau 30 : Qualification des chefs de services et nombre d’agents à charge

Chefs services Qualification Catégorie Effectif du personnel Le Secrétariat Particulier (SP) BAC B 01 Le Services des affaires financières (SAF) Maîtrise A 09 Le Service des Affaires Générales (SAG) ???? 03 Le Service de transmission (STr) CEP D 03 Le Service du Développement Local et de la BTS B 02 Planification (SDLP) ; Le Service des Affaires Domaniales et BEPC C 03 Environnementales (SADE) Le service Technique (ST) BTS B 02 Le Service de l’Information, de la Communication, LICENCE B 02 des Archives et de Documentation (SICAD) Le Service de l’Etat Civil et de la Population (SECP). BAC B 06 Service appui aux initiatives communautaire (SAIC) LICENCE B 01 Service d’appui aux services de la jeunesse LICENCE B 01 C/SASJ Service registre foncier urbain (S/RFU) BEPC C 03 Secrétariat général (SG) DEA A 01 Source : Enquête PDC III, Novembre 2016

De ce tableau, il ressort que 42% des agents chef services ont le niveau minimum requis (au moins la Licence) pour occuper la fonction de chefs de services. En outre, 48% des Chefs de service (soit 7 sur les 12) ont un profil qui ne correspond pas pour assumer leur fonction. D’une manière générale, on note une insuffisance de personnel qualifié. La plupart des Services sus indiqués ne produisent aucun rapport de fonctionnement, de sorte qu’aujourd’hui, il est difficile d’analyser l’effectivité de l’exercice de leurs attributions.

L’insuffisance du personnel qualifié et l’inégale répartition des attributions entre les services mettent en lumière les nombreux défis à relever par la Commune de Comé en matière d’allocation et de gestion des ressources humaines. Sans une véritable politique de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, la Commune ne pourra pas amorcer son développement dans un contexte de décentralisation faisant appel à la mobilisation des ressources humaines compétentes et résolument tournées vers la performance. C’est dans cette perspective que le conseil communal de Comé a décidé de renforcer le dispositif de l’administration communale en initiant une réforme ayant abouti à la création des directions avec des démembrements de service et des divisions. Vivement que cette réforme mobilise toutes les compétences nécessaires et utiles pour dynamiser le fonctionnement de l’administration communale.

2.8.2 Services communaux et logistiques

Sur le plan logistique l’administration communal est relativement bien équipée. Dotée d’une infrastructure moderne flambant neuve de niveau R+1, la Commune de Comé fait partie aujourd’hui des Commune ayant réglé le problème de locaux et de mobilier de bureau. Tous les services ont un bureau, équipé de matériel informatique connecté à un réseau wifi. Par ailleurs, les chefs services sont dotés de moyens roulants (des motos).

99 Mais la Mairie ne dispose que d’un seul véhicule affecté au Maire. Les Adjoints au Maire n’ont pas de véhicule de fonction. Les véhicules de Pool (deux) pour faciliter l’exécution des missions hors de la Commune ne sont pas en bon état de marche.

Tous les arrondissements disposent d’infrastructure en bon état mais souffrent d’une insuffisance de personnel et de fourniture de bureau.

En ce qui concerne les chefs de village ils sont les plus mal lotis. En dehors de la logistique qui fait gravement défaut, les chefs de village ne sont pas doté en fourniture de bureau ni équipés en mobiliers de bureau et moyens roulant. Leur indemnité déjà dérisoire est versée avec des retards de plus de trois mois. Ce dénuement des chefs de village fragilise leur autorité auprès des communautés qui ne leur dénient parfois leur autorité en refusant de participer pleinement aux activités citoyenne quand celui-ci les initie. Le conseil communal doit envisager une amélioration des conditions de travail des chefs de villages et quartiers de ville pour espérer une meilleure implication de ceux Ŕci dans le combat pour le développement à la base

2.8.3 Financement du développement local

Les finances de la Commune de Comé sont alimentées par les ressources internes et externes. Les premières sont constituées des recettes budgétaires propres à la Commune et les contreparties mobilisées pour la réalisation des divers travaux de construction des infrastructures économiques et communautaires. Les ressources externes sont faites de la contribution de l’Etat, des structures de micro finance ou des ONG et de la coopération décentralisée. Les ressources internes sont constituées des recettes fiscales, parafiscales et non fiscales. Ces ressources figurent dans la nomenclature budgétaire de la Commune en dehors du chapitre concernant les dons, legs et fonds de concours. L’Etat intervient directement dans certains investissements dans la Commune et apporte sa part en matière de subvention au budget. La figure ci-après montre l’évolution des recettes de fonctionnement et recettes d’investissement dans la Commune de Comé de 2011 à 2015.

Graphique 20 : Evolution des recettes de fonctionnement et d’investissement dans la Commune de Comé

Sources : Enquête PDCIII, Novembre 2016

100 De l’analyse de cette courbe il ressort que les recettes d’investissement ont connu une croissance constante depuis 2012 avec des pics en 2015. Les recettes ont plus que doublé par rapport à 2012 en passant de 257 354 636 à 308 777 690 en 2015. Les recettes de fonctionnement par contre après un pic en 2013 avec 330186976 contre 308777690 en 2015 n’ont s’est pas améliorée. En résumé on peut se satisfaire de l’évolution constante des recettes sur les quatre dernières années passant de 467 246 876 en 2012 à 875 789 160 en 2015 presque le double de 2012. Le graphique 21 présente l’évolution des dépenses de fonctionnement et d’investissement dans la Commune de Comé.

Graphique 21 : Evolution des dépenses de fonctionnement et d’investissement dans la Commune de Comé

EVOLUTION DES DEPENSES 2012-2015 900000000 800000000 700000000 600000000 500000000 400000000 300000000

Titrel'axe de 200000000 100000000 0 2012 2013 2014 2015 Dépenses de 236284728 309283428 397129227 307210111 fonctionnement Dépenses 277721204 318127486 284285256 522645862 d'investissement Dépenses totales 514005932 627410914 681414483 829855973

Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

Les dépenses dans la Commune de Comé ont une tendance à la hausse. En effet les dépenses de fonctionnement ont sensiblement évolué depuis 2012 avec un pic en 2014 soit 397 129 227 avant de chuter en 2015.

Les dépenses d’investissement par contre ont gardé une croissance constante sur toute la période avec la particularité d’une croissance de plus de 100% sur les quatre ans passant de 277 721 204 en 2012 à 522 645 862 en 2015.

A lire de près les différentes tendances un constat interpelle notre attention. En effet en 2014 pendant que les recettes de fonctionnement ont chuté avec un montant de 280 546 452, les dépenses de fonctionnement ont largement augmenté et ont atteint le montant de 397 129 227 soit un déficit de 116 582 775. Ce dépassement s’expliquerait par l’utilisation des reliquats de l’année précédente.

Une comparaison des taux des recettes et des dépenses sur les cinq dernières années nous renseignerait davantage. Les résultats de cette comparaison sont exposés à travers le graphique 22.

101 Graphique 22 : comparaison des taux de recettes et de dépenses 2012-2015

TABLEAU COMPARATIF DES TOTAUX DES RECETTES ET DEPENSES 2012-2015 1E+09

500000000

0 Titrel'axe de 2012 2013 2014 2015

2012 2013 2014 2015 Recettes 467246876 627651213 667381120 875789160 Dépenses 514005932 627410914 681414483 829855973 Colonne1

Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

Le graphique ressort que les années 2012 et 2014 sont des années déficitaires en ce sens que les dépenses exécutées dépassent de loin les recettes réalisées. Les finances de la Commune ont retrouvé en 2015 un état relativement satisfaisant en réalisant des dépenses qui n’écrasent pas les recettes soit (829 855 973 contre des recettes de 875 789 160).

Le tableau 31 ci-après présente l’évolution des différents taux de réalisation des recettes et des dépenses de 2012-2015.

Tableau 31 : Taux de réalisation des recettes

Niveau d’exécution des 2015 2014 2013 2012 recettes SECTION DE FONCTIONNEMENT Recettes prévues 384.036.664 397.129.227 381.505.177 372.678.470 Recettes Réalisées 308.777.690 280.546.452 330.186.976 257.354.636 Taux de Réalisation 80,40% 70,64% 86,55% 69,06% SECTION D’INVESTISSEMENT Recettes prévues 798.477.657 517.819.612 466.758.144 518.606.632 Recettes Réalisées 567.011.470 386.834.668 297.464.237 209.892.240 Taux de Réalisation 71,01% 74,70% 63,73% 40,47% Sources : Enquête PDCIII, Novembre 2016

Il ressort de ce tableau que les taux de réalisation des recettes et des dépenses d’investissement et de fonctionnement sont en constances amélioration entre 2012 et 2015 avec de légères difficultés. Pour les recettes de fonctionnement le taux est de 80.40 % en 2015 contre 69.06 % en 2012. En ce qui concerne le niveau de réalisation des dépenses, il est exposé à travers le tableau 32.

102 Tableau 32 : Niveau de réalisation des dépenses Niveau d’exécution des 2015 2014 2013 2012 dépenses SECTION DE FONCTIONNEMENT Dépenses prévues 384.036.664 397.129.227 381.505.177 372.678.470 Dépenses Réalisées 307.210.111 277.453.142 309.283.428 236.284.728 Taux de Réalisation 79,99% 69,79% 81,07% 63,40% SECTION D’INVESTISSEMENT Dépenses prévues 798.477.657 517.819.612 466.758.144 518.606.632 Dépenses Réalisées 522.645.862 284.285.256 297.464.237 277.721.204 Taux de Réalisation 65,46% 54,90% 63,73% 53,55% Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

En résumé, à la lumière des analyses, il ressort que les recettes et les dépenses de fonctionnement sur la période ont connu une chute et n’affichent pas des chiffres satisfaisants tandis que les recettes et les dépenses d’investissement de la Commune sont en nette croissance et s’améliore de mieux en mieux. Cette tendance bien que satisfaisante cache les difficultés de financement du développement local mais aussi la faiblesse de la capacité de mobilisation des ressources par le conseil communal. Ainsi l’amélioration des finances locales reste un défi majeur pour le conseil communal qui doit améliorer à la fois sa capacité de mobilisation des ressources mais aussi veiller à une gestion plus rigoureuse des finances publiques. Des actions de plaidoyer et de lobbying à l’endroit des partenaires au développement ainsi que vers les ONG doivent être privilégiées. Les sources de revenus au plan local doivent faire l’objet d’attention et d’une gestion saine comme les marchés de la Commune et en l’occurrence le marché central. La Commune gagnerait pour son développement à travers une bonne gouvernance des ressources publiques.

2.8.4 L’état civil et sa gestion

Au niveau de la mairie de Comé, le Service Etat Civil et Population (SECP) est l’un des services clé les plus sollicités par les demandeurs. Ce service permet aux usagers d’avoir de nombreux actes comme :

- les actes de naissance (délivrance de volet d’extrait n°1, légalisation de copies conformes de souche et d’extrait d’acte de naissance, frappe) ; - les actes de mariage et de décès ; - des certificats de vie et de charge pour les retraités afin qu’ils bénéficient de leur pension ; - les certificats de résidence ; - les autorisations de sortie de mineurs du territoire national ; - l’établissement de la carte d’identité (collecte, traitement et transmission du dossier du demandeur à la préfecture de Lokossa qui établit la carte ; puis retrait à la préfecture et restitution au demandeur à la Commune de Comé) ; - les certificats de célibat ; - les actes de position militaire ; - enregistre, traite et achemine les dossiers de recrutements de militaires ou des appelés au service militaire d’intérêt général, en relation avec l’Etat-major des armées ; - la légalisation de divers des actes (dont celui de vente de terrains etc.) - l’enregistrement des naissances, des mariages et des décès.

103 Chacun des cinq (5) arrondissements de la Commune relaie à son niveau la délivrance de certains de ces actes précités, notamment les délivrances, frappes et légalisations de volets n°1 d’extrait d’acte de naissance, légalisation de souche d’acte de naissance ; célébration de mariage, la délivrance d’actes de mariage et de décès ; le certificat de résidence ; la légalisation des actes de vente de terrain. Le tableau 33 ci-après fait le point de l’évolution des services offert par le service état civil de la mairie de Comé au cours des années 2013,2014 et 2015.

Tableau 33 : Récapitulatif des services offerts 2013, 2014 et 2015 Services offerts 2013 2014 2015 Enregistrement de naissances 4071 4068 4833 Enregistrement de mariages 103 118 100 Déclaration de décès 132 158 153 Nombres d’actesscannés 10 522 10 802 10 981 Nombres de cartes identités délivrés 2903 2768 2916 Dépôt de signature 6507 6759 7706 Total 24 184 24 673 26 689 Sources : Enquête PDCIII, Novembre 2016

A la lecture de la fiche ci-dessus, on peut conclure que l’année 2015 affiche des chiffres plus améliorés que les autres années dans tous les domaines sauf pour les enregistrements de mariage. La même tendance s’observe avec les réalisations annuelles (total). Cette évolution peut s’interpréter en terme de l’intérêt des populations de plus en plus affiché pour la formalisation des actes mais aussi la célérité du service d’état civil dans l’exécution des services notamment le scannage des actes à délivrer. Par ailleurs de nombreux actes ont été certifié tels que les certificats de résidence, de célibat, de coutume et de non inscription.

Pour rendre performant le service état civil, les besoins ci-après doivent être satisfaits :

. Doter le service d’une photocopieuse ; . Changer l’ordinateur du service qui est déjà amorti ; . Doter le service état civil et les arrondissements d’ordinateur, de scanneur et des armoires de rangement ; . Informatiser le service état civil ; . Recruter les relais communautaires pour faciliter la distribution des volets n1, ce point parait nécessaire car sur 5ans sur les 23756 naissances, 16800 volets sont retirés et les 6950 restants dorment encore dans les arrondissements.

2.9 Sécurité

La Commune ne connaît pas de problèmes d’insécurité majeurs. On enregistre cependant des cas de vols d’animaux et de petits engins réduits aux motos. A cela s’ajoutent de rares cas de bagarres et disputes. La question d’insécurité foncière est aussi généralement à la base de certains conflits. Ces cas sont souvent réglés auprès des différents chefs de village et d’arrondissement ou à la gendarmerie et la police selon que les infractions sont commises au centre ou à la campagne. La Commune dispose comme on peut déjà l’entrevoir d’un Commissariat de police, d’une brigade de gendarmerie, d’une unité avancée de brigade de gendarmerie à Akodéha et une unité spécialisée de la Brigade de recherche et

104 d’intervention (BRI). Ce dispositif institutionnel est celui qui assure et garantit la sécurité des personnes et des biens dans la Commune de Comé. Dans certains villages et quartiers de villes les populations s’organisent en cellule de sécurité ou groupes informel de sécurité et de patrouilles nocturnes pour assurer la sécurité des personnes et des biens, empêchant les divorcés sociaux d’opérer en toute tranquillité. Les infractions courantes sont les contraventions, les délits mais aussi des crimes. Les deux institutions fortes chargées de la sécurité dans la Commune de Comé font des efforts malgré les difficultés en personnel et en équipement. Les moyens roulant sont insuffisants et les fournitures et mobilier de bureau largement insuffisant également. Il n’est pas judicieux ici de dresser un bilan logistique du système sécuritaire dans la Commune mais il convient de retenir simplement que les services sécuritaires de la Commune ont des difficultés pour satisfaire au mieux toutes les exigences sécuritaires des populations avec qui ils développent des rapports relativement bons mais qui doit être renforcés pour relever la confiance mutuelle, toutes choses qui contribueraient à réduire les taux des infractions dans la Commune. La dénonciation des infractions, (délits et crimes dont on connaissance) permet d’anticiper et de prévenir leur commission. Le tableau ci-après présente la situation des infractions dans la Commune de Comé sur les cinq dernières années.

Tableau 34 : Situation des infractions dans la Commune sur les cinq dernières années Types d’infractions Années Total 2015 2014 2013 2012 2011 Contraventions 80 58 58 72 65 Délits 74 92 81 79 76 Crimes 07 07 08 09 11 Total des infractions 161 157 147 160 152 Nombre de personnes 90 102 80 76 79 appréhendées Nombre de morts 19 14 08 12 10 Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

Les données telles que présentées dans le tableau ci-dessus permettent de faire des analyses comparatives illustrées par le graphique ci-après.

Graphique 23 : Evolution des infractions dans la Commune 2011-2015

EVOLUTION DES INFRACTIONS DANS LA COMMUNE 2011-2015 70 60 49,69 50 42,76 45 39,46 36,94 40 Contraventions 30 Délits 20 Crimes 10 7,24 5,63 5,44 4,46 4,35 0 2011 2012 2013 2014 2015

Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

105 Le graphique ci-dessus affiche des tendances qui sont représentées dans la courbe ci-après pour être plus exhaustif dans l’analyse comparative.

Graphique 24 : Evolution des infractions dans la Commune de 2011-2015

70

60

50

40 contravention

30 Délits

Titrede l'axe Crimes 20

10

0 2011 2012 2013 2014 2015

Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

La courbe montre les tendances évolutives des différentes infractions pendant les cinq dernières années. Si les délits ont toujours pris le dessus sur les autres en connaissant leur pic à 58.60% en 2014, on observe cependant qu’ils ont sensiblement chuté à 45.96 en 2015. Ce taux reste, le taux de délits le plus bas que la Commune a connu depuis 2011. C’est dire que la commission des délits à sensiblement diminué entre 2014 et 2015. Contrairement aux délits, les contraventions ont connu leur taux le plus bas en 2013 avec 39.46% après avoir évolué de 42.76% en 2011 à 45% en 2012. Entre 2013 et 2014 les contraventions ont chuté à 36.94% avant de connaître une croissance brusque jusqu’à 49.69% en 2015, un taux inquiétant jamais atteint dans la Commune depuis 2011.

En ce qui concerne les crimes, il faut rappeler que c’est l’infraction la plus grave dont la commission n’est jamais souhaitée, fort heureusement les taux de la Commune ne sont pas très élevés ils ont chuté progressivement depuis 2011 de 07.24% à 04.35 % en 2015 sans jamais connaître une recrudescence entre temps.

A y voir de près, on a l’impression que les délits et les contraventions se font une guerre de chassée croisée car lorsque les délits chutent les contraventions montent et vice versa, donnant une courbe à l’allure d’un « poisson ».

On peut se satisfaire en effet de ces chiffres même si les véritables raisons qui justifient cette amélioration sensible surtout en ce qui concerne les crimes, ne sont pas diagnostiquées dans le cadre de notre travail. On retient tout de même qu’il est forcément le résultat des efforts conjugués des différentes institutions composant le dispositif sécuritaire de la Commune mais surtout avec le renforcement de l’unité des BRI installée dans la Commune depuis 2014, qui coïncide fort heureusement avec la baisse sensible des délits de 58.60% à 45.96, soit une baisse de 12.64% en un ans. C’est le lieu de saluer tous les acteurs qui œuvrent activement pour la sécurité des personnes et des biens dans la Commune mais surtout les forces de l’ordre qui malheureusement essuient des difficultés dans les rapports de collaboration en

106 termes de renseignement avec la population. Peuvent s’ajouter à ces difficultés la faiblesse logistique et le manque de mobiliers, de fourniture de travail et même de personnel.

Au-delà de ce que la sécurité n’est pas une compétence propre à la Commune, elle reste un secteur transversal pour le développement durable des communautés. En conséquence le conseil communal doit se faire une préoccupation majeure en renforçant sa collaboration avec les services de sécurité dans un effort de dotation en équipement, mobilier et de fourniture de bureau. Il serait aussi judicieux de garantir la prise en charge du personnel civil en appui dans le commissariat. L’organisation des patrouilles nocturnes et diurnes doit être accompagnée par le conseil communal. Dans les villages et quartiers de villes, le conseil doit encourager la mise en place et l’opérationnalisation des cellules de sécurité. C’est dans cet environnement de quiétude relative que les populations pourront vaquer tranquillement à leurs activités et contribuer au mieux à l’édification de la Commune de Comé.

2.10 Coopération décentralisée et intercommunalité

La Commune de Comé, en matière de coopération décentralisée, fait des efforts assez remarquables. En effet, depuis les années 2000, la Commune développe des liens de coopération décentralisée avec la Ville de Guyancourt en France. A partir des années 2010, la Commune de Comé a eu des contacts avec le départements des Yvelines qui ont permis de générer le Groupement Intercommunal de Mono (GI-Mono) qui regroupe toutes les six (6) Communes du département du Mono. GI-Mono qui est un exemple bien intéressant en matière d’intercommunalité est actuellement en cours de mutation vers l’EPCI.

Dans le domaine de l’intercommunalité, la Commune de Comé est membre de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), de l’Association des Communes du Mono et du Couffo. Elle est également membre de certains espaces de développement partagé tels que le CCLC et bien d’autres. Beaucoup d’autres projets intercommunaux restent à développer dont la création d’une réserve de biosphère transfrontalière autour du fleuve Mono, qui sera partagée avec les Communes de Lokossa, Grand-Popo, Athiémé et Houéyogbé. La mise en œuvre de ces différents projets permettra à la Commune de Comé de s’ouvrir davantage à l’extérieur.

Nonobstant tout cela, les efforts de la Commune en matière de coopération décentralisée sont faiblement perceptibles. Les causes sont entre autres : le manque de volonté politique, l’insuffisance de leadership, l’inexistence d’objectifs en la matière et surtout le manque de suivi dans les projets d’accords existants.

Une dynamisation de la coopération décentralisée et de l’intercommunalité s’avère donc nécessaire afin d’apporter des inputs requis pour le développement socioéconomique de la Commune de Comé.

2.11. Analyse genre, participation citoyenne et droits humains

2.11.1 Genre

Les effets des actions en termes de changement dans les relations hommes et femmes ne sont pas encore perceptibles dans la Commune de Comé. Le taux de participation des femmes à la prise de décisions reste très faible.

107 En effet, la présence des femmes aux postes électifs et nominatifs dans la Commune de Comé se présente comme suit (tableau 35).

Tableau 35 : Participation des femmes à la gestion communale Organe/Institution Total (personnes) Homme Femme Conseil communal 15 15 0 Services de la mairie 12 9 2 Services déconcentrés de l’Etat 12 12 0 Source : Enquête PDCIII, Novembre 2016

Dans la Commune de Comé, peu de femmes ont accès aux facteurs de production notamment à la terre fertile. Le contrôle des revenus relève le plus souvent de l’autorité de l’homme.

Les facteurs d’influence de la faible implication des femmes dans la prise de décision sont entre autres : le faible niveau d’instruction des femmes, le poids de la tradition, les occupations ménagères, le manque de confiance en soi, la faible capacité matérielle (le temps et les moyens financiers pour s’adonner à la politique), le manque de solidarité entre elles, etc. A tout cela, il faut ajouter les violences basées sur le genre qui freinent considérablement les efforts des femmes dans le développement local. A titre illustratif, au cours de l’année 2016, l’ONG CERADID qui œuvre pour l’élimination des violences basées sur le genre dans la Commune, a connu cent quatre-vingt-neuf cas de victimes de violences exercées sur les femmes/filles enregistrées, écoutées, orientées vers les juridictions compétentes (selon le cas) et assistées sur les plans médical, alimentaire et judiciaire.

Par contre, certains facteurs pourraient favoriser une forte participation des femmes à la prise de décision à savoir : l’alphabétisation et la scolarisation surtout des filles, le maintien des filles à l’école, l’encadrement des groupements de femmes. La mise en œuvre d’une politique locale de promotion des femmes avec une implication effective des hommes permettra une meilleure participation des femmes aux instances de prises de décisions et donc une bonne promotion du genre dans la Commune de Comé. A cet effet, le conseil communal devra faire encore d’efforts pour améliorer la présence et la participation effective des femmes aux instances locales de prises de décisions. Ainsi, le point focal genre de la mairie a un grand rôle à y jouer, notamment dans la création d’un répertoire des femmes et associations de femmes leaders de la Commune capables de booster la situation du genre qui constitue un important levier de développement local.

2.11.2 La participation citoyenne

La satisfaction des enjeux de la décentralisation appelle une participation active des populations à la base. En effet dans la mise en œuvre des politiques locales de développement, la mobilisation des communautés autour de la réalisation des aspirations légitimes des populations tient aussi à la recherche d’un devenir collectif, d’un rêve commun. L’idéal est un réflexe qui se traduit dans la Commune par la collectivisation des intentions, d’actions orientées et concertées dans les creusets comme les associations de développement, les ONG et autres organisations sociales et communautaires. La Commune de Comé compte en effet plusieurs organisations actives qui agissent dans la dynamique communautaire avec une contribution directe et indirecte à l’action publique. Les associations de jeunes aussi prennent part aux actions citoyennes communales. Cette dynamique associative s’étend aussi aux groupements de femmes. L’existence d’une

108 coordination des ONG actives dans la Commune demeure un atout pour la mobilisation sociale.

Toutefois la participation citoyenne a du mal à s’implanter dans les habitudes communautaires. L’incivisme accru et la désaffection sociale sont des facteurs qui retardent la possibilité de voir émerger une volonté de bâtir ensemble un rêve commun dans un élan communautaire où chaque citoyen reconnaît son rôle et accomplit sa part de la mission. Le seul indicateur de succès dans ce contexte est la garantie et la pratique de la bonne gouvernance avec une ambition de redistribution équitable des dividendes générées par l’action communale. C’est un défi majeur à relever par le conseil communal. La mise en œuvre du PDC III est une nouvelle occasion de tenter le coup. L’administration communale sera le pivot central dans la réalisation de cette entreprise.

2.12 Communication

Le volet communication est constitué essentiellement du téléphone et de l’internet.

En ce qui concerne le téléphone, il existe dans la Commune de Comé, le réseau filaire et les réseaux cellulaires (GSM). Les réseaux GSM suppléent valablement les insuffisances des prestations du réseau téléphonique filaire liées à la vétusté des installations et aux vols des fils. Ainsi, tous les cinq arrondissements de la Commune sont bien couverts par les principaux réseaux GSM que sont : Moov, Mtn et Glo. Toutefois, on note également la présence du réseau GSM Libercom dont les produits ne sont plus pratiquement consommés dans la Commune. Quant à l’internet, il existe dans la Commune plusieurs offres de connexion disponibles au niveau de l’OPT et des principaux réseaux GSM avec des coûts plus ou moins élevés.

Il convient de faire observer que beaucoup d’efforts sont fournis par les réseaux GSM en matière de couverture du territoire national. Toutes choses ayant permis que tous les cinq (05) arrondissements de la Commune de Comé soient plus ou moins bien couverts par les offres et services des principaux réseaux GSM fonctionnels au Bénin. Ce qui offre la possibilité à tout citoyen qui le désire de disposer d’une ligne téléphonique. Ce qui a permis une présence remarquable de la population sur les réseaux sociaux à travers différents fora d’échanges et de discussion.

Cependant, beaucoup de plaintes continuent d’être exprimées par les abonnés. Il s’agit notamment :

- de la qualité défectueuse de la communication téléphonique ; - de l’instabilité dans la connexion internet ; - des coûts de communication téléphonique et de connexion internet qui restent encore élevés par rapport au revenu moyen de la population ;

Afin de contribuer à soulager les peines des populations en matière de communication téléphonique et de connexion internet, le pouvoir local devra faire le plaidoyer nécessaire auprès des promoteurs des réseaux GSM pour le renforcement de leurs installations techniques et l’amélioration de leurs offres de services au profit des populations. Aussi, faut-il souligner que l’internet constitue de nos jours une filière économique assez porteuse (économie numérique) dont le pouvoir local pourra bien se saisir afin d’améliorer les ressources propres à la Commune.

109 2.13 Droits humains

Dans la Commune de Comé, à l’instar des autres Communes du Bénin, les principaux problèmes en matière de droits de l’Homme ont notamment compté le régionalisme, l’ethnocentrisme, la maltraitance des femmes et des enfants, notamment le harcèlement sexuel, l’exploitation sexuelle d’enfants, et les violences puis les discriminations contre les femmes et les filles, y compris les viols. D’autres problèmes majeurs afférents aux droits de l’Homme comprennent la non prise en compte des personnes en situation de handicap, des enfants et des personnes du troisième âge. A cela, il faut ajouter les détentions arbitraires et les détentions provisoires prolongées, les mariages précoces/forcés et les infanticides, la traite de personnes et le travail d’enfants. Malgré les efforts entrepris par l’Etat et des acteurs non étatiques pour lutter contre la corruption et les abus, notamment sous la forme de poursuites et de sanctions contre des responsables officiels, certains d’entre eux se sont souvent livrés à des pratiques corrompues en toute impunité. Il convient donc de renforcer les nombreuses actions déjà entreprises par les ONG de promotion des droits de l’Homme notamment, en vue de permettre une meilleure de prise de conscience individuelle et collective en faveur du respect et de la défense des droits de l’Homme au niveau de la Commune. A cet effet, les autorités communales ont un rôle déterminant à y jouer.

2.14 Résumé descriptif des diagnostics réalisés

L’analyse des différents diagnostics (spatial, économique, environnemental, …) réalisés permet d’établir les interactions qui existent entre les différents secteurs de développement de la Commune. Les détails de ces diagnostics sont présentés dans le document du rapport diagnostic communal qui est annexé au présent document. Il faut préciser que ces diagnostics ont été réalisés de façon participative et ont abordé les principaux domaines de développement. La synthèse de ces diagnostics des principaux secteurs peut être présentée dans le tableau 36 ci-après.

Tableau 36 : Résumé des diagnostics réalisés Domaine Secteur Synthèse des problématiques Economie locale Agriculture On note essentiellement l’utilisation de la force humaine, l’appauvrissement des sols, le morcèlement et la vente des terres cultivables, le manque d’intrants agricoles, le faible encadrement technique/formation des producteurs. Pêche La pêche est caractérisée par l’utilisation de méthodes artisanales, la forte pression humaine, le comblement, l’utilisation d’engins prohibés, le défaut d’encadrement technique. Commerce Le secteur du commerce est confronté à l’insuffisance d’infrastructures marchandes adéquates, l’exiguïté des marchés, le faible accès aux services financiers, la dégradation des pistes rurales. Artisanat L’artisanat bien que présentant des signes de performance, reste confronté à la méconnaissance des structures de formation professionnelle et d’appui financier, le manque de formation continue des artisans, les difficultés d’accès aux marchés publics de la Commune, les difficultés d’accès des artisans aux structures d’appui technique et financier, l’insuffisance de matériels adapté et adéquats, le manque de

110 Domaine Secteur Synthèse des problématiques formation des artisans, l’insuffisance de moyens financiers, le manque d’infrastructure et d’équipements appropriés de travail, la précarité des conditions de vie des apprentis, les coupures intempestives d’électricité. Services Education Dans la Commune de Comé, l’éducation est sociocommunautaires caractérisée les manques d’infrastructures répondant aux normes, de mobiliers, d’enseignants qualifié, à la mobilité des enseignants, au faible taux de réussite des apprenants, au manque de suivi rigoureux des enseignants et au fort taux d’analphabétisme Santé Le secteur de la santé dans la Commune est confronté aux manques d’infrastructures adéquates, de personnel qualifié, à la vétusté du plateau technique, aux mauvais accueils, à la pénurie des médicaments dans les pharmacies des centres de santé et à la prolifération des centres privés non autorisés ou non qualifiés. Eau potable Les difficultés de la Commune de Comé dans le secteur de l’eau sont relatives à l’insuffisance des ouvrages d’eau, à la qualité douteuse de l’eau (surtout au niveau des PEA privés) et au manque d’organisation des acteurs du secteur. Electricité Dans le secteur de l’électricité, la Commune de Comé est confrontée à la faible couverture de la Commune par le réseau de la SBEE (difficultés d’extension du réseau), aux coupures intempestives, aux pannes régulières, aux baisses de tension et au système de facturation souvent incompris des abonnés. Foncier, urbanisme et Foncier Le secteur du foncier dans la Commune de Comé est environnement caractérisé par le faible niveau de sécurisation des terres et réserves administratives, les opérations de lotissement non achevées, Habitat Dans la Commune de Comé, l’habitat est caractérisé par des logements en matériaux précaires et ne disposant pas pour la plupart des ouvrages d’assainissement (latrines, douches, puits perdus). Ressources On note l’existence de carrières de sable et gravier dont naturelles le système d’exploitation est mal contrôlé, la présence de quelques forets sacrées mal entretenues et l’existence d’un cours d’eau comblé et surexploité. Gouvernance locale Administration et Au niveau de l’administration communale, on relève organes infra l’insuffisance du personnel qualifié, la lenteur et la communaux lourdeur dans le traitement de certains dossiers, le non- respect de certains manuels de procédures, arrêtés, la faible collaboration avec les Services déconcentrés de l’Etat et OSC et le faible niveau de fonctionnalité des organes infra communaux. Finances locales On note la faible capacité de mobilisation des ressources par le conseil communal, (surtout en ce qui concerne les investissements) et une gestion peu rigoureuse des finances publiques. Genre Le genre est caractérisé par la faible implication/participation des femmes dans les instances de prises de décisions, les violences basées sur le genre et le recours aux pesanteurs socio-culturelles. Sécurité Dans le secteur de la sécurité, on note le manque de

111 Domaine Secteur Synthèse des problématiques moyens matériels et financiers, l’insuffisance de personnel, la faible collaboration entre les services de sécurité et les populations, et les interférences des autorités politico-administratives dans la conduite des dossiers. Source : Enquêtes PDC III Comé, Janvier 2017.

Problématique de développement de Comé

Au regard de tout ce qui précède, il apparaît que la Commune de Comé a des potentialités non négligeables en matière d’agriculture, d’artisanat, de commerce, de pêche et d’élevage. Cependant, de nombreux facteurs exprimés par les populations approchées, freinent l’essor de socio-économique de Comé. Ainsi, on peut retenir que la problématique de développement de la Commune de Comé est essentiellement relative : à la faible capacité de mobilisation des ressources financières par la mairie ; à la faible accessibilité des populations aux services sociaux de base ; à la faible performance des services sociaux de base ; au fort taux d’appauvrissement des terres cultivables ; à la forte dégradation de l’environnement ; au faible assainissement du cadre de vie ; au faible encadrement technique des producteurs ; à la faiblesse des secteurs de soutien à la production ; à la faible organisation des producteurs ; à la faible application des textes régissant les droits humains ; au taux d’analphabétisme élevé ; la persistance des pesanteurs socioculturelles ; à la prévalence des cas de violences faites aux femmes ; à la forte pression démographique ; à l’inexistence de structures d’accueil des jeunes et d’autonomisation des jeunes ; à l’insuffisance de formation professionnelle et technique pouvant faire éclore les talents des jeunes ; à l’exode rural (surtout des bras valides) ; à la faible implication des populations dans les actions de développement ; au retard de croissance des enfants en raison de la nutrition ; au retard dans la consultation prénatale ; etc. En conséquence, la Commune de Comé peine toujours à décoller, en dépit de ses nombreux atouts et potentialités. En l’absence d’une bonne politique de formation professionnelle, d’initiatives entrepreneuriales et un système d’encadrement favorable à l’auto-emploi, la Commune voit désespérément ses bras valides émigrer en vue d’un mieux-être. Les difficultés d’accès aux sources de financement ajoutées à un manque d’encadrement des producteurs et aux effets de changement climatique ont occasionné une réduction progressive des rendements et par ricochet du pouvoir d’achat des populations qui n’arrivent pas à subvenir correctement aux besoins fondamentaux. Face à cette situation, il est impérieux que l’Etat transfère effectivement les compétences et ressources aux Communes et que le conseil communal, les PTF et les associations qui militent pour le mieux-être des populations se donnent la main pour relever les nombreux défis qui peuvent se présenter comme suit :

 Améliorer la productivité des secteurs de production et la rentabilité des secteurs de soutien à la production notamment le commerce et le tourisme ;  Renforcer l’accès équitable des populations notamment les plus vulnérables aux services sociaux de base de qualité ;  Renforcer la gouvernance participative locale et l’équité ;  Améliorer la gestion du cadre de vie, des ressources naturelles, des catastrophes et des aléas liés aux changements climatiques.

Le tableau ci-dessous présente une synthèse de la problématique de développement de la Commune de Comé à travers ses Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces (FFOM).

112 2.15. Forces, faiblesses, opportunités et menaces de la Commune Tableau 37 : Synthèse de la problématique de développement de la Commune de Comé

Forces Faiblesses Opportunités Menaces  Existence de gisements de  Insuffisance d’infrastructures marchandes  Disponibilité des PTF à  Appauvrissement et sable continental et de  Destruction du couvert végétal accompagner la commune comblement continu du graviers.  Faible mobilisation des ressources dans plusieurs domaines lac Ahémé  Existence d’un SDAC financières endogènes  Existence de plusieurs opérateurs  Accès difficile aux crédits  Existence d'un grand marché  Insuffisance d’infrastructure et économiques agricoles adaptés et à régional pour l'écoulement des équipement de santé et d’actions  Possibilité de coopération taux réduits produits agricoles et artisanaux. sociales intercommunale et de  insuffisance de personnel  Disponibilité des terres  Faible mécanisation de l’agriculture jumelages qualifié dans le secteur cultivables et de bas-fonds  Utilisation d’engins et équipements  Existence d’un CPS et des social  Existence d’infrastructures prohibés sur le lac Ahémé structures intervenant sur la  vétusté du plateau marchandes  Surexploitation et comblement des plans question du genre technique,  Existence d’une coordination d’eau  Projet de création d’une réserve  Exode rural communale pour  Inexistence de stade d’arrondissement de de biosphère transfrontalière  Mauvaise qualité des l’alphabétisation footballs. dans le Delta du Mono par prestations au niveau de  Existence d’écoles dans  Persistance de violences basées sur le l’ONG Eco-Bénin certains centres de santé presque tous les villages et genre  existence du projet PMASN  Non prise en compte de quartiers de ville.  Taux d’intérêt sur crédit, élevé  existence de structures et ONG toutes les écoles dans la  Existence de bas-fonds  Mauvais état des routes et pistes de intervenant dans la nutrition et dotation en cantine  Situation géographique desserte rurale. sécurité alimentaire  Effets néfastes des favorable aux activités  Destruction des écosystèmes par les  Existence d’un centre changements climatiques économiques mauvaises pratiques d’animation culturelle et   Existence de brigade de santé,  Inexistence d’un PDU d’encadrement de la jeunesse Responsables à la santé et à la  Faible mise en œuvre du SDAC  Existence des réseaux GSM nutrition  Taux trop élevé des impôts et taxes  Disponibilité des directeurs  Existence d’un répertoire des  Insalubrité du cadre de vie. d’écoles/enseignants Orphelins et Enfants Vulnérables  Insuffisance d’encadrement technique (OEV) des producteurs  Existence de la cantine gouvernementales et PAM  Mauvaise protection des aliments vendus  Prise en charge systématique aux abords des voies des cas de malnutrition  Utilisation des sachets plastiques pour le  Existence du projet PIRA conditionnement et le transport des repas  chauds 113

Forces Faiblesses Opportunités Menaces  Mauvaise gestion des vivres des cantines scolaires  Inexistence de logements pour les enseignants des zones déshéritées Pprolifération des PEA privés à titre honorifique  faible couverture en eau potable  Retard des consultations prénatales  absence de dépistage des cas de malnutrition en milieu communautaire (femmes enceintes)  Insuffisance de suivi de promotion de croissance  Insuffisance de récupération nutritionnelle  Faible disponibilité d’intrants agricoles spécifiques 

Source : Enquêtes PDC III, Janvier 2017

114 CHAPITRE 3 : ORIENTATIONS STRATEGIQUES ET OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT

Le présent chapitre comporte la vision, les orientations stratégiques et les objectifs de développement.

3.1 Vision de la Commune de Comé à l’horizon 2030

La vision de la Commune Comé résulte d’abord de la problématique de développement et découle ensuite des visions nationales, plus spécifiquement de la vision de Bénin ALAFIA 2025. Les autres visions sont celles des principaux documents ci-après : la SCRP, le PAG, les ENPLT, le SDAC, le PC-Eau, le PHAC, …

La vision de Bénin ALAFIA 2025, définie à l’issue des Etudes Nationales de Perspectives à Long Termes, est formulée comme suit : « Le Bénin est, en 2025, un pays phare, un pays bien gouverné, uni et de paix, à économie prospère et compétitive, de rayonnement culturel et de bien-être social ».

Ainsi, la vision actualisée de la Commune de Comé est formulée comme suit : « Comé est en 2030, une Commune bien gouvernée, un pôle économique, de rayonnement régional, d’attrait touristique et culturel à forte résilience aux effets du changement climatique où règnent la paix et l’unité ».

Il faut souligner que cette vision est motivée par les potentialités dont regorgent la Commune et sa position géographique assez favorable. A travers cette vision, il s’agit de faire de Comé :

 une Commune bien gouvernée ;  un pôle économique qui attire les investisseurs pour valoriser son potentiel touristique et culturel ;  une Commune résiliente aux effets du changement climatique ;  un havre de paix.

3.2 Définition des orientations stratégiques du PDCIII (2017-2022)

La définition des orientations stratégiques dépend de la priorisation issue des secteurs importants de la problématique de développement et des axes stratégiques des principaux documents de planification nationale.

3.2.1 Rappel des axes stratégiques du PAG

Le programme d’action du gouvernement vise à établir un cadre plus propice à l’éclosion des talents et du dynamisme des Béninois de manière à relancer durablement le développement de notre pays. Ainsi pour y arriver les axes stratégiques ci-après ont été retenus :

• Axe 1 : Renforcement des bases de la démocratie et de l’État de droit ; • Axe 2 : Amélioration de la gouvernance ; • Axe 3 : Assainissement du cadre macroéconomique et maintien de la stabilité ; • Axe 4 : Amélioration de la croissance économique ; • Axe 5 : Amélioration des performances de l’éducation ; • Axe 6 : Renforcement des services sociaux de base et protection sociale ; 115

• Axe 7 : Amélioration de l’état nutritionnel dans la Commune ; • Axe 8 : Développement équilibré et durable de l’espace national.

3.2.2 Les orientations stratégiques PDC III

Les orientations stratégiques s’appuient sur la vision de développement de la Commune définie ci-haut et sur la base des facteurs prioritaires résultant de la problématique de développement. Ainsi, les orientations stratégiques de développement de la Commune de Comé ont été formulées à partir de la synthèse des forces, faiblesses, opportunités et menaces majeures. Sur cette base, et en tenant compte des résultats issus des différents croisements de la Matrice des Orientations Stratégiques (MOS), quatre (04) orientations stratégiques de développement ont été retenues pour la Commune. Le détail de la MOS se trouve en annexe. Les orientations définies se présentent comme suit :

 Orientation stratégique 1 : Promouvoir l’agriculture, l’artisanat et le tourisme en profitant de l’appui des PTF et de l’Etat ;  Orientation stratégique 2 : Améliorer l’accès aux services sociaux de base en profitant de l’appui de l’Etat et des PTFs ;  Orientation stratégique 3 : Renforcer la protection de l’environnement et le cadre de vie en s’appuyant sur le SDAC et en profitant de l’appui des PTF et de l’Etat ;  Orientation stratégique 4 : Renforcer la gouvernance administrative et financière en profitant de l’appui des Partenaires au développement.

3.2.3 Formulation des objectifs de développement pour les quatre (04) ans à venir

Pour les cinq années à venir, l’objectif principal de développement de la Commune de Comé est de « Contribuer à l’amélioration du bien-être économique, social et culturel de la population de la Commune de Comé». Cet objectif global se décline en quatre (04) objectifs spécifiques ainsi qu’il suit :

. Objectif spécifique 1 : Améliorer la sécurité alimentaire et l’économie locale ; . Objectif spécifique 2 : Renforcer l’accès aux services sociaux de base et l’état alimentaire et nutritionnel de la population ; . Objectif spécifique 3 : Améliorer le cadre de vie, la gestion des ressources naturelles et la protection de l’environnement ; . Objectif spécifique 4 : Améliorer la gouvernance locale.

3.2.4 Cadre de cohérence avec les orientations nationales

Le cadre de cohérence présente les contributions des orientations et objectifs du PDCIII de la Commune de Comé à l’atteinte des orientations nationales. Ainsi, les objectifs spécifiques du PDC s’inscrivent dans sept des dix-sept Objectifs pour le Développement (ODD). Par ailleurs, les objectifs couvrent largement :

. les huit orientations issues des Etudes Nationales de Perspectives à Long Terme (ENLTP) ; . trois des quatre principaux axes du document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté (DSRP) ; . les sept axes stratégiques du programme d’Action du Gouvernement (PAG).

La synthèse de la cohérence se présente dans le tableau ci-après :

116 Tableau 38 : Cohérence des objectifs du PDC avec les orientations stratégiques nationales de développement

Objectifs pour le Développement Durable (ODD) Orientations stratégiques des Etudes Axes stratégiques du Objectifs spécifiques (OS) Nationales de Perspectives à Long Terme Programme d’Action du du PDC (ENPLT) Gouvernement (PAG) Os 1 : Améliorer la sécurité Objectif 1. Éliminer la pauvreté sous toutes ses  Renforcement des bases humaines et Axe stratégique n°4 : alimentaire et l’économie formes et partout dans le monde matérielles de l’économie. Amélioration de la locale Objectif 2. Éliminer la faim, assurer la sécurité  Renforcement de la lutte contre la croissance économique alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir pauvreté l’agriculture durable  Renforcement des bases familiales et Objectif 12. Établir des modes de consommation et communautaires de production durables  Promotion d’une culture et d’un environnement favorable au développement économique Os 2. : Renforcer l’accès aux Objectif 1. Éliminer la pauvreté sous toutes ses  Renforcement des bases humaines et Axe stratégique n°4 : services sociaux de base et formes et partout dans le monde matérielles de l’économie. Amélioration de la l’état alimentaire et Objectif 2. Éliminer la faim, assurer la sécurité  Renforcement des bases familiales et croissance économique alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir communautaires Axe stratégique n°5 : nutritionnel de la l’agriculture durable  Promotion d’une culture et d’un Amélioration des population Objectif 3. Permettre à tous de vivre en bonne environnement favorable au performances de santé et promouvoir le bien Ŕêtre de tous à tout développement économique. l’éducation âge  Renforcement de la lutte contre la Axe stratégique n°6 : Objectif 4. Assurer à tous une éducation équitable, pauvreté Renforcement des services inclusive et de qualité et des possibilités  Promotion d’une culture et d’un sociaux de base et d’apprentissage tout au long de la vie environnement favorable au protection sociale Objectif 7. Garantir l’accès de tous à des services développement économique énergétiques fiables, durables et moderne s, à un coût abordable Objectif 12. Établir des modes de consommation et de production durables OS 3 : Améliorer le cadre de Objectif 6. Garantir l’accès de tous à des services  Promotion d’une culture de Axe stratégique n°4 : vie, la gestion des ressources d’alimentation en eau et d’assainissement gérés développement Amélioration de la naturelles et la protection de façon durable  Renforcement de la lutte contre la croissance économique Objectif 9. Bâtir une infrastructure résiliente, pauvreté dans un cadre de sécurité. Axe stratégique n°7 : de l’environnement ; promouvoir une industrialisation durable qui profite  Promotion d’un aménagement du Développement équilibré à tous et encourager l’innovation territoire qui assure le développement et durable de l’espace Objectif 11. Faire en sorte que les villes et les régional et la gestion rationnelle de national 117

Objectifs pour le Développement Durable (ODD) Orientations stratégiques des Etudes Axes stratégiques du Objectifs spécifiques (OS) Nationales de Perspectives à Long Terme Programme d’Action du du PDC (ENPLT) Gouvernement (PAG) établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, l’environnement. résilients et durables Objectif 12. Établir des modes de consommation et de production durables Objectif 13. Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions Objectif 15. Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité OS 4 : Améliorer la Objectif 16. Promouvoir l’avènement de sociétés  Consolidation de la démocratie et de la Axe stratégique n°1 : gouvernance locale pacifiques et inclusives aux fins du développement bonne gouvernance Renforcement des bases durable, assurer l’accès de tous à la justice et  Renforcement de la lutte contre la de la démocratie et de mettre en place, à tous les niveaux, des institutions pauvreté dans un cadre de sécurité l’État de droit efficaces, responsables et ouvertes à tous Axe stratégique n°2 : Amélioration de la gouvernance

Source : Enquêtes PDC III Comé, Février 2017

118 3.2.5 Cadre logique de développement de la Commune de Comé

Sur la base des orientations inspirées de la vision du développement de la Commune de Comé, les objectifs (global et spécifiques) de développement de la Commune qui ont été formulés sont traduits en résultats soutenus par des indicateurs.

Cet ensemble de variables a permis de construire le cadre logique de développement de la Commune pour les cinq années à venir. Le tableau ci-après présente le cadre logique de la Commune de Comé.

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Tableau 39 : Cadre logique de développement de la Commune de Comé

LOGIQUE D’INTERVENTION Indicateurs objectivement vérifiables Sources de vérification Hypothèses critiques Objectif global de développement : Contribuer à l’amélioration du bien-être économique, social et culturel de la population de la commune de Comé Objectif Spécifique 1 : Améliorer la sécurité alimentaire et l’économie locale - D’ici 2021, 50 % des terres cultivables et 20 % des bas-fonds sont valorisés; R.1.1 Les terres cultivables et des bas-fonds sont valorisés - La Commune exporte les produits de premières nécessités d’ici 2021. 100 % des terres agricoles et de bas-fonds A1.1.1 Cartographier les terres agricoles de la Commune Existence d’un répertoire de terres cultivables et de cartographiés bas-fonds

- Existence de 2 rapports de séances Deux (02) séances d’échange par an, entre la A1.1.2 Sécuriser les périmètres agricoles mairie et les propriétaires terriens - Existence de documents de compromis (contrats

de bail, actes de donation, etc.)

150 hectares de terres aménagés pour la A1.1.3 Aménager les périmètres agricoles production agricole 30 hectares de terres aménagés par an A1.1.4 Mettre en valeur les périmètres agricoles aménagés Installation d’au moins 70 jeunes par an Exploitation effective des périmètres - La bonne volonté des A1.1.5 Réaliser les aménagements hydro agricoles des bas- 150 hectares de bas-fonds aménagés pour la propriétaires terriens fonds pour la production agricole (maraichage + riz) production agricole (maraichage + riz) 30 hectares de bas-fonds aménagés par an - Le règlement des conflits A1.1.6 Assurer la formation de 300 jeunes en maraîchage domaniaux dans les centres maraîchers de Come (5 jeunes par Une (01) formation organisée et financée par an 60 jeunes formés par an - L’accompagnement arrondissement et par an) politique A1.1.7 Accompagner l’installation de 300 jeunes - La volonté des entrepreneurs agricoles formés sur les sites aménagés pour le 300 jeunes entrepreneurs installés 60 jeunes installés par an bénéficiaires à bénéficier maraîchage des projets A1.1.8 Améliorer l'accès des producteurs aux intrants Deux (02) partenariats signés Existence des copies du partenariat agricoles appropriés A1.1.9 Organiser de table ronde sur le lotissement et la Une (01) table ronde organisée chaque deux (02) sécurisation foncière pour des fins agricoles, dans la Rapports de séance an Commune de Comé A1.1.10 Sensibiliser les propriétaires terriens sur les nécessités pour la Commune de mettre en valeur les terres au profit de Une (01) séance d’échange par an Rapports de séance l'agriculture - D’ici 2021, les rendements des productions agricoles se sont accrus d'au moins 10% et 80 % des producteurs de céréales, tubercules, les légumineuses et de maraîchage maîtrisent et R1.2 Les principales spéculations agricoles de la commune utilisent les techniques améliorées de sont promues production ; - Au moins 80% des producteurs/trices ont bénéficié de crédit agricole après de structure de micro finance, d’ici 2021.

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LOGIQUE D’INTERVENTION Indicateurs objectivement vérifiables Sources de vérification Hypothèses critiques A1.2.1 Améliorer l’accès des producteurs aux semences Trois (03) plaidoyers par an à l’endroit des Bordereaux de transmission déchargés améliorées ou sélectionnés structures compétentes (MAEP, INRAB, IITA) ; 01 subvention par an Rapports

A1.2.2 Renforcer et vulgariser les acquis de la recherche dans le domaine de la lutte contre les agents destructeurs Une (01) séance d’information par an Rapports de séance des cultures et sur les pratiques nocives agro pastorales A1.2.3 Professionnaliser les exploitations de type familial et promouvoir les grandes exploitations et l’entrepreneuriat Un (01) atelier de formation par an Rapports de séance agricole A1.2.4 Faciliter les services non financiers aux promoteurs des Choix et orientations politiques Trois (03) plaidoyers par an à l’endroit des micro- Bordereaux de transmission déchargés projets et des projets d’entrepreneuriat agricoles de la structures compétentes (CTB, PADMAR, DDAEP) objectifs Commune A1.2.5 Accompagner les promoteurs de micro-petites et les moyennes entreprises agricoles dans la réalisation de leurs Un (01) atelier de formation par an Rapports de séance projets d'entreprises Bordereaux de transmission déchargés A1.2.6 Faciliter l'accès des producteurs aux rejets d'ananas Trois (03) plaidoyers par an à l’endroit des structures compétentes (MAEP, INRAB, IITA) ; 01 de qualité appui financier par an Rapports A1.2.7 Construire de nouvelles infrastructures marchandes 10 hangars de 24 stands, 10 boutiques de vente 02 hangars de 24 stands, 02 boutiques de vente pour soutenir l’écoulement des produits groupées et 10 magasins construits groupées et 02 magasins construits par an A1.2.8 Organiser de table ronde sur la promotion agricole dans la Commune Une (01) table ronde organisée par an Rapport de séance

Conception des fiches de recensement des A1.2.9 Actualiser le répertoire de tous les groupements groupements féminins dans les secteurs Existence physique d’un (01) du répertoire féminins dans les secteurs d’activités agricoles d’activités agricoles A1.2.10 Renforcer et vulgariser les acquis de la recherche dans le domaine de la lutte contre les agents destructeurs Un (01) atelier d’information par an Rapport de séance des cultures et sur les pratiques nocives agro pastorales. A1.2.11 Etablir le répertoire annuel des spéculations agricoles Conception de la base des données Existence physique d’un (01) du répertoire en émergence dans la Commune A1.2.12 Facilité aux producteurs, l’accès aux crédits agricoles Une (01) séance d’échange par an avec les IMF Rapports de séance adaptés A1.2.13 Organiser des sessions de formation des promoteurs Un (01) atelier organisé par an Rapports de séance sur l’élaboration de plan d'affaire A1.2.14 Appuyer les promoteurs à l'élaboration des plans Deux (02) ateliers organisés par an Rapports de séance d'affaire A1.2.15 Former les producteurs sur la gestion financière des Deux (02) ateliers organisés par an Rapports de séance entreprises agricoles Une (01) visite par an A1.2.16 Initier et appuyer l’organisation des visites Rapport d’échanges entre les groupements agricoles

121 LOGIQUE D’INTERVENTION Indicateurs objectivement vérifiables Sources de vérification Hypothèses critiques - A partir de 2021, au moins 80% des productions de la Commune sont disponibles sur les marchés locaux - D’ici 2021, la pression anthropique sur les plans

d’eau est réduite sensiblement R.1.3 La sécurité alimentaire est assurée - D’ici 2021, le nombre d'étangs piscicoles a

augmenté de 50% dans la Commune - D’ici 2021, la population de la Commune est satisfaite de leurs conditions sociales et économiques A1.3.1 Elaborer un plan de sécurisation des banques Un (01) plan élaboré Disponibilité du rapport d’études de faisabilité alimentaires A1.3.2 Accompagner la création d’un cadre de Un (01) cadre mis en place concertation des éleveurs de la Commune Existence d’un arrêté A1.3.3 Former les éleveurs sur la production des intrants Un (01) atelier de formation par an Rapports de séance Zootechniques de qualité A1.3.4 Sensibiliser les autorités locales et les éleveurs à la sécurisation des aires de pâture, des couloirs de passage et Une (01) séance de sensibilisation par an Rapports de séance des zones d'élevage Existence physique des documents de projets et A1.3.5 Construire une aire d’abattage Une (01) aire construite d’exécution - Un (01) bâtiment construit et équipé A1.3.6 Appuyer en équipements l’Union Communale des - Construction et équipement d’un bâtiment - Rapport de séance de remise de manuel de Producteurs (UCP) - Don de manuels de formation formation

A1.3.7 Promouvoir l’élevage non conventionnel Un (01) atelier de sensibilisation et de formation Rapports de séance (l’aulacodiculture, la cuniculture et l’héliciculture). par an

A1.3.8 Appuyer la formation des promoteurs de pisciculture Un (01) atelier de formation par an Rapports de séance intensive en cage flottante

A1.3.9 Promouvoir la technique des trous à poissons Un (01) atelier de formation par an Rapports de séance

A1.3.10 Superviser la conduite de la production d’alevins Une (01) supervision organisée par an Rapports de supervision La volonté politique à A1.3.11 Réhabiliter et opérationnaliser les sites piscicoles Deux (02) sites réhabilités par an Deux (02) sites réhabilités par an accompagner le abandonnés développement A1.3.12 Dynamiser le cadre de concertation avec les autres Réunions du cadre régulièrement tenues Rapports de séance Communes pour le respect des textes en matière de pêche. A1.3.13 Appuyer le cadre de concertation des acteurs du - monde agricole dans la sensibilisation des producteurs sur les Existence d’une ligne budgétaire Rapports de séance - Une (01) séance par an opportunités et les mécanismes d’accès au crédit A1.3.14 Appuyer les OP faîtières à organiser des campagnes de commercialisation des produits agricoles (Recherche de - Existence d’une ligne budgétaire Rapports de séance débouchés, contractualisation, ventes groupées, - Une (01) campagne par an warrantage) A1.3.15 Plaider pour la mise en place des intrants piscicoles Bordereau de transmission déchargé (provende ou alevins) Un (01) plaidoyer par an

122 LOGIQUE D’INTERVENTION Indicateurs objectivement vérifiables Sources de vérification Hypothèses critiques A1.3.16 Former les pisciculteurs sur la production des alevins Une (01) formation organisée par an Rapports de formation et des poissons marchands A1.3.17 Former les producteurs sur les techniques de Une (01) formation organisée par an Rapports de formation conservation des produits agricoles A1.3.18 Construire des aires de séchages Cinq (05) aires construites Une (01) aire construite par an A1.3.19 Construire des magasins de stockage et de vente de Cinq (05) magasins de stockage et de vente Un (01) magasin de stockage et de vente construits produits agricoles en période de soudure construits par an A1.3.20 Réaliser des étangs piscicoles au profit des jeunes 20 étangs piscicoles réalisés 2 étangs réalisés par an entrepreneurs agricoles dans la Commune de Comé A1.3.21 Rechercher des financements pour le dragage du Constat physique Le lac Ahémé dragué lac Ahémé Existence des documents d’exécution des travaux R1.4. Les techniques et les pratiques agricoles sont D’ici 2021, au moins 70 % des producteurs utilisent les techniques et les pratiques agricoles améliorées améliorées A1.4.1 Former les producteurs sur les techniques modernes de Un (01) atelier de formation organisé par na Rapports de séance production des filières porteuses Plaidoyer pour acquisition de dix (10) engins - Bordereau de transmission déchargé A1.4.2 Mécaniser les activités agricoles agricoles - Deux (02) engins par an A1.4.3 Appuyer la formation des groupements de femmes sur les techniques modernes de transformation des produits Un (01) atelier de formation organisé par na Rapports de séance agricoles (palmier à huile, manioc, produits de pêche et d’élevage). A1.4.4 Subventionner l’acquisition des équipements modernes de transformation aux groupements de femmes Cinq (05) subventions apportées Un (01) subvention apportée par an formés La volonté politique à A1.4.5 Renforcer les groupements de transformatrices en accompagner le Un (01) atelier de formation organisé par na Rapports de séance techniques de promotion et de mise en marché des produits développement A1.4.6 Former les producteurs sur l'assolement et la rotation Un (01) atelier de formation organisé par na Rapports de séance des cultures A1.4.7 Former les producteurs sur l'utilisation des plantes Un (01) atelier de formation organisé par na Rapports de séance améliorantes A1.4.8 Former les producteurs sur l'apport de matières organiques (compost, graine de coton, en autres engrais Un (01) atelier de formation organisé par na Rapports de séance organiques) A1.4.9 Plaider pour la dotation des producteurs et productrices en matériels et équipements pour le riz et le Un (01) plaidoyer par an Bordereau d’envoi déchargé maraichage de contre saison D’ici 2021, les capacités d’au moins 40% des R1.5. Le tourisme et l’artisanat sont promus artisans sont renforcées et 100 % des sites touristiques sont valorisés A1.5.1 Plaider pour l'équipement des artisans Un (01) plaidoyer par an Bordereau de transmission déchargé A1.5.2 Susciter la formation périodique des artisans Un (01) atelier de formation organisé par na Rapports de séance L’accompagnement des A1.5.3 Construction une maison des artisans (centre des Un (01) plaidoyer à l’endroit du ministère en communautés à la base Bordereau de transmission déchargé artisans) charge de l’artisanat

123 LOGIQUE D’INTERVENTION Indicateurs objectivement vérifiables Sources de vérification Hypothèses critiques A1.5.4 Organiser des foires artisanales Cinq (05) foires organisées Une (01) foire par an A1.5.5 Appuyer la participation des artisans aux foires Une (01) séance d’échange par an Rapports de séance (nationales et départementales) A1.5.6 Mettre en place le répertoire des sites touristiques de la Séance d’information avec les Chefs Disponibilité du répertoire Commune villages/Quartiers à ce sujet A1.5.7 Réaliser le levé topographique des sites touristique et Instruction du SAFU au CC PV CC ; historique de la Commune Disponibilité du répertoire de levés. A1.5.8 Clôturer des sites touristique et historique de la Existence d’une ligne budgétaire Existence physique d’au moins 10 sites clôturés Commune A1.5.9 Mettre en place un cadre de concertation pour la Un cadre mis en place Existence d’un (01) arrêté promotion du tourisme dans la Commune A1.5.10 Faire la publicité autour des sites touristiques de la Au moins 20 panneaux et spot publicitaires - Présence physique des panneaux Commune réalisés - Existence des images et audio A1.5.11 Plaider auprès des partenaires, des ONG et du Gouvernement pour la promotion des sites touristiques de la Un (01) plaidoyer envoyé par an Bordereau d’envoi déchargé Commune A1.5.12 Allouer 5 % du budget communal à la promotion du - Existence d’une ligne budgétaire 1 % alloué chaque année tourisme dans la Commune de Comé - Séances d’information

R1.6. La modernisation du marché central de Comé est D’ici 2021 le marché central de Comé est effective totalement reconstruit et modernisé

200 hangars de 24 stands, 200 boutiques et 200 40 hangars, 40 boutiques et 40 magasins construits Disponibilité des partenaires A1.6.1 Construire de nouvelles infrastructures marchandes magasins construits par an A1.6.2 Réfectionner et mettre en service les infrastructures 10 hangars, 10 boutiques et 10 magasins 2 hangars, 2 boutiques et 2 magasins réfectionnés Mobilisation conséquente de marchandes et équipements en état de ruine réfectionnés par an ressources Objectif Spécifique 2 : Renforcer l’accès aux services sociaux de base et l’état alimentaire et nutritionnel de la population D'ici 2021, au moins 100 km de voies (routes et R2.1 : Les routes et pistes de desserte rurales sont aménagées pistes) sont aménagés dans la Commune A2.1.1 Actualiser le répertoire des pistes de desserte rurale Existence de fiches de renseignement Existence du répertoire prioritaires. A2.1.2 Elaborer des projets d’aménagement des voies et 02 projets d’aménagement des voies et pistes 02 rapports de projet disponibles par an pistes de desserte rurale élaborés par an A2.1.3 Recharger et reprofiler, chaque année, 25 km de voie Disponibilité des partenaires 25 km de voie et pistes reprofilés 5 km reprofilés par an et pistes de desserte rurale A2.1.4 Réaliser 25 km de voie et pistes de desserte rurale 25 km de voie et pistes rechargés 5 km par an Mobilisation conséquente de 25 km de voies urbaines améliorés (recharge, ressources A2.1.5 Améliorer la praticabilité de la voirie urbaine 5 km par an reprofilage) A2.1.6 Réaliser des études de pavage et d’assainissement de 5 études réalisées par an Rapports d’études disponibles la voirie urbaine A2.1.7 Faire le pavage de 50 km de voies dans la Commune 50 km de voies pavés dans la Commune 10 km de voies pavés par an - A partir de 2018, dix (10) salles de classes en R2.2 : Les normes EQF (Ecole de Qualité Fondamentale) sont matériaux précaires sont reconstruites en respectées en milieux scolaires matériaux définitifs chaque année ;

124 LOGIQUE D’INTERVENTION Indicateurs objectivement vérifiables Sources de vérification Hypothèses critiques - D’ici 2021, toutes les écoles de la Commune sont dotées d'équipements didactiques adéquats et suffisants ; - En 2021, toutes les écoles de la Commune de Comé sont clôturées. A2.2.1 Etabli le répertoire des besoins des écoles de la Un (01) répertoire existe Disponibilité d’un (01) répertoire Commune A2.2.2 Reconstruire en matériaux définitifs 50 salles de classes 10 salles de classes reconstruites chaque année 50 salles de classes en état précaire reconstruits en état précaire dans les écoles de la Commune Meilleures performances A2.2.3 Faire la clôture de 50 écoles de la Commune 50 écoles de la Commune clôturées 10 écoles clôturées par an communales et augmentation A2.2.4 Réfectionner 25 modules de classes 25 modules de classes réfectionnés 5 modules réfectionnés par an des transferts A2.2.5 Doter 50 salles de classes de mobilier 50 salles de classes dotées de mobilier 10 salles dotées par an Cinq (05) écoles (soit 01 par arrondissement) A2.2.6 Appuyer cinq (05) écoles (soit 01 par arrondissement) appuyées en matériels didactiques de tous les Une (01) école appuyée par an en matériels didactiques de tous les niveaux. niveaux. - D’ici 2021, au moins 80 % des enfants en âge scolarisable sont inscrits et maintenus à R2.3 : Le taux d’analphabétisme est réduit dans la Commune l’école ; - Les centres d’alphabétisation sont équipés et très opérationnels d’ici 2021 A2.3.1 Dynamiser le Cadre de Concertation des Acteurs de Tenue régulière des séances du cadre Rapports de séance l’Education (CCAE) dans la Commune A2.3.2 Doter le CCAE de PTA Un (01) PTA élaboré par an Rapport de validation A2.3.3 Promouvoir une politique de maintien des filles à Deux (02) séances de sensibilisation organisées Rapport de séance l’école par an A2.3.4 Contribuer au paiement de la scolarité des filles 10 filles appuyées par an 10 filles appuyées par an admises au Lycée des Jeunes Filles de Lokossa A2.3.5 Primer 100 premiers meilleurs écoliers et élèves de la 100 premiers meilleurs écoliers et élèves primés 20 premiers meilleurs écoliers et élèves primés par an Commune aux examens scolaires A2.3.6 Organiser des activités éducatives et des plaidoyers Des activités éducatives et des plaidoyers (causeries, démonstrations culinaires, activités de pesée, organisés dans 05 villages et écoles de la Rapports de séance émissions radio) dans 25 villages et écoles de la Commune Commune par an Grande détermination des A2.3.7 Appuyer les filles pour une meilleure performance en - Un (01) concours organisé par an autorités Un (01) concours organisé par an dictée à l'école - Rapport A2.3.8 Dynamiser les centres d’alphabétisation de la Un (01) atelier de formation organisé par an Rapports de séance Commune A2.3.9 Equiper tous les centres d’alphabétisation en matériels 50 tables-bands ; 5 tableaux et autres accessoires Des matériels didactiques fournis didactiques fournis A2.3.10Organiser la formation de moniteurs/superviseurs des Un (01) formation organisée par an Rapports de séance cours d’alphabétisation A2.3.11 Sensibiliser les femmes à s’inscrire dans les centres Deux (02) séances de sensibilisation par an Rapports de séances d’alphabétisation A2.3.12 Primer 50 meilleures apprenantes alphabétisées 50 meilleures apprenantes alphabétisées primés 5 meilleures apprenantes primées par an

125 LOGIQUE D’INTERVENTION Indicateurs objectivement vérifiables Sources de vérification Hypothèses critiques A2.3.13 Organiser des rencontres de sensibilisation à l’endroit Une (01) rencontre par an Rapports de séance des parents, sur le projet d’orientation des déscolarisés - D’ici 2021, au moins vingt (20) villages/quartiers de la Commune sont dotés de centre de santés R2.4 : L’accès aux soins de santé de qualité est amélioré et de maternités ; - Le taux des affections est réduit d’au moins 10 % dans la Commune. A2.4.1 Construire 10 centres de santé et 10 maternités + 10 centres de santé et 10 maternités + logements 02 centres de santé et 02 maternités + logements logements construits construits chaque année A2.4.2 Réfectionner 10 centres de santé et maternité 10 centres de santé et maternité réfectionnés 02 centres de santé et maternité réfectionnés par an Trois (03) plaidoyers envoyés par an au Ministère A2.4.3 Plaider pour le renforcement des plateaux techniques de la Santé et aux partenaires (ONG, Bordereau de transmission déchargé des centres de santé de la Commune ambassades, etc.) A2.4.4 Plaider pour le déploiement des agents de santé Un (01) plaidoyer envoyé par an au Ministère de Bordereau de transmission déchargé qualifiés dans la Commune la Santé A2.4.5 Plaider pour le recyclage des agents de santé Trois (03) plaidoyers envoyés par an au Ministère de la Santé et aux partenaires (ONG, Bordereau de transmission déchargé ambassades, etc.) A2.4.6 Renforcer l’ancrage communautaire de la plate- forme des Utilisateurs des Services de Santé par la mise en Une (01) séance d’échange par an avec les Rapports de séance place des Cellules des Utilisateurs des Services de Santé agents de santé et les communautés (CUSS) dans la Commune A2.4.7. Appuyer la célébration de la Journée Nationale de - Mise en place d’un (01) comité d’organisation - PV assemblée de mis en place du comité lutte contre le SIDA - Une (01) célébration par an - rapport annuel de célébration

A2.4.8 Elaborer et mettre en œuvre un plan d’actions de lutte - Existence d’un plan Un (01) plan élaborer et mis en œuvre contre les IST, le VIH/SIDA et la SSAJ - Rapports d’étape

A2.4.9 Renforcer les points focaux de lutte contre le VIH/SIDA Un (01) atelier de formation par an Rapports de séance Disponibilité des ressources dans tous les arrondissements d’investissement propres A2.4.10 Promouvoir l’utilisation des moustiquaires imprégnées Rapports de séance Deux (02) séances de sensibilisation par an

A2.4.11 Renforcer le dispositif de prise en charge sanitaire Mise en place d’un (01) comité de veille au sein dans les écoles de la Commune des écoles Existence d’un arrêté A2.4.12 Organiser le Forum sur la journée internationale de la Un (01) forum organisé par an Rapports vaccination A2.4.13 Informer et former les femmes sur les méthodes de Un (01) atelier d’information et de formation par Rapports planning familial an A2.4.14 Appuyer la protection des enfants mineurs migrants 1000 mineurs appuyés dans la protection sociale 200 mineurs appuyés par an non accompagnés A2.4.15 Echanger avec les agents de santé de la Commune Une (01) séance d’échange par an Rapports de séance sur les techniques d’accueil en milieu sanitaire A2.4.16 Faire suivre la fonctionnalité des pharmacies des Plaidoyer auprès de la direction départementale Bordereau de transmission déchargé Centres de santé de la santé (DDS) et du ministère A2.4.17 Accompagner les plates-formes d'utilisation des Une (01) mission d’Assistance-Conseil dépêchée Rapport de séance services de santé (PUSS) dans la gestion des conflits par an

126 LOGIQUE D’INTERVENTION Indicateurs objectivement vérifiables Sources de vérification Hypothèses critiques A2.4.18 Appuyer la PUSS-Comé dans la vérification communautaire du Financement Basé sur les Résultats de la Une (01) séance de travail organisée par an Rapports de séance CTB et matériels adaptés. A2.4.19 Plaider pour la dotation du centre communal d’une 01 plaidoyer à l’endroit du ministère de la santé Bordereau de transmission déchargé ambulance A2.4.20 Répertorier et évaluer les besoins de tous les Centres - Conception de la base - Existence d’un répertoire des besoins de santé de la Commune - Conception des outils d’évaluation - Rapport d’évaluation A2.4.21 Plaider pour la satisfaction des besoins exprimés par 01 plaidoyer à l’endroit du ministère de la santé Bordereau de transmission déchargé des Centres de santé A2.4.22 Appuyer l’organisation périodique de don de sang Deux (02) séances de sensibilisation par an Rapports de séances dans les arrondissements A2.4.23 Susciter la structuration des tradithérapeutes en Un (01) cadre communal de concertation mis en Existe d’un arrêté associations professionnelles place A2.4.24 Plaider pour la dotation des centres de santé en 01 plaidoyer par an à l’endroit du ministère de la Bordereau de transmission déchargé incinérateurs santé A2.4.25 Appuyer l'organisation des sensibilisations sur les Rapports de séance affections les plus fréquentes et prioritaires dans la commune Une (01) séance d’information par an A2.4.26 Sensibiliser les promoteurs des centres de santé privés Une (01) séance d’information et d’échange par Rapports de séance sur les normes sanitaires en vigueur an A2.4.27 Initier les activités de Promotion de la santé sexuelle Une (01) séance d’information et de Rapports de séance et reproductive chez les jeunes sensibilisation par an A2.4.28 Faciliter la collaboration entre les tradi-thérapeutes et Un (01) cadre de concertation mis sur pied Existence d’un arrêté la médecine moderne Tenue régulière des séances Rapports de séances A2.4.29 Faire la Promotion des moustiquaires imprégnées Une (01) séance de sensibilisation par an Rapports de séance - D’ici 2021, le taux de couverture en eau potable est accrue d’au moins 30% ; - Le taux de couverture des ouvrages familiaux dans les ménages pour la gestion des eaux usées s'est accru sensiblement, d'ici 2021 - Le taux de couverture des ouvrages familiaux R2.5 : L’accès aux services d’approvisionnement en eau dans les ménages pour la gestion des excréta potable, d’hygiène et d’assainissement de base est assuré a atteint 80% en 2021 les infrastructures d’évacuation des excréta et eaux usées dans les établissements publics (écoles, collèges, centres de santé, marchés gares routières, places publiques etc.) sont réalisées et promues A2.5.1 Plaider pour l’extension du réseau d’adduction d’eau 01 plaidoyer par an à l’endroit du ministère de Bordereau de transmission déchargé de la SONEB l’énergie Dynamisme politique A2.5.2 Actualiser le Plan Communal Eau (PC-Eau) Existence d’un PC-Eau en cours de validité Disponibilité physique du PC-Eau

25 forages réalisés dans les villages de la A2.5.3 Réaliser 25 forages dans les villages de la Commune 5 forages réalisés par an Disponibilité des PTF et de l’Etat Commune A2.5.4 Recenser les PEA privés de la Commune Existence d’une base de propriétaires de PEA Disponibilité physique de la base

127 LOGIQUE D’INTERVENTION Indicateurs objectivement vérifiables Sources de vérification Hypothèses critiques A2.5.5 Sensibiliser les propriétaires des PEA privés sur les normes nationales en matière de consommation d’eau Une (01) séance par an Rapport de séance potable A2.5.6 Organiser les propriétaires des PEA privés en Existence d’une (01) association des propriétaires Existence de pièces justificatives de création association formelle des PEA privés A2.5.7 Accompagner les propriétaires de PEA privés dans Deux (02) séances d’information et d’orientation Rapports l'élaboration des PGSSE. par an A2.5.8 Accompagner les propriétaires de PEA privés dans la Existence de la feuille de route mise en œuvre des recommandations issues de l'élaboration Une (01) feuille de route élaborée des PGSSE. Rapports d’étapes A2.5.9 Faire faire le suivi et la maintenance des PEA privés Deux (02) séances d’information et d’orientation Rapports par an A2.5.10 Réaliser l’étude de réhabilitation et de l’extension du Une (01) étude réalisée Disponibilité du rapport de l’étude réseau d’AEV d’Akodéha A2.5.11 Réhabiliter le réseau d’AEV d’Akodéha Tout le réseau réhabilité Les documents de projet et d’exécution A2.5.12 Faire l’extension du réseau d’AEV d’Akodéha sur 3000 30 mètres 00 mètres d’extension faite Les documents de projet et d’exécution A2.5.13 Réaliser 50 bornes fontaines au profit des 50 bornes fontaines réalisés 10 bornes fontaines réalisés par an communautés du réseau d’AEV A2.5.14 Faire des études pour la réalisation de nouvelles AEV Une (01) étude commanditée Disponibilité du rapport de l’étude A2.5.15 Identifier les zones de fuite et réduire le taux de perte Une (01) fouille commanditée Disponibilité du rapport de fouille sur le réseau d’AEV d’Akodéha A2.5.16 Réaliser une étude d’assainissement du marché Une (01) étude réalisée Disponibilité du rapport de l’étude central de Comé - Existence d’une ligne budgétaire et des 20 latrines modernes, 05 points de regroupement documents de plaidoyer A2.5.17 Assainir le marché central de Comé des ordures, 5 km de caniveaux et 5 km de - 04 latrines modernes, 01 point de regroupement pavage réalisés dans le marché central des ordures, 1 km de caniveau et 1 km de pavage réalisés par an - Existence de la feuille de route A2.5.18 Mettre en œuvre la SNPHAB Une (01) feuille de route élaborée - Rapports d’étape A2.5.19 Poursuivre la destruction des dépotoirs sauvages dans 10 dépotoirs sauvages détruits par an Rapports de retour de mission tous les villages et quartier de ville de la Commune A2.5.20 Sensibiliser les populations sur les meilleurs Deux (02) séances tenues par an Rapports de séances comportements dans la gestion des ordures ménagères. A2.5.21 Mettre en place dans les villages et quartiers de ville 51 comités mis en place Rapports d’étape un comité d’hygiène et d’assainissement A2.5.22 Poursuivre la sensibilisation des ménages pour l’abonnement aux structures de pré-collecte de déchets 4 sensibilisations par an Rapports trimestrielles solides et ménagers A2.5.23 Organiser les concours des quartiers et villages les Un (01) concours organisé par an Rapport plus propres de la Commune. A2.5.24 Sensibiliser les ménages sur l’installation des ouvrages Deux (02) séances d’information et de Rapports de gestion des eaux usées sensibilisation organisées par an

128 LOGIQUE D’INTERVENTION Indicateurs objectivement vérifiables Sources de vérification Hypothèses critiques A2.5.25 Sensibiliser les ménages pour l’installation des latrines Deux (02) séances d’information et de Rapports familiales sensibilisation organisées par an A2.5.26 Organiser de concert avec les THAB, des séances de Deux (02) séances d’information et de Rapports sensibilisation sur l'hygiène alimentaire dans les écoles sensibilisation organisées par an A2.5.27 Construire les latrines institutionnelles 20 latrines construites 04 latrines construites par an A2.5.28 Mettre en œuvre le plan d’hygiène et Une (01) feuille de route élaborée Rapports d’étape d’assainissement A2.5.29 Actualiser le plan d’hygiène et d’assainissement Un (01) PHAC existe en cours de validité Disponibilité du rapport final communal (PHAC) A2.5.30 Réaliser des travaux d’extension d’eau pour le - Les documents d’exécution du projet Travaux d’extension eau réalisés sur 1500 mètres branchement de la maternité de Toli sur 1500 mètres linéaires - La maternité de Toli alimentée en eau potable A2.5.31 Créer d’une police sanitaire dans la Commune Une (01) police créée Un (01) arrêté pris - D’ici 2021, au moins 70 % des enfants malnutris sont récupérés dans la Commune de Comé ; R2.6 L’état alimentaire et nutritionnel est amélioré - Au moins 80 % de la population sont bien nourris. A2.6.1 Suivre et accompagner les projets de nutritions en Tenue régulière des réunions du CCC Rapports de séances cours dans la commune A2.6.2 Appuyer l'élaboration des Cadres Communs des Une (01) séance de travail organisée à ce sujet Rapport de séance Résultats dans le cadre du PMASN A2.6.3 Créer sur arrêté un Cadre Communal de Concertation Un (01) CCC créé Existence d’un arrêté de création (CCC) sur les questions de la nutrition A2.6.4 Choisir sur arrêté un Point Focal Nutrition dans la Un (01) point focal nommé Existence d’un arrêté de nomination Commune A2.6.5 Doter le cadre de concertation (CCC) de PTA Un (01) PTA annuel élaboré Disponibilité du PTA 2 séances d’information et de sensibilisation A2.6.6 Promouvoir les jardins scolaires Rapports de séance effectuées par an 1 séance d’information et de sensibilisation tenue A2.6.7 Promouvoir les jardins familiaux Rapport de séance par an A2.6.8 Former les restaurateurs des écoles à cantines sur les Disponibilité de ressources Au moins 30 personnes formées Rapports de formation techniques et normes dans la préparation des aliments A2.6.9 Sensibiliser les directeurs d’écoles à cantines sur la Accompagnement des PTF et Une (01) séance de sensibilisation par an Rapport gestion des dotations de l’Etat A2.6.10 Promouvoir l’hygiène alimentaire Une (01) séance par école Rapport de séance A2.6.11 Susciter chez les parents producteurs, la consommation d’une partie de leur production pour des 51 séances grand public organisées Rapports besoins nutritionnels A2.6.12 Sensibiliser les populations pour le dépistage et la prise en charge des cas de malnutrition chez les enfants de 0 51 séances grand public organisées Rapports à 59 mois A2.6.13 Sensibiliser la communauté sur le PMASN Une (01) séance organisée par arrondissement Rapport s

129 LOGIQUE D’INTERVENTION Indicateurs objectivement vérifiables Sources de vérification Hypothèses critiques - Existence d’une ligne budgétaire A2.6.14 Œuvrer pour la prise en charge des enfants malnutris - Plaidoyer à l’endroit du PMASN, du Bordereaux de transmission déchargés dans la Commune ministère sectoriel et des partenaires A2.6.15 Sensibiliser les adolescentes, les jeunes, les mères et les pères d’enfants sur les comportements alimentaires à 51 séances grand public organisées Rapports observer pour une meilleure nutrition A2.6.16 Renforcer l’accès des populations aux services 51 séances d’échange et d’orientation sociaux de base de qualité et les interventions de la Rapports organisées Commune dans le secteur de la nutrition R2.7 : La couverture en énergie est améliorée D’ici 2021, le taux de couverture en énergie est

accru d’au moins 50 % A2.7.1 Réaliser des études d’extension du réseau électrique Une (01) étude commanditée Disponibilité du rapport des études dans tous les arrondissements de la Commune A2.7.2 Plaider pour l’extension du réseau électrique auprès Deux (02) plaidoyers faits auprès du Bordereaux de transmission déchargés du gouvernement et des partenaires gouvernement et des partenaires A2.7.3 Acquérir 300 lampadaires solaires pour l’éclairage 60 lampadaires acquis par an Pose réelle des lampadaires public A2.7.4 Plaider pour la promotion des lampadaires solaires Un (01) plaidoyer fait chaque année Bordereau de transmission déchargé dans la Commune La volonté politique A2.7.5 Faire l’extension du réseau électrique sur 50 Km 50 Km d’extension faite Constat physique

A2.7.6 Réaliser une étude pour l’installation d’une centrale Une (01) étude commanditée Rapport final de l’étude solaire sur au moins un (01) hectare dans la commune - Constat physique Une (01) centrale solaire réalisée sur au moins 01 A2.7.7 Réaliser la centrale solaire - Existence des documents de d’exécution du hectare dans la Commune projet - D’ici 2021, au moins 50% des orphelins sont bien accompagnés - 100 % des enfants nés dispose de leur acte de R2.8 : La protection sociale et civile est améliorée naissance - Au moins 50 % des cas d’irrégularité des actes d’état civil ont été régularisés A2.8.1 Etablir le répertoire des Orphelins Enfants Vulnérables Un (01) répertoire établi Disponibilité du répertoire (OEV) A2.8.2 Accompagner les Orphelins et Enfants Vulnérables sur Au moins 200 OEV accompagnés chaque année Rapports les plans alimentaires, vestimentaires et scolaires Disponibilité de ressources A2.8.3 Réfectionner et équiper l’orphelinat BETHEL HOUSE de Constat physique L’orphelinat BETHEL HOUSE réfectionné et équipé Comé Existence des documents d’exécution Accompagnement des PTF et Constat physique de l’Etat A2.8.4 Clôturer l’orphelinat BETHEL HOUSE L’orphelinat clôturé Existence des documents d’exécution Constat physique A2.8.5 Electrifier l’orphelinat BETHEL HOUSE L’orphelinat électrifié Existence des documents d’exécution

130 LOGIQUE D’INTERVENTION Indicateurs objectivement vérifiables Sources de vérification Hypothèses critiques Deux (02) BF réalisés pour le compte de A2.8.6 Réaliser deux (02) BF pour le compte de l’orphelinat l’orphelinat A2.8.7 Sensibiliser les parents pour la déclaration des Deux (02) séances tenues par an Rapports naissances de leurs enfants A2.8.8 Appuyer la distribution des volets N° 1 des actes de Une (01) séance de sensibilisation tenue par Rapports naissance arrondissement - D’ici 2021, le stade communal est réalisés - D’ici 2021, le centre des loisirs est réfectionné R2.9 : Les activités sportives et récréatives ainsi que la - D’ici 2021, une politique efficace de formation formation et l’insertion professionnelle sont promues et d’insertion professionnelle est opérationnelle A2.9.1 Elaborer et mettre en œuvre un plan de promotion de Un (01) plan élaboré Disponibilité d’un rapport final la culture, du sport et loisir dans la Commune A2.9.2 Réaliser des études pour la réhabilitation du centre de Une (01) étude réalisée loisir et des jeunes Disponibilité d’un rapport final Plaidoyers au niveau du ministère en charge du A2.9.3 Réhabiliter le centre de loisirs et des jeunes de Comé Bordereaux de transmission déchargés sport et des loisirs A2.9.4 Recenser de façon participative toutes les pratiques Au moins trente (30) pratiques identitaires à identitaires à caractère d’animation culturelle (Agbadja, Disponibilité d’une base caractère d’animation culturelle recensées Atchanhoun, etc.) A2.9.5 Organiser une compétition communale entre les Une (01) compétition organisée par an 01 Rapport par an groupes folkloriques traditionnels et nominer les meilleurs A2.9.6 Organiser des compétitions de jeux traditionnels et Une (01) compétition de jeux traditionnels - 01 Rapport par an primer les meilleurs organisée par an - Distribution de prix aux meilleures A2.9.7 Réaliser les études pour la construction du stade Une (01) étude réalisée Disponibilité d’un rapport final de l’étude communal A2.9.8 Réaliser les travaux d’aménagement du stade Un (01) entreprise recrutée pour l’exécution des Constat physique communal travaux Existence des documents d’exécution Disponibilité de ressources A2.9.9 Organiser des tournois de football inter arrondissement Un (01) tournoi organisé par an Rapport d’activité 200 ballons de hand, 200 ballons de basket et 200 Don effectif de 200 ballons de hand, 200 ballons de Accompagnement des PTF et A2.9.10 Promouvoir les sports de main (hand-ball, volley-ball, ballons de tennis + accessoires offerts aux écoles basket et 200 ballons de tennis + accessoires aux de l’Etat basket-ball et tennis,) et collèges de la Commune écoles et collèges de la Commune 15 jeux de maillots + 15 ballons offerts aux équipes A2.9.11 Equiper les équipes communales de sports roi (le foot) Rapport communales de foot A2.9.12 Accompagner l’organisation des concours inter Au moins un (01) trophée par catégorie remis Rapport collège de musique, de chorégraphie et de jeux divers A2.9.13 Organiser des fora des jeunes Un (01) forum jeune organisé par an Rapport de séance

A2.9.14 Primer 15 jeunes meilleurs entrepreneurs privés de la Trois (03) jeunes entrepreneurs identifié et primés Rapports d’activité Commune par an A2.9.15 Organiser les activités culturelles et de loisirs pendant les vacances (« vacance show ») Une série d’activité organisée par an Rapports d’activité

131 LOGIQUE D’INTERVENTION Indicateurs objectivement vérifiables Sources de vérification Hypothèses critiques A2.9.16 Identifier et orienter les déscolarisé(e)s dans les Au moins 30 déscolarisé(e)s identifiés et orientés Rapports périodique centres de formation professionnelle chaque année A2.9.17 Créer par arrondissement un cadre de concertation Un (01) cadre créé par arrondissement Existence de 05 arrêtés de création des responsables de centres de formation professionnelle A2.9.18 Renforcer les capacités techniques des responsables des centres de formation professionnelle pour leur Un (01) atelier de formation organisé par an Rapport perfectionnement A2.9.19 Renforcer les capacités des jeunes en développement personnel, montage et gestion de plan Un (01) atelier de formation organisé par an Rapport d’affaires, techniques de négociation et de mobilisation de ressources Objectif Spécifique 3 : Améliorer le cadre de vie, la gestion des ressources naturelles et la protection de l’environnement - Le SDAC est mis en œuvre à 80 % au moins d’ici 2021 - Les arrêtés de mise en application du SDAC R3.1 : Le SDAC est actualisé et mis en œuvre sont pris à partir de 2018 - Les opérations de lotissement sont renforcées et étendues aux zones urbanisables de la Commune Au moins 10 arrêtés de mis en œuvre du SDAC A3.1.1 Prendre les arrêtés de mis en œuvre du SDAC Existence d’une copie de chaque arrêté pris A3.1.2 Poursuivre les opérations de lotissement des zones Ouverture de nouvelles tranches Rapports d’activités Disponibilité des cadres urbanisables techniques de la mairie A3.1.3 Renforcer les capacités des membres du comité de Deux (02) séances de formation par an Rapports de séance lotissement Disponibilité de ressources A3.1.4 Sensibiliser les populations sur le nouveau code foncier Deux (02) séances effectuées par an Rapports de séance

A3.1.5 Appuyer la résolution des conflits domaniaux 01 tournée d’échange et d’Assistance-Conseil Rapports de séance Accompagnement des PTF par arrondissement A3.1.6 Sensibiliser la communauté sur sa participation aux 01 tournée d’information et de sensibilisation par Rapports de séance opérations de lotissement arrondissement - D'ici 2021, au moins 50% de la population développement des comportements de R3.2 : Les ressources naturelles de la Commune sont sauvegarde de l’environnement, d’utilisation restaurées et leur exploitation rationnelle est renforcée rationnelle et de restauration des ressources naturelles - D’ici 2021, 100 % des forets sacrées de la Communes sont matérialisées et restaurées A3.2.1 Matérialiser les limites des forêts sacrées par des Disponibilité des cadres Au moins 10 limites matérialisées Disponibilité des documents relatifs bornes techniques de la mairie A3.2.2 Clôturer les forêts sacrées pour la réduction de la - Constat physique Au moins 10 forêts sacrées clôturées pression anthropique et leur garantir l’intégrité écologique - Disponibilité des documents d’exécution Disponibilité de ressources A3.2.3 Enrichir les zones dégradées des forêts sacrées pour Au moins 1 hectare reboisé chaque année dans leur utilisation médicinale et cultuelle Rapports d’activité Accompagnement des PTF et les forêts sacrées de l’Etat

132 LOGIQUE D’INTERVENTION Indicateurs objectivement vérifiables Sources de vérification Hypothèses critiques A3.2.4 Appuyer la création et l’entretien des plantations Une (01) séance grand-public par arrondissement Rapport d’activité communales d’arbres et d’arbustes A3.2.5 Créer et animer des groupes d’acteurs pour les travaux d’enrichissement, de reboisement et d’entretiens des 5 groupes créés et animés Rapports périodiques espaces enrichis et reboisés des forêts sacrées A3.2.6 Susciter et appuyer la réalisation des entretiens Une (01) séance grand-public par arrondissement Rapport d’activité périodiques des parcelles enrichies ou reboisées A3.2.7 Installer des panneaux d’interdiction contre le passage Au moins 20 panneaux réalisés Disponibilité des panneaux à l’intérieur des forêts sacrées A3.2.8 Commanditer une étude d’identification des zones de Une (01) étude réalisée Disponibilité du rapport final de l’étude frayères existantes A3.2.9 Appuyer la restauration des zones de frayères pour Une (01) séance par arrondissement avec les Rapport d’activité assurer la disponibilité en nourritures (poissons) pêcheurs A3.2.10 Mettre en place des groupes d’acteurs pour le suivi Un (01) groupe mis en place par arrondissement Rapport d’activité des activités de restauration A3.2.11 Elaborer et mettre en œuvre une politique de Un projet de restauration des écosystèmes de restauration des écosystèmes de mangrove le long de la mangrove le long de la berge du lac élaboré et Rapport final de projet berge du lac avec des essences telles que les rhizophora mis en œuvre A3.2.12 Organiser les tournées de sensibilisation des riverains et des exploitants directes des plans d’eau sur les enjeux Une (01) séance grand-public par arrondissement Rapport de séance environnementaux A3.2.13 Mettre en place un comité local de suivi et de 51 comités mis en place PV d’installation surveillance des ressources naturelles et des forêts A3.2.14 Plaider pour la mise en place une brigade Un plaidoyer fait Bordereau de transmission déchargé d’enlèvement des engins prohibés, installés dans le lac A3.2.15 Mettre en place un forum communal de revue et de Un (01) forum mis en place Rapport suivi de la gestion de l’environnement A3.2.16 Appuyer/conseiller sur l’utilisation des plantes Une (01) séance d’information et de légumineuses dans les plantations pour améliorer la fertilité 5 rapports rendus disponibles par an sensibilisation par arrondissement et par an du sol Une (01) séance d’information et de A3.2.17 Promouvoir les plantations privées 5 rapports rendus disponibles par an sensibilisation par arrondissement et par an A3.2.18 Sensibiliser les producteurs agricoles dans le suivi de Une (01) séance d’information et de 5 rapports rendus disponibles par an l’utilisation des intrants chimiques sensibilisation par arrondissement et par an A3.2.19 Planter chaque année, 3000 plantes 3000 plantes mises en terre chaque année Rapports d’activité Une (01) séance d’information et de A3.2.20 Sensibiliser les populations sur l’agroforesterie 5 rapports rendus disponibles par an sensibilisation par arrondissement et par an A3.2.21 Actualiser le répertoire des carrières de la Commune - Existence d’un (01) répertoire actualisé - Disponibilité physique du répertoire et renforcer les comités de gestion - Une (01) séance de formation des comités - Rapports d’activité A3.2.22 Créer un cadre légal d’exploitation rationnelle des Un (01) document cadre rédigé Existence du document cadre carrières et de leur mise en valeur après exploitation A3.2.23 Reboiser 40 hectares de terre pour la reforestation Au moins 10 hectares de terre reboisés par an Rapports d’activité A3.2.24 Sensibiliser les riverains et exploitants de carrières sur Une (01) séance par an Rapports de séance les normes environnementales en vigueur

133 LOGIQUE D’INTERVENTION Indicateurs objectivement vérifiables Sources de vérification Hypothèses critiques A3.2.25 Sensibiliser les populations agricoles sur les enjeux Une (01) séance par an Rapports de séance environnementaux A3.2.26 Mettre en place et renforcer un comité de gestion et PV d’installation/arrêté de mis en place et Rapports de restauration des sites d’exploitation des sables lagunaire Un (01) comité mis en place et formé de séance de formation et de gravier A3.2.27 Créer des plantations communautaires sur des Au moins 02 hectares de plantations créés par an Rapports d’activités réserves administratives A3.2.28 Prévenir et lutter contre les feux de forêt à travers le Un (01) atelier de formation organisé par Rapports d’activités renforcement des capacités des communautés riveraines arrondissement A3.2.29 Sensibiliser les pêcheurs sur la loi cadre relative à la Une (01) séance d’information et de Rapports d’activités pêche et l'aquaculture sensibilisation organisée par arrondissement A3.2.30 Appuyer la réhabilitation de la mangrove 02 hectares réhabilités par an Rapports d’activités A3.2.31 Vulgariser les textes sur la gestion des plans d’eau au Une (01) séance d’information et de Rapports d’activités Bénin sensibilisation organisée par arrondissement A3.2.32 Appuyer l’organisation des contrôles périodiques Deux (02) descentes par an Rapports d’activités pour le respect des textes en matière de pêche A3.2.33 Protéger les bassins versants des plans d’eau en forme de cuvette par la plantation de rideaux d’arbres 1000 arbres antiérosifs plantés par an Rapports d’activités antiérosifs - 02 jardins publics aménagés par an A3.2.34 Aménager les jardins publics, réaliser un monument - Rapports d’activités - Un (01) monument aux morts réalisé aux morts et reboiser les artères centrales - - 1000 plants mis en terre le long des artères Documents d’exécution des infrastructures A3.2.35 Renforcer les actions de sauvegarde environnementale en vue de la régénération et la Un (01) plan d’action élaboré Disponibilité du plan conservation de la flore aquatique à travers la poursuite de la plantation de mangrove et de vétiver A3.2.36 Poursuivre dans la Commune la journée de salubrité 01 journée organisée par mois Rapports d’activités publique chaque mois Disponibilité du rapport d’étude de faisabilité du A3.2.37 Susciter et accompagner la mise en place d’un - Un (01) document de projet rédigé projet dispositif de transformation des déchets en compost - Un (01) dispositif mis en place Présence physique du dispositif A3.2.38 Plaider pour étendre le PFR à tous les autres villages Un (01) plaidoyer fait Bordereau de transmission de la Commune A3.2.39 Sensibiliser la communauté sur les activités et pratiques agricoles susceptibles d’entrainer des impacts Une (01) séance par arrondissement Rapport d’activité nocifs sur l’environnement et les ressources naturelles et sensibiliser les acteurs D’ici 2021 au moins 50% de la population ont développé et se sont appropriés les stratégies R3.3 : La résilience des populations aux effets des d’adaptation et d’atténuation des effets des changements climatiques est renforcée Changements Climatiques

A3.3.1 Elaborer chaque année, un Plan de Contingence Disponibilité des cadres Un (01) plan annuel élaboré Disponibilité d’un rapport finalisé du plan Communal techniques de la mairie

134 LOGIQUE D’INTERVENTION Indicateurs objectivement vérifiables Sources de vérification Hypothèses critiques A3.3.2 Sensibiliser les populations sur les changements climatiques et leurs effets puis les mesures d'atténuation et Une (01) séance par arrondissement Rapport d’activité Disponibilité de ressources d'adaptation. Une (01) séance d’information par Accompagnement des PTF A3.3.3 Adopter des cultures à cycle court Rapport d’activité arrondissement Une (01) séance d’information par Volonté politiques A3.3.4 Développer les cultures de contre saison Rapport d’activité arrondissement - D’ici 2018, la ville de Comé dispose d’un PDU

R3.4 : Le PDU est élaboré et mis en œuvre - Plus de 80 % de la population s’est approprié l’outil RFU A3.4.1 Réaliser le Plan de Développement urbain de la Ville Un (01) PDU est réalisé et actualisé après 03 ans Disponibilité d’un rapport finalisé du plan de Comé A3.4.2 Poursuivre le RFU 100 % des rues de Comé adressées Rapports d’étape Accompagnement des PTF A3.4.3 Faire des études de conception et de réalisation du Une (01) étude réalisée Disponibilité d’un rapport finalisé de l’étude plan de la ville de Comé A3.4.4 Sensibiliser et faire approprier aux populations la Deux (02) séances de formation par an Rapports finalité et l’usage de l’adressage de la ville de Comé Objectif Spécifique 4 : Améliorer la gouvernance locale D’ici 2021 les recettes propres sont accrues d’au R4.1 La gouvernance financière est améliorée moins 70% A4.1.1 Construire 05 modules de 04 boutiques dans le marché - Existence des documents d’exécution 01 module de 04 boutiques réalisé par an d’Akodéha - Constat physique A4.1.2 Construire 05 hangars de 24 stands dans le nouveau - Existence des documents d’exécution 01 hangar construit par an marché de Ouèdèmé-Pédah - Constat physique A4.1.3 Faire les études d’agrandissement et de reconstruction Une (01) étude commanditée Disponibilité d’un rapport final de l’étude du marché central de Comé - A4.1.4 Agrandir le marché central de Comé Agrandissement du marché de 1 ha par an Existence des documents d’exécution - Constat physique A4.1.5 Sensibiliser les contribuables sur les mécanismes de Une (01) séance par arrondissement et avec le Rapport de séance taxation et de détermination des assiettes fiscales Comité de gestion du marché Une équipe dynamique mise A4.1.6 Mettre en place et rendre opérationnel un cadre de en place - Mise sur pied d’un (01) cadre - Copie de l’arrêté de création concertation entre le comité de gestion du marché, la mairie - Tenue de 04 réunions par an - 04 rapports de séances et les services fiscaux A4.1.7 Renforcer la capacité d’intervention des services de la Une (01) séance de formation sur les stratégies de Rapport de séance fiscalité de la mairie mobilisation A4.1.8 Rendre opérationnel la taxe sur le développement Copie de l’arrêté de création Mise sur pied d’une équipe de collecte local (TDL) Une (01) séance de formation sur le mode de A4.1.9 Renforcer le mode de gestion des gares routières gestion des gares routières Rapport de séance

- D'ici 2021, au moins 80% de la population sont R4.2 : La gouvernance participative et concertée est promue satisfaits de la gouvernance du pouvoir

communal

135 LOGIQUE D’INTERVENTION Indicateurs objectivement vérifiables Sources de vérification Hypothèses critiques A4.2.1 Actualiser tous les ans le répertoire des acteurs du Un (01) répertoire actualisé existe tous les ans Disponibilité du répertoire secteur privé, des OSC et des Services Déconcentrés de l’Etat A4.2.2 Organiser des séances de renforcement de capacités Une (01) séance de formation organisée par an Rapport de séance des OSC pour une meilleure participation citoyenne A4.2.3 Sensibiliser les populations pour une meilleure Rapport de séance Une (01) séance grand-public par arrondissement participation citoyenne à la mobilisation des ressources fiscales locales A4.2.4 Mettre en place un cadre de concertation des Copie de l’arrêté de création Un (01) cadre mis sur pied acteurs de la société civile avec le conseil communal A4.2.5 Organiser une table ronde entre les partenaires au Rapport de séance développement, la marie et les OSC dans le cadre de la Une (01) table ronde organisée mobilisation des financements A4.2.612 Elaborer et vulgariser un manuel des bonnes - Disponibilité du manuel Un (01) manuel élaboré et vulgarisé pratiques du bon citoyen - Rapport de séances de vulgarisation A4.2.7 Sensibiliser les populations sur leurs droits et devoirs de Rapport de séance Une (01) séance grand-public par arrondissement citoyen Activisme de la société civile A4.2.8 Renforcer les capacités des jeunes à la participation Une (01) séance organisée par an Rapport de séance citoyenne A4.2.9 Créer par village/quartier des comités locaux de 51 comités créés 51 arrêtés de création surveillance et de veille A4.2.10 Sensibiliser les populations sur la lutte contre les Rapport de séance Une (01) séance grand-public par arrondissement violences basées sur le genre A4.2.11 Doter en carburant les services de gendarmerie et de 300 litres de carburant donnés par mois 1800 litres de carburant donnés par an commissariat 2 paquets de bics bleus, 2 paquets de bics rouge, 2 paquets de bics bleus, 2 paquets de bics rouge, 2 A4.2.12 Appuyer les services de gendarmerie et de 2 paquets de crayon et 2 cartons de papier Ram paquets de crayon et 2 cartons de papier Ram commissariat en fournitures de bureau fournis par an fournis par an A4.2.13 Renforcer les capacités des comités locaux sur la problématique de sécurité et les mécanismes de Une (01) séance de formation par arrondissement 05 rapports de séance collaboration avec les services de sécurité publiques A4.2.14 Intensifier les patrouilles diurnes et nocturnes dans les Une (01) patrouille diurne et nocturne effectuée Rapports d’activité des forces de l’ordre zones à risque de la Commune par jour R4.3 : Les capacités techniques et organisationnelles des D’ici 2018, tous les services de la mairie et des services de la mairie et des organes infra communaux sont arrondissements sont dotés de personnel qualifié, renforcées compétent, motivé et dévoué au travail A4.3.1 Renforcer les capacités des membres de la cellule de Rapport de séance Un (01) atelier de formation organisé par an communication A4.3.2 Doter la cellule de communication d’équipement et 01 enregistreur audio, 02 photos numériques et Bordereaux de livraison outils adaptés à leur mission une caméra, achetées A4.3.3 Elaborer et mettre en œuvre un plan de reddition de 01 plan annuel élaboré Disponibilité du plan Une bonne volonté politique compte A4.3.4 Elaborer et mettre en œuvre un plan de Disponibilité du plan 01 plan annuel élaboré communication communal

136 LOGIQUE D’INTERVENTION Indicateurs objectivement vérifiables Sources de vérification Hypothèses critiques A4.3.5 Evaluer l’exécution du plan annuel de Rapports d’évaluation 01 évaluation annuelle faite développement (PAD) et du Budget communal 01 visite d’échange et de partage d’expérience Rapport de retour de mission A4.3.6 Dynamiser la coopération décentralisée par an A4.3.7 Doter chaque chef service d’un moyen roulant 14 motos achetées Bordereaux de livraison A4.3.8 Acheter un suppresseur pour le château de l’Hôtel de 01 suppresseur acheté Bordereaux de livraison ville. A4.3.9 Rénover le véhicule de commandement Le véhicule de commandement rénové Constat physique A4.3.10 Acquérir des extincteurs de 9 kg Six (06) extincteurs de 9 kg acquis Bordereaux de livraison A4.3.11 Doter l'administration communale d'outils 10 ordinateurs portatifs, 14 ordinateurs de bureau, Bordereaux de livraison informatiques et de matériel de bureau adéquats 14 imprimantes, 02 relieur, 03 scanners acquis Travaux de câblage et réseaux avec accès PV de réception A4.3.12 Réaliser des travaux de câblage et réseaux avec internet dans les salles de réunion et d’archives accès internet dans les salles de réunion et d’archives réalisés A4.3.13 Réfectionner le bureau et la clôture de Le bureau et la clôture de l’arrondissement de PV de réception l’arrondissement de Oumako Oumako réfectionné A4.3.14 Réaliser les travaux de réfection et de contrôle des Les travaux de réfection et de contrôle des PV de réception bureaux des arrondissements. bureaux des arrondissements réalisés réalisés A4.3.15 Reprendre la clôture de l’ancienne mairie avec les La clôture de l’ancienne mairie reprise avec les PV de réception séparations séparations A4.3.16 Construire des toilettes modernes dans l’ancienne PV de réception 06 toilettes modernes construites mairie A4.3.17 Poursuivre les travaux de construction de la salle PV de réception Les travaux poursuivis d’archives de l’hôtel de ville A4.3.18 Suivre les travaux de construction de la salle de PV de réception Les travaux poursuivis réunion de l’hôtel de ville. 14 mobiliers (bureau-fauteuil + petites armoires) PV de réception A4.3.19 Acquérir de mobilier pour l'administration communale acquis A4.3.20 Lancer les travaux de construction de trois parkings à PV de réception 03 travaux lancés l’hôtel de ville A4.3.21 Elaborer et mettre en œuvre un Plan de Rapport final du plan Un (01) plan disponible Renforcement des capacités des agents communaux 1 paquet de bics bleus, 1 paquet de bics rouge, 1 Décharge de réception A4.3.22 Doter les chefs de village et de quartiers de ville de paquet de crayon et 2 paquets de cahier de 200 mobilier et de fourniture de travail pages fournis par an A4.3.23 Renforcer les capacités des conseils de village et de 01 atelier de formation par arrondissement quartiers de ville sur le concept de la décentralisation et la Rapport de séance gouvernance locale A4.3.24 Construire et équiper des salles de réunion (avec un Dix (10) salles de réunion avec un bureau du chef bureau du chef de village), dans dix villages/quartiers de ville de village, construits chaque année dans dix (10) de la Commune villages/quartiers de ville

137 CHAPITRE 4 : PLAN ET PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENT

Ce chapitre comporte le tableau des programmes et projets, la planification pluriannuelle et le plan de financement du PDC III.

4.1 Plan et programmes de développement

La satisfaction de l’objectif global du plan de développement de la Commune de Comé, passe par le plan quinquennal 2017-2022. Ainsi, s’appuyant sur le cadre logique ci-dessus, ce plan quinquennal se décline en quatre (04) programmes prioritaires de développement à savoir :

. Amélioration de la sécurité alimentaire et de l’économie locale ; . Renforcement de l’accès aux services sociaux de base et à l’état alimentaire et nutritionnel de la population ; . Amélioration du cadre de vie, de la gestion des ressources naturelles et la protection de l’environnement ; . Amélioration de la gouvernance locale.

Sur la base des orientations stratégiques et des objectifs spécifiques définis, ces quatre (04) programmes prioritaires de développement ont été déclinés en vingt-deux (22) projets de développement. Le tableau 40 présente les programmes et projets retenus.

Tableau 40 : Programmes et projets du PDC III de la Commune de Comé PROGRAMMES PROJETS Programme 1 : P1.1 : Valorisation des terres cultivables et des bas-fonds Amélioration de la P1.2 : Promotion des principales spéculations agricoles de la commune sécurité alimentaire P1.3 : Appui la sécurité alimentaire et de l’économie P1.4 : Amélioration des techniques et pratiques agricoles locale P1.5 : Promotion du tourisme et de l’artisanat P1.6 : Modernisation du marché central de Comé Programme 2 : P2.1 : Aménagement des routes et pistes de desserte rurales Renforcement de P2.2 : Respect des normes EQF (Ecole de Qualité Fondamentale) en milieux scolaires l’accès aux services P2.3 : Réduction du taux d’analphabétisme dans la Commune sociaux de base et à P2.4 : Amélioration de l’accès aux soins de santé de qualité l’état alimentaire et P2.5 : Accès aux services d’approvisionnement en eau potable, d’hygiène et nutritionnel de la d’assainissement de base population P2.6 : Amélioration de l’état alimentaire et nutritionnel P2.7 : Amélioration de la couverture en énergie P2.8 : Amélioration de la protection sociale et civile P2.9 : Promotion des activités sportives, récréatives, de la formation et l’insertion professionnelle Programme 3 : P3.1 : Actualisation et mise en œuvre du SDAC Amélioration du P3.2 : Restauration des ressources naturelles de la Commune et renforcement de leur cadre de vie, de la exploitation rationnelle gestion des P3.3 : Renforcement de la résilience des populations aux effets des changements ressources naturelles climatiques et la protection de P3.4 : Elaboration et mise en œuvre du PDU l’environnement Programme 4 : P4.1 : Amélioration de la gouvernance financière Amélioration de la P4.2 : Promotion de la gouvernance participative et concertée gouvernance locale P4.3 : Renforcement des capacités techniques et organisationnelles des services de la mairie et des organes infra communaux Source : Enquêtes PDC III/Comé, Mai 2017

Le tableau 38 ci-dessous présente le plan quinquennal de la Commune.

138

4.2 Planification spatiale, physique, temporelle et financière des actions de développement Tableau 41 : Planification spatiale, physique, temporelle et financière des actions de développement Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées Programme 1 : Amélioration de la sécurité alimentaire et de l’économie locale A1.1.1 100 % des terres Disponibilité d’un Toute la 10 000 P1.1 : Cartographier les agricoles et de répertoire de Commune SPD SCDA, SAFU, 000 10 000 0 Valorisation terres agricoles de bas-fonds terres cultivables SET, PTF 00 des terres la Commune cartographiés et de bas-fonds cultivables et 03 périmètres Toute la 03 03 03 03 03 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 des bas-fonds sécurisés chaque Commune SPD SCDA, SAFU, 000 5 000 Deux (02) 000 000 000 000 année SET, PTF 000 séances

A1.1.2 Sécuriser les d’échange par Existence de périmètres an, entre la documents de agricoles mairie et les compromis propriétaires (contrats de bail, terriens actes de donation, etc.) 75 hectares de Toute la SPD 15 ha 15 ha 15 ha 15 ha 15 ha 55 00 55 000 55 000 55 000 55 000 2750000 A1.1.3 Aménager terres aménagés Commune SCDA, SAFU, 0 000 000 000 000 000 00 les périmètres pour la 15 hectares de SET, UCP, PTF agricoles production terres aménagés agricole par an A1.1.4 Mettre en Toute la SPD 30 30 30 30 30 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 10 000 valeur les Au moins 30 Exploitation Commune SCDA, UCP, 000 000 000 000 000 000 périmètres jeunes installés effective des PTF, SPE agricoles par an périmètres aménagés A1.1.5 Réaliser les 50 hectares de Arrondisse SPD SCDA, SAFU, 10 ha 10 ha 10 ha 10 ha 10 ha 60 00 60 000 60 000 60 000 60 000 300 000 aménagements bas-fonds ment de SET, UCP, 0 000 000 000 000 000 000 hydro agricoles des aménagés pour 10 hectares de Comé et PTF, SPE bas-fonds pour la la production bas-fonds Oumako production agricole aménagés par agricole (maraichage + an (maraichage + riz) riz) A1.1.6 Assurer la Une (01) Toute la SPD SCDA, UCP, 60 60 60 60 60 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 formation de 300 formation Rapports de Commune DDAEP, PTF 00 0 000 jeunes en organisée et formation maraîchage dans financée par an les centres maraîchers de 60 jeunes formés Rapports annuels Come (5 jeunes par par an de remise de site arrondissement et aux jeunes

139 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées par an) installés A1.1.7 Rapports de Toute la SPD SCDA, SAFU, 60 60 60 60 60 1500 15000 150000 150000 150000 750 000 Accompagner formation Commune UCP, PTF, 0000 0000 000 000 000 000 l’installation de 300 300 jeunes SPE 0 jeunes entrepreneurs entrepreneurs installés Rapports annuels agricoles formés sur de remise de site les sites aménagés aux jeunes pour le maraîchage installés A1.1.8 Améliorer SCDA, UCP, PM Deux (02) l'accès des SPD DDAEP, PTF partenariats Copies des producteurs aux Toute la signés partenariats intrants agricoles Commune

appropriés A1.1.9 Organiser de Toute la SAFU C/SPD, 01 01 500 500 table ronde sur le Commune SCDA, UCP, 000 000 1 000 lotissement et la Une (01) table ONGs, PTF, 000 sécurisation ronde organisée Rapports de SPE foncière pour des chaque deux séance fins agricoles, dans (02) an la Commune de Comé A1.1.10 Sensibiliser Toute la SPD SCDA, SG 01 01 01 01 01 500 500 500 500 500 les propriétaires Commune SAFU, UCP, 000 000 000 000 000 2 500 terriens sur les Une (01) séance PTF, SPE 000 nécessités pour la d’échange par Rapports de Commune de an et par séance mettre en valeur les arrondissement terres au profit de l'agriculture A1.2.1 Améliorer Trois (03) Toute la SPD SCDA, UCP, 03 200 200 200 200 200 1 000 l’accès des plaidoyers par Bordereaux de Commune DDAEP, 000 000 000 000 000 000 producteurs aux an à l’endroit transmission ONGs, PTF semences des structures déchargés P1.2 : améliorées ou compétentes Promotion des sélectionnés (MAEP, INRAB, principales IITA) ; spéculations 01 subvention Rapports agricoles de par an la commune A1.2.2 Vulgariser les Toute la SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 200 200 200 200 200 1 000 Une (01) séance acquis de la Rapports de Commune SPD ONGs, PTF 000 000 000 000 000 000 d’information recherche dans le séance par an domaine de la lutte

140 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées contre les agents destructeurs des cultures et sur les pratiques nocives agro pastorales A1.2.3 Toute la SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 500 500 500 500 500 2 500 Professionnaliser les Commune SPD ONGs, PTF 000 000 000 000 000 000 exploitations de type familial et Un (01) atelier de Rapports de promouvoir les formation par an séance grandes exploitations et l’entrepreneuriat agricole A1.2.4 Faciliter les Toute la SPD SCDA, UCP, 03 03 03 03 03 PM services non Trois (03) Commune ONGs, PTF financiers aux plaidoyers par promoteurs des an à l’endroit Bordereaux de micro-projets et des des structures transmission projets compétentes déchargés d’entrepreneuriat (CTB, PADMAR, agricoles de la DDAEP) Commune A1.2.5 Toute la SPD SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 500 500 500 500 500 2 500 Accompagner les Commune ONGs, PTF, 000 000 000 000 000 000 promoteurs de SPE micro-petites et les Un (01) atelier de Rapports de moyennes formation par an séance entreprises agricoles dans la réalisation de leurs projets d'entreprises Trois (03) 03 03 03 03 03 100 100 100 100 100 500 000 plaidoyers par Toute la SPD SCDA, UCP, 000 000 000 000 000 an à l’endroit Commune ONGs, PTF A1.2.6 Faciliter Bordereaux de des structures l'accès des transmission compétentes producteurs aux déchargés (MAEP, INRAB, rejets d'ananas de IITA) ; qualité Rapports 01 appui financier par an

141 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées A1.2.7 Construire de Comé, SET SCDA, SBC, 02 hgr 02 02 hgr 02 02 50 00 50 000 50 000 50 000 50 000 10 hangars de 24 02 hangars de 24 nouvelles Akodéha, SG SAFU, 02 btq hgr 02 btq hgr hgr 0 000 250 000 stands, 10 stands, 02 000 000 000 000 infrastructures Ouèdèmè- C/SPD, PTF, et 02 02 et 02 02 02 000 boutiques de boutiques de marchandes pour Pédah SAEF, SPE mgsins btq mgsins btq btq vente groupées vente groupées soutenir et 02 et 02 et 02 et 10 magasins et 02 magasins ulement des mgsi mgsi mgsi l’éco construits construits par an produits ns ns ns A1.2.8 Organiser de Toute la SPD SCDA, UCP, 01 500 500 000 Une (01) table table ronde sur la Rapport de Commune ONGs, PTF, 000 ronde organisée promotion agricole séance SPE par an dans la Commune A1.2.9 Actualiser le Toute la SCDA, UCP,

répertoire de tous Commune ONGs, PTF, PM Un répertoire les groupements Disponibilité du SPE SPD établi féminins dans les répertoire

secteurs d’activités

agricoles A1.2.10 Renforcer Toute la SPD SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 600 600 600 600 600000 3 000 les acquis de la Commune ONGs, PTF 000 000 000 000 000 recherche dans le domaine de la lutte Un (01) atelier Rapport de contre les agents d’information séance destructeurs des par an cultures et sur les pratiques nocives agro pastorales. A1.2.11 Etablir le Toute la SPE SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 0 Un répertoire répertoire annuel Disponibilité du Commune ONGs, PTF, établi des spéculations répertoire SPD

agricoles en

émergence dans la

Commune A1.2.12 Faciliter aux Toute la SPD SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 0 Une (01) séance Rapports de producteurs, Commune ONGs, PTF, d’échange par séance l’accès aux crédits SPE an avec les IMF agricoles adaptés Deux (02) ateliers Toute la SPD SCDA, UCP, 20 20 20 20 20 2000 20000 200 200 200 1 000 A1.2.14 Appuyer les organisés par Commune ONGs, PTF, promot prom promo prom prom 00 0 000 000 000 000 promoteurs à an ; Rapports de SPE eurs oteur teurs oteur oteur l'élaboration des séance s s s plans d'affaire 20 promoteurs appuyés par an

142 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées A1.2.15 Former les Deux (02) ateliers Toute la SPD SCDA, UCP, 20 20 20 20 20 2000 20000 200 200 200 1 000 Rapports de producteurs sur la organisés par an Commune ONGs, PTF promot prom promo prom prom 00 0 000 000 000 000 séance gestion financière eurs oteur teurs oteur oteur

des entreprises 20 producteurs s s s agricoles formés par an A1.2.16 Initier et Toute la SPD SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 appuyer Commune ONGs, PTF, 00 0 1 000 l’organisation des SPE 000 Une (01) visite Rapport visites d’échanges organisée par an entre les groupements agricoles A1.3.1 Elaborer un Disponibilité du Toute la SPD SCDA, UCP, 01 3 000 plan de sécurisation Un (01) plan rapport d’études Commune ONGs, PTF 000 des banques élaboré de faisabilité 3 000 alimentaires 000 A1.3.2 Toute la SPD SCDA, UCP, 01 100 Accompagner la Commune ONGs, PTF 000 création d’un Existence d’un 100 000 Un (01) cadre cadre de arrêté de mis en place concertation des création éleveurs de la Commune A1.3.3 Former les Toute la SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 éleveurs sur la Commune SPD ONGs, PTF, 00 0 000 production des Un (01) atelier de Rapports de SPE P1.3 : Appui la intrants formation par an séance sécurité Zootechniques de alimentaire qualité A1.3.4 Sensibiliser les Toute la SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 4000 40000 40000 40000 40000 200 000 autorités locales et Commune SPD ONGs, 0 les éleveurs à la Une (01) séance sécurisation des Rapports de de sensibilisation aires de pâture, des séance par an couloirs de passage et des zones d'élevage A1.3.5 Construire Comé SET SCDA, SBC, 01 13 000 13 000 Existence une aire SG SAFU, 000 000 physique des d’abattage Une (01) aire SPE SPD documents de construite projets et

d’exécution

143 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées Rapport de Comé SET SCDA, SBC, 01 5 000 5 000 séance de SG 000 000 Un (01) bâtiment A1.3.6 Appuyer en remise de SPD construit et équipements manuel de équipé l’Union Communale formation

des Producteurs Don de manuels (UCP) Documents de formation d’exécution des travaux A1.3.7 Promouvoir Toute la SPD SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 500 500 500 500 500 2 500 l’élevage non Un (01) atelier de Commune ONGs, PTF 000 000 000 000 000 000 conventionnel sensibilisation et Rapports de SPE (l’aulacodiculture, de formation par séance la cuniculture et an l’héliciculture). A1.3.8 Appuyer la Toute la SPD SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 200 200 200 200 200 1 000 formation des Commune ONGs, PTF 000 000 000 000 000 000 promoteurs de Un (01) atelier de Rapports de pisciculture formation par an séance intensive en cage flottante A1.3.9 Promouvoir Toute la SPD SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 200 200 200 200 200 1 000 Un (01) atelier de Rapports de la technique des Commune ONGs, PTF 000 000 000 000 000 000 formation par an séance trous à poissons A1.3.10 Superviser Toute la SPD SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 200 200 200 200 200 1 000 Une (01) Rapports de la conduite de la ONGs, PTF 000 supervision supervision Commune 000 000 000 000 000 production organisée par an d’alevins A1.3.11 Réhabiliter Toute la SPD SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 300 300 300 300 300 1500 000 et opérationnaliser Un (01) site Rapports Commune ONGs, PTF 000 000 000 000 000 les sites piscicoles réhabilité par an d’activité abandonnés A1.3.12 Dynamiser SPD SCDA, UCP, 02 02 02 02 02 400 400 400 400 400 le cadre de ONGs, PTF réunio réuni réunio réuni réuni 000 000 000 000 000 2 000 concertation avec Agatogbo, SSE ns ons ns ons ons 000 les autres 02 réunions par Rapports de Akodéha, Communes pour le an séance Ouèdèmè- respect des textes Pédah en matière de pêche A1.3.13 Appuyer le Rapports de Toute la SPD SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 100 100 100 100 100 500 000 Une (01) séance cadre de séance Commune ONGs, PTF 000 000 000 000 000 par an concertation des

144 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées acteurs du monde agricole dans la sensibilisation des producteurs sur les opportunités et les mécanismes d’accès au crédit A1.3.14 susciter les Toute la SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 0 OP faîtières à Commune SPD ONGs, organiser des DDAEP, PTF campagnes de SPE commercialisation Une (01) des produits Rapports de campagne par agricoles séance an (Recherche de débouchés, contractualisation, ventes groupées, warrantage) A1.3.15 Plaider pour Toute la SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 la mise en place Bordereau de Commune SPD ONGs, des intrants Un (01) plaidoyer transmission DDAEP, PTF 0 piscicoles par an déchargé SPE (provende ou alevins) A1.3.16 Former les Toute la SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 pisciculteurs sur la Commune SPD ONGs, 1 000 Une (01) 00 0 production des Rapports de DDAEP, PTF, 000 formation alevins et des formation SPE organisée par an poissons marchands A1.3.17 Former les Toute la SPD SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 producteurs sur les Une (01) Commune ONGs, Rapports de 00 0 techniques de formation DDAEP, PTF 1 000 formation conservation des organisée par an 000 produits agricoles A1.3.18 Construire Toute la SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 3000 30000 300000 300000 300000 15 000 des aires de Commune SET ONGs, PTF, 000 Cinq (05) aires 000 00 0 0 0 séchages Une (01) aire SPD construites construite par an

145 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées A1.3.19 Construire Toute la SET SPD, SBC, 01 01 01 01 01 1600 16000 160000 160000 160000 80 000 des magasins de Cinq (05) Un (01) magasin Commune SCDA, UCP, 0000 000 00 00 00 000 stockage et de magasins de de stockage et ONGs, PTF vente de produits stockage et de de vente agricoles en vente construits construits par an période de soudure A1.3.20 Réaliser 20 Toute la SET SPD, SBC, 02 02 02 02 02 8000 80000 800000 800000 800000 40 000 Disponibilité étangs piscicoles Commune SCDA, UCP, 000 physique des 000 00 0 0 0 au profit des jeunes ONGs, PTF 02 étangs étangs entrepreneurs réalisés par an agricoles dans la Rapports Commune de d’activité Comé Constat Agatogbo, SPD SET, SCDA, PM physique Akodéha UCP, ONGs, A1.3.20 Rechercher et PTF des financements Le lac Ahémé Existence des Ouèdèmé- pour le dragage du dragué documents Pédah lac Ahémé d’exécution des travaux A1.4.1 Former les Toute la SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 3000 30000 300000 300000 300000 1 500 producteurs sur les Commune SPD ONGs, PTF, 000 Un (01) atelier de 00 0 techniques Rapports de DDAEP formation modernes de séance organisé par an production des filières porteuses A1.4.2 Rechercher Toute la SCDA, UCP, 02 02 02 02 02 Deux (02) des financements Commune SPD ONGs, PTF, PM engins agricoles Bordereau de pour la SET P1.4 : acquéris par an transmission mécanisation des SPE Amélioration sur plaidoyers déchargé activités agricoles des A1.4.3 Appuyer la Toute la SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 5000 50000 500000 500000 500000 techniques et formation des Commune ONGs, PTF, 2 500 pratiques 00 0 groupements de SPE DDAEP 000 agricoles femmes sur les techniques modern Un (01) atelier de es de Rapports de formation transformation des séance organisé par an produits agricoles (palmier à huile, manioc, produits de pêche et d’élevage).

146 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées A1.4.4 Rechercher Toute la SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 PM des financements Commune SPD ONGs, PTF, Cinq (05) pour l’acquisition subventions Un (01) des équipements apportées pour subvention modernes de l’acquisition de apportée par an transformation aux 05 équipements groupements de femmes formés A1.4.5 Renforcer les Toute la SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 groupements de Commune SPD ONGs, PTF, 00 0 000 000 transformatrices en Un (01) atelier de Rapports de techniques de formation SPE séance promotion et de organisé par an mise en marché des produits A1.4.6 Former les Toute la SPD SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 producteurs sur Un (01) atelier de Commune ONGs, PTF, 000 Rapports de 00 0 l'assolement et la formation SPE séance rotation des organisé par an cultures A1.4.7 Former les Toute la SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 producteurs sur Un (01) atelier de Commune SPD ONGs, PTF, 1 000 Rapports de 00 0 l'utilisation des formation 000 séance plantes organisé par an SPE améliorantes A1.4.8 Former les Toute la SCDA, UCP, 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 producteurs sur Commune SPD ONGs, PTF, 00 0 000 l'apport de Un (01) atelier de matières Rapports de SPE formation organiques séance organisé par an (compost, graine de coton, en autres engrais organiques) A1.4.9 Plaider pour Toute la SCDA, UCP, 01 0 la dotation des Commune SPD ONGs, PTF, producteurs et SET productrices en matériels et Bordereau Un (01) plaidoyer équipements pour d’envoi fait le riz et le déchargé maraichage de contre saison

147 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées Toute la SG, ONGs, 01 0 A1.5.1 Plaider pour Bordereau de Un (01) plaidoyer Commune SPD PTF, l'équipement des transmission fait Association artisans déchargé SPE des artisans A1.5.2 Susciter la Toute la SPD ONGs, PTF, 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 Un (01) atelier de formation Rapports de Commune Association 000 formation 00 0 périodique des séance SPE des artisans organisé par an artisans A1.5.3 Plaider pour Un (01) plaidoyer Toute la 01 la construction une à l’endroit du Bordereau de Commune SET SG, ONGs, 0 maison des artisans ministère en transmission Association (centre des charge de déchargé des artisans, artisans) l’artisanat SPE, SPD Comé ONGs, PTF, 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 10 000 A1.5.4 Organiser Cinq (05) foires Une (01) foire par SPE Association 000 des foires 000 00 0 0 0 organisées an des artisans, artisanales SPD A1.5.5 Appuyer la Toute la 01 01 01 01 01 1000 10000 100000 100000 100000 500 000 Une (01) séance participation des Commune SPE SG, ONGs, 00 0 d’échange et Rapports de artisans aux foires Association P1.5 : de sensibilisation séance (nationales et SPD des artisans Promotion du par an départementales) tourisme et de 01 Séance Disponibilité d’un Toute la 01 300 l’artisanat A1.5.6 Mettre en d’information (01) répertoire Commune SPD SG, ONGs, 000 300 000 place le répertoire avec les Chefs Association des sites touristiques villages/Quartiers Rapports de SPE des artisans de la Commune à ce sujet séance A1.5.7 Réaliser le PV de réception Toute la SAFU SPD, CADE, 500 Disponibilité des levé topographique Commune SG, SBC, SPD 000 500 000 levés des sites touristique Rapports topographiques et historique de la d’activité

Commune A1.5.8 Clôturer des Existence d’une Toute la SET SPD, CADE, 5000 50000 500000 500000 500000 25 000 sites touristique et ligne budgétaire Rapports Commune SG, SBC, 000 00 0 0 0 000 historique de la SAFU, SPD Commune 02 sites clôturés PV de réception par an A1.5.9 Mettre en Toute la SPE CADE, SG, 01 place un cadre de Commune SAEF, SAFU, 0 concertation pour Un (01) cadre Existence d’un SPD la promotion du mis en place (01) arrêté tourisme dans la Commune

148 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées A1.5.10 Faire la - Présence Toute la SPE CADE, SG, 04 04 04 04 04 1000 10000 100000 100000 100000 publicité autour des physique des Commune SAEF, SAFU, 000 00 0 0 0 sites touristiques de Au moins 20 panneaux SPD 5 000 la Commune panneaux et - Existence des 000 spot publicitaires images et réalisés audio - Rapports et PV de réception A1.5.11 Plaider Toute la SPE CADE, SG, 01 auprès des Commune SAEF, SAFU, 0 partenaires, des SPD Bordereau ONG et du Un (01) plaidoyer d’envoi Gouvernement envoyé déchargé pour la promotion des sites touristiques de la Commune A1.5.12 Allouer 5 % Toute la SBC CADE, SG, 1% 1% 1% 1% 1% PM du budget - Existence Commune SAEF, SAFU, communal à la d’une ligne SPD, SPE 1 % alloué promotion du budgétaire chaque année tourisme dans la - Séances Commune de d’information Comé Toute la SET SAEF, SBC, 40 40 40 40 40 6000 60000 600000 600000 600000 3 000 Commune SPD, SAEF hangar hang hanga hang hang 0000 0000 000 000 000 000 000 200 hangars de s, 40 ars, rs, 40 ars, ars, 0 A1.6.1 Construire de 40 hangars, 40 24 stands, 200 boutiq 40 boutiq 40 40 nouvelles boutiques et 40 P1.6 : boutiques et 200 ues et bouti ues et bouti bouti infrastructures magasins Modernisation magasins 40 ques 40 ques ques marchandes construits par an du marché construits magasi et 40 maga et 40 et 40 central de ns mag sins mag mag Comé asins asins asins A1.6.2 Réfectionner Comé, SET SAEF, SBC, 60 000 2 hangars, 2 et mettre en service 10 hangars, 10 Akodéha, SPD, SPE, 000 boutiques et 2 les infrastructures boutiques et 10 Ouèdèmè- SAEF magasins marchandes et magasins Pédah réfectionnés par équipements en réfectionnés an état de ruine Programme 2 : Renforcement de l’accès aux services sociaux de base et à l’état alimentaire et nutritionnel de la population

P2.1 : A2.1.1 Actualiser le Toute la SET SPD Existence de Aménagemen répertoire des pistes Existence du Commune 0 fiches de t des routes et de desserte rurale répertoire renseignement pistes de prioritaires.

149 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées desserte A2.1.2 Faire des 02 études Toute la SET SPD, SAFU 02 02 02 02 02 6000 60000 600000 600000 600000 30 000 rurales études Commune 000 d’aménagemen 02 Rapports APS 000 00 0 0 0 d’aménagement t des voies et et APD par an des voies et pistes pistes élaborés de desserte rurale par an A2.1.3 Recharger et Toute la SET SPD, SBC, 125 km 125 125 125 125 5000 50000 500000 500000 500000 25 000 25 km de voie et reprofiler, 125 km Rapports + PV de Commune SAFU 000 pistes reprofilés km km km km 000 00 0 0 0 de voie et pistes de réception chaque année desserte rurale A2.1.4 Réaliser 125 25 km de voie et Toute la SET SPD, SBC, 125 km 125 125 125 125 10 00 10 000 10 000 10 000 10 000 50 000 Rapports + PV de km de voie et pistes pistes rechargés Commune SAFU km km km km 0 000 000 000 000 000 000 réception de desserte rurale chaque année 5 km de voies Toute la SET SPD, SBC, 5 km 5 km 5 km 5 km 5 km 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000 A2.1.5 Améliorer la urbaines Commune SAFU 000 000 000 000 000 15 000 praticabilité de la améliorés Rapports + PV de 000 voirie urbaine chaque année réception (recharge, reprofilage) A2.1.6 Réaliser des Rapports Toute la SET SPD, SBC, 02 02 02 02 02 10 00 10 000 10 000 10 000 10 000 50 000 études de pavage 02 études d’études Commune SAFU 0 000 000 000 000 000 000 et d’assainissement réalisées par an disponibles de la voirie urbaine A2.1.7 Rechercher Toute la SET SPD, SBC, 10 km 10 10 km 10 10 2 000 2 000 2 000 0 2 000 0 2 000 0 10 000 0 10 km de voies des financements Existence de Commune SAFU 00 000 pavés dans la km km km 000 000 00 000 00 000 00 000 pour le pavage de documents Commune 000 000 50 km de voies d’exécution chaque année dans la Commune P2.2 : Respect A2.2.1 Etabli le Toute la SPD CRP, SET 01 des normes répertoire des Un (01) répertoire Disponibilité d’un Commune 0 EQF (Ecole de besoins des écoles existe (01) répertoire Qualité de la Commune Fondamentale A2.2.2 Reconstruire Existence de Toute la SET SPD, SBC, 10 10 10 10 10 100 100 100 100 100 500 000 ) en milieux en matériaux documents Commune 000 10 salles de 000 000 000 000 000 scolaires définitifs 50 salles de d’exécution classes 000 000 000 000 000 classes en état reconstruites précaire dans les Rapports chaque année écoles de la Commune Existence de Toute la SET SPD, SBC, 10 10 10 10 10 20 20 000 20 000 20 000 20 000 100 000 A2.2.3 Faire la documents Commune SAFU 000 clôture de 50 10 écoles 000 000 000 000 000 d’exécution écoles de la clôturées par an 000

Commune Rapports

150 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées A2.2.4 Réfectionner Existence de Toute la SET SPD, SBC 05 05 05 05 05 20 00 20 000 20 000 20 000 20 000 100 000 25 modules de 5 modules documents Commune 0 000 000 000 000 000 000 classes réfectionnés par d’exécution an Rapports A2.2.5 Doter 50 - Bordereau Toute la SET SPD, SBC 10 10 10 10 10 2000 2 000 2 000 2 000 2 000 10 000 10 salles dotées salles de classes de de livraison Commune 000 000 000 000 000 000 par an mobilier - Rapports A2.2.6 Appuyer Cinq (05) écoles Toute la SET SPD, SBC 05 5 000 cinq (05) écoles (soit 01 par Commune 000 5 000 Rapports de la (soit 01 par arrondissement) 000 cérémonie de arrondissement) en appuyées en remise des matériels matériels matériels didactiques de tous didactiques de les niveaux. tous les niveaux. P2.3 : A2.3.1 Dynamiser le PF/Educ SASJ, RP, 04 04 04 04 04 4000 40000 400000 400000 400000 20 000 Réduction du Cadre de ation SPD, CCAE réunio 000 Tenue régulière réuni réunio réuni réuni 000 00 0 0 0 taux Concertation des Rapports de ns des séances du ons ns ons ons Acteurs de séance d’analphabéti cadre sme dans la l’Education (CCAE) Commune dans la Commune A2.3.2 Doter le Un (01) PTA Rapport de PF/Educ SASJ, RP, 01 01 01 01 01 0 CCAE de PTA élaboré par an validation ation SPD, CCAE Deux (02) Toute la PF/Educ SASJ, RP, 02 02 02 02 02 1000 10000 100000 100000 100000 500 000 A2.3.3 Promouvoir séances de ation SPD, CCAE une politique de Rapport de Commune 00 0 sensibilisation maintien des filles à séance organisées par

l’école an A2.3.4 Contribuer Toute la PF/Educ SASJ, RP, 10 10 10 10 10 5000 50000 500000 500000 500000 2 500 au paiement de la 10 filles Commune ation SPD, CCAE 00 0 000 scolarité des filles 10 filles appuyées par an admises au Lycée appuyées par an des Jeunes Filles de Lokossa A2.3.5 Primer 100 Toute la PF/Educ SASJ, RP, 20 20 20 20 20 1600 16000 160000 160000 160000 premiers meilleurs 20 premiers Commune ation SPD, CCAE 000 00 0 0 0 8 000 écoliers et élèves meilleurs écoliers Rapports 000 de la Commune et élèves primés d’activité aux examens par an scolaires A2.3.6 Organiser Des activités Toute la PF/Educ SASJ, RP, 05 05 05 05 05 6000 60000 60000 60000 60000 300 000 Rapports de des activités éducatives et ation SPD, CCAE séance éducatives et des des plaidoyers

151 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées plaidoyers organisés dans Commune 0 (causeries, 05 villages et démonstrations écoles de la culinaires, activités Commune par de pesée, émissions an radio) dans 25 villages et écoles de la Commune A2.3.7 Appuyer les Toute la PF/Educ SASJ, RP, 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 filles pour une Un (01) concours Commune ation SPD, CCAE 00 0 000 meilleure organisé par an Rapports performance en dictée à l'école A2.3.8 Dynamiser Toute la PF/Educ SASJ, SPD, 01 01 01 01 01 5000 50000 500000 500000 500000 2 500 Un (01) atelier de les centres Rapports de ation CCAE 000 formation Commune 00 0 d’alphabétisation séance organisé par an de la Commune Toute la PF/Educ SASJ, SPD, 10 10 10 10 10 6000 60000 600000 600000 600000 Commune ation CCAE tables- table tables table table 00 0 3 000 A2.3.9 Equiper tous 50 tables-bands ; bands ; s- - s- s- 000 les centres Des matériels 5 tableaux et 01 band bands band band d’alphabétisation didactiques autres tablea s ; 01 ; 01 s ; 01 s ; 01 en matériels fournis accessoires u + table tablea table table didactiques fournis access au + u + au + au + oires acce acces acce acce ssoire soires ssoire ssoire A2.3.10 Organiser la Toute la PF/Educ SASJ, SPD, 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 formation de ation CCAE 000 Un (01) formation Rapports de Commune 00 0 moniteurs/supervise organisée par an séance urs des cours d’alphabétisation A2.3.11 Sensibiliser Toute la PF/Educ SASJ, SPD, 02 02 02 02 02 1000 10000 100000 100000 100000 Deux (02) les femmes à ation CCAE 500 000 séances de Rapports de Commune 00 0 s’inscrire dans les sensibilisation par séances centres an d’alphabétisation A2.3.12 Primer 50 Toute la PF/Educ SASJ, SPD, 05 05 05 05 05 2000 20000 200000 200000 200000 5 meilleures Rapports de meilleures ation CCAE 1 000 apprenantes séances de Commune 00 0 apprenantes 000 primées par an remise de prix alphabétisées A2.3.13 Organiser Toute la PF/Educ SASJ, SPD, 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 des rencontres de Une (01) Rapports de Commune ation CCAE 00 0 1 000 sensibilisation à rencontre par an séance 000 l’endroit des

152 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées parents, sur le projet d’orientation des déscolarisés P2.4 : Toute la SET SPD, SBC, 02 CS 02 02 CS 02 02 20 20 000 20 000 20 000 20 000 100 000 02 centres de Amélioration Commune Zone et 02 M CS et et 02 CS et CS et 000 000 000 000 000 000 A2.4.1 Construire 10 santé et 02 de l’accès sanitaire, + 02 M M + 02 M 02 M 000 centres de santé et maternités + Documents aux soins de Centres de logem + logem + + 10 maternités + logements d’exécution santé de santé, ents loge ents loge loge logements construits qualité ONGs, SG, ment ment ment chaque année SASJ s s s Toute la SET SPD, SBC, 02 CS 02 02 CS 02 02 5000 5000 5000 5000 5000 25 000 02 centres de Commune Zone et 02 M CS et et 02 CS et CS et 000 000 000 000 000 000 A2.4.2 Réfectionner santé et sanitaire, Documents 02 M M 02 M 02 M 10 centres de santé maternité Centres de d’exécution et maternité réfectionnés par santé, an ONGs, SG, SASJ Trois (03) Toute la SPD Zone 03 03 03 03 03 0 plaidoyers Commune sanitaire, A2.4.3 Plaider pour envoyés par an Centres de le renforcement au Ministère de Bordereau de santé, des plateaux la Santé et aux transmission ONGs, SG, techniques des partenaires déchargé SASJ centres de santé de (ONG, la Commune ambassades, etc.) Toute la SPD Zone 01 01 01 01 01 0 A2.4.4 Plaider pour Un (01) plaidoyer Commune sanitaire, le déploiement des Bordereau de envoyé par an Centres de agents de santé transmission au Ministère de santé, qualifiés dans la déchargé la Santé ONGs, SG, Commune SASJ 01 plaidoyer Toute la SPD Zone 01 01 01 01 01 0 envoyé par an Commune sanitaire, au Ministère de Centres de A2.4.5 Plaider pour Bordereau de la Santé et aux santé, le recyclage des transmission partenaires ONGs, SG, agents de santé déchargé (ONG, SASJ ambassades, etc.) A2.4.6 Renforcer Toute la SPD Zone 05 200 00 l’ancrage 05 cellules mises Rapports de Commune sanitaire, 0 communautaire de en place séance Centres de 200 000 la plate-forme des santé,

153 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées Utilisateurs des ONGs, SG, Services de Santé SASJ par la mise en place des Cellules des Utilisateurs des Services de Santé (CUSS) dans la Commune Toute la SPD Zone 01 01 01 01 01 3000 30000 300000 300000 300000 A2.4.7. Appuyer la Commune sanitaire, 1 500 célébration de la Une (01) 00 0 rapport annuel Centres de 000 Journée Nationale célébration par de célébration santé, de lutte contre le an ONGs, SG, SIDA SASJ A2.4.8 Elaborer et Toute la SPD Zone 01 2 000 - Existence mettre en œuvre Commune sanitaire, 000 2 000 Un (01) plan d’un plan un plan d’actions Centres de 000 élaborer et mis de lutte contre les santé, - Rapports IST, le VIH/SIDA et la en œuvre ONGs, SG, d’étape SSAJ SASJ Toute la SPD Zone 01 01 01 01 01 5000 50000 500000 500000 500000 A2.4.9 Renforcer les Commune sanitaire, 2 500 points focaux de 00 0 Un (01) atelier de Rapports de Centres de 000 lutte contre le formation par an séance santé, VIH/SIDA dans tous ONGs, SG, les arrondissements SASJ Toute la SPD Zone 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 A2.4.10 Promouvoir Deux (02) Commune sanitaire, 000 Rapports de 00 0 l’utilisation des séances de Centres de séance moustiquaires sensibilisation par santé,

imprégnées an ONGs, SG, SASJ Toute la SPD Zone 91 2 000 A2.4.11 Renforcer le Mise en place Commune sanitaire, comi 000 2 000 dispositif de prise en d’un (01) comité Existence d’un Centres de tés 000 charge sanitaire de veille au sein arrêté santé, dans les écoles de des écoles ONGs, SG, la Commune SASJ Toute la SPD Zone 01 01 01 01 01 4000 40000 400000 400000 400000 A2.4.12 Organiser le Commune sanitaire, 00 0 2 000 Forum sur la journée Un (01) forum Centres de 000 Rapports internationale de la organisé par an santé, vaccination ONGs, SG, SASJ

154 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées Toute la SPD Zone 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 A2.4.13 Informer et Un (01) atelier Commune sanitaire, 00 0 000 former les femmes d’information et Centres de Rapports sur les méthodes de de formation par santé, planning familial an ONGs, SG, SASJ A2.4.14 Appuyer la Toute la SPD Zone 200 200 200 200 200 240 24000 240000 240000 240000 1 200 protection des Commune sanitaire, 000 1000 mineurs 000 0 enfants mineurs Centres de appuyés dans la 200 mineurs migrants non santé, protection appuyés par an accompagnés ONGs, SG, sociale SASJ

A2.4.15 Echanger Toute la SPD Zone 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 avec les agents de Commune sanitaire, 00 0 000 santé de la Une (01) séance Centres de Rapports de Commune sur les d’échange par santé, séance techniques an ONGs, SG, d’accueil en milieu SASJ sanitaire Plaidoyer auprès Toute la SPD Zone 01 0 A2.4.16 Faire suivre de la direction Commune sanitaire, la fonctionnalité Bordereau de départementale Centres de des pharmacies transmission de la santé santé, des Centres de déchargé (DDS) et du ONGs, SG, santé ministère SASJ A2.4.17 Toute la SPD Zone 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 Accompagner les Une (01) mission Commune sanitaire, 00 0 1 000 plates-formes d’Assistance- Centres de 000 Rapport de d'utilisation des Conseil santé, séance services de santé dépêchée par ONGs, SG, (PUSS) dans la an SASJ gestion des A2.4.18 Appuyer la Toute la SPD Zone 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 PUSS-Comé dans la Commune sanitaire, 00 0 000 vérification Centres de Une (01) séance communautaire du Rapports de santé, de travail Financement Basé séance ONGs, SG, organisée par an sur les Résultats de SASJ la CTB et matériels adaptés. A2.4.19 Plaider pour 01 plaidoyer à Bordereau de Toute la SPD Zone 01 0 la dotation du l’endroit du transmission Commune sanitaire, centre communal ministère de la déchargé Centres de

155 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées d’une ambulance santé santé, ONGs, SG, SASJ - Existence Toute la SPD Zone 01 1 000 1 000 A2.4.20 Répertorier - Conception d’un Commune sanitaire, 000 000 et évaluer les de la base répertoire des Centres de besoins de tous les - Conception besoins santé, Centres de santé des outils - Rapport ONGs, SG, de la Commune d’évaluation d’évaluation SASJ Toute la SPD Zone 01 0 A2.4.21 Plaider pour 01 plaidoyer à Commune sanitaire, la satisfaction des Bordereau de l’endroit du Centres de besoins exprimés transmission ministère de la santé, par des Centres de déchargé santé ONGs, SG, santé SASJ Toute la SPD Zone 02 02 02 02 02 4000 40000 400000 400000 400000 2 000 A2.4.22 Appuyer Deux (02) Commune sanitaire, 00 0 000 l’organisation séances de Rapports de Centres de périodique de don sensibilisation par séances santé, de sang dans les an ONGs, SG, arrondissements SASJ Toute la SPD Zone 01 200 200 000 A2.4.23 Susciter la Un (01) cadre Commune sanitaire, 000 structuration des communal de Centres de tradithérapeutes en Existe d’un arrêté concertation mis santé, associations en place ONGs, SG, professionnelles SASJ Toute la SPD Zone 01 01 01 01 01 0 A2.4.24 Plaider pour 01 plaidoyer par Commune sanitaire, Bordereau de la dotation des an à l’endroit du Centres de transmission centres de santé en ministère de la santé, déchargé incinérateurs santé ONGs, SG, SASJ A2.4.25 Appuyer Toute la SPD Zone 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 l'organisation des Commune sanitaire, 00 0 000 sensibilisations sur Une (01) séance Centres de Rapports de les affections les d’information santé, séance plus fréquentes et par an ONGs, SG, prioritaires dans la SASJ commune A2.4.26 Sensibiliser Une (01) séance Toute la SPD Zone 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 les promoteurs des d’information et Rapports de Commune sanitaire, 00 0 000 centres de santé d’échange par séance Centres de privés sur les normes an santé,

156 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées sanitaires en ONGs, SG, vigueur SASJ A2.4.27 Initier les Toute la SPD Zone 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 activités de Une (01) séance Commune sanitaire, 00 0 000 Promotion de la d’information et Rapports de Centres de santé sexuelle et de sensibilisation séance santé, reproductive chez par an ONGs, SG, les jeunes SASJ - Un (01) Toute la SPD Zone 04 04 04 04 04 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 A2.4.28 Faciliter la cadre de Commune sanitaire, 00 0 000 collaboration entre concertatio - Existence Centres de les tradi- n mis sur d’un arrêté santé, thérapeutes et la pied - Rapports de ONGs, SG, médecine - Tenue séances SASJ moderne régulière des séances Toute la SPD Zone 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 A2.4.29 Faire la Commune sanitaire, 000 Une (01) séance 00 0 Promotion des Rapports de Centres de de sensibilisation moustiquaires séance santé, par an imprégnées ONGs, SG, SASJ P2.5 : Accès A2.5.1 Plaider pour 01 plaidoyer par Toute la SSE SPD, SG, 01 0 Bordereau de aux services l’extension du an à l’endroit du Commune ONG, PTF, transmission d’approvision réseau d’adduction ministère de SONEB déchargé nement en d’eau de la SONEB l’énergie eau potable, A2.5.2 Actualiser le Existence d’un Disponibilité Toute la SSE SPD, SG, 01 1 000 1 000 d’hygiène et Plan Communal PC-Eau en cours physique du PC- Commune ONG, PTF, 000 000 d’assainissem Eau (PC-Eau) de validité Eau ACEP ent de base A2.5.3 Réaliser 25 Existence des Toute la SSE SPD, SG, 05 05 05 05 05 10 00 10 000 10 000 10 000 10 000 50 000 forages dans les 5 forages réalisés documents de Commune ONG, PTF, 0 000 000 000 000 000 000 villages de la par an projets et ACEP Commune d’exécution Existence d’une Toute la SSE SPD, SG, 01 300 300 000 A2.5.4 Recenser les Disponibilité base de Commune ONG, PTF, 000 PEA privés de la physique de la propriétaires de ACEP Commune base PEA A2.5.5 Sensibiliser les Toute la SSE SPD, SG, 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 propriétaires des Commune ONG, PTF, 00 0 1 000 PEA privés sur les Une (01) séance Rapport de ACEP 000 normes nationales par an séance en matière de consommation

157 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées d’eau potable A2.5.6 Organiser les Existence d’une Existence de Toute la SSE SPD, SG, 01 0 propriétaires des (01) association pièces Commune ONG, PTF, PEA privés en des propriétaires justificatives de ACEP association formelle des PEA privés création A2.5.7 Toute la SSE SPD, SG, 02 02 02 02 02 6000 60000 60000 60000 60000 300 000 Deux (02) Accompagner les Commune ONG, PTF, séances 0 propriétaires de ACEP d’information et Rapports PEA privés dans d’orientation par l'élaboration des an PGSSE. A2.5.8 Toute la SSE SPD, SG, 01 200 200 000 Accompagner les Commune ONG, PTF, 000 propriétaires de Existence de la ACEP PEA privés dans la Une (01) feuille feuille de route mise en œuvre des de route recommandations élaborée Rapports issues de d’étapes l'élaboration des PGSSE. Deux (02) Toute la SSE SPD, SG, 02 02 02 02 02 4000 40000 40000 40000 40000 200 000 A2.5.9 Faire faire le séances Commune ONG, PTF, suivi et la 0 d’information et Rapports ACEP maintenance des PEA privés d’orientation par an A2.5.10 Réaliser Toute la SSE SPD, SG, 01 8 000 8 000 l’étude de Commune ONG, PTF, 000 000 Disponibilité du réhabilitation et de Une (01) étude ACEP, SET rapport de l’extension du réalisée l’étude réseau d’AEV d’Akodéha A2.5.11 Réhabiliter Les documents Toute la SSE SPD, SG, 30 000 30 000 Tout le réseau le réseau d’AEV de projet et Commune ONG, PTF, 000 000 réhabilité d’Akodéha d’exécution ACEP, SET A2.5.12 Faire Toute la SSE SPD, SG, 1500 1500 5 000 5 000 10 000 l’extension du Les documents Commune ONG, PTF, mètr mètre 000 3000 mètres 000 000 réseau d’AEV de projet et SET es s d’extension faite d’Akodéha sur 3000 d’exécution mètres A2.5.13 Réaliser 50 Toute la SSE SPD, SG, 10 10 10 10 10 1500 15000 150000 150000 150000 7 500 10 bornes Les documents bornes fontaines au Commune ONG, PTF, 000 fontaines réalisés de projet et 000 00 0 0 0 profit des ACEP, SET par an d’exécution communautés du

158 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées réseau d’AEV A2.5.14 Faire des Toute la SSE SPD, SG, 01 10 000 10 000 Disponibilité du études pour la Une (01) étude Commune ONG, PTF, 000 000 rapport de réalisation de commanditée SET l’étude nouvelles AEV A2.5.15 Identifier les Toute la SSE SPD, SG, 5 000 5 000 zones de fuite et Commune ONG, PTF, 000 000 Une (01) fouille Disponibilité du réduire le taux de SET commanditée rapport de fouille perte sur le réseau d’AEV d’Akodéha A2.5.16 Réaliser une Toute la SSE SPD, SG, 01 16 000 16 000 étude Disponibilité du Commune ONG, PTF, 000 000 Une (01) étude d’assainissement du rapport de SET réalisée marché central de l’étude Comé Toute la SSE SPD, SG, 04 04 04 04 04 20 20000 200000 200000 200000 100 000 Commune ONG, PTF, latrines latrin latrine latrin latrin 0000 000 00 00 00 000 SET moder es s es es 04 latrines 00 nes ; 01 mod moder mod mod modernes, 01 point ; ernes nes ; ernes ernes point de 01 km ; 01 01 ; 01 ; 01 regroupement Existence des de point point ; point point des ordures, 1 km A2.5.17 Assainir le documents canive ; 01 01 km ; 01 ; 01 de caniveau et 1 marché central de au et 1 km de km km km de pavage d’exécution Comé km de de caniv de de réalisés par an pavag cani eau et cani cani dans le marché e veau 1 km veau veau central et 1 de et 1 et 1

km pava km km

de ge de de pava pava pava ge ge ge - Existence de Toute la SSE SPD, SG, 01 1 000 1 000 Une (01) feuille la feuille de Commune ONG, PTF 000 A2.5.18 Mettre en 000 de route route œuvre la SNPHAB élaborée - Rapports d’étape A2.5.19 Poursuivre Toute la SSE SPD, SG, 10 10 10 10 10 2000 20000 200000 200000 200000 la destruction des Commune ONG, PTF 1 000 10 dépotoirs 00 0 dépotoirs sauvages 000 sauvages détruits Rapports de dans tous les par retour de mission villages et quartier an de ville de la Commune

159 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées A2.5.20 Sensibiliser Toute la SSE SPD, SG, 02 02 02 02 02 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 00 les populations sur Commune ONG, PTF 0 Deux (02) 00 0 les meilleurs Rapports de séances tenues comportements séances par an dans la gestion des ordures ménagères. A2.5.21 Mettre en Toute la SSE SPD, SG, 51 500 place dans les Commune ONG, PTF, 000 500 000 villages et quartiers 51 comités mis Rapports de ville un comité en place d’étape d’hygiène et d’assainissement A2.5.22 Poursuivre Toute la SSE SPD, SG, 04 04 04 04 04 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 la sensibilisation des Commune ONG, PTF, 00 0 000 ménages pour l’abonnement aux 4 sensibilisations Rapports structures de pré- par an trimestrielles collecte de déchets solides et ménagers A2.5.23 Organiser Toute la SSE SPD, SG, 01 01 01 01 01 4000 40000 400000 400000 400000 2 000 les concours des Commune ONG, PTF, 000 Un (01) concours 00 0 quartiers et villages Rapport organisé par an les plus propres de la Commune. A2.5.24 Sensibiliser Deux (02) Toute la SSE SPD, SG, 02 02 02 02 02 1000 10000 100000 100000 100000 500 000 les ménages sur séances Commune ONG, PTF, 00 0 l’installation des d’information et Rapports ouvrages de de sensibilisation gestion des eaux organisées par usées an Deux (02) Toute la SSE SPD, SG, 02 02 02 02 02 1000 10000 100000 100000 100000 500 000 A2.5.25 Sensibiliser séances Commune ONG, PTF, 00 0 les ménages pour d’information et Rapports l’installation des de sensibilisation latrines familiales organisées par an A2.5.26 Organiser Toute la SSE SPD, SG, 02 02 02 02 02 4000 40000 400000 400000 400000 2 000 Deux (02) de concert avec Commune ONG, PTF, 000 séances 00 0 les THAB, des information et séances de d’ Rapports de sensibilisation sensibilisation sur organisées par l'hygiène an alimentaire dans les

160 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées écoles Documents Toute la SSE SPD, SG, 04 04 04 04 04 1200 12000 120000 120000 120000 60 000 A2.5.27 Construire 04 latrines Commune ONG, PTF, 000 les latrines construites par d’exécution (PV 0000 000 00 00 00 de réception, institutionnelles an etc.) A2.5.28 Mettre en Toute la SSE SPD, SG, 01 1000 1000 1000 1000 1000 5 000 Une (01) feuille œuvre le plan Rapports Commune ONG, PTF, 000 de route 000 000 000 000 000 d’hygiène et d’étape élaborée d’assainissement A2.5.29 Actualiser le Un (01) PHAC Toute la SSE SPD, SG, 01 2 000 2 000 plan d’hygiène et existe en cours Disponibilité du Commune ONG, PTF, 000 000 d’assainissement de validité rapport final communal (PHAC) - Les Toute la SSE SPD, SG, 1500 3 000 3 000 A2.5.30 Réaliser des documents Commune ONG, PTF, mètr 000 000 travaux d’extension Travaux d’exécution es d’eau pour le d’extension eau du projet branchement de la réalisés sur 1500 - La maternité maternité de Toli sur mètres de Toli 1500 mètres alimentée en linéaires eau potable A2.5.31 Créer Toute la SSE SPD, SG, 01 500 500 000 d’une police Une (01) police Un (01) arrêté Commune ONG, PTF, 000 sanitaire dans la créée pris Commune P2.6 : A2.6.1Accompagn Toute la PF/ASN SPD, SG, 04 04 04 04 04 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 Tenue régulière Amélioration er les projets de Rapports de Commune ONGs, PTF, 000 des réunions du 00 0 de l’état nutritions en cours séances SASJ CCC alimentaire et dans la commune nutritionnel A2.6.2 Appuyer Toute la PF/ASN SPD, SG, 01 200 200 000 Une (01) séance l'élaboration des Commune ONGs, PTF, 000 de travail Rapport de Cadres Communs SASJ organisée à ce séance des Résultats dans sujet le cadre du PMASN A2.6.3 Créer sur Toute la PF/ASN SPD, SG, 01 0 arrêté un Cadre Commune ONGs, PTF, Communal de Existence d’un SASJ Un (01) CCC Concertation arrêté de créé (CCC) sur les création questions de la nutrition A2.6.4 Choisir sur Un (01) point Existence d’un Toute la PF/ASN SPD, SG, 01 0 arrêté un Point focal nommé arrêté de Commune ONGs, PTF,

161 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées Focal Nutrition dans nomination SASJ la Commune A2.6.5 Doter le Toute la PF/ASN SPD, SG, 01 200 200 000 cadre de Un (01) PTA Disponibilité du Commune ONGs, PTF, 000 concertation annuel élaboré PTA SASJ (CCC) de PTA 2 séances Toute la PF/ASN SPD, SG, 02 02 02 02 12500 125000 125000 125000 5 000 d’information et Commune ONGs, PTF, 000 A2.6.6 Promouvoir Rapports de 00 0 0 0 de sensibilisation SASJ les jardins scolaires séance effectuées par an 1 séance Toute la PF/ASN SPD, SG, 01 01 01 01 25000 250000 250000 250000 1 000 A2.6.7 Promouvoir d’information et Rapport de Commune ONGs, PTF, 0 000 les jardins familiaux de sensibilisation séance SASJ tenue par an A2.6.8 Former les Toute la PF/ASN SPD, SG, 30 30 30 30 25000 250000 250000 250000 1 000 restaurateurs des Commune ONGs, PTF, pers perso pers pers 0 000 écoles à cantines Au moins 30 SASJ onne nnes onne onne Rapports de sur les techniques et personnes s s s formation normes dans la formées préparation des aliments A2.6.9 Sensibiliser les Toute la PF/ASN SPD, SG, 01 01 01 01 25000 250000 250000 250000 1 000 directeurs d’écoles Une (01) séance Commune ONGs, PTF, 0 000 à cantines sur la de sensibilisation Rapport SASJ gestion des par an dotations A2.6.10 Promouvoir Toute la PF/ASN SPD, SG, 01 01 01 01 75000 750000 750000 750000 3 000 Une (01) séance Rapport de Commune ONGs, PTF, 0 000 l’hygiène par école séance alimentaire SASJ, SSE A2.6.11 Susciter Toute la PF/ASN SPD, SG, 51 51 51 51 25000 250000 250000 250000 1 000 chez les parents Commune ONGs, PTF, 0 000 producteurs, la SASJ 51 séances consommation grand public Rapports d’une partie de leur organisées production pour des besoins nutritionnels A2.6.12 Sensibiliser Toute la PF/ASN SPD, SG, 51 51 51 51 25000 250000 250000 250000 1 000 les populations pour 51 séances Commune ONGs, PTF, 0 000 le dépistage et la grand public Rapports SASJ prise en charge des organisées cas de malnutrition

162 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées chez les enfants de 0 à 59 mois Toute la PF/ASN SPD, SG, 05 05 05 05 50000 500000 500000 500000 2 000 A2.6.13 Sensibiliser Une (01) séance Commune ONGs, PTF, 000 la communauté sur organisée par Rapport s 0 SASJ le PMASN arrondissement

Existence d’une Toute la PF/ASN SPD, SG, 01 01 01 01 25000 250000 250000 250000 ligne budgétaire Commune ONGs, PTF, 00 0 0 0 A2.6.14 Œuvrer SASJ 10 000 pour la prise en Plaidoyer à Bordereaux de 000 charge des enfants l’endroit du transmission malnutris dans la PMASN, des déchargés Commune ministères sectoriels et les partenaires A2.6.15 Sensibiliser Toute la PF/ASN SPD, SG, 51 51 51 51 25000 250000 250000 250000 1 000 les adolescentes, Commune ONGs, PTF, 0 000 les jeunes, les mères SASJ et les pères 51 séances d’enfants sur les grand public Rapports comportements organisées alimentaires à observer pour une meilleure nutrition A2.6.16 Renforcer Toute la PF/ASN SPD, SG, 05 05 05 05 1 000 1 000 1 000 1 000 5 000 l’accès des Commune ONGs, PTF, 000 000 000 000 000 populations aux 5 séances SASJ services sociaux de d’échange et base de qualité et d’orientation Rapports les interventions de organisées par la Commune dans an le secteur de la nutrition P2.7 : A2.7.1 Réaliser des Toute la SPD SG, ONGs, 01 18 000 18 000 Amélioration études d’extension Commune PTF, SBEE, 000 000 de la du réseau Disponibilité du ABERME Une (01) étude couverture en électrique dans rapport des commanditée énergie tous les études arrondissements de la Commune A2.7.2 Plaider pour Deux (02) Toute la SPD SG, ONGs, 02 0 Bordereaux de l’extension du plaidoyers faits Commune PTF, SBEE, transmission réseau électrique auprès du ABERME déchargés auprès du gouvernement

163 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées gouvernement et et des des partenaires partenaires A2.7.3 Rechercher Toute la SPD SG, ONGs, 60 60 60 60 60 PM des financements Commune PTF, SBEE, pour l’acquisition 60 lampadaires Pose réelle des ABERME de 300 lampadaires acquis par an lampadaires solaires pour l’éclairage public A2.7.4 Plaider pour Toute la SPD SG, ONGs, 01 0 la promotion des Un (01) plaidoyer Bordereau de Commune PTF, SBEE, lampadaires fait chaque transmission ABERME solaires dans la année déchargé Commune Constat Toute la SPD SG, ONGs, 50 90 000 90 000 A2.7.5 Faire physique Commune PTF, SBEE, km 000 000 l’extension du 50 Km ABERME réseau électrique d’extension faite Documents sur 50 Km d’exécution + Rapports A2.7.6 Réaliser une Toute la SPD SG, ONGs, 01 22 000 22 000 étude pour Commune PTF, SBEE, 000 000 l’installation d’une ABERME Une (01) étude Rapport final de centrale solaire sur commanditée l’étude au moins un (01) hectare dans la commune - Constat Comé SPD SG, ONGs, 01 2 000 0 2 000 00 A2.7.7 Rechercher Une (01) centrale physique PTF, SBEE, 00 000 0 000 des financements solaire réalisée - Existence des SET ABERME pour la réalisation sur au moins 01 documents d’une centrale hectare dans la de solaire dans la Commune Commune d’exécution du projet P2.8 : A2.8.1 Etablir le Toute la SASJ SPD, SG, 01 0 Amélioration répertoire des Un (01) répertoire Disponibilité du Commune ONGs, PTF, de la Orphelins Enfants établi répertoire CPS protection Vulnérables (OEV) sociale et A2.8.2 Toute la SASJ SPD, SG, 200 200 200 200 200 4000 40000 400000 400000 400000 2 000 civile Accompagner les Commune ONGs, PTF, 00 0 000 Orphelins et Enfants 200 OEV CPS Vulnérables sur les accompagnés Rapports plans alimentaires, chaque année vestimentaires et scolaires

164 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées L’orphelinat Constat Toute la SASJ SPD, SG, 20 000 20 000 A2.8.3 Réfectionner BETHEL HOUSE physique Commune ONGs, PTF, 000 000 et équiper réfectionné et Existence des CPS l’orphelinat BETHEL équipé documents HOUSE de Comé d’exécution Constat Toute la SASJ SPD, SG, 15 000 15 000 A2.8.4 Clôturer physique Commune ONGs, PTF, 000 000 L’orphelinat l’orphelinat BETHEL Existence des CPS clôturé HOUSE documents d’exécution Constat Toute la SASJ SPD, SG, 3 000 3 000 A2.8.5 Renforcer physique Commune ONGs, PTF, 000 000 l’électrification de L’orphelinat Existence des CPS l’orphelinat BETHEL électrifié documents HOUSE d’exécution Constat Toute la SASJ SPD, SG, 01 01 40000 400000 8 000 A2.8.6 Réaliser deux Deux (02) BF physique Commune ONGs, PTF, 000 (02) BF pour le réalisés pour le 00 0 Existence des CPS compte de compte de documents l’orphelinat l’orphelinat d’exécution A2.8.7 Sensibiliser les Toute la SASJ SPD, SG, 02 02 02 02 02 1000 10000 100000 100000 100000 500 000 parents pour la Deux (02) Commune ONGs, PTF, 00 0 déclaration des séances tenues Rapports CPS naissances de leurs par an enfants A2.8.8 Appuyer la Une (01) séance Toute la SASJ SPD, SG, 01 01 01 01 01 1000 10000 100000 100000 100000 500 000 distribution des de sensibilisation Rapports Commune ONGs, PTF, 00 0 volets N° 1 des tenue par CPS actes de naissance arrondissement P2.9 : A2.9.1 Elaborer et Toute la SASJ SPD, SG, 01 1 000 1 000 Promotion des mettre en œuvre Commune ONGs, PTF, 000 000 activités un plan de CPS Un (01) plan sportives, promotion de la Disponibilité d’un élaboré rapport final récréatives, culture, du sport et de la loisir dans la formation et Commune l’insertion A2.9.2 Réaliser des Toute la SASJ SPD, SG, 01 18 000 18 000 professionnell études pour la Commune ONGs, PTF, 000 000 Une (01) étude Disponibilité d’un e réhabilitation du CPS, SET réalisée rapport final centre de loisir et des jeunes A2.9.3 Réhabiliter le Plaidoyers au Bordereaux de Toute la SASJ SG, ONGs, 200 00 200 00 100 00 500 000 centre de loisirs et niveau du transmission Commune PTF, CPS, SET 000

165 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées des jeunes de ministère en déchargés 0 000 0 000 0 000 Comé charge du sport et des loisirs A2.9.4 Recenser de Toute la SASJ SG, ONGs, 500 500 000 Au moins trente façon participative Commune PTF, CPS 000 (30) pratiques toutes les pratiques identitaires à identitaires à Disponibilité caractère caractère d’une base d’animation d’animation culturelle culturelle (Agbadja, recensées Atchanhoun, etc.) A2.9.5 Organiser Toute la SASJ SG, ONGs, 01 01 01 01 01 1000 10000 100000 100000 100000 5 000 une compétition Commune PTF, CPS 000 00 0 0 0 000 communale entre Une (01) les groupes 01 Rapport par compétition folkloriques an organisée par an traditionnels et nominer les meilleurs A2.9.6 Organiser Une (01) - 01 Rapport Toute la SASJ SG, ONGs, 01 01 01 01 01 800 80000 800000 800000 800000 4 000 des compétitions compétition de par an Commune PTF, CPS 000 0 000 de jeux traditionnels jeux traditionnels - Distribution et primer les organisée par an de prix aux meilleurs meilleures A2.9.7 Réaliser les Toute la SASJ SG, ONGs, 01 01 11000 110000 22 000 Disponibilité d’un études pour la Une (01) étude Commune PTF, CPS, SET 000 rapport final de 000 00 construction du réalisée

stade communal l’étude A2.9.8 Rechercher Toute la SASJ SG, ONGs, 50000 500000 500000 500000 2 000 00 Un (01) Constat des financements Commune PTF, CPS, SET 0 000 entreprise physique 0000 000 000 000 pour la construction recrutée pour Existence des et l’aménagement l’exécution des documents du stade travaux d’exécution communal A2.9.9 Organiser Toute la SASJ SG, ONGs, 01 01 01 01 01 8000 80000 800000 800000 800000 4 000 des tournois de Un (01) tournoi Rapport Commune PTF, CPS, 00 0 000 football inter organisé par an d’activité arrondissement 200 ballons de Don effectif de Toute la SASJ SG, ONGs, 200 200 200 200 200 1000 10000 100000 100000 100000 5 000 A2.9.10 Promouvoir hand, 200 200 ballons de Commune PTF, CPS, ballons ballo ballon ballo ballo 000 les sports de main 000 00 0 0 0 ballons de hand, 200 de ns de s de ns de ns de (hand-ball, volley- basket et 200 ballons de hand, hand hand, hand hand ball, basket-ball et ballons de tennis basket et 200 200 de , 200 200 , 200 , 200 tennis,) + accessoires ballons de tennis basket de de de de

166 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées offerts aux + accessoires et 200 bask baske bask bask écoles et aux écoles et de et et t et et et et et collèges de la collèges de la tennis 200 200 200 200 Commune Commune + de de de de access tenni tennis tenni tenni Rapports oires s + + s + s + cérémonie de acce acces acce acce remise ssoire soires ssoire ssoire s s s Toute la SASJ SG, ONGs, 15 3 000 3 000 15 jeux de Commune PTF, CPS, jeux 000 000 A2.9.11 Equiper les maillots + 15 de équipes ballons offerts maill Rapport communales de aux équipes ots + sports roi (le foot) communales de 15 foot en 2018 ballo ns A2.9.12 Toute la SASJ SG, ONGs, 01 01 01 01 01 6000 60000 600000 600000 600000 3 000 Accompagner Commune PTF, CPS 00 0 000 l’organisation des Au moins un (01) concours inter trophée par Rapport collège de catégorie remis musique, de chorégraphie et de jeux divers Un (01) forum Toute la SASJ SG, ONGs, 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 A2.9.13 Organiser Rapport de jeune organisé Commune PTF, CPS, 00 0 000 des fora des jeunes séance par an A2.9.14 Primer 15 Toute la SASJ SG, ONGs, 03 03 03 03 03 1200 12000 120000 120000 120000 600 000 Trois (03) jeunes jeunes meilleurs Commune PTF, CPS, entrepreneurs Rapports 00 0 entrepreneurs identifié et d’activité privés de la primés par an Commune A2.9.15 Organiser Toute la SASJ SG, ONGs, 01 01 01 01 01 1000 10000 100000 100000 100000 5 000 les activités Commune PTF, CPS, 000 Une série 000 00 0 0 0 culturelles et de Rapports d’activité loisirs pendant les d’activité organisée par an vacances (« vacance show ») A2.9.16 Identifier et 30 Toute la SASJ SG, ONGs, 30 30 30 30 30 4000 40000 40000 40000 40000 200 000 orienter les déscolarisé(e)s Rapports Commune PTF, CPS, 0 déscolarisé(e)s identifiés et périodique dans les centres de orientés chaque

167 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées formation année professionnelle A2.9.17 Créer par Toute la SASJ SG, ONGs, 05 500 500 000 arrondissement un Commune PTF, CPS 000 cadre de Un (01) cadre Existence de 05 concertation des créé par arrêtés de responsables de arrondissement création centres de formation professionnelle A2.9.18 Renforcer Toute la SASJ SG, ONGs, 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 les capacités Commune PTF, CPS 00 0 000 techniques des responsables des Un (01) atelier de centres de formation Rapport formation organisé par an professionnelle pour leur perfectionnement A2.9.19 Renforcer Toute la SASJ SG, ONGs, 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 les capacités des Commune PTF, CPS 000 Un (01) atelier de 00 0 jeunes en formation développement organisé par an personnel,

montage et gestion Rapport

de plan d’affaires,

techniques de

négociation et de

mobilisation de ressources

Programme 3 : Amélioration du cadre de vie, de la gestion des ressources naturelles et la protection de l’environnement P3.1 : Au moins 10 Toute la SPD SSE, SG, 10 0 A3.1.1 Prendre les Existence d’une Actualisation arrêtés de mis en Commune CADE arrêtés de mis en copie de et mise en œuvre du SDAC SAFU œuvre du SDAC chaque arrêté œuvre du pris SDAC A3.1.2 Poursuivre les Toute la SPD SSE, SG, 1000 10000 100000 100000 100000 5 000 Ouverture de opérations de Rapports Commune CADE 000 nouvelles 000 00 0 0 0 lotissement des d’activités SAFU tranches zones urbanisables A3.1.3 Renforcer les Toute la SPD SSE, SG, 02 02 02 02 02 1000 10000 100000 100000 100000 500 000 Deux (02) capacités des Rapports de Commune CADE séances de 00 0 membres du séance SAFU formation par an comité de

168 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées lotissement Deux (02) Toute la SPD SSE, SG, 02 02 02 02 02 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 A3.1.4 Sensibiliser les séances Commune CADE 00 0 000 populations sur le effectuées par Rapports de SAFU nouveau code an séance foncier

01 tournée Toute la SPD SSE, SG, 05 1 000 1 000 A3.1.5 Appuyer la d’échange et Commune CADE 000 000 résolution des Rapports de d’Assistance- SAFU conflits domaniaux séance Conseil par

arrondissement A3.1.6 Sensibiliser la 01 tournée Toute la SPD SSE, SG, 05 1 000 1 000 communauté sur sa d’information et Commune CADE 000 000 Rapports de participation aux de sensibilisation SAFU séance opérations de par lotissement arrondissement A3.2.1 Matérialiser Toute la SSE ONGs, PTF, 200 200 000 Au moins 10 Disponibilité des les limites des forêts Commune Eco-Bénin, 000 limites documents sacrées par des ABE, SPD matérialisées relatifs bornes A3.2.2 Clôturer les Toute la SSE ONGs, PTF, 10 10000 100 000 forêts sacrées pour - Constat Commune Eco-Bénin, forêts 0000 000 la réduction de la Au moins 10 physique ABE, SPD pression forêts sacrées - Disponibilité P3.2 : anthropique et leur clôturées des documents Restauration garantir l’intégrité d’exécution des écologique ressources A3.2.3 Enrichir les Toute la SSE ONGs, PTF, 1 ha 1 ha 1 ha 1 ha 1 ha 1000 10000 100000 100000 100000 5 000 naturelles de Au moins 1 zones dégradées Commune Eco-Bénin, 000 00 0 0 0 000 la Commune hectare reboisé des forêts sacrées Rapports ABE, SPD et chaque année pour leur utilisation d’activité dans les forêts renforcement médicinale et de leur sacrées cultuelle exploitation A3.2.4 Appuyer la Toute la SSE ONGs, PTF, 05 1 000 1 000 rationnelle création et Commune Eco-Bénin, 000 000 Une (01) séance ABE, SPD l’entretien des Rapport plantations grand-public par d’activité communales arrondissement d’arbres et d’arbustes A3.2.5 Créer et 5 groupes créés Rapports Toute la SSE ONGs, PTF, 05 1000 10000 100000 100000 100000 5 000 animer des groupes et animés périodiques Commune Eco-Bénin, 000

169 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées d’acteurs pour les ABE, SPD 000 00 0 0 0 travaux d’enrichissement, de reboisement et d’entretiens des espaces enrichis et reboisés des forêts sacrées A3.2.6 Appuyer la Toute la SSE ONGs, PTF, 05 05 05 05 05 4000 40000 400000 400000 400000 2 000 réalisation des Commune Eco-Bénin, 000 Une (01) séance 00 0 entretiens Rapport ABE, SPD grand-public par périodiques des d’activité arrondissement parcelles enrichies ou reboisées A3.2.7 Installer des Toute la SSE ONGs, PTF, 10 10 75000 750000 1 500 panneaux Commune Eco-Bénin, 0 000 d’interdiction 20 panneaux Disponibilité des ABE, SPD contre le passage à réalisés panneaux l’intérieur des forêts sacrées A3.2.9 Appuyer la Toute la SSE ONGs, PTF, 05 05 05 05 05 8000 80000 800000 800000 800000 4 000 restauration des Une (01) séance Commune Eco-Bénin, 00 0 000 zones de frayères par ABE, SPD Rapport pour assurer la arrondissement d’activité disponibilité en avec les nourritures pêcheurs (poissons) A3.2.10 Mettre en Toute la SSE ONGs, PTF, 05 200 200 000 Un (01) groupe place des groupes Commune Eco-Bénin, 000 mis en place par Rapport d’acteurs pour le ABE, SPD arrondissement d’activité suivi des activités

de restauration A3.2.11 Elaborer et Toute la SSE ONGs, PTF, 01 25000 250000 250000 250000 1 000 mettre en œuvre Commune Eco-Bénin, 000 Un projet de 0 une politique de ABE, SPD restauration des restauration des écosystèmes de écosystèmes de Rapport final de mangrove le mangrove le long projet long de la berge de la berge du lac du lac élaboré avec des essences et mis en œuvre telles que les rhizophora

170 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées A3.2.12 Organiser Toute la SSE ONGs, PTF, 05 05 05 05 05 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 les tournées de Commune Eco-Bénin, 00 0 000 sensibilisation des ABE, SPD Une (01) séance riverains et des Rapport de grand-public par exploitants directes séance arrondissement des plans d’eau sur les enjeux environnementaux A3.2.13 Mettre en Toute la SSE ONGs, PTF, 51 200 200 000 place un comité Commune Eco-Bénin, 000 local de suivi et de ABE, SPD 51 comités mis surveillance des PV d’installation en place ressources naturelles et des forêts A3.2.14 Plaider pour Toute la SSE ONGs, PTF, 01 0 la mise en place Commune Eco-Bénin, Bordereau de une brigade ABE, SPD Un plaidoyer fait transmission d’enlèvement des déchargé engins prohibés, installés dans le lac A3.2.15 Mettre en Toute la SSE ONGs, PTF, 01 200 200 000 place un forum Commune Eco-Bénin, 000 communal de Un (01) forum mis ABE, SPD Rapport revue et de suivi de en place la gestion de l’environnement A3.2.16Appuyer/co Toute la SSE ONGs, PTF, 05 05 05 05 05 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 nseiller sur Une (01) séance Commune Eco-Bénin, 00 0 000 l’utilisation des d’information et ABE, SPD 5 rapports rendus plantes de sensibilisation disponibles par légumineuses dans par an les plantations pour arrondissement améliorer la fertilité et par an du sol Une (01) séance Toute la SSE ONGs, PTF, 05 05 05 05 05 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 d’information et Commune Eco-Bénin, 000 A3.2.17 Promouvoir 5 rapports rendus 00 0 de sensibilisation ABE, SPD les plantations disponibles par par privées an arrondissement et par an A3.2.18 Sensibiliser Une (01) séance 5 rapports rendus Toute la SSE ONGs, PTF, 05 05 05 05 05 1000 10000 100000 100000 100000 500 000 les producteurs d’information et disponibles par Commune Eco-Bénin, agricoles dans le de sensibilisation an ABE, SPD

171 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées suivi de l’utilisation par 00 0 des intrants arrondissement chimiques et par an Toute la SSE ONGs, PTF, 3000 3000 3000 3000 3000 6000 60000 60000 60000 60000 300 000 A3.2.19 Planter 3000 plantes Rapports Commune Eco-Bénin, plants plant plants plant plant chaque année, mises en terre 0 ABE, SPD s s s 3000 plantes chaque année d’activité Une (01) séance Toute la SSE ONGs, PTF, 05 05 05 05 05 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 d’information et Commune Eco-Bénin, 000 A3.2.20 Sensibiliser 5 rapports rendus 00 0 de sensibilisation ABE, SPD les populations sur disponibles par par l’agroforesterie an arrondissement et par an - Toute la SSE ONGs, PTF, 01 500 500 000 A3.2.21 Actualiser le Existence d’un (01) répertoire - Disponibilité Commune Eco-Bénin, 000 répertoire des actualisé physique du ABE, SPD carrières de la - Une (01) répertoire Commune et séance de - Rapports renforcer les formation des d’activité comités de gestion comités A3.2.22 Créer un Toute la SSE ONGs, PTF, 01 100 100 000 cadre légal Commune Eco-Bénin, 000 d’exploitation Un (01) ABE, SPD Existence du rationnelle des document cadre document cadre carrières et de leur rédigé mise en valeur après exploitation A3.2.23 Reboiser 40 Toute la SSE ONGs, PTF, 10 ha 10 ha 10 ha 10 ha 10 ha 1000 10000 100000 100000 100000 5 000 Au moins 10 hectares de terre Rapports Commune Eco-Bénin, 000 hectares de terre 000 00 0 0 0 pour la d’activité ABE, SPD reboisés par an reforestation A3.2.24 Sensibiliser Toute la SSE ONGs, PTF, 01 01 01 01 01 6000 60000 60000 60000 60000 300 000 les riverains et Commune Eco-Bénin, 0 exploitants de ABE, SPD Une (01) séance Rapports de carrières sur les par an séance normes environnementales en vigueur A3.2.25 Sensibiliser Toute la SSE ONGs, PTF, 01 01 01 01 01 4000 40000 400000 400000 400000 2 000 les populations Commune Eco-Bénin, 000 Une (01) séance Rapports de 00 0 agricoles sur les ABE, SPD par an séance enjeux environnementaux

172 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées A3.2.26 Mettre en Toute la SSE ONGs, PTF, 01 1 000 1 000 place et renforcer PV Commune Eco-Bénin, 000 000 un comité de d’installation/arr ABE, SPD gestion et de Un (01) comité êté de mis en restauration des mis en place et place et sites d’exploitation formé Rapports de des sables séance de lagunaire et de formation gravier A3.2.27 Créer des Toute la SSE ONGs, PTF, 02 ha 02 ha 02 ha 02 ha 02 ha 1000 10000 100000 100000 100000 5 000 Au moins 02 plantations Commune Eco-Bénin, 000 hectares de Rapports 000 00 0 0 0 communautaires ABE, SPD plantations créés d’activités sur des réserves par an administratives A3.2.28 Lutter Toute la SSE ONGs, PTF, 05 05 05 05 05 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 contre les feux de Commune Eco-Bénin, 000 Un (01) atelier de 00 0 forêt à travers le ABE, SPD formation Rapports renforcement des organisé par capacités des d’activités arrondissement communautés riveraines A3.2.29 Sensibiliser Une (01) séance Toute la SSE ONGs, PTF, 05 05 05 05 05 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 les pêcheurs sur la Commune Eco-Bénin, 000 d’information et Rapports 00 0 loi cadre relative à de sensibilisation ABE, SPD d’activités la pêche et organisée par l'aquaculture arrondissement A3.2.30 Appuyer la Toute la SSE ONGs, PTF, 02 ha 02 ha 02 ha 02 ha 02 ha 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 02 hectares Rapports réhabilitation de la Commune Eco-Bénin, 00 0 000 réhabilités par an d’activités mangrove ABE, SPD A3.2.31 Vulgariser Une (01) séance Toute la SSE ONGs, PTF, 05 05 05 05 05 1000 10000 100000 100000 100000 500 000 les textes sur la d’information et Commune Eco-Bénin, Rapports 00 0 gestion des plans de sensibilisation ABE, SPD d’activités d’eau au Bénin organisée par arrondissement A3.2.32 Appuyer Toute la SSE ONGs, PTF, 02 02 02 02 02 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 l’organisation des Commune Eco-Bénin, 00 0 000 contrôles Deux (02) ABE, SPD Rapports périodiques pour le descentes par d’activités respect des textes an en matière de pêche A3.2.33 Protéger les 1000 arbres Rapports Toute la SSE ONGs, PTF, 1000 1000 1000 1000 1000 1000 10000 100000 100000 100000 5 000 bassins versants des antiérosifs d’activités Commune Eco-Bénin, 000

173 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées plans d’eau en plantés par an ABE, SPD 000 00 0 0 0 forme de cuvette par la plantation de rideaux d’arbres antiérosifs - 02 jardins Toute la SSE ONGs, PTF, 01 01 300 300 400 2000 3 000 1 000 1 000 1 000 8 000 A3.2.34 Aménager publics Commune Eco-Bénin, jardin jardi plants plant plant 000 000 000 000 000 000 les jardins publics, aménagés par ABE, SPD n + s s - Rapports réaliser un an mon d’activités monument aux - Un (01) ume - Documents morts et reboiser les monument nt d’exécution artères centrales aux morts des réalisé infrastructures - 1000 plants mis en terre le long des artères A3.2.35 Renforcer Toute la SSE ONGs, PTF, 01 500 500 000 les actions de Commune Eco-Bénin, 000 sauvegarde ABE, SPD environnementale en vue de la régénération et la Un (01) plan Disponibilité du conservation de la d’action élaboré plan flore aquatique à travers la poursuite de la plantation de mangrove et de vétiver A3.2.36 Poursuivre Toute la SSE ONGs, PTF, 12 12 12 12 12 4000 40000 40000 40000 40000 200 000 dans la Commune 01 journée Commune Eco-Bénin, Rapports 0 la journée de organisée par ABE, SPD d’activités salubrité publique mois chaque mois - Un (01) Disponibilité du Toute la SSE ONGs, PTF, 01 5 000 5 000 A3.2.37Accompag document rapport d’étude Commune Eco-Bénin, 000 000 ner la mise en de projet de faisabilité du ABE, SPD place d’un dispositif rédigé projet de transformation - Un (01) Présence des déchets en dispositif mis physique du compost en place dispositif A3.2.38 Plaider pour Toute la SSE ONGs, PTF, 0 étendre le PFR à Un (01) plaidoyer Bordereau de Commune Eco-Bénin, tous les autres fait transmission ABE, SPD villages de la

174 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées Commune A3.2.39 Sensibiliser Toute la SSE ONGs, PTF, 05 05 05 05 05 6000 60000 60000 60000 60000 300 000 la communauté sur Commune Eco-Bénin, 0 les activités et ABE, SPD pratiques agricoles susceptibles Une (01) séance d’entrainer des Rapport par impacts nocifs sur d’activité arrondissement l’environnement et les ressources naturelles et sensibiliser les acteurs A3.3.1 Elaborer Toute la SSE PF/ANPC, 01 01 01 01 01 3000 30000 300000 300000 300000 15 000 chaque année, un Disponibil Commune SPD, SASJ, 000 Un (01) plan ité d’un 000 00 0 0 0 Plan de rapport finalisé SAFU, CADE annuel élaboré Contingence du plan Communal A3.3.2 Sensibiliser les Toute la SSE PF/ANPC, 05 05 05 05 05 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 populations sur les Commune SPD, SASJ, 000 P3.3 : 00 0 changements SAFU, CADE Renforcement Une (01) séance climatiques et leurs Rapport de la par effets puis les d’activité résilience des arrondissement mesures populations d'atténuation et aux effets des d'adaptation. changements Une (01) séance Toute la SSE PF/ANPC, 05 05 05 05 05 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 climatiques A3.3.3 Adopter des d’information Rapport Commune SPD, SASJ, 000 cultures à cycle 00 0 par d’activité SAFU, CADE court arrondissement Une (01) séance Toute la SSE PF/ANPC, 05 05 05 05 05 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 A3.3.4 Développer Rapport Commune SPD, SASJ, 000 les cultures de d’information 00 0 par d’activité SAFU, CADE contre saison arrondissement A3.4.1 Réaliser le Toute la SAFU SSE, SPD, 01 01 30 000 30 000 Un (01) PDU est Plan de Disponibilité d’un Commune CADE, SG 000 000 réalisé et Développement rapport finalisé P3.4 : actualisé après urbain de la Ville de du plan Elaboration et 03 ans Comé mise en A3.4.2 Poursuivre le Toute la SAFU SSE, SPD, 1000 10000 100000 100000 100000 5 000 œuvre du PDU 100 % des rues RFU Rapports Commune CADE, SG 000 de Comé 000 00 0 0 0 d’étape adressées

175 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées A3.4.3 Faire des Toute la SAFU SSE, SPD, 01 10 000 10 000 études de Commune CADE, SG 000 000 Une (01) étude Disponibilité d’un conception et de rapport finalisé réalisée réalisation du plan de l’étude de la ville de Comé A3.4.4 Sensibiliser Toute la SAFU SSE, SPD, 4000 40000 400000 400000 400000 2 000 et faire approprier Commune CADE, SG 000 Deux (02) 00 0 aux populations la séances de Rapports finalité et l’usage formation par an de l’adressage de la ville de Comé Programme 4 : Amélioration de la gouvernance locale

P4.1 : - Existence des Akodéha SAEF SBC, SG, 01 01 01 01 01 8400 84000 840000 840000 840000 42 000 A4.1.1 Construire 05 Amélioration 01 module de 04 documents ONG, PTF 000 modules de 04 000 00 0 0 0 de la boutiques réalisé d’exécution boutiques dans le gouvernance par an - Constat marché d’Akodéha financière physique A4.1.2 Construire 05 Ouèdèmé- SAEF SBC, SG, 01 01 01 01 01 3600 36000 360000 360000 360000 18 000 - Existence des hangars de 24 Pédah ONG, PTF 000 documents 000 00 0 0 0 stands dans le 01 Hangars

nouveau marché construits par an d’exécution - Constat de Ouèdèmé- physique Pédah A4.1.3 Faire les Toute la SAEF SBC, SG, 01 18 000 18 000 études Commune ONG, PTF 000 000 d’agrandissement Disponibilité d’un Une (01) étude et de rapport final de commanditée reconstruction du l’étude marché central de Comé Agrandissement - Existence des Toute la SET SBC, SG, 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 00 A4.1.4 Agrandir le du marché de 1 documents Commune ONG, PTF, 0000 0000 000 000 000 0 000 marché central de ha par an d’exécution SAEF 0 Comé - Constat physique Une (01) séance Toute la SAEF SBC, SG, 05 05 05 05 05 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 A4.1.5 Sensibiliser les par Commune ONG, PTF, 000 contribuables sur les 00 0 arrondissement SAFU mécanismes de Rapport de et avec le taxation et de séance Comité de détermination des gestion du assiettes fiscales marché

176 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées A4.1.6 Mettre en Toute la SAEF SBC, SG, 04 04 04 04 25000 250000 250000 250000 1 000 place et rendre Commune ONG, PTF réuni réunio réuni réuni 000 - Mise sur pied 0 opérationnel un - Copie de ons ns ons ons d’un (01) cadre de l’arrêté de cadre concertation entre création - Tenue de 04 le comité de - 04 rapports réunions par gestion du marché, de séances an la mairie et les services fiscaux A4.1.7 Renforcer la Toute la SAEF SBC, SG, 01 200 200 000 Une (01) séance capacité Commune ONG, PTF 000 de formation sur Rapport de d’intervention des les stratégies de séance services de la mobilisation fiscalité de la mairie A4.1.8 Rendre Toute la SAEF SBC, SG, 1000 10000 100000 100000 100000 500 000 opérationnel la Mise sur pied Copie de l’arrêté Commune ONG, PTF 00 0 taxe sur le d’une équipe de de création SAFU développement collecte local (TDL) Une (01) séance Toute la SAEF SBC, SG, 01 200 200 000 A4.1.9 Renforcer le de formation sur Commune ONG, PTF 000 Rapport de mode de gestion le mode de séance des gares routières gestion des gares routières A4.2.1 Actualiser SPD SPD, SBC, 0 tous les ans le SAEF, SET répertoire des Un (01) répertoire acteurs du secteur Disponibilité du actualisé existe privé, des OSC et répertoire tous les ans des Services Déconcentrés de P4.2 : l’Etat Promotion de A4.2.2 Organiser Toute la SPD SBC, SG, 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 la des séances de Une (01) séance Commune ONG, PTF 00 0 000 gouvernance renforcement de de formation Rapport de participative capacités des OSC organisée par an séance et concertée pour une meilleure participation citoyenne A4.2.3 Sensibiliser les Rapport de Toute la SPD SBC, SG, 05 05 05 05 05 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 Une (01) séance populations pour séance Commune ONG, PTF 000 grand-public par 00 0 une meilleure arrondissement participation

citoyenne à la

177 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées mobilisation des ressources fiscales locales A4.2.4 Mettre en Toute la SPD SBC, SG, 01 0 place un cadre de Commune ONG, PTF concertation des acteurs de la Un (01) cadre Copie de l’arrêté de création société civile avec mis sur pied

le conseil communal

A4.2.5 Organiser Rapport de Toute la SPD SBC, SG, 01 500 500 000 une table ronde séance Commune ONG, PTF 000 entre les Une (01) table partenaires au ronde organisée développement, la marie et les OSC dans le cadre de la mobilisation des financements A4.2.612 Elaborer et - Disponibilité Toute la SPD SBC, SG, 50000 500000 500000 500000 2 000 vulgariser un Un (01) manuel du manuel Commune ONG, PTF 0 000 manuel des bonnes élaboré et - Rapport de pratiques du bon vulgarisé séances de citoyen vulgarisation A4.2.7 Sensibiliser les Rapport de Toute la SPD SBC, SG, 05 05 05 05 05 6000 60000 60000 60000 60000 300 000 Une (01) séance populations sur leurs séance Commune ONG, PTF grand-public par 0 droits et devoirs de arrondissement citoyen A4.2.8 Renforcer les Rapport de Toute la SPD SBC, SG, 05 05 05 05 05 6000 60000 60000 60000 60000 300 000 capacités des Une (01) séance séance Commune ONG, PTF 0 jeunes à la organisée par an participation citoyenne A4.2.9 Créer par 51 arrêtés de Toute la SPD SBC, SG, 51 1 000 1 000 village/quartier des création Commune ONG, PTF, 000 000 51 comités créés comités locaux de CV/CQ

surveillance et de veille A4.2.10 Sensibiliser Rapport de Toute la SPD SBC, SG, 05 05 05 05 05 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 les populations sur Une (01) séance séance Commune ONG, PTF 00 0 000 la lutte contre les grand-public par violences basées arrondissement sur le genre

178 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées 1800 litres de 300 litres de Toute la SPD SBC, SG, 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 A4.2.11 Doter en carburant carburant Commune ONG, PTF, 000 carburant les 00 0 donnés par an donnés par mois CV/CQ, services de Police, gendarmerie et de Gendarmeri commissariat e 2 paquets de Toute la SPD SBC, SG, 2 2 2 2 2 1000 10000 100000 100000 100000 500 000 bics bleus, 2 Commune ONG, PTF, paque paqu paqu paqu paqu 00 0 paquets de bics CV/CQ, ts de ets ets de ets ets rouge, 2 paquets Police, bics de bics de de de crayon et 2 Gendarmeri bleus, 2 bics bleus, bics bics 2 paquets de cartons de e rouge, bleus 2 bleus bleus A4.2.12 Appuyer les bics bleus, 2 papier Ram 2 de , 2 rouge, , 2 , 2 services de paquets de bics fournis par an crayon roug 2 de roug roug gendarmerie et de rouge, 2 paquets et 2 e, 2 crayo e, 2 e, 2 commissariat en de crayon et 2 cartons de n et 2 de de fournitures de cartons de de cray carton cray cray bureau papier Ram papier on et s de on et on et fournis par an Ram 2 papier 2 2 carto Ram carto carto ns de ns de ns de papi papi papi er er er Ram Ram Ram A4.2.13 Renforcer Toute la SPD SBC, SG, 05 05 05 05 05 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 les capacités des 05 rapports de Commune ONG, PTF, 00 0 000 comités locaux sur séance CV/CQ, la problématique Police, de sécurité et les Une (01) séance Gendarmeri mécanismes de de formation par e collaboration avec arrondissement les services de sécurité publiques

A4.2.14 Intensifier Rapports Toute la SPD SBC, SG, 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 Une (01) les patrouilles d’activité des Commune ONG, PTF, 000 patrouille diurne 00 0 diurnes et forces de l’ordre CV/CQ, et nocturne nocturnes dans les Police, effectuée par zones à risque de la Gendarmeri jour Commune e P4.3 : A4.3.1 Renforcer les Un (01) atelier de Rapport de Toute la SIC SBC, PTF, 01 01 01 01 01 2000 20000 200000 200000 200000 1 000 Renforcement capacités des formation séance Commune Etat, SPD, SG 000 des capacités membres de la organisé par an

179 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées techniques et cellule de 00 0 organisationn communication elles des Bordereaux de Toute la SIC SBC, PTF, 01 02 Une 15 500 1 000 3 000 A4.3.2 Doter la services de la 01 enregistreur livraison Commune Etat, SPD, SG enre photo (01) 000 000 000 000 cellule de mairie et des audio, 02 photos gistre s cam communication organes infra numériques et ur numér éra d’équipement et communaux une caméra, audi iques outils adaptés à achetées o leur mission

A4.3.3 Elaborer et Disponibilité du Toute la SIC SBC, PTF, 01 01 01 01 01 0 mettre en œuvre 01 plan annuel plan Commune Etat, SPD, SG un plan de élaboré reddition de compte A4.3.4 Elaborer et Disponibilité du Toute la SIC SBC, PTF, 01 01 01 01 01 0 mettre en œuvre 01 plan annuel plan Commune Etat, SPD, SG un plan de élaboré communication communal A4.3.5 Evaluer Rapports Toute la SPD SBC, PTF, 01 01 01 01 01 100 100 100 100 100 500 000 l’exécution du plan 01 évaluation d’évaluation Commune Etat, SG 000 000 000 000 000 annuel de annuelle faite développement (PAD) et du Budget communal 01 visite Rapport de Comé SCD SBC, PTF, 01 01 01 01 01 6000 60000 600000 600000 600000 30 000 A4.3.6 Dynamiser la d’échange et retour de mission Etat, SPD, SG 000 00 0 0 0 000 coopération de partage décentralisée d’expérience par an A4.3.7 Doter Bordereaux de Comé SBC SPRMP, SET, 14 8 000 8 000 chaque chef 14 motos livraison SG 000 000 service d’un moyen achetées roulant A4.3.8 Acheter un Bordereaux de Comé SBC SPRMP, SET, 01 500 500 000 01 suppresseur suppresseur pour le livraison SG 000 acheté château de l’Hôtel

de ville. A4.3.9 Rénover le Le véhicule de Constat Comé SBC SG 5 000 5 000 véhicule de commandement physique 000 000 commandement rénové A4.3.10 Acquérir Six (06) Bordereaux de 06 720 720 000 des extincteurs de 9 extincteurs de 9 livraison 000

180 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées kg kg acquis Bordereaux de Comé SIC SG, SBC, 10 14 8 500 1 500 10 000 10 ordinateurs A4.3.11 Doter livraison SPRMP, SET PC et impri 000 000 000 portatifs, 14 l'administration 14 mante ordinateurs de communale d'outils bure s, 02 bureau, 14 informatiques et de au, relieur imprimantes, 02 matériel de bureau s et 03 relieur, 03 adéquats scann scanners acquis ers Travaux de PV de réception Comé SIC SG, SBC, 5 000 5 000 A4.3.12 Réaliser des câblage et SPRMP, SET 000 000 travaux de câblage réseaux avec et réseaux avec accès internet accès internet dans dans les salles de les salles de réunion réunion et et d’archives d’archives réalisés A4.3.13 PV de réception Oumako SET SG, SBC, Bure 7 000 7 000 Le bureau et la Réfectionner le SPRMP, au et 000 000 clôture de bureau et la clôture clôtu l’arrondissement de l’arrondissement re de Oumako de Oumako réfectionné

A4.3.14 Réaliser les Les travaux de PV de réception Come, SET SG, SBC, x x 1250 12500 25 000 travaux de réfection et de Oumako, SPRMP, 0000 000 000 réfection et de contrôle des Akodéha, contrôle des bureaux des Agatogbo, bureaux des arrondissements Ouèdèmè- arrondissements. réalisés Pédah La clôture de PV de réception Comé SET SG, SBC, x 5 000 5 000 A4.3.15 Reprendre l’ancienne SPRMP, 000 000 la clôture de mairie reprise l’ancienne mairie avec les avec les séparations séparations

A4.3.16 Construire PV de réception Comé SET SG, SBC, 06 3 000 3 000 06 toilettes des toilettes SPRMP, 000 000 modernes modernes dans construites l’ancienne mairie A4.3.17 Poursuivre PV de réception Comé SET SG, SBC, x 28 00 28 000 les travaux de SPRMP, 0 000 000 Les travaux construction de la poursuivis salle d’archives de l’hôtel de ville

181 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées A4.3.18 Poursuivre PV de réception Comé SET SG, SBC, x 36 00 36 000 les travaux de SPRMP, 0 000 000 Les travaux construction de la poursuivis salle de réunion de l’hôtel de ville. A4.3.19 Acquérir de 14 mobiliers PV de réception Comé SET SG, SBC, x 5 000 5 000 mobilier pour (bureau-fauteuil SPRMP, 000 000 l'administration + petites communale armoires) acquis A4.3.20 Lancer les PV de réception Comé SET SG, SBC, x 8 000 8 000 travaux de SPRMP, 000 000 03 travaux construction de lancés trois parkings à l’hôtel de ville A4.3.21 Elaborer et Rapport final du Comé SAG SG x 2 000 2 000 mettre en œuvre plan 000 000 Un (01) plan un Plan de disponible Renforcement des

capacités des

agents communaux Décharge de Toute la SBC SPD, SG 1paq 1paqu 1paq 1paq 50000 500000 500000 500000 2 000 réception Commune uet et de uet uet 0 000 de bics de de bics bleus, bics bics bleus 1 de bleus bleus 1 paquet de bics , 1 rouge, , 1 , 1 bleus, 1 paquet de 1 de de de A4.3.22 Doter les de bics rouge, 1 roug crayo roug roug chefs de village et paquet de e, 1 n et 2 e, 1 e, 1 de quartiers de ville crayon et 2 de de de de de mobilier et de paquets de cray cahier cray cray fourniture de travail cahier de 200 on et de on et on et pages fournis par 2 de 200 2 de 2 de an cahi pages cahi cahi er de er de er de 200 200 200 pag pag pag es es es A4.3.23 Renforcer Toute la SPD SAG, SG 05 05 05 05 50000 500000 500000 500000 2 000 01 atelier de les capacités des Rapport de Commune 000 formation par 0 conseils de village séance arrondissement et de quartiers de

ville sur le concept

182 Respons Services/Stru Planification physique et temporelle Planification financière Coût Sources de ables ctures Projets Activités Indicateurs Localisation total (en vérification directs associées/i An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 An 1 An 2 An 3 An 4 An 5 FCFA) mpliquées de la décentralisation et la gouvernance locale A4.3.24 Construire Dix (10) salles de Documents Toute la SET SG, SBC, 10 10 10 10 10 1530 15300 153000 153000 153000 765 000 et équiper des réunion avec un d’exécution Commune SPRMP, 0000 0000 000 000 000 000 salles de réunion bureau du chef 0 (avec un bureau de village, du chef de village), construits dans dix chaque année villages/quartiers de dans dix (10) ville de la villages/quartiers Commune de ville

183 4.3 Schéma de financement

Pour atteindre les objectifs du PDC, il est réalisé une planification financière pluriannuelle. Suivant les activités envisagées par année et par programme et les diverses sources de financement de la Commune, il ressort le schéma de financement ci-après :

Tableau 42 : Plan de financement des projets de développement

N° Coût total (en milliers Programmes/Projets Commune FADeC PTF Coop décent. Etat projet FCFA)

PROGRAMME 1 : Amélioration de la sécurité alimentaire et de l’économie locale 1 Valorisation des terres cultivables et des bas-fonds 1 354 500 000 300 000 000 200 000 000 500 000 000 354 500 000 2 Promotion des principales spéculations agricoles de la commune 264 000 000 20 000 000 80 000 000 120 000 000 44 000 000 3 Appui la sécurité alimentaire 168 800 000 10 000 000 20 000 000 70 000 000 68 800 000 4 Amélioration des techniques et pratiques agricoles 8 000 000 5 000 000 3 000 000 5 Promotion du tourisme et de l’artisanat 42 300 000 2 000 000 3 000 000 7 000 000 30 300 000 6 Modernisation du marché central de Comé 3 060 000 000 60 000 000 3 000 000 000 Total projets programme 1 4 897 600 000 397 000 000 303 000 000 3 700 000 000 497 600 000 PROGRAMME 2 : Renforcement de l’accès aux services sociaux de base et à l’état alimentaire et nutritionnel de la population 1 Aménagement des routes et pistes de desserte rurales 10 170 000 000 70 000 000 100 000 000 8 000 000 000 2 000 000 000 2 Respect des normes EQF (Ecole de Qualité Fondamentale) en 715 000 000 50 000 000 200 000 000 400 000 000 65 000 000 milieux scolaires 3 Réduction du taux d’analphabétisme dans la Commune 41 300 000 11 300 000 10 000 000 15 000 000 5 000 000 4 Amélioration de l’accès aux soins de santé de qualité 149 600 000 49 600 000 75 000 000 15 000 000 5 Accès aux services d’approvisionnement en eau potable, 319 500 000 19 500 000 65 000 000 45 000 000 d’hygiène et d’assainissement de base 6 Amélioration de l’état alimentaire et nutritionnel 32 400 000 7 400 000 15 000 000 10 000 000 7 Amélioration de la couverture en énergie 2 130 000 000 130 000 000 300 000 000 1 200 000 000 500 000 000 8 Amélioration de la protection sociale et civile 49 000 000 9 000 000 25 000 000 10 000 000 5 000 000 9 Promotion des activités sportives, récréatives, de la formation et 2 574 800 000 74 800 000 200 000 000 2 000 000 000 300 000 000 l’insertion professionnelle Total projets programme 2 1 6181 600 000 421 600 000 975 000 000 11 700 000 000 2 885 000 000 PROGRAMME 3 : Amélioration du cadre de vie, de la gestion des ressources naturelles et la protection de l’environnement 1 Actualisation et mise en œuvre du SDAC 8 500 000 8 500 000 2 Restauration des ressources naturelles de la Commune et 162 500 000 162 500 000

184 N° Coût total (en milliers Programmes/Projets Commune FADeC PTF Coop décent. Etat projet FCFA)

renforcement de leur exploitation rationnelle 3 Renforcement de la résilience des populations aux effets des 18 000 000 8 000 000 10 000 000 changements climatiques 4 Elaboration et mise en œuvre du PDU 47 000 000 7 000 000 40 000 000

Total projets programme 3 236 000 000 15 500 000 8 000 000 212 500 000 PROGRAMME 4 : Amélioration de la gouvernance locale 1 Amélioration de la gouvernance financière 1 080 900 000 080 900 000 700 000 000 300 000 000 2 Promotion de la gouvernance participative et concertée 10 600 000 10 600 000 3 Renforcement des capacités techniques et organisationnelles des 951 720 000 51 720 000 500 000 000 400 000 000 services de la mairie et des organes infra communaux Total projets programme 4 2043 220 000 143 220 000 0 1200 000 000 400 000 000 300 000 000 TOTAL PROJETS PROGRAMMES 1 286 000 23 358 420 000 977 320 000 16 812 500 000 400 000 000 3 682 600 000 000

185 4.4 Analyse financière du plan

Le tableau ci-dessous présente le cout par programme du plan ainsi que le pourcentage par rapport au coût total du plan.

Tableau 43 : Coût des programmes

PROGRAMME/PROJETS COUT en FCFA PROGRAMME 1 : Amélioration de la sécurité alimentaire et de 4 897 600 000 l’économie locale PROGRAMME 2 : Renforcement de l’accès aux services sociaux de base 16 181 600 000 et à l’état alimentaire et nutritionnel de la population PROGRAMME 3 : Amélioration du cadre de vie, de la gestion des 236 000 000 ressources naturelles et la protection de l’environnement PROGRAMME 4 : Amélioration de la gouvernance locale 2043 220 000 TOTAL 23 358 420 000

La proportion qu’occupe chaque programme par rapport à l’ensemble est présentée à travers le graphique 25.

Graphique 25 : Répartition du budget par programme

Source : Enquêtes PDC III Comé, Juin 2017.

186

CHAPITRE 5 : STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE

5.1 Ressources propres de la Commune

La mobilisation des ressources propres de la Commune est indispensable pour le financement des projets, dans le processus de mise en œuvre du PDC III. A cet effet, il faudra effectivement :

 mettre en œuvre les stratégies retenues dans le plan et surtout renforcer la capacité d’investissement de la Commune en maîtrisant ses charges de fonctionnement et en améliorant le niveau de mobilisation de recettes fiscales et non fiscales ;  renforcer la participation des acteurs privés et associatifs pour la valorisation des ressources naturelles et du potentiel culturel et touristique de la Commune ;  renforcer la participation des communautés directement bénéficiaires, pour la réalisation des investissements et autres.

5.2 Mobilisation des ressources externes

La mise en œuvre du PDC III requiert également la mobilisation des ressources externes qui viennent renforcer les efforts consentis par la Commune par rapport à ses propres ressources qui devraient constituer l’essentiel des moyens de financement du plan. Ainsi, la Commune devra :

. saisir et utiliser à bon escient les opportunités qu’offre l’Etat ; . rechercher dans un processus de communication très actif et attractif des partenaires qui s’intéressent au financement des projets du plan ; . faire recours à la coopération décentralisée. Elle doit identifier d’autres partenaires aussi bien du nord que du sud pour renforcer l’impact de cette coopération décentralisée ;

Il s’agira donc, concrètement, de « vendre » le PDC III aux fins de mobiliser les ressources. A cet effet, il faudra :

 mobiliser la diaspora autour du financement et de la mise en œuvre du PDC ;  élaborer et mettre en œuvre un plan de mobilisation de ressources (cibles, calendrier, sources, stratégies) ;  organiser la vente du PDC III aux acteurs et aux investisseurs à travers : - la mise en place d’une équipe de vente du PDC ; - la présentation du PDC III aux bénéficiaires, investisseurs et autres par le biais des audiences, des rencontres, - la communication dans les média, - l’organisation de séminaires, - la participation à des manifestations au plan local qu’à l’extérieur, etc.,  faire un plaidoyer auprès des Partenaires Techniques et Financiers pour le financement des différents programmes du PDC ;  activer et entretenir la coopération décentralisée ;  renforcer l’intercommunalité avec les villes et Communes voisines.

187 5.3 Vulgarisation du plan

Une fois le PDC III adopté par le conseil communal et approuvé par la tutelle, sa mise en œuvre passe, avant tout, par l’étape de sa vulgarisation/popularisation. Il s’agira donc de :

 faire une popularisation du contenu du plan au niveau des villages et quartiers de ville de la Commune ;  vulgariser le document auprès de la diaspora et des PTF de la Commune ;  élaborer des brochures ou dépliants pour diffuser le contenu du PDC III au sein, à l’extérieur de la Commune et en dehors du pays ;  organiser des émissions radiophoniques pour informer les populations du contenu du plan.

Cette étape est déterminante dans l’appropriation du document par les populations en général et les différents acteurs de développement local en particulier. Toute chose qui permettra à ces derniers de mieux jouer leur partition dans la mobilisation des ressources propres et externes indispensables à sa mise en œuvre.

5.4 Dispositif de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre plan

Conformément à la planification pluriannuelle, le suivi et l’évaluation du PDC III se baseront sur un rapportage systématique trimestriel des progrès et éventuellement des difficultés dans la conduite des activités planifiées au niveau des différents organes de sa mise en œuvre. Ils reposent donc sur un système de mesure de performances des programmes et de l’administration communale, défini par les indicateurs objectivement vérifiables formulés. Au démarrage de la mise en œuvre du PDC III, il sera mis en place le système d’information et élaboré le plan intégré de suivi-évaluation qui précisera les différentes activités de suivi- évaluation.

5.4.1 Mécanisme de suivi Le suivi des interventions

Le suivi requiert la collecte continue d’informations sur la mise en œuvre du PDCIII et surtout la documentation de ces informations à l’aide d’outils appropriés. Le Comité Technique de Suivi-Evaluation procédera à l’élaboration des rapports trimestriels, semestriels et annuels d’avancement qui seront examinés et validés par le Comité de Pilotage et adoptés par le Conseil Communal. La validation du rapport annuel d’avancement sera l’occasion pour chaque acteur d’apprécier le progrès vers l’atteinte des résultats. Ce rapport doit être analytique et dégager de façon explicite, les raisons de la réalisation ou non des résultats attendus. Le rapport d’avancement doit aussi proposer des mesures correctives aux goulots d’étranglement.

Le suivi de la mise en œuvre du PDC III comprend entre autres, les revues trimestrielles/semestrielles et annuelles et vise à faire le point des réalisations du trimestre/semestre ou de l’année en cours et à en dégager le niveau de progrès vers l’atteinte des résultats. C’est également le cadre de planification des activités du trimestre/semestre ou de l’année suivante. Chaque chef service fera le point des activités menées au sein de son service, les difficultés rencontrées et des approches de solutions. Tous

188 les acteurs de développement seront associés à travers un Forum des Acteurs de Développement de la Commune.

Le suivi budgétaire

Le suivi budgétaire s’occupe de la planification et du suivi de la gestion budgétaire et prend en compte à la fois les recettes de fonctionnement et d’investissement, les dépenses de fonctionnement et d’investissement. Il permet d’apprécier les efforts de mobilisation de ressources mais également de consommation des ressources. Le suivi budgétaire est un système de veille pour une gestion efficiente des ressources.

5.4.2 Mécanisme d’évaluation

Le mécanisme d’évaluation du PDC III prévoit une revue à mi-parcours en juin 2019 et une évaluation finale en fin 2021. Cette évaluation portera surtout sur l’appréciation de la performance de la mise en œuvre du Plan sur les conditions de vie des populations. Elle permettra d’apprécier l’impact, la pertinence, la durabilité, l’efficience et l’efficacité des interventions menées dans le cadre du PDC III. Les conclusions, les leçons apprises et les recommandations devront être validées par toutes les parties prenantes à la mise en œuvre du Plan. Elles seront prises en compte pour la bonne conduite du prochain PDC.

Les outils du suivi et d’évaluation du PDC III

o Mise en place d’une base de données

L’élaboration du présent PDC III, a nécessité beaucoup d’efforts de collecte de données et d’informations. Pour un suivi rigoureux de sa mise en œuvre et en vue de faciliter l’élaboration du prochain PDC, la Commune doit envisager la mise en place d’un dispositif simplifié de collecte, d’analyse et de gestion des informations et données de la Commune. Celle-ci pourrait être facilitée par l’élaboration du Tableau de Bord Social (TBS) de la Commune, prévue au titre des activités dans la planification pluriannuelle ci-haut. Cette base de données permettra la centralisation des données et son actualisation facilitera la mise à disposition en temps réels des données sur les indicateurs de résultats afin d’apprécier la contribution de la Commune vers l’atteinte des ODD. Les autres outils de suivi et d’évaluation du PDC III à mettre en place sont :

- Le tableau de suivi des activités et des résultats - Le tableau de suivi des indicateurs - Le tableau de suivi budgétaire - Le plan et les outils de collecte d’informations et de données - Etc.

Eu égard à tout ce qui précède, pour des raisons d’efficacité et de transparence dans la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du PDC III, il importe de mettre en place un Comité Technique de suivi-évaluation du PDC III. Ce comité constitue le cadre institutionnel de coordination de l’opérationnalisation du mécanisme de mise en œuvre du plan. Le coût de ce dispositif et des activités à mener, fait partie intégrante du coût global du PDC III. Les critères de disponibilité, de capacité et d’esprit de sacrifice doivent guider le choix des

189 membres de ce comité. Le Comité Technique de Suivi-Evaluation a, entre autres, pour attributions de :

- développer les outils techniques de planification et de suivi-évaluation y compris les outils financiers ; - assurer la planification des interventions dans le cadre de la mise en œuvre du PDC III ; - organiser les revues périodiques du PDC III ; - mettre en œuvre le Plan de Suivi-Evaluation

Ce comité technique sera présidé par le secrétaire Général de la mairie et composé des chefs services administratifs et techniques de la mairie. Le Service Développement Local et Planification qui assure le secrétariat dudit Comité devra être renforcé par un Statisticien et des agents d’appui. Il se réunit en séance ordinaire une fois par trimestre et en séance extraordinaire toutes les fois que nécessaire. Le rôle de ce comité est purement technique.

5.5 Reddition de compte

La mise en œuvre du PDC III de la Commune de Comé passera également par des redditions de compte annuelles.

En effet, l’article 2 de la loi n° 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin retient la participation citoyenne comme principe de base de la décentralisation. Aux termes des dispositions de cet article, « la commune constitue le cadre institutionnel pour l’exercice de la démocratie à la base. Elle est l’expression de la décentralisation et le lieu privilégié de la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques locales».

Dans cet ordre d’idée l’exercice de reddition de compte met en interaction deux parties : le mandant et le mandataire. En même temps qu’elle représente un devoir pour les responsables, la reddition de comptes, constitue par ailleurs un droit pour le citoyen et il peut le réclamer et l’exercer à tout moment. Quel que soit son initiateur (mandant ou mandataire), la reddition de comptes revêt deux aspects à savoir : l’offre (de la part des décideurs et autres détenteurs de pouvoirs) et la demande (de la part des citoyens ou structures organisées de la société).

Dans la Commune de Comé l’exercice se fera aussi bien sur initiative des autorités locales que sur demandes de la société civile ou de la population.

Les thématiques qui devront faire objet de ces redditions seront définies au cours de la mise en œuvre du PDC. Elles peuvent concerner : le développement local ; l’utilisation du Fonds d’Appui au Développement des Communes (FADeC) ; le budget et son exécution ; le schéma directeur d’aménagement communal ; l’eau et l’assainissement ; l’éducation ; la santé ; la gestion des biens patrimoniaux ; l’affectation des sols ; les prestations de services publics communaux aux usagers ; la gestion des infrastructures communautaires ; les marchés publics (appel d’offres, soumission et adjudication etc.); l’état civil ; la protection civile ; la jeunesse et l’emploi ; Etc.

190 Les acteurs à impliqués sont essentiellement : les citoyens, en général; les structures organisées de la société (OSC, agences de développement, PTF, institutions locales); les acteurs du secteur privé (Prestataires de service, opérateurs économiques locaux) ; l’Etat à travers les Préfets de département ; etc.

Afin de promouvoir la démocratie à la base et au fin d’atteindre le maximum de personnes les mécanismes suivants de reddition de compte sont choisis. Il s’agit de :

- l’affichage du relevé des décisions du conseil communal à la mairie à l’endroit destiné à l’information du public dans les huit jours suivant la séance9 ; - la mise à disposition du public des budgets annuels ; - la transmission du compte administratif et du compte de gestion à l’autorité de tutelle pour approbation ; - la mise à disposition du public du compte administratif approuvé par l’autorité - de tutelle ; - la diffusion du compte de gestion et l’arrêt rendu par la Chambre des comptes ; - la pétition - la notification aux pétitionnaires de la décision prise par le conseil communal et sa publication ; - les audits du FADeC15 et autres ; - les audiences publiques de reddition de comptes.

Pour mieux la réussir et permettre l’enracinement de la démocratie et la confiance, elle devra être : préparée, tenue et les recommandations issues de sa tenue devront être mises en œuvre. Le suivi de la mise en œuvre devra être l’affaire de toutes les parties prenantes.

191 Conclusion

La Commune de Comé regorge de potentialités encourageantes pour son développement. Jouissant d’une position géographique de ville carrefour et d’une géomorphologie enviable, la Commune de Comé rassemble bien d’autres atouts propices à l’émergence d’une économie prospère qui fera d’elle, sans nul doute, «un pôle économique, de rayonnement régional ». Son réseau hydrographique et ses ressources naturelles notamment les ressources pédologiques, minières (gisement de sable et de gravier), végétales, les plans d’eau (majeurs bien que menacés) peuvent servir de levier. C’est ici le lieu d’attirer l’attention sur le potentiel humain non négligeable dont regorge la Commune. En l’espèce il convient de compter sur la jeunesse très dynamique mais très peu impliquée dans les initiatives de développement communale.

La Commune de Comé, bien que présentant des atouts pour son développement se trouve confrontée à de problèmes majeurs de développement à savoir la faible valorisation de ses immenses ressources en eau, de ces bas-fonds, de ces terres fertiles ainsi que de ses ressources naturelles et ses sites touristiques. Ce fait se traduit par l’absence d’une réelle volonté politique de valorisation de ses plans d’eau, d’une organisation de ses systèmes de production tant halieutique, agricole qu’animale mais aussi des sites touristiques. Les conséquences de cet immobilisme affectent gravement les activités des populations notamment leurs revenus qui ne leur permettent pas de subvenir convenablement à leurs besoins, autrement de s’offrir un mieux-être qui les conditionnerait à la participation citoyenne. Ainsi, il se développe un incivisme notoire et contagieux, conséquence d’une désaffection sociale aigue.

Le PDC de troisième génération doit être celui de la maturité et de la prise de conscience collective qui sensibilise au vivre ensemble et la volonté de bâtir ensemble un rêve commun ainsi qu’il est se traduit ici : « Come est en 2030, une Commune bien gouvernée, un pôle économique, de rayonnement régional, d’attrait touristique et culturel à forte résilience aux effets du changement climatique où règnent la paix et l’unité ».

Cela est bien possible ; c‘est pourquoi nous nous invitons à partager cette assertion de Juan Ramon GUIMENEZ, Maire d'El Rosario (Nicaragua) : « Une Commune pauvre, ça n'existe pas: la richesse de tous se trouve dans la participation populaire ».

Il n’est donc pas un vœu pieux d’espérer que le développement de la Commune de Comé est possible, mais avec ses filles et fils debout.

192

ANNEXES

193

MATRICE DES FORCES, FAIBLESSES, OPPORTUNITES ET MENACES PAR SECTEUR

194

Liste de présence de l’atelier de formation des membres du Comité de Pilotage

195

Liste de présence de l’atelier de formation des agents enquêteurs

196

Liste de présence de la séance de recrutement des APDL

197

Liste de présence de l’atelier de restitution et de validation des résultats du rapport diagnostic

198

Relevé de décision du Conseil Communal du 29 septembre 2015

199

Arrêté portant Création, Organisation, Attributions et Fonctionnement des services de la Mairie de Comé

200

Arrêté portant création, composition, attributions, organisation et fonctionnement du Comité de Pilotage pour l’élaboration du Plan de Développement Communal (PDC III : 2017-2022) de la Commune de Comé

201