Denis METZGER (1937-2004)

Par Charles HIEGEL, membre titulaire

Le décès à Saint-Avold, le 12 décembre 2004, de notre confrère Denis Metzger, à l'âge de 67 ans, fut ressenti par beaucoup d'entre nous comme une injustice. Nous connaissions l'épreuve extrêmement douloureuse qu'il endurait et qui l'avait contraint à renoncer, provisoirement pensait-il, à assister à nos séances. Cependant nous espérions qu'il reviendrait à nouveau parmi nous. Le destin en a malheureusement voulu autrement. L'émotion profonde de l'assistance lors de ses obsèques à Longeville-lès-Saint-Avold, dans l'église paroissiale archicomble, fut à la mesure de la peine éprouvée par son épouse, ses deux enfants, ses petites-filles, ses confrères académiciens, ses nombreux amis et connaissances.

Denis Metzger était né à Longeville-lès-Saint-Avold le 20 mai 1937. Sa famille paternelle originaire d'un village alsacien, Huttenheim près de Benfeld dans le Bas-Rhin, y était établie depuis le milieu du XVIII" siècle. Sa famille maternelle était elle aussi d'un village proche de Saint-Avold, . Il avait connu avec ses parents les péripéties de l'évacuation de septembre 1939 dans le Pas-de-Calais, puis la Vienne. A l'issue de sa sco­ larité à l'école communale, puis au collège moderne et technique de Saint- Avold, l'actuel lycée Poncelet, déjà attiré par l'écriture, il fut d'abord tenté par le journalisme. Une année durant, il travailla comme pigiste pour le Républicain Lorrain. Il fut également pendant plusieurs années le corres­ pondant local d'un autre quotidien mosellan disparu dans les années 1970, Le Lorrain.

Le 1er février 1956, il entra à la mairie de Saint-Avold, mais l'année suivante il dut partir pour effectuer son service militaire en Algérie. Revenu à la vie civile deux ans plus tard, il reprit ses fonctions à la mairie de Saint-Avold, tout en suivant des cours de l'Ecole nationale d'adminis­ tration municipale auprès de l'Institut d'urbanisme de l'université de Paris.

* Prononcé lors de la séance mensuelle du 12 mai 2005 Après avoir obtenu le diplôme de cette école en 1962, il fut nommé, en qualité de rédacteur, au bureau des services techniques en charge de l'urba­ nisme et des opérations immobilières. Cette affectation lui donna une solide expérience qui lui fut fort utile par la suite.

Cependant, le jeune rédacteur ne tarda pas à être remarqué par notre confrère, M. Lucien Henrion, alors secrétaire général de la mairie de Saint- Avold, qui l'intégra dans les services du secrétariat général. Promu chef de bureau en 1968, il fut nommé, trois ans plus tard, secrétaire général adjoint, et en 1983 secrétaire général de la mairie et du SIVOM, le syndi­ cat intercommunal à vocations multiples des cantons de Saint-Avold. Avec M. François Harter, maire de Saint-Avold, il forma désormais pendant plus de 15 ans un duo parfait, jusqu'à son départ en retraite en mars 2000. Profondément enraciné dans le pays naborien, il fit le choix de rester fidèle à la ville de Saint-Avold, en dépit de propositions intéressantes qui lui furent faites. D'une conscience professionnelle exemplaire, il avait une haute conception de ses fonctions de secrétaire général. Le secrétaire géné­ ral, disait-il « ne détient pas le pouvoir, mais il y participe. Il doit tout savoir, être discret et toujours là au bon moment ». Travailleur infatigable, rigoureux et exigeant, rompu à l'art de la rédaction, il avait à cœur de pré­ parer des dossiers juridiquement et techniquement bien construits.

Il participa ainsi dans l'ombre du maire et des élus municipaux à l'évolution spectaculaire du cadre de vie des habitants de la ville au cours des dernières décennies du xxe siècle. Il avait notamment vu avec beaucoup de satisfaction l'aboutissement de dossiers qu'il avait instruits dans le domaine de la culture, du patrimoine et de l'éducation, ainsi la création du Centre d'Action Culturelle, l'aménagement de l'ancienne infirmerie mili­ taire pour le conservatoire municipal de musique et de danse, la réfection de la chapelle Sainte-Croix, la restauration des anciennes fontaines, la remise en état des orgues de l'ancienne église abbatiale, l'éclairage des monuments publics, pour ne citer que quelques uns. Il s'était particulière­ ment réjoui d'avoir pu obtenir en 1984, comme le souhaitait depuis plu­ sieurs années le directeur des Archives départementales de la , la création d'un véritable service d'archives communales avec des locaux fonctionnels installés dans la nouvelle aile de la mairie. Il fut aussi fier lorsqu'en 1994 l'IUT de chimie de Saint-Avold, dont il avait suivi avec une particulière attention le dossier de création, accueillit ses premiers étu­ diants. Il avait par ailleurs été, quelques années plus tôt, avec notre confrère M. François Belin, le relais local de notre ancien président Yves le Moigne pour la mise en place de l'antenne de Saint-Avold du CIADUM, le Centre Inter Ages de l'Université de .

Lecteur attentif du Mausolée, la revue professionnelle des marbriers, c'est sans doute là qu'il puisa l'idée de créer un cimetière paysager à Saint-Avold, l'un des premiers en Lorraine, lorsque le cimetière de ville arrivant à saturation, le conseil municipal le chargea en 1987 de mener une réflexion sur l'évolution des modes de sépulture et sur l'art d'aménager les cimetières. En effet à partir des années 1960, se multiplièrent des réflexions sur un nouveau type de cimetière, à la fois champ de repos et jardin, un des chantres de cette tendance étant l'architecte urbaniste Robert Auzelle, auteur du livre, Les dernières demeures. Nul doute aussi que Denis Metzger s'en inspira. La réalisation du projet fut confiée à l'atelier d'architecture Christian Enjolraz, à Charenton-le-Pont, avec le concours de Gilles Clément, architecte paysagiste à Paris. Ce nouveau cimetière, fruit de sa réflexion et de sa ténacité, terminé, Denis Metzger avait grand plaisir à le faire visiter à ses amis et connaissances.

Les services rendus pour les 42 années passées au service de la ville de Saint-Avold avaient valu à Denis Metzger l'attribution de la médaille d'honneur régionale, départementale et communale, échelon or, et la médaille d'honneur de la ville de Saint-Avold. Il était aussi titulaire de la croix du combattant et de la médaille commémorative du maintien de l'ordre en AFN-Algérie.

Présenté par M. Henrion, dont il avait été un collaborateur apprécié pendant quelques années, Denis Metzger fut admis dans notre compagnie en 1983, apportant selon le rapporteur de sa candidature « l'ardeur de la jeune génération ». Membre associé-libre cinq ans plus tard, il fit dès lors partie de la commission des prix juridiques et économiques et succéda en 2003 à M. Henrion à la présidence de cette commission, malheureusement pour un temps trop court. Promu membre titulaire en 1997, son expérience professionnelle le désignait tout naturellement à faire son entrée, après la brutale disparition en février 1999 de notre confrère Marguerite Puhl- Demange, au conseil d'administration de notre compagnie, où il fut plus particulièrement chargé d'assister notre trésorier dans ses activités. Ses avis étaient toujours exprimés avec profit.

Pour citer une phrase de l'émouvante allocution prononcée par notre président à l'issue de la cérémonie d'adieu en l'église de Longeville-lès- Saint-Avold, « Denis Metzger se sentait un peu chez lui à l'Académie, où il pouvait partager sa culture, transmettre son goût prononcé pour l'his­ toire, le patrimoine, les arts et la littérature ». Ses communications, tout à la fois savantes et vivantes, étaient toujours écoutées avec plaisir et intérêt. Sa première communication en 1986 fut très remarquée. Il nous fit à cette occasion redécouvrir une romancière de langue allemande, Adrienne Thomas, qui avait connu la gloire littéraire dans l'entre-deux-guerres, mais était ensuite tombée dans un injuste oubli. Adrienne Thomas, en réalité Hertha Strauch, avait vu le jour à Saint-Avold en 1894, puis avait vécu jus­ qu'en 1918 à Metz. Son livre « Catherine soldat », inspiré de ses souvenirs messins, dont Jean Giraudoux avait préfacé une traduction française parue en 1933, lui avait valu une notoriété internationale. Le souhait alors exprimé par Denis Metzger d'une réédition fut exaucé trois ans plus tard, avec un avant-propos dû à sa plume. La littérature lui fournit encore le sujet d'autres communications. Avec humour il nous présenta d'abord l'image du maire rural dans la littérature française de Stendhal à Gabriel Chevallier. Puis il nous montra la place que la Lorraine avait occupée dans la vie et les œuvres de l'écrivain allemand Ernst Jiinger. Lors de la sortie de l'Académie aux champs, en 1997, sur les lieux où étaient tombés Alain Fournier et Louis Pergaud, il nous avait également entretenus des écrivains allemands qui avaient évoqué la Grande Guerre dans leurs œuvres. Enfin il nous fit connaître quels étaient les possesseurs de livres à Saint-Avold au siècle des Lumières et le contenu de leurs bibliothèques. Sa dernière com­ munication nous fit cheminer sur les traces patrimoniales du culte de saint Jean Népomucène, un saint de Prague, dont le culte était apparu dans la partie dialectophone du diocèse de Metz dans la seconde moitié du xvme siècle.

Les qualités personnelles de notre confrère, sa cordialité, sa rigueur, sa pondération, sa disponibilité, faisaient aussi l'unanimité parmi nous. Cette disponibilité, il l'avait également mise au service d'une autre société savante, la section de Saint-Avold de la Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine. Créée en 1925, disparue en 1940 lors de la dissolution de la société par l'occupant, la section fut reconstituée en 1964 par notre confrère M. Henrion, qui la présida pendant près de 15 ans. Le secrétariat fut assuré pendant ce temps avec efficacité et dévouement par Denis Metzger. En 1979, celui-ci fut élu président de la section. Tout en conti­ nuant l'œuvre de son prédécesseur, en particulier l'organisation des confé­ rences et des sorties, le nouveau président s'attacha à faire progresser l'ef­ fectif de la section qui en quelques années franchit le cap des 200 membres, faisant alors de la section de Saint-Avold l'une des plus impor­ tantes de la société. Il mit également en place des groupes de travail, char­ gés entre autres d'étudier l'archéologie minière des anciennes mines de cuivre et de plomb à Longeville et à Saint-Avold, la généalogie, la topony­ mie ou encore l'évacuation des localités de la région pendant la Drôle de Guerre. Le président et son équipe organisèrent également avec maestria à deux reprises, en 1981 et 1987, les Journées d'Etudes Mosellanes de la Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine.

Pour permettre de publier les recherches menées plus particulière­ ment sur le pays naborien, Denis Metzger prit également l'initiative - en parfaite entente avec le comité de la société -, de créer en 1984 une revue, Les Cahiers naboriens, dont la naissance fut saluée en des termes très cha­ leureux par le président Yves Le Moigne. Denis Metzger y publia un article sur un édifice religieux de Saint-Avold, la chapelle de la Trinité. Il collabora en outre dans la même revue à des études fort savantes de notre confrère Mlle Marie- Jacops sur le mobilier de l'ancienne église paroissiale et sur les cimetières de Saint-Avold. En 1991, n'ayant pas sou­ haité le renouvellement de son mandat, il fut nommé président d'honneur de la section. Il n'en continua pas moins à manifester son intérêt pour la Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine, notamment en partici­ pant activement aux Journées d'Etudes Mosellanes organisées à Saint- Avold. En 1996, il y évoqua le fonctionnement du Kulturring, un cercle culturel mis en place à Saint-Avold en 1943 pour orienter la vie culturelle locale conformément à l'idéologie nazie. En 2003 - ce fut sa dernière com­ munication, dont malheureusement il ne vit plus la publication -, il retraça la vie d'un de ses compatriotes, dont la famille avait acquis l'ancienne abbaye de Longeville-lès-Saint-Avold, Charles-Félix Durbach, qui en qua­ lité de délégué des chemins de fer français lors des préliminaires franco- prussiens du traité de Francfort fut un négociateur courageux et habile aux heures sombres de la défaite.

Denis Metzger s'intéressa, très jeune, non seulement à l'histoire mais aussi à l'archéologie et au patrimoine du pays naborien. C'est ainsi que dans les années 1960, il travailla avec notre ancien confrère Marcel Lutz lors des fouilles de Boucheporn et de . De même il retrouva dans la forêt de Saint-Avold l'emplacement de la verrerie créée au début du xviie siècle par un gentilhomme-verrier. Ce site avait été découvert dans les années 1930 par un autre de nos confrères, Emile Delort. Très attaché à son village natal, il rédigea pendant de nombreuses années une chronique régulière d'histoire locale dans le bulletin paroissial de Longeville-lès- Saint-Avold. Il collabora également à la monographie de Boucheporn de notre confrère, l'abbé Joseph Colbus, récemment disparu, en dressant l'in­ ventaire des croix. Ses solides connaissances historiques, mais surtout sa constante disponibilité, furent précieuses pour les chercheurs de l'Inventaire général de Lorraine, qui réalisèrent l'inventaire de la ville de Saint-Avold et des communes du canton à partir des années 1970.

Après de patientes recherches menées dans les archives et sur le ter­ rain avec Jacques Kunzler, secrétaire de la section de Saint-Avold de la Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine, il découvrit dans les années 1980 les vestiges de l'ancienne église paroissiale Saint-Pierre et Saint-Paul de Saint-Avold, élevée au tournant du xve-xvie siècle, et réussit à dresser le plan de l'édifice primitif. Il apporta également des conseils judi­ cieux au propriétaire des lieux pour leur mise en valeur. Il veilla aussi à la conservation des vestiges d'un mur de l'enceinte médiévale de la ville et d'une tour de guet mis au jour en 1996 lors de l'aménagement d'un îlot urbain. Par ailleurs, il avait contribué à la sauvegarde d'un Christ aux liens du xvie siècle de l'ancien oratoire de Longeville-lès-Saint-Avold en le fai­ sant restaurer et rentrer dans l'église paroissiale, avant qu'il ne soit classé au titre des Monuments historiques. Lors des Journées d'Etudes Mosellanes qui eurent lieu en 1983 à , il attira l'attention des participants sur la richesse et la variété d'un patrimoine religieux popu- laire, les croix et les chapelles élevées lors des épidémies de choléra dans le pays de la Nied au cours de la première moitié du xixe siècle.

Passionné de photographie, Denis Metzger aimait tout particulière­ ment faire photographier les monuments de Saint-Avold et de sa région pour illustrer ses cartes de vœux. La peinture l'attirait également. Il avait rassemblé chez lui dans sa belle maison de Longeville, une collection variée d'œuvres d'artistes régionaux. La mise en vente en 1997 à Nancy d'un tableau représentant la sœur du duc Charles IV, Henriette de Lorraine, qui possédait un château à Saint-Avold dans la première moitié du xviie siècle, ne lui avait pas échappé. Attribué à l'atelier du peintre flamand Van Dyck, ce tableau, acquis par la ville de Saint-Avold, orne à présent la salle des mariages de la mairie. Denis Metzger contribua aussi à faire découvrir des artistes locaux, tel le peintre Greg Gawra, artiste d'origine ukrainienne, établi à , spécialisé dans les murs peints, ou encore le maître verrier Arthur Schouler, originaire de , qui s'était ins­ tallé à Saint-Avold en 1951. Une exposition organisée à son initiative en 1997 à l'hôtel de ville de Saint-Avold révéla au grand public la richesse de la production de cet artiste naborien.

Pendant sa trop courte retraite, Denis Metzger s'adonna avec son épouse, Marie-Eugénie Birck, elle aussi originaire de Longeville-lès-Saint- Avold, aux joies du jardinage et de l'arboriculture. Il put par ailleurs consacrer plus de temps à des voyages culturels, mais surtout à la lecture et à l'écriture, préparant des dossiers qu'il envisageait de transformer en communications pour l'Académie. C'est ainsi qu'il avait rassemblé une documentation sur l'écrivain Armand Lanoux, de l'Académie Goncourt, ou sur les tombeaux des écrivains et des poètes. Il avait de plus en chantier une communication sur les années messines de Joachim von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères de Hitler, dont il avait pu retracer le par­ cours scolaire au lycée de Metz dans les années 1910.

Denis Metzger cultivait aussi l'amitié, aimant recevoir des amis et pratiquait l'art d'être grand-père, auprès de ses cinq petites-filles. Pour elles, pendant les dernières semaines de sa vie, il tenta dans un ultime effort, avec l'aide de sa sœur, de rédiger l'histoire de sa famille, prévoyant qu'il ne serait plus là pour la leur raconter de vive voix. Nous conserve­ rons fidèlement le souvenir de ce confrère trop tôt disparu, qui pour cer­ tains d'entre nous fut aussi avant tout un ami cher. Liste des travaux de Denis Metzger

« La lutte contre l'incendie et le corps des sapeurs pompiers de Saint- Avold aux xvme et xixe siècles », dans Congrès de VUnion départementale des sapeurs pompiers de la Moselle. Saint-Avold 27 juin 1971, p. 12-16.

« Le moulin de Bormiihl à Longeville-lès-Saint-Avold au xviif siècle », Les Cahiers lorrains, 1976, p. 100.

En collaboration avec J. KUNZLER, « L'ancienne église paroissiale Saints Pierre et Paul. Etude historique et essai d'interprétation », Les Cahiers lorrains, 1982, p. 5-21.

« Le choléra dans les pays de la Nied au xixe siècle. Le témoignage des croix », Les Cahiers lorrains, 1984, p. 203-218.

En collaboration avec M.-Fr. JACOPS et Ch. HIEGEL, « Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Pierre et Saint-Paul de Saint-Avold », Les Cahiers naboriens, n° 1, 1984, p. 13-22.

« La chapelle de la Sainte-Trinité [à Saint-Avold]. Approche histo­ rique, architecturale et artistique », Les Cahiers naboriens, n° 2, 1985, p. 79-81.

En collaboration avec M.-Fr JACOPS et Y. MARTAN, « Les cime­ tières de Saint-Avold », Les Cahiers naboriens, n° 2, 1985, p. 82-113.

« Les origines et les attaches mosellanes d'Adrienne Thomas (1897- 1980), romancière de langue allemande et témoin de son temps », Mémoires de VAcadémie nationale de Metz, 1987 (paru en 1988), p. 137- 151. Repris avec quelques modifications dans Adrienne THOMAS, Catherine soldat, Metz, éd. Serpenoise, 1989, avant-propos, « Adrienne Thomas ou l'oubli réparé », p. 5-22.

En collaboration avec J. COLBUS, Boucheporn. 2000 ans d'histoire, Boulay, éd. Léon Louis, 1987 (coll. Monographies lorraines, n° 71), cha­ pitre VIL Croix et autres monuments, p. 118-131.

En collaboration avec Ch. REISER et F. BAUER, C'était hier Saint- Avold, Office du tourisme de Saint-Avold et éd. Serpenoise, 1988, p. 9-15.

« De Stendhal à Gabriel Chevallier ou de Verrières à Clochemerle : l'image du maire royal à travers la littérature française », Mémoires de l'Académie nationale de Metz, 1990 (paru en 1991), p. 107-119. « Les murs peints de la Fensch, art de la rue et mémoire collective dans une vallée usinière », Les Cahiers lorrains, 1991, p. 319-326.

« La nazification par la culture. La vie éphémère du Kulturring de Saint-Avold, 1942-1944 », Les Cahiers lorrains, 1997, p. 269-281.

« De Verdun à... Verdun ou sur les pas (littéraires) d'Ernst Jiïnger en Lorraine », Mémoires de VAcadémie nationale de Metz, 1997 (paru en 1998), p. 77-91.

« Livres, bibliothèques et lecture à Saint-Avold au xvme siècle », Mémoires de l'Académie nationale de Metz, 1999 (paru en 2000), p. 89- 111.

« La mémoire des hommes », avant-propos, dans Y. MARTAN- SCHNEIDER, Reconstitution des familles de Saint-Avold de 1645 à 1872, éd. Hôtel de ville de Saint-Avold, 2000, t. I, p. 3-9.

« Saint Jean Népomucène dans le diocèse de Metz. Culte et iconogra­ phie au xvme siècle », Mémoires de l'Académie nationale de Metz, 2001 (paru en 2002), p. 151-180.

« Charles-Félix Durbach (1823-1893), pionnier du chemin de fer et diplomate malgré lui », Les Cahiers lorrains, 2004, p. 260-269.