44 Points de Consensus Les éléments les plus probants qui contredisent la version officielle des attentats du 11 septembre 2001

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Version 1.9 – 6 octobre 2014

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TABLE OF CONTENTS

De l’importance du 11 septembre 2001 ...... 5 L’objectif du 9/11 Consensus Panel ...... 5 L’autorité du 9/11 Consensus Panel ...... 5 Dédicace ...... 6 Traduction ...... 7 Les éléments les plus probants ...... 8 Points de Consensus sur le 11/9 ...... 9 Point G-1: A Claim Regarding Osama bin Laden ...... 12 Point G-2 : L’affirmation qu’aucun délit d’initié sur “Options de vente” n’a eu lieu avant le 11 Septembre ...... 13 Point TT-1 : Une affirmation concernant la destruction des Tours Jumelles : elle serait due uniquement aux impacts, au kérosène, et aux incendies ...... 15 Point TT-2 : Une affirmation concernant la destruction des Tours Jumelles : elle serait due uniquement aux impacts, aux incendies et à la force de gravité ...... 16 Point TT-3 : La négation des explosions dans les Tours Jumelles ...... 17 Point TT-4 : Une deuxième affirmation niant les explosions dans les Tours Jumelles ...... 18 Point TT-5 : L’affirmation que la poussière du World Trade Center ne contenait aucun matériau thermitique ...... 19 Point TT-6 : L’affirmation qu’il n’y avait pas d’acier ni de fer fondu dans les bâtiments du WTC ...... 20 Point TT-7 : Pourquoi les Tours Jumelles se sont-elles effondrées ? Les indices sismiques ...... 28 Point TT-8 : Pourquoi les Tours Jumelles se sont-elles effondrées ? Les indices matériels et les témoignages ...... 32 Point WTC7-1 : L’affirmation que le WTC7 s’est effondré uniquement à cause des incendies ...... 37 Point WTC7-2 : L’affirmation dans le rapport intermédiaire du NIST concluant que le WTC7 n’est pas tombé à la vitesse de la chute libre ...... 38 Point WTC7-3 : L’affirmation dans le rapport final du NIST expliquant que le WTC 7 est tombé en chute libre sans l’aide d’explosifs ...... 39 Point WTC7-4 : La simulation officielle de l’effondrement du Bâtiment 7 correspond-elle à celui observé ? ...... 40 Point WTC7-5 : Bâtiment 7 du World Trade Center L’analyse par le NIST du déclenchement de l’effondrement n’est pas valide ...... 44 Point WTC7-6 : L’affirmation mensongère du NIST selon laquelle aucun acier du bâtiment 7 n’a été récupéré pour analyse ...... 47 Point WTC7-7 : Connaissance anticipée de l’effondrement du bâtiment 7 du World Trade Center ...... 52 Point Pent-1 : Pourquoi l’attaque sur le Pentagone n’a pas été stoppée. La première version officielle...... 57 Point Pent-2 : Pourquoi l’attaque sur le Pentagone n’a pas été stoppée. La deuxième version officielle ...... 59 Point Pent-3 : La présentation d’Hani Hanjour comme pilote du vol 77 ...... 61 Point Flt-1 : Une affirmation concernant les avions de ligne détournés ...... 62 Point Flt-2 : L’affirmation que le vol 93 s’est écrasé près de Shanksville en Pennsylvanie ...... 64 Point FLT-3 : Les pirates de l’air sont-ils responsables des changements d’état des transpondeurs des avions du 11-Septembre...... 65 Point FLT-4 : Mystérieuses anomalies concernant les boites noires des 4 avions du 11-Septembre ...... 68 Point ME-1: Les exercices militaires sont-ils la preuve que les militaires étaient préparés à des détournements d’avion depuis le territoire US (aussi bien que depuis l’étranger) ? ...... 72 Point ME-2 : L’affirmation selon laquelle les exercices militaires n’ont pas retardé la riposte aux attentats du 11/9...... 75 Point MC-Intro : Point global sur les chefs militaires et politiques le 11/9 ...... 80 Point MC-1 : Pourquoi le Président Bush n’a-t-il pas été évacué d’urgence de l’école en Floride ? ...... 84 Point MC-2 : Les explications de la Maison-Blanche sur combien de temps Bush est resté dans la salle de classe en Floride ...... 86 Point MC-3 : Contestation au sujet de l’heure d’arrivée de Dick Cheney dans le bunker de la Maison-Blanche ...... 89 Point MC-4 : Questions sur l’heure à laquelle Dick Cheney a donné l’autorisation d’abattre des avions civils ...... 90 Point MC-5 : Le comportement du secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld entre 9 h et 10 h du matin ...... 94 Point MC-6 : Les activités du Général Richard Myers pendant les attentats du 11-Septembre ...... 99 Point MC-7 : L’heure de retour du général Shelton à son poste de commandement ...... 106 3 www.consensus911.org/fr

Point MC-8 : Les activités du général de brigade Montague Winfield entre 8 h 30 et 10 h 30 ...... 110 Point MC-9 : Les activités du Général Ralph Eberhart pendant les attentats du 11-Septembre ...... 115 Point MC-10 : Les activités du maire de New York Rudolf Giuliani le 11 septembre 2001 ...... 122 Point H-1: Le mystérieux voyage de Mohammed Atta à Portland ...... 128 Point PC-1 : Les appels téléphoniques présumés de Todd Beamer depuis le Vol UA93 ...... 132 Point PC-1A : L’appel téléphonique de Todd Beamer depuis le Vol 93 : un sérieux problème de chronologie ...... 137 Point PC-2 : Les appels téléphoniques présumés de Barbara Olson ...... 140 Point PC-3 : Les appels de téléphones portables depuis les avions : la première version officielle ...... 144 Point PC-4 : Les appels de téléphones portables depuis les avions : la deuxième version officielle ...... 149 Point Video-1 : les vidéos supposées montrer Mohammed Atta pendant son mystérieux voyage à Portland dans le Maine les 10 et 11 septembre 2001 ...... 155 Point Video-2: La vidéo montrant les terroristes présumés du vol AA77 à l’aéroport est-elle authentique ? Analyse des preuves vidéo officielles du 11/9 ...... 160 Méthodologie et Résultats ...... 164 Références bibliographiques d’ouvrages ou d’articles contredisant la version officielle sur le 11-Septembre...... 168 Contacts médias du 9/11 Consensus Panel ...... 171 Les membres du Comité et de l’administration du 9/11 Consensus Panel ...... 174 Membres d’honneur du 9/11 Consensus ...... 180 Liens internet ...... 182 DONATION ...... 183

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De l’importance du 11 septembre 2001

« Le 11 septembre 2001 semble destiné à être à la fois le moment décisif de notre vie, et le principal test pour notre démocratie de notre vivant. Les preuves de la complicité du gouvernement US pendant la période précédant les attentats, l’échec à y faire face durant les événements, et l’absence stupéfiante d’une véritable enquête après-coup, associé à la mise à l’écart systématique de tous les éléments de preuve découverts par certains et qui contredisent, voire annulent les explications officielles, tout cela pourrait bien signifier la fin de l’ « expérience américaine ». Le 11/9 fut exploité pour justifier toutes sortes de mesures destinées à légaliser la répression dans notre pays, et comme prétexte pour la mise en place d’une politique impérialiste dans le monde entier. Tant que nous n’exigerons pas une enquête honnête, indépendante et exhaustive, tant que nous ne mettrons pas devant leurs responsabilités ceux dont l’action ou l’inaction ont permis à ces attentats et à l’opération de dissimulation ultérieure d’avoir lieu, notre République et notre Constitution seront gravement menacées. »

Lieutenant Colonel Shelton F. Lankford, Corps des Marines (retraité)

L’objectif du 9/11 Consensus Panel

Le 9/11 Consensus Panel entend proposer au monde un exposé clair, basé sur l’opinion d’experts indépendants, de certains des éléments les plus probants qui contredisent le récit officiel sur les attentats du 11 septembre 2001.

Le but du 9/11 Consensus Panel est de constituer une source toute prête pour les recherches factuelles qui pourraient être entreprises par le public, les médias, le monde académique ou tout autre entité ou institution enquêtrice.

L’autorité du 9/11 Consensus Panel

Les « Points de consensus » sont issus d’un sondage effectué suivant la méthode Delphi auprès d’un comité (panel) d’un vingtaine d’experts qui, sans connaitre l’identité ni les réponses des autres, ont évalué et noté chacun des points proposés sur une échelle allant de 1 à 6, et ce, au cours de trois sessions d’évaluation suivies de feedback.

La méthode Delphi est un outil standard d’élaboration de consensus basée sur une méthodologie éprouvée, utilisée pour faire progresser la connaissance scientifique dans des domaines comme la médecine.

Les « Points de consensus » pris en compte sont ceux qui ont atteint un degré d’accord d’au moins 90% auprès des 20 personnes. (Cela est considéré comme un pourcentage d’accord élevé, d’après les études scientifiques).

En s’aidant de vidéos professionnelles accompagnant chacun des points, le sondage des membres du comité (Panel members), effectué sous contrôle, devrait permettre de réduire la confusion et la controverse au sujet des événements du 11/9, et de pousser ainsi les médias à s’intéresser aux deux aspects du problème.

Les « Points de Consensus » s’appuient également sur une masse considérable de références documentaires, sous la forme de témoignages directs, de récits de pompiers, d’articles de journaux ou de reportages télévisés parus juste après les faits, ainsi que d’ouvrages et d’articles issus du monde académique. 5 www.consensus911.org/fr

Dédicace

Le 9/11 Consensus Panel dédie son travail à :

L’objet du gouvernement

La Déclaration d’indépendance des États-Unis établit que :

« Nous tenons pour évidentes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés. »

La responsabilité des médias

La Fédération internationale des journalistes (IJF) déclare que « le respect de la vérité et du droit du public à connaitre la vérité constitue le premier devoir du journaliste. » L’IJF définit la liberté de la presse comme suit :

« La liberté sans restriction, essentielle à tout journaliste, rédacteur en chef et éditeur pour promouvoir l’intérêt public par la publication, diffusion ou la dissémination de faits et opinions sans lesquels un électorat démocratique ne peut émettre de jugement responsable. »

La Société américaine des Éditeurs de Journaux (ASNE, pour American Society of Newspaper Editors) déclare que :

« La liberté de la presse appartient au peuple. Elle doit être préservée contre tout empiètement ou obstruction provenant de n’importe quel tiers, public ou privé. Les journalistes ont le devoir de s’assurer que les affaires publiques soient faites au grand jour. Ils doivent rester vigilants vis-à-vis de ceux qui voudraient exploiter la presse pour leurs intérêts personnels. »

Quelques citations

Mahatma Gandhi

« Une erreur ne devient pas vérité parce que tout le monde y croit, pas plus qu’une vérité ne peut devenir erreur lorsque personne n’y adhère. La foi existe, même si elle n’est pas soutenue par le peuple. Elle existe par elle-même. »

John F. Kennedy

« Nous n’avons pas peur de soumettre au peuple américain des faits désagréables, des idées étrangères, des philosophies différentes, des valeurs opposées aux nôtres, car une nation qui a peur de laisser son peuple juger de ce qui est vrai et de ce qui est faux, est une nation qui a peur de son propre peuple. »

Martin Luther King 6 www.consensus911.org/fr

« Un mensonge ne peut pas survivre longtemps.» « Notre vie commence à s’arrêter le jour où nous gardons le silence sur les choses graves. » « L’arc de l’univers moral est grand, mais il est tendu vers la justice. »

Thomas Jefferson

« Tout ce dont la tyrannie a besoin pour gagner du terrain est que les gens de bonne conscience demeurent silencieux. »

Yoko Ono

« Un rêve que l’on fait seul reste un rêve. Un rêve que l’on fait ensemble devient réalité. »

Traduction

La traduction en français a été assurée par des bénévoles de l’association française Loi 1901 ReOpen911. Voici un mot de remerciement des fondateurs du site Consensus911.org :

“The co-founders of the Consensus Panel — Dr. David Griffin and Elizabeth Woodworth — offer our appreciation and gratitude to the members of ReOpen911 for their careful and committed work to bring our evidence-based research into view for the French speaking world.”

En français :

“Les cofondateurs du Consensus Panel — Dr. David Ray Griffin et Elizabeth Woodworth — remercient chaleureusement les membres de ReOpen911 pour leur travail précis et leur engagement à porter nos recherches de preuves à la connaissance du monde francophone.”

* * *

ReOpen911 est une association citoyenne à but non lucratif, laïque et indépendante de toute organisation politique. Nous défendons les valeurs démocratiques et républicaines, les Droits de l’Homme, et condamnons toute forme de racisme. Nos objectifs sont d’informer les citoyens sur le 11/9, œuvrer pour l’établissement d’un débat public et militer pour l’ouverture d’une enquête indépendante sur cette tragédie.

Plus d’informations sur notre site Web http://www.reopen911.info

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Les éléments les plus probants

Qu’appelle-t-on “éléments les plus probants” contre la version officielle ?

Il existe une différence importante dans le domaine de la « preuve » entre l’argument, élément ou indice « circonstanciel » et l’élément probant « direct » , ou encore entre les éléments qui suggèrent une vérité, et ceux qui prouvent directement cette vérité. Les éléments les plus probants (Best Evidence) au sujet du 11-Septembre se fondent sur :

 L’opinion de personnes faisant autorité de par leur expérience professionnelle, leurs études, et les rapports de comités d’experts  Les données physiques sous la forme de photos, vidéos, témoignages devant la Justice, rapports de témoins et documents obtenus au titre de la loi sur la Liberté de l’information (FOIA)  Les indices ou éléments directs plutôt que ceux “circonstanciels”

La méthode de recherche basée sur les éléments les plus probants (Best Evidence)

Nous entendons par « travaux de recherche basés sur les éléments probants » l’usage judicieux des éléments de preuves les plus significatifs pour évaluer un fait particulier. Cette méthode implique l’expertise professionnelle individuelle associée à la documentation la plus complète et aux preuves scientifiques à disposition.

Pour intégrer l’expertise professionnelle dans les « Points de Consensus », le Comité utilise une méthode Delphi simplifiée. L’approche Delphi est souvent utilisée dans les contextes « où les informations disponibles sont inadéquates ou inexistantes, » et fournit « un moyen de mettre à contribution la perspicacité des experts afin d’aboutir à une décision. »

Le 9/11 Consensus Panel s’engage à utiliser les « éléments les plus probants » disponibles dans sa recherche, afin de faire la lumière sur les événements du 11/9 qui ont tant changé le monde.

La portée des « éléments les plus probants » dans le cadre du 9/11 Consensus Panel

Le Comité utilise le terme dans le sens le plus strict d’ « éléments les plus probants » (Best Evidence) disponibles par rapport à toute affirmation spécifique incluse dans le récit officiel sur le 11/9 qu’il se propose de questionner. Cela ne signifie pas forcément la preuve la plus « solide » contre la thèse officielle en général, mais plus précisément les meilleurs éléments de preuve contre chacun des points traités par le Comité. « Les éléments les plus probants», tels que définis par le Comité, n’impliquent pas pour autant l’existence d’une preuve soutenant l’une ou l’autre des versions alternatives sur ce qui s’est produit le 11/9.

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Points de Consensus sur le 11/9

Des arguments et indices factuels contredisent la version officielle du 11/9

Le compte-rendu officiel des événements du 11 septembre 2001 a été utilisé :

 pour justifier les guerres en Afghanistan et en Irak qui ont entraîné la mort de plus d’un million de personnes1  pour autoriser la torture, les tribunaux militaires, et des extraditions extraordinaires;  pour suspendre aux États-Unis les libertés garanties par la Constitution américaine comme l’habeas corpus, et des libertés similaires au , au Royaume-Uni, et dans d’autres pays.

Les explications officielles sur le 11-Septembre sont contredites par des faits validés selon un processus scientifique, et incluent les Points suivants, basés sur les éléments les plus probants (Best evidence).

Ces 44 Points de consensus sont répartis dans les 10 catégories suivantes, chacune d’elles comportant l’un des points (trois nouveaux points viennent d’être publiés en juin 2014)

A. Points de consensus généraux B. Points de consensus sur les Tours Jumelles C. Points de consensus sur l’effondrement du World Trade Center 7 D. Points de consensus sur le Pentagone E. Points de consensus sur les avions du 11/9 F. Points de consensus sur les exercices militaires US avant et pendant le 11/9 G. Points de consensus sur le Commandement militaire le 11/9 H. Points de consensus sur les pirates de l’air du 11/9 I. Points de consensus sur les appels téléphoniques du 11/9 V. Points de consensus sur les preuves vidéos officielles du 11/9

A. Points de consensus généraux Point G-1 : Contestation concernant Oussama Ben Laden Point G-2 : Contestation sur l’absence de délits d’initiés sur les Options de Vente avant le 11/9

B. Points de consensus sur les Tours Jumelles Point TT-1 : Contestation concernant la destruction des Tours Jumelles : elle serait due uniquement aux impacts, au kérosène, et aux incendies Point TT-2 : Contestation concernant la destruction des Tours Jumelles : elle serait due uniquement aux impacts, aux incendies et à la force de gravité Point TT-3 : Contestation de la négation des explosions dans les Tours Jumelles Point TT-4 : Seconde Contestation de l’exclusion des explosions dans les Tours Jumelles Point TT-5 : Contestation du fait que la poussière du World Trade Center ne contenait aucun matériau thermitique Point TT-6 : L’affirmation qu’il n’y avait pas d’acier ni de fer fondu dans les bâtiments du WTC Point TT-7 : Pourquoi les Tours Jumelles se sont-elles effondrées ? Les indices sismiques Point TT-8 : Pourquoi les Tours Jumelles se sont-elles effondrées ? Les indices matériels et les témoignages

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C. Points de consensus sur l’effondrement du World Trade Center 7 Point WTC7-1 : Contestation du fait que le WTC7 s’est effondré uniquement à cause des incendies Point WTC7-2 : Contestation du rapport intermédiaire du NIST concluant que le WTC7 n’est pas tombé à la vitesse de la chute libre Point WTC7-3 : Contestation du rapport final du NIST expliquant que le WTC 7 est tombé en chute libre sans l’aide d’explosifs Point WTC7-4 : La simulation officielle de l’effondrement du Bâtiment 7 correspond-elle à celui observé ? Point WTC7-5 : Bâtiment 7 du World Trade Center – L’analyse par le NIST du déclenchement de l’effondrement n’est pas valide (Nouveau) Point WTC7-6 : L’affirmation mensongère du NIST selon laquelle aucun acier du bâtiment 7 n’a été récupéré pour analyse (Nouveau) Point WTC7-7 : Connaissance anticipée de l’effondrement du World Trade Center 7 (Nouveau)

D. Points de consensus sur le Pentagone Point Pent-1 : Pourquoi l’attaque sur le Pentagone n’a pas été stoppée. Première version officielle Point Pent-2 : Pourquoi l’attaque sur le Pentagone n’a pas été stoppée. Deuxième version officielle Point Pent-3 : Contestation concernant Hani Hanjour en tant que pilote du vol 77

E. Points de consensus sur les avions du 11/9 Point Flt-1 : Contestation concernant les avions détournés Point Flt-2 : Contestation du fait que le vol 93 se soit écrasé près de Shanksville en Pennsylvanie

F. Points de consensus sur les exercices militaires US avant et pendant le 11/9 Point ME-1 : Les exercices militaires prouvent-ils que l’armée était prête à une attaque sur son sol (tout comme venant de l’extérieur) ? Point ME-2 : L’affirmation que les exercices militaires n’ont pas retardé la riposte des militaires aux attentats du 11/9

G. Points de consensus sur le Commandement militaire le 11/9 Point MC-Intro : Point global sur les chefs militaires et politiques le 11/9 Point MC-1 : Pourquoi le Président Bush n’a-t-il pas été évacué d’urgence de l’école en Floride ? Point MC-2 : Les déclarations de la Maison-Blanche sur le temps passé par Bush dans la salle de classe de Floride Point MC-3 : Contestation au sujet de l’heure d’arrivée de Dick Cheney dans le bunker de la Maison-Blanche Point MC-4 : L’heure à laquelle Dick Cheney a donné l’autorisation d’abattre des avions civils Point MC-5 : L’attitude du secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld entre 9 h et 10 h du matin Point MC-6 : L’emploi du temps du Général Richard Myers pendant les attentats du 11/9 Point MC-7 : L’heure de retour du Général Shelton au Centre de commandement des armées Point MC-8 : L’emploi du temps du Général de brigade Montague Winfield entre 8 h 30 et 10 h 30 du matin H. Points de consensus sur les pirates de l’air du 11/9 Point H-1 : Le mystérieux voyage de Mohammed Atta à Portland

I. Points de consensus sur les appels téléphoniques du 11/9 Point PC-1 : Les appels téléphoniques présumés de Todd Beamer depuis le Vol UA93 Point PC-1A : L’appel téléphonique de Todd Beamer depuis le Vol 93 : un sérieux problème de chronologie Point PC-2 : Les appels téléphoniques présumés de Barbara Olson 10 www.consensus911.org/fr

Point PC-3 : Les appels de téléphones portables depuis les avions : la première version officielle Point PC-4 : Les appels de téléphones portables depuis les avions : la deuxième version officielle V. Points de consensus sur les preuves vidéos officielles du 11/9 Point Video-1 : Les vidéos supposées montrer Mohammed Atta pendant son mystérieux voyage à Portland dans le Maine les 10 et 11 septembre 2001 Point Video-2 : La vidéo montrant les terroristes présumés du vol AA77 à l’aéroport est-elle authentique ? Analyse des preuves vidéo officielles du 11-Septembre

Sources : 1. G. Burnham, R. Lafta, S. Doocy, et L. Roberts, “Mortality after the 2003 invasion of Iraq: A cross-sectional cluster sample survey”, (Mortalité après l’invasion de l’Irak en 2003) une étude de The Lancet, 11 octobre 2006: 21;368 (9545):1421-28. (voir en français http://www.wsws.org/francais/News/2006/octobre06/131006_irak.shtml) L’école Johns Hopkins Bloomberg (Baltimore) de Santé publique. Cette étude épidémiologique a estimé à 654 965 le nombre de morts en Irak directement liés à la guerre, soit 2,5% de la population, à fin 2006. 3. Catherine Lutz, “September 11 and the Cost of War,” Brown University, 10 septembre 2012. 4. Le Dr. Gideon Polya, auteur de Body Count: Global Avoidable Mortality Since 1950, a estimé qu’en janvier 2010, plus de 4 millions d’Afghans sont décédés (de morts violentes ou non violentes) depuis l’invasion en 2001, qui ne seraient pas morts si l’invasion n’avait pas eu lieu. Voir : “January 2010 – 4.5 Million Dead in Afghan Holocaust, Afghan Genocide.” 5. Dr. Gideon Polya, “Iraqi Holocaust: 2.3 Million Iraqi Excess Deaths”, 21 mars 2009.

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Point G-1: A Claim Regarding Osama bin Laden

La version officielle

Oussama ben Laden est responsable1 des attentats du 11-Septembre.

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Le FBI n’a pas inscrit2 le 11-Septembre dans la liste des actes terroristes pour lesquels Oussama ben Laden est recherché. Quand on lui en a demandé les raisons, Rex Tomb, qui était alors le chef du service de presse du FBI, a expliqué3 que le FBI n’avait aucune preuve tangible4 reliant ben Laden au 11-Septembre. Aussi, bien que le ministre des Affaires étrangères, Colin Powell, le Premier ministre britannique Tony Blair, et la Commission d’enquête sur le 11/9 aient promis de fournir des preuves5 de la responsabilité de Ben Laden pour les attentats du 11-Septembre, ils ne l’ont jamais fait.6

Références du Point G-1

1. Rapport de la Commission sur le 11/9 (2004). 2. Federal Bureau of Investigation, “Most Wanted Terrorists” 3. Ed Haas, “Le FBI a dit, ‘Aucune preuve reliant Ben Laden au 11-Septembre”, Muckraker Report, 6 juin 2006 4. Le juge fédéral allemand Dieter Deiseroth, dans un communiqué de décembre 2009, a déclaré qu’aucune cour impartiale n’avait jamais évalué les preuves contre Oussama Ben Laden. “Bush rejette l’offre des talibans de livrer Ben Laden”, The Guardian, 14 octobre 2001. Les talibans ont expliqué qu’ils livreraient Ben Laden si les USA fournissaient les preuves de sa culpabilité. “Les talibans en pourparlers fréquents avec les USA : discussion sur comment livrer Ben Laden”, Washington Post, 29 octobre 2001. Les talibans ont demandé à voir les preuves de la culpabilité de Ben Laden, mais ne les ont pas obtenues. “L’enquête et les preuves”, BBC News, 5 octobre 2001. “Il n’existe aucune preuve directe accessible au public reliant Ben Laden aux attentats du 11-Septembre.” 5. Colin Powell: “Meet the Press”, NBC, 23 septembre 2001. Tony Blair : Bureau du premier Ministre, “Les responsabilités des crimes terroristes atroces commis aux États-Unis”, BBC News, 4 octobre 2001 6. Powell: “Remarques du président, du secrétaire aux Trésor O’Neill et du secrétaire d’État Colin Powell sur l’ordre exécutif”, Maison Blanche, 24 septembre 2001. Seymour M. Hersh, “Ce qui s’est mal passé : la CIA et l’échec des services secrets américains”, New Yorker, 1er octobre 2001. Tony Blair: Bureau du Premier ministre : “Responsabilités pour les atroces actes terroristes aux États-Unis”, BBC News, 4 octobre 2001. Le document gouvernemental spécifie qu’”il n’a pas pour but d’établir un réquisitoire contre Oussama Ben Laden valable devant une cour de justice. ”Rapport de la Commission sur le 11/9 (2004). Toutes les affirmations concernant la responsabilité d’Oussama Ben Laden dans les attentats s’appuient sur des interrogatoires de Khalid Sheikh Mohammed (KSM) effectués sous la torture. Voir le Rapport de la Commission sur le 11/9, chapitre 5, notes 1, 10, 11, 16, 32, 40, and 41.

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Point G-2 : L’affirmation qu’aucun délit d’initié sur “Options de vente” n’a eu lieu avant le 11 Septembre

Introduction

Dans le mois qui a suivi le 11/9, de nombreux commentaires sont apparus dans la presse concernant des personnes qui auraient fait d’énormes profits grâce à la préconnaissance des attentats.1

La version officielle

En 2004, le Rapport de la Commission sur le 11/9 expliquait : « De nombreux médias ont longuement parlé de certaines allégations selon lesquelles des délits d’initiés avaient eu lieu avant le 11/9 » et qu’il y avait eu des opérations inhabituelles sur des « put options » – des investissements qui deviennent rentables seulement lorsque le prix d’une action baisse. »2 Cependant la Commission a affirmé que « des enquêtes exhaustives conduites par la Securities and Exchange Commission, le FBI, et d’autres agences n’ont découvert aucun élément prouvant qu’une préconnaissance des attentats avait été exploitée lors de transactions sur des titres financiers. »3

Par exemple, « le volume de put Options… a brusquement augmenté pour les sociétés mères d’United Airlines le 10 septembre, » et cela ressemblait « à une opération hautement suspecte. » Pourtant, « de plus amples investigations ont révélé que les transactions n’avaient aucun lien avec le 11-Septembre. Un seul et unique investisseur institutionnel basé aux USA, sans aucun lien avec al-Qaïda, avait acheté 95% des Put Options sur United Airlines le 6 septembre, dans le cadre d’une stratégie financière qui incluait également 115 000 actions d’American Airlines le 10 septembre. »4

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Il existe trois raisons de rejeter l’affirmation de la Commission sur le 11/9 réfutant l’hypothèse que des profits considérables ont été faits grâce à la préconnaissance des attentats du 11/9.

Premièrement, la Commission sur le 11/9 n’a pas démontré qu’il n’y avait pas eu de délits d’initiés basés sur la préconnaissance des événements du 11/9, mais s’est contentée de l’affirmer.

Deuxièmement, la Commission a utilisé un argumentaire circulaire au sujet d’United Airlines : en expliquant que la plupart des put options sur United Airlines avaient été achetées par un investisseur « sans aucun lien imaginable avec al-Qaïda, » la commission présuppose tout simplement que le 11/9 a été planifié et exécuté par al-Qaïda seule, sans que personne d’autre n’ait eu connaissance à l’avance des attentats.

Troisièmement, des économètres – les spécialistes qui utilisent des analyses statistiques pour obtenir des résultats objectifs en économisent – ont publié des études montrant les occurrences de toutes les transactions inhabituelles avant le 11/9 qui avaient généré d’importants profits, révélant ainsi une forte probabilité de délit d’initié.

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Par exemple, l’analyse des put options sur United et American Airlines achetées entre le 5 et le 10 septembre 2001, menée par le professeur de finance de l’Univeersité de l’Illinois et publiée dans un journal renommé, a conclu que les éléments de preuve étaient « compatibles avec l’hypothèse que les terroristes ou leurs associés aient effectué des transactions financières avant le 11/9. »5

Une autre étude économétrique publiée dans un journal renommé a conclu que « les volumes anormaux de transactions … fournissent des éléments circonstanciels crédibles à l’appui de l’hypothèse de délits d’initiés. »6

Une étude plus complète, par les professeurs du Swiss Finance Institute et du Swiss Banking Institute7 montre que des profits de 15 millions de dollars ont probablement été faits par la vente de put options sur des actions de Boeing, Merrill Lynch, J.P. Morgan, Citigroup, et Bank of America.8

Ces enquêtes économétriques, parues en 2006, 2010 et 2011, n’ont été remises en cause par aucun professionnel ou entité gouvernementale.

Références pour le Point G-2

1. Par exemple, la BBC écrivait une semaine après les attentats : « Le Financial Services Authority, les chiens de garde de la City, a lancé une enquête concernant des mouvements anormaux sur les prix d’actions à Londres observés avant les atrocités de la semaine dernière. Le London Times rapporte que les autorités américaines enquêtent actuellement sur des volumes inhabituellement importants de ventes d’actions sur des compagnies aériennes ou d’assurance. Certains soupçonnent que ces ventes ont été faites par des personnes ayant eu connaissance des attentats à venir. » (“Papers Salute New York Stock Exchange,” BBC News, mardi 18 septembre 2001. 2. Rapport de la Commission sur le 11/9, 499 n.130 3. Ibid., p 172 4. Ibid., 499, n. 130. 5. Allen M. Poteshman, “Unusual Option Market Activity and the Terrorist Attacks of September 11, 2001”, (Activité inhabituelle sur les marchés d’actions, et attentats terroristes du 11 septembre 2011”, Journal of Business, 79 (2006): 1703-26. 6. -Keung Wong, Howard E. Thompson, et Kweehong, Teh, “Was there Abnormal Trading in the S&P 500 Index Options Prior to the September 11 Attacks?” (« Y a-t-il eu des transactions financières anormales sur l’Index Options S&P 500 avant les attentats du 11 septembre 2001 ? », Multinational Finance Journal ,15/1-2 (2011): 1-46, à 43. 7. Marc Chesney, Remo Crameri, et Loriano Mancini, “Detecting Informed Trading Activities in the Options Markets”, (Détection des Délits d’initiés sur le marché des Options”), Swiss Finance Institute Research Paper, 7 septembre 2011. Voir aussi en français l’article paru sur ReOpenNews “11-Septembre : la méthode statistique permettant de détecter de possibles délits d’initiés sur Options proposée par le professeur de Finance Marc Chesney et ses co-auteurs, n’intéresse pas les milieux financiers” 8. Voir Tableau 2, de Paul Zarembka, “Evidence of Insider Trading Before September 11th Re-examined”, Audiences Internationales (International Hearings) sur le 11 septembre 2001, du 8 au 11 septembre 2011, Ryerson University, Toronto.

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Point TT-1 : Une affirmation concernant la destruction des Tours Jumelles : elle serait due uniquement aux impacts, au kérosène, et aux incendies

La version officielle

Les Tours Jumelles ont été abattues1 par l’impact des avions, leur carburant, et les incendies de bureau.

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

L’expérience basée sur l’observation physique et la connaissance scientifique montre que les incendies de bureau, même avec l’aide du kérosène, ne peuvent pas avoir atteint des températures supérieures à 1800 degrés Fahrenheit (1000 degrés Celsius).Pourtant, plusieurs rapports scientifiques2 montrent que des métaux ont fondu dans les Tours Jumelles. Normalement, ces métaux, à savoir l’acier, le fer et le molybdène, ne fondent pas en dessous des températures respectives de 2700°F (1482°C), 2800°F (1538°C), et 4753°F (2623°C).

Références du Point TT-1

1. NIST, Rapport final sur l’effondrement des Tours WTC, septembre 2005, p. 15. Concernant les impacts des avions, voir les pp. 150-51; A propos du carburant, voir pages 24, 42; pour les incendies, voir pages 91, 127, 183. 2. RJ Lee Group, “Etude de la signature des poussières du WTC : Composition et morphologie”, décembre 2003, p. 21. RJ Lee Group, “Signature de la poussière du WTC”, rapport d’expertise, mai 2004, p. 12. Heather A. Lowers & Gregory P. Meeker, Etude du US Geological, Ministère américain de l’Intérieur : “Particle Atlas of World Trade Center Dust”, 2005. Steven E. Jones et al., “Extremely High Temperatures during the World Trade Center Destruction”, Journal of 9/11 Studies, 19 janvier 2008. Pour plus d’information, voir l’article de David Ray Griffin, Le mystérieux effondrement du bâtiment 7 du World Trade Center, pp. 39-44.

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Point TT-2 : Une affirmation concernant la destruction des Tours Jumelles : elle serait due uniquement aux impacts, aux incendies et à la force de gravité

La version officielle

La destruction des Tours Jumelles a en tout et pour tout trois causes : l’impact des avions de ligne, les incendies qui en ont résulté, et la force de gravité.1

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Lors de la destruction des Tours Jumelles, de grandes sections de colonnes d’acier du pourtour pesant chacune plusieurs tonnes ont été éjectées horizontalement à 150, voire 180 mètres, comme en témoignent de nombreux plans2 et photographies.3 Ces éjections à grande vitesse de lourds éléments de structure ne peuvent être expliquées ni par les incendies, ni par la force de gravité, ni par les impacts d’avion (qui ont eu lieu environ une heure plus tôt). Des fragments d’os humains4 d’environ 1 cm de longueur ont été retrouvés en abondance sur le toit de la Deutsche Bank après la destruction des Tours, ce qui indique plus avant l’utilisation d’explosifs. L’écroulement en « pile d’assiettes » (pancake), ou le pilonnage des étages du dessus auraient dû piéger les corps à l’intérieur, au lieu de projeter à horizontale des fragments d‘os à plus de 150 mètres de distance.

Références du Point TT-2

1. NIST, Rapport final sur l’effondrement des Tours du WTC, septembre 2005, p. 144-45. 2. En plus du WFC 3 (le bâtiment d’American Express), le rapport de la FEMA, “7. Peripheral Buildings“, montre que des débris similaires ont frappé Winter Gardens, distant de 200 à 300 mètres (500-600 feet) et inclut un plan montrant l’emplacement de ces bâtiments. 3. Photographies : Le site Web Scientists for 9/11 Truth montre une photo de “Colonne d’acier plantée au 20e étage du bâtiment 3 du World Financial Center Building 3 (WFC3).” Voir aussi la vidéo 1 et la vidéo 2 montrant les éjections horizontales. 4. “Remains bring hope, frustration for 9/11 families”, (Des restes humains génèrent espoir et frustration), USA Today, 20 avril 2006.

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Point TT-3 : La négation des explosions dans les Tours Jumelles

La version officielle

Le NIST a rédigé1 son rapport comme si personne – pas même les pompiers de la ville de New York – n’avait fourni de témoignage d’explosions dans les Tours Jumelles.

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Plus de 100 parmi les 500 pompiers du Fire Departement of New York (FDNY) qui se trouvaient sur le site ce jour-là ont rapporté2 ce qu’ils ont décrit plus tard comme des « explosions » dans les Tours Jumelles. Des témoignages semblables ont été fournis par des journalistes, des policiers et des employés du WTC.

Références du Point TT-3

1. NIST, “Answers to Frequently Asked Questions”, 30 août 2006, Question 2. 2. Graeme MacQueen, “118 Witnesses: The Firefighters’ Testimony to Explosions in the Twin Towers,” Journal of 9/11 Studies, Vol. 2/août 2006, 47-106. Document traduit en français par Reopen911 et disponible ici. Reportages de journalistes, officiers de police, employés du WTC : David Ray Griffin, “Explosive Testimony: Revelations about the Twin Towers in the 9/11 Oral Histories,” 911Truth.org, 18 janvier 2006.

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Point TT-4 : Une deuxième affirmation niant les explosions dans les Tours Jumelles

La version officielle

Le 11 septembre 2001, les Tours Jumelles se sont effondrées en raison des dommages produits par l’impact des avions, combiné aux incendies allumés par le carburant des avions. Après avoir brûlé pendant respectivement 101 et 56 minutes, les Tours Nord et Sud se sont écroulées rapidement, mais sans l’aide d’explosifs.1

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Les Tours Jumelles ont été construites2 pour résister à des impacts d’avions de ligne ayant approximativement la même taille et volant à la même vitesse que ceux qui les ont percutées. Les incendies de bureau, même alimentés par le carburant des avions (qui est essentiellement du kérosène), ne peuvent pas avoir affaibli3 suffisamment la structure d’acier de ces bâtiments pour que ceux-ci s’effondrent aussi soudainement qu’ils l’ont fait. Seules les sections supérieures des bâtiments ont été endommagées par les impacts et les incendies qui ont suivi, alors que leur structure en acier, beaucoup plus épaisse à la base, se comportait comme une pyramide en termes de solidité. Le compte-rendu officiel, qui exclut tout usage d’explosifs, ne parvient pas à expliquer pourquoi ces bâtiments se sont complètement effondrés.

Références du Point TT-4

1. “Le NIST n’a trouvé aucun élément confirmant les hypothèses alternatives selon lesquelles les Tours du WTC auraient été abattues au moyen d’une démolition contrôlée faite à l’aide d’explosifs installés avant le 11 septembre 2001.” NIST NCSTAR 1, Rapport final sur l’effondrement des tours du WTC, septembre 2005, p. xxxviii. 2. Federal Emergency Management Agency, (2002), Etude de performance des bâtiments du World Trade Center : Collecte de données, observations préliminaires et recommandations. “Towers collapse shocks engineers”, MedServ, 11/9/2001. “Twin Towers Engineered To Withstand Jet Collision”, (Les Tours Jumelles conçues pour résister à l’impact d’un avion de ligne), Seattle Times, 2 février 1993. 3. “Twin Tower Fires Not Hot Enough to Melt or Weaken Steel.” (Les incendies dans les Tours Jumelles n’étaient pas assez chauds pour faire fondre l’acier) une sorte de pyramide: L’architecte Mario Salvadori explique : “la charge sur les colonnes augmente avec le nombre d’étages du bâtiment, et leur poids doit varier dans les mêmes proportions.” (Dr. Mario Salvadori, “Why Buildings Stand Up” (New York: W.W. Norton, 1980), p. 117). Plus bas est situé l’étage, plus les structures en acier sont robustes. Et donc, même si les impacts et les incendies avaient causé l’affaissement de la section supérieur, l’effondrement aurait été arrêté par les étages du dessous.

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Point TT-5 : L’affirmation que la poussière du World Trade Center ne contenait aucun matériau thermitique

La version officielle

Bien que le NIST n’ait effectué aucun test1 pour rechercher des traces d’incendiaires (comme la thermite) ou d‘explosifs (comme le RDX ou la nanothermite) dans les poussières du WTC, il a affirmé2 que de tels matériaux ne s’y trouvaient pas.

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

De la nanothermite, un matériau qui peut être adapté3 pour se comporter comme un incendiaire (tout comme la thermite ordinaire), ou comme un explosif4, a été trouvé dans quatre échantillons de poussière provenant du WTC, recueillis indépendamment5 (comme indiqué dans un article6 rédigé par plusieurs auteurs et publié dans une revue à comité de lecture).

Références du Point TT-5

1. NIST, Réponses aux questions fréquemment posées (Frequently Asked Questions) du 30 août 2006, question 12. 2. Le NIST a mené une expérimentation purement théorique et « n’a pas trouvé de preuves d’une quelconque explosion. » NIST NCSTAR 1-9. Structural Fire Response and Probable Collapse Sequence of World Trade Center Building 7 (Réaction au feu de la structure, et déroulement probable de l’effondrement du bâtiment 7 du WTC). Version provisoire ouverte aux commentaires du public, août 2008, p. 357. 3. La phrase est du Dr. Niels Harrit, professeur associé de Chimie au Centre des nanosciences de l’Université de Copenhague. Email envoyé à Elizabeth Woodworth, copie au Dr. David Ray Griffin, 19 juin 2011. 4. L’édition du printemps 2002 de la Newsletter trimestrielle de Amptiac disait : « Le 221e meeting national de l’American Chemical Society s’est tenu à San Diego et comprenait un symposium sur les applications militaires des nanomatériaux. L’une des 4 sessions s’intitulait “Nanoenergetics“. Cette session a vu s’exprimer différents orateurs provenant de laboratoires gouvernementaux (DOD and DOE) ou du monde académique… Plusieurs sujets furent abordés, dont… les composites intermoléculaires métastables (MICS, pour Metastable Intermolecular Composites), les sols-gels, et les nanomatériaux structuraux… En ce moment même, tous les départements militaires et plusieurs laboratoires du DOE ou universitaires conduisent activement des programmes de recherche destinés à exploiter les propriétés uniques des nanomatériaux qui peuvent potentiellement être utilisés sous des formes énergétiques pour des explosifs sophistiqués ou des matériaux de propulsion… Les nanomatériaux, et tout spécialement ceux nanoénergétiques pourraient être utilisés pour améliorer les composants des munitions… Les matériaux nanoénergétiques offrent des perspectives prometteuses comme composants du Thermobarique (TBX) ou des armes de ce type (TBX-like), du fait de leur haut degré de flexibilité en termes d’énergie libérée et de gestion du déclenchement (de la réaction).» (pp. 43-44) 5. Le Dr. Steven Jones parle de la traçabilité (“chain of custody”) des échantillons de poussière du WTC dans la vidéo “9/11: Explosive Testimony Exclusive, 1e partie”, à 3 min 30sec et 7 min 58 sec, et à 0 minute dans la 2e partie. 6. Niels H. Harrit, Jeffrey Farrer, Steven E. Jones, Kevin R. Ryan, Frank M. Legge, Daniel Farnsworth, Gregg Roberts, James R. Gourley, et Bradley R. Larsen, “Active Thermitic Material Observed in Dust from the 9/11 World Trade Center Catastrophe”, The Open Chemical Physics Journal, 2009, 2: 7-31.

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Point TT-6 : L’affirmation qu’il n’y avait pas d’acier ni de fer fondu dans les bâtiments du WTC

Introduction

D’après la version officielle, les Tours Jumelles se sont effondrées suite à l’impact des avions et aux incendies, et pour le WTC 7, suite aux seuls incendies. L’une des conséquences de cette version du récit est que ces destructions n’ont pas pu générer de l’acier fondu ni du fer fondu (lequel est produit lorsque l’acier est fondu à l’aide de certaines substances, comme la thermite) : l’acier de structure ne commence à fondre qu’à partir de 1482°C, et le fer à partir de 1538°C1. Les feux déclenchés par les crashs des avions, même avec l’aide du carburant, n’ont pas pu dépasser les 1000°C, c’est-à-dire environ 500°C en dessous de la température nécessaire pour faire fondre l’acier ou le fer. La présence d’acier ou de fer fondu implique donc que l’acier des bâtiments a été fondu par autre chose que les impacts des avions et les incendies qui s’en sont suivis.

La version officielle

Il n’existe aucune preuve de la présence d’acier fondu ou de fer fondu dans aucun des bâtiments du WTC.

Le rapport du NIST indique que les Tours Jumelles se sont effondrées à cause des impacts d’avion et les feux qui s’en sont suivis, allumés par leur carburant2. Le WTC 7, qui n’a été frappé par aucun avion, s’est effondré à cause des seuls incendies3. Par conséquent, il n’y a aucune raison pour que de l’acier ou du fer fondu aient été produits par ces effondrements. 4

L’acier et le fer fondus ne figurent ni dans le rapport de la Commission sur le 11/95, ni dans les rapports du NIST sur les Tours Jumelles6, ni dans celui du NIST sur le WTC 77. Ce silence à propos de l’acier fondu et du fer fondu signifie donc implicitement qu’il n’y en avait pas.

La présence d’acier (et de fer) fondu a été indirectement niée par John L. Gross8, ingénieur du NIST et co-auteur de ses rapports. Lors d’une conférence à l’Université du Texas en octobre 2006, une question lui a été posée au sujet des « mares d’acier fondu », à laquelle Gross a répondu ceci :

« Revenons sur votre postulat selon lequel il y avait une mare d’acier fondu. Je ne connais absolument personne – aucun témoin n’en a parlé, personne n’a démontré qu’il y en avait. »9

Dans une publication datant d’après le rapport (septembre 2011), le NIST écrivit : « Les enquêteurs du NIST, les experts de l’American Society of Civil Engineers (ASCE) et le Structural Engineers Association of New York (SEONY)— qui ont examiné l’acier du WTC sur le site même du World Trade Center et dans le périmètre de secours – n’ont trouvé aucune preuve indiquant que de l’acier aurait fondu sous l’effet des incendies déclenchés par le kérosène dans les tours, avant leur effondrement. »

De plus, le rapport disait :

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« L’état de l’acier dans les débris du WTC (c’est-à-dire, s’il y avait de l’acier fondu ou pas) est sans rapport avec l’enquête sur les effondrements, puisqu’il n’apporte aucune information concluante sur l’état de l’acier au moment où les Tours du WTC étaient encore debout. »

Enfin, dans le rapport on peut lire :

« Dans certaines circonstances, il est envisageable qu’une partie de l’acier sous la pile de débris ait fondu après l’effondrement du bâtiment. L’acier fondu sous les débris est probablement davantage dû aux hautes températures résultant de la longue exposition à la combustion sous la ‘’pile’’ plutôt qu’à une courte exposition aux feux et aux explosions au moment où les tours étaient encore debout. »10

En résumé :

 Les rapports du NIST attribuent les effondrements aux incendies de kérosène qui n’étaient cependant pas assez chauds pour produire de l’acier ou du fer fondu.  Il n’existe aucune preuve de la présence d’acier ou de fer fondu, et il n’y avait aucune raison d’en retrouver.  Même s’il y a eu de l’acier ou du fer fondu dans les débris après-coup, cela est « sans rapport » avec la cause des effondrements.

Les éléments les plus probants

Aucune de ces affirmations n’est vraie.

On ne peut pas dire que la présence d’acier ou de fer fondu soit « sans rapport », étant donné que les incendies des bâtiments, comme cela a d’ailleurs été reconnu par le NIST, ne permettent pas de l’expliquer. La seule explication suggérée par le NIST est que si l’on a retrouvé de l’acier ou du fer fondu, cela est probablement « dû aux hautes températures résultant d’une longue exposition à la combustion sous la pile de débris. » Mais le NIST a affirmé que les bâtiments s’étaient écroulés suite à des incendies de bureau, qui peuvent au maximum atteindre 1000°C. L’idée selon laquelle les débris en feu de ces bâtiments ont pu se rapprocher de la température nécessaire pour faire fondre l’acier (1482°C)11 sans l’aide d’explosif ou de matériau incendiaire est tout simplement invraisemblable.

De surcroit, elle est aussi non-scientifique. Le physicien Steven Jones a écrit : « Existe-t-il le moindre exemple de bâtiments qui se sont écroulés après un incendie, ou la moindre méthode – différente d’une démolition contrôlée – où l’on retrouve de vastes flaques de métal fondu dans les ruines ? J’ai posé la question à de nombreux ingénieurs et chercheurs, et à ce jour, aucun exemple ne m’a été cité. Il est donc étrange que pour trois tours de Manhattan, soi- disant abattues par des incendies, on retrouve d’importantes flaques de métal fondu dans leurs sous-sols après leur effondrement le 11 septembre 2001. Il serait intéressant [de savoir] par exemple si des feux souterrains peuvent engendrer de grandes flaques de métal fondu, mais alors on devrait retrouver d’autres cas historiques de cet effet, puisqu’il y a eu de nombreux grands incendies dans une multitude de bâtiments différents. Il ne suffit pas d’émettre l’hypothèse que le feu peut causer ces trois grandes mares de métal fondu de couleur orange. » Le fait que ces flaques étaient orange est essentiel, explique Jones, car quelque chose a élevé la température de l’acier à plus de 2000°C.12

Il existe deux catégories d’indices prouvant la présence d’acier ou de fer fondu sous les débris :

1. Les éléments matériels présentés notamment dans un rapport de la FEMA en 2002. 21 www.consensus911.org/fr

2. Les rapports de nombreux témoins crédibles dont des pompiers et d’autres professionnels.

I : Les éléments matériels

I-A : Le rapport de 2002 de la FEMA

James Glantz, journaliste au New York Times, a rapporté dans un article publié fin 2001 à propos de l’effondrement du WTC 7 que des ingénieurs lui avaient dit que la « combinaison d’un incendie hors de contrôle et de dommages structurels avait pu faire s’écrouler la tour, » mais que « cela n’expliquait pas, » d’après le Dr. Barnett, « les morceaux d’acier dans la pile de débris qui semblaient avoir été partiellement vaporisés à des températures extraordinairement élevées. »13

Glantz faisait référence à Jonathan Barnett, un professeur en ingénierie de protection anti-incendie à l’institut Polytechnique de Worcester (WPI). Début 2002, Barnett et deux de ses collègues du WPI ont publié une analyse d’une pièce en acier provenant de l’une des Tours Jumelles, ainsi que de morceaux du WTC 7, et cette étude fut inséré en annexe du rapport de 2002 de la FEMA intitulé World Trade Center Building Performance Study14. Leurs découvertes ont également été mentionnées dans un article du WPI intitulé “The ‘Deep Mystery’ of Melted Steel“ (Le grand mystère de l’acier fondu), qui disait ceci :

« L’acier – dont le point de fusion est de 2800°F (1500°C) – peut être affaibli et tordu, mais ne fond pas durant un incendie de bureau ordinaire. Pourtant, des études métallurgiques sur l’acier du WTC menées au WPI révèlent qu’un phénomène nouveau – appelé ‘’réaction eutectique’’ – s’est produit à la surface [de l’acier], causant une fusion intergranulaire capable de transformer une épaisse poutre en véritable gruyère.»

Expliquant que le New York Times avait qualifié cette découverte de « sans doute le plus grand mystère révélé par l’enquête. », l’article continuait ainsi :

« Une poutre faite d’un acier de 3 cm a été réduite à 1,5 cm d’épaisseur. Ses bords – qui sont froissés comme du papier – ont été affutés au point de ressembler à un rasoir. Des trous béants – certains de la taille d’une pièce de un dollar – laissent passer la lumière à travers ce qui était auparavant une solide paroi en acier. L’apparence de gruyère a choqué tous les professeurs connaissant les effets du feu, qui s’attendaient à voir des déformations et des pliages, mais certainement pas des trous. »15

À propos du « plus grand mystère », l’article du New York Times poursuivait : « L’acier a apparemment fondu, mais personne ne pense que les feux dans les tours ont été suffisamment chauds pour faire fondre ainsi l’acier. » [16] C’était un euphémisme, car un incendie de bureau, même avec un mélange optimal d’air et de kérosène, ne peut pas dépasser les 1000°C17. En fait, le professeur Thomas Eagar du MIT a estimé que ces incendies « n’ont probablement pas dépassé les 650 ou 700 degrés Celcius. »18

I-B : Le rapport de RJ Lee

En mai 2004, le groupe RJ Lee a établi un rapport intitulé WTC Dust Signature (signature de la poussière du WTC) à la demande de la Deutsche Bank, dans le but de prouver – à la compagnie d’assurance – que le bâtiment avait été « largement contaminé par la poussière du WTC, spécifique aux événements du WTC. »19 Le rapport liste cinq éléments de cette signature, dont l’un est : « Des particules sphériques de fer et des particules sphériques ou

22 www.consensus911.org/fr

vésiculaires de silicates résultant d’une exposition à des températures élevées. »20 C’est la seule référence à l’acier transformé par de hautes températures, faite dans ce rapport de 2004.

Mais RJ Lee avait produit un autre rapport au préalable, en 2003, intitulé WTC Dust Signature Study qui mentionnait beaucoup plus souvent le fer. On y lisait : « Des particules de métal qui ont été modifiées par une exposition à de hautes températures, ainsi que des particules sphériques de fer et de silicate sont présentes en nombre dans la poussière du WTC… mais ne le sont pas dans les incendies de bureau ‘’normaux’’ ».21 Cette version de 2003 du rapport soulignait également le fait qu’alors que les particules de fer ne constituent que 0,04 % des poussières de bureau normales, elles représentent une proportion énorme dans la poussière du WTC : 5,87 % (autrement dit, il y avait environ 1500 fois plus de fer dans ces poussières que la normale).22 Cette version antérieure mentionnait explicitement que le fer et les autres métaux avaient « fondu pendant les événements du WTC, produisant des particules métalliques de forme sphérique. »23

De plus, même si le rapport de 2004 n’a pas utilisé le mot « vaporisé », cette version préalable parlait de températures « auxquelles le plomb se serait vaporisé. »24 Et tandis que le rapport de 2004 mentionnait des « températures élevées », le rapport précédent indiquait que les températures n’étaient pas simplement « élevées », mais qu’elles étaient « extrêmement élevées, car pour que le plomb entre en ébullition et se vaporise, il faut une température supérieure à 1749°C. »25

I-C : Le rapport de USGS

En 2005, le United States Geological Survey (USGS) publia un rapport intitulé Atlas des particules dans la poussière du WTC dont l’objet était d’aider à « identifier les composants de la poussière du WTC. » Parmi ces composants, expliquait ce rapport, on trouvait « du métal et des oxydes de métaux » (qui n’ont pas pu être déterminés par les méthodes de l’USGS). Le rapport expliquait que « les principaux métaux et oxydes métalliques présents dans la poussière du WTC étaient des particules riches en fer et en Zinc. »26 Le rapport incluait une micrographie d’une de ces « particules riches en fer ».27

Ces particules sphériques riches en fer – ou ‘’sphérules’’ comme on les appelle parfois, n’apparaissent que si le fer est fondu avant d’être « pulvérisé dans l’air de façon à ce que les tensions à la surface des gouttelettes fondues leur donnent cet aspect sphérique. »28

De la même façon, le rapport du USGS mentionnait (sans toutefois l’expliquer) l’existence dans ces poussières de particules qui n’auraient pas dû se trouver là, d’après les explications du NIST sur les effondrements.

I–D : Le rapport du groupe de Steven Jones

Le NIST a également ignoré un troisième rapport décrivant un phénomène dans la poussière du WTC qui n’a pu se produire qu’à des températures extrêmement élevées. De fait, il s’intitule « Des températures extrêmement élevées lors de la destruction du WTC ». Ce rapport rédigé par Steven Jones et sept autres chercheurs met en évidence la présence dans ces poussières de particules requérant des températures encore plus élevées que celles induites par les rapports de RJ Lee et de l’USGS.

Jones et ses collègues ont effectué des tests en utilisant leurs propres échantillons de poussière du WTC, qui ont été prélevés peu après la destruction du WTC – soit immédiatement après, soit à l’intérieur de bâtiments alentour (ce qui signifie que cette poussière n’a pas été polluée par les opérations de déblaiements à Ground Zero). Ils y 23 www.consensus911.org/fr

annoncent avoir découvert « une abondance de fines gouttelettes solidifiées de forme pratiquement sphérique (sphérules) » qui étaient essentiellement « riches en fer… et en silicates ». Les sphérules riches en fer ont nécessité une température de 1538°C. Les silicates contiennent souvent de l’aluminium, et les sphérules d’alumino-silicate retrouvées en abondance dans la poussière du WTC ont quant à elles nécessité une température de 1450°C.29

Le fer n’a pas pu s’extraire seul de l’acier, et on n’aurait pas dû en retrouver dans les débris. Ce fer, dont la présence reste inexpliquée, est le sous-produit d’une réaction thermitique.

Le groupe de Steven Jones a rapporté un fait encore plus remarquable : une sphérule retrouvée dans la poussière n’a pas été mentionnée dans le Particle Atlas de l’USGS, et on ne connait son existence que grâce à une demande d’information FOIA. Il s’agit d’une sphérule « riche en molybdène » qui a été identifiée et examinée par l’équipe de l’USGS. Cette information est extrêmement importante car le Molybdène (Mo) est « connu pour son point de fusion très élevé » : 2623°C30. La présence de cette sphérule riche en molybdène dans les poussières du WTC n’a pas été mentionnée par le NIST, bien qu’ils auraient pu en avoir connaissance par le groupe de Steven Jones, ou directement pas l’USGS.

II : Les témoignages

II-A. Témoignages des pompiers

 Philip Ruvolo, capitaine des pompiers de New York, a déclaré : « On descendait et on voyait de l’acier fondu, de l’acier fondu qui coulait dans des rigoles, comme dans une fonderie, comme de la lave. »31  Joe O’Toole, un pompier du Bronx qui a participé aux secours et aux travaux de déblaiement a signalé qu’une poutre extraite des profondeurs de la pile plusieurs mois après, en février 2002, « était ruisselante d’acier fondu. »32  Dans le film documentaire Collateral Damages, des pompiers de New York se rappellent d’« une chaleur si intense qu’ils ont rencontré des rivières d’acier fondu. »33

II-B. Témoignages d’autres professionnels

 Leslie Robertson, un membre de l’équipe d’ingénieurs qui a conçu les tours du World Trade Center a déclaré 21 jours après les attentats : « Alors que nous étions au niveau B1, l’un des pompiers m’a dit, ‘’je pense que cela va vous intéresser’’ ; ils ont poussé un gros bloc de béton, et en dessous il y avait ‘’comme une petite rivière d’acier qui coulait’’. »34  Ron Burger, un conseiller à la santé publique travaillant pour le National Center for Environmental Health, qui est arrivé à Ground Zéro le 12 septembre 2001, a dit : « Sentir cette chaleur, voir tout cet acier fondu, les couches de cendres les unes sur les autres, comme de la lave, cela m’a rappelé le Mont Sainte Hélène et les milliers de personnes qui ont fui ce désastre. »35  Vers la fin de l’automne 2001, le Dr. Alison Geyh travaillant à l’École John Hopkins de Santé publique a déclaré : « Il y a toujours des feux importants, et la fumée est très intense. Dans certaines poches qui sont mises au jour, ils trouvent de l’acier fondu. »36  Joe Allbaugh, le directeur de la FEMA, a déclaré en octobre 2001 lors d’une interview par CBS : « Certaines zones sont tout simplement beaucoup trop chaudes pour que les secouristes y aillent. Nous ne savons pas encore ce qui s’y trouve, mais il y a du métal fondu, extrêmement chaud. »37

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 Le Dr Keith Eaton a expliqué à [la revue] Structural Engineer : « Ils nous ont montré de nombreux transparents fascinants… allant du métal fondu qui était toujours rouge incandescent plusieurs semaines après les événements, à des plaques d’acier épaisses de 12 cm qui avaient été cisaillées et tordues pendant la catastrophe. »  Don Carson, un expert en matériaux de la National Operating Engineers Union, a déclaré 6 semaines après le 11/9 : « Il y a des morceaux de poutres qui sont extraits depuis l’équivalent du 6ème niveau de sous-sol, et qui sont encore rouge vif. »38

II-C. Déclarations d’autres témoins crédibles

 Greg Fuchek, vice-président de la compagnie qui a fourni les équipements informatiques utilisés pour identifier les restes humains, a déclaré que « Parfois lorsqu’un ouvrier retirait une poutre métallique du tas de débris, l’extrémité de celle-ci dégoulinait d’acier fondu. »39  Sarah Atlas, de la Task Force One Urban Search and Rescue du New Jersey, arrivée à Ground Zero le 11 septembre, a expliqué qu’ « il y avait encore des incendies et que de l’acier fondu coulait sous la pile de débris sous ses pieds. »40  Tom Arterburn, qui publie dans Waste Age, a raconté que le Département d’Hygiène publique de New York avait enlevé « un peu de tout, allant de l’acier fondu à des restes humains. »41

Résumé des réfutations des affirmations officielles

1. L’affirmation selon laquelle il n’existe aucune preuve de la présence d’acier ou de fer fondu dans aucun des bâtiments du World Trade Center est contredite par trois rapports scientifiques, dont l’un provient d’une agence gouvernementale (USGS). 2. La déclaration de John Gross disant qu’ « aucun témoin n’a dit » avoir vu de l’acier (ou du fer) fondu a été factuellement réfutée à plusieurs reprises. 3. A propos de l’affirmation selon laquelle de l’acier ou du fer fondu sont « sans rapport » [avec l’effondrement] du fait que cela a pu se produire par combustion sous la pile : cela revient à affirmer, sans aucune preuve scientifique, que la combustion sous un tas de débris à court d’oxygène peut avoir chauffé l’acier à 1500°C et plus. 4. Concernant l’affirmation du NIST selon laquelle l’acier ou le fer fondu sont « sans rapport avec l’enquête sur les effondrements, puisque cela n’apporte aucune information concluante sur l’état de l’acier au moment où les tours du WTC (y compris le WTC 7) étaient encore debout » : étant donné que l’acier ou le fer fondu trouvés sous les débris n’ont pas pu être produits sans incendiaires ou explosifs, leur présence indique qu’une partie de cet acier au moins a fondu avant, ou pendant, les phases finales des effondrements. 5. Au sujet de la phrase du NIST dans sa publication postérieure au rapport, disant que rien ne prouvait que « de l’acier ait fondu dans des feux déclenchés par le kérosène dans les tours » : cette déclaration est parfaitement hors sujet. Le véritable problème est que la présence d’acier et/ou de fer fondu amène à penser que les bâtiments ont été abattus par autre chose que le feu.

Conclusion

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Aucune des affirmations officielles sur la non-existence d’acier ou de fer fondu dans les ruines des tours du WTC ne résiste à l’examen. Le fait que le tas de débris contenait de l’acier ou du fer qui avait fondu montre que ces bâtiments ont été détruits par autre chose que les incendies et les impacts d’avion. Des indices extrêmement probants, de différentes natures, dérivent de nombreux éléments factuels : le rapport initial du groupe RJ Lee indiquait qu’il y avait presque 1500 fois plus de fer dans les poussières du WTC que la quantité normale ; le tas de débris contenait des pièces d’acier portant des « trous béants », avec une apparence de « gruyère » qui a choqué les « professeurs spécialistes du feu » du Worcester Polytechnic Institute ; le plomb a été vaporisé ; et les flaques de métal fondu contenaient du fer qui avait été chauffé au-dessus de 2000°C, comme le prouvait leur couleur orangée.

Si l’on ajoute les indices matériels aux témoignages faisant état d’explosions par différents corps de métiers, l’affirmation selon laquelle les Tours Jumelles ont été abattues uniquement par les impacts d’avion et les incendies qui s’en sont suivis n’est tout simplement pas crédible.

Références du Point TT-6

1. Au sujet du fer, voir « Fer » dans la table des éléments (The Periodic Table on the Web disponible à l’adresse http://www.webelements.com/iron/physics.html. L’acier étant un alliage incluant du fer [et d’autres éléments], peut avoir des compositions différentes, et connait donc une plage de températures de points de fusion qui dépend du pourcentage de carbone (lequel fait décroitre le point de fusion), allant de 1371°C à 1482°C ; Voir ”Alloys: Melting Point Chart”. 2. Rapport final du NIST sur l’effondrement des Tours du World Trade Center, septembre 2005, p.15. Au sujet des impacts des avions, voir pp. 150-51; pour le kérosène, pp. 24, 42; pour les incendies, pp. 91, 127, 183 3. NIST NCSTAR 1A, Rapport final sur l’effondrement du World Trade Center Building 7 (brief report), novembre 2008, xxxv. Selon le NIST, l’effondrement du WTC 7 est “la première occurrence d’un effondrement total d’une tour causée essentiellement par des incendies. “ 4. Dans une publication postérieure à son rapport (septembre 2011), le NIST a écrit : “En aucun cas, le NIST n’a écrit que l’acier dans le WTC avait fondu à cause des incendies. Le point de fusion de l’acier est d’environ 1500°C. Les incendies de bureau ou d’hydrocarbures (par ex. le kérosène) génèrent normalement une température pouvant atteindre au maximum 1100°C environ. Le NIST a rapporté que les températures maximales des couches supérieures de l’air avaient atteint 1000 °C dans les Tours Jumelles (par exemple, voir NCSTAR 1, Figure 6-36).” NIST Engineering Laboratory, “Questions and Answers about the NIST WTC Towers Investigation (Question 15),” 19 septembre 2011. 5. Rapport de la Commission sur le 11/9, paru en 2004. 6. NIST NCSTAR 1-9 Vol. 1, Structural Fire Response and Probable Collapse Sequence of World Trade Center Building 7, Volume 1 et 2 Chapitre 8. 7. Final Report on the Collapse of World Trade Center Building 7, Federal Building and Fire Safety Investigation of the World Trade Center Disaster, NIST NCSTAR 1A, 20 novembre 2008 (). 8. Le Dr. Gross était l’un des chefs de projet de la Structural Fire Response and Collapse Analysis. Voir “John L. Gross” à l’adresse http://www.nist.gov/el/building_materials/jgross.cfm. 9. Le 18 octobre 2006, conférence à l’Université du Texas d’Austin, sur l’effondrement des Tours Jumelles, “Dr. John Gross, N.I.S.T.” Date confirmée par http://ut-pnac.blogspot.ca/2007/02/upcoming-meeting-john-gross-of-nist-up.html. 10. NIST Engineering Laboratory, “Questions and Answers about the NIST WTC Towers Investigation (Question 23),” 19 septembre 2011. 11. “Iron,” WebElements: The Periodic Table on the Web. 12. Steven E. Jones, “Why Indeed Did the World Trade Center Buildings Completely Collapse?” Journal of 9/11 Studies, Vol. 3: septembre 2006, p. 18. 13. James Glanz, “Engineers Suspect Diesel Fuel in Collapse of 7 World Trade Center,” New York Times, 29 novembre 2001. 14. Jonathan Barnett, Ronald R. Biederman, et Richard D. Sisson, Jr., “Limited Metallurgical Examination,” FEMA, World Trade Center Building Performance Study, mai 2002, Appendice C. 15. Joan Killough-Miller, “The ‘Deep Mystery’ of Melted Steel,” WPI Transformations, printemps 2002. 16. James Glanz et Eric Lipton, “A Search for Clues in Towers’ Collapse,” New York Times, 2 février 2002. 17. Thomas Eagar et Christopher Musso, “Why Did the World Trade Center Collapse? Science, Engineering, and Speculation,” JOM: Journal of the Minerals, Metals & Materials Society 53/12 (2001), pp.8-11 (). 18. Thomas Eagar, “The Collapse: An Engineer’s Perspective,” qui fait partie de “Why the Towers Fell,” NOVA, 30 avril 2002. 19. RJ Lee Group, “WTC Dust Signature,” rapport d’expertise, mai 2004, p.5. 20. Ibid., p.11. 21. RJ Lee Group, “WTC Dust Signature Study” (2003), p.5. 22. Ibid., p.24. 23. Ibid., p.17. 26 www.consensus911.org/fr

24. Ibid., p.21. 25. WebElements: The Periodic Table on the Web. 26. Heather A. Lowers and Gregory P. Meeker, U.S. Geological Survey, U.S. Department of the Interior, “Particle Atlas of World Trade Center Dust,” 2005. 27. Pour des photos agrandies de ces particules riches en fer, voir sur http://pubs.usgs.gov/of/2005/1165/table_1.html, et cliquer sur “Yes” à droite des lignes “Iron-03” et “Iron-04.” 28. Steven E. Jones et al., “Extremely High Temperatures during the World Trade Center Destruction,” Journal of 9/11 Studies, janvier 2008, p.8. 29. Ibid., pp.1-2. 30. Ibid., p.4. Pour connaitre ses caractéristiques, voir “Molybdenum” dans WebElements: The Periodic Table on the Web. 31. “Firefighter Describes ‘Molten Metal’ at Ground Zero, Like a ‘Foundry’”. 32. Jennifer Lin, “Recovery Worker Reflects on Months Spent at Ground Zero,” Knight Ridder, 29 mai 2002. 33. “Unflinching Look Among the Ruins,” New York Post, 3 mars 2004. La partie 1 sur 5 est disponible à l’adresse http://www.youtube.com/watch?v=3_G21B2qiQM. 34. “Les Robertson Confirms Molten Metal in WTC Basement,” dans la vidéo de sa présentation à l’université de Stanford, à 0:40 (http://www.youtube.com/watch?v=rjmHqES_lto). Voir aussi la Conférence nationale des Ingénieurs en structure, 5 octobre 2001. (James M. Williams, président du SEAU, “WTC: A Structural Success,” News du SEAU, The Newsletter of the Structural Engineers Association of Utah, octobre 2001, p.3). 35. Cité dans Francesca Lyman, “Messages in the Dust: What Are the Lessons of the Environmental Health Response to the Terrorist Attacks of September 11?” National Environmental Health Association, septembre 2003. 36. “Mobilizing Public Health,” Johns Hopkins Public Health, fin de l’automne 2001. 37. Le directeur de la FEMA, Allbaugh et Bryant Gumbel, CBS Early Show, 4 octobre 2001. 38. Greg Gittrich, New York Daily News, 1er novembre 2001: 10 (pay-per-view). 39. Trudy Walsh, “Handheld APP Eased Recovery Tasks,” Government Computer News 21, no. 27a, 11 septembre 2002. 40. “K-9/11: Tracking the Rescuers’ Trauma,” PENN Arts & Sciences, Été 2002. 41. Tom Arterburn, “D-Day: NY sanitation Workers’ Challenge of a Lifetime,” Waste Age, 1er avril 2002.

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Point TT-7 : Pourquoi les Tours Jumelles se sont-elles effondrées ? Les indices sismiques

Introduction

Des signaux sismiques ont été détectés par les stations sismologiques dans l’État de New York et quatre autres États voisins au moment où les tours Nord et Sud du World Trade Center étaient frappées par les avions et au moment où elles se sont effondrées. Des chercheurs de l’Observatoire Lamont Doherty-Earth Observatory (LDEO) de l’Université de Colombia ont publié des analyses des données sismiques concernant le WTC en se basant sur les données brutes provenant de la station d’enregistrement de Palisades, New York. L’Agence fédérale de gestion des urgences (FEMA) et l’Institut national des standards et de la technologie (NIST) se sont appuyés sur l’analyse du LDEO dans leurs publications sur les événements du World Trade Center 1. Le rapport de la Commission sur le 11/9 cite également l’analyse du LDEO, bien qu’il ne confirme pas l’analyse du LDEO2 sur les horaires des impacts d’avion, et base ses conclusions sur les données des radars au sol plutôt que sur celles des ondes sismiques.

Des analyses indépendantes ont cependant remis en cause les conclusions du LDEO, et par conséquent aussi celles de la FEMA et du NIST. Ces analyses indépendantes contestent également les conclusions de la Commission sur le 11/9.

La version officielle

Les ondes sismiques ont été créées par les impacts des avions contre les Tours Jumelles ainsi que par leur effondrement ultérieur3. Les magnitudes du choc des impacts des avions contre les Tours Sud et Nord ont été respectivement de 0,7 et 0,9. L’effondrement de la Tour Sud a causé un choc d’une magnitude de 2,1 ; celui de la Tour Nord, de 2,34. Les signaux sismiques ont été utilisés pour déterminer l’heure précise des impacts et des effondrements.5

Les éléments les plus probants

Les résultats des recherches indépendantes contredisent les conclusions du LDEO (Lamont Doherty-Earth Observatory) qui veulent que les ondes aient été créées par les impacts d’avion et les effondrements consécutifs.

En 2006, les ingénieurs Craig Furlong et Gordon Ross ont démontré que les impacts des avions n’avaient pas pu créer les signaux sismiques que leur avait attribués le LDEO, car ils avaient eu lieu plusieurs secondes avant l’horaire des impacts tel que spécifié par la Commission sur le 11/9, et qui se basait sur l’horloge des radars.

Les événements sismiques doivent par conséquent avoir eu des sources d’une nature différente. Le meilleur candidat (et probablement le seul plausible) pour ces sources est de toute évidence des explosions dans les sous-sols des Tours Jumelles, une hypothèse confirmée par de nombreux indices physiques et des témoignages.6

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En parallèle de ce Point de consensus qui porte uniquement sur les éléments sismiques, la plupart des indices physiques et des témoignages sont documentés dans le Point TT-8 « Pourquoi les Tours Jumelles se sont-elles effondrées ? Les indices physiques et les témoignages ».7

La conclusion de Furlong et de Gross – selon laquelle les indices ne concordent pas avec le récit officiel (dans aucune de ses variantes) – a été renforcée en 2012 par un géophysicien français, le Dr. André Rousseau, qui a réanalysé les données sur les ondes sismiques8. Rousseau a conclu que les rapports du LDEO présentaient au moins trois erreurs significatives :

 Les horaires des impacts d’avion tels que donnés par les radars ne correspondent pas à ceux des événements qui ont généré les signaux sismiques (comme indiqué par les données ) ;  L’absence d’explication des raisons pour lesquelles, bien que les deux tours aient été détruites pratiquement de la même façon, les données affichent d’importantes différences entre elles en termes d’énergie libérée ;  Les fréquences des ondes sont beaucoup trop basses pour avoir été causées par des impacts d’avion et des effondrements de bâtiment (alors qu’elles correspondent tout à fait à celles d’explosions souterraines, comme cela est expliqué et documenté dans le Point TT-8).

L’horaire des événements à la source des signaux : le LDEO a publié en 2001 un rapport donnant les horaires auxquels quatre trains d’ondes ont débuté9. Le laboratoire a corrélé ces horaires avec ceux des impacts des avions et ceux des effondrements. Les chercheurs du LDEO ont déclaré qu’ils ont déduit ces horaires par calcul à partir de l’heure à laquelle ces signaux ont été reçus par la station de Palisades. Cependant, le Rapport de la Commission sur le 11/9 a publié des horaires très différents pour les impacts, basés sur les données des radars situés au sol qui avaient suivi l’approche des avions et leur impact contre les tours. La différence est plus importante pour la Tour Nord (celle frappée en premier) : Rousseau, tout comme Furlong et Ross, a mis en évidence le fait que les horaires basés sur les radars, étant en retard d’environ 15 secondes par rapport à celui qui peut raisonnablement être déduit des données de Palisades, ne confirment pas la corrélation des ondes sismiques avec les impacts d’avion.10

La magnitude des événements : « Il est étrange que des événements identiques se produisant au même endroit, » explique Rousseau, « génèrent des signaux sismiques de magnitudes différentes »11. Cette divergence apparait à la fois pour les impacts des avions et pour l’effondrement des bâtiments. En ce qui concerne les deux signaux attribués aux impacts par le LDEO, leur magnitude est différente (0,9 pour la Tour Nord, et 0,7 pour la Tour Sud)12, malgré la ressemblance des deux crashs d’avion dans deux immeubles virtuellement identiques. Les signaux attribués aux effondrements des Tours Jumelles affichent eux aussi des différences significatives (magnitude de 2,1 pour la Tour Sud, et de 2,3 pour la Tour Nord), et ce, encore une fois, malgré la similarité des deux événements qui ont vu deux bâtiments pratiquement identiques se désintégrer. Même si la différence entre 2,1 et 2,3 peut sembler mineure, le mode de calcul (logarithmique) qui mesure les événements sismiques implique qu’un choc dont la magnitude est de 2,3 libère deux fois plus d’énergie que celui dont la magnitude est de 2,1 et que donc, la différence est trop grande pour être simplement le fruit d’une erreur.13 Rousseau conclut que les ondes sismiques ont dû être créées par quelque chose d’autre (ce qui, au vu des éléments énoncés dans le Point TT-8, mène à l’utilisation d’explosifs).14

La fréquence des ondes : les fréquences des ondes générées par les impacts d’avion, explique Rousseau, sont en général bien plus élevées – l’ordre de grandeur va de 1 à 2 – que celles qui ont, selon le LDEO, été créées par les impacts des deux avions contre les Tours Nord et Sud. En effet, les fréquences d’ondes générées par un impact d’avion typique vont en gros de 10 à 100 Hertz (Hz), tandis que celles que le LDEO attribue aux deux frappes d’avion contre le WTC sont seulement de l’ordre d’1 Hz. Par conséquent, l’idée que les ondes sismiques en question ont été générées par les impacts des avions est hautement improbable. De plus, le spectre de fréquences de l’équipement d’enregistrement utilisé à Palisades était seulement de 0,6 à 5 Hz, ce qui le rendait inopérant pour détecter les ondes générées par un impact d’avion typique.15 29 www.consensus911.org/fr

Conclusion

Les divergences listées ci-dessus indiquent que les conclusions du LDEO sur la nature des événements qui ont généré les signaux enregistrés à Palisades ne peuvent pas être correctes. Chose encore plus remarquable, les données du radar au sol, dont l’horloge est extrêmement précise, indiquent que la Tour Nord a été frappée 15 secondes après l’activité sismique enregistrée à Palisades, et que le LDEO a attribuée à un impact d’avion. Ce même radar montre également que la Tour Sud a été frappée après l’activité sismique qu’on a attribuée à cet impact. Cette activité sismique a donc été générée par autre chose que les crashs des avions contre les deux tours.

Les éléments fournis par Rousseau, tout comme ceux de Furlong et Ross, permettent de conclure que les signaux attribués par le récit officiel aux impacts des deux avions ont été créés par autre chose – qui, comme le suggèrent les éléments documentés dans le Point TT-8, consiste en des chocs de nature explosive qui se sont produits à la base des deux bâtiments. De plus, Rousseau démontre que le détail des trains d’ondes est caractéristique de telles explosions, et non pas d’impacts d’avion ou d’effondrements d’immeubles.

Références du Point TT-7

1. World Trade Center Building Performance Study: Data Collection, Preliminary Observations, and Recommendations (FEMA, 2002: 1- 10); William Pitts, et al., Federal Building and Fire Safety Investigation on the World Trade Center Disaster: Visual Evidence, Damage Estimates, and Timeline Analysis (NIST NCSTAR 1-5A, 22-23). 2. Rapport de la Commission sur le 11/9, note 168, p.461. 3. « [Nous] avons enregistré de nombreux signaux sismiques provenant des impacts d’avion et des effondrements des deux tours du World Trade Center (WTC)… Les effondrements des 2 tours du WTC ont généré de grandes ondes sismiques, observées dans 5 États et jusqu’à 428 km de distance… Celui du Bâtiment 7 à 17h20mn23 EDT a [lui aussi] été enregistré… Les deux signaux les plus importants proviennent de l’effondrement des Tours Nord et Sud. » Won-Young Kim et al., “Seismic Waves Generated by Aircraft Impacts and Building Collapses at World Trade Center, New York City,” EOS, Transactions American Geophysical Union, 20 novembre 2001 (82/47): 565, 570-71 4. “Pour les effondrements 1 et 2, les valeurs de ML (Local Magnitude) déterminées à partir des composantes E-W sont de 2,1 et 2,3… Une énergie sismique d’une ML de 0,7 à de 0,9 a été générée par les impacts. » (ibid) 5. « Les chercheurs du Lamont-Doherty Earth Observatory… ont pu déterminer les horaires exacts des impacts des avions et des effondrements des tours en utilisant les signaux enregistrés par plusieurs stations sismographiques dans la région Nord-Est des États- Unis,” Won-Young Kim et Gerald R. Baum, “Seismic Observations during September 11, 2001 Terrorist Attack,” Maryland Geological Survey Earth Science Information Center Publications. 6. Craig T. Furlong et Gordon Ross, “Seismic Proof – 9/11 Was An Inside Job“ (Version mise à jour No 2) . 7. Point TT-8 : Pourquoi les Tours Jumelles se sont-elles effondrées ? Les indices matériels et les témoignages. 8. André Rousseau, “Were Explosives the Source of the Seismic Signals Emitted from New York on September 11, 2001?” Journal of 9/11 Studies, vol. 34, novembre 2012. Cet article publié dans une revue à comité de lecture n’a été remis en cause par personne dans la presse académique. 9. Kim et al., “Seismic Waves Generated by Aircraft Impacts and Building Collapses at World Trade Center, New York City.” Ce rapport traite également de l’effondrement du Bâtiment 7, mais c’est hors sujet ici. 10. Le problème des « différences » entre les heures de début des signaux sismiques et les horaires auxquels les deux avions de sont écrasés contre les Tours Jumelles, en particulier pour la Tour Nord, est certainement un point-clef qui est emblématique de l’ensemble des contradictions de la version officielle du 11 septembre 2001, comme cela a déjà été souligné par Furlong et Ross en 2006. Rousseau écrit à ce propos : “il y a un hiatus de 15 secondes entre l’heure plausible de l’origine de l’onde de Rayleigh et l’heure – postérieure – de la percussion du WTC1 par l’avion, basée sur les données des radars au sol… Une différence semblable existe également pour les données des ondes sismiques et l’impact de l’avion contre le WTC2. » Rousseau, Were Explosives the Source of the Seismic Signals Emitted from New York on September 11, 2001?”. Une version antérieure, mais très similaire a été publiée par Reopen911 ici. 11. Rousseau, Abstract, “Were Explosives the Source of the Seismic Signals Emitted from New York on September 11, 2001?” 12. Comme indiqué par la magnitude des ondes. 13. Un choc d’une magnitude de 2,1 libère 89 MJ (méga joules), tandis qu’un événement d’une magnitude de 2,3 libère 178 MJ. Ces valeurs équivalent à respectivement 21 et 42 kg de TNT. Chacun peut vérifier ceci sur n’importe quel calculateur d’énergie libérée par magnitude : (http://www.convertalot.com/earthquake_power__calculator.html). 14. Rousseau, “Were Explosives the Source of the Seismic Signals Emitted from New York on September 11, 2001?”

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15. “Trois minutes de données continues dont le début affiché est à 09:36:30 EDT (13:36:30 UTC). Les données ont été échantillonnées 40 fois/sec et la bande passante filtrée entre 0,6 et 5 Hz. Kim and Baum, “Seismic Observations during September 11, 2001, Terrorist Attack”; Rousseau, “Were Explosives the Source of the Seismic Signals Emitted from New York on September 11, 2001?”

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Point TT-8 : Pourquoi les Tours Jumelles se sont-elles effondrées ? Les indices matériels et les témoignages

Introduction

D’après les différentes variantes de la version officielle concernant la destruction des Tours Jumelles, ces bâtiments ont été abattus par l’impact des avions et par les feux qui s’en sont suivis. Pourtant, des éléments objectifs – à la fois matériels et sous forme de témoignage – remettent en cause cette conclusion.

La version officielle

Les Tours Jumelles se sont effondrées uniquement à cause des impacts d’avion et des incendies consécutifs. C’est la Federal Emergency Management Agency (FEMA) qui fut la première à avancer cette conclusion dans son rapport de 20021. Cela a été réaffirmé par le rapport de la Commission sur le 11/9 en 20042. Et confirmé encore une fois par le bien plus conséquent Rapport, remis en 2005 par le National Institute of Standards and Technology (NIST)3, qui a ajouté par la suite : « Le NIST n’a trouvé aucun élément probant appuyant les hypothèses alternatives qui voudraient que les Tours de WTC aient été abattues par des démolitions contrôlées. » En particulier, le NIST écrit qu’« il n’existe aucune preuve de détonations ou d’explosions dans la zone située sous l’impact et les étages en feu. » (Cette formulation a son importance, car il peut y avoir eu des explosions causées par les incendies aux étages en feu.)4

Les éléments les plus probants

La somme des preuves matérielles et des témoignages montre que le récit officiel – quelle que soit sa variante – est fausse. Mark Loiseaux, le directeur de la société Controlled Demolition Inc. aurait déclaré : « Si je devais abattre ces tours, Je mettrais des explosifs dans les sous-sols pour que le poids du bâtiment aide à faire s’effondrer la structure.»5

Les témoignages ajoutés aux éléments matériels montrent que c’est ce qui s’est produit.

Les témoignages

De nombreux pompiers et d’autres personnes ont fait part d’explosions sous l’impact et les incendies dans les étages. Par exemple :

 Genelle Guzman, la dernière survivante a avoir été extrait des ruines de la Tour Nord, a explique que lorsqu’elle a atteint le 13e étage, quelque 20 minutes avant que la Tour Nord ne s’effondre, elle a entendu une « grosse explosion » et « le mur en face de moi s’est ouvert en deux, et j’ai été projeté de l’autre côté. »  Le pompier Edward Cachi a dit : « Alors que mon chef et moi étions en train de regarder la Tour Sud, elle a commencé à s’écrouler. Cela a commencé en dessous, et pas au niveau où l’avion avait frappé… Et ça a continué, boom, boom, boom, boom, et alors, la tour s’est écroulée. »6 32 www.consensus911.org/fr

 Le pompier Kennet Rogers a dit : « Il y a eu une explosion dans la Tour Sud (le WTC 2)… étage après étage, après étage. Un étage sous un autre étage et ainsi de suite, et quand ça a atteint le cinquième étage, je me suis rendu compte que c’était une bombe, car cela semblait volontairement synchronisé. »7  Stephen Evans, correspondant à New York pour la BBC, a déclaré : “J’étais en bas de la seconde tour… qui a été frappée…, il y a eu une explosion… la base du bâtiment a bougé… Ensuite il y a eu une série d’explosions. »8  Le pompier Louie Cacchioli a expliqué qu’au moment où il pénétrait dans le hall d’entrée du WTC, il a vu les portes des ascenseurs totalement explosées. « Je me souviens m’être dit : comment cela a-t-il pu se produire aussi vite si l’avion a frappé tout en haut ? » Lorsqu’il a atteint le 24e étage, il a traversé une épaisse fumée et de la poussière, ce qu’il trouva étrange, « puisque l’avion avait frappé le bâtiment plus de 50 étages plus haut. »9

Il existe également des témoignages d’explosions dans les sous-sols eux-mêmes. Par exemple :

 Le gardien William Rodriguez a expliqué que lui et 14 autres personnes se trouvaient alors dans la Tour Nord, et qu’ils ont entendu et ressenti une explosion en dessous du premier sous-sol où se trouvait son bureau, et ce, avant l’impact de l’avion. « L’étage sous nos pieds a vibré, a-t-il dit, et tout s’est mis à trembler. » « Quelques secondes plus tard, » raconte-t-il, j’ai entendu une autre explosion, venant de tout en haut [de la tour]. Je ne savais évidemment pas sur le moment, mais c’était l’avion qui venait de percuter la tour. » En tout cas, dit-il, son « collègue Felipe David, qui se trouvait en face d’un monte-charge tout proche, est entré dans son bureau avec des brûlures sévères au visage et aux bras en criant ”Explosion ! Explosion ! Explosion !” »10  Le récit de Rodriguez est confirmé par José Sanchez, qui se trouvait dans le magasin au quatrième sous-sol. Sanchez a affirmé que lui-même et un collègue ont entendu une énorme détonation qui « a résonné comme une bombe », et que juste après, « une gigantesque boule de feu est sortie du monte-charge. »11  L’ingénieur Mike Pecoraro, qui travaillait au 6e sous-sol de la Tour Nord, a raconté qu’après l’explosion, lui et un de ses collègues s’étaient rendus au niveau C, où se trouvait une petite salle des machines. « Il n’y avait plus que des décombres, » explique Pecoraro. « Et il s’agissait d’une presse hydraulique de 50 tonnes ! Envolée ! » Ils sont ensuite allés au parking, mais lui aussi n’était plus que décombres. Ensuite au niveau B, il ont découvert une porte coupe-feu faite d’acier et de béton armé, devant peser plus de 130 kg, « était pliée comme une feuille d’aluminium. »12

De plus, s’il y a eu des explosions dans les sous-sols des Tours avant qu’elles ne s’effondrent, on pourrait s’attendre à ce que cela ait fait vibrer le sol. En fait, c’est ce que de nombreux témoins ont rapporté, il ont senti le sol vibrer.

 L’assistante médicale Lonnie Penn a raconté que juste avant que la Tour Sud s’effondre, « j’ai senti le sol vibrer, j’ai fait demi-tour et je me suis sauvée en courant. J’ai couru jusqu’au Financial Center et là, la Tour s’est effondrée. »13  Le patrouilleur du feu Paul Curran a dit qu’il se trouvait tout près de la Tour Nord lorsque « soudain, le sol a commencé à trembler. C’était comme si un train passait juste en dessous de moi… Et juste après ça, on regarde en l’air, et la Tour est en train de s’écrouler. »14  Le lieutenant des pompiers Bradley Mann a vu s’effondrer les deux tours. « Peu de temps avant que la première tour ne tombe, dit-il, je me rappelle avoir senti le sol trembler. J’ai entendu un énorme bruit, et ensuite des débris ont commencé à voler dans toutes les directions. Les gens se sont mis à courir. Plus tard, de retour sur les lieux, raconte-t-il, nous avons ressenti à nouveau la même chose : le sol s’est remis à trembler, et nous avons entendu à nouveau un énorme bruit, et ensuite nous avons vu la deuxième tour s’effondrer. »15 33 www.consensus911.org/fr

Les indices matériels

En plus des témoignages d’explosions dans les tours, il existe des éléments matériels provenant de la nature même des effondrements, laquelle comporte des caractéristiques propres aux effondrements déclenchés intentionnellement par une démolition contrôlée. Par exemple :

 Un déclenchement brusque : dans une démolition contrôlée, le déclenchement de l’effondrement est soudain : à un instant donné, le bâtiment est parfaitement immobile. L’instant d’après, il commence brusquement à s’effondrer. Mais lorsqu’on échauffe l’acier, il ne se casse ou ne se déforme pas brusquement, il plie et se tord. Et donc, si c’était la chaleur qui avait initié l’effondrement, le départ aurait été graduel. Mais comme le montrent les vidéos, la tour était parfaitement immobile jusqu’au moment où elle a commencé à s’écrouler.16  Droit sur sa base : La chose la plus importante dans une démolition contrôlée d’une tour proche d’autres bâtiments est qu’il tombe droit sur sa base. Mark Loizeaux a expliqué qu’une planification précise est nécessaire pour placer les charges « de manière à abattre [l’édifice] comme nous le voulons,… sans endommager d’autres structures. »17 Si les Tours Jumelles étaient tombées de coté, au lieur de s’effondrer tout droit, elles auraient causé d’énormes dégâts aux autres immeubles à plusieurs pâtés de maison de là ; mais cela ne s’est pas produit.18  Accélération rapide et constante : les mesures montrent que lors de l’effondrement de la Tour Nord, elle a accéléré de manière constante à un taux équivalent aux 2/3 de la gravité.19 Une telle accélération est incompatible avec les explications officielles sur l’effondrement de ce bâtiment. L’explication officielle des effondrements de chacune des deux tours est que la partie supérieure, située au-dessus du point d’impact de l’avion, s’est affaissée sur la structure sous elle et a déclenché l’effondrement total. Si cela s’était produit, les étages en dessous auraient opposé une résistance significative et on aurait observé une décélération de la partie supérieure, voire un impact. Mais comme le montrent les vidéos, et comme les mesures précises du mouvement de la partie supérieure le confirment, les étages supérieurs de la tour sont tombés à travers les étages en dessous d’eux à une accélération constance, et aucune décélération ni aucun impact n’ont été constatés. Cela signifie que l’explication officielle est fausse. Il est clair que la plupart des colonnes des étages inférieurs ont été détruites par une force autre que la gravité, comme une force explosive, permettant ainsi à la partie supérieure de tomber sans rencontrer aucune résistance.20 Cette analyse a été validée par des mesures de techniques de vérinage des démolitions de bâtiments, qui utilise en réalité l’impulsion et l’énergie cinétique de la chute d’une partie supérieure pour briser la partie sous-jacente sans utiliser d’explosifs. Dans ces cas-là, la décélération de la partie supérieure est clairement visible.21 Une nouvelle analyse montrant que les colonnes de la Tour Nord n’ont pas pu opposer de résistance lors de l’effondrement a été publiée récemment.22  Effondrement total : ces tours de 110 étages se sont transformées en des tas de débris hauts de seulement quelques étages, alors que chacune était constituée de 283 colonnes supportant chaque étage, dont 236 étaient de larges colonnes d’acier proches les unes des autres, qui formaient un robuste treillis Vierendeel à l’extérieur, et 47 autres colonnes d’acier à bases massives, formant le coeur de chaque tour.23  Pulvérisation et nuages de poussière : « Sur les sites du World Trade Center, explique le colonel John O’Dowd du Corps des ingénieurs de l’armée US, on dirait qu’absolument tout – sauf l’acier – a été pulvérisé. ».24 Bien que cela soit quelque peu exagéré, il est vrai que la plupart du contenu non métallique des bâtiments a effectivement éé pulvérisé en fines particules de poussière, donnant lieu à d’énormes nuages de poussière 34 www.consensus911.org/fr

qui a ôté toute visibilité pendant une demi-heure après chacun des effondrements – même si, d’après la version officielle, les seules forces en jeu, après l’impact des avions, étaient l’accélération gravitationnelle et le feu.25

Dans son argumentation contre l’idée que les tours ont été détruites par démolition contrôlée, le NIST a déclaré : « Les preuves vidéo… montrent clairement que l’effondrement a progressé depuis le haut vers le bas. »26

L’argument implicite avancé par le NIST était basé sur deux présuppositions : (1) une démolition contrôlée doit nécessairement commencer par le bas, et (2) les effondrements des Tours Jumelles ont commencé en haut.

Cependant, ces deux présuppositions sont fausses.

1. Comme l’indique la première déclaration de Mark Loizeaux ci-dessus, une démolition contrôlée comment généralement par le bas. Cependant le physicien Steven Jones a fait remarquer que la destruction de haut vers le bas de tours « est inhabituelle dans les démolitions contrôlées, mais tout à fait possible, cela dépend de l’ordre dans lequel les explosifs sont déclenchés. »27 Inversement, un effondrement gravitationnel naturel imitant le phénomène observé est parfaitement impossible. 2. Bien que pour la plupart des gens qui les ont vus à la télévision, les effondrements aient semblé avoir été initiés par les impacts d’avion et les incendies consécutifs, ils ont pour une grande part, comme le montrent les témoignages listés ci-dessus, débuté par des explosions dans les sous-sols. Curieusement, ils ont également débuté juste au-dessus des impacts.

Indices sismiques

Des signaux sismiques fournissent un type de preuve supplémentaire que les bâtiments ont été abattus par des explosifs situés sous le niveau du sol et déclenchés tout au début. Ces éléments sismiques sont étudiés dans le Point TT-7 : “Pourquoi les Tours Jumelles se sont-elles effondrées ? Les indices sismiques.”

Conclusion

Pour défendre son affirmation selon laquelle les Tours Jumelles se sont effondrées uniquement à cause des impacts d’avion et des feux consécutifs, le NIST prétend qu’il n’existe aucune preuve que les Tours ont été abattues par démolition contrôlée, et qu’en particulier, il n’y a pas eu d’explosions en dessous des étages en feu.

Pourtant, de nombreux témoins ont fait état d’explosions en dessous des étages où sévissaient les incendies, y compris dans les sous-sols, et d’autres témoins ont senti le sol trembler à l’extérieur.

S’ajoutant à ces témoignages, les effondrements possèdent plusieurs caractéristiques des démolitions contrôlées, qui ne trouvent pas d’explication plausible si l’on exclut ce scénario.

Dans le Point TT-7 : “Pourquoi les Tours Jumelles se sont-elles effondrées ? Les indices sismiques”, nous examinons une autre catégorie d’indices matériels fournis par les sismographes.

Par conséquent, la conclusion qui s’impose est que la position présentée à la fois par le FEMA, la Commission sur le 11/9 et le NIST n’est pas défendable.

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Références du Point TT-8

1. FEMA, World Trade Center Building Performance Study: Executive Summary, mai 2002. 2. Rapport de la Commission sur le 11/9, paru en 2004, http://www.9-11 commission.gov/report/911Report.pdf. 3. NIST, Final Report on the Collapse of the World Trade Center Towers, septembre 2005. Attention, le lien a changé : http://fire.nist.gov/bfrlpubs/fire05/art119.html 4. “Answers to Frequently Asked Questions,” Question 2, NIST, 30 août 2006. 5. Cité par Christopher Bollyn dans “New Seismic Data Refutes Official Explanation,” 14 décembre 2004, disponible sur Shroomery. 6. Témoignage oral sur le 11/9 d’Edward Cachia, 6 décembre 2001, p.5. 7. Témoignage oral sur le 11/9 de Kenneth Rogers, 10 décembre 2001, pp.3-4. 8. BBC, “9/11 BBC Correspondent Steven Evans – A Series of Explosions,” 11 septembre2001. 9. Greg Szymanski, “NY Fireman Lou Cacchioli Upset that 9/11 Commission ‘Tried to Twist My Words,’” Arctic Beacon.com, 19 juillet 2005. 10. Greg Szymanski, “WTC Basement Blast and Injured Burn Victim Blows ‘Official 9/11 Story’ Sky High,” Arctic Beacon.com, 24 juin 2005. 11. Greg Szymanski, “Second WTC Janitor Comes Forward With Eye-Witness Testimony Of ‘Bomb-Like’ Explosion in North Tower Basement,” ArcticBeacon.com, 12 juillet 2005. 12. “We Will Not Forget: A Day of Terror,” The Chief Engineer, juillet 2002. “Une partie du kérosène en feu se propagea vers le haut et vers le bas dans les cages d’ascenseur, faisant sauter les portes et les murs à d’autres étages jusqu’aux sous-sols de la tour.” Mais non seulement cela n’apporte pas de réponse plausible au témoignage Louie Cacchioli cité plus haut, mais c’est encore plus vrai pour le récit de Pecoraro et de la presse hydraulique (qui pèse environ 300 kg) et de la lourde porte coupe-feu. 13. Témoignage oral sur le 11/9 de Lonnie Penn, 9 novembre 2001, p.5. 14. Témoignage oral sur le 11/9 de Paul Curran, 18 décembre 2001, p.11. 15. Témoignage oral sur le 11/9 de Bradley Mann, 7 novembre 2001, pp.5-7. Voir aussi Graeme MacQueen, “Did the Earth Shake Before the South Tower Hit the Ground?” Journal of 9/11 Studies, 9 juillet 2009, pp. 26 et suivantes. 16. Richard Gage, le fondateur de l’association Architects and Engineers for 9/11 Truth, insiste sur le déclenchement rapide de l’effondrement des tours dans ses différentes présentations. Voir la vidéo de la discussion “911 Truth on the Fifth Estate Part 1 of 4 Richard Gage – Architects & Engineers For 911 Truth – CBC Canada”. Pour la présentation complète de Richard Gage, voir “Blueprint for Truth”. Voir aussi “WTC North Tower Exploding, David Chandler, AE911Truth”, et Chandler, “Downward Acceleration of the North Tower”. 17. Liz Else, “Baltimore Blasters,” New Scientist, 24 juillet 2004, p. 48. 18. Voir David Chandler, “Acceleration + Serendipity”. 19. Voir David Chandler, “Downward Acceleration of the North Tower” et “Destruction of the World Trade Center North Tower and Fundamental Physics,” Journal of 911 Studies, février 2010. 20. Voir Graeme MacQueen et Anthony Szamboti, “The Missing Jolt: A Simple Refutation of the NIST-Bazant Collapse Hypothesis,” Journal of 911 Studies, janvier 2009. 21. Voir David Chandler, “What a Gravity-Driven Demolition Looks Like”. 22. Voir Gregory Szuladzinski, Anthony Szamboti, et Richard Johns, “Some Misunderstandings Related to WTC Collapse Analysis,” International Journal of Protected Structures, 4/2, juin 2013. 23. Voir “9/11: Blueprint for Truth – The Architecture of Destruction”; “WTC North Tower Exploding, David Chandler”. 24. “The World Trade Center: Rise and fall of an American Icon,” History Channel, 8 septembre 2002. 25. Voir “9/11: Blueprint for Truth – The Architecture of Destruction”; “WTC North Tower Exploding, David Chandler”. 26. NIST, “Answers to Frequently Asked Questions,” Question 2, NIST, 30 août 2006 . 27. Jones, “Why Indeed Did the WTC Buildings Collapse?” Journal of 9/11 Studies, septembre 2006/Volume 3, p.26 .

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Point WTC7-1 : L’affirmation que le WTC7 s’est effondré uniquement à cause des incendies

La version officielle

Le NIST a initialement suggéré1 que le WTC 7 s’était effondré en raison des dommages structurels combinés à un violent incendie alimenté par du fuel. Toutefois, dans son rapport final2 (de novembre 2008), le NIST a déclaré que ni le fuel, ni les dommages structurels n’avaient joué un quelconque rôle dans l’effondrement de l’immeuble, et que ce bâtiment, qui n’a été frappé par aucun avion, s’est effondré à cause des seuls incendies.

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Ni avant ni après le 11-Septembre, un gratte-ciel à structure d’acier3 ne s’est effondré à cause d’un incendie. Si le feu était la cause de l’effondrement d’un tel immeuble, la destruction aurait été progressive. Pourtant, les vidéos montrent que le WTC7 s’est écroulé de façon soudaine et à une vitesse proche de celle de la chute libre. Cet effondrement droit sur sa base et symétrique, avec une ligne de toit qui reste quasiment horizontale durant toute la chute, montre que chacune des 82 colonnes d’acier de la structure du WTC 7 a été sapée au moment précis où le sommet commence à tomber.

Références du Point WTC7-1

1. FEMA, Etude de performance des bâtiments du World Trade Center, Ch. 5, Sect. 6.2, “Probable Collapse Sequence.” (Déroulement probable de l’effondrement). Debunking 9/11 Myths (Démonter le mythe du 11/9) : “Why Conspiracy Theories Can’t Stand Up to the Facts: An In-Depth Investigation by Popular Mechanics” (Pourquoi les théories de la conspiration ne résistent pas à l’étude des faits : Une enquête approfondie de Popular Mechanics), éditeurs David Dunbar et Brad Reagan (New York: Hearst Books, 2006), 53-58. Cet ouvrage semi-officiel contient des citations du NIST montrant ce que ce dernier pensait à l’époque. 2. Rapport final : NIST NCSTAR 1A, Rapport final sur l’effondrement du bâtiment 7 du World Trade Center (rapport court), novembre 2008, xxxv. Selon les propres mots du NIST, « l’effondrement du WTC 7 est le premier effondrement total d’un gratte-ciel principalement dû à des incendies ». 3. Lisez la discussion à propos d’autres incendies survenus dans des gratte-ciel, et regardez les vidéos ici, ici et ici.

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Point WTC7-2 : L’affirmation dans le rapport intermédiaire du NIST concluant que le WTC7 n’est pas tombé à la vitesse de la chute libre

La version officielle

Après avoir nié pendant des années que le WTC7 soit tombé à la vitesse de la chute libre, le NIST a réitéré cette position en août 2008, lorsqu’il a publié un rapport « intermédiaire »1 sur le WTC 7, sous la forme d’un projet ouvert aux commentaires publics (Draft for Public Comment) Shyam Sunder, le chef du projet du NIST pour l’étude de la chute du WTC, a déclaré2 – lors de sa démonstration que le bâtiment aurait été détruit [seulement] par les incendies – que la chute libre aurait été matériellement impossible.

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

L’analyse scientifique3 effectuée par le mathématicien David Chandler montre que le WTC 7 est tombé en chute libre absolue pendant une période d’environ 2,25 secondes. Le rapport du NIST « ouvert aux commentaires publics » avait en effet été contesté par le mathématicien David Chandler et le Dr Steven Jones durant une revue publique, et le NIST a par la suite analysé de nouveau la chute du WTC 7.Dans son rapport final4, le NIST a fourni une analyse détaillée et graphique qui reconnaît que le WTC 7 est bel et bien tombé à la vitesse de la chute libre sur environ 30 mètres, soit environ 2,25 secondes, conformément à l’analyse de Chandler et Jones.

Références du Point WTC7-2

1. NIST NCSTAR 1-9, “Structural Fire Response and Probable Collapse Sequence of World Trade Center Building 7” (Réaction au feu de la structure, et déroulement probable de l’effondrement du bâtiment 7 du WTC). Version provisoire ouverte aux commentaires du public, août 2008. 2. Shyam Sunder a affirmé que : “…il y a eu une succession de défaillances structurelles qui devaient se produire. Tout cela n’a pas été instantané» (“WTC 7 Technical Briefing,” NIST, 26 août 2008). Bien que le NIST ait initialement publié sur son site Web la vidéo et la transcription de cette réunion, ceux-ci ont maintenant disparu. On peut cependant les retrouver un peu partout sous le titre “NIST Technical Briefing on Its Final Draft Report on WTC 7 for Public Comment”, et ReOpen911 en a publié une version sous-titrée en français sur son site Web ici. 3. L’analyse scientifique : David Chandler, “WTC7: NIST Finally Admits Freefall”, (WTC7 : le NIST admet finalement la chute libre) 1ère partie, 7 décembre 2008, à 9 min 7 sec. L’affirmation de Chandler à propos de la chute libre est confirmée par le NIST lui-même : NIST NCSTAR 1A, Rapport final sur l’effondrement du bâtiment 7 du World Trade Center (rapport court), novembre 2008, p. 45. 4. NIST NCSTAR 1A, Rapport final sur l’effondrement du bâtiment 7 du World Trade Center (rapport court), novembre 2008, p. 45.

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Point WTC7-3 : L’affirmation dans le rapport final du NIST expliquant que le WTC 7 est tombé en chute libre sans l’aide d’explosifs

La version officielle

Dans son rapport final sur le WTC 7 publié en novembre 2008, le NIST a reconnu que ce bâtiment s’était effondré à la vitesse de la chute libre pendant plus de deux secondes. Cependant, le NIST a continué de dire que le WTC 7 s’était écroulé à cause des incendies, et sans l’aide d’aucun explosif.

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

L’analyse scientifique1 montre que l’effondrement à la vitesse de la chute libre d’un bâtiment à structure d’acier n’a pas pu être produit par un incendie, c’est-à-dire sans explosifs (un fait que l’investigateur principal du NIST, Shyam Sunder a reconnu2 lors d’un examen public du projet de rapport du NIST d’août 2008).

Références du Point WTC7-3

1. Chandler, “WTC7: NIST Finally Admits Freefall“ (WTC7 : le NIST admet finalement la chute libre), 3ème partie, 2 janvier 2009, at 1 min 19 sec. Cette analyse a été confirmée par le NIST lui-même dans “Questions and Answers about the NIST WTC 7 Investigation”, NIST, août 2008 (initialement publié sur www.nist.gov/public_affairs/factsheet/wtc_qa_082108.html ). Cette version du document qui fut publiée sur le site du NIST au moment de la sortie de sa version provisoire du rapport sur le WTC7, a été par la suite remplacée par une version datant du 17 septembre 2010, dans laquelle le NIST confirme la présence d’une chute de 2,25 secondes à l’accélération gravitationnelle « (2.25-second stage of « gravitational acceleration (free fall) », autrement dit, à la vitesse de la chute libre. 2. Sunder a déclaré : « La durée de la chute libre serait la durée de chute d’un objet qui ne rencontrerait pas d’élément de structure en dessous de lui. … Le… temps…. qu’ont mis les 17 étages pour disparaitre est environ 40% plus long que celui de la chute libre. Et ce n’est pas surprenant, puisqu’il y a eu une certaine résistance structurelle dans ce cas particulier. Et il a fallu que se produise toute une séquence de défaillances structurelles. Tout n’a pas été instantané. » (“Briefing technique sur le WTC7 ” NIST, 26 août 2008). Bien que le NIST ait initialement publié la vidéo et la transcription de ce briefing sur son site Internet, il les a retirés tous les deux. Mais la vidéo est disponible un peu partout, de même que la transcription, sous le titre « NIST Technical Briefing on Its Final Draft Report on WTC 7 for Public Comment. » Vous pouvez retrouver cette vidéo en 2 parties sur le site de ReOpen911.

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Point WTC7-4 : La simulation officielle de l’effondrement du Bâtiment 7 correspond-elle à celui observé ?

Introduction

L’effondrement soudain du World Trade Center 7 (WTC 7), un immeuble massif de 47 étages à structure d’acier situé à 200 m des Tours Jumelles, a représenté et continue de représenter un épineux problème pour la version officielle. La chute imminente du bâtiment a été annoncée à plusieurs reprises au cours de l’après-midi du 11-Septembre. La police et les pompiers ont évacué la zone sur un rayon de plusieurs pâtés de maisons, et ont dit aux personnes présentes, y compris aux pompiers, que c’était le « prochain bâtiment qui allait s’écrouler »1 – même si aucun édifice à structure d’acier ne s’était jamais effondré suite à des incendies avant le 11-Septembre. Cet événement a été vu en direct par des centaines de personnes et enregistré par de nombreuses caméras.

Vers 17 h 20, l’appartement-terrasse situé à l’Est sur le toit de la tour s’effondra à l’intérieur du bâtiment, accompagné par le bris de nombreuses fenêtres sur plusieurs étages.2 Quelques secondes plus tard, l’appartement- terrasse Ouest commença à s’effondrer à l’intérieur du bâtiment, mais avant qu’il ne disparaisse, l’immeuble tout entier tomba brusquement en chute libre sur plus de deux secondes.3 Dans son rapport initial, le National Institute of Standards and Technology (NIST) ne traita que des Tours Jumelles, omettant le WTC 7. La diffusion d’un rapport séparé sur ce bâtiment fut repoussée à plusieurs reprises, en raison du fait que – selon le directeur du projet, Shyam Sunder – « Nous avions des difficultés avec le Bâtiment 7 ».4 Finalement le rapport du NIST sur l’effondrement du World Trade Center 7 fut publié en novembre 2008 (au moment où l’administration Bush était sur le point de faire ses valises). Le NIST proposa une simulation graphique générée par ordinateur pour enfin expliquer l’effondrement.

La version officielle

Le WTC 7 s’est effondré uniquement à cause des incendies.5 Voici les principaux points concernant cet effondrement :

 Une intense chaleur au 12ème étage a provoqué l’allongement d’une poutre située au-dessus, en raison du phénomène d’ « expansion thermique », ce qui eut pour effet de pousser une poutre métallique au 13ème étage hors de sa jonction avec la colonne intérieure numéro 79.  Cette défaillance s’est propagée sur plusieurs étages, supprimant son soutien à la colonne 79 et causant sa chute. Les autres colonnes ont été incapables d’absorber le transfert de charge, ce qui a amené à la défaillance catastrophique de l’ensemble du bâtiment.  L’effondrement de l’édifice, qui semble soudain alors qu’il fut en réalité progressif, est parfaitement plausible d’après les simulations informatiques.  Le mécanisme de l’effondrement est confirmé par l’illustration graphique incluse dans le Rapport final du NIST6, et expliqué par les animations publiées sur le site Web du NIST.7

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Les éléments les plus probants contre cette version officielle

1. Un bâtiment qui subit un effondrement progressif devrait s’écrouler de manière séquentielle. On devrait s’attendre à ce que les différentes parties cèdent à mesure qu’elles perdent leur soutien. Pourtant, d’après les mesures du temps d’effondrement, celui-ci ne fut ni progressif ni séquentiel :  Entre le moment de la chute de l’appartement-terrasse Est et le déclenchement de l’effondrement global, le bâtiment a semblé, vu de l’extérieur, conserver son intégrité générale. Le passage du soutien global à la chute libre s’est fait de façon brusque.8 Le bâtiment est tombé avec une ligne de toit qui est restée horizontale, ce qui implique que la défaillance catastrophique qui a affecté l’ensemble du bâtiment (large de 100 m d’est en ouest) s’est produite virtuellement au même instant, dans la même fraction de seconde.  Le bâtiment s’est déformé horizontalement en son milieu environ 1,5 sec avant le début de la chute libre, mais cela ne s’est pas accompagné d’un mouvement vers le bas. Le bâtiment a conservé toute sa hauteur jusqu’au déclenchement de l’effondrement général. Le premier mouvement vers le bas, mesuré sur l’angle nord de l’édifice, s’est fait par un passage soudain à la chute libre. 2. S’ajoutant au fait que l’effondrement en chute libre d’un bâtiment à structure d’acier, en l’absence de toute utilisation d’explosifs pour en saper les colonnes de soutien en acier, est invraisemblable en soi, l’illustration graphique de la simulation informatique du NIST ne correspond absolument pas à l’observation des faits. Les deux cas publiés dans le Rapport final du NIST correspondent à deux scénarios tout à fait différents :  Dans l’un, les dommages causés par les débris provenant de la chute de la Tour Nord on participé au phénomène.  Dans l’autre, il n’est fait état d’aucun dégât causé par ces débris.

Le scénario qui inclut les dommages causés par les débris sur la face sud du WTC 7 ressemble quelque peu aux observations de la chute, mais le NIST conclut que les dégâts dus à la chute des débris n’ont pas joué de rôle significatif dans l’effondrement.

Il est assez évident, à la simple vue de la simulation, que celle-ci ne correspond pas aux observations :

 L’immeuble simulé montre des déformations importantes qui auraient été facilement visibles de l’extérieur.9 Elles n’ont pas été observées.  Il n’y a eu aucun bris de fenêtres au WTC 7 pendant l’intervalle de temps menant à la chute libre, alors que des bris de fenêtres sont parfaitement identifiables durant le petit effondrement bien plus localisé de l’appartement-terrasse Est. Si, comme l’écrit le NIST, l’effondrement intérieur de la majeure partie du bâtiment était déjà en train de se produire, on aurait pu s’attendre à ce que les bris de fenêtres soient aussi visibles que ce qui a été observé pour le petit effondrement local.  Lorsque le bâtiment simulé commence à tomber, il n’est pas en chute libre, alors que la chute libre est l’aspect le plus significatif de l’effondrement réel, et celui qui requiert le plus d’explications.  L’animation montrant l’effondrement du bâtiment simulé ne dure pas assez longtemps. Elle ne couvre pas l’ensemble de la période de la chute libre observée.

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Par conséquent, le NIST ne peut pas dire que la chute libre est compatible avec son modèle d’effondrement séquentiel. En fait, la chute libre n’est compatible avec aucun modèle d’effondrement qui n’inclut pas la brusque disparition de tous les supports à travers l’ensemble du bâtiment.

3. Dans ses déclarations faites après la publication du Rapport final du NIST, le directeur du projet Shyam Sunder a eu quelques difficultés à trouver les mots qui collent à la réalité de la chute libre observée. Son affirmation, faite probablement au nom du NIST, était que nous ne voyons pas l’effondrement réel, mais seulement la façade nord du bâtiment. D’après son explication, l’intérieur de la tour s’est écroulé en premier (par effondrement progressif, comme le décrit leur modèle), laissant dans un second temps la façade tomber seule en chute libre.

Cette explication ne résiste pas à l’examen, au moins pour quatre raisons :

 Certaines vidéos montrent à la fois les faces Nord et Ouest. Toutes deux, de même que les angles les reliant aux faces Sud et Est, semblent rester stables et intactes jusqu’au brusque démarrage de la chute libre.  L’appartement-terrasse Ouest, et donc, la structure interne qui le supportait, n’a commencé à chuter qu’à peu près une seconde avant le déclenchement général de la chute libre. Cela signifie que l’intérieur du bâtiment n’avait environ qu’un demi-étage d’avance.10  Même si le petit effondrement local de l’appartement-terrasse Est a généré des bris de fenêtres sur une brève période, aucune autre fenêtre ne s’est brisée avant le début de la chute libre. Il n’est donc pas vraisemblable qu’un effondrement interne généralisé était en train de se produire.  Le nuage de débris qui a envahi les rues, souvent assimilé à un flux pyroclastique, ne s’est pas produit durant la partie visible de la chute libre du bâtiment. Si l’intérieur de la tour s’était effondré avant, on aurait dû voir ce nuage de débris se développer plus tôt.

Conclusion

En conclusion, les simulations informatiques ne sont pas en corrélation avec les aspects-clés de l’effondrement du bâtiment. La tentative du NIST de « découpler » ce qui s’est passé à l’intérieur de la tour et que personne n’a observé, de ce qui s’est produit vu de l’extérieur va par conséquent à l’encontre de toutes les preuves. La position du NIST semble davantage relever d’une tentative d’échapper aux questions légitimes.

Cette conclusion est renforcée par le refus du NIST de publier son modèle informatique, qui s’ajoute au fait qu’un effondrement progressif provoquant une chute libre n’a jamais pu être prouvé expérimentalement – pour la bonne et simple raison qu’un effondrement progressif impliquant la chute libre est physiquement impossible.

Références du Point WTC7-4

1. David Chandler, “WTC 7: Sound Evidence for Explosions,” 5 juillet 2010. 2. “9/11 East Penthouse Collapse,” You Tube. 3. David Chandler, “WTC 7 in Freefall No Longer Controversial“. Le NIST a mesuré 2.25 secondes de chute libre absolue avec une transition graduelle vers la chute libre (NIST NCSTAR 1A, novembre 2008, p. 46, mais les mesures du NIST ont été prises près du centre de la ligne de toit, en utilisant la vidéo d’une des caméras situées dans la rue. La pliure horizontale de la ligne de toit a donc été interprétée de façon erronée comme un mouvement vers le bas, donnant l’apparence d’une transition graduelle vers la chute libre. 42 www.consensus911.org/fr

4. Déclaration de Shyam Sunder le 20 mars 2006, en réponse aux questions des journalistes. Rapporté dans : Mark Jacobson, “The Ground Zero Grassy Knoll,” New York Magazine, 20 mars 2006; ainsi que sur History Commons. 5. NIST NCSTAR 1-9, Vol. 1, Structural Fire Response and Probable Collapse Sequence of World Trade Center Building 7, Volume 1 et 2, Chapitre 8; NIST NCSTAR 1A, Executive Summary, novembre 2008: xxxvi. 6. NIST NCSTAR 1-9 Vol. 2, Chapitre 12, pp. 588-97. Une image du modèle d’effondrement avec torsion est bien visible sur la couverture du Rapport du NIST. Le NIST n’a jamais publié les données utilisées pour sa simulation. 7. Les vidéos montrant les modèles ont été retirés du site Web du NIST mais elles ont été largement téléchargées et copiées ailleurs. Par exemple, on en trouve une copie ici : “NIST WTC7 Models“. 8. David Chandler, “WTC7 in Freefall: No Longer Controversial,” 12 février 2010. 9. Les déformations sont également visibles sur les vidéos officielles : NIST NCSTAR 1A, “Final Report on the Collapse of World Trade Center Building 7,” novembre 2008, 42. 10. L’effondrement de l’appartement-terrasse (Penthouse) Ouest est clairement visible. Il commence à s’effondrer, mais n’arrive qu’à mi-chemin de la ligne de toit. Après cela, l’appartement-terrasse et l’ensemble du bâtiment tombent ensemble, et continuent d’être bien visibles tout au long de la partie de l’effondrement en chute libre.

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Point WTC7-5 : Bâtiment 7 du World Trade Center L’analyse par le NIST du déclenchement de l’effondrement n’est pas valide

Introduction

Dans son rapport sur le bâtiment 7 du WTC, le NIST (National Institute of Standards and Technology) a affirmé que, pour la première fois dans l’Histoire, le feu avait causé l’effondrement total d’un gratte-ciel à structure d’acier et protégé contre l’incendie. En 2008, le NIST a publié des analyses censées démontrer que le phénomène de « dilatation thermique » induit par les incendies était à l’origine du déclenchement de la chute du bâtiment.1

La fiabilité des analyses du NIST dépend bien évidemment de la prise en compte de l’ensemble des éléments structurels pertinents par rapport au déclenchement de cet effondrement. De nouvelles informations sur cette affaire sont sorties fin 2013.

La version officielle

Le rapport du NIST sur le WTC 7 indique que la poutre métallique A2001 – qui se trouvait dans l’angle nord-ouest de la tour, sous le 13e étage et entre la colonne 44 et la colonne 79 – a été éjectée de son attache sur la colonne 79 par des poutrelles qui y étaient accrochées coté Est, en raison de la dilatation thermique desdites poutrelles due à l’intense brasier produit par les incendies de bureau.

Cette défaillance structurelle fit s’effondrer sur une hauteur de huit étages une large portion [de l’immeuble] qui était soutenue par la poutre A2001, jusqu’au 5e étage, laissant la colonne 79 non soutenue latéralement sur 9 étages, ce qui l’amena à céder.

Cette défaillance d’une seule colonne déclencha l’effondrement complet de tout l’intérieur du bâtiment, du nord vers le sud, qui fut suivi par l’effondrement complet, d’est en ouest, de tout l’intérieur, laissant ainsi les colonnes de la façade sans soutien latéral, ce qui entraina leur flambage quasi simultané.

Les éléments les plus probants

Lorsque le NIST publia son rapport sur le WTC 7 en novembre 2008, les schémas de la structure du bâtiment n’y figuraient pas, sans que les raisons de cette absence ne soient données. Par conséquent, ce rapport ne pouvait pas être étudié de près d’un point de vue structurel.

Une requête FOIA (Freedom of Information Act) permit d’obtenir la publication de nombreux schémas fin 2011.2 L’examen des plans communiqués du Batiment 7 révéla que les analyses du NIST omettaient deux dispositifs structurels importants pourtant en rapport avec sa théorie sur le facteur initial de l’effondrement. Il s’agissait :

1. des plaques de renforts en acier qui fournissaient un appui essentiel à la poutre A2001.3 2. des poutrelles S3007, G3007 et K3007 soutenant les planchers et qui fournissaient un soutien latéral à la poutre G3005.4 44 www.consensus911.org/fr

Des analyses menées par des ingénieurs indépendants ont montré que si l’on incluait les plaques de renfort et les poutrelles de soutien latéral, la séquence probable d’effondrement du NIST devenait impossible, car :

1. La poutre d’embase de la colonne 79 ne pouvait pas plier ni céder si les plaques de renfort étaient présentes.5 2. La poutre G3005 – dont le NIST affirme qu’elle a cédé à cause de la dilatation thermique et conduit à l’effondrement du WTC 7 – ne pouvait pas céder de cette manière en présence des poutrelles de soutien latéral S3007, G3007 et K3007 omises par le NIST.6

En décembre 2013, le célèbre avocat William F. Pepper7 agissant en tant que conseiller juridique de l’association Architects and Engineers for 9/11 Truth, envoya une lettre à l’Inspecteur général du Département américain du Commerce, pour lui faire part de ces omissions. « Il est admis de façon unanime par les ingénieurs en structure qui ont longuement examiné ce problème, » a écrit Pepper, « qu’une étude par des ingénieurs indépendants mènerait rapidement à la même conclusion. »8

Pepper ajouta que ses clients, après avoir été ignorés par le NIST pendant presque deux ans, ont finalement obtenu une réponse du chargé des relations publiques du NIST, qui a reconnu que les plaques de renforts avaient été omises. Cependant, hormis le fait que dans sa réponse il ne mentionnait pas l’omission des poutrelles de soutien latéral, le responsable des relations publiques affirma qu’il n’était pas utile de prendre en compte les plaques de renfort. Pepper expliqua que ses clients étaient « incrédules et atterrés » que le NIST ait oublié ces éléments matériels et que, lorsque ceux-ci avaient été portés à l’attention du NIST, il ait nié ainsi leur importance pourtant cruciale.

Conclusion

L’affirmation du NIST selon laquelle l’effondrement du WTC 7 a débuté au moment où la poutre A2001 est sortie de son attache sur la colonne 79 ne tient pas debout.

Cet événement déclencheur étant invalidé, c’est toute la séquence de défaillances structurelles en cascade présentée par le NIST qui doit être considérée comme infondée et nulle et non avenue.

Références pour le point WTC7-5

1. “Structural Fire Response and Probable Collapse Sequence of World Trade Center Building 7. Volume 1. NIST NCSTAR 1-9,” 526-27. 2. M. Ron Brookman a obtenu les schémas fin 2011. M. David Cole de l’équipe Nine Eleven Accountability a découvert, en février 2012, que le schéma #9114 du Frankel Fabrication Shop montrait la présence de plaques de renfort soutenant une poutre supposée s’être déformée (buckled). Les implications de la découverte de ces plaques de renfort manquantes dans le rapport du NIST ont été découvertes en premier par l’ingénieur en mécanique [des structures] Tony Szamboti. 3. Le rapport du NIST de 2008 n’indiquait pas cette poutre comme étant la A2001, cette désignation n’est sortie qu’après deux requêtes FOIA formulées par Ron Brookman, (FOIA #11-209 et 12-009), qui ont permis la divulgation des schémas de Frankel #E12/13 en novembre 2011. Ce schéma figure dans la lettre du 12 décembre 2013 adressée par l’avocat William F. Pepper à l’Inspecteur général du Département américain du Commerce : “The NIST Report On the Collapse of WTC Building 7 Challenged by 2,100 Architects and Engineers,” janvier 2014. On peut également le télécharger dans l’un des deux fichiers ZIP inclus dans un article intitulé “WTC 7 Blueprints Exposed Via FOIA Request: Building Plans Allow for Deeper Analysis of Skyscraper’s Destruction.” 4. “The NIST Report On the Collapse of WTC Building 7 Challenged by 2,100 Architects and Engineers,” janvier 2014. 5. Ibid., Figure 11, p. 11. 6. Ibid., Figures 12-16, pp. 12-14.

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7. William F. Pepper, qui travaille dans le droit international du commerce, est un avocat du barreau au Royaume-Uni et a aussi plaidé dans de nombreuses juridictions aux États-Unis. Il a représenté les gouvernements au Moyen-Orient, en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie. Pepper, qui était ami avec Martin Luther King, Jr., avait représenté la famille de King lors d’un procès au civil pour meurtre, que la famille a gagné. Il est très engagé dans la défense des Droits humains, et a un temps organisé le séminaire international sur les droits humains à l’Université d’Oxford. 8. William F. Pepper, “The NIST Report on the Collapse of WTC Building 7 Challenged by 2,100 Architects and Engineers,” Journal of 9/11 Studies, janvier 2014.

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Point WTC7-6 : L’affirmation mensongère du NIST selon laquelle aucun acier du bâtiment 7 n’a été récupéré pour analyse

Introduction

Le mystérieux effondrement du bâtiment 7 du World Trade Center – une tour d’acier de 47 étages voisine des tours Jumelles, qui s’effondra verticalement sur son empreinte à 17 h 21 le 11 septembre 2001 – est officiellement dû aux seuls incendies de bureau.

Étant donné que tous les précédents effondrements de tours à structure d’acier ont été causés par des démolitions contrôlées à l’aide d’explosifs, la chute soudaine et sans précédent du WTC 7 aurait dû déclencher une enquête minutieuse pour déterminer exactement ce qui s’est passé, afin que, si son effondrement était réellement dû aux seuls incendies, un tel désastre puisse être évité à l’avenir.

Un élément crucial dans une telle enquête aurait dû être l’examen de l’acier récupéré après l’effondrement, pour vérifier si sa qualité était adéquate, ou encore, si le bâtiment 7 a été détruit à l’aide d’explosifs. Il aurait été également essentiel que le rapport d’enquête soit soumis à l’examen d’un comité de lecture.

La version officielle

Aucun acier du bâtiment 7 n’a été récupéré sur le site de la catastrophe, comme le NIST l’a plusieurs fois répété.1

Le rapport final du NIST sur l’effondrement du World Trade Center 7 (2008) ne fait mention d’aucun acier du bâtiment 7 récupéré sur le site2 tout comme le Rapport de la Commission sur le 11/9 (2004) ne parle ni du Batiment 7 ni d’acier récupéré.3

Et puisqu’aucun acier n’a été conservé, il fut impossible de mener une étude métallographique.4 De la même façon, il fut impossible au NIST lors de ses enquêtes de se prononcer sur la qualité de l’acier utilisé dans le WTC7.5

Le NIST n’a pu décrire cet acier qu’au travers de documents relatifs à la construction de la tour.6

Les éléments les plus probants

I : Il existe de nombreuses preuves physiques réfutant les affirmations du NIST selon lesquelles aucun acier du bâtiment 7 n’aurait été conservé :

1. Les premiers indices faisant état d’acier récupéré au WTC 7 figurent dans une lettre de 2001 adressée au JOM7, et écrite par trois professeurs du Worcester Polytechnic Institute, intitulé ”An Initial Microstructural Analysis of A36 Steel WTC Building 7.”8

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2. En 2002, la FEMA (Federal Emergency Management Agency) a publié un rapport rédigé par ces trois mêmes professeurs, décrivant l’étrange amincissement et la curieuse corrosion de l’acier du World Trade Center 7. Le premier échantillon était constitué d’une poutre qui « provenait apparemment du WTC 7, » bien que « son emplacement exact dans le bâtiment de soit pas connu. »9 Interrogé sur ce point, un responsable de la communication du NIST a expliqué qu’« il n’a pas été possible de relier de façon certaine » cet acier au bâtiment 7.10 Cependant, une telle phrase formulée par un chargé de communication ne peut pas, à elle seule, jeter le doute sur le travail de trois scientifiques. 3. Le fait que de l’acier provenait du WTC 7 a été confirmé par le Pr Jonathan Barnett, principal auteur de l’étude de la FEMA, dans un documentaire de la BBC en 2008.11 4. L’annexe D de ce même rapport de la FEMA indique que « des morceaux ont été recherchés et inspectés, dont certains étaient brulés, ils provenaient du WTC 7, » ainsi qu’une photo d’un ensemble de colonnes W14 du bâtiment 7 avec des poutrelles reliées à deux étages. Une autre photo montre la « jonction d’une colonne W14 endommagée par le feu. »12 5. Figure C1 : Une étude des dommages, rédigée en 2005, établit clairement que le NIST avait connaissance du rapport de la FEMA, puisqu’elle se référait à « l’acier du WTC 7 (échantillon 1 de l’Annexe C, Étude FEMA/BPAT). »13 6. En 2012, une requête FOIA lancée par le chercheur David Cole a permis d’obtenir plusieurs photos de John Gross examinant des éléments d’acier du WTC 7 entreposé sur un terrain vague. Gross était l’un des deux chefs de projet du NIST intitulé « Structural Fire Response and Collapse Analysis » (Réaction structurelle au feu et analyse de l’effondrement)14. Il était chargé de « déterminer et d’analyser les propriétés mécaniques et métallurgiques, ainsi que la qualité de l’acier, des soudures et des fixations de l’acier récupéré aux WTC 1, 2 et 7. »15

Ces photos ont été divulguées suite à la requête NIST FOIA #12-057 du 7 février 2012, et sont disponibles en ligne.16

Figure-C2 : Remarquez ci-dessus l’acier recourbé et troué comme du gruyère, similaire à celui figurant dans le rapport de la FEMA de 2002.17

II : L’examen de l’acier du WTC 7 a également été mentionné à plusieurs reprises dans les médias, deux fois par le New York Times et une fois par le Worcester Polytechnic Institute :

1. Un article du New York Times de novembre 2001 citait le Dr Jonathan Barnett du Worcester Polytechnic Institute parlant de « morceaux d’acier dans le tas de débris [du WTC7] qui présentaient des signes partiels d’évaporation après exposition à des températures extraordinairement élevées, »18 (la présence d’une chaleur inexplicablement élevée est corroborée par le Point de Consensus TT-6 : L’affirmation qu’il n’y avait pas d’acier ni de fer fondu dans les bâtiments du WTC19). 2. Un autre article de 2002 du New York Times faisait remarquer : « Ce qui est probablement le plus grand mystère dévoilé lors de l’enquête concerne de minuscules morceaux d’acier récupérés des Tours Jumelles et du World Trade Center 7, une tour de 47 étages qui s’est effondrée pour des raisons inconnues. L’acier paraissait avoir fondu, mais il n’est pas crédible qu’un incendie dans l’un quelconque des bâtiments ait pu atteindre une température capable de faire fondre l’acier »20 3. Un article paru dans le journal du Worcester Polytechnic Institute affirmait : « Une colonne d’acier épaisse de 3 cm (un pouce) a été réduite à 1,5 cm d’épaisseur. Ses angles – qui sont froissés comme du papier – sont affutés pratiquement comme des rasoirs. De larges trous – certains plus gros qu’une pièce de 1 dollar – 48 www.consensus911.org/fr

laissent passer la lumière là où on trouvait auparavant une solide paroi d’acier. Cette apparence de gruyère a laissé pantois tous les professeurs spécialistes du feu, qui s’attendaient à trouver des déformations, mais certainement pas des trous. »21

Conclusion

Des éléments plus que probants montrent que l’affirmation du NIST – selon laquelle aucun acier du WTC 7 n’a été retrouvé – est fausse. Le fait de nier cette évidence (qui est pourtant citée dans l’un des propres rapports de ce même NIST22) lui a permis de conclure que rien ne prouvait que l’immeuble avait été démoli à l’explosif.

De plus, en réfutant l’existence d’acier du WTC 7, le NIST s’est mis dans la position d’expliquer l’effondrement au travers d’une simulation informatique dans laquelle les paramètres ont pu être insérés à loisir – puisqu’il n’y avait pas de comité de lecture23 – et dont on a montré qu’elle était fausse.24

Références du Point WTC7-6

1. Les citations suivantes sont extraites du document du NIST, Materials Science and Engineering Laboratory. NCSTAR 1-3, “Mechanical and Metallurgical Analysis of Structural Steel,” septembre 2005 : 1. “Bien qu’aucun acier n’ait été récupéré au WTC 7, une tour de 47 étages qui s’est elle aussi effondrée le 11-Septembre, les propriétés de l’acier utilisé pour sa construction ont été estimées sur la base de la littérature et des documents de l’époque.“ p.iii 2. “L’acier utilisé pour la construction du WTC 7 est décrit en fonction des seules données existant dans la littérature, car aucun acier de ce bâtiment n’a été récupéré.“ p. xxxvii 3. “Aucun acier du WTC 7 n’a été conservé ; cependant, les documents relatifs à sa construction décrivent cet acier de structure comme étant de l’acier conventionnel 36 ksi, 42 ksi, et 50 ksi.“ p. xliv Ibid. 4. “Puisqu’aucun acier du WTC 7 n’a été récupéré sur le site, l’acier utilisé pour la construction de cette tour est décrit sur la base des documents de l’époque.“ p. 1. 5. 7.7.2 Propriétés mécaniques de l’acier du WTC 7 : “Étant donné que le NIST n’a collecté aucun acier au WTC 7, il est impossible de conclure quoi que ce soit sur sa qualité.“ p. 114. 6. 7.7.3 Propriétés physiques de l’acier du WTC 7 : “Aucune métallographie n’a pu être effectuée puisqu’aucun acier du WTC 7 n’a été récupéré. “ p. 115.

La déclaration suivante figure dans le document NCSTAR 1-3D, “ Propriétés mécaniques de l’acier du WTC 7,” septembre 2005. (http://www.nist.gov/customcf/get_pdf.cfm?pub_id=101021) :

7. “Étant donné que le NIST n’a récupéré aucun acier au WTC 7, il est impossible de conclure quoi que ce soit sur sa qualité.” Page 273.

La déclaration suivante figure dans le document NCSTAR 1-3E, “Propriétés physiques des aciers de structure,” septembre 2005 :

8. “Ces analyses n’ont été menées que pour l’acier du WTC 1 et WTC 2, puisqu’aucun acier du WTC 7 n’a été conservé.” p. 1.

La déclaration suivante est extraite d’un rapport intermédiaire du NIST datant de juin 2004 :

9. “Aucun acier du WTC 7 n’a été identifié parmi les morceaux d’acier du World Trade Center en possession du NIST… Ses propriétés ont été estimées en fonction des données de test présentes dans la littérature.” (Volume 1, Page 17) 2. “Rapport final sur l’effondrement du bâtiment 7 du World Trade Center, bâtiment fédéral, et enquête sur les mesures anti-incendie lors de la catastrophe du World Trade Center,” NIST NCSTAR 1A, 20 novembre 2008. 3. Rapport de la Commission sur le 11/9, 2004. 4. NIST, Materials Science and Engineering Laboratory. NCSTAR 1-3, “Mechanical and Metallurgical Analysis of Structural Steel,” septembre 2005, p. 115.

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5. 7.7.2 Propriétés mécaniques de l’acier du WTC 7 : “Étant donné que le NIST n’a pas récupéré d’acier du WTC 7, il n’est pas possible de conclure quoi que ce soit sur sa qualité.” p. 114.” NIST, Materials Science and Engineering Laboratory. NCSTAR 1-3, “Mechanical and Metallurgical Analysis of Structural Steel,” septembre 2005. 6. NIST, Materials Science and Engineering Laboratory. NCSTAR 1-3, “Mechanical and Metallurgical Analysis of Structural Steel,” septembre 2005 : 9. “Bien qu’aucun acier n’ait été récupéré au WTC 7, une tour de 47 étages qui s’est elle aussi effondrée le 11-Septembre, les propriétés de l’acier utilisé pour sa construction ont été estimées sur la base de la littérature et des documents de l’époque.“ p.iii 10. “L’acier utilisé pour la construction du WTC 7 est décrit en fonction des seules données existant dans la littérature, car aucun acier de ce bâtiment n’a été récupéré.“ p. xxxvii 11. “Puisqu’aucun acier du WTC 7 n’a été récupéré sur le site, l’acier utilisé pour la construction de cette tour est décrit sur la base des documents de l’époque.“ p. 1. 7. JOM est le journal de la Société de Minéraux, des Métaux et des Matériaux. 8. J.R. Barnett, R.R. Biederman, et R.D. Sisson, Jr., “An Initial Microstructural Analysis of A36 Steel WTC Building 7,” JOM , 53(12), 2001, p. 18. 9. Jonathan Barnett, Ronald R. Biederman, et Richard D. Sisson, Jr., “Limited Metallurgical Examination,” FEMA, World Trade Center Building Performance Study, mai 2002, Annexe C. 10. Michael E. Newman, responsable des relations publiques, NIST, lettre du 24 juin 2010. Le rapport de la FEMA est de Jonathan Barnett, Ronald R. Biederman, et Richard D. Sisson, Jr., “Limited Metallurgical Examination,” FEMA, World Trade Center Building Performance Study, mai 2002, Annexe C. 11. Le Professeur Jonathan Barnett, Ingénieur en Protection incendie, Simpson Gumpertz & Heger, ont écrit : “Cela provenait d’une poutre bien plus grosse… de la taille de l’acier utilisé dans la construction du bâtiment 7. Ils n’ont pas utilisé ce genre d’acier pour la Tour 1 et la Tour 2. C’est pour cela que nous connaissons son pedigree. Ce fut une surprise pour moi, car il était si érodé et si déformé ; c’est la raison pour laquelle nous l’avons pris pour l’analyser en laboratoire.” BBC, “The Third Tower,” 2008 (à la 48e minute). 12. Ramon Gilsanz et Audrey Massa, “WTC Steel Data Collection,” FEMA, World Trade Center Building Performance Study, mai 2002, Annece D. 13. NIST NCSTAR 1-3C, “Damage and Failure Modes of Structural Steel Components,” septembre 2005, p. 233. Cette référence est citée dans : Andrea Dreger, “How NIST Avoided a Real Analysis of the Physical Evidence of WTC Steel,” n.d. 14. Membres de l’équipe enquêtrice sur le World Trade Center ; “Dr John L. Gross”. 15. NIST NCSTAR 1A, “Final Report on the Collapse of World Trade Center Building 7,” novembre 2008, xxviii. 16. NIST FOIA 12-057 Feb 07 2012. Le nom du fichier contenant les photos du WTC 7 est “FEMA Photographs of WTC7_Beam_Photos_Scrap_Yard_OCT_2001.rar“ – archive RAR, taille une fois décompressé : 11,280,860 bytes. David Cole écrit dans un email envoyé à Elizabeth Woodworth en date du 4 avril que “même si ces [photos] ont été obtenues du NIST, ce sont en réalité des fichiers créés par la FEMA.” 17. Cette photo du photographe Iwankiw provient de la requête FOIA au NIST, numéro 12-057, du 7 février 2012. Le numéro du fichier est DSCN0397_Iwankiw, à l’intérieur du fichier compressé WTC7_Beam_Photos_Scrap_Yard_OCT_2001.rar. Il est disponible en ligne, dans l’ensemble de données http://www.911datasets.com/index.php/SFolder:WQEO747PTQ6JALMVDD5HYIWULETIKJ2H. 18. James Glanz, “Engineers Suspect Diesel Fuel in Collapse of 7 World Trade Center,” New York Times, 29 novembre 2001. 19. 9/11 Consensus Panel. 20. James Glanz et Eric Lipton, “A Search for Clues In Towers’ Collapse; Engineers Volunteer to Examine Steel Debris Taken to Scrapyards,” New York Times, 2 février 2002. 21. Joan Killough-Miller, “The ‘Deep Mystery’ of Melted Steel,” WPI Transformations, printemps 2002. 22. NIST NCSTAR 1-3C, “Damage and Failure Modes of Structural Steel Components,” septembre 2005, p. 233. 23. En évitant de faire valider [son rapport] par un comité de lecture issu de la communauté scientifique, le NIST a ignoré la recommandation du Dr James Quintiere, un professeur en Ingénierie de protection anti-incendie à l’Université du Maryland et membre du Comité de Conseil du NIST pour le projet WTC. Lors d’une allocution sur l’enquête sur le WTC lors de la Conférence mondiale sur la protection anti-incendie en 2007, Quintiere a déclaré : “Je voudrais qu’il y ait un comité de lecture pour cela… Je pense que tous les documents que le NIST a rassemblés doivent être archivés. J’aimerais vraiment voir quelqu’un d’autre jeter un oeil à ce qu’ils ont fait ; aussi bien sur la structure, que du point de vue des incendies.” Discutant directement avec un représentant du NIST, Quintiere a dit: “Je pense que tout au long de votre longue enquête, il fut très difficile d’obtenir une réponse claire. Et quand quelqu’un venait assister à vos réunions ou à vos auditions, on lui allouait cinq minutes pour formuler un commentaire, et il ne pouvait jamais poser de questions. Et malgré tous les commentaires que j’ai faits – et j’ai consacré de nombreuses heures à les écrire… -, je n’ai jamais reçu aucune réponse formelle.” Alan Miller, “Former Chief of NIST’s Fire Science Division Calls for Independent Review of World Trade Center Investigation,” OpEdNews, 21 août 2007. 24. Voir Point WTC7-5 : Batiment 7 du World Trade Center – L’analyse par le NIST du déclenchement de l’effondrement n’est pas valide

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Point WTC7-7 : Connaissance anticipée de l’effondrement du bâtiment 7 du World Trade Center

Introduction

Le 11 septembre 2001, nombreux furent ceux qui savaient, bien avant l’effondrement du World Trade Center 7, que cette tour de 47 étages allait d’écrouler.1 Il y eut même deux annonces prématurées de cet effondrement par de grandes chaines télévisées. Comment expliquer cette préconnaissance ?

Les défenseurs de la version officielle de l’effondrement du WTC 7 ont suggéré, avec des variantes dans le temps, deux explications différentes – appelées ici “Récit numéro 1″ et “Récit numéro 2″ – qui sont toutes deux traitées ici comme autant de versions officielles.

Le récit numéro 1, le premier dans l’ordre chronologique, a été largement diffusé sur Internet et a reçu, à un moment donné, le soutien du NIST (National Institute of Standards and Technology), ce qui l’a rendu de facto version officielle.2

Le récit numéro 2 est la version officielle actuelle de l’effondrement, puisqu’il figure dans le rapport final du NIST remis en 2008.3

Les versions officielles

Récit numéro 1 : Le WTC 7 a été gravement endommagé par les débris tombés lors de l’effondrement du WTC 1, qui ont occasionné des dégâts structurels et des incendies dans le WTC 7. Ces feux étaient particulièrement étendus et intenses, étant alimentés par le fuel stocké dans le bâtiment.4 En observant les dégâts structurels et les incendies, les responsables des pompiers et les ingénieurs en chef conclurent que le WTC 7 risquait de s’effondrer. Des messages d’alertes ont alors été lancés et des actions appropriées ont été prises : les pompiers ont été évacués du bâtiment et les pompiers comme d’autres personnes informés que le bâtiment pourrait bien s’effondrer. Autrement dit, les prédictions d’effondrement étaient la réaction rationnelle aux observations directes des témoins.5

Récit numéro 2 : L’explication précédente de l’effondrement du WTC 7 (récit numéro 1) est incorrecte. Les dégâts dus aux impacts des débris tombés lors de l’effondrement du WTC 1 étaient insuffisants pour compromettre le WTC 7 et n’ont pas joué un rôle significatif dans sa chute.6 Et les incendies n’ont pas été attisés par le fuel stocké dans le batiment.7

Le WTC 7 s’est effondré principalement à cause du feu. C’est la première fois dans l’Histoire que le feu provoque l’écroulement d’un gratte-ciel en acier.8 L’incendie a déclenché l’effondrement au travers d’une séquence particulière d’événements internes au bâtiment et invisibles de l’extérieur, dont la dilatation thermique du système de planchers, le décrochage d’une poutrelle, et l’effondrement des étages, résultant en un enchainement de défaillances de colonnes.9

La défaillance d’une seule colonne a déclenché l’effondrement complet du nord au sud de tout l’intérieur du bâtiment, qui fut suivi par l’effondrement complet d’est en ouest de tout l’intérieur, laissant ainsi les colonnes de la façade sans soutien latéral, ce qui entraina leur flambage quasi simultané. 52 www.consensus911.org/fr

Bien que les incendies dans le bâtiment 7 aient attaqué les éléments en acier du gratte-ciel sur une durée de plusieurs heures, le bâtiment n’est pas pour autant devenu instable, et son destin n’a été scellé que quelques minutes, voire quelques secondes, avant qu’il ne s’effondre.10

Les éléments les plus probants

Ni le récit 1, ni le récit 2 ne correspondent aux éléments probants.

Contrairement à ce qui est souvent avancé par les défenseurs de la version officielle du 11/9, les témoins qui s’attendaient à la chute du WTC 7 ne sont pas parvenus à cette conclusion de par leurs propres perceptions, mais en raison de ce qu’on leur a dit.11

Ce que les témoins ont perçu personnellement ne peut très certainement pas expliquer le récit numéro 2, qui avance une séquence d’événements de dernière minute internes au bâtiment, sans précédent, imprévisibles et invisibles par les témoins.

Les deux récits sont contredits par les faits suivants : 1) certaines personnes étaient sures que le bâtiment était sur le point de tomber, 2) certaines d’entre elles avaient acquis cette certitude très tôt, et 3) des médias parmi les plus importants ont annoncé l’effondrement du WTC 7 de façon prématurée.

1. Concernant l’aspect de la « certitude », le reporter de MSNBC, Ashleigh Banfield raconta que tôt cet après- midi là, « j’ai entendu plusieurs comptes-rendus provenant de différents officiers disant que le bâtiment est le prochain qui va s’effondrer, » et l’un d’eux a dit : « ils attendent juste qu’il s’écroule maintenant. »12 Et en fait, de nombreux pompiers de New York ont témoigné avoir attendu patiemment, et sûrs de leur fait, que le bâtiment s’effondre.13 Par exemple :

 Le pompier Thomas Donato a déclaré : « On patientait, en attendant que le [bâtiment] 7 s’écroule. On est resté là un moment, deux bonnes heures. »14  Le pompier James Wallace a déclaré : « Ils disaient que le bâtiment 7 était sur le point de s’écrouler, alors on s’est regroupés et on est revenu au camion. On est allé jusqu’au bâtiment 4 ou 3 ; je ne sais plus. On allait mettre notre grande échelle là-bas. Mais ils nous ont dit de ne pas le faire, que le bâtiment 7 allait s’effondrer. Alors on a attendu qu’il s’écroule. »15  Le commissaire adjoint, James Drury, a déclaré : « J’ai trainé là-bas un certain temps. Il y avait des centaines de pompiers qui attendaient – ils attendaient que le bâtiment 7 s’écroule. »16  Le pompier en chef Thomas McCarthy a dit : « Alors, quand je suis arrivé au poste de commandement, ils venaient juste de recevoir une flopée de gars qui y attendaient . Ils attendaient simplement que le bâtiment 7 s’écroule. »17  Le membre du SAMU Steven Pilla a déclaré : « Nous avons reculé. Nous n’avons rien fait de plus [sic] car le bâtiment 7 allait s’écrouler. C’était un problème pour nous, il fallait attendre que le bâtiment 7 s’effondre. »18

Le fait, solidement établi19, que de nombreux témoins étaient certains de l’effondrement, ne peut être expliqué ni par le récit numéro 1, ni par le récit numéro 2.

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2 : La réalité d’une connaissance anticipée est également clairement établie :

 Le pompier Vincent Massa, parlant des pompiers attendant que le WTC 7 s’écroule, a déclaré : « Tout le temps que nous attendions là – ce sont des heures qui ont passé ainsi. »20  L’estimation de Massa est confirmée par une étude plus large des récits oraux des pompiers de New York (FDNY, pour Fire Departement of New York). Cette étude montre que parmi les 60 pompiers qui ont mentionné avoir eu connaissance à l’avance de l’effondrement du WTC 7, l’heure à laquelle ils l’ont su peut être déterminée dans 33 cas : pour 17 d’entre eux, ils avaient prévu l’effondrement environ deux heures avant qu’il se produise, tandis que dans les 16 autres cas, cette prédiction s’est faite plus de deux heures à l’avance. Dans 6 de ces cas, ils avaient prédit l’effondrement plus de 4 heures à l’avance.21  Certains rapports indiquent que le FDNY avait été évacué du WTC 7 dès 14h, et qu’on leur avait demandé d’abandonner le bâtiment parce qu’il était condamné.22 Cette prédiction semble avoir eu pour origine le Bureau de gestion des urgences du Maire, Rudolph Giuliani.23

Comment de telles prédictions de l’effondrement ont-elles pu être faites avec autant de certitude et aussi longtemps à l’avance ? Le récit numéro 2, qui est l’explication officielle actuelle, se montre tout particulièrement incapable de répondre à cette question, puisque la seule et unique cascade d’effondrements internes sur laquelle se base l’explication [du NIST] n’a été vue par personne et s’est produite quelques instants avant que la tour s’écroule. Dans tous les cas, puisqu’aucun bâtiment d’acier ne s’était jamais effondré auparavant, à moins d’avoir été démoli à l’explosif, il n’y avait pas de raisons de faire de telles prédictions.

3 : Les versions officielles sont également réfutées par les annonces prématurées de l’effondrement du WTC 7, faites par CNN et la BBC.

 CNN a annoncé l’effondrement imminent du WTC 7 une heure et 10 minutes avant qu’il ne se produise.24 Juste après cette annonce prématurée, dans l’heure qui a suivi, CNN a affiché de façon intermittente la légende ”Building 7 at World Trade Center on fire, may collapse” (le bâtiment 7 du WTC en feu, il pourrait s’effondrer). Ensuite, 4 min 30 sec avant l’effondrement, un nouveau texte est apparu en incrustation : ”Building #7 ablaze, poised to collapse” (Bâtiment 7 en flammes, prêt à s’écrouler). Puis, 3 minutes plus tard, une autre incrustation : ”Building 7 at World Trade Center on fire, on verge of collapse” (Bâtiment 7 du WTC en feu, sur le point de s’effondrer). À aucun moment durant ces 70 minutes, les témoins n’ont pu voir de changements dans le WTC 7, comme une intensification des incendies, un effondrement partiel, ou même un affaissement.25  L’effondrement du WTC 7 a été annoncé par la BBC avec 23 minutes d’avance. La BBC a même fourni une version du récit numéro 1 pour expliquer les raisons de cet effondrement.26 Ces annonces prématurées, avec l’explication fournie, étaient tout à fait curieuses, étant donné qu’aucun bâtiment à structure d’acier ne s’était jamais écroulé à cause du feu auparavant.

Conclusion

Ni le récit numéro 1 ni le récit numéro 2 de l’effondrement du WTC 7 ne peuvent expliquer la certitude qu’avaient de nombreuses personnes sur place que le bâtiment allait s’écrouler, le fait que certaines d’entre elles le savaient longtemps à l’avance, et le fait que deux chaines de télévision aient pu annoncer cet événement de façon

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prématurée. Il semble bien que cette connaissance anticipée soit venue de gens qui avaient l’intention d’abattre cette tour.

Cette préconnaissance corrobore donc les éléments de preuve et les conclusions présentées dans les points précédents (Voir Points de Consensus WTC-1,2,3,5 et 6), selon lesquels le WTC 7 a été abattu au moyen d’un procédé de démolition contrôlée.

Références du Point WTC7-7

1. De nombreuses sources sont données plus bas, sous “Les éléments les plus probants” 2. Sivaraj Shyam Sunder et C. Sawyer, June 2004, Progress Report on the Federal Building and Fire Safety Investigation of the World Trade Center Disaster NIST SP 1000-5, National Institute of Standards and Technology, 30 juin 2004, p. xxxviii. Un article de 2005 du journal Popular Mechanics illustre la façon dont les premières investigations du NIST ont été utilisées pour riposter aux remarques de ceux qui critiquaient la version officielle du 11/9. 3. Richard Gann, Final Report on the Collapse of World Trade Center Building 7 NIST NCSTAR 1A, National Institute of Standards and Technology, 20 novembre 2008. 4. Shyam Sunder et Sawyer, juin 2004, Progress Report on the Federal Building and Fire Safety Investigation of the World Trade Center Disaster NIST SP 1000-5. “Debunking the 9/11 Myths: Special Report.” 5. Le NIST a eu tendance à éviter le sujet de la “connaissance anticipée” ou “préconnaissance”, mais plusieurs débunkers, dans leurs argumentaires, ont élaboré sur les déclarations du NIST. La tentative [de debunking] de Ryan Mackey a été traitée par Graeme MacQueen, dans “Waiting for Seven: WTC 7 Collapse Warnings in the FDNY Oral Histories,” Journal of 9/11 Studies, janvier 2008. 6. “En dehors du fait qu’ils ont provoqué les incendies dans le WTC 7, les dégâts causés par les débris du WTC 1 ont eu peu d’effets sur le déclenchement de l’effondrement du bâtiment 7.” Gann, Final Report on the Collapse of World Trade Center Building 7 NIST NCSTAR 1A, p. xxxvii. 7. “Les incendies de fuel n’ont pas joué de rôle particulier dans l’effondrement du WTC 7.” Ibid, xxxvi. 8. “C’est la première fois que se produit un effondrement total d’une tour seulement à cause d’incendies.” Ibid, xxxv. 9. Le mécanisme derrière l’effondrement est illustré par le graphique inclus dans le rapport final du NIST, intitulé NIST NCSTAR 1-9 Vol. 2, chapitre 12, pp. 588-97. Une image de la déformation issue du modèle d’effondrement est présente sur la couverture. 10. Richard Gann, Final Report on the Collapse of World Trade Center Building 7 NIST NCSTAR 1A, National Institute of Standards and Technology, 20 novembre 2008, 21 ff. 11. Certains pompiers présents sur place ont prédit l’effondrement sur la seule base de leurs observations, mais leur nombre doit être ramené d’un facteur 7, car les autres ont basé leur certitude de l’imminence de l’effondrement sur celles des autres, typiquement sur celle d’officiers supérieurs. MacQueen, “Waiting for Seven: WTC 7 Collapse Warnings in the FDNY Oral Histories.” 12. Reporter au WTC 7: “Voici le prochain bâtiment qui va s’écrouler !” 13. Les récits oraux enregistrés des événements du 11/9 provenant de 503 pompiers de New York (World Trade Center Task Force Interviews) sont accessibles sur le site Web du New York Times. Des témoignages en plus de ceux listés ci-dessous incluent :

“Le reste de la journée, nous déchargions des camions. On faisait des petits trucs, mais ils attendaient que le bâtiment 7 du World Trade Center s’écroule.” Pompier Timothy Burke, p. 17.

“… ils ont évacué tout le monde, et on était tous là, à attendre encore et encore, jusqu’à ce qu’il s’effondre…” Technicien médical d’urgence (EMT), Joseph Fortis, p. 15.

“Je me souviens que plus tard ce jour-là, alors que nous attendions que le Bâtiment 7 s’effondre, ils nous ont fait reculer jusqu’à Vesey, à presque un bloc entier d’immeubles…”

“ Tout le temps que nous attendions là – ce sont des heures qui ont passé ainsi…” Vincent Massa, p. 17, 19.

“Ils semblaient savoir que le bâtiment allait s’effondrer. C’était juste une question de temps, et tout le monde attendait que cela se produise.” Lieutenant Russell Stroebel, p. 5.

“Une fois qu’ils nous eurent rassemblés à nouveau et un peu réorganisés, ils nous renvoyèrent jusqu’à Vesey, où nous sommes restés en attendant que le bâtiment 7 du World Trade Center s’écroule.“ Pompier Frank Sweeney, p. 14.

14. Fire Department of New York (World Trade Center Task Force Interviews), The New York Times. La déclaration de Donato se trouve page 5 du document. 55 www.consensus911.org/fr

15. World Trade Center Task Force Interviews. p. 4. 16. World Trade Center Task Force Interviews. p. 10. 17. World Trade Center Task Force Interviews. p. 11. 18. World Trade Center Task Force Interviews. p. 13. 19. MacQueen, “Waiting for Seven: WTC 7 Collapse Warnings in the FDNY Oral Histories.” 20. World Trade Center Task Force Interviews. P. 19 du document : http://graphics8.nytimes.com/packages/pdf/nyregion/20050812_WTC_GRAPHIC/9110222.PDF 21. MacQueen, “Waiting for Seven: WTC 7 Collapse Warnings in the FDNY Oral Histories.” 22. David Griffin, The Mysterious Collapse of World Trade Center 7: Why the Final Official Report About 9/11 Is Unscientific and False, Northampton, Mass.: Olive Branch Press, 2010, p. 113. 23. Ibid, p. 114. 24. L’annonce prématurée par CNN est accessible ici. 25. Pour voir la couverture complète du 11/9 par CNN, consulter le September 11 Television Archive. 26. L’annonce prématurée par la BBC est accessible ici.

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Point Pent-1 : Pourquoi l’attaque sur le Pentagone n’a pas été stoppée. La première version officielle

La version officielle

L’attentat contre le Pentagone par le vol 77 d’American Airlines (conduit par al-Qaïda) n’a pas pu être empêché, et ce, pour 4 raisons.

 Premièrement, bien que la FAA ait reçu avant 9 heures du matin de nombreux signes montrant que l’avion se trouvait en situation d’urgence1, la FAA n’a averti les militaires à propos de ce vol qu’à 9 h 24 – heure à laquelle elle a annoncé que le vol – apparemment détourné – pourrait revenir droit sur Washington.2  Deuxièmement, la base de l’US Air Force qui se trouve à seulement quelques kilomètres de là, ne disposait pas d’avions de chasse en alerte.3  Troisièmement, les seuls avions de chasse en alerte dans tout l’est des États-Unis étaient les deux de la base Otis de l’US Air Force, déjà occupés à protéger la ville de New York contre d’autres attaques potentielles, et deux autres qui se trouvaient à 130 miles de là, sur la base de Langley de l’Air Force.4  Quatrièmement, les chasseurs de Langley, qui n’ont décollé qu’à 9 h 305, étaient toujours à 105 miles du Pentagone lorsque celui-ci a été frappé à 9 h 38.6

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Des incohérences à la fois dans les horaires et dans la disponibilité des avions mettent à mal des raisons invoquées pour expliquer que l’attentat contre le Pentagone n’a pas pu être prévenu.

 D’abord, un mémo de la FAA en date du 21 mai 2003, adressé à la Commission disait : « Dans les minutes qui ont suivi le choc du premier avion contre le World Trade Center à 8 h 46, la FAA a immédiatement établi… des ponts téléphoniques [avec les militaires]… La FAA envoya une notification formelle à propos du vol 77 d’American Airlines à 9 h 24, mais les informations concernant ce vol furent continuellement échangées au travers des ponts téléphoniques avant cette notification formelle. »7 Cette phrase est enregistrée dans les documents de la Commission.8 La perte de communication avec le vol AA 77 a été signalée par le centre de la FAA à Indianapolis « peu après 9 h 00 »9  Deuxièmement, Colin Sloggins,10 le spécialiste militaire au centre de la FAA à Boston, a déclaré qu’alors que la Garde aérienne nationale du District de Columbia (DCANG) « n’avait pas de mission d’interception » – c’est l’une des sept bases militaires prêtes à lancer des interceptions toute l’année, à chaque instant – elle « volait tous les matins » et que vu les circonstances spéciales de ce jour-là, le NEADS aurait pu faire appel… à ces chasseurs. »11  Troisièmement, Scoggins a expliqué que les chasseurs basés à Atlantic City, Burlington, Selfridge, Syracuse et Toledo auraient également pu être prêts à y aller.12 Peu après que la seconde tour a été frappée à 9 h 03, et le commandant de l’ANG à Syracuse a demandé au NORAD : « donnez-moi 10 minutes et je vous envoie des mitrailleuses. »13 Si cette requête a effectivement eu lieu à 9 h 10, cela signifie que ces chasseurs auraient pu être dans les airs à temps pour protéger le Pentagone.

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 Quatrièmement, même si les chasseurs étaient lancés depuis la base de l’US Air Force de Langley (comme l’affirme la version officielle dans les 3e et 4e paragraphes ci-dessus), ils auraient dû décoller bien avant 9 h 30 (voir le premier paragraphe de « La version officielle », ci-dessus).

Références du point Pent-1

1. « Avant même 8 h 58, il était évident que le vol 77 était perdu. Matthew L. Wald et Kevin Sack, « ’Nous avons plusieurs avions’, paroles du pirate au contrôleur aérien, » New York Times, 16 octobre 2001. 2. Le temps de réponse du Norad, North American Aerospace Defense Command, 18 septembre 18, 2001. “Responsables officiels : le gouvernement a échoué à répondre aux avertissements de la FAA”, CNN, 17 septembre 2001. 3. Une source du Pentagone a affirmé qu’ Andrews « n’avait aucun chasseur assigné à la base », (USA Today, 17 septembre 2001). Le général-major Larry Arnold – commandant général du NORAD pour la région continentale – a expliqué « Nous ne disposions d’aucun avion en alerte à Andrews. » (MSNBC, 23 septembre 2001) 4. Michael Bronner, « 9/11 Live : The Norad Tapes », Vanity Fair, août 2006 : pp. 262-285 à 268. (Bronner, qui fut producteur-associé du film “United 93” – lequel reprend fidèlement la nouvelle version de la Commission sur le 11/9 à propos de ce vol – eut la possibilité d’écrire cet article, car c’est le premier journaliste à avoir pu accéder aux enregistrements fournis par le NORAD, qui ont été utilisés par la Commission sur le 11/9 pour sa nouvelle version sur le vol AA 77 (et pour les autres versions également.) Après le 11/9, le Colonel Robert Marr, à la tête du NEADS, a déclaré : « J’ai la conviction… qu’avec seulement 4 chasseurs, nous ne pouvons pas défendre tout le Nord-Est des États-Unis. » (James Bamford, A pretect for War, New York : DoubleDay, 2004, pp. 60-61). La Commission sur le 11/9 a dit que l’appel à d’autres bases aériennes n’aurait pas aidé, puisque ces “autres installations, n’étant pas en alerte, auraient eu besoin de temps pour armer les chasseurs et organiser les équipages. » Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 17. 5. « Les temps de réponse du NORAD » 6. « Les temps de réponse du NORAD », 18 septembre 2001 ; voir aussi Newsday, du 23 septembre 2001. 7. « Communications entre la FAA et le NORAD le 11 septembre 2001 : Mémo de clarification de la FAA à la Commission indépendante sur le 11/9 », 21 mai 2003. 8. « Communications entre la FAA et le NORAD le 11 septembre 2001 », lire l’enregistrement fait par le membre de la Commission Richard Ben Veniste, Audience de la Commission sur le 11/9, 23 mai 2003. 9. Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 24. 10. Scoggins est cité trois fois dans le Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 458, et dans l’article de Michael Bronner pour Vanity Fair, « 9/11 Live : The Norad tapes », août 2006. 11. Email envoyé par Scoggins à David Ray Griffin, 20 décembre 2006. 12. Email de Scoggins, 20 décembre 2006. 13. William B. Scott, “Exercise Jump-Starts Response to Attacks”, Aviation Week and Space Technology, 3 juin 2002. La phrase la plus complète est la suivante : “A Syracuse (État de New York), un commandant de l’ANG a dit au Colonel Robert Marr (le commandant du NEADS, le Secteur nord-est de la défense aérienne du NORAD) : « Donnez-moi 10 minutes et je vous fournis des mitrailleuses. Donnez-moi 30 minutes et vous avez des heat-seeker (des missiles à détection infrarouge). Donnez-moi une heure et je fournis des missiles air-air (AMRAAMS slammers). » Marr répondit : « Je les veux tous. » Le problème est que si Marr n’avait pas insisté pour les « avoir tous », il aurait pu avoir les chasseurs avec des mitrailleuses embarquées dans les 10 minutes.

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Point Pent-2 : Pourquoi l’attaque sur le Pentagone n’a pas été stoppée. La deuxième version officielle

La version officielle

La Commission sur le 11/9 a expliqué que les militaires n’ont pas pu intercepter le vol 77 d’American Airlines, car ils n’ont jamais été avertis que le vol 77 avait été détourné. »1

Certains chefs militaires, dont le Général Larry Arnold, qui dirigeait le NORAD pour la région continentale des États- Unis, ont déclaré à la Commission sur le 11/9 que les militaires avaient été notifiés de ce détournement à 9 h 24.2 Cependant, la Commission souligna en 2004 que cette phrase, qui laissait entendre que les militaires avaient été prévenus à temps pour réagir, était « incorrecte ».3

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

La véracité de cette deuxième version officielle de la Commission peut être remise en cause sous deux angles :

 Premièrement, l’accusation selon laquelle le témoignage du Général Arnold et d’autres chefs militaires est “incorrect” signifie qu’ils auraient menti.4 Mais si le nouveau récit de la Commission est le bon, les chefs militaires n’auraient pas inventé l’histoire initiale – qui impliquait que les militaires étaient coupables d’inaction, ou du moins, d’incompétence. Cela aurait été tout simplement irrationnel.  Deuxièmement, la version révisée de la Commission contredit de nombreux faits : i. Le mémo de la FAA en date du 21 mai 2003, stipulait que les militaires avaient été avertis avant 9 h 24, et pas après. ii. Le mémo de la FAA est confirmé par le récit du New York Times quatre jours après le 11/9, qui disait : « Pendant les 60 minutes durant lesquelles l’avion était aux mains des pirates, jusqu’à l’impact contre la façade du Pentagone, les responsables militaires situés dans un centre de commandement sur le côté Est du Pentagone étaient en communication avec les responsables des forces de l’ordre et du contrôle aérien pour déterminer la marche à suivre. »5 iii. La Commission a affirmé que, même si le Centre de commandement de la FAA avait connaissance des problèmes du vol AA 77 depuis 9 h 20, l’information n’est jamais parvenue aux militaires. Pourtant, Ben Sliney, le responsable des Opérations au Centre de commandement de la FAA a expliqué que le Centre de commandement avait « une cellule militaire qui agissait comme moyen de liaison avec les services de l’armée. Ils étaient présents tout au long des événements du 11 septembre 2001… Tous ceux qui devaient être prévenus des événements en cours l’ont été, y compris les militaires. »6

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Références pour le Point Pent-2

1. Le Rapport de la Commission sur le 11/9 (2004), p. 34. 2. Les deux généraux Arnold et Eberhart ont certifié que la FAA avait averti le NORAD à 9 h 24 (Commission nationale sur les attentats terroristes contre les États-Unis, Audiences publiques, vendredi 23 mai 2003.) L’édition du 18 septembre 2001 du NORAD News a rapporté que l’heure exacte du message d’avertissement de la FAA au NORAD était 9 h 24. 3. Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 34. 4. Certains membres de la Commission sur le 11/9 ont déclaré que le Général Arnold et d’autres responsables de l’armée avaient menti ; voir Michael Bronner, « 9/11 live : The NORAD Tapes », Vanity fair, août 2006 : pp. 262-285. Les deux coprésidents Thomas Kean et Lee Hamilton, dans leur livre paru en 2006 « Without Precedent », ont indiqué que le comportement du NORAD était « à la limite de la dissimulation volontaire, » et ils ajoutent « Le brouillard de la guerre… n’explique pas à lui seul… pourquoi tous les rapports d’opérations faits a posteriori… et les témoignages publics des responsables de la FAA et du NORAD racontaient une histoire sur le 11/9 qui était aussi éloignée de la vérité. » p. 261. 5. Matthew Wald, « Pentagon Tracked Deadly Jet but Found No Way to Stop It” (Le Pentagone suivait l’avion fatal, mais n’a pas trouvé le moyen de le stopper”, New York Times, 15 septembre 2001 6. Audiences de la Commission sur le 11/9, 17 juin 2004

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Point Pent-3 : La présentation d’Hani Hanjour comme pilote du vol 77

La version officielle

Le rapport de la Commission sur le 11/9 affirme1 que le vol 77 d’American Airlines, un Boeing 757, a été projeté contre le Pentagone par le pilote d’al-Qaida, Hani Hanjour. Après avoir désengagé le pilote automatique, il aurait exécuté une spirale à 330 degrés descendant de 2,5 km en trois minutes environ, avant d’aller s’écraser contre l’aile 1 du Pentagone entre le rez-de-chaussée et le premier étage, à la vitesse de 850 km/h.

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Plusieurs anciens pilotes de ligne ont déclaré2 qu’Hanjour ne pouvait pas avoir manœuvré un tel avion de grande dimension suivant la trajectoire prise par le vol 77, le faire percuter le Pentagone entre le rez-de-chaussée et premier étage, et ce, sans même toucher la pelouse.

Références du Point Pent-3

1. Rapport de la Commission sur le 11-Septembre (2004) pp. 225, 334. National Transportation Safety Board, (Bureau national de la Sécurité des transports) “Etude du vol American Airlines 77” (19 février 2002). La vidéo du NTSB est disponible sur YouTube. 2. Se référer aux déclarations des commandants de bord Ted Muga et Ralph Kolstad figurant sur le site “Patriots Question 9/11” dans lesquelles des pilotes et des professionnels de l’aviation dénoncent le rapport de la Commission sur le 11/9. Russ Wittenberg a piloté pendant 35 ans des avions de ligne après avoir servi comme pilote de combat au Vietnam, et déclare qu’il est “totalement impossible pour un amateur qui ne pouvait même pas piloter un petit avion Cessna » d’effectuer cette descente en spirale et de « faire s’écraser l’avion contre le rez-de-chaussée du Pentagone sans même toucher la pelouse. » “Un pilote de chasse vétéran du Vietnam et ancien pilote de ligne croit que le 11/9 fut un coup monté du gouvernement”, Lewis News, 8 janvier 2006. Ralph Omholt, un ancien pilote de Boeing 757 déclare : « L’idée qu’un pilote amateur puisse suivre cette trajectoire est trop ridicule pour être prise en considération. »

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Point Flt-1 : Une affirmation concernant les avions de ligne détournés

La version officielle

Le rapport de la Commission sur le 11/9 affirme1 que quatre avions (les vols American Airlines 11 et 77 et United Airlines 93 et 175) ont été détournés par des pirates de l’air le 11 septembre 2001.

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Les pilotes de ligne sont entrainés à envoyer le code universel de détournement (7500)2 sur un transpondeur s’ils ont la preuve d’une tentative de détournement, ce qui prévient les contrôleurs de la FAA au sol. Mais les grands journaux3 tout comme la Commission sur le 11/9 – elle-même – ont fait remarquer que les contrôleurs de la FAA n’avaient pas reçu ce signal. Un document de CNN4 a montré que les pilotes étaient formés pour envoyer le code de détournement “si possible”. Mais l’action de taper le code ne prend que deux ou trois secondes, alors qu’il a fallu aux pirates, selon la version officielle, plus de 30 secondes5 pour pénétrer dans le cockpit du vol 93. Le fait qu’aucun des huit pilotes6 n’ait envoyé ce code jette de sérieux doutes sur l’histoire des pirates de l’air.

Références du Point Flt-1

1. Rapport de la Commission sur le 11/9 (2004), chapitre 1 2. Référence: “Afin de faciliter le suivi par le NORAD, tout doit être fait pour s’assurer que les avions détournés émettent le Mode 3/A, code 7500. » Source : Administration de l’aviation civile (Federal Aviation Administration), “Ordre No 7610.4J : Opérations militaires spéciales, chapitre 7. ESCORTE DES AVIONS DÉTOURNÉS“, 21 juillet 2001. Référence : “Hijack Code a Secret Signal of Distress” (Le code de détournement, un signal secret de détresse), ABC News, 3 juin 2005. 3. Le Christian Science Monitor a parlé de l’absence de l’émission du code (7500) comme d’une « anomalie » (Peter Grier, “The Nation Reels,” sur Christian Science Monitor, 12 septembre 2001). Commission sur le 11/9 : Le Rapport de la Commission sur le 11/9 lui- même reconnait ce dysfonctionnement : « La supervision des contrôleurs par la FAA en ce qui concerne les procédures en cas de détournement part du principe que le pilote de l’appareil notifie le contrôleur par radio en émettant au moyen du transpondeur le code 7500 – un code universel pour signaler un détournement en cours. » p.17. 4. Document de CNN : « Le vol 11 a apparemment été détourné par des individus armés de couteaux. Les pilotes d’avion sont entrainés à faire face à ce type de situation en gardant leur calme, en obéissant aux ordres (des pirates) et, si possible, en émettant d’urgence le code à 4 chiffres sur un appareil appelé transpondeur. .. Cette action ne prend que quelques secondes, or il semble que ce code n’a jamais été saisi. » “America Under Attack: How could It Happen?“, CNN Live Event, 12 septembre 2011 5. D’après les bandes censées provenir de l’enregistreur du cockpit du vol UA93, il a fallu plus de 30 secondes aux intrus pour pénétrer dans la cabine de pilotage (Richard A. Serrano, “Heroism, Fatalism Aboard Flight 93”, Los Angeles Times, 12 avril 2006). L’absence de signal de détresse provenant du vol 11 est discutée ici. (http://transcripts.cnn.com/TRANSCRIPTS/0109/12/se.60.html). Il est clair que les pilotes avaient la “possibilité” d’émettre le code de détournement. D’après la fameuse histoire de Sherlock Holmes, la thèse de « l’intrus qui a pénétré dans l’étable » fut démentie par « le chien qui n’a pas aboyé. » Par analogie, on pourrait dire que la thèse des pirates de l’air à bord des avions du 11/9 est démentie par les pilotes qui n’ont pas entré le code de détournement. 6. Pour plus d’informations, voir le livre de David Ray Griffin, The New Pearl Harbor Revisited, 2008, pp. 175-79. L’ouvrage est paru en français aux Éditions Demi-Lune, « Un autre regard sur le 11-Septembre, 10 après. Le Nouveau Pearl Harbor 2 »

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Point Flt-2 : L’affirmation que le vol 93 s’est écrasé près de Shanksville en Pennsylvanie

La version officielle

La Commission sur le 11/9 a rapporté1 qu’un pirate de l’air d’al-Qaïda en ait pris le contrôle, le vol 93 d’United Airlines s’est écrasé à grande vitesse et selon une forte inclinaison dans un champ près de Shanksville en Pennsylvanie. En réponse aux affirmations selon lesquelles le vol 93 aurait été abattu, l’armée US et le FBI continuent de dire que cet avion n’a pas été abattu.

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Des habitants de Shanksville, le maire de la ville, et certains journalistes présents sur place ont rapporté qu’aucun avion n’était visible2 à l’emplacement désigné du crash, que des éléments de l’avion avaient été retrouvés jusqu’à douze kilomètres3 du lieu désigné du crash, et que des pièces de l’avion – y compris un morceau de moteur pesant 450 kg4 – avaient été trouvées à plus d’un kilomètre et demi de distance.

Références du Point Flt-2

1. Rapport de la Commission sur le 11/9, (2004), p. 14. 2. “Vol UA93 du 11/9 à Shanksville : le maire dit que ce n’est pas un crash d’avion”. “Vol UA93 du 11/9 à Shanksville : Pas d’avion, pas de crash”. Une étude du US Geological Survey datant de 1994 montrait le même cratère et les mêmes marques que celui soi-disant laissé par le crash du vol 93. “Crash du vol 93 : des images rarissimes jamais revues à la télévision”. “Rien, excepté un trou dans le sol” 3. Bill Heltzel et Tom Gibb, “2 Planes Had No Part in Crash of Flight 93”, (Deux avions n’ont eu aucun rôle dans le crash du vol 93) dans le Pittsburgh Post-Gazette, 16 septembre 2001: “Des débris de l’avion ont été retrouvés jusqu’à 14 km (8 miles) du site du crash.” “America Under Attack : Le FBI et la police d’État ont dressé un cordon autour de la zone de débris s’étendant entre 6 et 8 miles du cratère formé par le crash de l’avion », CNN, 13 septembre 2001. Debra Erdley, « Crash Debris Found 8 Miles Away », (”Des débris du crash retrouvés à 8 miles du cratère”), Pittsburgh Tribune-Review, 14 septembre 2001. 4. Richard Wallace, “What Did Happen to Flight 93?” (”Qu’est-il arrivé au vol 93 ? ”), Daily Mirror, 12 septembre 2002. Pour plus d’informations, lire le livre de David Ray Griffin, The New Pearl Harbor Revisited (2008), pp. 120-21. L’ouvrage est paru en français aux Éditions Demi-Lune, « Un autre regard sur le 11-Septembre, 10 après. Le Nouveau Pearl Harbor 2 »

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Point FLT-3 : Les pirates de l’air sont-ils responsables des changements d’état des transpondeurs des avions du 11-Septembre.

Introduction

La Commission sur le 11/9 et les médias ont accepté l’idée que les 4 avions du 11/9 étaient difficiles à suivre du fait que les pirates avaient éteint ou modifié les signaux des transpondeurs.

Le récit officiel veut que l’information radar ait été perdue pour 3 des 4 avions du 11-Septembre, après que les pirates de l’air aient pris le contrôle de leurs cockpits, ait manuellement éteint ces transpondeurs afin d’échapper à la détection et à l’interception par le système de défense aérienne des États-Unis.

Cette conclusion semble se baser uniquement sur des informations circonstancielles, à savoir, la simple perte du signal par l’Air Traffic Control (ATC).

Pourtant, à ce jour, la désactivation manuelle des transpondeurs n’a toujours pas pu être prouvée par l’ATC.

La version officielle

Le matin du 11 septembre 2001, les vols American 11, American 77, United 93 et United 175, ont été détournés par des pirates de l’air présents à bord, qui depuis les cockpits ont éteint les transpondeurs des 3 premiers avions, et changé le code transmis par celui du vol UA 175.[1]

La Commission du 11/9 a expliqué :

 « Le 11/9, les terroristes ont éteint les transpondeurs sur trois des quatre avions détournés. Même si les transpondeurs sont éteints, il est toujours possible, même si cela est beaucoup plus difficile, de suivre un appareil grâce à son signal radar primaire. Mais contrairement aux informations du transpondeur, le signal radar primaire ne contient pas l’identité ni l’altitude de l’avion. Les contrôleurs à terre s’en remettent totalement aux signaux des transpondeurs, au point qu’ils n’affichent pas les signaux radars primaires sur leurs écrans radars. Mais ils peuvent changer la configuration de leurs écrans de façon à visualiser les signaux radars primaires. Ils l’ont fait le 11/9, lorsque les signaux des transpondeurs des appareils ont disparu. »[2]  « À 8 h 21, le vol American 11 a éteint son transpondeur, abaissant ainsi immédiatement le niveau d’information disponible pour cet appareil. Le contrôleur a signalé à son superviseur qu’il pensait que quelque chose de grave était arrivé à l’avion, mais aucun des deux ne soupçonnait un détournement. Le superviseur a demandé au contrôleur de suivre les procédures standards de suivi d’un « appareil sans signal radio ».[3]  « Les pirates de l’air ayant éteint les transpondeurs des avions, le personnel du NEADS a mis plusieurs minutes à rechercher sur leurs écrans leurs signaux primaires. Le vol American 11 a percuté la Tour Nord à 8 h 46. »[4]  « À 8 h 51, le contrôleur a remarqué le changement de signal du transpondeur du vol United 175, et a essayé de contacter l’avion. Il n’a reçu aucune réponse. »[5] 65 www.consensus911.org/fr

 « À 8 h 54, l’avion American 77 a dévié de sa trajectoire normale, et s’est dirigé vers le sud. Deux minutes plus tard, le transpondeur a été éteint et même le signal radar primaire de l’avion a été perdu. »[6]  « L’échec à retrouver le signal radar primaire du vol American 77 nous a poussés à investiguer plus avant sur ce point. La reconstruction des événements radars menée après le 11/9 montre que le système radar de la FAA a traqué le vol à partir du moment où son transpondeur s’est tu, à 8 h 56. »[7]  « Sur le vol American 11, le signal du transpondeur s’est arrêté à 8 h 21 ; sur United 175, le code a été modifié à 8 h 47 ; sur American 77, le signal s’est tu à 8 h 56 ; et sur United 93, le transpondeur a été éteint à 9 h 41. »[8]

Les éléments les plus probants

Les éléments factuels montrent que les changements d’état des transpondeurs sur les quatre avions le 11 septembre 2001 n’ont pas nécessairement été provoqués par les pirates de l’air :

 Le rapport de la Commission sur le 11/9 ne fournit aucune preuve que les pirates ont désactivé manuellement trois transpondeurs pour provoquer la perte des données ATC.  Le rapport sur ces vols établi par le National Transportation Safety Board (NTSB) et la Federal Aviation Authority (FAA) ne comporte aucune référence aux raisons pour lesquelles les signaux de ces transpondeurs ont cessé.  L’activité des transpondeurs ne figure pas parmi les paramètres obligatoires des enregistreurs de vol (boites noires) et ne peut donc pas être vérifiée par la lecture de ces enregistrements.[9]  Le récit fait en 2001 par le Christian Science Monitor sur l’extinction des transpondeurs s’interrogeait :  « Le transpondeur du vol American 11 s’est arrêté. Il n’envoyait plus d’impulsion radar… Les contrôleurs se sont alors mis à espérer qu’il s’agissait d’un simple problème électrique… L’aiguilleur du ciel émit l’hypothèse que le pirate de l’ait pouvait avoir délibérément désactivé le transpondeur de l’avion… »[10]  Lors de la disparition en 2014 du vol MH 370 de la Malaysian Arline, les articles de journaux ont négligé ce qui aurait dû être évident si les preuves de désactivation manuelles étaient disponibles. Par exemple :  « Kit Darby, un pilote expérimenté, a déclaré mardi qu’il n’était pas évident que le transpondeur ait été éteint intentionnellement. »[11]

Conclusion

Aucune preuve n’a été fournie pour appuyer l’affirmation officielle selon laquelle les pirates de l’air ont manuellement désactivé ou modifié l’état des transpondeurs à bord des avions du 11/9.

À l’inverse, il existe un faisceau d’éléments remettant en cause la réalité de la présence des pirates de l’air à bord des avions.[12]

Par conséquent, les déclarations officielles concernant les transpondeurs ne peuvent pas être utilisées pour prouver que les pirates de l’air ont détourné les avions, ni même pour prouver leur présence à bord de ces appareils.

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Références

1. Rapport de la Commission sur le 11-Septembre, juillet 2004, Chapitre 1. 2. Ibid., p.16. 3. Ibid., p.18. 4. Ibid., p.20. 5. Ibid., p.21. 6. Ibid., p.9. 7. Ibid., p.25. 8. Ibid., p.454. 9. Rising Up Aviation. “Federal Aviation Regulations. Sec. 135.152 — Flight Data Recorders,” (montrant les modifications faites entre 1988 et 2009). 10. Mark Clayton, “Controllers’ tale of Flight 11,” The Christian Science Monitor, 13 septembre 2001. 11. Tom Watkins et Steve Almasy, “Transponder’s fate may prove key to solving Malaysia Airlines puzzle,” CNN World, 13 mars 2014. 12. Voir par exemple les autres Points de Consensus : “Point Pent-3 : La présentation d’Hani Hanjour comme pilote du vol 77; “Point Flt-1 : Une affirmation concernant les avions de ligne détournés; “Point Vidéo-2 : La vidéo montrant les terroristes présumés du vol AA77 à l’aéroport est-elle authentique ? Analyse des preuves vidéo officielles du 11-Septembre; “Point PC-1 : Les appels téléphoniques présumés de Todd Beamer depuis le Vol UA93; “Point PC-2 : Les appels téléphoniques présumés de Barbara Olson.

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Point FLT-4 : Mystérieuses anomalies concernant les boites noires des 4 avions du 11-Septembre

Introduction

Tous les avions commerciaux emportent deux « boites noires » pratiquement indestructibles qui contiennent les équipements chargés d’enregistrer d’une part les informations physiques du vol, le Flight Data Recorder (FDR) et d’autre part les conversations des pilotes, le Cockpit Voice Recorder (CVR).

Les FDR enregistrent de nombreux paramètres[1], comme la vitesse de l’avion, son altitude, sa trajectoire ; tandis que le CVR enregistre les conversations à la fois dans le cockpit et celles faites avec l’extérieur.

Ces appareils sont extrêmement solides ; on les place dans la queue de l’avion, où ils sont les moins susceptibles de subir des dommages en cas d’impact. Ils sont conçus pour résister à des chaleurs intenses et aux crashs les plus violents.[2]

La version officielle

La Commission du 11/9 a différencié deux catégories d’appareils : ceux impliqués dans les attentats du World Trade Center, et ceux qui ne l’ont pas été :

 Les boites noires des deux avions qui ont percuté les Tours Jumelles – les vols AA 11 et le vol UA 175 – n’ont jamais été retrouvées.[3]  Les boites noires du vol UA 93 et celles du vol AA 77 ont été récupérées,[4] mais le CVR du Vol 77 avait été trop abimé par l’incendie pour pouvoir récupérer les informations.[5]  Une transcription du CVR du Vol 93 a été publiée par le FBI en 2006 lors du procès de Zacarias Moussaoui.[6]  D’après le document « Pentagon Building Performance Report » de l’American Society of Engineers paru en 2003, l’enregistreur de vol de AA 77 a été retrouvé « environ 300 pieds (100 m) à l’intérieur de la structure. »[7]

Les éléments les plus probants

Les affirmations officielles ci-dessus sont contredites par un certain nombre de preuves contraires :

 Contrairement au récit officiel à propos des vols AA 11 et UA 175, Nicholas DeMasi, un pompier de New York qui travaillait au déblaiement de Ground Zero, et le volontaire Mike Bellone ont expliqué avoir retrouvé en octobre 2001 trois des quatre boites noires dans les débris des Tours Jumelles.[8]

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 Un mémo du 18 septembre 2001 adressé au gouverneur George Pataki par le directeur du Bureau des urgences de New York, Edward F. Jacoby Jr., mentionnait le fait que « les enquêteurs ont identifié le signal d’une des boites noires dans les débris du WTC. »[9]  Le général Paul Kern, le général du service des commandes de matériel de l’armée US, a écrit en 2002 que « des détecteurs de fréquences radio développés au CECOM [Communications Electronics Command] ont été utilisés pour retrouver les enregistreurs des “boites noires” des appareils qui se sont écrasés contre les deux Tours. »[10]  Bien que les quatre boites noires pratiquement indestructibles n’aient officiellement jamais été récupérées, le passeport d’un des supposés pirates de l’air du Vol AA 11, Satam al Suqami, a quant à lui été retrouvé près de Ground Zero,[11] et des gilets de sauvetage ainsi que des morceaux de sièges de ce même Vol AA 11 ont également été retrouvés sur le toit du Bankers Trust building. Comment ont-ils pu ne pas être détruits alors que les boites noires l’ont été ?[12]  Mis à part pour les deux vols du World Trade Center, il n’est arrivé qu’une seule fois dans l’histoire de ne pas retrouver les boites noires d’un vol au-dessus de la terre, mais l’appareil s’était écrasé à très haute altitude dans les Andes. (Quant aux vols au-dessus de la mer, les seules boites noires à n’avoir jamais été récupérées ont sombré dans des eaux extrêmement profondes.)[13] A priori, il est donc assez improbable que les boites noires dans les deux Tours du WTC n’aient jamais été trouvées.  A propos du Vol AA 77 qui est censé s’être écrasé contre le Pentagone, le Pentagon Building Performance Report de 2003 explique que l’enregistreur des données de vol « a été localisé environ 300 pieds (100 m) à l’intérieur du bâtiment. »[14] Pourtant, cette affirmation contredit ce qui a été déclaré publiquement. Un article de Newsweek en 2001 mentionne que 3 jours après les attentats, un peu avant 16 h, deux pompiers dénommés Burkhammer et Moravitz les ont découvertes « près du lieu de l’impact. » o « [Ils] étaient en train de fouiller les débris près du trou d’impact. Inspectant l’épave avec leurs torches, ils sont tombés… sur deux boites sombres à la forme étrange, d’environ 1,5 à 2 pieds de long (45 à 60 cm). On leur avait dit que les “boites noires” de l’appareil devaient être orange clair, mais celles-ci étaient couleur charbon… Ils ont bouclé la zone et ont appelé un agent du FBI, qui à son tour à demandé à quelqu’un du National Transportation Safety Board (NTSB) de venir, et ce dernier a confirmé : il s’agissait bien des boites noires du Vol AA 77. »[15] o De même, Dick Bridges, le porte-parole du Comté d’Arlington a déclaré que des membres de l’équipe d’intervention du FBI chargé des preuves avaient trouvé les deux enregistreurs « exactement là où l’avion avait pénétré dans le bâtiment. »[16]  D’après un document diffusé par le NTSB en réponse à une requête FOIA émise par Aidan Monaghan, le fichier des données du Vol AA 77, qui était basé sur le FDR, a été créé à 23 h 45 le jeudi 13 septembre 2001. Cela pose un sérieux problème pour la version officielle : en effet, selon le Pentagone, le FBI et même le NTSB, le FDR a été trouvé tôt le matin du vendredi 14 septembre, et plus tard dans la journée les autorités ont expliqué qu’elles espéraient que les informations qu’il contenaient pourraient être exploitées. Pourtant, d’après le document que le NTSB n’a rendu public que contraint et forcé par la requête FOIA, le fichier recueillant les données du Vol AA 77 avait été créé la veille. Comment le fichier rassemblant les données de ce vol a-t-il pu être créé la veille du jour où le FDR a été retrouvé ?[17]  Selon les procédures d’enquête du NTSB, les enquêteurs sur les accidents doivent impérativement lister les informations sur le constructeur, le modèle, le numéro de série, et les dates de maintenance du Flight Data Recorder.[18] Pourtant, aucun numéro de série n’a été publié pour aucune des boites noires récupérées de ces quatre appareils.[19] George Nelson, colonel de l’armée de l’air à la retraite et spécialiste en accidents d’avion, a expliqué que chaque appareil comporte de nombreuses pièces qui doivent être changées périodiquement, car cruciales pour la sécurité en vol. Chaque pièce détachée a un numéro de série distinctif. Ces pièces sont pratiquement indestructibles, ainsi il n’est pas possible qu’un feu ordinaire consécutif à un 69 www.consensus911.org/fr

crash d’avion « détruise ou anéantisse totalement ces pièces de rechange critiques ou leur numéro de série. »[20] Le fait que les numéros de série des boites noires du Vol AA 77 n’aient pas été communiqués pose un sérieux problème pour la version officielle.

Conclusion

Au vu de tous les éléments officiels contredisant les incroyables affirmations qui veulent que les deux ensembles de boites noires du World Trade Center n’aient jamais été retrouvés, que l’enregistreur des conversations du Cockpit du Vol AA 77 au Pentagone ait été trop endommagé pour être lisible, que le fichier des données du Vol AA 77 ait été créé avant que le FDR lui-même soit officiellement retrouvé, que le rapport officiel contredise les informations publiques sur le lieu où les boites noires ont été retrouvées (avec une différence de 100 m), et étant donné l’absence des numéros de série pour chacune des boites noires supposées avoir été retrouvées, les affirmations du récit officiel à propos des boites noires du 11-Septembre semblent bien être fausses.

Références

1. Rising Up Aviation. “Federal Aviation Regulations. Sec. 135.152 — Flight Data Recorders,” (montrant les modifications faites entre 1988 et 2009). 2. “Flight Recorders,” (accédé le 6 août 2014). 3. “Les CVRs et FDRs d’ American 11 et d’ United 175 n’ont pas été retrouvés.” Rapport de la Commission sur le 11/9, p.456, note 76 (aucune référence fournie par la commission); Brian Dakss, “Speed Likely Factor in WTC Collapse,” CBS News, 25 février 2002. 4. Commission sur le 11/9, “Memorandum for the Record: John S. Adams, Special Agent, FBI, 3 novembre 2003,” “La boite noire du vol AA 77 a été trouvée au rez-de-chaussée près du couloir A&E par l’équipe de nuit ». “A 15 h 29, boite noire d’UAL 93 localisée à Sommerset, Pennsylvania,” Commission sur le 11/9, Chronologie des événements, non datée. “Les enregistreurs de données et de conversation retrouvés au Pentagone,” PBS Online Newshour, 14 septembre 2001; « Les fédéraux auraient abattu le vol en Pennsylvanie » (“Feds Would Have Shot Down Pa. Jet,”) CBS News, 12 septembre 2001. 5. “Les CVRs et FDRs d’American 11 et d’United 175 n’ont jamais été retrouvés.” Rapport de la Commission sur le 11/9, p.456, note 76 (aucune référence fournie par la commission); 6. Transcription de l’enregistreur de conversation du cockpit sur le Vol UA93. 7. ASCE, Pentagon Building Performance Report, p. 40. 8. Gail Swanson et Robert Nahas, eds., GROUND ZERO: Behind the Scenes: A Collection of Personal Accounts (2003); Will Bunch, “New Coverup Revealed? Black Boxes Found,” Philadelphia News ,28 octobre 2004 9. Edward F. Jacoby, Jr., 18 sept. 2001, mémo au Gouverneur George Pataki. OEM FOIL Sec. 4, p. 16. Jacobi était le directeur du Bureau de gestion des urgences de New York, responsable de la supervision de 22 agences d’État et de près de 17000 personnes, dont 5200 gardes nationaux et de 400 officiers de police d’Etat. 10. Général Paul J. Kern, “AMC: Accelerating the Pace of Transformation,” AUSA: Army Magazine, 2 janvier 2002. Kern a dirigé le US Army Materiel Command d’octobre 2001 à novembre 2004. (Wikipedia, accédé le 30 août 2014). 11. Commission nationale d’enquête sur les attaques terroristes contre les États-Unis, audiences publiques, 26 janvier 2004. 12. Ronald Hamburger, et al. “WTC1 and WTC2,” FEMA World Trade Center Building Performance Study, FEMA, n.d., p. 2-16. 13. “Liste des Enregistreurs de vol jamais retrouvés (List of Unrecovered Flight Recorders),” Wikipedia (accédé en août 2014). 14. Pentagon Building Performance Report, Section 6.2; passage cité dans le livre de David Dunbar et Brad Reagan, eds., Debunking 9/11 Myths: Why Conspiracy Theories Can’t Stand Up to the Facts (New York: Hearst Books, 2006), p. 70. 15. “Washington’s Heroes: On the Ground at the Pentagon on Sept. 11,” Newsweek (MSNBC News), 28 septembre 2001. 16. “Black Boxes from Hijacked Plane Found at Pentagon,” Associated Press, 14 sept. 2001. 17. Aidan Monaghan, “Pentagon 9/11 Flight ‘Black Box Data File’ Created Before Actual ‘Black Box’ Was Recovered?” 911blogger.com, 18 mai 2008. 18. National Transportation Safety Board. Vehicle Recorder Division. Flight Data Recorder Handbook for Aviation Accident Investigations: A Reference for Safety Board Staff. Décembre 2002. 19. Aidan Monaghan, “9/11 Aircraft ‘Black Box’ Serial Numbers Mysteriously Absent,” 911blogger.com, 26 février 2008. 20. Colonel George Nelson, USAF (retraité.), “Impossible de prouver qu’un mensonge est vrai : les pièces d’un avion sont des indices de son identité” (“Impossible to Prove a Falsehood True: Aircraft Parts as a Clue to Their Identity”), Physics 911, 23 avril 2005.

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Point ME-1: Les exercices militaires sont-ils la preuve que les militaires étaient préparés à des détournements d’avion depuis le territoire US (aussi bien que depuis l’étranger) ?

La version officielle

L’effet de surprise fut essentiel à la réussite des attaques du 11-Septembre, et cela a été souligné par de hauts responsables de la Maison-Blanche et du Pentagone.1 L’élément de surprise, comme la Commission sur le 11/9 l’a fait remarquer, reposait sur deux facteurs :

 Des avions détournés utilisés comme armes – une variante somme toute prévisible des détournements traditionnels,2  Des attaques provenant de façon inattendue, de l’intérieur du pays, et non de l’extérieur.3

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

L’armée était entraînée aux scénarios d’avions détournés utilisés comme armes, y compris des avions détournés à l’intérieur du pays. Le professeur John Arquilla, un expert en opérations spéciales à la Naval Postgraduate School, a déclaré en 2002 que “l’idée d’une telle attaque [à l'aide d'avions détournés pour des attentats-suicides contre des bâtiments importants] était bien connue, et avait été utilisée comme scénario lors d’exercices militaires antérieurs au 11-Septembre 2001, et des attaques aériennes avaient déjà été tentées.”4

De nombreux exercices d’entraînement utilisant des avions comme armes avaient eu lieu avant le 11 septembre 2001.

En octobre 2000, un exercice militaire incluait dans son scénario la simulation d’un crash d’avion sur le Pentagone. L’exercice avait été coordonné par le Defense Protective Services Police (Service de défense et protection de la police) et par l’Équipe de gestion des urgences du Pentagone.5 Le mensuel US Medicine a signalé que deux services cliniques situés à l’intérieur du Pentagone avaient été entraînés en mai 2001 à la frappe sur le Pentagone d’un avion détourné. “Bien que le ministère de la Défense ne disposa pas de la capacité ‘in situ’ pour protéger le Pentagone d’une attaque par un avion de ligne 757 détourné utilisé comme une sorte de missile, le personnel médical du Ministère de la Défense avait été formé exactement à ce scénario-là en mai.”6

 Le ministère des Transports à Washington a tenu le 31 août 2001 un exercice, qui selon Ellen Engleman, directrice de la recherche et des Projets spéciaux de l’Administration, se décrit ainsi :

“Ironie du sort ou hasard, faites votre choix : douze jours avant l’incident du 11-Septembre, nous effectuions un exercice de simulation. C’était en réalité beaucoup plus qu’un exercice… du genre, préparation aux Jeux olympiques… un exercice complet interdisciplinaire… Une partie de ce scénario, c’est intéressant, impliquait la possibilité d’un avion détourné avec quelqu’un appelant d’un téléphone cellulaire ; au-delà d’autres aspects du scénario assez étranges, douze jours plus tard, comme vous le savez, nous avons eu l’événement lui-même.”7

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 Une de ces opérations impliquait des avions en provenance de l’intérieur des États-Unis. Selon USA Today :

“Dans les deux ans précédant les attentats du 11-Septembre, le North American Aerospace Defense Command (Commandement de Défense aérienne d’Amérique du Nord) a mené des exercices simulant… des avions détournés utilisés comme des armes et allant s’écraser contre des cibles pour causer des pertes massives… Une opération planifiée en juillet 2001 et réalisée plus tard imaginait des avions détournés depuis des aéroports de l’Utah et de l’État de Washington.“8

 L’opération impliquant de multiples exercices avec des avions détournés depuis l’intérieur des États-Unis s’appelait Amalgam Virgo 2002. Elle était prévue pour 1500 personnes en juillet 2001 et fut mis en œuvre en juin 2002.9

Conclusion

Contrairement aux affirmations du Rapport de la Commission sur le 11-Septembre, l’armée américaine s’est exercée avant le 11-Septembre à des détournements impliquant – de l’intérieur comme de l’extérieur de l’espace aérien américain – des avions utilisés comme des armes.

Toute nouvelle enquête devra se demander pourquoi les plus hauts responsables officiels ont nié que de telles préparations aient précédé les attaques du 11-Septembre, et pourquoi, suite à ces préparatifs, aucune mesure efficace n’a été prise pour empêcher les avions détournés d’atteindre leurs cibles.

Références du Point ME-1

1. Le président George Bush a déclaré, “Al-Qaïda a frappé d’une manière qui était inimaginable.” White House News Release. “Le président rencontre des dirigeants musulmans“, 26 sept. 2001. le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld a déclaré: “Jamais ça n’aurait traversé l’esprit de quiconque.” Rumsfeld sur NBC “Meet the Press“, 30 septembre 2001. Le général Richard Myer, commandant adjoint des chefs d’état-major, a déclaré: “Vous détestez l’admettre, mais nous n’avions pas pensé à cette hypothèse.” American Free Press Service, département US de la Défense, le 23 octobre 2001. Ari Fleischer, le secrétaire de la Maison-Blanche, a déclaré : “Jamais nous n’avions imaginé ce qui a eu lieu le 11-Septembre, quand des gens utilisèrent ces avions comme missiles et comme armes.” Ari Fleischer, Conférence de presse, le 16 mai 2002. La Conseillère à la Sécurité nationale, Condoleezza Rice a déclaré: “Je ne pense pas que quiconque aurait pu prévoir que ces gens prendraient un avion et le lanceraient contre le World Trade Center, qu’ils en prendraient un autre et le lanceraient contre le Pentagone; qu’ils essaieraient d’utiliser un avion comme un missile, un avion détourné comme un missile.” Le conseiller à la Sécurité nationale donne une conférence de presse, le 16 mai 2002. 2. “En somme, les protocoles mis en place le 11-Septembre, d’après la FAA et le NORAD, répondaient à un détournement présumé tel… que le détournement prendrait une forme traditionnelle : c’est-à-dire qu’il ne d’agirait pas d’un détournement-suicide conçu pour convertir l’avion en un missile guidé“, Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 18. 3. “Les Défenses de l’Amérique faisaient face à l’extérieur. Le NORAD lui-même était à peine capable de maintenir les bases en alerte. Ses scénarios de planification considéraient quelques fois le danger d’un avion détourné guidé vers des cibles américaines, mais seulement avec des avions en provenance de l’étranger.” Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 352. 4. Kevin Howe, “Expert Stresses Need for Intelligence,” Monterey County Herald, 18 juillet 2002. Ken Marchand, coresponsable de la conception de l’exercice du NORAD, a déclaré à la Commission en 2003 qu’il ne pouvait pas “se souvenir d’un moment dans les 33 dernières années où le NORAD n’ait pas exécuté un exercice de détournement.” Interview, 14 novembre 2003. 5. Dennis Ryan, “L’exercice MASCAL de planification d’urgence au Pentagone simule des scénarios pour la préparation aux situations d’urgence,” 3 novembre 2000. 6. Matt Mientka, “Médecins du Pentagone entraînés pour des frappes,” US médecine, octobre 2001. (Bien que cette histoire a été retirée du site internet, une partie de celle-ci a été sauvegardée par Aldeilis.net.

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7. National Transportation Security Summit, Washington, DC, 30 octobre 2001, “Rapport MTI S-01-02,” Institut Mineta des Transports, Université de l’État de San José, 2001. 8. Steven Komarow et Tom Squitieri,”Le NORAD avait effectué des exercices utilisant des Jets comme armes, USA Today, le 18 avril 2004. 9. “Airborne Anti-Terrorist Operation Getting Underway”, CNN.com, 4 juin 2002; Gerry J. Gilmore, “NORAD : l’exercice commandité prépare au pire des scénarios,” American Forces Press Service.

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Point ME-2 : L’affirmation selon laquelle les exercices militaires n’ont pas retardé la riposte aux attentats du 11/9

Introduction

Jusqu’au 11 septembre 2001, le commandement de la Défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (North American Aerospace Defense Command, ou NORAD) a effectué chaque année quatre exercices de guerre majeurs.1 Ces exercices aériens, conduits en collaboration avec le Commandement stratégique des États-Unis (US Strategic Command) et le commandement spatial des États-Unis (US Space Command), simulaient des situations de guerre sur une période d’une ou deux semaines.

Les deux plus importants, Global Guardian et Vigilant Guardian, étaient des exercices au niveau du commandement (niveau élevé) qui se sont déroulés simultanément, ont impliqué tous les niveaux de commandement, et ils étaient conçus pour tester la plupart des aspects de la mission du NORAD.

Global Guardian était également lié à d’autres exercices sous la responsabilité du Président du Comité des chefs d’état-major (Chairman of the Joint Chiefs of Staff) et des commandements unifiés – dont Amalgam Warrior, Apollo Warrior, et Crown Vigilance.2

Ces exercices, qui se tenaient habituellement en octobre ou en novembre, étaient tous en cours le 11 septembre 2001.

La version officielle

Le rapport de la Commission du 11/9 explique que lorsque le Centre de l’Administration fédérale de l’Aviation (FAA) de Boston a appelé le Secteur de Défense Nord-Est (Northeast Air Defense Sector, ou NEADS) pour faire état du détournement du vol 11, le NEADS a demandé, “Est-ce dans le monde réel ou [s’agit-il] d’un exercice ?“3

La note de bas de page du rapport de la Commission portant sur cette question indique que l’exercice à grande échelle Vigilant Guardian, qui posait l’hypothèse d’une attaque par un bombardier de l’ex-Union Soviétique, n’a pas compromis la riposte militaire.4 Cette déclaration reflète les affirmations de plusieurs officiers de l’armée :

 Selon le général Ralph Eberhart, commandant du NORAD à la base Peterson de l’Air Force, “il a fallu environ 30 secondes” pour s’adapter à la situation du monde réel.5  Selon Robert Marr, “nous avons constaté que, si tant est qu’il y ait eu un effet quelconque, la réponse a été accélérée du fait de la présence renforcée de personnels dans les différents secteurs et au NORAD, en raison de l’exercice en cours.”6  Le général Richard Myers, Président du Comité des chefs d’état-major, a apporté sa contribution en déclarant en 2005 que les exercices “avaient en réalité amélioré la riposte.”7

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Les éléments les plus probants contre cette version officielle

I. Bien que la Commission du 11/9 n’ait mentionné qu’un seul exercice militaire – Vigilant Guardian - qui était planifié le 11/9, les faits indiquent qu’au moins 12 exercices avaient été programmés pour ce même jour :

1. Vigilant Guardian : Un exercice annuel du NORAD traditionnellement exécuté en octobre8, souvent en coordination avec Global Guardian9. Le 11/9, tous les niveaux de commandement au Quartier général du NORAD, incluant le NEADS, ont participé à cet exercice de niveau de poste de commandement (CPX),10 “24/7″.11 2. Global Guardian : Un exercice massif de poste de commandement (Command Post-Exercice, ou CPX) et d’entrainement sur le terrain (Field Training Exercise, ou FTX),12 dirigé conjointement par l’US Strategic Command, l’US Space Command et le NORAD, et qui était lié à Vigilant Guardian et à Amalgam Warrior.13 Global Guardian se déroule traditionnellement en octobre ou novembre de chaque année.14 Selon un journal militaire en date du 23 mars 200115 l’exercice général Global Guardian avait en effet été initialement prévu pour octobre,16 avant d’être déplacé à début septembre. 3. Crown Vigilance était supervisé par l’Air Combat Command et lié à Global Guardian.17 4. Amalgam Warrior était également en cours d’exécution – un exercice à grande échelle impliquant des vols réels et deux régions du NORAD ou davantage, qui se tenait habituellement deux fois par an, en avril et en octobre.18 5. Amalgam Virgo : des officiers du NORAD ont dit au groupe n°8 de la Commission du 11/9 : “Le 11/9, deux exercices [de terrain] FDX étaient prévus : Amalgam Virgo et Amalgam Warrior“19 6. Northern Vigilance : une vaste opération annuelle en vraie grandeur du NORAD qui a déplacé une grande partie de la flotte aérienne de défense des États-Unis vers le Canada et l’Alaska le 11/9 pour riposter à un exercice russe. 20 Cette opération a impliqué le Centre opérationnel de Cheyenne Mountain (Cheyenne Mountain Operations Center, ou CMOC) du NORAD dans le Colorado. 21 7. Apollo Guardian, lié à Global Guardian et mené par l’US Space Command, a également été conduit le 11 septembre 2001. “Des détournements y ont été inclus pour permettre l’entrainement aux nouvelles règles d’engagement (Rules of Engagement, ou ROE).”22 8. W-105 à la base d’Otis de l’Air Force : Six F-15 d’Otis (sur un effectif de 18) ont décollé pour un exercice d’entraînement de routine au-dessus de l’océan à 9 h ; huit minutes après, deux F-15 “d’alerte” de la même base ont décollé en urgence en réponse au premier attentat contre le World Trade Center. Les six jets d’entrainement ont été rappelés à 9 h 25 pour être armés et se joindre à la riposte.23 9. Base Andrews des forces aériennes (AAFB, proche de Washington DC) : seuls sept pilotes étaient disponibles au 121ème escadron de chasse d’AAFB le 11/9, les autres n’étant pas encore revenus de l’exercice à grande échelle “Red Flag” à Las Vegas.24 Trois chasseurs F-16 ont décollé d’Andrews pour un exercice d’entraînement à 8 h 36 et ne sont revenus qu’à 14 h 35. Les bandes de suivi de vol indiquent qu’aucun chasseur d’Andrews n’a été envoyé en réponse aux détournements d’avion avant 11 h 12.25 10. Garde nationale aérienne du New Jersey : au moment où le World Trade Center était touché (à 8 h 46), deux chasseurs F-16 de la 177e escadrille, basée à Atlantic City, étaient en mission d’entraînement de routine à huit minutes de vol de New York, mais les pilotes n’ont été informés des détournements qu’après que la deuxième tour eut été frappée à 9 h 03. Deux autres chasseurs de cette escadrille effectuaient également un exercice d’entraînement de routine. Aucun avion n’a décollé d’Atlantic City en réponse aux attaques, jusqu’à ce que le Pentagone ne soit frappé à 9 h 37 environ.26 11. L’Unité de soutien de l’Aviation de Washington, DC : Les membres de cette unité effectuaient un exercice annuel d’entrainement aux armements à 90 minutes de là.27 La mission de l’unité était de conserver “un état d’éveil en appui aux plans d’urgence,” d’exercer un “contrôle opérationnel” de 76 www.consensus911.org/fr

l’espace aérien de la région de Washington, et de fournir “un soutien aérien à la Maison-Blanche, aux responsables gouvernementaux des États-Unis, au département de la Défense, au département de l’Armée, et à d’autres organismes gouvernementaux”28, dont le Pentagone. 12. Bureau national de reconnaissance (NRO), une importante agence de renseignement du ministère de la Défense avait prévu de simuler à 9 h 32 l’écrasement d’un petit avion contre une de ses propres tours près de l’aéroport de Washington Dulles.29

La reprogrammation d’octobre à début septembre de sept exercices aériens – les deux plus importants étant Global Guardian et Vigilant Guardian, ainsi que les cinq exercices connexes qui les accompagnaient – a eu pour conséquence un nombre sans précédent d’exercices simultanés ce matin-là.

Cela constituait un changement considérable par rapport aux années précédentes.

Ces exercices comprenaient au moins deux détournements (celui d’un Boeing 747 se rendant de Tokyo à Anchorage, et un autre d’un Boeing 747 coréen effectuant un vol Séoul-Anchorage),30 et un exercice simulant l’écrasement d’un avion contre un bâtiment (celui du Bureau national de reconnaissance, ou NRO).

II. On pourrait s’attendre à ce qu’un aussi grand nombre d’exercices ait pu causer une certaine confusion, ralentissant la riposte militaire. En effet, des déclarations ont été faites à ce sujet :

 Selon un résumé d’une entrevue de la Commission du 11/9 avec le lieutenant-général canadien Rick Findley qui était au NORAD en tant que directeur du personnel de combat au Centre des opérations de Cheyenne Mountain (CMOC) le 11 septembre 2001, il y avait, à la suite de la deuxième attaque contre les Tours Jumelles “une confusion quant au nombre et à l’identification des avions détournés. Il n’y avait pas de vision [d'ensemble] de la situation qui soit directement crédible, et le CMOC a dû se reposer sur les communications téléphoniques avec ses secteurs d’opération. Findley a reconnu que le vol AA 11 avait été signalé comme encore en vol et se dirigeant vers Washington DC en raison de la confusion ajoutée par de nombreux rapports de détournement.”31  A la Base Andrews de l’Air Force située à proximité de Washington DC, le contrôleur du trafic aérien de la FAA, James Ampey, en poste à la tour de contrôle d’Andrews, a rapporté dans une interview à la Commission sur le 11/9 qu’il y avait un nombre anormalement élevé d’avions au décollage et à l’atterrissage à Andrews ce matin-là, parce que des exercices militaires préalablement planifiés étaient en cours. Les écrans radars montraient “des situations d’urgence partout.”32  Le général Larry Arnold, commandant au NORAD en charge de la région continentale des États-Unis, a déclaré: “À la fin de la journée, 21 avions avaient été identifiés comme des cas de détournements éventuels.”33  La porte-parole du Pentagone, Victoria Clarke: “Il y avait beaucoup de faux signaux là-bas. Il y avait des signaux de transpondeurs indiquant de faux détournements et une grande partie du défi a consisté à trier ce qui était une menace légitime et ce qui n’en était pas.”34  Le vice-administrateur de la FAA, Monte Belger, a déclaré : “Entre 9 h 20 et 9 h 45, il y avait de nombreux rapports déroutants à propos de divers avions dont on avait perdu la trace.”35  Une étude indépendante parue en 2011 a fourni les comptes-rendus détaillés de neuf détournements déclarés à tort le 11/9, ainsi que de neuf autres rapports d’avions en situation d’urgence.36

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Conclusion

En raison de la reprogrammation d’exercices militaires réguliers normalement prévus à d’autres périodes de l’année, un nombre exceptionnel d’exercices eurent lieu le matin du 11 septembre 2001.

Le ministère de la Défense et la Commission d’enquête sur le 11-Septembre ont omis de déclarer tous les exercices qui ont eu lieu ce matin-là, à l’exception d’un seul. Ils ont également nié que de tels exercices aient ralenti les ripostes militaires aux attaques.

Si la Commission sur le 11/9 avait signalé l’ampleur véritable du nombre exceptionnel d’exercices qu’elle savait être en cours ce matin-là, les déclarations citées ci-dessus des officiers comme Eberhart, Marr et Myers – expliquant que les exercices n’avaient pas ralenti la riposte militaire en créant de la confusion – auraient paru tout à fait invraisemblables.

Toute nouvelle enquête devrait étudier le fait que, pris ensemble, ces éléments suggèrent que :

(1) Le Pentagone, après avoir créé des conditions qui ont dispersé la riposte militaire aux attentats, a cherché à dissimuler qu’il les avait créées, et que, (2) La Commission sur le 11/9 a facilité cette dissimulation en ne rendant pas publiques les informations qu’elle détenait sur les dossiers cités ci-dessus.

Références du Point ME-2

1. Steven Komarow et Tom Squitieri, “Le NORAD avait effectué des exercices utilisant des Jets comme armes“, USA Today, 19 avril 2004 2. GlobalSecurity.org. Global Guardian 3. Le rapport de la Commission sur le 11/9: Rapport final de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis, Edition autorisée (New York: WW Norton, 2004), 20 4. Rapport de la Commission sur le 11/9 , p. 458, note 116. 5. Rapport de la Commission sur le 11/9 , p. 458, note 116 6. Ibid 7. Myers a déclaré : “La chose importante à comprendre, c’est que Commandement de la Défense aérospatiale de l’Amérique du Nord était responsable (de la gestion des exercices de guerre). Ce sont des exercices de poste de commandement ; ce que cela signifie, c’est que toutes les positions de combat qui ne sont pas pourvues en temps normal l’étaient à ce moment-là, de sorte que la transition à partir d’un exercice vers une situation du monde réel a été facilitée. Cela a accru la rapidité de la riposte, sinon, il aurait fallu entre 30 minutes et plusieurs heures pour remplir ces positions, ces postes de combat, avec les officiers appropriés“. “Transcription d’échanges entre la représentante Cynthia McKinney et le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, le président des chefs d’état-major Richard Myers, et le sous-secrétaire à la Défense (contrôleur) Tina Jonas,” 11 mars 2005. 8. “Résumé des exercices de détournement du NORAD 1998-2001″, un document “sensible” de la Commission. Les exercices de détournement de l’exercice Vigilant Guardian ont eu lieu les 25-27 octobre 1998 et 16-23 octobre 2000. Voir : audition au Sénat de 108 à 875, “Implications pour le ministère de la Défense et les opérations militaires des propositions de réorganisation de la Communauté du Renseignement aux États-Unis“, 16 et 17 août 2004. 9. “Vigilant Guardian,” Global Security. 10. Dans un exercice de poste de commandement (CPX) “les forces sont simulées, impliquant le commandant, le personnel, et les communications au sein et entre les QG. ” Voir “Dictionnaire des termes militaires et associés,” (Département américain de la Défense), 2005. 11. Voir le 20 août 21, Mémorandum du colonel Robert Marr” au Centre de commandement de NEADS, décrivant les opérations permanentes (24h/24 et 7j/7) qui seraient menées du 10 au 13 septembre 2001. L’exercice comprenait des injections, c’est-à-dire l’introduction de traces simulées sur les écrans radars du NORAD. 12. “Compte-rendu après l’exercice Global Guardian 2001-2 mixte” US Strategic Command, Offutt AFB, dans le Nebraska. 13. États-Unis. Ministère de la Défense, Exemples d’activités d’exercices nucléaires par l’US Strategic Command 1997 14. Hans Kristensen N., En prenant le pouls de l’arsenal nucléaire américain, Washington DC, 1998. Global Guardian a commencé le 22 octobre 2003. Voir : Hans M. Kristensen, Frappe globale: Une chronologie du nouveau plan offensif du Pentagone, Federation of American Scientists, 2006. 78 www.consensus911.org/fr

15. Les priorités de la 21ème escadrille, Space Observer, 23 mars 2001, p. 2. 16. Global Guardian avait été initialement prévu du 22 au 31 octobre 2001, selon l’analyste militaire de la NBC, William M. Arkin, dans son livre Code Names : Deciphering U.S. Military Plans, Programs and Operations in the 9/11 World, Steerforth, 2005, p. 379. Voir aussi La période du 17 au 25 octobre 2002 17. GlobalSecurity.org, Global Guardian. 18. Amalgam Warrior a eu lieu du 15 au 20 octobre 1996. Il comprenait le 101e Escadron de chasse d’Otis Air Force Base. Il a eu lieu le 27 octobre 2000 19. Commission sur le 11/9 : entrevue avec Marchand et Goddard, Mémorandum pour enregistrement : Visite du site du NORAD Champ: Entrevue avec le Major Paul Goddard (Forces canadiennes), et Merchant Ken, 4 mars 2004. 20. Le lieutenant-général , vice-commandant en chef du NORAD, a déclaré que “les forces du NORAD affectées resteront en place jusqu’à la fin de l’exercice russe. Le NORAD a mené l’opération Northern Denial du 1er au 14 décembre 2000 en réponse à un déploiement russe semblable, mais à plus petite échelle.” Le NORAD maintient Northern Vigilance, NORAD News, le 9 septembre 2001. Toronto Star, le 9 décembre 2001, “Northern Guardian” et “Northern Vigilance“ (Les exercices du NORAD le 11/9/2001), et résumé original du Toronto Star. 21. Commission sur le 11/9, “Mémorandum pour enregistrement,”Entretien avec le commandant adjoint du NORAD, le lieutenant- général Rick Findley, Forces canadiennes (FC)”, 1er mars 2004. 22. Entretien de la Commission sur le 11/9 avec Marchand et Goddard 23. Sergent technique Bruce Vittner,”Le Rapport des historiens sur le 11 septembre 2001,” p. 2. Commission du 11/9,”Mémorandum pour enregistrement : aperçu initial des opérations d’AFB Otis par le colonel Paul Worcester”, 14 octobre 2003 24. Lynn Spencer “Touching Story : l’histoire non dite du drame qui s’est déroulé dans les cieux au-dessus de l’Amérique le 11/9“, Free Press, p. 156. 25. Commission du 11/9,”Mémorandum pour enregistrement : Visite de la tour de contrôle de l’aéroport national Reagan à Alexandria, (Virginie) et de la tour de contrôle de la base Andrews de l’US Air Force”, 28 juillet 2003. 26. Mary Lou Vocale, “Le tempo de garde de l’opération Noble Eagle”, Code One Magazine, quatrième trimestre 2002. 27. Armée des États-Unis. Centre d’histoire militaire. “Interview de CW2 (adjudant-chef)” (transcription de bande), pas de date. 28. Jody T. Fahrig, « Davison Army Airfield, opération “portes ouvertes” », le 7 mai 1999. 29. Commission sur le 11/9, “Activité de vol tôt le matin, 11 septembre 2001 : Concept d’exercice” (Document de la Commission, classé “Sensible“), par télécopieur, 3 juillet 2003, à 7 h 39. 30. Commission sur le 11/9, Exercices de détournement du NORAD Résumé (Document de la Commission, classé “Sensible“), pas de date. 31. Commission sur le 11/9, « Mémorandum pour enregistrement », Entretien avec le commandant adjoint du NORAD, le lieutenant général Rick Findley, des Forces canadiennes (FC), 1er mars 2004. 32. Commission sur le 11/9, “Mémorandum pour enregistrement : visite de la tour de contrôle de l’aéroport national Reagan à Alexandria, VA et de la tour de contrôle de la base Andrews de l’Air Force”, 28 juillet 2003. 33. Conversation avec le major général Larry Arnold, commandant, Première unité de l’Air Force, Tyndall AFB, en Floride, Code One, janvier 2002. 34. Enregistrement audio glaçant du détournement du 11/9 à l’audience“, diffusé 17 juin 2004 35. Commission sur le 11/9, Mémorandum pour enregistrement, 24 novembre 2003 36. Shoestring, Les nombreux faux détournements du 11/9, 10 avril 2011, traduit en français par ReOpen911 ici

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Point MC-Intro : Point global sur les chefs militaires et politiques le 11/9

(Note de l’Éditeur : Les références de ce point global se trouvent dans les pages de chacun des points résumés ici)

Introduction

L’un des faits les plus remarquables sur le 11/9 est que les récits officiels sur les activités des 6 hauts responsables militaires et politiques dont le rôle était central le 11/9 – rôles qui les mettaient dans des positions pouvant affecter l’issue des événements cruciaux ce jour-là – sont contredits par des faits suggérant que chacun de ces récits est faux, ou à tout le moins, fort douteux.

Le Président George W. Bush (Points MC-1, MC-2)

Le matin du 11/9, le président George W. Bush rendait visite à une école élémentaire de Sarasota en Floride. Lorsqu’il est apparu que les pirates de l’air visaient des cibles à « haute valeur représentative », le chef du Secret Service a tout de même permis au président Bush de rester dans l’école encore 30 minutes, et de s’adresser à la nation à la télévision, laissant savoir ainsi à tous que le président s’y trouvait toujours.

Le Secret service est chargé de protéger le président. L’une des questions toujours sans réponse, écrivait le St. Petersburg Times, est « pourquoi le Secret service n’a pas immédiatement transféré Bush en lieu sûr. » Le comité des familles de victimes du 11/9 a posé la question ainsi : « Pourquoi le président Bush a-t-il été autorisé par le Secret service à rester à l’école élémentaire de Sarasota ? »

Le Rapport de la Commission sur le 11/9 a vaguement dit que « le Secret service nous a expliqué qu’il était impatient de mettre le Président Bush en lieu sûr, mais n’a pas jugé impératif qu’il se précipite hors de la classe. »

Cette enfreinte aux protocoles suggère – sans le prouver – que le Secret service, à un certain niveau, savait que le président n’était pas en danger.

De plus, la Maison-Blanche, durant la semaine du premier anniversaire des attentats, a décrit de façon erronée la visite de Bush dans cette école, et a dû se corriger après qu’une vidéo de l’événement ait émergé.

Le Vice-président Dick Cheney (Points MC-3 et MC-4)

D’après la Commission sur le 11-Septembre, le vice-président Dick Cheney n’est entré dans le PEOC (Presidential Emergency Operations Center) – où il a pris en main la riposte gouvernementale aux attentats – « que juste avant 10 h, » et donc après l’attentat contre le Pentagone.

Pourtant, un certain nombre de témoins – dont le secrétaire aux Transports Norman Mineta, le photographe de la Maison-Blanche David Bohrer, et Dick Cheney lui-même (lors de l’émission Meet the Press) – ont rapporté que Cheney était dans le PEOC avant l’attaque du Pentagone. Le témoignage le plus important reste celui de Norman 80 www.consensus911.org/fr

Mineta, selon lequel Cheney avait répondu à la question d’un jeune officier qui demandait, alors que l’avion approchait du Pentagone : « Les ordres tiennent-ils toujours ? » La réponse de Cheney comme quoi ces ordres tenaient toujours est beaucoup plus compréhensible si l’on considère qu’ils correspondaient à un ordre donné aux avions de chasse de « rester au sol » (stand-down order).

Le secrétaire d’État Donald Rumsfeld (Point MC-5)

D’après le secrétaire d’État Donald Rumsfeld et le rapport de la Commission sur le 11/9, Rumsfeld se trouvait dans son bureau et ne savait rien des attentats jusqu’au moment où il a senti l’attentat contre le Pentagone.

Pourtant, dans son livre « Against all Enemies » paru en 2004, plusieurs mois après la publication du Rapport de la Commission sur le 11/9, le coordinateur du contreterrorisme, Richard Clarke a expliqué que Rumsfeld se trouvait dans le Centre de surveillance vidéo situé dans le Centre de support de la direction au Pentagone, quelques minutes après le 2e attentat contre le WTC, et ce, jusqu’à celui contre le Pentagone. Robert Andrews, adjoint de l’assistant du secrétaire à la Défense, a déclaré quant à lui que juste après le 2e attentat contre les Tours, Rumsfeld a traversé le hall du Centre de support de la direction pour rejoindre Clarke au Centre de surveillance vidéo.

Il semble donc que les récits fournis par le secrétaire à la Défense et la Commission sur le 11/9 soient faux.

Le Général Myers, agissant en tant que Chef d’État-major inter-armes (Point MC-6)

D’après le Rapport de la Commission sur le 11/9 et Richard Myers, agissant en tant que Chef d’État-major interarmes, Myers se trouvait à Capitole Hill pendant les attentats, et n’est pas revenu au Pentagone jusqu’à ce que celui-ci soit frappé. Ce récit est contredit par de nombreux témoins :

 Dans le livre « Against all Ennemis » publié en 2004 par le coordinateur du contreterrorisme Richard Clarke, il est écrit que Myers, accompagné du secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, s’est rendu au centre de surveillance vidéo aux environs de 9 h 10 du matin – juste après la seconde frappe contre le WTC (9 h 03) – ce qui signifie que Myers ne pouvait pas être à Capitole Hill à cette heure-là.  Thomas White, le ministre des Armées a indiqué que Myers assistait à un petit-déjeuner de travail avec Rumsfeld entre 8 h et 8 h 46 (heure de la frappe du 1er avion contre le WTC)  Dans le livre paru en 2009 du Général Hugh Shelton, que Myers remplaçât ce matin-là, on peut lire que Myers était au Pentagone lorsque l’avion l’a percuté.

Par conséquent, il semble que le récit donné par Myers et par la Commission sur le 11/9 soit faux.

Le Général Hugh Shelton, Chef d’état-major interarmes (Point MC-7)

Le général Hugh Shelton, chef d’état-major interarmes, a expliqué que le matin du 11-Septembre, il se trouvait à bord d’un avion – nommé le Spreckled Trout – en route pour l’Europe. Lorsqu’il apprit la nouvelle de l’attentat contre le Pentagone, il a demandé à l’équipage de faire demi-tour et de revenir au Pentagone. D’après Shelton, ils 81 www.consensus911.org/fr

furent presque immédiatement autorisés à rentrer aux USA, et atterrirent sur la Base Andrews de l’US Air Force aux environs de midi, avant de rejoindre le Pentagone peu après.

Pourtant, le fait que l’avion de Shelton soit revenu au Pentagone peu avant midi est démenti par plusieurs faits :

 Le navigateur de l’avion Spreckled Trout aurait déclaré que l’avion, n’ayant pas reçu rapidement l’autorisation [de revenir], a dû effectuer des boucles d’attente au-dessus du Groenland (pendant 2 heures) puis d’autres au-dessus du Canada.  La trajectoire du vol indique que le Spreckled Trout n’a atterri à la base d’Andrews qu’à 16 h 40.  Un assistant militaire voyageant avec Shelton a indiqué qu’ils se sont rendus de la Base d’Andrews au Pentagone en voiture « tard dans l’après-midi. »  Le général Myers a déclaré que Shelton était arrivé au Pentagone à 17 h 40, et qu’il « revenait d’un vol annulé vers l’Europe. »

Le Général de brigade Montague Winfield (Point MC-8)

Pendant deux ans, on a supposé – et cela a été rapporté à la télévision – que le général de brigade Montague Winfield, le directeur adjoint des Opérations au Centre national de commandement militaire (NMCC) était à son poste le matin du 11-Septembre.

Mais en juillet 2003, la Commission sur le 11/9 a appris qu’entre 8 h 30 et environ 10 h ce matin-là, Winfield avait été remplacé – à sa propre demande, justifiant qu’il devait assister à une réunion sur l’évaluation des Officiers de l’Air Force – par le Capitaine de la Navy, Charles Joseph « Joe » Leidig, qui était depuis [seulement] deux mois l’adjoint au Centre de commandement des Opérations, et avait passé sa qualification en août pour pouvoir substituer Winfield le cas échéant.

Mais ce récit soulève plusieurs questions gênantes, dont celles-ci :

 Pourquoi le Général de brigade Winfield s’est-il présenté lui-même lors d’émissions sur CNN ou ABC en 2002, comme ayant été le directeur adjoint aux Opérations le 11 septembre 2001 ?  Pourquoi le Général de brigade Winfield n’a-t-il pas été rappelé au NMCC après la 2e frappe contre le WTC (qui montrait clairement que l’Amérique était attaquée) ?  Pourquoi le Général Richard Myers, qui agissait en tant que Chef d’état-major [le 11/9], dans ses mémoires parues en 2009, a-t-il décrit Winfield comme l’officier de garde en charge du NMCC le matin du 11- Septembre ?

Ces questions toujours sans réponse suggèrent que l’affirmation selon laquelle Leidig et non Winfield aurait été au poste de responsable des opérations du NMCC pendant les attentats du 11/9 est fausse – même si dans ce cas, l’on ne comprend pas très bien pourquoi le Pentagone et la Commission sur le 11/9 ont fait cette déclaration.

Conclusion

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Ces six récits sont de nature différente : deux concernent des personnes – Bush et Shelton – qui étaient en déplacement, tandis que les quatre autres concernent des hommes qui étaient à Washington. Mais les six ont deux choses en commun :

 Ces 6 hommes avaient des positions depuis lesquelles ils pouvaient influencer le déroulement des attentats du 11/9.  La Commission sur le 11/9 a fourni pour chacun d’eux des récits qui sont contredits par un nombre considérable d’éléments.

Ces six récits montrent par conséquent une chose remarquable : qu’il est évident que la Commission sur le 11/9 a fourni des récits mensongers des actions de six hauts responsables occupant des postes qui leur permettaient d’influencer le déroulement des attentats du 11/9.

Ces éléments stupéfiants montrent clairement la nécessité d’une nouvelle enquête sur le rôle de chacun des membres-clefs du gouvernement et de l’armée le 11 septembre 2001.

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Point MC-1 : Pourquoi le Président Bush n’a-t-il pas été évacué d’urgence de l’école en Floride ?

Introduction

Le matin du 11 septembre 2001, le président Bush se trouvait à Sarasota en Floride, où il était prévu qu’il assiste à une séance de lecture pour des élèves de primaire, dans le cadre d’une opération « de communication. » 1

La version officielle

 Lorsque le Président est arrivé sur place, on lui a dit vers 8 h 55 qu’un petit avion avait percuté le World Trade Center. Bush a répondu qu’un « avion de ligne avait frappé le World Trade Center, mais nous allons faire cette … séance de lecture quand même. »2  Tandis que Bush était assis dans la salle de classe, son chef de cabinet, Andrew Card, entra (vers 9 h 05)3 et aurait murmuré à l’oreille du président : « Un 2e avion a percuté la 2e tour. L’Amérique est attaquée. »4  Bush est alors resté dans la classe entre 5 et 7 minutes5, et a ensuite fait un discours à la nation depuis l’école, après quoi il a quitté l’école vers 9 h 35.6  Le St. Petersburg Times a demandé : « Pourquoi le Secret Service n’a-t-il pas évacué immédiatement Bush pour le mettre en lieu sûr ? »7 De même, le Comité des familles de victimes (Family Steering Committee) – grâce auquel la Commission d’enquête sur le 11/9 a finalement vu le jour – a posé la question : « Pourquoi le Président Bush a-t-il été autorisé par le Secret Service à rester dans l’école élémentaire de Sarasota où il faisait la lecture à des enfants ? »8  La Commission sur le 11/9 a expliqué que « le Secret Service nous a indiqué qu’ils voulaient absolument transférer le Président dans un lieu plus sûr, mais qu’ils n’ont pas jugé nécessaire de le faire sortir en urgence de cette salle. »9

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

 Le Secret Service est responsable de la protection du président. Dans son livre sur le Secret Service, Philip Melanson a écrit : « Avec une attaque terroriste en cours, la procédure voulait que le président soit transporté le plus rapidement possible dans le lieu sûr le plus proche. »10  La visite présidentielle avait été annoncée à grand renfort de publicité, et un journaliste avait écrit qu’en fait, « la présence de Buh… à cette séance de lecture en avait fait une cible potentielle… car cet événement à l’école annoncé massivement [dans les médias] garantissait que l’endroit où se trouverait Bush ce jour-là n’était pas un secret. »11  Étant donné cet état de fait, et vu les preuves que plusieurs avions avaient été détournés et que des terroristes cherchaient à frapper des cibles de première importance12 le Secret Service aurait dû envisager la possibilité qu’un avion détourné puisse se diriger vers l’école à ce moment-là, et donc le président aurait dû être évacué en urgence. En effet, dès que les images du World Trade Center frappé pour la seconde fois

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apparurent à la télévision, le Marine transportant le téléphone du président a demandé au Sheriff du Comté de Sarasota, Bill Balkwill : « On part d’ici. Pouvez-vous dire à tous de se tenir prêts ? »13  Pourtant, les instructions de ce Marine ont visiblement été annulées : le chef du Secret Service rapporte avoir autorisé Bush à rester dans l’école encore 30 minutes de plus pour faire comme prévu son discours à la nation à 9 h 29, laissant ainsi l’opportunité à tout terroriste de savoir qu’il était encore dans l’école.14  La transgression du protocole montre que le Secret service, à un certain niveau, savait que le président n’était pas en danger.

Références du Point MC-1

1. Rapport de la Commission sur le 11/9 : rapport final de la commission nationale sur les attentats terroristes contre les USA (W. W. Norton & Company, 2004), p 39 2. Mitch Stacy, “Florida School Where Bush Learned of the Attacks Reflects on Its Role in History”, (L’école en Floride où Bush a pris connaissance des attentats reflète son rôle dans l’histoire), Associated Press, 19 August 2002. 3. Rapport de la Commission sur le 11/9, 2004, p.38 4. Ibid., p. 38. 5. Ibid., p. 38. 6. Ibid., p. 39. 7. « L’une des nombreuses questions sans réponse sur ce jour-là est pourquoi le Secret service n’a pas immédiatement mis Bush en lieu sûr, comme il l’a fait apparemment pour le Vice-président Dick Cheney, » Susan Taylor Martin, “Of Fact, Fiction: Bush on 9/11, “ St. Petersburg Time, 4 juillet 2004. Cette interrogation a également été soulevée le lendemain même du 11/9 par l’un des principaux journaux canadiens, où l’on pouvait lire : « Pour une raison inconnue, les agents du Secret service n’ont pas évacué Bush manu militari, » et John Ibbitson titrait dans le Globe and Mail du 12 septembre 2001 : « Action, Not Overreaction, Prudent Course » 8. Thomas Kean and Lee H. Hamilton, Without Precedent : The Inside Story of the 9/11 Commission, Knopf, 2006, p. 54. 9. Rapport de la Commission sur le 11/9, 2004, p.39 10. Philip H. Melanson, Secret Service: The Hidden History of an Enigmatic Agency (New York: Carroll & Graf, 2002), comme rapporté par Susan Taylor Martin dans “Of Fact, Fiction: Bush on 9/11”. 11. Mike Riopell, “Educator’s History Lesson”, Arlington Heights Daily Herald, 11 septembre 2006. L’événement était connu par les responsables de l’école du Comté depuis début août. Tout avait été préparé. “Vidéo originale de la visite de Bush à l’école élémentaire le 11/9”. Le Sheriff du Comté de Sarasota, le Colonel Steve Burns, avait fait part de ses inquiétudes, il était en charge de la sécurité à l’école élémentaire Booker ce jour-là et travaillait avec le Secret service ; voir à 2 min 30 sec). 12. Richard A. Clarke, Against All Enemies: Inside America’s War on Terror (New York: Free Press, 2004), p. 4. 13. Tom Bayles, “The Day Before Everything Changed, President Bush Touched Locals’ Lives” (“Le jour avant que tout change, le Président Bush a modifié la vie des habitants”), Sarasota Herald-Tribune, 10 septembre 2002; la phrase de Blakewill fut reprise par Susan Taylor Martin dans son article “Of Fact, Fiction: Bush on 9/11”, St. Petersburg Times du 4 juillet 2004. 14. Le discours de Bush fut diffusé en direct par CNN.

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Point MC-2 : Les explications de la Maison-Blanche sur combien de temps Bush est resté dans la salle de classe en Floride

Introduction

Après l’arrivée du président Bush dans la salle de classe de Sarasota en Floride, son chef de cabinet, Andrew Card, aurait murmuré à son oreille : « Un 2e avion a frappé la 2e tour. L’Amérique est attaquée. »1

La version officielle

Après avoir entendu le message de Card, le président Bush, tout en restant poli et en essayant de de rien faire qui pourrait effrayer les enfants, est sorti rapidement de la salle.

 Card a expliqué au San Francisco Chronicle que le président est demeuré assis « juste quelques secondes, … et après s’être excusé très poliment auprès du professeur et des élèves, il a quitté la pièce. »2  Le président « ne voulait pas alarmer les enfants, » a commenté Karl Rove sur NBC. Sachant que l’exercice [scolaire] était sur le point de se terminer,… il a attendu quelques instants… – très peu de temps en fait – et il s’est ensuite rendu dans le bureau de la direction. »3  Sandra kay Daniels, la professeure de la classe à laquelle Bush rendait visite, a raconté au Los Angeles Times : « J’ai compris que quelque chose ne tournait pas rond avec le Président Bush quand il a oublié de prendre le livre et de participer à la leçon… il a dit ‘Mme Daniels, je dois partir. Je vous laisse avec le lieutenant Frank Brogan qui va parler pour moi.’ Mais son visage indiquait que quelque chose de grave se passait… il m’a serré la main et est parti. »4

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Bien que les citations ci-dessus soient extraites d’articles parus en 2002 à l’occasion du 1er anniversaire des attentats, d’autres publiés plus tôt dans l’année donnaient une version très différente.

 Dans un article de la Tampa Tribune publié le 1er septembre 2001, la reporter Jennifer Barrs expliquait qu’après qu’Andrew Card eut murmuré à l’oreille de son président, Bush est resté silencieux environ 30 secondes et a ensuite pris son livre et a lu pendant « entre 5 et 9 minutes. »5  L’article de la Tampa Tribune, sorti 10 jours avant celui de Sandra Kay Daniels cité plus haut, montrait bien que Mme Daniels elle-même avait participé à la lecture avec les élèves pendant « entre 5 et 9 minutes. » Il précisait aussi qu’une fois que Mme Daniels eut remarqué que Bush semblait « tellement perdu dans ses pensées » qu’il en avait oublié [de feuilleter] son livre, elle se trouva confrontée à un épineux problème : « je ne pouvais pas lui tapoter sur l’épaule en lui disant… ‘Bon, M. le Président. Prenez votre livre. Le monde entier vous regarde. »6  Plusieurs rapports montre qu’après la fin de la leçon de lecture, Bush a continué de discuter.7 Bush « a visiblement prolongé cet instant » et s’est même « attardé jusqu’à ce que la presse soit partie, » a expliqué

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Bill Sammon (le correspondant de la Maison-Blanche pour le Washington Times), qui qualifia Bush de « trainard en chef. »8

Le fait que Bush n’ait pas rapidement quitté la salle fut confirmé par les enregistrements vidéo de la visite de cette classe, qui avaient été tournés par le directeur de la télévision locale et qui furent mis en ligne sur Internet en juin 2003.9

 Le Wall Street Journal a rapporté en mars 2004 que l’enregistrement vidéo montrait Bush « suivant [la leçon] pendant 5 minutes en écoutant les enfants lire l’histoire de la petite chèvre. » 10  Cette scène fit le tour du monde lorsque Michael Moore l’inclut dans son film « Fahrenheit 9/11 » qui sortit en juin 2004.  Quand la Maison-Blanche fut contactée par le Wall Street Journal pour son édition de mars 2004, le porte- parole Dan Bartlett admit que le président était resté dans la salle de classe pendant au moins 7 minutes, expliquant que si Bush n’avait pas quitté immédiatement la pièce, c’était « instinctivement, pour ne pas effrayer les enfants en sortant précipitamment de la classe, »11  Cependant, même si l’explication fut acceptée, la vraie question, que le Wall Street Journal s’est d’ailleurs bien gardé de poser, était pourquoi lors du 1er anniversaire des attentats, la Maison-Blanche de Bush avait menti sur le temps pendant lequel Bush était resté dans la salle de classe.

Était-ce parce que la Maison-Blanche, après avoir réussi à faire passer Bush pour un président fort et déterminé à répondre aux attentats du 11/9, préférait dissimuler le fait qu’il était resté écouter l’histoire de la petite chèvre racontée par les élèves au lieu de prendre les décisions qui s’imposaient à lui en tant que président et commandant en chef [des armées]. Ou était-ce par ce que le Secret service savait (comme suggéré par le « point de consensus » sur le Président qui n’est pas évacué rapidement) que le pays n’était pas réellement attaqué par des terroristes étrangers ?

Quelle qu’en soit la raison, la Maison-Blanche de Bush a utilisé les médias nationaux lors du 1er anniversaire des attentats du 11/9 pour raconter une histoire fausse à propos du président.

Références du point MC-2 :

1. Rapport de la Commission sur le 11/9 (2004), p. 38. 2. Andrew Card, “What If You Had to Tell the President” (Comment auriez-vous prévenu le président ?) San Francisco Chronicle, 11 septembre 2002. De même, Card avait affirmé à Brian Williams sur NBC : « Je me suis éloigné du président (après l’voir prévenu de la 2e attaque) et quelques secondes plus tard, le président s’est excusé auprès de la classe et nous nous sommes retrouvés dans le hall de l’école où nous avons discuté de la situation, » NBC News, 9 septembre 2002. Car a également déclaré à ABC News : « Le président a attendu quelques instants que la leçon se termine et a ensuite déclaré ‘Merci à tous de m’avoir montré vos talents de lecture, » et s’est dirigé vers la salle de classe vide mitoyenne, » comme cela est rapporté dans l’article “Sept. 11’s Moments of Crisis: Part 1: Terror Hits the Towers“, sur ABC News, le 14 septembre 2002. 3. « Interview de Campbell Brown », NBC News, 11 septembre 2002. 4. Sandra Kay Daniels, “9/11: A Year After/Who We Are Now“, Los Angeles Times, 11 septembre 2002. 5. Jennifer Barrs, “From a Whisper to a Tear“, Tampa Tribune, le 1er septembre 2002. Au sujet de l’importance de cet épisode, et sur le fait qu’il a pratiquement disparu du net, lire Elizabeth Woodworth, “President Bush at the Florida School: New Conflicting Testimonies”, 7 juillet 2007, 911Blogger.com. 6. Jennifer Barrs, “From a Whisper to a Tear.” 7. Ibid.; Bill Adair et Stephen Hegarty, “The Drama in Sarasota”, St. Petersburg Times, 8 septembre 2002. 8. Bill Sammon, “Fighting Back: The War on Terrorism: From Inside the Bush White House”, (Washington: Regnery, 2002), pp. 89-90. 9. “5-Minute Video of George W. Bush on the Morning of 9/11”, sur YouTube. 10. Scot J. Paltrow, “Government Accounts of 9/11 Reveal Gaps, Inconsistencies”, Wall Street Journal, 22 mars 2004. 11. Ibid.

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Point MC-3 : Contestation au sujet de l’heure d’arrivée de Dick Cheney dans le bunker de la Maison-Blanche

La version officielle

Le Vice-président Dick Cheney a pris en main la riposte du gouvernement aux attaques du 11-Septembre après être entré au PEOC (centre présidentiel d’opérations d’urgence), alias “le bunker”. Le rapport de la Commission sur le 11/9 indique1 que Cheney n’est rentré dans le bunker qu’un peu avant 10 heures du matin, c’est-à-dire plus de 20 minutes après la violente attaque du Pentagone qui a tué plus de 100 personnes.

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Le ministre des Transports, Norman Mineta, a déclaré2 à la Commission sur le 11/9 qu’après s’être joint à Cheney et d’autres personnes dans le bunker vers 9 h 20, il avait entendu une conversation entre Cheney et un jeune homme pendant l’approche de l’avion sur le Pentagone. Le jeune homme, après avoir informé Cheney pour la troisième fois que l’avion se rapprochait, demanda si “les ordres tenaient toujours”, ce à quoi Cheney a répondu de façon catégorique que bien sûr, ils tenaient toujours. Le rapport de la Commission sur le 11/9, en affirmant que Cheney n’est entré dans le bunker que longtemps après que le Pentagone a été endommagé, implique que cet échange entre Cheney et le jeune homme – qui peut le plus naturellement être compris comme une confirmation de Cheney à un ordre de rester au sol – n’aurait pas eu lieu. Cependant, le témoignage indiquant que Cheney était bien dans le PEOC à 9 h 20 a été fourni non seulement par Norman Mineta, mais aussi par Richard Clarke3 ainsi que le photographe de la Maison-Blanche David Bohrer4. Cheney lui-même5, prenant la parole à une conférence de presse 5 jours après le 11-Septembre, a expliqué qu’il était entré dans le PEOC AVANT que le Pentagone ne soit endommagé. La tentative de la Commission sur le 11/9 d’enterrer l’échange entre Cheney et le jeune homme confirme l’importance du témoignage de Norman Mineta au sujet de cette conversation.

Références du Point MC-3 :

1. Rapport de la Commission sur le 11/9 (2004), note 213, p. 464. 2. Rapport de Commission sur le 11/9 : Transcription du témoignage du secrétaire aux Transports Norman Mineta. 3. Richard Clarke, “Against all Enemies”, (New York: Free Press, 2004), pp. 2-5. 4. Voir “Sept. 11 Scramble“, ABC News, 14 septembre 2002. 5. “Le vice-président à l’émission Meet the Press de Tim Russert”, MSNBC, 16 septembre 2001

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Point MC-4 : Questions sur l’heure à laquelle Dick Cheney a donné l’autorisation d’abattre des avions civils

Introduction

A 9 h 26 le 11 septembre 2001, l’administration Bush-Cheney a donné un ordre national de maintien au sol, ce qui signifie qu’aucun avion civil n’avait l’autorisation de décoller ; à 9 h 45, tous les avions déjà en vol recevaient l’ordre d’atterrir.1 Ces dispositions ont rendu possible l’ordre d’abattre les avions civils qui violeraient cette obligation. Une controverse a vu le jour sur le fait que le vol United 93 (qui selon la Commission sur le 11/9 s’est écrasé à Shanksville, en Pennsylvanie) a pu être abattu.

La version officielle

Le Vice-président Dick Cheney a rejoint le Centre présidentiel des opérations d’urgence (PEOC) « peu avant 10 heures ».2 A 10 h 02, il « a commencé à recevoir des rapports du Secret Service concernant un avion vraisemblablement détourné qui se dirigeait vers Washington. »3 Bien que d’après la Commission cet avion fut le Vol 93, on ne le savait pas à ce moment-là, car les militaires n’ont appris le détournement de ce vol qu’après qu’il se soit écrasé.4

Selon un aide militaire, Cheney aurait donné l’autorisation d’abattre des avions civils « entre 10 h 10 et 10 h 15,» puis de nouveau « probablement entre 10 h 12 et 10 h 18 » et il a obtenu la confirmation du Président Bush vers 10 h 20.5 Rapportant que Richard Clarke avait demandé au Président l’autorisation d’abattre l’avion, la Commission écrit « Confirmation de cette autorisation est intervenue à 10 h 25. »6

L’autorisation d’abattre serait donc arrivée beaucoup trop tard pour affecter le destin du vol United 93 qui s’est écrasé à 10 h 03.7

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Un nombre considérable de preuves indique que l’autorisation d’abattre des avions est intervenue, non pas quelques minutes après 10 h 10, mais plutôt vers 9 h 50, donc assez tôt pour que les militaires abattent le vol United 93 :

(1) La preuve la plus complète apparaît dans le livre du coordinateur de l’antiterrorisme, Richard Clarke, Against All Ennemies (« Contre tous les ennemis »), paru en 2004.8  Clarke écrit que, juste avant l’attaque du Pentagone, il a dit au Commandant Michael Fenzel, son intermédiaire vers Cheney, qu’il demandait l’autorisation pour que « l’ armée de l’Air abatte n’importe quel avion, y compris un vol de passagers détourné, qui serait susceptible d’attaquer et de causer de nombreux morts au sol ».9

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 Fenzel a rappelé très rapidement. (Clarke écrit : « J’étais stupéfait de la rapidité des décisions venant de Cheney, et à travers lui, de Bush. ») L’appel de Fenzel arriva après l’attaque du Pentagone, mais avant qu’Air Force One ne décolle de l’aéroport de Floride, ce qui signifierait entre 9 h 38 et 9 h 55.10  Fenzel a déclaré : “Dites au Pentagone qu’ils ont l’autorisation du Président pour abattre l’avion hostile, je répète, ils ont l’autorisation d’abattre tout avion hostile.” Clarke a rapporté qu’il avait dit alors : “DOD, DOD (Ministère de la Défense NdT)… le Président a ordonné l’utilisation de la force contre tout avion considéré comme hostile.”11 2. Un article de 2003 du journal U.S. News & World Report, évoquant “l’ordre sans précédent du Président Bush d’abattre n’importe quel avion civil détourné,” affirmait que “les sources du Pentagone indiquent que Bush a communiqué l’ordre à Cheney presque immédiatement après que le Vol 77 eut frappé le Pentagone, et la FAA, pour la toute première fois, a ordonné que tous les vols nationaux soient cloués au sol.“12 Ce rapport, renforcé par le point précédent et les suivants, situerait l’autorisation de tir peu de temps après 9 h 45. 3. Barbara Starr, correspondante de CNN au Pentagone, a dit dans une émission de 2002 retraçant les événements du 11/9 : “Il est maintenant 9 h 40 et nous avons un très grand problème : le Vol 93 d’United Airlines a éteint son transpondeur. Les officiels pensent qu’il se dirige vers Washington, DC… Sur une ligne sécurisée, le Vice-président Cheney a dit aux militaires qu’ils avaient la permission d’abattre n’importe quel avion de ligne menaçant Washington.”13 4. En 2002 et 2003, nombre de chefs militaires ont déclaré qu’ils avaient reçu l’autorisation de tirer alors que le Vol 93 d’United Airlines volait encore.  Le Colonel Robert Marr, responsable du NEADS, a dit : “[N]ous avons reçu l’autorisation de tuer si nécessaire.”14  Le Général Larry Arnold, commandant du NORAD pour les États-Unis continentaux, a dit : “J’avais l’intention d’abattre United 93 s’il avait continué à progresser vers Washington, DC.”15  Le général de brigade Montague Winfield, directeur adjoint du Centre de Commandement militaire national du Pentagone, aurait dit : “la décision a été prise d’essayer d’intercepter le Vol 93…. Le Vice- président [a affirmé] que le Président nous avait donné la permission d’abattre l’avion plein de civils innocents qui menaçait Washington, DC.“16

Malgré toutes ces preuves, on peut lire dans le Rapport de la Commission sur le 11/9 publié en juillet 2004 qu’”au moment où les militaires apprennent [le détournement d'United 93], il s’est déjà écrasé.”17 Sur la base de cette affirmation, la Commission sur le 11/9 a expliqué que les déclarations de Marr, Arnold et Winfield citées ci-dessus étaient “incorrectes“.18

Cependant, en plus de contredire ces déclarations, l’affirmation de la Commission sur le 11/9 est en conflit avec une note du 23 mai 2003 fournie à cette même Commission par la FAA.

 Cette note indique que lors d’une téléconférence de la FAA avec les militaires, qui avait commencé “quelques minutes après que le premier avion eut frappé le World Trade Center” – donc peu après 8 h 46 -, la FAA avait “partagé des informations en temps réel sur… tous les vols suspects,”19 ce qui aurait inclus le Vol 93.20  Richard Ben-Veniste, membre de la Commission, en enregistrant la note de la FAA dans les documents utilisés par la Commission, a expliqué qu’elle apportait la preuve que la “FAA fournissait les informations au fur et à mesure qu’elle les recevait, et ce, dès le crash du premier avion contre le WTC.”21 Mais la Commission a purement et simplement omis toute référence à cette note dans son Rapport final.

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Conclusion

La Commission sur le 11-Septembre a prétendu que Cheney n’avait pas donné d’autorisations de tir avant 10 h 10, voire encore plus tard, alors que les éléments de preuve montrent que Cheney a donné cette autorisation vers 9 h 50 – donc au moins 20 minutes plus tôt que la Commission ne l’affirme. Cette différence de 20 minutes rend possible (ou pas), pour les pilotes militaires d’avoir reçu l’ordre d’abattre le Vol 93 (qui se serait écrasé à 10 h 03).

L’affirmation de la Commission sur l’heure de l’autorisation de tir n’est pas la seule partie problématique du compte- rendu officiel sur l’autorisation de tir : la presse s’est focalisée sur la déclaration de l’administration Bush selon laquelle Cheney aurait transmis l’autorisation reçue du Président (plutôt que de décider tout seul, ce qui eut été illégal), version sur laquelle la Commission sur le 11/9 avait elle-même de forts doutes.22

Mais l’élément le plus important pour la vérité sur le 11/9 était la déclaration de la Commission selon laquelle Cheney n’avait donné l’autorisation de tir qu’après 10 h 10, c’est-à-dire après que le vol 93 se fut écrasé. Cette affirmation est contredite à la fois par Richard Clarke, le journal U.S. News & World Report, la correspondante au Pentagone Barbara Starr, la FAA et trois officiers militaires : le Colonel Marr, le Général Arnold et le Général de brigade Winfield.

De plus, l’affirmation de « 10 h 10, voire plus tard » de la Commission présuppose l’affirmation par cette dernière que Cheney n’est entré dans le PEOC, où n’en a pris le commandement – qu’aux environs de 10 h, et cette affirmation est contredite par des preuves abondantes, comme indiqué dans le Point MC-3.23

Une nouvelle enquête nécessite de résoudre les contradictions entre un grand nombre de preuves et l’affirmation de la Commission sur le 9/11 à propos du moment où Cheney a donné l’autorisation de tir.

Références du Point MC-4 :

1. Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 29. 2. Ibid., p. 40 3. Ibid., p. 41 4. Ibid., p. 34 5. Ibid., p. 41. (Le film « Vol 93 », qui suit la chronologie du Rapport de la Commission sur le 11/9, indique que l’autorisation de tir à été donnée à 10 h 18.) 6. Ibid., p. 37 7. “À 10 h 03, quand le vol 93 s’est écrasé en Pennsylvanie, (les militaires) n’avaient reçu aucune information sur son détournement” (Ibid., p38). 8. Richard A. Clarke, Against All Ennemies : Inside America’s War on Terror (Contre Tous les Ennemis : Au coeur de la Guerre américaine contre le terrorisme (New York : Free Press, 2004). 9. Ibid., p. 7 10. Clarke a déclaré que l’appel était arrivé alors que l’avion présidentiel “se préparait à décoller.” (ibid. 8). 11. Ibid., p. 8 12. Chitra Ragavan et Mark Mazzetti, “Les pièces du puzzle : une conférence téléphonique ultrasecrète sur le 11 septembre pourrait apporter une nouvelle lumière sur les attentats terroristes,” U.S. News & World Report, 31 août 2003. 13. “’The Pentagon Goes to War’: National Military Command Center,” American Morning avec Paula Zahn, CNN, 4 septembre 2002. 14. Cité par Leslie Filson dans Air War over America: Sept. 11 Alters Face of Air Defense Mission, préface de Larry K. Arnold – Public Affairs : Tyndall Air Force Base, 2003 -, p. 68). Marr a aussi dit qu’après avoir reçu l’autorisation de tir, il “l’a transmise aux pilotes” (“11/9 : Interviews par Peter Jennings,” ABC News, 11 septembre 2002 15. Filson, Air War Over America, p. 71. 92 www.consensus911.org/fr

16. “11/9 : Interviews par Peter Jennings,” ABC News, 11 septembre 2002. 17. Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 34 18. Ibid. 19. Audiences de la Commission sur le 11/9, 23 mai 2003. 20. La Commission sur le 11/9 a reconnu qu’au Quartier général de la FAA, on s’était rendu compte à 9 h 34 que le vol 93 avait été détourné (Rapport de la Commission du 11/9, p. 28). Aussi, lorsque la Commission sur le 11/9 a demandé au Général Arnold ce que faisait le NORAD le 11 septembre 2001 à 9 h 24, celui-ci a répondu : “Notre attention se portait sur le Vol 93, qui nous était désigné très énergiquement, je pourrais dire, par la FAA” (Audiences de la Commission sur le 11/9, 23 mai 2003). 21. Audiences de la Commission sur le 11/9, 23 mai 2003. 22. Dans le Rapport de Commission sur le 11/9, le scepticisme de la Commission est voilé, limité à la déclaration selon laquelle il n’y avait aucune preuve écrite de l’appel au Président Bush que, selon Cheney, il a eu peu de temps après son entrée au PEOC, et pendant lequel Bush lui aurait donné cette autorisation (pp. 40-41). Cependant, selon le magazine Newsweek, cette déclaration était une version “édulcorée” d’une version précédente, qui reflétait le fait que “certains dans la Commission étaient … très sceptiques à propos du compte-rendu du Vice-président.” Cette version précédente, qui évidemment exprimait plus clairement la conviction que le Vice-président et le Président mentaient, aurait été modifiée après des pressions vigoureuses de la Maison-Blanche (Daniel Klaidman et Michael Hirsh, “Qui était vraiment responsable ?” Newsweek, 20 juin 2004.) Voir le point Consensus MC-3 du Consensus, “Contestation au sujet de l’heure d’arrivée de Dick Cheney dans le bunker de la Maison-Blanche.”

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Point MC-5 : Le comportement du secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld entre 9 h et 10 h du matin

Introduction

Des questions ont vu le jour sur la possibilité que le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, ait une certaine responsabilité dans un ou plusieurs des attentats du 11/9, et qu’il soit en partie responsable du crash du vol 93 d’United Airlines, dont la Commission sur le 11/9 explique qu’il s’est produit à Shanksville, en Pennsylvanie.

La version officielle

Les activités de Donald Rumsfeld le matin des attentats du 11/9 montrent qu’il ne peut avoir eu aucune espèce de responsabilité dans les attentats, y compris au sens de son incapacité à les empêcher, ou quoi que ce soit en relation avec le crash du vol United 93.

 Dans la matinée du 11/9, lors de son petit-déjeuner, le ministre Rumsfeld a tenu une réunion avec les membres du Congrès au Pentagone, réunion qui a duré jusqu’à environ 9 h.1 Alors que cette réunion touchait à sa fin, ils ont appris que « le premier avion avait frappé la tour du World Trade Center ».2 Les autorités crurent que ce crash était dû à une erreur de pilotage.3  “[Rumsfeld] retourna alors à son bureau pour son briefing quotidien sur le Renseignement.”Après avoir été “informé de la deuxième attaque à New York, il reprit sa réunion d’information tout en attendant de plus amples informations.” Après que le Pentagone eut été frappé, le ministre Rumsfeld se rendit sur le parking pour prêter main-forte aux sauveteurs.4  “Le ministre Rumsfeld n’était pas au NMCC [Centre de commandement militaire national] lorsque l’ordre d’abattre l’avion a été émis. Il quitta le parking pour retourner à son bureau, où il parla au président [peu après 10 h], puis alla à l’Executive Support Center où il participa à la téléconférence avec la Maison-Blanche. Il se rendit ensuite au NMCC peu avant 10 h 30, pour y rejoindre le général Myers.”5

Comme le montre ce résumé, Rumsfeld assistait à des réunions au moment des attentats contre le World Trade Center et le Pentagone.

En ce qui concerne le Pentagone en particulier, l’armée, comme l’a souligné le Rapport de La Commission sur le 11/9, “n’a jamais reçu l’information selon laquelle le vol d’American Airlines 77 avait été détourné.”6

 L’armée aurait pu savoir que le vol American 77 (qui, selon la Commission sur le 11/9, s’est écrasé contre le Pentagone) était en difficulté, peut-être détourné, si n’importe laquelle des personnes en charge de gérer la crise avait participé à la vidéoconférence avec la Maison-Blanche qui s’est tenue depuis la salle de crises et qui était présidée par le coordinateur de l’antiterrorisme Richard Clarke. Toutefois, la Commission sur le 11/9 a écrit : “Nous ne savons pas qui, du ministère de la Défense, a participé [à cette réunion], mais nous savons que dans la première heure, aucun membre du personnel impliqué dans la gestion de la crise ne l’a fait.”7  Rumsfeld en particulier, comme le montre le résumé, n’a rejoint la vidéoconférence de Clarke que quelques minutes après 10 heures.

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En outre, Rumsfeld ne peut avoir aucune responsabilité quant au crash du Vol United 93 qui a eu lieu à 10 h 03, et ce, pour deux raisons :

 Rumsfeld, comme le montre le résumé, n’est arrivé au NMCC qu’après 10 h 30.  “Au moment où les militaires ont appris [le détournement du Vol 93 d'United Airlines], il s’était déjà écrasé.”8

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Les affirmations à propos de Rumsfeld dans le Rapport de la Commission sur le 11/9, qui reflètent les allégations formulées par Rumsfeld lui-même en 2004, ont été contredites par plusieurs sources faisant autorité.

1. Richard Clarke, le coordinateur national antiterroriste a écrit un best-seller, Against All Enemies9, sorti en mars 2004, soit plusieurs mois avant le Rapport de la Commission sur le 11/9. Le livre de Clarke contredit les allégations faites dans ce Rapport sur les activités de Rumsfeld le 11 septembre 2001 entre 9 h et 10 h du matin.  Relatant sa vidéoconférence, qui a manifestement commencé vers 9 h 1010, Clarke a écrit: “Alors que j’entrais dans le Centre vidéo…, je pouvais voir les gens se précipiter dans les autres studios vidéo de la ville : Donald Rumsfeld à la Défense et George Tenet à la CIA.“11 Ainsi donc, alors que Rumsfeld et la Commission prétendent qu’il [Rumsfeld] s’est rendu de son briefing matinal à son bureau pour un briefing de la CIA, où il est resté jusqu’à l’attentat sur le Pentagone, Clarke dit que rapidement après l’attentat sur la deuxième Tour du WTC, Rumsfeld s’est rendu au studio de téléconférence du Pentagone.  De plus,Clarke a indiqué que Rumsfeld avait continué à participer à la vidéoconférence : après l’attaque du Pentagone, Clarke pouvait “encore voir Rumsfeld sur l’écran.“12 Un peu plus tard, écrit Clarke, “de la fumée était en train de pénétrer dans le studio de téléconférence sécurisé du Pentagone”, et “Franklin Miller l’a exhorté [Rumsfeld] à se faire héliporter vers le site alternatif du DOD“, mais Rumsfeld a répondu : “Je suis foutrement trop vieux pour aller sur un autre site.” Alors, “Rumsfeld s’est dirigé vers un autre studio dans le Pentagone.“13

Le récit de Clarke sur l’emplacement de Rumsfeld entre 9 h 10 et 9 h 45 semble plus plausible que celui fourni par Rumsfeld et par le Rapport de la Commission sur le 11/9, car :

 Le récit de Clarke, s’il est faux, aurait pu être démenti par l’enregistrement de la vidéoconférence.  Il n’est pas crédible qu’après avoir été informé de la deuxième attaque contre le World Trade Center, le secrétaire à la Défense ait pu continuer à assister à un briefing de la CIA.  Il n’est pas vraisemblable que si la Commission sur le 11/9 avait eu la possibilité de contredire le récit de Clarke concernant Rumsfeld, elle aurait omis de le faire. Au lieu de quoi, elle n’en a fait aucunement mention.14 2. Robert Andrews, le secrétaire adjoint principal à la Défense pour les Opérations spéciales et les Conflits de basse intensité, a donné une conférence en 2007 qui contredit le récit de la Commission sur le 11/9 à propos des déplacements de Rumsfeld:15  Sachant que Rumsfeld s’était rendu à l’Executive Support Center (ESC) pour se joindre à la vidéoconférence de Clarke après la deuxième attaque du WTC, Andrews explique qu’il s’est précipité au centre antiterroriste [CTC] pour y prendre des affaires dont Rumsfeld pouvait avoir besoin.16 95 www.consensus911.org/fr

 Puis, après avoir ressenti et entendu une violente explosion dans le Pentagone, Andrews se précipita à l’ESC, où il servit de conseiller à Rumsfeld pendant la vidéoconférence avec la Maison-Blanche. “J’étais là, dans le Centre de Support avec le ministre, pendant qu’il parlait avec Clarke au moyen de la vidéoconférence établie avec la Maison-Blanche, et avec le président,” raconte Andrews.17 3. Une troisième source autorisée entre en contradiction avec le compte-rendu officiel sur les activités de Rumsfeld : Paul Wolfowitz, le secrétaire adjoint à la Défense, dans une interview donnée début avril 2002 à l’historien militaire, le Dr Alfred Goldberg18, lequel serait plus tard le premier auteur de Pentagon 9/11.19 Wolfowitz a donné une version incompatible avec l’affirmation de la Commission sur le 11/9 disant que Rumsfeld n’était entré au NMCC qu’après le crash du vol United 93 :  Wolfowitz a déclaré qu’après l’attentat sur le Pentagone, on leur avait dit, à lui et à d’autres, de sortir du bâtiment, mais qu’ils ont été autorisés à revenir à l’intérieur “moins de dix minutes” après – ce qui signifie que, si le Pentagone a été attaqué à 9 h 38, il impliquait un retour aux environs de 9 h 50.  Wolfowitz a dit : “Nous sommes allés à l’intérieur du NMCC, où se trouvait le ministre, et le général Myers. Le général Shelton était en Europe.”  Il a ensuite déclaré : “Nous avons eu des conversations par vidéoconférence sécurisée. L’une des questions était de savoir ce qu’il fallait faire au sujet de l’avion au-dessus de la Pennsylvanie, et aussi d’obtenir les ordres pour faire décoller les chasseurs et l’intercepter, et pour le ministre [Rumsfeld], d’obtenir l’approbation du Président pour l’abattre. “20

Ce récit de Wolfowitz contredit deux éléments centraux au sujet de la localisation de Rumsfeld fournis par le Rapport de la Commission sur le 11/9 :

 Alors que la Commission sur le 11/9 affirme que Rumsfeld n’est entré dans le NMCC qu’après 10 h 30, M. Wolfowitz dit y avoir conversé avec Rumsfeld avant 10 h.  Tandis que la Commission sur le 11/9 affirme que l’armée n’était pas au courant des difficultés du Vol UA 93 avant qu’il ne s’écrase, M. Wolfowitz déclare que lui et M. Rumsfeld, ainsi que le général Myers, ont discuté de “ce qu’il fallait faire avec l’avion au-dessus de la Pennsylvanie.”

Conclusion

La Commission sur le 11/9 dédouane Donald Rumsfeld de toute responsabilité pour ce qui est arrivé ce matin-là après 9 h 03, en affirmant que, dans la première heure de vidéoconférence de la Maison-Blanche, “aucun des personnels [de la Défense] impliqués dans la gestion de la crise [n'y a pris part]“21. Les récits de Richard Clarke aussi bien que ceux de Robert Andrews montrent cependant que Rumsfeld a participé à cette vidéoconférence au cours de cette heure déterminante.

La Commission sur le 11/9 innocente également Rumsfeld de toute implication dans le crash du vol UA 93 en affirmant que l’armée ne savait rien du vol United Airlines 93 jusqu’à ce qu’il ne s’écrase, et que Rumsfeld n’était pas au NMCC avant 10 h 30. Paul Wolfowitz a toutefois indiqué qu’il avait discuté de ce qu’il fallait faire à propos du vol United Airlines 93 avec Rumsfeld et Myers avant 10 h.

Par conséquent, les témoignages de Richard Clarke, Robert Andrews, et Paul Wolfowitz, montrent clairement que la Commission sur le 11/9 a fait de fausses déclarations à propos du comportement de Rumsfeld. Une enquête plus approfondie des agissements réels de Donald Rumsfeld pendant la matinée du 11/9 s’avère nécessaire. 96 www.consensus911.org/fr

Références du Point MC-5

1. Donna Miles, « Vice-Président : le 11/9 a souligné l’importance d’un changement au sein du département de la Défense » American Forces Press Service, 8 septembre 2006. 2. « Rumsfeld’s War » Frontline, PBS, 26 octobre 2004. 3. Rapport de la Commission sur le 11/9 : Rapport Final de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis, Edition autorisée (New York : W.W. Norton, 2004), p. 35. 4. Ibid., p. 37. 5. Rapport de la Commission sur le 11/9, pp. 43-44. Le récit de la Commission correspond à celui donné par M. Rumsfeld lui-même, dans lequel il dit : “J’étais à mon bureau avec un porte-parole de la CIA et l’on m’a dit qu’un deuxième avion avait frappé l’autre tour. Peu de temps après, à 9 h 38, le Pentagone a été secoué par une explosion, alors d’origine inconnue. Je suis sorti pour voir ce qui s’était passé. Je n’y suis pas resté longtemps, car j’étais de retour dans le Pentagone avec une équipe de gestion de crise peu de temps avant ou après 10 h. A mon retour du site du crash et avant d’aller à l’Executive Support Center, j’ai eu un ou plusieurs appels dans mon bureau, dont l’un provenait du président. Je suis allé au Centre de commandement militaire national où le général Myers… venait juste de rentrer de Capitol Hill… J’ai rejoint la conférence téléphonique sur la menace aérienne qui était déjà en cours” (Audition de la Commission sur le 11/9), 23 mars 2004. 6. Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 34. 7. Ibid., p. 36. La Commission a ajouté : “Et aucune information transmise lors de la téléconférence de la Maison-Blanche, au moins durant la première heure, n’a été transférée au NMCC (Centre national de commandement militaire).” 8. Ibid., p. 34. 9. Richard A. Clarke, Against All Enemies: Inside America’s War on Terror (New York: Free Press, 2004). MSNBC a rapporté que c’était “la publication-événement de l’année… Les ventes s’envolent pour le livre de l’ancien conseiller sur le terrorisme.” 10. Clarke a indiqué qu’après être arrivé à la Maison-Blanche vers 9 h 03 (lorsque le second bâtiment du World Trade Center a été touché), il a commencé sa vidéoconférence peu de temps après une brève réunion avec Dick Cheney et Condoleezza Rice (Clarke, Against All Enemies , pp. 1-3). Clarke a indiqué que, quelques minutes après le début de la conférence, le secrétaire aux Transports, Norman Mineta était arrivé, et Clarke “lui a suggéré de rejoindre le vice-président – qui était descendu au PEOC” (ibid., 5). Mineta a affirmé devant la Commission sur le 11/9 qu’il “est arrivé au PEOC aux environs de 9 h 20.” (Audition de la Commission sur le 11/9, 23 mai 2003.) Le récit de Clarke concorde avec celui de Mineta ; voir la “déclaration du secrétaire des Transports, Norman Y. Mineta devant la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis, le 23 mai 2003“. Il faut quelques minutes pour descendre au PEOC depuis la salle de crise, si Mineta affirme qu’il est arrivé au PEOC à 9 h 20, il a dû commencer à y descendre vers 9 h 15. Et si cela est exact, la vidéoconférence a dû commencer aux alentours de 9 h 10. 11. Clarke, Against All Enemies, p. 3. 12. Ibid., p. 7. 13. Ibid., pp. 8-9. 14. Le fait que la Commission ne mentionne pas le récit que Richard Clarke donne de l’emploi du temps de Donald Rumsfeld ne veut pas dire que ce traitement n’a pas influencé le compte-rendu de la Commission à propos de Rumsfeld. Selon les premières versions (2001 et 2002) concernant les déplacements de Rumsfeld relatés par lui-même et par son assistante Torie Clarke (aucun rapport avec Richard Clarke), Rumsfeld, après s’être rendu sur les lieux du crash, est allé directement de son bureau au NMCC, mais l’ESC (Executive Support Center) n’a pas été mentionné (“Entretien de l’assistante Clarke avec WBZ Boston“; “Entrevue du secrétaire Rumsfeld avec John McWethy, ABC“, département américain de la Défense, 12 août 2002. Cependant, le livre de Clarke est sorti le 10 mars 2004, deux semaines avant le témoignage de Rumsfeld le 23 mars devant la Commission sur le 11/9. Durant ce témoignage, M. Rumsfeld a changé sa version et a déclaré : “A mon retour du site du crash et avant d’aller à l’Executive Support Center, j’ai eu une ou plusieurs conversations téléphoniques depuis mon bureau … je suis allé au National Military Command Center …”. (Audience de la Commission sur le 11/9), 23 mars 2004. Cette variante a permis à la Commission sur le 11/9 d’atténuer la contradiction entre son histoire et celle de Clarke: La Commission a écrit que M. Rumsfeld “s’est rendu du parking à son bureau…,puis à l’Executive Support Center, où il a participé à la vidéoconférence avec Maison-Blanche. Il s’est ensuite rendu au NMCC peu avant 10 h 30.” (Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 43). 15. Comme le montre sa déclaration biographique, “Robert Andrews, Consultant“, Andrews a reçu le prix du département de la Défense pour services exceptionnels (2007) et la médaille récompensant ses Services civils exceptionnels rendus à l’Armée des États-Unis (2009). 16. “Lorsque j’ai vu en direct le deuxième avion percuter (la Tour), raconte Andrews, j’ai su que le secrétaire Rumsfeld aurait besoin des derniers renseignements mis à jour, et j’ai couru à notre centre de lutte antiterroriste (Counter Terrorism Center, ou CTC) pour obtenir des cartes de New York et d’autres données à lui apporter à l’Executive Support Center (ESC).” Cité par Barbara Honegger dans, « Robert Andrews, vétéran et expert spécialisé en Politique opérationnelle donne d’éminentes conférences aux invités de passage au NPS, » 4 septembre 2004. Honegger ne pouvait pas publier cette interview (celle-ci appartenant à la Naval Postgraduate School, son ancien employeur), mais elle la fournira sur demande. 17. Honegger, « Special Operations Policy Expert » (Expert spécial en Politique opérationnelle). Andrews explique donc que Rumsfeld était à l’intérieur de l’ESC lorsqu’il a eu une conversation avec le président, et non pas – comme l’a déclaré le Rapport de la Commission sur le 11/9 – à son bureau. 18. “Attentat au Pentagone : Interview de Paul Wolfowitz,” par Alfred Goldberg et Rebecca Cameron, 19 avril 2002. 97 www.consensus911.org/fr

19. Alfred Goldberg et al., Pentagon 9/11, Série d’études de la Défense (Historical Office of the Secretary of Defense: Washington, DC, 2007). 20. “Attentat au Pentagone: Interview de Paul Wolfowitz” 21. Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 36.

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Point MC-6 : Les activités du Général Richard Myers pendant les attentats du 11- Septembre

Introduction

Le 11 septembre 2001, le Général Richard B. Myers, adjoint au président du Comité des chefs d’états-majors interarmées (Joint Chiefs of Staff, ou JCS), assurait l’intérim du Général Hugh H. Shelton, le président du JCS qui se rendait à une réunion de l’OTAN à Budapest.1 Un compte-rendu des activités de Myers pendant la matinée du 11- Septembre a été produit par la Commission d’enquête sur le 11-Septembre et par Myers lui-même. Néanmoins, un certain nombre de points posent question.

La version officielle

Le général Myers n’était pas au Pentagone au moment des attentats. Il se trouvait au Capitole avec le sénateur Max Cleland pour discuter de sa prochaine nomination au poste de président du Comité des chefs d’états-majors interarmées.2 Le Sénateur Cleland a confirmé que cette réunion s’était bien tenue le 11 septembre 2001.3

Alors que Myers attendait Cleland à l’accueil, une information télévisée lui donna l’impression que le World Trade Center avait été percuté par “un petit avion ou quelque chose comme ça” puis il entama sa réunion avec Cleland.4 Un peu plus tard, ayant appris par un employé qu’une deuxième tour avait été frappée, Cleland et Myers mirent fin à leur réunion. En retournant à l’accueil, la télévision leur apprit que le World Trade Center (WTC) était en flamme.5

Alors qu’il regardait les reportages télé, Myers reçut sur le téléphone portable de son aide de camp un appel provenant du général Ralph Eberhart, le commandant du NORAD. Le général lui expliqua qu’il était en train de travailler avec la FAA pour ramener au sol tous les avions. Myers reçut ensuite un appel de son assistant qui l’informait qu’un détournement majeur semblait en cours et lui recommanda “de retourner au Pentagone dès que possible“.6 “Tandis qu’on quittait le Capitole à toute allure“7 écrivit Myers, “le Pentagone fut frappé … avant même qu’on ait atteint le pont de la 14e rue.”8

À 9 h 46, le NORAD a indiqué “qu’ils étaient toujours en train d’essayer de localiser le secrétaire à la Défense Rumsfeld et l’adjoint au chef d’état-major Myers“. Le général Myers arriva au Centre de Commandement militaire national (NMCC) peu avant 10 h, heure à laquelle il se joignit à la conférence téléphonique sur la menace aérienne9 qui avait commencé sans lui à 9 h 37.10

En conséquence, le Général Myers ne se trouvait pas au Pentagone lorsque celui-ci, ainsi que le World Trade Center, furent attaqués. Si l’on considère le détournement du vol United Airlines 93 (qui, selon la Commission, s’est écrasé à Shanksville, Pennsylvanie), Myers n’a pas pu ordonner aux chasseurs de l’abattre puisque “lorsque les premières informations sur le vol 93 sont parvenues aux militaires, l’avion s’était déjà écrasé.”11

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

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Des questions concernant l’exactitude des informations fournies dans le Rapport de la Commission d’enquête (2004) et dans les déclarations de Myers en 2004 et après, sont soulevées par :

 Des contradictions avec les déclarations du coordinateur du contreterrorisme, Richard Clarke, le secrétaire adjoint à la Défense, Paul Wolfowitz, le Capitaine de Vaisseau, Charles Joseph Leidig, le général Hugh Shelton et le secrétaire d’État aux Armées, Thomas White (NdT : Le secrétaire d’État aux Armées est un haut fonctionnaire civil du département de la Défense, responsable des questions militaires : personnel, troupes actives et de réserve, installations militaires, acquisition des équipements et des systèmes d’armes, communication et gestion financière) ;  Des incohérences avec les déclarations de Myers en 2001 ;  Des invraisemblances.

A. Contradictions

1. Le compte-rendu officiel des activités du général Myers pendant les attentats du 11/9 entre en contradiction avec ce qu’écrit Richard Clarke, le coordinateur du contreterrorisme, dans son livre “Against all Enemies” paru en 2004.12 Ce livre, paru plusieurs mois avant la publication du Rapport de la Commission d’enquête, indique que Myers était bien au Pentagone pendant les attentats :  Décrivant le début de la visioconférence avec la Maison-Blanche, qui aurait commencé vers 9 h 1013, Clarke écrit : o “En pénétrant dans le centre de conférence vidéo … je pouvais voir les gens se précipiter vers les salles de visioconférence un peu partout en ville : Donald Rumsfeld à la Défense, George Tenet à la CIA...“ o “Le général 4 étoiles de l’Armée de l’Air, Dick Myers, remplaçait le président du Comité des Chefs d’états-majors interarmées (JCS), Hugh Shelton qui se trouvait au-dessus de l’Atlantique.”14  Peu avant 9 h 28, Clarke a rapporté avoir eu cet échange avec Myers :

[Clarke] “JCS [Joint Chiefs of Staff], JCS. Je suppose que le NORAD a fait décoller en urgence des avions de chasse et des AWACS. Combien ? Où ?“

[Myers] “Ce n’est pas très reluisant Dick … On est au beau milieu d’un exercice du NORAD, Vigilant Warrior, mais … Otis (NdT : Base aérienne située dans le Massachusetts) a lancé deux chasseurs vers New York. Et Langley (NdT : Base aérienne située en Virginie) essaie d’en mettre deux autres en l’air,”…

[Clarke] “Ok, combien de temps avant que la patrouille15 ne soit au-dessus de Washington ?”…

[Myers] “Aussi vite qu’on peut. Peut-être 15 minutes” répondit Myers en regardant les généraux et colonels autour de lui. Il était 9 h 28.16

En conséquence, la version de Clarke, qui ne figure ni dans le Rapport de la Commission d’enquête, ni dans le livre de Myers publié en 2009 (Eyes on the Horizon), contredit celle fournie par Myers et la Commission d’enquête.

2. La version officielle concernant les activités de Myers est également contredite sur deux points par des déclarations du secrétaire adjoint à la Défense, Paul Wolfowitz, faites en 2002 : i. Lors d’une interview conduite par Alfred Goldberg (qui deviendra plus tard le premier auteur de Pentagon 9/11, une étude majeure publiée en 200717), Wolfowitz fit une déclaration contredisant les 100 www.consensus911.org/fr

affirmations de Myers et de la Commission d’enquête, selon lesquelles Myers était absent du Pentagone jusqu’à son retour “peu avant 10 h” :  Wolfowitz affirma qu’après l’attaque du Pentagone, on leur avait demandé de sortir du bâtiment en leur expliquant qu’ils pourraient réintégrer leurs bureaux dans “moins de 10 minutes“, ce qui veut dire que si le Pentagone a été attaqué à 9 h 38, il faisait allusion à un retour vers 9 h 50.  Wolfowitz déclara : “Nous sommes allés au NMCC où se trouvaient le secrétaire à la Défense et le Général Myers. Le général Shelton était en Europe.”  Wolfowitz ajouta : “Nous avons débattu en visioconférence sécurisée. Une des questions concernait l’avion au-dessus de la Pennsylvanie. Des ordres ont été donnés pour faire décoller des chasseurs et l’intercepter pendant que le secrétaire à la Défense demandait l’autorisation du Président pour l’abattre.”18

Cette déclaration de Wolfowitz contredit donc le Rapport de la Commission d’enquête qui affirme (a) que Myers n’était pas au Pentagone lorsque le bâtiment a été attaqué et (b) que l’armée, sous les ordres du général Myers, n’avait eu connaissance d’aucune information sur les problèmes du vol 93 avant que celui-ci ne s’écrase.

ii. En 2001, Wolfowitz – tout comme Myers lui-même – a contredit l’affirmation (qui sera reprise dans le futur rapport de la Commission d’enquête) selon laquelle l’armée n’était pas au courant d’un quelconque problème concernant le vol 93 jusqu’à ce qu’il ne s’écrase.  Wolfowitz, en réponse à une question de Jim Lehrer, lors de l’émission de PBS “Newshour“, déclara : “On a répondu terriblement vite … et, en fait, on pistait déjà cet avion qui s’est écrasé en Pennsylvanie. Je pense que c’est l’héroïsme des passagers qui est à l’origine de la chute de l’avion. Mais nos chasseurs étaient en mesure de l’abattre si cela avait été nécessaire.”19  Lors d’une audition en 2001, Myers déclara également : “Si ma mémoire est bonne…, nous avions envoyé des chasseurs vers cet avion qui s’est finalement écrasé en Pennsylvanie… je me souviens que nous avions quelqu’un tout près de lui.”20 3. L’une des affirmations de Myers et du Rapport de la Commission d’enquête contredite par Wolfowitz lors de son interview (à savoir que Myers n’était pas au Pentagone pendant les attentats) a également été contredite dans un document de la Commission d’enquête intitulé “Secret Memorandum for the Record” (mémorandum secret pour enregistrement).21 Ce mémorandum publié un an avant le rapport de la Commission d’enquête contient des déclarations faites en 2003 par le capitaine de vaisseau Charles Joseph “Joe” Leidig qui, pendant les deux mois précédant le 11-Septembre, avait assumé les fonctions de directeur adjoint des Opérations au NMCC.22 Selon ce document :  Leidig a indiqué que le matin du 11-Septembre, il assumait les fonctions de directeur adjoint des Opérations (DDO) au NMCC en remplacement du Général Montague Winfield depuis 8 h 30 et jusqu’à ce que Winfield vienne le relever un peu après 10 h.  Lors d’une discussion au sujet du vol Delta 1989, qui a eu lieu entre 9 h 23 et 9 h 2623, Leidig était “certain que l’adjoint au JCS était dans la pièce à ce moment-là. Il (Leidig) se rappelait l’avoir regardé et lui avoir dit qu’il serait prudent d’évacuer les tours Sears à Chicago. Il se souvenait que le général Myers [sic] lui avait répondu que c’était une bonne idée.”24

Donc, d’après ce mémorandum, Leidig confirme la version de Wolfowitz selon laquelle Myers était bien au Pentagone, et non pas ailleurs, au moment de l’attaque du bâtiment.

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4. L’affirmation de la Commission d’enquête et de Myers en personne selon laquelle ce dernier “n’est arrivé au NMCC que peu avant 10 h“, et n’était donc pas là immédiatement après l’attaque du Pentagone, est contredite par l’officier qu’il remplaçait ce jour-là, le général Hugh Shelton :  Dans un passage de son livre publié en 2009 et qui décrit ce qui se passait dans l’avion qui l’avait emmené en Europe (passage sur lequel il revint après avoir appris l’attentat contre le Pentagone), Shelton écrivait : “Pendant ce temps, Dick (Myers) était au téléphone et la première information disponible faisait état d’une grenade qui venait juste d’exploser sur le parking … Comme notre connexion était cryptée, il pouvait me faire un état des lieux complet de la situation depuis le NMCC.”25  Au cours de sa discussion avec Myers, Shelton ajouta : “Il faut que vous appeliez Ed Eberhart… au NORAD pour lui dire qu’on rentre avec le Speckled Trout (NdT : “La Truite Mouchetée”, surnom donné à un avion C-135C spécialement équipé, utilisé par le secrétaire à la Défense et le président du Comité des chefs d’états-majors interarmées) et que je considèrerais comme une faveur personnelle s’il pouvait faire en sorte que [l'avion] du chef d’état-major et son équipe ne soit pas abattu pendant qu’il rentre à Andrews.” Myers répondit : “Je m’en occupe.”26 5. Thomas White, le secrétaire d’État aux Armées, a expliqué que le général Myers participait à un petit déjeuner de travail au Pentagone de 8 h 00 à 8 h 46 lorsque le premier avion frappa le World Trade Center (et non pas dans le bureau du sénateur Cleland au Capitole).27  White déclara à Frontline : “Don Rumsfeld prenait son petit déjeuner avec pratiquement tous les hauts responsables du département de la Défense – les chefs de service, le secrétaire, l’adjoint, tout le monde, le président du JCS. Et alors que le petit déjeuner se terminait, le premier avion frappa la tour du World Trade Center.”28  Par “président du JCS“, White pensait forcément à Myers, le remplaçant et bientôt promu président du Comité des Chefs d’états-majors interarmées, puisque le général Hugh Shelton qui occupait alors ce poste était en route vers l’Europe.29

B. Incohérences

1. La version officielle concernant Myers, basée sur le Rapport de la Commission d’enquête et sur les déclarations faites par Myers lui-même en 2004 et après, contredit les affirmations lancées par Myers en 2001 : i. Version officielle, 2004 : Myers a appris l’attaque du Pentagone alors qu’il revenait au Pentagone.30

13 septembre 2001 : Myers a eu connaissance de l’attentat alors qu’il se trouvait encore dans le bureau du sénateur Cleland.31

ii. Version officielle, 2004 : alors que Myers était en route vers le Pentagone, il fut appelé par le Général Eberhart.32

Octobre 2001: Myers a reçu l’appel d’Eberhart alors qu’il se trouvait toujours dans le bureau du Sénateur Cleland.33

iii. Version officielle, 2004 : l’appel d’Eberhart à Myers fut passé avant que le Pentagone ne soit frappé.34

Octobre 2001 : L’appel d’Eberhart fut passé après la frappe contre le Pentagone.35

2. La version du sénateur Cleland contient également des incohérences :

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 Lors de l’audition de 2001, Cleland a dit à Myers : “C’est une bonne chose que la réunion ait eu lieu ici (au Capitole) et non au Pentagone, parce qu’au moment même où je vous recevais, le Pentagone était frappé.”36  En 2003, Cleland déclara : “Juste après que Myers se fut précipité hors de mon bureau pour rentrer au Pentagone…, le Pentagone était frappé.”37

C. Invraisemblances

1. Lors d’un entretien réalisé en 2001, Myers déclara qu’alors qu’il était en réunion avec Cleland dans son bureau, la seconde Tour fut attaquée, mais “personne ne nous en informa.” C’est seulement à la fin de la réunion, alors que tous deux sortaient du bureau de Cleland qu’ils réalisèrent “que la deuxième tour avait été frappée.”38 C’est “précisément à ce moment-là,” ajouta Myers, que “quelqu’un nous a appris que le Pentagone avait également été frappé,“39 indiquant, de ce fait, que le meeting s’était prolongé au moins jusqu’à 9 h 37.  Mais l’idée que personne – ni la secrétaire de Cleland, ni personne au Pentagone ou dans d’autres structures de l’Armée – n’ait averti le président du JCS par intérim (ce qui fait qu’il n’a rien su de la seconde attaque avant que le Pentagone ne soit frappé), est parfaitement invraisemblable.  La prise de conscience de cette invraisemblance a probablement motivé la version ultérieure selon laquelle un employé de l’accueil a informé Myers et Cleland de la seconde attaque contre le WTC juste après qu’elle a eu lieu.40 2. Dans un discours prononcé en 2003, le sénateur Cleland a déclaré : “Le premier avion avait déjà frappé le World Trade Center et le Général Myers a bondi de sa chaise. Nous nous sommes précipités dans un bureau voisin et nous avons vu à la télé le deuxième avion s’écraser contre la seconde tour. Le général Myers s’est alors précipité hors de mon bureau pour retourner au Pentagone. Au même moment, le Pentagone était frappé.”41  Il s’est écoulé 30 minutes entre ces deux attaques.  La version de Cleland n’est pas plausible, car elle implique qu’il n’y aurait que 10 minutes maximum entre les deux attentats.

Conclusion

À la lumière des problèmes évoqués ci-dessus :

 les contradictions entre les déclarations de Myers en 2004 et le Rapport de la Commission d’enquête, d’une part, et les déclarations de Richard Clarke, Paul Wolfowitz, le capitaine Leidig, le général Shelton, Thomas White, et même celles de Myers en 2001, d’autre part ;  les incohérences entre les différentes versions fournies par Myers ;  et les invraisemblances dans les déclarations de Myers et Cleland, tout suggère que la version officielle concernant Myers, et selon laquelle il n’était pas au Pentagone et qu’il ne pouvait pas non plus être impliqué dans une décision visant à abattre le vol 93, est fausse et devrait être réexaminée.

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Références du Point MC-6

1. Général Hugh Shelton, Ronald Levinson, et Malcolm McConnell, Without Hesitation: The Odyssey of an American Warrior (New York, St. Martin’s Press, 2010), pp. 430, 433. 2. Richard B. Myers, Eyes on the Horizon: Serving on the Front Lines of National Security (New York: Threshold Editions, 2009), 7. Voir aussi “Interview du général Richard B. Myers,” Services Radio et Télévision des Forces armées, 17 octobre 2001, et le Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 463 note 199, citant une interview du 17 février 2004. 3. Le sénateur Max Cleland a dit: “Général, c’est une bonne chose que… vous et moi nous sommes réunis… ici (à Capitole Hill) et pas au Pentagone.” Citation de la “Réunion de confirmation du général Myers”, 13 septembre 2001. 4. “Interview du général Richard B. Myers” (2001). 5. Myers, Eyes on the Horizon, p. 8. 6. Ibid., p. 9. 7. Ibid., p. 9. 8. Jim Garamone, “L’ex-Chef (d’état-major) se souvient des attentats du 11/9“, Service de Presse de Forces américaines, 8 septembre 2006. 9. Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 38. 10. Ibid., p 37. Une conférence pour “événement significatif” a commencé à 9 h 29 avant d’être annulée à 9 h 34, puis “relancée à 9 h 37 comme ‘conférence sur la Menace aérienne’ (Air Threat Conference, ou ATC).” (Le Rapport de la Commission sur le 11/9 ajoute : “Tous les horaires donnés pour cette conférence sont des estimations que nous-mêmes et le département de la Défense pensons juste à +/- une minute près.” Ibid.) 11. Ibid., p. 34. 12. Richard A. Clarke, Against All Enemies: Inside America’s War on Terror (New York: Free Press, 2004), qui devint un Best-Seller à l’époque où la Commission d’enquête tenait ses auditions. 13. Clarke a expliqué qu’il avait eu une brève réunion avec Dick Cheney et Condoleezza Rice, laquelle réunion avait commencé après son arrivée à la Maison-Blanche vers 9 h 03. L’heure de début est environ 9 h 10 et est confirmée par la déclaration de Clarke qui indique que cette réunion était déjà en cours depuis plusieurs minutes quand Mineta est arrivé, ce qui est cohérent avec la phrase de Mineta disant qu’après son arrivée, il a passé “quatre ou cinq minutes” à discuter avec Clarke avant de descendre au Centre présidentiel des Opérations urgentes (PEOC, ou Presidential Emergency Operations Emergency Center), où il est “arrivé vers 9 h 20″ Audition de la Commission sur le 11/9, 23 mai 200. 14. Ibid., p. 3. 15. “CAP” signifie Combat Air Patrol (patrouille de combat aérien), et est aussi utilisé comme verbe en anglais. 16. Clarke, p. 5. 17. Alfred Goldberg et al., Pentagon 9/11, Defense Studies Series (Historical Office du secrétaire à la Défense : Washington, DC, 2007). 18. “Attentat du Pentagone : Interview de Paul Wolfowitz”, par Alfred Goldberg et Rebecca Cameron, 19 avril 2002. 19. “Interview du secrétaire adjoint Paul Wolfowitz par PBS NewsHour“, PBS, 14 septembre 2001. 20. “Réunion de confirmation du général Myers.” 21. “Orientation et tour du Centre de Commandement militaire national (NMCC) : Mémorendum secret pour enregistrement”, du 21 juillet 2003. 22. “Déclaration du capitaine Charles J. Leidig, Jr., devant la Commission d’enquête“, 17 juin 2004. 23. Une transcription de la FAA montre que Delta 1989 était indiqué à 9 h 23 comme ayant été détourné, avant de revenir à l’état OK à 9 h 26. 24. Ibid. 25. Général Hugh Shelton et al., Without Hesitation, pp. 432-33. Juste avant cette phrase de Shelton, il écrivait : “Jusqu’à ce que je franchisse à nouveau l’espace aérien des États-Unis, toutes les décisions seraient prises par Dick…”, (Ibid., p. 432). Il n’est jamais dit dans ces pages que Myers n’était pas au Pentagone. 26. Ibid., p. 433. 27. Cette réunion est mentionnée dans le livre de Robert Burns,”Pentagon Attack Came Minutes after Rumsfeld Predicted: ‘There Will Be Another Event,’” (L’attentat du Pentagone survint après que Rumsfeld ait fait cette prédiction : ‘Il va se produire un autre événement’), Associated Press, 12 septembre 2001. 28. “Rumsfeld’s War“, Frontline, PBS, 26 otobre 2004. 29. Voir Point de Consensus MC-7, “L’heure de retour du général Shelton à son poste de commandement.” 30. En juin 2004, Myers a déclaré avoir appris que le Pentagone avait été frappé pendant qu’il était “sur le chemin du retour vers le Pentagone.” Audition de la Commission sur le 11/9, 17 juin 2004. Dans son livre de 2009, Myers déclare également qu’”on lui a dit que “Le Pentagone venait tout juste d’être frappé“ au moment où il se précipitait à Capitole Hill” (Eyes on the Horizon, p. 9). 31. Lors de cette réunion de confirmation, Myers a déclaré : “J’étais avec le sénateur Cleland lorsque cet attentat au Pentagone s’est produit.” (“Réunion de confirmation du général Myers”). Lors d’une interview du 17 octobre 2002, Myers a dit que lorsque lui et Cleland “sont sortis du bureau, le fait que la seconde Tour avait été frappée “était évident. Puis, au même moment, quelqu’un nous a appris que le Pentagone avait été attaqué.” (“Interview du général Richard B. Myers,” Services de Radio et de Télévision des Forces armées, 17 octobre 2001). 32. “J’ai été appelé par le général Eberhart… et mon aide de camp”, écrit Myers. Il est ensuite monté immédiatement dans sa voiture et est revenu rapidement au Pentagone. “Avant même d’atteindre le pont de la 14e rue, le Pentagone était frappé,” explique-t-il. “La scène en arrivant depuis le pont était un Pentagone avec de la fumée noire tout autour.” Jim Garamone, “Former Chairman 104 www.consensus911.org/fr

Remembers 9/11 Attacks,” (L’ex-chef (des Armées) se souvient des attentats du 11/9) Service de Presse des Forces américaines, le 8 septembre 2006. Dans son livre de 2009, Myers a aussi écrit que l’appel d’Eberhart avait eu lieu avant qu’il apprenne l’impact contre le Pentagone. (Eyes on the Horizon, p. 9). 33. En 2001, Myers a déclaré : “A un moment donné pendant cet appel téléphonique, la deuxième Tour a été frappée. Personne ne nous en a informés. Mais quand nous sommes sortis (du bureau), il devint évident que ça s’était produit. Et exactement à cet instant, quelqu’un a dit que le Pentagone avait été attaqué. On m’a passé un téléphone cellulaire, et c’était le général Eberhart depuis le NORAD à Colorado Springs“, Interview des Services Radio et Télévision des Forces armées, général Richard B. Myers, 17 octobre 2001. 34. “J’ai été appelé par le général (Ralph) Eberhart… et par mon aide de camp,” a-t-il dit. Myers est monté immédiatement dans sa voiture et est revenu rapidement au Pentagone. “Avant même d’atteindre le pont de la 14e rue, le Pentagone était frappé,” explique- t-il. “La scène en arrivant depuis le pont était un Pentagone avec de la fumée noire autour.” Jim Garamone, (L’ex-chef (des armées) se souvient des attentats du 11/9) Service de Presse des Forces américaines, le 8 septembre 2006. Dans son livre de 2009, Myers a aussi écrit que l’appel d’Eberhart avait eu lieu avant qu’il n’apprenne l’impact contre le Pentagone. (Eyes on the Horizon, p. 9). 35. “A un moment donné pendant cet appel téléphonique, la deuxième Tour a été frappée. Personne ne nous en a informés. Mais quand nous sommes sortis (du bureau), il devint évident que ça s’était produit. Et exactement à cet instant, quelqu’un a dit que le Pentagone avait été attaqué. On m’a passé un téléphone cellulaire, et c’était le général Eberhart“, Interview : général Richard B. Myers. 36. Réunion de confirmation du général Myers. 37. Tom Baxter et Jim Galloway, “Max Returns, With Fire in His Eyes”, (Max revient avec un regard de feu), Atlanta Journal-Constitution, 16 juin 2003. Cette discussion est aussi disponible ici : “Discours de Max Cleland,” Église épiscopale St. Mark, Raleigh NC. Bien que ce document mentionne Myers en l’écrivant Meyers, c’est une retranscription fidèle des propos de Max Cleland. 38. “Interview du général Richard B. Myers,” Services Radio et Télévision des Forces armées, 17 octobre 2001. 39. Ibid. 40. Dans son livre de 2009, Myers écrit : “Il (Cleland) avait commencé à nous servir une tasse de thé, mais avant que nous ayons pu y tremper nos lèvres, une personne de la direction est arrivée du bureau adjacent et nous a informés que la deuxième Tour avait été frappée. Nous avons tous les deux compris que la discussion était terminée”, (Myers, Eyes on the Horizon, p. 8). 41. Baxter et Galloway, “Max Returns.”

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Point MC-7 : L’heure de retour du général Shelton à son poste de commandement

Introduction

Le général Hugh Shelton, qui présidait à l’époque le Comité des Chefs d’’états-majors interarmées (JCS), était censé s’envoler vers l’Europe le 11 septembre 2001 pour se rendre à une réunion de l’OTAN en Hongrie. Il devait être accompagné de plusieurs personnes, dont le lieutenant commandant Suzanne Giesemann, qui était son aide de camp, et qui racontera plus tard cette journée dans un livre.1 En l’absence de Shelton, le Général Richard Myers, adjoint au président du président du Comité des chefs d’états-majors interarmées devait le remplacer.2

La version officielle

 “À environ 7 h 30“3, le général Shelton a quitté la base Andrews de l’US Air Force d’Andrews (AFB) à bord d’un C-135 modifié (la version militaire d’un Boeing 707) surnommé “Speckled Trout” (“la Truite Mouchetée” – NdT) qui était d’ordinaire réservé au chef d’état-major de l’US Air Force.4  Environ une heure et quarante minutes plus tard (soit vers 9 h 10), Shelton fut informé de la deuxième attaque contre le WTC,5, après quoi il avait donné l’ordre au pilote de faire demi-tour. Les vols en provenance de la mer n’étaient cependant pas autorisés à entrer dans l’espace aérien US6, et “Speckled Trout” s’est d’abord vu refuser son entrée.7  Shelton a ensuite appris que le Pentagone avait été touché, et, confiant dans le fait que son avion ne serait pas stoppé, ordonna à son pilote de retourner à la base d’Andrews AFB.8 Peu de temps après, l’avion de Shelton recevait l’autorisation.9  Sur la route du retour vers le Pentagone, l’avion de Shelton survola Manhattan.10 Il écrivit : “Nous volâmes directement au-dessus ce qui avait été les Tours Jumelles, à peine quelques minutes après leur effondrement.”11 Puis l’avion “se dirigea directement vers Andrews“12 et – selon l’affirmation de l’aide de Shelton, Giesemann – arriva là-bas en une heure.13  À Andrews, Shelton fut accueilli par une escadrille de voitures de patrouille et de policiers à moto “qui nous escortèrent, gyrophares allumés et toutes sirènes hurlantes dans les rues sinistrement désertes de la ville, jusqu’au Pentagone” où il se rendit à son bureau et prit connaissance des derniers développements de la bouche même du Général Myers et des autres personnes présentes.14 Il examina ensuite les dégâts externes du Pentagone, après quoi il se rendit au Centre de commandement militaire national (NMCC) à l’intérieur du Pentagone15, où il arriva – comme le rapporte le Général Myers – à 17 h 40.16

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Il y a quatre sérieux problèmes avec le récit que donne Shelton de ses mouvements ce jour-là.

D’abord, la chronologie fournie dans son compte-rendu est peu plausible.

 La deuxième tour s’est effondrée à 10 h 28, donc si son avion a volé au-dessus des Tours Jumelles “à peine quelques minutes après leur effondrement“, il a dû survoler New York avant 11 h. 106 www.consensus911.org/fr

 Et si, comme le raconte Giesemann, l’avion de Shelton a atterri à Andrews “une heure après avoir dépassé New York City“17, il a dû arriver approximativement vers midi, et l’escorte les a donc accompagnés au Pentagone vers 12 h30.  En réintégrant le territoire des USA, Shelton devenait à nouveau le président du JCS.18 A 12 h 30, il y aurait eu encore beaucoup de décisions à prendre. De fait, à la suite des attentats contre le WTC et le Pentagone, il aurait dû, dans la crainte d’autres attentats, se rendre immédiatement au NMCC. Pourtant, écrit-il, il s’est d’abord rendu à son bureau, puis sur le lieu du crash.19  Dans tous les cas, il n’aurait jamais dû attendre 17 h 40, qui est pourtant l’heure à laquelle, selon le Général Myers, Shelton est enfin arrivé au NMCC.20  L’idée que Shelton ait passé cinq heures au Pentagone avant de rejoindre le NMCC est parfaitement invraisemblable. Et elle est d’ailleurs contredite par Myers lui-même, qui a déclaré qu’à 17 h 40 Shelton venait tout juste de revenir de son vol annulé vers l’Europe.21

En second lieu, le récit que Shelton donne de son voyage de retour est contredit par les bandes de suivi de vol d’Andrews (AFB) pour son vol (qui ont été obtenues par une requête FOIA .22)

 La bande de suivi de vol indique que “Speckled Trout” – nom de code “Trout 99“23 – a atterri à Andrews à 16 h 40.24  Pourquoi Shelton et Giesemann indiquent-ils être arrivés à Andrews en tout début d’après-midi, presque cinq heures avant la véritable arrivée de Speckled Trout ?

En troisième lieu, les témoignages de Shelton et Giesemann, qui affirment être arrivés au Pentagone à environ 12 h 30, sont contredits par l’une des déclarations de Giesemann :

 Bien que sa description du parcours d’Andrews au Pentagone suive celle qu’en donne Shelton, décrivant même à l’identique les rues “sinistrement” désertes25, Giesemann écrit également : “Personne ne dit mot alors que nous foncions sur l’autoroute Sud Est – Sud Ouest, habituellement très embouteillée en fin d’après-midi”.26  Ces mots, “fin d’après-midi” sont évidemment cohérents avec la bande de suivi de vol.

Un quatrième problème est que la version de Shelton est contredite encore plus sévèrement dans un article de septembre 2011 relatant le témoignage du navigateur de vol de Speckled Trout, le colonel Rob Pedersen.27 :

 Selon cet article : “les trois premières heures du vol de Shelton se passèrent sans incident” jusqu’à ce que la BBC rapporte les frappes contre le WTC.  Après que Shelton eut ordonné de faire demi-tour, “l’avion a bien viré de bord, mais ne s’est pas dirigé directement vers les États-Unis. Pendant les deux premières heures, l’équipage n’avait pas l’autorisation de retour – ni de destination -, ‘alors nous nous sommes mis sur une trajectoire d’attente près du Groenland’, raconte Pedersen…, Speckled Trout est revenu jusqu’au Canada, mais s’est vu initialement refuser l’entrée de l’espace aérien des États-Unis. L’équipage a dû attendre encore.”28  “Ce n’était pas facile d’obtenir une autorisation, même pour un passager au profil aussi élevé….’[Nous ne pouvions] pas dire à la radio qui [nous] transportions, parce que nous n’avions pas de communication sécurisée avec la FAA… Ça nous a pris un peu de temps… avant qu’ils nous laissent rentrer’, raconte-t-il [Petersen].“29  “[Le] retour jusqu’à Andrews amena [l'équipage] à survoler directement New York City… Le passage fut rapide… En début d’après-midi, ils avaient atteint Andrews.“30.  Bien que le témoignage de Pedersen contienne quelques affirmations indubitablement fausses – notamment celle indiquant que le vol était rentré “en début d’après-midi“31 – sa version, selon laquelle l’avion de 107 www.consensus911.org/fr

Shelton a été forcé d’adopter une trajectoire d’attente près du Groenland puis au-dessus du Canada, peut expliquer pourquoi il n’est pas rentré à Andrews avant 16 h 40.

Conclusion

Le témoignage fourni à la fois par Shelton et par Giesemann, selon lequel ils purent revenir au Pentagone sans délai – y arrivant apparemment vers 12 h 30 -, est contredit par le navigateur de vol de leur avion, par la bande de suivi de vol, par le Général Richard Myers et par l’une des déclarations de Giesemann elle-même. Si, comme il l’apparait, Shelton et Giesemann ont faussement affirmé être rentrés presque cinq heures avant leur retour effectif, alors la question qui se pose est : pourquoi ?

Et si, comme cela semble être le cas, Shelton est rentré à Andrews à 16 h 40, pourquoi l’avion de l’officier le plus haut gradé de l’armée US a-t-il été retardé pendant presque cinq heures lors de cette journée critique ?

Toute nouvelle enquête devra tenter de répondre à ces deux questions.

Références du Point MC-7

1. Suzanne Giesemann, Living a Dream : A Journey from Aide to the Chairman of the Joint Chiefs of Staff on 9/11 to Full-Time Cruiser (Paradise Cay Publications, 2008). 2. General Hugh Shelton, avec Ronald Levinson et Malcolm McConnell, Without Hesitation : The Odyssey of an American Warrior (St. Martin’s Press, 2010), p. 432. General Richard B. Myers, Eyes on the Horizon : Serving on the Front Lines of National Security (New York : Threshold Editions, 2009), p. 10. 3. “A environ 7 h 30 nous rentrions les trains d’atterrissage” (Shelton, Without Hesitation, 431). La note d’enregistrement de vol (voir note 22 ci-dessous) indique que l’avion a décollé à 7 h 09 (la différence entre les deux horaires peut simplement venir de deux façons différentes d’identifier celui-ci : 7 h 09 correspondrait au signal donné à l’avion de se mettre en mouvement, tandis que 7 h 30 correspondrait à celui où ses trains d’atterrissage sont rentrés après le décollage) 4. Shelton vole habituellement dans un Boeing 757 VIP (Very Important Person) souvent utilisé par le Vice-président, mais il n’était pas disponible (Shelton, Without Hesitation, p. 431; Giesemann, Living a Dream, p. 21). 5. Shelton, Without Hesitation, 431; Giesemann, Living a Dream, 22-23. (Shelton a dit qu’on lui avait rapporté le premier attentat contre le WTC “au bout d’une heure et demie de vol environ” et avait appris ensuite la seconde frappe “dix minutes plus tard” Without Hesitation, p. 431.) 6. Myers, Eyes on the Horizon, p. 10. 7. Le directeur exécutif de Shelton, le Colonel Doug Lute, lui a dit : “On nous a refusé l’autorisation de rentrer. Tout l’espace aérien US a été fermé“. 8. Shelton a dit : “Doug, dis au pilote que nous demanderons des excuses plutôt qu’une permission alors, qu’il nous laisse faire demi- tour. On rentre à la maison“. Shelton ajouta : “Je savais qu’il n’y avait aucune chance qu’ils abattent un 707 avec UNITED STATES AIR FORCE écrit sur le fuselage.” (Shelton, Without Hesitation, p. 432). Giesemann écrivit : “Tous les autres avions de passager dans tout le pays étaient maintenant cloués au sol, mais avec le chef en uniforme de l’armée US à bord, notre avion put voler sans entrave.” (Living a Dream, p. 24). 9. “Dix minutes plus tard, ils ont rappelé pour confirmer que nous avions officiellement été autorisés à pénétrer dans l’espace aérien fermé.” (Shelton, Without Hesitation, p. 433). Un document de travail de la FAA affirme que “le général Shelton, en entendant les événements, ordonna à son pilote de revenir à Washington, mais il s’est vu initialement refuser sa requête par les contrôleurs aériens qui avaient déjà commencé à rediriger le trafic océanique entrant des vols non-US. Cependant au bout de quelques minutes l’autorisation fut accordée et l’avion du Général Shelton inversa sa course et se dirigea sur Washington DC.” (“The Air Traffic Organization’s Response to the September 11th Terrorist Attack : ATC System Assessment, Shutdown, and Restoration,” 21 mars 2002, Appendice G, “Key Personnel Movement,” G-1). 10. À la suite de la citation ci-dessus, Shelton écrivit : “Un de nos pilotes passa sa tête par la porte du cockpit et annonça, “Monsieur, notre trajectoire va nous faire passer au-dessus de Manhattan, au cas où vous voudriez venir ici dans environ 10 minutes,” (Shelton, Without Hesitation, p. 433). 11. Ibid.; Giesemann écrivit : “Je contemplais l’endroit où les Tours Jumelles auraient dû se trouver,” (Living a Dream, p. 26). 12. Shelton, Without Hesitation, p. 432. 108 www.consensus911.org/fr

13. “Moins d’une heure après avoir dépassé New York City, nous avons atterri à sur la base Andrews de l’US Air Force,” (Giesemann, Living a Dream, 27). 14. Shelton, Without Hesitation, p. 434. Voir aussi Giesemann, Living a Dream, pp. 27-28. 15. Shelton, Without Hesitation, p. 434. 16. Myers, Eyes on the Horizon, p. 159. 17. Giesemann, Living a Dream, p. 27 18. Shelton écrit : “Jusqu’à ce que je retraverse l’espace aérien des États-Unis, toutes les décisions revenaient à Myers en conjonction avec le secrétaire Rumsfeld et le Président,” (Shelton, Without Hesitation, p. 432). 19. Ibid., p. 434. 20. “À 17 h 40, le porte-parole, le Général Hugh Shelton, revenant tout juste d’un vol annulé vers l’Europe, est arrivé au NMCC,” (Myers, Eyes on the Horizon, 159). 21. Voire note précédente. 22. Les bandes de suivi de vols pour le 11 septembre 2001 ont été obtenues par le 911 Working Group de Bloomington, dans l’Indiana (http://data.911workinggroup.org/), par le biais d’une requête FOIA faite par Kevin Ryan et deux autres de ses membres. Un outil pour lire cette bande de suivi de vol est disponible en ligne. 23. Tel que montré par une photo sur le site airliners.net. 24. Les bandes de suivi de vol sont à l’heure Zulu, soit avec quatre heures de retard par rapport à l’horaire de la côte Est des États unies. Celle de la base Andrews (AFB) pour le 11 septembre 2001 montre que Trout 99 a atterri à 20 h 40, c’est-à-dire 16 h 40 PM sur la côte Est (de même qu’il montre que l’avion a décollé à 11 h 09, soit 7 h 09 pour la côte Est). Merci à Kevin Ryan et à Matthew Everett pour cette information. 25. Shelton, Without Hesitation, p. 434; Giesemann, Living a Dream, p. 27.

26. Giesemann, Living a Dream, 27. 27. Une partie de l’interview du Lt. Col. Rob Pedersen constitue l’une des dix sections du dossier “Les aviateurs du 11/9“, Air Force Magazine, septembre 2011. Pedersen est maintenant officier exécutif de la Dissuasion stratégique de l’Air Force et de la Division nucléaire intégrée du Pentagone (61) 28. Ibid., p. 60. 29. Ibid., pp. 60, 61. 30. Ibid., p 61. 31. Bien que Pedersen déclare que son vol a atteint Andrews “en début d’après-midi“, la bande de suivi de vol montre qu’il a atterri à 16 h 40 (ce qui ne peut pas être considéré comme un “début d’après-midi“). De même, Pedersen affirme que Speckled Trout a rentré les trains “à environ 5 h du matin” alors que la bande de suivi de vol indique que cela s’est produit après 7 h (voir note 22 ci-dessus). Ces erreurs n’atteignent cependant pas la crédibilité du témoignage de Pedersen : dix ans plus tard, il peut avoir oublié les horaires de départ et d’arrivée exacts, sur lesquels il n’avait aucune décision à prendre. Mais en tant que navigateur de vol, il lui incombait de planifier le chemin du retour, et donc son souvenir de cet aspect du voyage a dû s’inscrire profondément dans son esprit.

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Point MC-8 : Les activités du général de brigade Montague Winfield entre 8 h 30 et 10 h 30

Introduction

La mission du Centre de Commandement militaire national (NMCC), telle que l’a expliquée le Rapport de la Commission d’enquête sur les attentats du 11-Septembre, était de “réunir les parties concernées et d’établir la chaîne de commandement entre l’Autorité de Commandement national – le Président et le Secrétaire à la Défense – et ceux qui étaient chargés de transmettre leurs ordres.”1La personne en charge de cette action était le directeur adjoint des Opérations (DDO) du NMCC. En septembre 2001, le DDO était le général de brigade Montague Winfield. Néanmoins, d’autres personnes ayant les compétences requises pour cette fonction pouvaient assurer l’intérim à ce poste.2

Sur la question de savoir qui occupait le poste de DDO le matin du 11-Septembre entre 8 h 30 et un peu après 10 h, il existe deux versions contradictoires. Pendant presque deux ans après le 11-Septembre, il a généralement été admis que les fonctions de DDO avaient été assumées par Winfield lui-même. Mais le 21 juin 2003, le Pentagone fit un exposé à neuf membres de la Commission d’enquête au cours duquel il leur fut dit que “le 11-Septembre, le DDO par intérim était le Capitaine de Vaisseau Charles Joseph Leidig“.3 Les deux versions sont étayées par des preuves. Ce point est donc divisé en deux parties : la version officielle N°1 et la version officielle N°2.

Version officielle N°1

Le général de brigade Montague Winfield était aux commandes du poste de DDO le matin du 11-Septembre comme le montrent un certain nombre de faits.

1. Dans la semaine qui a suivi le premier anniversaire des attentats, des émissions spéciales ont présenté Winfield comme étant de service au NMCC.  Winfield et le NMCC ont été mis en avant dans une rétrospective de CNN au cours de laquelle la correspondante du Pentagone, Barbara Starr, a indiqué que “le général de brigade Montague Winfield était aux commandes du centre nerveux militaire mondial ce matin-là“.  Après l’attentat contre le Pentagone, Starr a déclaré : “Winfield et son équipe n’ont pas ressenti l’impact… Winfield est en train de passer des appels sécurisés avec la Maison-Blanche, la FAA et le NORAD“.4  Winfield a été présenté de la même manière dans une émission spéciale de la chaîne ABC en 2002, au cours de laquelle il faisait un récit dramatique des tentatives de l’armée pour intercepter le vol UA 93 (lequel, selon les affirmations de la Commission, s’est écrasé à Shanksville, en Pennsylvanie).5 2. Le Général Richard Myers, qui le 11-Septembre était le Président du Comité des chefs d’états-majors interarmées (JCS), déclara dans son livre sorti en 2009 : “Le général de brigade Montague Winfield était l’officier de service en charge du Centre ce matin-là… Le Général Winfield a fait du bon boulot pour gérer le flux d’informations et maintenir informée la chaîne de commandement.”6 110 www.consensus911.org/fr

3. Dans la biographie de Winfield, on peut lire : “Le général de brigade Winfield servait comme directeur adjoint des Opérations au NMCC dans le « Directorat J3 ». Il était présent en tant que général, responsable pendant les attaques terroristes du 11-Septembre“.7

Suite à quoi, et bien que différents porte-paroles du Pentagone, dont Winfield lui-même, aient initialement déclaré que Winfield était le DDO pendant les attaques, le Pentagone a indiqué que la version d’origine n’était pas la bonne.

Le rejet de la version officielle N°1 (remplace ici l’habituelle rubrique “Les éléments les plus probants”)

En dépit de ce que le public avait été précédemment conduit à croire – comme indiqué dans l’introduction ci-dessus – neuf membres de la Commission ont été informés par le Pentagone le 21 juillet 2003 qu’un autre officier, le capitaine Charles Joseph Leidig, assurait les fonctions de DDO au moment des attentats.8

Le 29 avril 2004, Leidig a été auditionné par cinq membres de la Commission. Le préambule à la retranscription de cette audition indique que Winfield “avait été convoqué par l’USAF à une réunion d’officiers généraux pour l’évaluation de plusieurs officiers de l’Armée de l’Air“, et que “de telles réunions ne sont pas perturbées sans raison majeure.”9

En mai 2004, les membres de la Commission eurent deux entretiens avec le Commandant Patrick Gardner qui parla de Leidig comme étant le DDO par intérim le 11-Septembre.10

Version officielle N°2

Selon l’exposé fait à neuf membres de la Commission le 21 juillet 2003 :

 “Le DDO par intérim était le Capitaine de vaisseau Charles Joseph Leidig, un suppléant qualifié remplaçant le DDO responsable de l’Équipe 2, le général de brigade Winfield, qui participait à une réunion confidentielle sans lien avec les événements, organisée par l’USAF pour traiter de l’évaluation d’officiers de l’Armée de l’Air.”  “Le Capitaine de Vaisseau Leidig a été le principal DDO pendant la première phase de réaction aux événements au fur et à mesure que ceux-ci se déroulaient. Le général de brigade Winfield a repris le commandement dès son retour au NMCC.“11

Des informations supplémentaires ont été fournies le 29 avril 2004, quand Miles Kara et quatre autres membres de la Commission ont eu un entretien avec Leidig.12

 Le préambule, préparé par Kara, indiquait que “le 11-Septembre, le Capitaine de vaisseau Leidig était le DDO opérationnel… Il remplaçait le DDO responsable de l’Équipe 2, à l’époque, le général de Brigade Montague Winfield, qui participait à une réunion dans les locaux de l’état-major interarmées sur un autre site. Cette réunion, convoquée par l’USAF, s’adressait aux officiers généraux et visait à évaluer des officiers de l’Armée de l’Air. De telles réunions ne sont généralement pas perturbées sans raison majeure.” 13

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 Leidig a fourni des informations le concernant : “Il faisait partie de l’état-major depuis mi-juillet et avait été qualifié au poste de DDO environ un mois avant le 11-Septembre. Il était qualifié pour remplacer n’importe lequel des DDO qui dirigeaient les cinq équipes de surveillance du NMCC.”14  Concernant le remplacement de Winfield, Leidig déclara : “Le Général Winfield lui avait demandé, l’après- midi précédent, s’il voulait bien le remplacer comme DDO de l’Équipe 2. En accord avec Winfield, il arriva le lendemain matin à 8 h 30, prit connaissance des dernières informations… et assuma les fonctions de DDO. L’assistant du DDO était le commandant Pat Gardner de la Marine. Il n’a pas réussi à se rappeler le nom des autres membres de l’Équipe 2 présents ce jour-là.”15  Après avoir décrit la séquence des événements qui s’étaient produits alors qu’il était DDO par intérim, Leidig indiqua qu’à un certain moment, le général Myers “réalisa que le coordinateur n’était pas un Général tel que l’exige la fonction“, et “il recommanda que le Général Winfield soit mis au courant et reprenne son poste.” Finalement, “le général Winfield prit la relève à un certain point, en rapport avec le crash en Pennsylvanie.“16

Lors des deux auditions du Commandant Patrick Gardner par les membres de la Commission en mai 2004, celui-ci confirma les déclarations faites par Leidig le 29 avril, à savoir que le 11-Septembre, il intervenait comme assistant du DDO tandis que Leidig occupait le poste de DDO par intérim. 17

Le 17 juin 2004, il y eut une audience de la Commission au cours de laquelle le public fut tout d’abord informé du rôle de Leidig en tant que DDO le 11-Septembre. Après que le Président Thomas Kean l’eut présenté18, Leidig fit une courte déclaration à la Commission :

 “Environ deux mois avant le 11 septembre 2001, j’ai assumé des fonctions d’adjoint aux Opérations au Centre de commandement… En août 2001, j’ai reçu la qualification pour assurer la surveillance en tant que DDO au NMCC.”  “Le 10 septembre 2001, le général de brigade Winfield m’a demandé de prendre en charge une partie de ses responsabilités de DDO le jour suivant. J’ai donné mon accord et j’ai remplacé le général de brigade Winfield le 11 septembre 2001 à 8 h 30.”19

Les éléments les plus probants contre cette deuxième version officielle

Le compte-rendu du remplacement de Winfield par Leidig pose problème pour un certain nombre de raisons :

1. Il est étrange que Winfield, après avoir demandé à Leidig de le remplacer le 11-Septembre,20 se soit présenté lui-même, dans des émissions de CNN et ABC en 2002, comme ayant été le DDO pendant les attaques.21 2. Le remplacement de Winfield par Leidig, d’après ce que l’on sait à ce jour, n’a jamais été mentionné avant 2003, époque à laquelle la Commission préparait son rapport final. 3. Une des raisons ayant conduit à l’émergence de cette version en 2003 pourrait provenir du désir de la Commission de supprimer une histoire embarrassante du Rapport officiel :  Lors de l’émission de la chaîne ABC en 2002 dans laquelle apparaissait Winfield, il avait déclaré : “La décision de tenter d’intercepter le vol 93 a été prise.”22  En 2004, la Commission déclara que les militaires n’avaient été informés du détournement du vol 93 qu’après le crash de celui-ci.23 Compte tenu de cette affirmation, le fait que Winfield soit au cœur de l’histoire officielle aurait été une source d’embarras. 4. Les réponses de Leidig aux questions qui lui furent posées le 29 avril 2004 suggèrent qu’il ne savait pas un certain nombre de choses qu’il aurait dû savoir. Par exemple, Leidig a déclaré qu’à part le commandant Pat 112 www.consensus911.org/fr

Gardner – qui aurait été son assistant – “il ne pouvait pas se rappeler le nom des autres membres de l’Équipe 2 présents ce jour-là.”24 5. En ce qui concerne la raison pour laquelle Winfield n’assumait pas les fonctions de DDO ce matin-là, la meilleure explication que le Pentagone pouvait fournir était évidemment que “Winfield participait à une réunion organisée par l’USAF pour évaluer des officiers de l’Armée de l’Air.“25 et que “de telles réunions ne sont généralement pas perturbées sans raison majeure“26 Cela dit, deux attentats contre le World Trade Center auraient dû constituer une raison suffisamment “significative” pour rappeler Winfield au NMCC. 6. Winfield fut entendu par la Commission, mais les notes relatives à cette audition ne sont pas publiques.27 7. Bien que les notes de fin de page de deux paragraphes relatifs au DDO dans le rapport de la Commission citent seulement un entretien avec Leidig, laissant entendre de ce fait qu’il avait été le DDO le 11-Septembre (attendu que le Rapport ne suggère jamais que Winfield était le DDO), le rapport n’identifie pas explicitement Leidig comme étant le DDO, mais simplement comme un “officier de l’armée“.28 8. Bien que le pentagone ait dit en 2003 et 2004 que Winfield avait été remplacé par Leidig, le général Myers déclara dans son livre publié en 2009, comme indiqué plus haut, que Winfield était “l’officier de service responsable“.

Conclusion

Le Pentagone n’a pas fourni de version crédible sur les activités de Windfield pendant les attentats. Bien qu’initialement, il y ait eu de bonnes raisons de penser – comme l’ont fait les chaines ABC et NBC en 2002 – que le poste de DDO était occupé par Winfield, le Pentagone a déclaré ultérieurement que cette hypothèse n’était pas la bonne en indiquant que le poste de DDO avait été repris par Leidig. Néanmoins, les graves problèmes liés à cette seconde version suggèrent que le Pentagone et la Commission n’ont pas dit la vérité au sujet des activités du DDO et du comportement de Winfield durant ces attentats.

Si tel est le cas, était-ce pour minimiser le rôle de Winfield en raison du fait qu’après les déclarations du Pentagone et de la Commission en 2004 selon lesquelles les militaires n’avaient été informés du détournement du vol 93 qu’après le crash de celui-ci, Winfield était devenu un handicap suite à son intervention dans l’émission de la chaine ABC en 2002, où il avait déclaré que les militaires avaient pris la décision “de tenter d’intercepter le vol 93” ?

Une enquête est nécessaire pour répondre à cette question.

Références du Point MC-8

1. Rapport de la Commission sur le 11/9, New York: W. W. Norton, 2004, p. 37. 2. Par exemple, le colonel de l’Air Force, Susan Kuehl, “le chef du NMCC – qui s’auto-décrit ici- est un DDO entrainé qui supervise les opérations du NMCC.” Voir “Orientation et Tour du Centre de Commandement militaire national (NMCC): Memorandum secret pour enregistrement,” 21 juillet 2003. 3. “Orientation et Tour du Centre de Commandement militaire national (NMCC).” L’un de ses neuf membres était le directeur exécutif de la Commission d’enquête, Philip Zelikow. 4. “‘The Pentagone Goes to War’ : Centre de Commandement militaire national,” CNN American Morning avec Paula Zahn, 4 septembre 2002. 5. “11/9: Interviews par Peter Jennings“, ABC News, 11 septembre 2002. 6. Richard B. Myers, Eyes on the Horizon: Serving on the Front Lines of National Security (New York : Threshold Editions, 2009), p. 152. 7. “Brigadier General W. Montague ‘Que’ Winfield, Commander, JPAC“, (Joint POW/MIA Accounting Command). 8. “Orientation et Tour du Centre de Commandement militaire national (NMCC).” 113 www.consensus911.org/fr

9. “Interview enregistrée du Capitaine Charles Joseph Leidig : Mémorendum sensible de la Commission, pour enregistrement“, 29 avril 2004. Les membres de l’équipe étaient Miles Kara, Dana Hyde, Kevin Shaeffer, John Azzarello, et John Farmer. L’interview s’est tenue dans les locaux du président du JCS, en présence du Colonel Kuehl et d’un officier légal. 10. DH B2 Cmdr Gardner DOD Fdr, Contenus complets, notes manuscrites de l’interview, 5 mai 2004, NOIWON; DH B2 Cmdr Gardner DOD Fdr, Contenus complets, notes manuscrites de l’interview, 12 mai 2004, NOIWON. 11. Orientation et Tour du Centre de Commandement militaire national (NMCC). 12. Interview enregistrée du Capitaine Charles Joseph Leidig. 13. Ibid. 14. Ibid. 15. Ibid. 16. Ibid. 17. DH B2 Cmdr Gardner DOD Fdr, Contenus complets, notes manuscrites de l’interview, 5 mai 2004, NOIWON; DH B2 Cmdr Gardner DOD Fdr, Contenus complets, notes manuscrites de l’interview, 12 mai 2004, NOIWON. 18. Kean a décrit Leidig comme ayant “occupé le poste de vice-directeur des Opérations au Centre de Commandement militaire national le 11-Septembre“, Auditions de la Commission, 17 juin 2004. 19. Phrase du Capitaine Charles J. Leidig, Jr., devant la Commission nationale d’enquête sur les attentats contre les États-Unis, 17 juin 2004 20. Interview enregistrée du Capitaine Charles Joseph Leidig. 21. “‘Pentagone Goes to War’: Centre de Commandement militaire national“, (CNN); “11/9 : Interviews par Peter Jennings”, (ABC). 22. Winfield a ensuite déclaré : “Nous avons commencé à recevoir des rapports des chasseurs que nous avions envoyés en interception. La FAA nous tenait informés des estimations de temps, au fur et à mesure que l’appareil approchait… Et à un moment donné, l’heure d’agir est arrivée, et rien ne s’est passé. Et vous pouvez donc imaginer à quel point la situation était tendue au NMCC.” 23. Rapport de la Commission sur le 11/9, pp. 30, 38. 24. Interview enregistrée du Capitaine Charles Joseph Leidig. Quatre autres exemples : (1) “Il n’a pas pu nous dire si c’est lui ou bien Gardner qui avait passé les appels d’avertissements au bureau du secrétaire à la Défense et à celui du Président du Comité des d’états-majors…” (2chefs) “Il ne se rappelait pas s’il y a eu un appel téléphonique avec la Maison-Blanche.” (3) “Il ne se rappelait pas qui avait été prévenu que la conférence ATC (Air Threat Conference Call) avait été organisée.” (4) “Il ne se rappelait pas d’appels au NORAD avant l’apparition de la SIEC. A cet instant, l’équipe est revenue au transcript de la conférence ATC (Air Threat Conference) et a lui a rappelé ses déclarations.” 25. Orientation et Tour du Centre de Commandement militaire national (NMCC). 26. Interview enregistrée du Capitaine Charles Joseph Leidig. 27. Interview du General Winfield. Les notes manuscrites de cette interview ont été retirées des documents mis à la disposition du public, avec cette note : “Retiré pour raison de sécurité nationale“. 28. Rapport de la Commission sur le 11/9 , p. 463 note 190.

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Point MC-9 : Les activités du Général Ralph Eberhart pendant les attentats du 11- Septembre

Introduction

Le NORAD est l’agence américano-canadienne en charge de défendre l’espace aérien de l’Amérique du Nord. Ses procédures opérationnelles standard – pour intercepter les avions lorsqu’ils dévient de leur trajectoire, éteignent leur transpondeur ou perdent le contact radio – n’ont pas été suivies le 11-Septembre.

En tant que commandant en chef du NORAD le 11-Septembre, le général Ralph E. « Ed » Eberhart est donc responsable de toutes les défaillances du NORAD le 11 septembre 2001 – et en particulier, de l’échec à intercepter les avions de ligne avant qu’ils ne frappent les Tours Jumelles et le Pentagone. Le 4e avion, le vol UA 93, qui était semble-t-il en train de se diriger vers la capitale, pourrait avoir été abattu par le NORAD, mais ce dernier l’a toujours nié. Par conséquent, officiellement ce sont quatre avions que le NORAD n’a pas réussi à intercepter ce jour-là.

Pourtant, malgré les défaillances désastreuses du NORAD sous le commandement du général Eberhart, celui-ci n’a jamais été tenu pour responsable ni même critiqué. Pire, il a reçu une promotion peu après le 11/9 et on l’a qualifié par la suite de « héros du 11/9 ».[1]

Contrairement à d’autres comme le Général Richard Myers ou le Général Shelton, Eberhart n’a pas rédigé de compte-rendu de ses faits et gestes le 11/9. Et il n’a été interrogé que de façon très parcellaire par la Commission sur le 11/9, si bien que nous n’avons que très peu d’informations sur ses actions ce jour-là. Mais suffisamment de choses ont été dites ou rapportées par de hauts responsables et par les médias pour nous permettre d’avoir une bonne idée de ce qu’Eberhart a officiellement fait le 11-Septembre.

La version officielle

 « Le matin du 11-Septembre, le Général Eberhart était à son bureau au quartier général – situé à environ 30 minutes de Cheyenne Mountain, où se trouve le Centre opérationnel (abrégé en CMOC, pour Cheyenne Mountain Operation Center)»[2]  « Eberhart a reçu un appel à 6 h 45 MDT (Mountain Daylight Time, soit 8 h 45 EDT) du directeur du CMOC l’informant de la présence d’un appareil suspecté de détournement sur la côte Est. On lui a précisé qu’il ne s’agissait pas d’un exercice. Il s’est rendu à son bureau et a regardé le reportage de CNN montrant l’explosion au World Trade Center. »[3]  Eberhart a eu l’impression qu’il régnait « une grande confusion dans le système » à ce moment-là. (C’est également ce qu’a dit le général de corps d’armée canadien Rick Findley, directeur du personnel de combat au CMOC, lequel a déclaré plus tard à la Commission sur le 11/9 qu’après la 2e attaque contre les Tours Jumelles, il régnait une « confusion sur le nombre et l’identité des avions détournés. »[4]) Lorsqu’Eberhart prit connaissance de la 2e frappe contre le WTC, il devint évident pour lui qu’une « attaque terroriste coordonnée » était en cours.[5]  Eberhart tenta de contacter le Chef d’État-major interarmes, le général Henry Shelton, mais n’y parvint pas, puisque Shelton était en route vers l’Europe où il devait assister à une réunion de l’OTAN.[6]

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 Eberhart a ensuite contacté l’adjoint du Chef d’État-major interarmes, le général Richard Myers, qui se trouvait à Capitole Hill en compagnie du Sénateur Max Cleland. Eberhart a appelé Myers entre 9 h 03 et 9 h 30 du matin, c’est-à-dire avant la frappe contre le Pentagone, qui est survenue vers 9 h 37.[7]  Eberhart a informé Myers de la situation de crise en cours, lui expliquant que les Tours Jumelles avaient été frappées, que le NORAD allait réagir en lançant des avions de chasse, et qu’il travaillait conjointement avec la FAA pour faire atterrir tous les avions non militaires circulant dans le ciel des États-Unis.[8]  D’après Myers, Eberhart lui a dit qu’il y avait « de nombreux signaux de détournements dans le système, »[9] ce qui signifie, selon Myers, « que les transpondeurs des avions envoyaient leur signaux au sol, et qu’ils disaient… ‘nous avons été détournés’.[10]  Eberhart a ensuite déclaré qu’il allait rester dans le Bâtiment 1 de la base Peterson de l’US Air Force – le Q.G du commandement de l’Air Force (également sous les ordres d’Eberhart) –, car expliqua-t-il, « il ne voulait pas perdre la communication. » Pourtant, il a alors décidé de se rendre en voiture au Centre des Opérations de Cheyenne Mountain, « aux environs de 9 h 30 EDT (ou 7 h 30 MDT), c’est-à-dire peu de temps après sa conversation avec Myers. Interrogé sur les raisons qui l’avaient poussé à entreprendre ce voyage en voiture au beau milieu de la crise, Eberhart a expliqué que les choses « s’étaient calmées » et que le Centre des Opérations « disposait de moyens de communication que Peterson n’avait pas. »[11]  Bien que selon la Commission sur le 11/9, la durée moyenne de ce trajet de 12 miles (20 km) soit d’environ 30 minutes, il en a fallu 45 à Eberhart pour parvenir à destination. Le Washington Post expliquera plus tard que le trajet « peut prendre plus de temps en cas d’embouteillage. »[12] Et comme on l’a appris par la suite, pendant tout ce trajet, Eberhart n’a pas pu recevoir les appels, alors que tous les hauts gradés étaient en attente des directives, »[13] ou du moins il n’a pas pu rester en communication avec eux : « Il a loupé un appel téléphonique du vice-président Dick Cheney. »[14]  A 9 h 49, pendant la téléconférence au Pentagone sur les menaces aériennes, Eberhart a ordonné à tous les appareils de regagner leur poste de combat avec le plein de munitions. »[15]  La Commission sur le 11/9 a demandé à Eberhart les raisons pour lesquelles, une fois qu’il eut réalisé qu’il s’agissait d’une attaque terroriste coordonnée contre le pays, il n’a pas déclenché le plan appelé SCATANA (Security Control of Air Traffic and Air Navigation), qui aurait nettoyé le ciel de tous les avions non militaires, de façon à ce que l’US Air Space puisse prendre le contrôle total de l’espace aérien nord-américain. Eberhart a expliqué qu’avec les radars dont il disposait, le NORAD n’aurait pas été en mesure de prendre le contrôle de l’espace aérien ce jour-là, » et que donc, si SCATANA avait été déclenché à l’improviste, cela aurait créé encore plus de problèmes. En réponse à ceux qui, au sein du NORAD, lui avaient demandé de lancer ce plan, Eberhart avait rétorqué : « Je vais déclencher SCATANA une fois que vous aurez modifié SCATANA… pour qu’il n’empire pas encore plus la situation. » Deux heures après la frappe du deuxième avion contre le WTC, Eberhart a pu lancer le plan SCATANA modifié.[16]

Les éléments les plus probants

L’examen des faits montre qu’Eberhart, plutôt que de passer pour un « héros du 11/9 » devrait plutôt être considéré comme l’inverse. On peut distinguer deux catégories d’éléments factuels :

1. Eberhart a fait plusieurs déclarations peu plausibles, voire contradictoires 2. Par ses actions ou son absence d’action, Eberhart est à l’origine de certains retards et délais de réaction

1- Eberhart a fait plusieurs déclarations peu plausibles, et contradictoires 116 www.consensus911.org/fr

Le récit officiel des faits et gestes d’Eberhart contient les éléments suivants, dans leur ordre d’apparition tel que listé ci-dessus :

 Eberhart a déclaré qu’il avait commencé par essayer de contacter le Général Shelton, et avait appris que ce dernier était en route pour l’Europe. Mais étant donné que le voyage de Shelton avait été planifié de longue date, le fait qu’Eberhart ne savait pas que son supérieur immédiat (le chef d’état-major interarmes) serait absent à ce moment-là n’est pas crédible.  Eberhart a dit avoir appelé le Général Myers alors que ce dernier était à Capitole Hill – ce qui est faux, comme documenté dans le Point de Consensus concernant Myers.[17]  Bien qu’Eberhart ait expliqué que les avions détournés avaient utilisé le code d’alerte de détournement (Hijack Code) et étaient en communication avec le sol, le fait qu’aucun des huit pilotes n’ait déclenché ce code d’alerte constitue l’un des problèmes majeurs de la version officielle.[18]  Même si Eberhart a justifié sa décision de se rendre en voiture au Centre des Opérations en disant que les choses « s’étaient calmées, » les deux avions détournés étaient toujours en l’air (et il était au courant, vu sa déclaration à propos des codes d’alerte détournement).  Si toutefois il avait de bonnes raisons de se rendre au Centre des opérations, il aurait pu y aller très rapidement en hélicoptère, plutôt que de perdre 45 minutes à parcourir cette distance en voiture).[19]  Bien qu’Éberhart ait affirmé ne pas avoir pu téléphoner à l’aide de son appareil cellulaire pendant ce voyage, il aurait ordonné à 9 h 49 (c’est-à-dire 7 :49 heure locale) à tous les pilotes de chasse de regagner leur poste de combat, lors d’une conférence sur la menace aérienne.[20]  Même si « regagner son poste de combat » semble indiquer une action, cela signifie que les pilotes doivent attendre dans leurs jets tous moteurs éteints ; ils n’étaient donc pas prêts à décoller immédiatement.[21]  L’affirmation d’Eberhart selon laquelle il n’a pas pu déclencher immédiatement le plan SCATANA pour ne pas risquer d’empirer encore la situation n’est tout simplement pas crédible, étant donné que SCATANA est une procédure mise en place pour les cas d’urgence, et que le SCATANA modifié avait très certainement déjà été mis au point, vu tous les exercices conduits par le NORAD durant cette période, dont l’un simulait le crash d’un avion contre un gratte-ciel à Manhattan. De même, les officiers du NORAD qui ont conseillé à EBERHART de lancer le plan SCATANA n’y voyaient quant à eux aucun problème.

Par conséquent, la version officielle concernant Eberhart contient des imprécisions, des affirmations péremptoires et un ensemble d’actions et d’omissions qui ont généré des retards dans l’interception des avions détournés.

2- Par ses actions ou son absence d’action, Eberhart est à l’origine de certains retards et délais de réaction

Il existe d’autres anomalies au sujet des faits et gestes, et aussi des déclarations d’Eberhart.

 Le NORAD possède une procédure standard d’interception au cas où un avion perd le contact radio, éteint son transpondeur, ou dévie de sa trajectoire. C’est ce qui s’est passé pour les 4 avions du 11/9, pourtant le NORAD, sous la direction d’Eberhart, n’a pas réussi à en intercepter un seul.[22]  Sur les raisons de l’échec du NORAD à les intercepter, celui-ci donna en 2001une première version en disant que le NORAD avait eu connaissance des détournements et qu’ils avaient essayé d’intercepter les avions, mais qu’ils n’étaient pas arrivés à temps.[23] Le NORAD maintint cette version de 2001 à 2004, mais dans le rapport de la Commission sur le 11/9, il donna une version complètement différente, selon laquelle : 1) la FAA n’avait pas alerté le NORAD au sujet du Vol American 11 avant qu’il ne soit trop tard pour pouvoir l’atteindre, et 2) la FAA n’avait pas prévenu le NORAD pour les trois autres vols avant que ces derniers ne s’écrasent.[24] 117 www.consensus911.org/fr

 Concernant le Vol American 77 (supposé avoir heurté le Pentagone), Eberhart et la Commission sur le 11/9 ont déclaré que le “NEADS n’a jamais été prévenu que le vol AA 77 avait été détourné.”[25] Mais si cela est vrai, pourquoi alors Eberhart a-t-il déclaré devant le Sénat US environ six semaines après les attentats que le NORAD avait fait décoller des avions de chasse à 9 h 24 après avoir appris que le Vol American 77 se dirigeait vers Washington, ajoutant qu’il s’agissait là d’un avertissement écrit et documenté ? »[26] La version de 2004 signifie-t-elle que les déclarations d’Eberhart en 2001 devant le Sénat étaient donc des mensonges ? Ou bien cela veut-il dire que la FAA mentait lorsqu’elle soulignait qu’elle avait partagé « les informations en temps réel » avec le NORAD et le Pentagone au sujet de « tous les vols concernés, y compris le Vol AA 77 » ? [27]  Quant aux raisons possibles de l’existence de cette nouvelle version : les chercheurs du Mouvement pour la vérité sur le 11/9 ont montré que la première chronologie des événements fournie par le NORAAD n’exonérait pas ce dernier, étant donné qu’il restait encore du temps pour intercepter les avions avant qu’ils n’aillent frapper le WTC et le Pentagone. Alors que la Commission préparait son rapport [en 2004], Eberhart a confirmé que si le NEADS avait été prévenu des détournements comme l’affirmait la FAA, ses gars auraient été en mesure « d’abattre les trois avions – [et même] les quatre. »[28]  Interrogé par la Commission sur le 11/9 en mars 2004,[29] Eberhart a déclaré qu’il « n’avait pas connaissance des circonstances ayant entouré les décollages immédiats (scramble) des avions de chasse de Langley à 9 h 24. Il a expliqué n’avoir appris que très récemment que le NEADS avait fait décoller ces chasseurs suite à une fausse information[30] – selon laquelle le Vol AA 11 était toujours en vol et se dirigeait vers Washington, alors qu’en réalité il venait de frapper la Tour Nord. Il parait impensable que le chef du NEADS ait ignoré pendant plus de deux ans et demi les circonstances des décollages immédiats des chasseurs le 11 septembre 2001.  Eberhart était en charge d’établir le niveau d’alerte Infocon, qui permet de défendre les réseaux de communication du Pentagone contre d’éventuelles attaques. À peine 12 heures avant les attentats, Infocon a été ramené à son plus faible niveau d’alerte et n’a été relevé qu’après la seconde frappe contre le Pentagone.[31]  Eberhart était aussi en charge de la plupart des exercices militaires du NORAD (les « war games ») en cours le 11/9, comme Vigilant Guardian, lequel s’articulait autour d’un scénario où les terroristes détournaient un avion et le précipitaient sur New York. L’exercice était conduit en mode « Sim over Live », ce qui signifie que les détournements simulés étaient insérés en direct dans le système de contrôle du trafic aérien. Le résultat fut que par moments, le personnel du NEADS ne savait plus si les échos radars étaient vrais ou simulés.  D’après le propre témoignage d’Eberhart, il n’a réalisé qu’après la deuxième frappe contre le WTC, c’est-à- dire après 9 h 00, qu’une « attaque terroriste coordonnée » était en cours. Bien qu’Eberhart fut le plus haut responsable en charge de la protection des États-Unis et du Canada contre des attaques terroristes, il a malgré tout laissé les « war games » se poursuivre jusqu’après 10 h du matin.  De plus, le personnel du contrôle radar à Cheyenne Mountain a demandé au NEADS de « virer ces saloperies de simulations ». D’après l’interview par la Commission sur le 11/9 du Général de corps d’armée canadien Rick Findley, qui était le directeur du personnel de combat du NORAD au CMOC le matin du 11-Septembre, il y eut, après la 2e frappe contre le WTC, « une certaine confusion au sujet du nombre et de l’identité des avions détournés. »[32] Pourtant, les simulations ont continué jusqu’après l’attaque du Pentagone (à 9 h 37). Interrogé sur les conséquences des exercices militaires par la Commission sur le 11/9, Eberhart a affirmé de façon mensongère qu’elles « avaient créé un retard d’au plus 30 secondes. »[33]

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 Le chercheur et journaliste Michael Kane, de Global Free Press, qui a assisté à cette audition par la Commission sur le 11/9, a déclaré : « Après le témoignage sous serment du Général Eberhart, je lui ai demandé qui était chargé de coordonner les multiples « war games » en cours le 11/9. Il m’a répondu : « No comment ».[34] Pourtant, le Lieutenant-Colonel Dawne Deskins du secteur NEADS (North East Air Defense Sector) a expliqué à la Commission que « les exercices qui se déroulent au niveau du NORAD sont décidés lors de conférences de programmation. Le planning des exercices du NORAD est décidé principalement à Peterson, » qui est sous la responsabilité du Général Eberhart.[35]

Résumé et conclusion

Eberhart a fait plusieurs déclarations qui sont clairement fausses et d’autres très peu plausibles, comme les faits suivants :

 il a décidé qu’il valait mieux qu’il se rende en voiture au Centre des Opérations, car les choses « s’étaient calmées » ;  les pilotes des avions du 11/9 avaient déclenché leur code d’alerte détournement (hijack code) ;  il n’a pas pu utiliser son téléphone portable pendant son trajet vers le CMOC ;  les exercices militaires n’ont pas retardé la réaction du NEADS de plus de 30 secondes ;  Il n’a appris que récemment que les décollages immédiats des chasseurs à 9 h 24 étaient basés à un faux rapport à propos du Vol American 11.  Il a appelé le Général Myers alors que ce dernier était à Capitole Hill ;

Eberhart a également été à l’origine de retards suite à ses actions ou à son absence d’actions :

 en abaissant Infocon à son plus bas niveau de protection ;  en mettant 45 minutes ou plus à se rendre en voiture au CMOC, équipé d’un téléphone portable qui apparemment ne fonctionnait pas (ce qui signifie qu’Eberhart, tout comme Bush, Cheney, Rumsfeld, Myers, Shelton et Winfield, est resté injoignable pendant toute la durée des attaques) ;  en ordonnant aux pilotes de chasse de « regagner leur poste de combat, » c’est-à-dire que ces derniers devaient attendre dans leurs avions tous moteurs éteints, et qu’ils n’étaient donc pas prêts à décoller immédiatement ;  en retardant le déclenchement du plan SCATANA jusqu’après la fin des attaques ;  en programment de multiples exercices militaires pour le jour du 11-Septembre, avec au moins l’un deux en mode « Sim over Live », et en ne donnant l’ordre d’arrêter ces simulations déroutantes qu’après la frappe contre le Pentagone ;  et enfin, en s’alignant sur la déclaration de la Commission sur le 11/9 selon laquelle la chronologie fournie par le NORAD en 2001 était fausse ; Eberhart reconnaissait ainsi que de deux choses l’une : soit le NORAD avait menti en 2001, soit c’est la Commission qui n’avait pas dit la vérité en 2004.

Autrement dit, Eberhart n’a accompli aucune action efficace en réponse aux détournements du 11/9 – bien qu’il ait été présent lors de la téléconférence militaire au moment où ces détournements étaient en cours -, sauf à créer des retards dans la réaction des militaires.

De nombreux éléments montrent qu’Eberhart s’est montré négligent par rapport à son rôle et à son devoir.[36]

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Une enquête formelle doit être diligentée pour creuser plus avant et établir si une autre conclusion est possible.

Références

1. Gerry J. Gilmore, “Eberhart Tabbed to Head U.S. Northern Command,” Service de presse des Forces armées US, 8 mai 2002; Le Commandement pour l’Amérique du Nord (Northern Command, ou NORTHCOM) est considéré comme “la principale organisation militaire en charge de la défense de la nation”; NORAD and USNORTHCOM Public Affairs, “NORAD and USNORTHCOM Honour 9/11 Heroes,” 15 octobre 2012. 2. “Memorandum for the Record : Interview du CINCNORAD (Haut commandement du NORAD), le général Edward ‘Ed’ Eberhart,” Commission sur le 11/9, 1er mars 2004. 3. Ibid. 4. Commission sur le 11/9, “Memorandum for the Record :” Interview du Commandant-adjoint du NORAD, le général de Corps d’armée Rick Findley, des Forces canadiennes (CF),” 1er mars 2004. 5. Ibid. 6. Ibid. 7. Le général Myers a confirmé que peu après l’appel d’Eberhart, le Pentagone avait été frappé alors qu’il y retournait. Source: 1er Comité, 2e jour des 12 auditions publiques de la Commission nationale d’enquête sur les attentats terroristes contre les États-Unis, présidé par Thomas Kean, 17 juin 2004. 8. Richard Myers (et Malcolm McConnell), Eyes on the Horizon: Serving on the Front Lines of National Security (New York: Editions Threshold, 2009), p. 9. 9. “Memorandum for the Record : Interview de Richard Myers, Affiliated with NORAD, Commission sur le 11/9,” 17 février 2004. 10. “Richard Myers, Interview par Jim Miklaszewski,” NBC News, 11 septembre 2002; Myers, Eyes on the Horizon, p. 9. 11. “Memorandum for the Record : Interview du CINCNORAD,” 1er mars 2004. 12. Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 465; T. R. Reid, “Military to Idle NORAD Compound,” Washington Post, 29 juillet 2006. 13. Bruce Finley, “Military to Put Cheyenne Mountain on Standby,” Denver Post, 27 juillet 2006. 14. Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 42; Pam Zubeck, “Cheyenne Mountain’s Fate May Lie in Study Contents,” The Gazette, 16 juin 2006; Lynn Spencer, Touching History: The Untold Story of the Drama That Unfolded in the Skies Over America on 9/11 (New York: Free Press, 2008), p. 240. 15. Rapport de la Commission sur le 11/9, pp. 38, 463. 16. William B. Scott, “Exercise Jump-Starts Response to Attacks,” Aviation Week & Space Technology, 3 juin 2002; Commission sur le 11/9, 12e audition publique, 17 juin 2004; Spencer, Touching History, p. 269. 17. Point MC-6: Les activités du Général Richard Myers pendant les attentats du 11-Septembre. 18. Point Flt-1 : Une affirmation concernant les avions de ligne détournés. 19. “Aucune explication n’a été fournie (ni même demandée) sur les raisons pour lesquelles Eberhart ne s’est pas envolé pour le CMOC depuis Peterson, en utilisant l’héliport de Cheyenne Mountain.” Kevin Ryan, “The Case Against Ralph Eberhart, NORAD’s 9/11 Commander,” 12 janvier 2013. 20. Rapport de la Commission sur le 11/9, pp. 38, 463. 21. Leslie Filson, Air War Over America: Sept. 11 Alters Face of Air Defense Mission (Tyndall Air Force Base: 1st Air Force, 2003), p. 55; Lynn Spencer, Touching History, p. 27. 22. Bob Arnot, “What Was Needed to Halt the Attacks? Cockpit Security, Quick Response Not in Evidence Tuesday,” MSNBC, 12 septembre 2001. 23. Rapport de la Commission sur le 11/9, pp. 140-41. 24. Ibid., pp. 158, 175, 192, 229. 25. Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 34. 26. Transcription de l’audition devant le Comité des services de l’Armée, Sénat des États-Unis, 25 octobre 2001. 27. “FAA Communications with NORAD on September 11, 2001: FAA clarification Memo to 9/11 Independent Commission, 22 mai 2003,” publié par 911Truth.org, 12 août 2004. 28. Commission sur le 11/9, 12e audition publique, 17 juin 2004. 29. “Memorandum for the Record: Interview du CINCNORAD” (Commandant en chef du Norad), Général Edward ‘Ed’ Eberhart,” Commission sur le 11/9, 1er mars 2004. 30. Rapport de la Commission sur le 11/9, pp. 26-27, 34; “Memorandum for the Record: Interview du CINCNORAD,” 1er mars 2004. 31. 1st Fighter Wing History Excerpt, juillet à décembre 2001: p. 61. 32. Commission sur le 11/9 “Memorandum for the Record,” Interview du Commandant adjoint du NORAD, Gńénéral de corps d’armée Rick.Findley, Forces canadiennes (CF),” 12 mars 2004. 33. Vigilant Guardian 01-02 Planning Document; “11-Septembre : les militaires US ont-ils confondu les attentats avec un exercice d’entrainement ?” (traduit en français par ReOpen911), Shoestring 911, 22 mars 2012; “‘Pour en finir avec ces satanées simulations’ : les radars du NORAD affichaient de faux tracés tout au long des attaques du 11-Septembre,” (traduit en français par ReOpen911), Shoestring 911, 12 août 2010; Commission sur le 11/9, 12e audition publique, 17 juin 2004. 9/11 Consensus Panel, “Point ME-2 : L’affirmation selon laquelle les exercices militaires n’ont pas retardé la riposte aux attentats du 11/9”. 34. Kane parle avec Eberhart après la 12e audition publique de la Commission, 17 juin2004. Source: Don Jacobs, “The Military Drills on 9- 11: “Bizarre Coincidence or Something Else?” par Paul Zarembka, ed., “The Hidden History of 9-11-2001,” Elsevier, 2006: p. 129. 120 www.consensus911.org/fr

35. La Commission sur le 11/9, interview le Lt. Colonel Dawne Deskins, du North Eastern Air Defense Sector (NEADS), visite sur place, 30 octobre 2003. 36. Le ‘’manquement au devoir’’ (Dereliction of duty) est un délit au titre du Code pénal des États-Unis, Titre 10,892, article 92, et s’applique à toutes les branches de l’armée US. Un membre du service des armées manque à son devoir lorsqu’il refuse d’accomplir son devoir ou se met intentionnellement dans l’incapacité de le faire (comme lorsque Eberhart a décidé de se rendre en voiture à Peterson). L’article 92 s’applique à des membres du service des armées dont les actes ou les omissions atteignent le niveau de négligence criminelle (“Dereliction of Duty,” Wikipedia, accédé en août 2014).

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Point MC-10 : Les activités du maire de New York Rudolf Giuliani le 11 septembre 2001

Contexte

L’un des événements les plus surprenants du 11-Septembre est certainement le fait que le maire de New York, Rudolf Giuliani, a expliqué à Peter Jennings sur ABC que le matin du 11-Septembre, lui et son équipe du Bureau de gestion des urgences – qui se trouvaient au 75 Barklay Street où ils avaient établi leur quartier général temporaire après les frappes contre les Tours Jumelles – avaient été prévenus que le World Trade Center allait s’effondrer, et qu’ils avaient alors décidé de [sortir précipitamment] du bâtiment de Barkley Street.

Par la suite, il a donné devant la Commission sur le 11/9 une version très différente sur l’identité du bâtiment qui allait s’effondrer.

La Commission ne l’a pas interrogé sur ces apparentes contradictions, aussi le récit qu’il a donné à ladite Commission doit être considéré comme la version officielle.

La version officielle

Le 19 mai 2004, le maire Rudolf Giuliani a témoigné devant la Commission sur le 11/9. Désireux d’expliquer ses faits et gestes le matin du 11 septembre 2001, Giuliani a raconté qu’après avoir terminé son petit déjeuner à l’hôtel non loin du World Trade Center, il avait appris qu’un bimoteur avait percuté la Tour Nord. Alors qu’il se rendait en camionnette au WTC, Giuliani et ses collègues de petit déjeuner avaient été informés qu’un second avion avait frappé la Tour Sud du World Trade Center, ce qui prouvait sans ambiguïtés possibles qu’il s’agissait d’une attaque terroriste.

La camionnette de Giuliani et ses collègues ne put aller plus loin que Barklay Street, en effet à cet endroit la police les informa que le bâtiment 7 du World Trade Center (qui abritait le Bureau de Giuliani pour la Gestion des urgences à New York) avait été évacué et qu’ils devaient donc se rabattre sur le 75 Barklay Street. Giuliani expliqua à la Commission qu’après être entrés au 75 Barklay Street, et alors qu’il attendait de pouvoir parler au vice-président Dick Cheney au téléphone :

J’ai entendu un click, le bureau a commencé à trembler, et j’ai entendu le chef Esposito, qui était le commandant du département de police, dire : « la Tour Sud est tombée, la Tour Sud est tombée. » Au début j’ai pensé que c’était l’antenne radio au sommet du WTC qui était tombée. Je n’ai pas imaginé que toute la tour s’était effondrée, mais alors qu’il disait cela, j’ai senti le bureau bouger, et tout d’un coup, j’ai vu par la fenêtre une montagne de débris, et j’ai pensé à un tremblement de terre, et après on aurait dit un nuage atomique. Nous nous sommes alors rendu compte que nous étions en danger dans ce bâtiment de Barkley Street, et que l’immeuble pourrait s’écrouler… L’officier de police, son adjoint et moi-même avons conjointement décidé que nous devions nous enfuir de cet immeuble.

Et donc, Giuliani et son équipe ont quitté l’immeuble de Barklay Street, parce que « si quelque chose arrivait et si l’immeuble s’effondrait, c’est la totalité de l’équipe de la mairie qui serait anéantie. »[1]

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Les éléments les plus probants

Le récit de Giuliani devant la Commission sur le 11-Septembre contient deux graves contradictions par rapport à ce qu’il avait raconté au journaliste Peter Jennings :

1. Il n’a pas dit à la Commission qu’on l’avait prévenu que le World Trade Center allait s’effondrer. 2. Il a expliqué devant la Commission que ses collègues et lui avaient quitté l’immeuble de Barklay Street par peur que ce bâtiment ne s’écroule.

L’interview par Peter Jennings

Lors de son interview téléphonique par Peter Jennings sur ABC le matin même du 11-Septembre, Giuliani avait déclaré qu’après avoir eu connaissance de l’attaque du World Trade Center,

je suis descendu dans la rue et nous avons établi notre quartier général au 75 Barkley Street, qui était juste à côté, il y avait le chef de la Police, le chef des pompiers, le chef du Bureau de gestion des urgences, et nous avons travaillé depuis là jusqu’à ce qu’on nous dise que le World Trade Center allait s’effondrer. Et de fait [la Tour Sud] s’est écroulée avant que ne puissions effectivement sortir de cet immeuble de Barklay Street, nous sommes donc restés bloqués là 10 ou 15 minutes, et finalement on a pu sortir et quitter les lieux.[2]

La déclaration de Giuliani à Jennings correspond plus ou moins à ce qu’il dira plus tard devant la Commission sur le 11/9, sauf qu’il ne réitéra pas ses propos sur le fait d’avoir été « prévenu que le World Trade Center allait s’effondrer. » Aussi, alors que [le 11 septembre 2001] il avait dit à Jennings qu’il était inquiet pour les Tours Jumelles qui menaçaient de s’effondrer, il a modifié ses propos devant la Commission en expliquant qu’il s’était inquiété du fait que lui et ses collègues étaient « en danger dans le bâtiment [de Barklay Street], car celui-ci pouvait s’effondrer ».

Même si la Commission sur le 11/9 n’a pas interrogé Giuliani au sujet de ces contradictions – i.e. aucune allusion au fait que le WTC allait s’effondrer ; et nouvelle préoccupation sur le fait que le bâtiment de Barklay Street pouvait s’écrouler – la chaine WNBC a rapporté en mai 2007 que Giuliani avait été interviewé par un petit groupe équipé d’une caméra.[3] Une jeune femme, après avoir rappelé à Giuliani sa déclaration devant Jennings disant : « Aucune structure en acier dans l’histoire ne s’est jamais effondrée à cause d’incendies, » lui a demandé : « Comment se fait-il que personne dans les[Tours] n’ait été prévenu ? Et qui d’autre savait ? Et comment réussissez-vous à dormir la nuit ? » Giuliani a répliqué : « Je ne savais pas que les Tours allaient s’effondrer. » Un des hommes du groupe a alors rappelé à Giuliani qu’au contraire, il avait déclaré à Jennings qu’il avait été prévenu que les Tours allaient s’écrouler, ajoutant : « Qui vous a dit à l’avance que les Tours étaient sur le point de s’effondrer, Monsieur ? » Giuliani a alors répondu :

« Je n’ai pas réalisé que les Tours s’effondreraient… Ce que nous avions compris c’est qu’au bout d’un certain temps, tout comme d’autres immeubles s’écroulent, les Tours pourraient aussi s’effondrer, mais dans un délai de 7, 8, 9 ou 10 heures. Personne à ma connaissance ne se doutait qu’elles imploseraient. Ça a été une surprise totale. »[4]

Mais cette déclaration contredit ce qu’il avait dit à Jennings — « On nous a dit que le World Trade Center allait s’effondrer. Et il s’est effondré avant même que nous ne puissions quitter les lieux. » D’après cette phrase, il avait parfaitement conscience de l’imminence de l’effondrement de l’une au moins des Tours du World Trade Center.

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Les déclarations de Giuliani à propos de l’effondrement des autres Tours

Les explications alternatives de Giuliani contredisent également les éléments factuels.

Tout d’abord, en parlant de la façon dont « d’autres immeubles se sont effondrés, » il sous-entendait que des tours à structure d’acier s’étaient déjà effondrées (sinon pourquoi parler d’autres effondrements d’immeubles ?). En fait, la citation de la jeune femme du groupe, disant qu’« aucun bâtiment à structure d’acier dans l’histoire ne s’est jamais effondré à cause d’incendies, » n’est pas discutable. Deux mois après le 11/9 par exemple, le reporter du New York Times, James Glantz, a écrit : « les experts disent qu’aucun… gratte-ciel à structure d’acier (steel-reinforced high-rise) ne s’est jamais effondré à cause d’incendies incontrôlés. »[5]

Aussi, bien que Giuliani ait répondu qu’il s’attendait à ce que la tour s’écroule dans un délai allant de 7 à 10 heures, des tours en acier ont déjà brûlé, pour certaines, bien plus de 10 heures, sans pour autant s’écrouler :

 en 1988, à Los Angeles, la Tour de la First Interstate Bank haute de 62 étages a brûlé pendant 3 heures et demie, occupant 64 compagnies de pompiers pour combattre le feu. L’incendie a ravagé les bureaux entre le 12e et le 16e étage, « sans causer de dommages à la structure. »[6]  En 1991, un énorme incendie au One Meridian Plaza de Philadelphie a duré 18 heures et détruit 8 des 38 étages de la tour. « Des poutres et des poutrelles se sont tordues ou affaissées… suite à l’exposition au feu, » a expliqué la FEMA dans son rapport, mais « les colonnes ont continué à supporter leur charge sans dégât apparent. »[7]  Dans les années 1990, une série d’expérimentations a été menée en Grande-Bretagne pour voir quel genre de dommages des poutres en acier de structure pouvaient subir si elles étaient soumises à des températures extrêmement élevées pendant plusieurs heures. Après avoir analysé les résultats, la FEMA a conclu : « Bien que la température des poutres en acier ait atteint 800-900°C (1,500-1,700°F) dans trois des tests…, aucun effondrement n’a été observé pour les six expériences. »[8]

Enfin, comme pour illustrer le fait que les lois de la Nature n’ont pas changé depuis 2001, une tour de 50 étages à Caracas a brûlé en 2004 pendant 17 heures, ravageant la totalité des 20 derniers étages, mais le gratte-ciel ne s’est pas pour autant effondré.[9]

Pourtant, bien que le sous-entendu de Giuliani selon lequel des tours en acier se sont déjà effondrées après avoir brûlé pendant plusieurs heures soit faux, il a déclaré :

Ce que nous avions compris c’est qu’au bout d’un certain temps, tout comme d’autres immeubles s’écroulent, les Tours pourraient aussi s’effondrer (souligné par la Rédaction). Mais même cela est faux, en effet Robert F. Shea, l’administrateur adjoint de l’administration fédérale des assurances et des recours de la FEMA a déclaré : « Aucun de ceux qui ont vu ça ce jour-là, pas même moi, ne nous doutions que les Tours allaient s’effondrer, »[10] et cette déclaration a été confirmée par de nombreux pompiers et d’autres experts.[11]

Par conséquent, tout cela ne laisse aucune place au récit révisionniste selon lequel Giuliani n’aurait pas dit devant Peter Jennings d’ABC qu’il avait été prévenu que « le World Trade Center allait s’effondrer. » Et puisque Guliani a fait cette déclaration, la question suivante est : qui lui a fourni cette information ?

Qui a prévenu Giuliani de l’effondrement imminent du World Trade Center ?

On peut trouver des éléments de réponse dans les témoignages enregistrés des pompiers de New York :

 Le chef de cabinet adjoint Albert Turi a rapporté qu’alors qu’ils n’avaient aucune information sur une éventuelle instabilité des tours, » Steve Mosiello, le chef adjoint de Ganci, était arrivé au poste de 124 www.consensus911.org/fr

commandement et avait expliqué qu’ils avaient reçu des rapports du Bureau de Gestion des Urgences (ou OEM, pour Office of Emergency Management) selon lesquels les gratte-ciel n’étaient pas sains structurellement, » après quoi Peter [Ganci] avait demandé : « OK, mais de qui proviennent ces rapports ?… et Steve [Mosiello]partit et revint au poste de commandement avec un EMT [Emergency Medical Technician]… le chef adjoint Ganci lui demanda : “d’où viennent ces rapports ?” Et le type a répondu :” je ne sais pas, l’OEM nous a juste passé l’information.” »[12]  La phrase de Steven Mosiello montre que cette « personne de l’EMT » était Richard Zarillo, un Équipier médical d’urgence, qui a déclaré : « John [Perrugia] est arrivé et m’a demandé d’aller voir le chef Ganci et de lui passer ce message : les gratte-ciel sont en péril (compromised), il faut évacuer, ils vont s’effondrer. J’ai dit, OK. » Après cela, lui et Steve Mosiello ont informé Ganci que les tours étaient sur le point de s’effondrer, et Ganci leur a demandé : « Mais Bon Dieu qui vous a raconté ça ? » Mosiello a répondu à Ganci et aux autres : « j’étais simplement à l’OEM. Le message qu’on m’a donné est que les bâtiments vont s’effondrer ; il faut évacuer nos gars de là-dedans. »[13]  John Peruggia a raconté : « Ils [les gens au Centre opérationnel des pompiers] m’ont prévenu que le Bureau de gestion des urgences avait été activé. » Plus tard, Peruggia a raconté : « Je discutais avec M. Rotanz [le directeur adjoint du planning et des recherches à l’OEM][14]… et un gars [au look d’ingénieur], et nous étions nombreux à discuter dans le lobby, quand quelqu’un m’a signalé qu’on pensait que les dommages structurels subis par les Tours étaient assez importants et qu’il y avait des chances que la stabilité des bâtiments soit compromise, et que la Tour Nord menaçait de s’écrouler très bientôt. J’ai attrapé l’EMT Zarillo et lui ai passé l’information. Je lui ai demandé de se rendre immédiatement au poste de commandement où se trouvait le chef Ganci… et de le prévenir que l’intégrité du gratte-ciel était sévèrement compromise, et qu’on pensait qu’il aller s’effondrer d’un moment à l’autre. »[15]  On a demandé à Peruggia si cela concernait « une seule des tours ou bien les deux, » ce à quoi il a répondu : « l’information que nous venions de recevoir était que les deux tours étaient gravement endommagées. »[16]

Comme le montrent ces témoignages, l’information sur l’imminence de l’effondrement des Tours Jumelles provenait de l’OEM, par conséquent, si Giuliani, comme il l’a déclaré à Peter Jennings, a été informé que les tours allaient bientôt s’écrouler, l’avertissement devait nécessairement provenir de l’OEM.

Mais l’OEM était sous le contrôle de GIuliani.[17] Cela signifie que même si Giuliani a déclaré qu’ « on avait dit » à lui et ses collègues au 75 Barklay Street que les Tours allaient s’effondrer, c’est son propre personnel, de son propre Bureau [de Gestion des urgences] qui est à l’origine de cet avertissement.

La seule question qui reste est : comment les personnes de l’OEM ont-elles pu savoir – étant donné la conviction générale à ce moment-là qu’un effondrement total des tours était impossible – que les Tours Jumelles allaient s’écrouler ?

Le chef des pompiers qui s’attendait à l’effondrement des Tours

Le chef Ray Downey semble être l’une des seules personnes à faire exception à la conviction universellement répandue à ce moment-là, et documentée par la Commission sur le 11/9, selon laquelle « aucun des chefs des pompiers présents ne pensait qu’un effondrement total de l’un ou l’autre des Tours était possible. »[18] Et il s’agit d’une exception importante, comme le souligne Timothy Roemer, le membre de la Commission sur le 11/9, qui rappelle que Downey « est un expert reconnu et respecté en matière d’effondrement de bâtiments. » Un chef de district des pompiers de New York a même parlé de Downey comme du « principal expert en effondrement aux USA. »[19]

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Le chef des pompiers de New York Thomas Van Essen a raconté devant la Commission sur le 11/9 que Downey lui avait dit : « patron, je pense que ces bâtiments pourraient bien s’écrouler. »[20] Sur les raisons de cette inquiétude, son neveu, Tom Downey a expliqué que son oncle était « préoccupé par les engins secondaires dans les Tours, des engins explosifs qui pourraient blesser les pompiers. »[21]

Lors de son interview orale, l’aumônier des pompiers de New York, le père John Delendick a expliqué que lorsque le sommet de la Tour Sud a apparemment explosé, il avait demandé à Downey si du fuel avait pu exploser. Downey avait répondu que, « vu ce qui venait de se passer, il pensait qu’il y avait des bombes là-haut, car c’était trop bizarre, » autrement dit, que c’était trop étrange pour avoir été produit par une explosion de kérosène.[22]

Conclusion

Le récit du maire de New York Rudolf Giuliani devant la Commission en 2004, selon lequel il a quitté le bâtiment du 75 Barkley Street par peur qu’il ne s’écroule est en contradiction avec ses déclarations le matin même du 11- Septembre au micro de Peter Jennings d’ABC.

Lorsqu’on a demandé à Giuliani de s’expliquer sur les raisons pour lesquelles il n’avait pas fait prévenir les gens dans les Tours qu’elles allaient s’écrouler, il a affirmé qu’ « il n’imaginait pas que les Tours allaient s’écrouler, » et que « personne à sa connaissance ne soupçonnait qu’elles imploseraient. » Cela contredit totalement ce qu’il avait déclaré à Peter Jennings, à savoir qu’on lui avait dit que les Tours Jumelles allaient s’effondrer.

La façon dont Giuliani a été informé qu’elles allaient s’effondrer est une question qui ne lui a pas été posée publiquement par les grands médias ni par aucune entité gouvernementale.

Références

1. “Audition de la Commission sur le 11/9,” 19 mai 2004. 2. Cette déclaration faite le 11/9 à Peter Jennings d’ABC News, peut être lue et écoutée ici : “Who Told Giuliani the WTC Was Going to Collapse on 9/11?” Ce qui s’est vraiment produit (Mis à jour), 27 août 2010. 3. Une séquence télévisée de cette rencontre, intitulée “Activists Confront Giuliani over 9/11,” était auparavant disponible ici, mais peut désormais être visionnée ici. 4. Ibid. 5. James Glanz, “Engineers are baffled over the collapse of 7 WTC,” New York Times, 29 novembre 2001. 6. Administration des pompiers des États-Unis, “Incendie du bâtiment de la Interstate Bank à Los Angeles, Californie , mai 1988.” 7. “High-Rise Office Building Fire, One Meridian Plaza Philadelphia, Pennsylvania,” Federal Emergency Management Agency (FEMA), p. 19. 8. FEMA, World Trade Center Building Performance Study, mai 2002, “Appendix A: Overview of Fire Protection in Buildings,” A-9. 9. Robin Nieto, “Fire Practically Destroys Venezuela’s Tallest Building,” 18 octobre 2004. 10. “Learning from 9/11: Understanding the Collapse of the World Trade Center,” Audition devant le Comité des Sciences, Chambre des représentants, 6 mars 2002. Bien sûr, c’était différent pour le Bâtiment 7 : beaucoup de gens étaient convaincus qu’il allait s’effondrer, mais c’était après que les Tours Jumelles se soient écroulées, et après qu’on leur ait dit que le WTC7 allait faire de même. Voir “Point WTC7-7 : Connaissance anticipée de l’effondrement du World Trade Center 7”. 11. Pour prendre quelques exemples : • Quand on demanda en 1993 à John Skilling, le principal architecte responsable du design de la structure des Tours Jumelles, ce qui se passerait si l’une des tours était frappée par un avion de ligne plein de carburant, il répondit : “Il y aurait un incendie terrible … et de nombreuses personnes seraient tuées … mais la structure du bâtiment tiendrait le coup” (Eric Nalder, “Twin Towers Engineered to Withstand Jet Collision,” Seattle Times, 27 février 1993. • Un enquêteur du Bureau of Investigations and Trials a déclaré que “personne ne s’attendait à ce que le WTC7 s’effondre de cette façon” (Témoignage oral : Lieutenant Murray Murad, p. 20). • Un pompier-chef d’équipe a déclaré qu’”après que tout ait été soufflé… sur un étage,” il pensait que le sommet de la Tour Sud allait céder et s’effondrer, mais “on n’avait jamais imaginé que toute la tour allait s’effondrer” (Témoignage oral : Chef d’équipe 126 www.consensus911.org/fr

Brian Dixon, p. 15). • Un autre pompier a dit : “On ne pouvait même pas imaginer que ces bâtiments pouvaient s’effondrer… cela ne s’est jamais produit dans l’Histoire” (Témoignage oral : Lieutenant Warren Smith, pp. 14-15, 30-31, 32). • Même la Commission sur le 11/9 a déclaré qu’à sa connaissance, “aucun des chefs pompiers présents ne pensait que l’effondrement total de l’une des tours était possible” (Rapport de la Commission sur le 11/9, p.302). A l’exception, semble-t-il, du chef Ray Downey, qui était un expert en effondrements d’immeubles, mais il était convaincu que des explosifs avaient été placés dans les Tours. Tom Downey, The Last Men Out: Life on the Edge of Rescue 2 Firehouse, [New York, Henry Holt, 2004]). • De même, le NIST (National Institute of Standards and Technology) a écrit : “Aucune des personnes interviewées n’a dit qu’elle s’attendait à ce que les Tours s’effondrent dans leur totalité” (NIST NCSTAR 1-8, “The Emergency Response Operations,” p. 72). A l’exception, semble-t-til, du chef Ray Downey, qui était un expert en effondrements d’immeubles, mais il était convaincu que des explosifs avaient été placés dans les Tours. Tom Downey, The Last Men Out: Life on the Edge of Rescue 2 Firehouse, [New York, Henry Holt, 2004). 12. Témoignage oral : Chef des pompiers Albert Turi, pp. 13-14. 13. Témoignage oral : urgentiste (EMT) Richard Zarrillo, pp. 5-6. 14. “Rotanz was assigned to the Mayor’s Office of Emergency Management in 2000,” Urban Hazards Forum, FEMA, 2002. 15. Témoignage oral : Chef des pompiers John Peruggia, pp. 4, 17. 16. Témoignage oral : Chef des pompiers John Peruggia, p. 17. 17. Un document intitulé a “Brief History of New York City’s Office of Emergency Management” disait : “1996: Par ordre exécutif, le Bureau municipal de gestion des Urgences est créé. Son directeur rapporte directement au Maire.” 18. Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 302 19. Roemer a fait cette déclaration lors d’une audition de la Commission sur le 11/9. 20. Audition de la Commission sur le 11/9, 18 mai 2004. Von Essen avait déjà relaté cette histoire dans son livre Strong of Heart: Life and Death in the Fire Department of New York, New York, William Morrow, 2002, p. 22. 21. Tom Downey, The Last Men Out: Life on the Edge at Rescue 2 Firehouse (New York: Henry Holt, 2004). 22. Témoignage oral : père John Delendick, p. 5. Père Delendick a ajouté: “Comme nous l’avons appris depuis, c’est le carburant de l’avion qui en s’échappant a causé tout cela.” Mais le plus important dans son témoignage est qu’il a rapporté les propos de l’expert Downey.

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Point H-1: Le mystérieux voyage de Mohammed Atta à Portland

(Note de l’éditeur: Un graphique est placé ici pour illustrer ce point complexe.)

La version officielle

 D’après le rapport de la Commission du 11/91, Mohammed Atta, accompagné de son collègue d’al-Qaïda Abdul Aziz al-Omari, « est monté à bord du vol de 6 h du matin reliant Portland [Maine] à l’aéroport international Logan de Boston. » Après leur arrivée à Boston à 6 h 45, ils sont montés à bord du vol n° 11 d’American Airlines (AA-11) prévu pour 7 h 45.2  Atta et al-Omari devaient prendre ce vol tôt le matin, car bien qu’ils se soient trouvés à Boston le 10 septembre, ils étaient ensuite allés à Portland en voiture, dans le Maine pour des raisons qui restent inconnues »3, et avaient passé la nuit dans un “Comfort Inn” à South Portland.4  Il n’existe aucune explication “entièrement satisfaisante” des raisons pour lesquelles Atta et Al-Omari ont fait cela, écrivait le New York Times en 2002, « compte tenu du risque que, si le vol de correspondance avait été en retard, ils auraient manqué le vol qu’ils voulaient détourner. »5 En 2004, la Commission sur le 11/9 considérait toujours ce voyage comme un mystère.6  Néanmoins, le fait qu’Atta et al-Omari aient effectivement fait ce voyage a été prouvé dans un rapport chronologique exhaustif du FBI sur leurs mouvements à Portland le 10 septembre, et par des bandes vidéos qui les ont filmés lors de certains de leurs arrêts7, ainsi qu’une attestation (affidavit) signée par un juge et un agent du FBI, indiquant que le véhicule Nissan Altima bleu, trouvé à l’aéroport de Portland avait été loué par Mohammed Atta, et que « le personnel d’American Airlines à Logan avait découvert deux sacs [enregistrés au nom du passager Atta] destinés au transfert vers le vol AA-11, mais qui n’avaient pas pu être chargés sur le vol. »8  Le voyage d’Atta s’est révélé utile à l’enquête, selon le directeur du FBI, Robert Mueller, qui a déclaré : « Après le crash du vol 11, les autorités ont récupéré deux bagages au nom de Mohammed Atta, qui n’avaient pas été embarqués sur ce vol. »9 Ces bagages contenaient le testament d’Atta10 ainsi que d’autres éléments incriminant al-Qaïda.11

Pour résumer les principaux faits de ce récit : (1) Atta et al-Omari ont conduit une Nissan de location bleue de Boston à Portland le 10 septembre, puis y ont passé la nuit. (2) Le lendemain matin, ils ont pris un vol de correspondance pour retourner à Boston à temps pour embarquer sur le vol AA-11. (3) Après qu’Atta eut fait s’écraser le vol AA-11 contre le World Trade Center, les autorités de l’aéroport Logan de Boston ont trouvé des éléments incriminants dans les bagages d’Atta qui n’avaient pas été chargés à bord du vol AA-11.

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

L’histoire officielle du voyage d’Atta à Portland contient trois mystères :

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1. Pourquoi les bagages d’Atta n’ont-ils pas été chargés à bord du AA-11? Le journal Newsday soulignait en 2006 que dans la déclaration (affidavit, « il n’y a aucune explication des raisons pour lesquelles ils n’ont pas été chargés à bord. »12  L’échec de chargement ne peut être attribué à un retard de l’avion : le vol de correspondance lors de leur retour à Boston était à l’heure, il y avait donc une heure de temps jusqu’au départ du vol AA-11.13  Cet échec ne peut pas non plus être expliqué en termes de négligence du personnel au sol, puisqu’ « Atta fut le seul des 81 passagers du vol AA-11 dont les bagages n’ont pas été embarqués, d’après les confirmations d’American Airlines. »14 2. Pourquoi Atta a-t-il mis son testament dans un sac destiné à être chargé sur un vol qu’il avait l’intention de faire s’écraser contre le World Trade Center ? 3. Pourquoi Atta a-t-il fait ce voyage risqué à Portland ?

On comprend mieux les raisons pour lesquelles ces trois mystères subsistent, à la lumière des informations données dans les tout premiers jours après le 11/9 :

 CNN a rapporté le 12 septembre et pendant la matinée du 13 que deux agents d’al-Qaïda, Adnan Bukhari et Ameer Bukhari, ont conduit une Nissan louée à Portland, y ont passé la nuit, et sont retournés à Boston le lendemain matin à temps de monter à bord du vol AA-11.15  Les éléments incriminant al-Qaïda ont été découverts par les autorités dans une berline Mitsubishi, qui avait été louée par Mohammed Atta, puis laissée sur le parking de l’aéroport Logan de Boston.16  Jusque là, c’était l’histoire officielle, mais plus tard dans l’après-midi du 13 septembre 2001, CNN a rapporté qu’aucun des deux Bukhari n’avait pu mourir le 11/9 : Adnan Bukhari était encore en vie tandis que Ameer Bukhari était mort l’année précédente.17  Le 14 septembre, bien que CNN ait continué d’affirmer que Mohammed Atta avait laissé une Mitsubishi de location à l’aéroport Logan de Boston,18 Associated Press a déclaré que la Nissan de location avait été conduite à Portland par Mohammed Atta qui, avec son compagnon, « a passé la nuit au “Comfort Inn” à South Portland avant de prendre l’avion le lendemain matin. »19  Selon ce récit, les autorités ont de surcroit trouvé les éléments compromettants laissés par Atta dans une voiture de location à l’aéroport Logan de Boston, bien que cette partie de l’histoire soit incohérente, puisque la nouvelle histoire implique qu’Atta devait avoir abandonné sa Nissan de location à l’aéroport de Portland.  Le 16 septembre, une transition complète vers ce qui allait devenir LA version officielle est parue dans le Washington Post : en plus de déclarer qu’ « Atta et al-Omari avaient loué une voiture à Boston, s’étaient rendus à Portland dans le Maine, et avaient pris une chambre le lundi soir au “Comfort Inn”, il était dit que les documents incriminant Atta avaient été « laissés dans ses bagages à l’aéroport Logan de Boston. »20  Vers le 5 octobre, le FBI créa une chronologie des mouvements supposés d’Atta et al-Omari à Portland le 10 septembre, complétée avec des vidéos et des photographies.21 Les incohérences internes, cependant, montrent que cette chronologie est totalement fabriquée.22  Les incohérences internes montrent également que l’affidavit mentionné ci-dessus – qui indique que le FBI avait dès le départ affirmé que (a) Atta avait conduit la Nissan à Portland, et que (b) les documents incriminants avaient été trouvés dans ses bagages à l’intérieur de l’aéroport Logan de Boston – ne pouvait pas avoir été écrit et daté du 12 septembre.23

Résumé et conclusions

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Comme le montre l’évolution du récit des deux exécutants d’al-Qaïda prenant l’avion de Portland à Boston, cette histoire ne comportait à l’origine aucun mystère inexplicable.

Mais après qu’on se soit rendu compte que les frères Bukhari n’ont pas pu mourir à bord du Vol AA-11, les trois mystères – (1) pourquoi les bagages de Mohammed Atta n’ont pas été chargés sur le vol AA-11, (2) pourquoi il a mis son testament dans un sac censé être chargé sur ce vol maudit, et (3) pourquoi il a fait ce voyage risqué à Portland – sont apparus comme sous-produits de la création, étalée sur plusieurs jours, d’une version révisée de l’histoire originale (dans laquelle Atta et al-Omari ont remplacé les frères Bukhari dans le rôle des agents d’al-Qaïda qui ont conduit une Nissan louée à Portland).

Bien que cette histoire soit complexe, cela suggère que ce qui est devenu la version officielle a été très probablement basé sur l’imagination de certains, et non sur des faits.

Références du point H-1

1. Rapport de la Commission sur le 11/9, p.1. 2. Ibid, p.2. 3. Ibid, p.253. De la même façon, le directeur du FBI, Robert Mueller, a expliqué que la raison du voyage d’Atta et al_Omari à Portland « restait peu claire. » Déclaration du directeur du FBI, Robert S. Mueller III, « Déclaration pour archivage », Enquête conjointe du Comité du renseignement, 26 septembre 2002. 4. Mueller, « Déclaration pour archivage. » 5. Richard Bernstein, Douglas Frantz, Don Van Natta, Jr., et David Johnston, “The Hijackers’ Long Road to Infamy,” New York Times, 11 Septembre 2002. 6. ”Aucune preuve physique, documentaire ou analytique ne vient étayer une quelconque explication convaincante de la raison pour laquelle Atta et al-Omari se sont rendus en voiture à Portland dans le Maine depuis Boston, le 10 septembre au matin, pour revenir le lendemain matin (11 septembre) par le vol 5930 depuis l’aéroport de Logan. (Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 451, note 1). 7. Voir The Night Before Terror; THE FBI DESCRIBES HIJACKING SUSPECTS’ OVERNIGHT STAY IN GREATER PORTLAND, Portland Press Herald, 5 october 2001, qui dit : Après s’être enregistrés au motel, Atta et al_Omari ont été vus à plusieurs reprises entre 20 h et 21 h 30. Entre 20 h et 21 h, on les a aperçus à Pizza Hut. A 20 h 31, ils ont été filmés par la caméra d’un distributeur automatique de billets de KeyBank, et de nouveau à 20 h 41 par un autre distributeur Fast Green, à côté de la pizzéria Uno… À 21 h 15, les deux hommes se sont arrêtés à la station-service Jetport sur la Western Avenue, où ils ont demandé leur chemin. » 8. “Affidavit and Application for Search Warrant,” signé par l’agent spécial du FBI, James K. Lechner, et le juge américain, David M. Cohen, en date du 12 septembre 2001, Four Corners : Investigative TV journalism. 9. Mueller, « Déclaration pour archivage » 10. Peter Finn T. Charles Lane, “Will Gives a Window Into Suspect’s Mind,” Washington Post, 6 octobre 2001. 11. Déclaration Numéro 16 de l’équipe de direction de la Commission sur le 11/9, 16 juin 2004. Arguant que la valise d’Atta « contenait bien plus que ce qui est cité dans le rapport, » un article de 2006 rapportait : « Les anciens enquêteurs fédéraux du contreterrorisme expliquent (que cette valise) a fourni la ‘Pierre de Rosette’ aux agents du FBI, et leur a permis de lever rapidement le mystère sur qui avait mené ces attentats-suicides et ce qui les y avait poussés… Le gouvernement a pu ainsi identifier l’ensemble des 19 pirates de l’air presque immédiatement après les attentats… grâce aux documents trouvés dans ces bagages ; » Voir Michael Dorman, “Unraveling 9-11 Was in the Bags,” Newsday, 16 avril 2006. 12. Michael Dorman, “Unraveling 9-11 Was in the Bags,” Newsday, 16 avril 2006. 13. Bien sûr, la Commission sur le 11/9 avait initialement prévu d’expliquer que les bagages d’Atta n’avaient pas été embarqués, puisqu’il avait presque manqué son avion (tant il était arrivé tard avant le départ – NdT). D’après la déclaration Numéro 16 de l’équipe de direction de la Commission sur le 11/9 (faite en 2004) : « Le détour par Portland a failli empêcher Atta et al-Omari de prendre le Vol 11 à Boston. En fait, la valise qu’ils ont enregistrée à Portland n’a pas pu être mise à bord de l’avion. » Mais la Commission sur le 11/9, ayant par la suite réalisé que cette affirmation était peu crédible, a écrit dans son rapport final : « Atta et al- Omari sont arrivés à Boston à 6 h 45 du matin… Entre 6 h 45 et 7 h 40, Atta et al-Omari… se sont enregistrés et ont embarqué sur le Vol 11 d’American Airlines… dont le départ était prévu à 7 h 45. » (Rapport de la Commission sur le 11/9, 1-2). La Commission clot (ce chapitre) sans fournir plus d’explications sur les raisons pour lesquelles la valise n’a pas pu être amenée à bord de l’avion, laissant ainsi planer le mystère. 14. Paul Sperry, “Airline Denied Atta Paradise Wedding Suit,” WorldNetDaily.com, 11 septembre 2002. 15. Voir “Two Brothers among Hijackers,” CNN, 13 septembre 2001, où l’on pouvait lire : “Les enquêteurs ont remonté la piste vers 4 pirates de l’air… Deux d’entre eux sont des frères…, Adnan Bukhari et Ameer Abbas Bukhari. Ils ont loué une voiture, une Nissan Altima bleu-argenté, dans une agence de location Alamo à l’aéroport Logan de Boston, et se sont rendus en voiture à l’aéroport de 130 www.consensus911.org/fr

Portland dans le Maine, où ils ont pris le vol US Airways 5960 à 6 h du matin le mardi pour revenir à Boston, explique cette source. Le chef de la Police de Portland, Mike Chitwood, a déclaré : “Je peux vous garantir que ces deux individus sont montés à bord de l’avion à destination de Boston tôt hier matin.” » (Ce récit a par la suite disparu purement et simplement du site Web de CNN.) 16. Dans le récit de CNN précédemment cité, “Two Brothers among Hijackers”, on pouvait lire : « Une Mitsubishi sedan a été emmenée à la fourrière à l’aéroport Logan, elle avait été louée par Mohammed Atta, selon nos sources. Le véhicule contenait différents équipements, dont des manuels de vol écrit en arabe, que les forces de police ont qualifiés de “très utiles pour nos investigations.” Un autre article, “Hijack Suspect Detained, Cooperating with FBI,” disait : « Les forces de police fédérale des États-Unis ont remonté la piste jusqu’à des contacts à Hambourg, grâce aux informations liées à la voiture saisie à l’aéroport Logan. C’était une Mitsubishi. Elle a été louée par Mohammed Atta qui vivait dans un appartement à Hambourg… À l’intérieur, on a retrouvé un manuel de vol en langue arabe que les forces de police en charge de l’enquête ont qualifié de très utile, » CNN, 13 septembre 2001. 17. Voir “Feds Think They’ve Identified Some Hijackers,” qui dit : « Nous souhaitons rectifier un communiqué paru sur CNN. En se référant à plusieurs sources d’information de la police, CNN a expliqué qu’Adnan Bukhari et Ameer Bukhari, habitant Vero Beach en Floride, étaient suspectés d’être deux des pilots qui ont fait s’écraser les avions contre les Tours du World Trade Center. CNN a ensuite appris qu’Adnan Bukhari se trouve toujours en Floride, où il a été interrogé par le FBI. Nous nous excusons pour cette mauvaise information… Quant à Ameer Bukhari, il est mort dans le crash d’un petit avion l’an dernier, » CNN 13 septembre 2001. 18. « Selon des sources de la police…(a) la Mitsubishi Sedan louée par Atta a été retrouvée à l’aéroport Logan. Des documents en langue arabe ont été retrouvés dans le véhicule… (Adnan) Bukhari et Ameer Bukhari… étaient liés à une voiture retrouvée dans un aéroport à Portland, Maine, » Mike Fish, “Fla. Flight Schools May Have Trained Hijackers,” CNN, 14 septembre 2001. 19. “Portland Police Eye Local Ties,” Associated Press, Portsmouth Herald, 14 septembre 2001. 20. Joel Achenbach, “’You Never Imagine’ A Hijacker Next Door,” Washington Post, 16 septembre 2001. 21. “The Night Before Terror: The FBI Describes Hijacking Suspects’ Overnight Stay in Greater Portland,” Portland Press Herald, 5 octobre 2001. 22. Par exemple, une des images qui circulait montrait Atta et al-Omari à la station-service Jetport à 20 h 28 min 29 sec. Mais cette photo avait été taillée pour cacher la date, et la version non taillée affichait la date du « 11-10-01 », au lieu de « 9-10-01 ». Aussi, bien que la vidéo comporte l’inscription « 8 :28 PM », la chronologie du FBI veut qu’Atta et al-Omari se soient trouvé à la station- service Jetport le 10 septembre à 21 h 15. Autre exemple : une photo montrant Atta et al-Omari traversant le point de contrôle de sécurité est marquée à la fois avec « 05:45 » et a « 05:53 ». Voir Point Video-1 : les vidéos de sécurité supposées montrer Mohammed Atta. » 23. Si l’Affidavit a été signé le 12 septembre, les articles de CNN de ce jour (selon lesquels les frères Bukhari ont emmené la Nissan à Portland) ainsi que le 13 septembre (disant que les documents accusant al-Qaïda avaient été retrouvés dans une Mitsubishi qu’Atta avait laissé à l’aéroport de Boston) seraient parfaitement inexplicables. CNN et d’autres grands médias recevaient leurs informations des officiels de la police (comme on l’a vu, le 13 septembre, CNN disait que les mauvaises informations qu’elle avait reçues à propos des frères Bukhari « se basaient sur de multiples sources de la police. » Si l’Affidavit du FBI dans sa forme présente avait été signé le 12 septembre, CNN et les autres grands médias n’auraient pas raconté le contraire pendant plusieurs jours. Il est parfaitement impossible de croire que si l’Affidavit du FBI avait été signé le 12 septembre, aucun média n’aurait rapporté avant le 16 septembre la nouvelle disant que les documents incriminants avaient été retrouvés dans les bagages d’Atta à l’intérieur de l’aéroport. On peut difficilement imagine preuve plus tangible que cet affidavit a été antidaté.

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Point PC-1 : Les appels téléphoniques présumés de Todd Beamer depuis le Vol UA93

La Version officielle

Todd Beamer était l’un de ces passagers du vol United Airlines 93 (UA 93) qui empêchèrent les pirates de l’air de précipiter l’avion contre sa cible à Washington D.C. Il devint le plus fameux de ces passagers héroïques pour avoir prononcé la phrase « Vous êtes prêts les gars ? Alors, on y va ! »1 [“Let’s roll!” en anglais – NdT] alors qu’un groupe de passagers s’apprêtait à passer à l’action.

Cet épisode fut révélé par Lisa Jefferson, agent de supervision chez GTE (Verizon), avec laquelle Todd Beamer avait eu une conversation de 13 minutes avant que l’avion ne s’écrase, conversation qui fut plus tard incluse dans le Rapport de la Commission sur le 11/9.2

Todd Beamer avait été mis en contact téléphonique avec Jefferson du fait qu’après avoir essayé d’appeler sa femme avec sa carte de crédit, son appel avait été redirigé vers une opératrice du service client de GTE dénommée Phyllis Johnson, laquelle avait ensuite transmis l’appel à Jefferson. Beamer a continué de discuter avec Jefferson plutôt que de demander à parler à sa femme, expliquant que celle-ci était enceinte et qu’il ne voulait pas la contrarier.3

Les relevés des appels téléphoniques montrent que Beamer a tenté de passer 4 appels, et que seul le quatrième a abouti. Ce dernier a duré 3925 secondes (un peu plus de 65 minutes),4 bien que Beamer n’ait été en communication téléphonique avec les employés de GTE (Johnson et Jefferson) qu’une vingtaine de minutes en tout.5 D’après le résumé des conversations avec Jefferson établi par le FBI, « M. Beamer a expliqué aux opératrices que l’avion avait été détourné, qu’il avait vu deux pirates de l’air armés de couteaux et que quelqu’un d’autre était entré dans le cockpit. »6 En novembre 2001, le président Bush a utilisé l’expression « Let’s roll ! » lors d’un discours appelant l’Amérique à entrer en guerre contre les terroristes.7 En 2002, le Washington Post écrivait : « Adopté par le président Bush comme un cri patriotique et guerrier, l’expression « Let’s roll » fut également « affichée sur les avions de l’US Air Force, les camions de pompier, les maillots des équipes scolaires d’athlétisme, et un nombre incalculable de T- shirts, casquettes de base-ball et bibelots-souvenirs. »8

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Il existe huit raisons de douter de l’authenticité de l’appel téléphonique supposé entre Lisa Jefferson et l’homme qui s’est présenté comme Todd Beamer :

1. Il est fort peu probable qu’un passager du vol UA93 ait pu parler pendant 13 minutes avec Jefferson.9 D’après le livre de Lisa Beamer sorti en 2002, Jefferson fut elle-même surprise, et avoua que « c’était un vrai miracle que Todd n’ait pas été déconnecté. » La raison pour laquelle Jefferson considère cela comme un miracle est que « vue l’énorme quantité d’appels passés ce jour-là, les systèmes de GTE étaient complètement surchargés et les lignes n’arrêtaient pas d’être déconnectées autour d’elles… Elle ne cessait de se dire : “cet appel va forcément être interrompu ! “10» 2. L’homme qui s’est présenté comme Todd Beamer a discuté avec les opératrices de GTE Johnson et Jefferson pendant environ 15 minutes, au lieu de parler directement à sa femme, Lisa Beamer. Jefferson lui a

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demandé « Voulez-vous que j’essaie de joindre votre femme et que je vous la passe ? » Il a répondu : « Non, non, je ne veux pas l’inquiéter sans raison. Elle attend notre 3e enfant pour janvier prochain, et je ne veux pas la contrarier avec des mauvaises nouvelles, il ne vaut mieux pas. »11 Cette explication n’est pas cohérente avec le rapport du FBI qui stipule que Beamer a essayé de la joindre à la maison à 9 h 43 min 48 sec.12

Il n’est pas vraisemblable que Beamer ait décidé plus tard de ne pas joindre sa femme, et ce, pour au moins trois raisons :

 D’après le récit de Jefferson, Beamer était convaincu qu’il allait mourir, et que c’était sa dernière chance de parler à sa femme.  Il n’a pas voulu qu’on lui passe sa femme, car il ne voulait pas la contrarier, bien que la nouvelle de sa mort allait le faire de toute façon.  La personne qui s’est présentée comme Todd Beamer a dit à Lisa Jefferson : « Je veux juste parler à quelqu’un et faire savoir que tout ceci est en train de se produire. »13 Mais il n’a pas demandé à ce qu’on lui passe un de ses parents ou un de ses amis. 3. Malgré la situation dans laquelle il était plongé, le “supposé” Todd Beamer conserva un calme remarquable pendant toute la durée de l’appel : « Quand on me l’a passé, Todd était très calme… Il l’est resté pendant toute la conversation. »14 Jefferson a également écrit que « sa voix n’affichait aucun stress. En fait, il semblait si tranquille que j’ai commencé à douter de l’authenticité et de l’urgence véritable de cet appel. »15 Plus tard, elle raconta à la femme de Beamer : « Si je n’avais pas été certaine qu’il s’agissait d’un vrai détournement, j’aurais pensé que c’était une blague, Todd était si rationnel et méthodique sur ce qu’il était en train de faire. »16 4. Il n’existe aucun moyen de confirmer que l’homme qui a parlé à Phyllis Johnson et Lisa Jefferson était bien Todd Beamer  Aucune des deux femmes ne le connaissait, et n’était donc en mesure d’identifier sa voix.  Du fait que l’appelant n’a pas voulu être mis en relation avec Lisa Beamer, celle-ci n’a pas pu établir si sa voix était bien celle de son mari.  D’après Jefferson, elle n’a pas fait enregistrer l’appel,17 et le Centre de Surveillance des Opérations Airfone (AOSC, pour Airfone Operations Surveillance Center) auquel Jefferson avait immédiatement communiqué l’appel ne l’a pas fait non plus.18  Il n’existe aucun interrogatoire par le FBI de Phyllis Johnson, l’opératrice du GTE supposée avoir été la première à prendre l’appel.19 5. Dans le rapport du FBI sur les appels téléphoniques passés depuis le vol UA 93, qui a été fourni lors du procès de Moussaoui en 2006, quatre appels sont attribués à Todd Beamer. Le premier a duré « 0 seconde » (ce qui signifie qu’il n’a pas abouti). Le deuxième, qui a lui aussi une durée de « 0 seconde », porte exactement la même heure que le premier (9 h 42 min 44). Le troisième a duré également « 0 seconde » et avait pour destination le domicile de Beamer. Le quatrième – qui est celui supposé avoir permis à Beamer de contacter l’opératrice de GTE, et qui a duré 3925 secondes (environ 65 minutes) – porte exactement la même heure que le troisième (9 h 48 min 48).20 Et donc, deux numéros différents ont été appelés exactement à la même seconde, mais aucune explication officielle n’est venue éclairer la façon dont cela a pu se produire. 6. D’après Jefferson, le téléphone de l’homme avec lequel elle parlait est resté connecté longtemps après le crash du vol UA93. Racontant qu’il avait abandonné le téléphone après avoir crié « Let’s roll ! », elle explique dans son livre que la ligne téléphonique « est simplement devenue silencieuse. » Bien qu’elle ait continué à écouter « pendant encore bien 15 minutes » (les premiers éléments indiquaient 14 minutes), elle « n’a

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jamais entendu de crash ». Elle ajoute : « Je ne me l’explique pas. Nous n’avons pas été interrompus, sinon j’aurais entendu un son différent. On entend comme un sifflement quand on perd une communication. L’appel n’a jamais été interrompu, il est simplement devenu silencieux. »21 7. Le 29 septembre 2001, le FBI a reçu le détail des appels transmis par le bureau Verizon des appels mobiles de Bedminster, dans le New Jersey, qui montrait que le téléphone cellulaire de Todd Beamer avait passé 19 appels après l’heure supposée du crash du vol UA 93 à 10 h 03.22 Ce fait, ajouté aux six premiers, indique soit que l’homme se présentant comme Todd Beamer n’était pas à bord du Vol UA93, soit que le téléphone cellulaire de Beamer ne se trouvait pas à bord de l’appareil, soit que l’avion ne s’est pas écrasé. 8. Todd Beamer a été rendu célèbre par sa fameuse phrase « Vous êtes prêts les gars ? Alors, on y va ! » Mais cette expression ne figure pas dans l’interrogatoire de Lisa Jefferson par le FBI faite le jour même concernant sa conversation [avec Todd Beamer]. Au lieu de cela, on peut lire : “Aux environ de 9h du matin, Beamer a dit que les passagers s’apprêtaient à attaquer les pirates de l’air… Il a demandé à Jefferson d’appeler [CENSURÉ] et de leur dire qu’il les aimait… Ensuite, Jefferson a entendu un autre passager donner le fameux signal pour passer à l’action. Après cela, elle n’a plus rien entendu.”23

La première citation écrite du fameux “cri de guerre” de Todd Beamer est parue dans un article de Jim McKinnon dans la Pittsburgh Post-Gazette, cinq jours plus tard, le 16 septembre. McKinnon semblait tenir l’information directement de la femme de Todd, Lisa Beamer, qu’il avait interviewée. Racontant que Todd Beamer avait (apparemment) abandonné le combiné téléphonique après avoir demandé à Lisa Jefferson d’appeler sa femme, McKinnon poursuit : « C’est là que Jefferson a entendu ce que Lisa Beamer pense être les derniers mots de son mari : “Let’s roll!” »24

En tout état de cause, le résumé par le FBI de l’interrogatoire de Lisa Jefferson ne contient aucune trace du « Let’s roll ! » (ce qui pourrait simplement être une omission de la part d’un des agents du FBI). Il attribue également le signal du passage à l’action à un autre passager, mais pas à Todd Beamer.

Conclusion

Tout d’abord, de sérieuses questions se posent sur la véritable nature de la conversation censée avoir eu lieu entre l’employée de GTE, Lisa Jefferson, et l’homme s’étant présenté comme Todd Beamer.

De plus, le récit officiel de cet appel pose pas moins de huit questions problématiques. Les trois premières montrent que l’appel est peu vraisemblable. La quatrième est qu’il n’existe aucun moyen de vérifier l’authenticité de l’appel. Les trois suivantes soulèvent le problème de la connexion de l’appel. Enfin, le fait d’attribuer la phrase « Let’s roll ! » à Todd Beamer contredit ce que Lisa Jefferson a relaté au FBI le jour même du 11-Septembre, lorsqu’elle a reçu cet appel.

Étant donné le rôle central joué par cet appel téléphonique dans le déclenchement de la « Guerre contre le terrorisme », ces questions, tout comme l’histoire de Barbara Olson (Voir Point PC-2), montrent que les principaux éléments qui ont justifié cette « guerre » sont à peu près aussi faibles que ceux qui étaient censés prouver l’existence des « armes de destruction massive » pour déclencher la « guerre contre l’Irak. »25

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Références du Point PC-1

1. Lisa D. Jefferson et Felicia Middlebrooks, Called (Northfield Publishing, 2006), 53; Jim McKinnon, “13-Minute Call Bonds Her Forever with Hero,” Pittsburgh Post-Gazette, 22 septembre 2001. 2. Rapport de la Commission sur le 11/9 (2004), 13, 456n80, 457n81. 3. Jefferson et Middlebrooks, Called, 47-48. 4. Commission sur le 11/9, “Memorandum for the Record,” 13 mai 2004. Les graphiques fournis par l’accusation lors du procès de Zacarias Moussaoui en 2006 sont facilement accessibles ici : “Detailed Account of Telephone Calls From September 11th Flights: Todd Beamer.” 5. Beamer a discuté avec Phyllis Johnson, une opératrice de GTE, pendant quelques minutes, après quoi l’appel a été transféré à Lisa Jefferson, avec qui il a poursuivi sa conversation pendant, dit-elle, “encore 15 autres minutes” (Jefferson et Middlebrooks, Called, 53); McKinnon, “13-Minute Call Bonds her Forever With Hero,” Pittsburgh Post-Gazette, 22 septembre 2001. 6. Interrogatoire de Lisa Jefferson par le FBI, 11 septembre 2001. 7. “Bush: “My Fellow Americans, Let’s Roll,’” Jessica Reaves, Time magazine, 9 novembre 2001. 8. Peter Perl, “Hallowed Ground,” Washington Post, 12 mai 2002 (http://www.washingtonpost.com/ac2/wp- dyn?pagename=article&node=&contentId=A56110-2002May8). L’URL ne fonctionne plus, mais le document peut être retrouvé ici. 9. Les “13 minutes” sont mentionnées dans l’interview de Jefferson par le journaliste Jim McKinnon, dans l’article “13-Minute Call Bonds her Forever With Hero,” de la Pittsburgh Post-Gazette, 22 septembre 2001, et dans celui de Wes Smith, “Operator Can’t Forget Haunting Cries From Flight 93,” du Orlando Sentinel, 5 septembre 2002. 10. Lisa Beamer et Ken Abraham, Let’s Roll!: Ordinary People, Extraordinary Courage (Wheaton, IL: Tyndale House Publishers, 2002), 217. 11. Jefferson et Middlebrooks, Called, 47-48. 12. Les graphiques fournis par l’accusation lors du procès de Zacarias Moussaoui en 2006 sont facilement accessibles ici : “Detailed Account of Telephone Calls From September 11th Flights: Todd Beamer.” 13. Jere Longman, Among the Heroes, Harper Perennial, 2003, 204. 14. Wendy Schuman, “’I Promised I Wouldn’t Hang Up,’” Beliefnet, 2006. 15. Jefferson et Middlebrooks, Called, 33. 16. Beamer et Abraham, Let’s Roll! 211. 17. Jefferson et Middlebrooks, Called, 36. 18. Jefferson et Middlebrooks, Called, Ch. 1. 19. Voir la page du FBI Intelfiles qui fait la liste des interrogatoires relatifs aux appels de Beamer 20. “Detailed Account of Telephone Calls From September 11th Flights: Todd Beamer.” • Source principale : Rapport du Département US de la Justice sur les attaques terroristes, 26 avril 2004. 21. Wendy Schuman, “’I Promised I Wouldn’t Hang Up,’” Beliefnet, 2006. 22. FBI Lead Control Number NK 5381, 29 septembre 2001. (Le téléphone mobile de M. Beamer était configuré pour le New Jersey du Nord [préfixe 908], par conséquent les enregistrements reflètent l’heure EST (Eastern Time zone; voir la référence ici) 23. Interrogatoire de Lisa Jefferson par le FBI, le 11 septembre 2001,” Intelwire.com. 24. Jim McKinnon, “The Phone Line from Flight 93 Was Still Open when a GTE Operator Heard Todd Beamer Say: ‘Are You Guys Ready? Let’s Roll,” Pittsburgh Post-Gazette, 16 septembre 2001. 25. Tous nos remerciements à “Shoestring” pour son article, “Todd Beamer’s Odd Phone Call and the Silent Crash of Flight 93,” qui nous a été utile pour différents Points de consensus.

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Point PC-1A : L’appel téléphonique de Todd Beamer depuis le Vol 93 : un sérieux problème de chronologie

Introduction

Comme expliqué dans le Point-PC-1, la fameuse histoire du « Let’s Roll! » lancé par Todd Beamer et qui amena la révolte des passagers du vol UA 93, laquelle empêcha l’avion d’aller frapper le Capitole1, est basé sur un supposé appel téléphonique que M. Beamer aurait passé à l’opératrice téléphonique de la société GTE, Lisa Jefferson.2

En novembre 2001, le président Bush a utilisé l’expression « Let’s Roll! » pour appeler l’Amérique à prendre les armes lors d’un long discours sur la chasse aux terroristes.3

En 2002, le Washington Post a écrit : « Adopté et promu par le Président Bush comme un cri de guerre patriotique, l’expression ”Let’s Roll! ” a également été imprimée sur les avions de chasse de l’Air Force, les camions de pompiers, les maillots des équipes universitaires, de nombreux T-shirts, casquettes de baseball et bibelots-souvenirs. »4

Le Point PC-1 : « Les appels téléphoniques présumés de Todd Beamer depuis le Vol UA93 » a mis en avant huit problèmes concernant l’authenticité des appels de M. Beamer. Ce point-ci (PC-1A) pose une nouvelle question : celle de la contradiction flagrante entre trois rapports officiels et le détail des communications téléphoniques, concernant l’heure de début du long appel (plus d’une heure) passé à l’aide d’un téléphone de bord par Todd Beamer à l’opératrice de la GTE, Lisa Jefferson

La version officielle

1. D’après le Rapport de la Commission sur le 11/9 publié en 2004, le détournement du vol UA 93 a débuté à 9 h 28 du matin (heure de l’Est) :

« Les pirates de l’air ont attaqué à 9 h 28. Alors que l’avion volait à 10 000 mètres d’altitude à l’ouest de l’Ohio, le vol United 93 est soudain descendu de 200 m. Onze secondes après cette descente, le Centre de contrôle aérien de la FAA à Cleveland a reçu la première des deux transmissions radio provenant de l’appareil. Dans cette première transmission, on entend le capitaine ou son premier officier crier « Mayday » au milieu de bruits de lutte dans le cockpit. La deuxième transmission radio, reçue 35 secondes plus tard, indique que la lutte se poursuit. On y entend le capitaine ou le premier officier crier : ‘’Eh, sortez d’ici, sortez d’ici, sortez d’ici.’’ »5

Le Rapport de la Commission sur le 11/9 a cité plusieurs études du National Transportation Safety Board (NTSB), de la Federal Aviation Authority (FAA) et de l’Aircraft Communication and Reporting System (ACARS) confirmant que l’heure de début du détournement du Vol 93 était bien 9 h 28.6

2. Les preuves présentées sous serment par le FBI lors du procès Moussaoui en 2006, s’appuyant sur le détail des communications téléphoniques, montrent que l’appel de Beamer est parvenu à l’opératrice de GTE Lisa Jefferson à 9 h 48 min 48 et a duré 3925 secondes (65,4 minutes).7

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Les éléments les plus probants

Les deux chronologies présentées ci-dessus dans la version officielle sont en contradiction flagrante l’une avec l’autre.

De plus, l’opératrice de GTE Lisa Jefferson a expliqué dans son interview par le FBI le 11 septembre 2001, que vers 8 h 45 du matin (heure Centrale, soit 9 h 45 heure de l’Est) :

« Beamer a appelé pour signaler que l’avion était sur le point d’être détourné. Il a dit que trois individus, deux armés de couteau et un troisième avec une bombe attachée à sa taille à l’aide d’une ceinture rouge, s’apprêtaient à prendre le contrôle de l’avion.Jefferson a estimé avoir parlé avec Beamer environ sept minutes avant que les deux pirates armés de couteaux ne pénètrent dans le cockpit, bloquant la porte derrière eux. »8

Cet appel de Beamer pose de sérieuses questions :

1. Il existe un conflit insurmontable entre : i. les rapports du NTSB, de la FAA et d’ACARS donnant l’horaire de 9 h 28 comme le début du détournement du Vol 93, et ii. le détail des communications téléphoniques présenté lors du procès Moussaoui, plaçant l’appel de Beamer à Jefferson à 8 h 48 du matin, heure centrale (9 h 48, heure de l’Est), dont Jefferson estime qu’il a eu lieu sept minutes avant que le détournement ne commence. 2. L’estimation de Jefferson selon laquelle elle a parlé avec Beamer pendant sept minutes « avant que les deux pirates armés de couteaux ne pénètrent dans le cockpit » place le récit de Beamer décrivant le détournement aux alentours de 9 h 52, soit plus de 20 minutes après les 9 h 28 spécifiés dans les rapports sur les données de vol fournis par le NTSB, la FAA et l’ACARS. 3. Bien que le Rapport de la Commission sur le 11/9 stipule que l’avion est brusquement descendu9 de ses 10 500 mètres à 9 h 28, Jefferson a expliqué lors de son interview par le FBI qu’au cours de son appel de 9 h 45 (environ), « Beamer avait raconté qu’après un bref moment, l’appareil avait commencé à voler de façon erratique et a continué de le faire. »10 4. Bien que le Rapport de la Commission sur le 11/9 stipule qu’il y a eu lutte avec des cris « Mayday » et « Sortez d’ici » dans le cockpit au cours du détournement [11], Jefferson a fait remarquer lors de son interview par le FBI que « il n’y avait bizarrement que peu de bruit de fond. »12 5. Le problème concernant l’horaire de début de l’appel de Beamer renforce la 6e question discutée dans le Point PC-1 sur la fin du même appel (où selon Lisa Jefferson, Beamer avait laissé tomber le téléphone après avoir prononcé la phrase « Let’s roll ». Bien qu’elle soit restée à l’écoute encore environ 15 minutes, elle n’avait pas entendu de crash, » et elle avait ajouté : « Je ne me l’explique pas. Nous n’avons pas été interrompus, sinon j’aurais entendu un son différent. On entend comme un sifflement quand on perd une communication. L’appel n’a jamais été interrompu, il est simplement devenu silencieux. ») Par conséquent, selon le témoignage de Jefferson, l’appel est resté ouvert pendant encore 10 à 15 minutes après l’horaire officiel du crash à 10 h 03.13

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Conclusion

Les deux chronologies incompatibles diffèrent de plus de 20 minutes. Au vu des problèmes que soulève l’appel de Todd Beamer et explicités dans le Point PC-1, se posent trois questions :

1. Pourquoi Beamer décrivait-il un événement qui, d’après trois sources officielles différentes, s’était produit 20 minutes plus tôt, en faisant comme s’il était en train d’avoir lieu au moment où il parlait ? 2. Pourquoi le détail des communications téléphoniques présenté par le FBI lors du procès de Zacarias Moussaoui en 2006 place-t-il à 9 h 48 l’appel de Beamer décrivant le détournement, alors que trois sources officielles affirment qu’il s’est produit 20 minutes plus tôt ? 3. Étant donné que les téléphones de bord sont alimentés par le système électrique de l’avion, comment la ligne téléphonique utilisée par Beamer a-t-elle pu rester ouverte – comme mentionné lors du procès Moussaoui – pendant encore 45 minutes, après que l’avion se soit écrasé et désintégré au sol ?

Ces questions sur l’heure du supposé appel téléphonique de Beamer viennent donc compléter les questions de chronologie de cet appel soulevées dans le Point PC-1, renforçant par là les doutes sur l’authenticité de l’appel téléphonique entre Todd Beamer et Lisa Jefferson – sur lequel se basent l’histoire du « Let’s Roll! » et toute la campagne glorifiante des passagers du vol UA 93.

Références du Point PC-1A

1. Lisa Beamer and Ken Abraham, Let’s Roll!: Ordinary People, Extraordinary Courage, Tyndale House, 185, 2002. 2. Lisa D. Jefferson and Felicia Middlebrooks, Called (Northfield Publishing, 2006), 53; Jim McKinnon, “13-Minute Call Bonds Her Forever with Hero,” Pittsburgh Post-Gazette, 22 septembre 2001. 3. “Bush: ‘My Fellow Americans, Let’s Roll,’” Jessica Reaves, Time Magazine, 9 novembre 2001. 4. Peter Perl, “Hallowed Ground,” Washington Post, 12 mai 2002. 5. Rapport de la Commission sur le 11/9, 2004, p. 11. 6. Ibid., voir note de bas de page 70, “Commission review of Aircraft Communication and Reporting System (ACARS) messages sent to and from Flight 93 (which indicate time of message transmission and receipt)”; Voir note de bas de page 71, p. 456: “pour les FDR [flight data recording] (enregistreur des données de vol), voir rapport du NTSB, “Specialist’s Factual Report of Investigation — Digital Flight Data Recorder“. Pour le Vol United Airlines 93, 15 fév. 2002 ; pour le CVR [cockpit voice recording] (enregistreur des voies du cockpit), voir le rapport du FBI, “CVR from UA Flight #93,” 4 déc. 2003; FAA report, “Summary of Air Traffic Hijack Events: September 11, 2001,” 17 sept. 2001; NTSB report, Air Traffic Control Recording — United Airlines Flight 93, 21 déc. 2001. 7. ”Detailed Account of Telephone Calls from September 11th Flights: Todd Beamer“. Principales sources: 1. Lettre et rapport faxé sur le détail des communications téléphoniques, du Département US de la Justice à la Commission nationale sur les attentats terroristes, 26 avril 2004. 8. Interview de Lisa Jefferson, 11 sept. 2001. 9. Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 11. 10. Interview de Lisa Jefferson par le FBI. 11. Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 11. 12. Interview de Lisa Jefferson par le FBI. 13. Wendy Schuman, “’I Promised I Wouldn’t Hang Up,’” Beliefnet, 2006.

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Point PC-2 : Les appels téléphoniques présumés de Barbara Olson

Introduction

La première annonce aux Américains du détournement d’un avion de ligne par des terroristes a été faite lors d’une émission sur CNN dans laquelle le le Conseiller auprès du Ministre de la Justice, Ted Olson, expliquait que sa femme, une présentatrice télé bien connue, l’avait appelé par deux fois au téléphone depuis le vol American Airlines (AA) 77, et lui avait raconté comment des terroristes avaient pris possession de l’appareil. Ces appels s’étaient produits environ 1 heure avant que l’appareil, d’après le récit officiel, ne s’écrase contre le Pentagone.

La version officielle

Selon CNN, Ted Olson a expliqué que sa femme l’avait « appelé par deux fois depuis un téléphone mobile alors qu’elle se trouvait sur le vol AA77 », racontant que « tous les passagers et le personnel de bord, y compris les pilotes, avaient été amenés à l’arrière de l’appareil par des pirates de l’air armés, » qui étaient en possession de « couteaux et de cutters »1.

Bien qu’Olson ait initialement précisé à CNN que sa femme avait utilisé un téléphone mobile, le rapport du FBI sur son interview le 11 septembre 2001 indique la chose suivante : « [M. Olson] ne sait pas si les appels passés le furent depuis le téléphone portable [de Barbara Olson] ou depuis un téléphone de bord. »2 Cependant, lors d’une interview faite le 14 septembre par Hannity & Colmes, Ted Olson a émis l’hypothèse que sa femme ait pu l’appeler au Département de la Justice en utilisant un « téléphone de bord équipant l’avion. »3 Tel Olson a continué par la suite à passer alternativement d’une version à l’autre.4

Dans tous les cas, Olson a expliqué au FBI que le premier appel de sa femme avait duré « environ 1 minute. »5 Le 2e appel, a-t-il raconté à Larry King, avait duré « 2 ou 3, voire 4 minutes. »6

Le Rapport de la Commission sur le 11/9 (2004) indique que le FBI et le Département de la Justice estiment qu’il y a eu effectivement quatre appels de Barbara Olson.7

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Le récit fait par Barbara Olson du détournement du vol AA77 a servi de base à la version officielle sur le 11- Septembre. Ce rôle central est illustré par le fait que, même si l’idée de pirates équipés de cutters s’est largement répandue dans l’opinion, elle ne provient finalement que des comptes-rendus que Ted Olson a faits de ses conversations avec sa femme. En tout état de cause, malgré le rôle central de l’histoire des Olson, celle-ci pose trois sérieux problèmes qui remettent en cause sa crédibilité :

1. L’un de ces problèmes est que, même si Tel Olson est continuellement passé de la version où sa femme a utilisé un téléphone de bord à celle où elle s’est servie d’un téléphone mobile, elle n’a de toute façon pu utiliser ni l’un ni l’autre :

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 Concernant la possibilité que Barbara Olson ait utilisé un téléphone mobile, le FBI a exclu cette hypothèse en 2004, expliquant que « tous les appels en provenance du Vol AA77 ont été passés depuis les systèmes téléphoniques de bord [onboard airphone system].8  Il existe également des indices montrant que Barbara Olson ne peut pas avoir passé les appels téléphoniques qui lui ont été attribués dans le rapport de la Commission sur le 11/9 : ces indices sont mentionnés dans le chapitre sur Burnett du Point PC-4 « Appels avec des téléphones portables depuis les avions : la 2e version officielle »), et montrent que la technologie de téléphonie cellulaire disponible en 2001 ne permettait pas à des téléphones mobiles de passer des appels depuis un avion de ligne [en vol].9  D’autres indices montrant que Barbara Olson n’a pas pu utiliser les téléphones de bord pour appeler depuis le Vol AA77 sont fournis par une page du manuel de maintenance des Boeing 757 (757 AMM), daté du 28 janvier 2001. La première phrase de cette page dit que « Le système téléphonique pour les passagers a été désactivé en vertu de la circulaire ECO FO878). (ECO F1463 et F1532 correspondent à des circulaires ultérieures demandant de retirer ces téléphones des avions). Autrement dit, ce qu’explique cette page est qu’à partir du 28 janvier 2001, les systèmes téléphoniques à l’usage des passagers ont été désactivés.10  Le fait que Barbara Olson n’a pas pu utiliser un téléphone de bord est confirmé par un pilote et par une hôtesse de l’air : o Après une expérience de pilote de chasse, et des études à la US Navy Fighter Weapons School, le Commandant de bord Ralph Kolstad a servi comme pilote de ligne pendant 27 ans, dont 13 passés sur des Boeing 757 et 767 chez American Airlines. Il écrit : « Le système de téléphones de bord, « air phones » comme on l’appelait, a été… désactivé au début ou vers le milieu de 2001. Ils avaient été désactivés bien avant septembre 2001. »11 o L’hôtesse de l’air Ginger Gainer, après avoir expliqué que les Boeing 757 préparés pour les vols internationaux portaient des autocollants sur les téléphones de sièges « indiquant qu’ils étaient inopérants », ajouta : « J’ai demandé à plusieurs hôtesses de l’air en activité ou qui ont exercé par le passé pour American Airlines… et qui opéraient sur des vols domestiques… et toutes ont dit qu’elles se rappelaient qu’à l’époque, les téléphones avaient été soit désactivé, soit retirés purement et simplement. »12  Il existe encore une autre raison de douter du fait que Ted et Barbara Olson aient pu parler au téléphone ce matin-là : ni la compagnie téléphonique, ni le Département de la Justice n’ont rendu public les détails des appels téléphoniques depuis les systèmes de bord, ni celui du portable de Barbara Olson, malgré les innombrables discussions sur l’authenticité des supposés appels qu’elle aurait passés.13 2. Un deuxième problème, encore plus grave, est que le récit d’Olson a été contredit par le rapport du FBI remis en 2006 lors du procès de Zacarias Moussaoui. Dans son rapport sur les appels téléphoniques passés depuis le Vol AA77, le FBI établit qu’il en existe effectivement un provenant de Barbara Olson (et pas deux), mais que cet appel est resté « unconnected » (c’est-à-dire qu’il n’a pas pu aboutir), ayant duré « 0 seconde »14. Ce rapport contredit donc le récit fait par Ted Olson, selon lequel sa femme l’aurait appelé par deux fois, le premier appel ayant duré « environ 1 minute », et le second « 2 ou 3, voire 4 minutes »15. 3. Le troisième problème est que l’histoire de Barbara Olson telle que racontée par son mari est très peu vraisemblable. Selon son récit, 60 passagers – dont le pilote Charles ‘’Chic’’ Burlingame, un ex-pilote de la Navy qui fut haltérophile et boxeur16 – ont été amenés de force à l’arrière de l’appareil par 3 ou 4 pirates de l’air (un ou deux d’entre eux se trouvant dans la cabine de pilotage). Ces présumés pirates étaient, comme l’indique un document de l’équipe de direction de la Commission sur le 11/9, « peu imposants physiquement, puisque la plupart d’entre eux mesuraient entre 1m65 et 1m70 et étaient plutôt sveltes. »17 Si ces hommes relativement peu imposants étaient armés seulement de couteaux et de cutters, les pilotes et les passagers masculins auraient facilement pu les maitriser. 141 www.consensus911.org/fr

Conclusion

Même si Ted Olson a rapporté avoir reçu 2 appels téléphoniques de sa femme et si la Commission a attribué à cette dernière 4 appels, des indices probants montrent qu’il existe au moins 3 problèmes dans la version officielle. Ces problèmes, pris dans l’ordre inverse de celui choisi dans cet article, mènent à la triple conclusion suivante : 1) Le récit de Barbara Olson sur ce qui s’est passé à bord du Vol AA 77, tel que raconté par son mari, est très peu vraisemblable. 2) Le rapport du FBI sur les appels passés à bord du Vol AA 77 indique qu’elle n’a pas pu joindre son mari depuis ce vol. 3) De nombreux témoignages tendent à montrer qu’elle n’a pas pu appeler son mari depuis le vol AA77.18

Références du Point PC-2

1. Tim O’Brien, “Wife of Solicitor General Alerted Him of Hijacking from Plane,” CNN, 12 septembre 2001, 2 h 06. Bien que les archives de CNN indiquent que cette histoire a été diffusée à 2 h 06 le 12 septembre 2001, certains blogs en parlaient déjà à 15 h 51 la veille (le 11 septembre 2001). Voir ici et ici. 2. “Interview de Theodore Olsen [sic],” Commission sur le 11/9, Documents du FBI, Chronologie du 11 septembre 2001, Intelfiles.com, 14 mars 2008. 3. Hannity & Colmes, Fox News, 14 septembre 2001. 4. Ted Olson évoqua à nouveau la version du téléphone portable dans le Show “Larry King Live” sur CNN le 14 septembre 2001. Il parla de la version des téléphones de siège à trois autres occasions : Hannity & Colmes, sur Fox News, le 14 septembre 2001; Theodore B. Olson, “Barbara K. Olson Memorial Lecture,” le 16 novembre 2001, Federalist Society, 15th Annual National Lawyers Convention; and Toby Harnden, “She Asked Me How to Stop the Plane,” Daily Telegraph, le 5 mars 2002. 5. “Interview de Theodore Olsen [sic],” Commission sur le 11/9, Documents du FBI, Chronologie du 11 septembre 2001, Intelfiles.com, 14 mars 2008. 6. “America’s New War: Recovering from Tragedy,” Larry King Live, CNN, 14 septembre 2001. 7. Rapport de la Commission sur le 11/9, 455, n. 57. 8. “T7 B12 Flight 93 Calls- General Fdr- 5-20-04 DOJ Briefing on Cell and Phone Calls From AA 77 408,” Federal Bureau of Investigation, le 20 mai 2004. 9. Les trois premiers appels attribués à Barbara Olson dans le rapport de la Commission sur le 11/9 (p. 455, note 57) furent passés, tout comme l’ensemble des appels présumés de Tom Burnett à sa femme, à une altitude bien supérieure à celle permettant la communication depuis des téléphones portables (National Transportation Safety Board, “Flight Path Study, American Airlines Flight 77,” 19 février 2002). Quant au 4e appel (dont la Commission sur le 11/9 estime la durée à 4 minutes et 20 secondes), il fut passé à 9 h 30 min 56 sec, au moment où le Vol AA 77 volait de façon erratique entre 6000 et 7000 pieds (voir NTSB Flight Path Study, AA 77, comme ci-dessus). 10. Ce document est disponible sur le site de Pilots for 9/11 Truth. 11. Lettre à Rob Balsamo et David Griffin, 22 décembre 2009. 12. Lettre de Ginger Gainer à David Griffin, 16 février 2011. La présence d’autocollants indiquant que les téléphones de siège avaient été désactivés fut confirmée à Elizabeth Woodworth lors d’une conversation téléphonique avec un ancien mécanicien d’American Airlines, le 7 janvier 2013. Ce mécanicien a estimé à environ 20 à 30 minutes le temps nécessaire pour désactiver ces téléphones, selon la circulaire ECO FO878, qui exigeait leur mise hors circuit. 13. Voir note 15 ci-dessous. 14. United States contre Zacarias Moussaoui, Pièce du procès numéro P200054. Ce rapport du FBI sur les appels téléphoniques depuis le vol AA 77 est accessible facilement depuis l’article de Jim Hoffman, “Detailed Account of Phone Calls from September 11th Flights.” 15. Bien que Ted Olson ait affirmé avoir été appelé par deux fois par sa femme, le Département de la Justice (DOJ) et le FBI ont établi que le détail des appels montrait qu’elle n’avait tenté de l’appeler qu’une seule fois, et que l’appel n’avait pas abouti. Les documents du DOJ précisent cependant que trois autres appels, de source inconnue, ont abouti, et le DOJ ainsi que le FBI ont déclaré, avant la présentation sous serment des preuves lors du procès de Moussaoui en 2006, qu’ils pensaient que ces appels provenaient de Barbara Olson et qu’ils étaient destinés à son mari : Voir la note précédente, ainsi que le « Memorandum for the record » du DOJ, “Briefing on cell and phone calls from Flight 77,” daté du 20 mai 2004. Concernant la question de savoir si ces appels doivent être pris

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en considération, il semble étrange que les enquêteurs qui ont passé un temps considérable à identifier la provenance des appels téléphoniques depuis le Vol AA 77 aient échoué à obtenir de AT&T Wireless la liste des personnes qui ont passé quatre appels longue distance (long Operator-dialed, ou OSPS) depuis ce vol. Les informations concernant les appels du vol AA 77 présentées par le Département de la Justice proviennent d’une « étude de toutes les traces d’appels depuis le vol, un examen des appels de téléphones portables de tous les passagers à bord du 11/9 [sic] en possession de téléphones portables, et les interviews de ceux qui ont reçu des appels provenant de ce vol, ainsi que des membres des familles des autres passagers et des personnels de bord. Ce travail a été mené dans le cadre du procès fait par le Département de la Justice à Zacarias Moussaoui. » Cette note de bas de page est extraite de l’article d’Elizabeth Woodworth, “9/11: What the Telephone Records Reveal about Calls from AA Flight 77: Did Barbara Olson Attempt Any Calls at All?”, du 16 septembre 2011 (traduit par ReOpen911 ici). 16. Shoestring 9/11, “The Flight 77 Murder Mystery: Who Really Killed Charles Burlingame?”, 2 février 2008. 17. “Staff No. Statement 16: Outline of the 9/11 Plot,” Commission sur le 11/9, le 16 juin 2004. 18. Ces indices montrent simplement que Barbara Olson n’a pas appelé le bureau de son mari Ted Olson depuis le vol AA 77. Cette conclusion laisse cependant ouverte l’hypothèse que le bureau de Ted Olson ait reçu des appels que les personnes présentes sur place ont pris pour des appels de Barbara Olson alors qu’elle se trouvait dans les airs à bord du Vol AA 77. Cette nuance est importante, car 1) elle tient compte du témoignage de Lori Keyton, qui travaillait comme secrétaire dans le bureau de Ted Olson ce matin-là, et qui a rapporté avoir reçu deux appels pour lui le matin du 11/9 (Voir l’interview de la secrétaire Lori Lynn Keyton, Département de la Justice, 11 septembre 2001), et 2) ces appels ont été transmis à l’assistante personnelle de Ted Olson, Helen Voss (Voir l’interview de l’assistante personnelle Helen Voss, le 11 septembre 2001). Quant à savoir si ces appels sont réels, les informations rendues publiques à ce jour ne permettent pas de l’établir avec certitude.

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Point PC-3 : Les appels de téléphones portables depuis les avions : la première version officielle

Introduction

Bien que la perception du public sur les attentats du 11/9 dépende en grande partie, et depuis le début, des présumés appels téléphonies passés depuis les avions, pendant plusieurs années – c’est-à-dire entre le 11 septembre 2001 et juillet 2004, date de parution du Rapport de la Commission sur le 11/9 – il n’y eut aucune déclaration officielle sur ces supposés appels. Pourtant, l’idée que ces appels avaient bien eu lieu a été fournie au public tout au long de cette période par l’ensemble des grands médias américains1, et n’a pas été remise en cause par le FBI ni (plus tard) par la Commission sur le 11/9. Cette perception « par défaut », peut être qualifiée de « première version officielle » sur les supposés appels depuis des téléphones portables à bord des avions.

Cette « première version officielle » a son importance, car en 2006, elle fut contredite par le FBI, et on peut considérer que le Rapport de la Commission sur le 11/9, lorsqu’on le lit à la lumière du rapport du FBI remis ultérieurement, a explicitement admis seulement deux de ces supposés appels de téléphones portables, chacun d’eux ayant été passés alors que l’avion volait à faible altitude (comme expliqué plus loin dans le Point PC-4, « Les appels de téléphones portables depuis les avions : la deuxième version officielle »).

La première version officielle

Les passagers et l’équipage des vols du 11-Septembre ont pu, d’après les récits rapportés dans les médias, passer des appels avec leurs téléphones portables (ainsi que depuis les téléphones de siège) pour informer leurs interlocuteurs des événements se déroulant à bord des avions :

 Le lendemain du 11/9, une émission de la BBC racontait la chose suivante : « Un officier sénior du Renseignement américain a expliqué à MSNBC.com que les communications par téléphone mobile [cell phone calls] depuis le Vol UA 93 montraient que trois passagers avaient pu maitriser les pirates de l’air, mais avaient été incapables de contrôler l’appareil. »2  Le jour suivant (13 septembre 2001), on pouvait lire dans un article du Washington Post : « L’appel depuis le téléphone portable du [passager Jeremy] Glick, et d’autres appels similaires, dressent un tableau absolument terrifiant de ce qui s’est passé à bord des quatre appareils détournés. »3  Ce même Washington Post écrit à propos de ce vol : « L’avion s’est transformé en vaisseau fantôme, et les gens à bord avaient connaissance de l’ensemble des événements dramatiques qui se déroulaient ailleurs au même moment, grâce aux appels passés depuis leurs téléphones portables. »4

Les médias ont aussi relaté les témoignages de certains passagers ou membres d’équipages à bord de ces avions qui ont utilisé leurs téléphones portables pour communiquer avec des personnes au sol (lorsque cela est possible, les interrogatoires des destinataires de ces appels, en général conduits par le FBI le matin même du 11/9, sont cités dans les notes de bas de page) :

 L’après-midi du 11/9, CNN a expliqué que le Conseiller auprès du Ministre de la Justice, Theodore ‘’Ted’’ Olson, avait raconté à CNN que sa femme, la célèbre présentatrice télé Barbara Olson, l’avait « appelé avec

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son portable depuis le vol American Airlines 77, » et lui avait raconté que l’appareil avait été détourné par des pirates de l’air armés de « couteaux et de cutters »5. Lors de son interrogatoire par le FBI, Olson a expliqué qu’il ne savait pas si les appels de sa femme avaient été passés depuis son téléphone portable ou depuis un téléphone de siège.6 Lors d’interviews ultérieures par les médias, Olson est passé plusieurs fois de la version du « téléphone portable » à celle du « téléphone de siège », mais les médias ont relaté de façon presque unanime la version initialement diffusée par CNN, à savoir celle du « téléphone portable ».  Plus tard ce jour du 11 septembre 2001, un article d’Associated Press a rapporté qu’un homme d’affaires dénommé Peter Hanson avait appelé son père – Lee Hanson, dans le Connecticut – depuis le vol United Airlines 175. AP a expliqué qu’ « un ministre confirmait l’appel de Lee Hanson depuis un portable. »7  Un article du 13 septembre paru dans le Washington Post, mentionne l’appel de Kathy Hoglan par son neveu, Mark Bingham. Lorsqu’il l’a « appelée avec son téléphone portable » depuis le Vol UA 93, aurait-elle déclaré, « il n’avait eu le temps que de leur dire à elle et à sa mère, Alice Hoglan, que son avion avait été détourné et qu’il les aimait. »8  Le 16 septembre, un journaliste du Washington Post, David Maraniss, parlant du Vol UA 175, a écrit : « Brian Sweeney a appelé sa femme Julie et lui aurait dit depuis son téléphone portable : « Bonjour Julie, c’est Brian. Nous avons été détournés, et ça semble prendre une mauvaise tournure. »9 D’après l’interrogatoire de Julie Sweeney par le FBI conduit le 2 octobre 2001, elle n’était pas chez elle au moment où son mari a appelé. Elle est « revenue à la maison et à vu que son mari lui avait laissé un message sur son répondeur depuis son téléphone portable alors qu’il se trouvait à bord de l’avion. Le répondeur avait enregistré le message vers 8 h 58 du matin. »10 À ce moment-là, le vol UA 175 était supposé voler à environ 25 000 pieds. (Il est important de noter que le message se trouvait sur le répondeur de Julie Sweeney, ce qui exclut toute possibilité d’erreur de mémoire ou de mauvaise compréhension du fait que son mari l’a appelée avec son téléphone portable.)  Ce même David Maraniss, expliquant que les gens à bord du Vol UA 93 étaient « au courant [des autres événements dramatiques en cours] grâce à leurs téléphones portables, » a ajouté : « Thomas E. Burnett Jr, un homme d’affaires californien, a appelé par 4 fois sa femme Deena. Dans un article d’Associated Press paru le 12 septembre, Martha Raffaele a écrit : « Lors de 4 appels différents passés à sa femme depuis son téléphone portable, Burnett avait pu mettre sa femme, Deena, en conférence avec le FBI. » Le rapport du FBI sur l’interrogatoire de Deena, mené le 11-Septembre même, indique qu’elle a parlé de « trois à cinq appels du portable. »11 Un an plus tard, le reporter de McClatchy, Greg Gordon, écrivait que Deena Burnett « avait été bizarrement calmée par la voix sereine de son mari à travers le téléphone portable. »[12] Lors d’une émission CBS Early Show qui évoquait Deena Burnett, on put entendre : « Tom Burnett a appelé par 4 fois sa femme Deena avec son téléphone portable depuis le Vol UA 93, et lui a raconté que lui et d’autres passagers s’apprêtaient à ‘’faire quelque chose’’ »13  Le 22 septembre 2001, un article de la Pittsburgh Post-Gazette concernant Marion Britton, une passagère du Vol UA 93, commençait ainsi : « Elle appela son ami de toujours, Fred Fiumano, à qui elle avait emprunté un téléphone portable. »14

Résumé : réponses de la Commission sur le 11/9 et du FBI

Le Rapport de la Commission sur le 11/9 semble confirmer la véracité du tableau dressé par les médias – selon lequel il y eut de nombreux appels de téléphones portables depuis les avions du 11/9 – en se référant aux interrogatoires du FBI faisant état de tels appels depuis des portables, et se garde bien de suggérer une quelconque raison de douter de ces informations.

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 A propos du récit concernant l’homme d’affaires Peter Hanson cité plus haut – selon lequel il aurait appelé son père -, le FBI, qui avait interrogé son père (Lee Hanson) a écrit ceci : « Il pense que son fils appelait avec son téléphone portable. »15  Concernant le cas plusieurs fois mentionné ci-dessus de Deena Burnett qui aurait reçu plusieurs appels de son mari Thomas Burnett depuis son portable, le FBI, qui l’a interrogée le jour même du 11/9, a écrit : « Burnett a pu établir avec certitude que son mari l’avait appelée avec son téléphone portable. »16  La Commission sur le 11/9, dans un chapitre consacré au Vol UA 93 (qui est le vol d’où seraient partis la plupart des appels de portables), la Commission a écrit : « Peu après 9 h 32 du matin, les passagers et membres d’équipage ont commencé à appeler avec leurs téléphones portables… Au moins 10 passagers et 2 membres d’équipage ont ainsi pu partager des informations vitales avec leur famille, leurs amis, collègues, ou d’autres personnes au sol. »17

De la même façon, les médias ont clairement laissé entendre que les passagers et les membres d’équipages des avions du 11/9 ont pu communiquer avec des gens se trouvant au sol par l’intermédiaire de leurs téléphones portables, et cette idée n’a jamais été clairement remise en cause par le FBI ou la Commission sur le 11/9, jusqu’en 2006, lorsque le FBI a présenté ses indices sous serment lors du procès de Moussaoui, établissant que seuls 2 appels de portables avaient pu être passés, tous deux depuis une altitude réduite.

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Plusieurs rapports techniques sortis entre 2001 et 2004 indiquent que vu les téléphones portables disponibles en 2001, la probabilité que des appels passés par de tels appareils depuis des avions de ligne à haute altitude – c’est-à- dire au-dessus de 20 000 pieds – aboutissent était très faible.18

 Le rapport le plus complet est celui du mathématicien et scientifique canadien A.K.Dewdney, qui a, pendant plusieurs années, produit des articles pour Scientific American.19 En 2003, il a publié des rapports sur les expériences qu’il a menées sur des avions mono et bimoteurs, qui montraient qu’au-dessus de 20 000 pieds, les chances de succès étaient d’une sur 100 depuis un avion monomoteur, et que sur un avions équipé de deux moteurs (qui est davantage insonorisé), les chances de succès à 7000 pieds étaient de 0 %. Il a également souligné que les appels de téléphones portables à de plus faibles altitudes ne pouvaient pas aboutir depuis des gros avions commerciaux, du fait de leur plus grande isolation sonore.20  Si l’on compare les horaires des appels téléphoniques avec les trajectoires officielles des avions, il est clair que certains des appels de portables rapportés dans les médias mainstream ont été passés à des moments où les avions volaient à plus de 40 000 pieds, et tous l’ont été alors que les appareils se trouvaient au-dessus de 20 000 pieds.21  Le rapport de Dewdney ne fut pas le seul. Plusieurs autres articles publiés entre 2001 et 2004 mettent en doute les appels depuis les téléphones portables..22  En 2004, Qualcomm a annoncé qu’elle avait pu faire avec succès la démonstration d’une toute nouvelle technologie de téléphonie cellulaire, basée sur le ‘’picocell’’, qui permet aux passagers « d’appeler ou de recevoir des appels sur leurs potables comme s’ils étaient au sol. » American Airlines a annoncé que cette nouvelle technologie allait être commercialisée en 2006.23 Cette technologie fut en réalité mise à disposition sur les vols commerciaux seulement en mars 2008.24  Avant même le 11/9, les sociétés de téléphonie cellulaire ont commencé à conserver les données de triangulation de chaque appel de portable, calculées depuis les antennes émettrices et leur localisation.25

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Ces données leur sont souvent demandées pour les besoins de procès et ont nécessairement été exploitées dans les enquêtes massives consécutives au 11/9.26

Par conséquent, il est pratiquement certain que les appels de téléphones portables évoqués ci-dessus n’ont pas pu être passés depuis les avions du 11/9.

Conclusion

Initiée par les présumés appels de Barbara Olson avec son portable à bord du Vol UA 93, la (première) version officielle des attentats du 11/9 s’est fortement appuyée sur les récits parus dans les médias d’appels de portables depuis les avions du 11/9.

Entre 2001 et 2006, ce genre d’articles a paru être confirmé par le FBI et la Commission sur le 11/9. La commission a rapporté les récits des appels de Barbara Olson depuis le Vol AA77 ; de Peter Hanson et Brian Sweeney à bord du Vol UA 185 ; et de Mark Bingham, Marion Britton, Tom Burnett et Jeremy Glick depuis le Vol UA 93. De plus, la Commission et le FBI n’ont rien fait pour mettre en doute le fait que ces gens aient pu, alors qu’ils étaient à bord des avions du 11/9, utiliser leurs téléphones portables pour contacter des personnes au sol.27 Par conséquent, la (première) version officielle sur les appels de portables depuis les avions du 11/9, à l’origine de la dramatique croyance populaire largement répandue, est tellement improbable qu’elle en devient incroyable – ce qui jette le doute sur la crédibilité de l’ensemble de la version officielle du 11/9.

Références du Point PC-3

1. “Were Hijackers Reported on Cell Phone Calls?” Chap. 17 de David Ray Griffin, 9/11 Contradictions: An Open Letter to Congress and the Press (Northampton: Olive Branch (Interlink Books), 2008). Les médias n’ont pas enquêté sur les relevés de ces appels de portables, alors qu’à l’époque, de tels appels étaient non seulement improbables, mais également interdits par les réglementations à la fois de la FAA (Federal Aviation Authority) et de la Federal Communications Commission. Voir : “In-flight phone-free zone may end,” CNN, 3 octobre 2004; et aussi “Cell Phones In Flight Considered,” Washington Post, 9 décembre 2004. 2. “‘I know we’re all going to die,’” BBC, 12 septembre 2001. 3. Charles Lane et John Mintz, “Bid to Thwart Hijackers May Have Led to Pa. Crash,” Washington Post, 13 septembre 2001 (article initialement à l’adresse : http://www.washingtonpost.com/ac2/wp-dyn/A14344-2001Sep11 mais disponible maintenant ici). 4. Ibid. 5. Tim O’Brien, “Wife of Solicitor General Alerted Him of Hijacking from Plane,” CNN, 12 septembre 2001, 2 h 06 du matin. Bien que les archives de CNN indiquent que cette histoire a été diffusée à 2 h 06 le 12 septembre 2001, certains blogs en parlaient déjà à 15 h 51 la veille (le 11 septembre 2001). Voir ici et ici. Trois jours plus tard, sur Fox News, Olson suggérait que sa femme avait utilisé un « airplane phone » (téléphone de siège), Hannity & Colmes, Fox News, 14 septembre 2001). Plus tard le même jour, Olson affirma à Larry King que sa femme avait utilisé un portable (“America’s New War:Recovering from Tragedy,” Larry King Live, CNN, 14 septembre 2001). En novembre, il reprit la version du téléphone de siège (Theodore B. Olson, “Barbara K. Olson Memorial Lecture,” 16 novembre 2001, Federalist Society), qu’il a ensuite répétée quelques mois plus tard lors d’une interview qui semble être sa dernière déclaration publique à ce sujet, (Toby Harnden, “She Asked Me How to Stop the Plane,” Daily Telegraph, 5 mars 2002). Pourtant, un an après le 11/9, CNN continuait de dire que Barbara Olson avait appelé son mari “avec son téléphone portable”, (“On September 11, Final Words of Love,” CNN, 10 septembre 2002). 6. Par exemple, David Maraniss, dans un article du Washington Post paru 4 jours après les attentats, écrivait : « Peu avant 9 h 25, l’une des passagères, Barbara K. Olson, la présentatrice télé, appelait avec son téléphone portable son mari, le Conseiller auprès du Ministre de la Justice, Theodore B. Olson. » David Maraniss, “September 11, 2001,” Washington Post, le 16 septembre 2001; mis à jour le 20 septembre 2001 (http://www.washingtonpost.com/ac2/wp-dyn/A38407-2001Sep15). Ce récit n’est plus disponible sur le site du Washington Post, mais une copie portant un nouveau titre « Another Workday becomes a Surreal Plane of Terror » est accessible sur un autre site Web. L’interrogatoire de Ted Olson par le FBI, mené le 11/9, est toujours en ligne. 7. Karen Gullo et John Solomon, “Experts, U.S. Suspect Osama bin Laden, Accused Architect of World’s Worst Terrorist Attacks,” Associated Press, 11 septembre 2001. L’interrogatoire de M. Hanson par le FBI, mené le 11/9, dans lequel il explique que selon lui 147 www.consensus911.org/fr

son fils l’a appelé avec son téléphone portable est accessible en ligne ici. La mère d’Hanson, Mme Eunice Hanson, a évoqué cet appel du portable lors d’autres interrogatoires par le FBI. 8. Charles Lane et John Mintz, “Bid to Thwart Hijackers May Have Led to Pa. Crash,” Washington Post, 13 septembre 2001. 9. David Maraniss, “September 11, 2001,” Washington Post, 16 septembre 2001. 10. L’interrogatoire de Julie Sweeney est disponible en ligne, voir page 15. L’altitude figure page 4 dans le NTSB Flight Path Study. 11. Martha Raffaele, “Passengers May Have Thwarted Hijackers,” Associated Press, 12 septembre 2001. L’interrogatoire de Deena Burnett par le FBI est accessible en ligne ici. 12. Voir Greg Gordon, “Widow Tells of Poignant Last Calls,” Sacramento Bee, 11 septembre 2002. 13. “Two Years Later…,” CBS News, 10 septembre 2003. 14. Jim McKinnon, “13-Minute Call Bonds Her Forever with Hero,” Pittsburgh Post-Gazette, 22 septembre 2001. Un interrogatoire du FBI conduit le 20 septembre 2001, mentionne le fait que Britton a appelé en utilisant un “téléphone portable” (“cellular telephone”) pendant le détournement du Vol UA 93. 15. FBI, “Interrogatoire de Lee Hanson.” 16. FBI, “Interrogatoire de Deena Lynne Burnett (sur les appels téléphoniques depuis les avions détournés),” Commission sur le 11/9. Documents du FBI, Chronologie, 11 septembre 2001, Intelfiles.com, 11 septembre 2001. 17. Rapport de la Commission sur le 11/9, page 12. 18. “[D’après Marco Thompson, président de San Diego Telecom Council:] ‘Les téléphones cellulaires ne sont pas conçus pour fonctionner depuis un avion. Bien que cela puisse marcher. En gros, l’idée est que lorsque l’avion vole à basse altitude au-dessus d’une ville, le téléphone peut fonctionner jusqu’à 10 000 pieds environ. « Cela dépend également de la vitesse de l’avion, et de la proximité des antennes relais,’ explique Thompson. « À 30 000 pieds, cela peut fonctionner par moment, si l’on est proche d’une cellule (une antenne), mais il y a de grandes chances pour que la connexion ne dure pas. » De plus, le processus de passage d’une cellule à l’autre est plus délicat. [Cette technologie] a été conçue pour des vitesses entre 60 et 100 mph. « Ce n’est pas fait pour des avions de déplaçant à 400 mph. » San Diego Metropolitan, octobre 2001. 19. A.K. Dewdney, “Project Achilles Report: Parts One, Two and Three,” Physics 911,23 janvier 2003; “The Cellphone and Airfone Calls from Flight UA93,” Physics 911, 9 juin 2003. 20. Les résultats des expériences de Dewdney avec l’avion bi-moteur sont rapportés par Barrie Zwicker dans “Towers of Deception: The Media Cover-Up of 9/11” (Gabriola Island, BC: New Society Publishers, 2006), page 375. 21. Par exemple : D’après le Rapport de la Commission sur le 11/9, qui reflète les documents officiels, le Vol UA 93 se trouvait à l’altitude de 34 000 pieds quand les passagers et les membres d’équipage ont commencé à passer leurs coups de fils, et est ensuite monté à 40 000 pieds (Rapport de la Commission sur le 11/9, pages 11-12, et page 29). Les horaires des appels doivent être comparés à ceux des altitudes des différents avions. 22. Betsy Harter, “Final Contact,” Telephony’s Wireless Review, 1er novembre 2001; “Will They Allow Cell Phones on Planes?” The Travel Technologist, 19 septembre 2001; Michel Chossudovsky, “More Holes in the Official Story: The 911 Cell Phone Calls,” Global Research, 10 août 2004; Ted Twietmeyer, “911 Cell Phone Calls from Planes? Not Likely,” 23 août 2004. 23. Communiqué de presse de QUALCOMM, “American Airlines and QUALCOMM Complete Test Flight to Evaluate In-Cabin Mobile Phone Use,” 15 juillet 2004. 24. Stephen Castle, “Era of In-Flight Mobile Phone Use Begins in Europe,” New York Times, 18 avril 2008. Contredisant ce rapport et ceux cités dans les 6 notes précédentes, le New York Times, trois jours après le 11/9, a publié un article disant que “les téléphones portables peuvent fonctionner pendant pratiquement toutes les phases d’un vol commercial” (Simon Romero. “After the Attacks: Communications; New Perspective on the Issue of Cell Phone Use in Planes,” New York Times, 14 septembre 2001. Cet article parait plus compréhensible si on le considère comme un élément de désinformation destiné à atténuer les doutes sur le fait que les supposés appels par téléphone portable depuis les avions auraient pu ne pas exister. 25. Par exemple, de telles données sont disponibles (selon une loi votée au Texas) depuis l’an 2000. 26. Ces données ont certainement dû être étudiées lors de “l’examen de tous les relevés téléphoniques, celui de tous les appels de portables de chacun des passagers des avions le 11/9 en possession de téléphones portables, et les interrogatoires des personnes qui ont reçu des coups de fil passés depuis les avions, ainsi que la famille des autres passagers et des membres d’équipage. Ce travail (voir références ici), a été mené dans le cadre du procès du Département de la Justice contre Zacarias Moussaoui.” Toutefois, ces informations n’ont jamais été citées, que ce soit 1) pour justifier le changement dans les rapports antérieurs sur les appels téléphoniques depuis des portables, ou 2) pour confirmer l’existence des 2 appels présumés depuis des portables effectués par Felt et Lyles. 27. Rapport de la Commission sur le 11/9, page 8 (Hanson et Brian Sweeney), page 9 (Olson), pages 11 et 28 (Burnett), et page 456 (Bingham et Glick).

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Point PC-4 : Les appels de téléphones portables depuis les avions : la deuxième version officielle

Introduction

D’après le récit qui a fait office de version officielle sur l’utilisation de téléphones portables depuis les avions du 11- Septembre jusqu’en juillet 2004 (lorsque le Rapport de la Commission sur le 11/9 fut publié), plus d’une douzaine d’appels – aussi bien de passagers que de membres d’équipage – ont été passés pour joindre des personnes au sol au moyen de téléphones portables. La croyance que de tels appels ont existé a été véhiculée par les médias grand public, avec le soutien apparent du FBI et (plus tard) du Rapport de la Commission sur le 11/9. Selon la première version officielle (voir Point PC-3), des appels utilisant des portables ont eu lieu depuis les quatre avions, même si la plupart concernent le Vol UA 93.

Le fait que cette première version de l’histoire officielle sur les appels de portables a été remplacée par une deuxième version est une chose avérée depuis le témoignage du FBI lors du procès contre Zacarias Moussaoui qui a eu lieu début 2006. Cette deuxième version est également implicite dans le Rapport de la Commission sur le 11/9 (paru en 2004), bien que cela ne soit devenu manifeste que (a) lorsque le FBI a présenté son rapport pendant le procès de Moussaoui, et (b) quand fut publié un rapport interne de la Commission en août 2004.1

La deuxième version officielle

La majeure partie des appels téléphoniques passés depuis les avions du 11/9 le furent depuis des téléphones de sièges (seatback phones) ; seuls deux d’entre eux ont été effectués par des téléphones portables. C’est ce qui fut affirmé lors du procès de Zacarias Moussaoui en 2006, selon le journaliste Greg Gordon, qui couvrait l’événement pour le journal McClatchy Newspapers.2

Pour résumer cette partie du témoignage du FBI, Gordon a écrit : « Un membre de la Joint Task Force du FBI sur le terrorisme a témoigné mardi que parmi les personnes massées à l’arrière de l’avion, 13 passagers et membres d’équipage terrifiés effectuèrent pas moins de 35 appels depuis des téléphones de siège et deux depuis des téléphones portables pour joindre leur famille ou des personnels des compagnies aériennes. »3

Les deux appels de portables ont été effectués depuis le vol UA 93, après qu’il fut descendu (peu avant son crash) à l’altitude de 5000 pieds [environ 1500 m – NdT].4 Les deux personnes qui auraient passé ces appels sont l’hôtesse de l’air CeeCee Lyles et le passager Edward Felt (qui ne figurent pas dans la première version officielle décrite dans le Point PC-3 « Les appels de téléphones portables depuis les avions : la première version officielle »). Le rapport du FBI sur ces appels de Lyles et Felt est illustré – tout comme l’ensemble des rapports du FBI sur les appels téléphoniques depuis les avions du 11/9, que ce soit depuis des téléphones de siège ou depuis des portables – au travers d’une présentation interactive sur le site Web gouvernemental consacré au procès de Zacarias Moussaoui.5

Chacun de ces rapports consiste en un graphique résumant les informations sur les appels présumés.

Le graphique concernant l’hôtesse CeeCee Lyles indique qu’elle a passé deux appels, dont l’un « par téléphone portable » vers un numéro privé à 9 h 58 min 00.6 149 www.consensus911.org/fr

Pour le graphique concernant l’appel de Felt, qui a également eu lieu à 9 h 58 min 00, il est précisé : « Appel depuis les toilettes », ce qui pousse le lecteur à déduire qu’un téléphone portable a nécessairement été utilisé. Il existe un graphique encore plus explicite – bien que moins facilement accessible -, qui dit : « À 9 h 58, le passager Edward Felt, à l’aide de son téléphone portable (732)-241-XXXX, a appelé John Shaw, un opérateur des Urgences du Conté de Westmoreland, Pennsylvanie. »7

Concernant la possibilité que d’autres appels téléphoniques depuis les avions du 11/9 aient été effectués par des téléphones portables, certains ont avancé que ces appels n’avaient pas pu aboutir, étant donné qu’en 2001, la connexion de portables depuis des avions à haute altitude était impossible. Mais, étant donné que les appels de portables [officiellement] effectués l’ont été depuis le Vol UA 93 à 9 h 58 min 00, une fois que l’avion se trouvait à 5000 pieds, cela ne pose plus de problème.

Les éléments les plus probants contre cette deuxième version officielle

En publiant cette deuxième version du récit officiel – qui veut que les seuls appels de portables passés depuis les avions du 11/9 l’aient été depuis le Vol UA 93 à 9 h 58 min 00, alors que l’avion était descendu à 5000 pieds – le FBI a apparemment contourné le problème posé par le fait qu’en 2001, les téléphones portables étaient capables, au mieux, de se connecter très épisodiquement depuis des avions volant à haute altitude. Il reste cependant cinq problèmes :

1. Les appels de Lyles et Felt

Comme indiqué dans le Point PC-3 (« Les appels de téléphones portables depuis les avions : la première version officielle »), A. K. Dewdney estime que les chances de succès d’un appel de portable depuis un avion bimoteur sont nulles à partir de 7000 pieds [environ 2000 mètres]. Il explique également que la communication ‘’cellulaire’’ échoue même à des altitudes plus basses pour des avions de ligne, étant donné leur isolation bien supérieure.8 Mais alors, jusqu’à quelle altitude ? Dans d’autres articles, Dewdney a expliqué que « dans les gros avions de ligne, on perd le contact téléphonique dès le décollage, ou en tout cas, le plus souvent avant que l’avion n’atteigne les 1000 pieds [300 mètres]. »9 Le fait que le vol UA 93 évoluait à 5000 pieds ne signifie dont pas nécessairement que Felt et Lyles aient été en mesure d’appeler avec succès à 9 h 58 min 00.

En réalité, certains indices montrent qu’ils n’ont pas passé ces coups de téléphone : les relevés des appels depuis le Vol UA 93 à exactement 9 h 58 ne laissent apparaître aucun appel de portable et aucune durée – des informations qui figurent pourtant sur n’importe quelle facture de portable10 – et ce, malgré « l’examen exhaustif… des relevés de téléphones portables de chaque passager en possession de tels téléphones. »11

2. La fausseté de la première version officielle

En affirmant que tous les présumés appels téléphoniques depuis des portables, sauf ceux de Felt et Lyles, avaient été passés depuis des téléphones de siège, le rapport du FBI de 2006 implique que l’un des éléments clefs du récit qui nous avait été fait de ces attentats par les autorités – ou qu’elles avaient laissé dire –, selon lequel la présence de pirates de l’air à bord des avions du 11/9 avait été signalée grâce aux appels téléphoniques de nombreux passagers, est faux. La question qui s’impose est alors de savoir si la deuxième version du FBI est plausible ou pas.

3. Les raisons de douter a priori de cette deuxième version

Le récit du FBI fait en 2006 implique que tous les appels téléphoniques présentés dans la première version officielle comme des appels de portables étaient en réalité – à l’exception de ceux de Felt et Lyles – des appels depuis des 150 www.consensus911.org/fr

téléphones de siège. Autrement dit, les coups de téléphone de sept passagers – ceux du Vol UA 93, Mark Bingham, Marion Britton, Tom Burnett et Jeremy Glick; ceux du Vol UA 175, Peter Hanson et Brian Sweeney; et celui de Barbara Olson sur le Vol AA 77 – sont décrits de façon fallacieuse.

Il est évidemment possible que l’ensemble de ces appels présumés ait fait l’objet d’erreurs éventuellement dues à une faute d’interprétation ou à des erreurs de mémoire (par les journalistes qui ont parlé de ces appels, ou par les gens qui les ont reçus). Mais la probabilité qu’autant d’erreurs aillent la même direction est extrêmement faible.

De plus, comme nous allons le voir, deux de ces appels présumés ne peuvent pas être expliqués par une mauvaise compréhension ou des problèmes de mémoire : ce sont ceux de Julie Sweeney et de Deena Burnett (le problème posé par les appels de Barbara Olson est un cas spécial couvert dans le Point PC-2).

4. Les appels reçus par Julie Sweeney.

Comme cela est expliqué dans le Point PC-3 « Les appels de téléphones portables depuis les avions : la première version officielle », le journaliste du Washington Post, David Mariniss, a écrit dans un article sur le Vol UA 175 : « Brian a appelé sa femme Julie et lui a dit depuis son téléphone portable : ”Bonjour Jules, c’est Brian. Nous avons été détournés, et ça semble prendre une mauvaise tournure.”12 »

Et, comme il est dit dans le Point PC-3, la première version officielle ne comportait aucune autre information [que celle d'un seul appel depuis un téléphone portable] dans l’interrogatoire de Julie Sweeney par le FBI le 2 octobre 2001.

Elle était absente de son domicile au moment de l’appel de son mari, et « lorsqu’elle est revenue à la maison, elle a trouvé sur son répondeur un message que son mari lui avait laissé en l’appelant depuis l’avion avec son téléphone portable. Le répondeur a enregistré l’appel à environ 8 h 58 du matin. » À ce moment-là, le Vol UA175 se trouvait à 25 000 pieds [7500 mètres].13

Etant donné que l’appel d’environ 27 secondes est enregistré sur le répondeur de Julie Sweeney, on ne peut pas prétexter que son récit – le fait que son mari l’ait appelé avec son téléphone portable – soit dû à une faute d’interprétation ou à une erreur de mémoire. Dans ces conditions, comment se peut-il que le FBI ait par la suite déclaré que Brian Sweeney avait laissé un message téléphonique « en utilisant un téléphone de bord (GTE airphone) » ?14

5. Les appels reçus par Deena Burnett

Deena Burnett, une ancienne hôtesse de l’air de Delta Airlines, a expliqué aux enquêteurs du FBI, peu de temps après les appels, qu’elle avait reçu entre trois et cinq coups de fil de son mari, Tom Burnett, depuis le Vol UA 9315.

 Dans les années qui suivirent immédiatement le 11/9 (entre 2001 et 2006), ces appels téléphoniques ont été décrits dans plusieurs livres16 et articles de journaux17 comme étant des appels de portables.  Ces appels soi-disant passés depuis le vol UA93 l’ont été depuis des altitudes élevées (entre 35 000 et 40 000 pieds [entre 10 000 et 13 500 mètres])18. Par conséquent, Tom Burnett ne peut pas avoir appelé sa femme en utilisant un téléphone portable. Deena Burnett elle-même, qui avait travaillé comme hôtesse de l’air, écrivit plus tard : « Je n’ai pas compris comment Tom a pu m’appeler avec son téléphone portable alors qu’il était en l’air. »19

Lorsque, dans le cadre du procès Moussaoui, le FBI a présenté son rapport sur les appels effectués depuis les avions le 11/9, il a précisé que Tom Burnett avait passé trois coups de fil, mais aucun au moyen d’un téléphone portable : tous auraient été effectués au moyen des téléphones de bord20. Le rapport du FBI précise également les rangées de sièges depuis lesquelles ces appels ont été passés.21

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Le rapport du FBI de 2006, qui indique que Tom Burnett a appelé sa femme depuis les téléphones de siège, a ainsi évité le problème de l’impossibilité de passer des appels de portables depuis le vol UA 93 alors qu’il volait à haute altitude, mais il en a introduit un nouveau :

 D’après l’interrogatoire de Deena Burnett fait par le FBI le 11-Septembre même, elle était persuadée que son mari l’appelait en utilisant son téléphone portable : « Burnett a pu établir que son mari avait utilisé son propre téléphone cellulaire, car l’identifiant de l’appel a affiché son numéro : 925-980-3360. Seul un de ces appels n’a pas affiché le numéro de l’appelant du fait qu’elle était déjà au téléphone avec quelqu’un d’autre. »22  Cela crée donc un problème tout aussi insurmontable : si Tom Burnett a réellement utilisé un téléphone de siège, son numéro de portable n’aurait pas dû s’afficher, pas même une seule fois.  La qualification par le FBI des appels de Burnett comme provenant des téléphones de siège, malgré les affirmations de Deena Burnett faites lors de son interrogatoire [le jour même] est contradictoire avec le traitement tout à fait inverse appliqué au cas des appels de CeeCee Lyles passés depuis le Vol UA 93 : o Le résumé que le FBI fait du récit de son mari est le suivant : « À 9 h 58, Lorne Lynes reçoit à la maison un appel du téléphone cellulaire de sa femme… Lyles a affirmé que le numéro appelant était celui du portable de Cece [sic], le 941-823-2355, qui s’était affiché sur son écran. »23 Ce témoignage a été fidèlement rapporté dans le rapport du FBI sur les appels téléphoniques présenté au procès de Moussaoui. o Pourtant, bien que le cas de Deena Burnett présente les mêmes éléments – à savoir que le numéro de portable de son épouse s’est affiché sur son écran comme numéro appelant – le rapport du FBI au procès de Moussaoui ne reflète pas son témoignage. o La différence de traitement peut s’expliquer par le fait qu’alors que l’appel attribué à Burnett s’est clairement produit au moment où l’appareil volait bien trop haut pour permettre les communications de téléphones portables, un appel d’une altitude de 5000 pieds [1500 mètres] semble plus faisable.

L’affirmation du FBI selon laquelle les appels de Burnett ont été effectués au moyen des téléphones de bord implique que soit (1) la mémoire de Deena lui a fait défaut, soit (2) elle a menti. Toutefois, (1a) Deena a été interrogée par le FBI dans les heures qui ont suivi l’appel24, et (2a) on ne voit pas bien pourquoi elle aurait menti.

Le FBI ne s’est pas expliqué sur cette contradiction entre son interrogatoire de 2001 et le rapport qu’il a rendu public en 2006 ; il l’a tout simplement ignorée.

De plus, l’appel vers Julie Sweeney cité plus haut fournit des indices supplémentaires qui viennent étayer la version fournie par Deena Burnett.

Conclusion

Bien que la première version officielle des pirates de l’air présumés repose presque exclusivement sur des témoignages supposés de passagers et de membres d’équipage effectués au travers d’appels depuis des téléphones portables, la deuxième version officielle – qui est implicite dans le Rapport de la Commission sur le 11/9 et par le rapport du FBI lors du procès Moussaoui – affirme que tous les appels téléphoniques qui avaient été rapportés dans la presse comme ayant été effectués par des portables ont en réalité été passés depuis des téléphones de bord, excepté ceux d’Edward Felt et de CeeCee Lyles à 9 h 58 du matin.

La deuxième version officielle, si l’on fait abstraction des problèmes posés par les témoignages de Felt et Lyles, évite le principal écueil de la première version, qui affirmait que des appels de téléphones portables avaient pu être 152 www.consensus911.org/fr

établis avec succès depuis de hautes altitudes. Mais cette version se heurte à de nouveaux problèmes. En reniant tout ou partie du premier récit officiel qui avait été fourni, ou du moins admis par les autorités, cette deuxième mouture pose un problème de crédibilité : pourquoi devrions-nous croire la nouvelle version des autorités ?

L’idée que chacun des sept appels présumés de portables, mis à part ceux de Felt et Lyles, ait été le fruit d’erreurs est trop invraisemblable.

De plus, deux de ces appels présumés ne trouvent pas d’explication, puisque l’appel de Julie Sweeney passé alors que l’avion volait à 25 000 pieds [7500 mètres] a été enregistré sur son répondeur, et les appels vers Deena Burnett affichaient le numéro de l’appelant qui correspondait au numéro du portable de son mari, celui-ci se trouvant alors dans l’avion à plus de 35 000 pieds d’altitude [10 000 mètres].

Par conséquent, la deuxième version officielle est contredite par un élément majeur : le fait que deux des appels présumés de portables aient été reçus alors que l’avion volait beaucoup trop haut pour permettre qu’ils aboutissent.

Références du Point PC-4

1. Le Rapport de la Commission sur le 11/9 a dissimulé, délibérément ou pas, le fait qu’il ne confirmait aucun des supposés appels depuis des téléphones portables, sauf ceux d’Edward Felt et de CeeCee Lyles à 9 h 58 à bord du vol UA 93. À propos de ce vol, la Commission écrit par exemple : « Peu après [9 h 32], les passagers et les membres d’équipage ont commencé à passer toute une série d’appels à l’aide de téléphones de bord (GTE airphones) et de portables »(9/11CR 12). On pourrait facilement en déduire que la Commission reconnait l’existence de nombreux appels de téléphones portables (dont plusieurs auraient été passés à haute altitude). Mais un Rapport interne à la Commission sur le 11/9 et daté du 26 août 2004 précise que seuls les appels de Felt et Lyles à 9 h 58 ont utilisé des téléphones portables (p. 45), mettant en évidence le fait que les seuls appels parmi la « série d’appels [effectués] à l’aide de téléphones de bord (GTE airphones) et de portables » étaient ceux de Felt et Lyles. Le rapport interne daté d’août 2004 citait les interrogatoires par le FBI des destinataires des appels de Felt et Lyles, dont la Commission avait déjà parlé dans son Rapport de juillet 2004. 2. Greg Gordon, “Prosecutors Play Flight 93 Cockpit Recording,” KnoxNews.com, 12 avril 2006. 3. Gordon, “Prosecutors Play Flight 93 Cockpit Recording.” 4. “Flight Path Study: United Airlines Flight 93,” National Transportation Safety Board, 19 février 2002. 5. United States contre Zacarias Moussaoui, Pièce numéro P200054. Ces documents sont plus faciles à lire dans l’article du chercheur sur le 11/9, Jim Hoffman, “Detailed Account of Phone Calls from September 11th Flights.” 6. Voir “Detailed Account of Phone Calls from September 11th Flights.” 7. Voir “Detailed Account of Phone Calls from September 11th Flights.” 8. A.K. Dewdney, “Project Achilles Report: Parts One, Two and Three,” Physics 911, 23 janvier 2003; “The Cellphone and Airfone Calls from Flight UA93,” Physics 911, 9 juin 2003. Concernant les résultats des expériences de Dewdney avec l’avion bimoteur, voir Barrie Zwicker, “Towers of Deception: The Media Cover-Up of 9/11” (Gabriola Island, BC: New Society Publishers, 2006), page 375. D’après Marco Thompson, président de San Diego Telecom Council, « Les téléphones cellulaires ne sont pas conçus pour fonctionner depuis un avion. Bien que cela puisse marcher. En gros, l’idée est que lorsque l’avion vole à basse altitude au-dessus d’une ville, le téléphone peut fonctionner jusqu’à 10 000 pieds environ [3000 mètres]. « Cela dépend également de la vitesse de l’avion, et de la proximité des antennes relais, » explique Thompson. « À 30 000 pieds [9000 mètres], cela peut fonctionner par moment, si l’on est proche d’une cellule (une antenne), mais il y a de grandes chances pour que la connexion ne dure pas. » De plus, le processus de passage d’une cellule à l’autre est plus délicat. [Cette technologie] a été conçue pour des vitesses entre 100 et 160 km/h. « Ce n’est pas fait pour des avions de déplaçant à 650 km/h. » San Diego Metropolitan, octobre 2001. 9. Email du 21 novembre 2006 adressé à David Ray Griffin. Pour preuve de ce document, voir les expériences filmées en 2010 : “9/11 Experiment: Do Cell Phones Work From a Jet?”, Part 1, Part 2, et Part 3. 10. Les relevés originaux des appels passés depuis le Vol UA 93 sont disponibles sur Scribd.com. 11. Rapport de la Commission sur le 11/9, Memorandum for the Record, 13 mai 2004. 12. David Maraniss, “September 11, 2001,” Washington Post, 16 septembre 2001. 13. Voir l’Interrogatoire de Julie Sweeney par le FBI, p. 15. L’altitude de l’avion figure page 4 du NTSB Flight Path Study. 14. Voir “Brian Sweeney,” Telephone Calls, United Airlines Flight #175. 15. “Interrogatoire de Deena Lynne Burnett,” Federal Bureau of Investigation, 11 septembre 2001, INTELWIRE; également disponible sur Scribd.com, page 65.

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16. Jere Longman, Among the Heroes: United 93 and the Passengers and Crew Who Fought Back (New York: HarperCollins, 2002), pages 107, 111; Deena L. Burnett (avec Anthony F. Giombetti), Fighting Back: Living Beyond Ourselves (Longwood, FL: Advantage Inspirational Books, 2006), page 61. 17. David Maraniss, “September 11, 2001,” Washington Post, 16 septembre 2001. Cet article n’est plus disponible sur le site du Washington Post, mais une copie portant un nouveau titre “Another Workday becomes a Surreal Plane of Terror”, existe sur un autre site Web. Voir aussi Greg Gordon, “Widow Tells of Poignant Last Calls,” Sacramento Bee, 11 septembre 2002. 18. Rapport de la Commission sur le 11/9, page 29. D’après l’Interrogatoire de Deena Burnett par le FBI, le premier appel date de 6 h 30 (Pacific Time), donc 9 h 30 EST. Et à cet instant-là, le Vol UA 93 était supposé voler à 36 000 pieds [11 000 mètres] : voir “Flight Path Study: United Airlines Flight 93,” National Transportation Safety Board, 19 février 2002. 19. Deena L. Burnett (avec Anthony F. Giombetti), Fighting Back, page 61. Les appels sont supposés avoir duré 28 secondes, 54 secondes, et 62 secondes – des durées qui sont parfaitement incompatibles avec des communications depuis des portables à de hautes altitudes en 2001. 20. United States contre Zacarias Moussaoui, Pièce numéro P200054. Les graphes sont plus faciles à interpréter dans la présentation d’Hoffman, “Detailed Account of Phone Calls from September 11th Flights.” 21. Le Rapport (ibid.) spécifie que Tom Burnett a passé ses appels depuis les rangées 24 et 25 de ce Boeing 757. 22. FBI, “Interrogatoire de Deena Lynne Burnett (concernant les appels téléphoniques depuis les avions détournés),” Commission sur le 11/9, Document du FBI, Chronologie, 11 septembre 2001, Intelfiles.com, 14 mars 2008. John Raidt, de la Commission sur le 11/9, qui a interrogé Deena Burnett par téléphone en 2004, a indiqué qu’elle pensait que Tom l’avait appelée depuis la première classe : « Elle pense également que pour l’un des appels, il a utilisé son téléphone portable, car elle a reconnu son numéro sur l’affichage de l’appelant [Caller ID] » (Commission sur le 11/9. Memorandum for the Record, 26 avril 2004). Cette déclaration parait assez étrange, étant donné qu’aussi bien lors de son interrogatoire par le FBI, son livre paru en 2006, et dans tous les autres articles, Deena affirmait que l’ensemble des coups de fil de son mari provenait de son téléphone portable. Il parait impossible que Raidt ait mal compris ce qu’elle disait – que “seul un des appels n’affichait pas le numéro appelant” (comme elle l’a expliqué au FBI en 2001), mais Raidt semble croire qu’elle aurait déclaré que seul l’un des appels avait été passé par téléphone portable. Dans tous les cas, quelle que soit la précision des propos de Raidt, même un seul appel depuis le portable de Tom Burnett est contradictoire avec le nouveau récit fait par le FBI. 23. “Interrogatoire de Lorne Lyles,” Federal Bureau of Investigation, 12 septembre 2001. 24. “Interrogatoire de Deena Lynne Burnett,” Federal Bureau of Investigation, 12 septembre 2001.

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Point Video-1 : les vidéos supposées montrer Mohammed Atta pendant son mystérieux voyage à Portland dans le Maine les 10 et 11 septembre 2001

Introduction

Comme expliqué dans le Point H-1, « le mystérieux voyage de Mohammed Atta à Portland » (qui fournit les preuves que ce voyage a été monté de toutes pièces), le rapport de la Commission sur le 11/9 affirme qu’Atta et son acolyte d’al-Qaïda, Abdul Aziz al-Omari, se sont rendus en voiture de Boston à Portland (Maine) le 10 septembre 2001, y ont passé la nuit, avant de prendre un vol le lendemain matin pour revenir à Boston où ils ont embarqué sur le Vol 11 d’American Airlines qu’ils avaient prévu de détourner pour le faire s’écraser contre le World Trade Center. Etant donné la quantité de caméras de surveillance présentes en général dans la plupart des établissements commerciaux ainsi qu’aux points d’enregistrement des aéroports, les salles d’attente, les points de contrôle, les portes d’embarquement et les magasins duty-free, on pourrait s’attendre à ce que la présence d’Atta et d’al-Omari ait été enregistrée par plusieurs de ces caméras.

Les versions officielles et les éléments les plus probants contre chacune d’elles sont présentés dans les trois sections ci-dessous.

La version officielle numéro 1

Dix-neuf pirates de l’air musulmans ont embarqué à bord de quatre avions de ligne le 11/9 et ont fait s’écraser trois d’entre eux contre le World Trade Center et le Pentagone. Le matin du 11-Septembre, deux de ces pirates, Mohammed Atta et Abdul al-Omari, sont montés à bord du Vol 11 à l’aéroport Logan de Boston après avoir pris un vol intérieur en provenance de Portland dans le Maine. Bien que ces individus se soient trouvés la veille – le 10 septembre – précisément à Boston, ils se sont rendus en voiture de Boston à Portland1 où ils ont passé la nuit.2 Le lendemain matin, ils ont conduit leur véhicule jusqu’à l’aéroport Jetport de Portland d’où ils ont embarqué à 6 h du matin à bord d’un vol intérieur vers Boston.3

Plusieurs caméras de surveillance ont filmé les deux hommes.

Caméra de surveillance 1 : images de la station-service Jetport, 10 septembre 2001 en soirée.

Un communiqué de presse du FBI daté du 5 octobre 2001 rapportait que le soir du 10 septembre 2001, « Atta et al- Omari se trouvaient à la station-service de Jetport, 446 Western Avenue, South Portland, dans le Maine. Atta portait un pull moitié clair moitié foncé et un pantalon clair. »4 Le communiqué de presse indique que le FBI dispose de 7 images prises par une caméra de surveillance de la station-service.

Les éléments les plus probants contre cette version officielle No 1

Caméra de surveillance 1 : images de la station-service, Jetport, 10 septembre 2001 en soirée.

Les images de la station-service Jetport posent deux problèmes graves. 155 www.consensus911.org/fr

Premièrement, un examen attentif montre qu’elles portent le mot « MON » pour « MONDAY », ce qui est cohérent avec le récit officiel puisque le 11-Septembre tombait un mardi. Cependant, l’image exhibée par le FBI lors du procès de Zacarias Moussaoui en 2006 incite à remettre en cause l’authenticité de ces images vidéo : la pièce FO07011 contient une version complète de l’image identique à celle figurant en haut à droite dans le communiqué de presse du FBI.5

La version originale de la photo prise par la caméra de surveillance porte la date 11-10-01.6

Cette date peut être lue comme le 10 novembre 2001 (qui tombait un samedi) ou 11 octobre 2001 (qui tombait un jeudi).

Que ce soit l’une ou l’autre de ces dates, cette image ne confirme pas la version officielle, selon laquelle Atta et al- Omari étaient à Portland les 10 et 11 septembre 2001.

Le deuxième problème est que cette vidéo a été enregistrée à 20 h 28, ce qui ne correspond pas à la chronologie donnée par le FBI selon laquelle Atta et al-Omari se trouvaient à la station-service Jetport le 10 septembre à 21 h 15.7

D’aucuns pourraient rétorquer que l’heure de la caméra était mal réglée (ce qui n’est pas rare). Mais cela relève de la pure spéculation.

Dans tous les cas, les documents fournis par le FBI lors du procès Moussaoui ne confirment pas le récit officiel.

Conclusion No 1 : Station-service Jetport

Étant donné que l’image tronquée supposée provenir de la station-service Jetport ne porte pas la bonne date et que l’heure affichée diffère de 37 minutes de celle donnée par la chronologie du FBI, cette image n’apporte aucune confirmation concernant la présence d’Atta et al-Omari à Portland le soir du 10 septembre 2001.

La version officielle No 2

Caméra de surveillance numéro 2 : Atta au magasin Wal-Mart près de Portland (Maine) le 10 septembre 2001 à 21 h 22.8

D’après les images des caméras de sécurité de Wal-Mart, Mohamed Atta s’est rendu dans un magasin Wal-Mart près de Portland (Maine) le 10 septembre 2001 à 21 h 22 et y est resté pendant 20 minutes.

Les éléments les plus probants contre cette version officielle No 2

Caméra de surveillance numéro 2 : Atta au magasin Wal-Mart près de Portland (Maine) le 10 septembre 2001 à 21 h 22.

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Il existe neuf images supposées provenir des caméras de sécurité de Wal-Mart : les six premières ne portent pas de date ni d’heure, et montrent seulement le mot ENTRANCE. Les trois autres indiquent le mot 0/X et l’heure de 21 h 39.9

Conclusion No 2 : Wal-Mart

Rien dans les images proposées ne confirme les affirmations du FBI selon lesquelles :

 la vidéo provient de Wal-Mart,  Atta est entré ou sorti de Wal-Mart à 21 h 22,  Atta est resté pendant 20 minutes, voire même, qu’il s’est rendu dans ce magasin Wal-Mart.

Version officielle No 3

Caméra de surveillance No 3 : images de l’aéroport de Portland, tôt le matin du 11-Septembre.

Le Communiqué de presse du FBI daté du 5 octobre 2001 contient également quatre images d’Atta et al-Omari passant le point de contrôle de l’aéroport Jetport de Portland tôt le matin du 11-Septembre, ainsi que d’autres images de caméras de sécurité montrant leur présence à Portland.10

Les éléments les plus probants contre cette version officielle No 3

Ces preuves vidéos posent deux sérieux problèmes : premièrement, chacune des 4 images porte non pas un marquage date/heure, ce qui est standard pour ces produits, mais deux : 5 :45 AM et 5 :53 AM. La légende inscrite par le FBI sous ces images – rendues publiques en octobre 2001 – indique qu’elles ont été enregistrées à 5 h 45 du matin.11

 Si cet horaire est correct, pourquoi les images contiennent-elles aussi un marquage horaire en bas, indiquant qu’elles ont été prises 8 minutes plus tard, à 5 h 53 (c’est-à-dire seulement 6 minutes avant que l’avion ne décolle) ?12  Dans un article daté du 20 septembre 2001, l’heure de 5 h 45 était imprimée au milieu de l’image publiée, tandis que l’horaire de 5 :53 AM, qui en octobre apparaissait à l’emplacement normal en bas de l’image, était tronqué.13 Pourtant, cette même image a été utilisée par le FBI lors du procès Moussaoui en 2006, et affiche l’horaire de 5 :53 AM.14 De plus, les 4 images montrent Atta et al-Omari portant des pulls sans cols et dépourvus de toute veste ou cravate.15 Pourtant, d’après l’agent de contrôle Michael Tuohey, les deux hommes qu’il a identifiés comme Atta et al-Omari portaient quelques instants plus tôt des cravates et des vestes.  Selon Tuohey, les deux hommes étaient arrivés tellement en retard qu’il avait eu peur qu’ils ne manquent leur vol.16 Tuohey a ajouté qu’Atta a commencé à exiger des cartes d’embarquement pour un autre vol 157 www.consensus911.org/fr

(American 11), ce à quoi Tuohey aurait répondu : « M. Atta, si vous n’y allez pas maintenant, vous allez manquer votre avion. »17  Si Atta était le chef de cette opération de détournement et devait piloter le vol 11 après son décollage, l’ensemble de cette opération planifiée de longue date aurait dû être annulé s’il n’avait pas réussi à prendre ce vol. Si Atta et al-Omari étaient tellement en retard qu’ils risquaient de manquer leur avion, est-il plausible que, même s’ils ont enlevé leurs vestes et leurs cravates pour passer les portiques de contrôle, ils aient perdu un temps précieux à les placer dans leurs bagages ?  Le fait que les images vidéo ne correspondent pas à la description donnée par Tuohey, pose par conséquent la question de l’authenticité de ces images.

Conclusion No 3

Les 4 images n’apportent aucune preuve crédible de l’affirmation selon laquelle Atta et al-Omari ont pris un vol depuis Portland, et ce, pour deux raisons :

 Bien que l’aéroport Jetport de Portland ait été équipé de caméras de surveillance aux comptoirs d’enregistrement,18 aux points de contrôle, et aux portes d’embarquement, les seules images supposées avoir été prises d’Atta et d’al-Omari et diffusées par le FBI sont celles du point de contrôle de sécurité.  Ces images portent deux marquages horaires distincts, alors que les standards pour ce type de produit en imposent un seul ; de plus, l’accoutrement d’Atta et al-Omari ne correspond pas à celui décrit par l’agent de sécurité peu de temps auparavant.

Conclusion récapitulative

Étant donné la faiblesse des éléments appuyant l’authenticité de ces trois ensembles d’images issues de caméras de sécurité, faiblesse telle qu’elle suggère leur fabrication de toutes pièces – combiné au Point H-1 (« Le mystérieux voyage de Mohamed Atta à Portland »), tout cela soulève de sérieuses questions et pousse à douter de l’ensemble de l’histoire du voyage de Mohamed Atta à Portland et de son vol intérieur pour revenir à Boston.

Reférences pour le Point-Video-1

1. Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 253 2. Déclaration pour archivage du directeur du FBI, Robert Mueller III, Enquête conjointe du Comité du Renseignement du Congrès, 26 septembre 2002 3. Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 253 4. Service national de presse du FBI, « Boston Division Seeks Assistance », Washington DC, 5 octobre 2001. Notez que le FBI nomme de façon erronée la « Jet-Tech gas station » en l’appelant « Jetport Gas station. » 5. Rowland Morgan, “Voices”, manuscrit de la prépublication, 2008, pp. 91-92 (disponible auprès de l’auteur). 6. États unis vs Zacarias Moussaoui, preuves présentées lors du procès, preuve No FO07011 : Caméra de sécurité de la Jet Tech gas station, Portland, Maine. 7. Service national de presse du FBI, « Boston Division Seeks Assistance », Washington DC, 5 octobre 2001. 8. « 21 h 22 : Atta était au magasin Wal-Mart, 451 Payne Road, Scarborough, Maine, pendant environ 20 minutes. » 9. Ibid. 158 www.consensus911.org/fr

10. Service national de presse du FBI, « Boston Division Seeks Assistance », Washington DC, 5 octobre 2001. 11. Ibid. 12. Le fait de rajouter l’horaire 5:45AM à cet endroit peu courant au milieu du cadre, obscurcissant pour cela l’image, donne suffisamment de temps (15 minutes au lieu de 6) pour embarquer avant que l’avion ne décolle à 6 h du matin. 13. « Les bandes vidéo montrent les terroristes présumés à l’aéroport, » Sun Journal, Leviston, Maine, 20 septembre 2001. 14. États unis vs Zacarias Moussaoui, preuves présentées lors du procès, preuve No FO07021 : « Image tirée d’une caméra de surveillance au point de sécurité de l’aéroport de Portland le 11 septembre 2001 à 5 h 53 min 37 sec, montrant Mohammed Atta. » Les trois autres images ayant servi de preuves, No FO07022, FO07023, et FO07024, sont également disponibles. 15. Service national de presse du FBI, « Boston Division Seeks Assistance », Washington DC, 5 octobre 2001. 16. Mel Allen, « 5 ans après le 11/9 : l’ex-agent de contrôle des billets à Portland, Mike Tuohey, est toujours hanté par sa rencontre avec Mohammed Atta, » Yankee, 26 septembre 2006. 17. Ibid. 18. « Tuohey a demandé ce qu’il en était de la caméra située derrière son comptoir, faisant remarquer qu’elle aurait pu prendre le visage de l’homme à qui il a eu affaire. Mais on lui a répondu que cette caméra était cassée et était hors service depuis quelque temps. » David Hench, « L’agent de contrôle des billets hanté par sa rencontre avec les pirates de l’air du 11/9 », Portland Press Herald, 6 mars 2005.

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Point Video-2: La vidéo montrant les terroristes présumés du vol AA77 à l’aéroport est-elle authentique ? Analyse des preuves vidéo officielles du 11/9

Introduction

A l’exception de l’image issue des caméras de vidéosurveillance montrant (officiellement) Mohamed Atta et Abdul al-Omari à l’aéroport de Portland dans le Maine, image qui fut transmise à la presse peu après le 11 septembre 2001(voir Point Vidéo-1), la seule preuve photographique montrant l’un des 19 pirates de l’air dans un aéroport a été prétendument prise à l’aéroport international de Dulles à Washington DC – d’où le vol American Airlines 77 a décollé – et a été présentée par Associated Press le jour précédent la publication du rapport de la Commission sur le 11-Septembre en juillet 2004.

Cette vidéo, qui a été validée par la Commission sur le 11 Septembre peut – avec les images vidéo d’Atta et al-Omari, elles aussi ratifiées par le FBI et par la Commission sur le 11 Septembre – être considérée comme la preuve photographique officielle que les membres d’al-Qaïda s’apprêtaient à embarquer dans les avions du 11-Septembre.

La version officielle

A 8 h 20 le 11 septembre 2001, le vol American Airlines 77 a décollé de l’aéroport international de Dulles à destination de Los Angeles. L’appareil a ensuite été détourné par cinq membres d’al-Qaïda, qui l’ont fait s’écraser contre le Pentagone à 9 h 37 min 46 sec.1 Une caméra opérant en circuit fermé a, selon le rapport de la Commission sur le 11 Septembre2, capturé les images de ces cinq pirates – Hani Hanjour, Nawaf al-Hazmi, Salem al-Hazmi, Khalid al-Mihdhar, et Majed Moged – traversant le contrôle de sécurité à l’aéroport de Dulles avant d’embarquer dans le vol AA 77.3

Les éléments les plus probants contre cette version officielle

Trois types d’indices suggèrent fortement que les prétendues images de ces cinq hommes4 présentés comme des pirates de l’air d’al-Qaïda ne sont pas authentiques.

En premier lieu, plus de 300 caméras de sécurité situées à l’aéroport international de Dulles le 11 septembre 20015, dont les images étaient conservées 30 jours, ont été scrupuleusement examinées par des techniciens des systèmes d’information et scrutées par des agents fédéraux.6 Le gouvernement US n’a pas montré la moindre vidéo de ces 300 caméras.

En second lieu, aucune image supposée d’aucun des prétendus pirates de l’air du vol AA77 n’a été divulguée avant le jour précédant la publication du Rapport de la Commission sur le 11-Septembre (en juillet 2004), quand Associated Press a publié une vidéo montrant prétendument les cinq présumés pirates de l’air traversant le point de contrôle de l’aéroport de Dulles à Washington DC.

Cette vidéo pose de sérieux problèmes quant à son authenticité.

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 Bien que la Commission sur le 11 Septembre ait écrit que les (présumés) pirates de l’air al-Mihdhar et Moqed ont passé le point de contrôle de sécurité à Dulles et ont été enregistrés sur un circuit fermé de télévision (CCTV) à 7 h 18, et que Hani Hanjour a été enregistré sur le même CCTV à 7 h 357 deux chercheurs ont fait remarquer que sur une « vidéo de sécurité normale, l’heure et la date sont incrustées dans l’image vidéo par des équipements propriétaires selon un processus authentifié, avec l’identifiant de la caméra et le lieu qu’elle surveille. La vidéo publiée en 2004 ne contient aucune de ces données. »8  Une analyse par un éditeur scientifique de haut niveau confirme que, bien que les vidéos de sécurité enregistrent typiquement de telles informations, ni la date, ni l’heure, ni le numéro de caméra n’étaient présents.9  Alors que la plupart des caméras de surveillance 24/24 utilisent des photographies accélérées à intervalles de 1 seconde (pour satisfaire aux limites de stockage de données), la vidéo enregistrée d’al-Mihdhar et Moged a été tournée à 30 images par seconde (30fps), une norme correspondant aux enregistrements de vidéo continue pour le grand public (c.-à-d. considérablement plus que la vitesse normale des caméras de sécurité), ce qui suggère que cette vidéo n’a pas été tournée par une caméra de sécurité à l’aéroport de Dulles.

Suspicion accentuée par le fait qu’au lieu d’être divulguée par le FBI, cette vidéo l’a été par Associated Press qui l’a obtenue d’un cabinet d’avocats « représentant les familles des victimes qui poursuivent les compagnies aériennes et de sécurité pour leur échec à prévenir les attentats terroristes, »10 et qui ne peuvent en conséquence être considérées comme désintéressées.

Conclusion des deux premiers types d’indices

La vidéo de l’aéroport de Dulles – qui n’a jamais été publiée officiellement et qui montre simplement quelques personnes passant un point de sécurité non identifié à une date inconnue – ne contient aucune information permettant de relier ces images au vol AA 77.

Le troisième type d’indice est qu’il n’existe aucune identification affirmative des prétendus pirates de l’air par le personnel de l’aéroport de Dulles..

 Le rapport de la Commission sur le 11 Septembre a affirmé que quatre des (prétendus) pirates de l’air du vol AA 7711 ont été sélectionnés par l’automate CAPPS (“Système de Vérification Préliminaires de Passagers Assisté par Ordinateur”) pour une vérification supplémentaire. (“Hani Hanjour, Khalid al Midhar et Majed Moqed ont été marqués par CAPPS. Les frères Hazmi ont été sélectionnés pour un examen poussé par un représentant du service client de la compagnie aérienne au comptoir d’enregistrement. CAPPS a procédé ainsi, parce que l’un des deux frères n’avait pas de pièce d’identité comportant une photo, et ne comprenait pas l’anglais.”)12 Pourtant : 1. Aucun des examinateurs de sécurité n’a déclaré se souvenir d’un des pirates l’air traversant le contrôle de sécurité pour le vol AA 1113, et 2. Les agents d’enregistrement n’ont pas mentionné de marquage CAPPS – ce qui aurait constitué des faits mémorables – dans leurs entretiens avec le FBI : . Selon un entretien récemment rendu public (daté du 26 septembre 2001) avec l’agent d’enregistrement à l’aéroport de Dulles, Allex Vaughn, qui s’est occupé des frères al- Hazmi, Vaughn ne mentionne pas qu’ils ont été marqués par le système CAPPS pour un examen additionnel.14 161 www.consensus911.org/fr

. CAPPS n’est pas mentionné dans l’interview du 12 septembre 2001 avec un stagiaire (nom mentionné sur le rapport du FBI) qui travaillait avec Vaughn à l’époque.15 . M. Vaughn a dit qu’on lui a montré l’image du système de sécurité provenant de la caméra de surveillance voisine #31, qui montrait soi-disant les frères al-Hazmi, mais cet enregistrement n’a jamais été publié.16  Le rapport de la Commission du 11/9 a déclaré qu’Hani Hanjour et les frères al-Hazmi occupaient un siège de première classe. L’hôtesse Brenda Brown qui enregistrait les passagers de première classe du Vol AA 77 ce matin-là17 a été interrogée par le FBI le 17 septembre 2001 et s’est souvenue avoir enregistré quelques passagers lors de ce qu’elle a appelé “une journée peu chargée”, mais ne s’est rappelée d’aucun passager masculin de type arabe.18

Conclusion

Selon la Commission du 11 Septembre, il existe une preuve photographique des cinq (prétendus) pirates de l’air du vol AA 77 traversant le contrôle de sécurité à l’aéroport international de Dulles. Cependant :

. Cette affirmation n’est soutenue par aucune identification incontestable de ces hommes par le personnel de l’aéroport de Dulles. . L’affirmation de la Commission selon laquelle une vidéo de surveillance a capturé des images de ces hommes est mise à mal par 4 faits : o Bien que l’aéroport international de Dulles soit doté de plus de 300 caméras, le FBI n’en a montré aucune image o La seule et unique vidéo connue montrant les pirates de l’air du 11 Septembre a été fournie par un cabinet d’avocats représentant certaines familles de victime qui projetaient de poursuivre les compagnies aériennes et l’industrie de la sécurité, ce qui en conséquence ne peut être considéré comme désintéressé. o Les images dépourvues d’incrustation de cette vidéo ne fournissent pas le type de données présentes normalement sur les vidéos de sécurité. o La vidéo était considérablement plus rapide que la vitesse normale des caméras de sécurité vidéo.

En conséquence, il n’existe pas de preuve photographique crédible (ou de témoin) montrant que l’un des prétendus pirates de l’air du 11 Septembre s’apprêtait à embarquer dans le vol AA 77, qui s’est prétendument écrasé contre le Pentagone.

Réferences pour le Point Video-2

1. Rapport de la Commission sur le 11/9 (2004), pp 8-9. 2. Rapport de la Commission sur le 11/9 (2004), p 3. 3. Voir le Rapport de la Commission sur le 11/9, pp 2-4. Voir aussi page 452, notes 11, 14 et 15, et l’article d’Associated Press du 22 juillet 2004. La vidéo de la caméra du point de contrôle n’a jamais été rendue publique par le gouvernement, mais elle aurait été diffusée par une société d’avocats représentant les familles de victimes en 2004, et est maintenant disponible sur YouTube. 4. D’après l’article d’Associated Press mentionné ci-dessus concernant la diffusion de la vidéo de Dulles, ces images montrent seulement 4 et non pas 5 pirates de l’air supposés. (Nick Grimm, “Commission Report Finalized as 9/11 Airport Video Released,” ABC Radio (Australia), 22 juillet 2004.

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5. David Brent, un informaticien employé par IT System, a déclaré : “En 2001, je travaillais pour un fabriquant qui à l’époque avait son système de vidéosurveillance à l’aéroport international Dulles de Washington, et au Pentagone. Après les attentats du 11/9, j’ai fait partie de l’équipe qui avait la dure tache de visionner toutes les vidéos de l’aéroport, avec plusieurs autres agents qui regardaient par-dessus nos épaules. Avez-vous remarqué que j’ai précisé TOUTES les vidéos ? Ça veut dire chaque image des quelque 300 caméras sur une durée de 30 jours. Cela nous a pris 3 semaines à raison de 15 heurs par jour. » David Brent.”The CSI Effect: How TV is Changing Video Surveillance,” Security InfoWatch, 15 février 2011. 6. Ibid. 7. Rapport de la Commission sur le 11/9, p. 452, Note 11. 8. Rowland Morgan et Ian Henshall, 9/11 Revealed: The Unanswered Questions (Carroll & Graf, 2006), p. 118. 9. Jay Kolar, “What We Now Know about the Alleged 9-11 Hijackers,” par Paul Zarembka, editions, The Hidden History of 9-11, mis à jour dans une 2e edition (New York: Seven Stories, 2008), pp. 3-44. 10. Nick Grimm, “Commission Report Finalized as 9/11 Airport Video Released,” ABC Radio (Australia), 22 juillet 2004. La vidéo est maintenant sur YouTube. 11. Ibid., p. 451. 12. Ibid., p. 3. 13. Ibid., p. 3. 14. FBI, “T7 B17 Screeners 9-11 and Check-In Fdr- FBI 302s- Screener and Check-In Interviews”, Allex Vaughn Interview, 26 septembre 2001. 15. Ibid., Interview d’un stagiaire (nom censuré), 12 septembre 2001. 16. Ibid., Interview d’Allex Vaughn, 26 septembre 2001. 17. Rapport de la Commission sur le 11/9 (2004), p 3. 18. FBI, “T7 B17 Screeners 9-11 and Check-In Fdr- FBI 302s- Screener and Check-In Interviews,” Interview de Brenda Brown, 17 septembre 2001.

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Méthodologie et Résultats

Compte-rendu complet du communiqué du 9/11 Consensus Panel

Une version simplifiée de la méthode Delphi a été utilisée sur une durée de 6 mois pour parvenir aux « Points de Consensus » de la commission, au sujet de la version officielle des événements du 11 septembre 2001.

La méthode Delphi est largement utilisée en médecine et dans d’autres sciences appliquées pour obtenir des consensus concernant les meilleures preuves disponibles pour des protocoles de soin, en utilisant toute une série de sondages auxquels chaque expert répond sans connaitre [les réponses ni les identités] des autres.

Pour établir la meilleure preuve concernant les événements du 11-Septembre, un ensemble de points de consensus (élaborés par le Dr. David Ray Griffin et Elizabeth Woodworth) a initialement été proposé à 4 personnes spécialistes du sujet du 11/9 – qui n’avaient pas connaissance les uns des autres pendant la durée de ce processus.

Leurs retours ont été incorporés dans les « Points de consensus » qui ont ensuite été envoyés à 19 personnes également spécialistes du 11/9, et qui elles non plus, n’avaient pas connaissance de l’identité et des réponses des uns et des autres.

Les principales notes d’évaluations et remarques ont été intégrées dans la formulation, et deux autres « rounds » ont eu lieu, toujours en aveugle, avec l’ensemble des participants qui avaient encore des réserves sur l’un quelconque des « points » ou des documents de référence.

Méthode de notation

Il a été demandé à la commission de noter la validité des points sur l’échelle suivante :

1. Entièrement d’accord 2. D’accord 3. D’accord, mais avec quelques réserves 4. Pas d’accord 5. Absolument pas d’accord 6. Ne sait pas

Si des points recevaient un 4 (Pas d’accord) ou un 5 (Absolument pas d’accord), ils étaient soit éliminés, soit modifiés jusqu’à ce que les notes de 1 (Entièrement d’accord) ou 2 (D’accord) atteignent au moins 85% des réponses.

Si des points recevaient un 3 (D’accord, mais avec quelques réserves) ou un 6 (Ne sait pas), ils étaient modifiés en fonction des remarques, dans la mesure du possible.

Si les membres du comité n’étaient pas en mesure de voter ou ne désiraient pas le faire à cause d’un manque de connaissances, les pourcentages étaient alors calculés sur la base du nombre de votants.

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Résultats

En août 2011, 13 Points ont obtenu une moyenne globale de consensus de 94%, avec des notes de 1 (Entièrement d’accord) ou de 2 (D’accord). A noter que 4 des points (soit 31%) ont obtenu un consensus de 100%

Les degrés de consensus spécifiques pour chacun des points sont les suivants :

 Point 1 95% (désormais Point G-1)  Point 2 100% (désormais Point TT-1)  Point 3 100% (désormais Point TT-2)  Point 4 95% (désormais Point TT-3)  Point 5 100% (désormais Point TT-4)  Point 6 100% (désormais Point WTC7-1)  Point 7 90% (désormais Point WTC7-2)  Point 8 90% (désormais Point WTC7-3)  Point 9 90% (désormais Point TT-5)  Point 10 85% (désormais Point Flt-1)  Point 11 95% (désormais Point Flt-2)  Point 12 90% (désormais Point Pent-3)  Point 13 90% (désormais Point MC-3)

En janvier 2012, un deuxième ensemble de 5 points ont atteint une moyenne globale de 91,2% de consensus, et ont obtenu des notes de 1 (Entièrement d’accord) et 2 (D’accord)

 Point 1A 95.45% (22 votes) (désormais Point MC-1)  Point 2A 85.7% (21 votes) (désormais Point MC-2)  Point 3A 100% (22 votes) (désormais Point G2)  Point 4A 85% (20 votes) (désormais Point Pent-1)  Point 5A 90% (20 votes) (désormais Point Pent-2)

En juin 2012, un troisième ensemble de 7 points, accompagné d’un résumé, a obtenu un consensus de 93,25%, avec des notes de 1 (Entièrement d’accord) et 2 (D’accord)

 MC-Intro 94%  Point MC-4 100%  Point MC-5 88%  Point MC-6 88%  Point MC-7 100%  Point MC-8 94%  Point ME-1 88%  Point ME-2 94%

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En septembre 2012, un 4e ensemble de 3 points a été élaboré et publié, après avoir atteint un score de consensus d’au moins 95%, avec des notes de 1 (Entièrement d’accord) ou de 2 (D’accord)

 Point Video-1 95%  Point Video-2 95%  Point H-1 95%

En mai 2013, un 5e ensemble de points a atteint un score de consensus de 94 %, avec des notes allant de 1 (Entièrement d’accord) à 2 (D’accord)

 Point PC-1 94%  Point PC-2 94%  Point PC-3 94%  Point PC-4 94%

En septembre 2013, un ensemble de 6 Points de consensus a été publié pour un consensus global de 94%, avec des notes allant de 1 (Entièrement d’accord) à 2 (D’accord)

 Point PC-1A 90%  Point TT-6 90%  Point TT-7 89%  Point TT-8 100%  Point WTC7-4 100%

En juin 2014, un ensemble de trois Points a atteint un consensus global de 98%, avec des notes allant de 1 (Entièrement d’accord) à 2 (D’accord)

 Point WTC7-5 95%  Point WTC7-6 100%  Point WTC7-7 100%

Le 9/11 Consensus Panel propose ces 44 points comme ceux ayant atteint un consensus fort.

La force d’une méthode d’élaboration de consensus comme Delphi est qu’elle permet de se débarrasser de certains inconvénients souvent liés aux processus de décisions de groupes ou de comités, qui sont souvent dominés soit par un individu, soit par des coalitions représentant différents points de vue.

Ce sondage a permis au Panel de passer outre ces limitations liées aux interactions de groupes et d’approcher le plus possible d’un niveau d’objectivité optimal dans le groupe.

La science est un état d’esprit : questionnement, ouverture d’esprit, objectivité, respect des preuves, et toujours méfiant du parti-pris.

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Au travers des 3 à 4 cycles (rounds) de retours anonymes fournis par plus de 20 experts, ce procédé scientifique a atteint un niveau jamais atteint en termes de crédibilité des points spécifiques contredisant la version officielle des événements du 11 septembre 2001.

Il devrait désormais être possible pour les médias de proposer un débat sérieux sur cet événement qui a changé la face du monde.

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Références bibliographiques d’ouvrages ou d’articles contredisant la version officielle sur le 11-Septembre

La littérature sur le 11/9 peut être divisée en deux parties; d’une part les documents du gouvernement US qui expliquent la version officielle du 11/9; et d’autre part l’importante quantité de textes générés par les professionnels de la communauté de recherche, motivés par leur désaccord avec le récit officiel.

Les documents gouvernementaux relatifs à la version officielle du 11-Septembre

La Maison-Blanche s’est opposée1 à toute enquête sur le 11/9 et ce n’a vu le jour que grâce à la pression des familles de victimes presque deux ans après les événements. La Commission sur le 11-Septembre fut dotée d’un budget minimal (loin derrière celui octroyé à l’enquête sur l’affaire Monica Lewinsky) et fut totalement contrôlée par l’envoyé de la Maison-Blanche, Philip Zelikow.2

Le coprésident Lee Hamilton a déclaré que la Commission sur le 11-Septembre avait été « mise en place pour échouer » (was set up to fail) et l’ex-membre de cette commission, Max Cleland, l’a qualifiée de « scandale national ».3

Le rapport de la Commission a écarté des dizaines de faits4, donc l’effondrement vertical et soudain à 17h21 du bâtiment 7 du World Trade Center, une tour en acier de 47 étages à deux blocs de distance des Tours Jumelles et qui n’avait été heurtée par aucun avion.

Le rapport, qui est partiel et n’a pas fait l’objet d’une relecture critique (peer review), peut difficilement être considéré comme une étude fondée sur des preuves.

Les autres documents importants qui composent la version officielle ont été élaborés sur une durée de sept ans par le National Institute of Standards and Technology (NIST), qui a tenté d’expliquer l’étrange effondrement vertical et pratiquement à la vitesse de la chute libre des Tours Jumelles et du Bâtiment 75. L’hypothèse de la démolition contrôlée n’a pas été prise en considération, bien que des pompiers présents sur place et de célèbres journalistes de télé (dont les emblématiques Dan Rather de CBS et Peter Jennings d’ABC6) aient eux-mêmes évoqué à l’époque l’incroyable similarité [avec des démolitions contrôlées].

Tout comme le Rapport de la Commission, celui du NIST n’a pas fait l’objet d’une relecture critique (peer review). Un délai de 60 jours a été accordé au public pour poser des questions sur une première version, mais la plupart des nombreuses remarques et questions importantes soulevées furent ignorées dans le rapport final.7

Les rapports du NIST n’ayant pas été relus de façon critique avant publication (peer reviewed), ils ne peuvent pas être considérés comme fondés sur des preuves.

Recherches scientifiques indépendantes contredisant l’histoire officielle sur les événements du 11-Septembre

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La plupart des « meilleures preuves » contredisant le récit officiel ont été détaillées dans les 10 ouvrages extrêmement documentés du Dr. David Ray Griffin, qui a enseigné pendant 35 ans la philosophie de la religion avec un focus particulier sur les relations entre religion et science. Ses ouvrages, ses conférences filmées, et ses articles en ligne sont disponibles sur le Web.8

Les articles faisant partie de la littérature scientifique [sur le 11/9] incluent :

 Un papier rapportant la présence de nanothermite dans les poussières générées par les effondrements du World Trade Center;9  Six articles figurant dans l’édition de février 2010 de American Behavioral Scientist, référencés dans 67 bases de données et publiés dans un volume unique sur les Crimes d’État contre la Démocratie, avec comme premier exemple, le 11-Septembre;10  Un article paru dans The Environmentalist : “Environmental Anomalies at the World Trade Center: Evidence for Energetic Materials“.11  Un papier intitulé “Extremely High Temperatures during the World Trade Center Destruction” (températures extrêmement élevées pendant la destruction du World Trade Center);12  Un article scientifique énumérant les mythes à propos des effondrements du WTC;13  59 articles relus par des pairs (peer-reviewed) concernant les aspects physiques des événements du 11/9, parus depuis 2006 dans le Journal of 9/11 Studies, et 67 lettres échangées par des membres de la communauté académique14  9 papiers de chercheurs publiés dans un recueil en 2006 par Elsevier Science Press, suggérant des complicités américaines derrière une opération sous fausse bannière.15 L’histoire cachée du 11 septembre 2001 n’a jamais été recensée par les médias mainstream.

Mentionnons également d’autres sources dont les livres de Morgan & Henshall « 9/11 revealed »16 et « Flight 93 Revealed »17 ; deux ouvrages du Professeur Michael Chossudovsky, « America’s War on Terrorisme »18, et « War on Globalisation : The Truth Behind September 11 »;19 et le site de référence HistoryCommons « Complete 9/11 Timeline »20

Bien que les preuves citées précédemment et contredisant la version officielle ne soient pas passées à travers la relecture critique systématique et les directives d’usage qui ont cours dans le domaine de la médecine empirique (evidence-based medicine), chacune des affirmations a été soit relue plusieurs fois par des spécialistes (peer- reviewed), soit abondamment documentée. Toutes les affirmations présentées ici se fondent sur des travaux continus de recherches qui font l’objet de mises à jour régulières.

Tout cela fait des recherches indépendantes listées ci-dessus les meilleures preuves disponibles à ce jour concernant les événements du 11/9.

Note : Ce résumé a été extrait et légèrement révisé à partir d’un article publié dans le journal « Information for social Change » d’août 2010.21

Références

1. Pete Brush, “Bush Opposes 9/11 Query Panel”, CBS News, 23 mai 2002 2. Philip Shenon, The Commission: The Uncensored History of the 9/11 Investigation, (la commission : l’histoire non censurée de l’enquête sur le 11/9), Twelve, 2008

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3. George Washington’s Blog, “Whitewash,” 17 janvier 2008 4. David Ray Griffin, The 9/11 Commission Report: Omissions and Distortions, Olive Branch Press, 2004. Paru en français aux Editions Demi Lune “Omissions et manipulations de la Commission d’enquête sur le 11 Septembre“ 5. Ces rapports sont disponibles sur le site http://wtc.nist.gov/ 6. Dan Rather, CBS News, “9/11: Dan Rather Says WTC Collapses Look Like Demolitions,” Peter Jennings, ABC News, “9/11: Controlled Demolition Comparison.” 7. NIST. WTC 7 Public Comments Received (2008) 8. Voir http://davidraygriffin.com 9. Niels H. Harrit, et al., “Active Thermitic Material Discovered in Dust from the 9/11 World Trade Center Catastrophe.” The Open Chemical Physics Journal, Vol. 2 (3 avril 2009), 7-31. 10. Voir l’édition de février 2010. La version papier est disponible au prix de 24$ auprès de Sage Journals à [email protected], téléphone 1-800-818-7243. 11. Kevin R. Ryan, James R. Gourley, and Steven E. Jones, “Environmental Anomalies at the World Trade Center: Evidence for Energetic Materials,” The Environmentalist, 29 (2009): 56-63. Traduit en français par ReOpen911, voir fichier PDF ici. 12. Steven E. Jones et al., “Extremely High Temperatures during the World Trade Center Destruction,” Journal of 9/11 Studies, janvier 2008. 13. Steven E. Jones, et al., “Fourteen Points of Agreement with Official Government Reports on the World Trade Center Destruction,” The Open Civil Engineering Journal, Vol. 2, 2008, 35-40. Traduit en français par ReOpen911 et disponible ici. 14. Journal of 9/11 Studies. Les lettres sont disponibles ici.

15. Zarembka, Paul, ed., The Hidden History of 9-11-2001, Elsevier, 2006. Une 2e édition papier chez Steven Stories Press a été imprimée en 2008. 16. Rowland Morgan et Ian Henshall, 9/11 Revealed: The Unanswered Questions, Carrol & Graf, 2005. 17. Rowland Morgan et Ian Henshall, Flight 93 Revealed: What Really Happened on the 9/11 Let’s Roll Flight? (le vol 93 révélé, qu’est-il vraiment arrivé le 11/9 au vol let’s roll ?), Carroll & Graf, 2006. 18. Michel Chossudovsky, America’s War on Terrorism, Hushion House, 2005. 19. Michel Chossudovsky, War and Globalization: The Truth Behind September 11, Global Outlook, 2002. 20. History Commons, Complete 9/11 Timeline. 21. Elizabeth Woodworth, “Ethical Reflections on the 9/11 Controversy: Do Information Science and Media Professionals Have a Duty to Provide Evidence-Based Information to a Questioning Public?” Information for Social Change, Numéro 30, été 2010.

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Contacts médias du 9/11 Consensus Panel Il existe peu d’experts connaissant toutes les preuves relatives à l’ensemble des aspects du 11/9 et qui contredisent la version officielle.

Cette liste de contacts est donc structurée par spécialité en fonction des principaux sujets suivants :

Dynamique de l’effondrement des bâtiments

Nom : David Chandler, Physicien et mathématicien, USA Email:[email protected]

Journalisme et Sciences politiques

Nom : Giulietto Chiesa, Journaliste, Italie Téléphone :+39 06 482 07 01(fixe);+39 335 61 75 415(mob) Email:[email protected]

Aéronautique

Nom : Dwain Deets, Ingénieur de la NASA, USA Email:[email protected]

Vision globale

Nom : Tod Fletcher, Chercheur du 11/9, USA Email: [email protected]

Vision globale

Nom :Dr. David Ray Griffin, USA (auteur de 10 livres sur le 11-Septembre. Nominé deux fois pour le Prix Nobel de la Paix pour son travail sur ce thème) Email:[email protected]

Les aspects chimiques du 11/9

Nom :Dr. Niels Harrit, Professeur émérite de Chimie, Copenhague Téléphone :(+45) 38 33 16 10(fixe);(+45) 61 26 99 33(mob) Email:[email protected]

Témoins oculaires 171 www.consensus911.org/fr

Nom : Dr. Graeme MacQueen, Dundas, État de l’Ontario, Canada, Professeur émérite, Etudes sur la Paix, Université McMaster Email: [email protected]

Vision globale

Nom : Massimo Mazzucco, Los Angeles, Calififornie. Réalisateur de films sur les preuves concernant le 11/9 (3 films) Email: [email protected]

Vision globale

Nom : Aidan Monaghan, USA; Ingénieur en électronique; spécialiste des aspects techniques des avions du 11- Septembre Téléphone : +1 702-768-0285 Email: [email protected]

Vol 93

Nom : Rowland Morgan, Auteur, journaliste; Canada Téléphone :+1 250-748-0795(fixe);+1 250-732-0921(mob) Email: [email protected]

Psychologie du Déni concernant les preuves sur le 11/9

Nom : Frances Shure, Conseillère en psychologie, USA Téléphone :+1 303-778-7511 Email:[email protected]

Impacts socio-culturels de l’opération sous fausse bannière du 11/9

Nom : Daniel Sunjata, Acteur, New York Email: [email protected]

Aspects légaux du 11/9

Nom : William Veale, avocat, USA (porte-parole du 9/11 Consensus Panel) Téléphone :+1 925-212-3678(mob) Email: [email protected]

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Institutionnalisation de la suppression de l’information ; complicité avec le Pouvoir du point de vue des Sciences sociales

Nom : Dr. Matthew T. Witt, Professeur d’administration publique, USA Téléphone :+1 909-921-3176(mob) Email: [email protected]; [email protected]

Qualité de l’information, Éthique, et phénomènes dynamiques Nom : Elizabeth Woodworth, écrivain, bibliothécaire, Canada Téléphone :+1 250-383-2417(fixe);+1 250-889-4559(mob) Email:[email protected]

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Les membres du Comité et de l’administration du 9/11 Consensus Panel

(Feu) Dr Robert Bowman, (1934, 22 août 2013), ancien directeur du Département d’Ingénierie aéronautique à l’Institut de Technologie de l’US Air Force, et directeur du développement des Programmes spatiaux avancés (« Star Wars ») sous les présidents Ford et Carter.

David S. Chandler, Brevet d’État en IPS (physique / ingénierie) au Lycée Harvey Mudd ; Master en mathématiques à l’université polytechnique de Californie ; professeur de mathématiques et de physique niveau lycée et écoles supérieures ; ex-membre du Comité éditorial de The Physics Teacher (AAPT journal) ; joua en 2008 un rôle central pour obliger le NIST à admettre que le WTC 7 s’était effondré à la vitesse de la chute libre pendant une période de temps significative.

Giulietto Chiesa, journaliste italien, correspondant à Moscou pendant 19 ans ; ex-membre du Parlement européen ; membre d’honneur de l’Institut Kennan pour les études avancées du russe ; producteur du film Zéro – Enquête sur le 11-Septembre, un documentaire sur le 11/9 exposant les faiblesses de la version officielle.

Jonathan Cole, Ingénieur civil professionnel dans les États du Connecticut, de Floride et du New Hampshire, diplômé en 1979, possédant plus de 28 ans d’expérience en ingénierie civile et en gestion de chantiers, incluant la construction de bâtiments, ponts, et le design d’infrastructures et de services.

Dwain Deets, ancien directeur en ingénierie de recherche et pour les projets avancés au Centre Dryden de recherche en vol de la NASA ; a reçu le “prix pour services exceptionnels” et est cité dans la liste des personnalités du « Who’s who » en Sciences et Ingénierie.

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Tod Fletcher, M.A, C.Phil, Géographe, Université de Berkely ; ancien professeur de science environnementale et de géographie à Berkeley, État de San Francisco, et au Laney College; fut l’invité en 2010 et 2011 de l’émission radiophonique hebdomadaire sur Internet « 9/11 in context».

Dr. Daniele Ganser, historien suisse, il dirige le Swiss Institute for Peace and Energy Research (SIPER) à Bâle, et étudie les problématiques globales du pic pétrolier, des guerres déguisées, des guerres pour les ressources, et des stratégies économiques. Il enseigne l’Histoire et l’avenir des systèmes énergétiques à l’Université de St. Gallen (HSG), et l’analyse des conflits dûs à la lutte pour le pétrole à l’Université de Bâle.

Lieutenant-Colonel David Gapp, ex-pilote de l’US Air Force avec plus de 3000 heures de vol; spécialiste des enquêtes sur les accidents aériens, ex-président du Bureau Enquête Accident (Aircraft Accident Board); chef du Programme de Coopération sur la sécurité à l’US Air Force pour le secteur de l’Amérique centrale et du Sud; 31 ans de carrière à l’USAF.

Dr. Niels Harrit, Professeur associé de Chimie au Centre des nanosciences de l’Université de Copenhague. Premier auteur de l’article “Active Thermitic Material Observed in Dust from the 9/11 World Trade Center Catastrophe” publié dans l’Open Chemical & Physics Journal en 2009.

Dr. Steven Jones, ex-professeur de Physique à l’Université Brigham Young; initiateur des recherchesà l’origine de l’article validé par ses pairs (peer-reviewed) « Active Thermitic Material Observed in Dust from the 9/11World Trade Center Catastrophe » publié dans l’Open Chemical & Physics Journal en 2009.

Commandant Ralph Kolstad, pilote de combat retraité de l’US Navy ; fut pendant 27 ans pilote pour de grandes compagnies civiles, avec un total de 23 000 heures de vol.

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Dr. Graeme MacQueen, PhD ; enseignant en Boudhisme et en Études sur la Paix à l’Université McMaster au Canada ; Fondateur du Centre of Peace Studies à McMaster, et de ses programmes « Guerre et Santé » (War & Health). Ses recherches sur le 11/9 comprennent l’essai intitulé ”The Fictional Basis For The War On Terror” (Les bases fictives de la Guerre contre le terrorisme) et les témoignages verbaux de membres du Corps des pompiers de New York.

Massimo Mazzucco, réalisateur, scénariste, et journaliste récompensé par plusieurs prix. Éditeur du site luogocomune.net consacré à la recherche sur le 11-Septembre. Son documentaire de 2006 sur le 11/9 « Inganno globale » a été diffusé par la télévision italienne de Berlusconi Canale 5, déclenchant un débat national. Son autre documentaire « New American Century » est projeté dans les festivals de film partout dans le monde. Mazzuco prépare actuellement un 3e documentaire qui s’attaque aux détracteurs du Mouvement pour la vérité sur le 11/9.

Dennis P. McMahon, détenteur d’un Joint Degree à la Western New England Law School, LLM (Master en Droit) à l’Université de New York. Membre du barreau de New York et de celui du Massachusetts, il fut l’avocat en 2009 de certains membres de familles de victimes du 11/9 dans l’affaire “Burke contre McSweeney”, dans le cadre de la pétition NYCCAN demandant à la ville de New York de lancer sa propre enquête sur le 11/9. Il fut un des moteurs de la campagne « Building What », plus tard appelée « Remember Building 7 ».

Aidan Monaghan, ingénieur en électronique, chercheur du 11-Septembre spécialisé dans les requêtes d’information (FOI) sur les attentats du 11/9. Les documents obtenus par Monaghan ont été rapportés par le Beacon News Online du Sun-Times News Group, le KLAV AM à Las Vegas, et figurent dans le documentaire “Loose Change: An American Coup“, ainsi que plusieurs ouvrages. Ses recherches sur le 11-Septembre incluent deux articles parus dans des revues à comité de lecture : ”Plausibility Of 9/11 Aircraft Attacks Generated By GPS-Guided Aircraft Autopilot Systems” et “Review of Analysis of Observed and Measured In-Flight Turns Suggests Superior Control of 9/11 WTC Aircraft” dans le JournalOf911Studies

Rowland Morgan, professeur et diplômé d’honneur par Cambridge, journaliste indépendant et coauteur de « 9/11 Revealed ». Fut éditorialiste hebdomadaire à Londres dans les années 1990 pour l’édition dominicale de The Independent et The Guardian.Il a également coécrit, avec Ian Henshall, l’ouvrage « Fligh 93 Revealed » (Carol and Graf, 2006).

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Frances Shure, chef d’entreprise à la retraite, Professeur et conseillère spécialisée en psychologie profonde, et instructrice adjointe à l’Université Naropa. Elle a longtemps milité pour la paix et l’écologie, est cofondatrice de Colorado 9/11 Visibility, et fait partie de l’association Medical Professionals for 9/11 Truth.

Lou Stolzenberg, Thérapeute à la retraite (diplômé de l’Université du Wisconsin, Madison, 1974). Sa carrière de 26 ans, où elle a utilisé pour ses patients des soins basés sur les preuves empiriques, a rassemblé sa foi et son souci de justice sociale, et l’a amenée à militer pour la vérité sur le 11/9 en 2006. Elle est coordinatrice de l’association des Chefs religieux pour la vérité sur le 11/9 (Religious Leaders for 9/11 Truth, ou rl911truth.org)

Daniel Sunjata, acteur de cinéma américain, comédien de théâtre et de télévision ; a joué dans la pièce donnée sur Broadway récompensé par le Tony Award « Take me Out » ; a également joué dans la série TV « Rescue Me » où le 11/9 était considéré comme une opération sous fausse bannière ; plus récemment, a joué dans la série « Grey’s Anatomy » d’ABC.

Tony Szamboti, diplômé en Ingénierie de Structure à l’Université Villanova. Il a travaillé dans la conception, l’analyse et les tests d’équipements pour les navires, les avions et les tours de communication. Il est membre de Scholars for 9/11 Truth and Justice et d’Architects and Engineers for 9/11 Truth.

Matthew Witt, professeur associé en Administration publique à l’Université La Verne en Californie. Il a publié différents papiers depuis 2008, en collaboration avec DeHaven Smith et d’autres universitaires, montrant que des entités gouvernementales cachées et des crimes d’État visant la démocratie avaient sapé la légitimité du gouvernement US et la doctrine fondatrice des États-Unis. Son travail relève des domaines « Administration et société », « Science américaine du comportement », « Intégrité publique ».

Dr. Jonathan B. Weibuch (Diplômé d’un Master en Santé publique), ex-hygiéniste en chef du comté de Maricopa dans l’Arizona; directeur médical pour le département des services de santé du Comté de Los Angeles ; directeur du département des services sociaux et de santé du Wyoming ; président de l’Institut américain des médecins du secteur public (AAPHP, pour American Association of Public Health Physicians) ; Consultant éditorial pour l’American Journal of

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Public Health. Auteur de plus de 40 articles académiques.

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Administration du 9/11 Consensus Panel

Cofondateur du 9/11 Consensus Panel, le Dr. David Ray Griffin : Professeur émérite de Philosophie de la religion et de Théologie à la Claremont School of Theology et la Claremont Graduate University; a publié 37 livres, la plupart dans le domaine de la philosophie de la science et de la religion, mais 10 traitent du 11-Septembre (Les Editions Demi Lune en ont édité 4 en français, voir leur collection “Résistance“). Son ouvrage « The New Pearl Harbor Revisited: 9/11, the Cover-Up, and the Exposé” a été nommé “Pick of the Week” par Publishers Weekly en novembre 2008; Il a été nominé pour le Prix Nobel de la Paix pour son travail sur le 11/9 en 2008 et en 2009 et a figuré sur la liste des « 50 personnes qui comptent aujourd’hui » par le New Statesman en 2009.

M. William Veale, avocat ; diplômé de l’école de Droit de l’Université du Maryland. Professeur en droit criminel pendant 11 ans à laBoalt Hall School of Law de Berkeley; ex-chef assistant du ministère public, Comté de Contra Costa en Californie, où il passa 31 ans de sa carrière. Il a passé plusieurs années entre apparitions dans les cours de justice et animation de son blog VealeTruth, à exposer les événements du 11-septembre. Il est le porte-parole légal et bénévole du 9/11 Consensus Panel.

Elizabeth Woodworth, bibliothécaire retraitée (bibliothèque des Sciences de la Santé) et auteur de « What Can I Do ? Citizen Strategies for Nuclear Disarmament, The November Deep » promu par les librairies des Nations Unies; a mené des recherches sur le 11-Septembre, édité plusieurs ouvrages, et écrit plusieurs articles sur le sujet depuis 2006. Elle est cofondatrice et coordinatrice du 9/11 Consensus Panel.

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Membres d’honneur du 9/11 Consensus

Les membres d’honneur listés dans cette page, même s’ils contestent la version officielle des événements du 11 septembre 2001, ne sont par des porte-parole du 9/11 Consensus Panel dont la liste des membres est fournie ici.

James W. Douglass, spécialiste de la théologie chrétienne et activiste pour la Paix, est l’auteur de nombreux ouvrages, dont « JFK and the Unspeakable » et « Gandhi and the unspeakable ». Il a milité pour la désobéissance civile lors de la guerre du Vietnam, et contre les armements nucléaires et la guerre d’Irak. Lui et sa femme Shelley sont les cofondateurs du Ground Zero Center pour l’action non violente, à Poulsho, Washington, et de la Maison de Marie (Mary’s house), un centre d’accueil catholique à Birmingham, dans l’Alabama.

M. Ferdinando Imposimato est président honoraire de la Cour suprême italienne et un ancien juge d’instruction sénior. Il a instruit de nombreuses affaires liées au terrorisme, dont le rapt et l’assassinat du président du Conseil italien Aldo Moro et la tentative d’assassinat du pape Jean- Paul II. Il fut également consultant juridique pour les Nations Unies. Il a déclaré publiquement que le 11/9 avait été une opération sous fausse bannière (False Flag), et a demandé que cette affaire soit jugée par la Cour pénale Internationale de La Haye, dont le rôle est de protéger le monde des criminels de guerre. M. Imposimato est également l’auteur des ouvrages La grande menzogna (Le grand mensonge), Terrorismo internazionale. La vérità nascosta » (Terrorisme international. Les vérités cachées), La Repubblica delle stragi impunite (La république des tragédies impunies), et I 55 giorni che hanno cambiato l’Italia. Perché Aldo Moro doveva morire? (Les 55 jours qui changèrent l’Italie. Pourquoi Aldo Moro devait mourir), sur l’assassinat du premier ministre italien en 1978.

Mathieu Kassovitz est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur français. Son oeuvre cinématographique est connue en France et au plan international. Il a reçu de nombreux prix pour ses films, dont celui de la Mise en scène au Festival de Cannes pour La Haine, pour lequel il a été qualifié d’”héritier de François Truffaut”. Il a également été nommé aux Césars comme Meilleur réalisateur pour Les rivières pourpres et a remporté 3 Césars (meilleur montage, meilleur film, meilleur producteur). Son dernier film s’intitule L’Ordre et la Morale. Mathieu Kassovitz est aussi connu pour avoir ouvertement remis en cause la version officielle du 11- septembre à la télévision française.

(Feu) Dr. Lynn Margulis, Professeur distinguée de l’Université au département de géosciences de l’Université du Massachusetts à Amherst. Wll fut élue à l’Académie nationale des sciences en 1983, et a reçu la médaille présidentielle de la Science en 1999 des mains du président Clinton. La Librairie du Congrès à Washington DC a annoncé en 1998 qu’elle allait archiver de manière permanente ses articles. Elle a également été élue « Fellow » par la World Academy of Art and Science, l’Académie russe de Sciences naturelles et l’Académie américaine d’Art et des Sciences. Lynn Margulis est décédée le 22 novembre 2011 à son domicile. Un hommage lui a été rendu par David Ray Griffin. (voir article R-News)

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Michael Meacher, ex-ministre et parlementaire britannique, membre du Parti travailliste pour Oldham West et Royton depuis 1970, a été ministre d’État pour l’Environnement entre mai 1997 et juin 2003. Concernant le 11/9, il déclare : « Je n’adhère à aucune théorie sur ce qui s’est produit, car de mon point de vue, il y a encore bien trop d’incertitude, mais ce que je sais, c’est que le récit officiel contient tellement d’erreurs et d’inconsistances qu’il n’est tout simplement pas crédible en l’état. »

William F. Pepper, membre du Barreau, appelé en 1991 à la barre d’Angleterre et du Pays de Galles, et Procureur (Attorney at Law) aux États-Unis, spécialiste international en droits de l’Homme. Il a représenté la famille du Dr. Martin Luther King lors d’une action au civil qui permit de révéler la vérité sur l’assassinat, en innocentant son présumé assassin, James Earl Ray, qu’il représentait également. Il fut le président du Séminaire international des Droits humains à l’Université d’Oxford en Angleterre. Bien qu’il ne soit pas un chercheur sur le sujet du 11- Septembre, il a déclaré depuis longtemps son soutien à la mise en place d’une large enquête indépendante sur ces événements, et considère que cela constituerait à la fois le meilleur « mémorial » pour ceux qui y ont laissé la vie, et l’accomplissement d’un devoir moral envers les familles dont les questions restent toujours sans réponses.

Andreas von Bülow, auteur allemand. Juriste et homme politique. Il fut pendant 25 ans membre du parlement allemand, et secrétaire d’État pour le ministère fédéral allemand de la Défense (1976-1980), puis ministre de la Recherche et de la technologie (1980-1982) dans l’administration du Chancellier Helmut Schmidt. Il a travaillé pour le Comité parlementaire sur les Services de renseignement, ce qui l’a amené à enquêter sur les activités criminelles au sein des Services secrets occidentaux, et à écrire deux livres : « In the Name of the State », et « La CIA et le 11- Septembre ».

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Liens internet

Liens vers les associations de professionnels appelant à une nouvelle enquête sur le 11- Septembre

 Actors and Artists for 9/11 Truth  Architects and Engineers for 9/11 Truth  Firefighters for 9/11 Truth  Intelligence Officers for 9/11 Truth  Journalists and Other Media Professionals for 9/11 Truth  Lawyers for 9/11 Truth  Medical Professionals for 9/11Truth  Military Officers for 9/11 Truth  Patriots Question 9/11  Pilots for 9/11 Truth  Political Leaders for 9/11 Truth  Religious Leaders for 9/11 Truth  Scholars for 9/11 Truth and Justice  Scientific Panel Investigating Nine-Eleven: Physics 911  Scientists for 9/11 Truth  Veterans for 9/11 Truth

Liens vers les associations françaises appelant à une nouvelle enquête sur le 11- Septembre

 ReOpen911 (partenaire du projet Consensus 9/11)

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