Grands chefs Lundi / Montag / Monday 12.01.2015 20:00 Grand Auditorium

«Das Paradies und die Peri»

Sir Leitung

Sally Matthews Peri Mark Padmore Erzähler, Tenor I Kate Royal Jungfrau, Sopran II Bernarda Fink Engel, Mezzosopran, Alt Andrew Staples Jüngling, Tenor II Florian Boesch Der Mann, Gazna

Guildhall Quartet Bianca Andrew Mezzosopran Francesca Chiejina Sopran Emily Kyte Mezzosopran Elizabeth Skinner Sopran

London Symphony Orchestra London Symphony Chorus Simon Halsey Choreinstudierung

Backstage 19:15 Salle de Musique de Chambre Dr. Martin Möller: «…das Herrlichste, was er noch geschrieben.» Das Paradies und die Peri von Robert Schumann (D) Robert Schumann (1810–1856) Das Paradies und die Peri. Dichtung aus Lalla Rookh von Thomas Moore op. 50 für Soli, Chor und Orchester (1841–1843/1844)

Erster Teil N° 1: «Vor Edens Tor im Morgenprangen» (Alt) N° 2: «Wie glücklich sie wandeln» (Peri) N° 3: Rezitativ: «Der hehre Engel» (Tenor) – «Dir, Kind des Stamms» (Engel) N° 4: «Wo find’ ich sie?» (Peri) N° 5: «So sann sie nach» (Tenor) – «O süßes Land!» (Soli) N° 6: «Doch seine Ströme sind jetzt rot» (Chor) N° 7: «Und einsam steht ein Jüngling» (Tenor) – «Gazna lebt, der mächtige Fürst!» (Chor der Eroberer) – «Komm, kühner Held» (Gazna) – «Du schlugst des Landes Bürger (Tenor) N° 8: «Weh’, weh’, es fehlte das Ziel» (Chor) N° 9: «Die Peri sah das Mal der Wunde» (Tenor) – «Sei dies, mein Geschenk» (Peri, Chor, Soli) Zweiter Teil N° 10: «Die Peri tritt mit schüchterner Gebärde» (Tenor) – «Gern grüßen wir die so gegangen» (Engel) – «Viel heil’ger muss die Gabe sein» (Engel-Chor) N° 11: «Ihr erstes Himmelshoffen schwand» (Tenor) – «Hervor aus den Wässern» (Chor der Genien des Nils) – «Ach Eden» (Peri) N° 12: «Fort streift von hier» (Tenor) – «Für euren ersten Hall» (Peri) N° 13: «Die Peri weint» (Tenor) – «Denn in der Trän’ ist Zaubermacht» (Soli), attacca: N° 14: «Im Waldesgrün am stillen See» (Alt) – «Ach einen Tropfen nur» (Jüngling), attacca: N° 15: «Verlassener Jüngling» (Mezzosopran) – «Doch sieh» (Tenor I) – «Du hier?» (Jüngling) N° 16: «O lass mich von der Luft durchdringen» (Jungfrau) – «Sie wankt» (Tenor) N° 17: «Schlaf’ nun und ruhe in Träumen voll Duft» (Peri) – «Sie sprach’s, und Himmelshauch durchfließt» (Chor)

50’

— Dritter Teil N° 18: «Schmücket die Stufen zu Allahs Thron» (Chor der Houris) – «Seht da, die Bahn zum ewigen Licht» (Sopran II, Chor) N° 19: «Dem Sang von ferne lauschend» (Tenor) – «Noch nicht!» (Engel) N° 20: «Verstoßen! Verschlossen aufs Neu’» (Peri) N° 21: «Jetzt sank des Abends gold’ner Schein» (Bariton) N° 22: «Und wie sie niederwärts sich schwingt» (Tenor) – «Peri, ist’s wahr» (Vier Peris) – «Mit ihrer Schwester Worten» (Bariton) N° 23: «Hinab zu jenem Sonnentempel» (Peri) – «Sie schwebt herab im frohen Hoffen» (Tenor) – «Doch horch, wie Vesperruf zum Beten» (Mezzosopran) – «Und was fühlt er, der sünd’ge Mann» (Tenor) – «’s war eine Zeit, du selig Kind» (Der Mann) N° 24: «O heil’ge Tränen inn’ger Reue» (Soli, Chor) N° 25: «Es fällt ein Tropfen» (Peri) – «Und sieh, demütig und betend kniet» (Tenor, Chor) N° 26: «Freud’, ew’ge Freude, mein Werk ist getan» (Peri) – «Willkommen, willkommen unter den Frommen» (Chor der Seligen)

40’ «Vor Edens Tor im Morgenprangen» (N° 1) (Kupferstich von Friedrich Meyer sen. nach einer Zeichnung von Wilhelm Hensel, 1823)

Wilhelm Hensel, ab 1829 königlich preußischer Hofmaler und Ehemann von Felix Mendelssohn Bartholdys Schwester Fanny, arrangierte 1821 anlässlich der Aufführung einer Bühnenfassung von Thomas Moores Dichtung Lalla Rookh, auf die auch Das Paradies und die Peri zurückgeht, soge- nannte «lebende Bilder», die zwei Jahre als Kupferstiche verbreitet wurden. Die hier abgebildete Szene mit der Peri an der Pforte zum Paradies entstammt dieser Sammlung.

Le CLS Nouvelle Génération.

Forme et lumière. «Une œuvre noble, www.mercedes-benz.lu importante» Le Paradis et la Péri Constance Luzzati

Le Paradis et la Péri est aux yeux de Felix Mendelssohn «une œuvre noble, importante, où les beautés abondent». Mendels- sohn la recommande ainsi à un éditeur londonien: «Les senti- ments poétiques qui l’animent et la profondeur des idées qui s’y expriment sont d’une qualité incomparable. Les chœurs sont sai- sissants et bien composés, les soli mélodieux et captivants.» La partition compte parmi les plus lumineuses et joyeuses compo- sées par Robert Schumann. Elle tend tout entière vers son final majestueux et victorieux, qui évoque triomphalement la joie et le bonheur éternels entrevus par l’ouverture des portes du jardin d’Éden. Cette première œuvre pour orchestre, soli et chœur sera suivie de plusieurs autres grandes fresques, oratorios, ballades, opéra, scènes ou poèmes dramatiques inclassables, dont aucune n’est à ce point tournée vers la lumière.

Schumann, lecteur passionné et anglophile, comme nombre de ses contemporains, est familier de Byron, dont il mettra ulté- rieurement en musique Manfred. Thomas Moore est un auteur proche du célèbre Byron, dont le roman orientalisant Lalla Rookh met en scène plusieurs contes à la manière des Mille et une nuits. Une princesse s’ennuie durant un long voyage, qu’un conteur hors pair vient agrémenter de quatre récits: Le Prophète voilé de Khorassan, que Schumann avait pensé pouvoir mettre à profit

A Daimler Brand pour un livret d’opéra, Les Adorateurs du feu, La Lumière du ha- rem et Le Paradis et la Péri. Il découvre le texte au mois d’août 1841, dans une traduction de son ami de jeunesse Emil Flechsig. Il est séduit par ce texte en forme de rêverie poétique orientale,

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4962-MER-Ann_CLS-115x175-PROD.indd 1 05/11/2014 11:34 suite de sa lecture. Il compose finalement la partition en 1843, et l’achève à l’été: «Vendredi dernier, j’ai achevé mon Paradis et la Péri, mon travail le plus important, et aussi, je l’espère, le meilleur. […] L’his- toire de la Péri est comme écrite pour la musique. L’idée du tout est si poé- tique, si pure que j’en fus entièrement enthousiasmé.» L’œuvre est créée sous la baguette du compositeur, qui dirige pour la première fois une pièce de grande envergure, au Gewandhaus de Leipzig, en décembre 1843. Plus compatible avec l’esprit Biedermeier que la majorité des œuvres dramatiques de Schumann, elle remporte, malgré quelques critiques sur sa forme ou son livret, un succès important. Elle est jouée à travers toute l’Europe et à New York dans les années qui suivent, et est éditée par Breitkopf et Härtel dès 1845.

L’oratorio-cantate en langue vernaculaire est un genre national bien établi dans les territoires germaniques, depuis Schütz, Bux- tehude, puis Bach, ou encore Haydn. Schumann n’est pas l’ini- tiateur d’un renouveau: dans les années 1840-41, Loewe (Johann Hus) et Marschner (Klänge auss Osten) s’y adonnent. Il est particu- lièrement enthousiasmé par l’œuvre de Marschner, qu’il trouve d’un «genre nouveau», celui qu’il recherche pour sa Péri: «Je suis plongé dans un grand travail, le plus grand que j’ai entre- pris jusqu’ici. Ce n’est pas un opéra, mais c’est un ouvrage d’un genre tout à fait nouveau, je crois, pour le concert.»

Son oratorio est mi-profane, mi-religieux, «pas pour l’église, mais pour des gens joyeux». Schumann est assez peu religieux, sen- sible à une spiritualité véhiculée par l’art davantage que par la li- turgie. Le Paradis et la Péri maintient cependant un rapport avec un sacré presque christique: la compassion et l’empathie y sont des valeurs fondamentales, et le dénouement place la fragilité, l’humilité et le repentir comme seuls vecteurs d’une rédemption qui n’est pas accessible via un noble héroïsme ou des actes gran- dioses. L’ambivalence entre sacré et profane, ainsi qu’entre réper- toire de concert et répertoire dramatique, est caractéristique des œuvres chorales de Schumann, ainsi que l’explicite Franz Liszt: Robert Schumann (Lithographie de Joseph Kriehuber, 1839)

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«Il découvrit un terrain poétique qui n’est pas exclusivement religieux, mais non moins sublime et pur que celui de l’oratorio, offrant l’intérêt et la variété de l’opéra, en ne se donnant pas pour but d’approfondir l’as- partenaire De pect dramatique, mais au contraire en octroyant au chant et à l’élément La phiLharmonie purement musical une plus grande importance. C’est ainsi qu’il a impo- sé les œuvres de musique d’église et les œuvres théâtrales dans les salles de LuxemBourG Depuis 2005 concert.»

KBL epb est fier de soutenir La forme en trois parties choisie par Schumann, et nettement suggérée par le texte de Thomas Moore, n’est pas celle de l’ora- les arts et la culture au torio traditionnel, dont les deux parties pouvaient encadrer une homélie. Le ténor solo, qui chante le plus souvent en récitatif, Grand-Duché et dans son tient en revanche le rôle du narrateur, qui se nomme testo ou réseau européen de neuf pays historicus dans l’oratorio sacré. La découpe en numéros est éga- lement conservée, mais ceux-ci s’enchaînent de manière parfai- tement fluide, comme dans l’oratorio de Marschner que Schu- mann appréciait tant. Cette continuité inhabituelle dans un ora- R torio a fait l’objet de critiques, mais était souhaitée et revendi- quée par Schumann: «Je voudrais notamment attirer votre attention sur deux reproches qui m’ont été faits ici – le manque de récitatifs, et la juxtaposition continue des morceaux musicaux. Ils m’apparaissent à moi justement comme une qualité de ce travail et un véritable progrès formel.»

La recherche de continuité au sein de vastes formes est au cœur du travail des compositeurs germaniques depuis le début du 19e siècle, mais elle avait jusqu’alors surtout concerné l’opéra en langue allemande, dont Hoffmann, Weber, puis Marschner et Wagner sont les chantres. La dramaturgie de Schumann s’en distingue: non scénique et purement musicale, elle est davan- tage proche de celle des opéras de Schubert, nombreux mais peu connus. Chez Schubert, une suite de chœurs dessine le cane- vas dramatique et musical, tandis que Schumann tisse sa trame à partir de moments solistes dont la vocalité s’apparente au lied. L’écriture vocale soliste, y compris lorsqu’elle exprime des sen- timents aussi intenses que la mort d’amour du 2e acte, reste proche du lied et n’a que peu de choses en commun avec le Lie- AMSTERDAM | BRUXELLES | LUXEMBOURG | GENÈVE | LONDRES bestod wagnérien. Les récitatifs du narrateur ne viennent pas da- MADRID | MONACO | MUNICH | PARIS

13 WWW.KBL.LU vantage rompre cette continuité: Schumann manie le lied-récita- tif à merveille, dans ses pièces chorales autant que dans certains de ses lieder, comme en témoigne le glaçant «Ich hab im traume geweinet» du cycle Dichterliebe. Cette trame soliste est émaillée de très beaux chœurs, souvent verticaux, comme le dramatique N° 6, parfois fugués, comme le finale de la première partie. Par ail- leurs, le motif originel descendant, qui figure peut-être le paradis perdu et la chute, que l’on entend au tout début de l’œuvre puis de façon récurrente dans presque tous les numéros, constitue un important facteur d’unité.

Le Paradis et la Péri est un conte initiatique et féérique, un Mär- chen, qui affilie cet oratorio à la Märchenoper telle qu’elle a été développée par Mozart (Die Zauberflöte), Hoffmann (Die Undine), Weber (Oberon), Marschner (Hans Heiling), ou Wagner (Die Feen). La Péri, qui peut aussi être appelée Pari (Pari-banou dans les Mille et une nuits), est un personnage féérique, un génie issu de la mythologie perse, que son périple mettra ici en présence d’autres êtres surnaturels, tels que les génies du Nil. Les œuvres chorales ultérieures de Schumann mettent également en musique des mo- ments féériques: Ariel dans le 2e acte des Scènes de Faust, l’appel de la fée des Alpes dans Manfred, dans le Pèlerinage de la rose. Schumann caractérise toujours ce merveilleux de manière dis- crète, à travers une orchestration légère et plus aérienne que de coutume: dans le N° 2, la Péri est accompagnée de cordes légères et de flûtes, dans le N° 9, de grands accords de harpe la sou- tiennent lorsqu’elle croit avoir trouvé un présent digne du para- dis. La harpe est un instrument très peu utilisé par les contem- porains de Schumann, qui en fait largement usage, de façon très inhabituelle, dans ses grandes pièces dramatiques féériques, no- tamment dans la très belle ballade «Des Sängers Fluch». La Péri reprend au N° 11 l’air qu’elle avait chanté au N° 2, avec un or- chestre staccato en rythme pointés, une petite flûte aérienne, et des chœurs de génies du Nil qui n’ont rien à envier aux sorcières du Faust de Spohr ou aux esprits du Hans Heiling de Marschner.

Thomas Moore (Estampe de Johann Gottfried Zschoch, publié en 1822 par August Schumann, le père du compositeur)

15 Schumann caractérise de la même manière la féérie et l’Orient: tous deux procèdent d’une même forme de poésie musicale.

L’Orient est pour les romantiques une source privilégiée de poé- sie comme de pensée, comme en témoignent le Divan occiden- tal-oriental de Goethe ou Les Orientales d’Hugo. De même, ce ne sont pas les couleurs locales pittoresques de l’exotisme qui at- tirent Schumann, mais ce que l’Orient peut apporter d’essentiel et de poétique à l’imaginaire occidental. Il avait été frappé par le fait que les commentaires qui accompagnent le Divan de Goethe évoquent une parenté entre les écrivains orientaux et Jean-Paul Richter, le poète adulé de ses jeunes années. Les traits orientaux évocateurs du texte de Moore sont légèrement lissés dans le livret, qui reste cependant très proche du texte original, lequel convo- que, lors de l’arrivée de la Péri en Inde, des vents parfumés, des expériences olfactives teintées de santal et d’épices, une abon- dance de pierres corail, ambre ou diamants étincelants, un so- leil brûlant qui teinte de reflets d’or les cours d’eau. Cet Orient n’est pas prétexte à une musique de ‹turquerie›, caractérisée par la petite flûte, les cymbales et la grosse caisse chez Mozart ou Weber, mais il est le lieu du rêve et de l’ailleurs, dont témoigne l’orchestration inhabituellement irisée de Schumann. La décou- verte de l’Inde dans le quatuor vocal N° 5 est parée de vents dis- crets, de trilles, de fusées de cordes, tandis que l’arrivée dans les parterres de fleurs et de fruits de la Syrie, du Liban et du Jour- dain au N° 21 n’est pas réellement soulignée. L’Orient est un lieu privilégié d’expression de la poésie schumanienne, mais pas un ailleurs pittoresque disposant d’une identité musicale propre. Sous des vêtements orientaux, les affects mis en œuvre par Schu- mann ont vocation à avoir une portée universelle.

La culpabilité et la rédemption, même considérés à travers un prisme chrétien – le traducteur allemand de Moore, Emil Flech- sig, avait fait des études de théologie –, sont probablement pour Schumann des interrogations existentielles et universelles. «À la porte du paradis se tenait une péri, inconsolable […] elle pleurait d’être exclue de ces prairies, à voir sa race coupable.» Au N° 3, l’ange gar- dien annonce que «la faute de la Péri sera effacée si elle apporte

16 à cette porte éternelle le don que le ciel aime par-dessus tout! Va, cherche-le et tu deviendras pure: je laisserai volontiers en- trer celle qui a expié!». Ce n’est ni l’héroïsme du jeune Indien refusant de se soumettre à la tyrannie et mourant tête haute qui constituera ce don ultime, ni le sacrifice d’amour de la jeune fille qui rejoint son bien aimé affligé de la peste, mais les larmes de repentir d’un criminel devant un enfant en prière, au N° 25: «Et regardez, humblement, en prière s’agenouille l’homme au côté de l’enfant, pendant qu’un rayon de soleil sur tous les deux, le pécheur et le pur, brille. Et des hymnes à travers le ciel flottent, parce qu’une âme a été pardonnée […]. Mais la Péri savait bien: l’éclat, ce devait être le sourire de l’ange, Par lequel il accueillait avec douceur cette larme Qui bientôt lui ouvri- rait le ciel.»

Le sujet de la faute, présent dans Le Paradis et la Péri pour la pre- mière fois, hante les œuvres dramatiques de Schumann – et sera obsessionnel dans celles de Wagner. Il est cependant rare que la faute soit précisément nommée: si la recherche de rédemption constitue la trame de l’oratorio, on ne sait en pas ce qui a chas- sé les péris, dont l’espèce semble être ontologiquement fautive, du paradis. Dans les autres œuvres de Schumann, la faute, même inconnue, est celle d’un homme à l’encontre d’une femme: dans l’opéra Genoveva, Golo est un félon tourmenté qui lève les yeux vers la femme de son père symbolique, dans Manfred, le person- nage éponyme cherche la rédemption pour une faute si lourde qu’aucune puissance au monde n’est en mesure de la lui appor- ter, sans parler de Faust, pénitent définitif.

Dans ces autres œuvres dramatiques, la seule possibilité de ré- demption est apportée par la femme idéalisée, pure, pieuse, chaste, qui peut ramener l’homme vers le divin, aussi ardu que soit le chemin, ainsi que le peintre Caspar David Friedrich le met en scène dans sa toile Matin sur le Riesengebirge. Cette pu- reté ultime se matérialise dans Le Paradis et la Péri à travers l’en- fant qui prie, tandis que la transfiguration de Faust confond Gretchen, Mère, Vierge, et Reine dans un Éternel féminin. Mais Gretchen ne sauve qu’elle-même, et Genoveva ne sauve pas da- vantage Golo qu’Astarté ne sauve Manfred, bien qu’elle seule en

17 ait la possibilité. Le Paradis et la Péri est donc la seule œuvre où ce ne soit pas un homme qui soit en quête de rédemption et une femme en capacité de la lui apporter, mais surtout la seule où la rédemption soit accordée, dans un solo de cor magnifique et une longue plage de musique instrumentale dépouillée, au mo-

18 Caspar David Friedrich: Matin au Riesengebirge, 1810 ou 1811 ment de la chute de la larme du repenti. Le moment crucial de cet oratorio est donc porté par l’orchestre et non par la voix, et la dramaturgie de ce Märchen oriental spirituel est entièrement portée par la poésie musicale, qui se passe à merveille de toute réalisation scénique.

19 Zwischen Religion und Märchenwelt Schumanns Paradies und die Peri Juliane Eggers

Jede Zeit hat ihre Bildungsmächte, ihre Idole und großen Themen, ob diese offen ausgesprochen werden oder nur im Verborgenen mitschwingen. Um 1800 gehörte zu diesen Bildungsmächten ne- ben der Dichtung Shakespeares, der Kunst der Antike oder des Mittelalters auch die Welt des Morgenlandes. Im Orient glaubte man den Ursprung der Poesie zu finden, das schlechthin Märchen- und Sagenhafte, ein fortwährendes «Lieben, Trinken, Singen» (Goethe), kurz gesagt, einen Ort, zu dem «unser Gemüt von ei- nem geheimen Zuge sich hingezogen» fühlt, wie der Dichter Joseph Görres schrieb. Es war vor allem der österreichische Diplo- mat Josef Hammer-Purgstall, der das große Interesse am Orient durch seine Übersetzungen orientalischer Dichtung in Gang ge- setzt hatte. Johann Wolfgang Goethes Gedichtsammlung West- östlicher Divan mit ihren Einführungen zu Literatur und Kultur- geschichte des Vorderen Orients verdankt sich wesentlich Ham- mer-Purgstalls Arbeit. Sie löste ihrerseits unter den Literaten der Zeit eine regelrechte Flut orientalisierender Lyrik aus, von Dich- tung also, die ihre Motive und Themen aus der türkischen, ara- bischen oder persischen Welt bezog.

Heinrich Heines Asra ist ein berühmtes Beispiel dafür, ein trotz seiner Kürze zu Herzen gehendes Gedicht über einen «bleich und bleicher» werdenden jemenitischen Sklaven, der in eine junge Sultanstochter verliebt ist, indessen selbst zum Stamm der Asra gehört, «welche sterben, wenn sie lieben». Indessen hält die mor- genländische Dichtung auch über neue Strophenformen Einzug in die deutschsprachige Dichtung. Das wohl berühmteste Beispiel dafür ist der sogenannte ghasel (vom arabischen Wort für Gespinst),

22 der sich trotz seiner «kunstvollen Eintönigkeit» (ein Urteil des Ger- manisten Wolfgang Kayser) sowohl in Übersetzungen als auch in Neuschöpfungen verbreitete. «Den Geruch berauscht der Flieder», schrieb August von Platen zum Beispiel, «Und Jasmine duften wieder; / Und der Ost, der kecke Freier, / Löst den Knospen ihre Mieder: / Du allein verhüllst dich ewig, / Schlägst vor mir die Augen nieder!»

So nimmt es nicht wunder, dass auch der von Jugend an literatur- begeisterte Verlegersohn Robert Schumann sich für diesen be- sonderen Zweig der zeitgenössischen Dichtung interessierte und zahlreiche orientalisierende Gedichte von Goethe oder Heine vertonte. Es kann ebenfalls nicht überraschen, dass Schumann sich nur zu gern von seinem Schulfreund Emil Flechsig auf die Verserzählung Lalla Rookh des irischen Dichters Thomas Moore (1779–1852) aufmerksam machen ließ. Auch dessen 1817 veröffent- lichtes Epos stand nämlich in Zusammenhang mit dem zeittypi- schen Interesse für die Kultur fremder Länder und Menschen, vor allem für die persische Literatur. Dass der künstlerische Rang von Moores Textes eher mittelmäßig war, tat seiner Verbreitung und Popularität im Europa des frühen 19. Jahrhunderts keinen Abbruch.

Schumann notierte im Dezember 1840, dass sich Teile der Ge- schichte gut für die Opernbühne eignen würden. Später sollte er sich auf einen einzelnen Erzählstrang aus dem Epos beschränken, überdies seine Pläne für die kompositorische Verwendung ändern. Tatsächlich wandte er sich nur mehr der Geschichte Das Paradies und die Peri zu und plante auf der Basis mehrerer Übersetzungen, die er selbst bis Januar 1842 zu einem Libretto zusammengefügt hatte, keine Oper, stattdessen eine oratorische beziehungsweise eine kantatenartige Komposition. Damit stellte er das neue Werk in formaler Hinsicht in den Kontext des Kirchenmusikalischen, während er gleichzeitig die Möglichkeiten von Symphonik und weltlicher Lied-Erzählung ausschöpfen konnte: ideale Bedingun- gen für das wunderliche Schweben der Erzählung zwischen Mär- chenwelt und Religion. Mit der Verdeutschung und Neudichtung unterdessen verwischte sich die eigentümliche Herkunftsgeschichte

23 der Vorlage, wenngleich wir den rasanten Weg, den sie einst durch Zeit und Raum nahm, in den zahlreichen bemüht oder sogar skur- ril wirkenden sprachlichen Wendungen noch immer zu spüren glauben: «Es rieseln, reichen Bräuten gleich,» heißt es zum Bei- spiel bei Schumann, «Die Bächlein hold an Golde reich, / Dort duften Sandelhaine süß – O Paradies».

Ein Jahr nach Fertigstellung des Librettos ging Schumann im Fe- bruar 1843 an die Kompositionsarbeit. Nur wenige Monate, unter- brochen von kleinen Pausen, eine davon wohl in Folge der Geburt der zweiten Tochter Elise, dann war das neue Oratorium in drei Teilen fertig. Für die Peri sah Schumann einen hellen Sopran vor, und selbstverständlich besetzte er auch den Part des Erzählers mit einer hohen Stimme, so eben, wie es die oratorischen Gepflogen- heiten und das Streben nach Textverständlichkeit, überdies Schu- manns eigene Liebe zum tenoralen Timbre es geboten.

Anfang Dezember 1843 feierte das neue Stück unter der Leitung von Schumann selbst im Leipziger Gewandhaus so erfolgreich Uraufführung, sicher auch dank der Virtuosität der Sopranistin Livia Frege als Peri, dass es noch im selben Monat ein weiteres Mal zur Aufführung kam und im Laufe des folgenden Jahrzehnts dutzendfach realisiert wurde. Selbst der Schwiegervater Friedrich Wieck, mit dem Schumann noch wenige Jahre zuvor vor Gericht

Ein Bild mit Geschichte

Elise Prinzessin Radziwilł als Peri (Gemälde von Friedrich Wolff nach einer Zeichnung von Wilhelm Hensel, 1847, Robert-Schumann-Haus Zwickau, Archiv-Nr. 12626-B2)

Am 17. Februar 1847 leitete Schumann eine Aufführung von Das Paradies und die Peri an der Berliner Singakademie. Einen Tag später sah er bei dem königlich preußischen Hofmaler Wilhelm Hensel, einem Schwager Felix Mendelssohn Bartholdys, «das Bild der Prinzessin Radzivil [sic!] als Peri»; es war 1821 anlässlich einer szenischen Auffüh rung der literarischen Vorlage von Schumanns Oratorium am Berliner Hof entstanden. Nach Aussage seiner Tochter Eugenie war Schumann von diesem Bild so begeistert, dass seine Frau Clara heimlich eine Kopie in Auftrag gab, um sie ihrem Ehemann zum Geburtstag zu schenken. Auf diese Weise entstand das hier abgebildete Gemälde des Hensel-Schülers Friedrich Wolff. Clara Schumann hielt es auch nach dem Tod ihres Ehemanns in Ehren: «Solange ich denken kann, stand das Bild auf dem Flügel der Mutter.» (Eugenie Schumann, 1936)

25 Streit gehabt hatte, kam aus der Versenkung hervor, wohl auf- grund des großen öffentlichen Lobes für Schumann, und sandte einen Versöhnungsbrief.

Worum geht es nun in der Peri-Geschichte? In ihrem Mittel- punkt stehen die persischen Peris, Zwitterwesen zwischen Men- schen und Göttern, elfengleiche Gestalten, in Schumanns eige- nen Worten «anmuthige Wesen der Luft; sie waren einmal im Paradies, aus dem sie aber eines Fehltritts halber verwiesen wur- den». Dieser Zwitterstellung entsprechen die zwei großen Welten der Erzählung, die des Paradieses und der Erde. Das zentrale 2000 Jahre 2000 ans de Thema ist natürlich die Rückkehr ins Paradies, buchstäblich un- ter allen Bedingungen, und für diese Erlösung, diese Passage vor- Schifffahrt navigation bei an den strengen himmlischen Wächtern, muss die Peri auf Erden große Aufgaben lösen beziehungsweise nicht weniger als drei Dinge herbeischaffen: den Blutstropfen eines Helden, den auf der Mosel sur la Moselle Seufzer eines liebenden Mädchens und schließlich – weil diese zwei Opfergaben noch nicht genügen – die Träne eines Verbrechers, Vom römischen Transportweg De la voie de transport romaine der seine Tat aufrichtig bereut. Erst dann kann die Peri Zutritt zum einenden Band Europas au trait d‘union à l‘heure de l‘Europe und Wiederaufnahme ins Himmelsparadies finden. 18. Mai 2014 bis 1. März 2015 Du 18 mai 2014 au 1er mars 2015 Schon in dieser Dreiertaktung mutet die Geschichte fremd und märchenhaft an, zugleich wird sie mit den zentralen Motiven des Blutstropfens, des Seufzers und der Träne sinnlich aufgeladen, wie überhaupt beim Blick auf das Libretto und die oft raffiniert abbildende Musik auf die Metaphorik des Wassers und des Flie-

ßens hinzuweisen ist: Von rinnenden Strömen ist die Rede, vom © Karte: Moselkommission, Trier schäumenden Meer, dem fließenden Blut, der Quelle des Nils oder einer Braut, die sich um ihren kranken Geliebten kümmert, ihr Simeonstr. 60, neben der Porta Nigra «wallend Haar im Teiche netzt, dass es die Stirn ihm kühlend nässt». 54290 Trier Fon | +49 (0)651 718-1459 Zu gleicher Zeit lassen sich christlich-religiöse Bezüge erkennen, www.museum-trier.de in die die orientalische Geschichte nun gleichsam eingekleidet Dienstag bis Sonntag 10–17 Uhr wird, die Verwandtschaft zum Thema des Sündenfalls und der Ver- Erster Sonntag im Monat: Eintritt 1,- € treibung aus dem Paradies. Diese inhaltlichen Bezüge scheinen Kostenloser Audioguide (dt., eng., fr., nl.), den Rückgriff auf die Gattung noch einmal zu rechtfertigen, ob- Kinderaudioguide (dt., eng., fr., nl.) wohl bei diesem besonderen Oratorium gewiss eher von einem kunstreligiösen als von einem christlich-religiösen Überbau zu sprechen wäre, wie der Hansjörg Ewert herausgestellt hat.

26 Schließlich ist bei der Deutung des Stoffes auch die Identifikation der Peri mit der Figur des Komponisten selbst in Betrachtung zu ziehen, gerade weil die Peri nicht ganz menschlich, nicht ganz Métiers göttlich ist. Noch einmal Ewert hat daran erinnert, dass das Stück zu einer Zeit entstanden ist, «in der Schumann sein Verhältnis als Komponist zur Öffentlichkeit neu bestimmt, Werke für große Besetzung und repräsentative Aufführungen zu komponieren begonnen und das ersehnte Fernziel in der Komposition einer deutschen Oper formuliert hat». Schumann war, wie mehrere Quellen bezeugen, sehr stolz auf Das Paradies und die Peri und hielt das Stück für eine seiner besten Arbeiten. Tatsächlich gelang es ihm, ein formales Kontinuum zu entwickeln zwischen rezitativischem Erzählen, wunderbar liedhaften Passagen und ariosem Gepränge, zwischen Massenchören und filigranen Kleinformationen, ruhiger PARTICULIERS Kontemplation und belebter Abbildung. Diese Freiheit im Zugriff auf formale Muster bot ihm naturgemäß große Möglichkeiten für die Textausdeutung; im Spannungsfeld zwischen geistlicher und weltlicher Musik entfalteten sie noch ein- mal besondere Wirkung. Zum Beispiel verwendete Schumann im Schlusschor des ersten Teiles Techniken, die der geistlichen Musik entlehnt sind, Imitation und Kontrapunkt, Stimmtausch oder Eng- führung. Hörbar bleiben diese Passagen der wohlbekannten orato- rischen Tradition verpflichtet. Umso stärker und neuer wirkt vor diesem Hintergrund der machtvolle Schlusschor des dritten Teiles, MOBILE TEL FIXE INTERNET TV COURRIER COLIS POSTCHÈQUE der das Werk als Ganzes beschließt und der viel eher an die cho- CCP risch-symphonische Arbeit Ludwig van Beethovens erinnert. Le compte qui Es mag dieser weit über die Grenzen der Gattung hinausweisende Impetus von Schumanns Paradies und die Peri sein, der im Verein s’adapte à vos envies mit den hohen, durchaus reizvollen Anforderungen an die Aus- Vous êtes régulièrement sur votre mobile ? führenden zu einer neuen Popularität des Werkes in den Konzert- Ça tombe bien, votre compte bancaire aussi. sälen unserer Zeit geführt hat. Gewiss hat auch der Versuch, lange vor dem Modischwerden exotisierender Klänge und Skalen in der Musik weit auszugreifen und von ganz ‹fremden› Welten zu er- zählen, zur Anziehungskraft von Schumanns Paradies und die Peri beigetragen, als noch immer überraschendes Komplement zu jenen bekannten Motiven – Rittern, Burgen, Frühlingsnächten –, von www.post.lu 29 La métamorphose, une histoire Hermès

«Sei dies, mein Geschenk» (N° 9) Die Peri unnd der tote Jüngling (Kupferstich von Friedrich Meyer sen. nach einer Zeichnung von Wilhelm Hensel, 1823) Doudoune à capuche Pull en maille polaire Pantalon fuseau en toile denen in der romantische Literatur nur zu oft die Rede ist. Vor stretch, fi nitions cuir allem aber wird es unsere eigene Sehnsucht sein, die uns von Bottines en veau 13, rue Philippe II Neuem an dieses Werk bindet, an die märchenhafte Erzählung Luxembourg von «Königsgrüften» und «Palmenhainen», von «Syriens Rosen- Tél. (352) 220 981 land» oder dem «heil’gen Libanon»: die Sehnsucht danach näm- Hermes.com lich, die Schreckensmeldungen aus einer durch ideologische Grä- ben und Glaubenskriege erschütterten Welt für einen Moment ausblenden zu dürfen und in wunderbarer Weise an die frühe Faszination durch die Kultur des Orients erinnert zu werden.

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12_115x175_OrchestrePhilarmonieLux_Lux_FR.indd 1 15/07/14 14:19 © Eric Chenal Eric © Das Paradies und die Peri Libretto von Robert Schumann auf Grundlage von Emil Flechsigs Übertragung von Thomas Moores Dichtung Lalla Rookh

Livret de Robert Schumann réalisé à partir de l’adaptation par Emil Flechsig de Lalla Rookh de Thomas Moore

Traduction française de Guy Laffaille © 2012 www.lieder.net

Erster Teil Première partie

N° 1 N°1

Alt Alto solo Vor Edens Tor im Morgenprangen À la porte du Paradis un matin Stand eine Peri schmerzbefangen. Se tenait une Péri, inconsolable; Und wie sie lauscht dem Lebensquelle, Et comme elle écoutait les sources Des Flut harmonisch drinnen hallte, de vie, Und wie vom Licht ihr Fittich helle, Les flots d’harmonie résonner à Das durch halboffne Pforten wallte: l’intérieur, LE SPECTACLE Weint sie, verbannt aus diesen Au’n, Et comme la lumière brillait sur ses Ihr sündiges Geschlecht zu schau’n. ailes, À travers les portes à moitié EST AUSSI ouvertes: Elle pleurait d’être exclue de ces prairies, POUR VOS YEUX À voir sa race coupable. N° 2 N°2

Peri La Péri Wie glücklich sie wandeln, Combien sont heureux ceux qui se die sel’gen Geister, promènent, les saints esprits Im Dufte von Blumen, Dans le parfum des fleurs, qui ne se die nimmer verblühn! fanent jamais! Sind mein auch die Gärten Bien qu’à moi aussi soient les jardins auf Landen und Meer, de la terre et de la mer, Und pflück ich selbst Blumen Et que je cueille moi-même des auf Sternen umher fleurs parmi les étoiles: Ein Blümlein des Himmels Une petite fleur du ciel est plus belle ist schöner denn alle! que toutes les autres! Glänzt Kaschemirs See Le lac de Cachemire brillait aussi auch sonnig und rein ensoleillé et pur www.optique-moitzheim.lu AU SERVICE DE VOS YEUX 33

MOITZ0471_Phil_JANVIER-AVRIL_115x175.indd 1 24/11/2014 13:45 Mit seiner Plataneninseln Schein, Avec l’éclat de son île de platanes, Und rinnen dort Ströme Et là-bas les flots coulaient sur le auf gold’nem Sand sable doré, Doch ach! nur den Seligen ist’s bekannt: Mais hélas! seulement c’est connu Ein Tropfen des Himmels des bienheureux; ist schöner denn alle! Une goutte du ciel est plus belle que Geh, schwing dich im Fluge toutes les autres! von Stern zu Stern, Va, envole-toi d’étoile en étoile, Von Welt zu leuchtender Welt, D’un monde à un monde lumineux, so fern aussi loin Als der Himmel wölbt Que le ciel étend la voûte du palais seine Sonnenhalle, du soleil, Nimm alle die Wonnen Prends tous les plaisirs de toutes les von allen den Sphären sphères Und lass’ durch unendliche Zeiten Et à travers les temps sans fin qu’ils sie währen: se prolongent: Ein Stündlein des Himmels Un petit moment de ciel est plus ist schöner denn alle. beau que tous les autres!

N° 3 N° 3

Recitativ Tenor-Solo Récitatif ténor solo Der hehre Engel, der die Pforte L’ange glorieux par qui la porte Des Lichts bewacht, De la lumière était gardée, vernimmt die Worte, Et comme il s’approchait plus près Und wie er lauscht und näher schleicht et entendait Dem sanften Lied, Le doux chant, il fit tomber une entsinkt ihm eine Träne; larme; Er sprach: Il dit:

Engel L’ange Dir, Kind des Stamms, Pour toi, enfant du tronc, belle, mais schön, doch voll Sünden pleine de péchés Kann eine frohe Hoffnung Je peux annoncer pourtant un espoir ich noch künden. heureux. Im Schicksalsbuche stehn die Worte: Dans le livre du destin se trouvent Es sei der Schuld die Peri bar, les paroles: Die bringt zu dieser ew’gen Pforte «La faute de la Péri sera effacée Des Himmels liebste Gabe dar! Si elle apporte à cette porte éternelle Geh, suche sie und werde rein: Le don que le ciel aime par-dessus Gern lass’ ich die Entsühnten ein! tout!» Va, cherche-le et tu deviendras pure: Je laisserai volontiers entrer celle qui a expié!

34 N° 4 N° 4

Peri La Péri Wo find’ ich sie? Wo blüht, wo liegt Où vais-je le trouver? Où fleurit, où Die Gabe, die dem Himmel g’nügt? repose Ich kenne die Urnen Le don qui satisfera le ciel? mit Schätzen gefüllt, Je connais l’urne, pleine de trésors, Tief unter Tschelminars Säulen Enterrée profondément sous les verhüllt; colonnes de Chilminar; Ich sah der Weihrauchinseln Grün J’ai vu le vert des îles des parfums Viel Klaftern tief im Meere blühn; En fleurs de nombreuses brasses Ich weiß auch, wo die Genien sous la mer; König Jamschids Pokal verhehlen. Je sais aussi où les Génies Er ist von Gold und von Juwelen, Cachent la coupe du roi Jamshid. Und Lebenstropfen sind sein Getränk; Elle est faite d’or et de joyaux, Doch, will auch der Himmel Et l’élixir de vie est sa boisson. solch Geschenk? Mais le ciel voudra-t-il d’un tel don? Strahlt je der Demant einer Krone Chaque diamant d’une couronne Wie die Stufen brillerait-il an Allahs Wunderthrone? Comme les marches du trône Und, o ihr Lebenstropfen, was seid merveilleux d’Allah? Ihr für die Tiefen der Ewigkeit! Et, l’élixir, que serait-il Dans les profondeurs de l’éternité!

N° 5 N° 5

Tenor Ténor solo So sann sie nach Ainsi elle songeait et battit des ailes und schwang die Flügel À présent au-dessus des collines Jetzt über Indiens Blumenhügel. fleuries d’Inde.

Vokalquartett Quatuor vocal O süßes Land! O Götterpracht! Ô douce terre! Ô magnificence des Es flüstern die Palmen sacht, dieux! Es flimmert die Sternennacht, Les palmiers chuchotent Dort schäumt auf Bernsteingrund doucement, das Meer La nuit étoilée scintille, Über Korallenriffe her, Là, la mer écume sur le fond d’ambre Dort brütet heiß der Sonne Brand, Au-dessus des récifs de corail, Im Schoß der Berge Diamant, Là le feu brûlant du soleil couve Es rieseln, reichen Bräuten gleich, Des diamants au sein de la montagne, Die Bächlein hold an Golde reich, Comme de riches fiancées, coulent Dort duften Sandelhaine süß – Des petits ruisseaux adorables, O Paradies! riches en or, Là des buissons de santal au doux parfum – Ô Paradis!

35 N° 6 N° 6

Chor Chœur Doch seine Ströme sind jetzt rot Mais ses flots étaient maintenant Von Menschenblut, écarlates Es wütet fürchterlich der Tod; De sang humain, Er schreitet La mort était en furie de manière durch die blumigen Wiesen épouvantable: Verheerend mit den ehernen Füßen. Il avançait à travers les prairies en O Land der Sonne, wessen Schritt fleurs Geht über deinen Boden, Dévastant tout de ses pieds d’airain. Wirft deine Pfeiler um, zertritt Ô terre du soleil, quels pas Die Göttersäulen und Pagoden? Marchent sur ton corps, Er ist’s, er ist’s von Gazna, Jette à bas ton pilier, piétine Er naht in seinem grimmen Zorn! Les colonnes des dieux et les pagodes? Il est là, il est là celui de Gazna, Il s’approche dans sa terrible colère!

Chor der Eroberer Chœur des conquérants Gazna lebe, der mächtige Fürst! Vive Gazna, le puissant prince!

Chor der Inder Chœur des Indiens Es sterbe der Tyrann! Mort au tyran!

N° 7 N° 7

Tenor Ténor solo Und einsam steht ein Jüngling noch, Et, seul, se tient un jeune homme Es fließt sein Blut Le sang coule de ses blessures aus manchen Wunden, nombreuses, Er beugt den Nacken nicht ins Joch, Il ne courbe pas la nuque sous le Ein Leu, joug, umstellt von Waidmannshunden. Un lion, cerné par des chiens de Schon hat sein Schwert chasse, im Feindesschwarm Déjà à l’essaim des ennemis son Mit blut’gen Lettern es geschrieben, épée Dass ungebeugt ihm Herz und Arm, A écrit des lettres sanglantes, Ein Pfeil nur ist ihm übrig blieben. Que son cœur et son bras ne plient pas, Une flèche unique lui est restée .

Chor der Eroberer Chœur des conquérants Gazna lebe, der mächtige Fürst! Vive Gazna, le puissant prince! Es sterbe der Tyrann!

36 Gazna Gazna Komm, kühner Held, und huld’ge mir, Viens, héros intrépide, et présente- Willst du umsonst moi ton hommage, dein Blut verspritzen? Pourquoi voudrais-tu faire couler en Dein eitles Kämpfen kann nichts nützen, vain ton sang? Komm, dein Leben schenk’ ich dir! Ton vain combat ne mène à rien, Viens, je te fais grâce de ta vie!

Tenor Le jeune homme Du schlugst des Landes Bürger, Tu as frappé les habitants de mon Du meiner Brüder Würger – pays, Dir diesen letzten Pfeil! Toi, assassin de mes frères – Pour toi est ma dernière flèche!

Gazna Gazna Das sollst du büßen! Tu devras l’expier!

N° 8 N° 8

Chor Chœur Weh, weh, weh, er fehlte das Ziel, Malheur, malheur, il a manqué la Es lebt der Tyrann, der Edle fiel! cible, Le tyran est vivant, le noble jeune homme est tombé!

N° 9 N° 9

Tenor Ténor solo Die Peri sah das Mal der Wunde, La Péri a vu la marque de la Und nun vertobt des Kampfes Wut, blessure, Kam sie im Strahl des Morgenrots Et après que la fureur du combat Und nahm das letzte Tröpflein Blut, soit passée, Das aus dem Heldenherzen drang, Elle vint sur un rayon du soleil Eh’ sich der freie Geist entschwang. matinal Et recueillit la dernière petite goutte de sang, Qui coulait du cœur du héros, Avant que son esprit libre ne s’envole.

Peri, Chor, Soli La Péri, quatuor vocal et chœur Sei dies, mein Geschenk, Que cela soit mon don, Willkommen dorten Bienvenue là-bas An Edens Pforten! À la port de l’Éden! Denn heilig ist das Blut, Parce qu’est sacré le sang

37 Für die Freiheit verspritzt Répandu pour la liberté par le vom Heldenmut, courage du héros, Und würde nicht trüben Et il ne troublerait le flot plus clair, die klarste Flut, Qui coulent à travers les bosquets Die durch die Haine der Sel’gen fließt! de la béatitude! O gibt es ein Opfer der Erdenwelt, Oh, s’il y a une offrande du monde Ein Geschenk, terrestre, das teuer der Himmel hält, Un don, que le ciel tiendrait pour ist das Blut, cher, das der Freiheit sterbender Sohn C’est le sang que le fils mourant de Ihr bringt als letzte Libation! la liberté Willkommen dorten Vous apporte comme dernière Sei dies Geschenk an Edens Pforten! libation! Que cela soit mon/ton don, Bienvenue là-bas!

Zweiter Teil Deuxième partie

N° 10 N° 10

Tenor Ténor solo Die Peri tritt La Péri marche avec une allure mit schüchterner Gebärde timide Vor Edens Tor, Vers les portes de l’Éden, Im Herzen Himmelshoffnungsglück: Le cœur plein d’espoir de bonheur Ob sich die Pforte öffnen werde, céleste: Sie fragt’s Est-ce que les portes vont s’ouvrir, mit stummem Liebesblick. Demanda-t-elle avec un regard d’amour silencieux.

Engel L’ange Gern grüßen wir die so gegangen Nous accueillons volontiers celui qui Den Heldentod für’s Vaterland. est parti Doch sieh, De la mort des héros pour la patrie. noch weicht der eh’rne Riegel nicht Mais vois, la barre d’airain ne cède Viel heil’ger muss die Gabe sein, pas, Die dich zum Thron des Lichts Beaucoup plus sacré doit être le don lässt ein. Qui te laissera passer par la porte de la lumière!

Chor der Engel Chœur des anges Viel heil’ger muss die Gabe sein, Beaucoup plus sacré doit être le don Die dich zum Thron des Lichts Qui te laissera passer par la porte de lässt ein. la lumière!

38 N° 11 N° 11

Tenor Ténor solo Ihr erstes Himmelshoffen schwand. Son premier espoir de ciel s’est Jetzt sank sie fern im heißen Land évanoui. Auf Afrikas Gebirge nieder, Maintenant elle est tombée loin Und badete ihr matt Gefieder dans un pays chaud Im Quell des Nils, dessen Entstehn Au-dessus des montagnes d’Afrique Kein Erdgeborner noch gesehn. Et a baigné son plumage terne Dans les sources du Nil, dont la naissance N’a été déjà vue par aucun être terrestre.

Chor der Genien des Nils Chœur des génies du Nil Hervor aus den Wässern geschwind, Sortez vite de l’eau Und sehet das holde, liebliche Kind! Et regardez la belle, l’adorable Eine Peri ist’s, welch’ hold Gesicht enfant! Doch stört sie nicht! C’est une Péri, quel beau visage – Hört, wie sie singt, Ne la troublez pas! Hört, wie sie klagt! Écoutez, comme elle chante, Stille, still! Écoutez, comme elle se lamente! Sortez vite de l’eau etc. Silence! Silence!

Peri La Péri Ach Eden, ach Eden, Ah, Éden, ah, Éden, comme pour toi wie sehnt sich nach dir se languit Mein Herz, Mon cœur! Quand les portes o wann öffnet die Pforte sich mir! s’ouvriront-elles pour moi?

N° 12 N° 12

Tenor Ténor solo Fort streift von hier das Kind der Lüfte Au loin depuis ici l’enfant des airs Über Ägyptens Königsgrüfte, a erré Von Palmenhainen hehr umrauscht; Au-dessus des tombeaux des rois Jetzt sieht sie in Rosetta’s Tal d’Égypte, Dem Nesterbau’n der Tauben zu, Du bosquet de palmiers montait ses nobles soupirs; Maintenant elle voyait dans la vallée de Rosette Les colombes en train de construire leurs nids,

39 Jetzt lauscht sie Schwänen, Maintenant elle écoutait les cygnes, weiß wie Schnee, blancs comme la neige, Die stolz durchziehen Möris’ See. Qui traversaient fièrement le lac de Welch Bild! Kein sterblich Aug’ hat je Moéris. Ein Land gesehn voll höh’rer Pracht! Quelle image! Aucun œil mortel Doch eine Stille fürchterlich n’a vu Liegt über diesen Himmelsfluren, Une terre d’une magnificence plus Mit gift’gem Hauche ihre Spuren grande! Verfolgend zieht durch’s Land die Pest. Mais un silence terrible Repose sur ces territoires célestes, Et avec un souffle vénéneux, déposant Sa marque, amène à travers le pays la peste.

Peri La Péri Für euren ersten Fall Pour votre première chute Wie hart, ihr Armen, büßt ihr doch, Comme durement, pauvres de vous, Habt einige Blüten aus Eden vous expiez, zwar noch, Même s’ils ont encore quelques Die Schlang’ überschleichet sie all’. fleurs de l’Éden, Le serpent est au-dessus d’eux tous.

N° 13 N° 13

Tenor-Solo und Vokalquarttet Ténor solo et quatuor vocal Die Peri weint, von ihrer Träne scheint La Péri pleurait, de ses larmes brillait Rings klar die Luft, der Himmel lacht; Tout autour l’air clair, le ciel riait. Denn in der Trän’ ist Zaubermacht, Car dans les larmes il y a avait un Die solch ein Geist pouvoir magique, für Menschen weint. Celui qui fait pleurer un esprit pour l’humanité.

N° 14 N° 14

Alt Alto solo Im Waldesgrün am stillen See, Dans la forêt verte près d’un lac Da seufzt ein Jüngling tranquille, im schweren Weh; Là un jeune homme gémissait dans Gepackt un pesant malheur: von der tötenden Seuche stahl Saisi par la maladie mortelle, Par l’acier Er her sich zu enden seine Qual. Il est venu ici pour mettre fin à son Er, dem im Leben, wo er stand, tourment. Sich jedes Herz einst zugewandt, Lui qui dans la vie où il se tenait Avait jadis tourné maint cœur,

40 Stirbt jetzt, als hätt’ er keinen Freund, Mourait maintenant, comme s’il Hier ungesehn und unbeweint. n’avait pas eu d’ami, Invisible ici et pleuré par personne.

Jüngling Le jeune homme Ach einen Tropfen nur aus der See, Ah, une seule goutte du lac Zu kühlen Pour rafraîchir la souffrance de cette das fieberisch brennende Weh; fièvre brûlante, Ach einen Tropfen nur aus der Flut, Ah, une seule goutte de ces flots, Zu kühlen die fiebrische Glut! Pour rafraîchir cette fièvre brûlante!

N° 15 N° 15

Mezzosopran Mezzo-soprano solo Verlassener Jüngling, nur das Eine Jeune homme abandonné, seule te Bleibt, was ihm Trost noch gibt, Reste celle qui t’a toujours apporté Dass sie, le réconfort, die er seit Jahren treu geliebt, Celle que pendant des années tu as Geschützt ist vor dem Hauch der Gruft aimée fidèlement, In ihres Vaters Fürstenhallen; Protégée du souffle mortel Denn dorten kühlig fallen Dans le palais princier de son père; Fontainen, süß durchrauscht Car là-bas coulaient de fraîches Balsam’scher Duft die Hallen, Fontaines, soufflaient de doux Und rein ist dorten noch die Luft, Parfums balsamiques à travers les Rein wie die Stim von ihr umhaucht. salles, Et là-bas l’air était encore pur, Pur comme le front, qu’il éventait.

Tenor I Ténor solo Doch sieh – Mais regardez, qui s’approche là-bas wer naht dort leise schleichend Des buissons mélancoliques, Dem melancholischen Gebüsch, La déesse qui ressemble à la santé, Der Göttin der Gesundheit gleichend, Avec des joues roses fraîches Mit Rosenwangen frühlingsfrisch! comme le printemps! Sie ist’s! – C’est elle, grâce à un rayon de lune vom Strahl des Mondes schaut Il vit tranquillement s’approcher la Er still verklärt sich nah’n fidèle fiancée. die treue Braut. Elle tint dans ses bras l’ami, elle Sie hält im Arm den Freund, appuie sie presst La joue rouge sur sa joue pâle, Die rote Wang’ an seine bleiche, Elle mouille sa chevelure ondoyante Sie netzt ihr wallend Haar im Teiche, dans la pièce d’eau, Dass es die Stirn ihm kühlend nässt. Pour que son front soit rafraîchi.

Jüngling Le jeune homme Du hier? – entflieh’! Toi ici? – Enfuis-toi! Ein Hauch von mir bringt dir den Tod. Un souffle de moi t’apporte la mort!

41 N° 16 N° 16

Jungfrau La jeune fille O lass mich Oh, laisse-moi seulement respirer l’air, von der Luft durchdringen, L’air béni, respiré par toi, Der sel’gen Luft, gehaucht von dir, Et si sur ses ailes il m’emporte, Und was sie trag’ Morte ou vivante, ce sera doux pour auf ihren Schwingen, moi. Tod oder Leben, süß ist’s mir. Bois mes larmes, et aussi mon sang, Trink’ meine Tränen, auch mein Blut, Tu reçois le sang de mon cœur- Mein Herzblut selbst empfingest du, même, Wär’s Balsam nur für deine Glut, Si seulement c’était un baume pour Gäb’s dir nur auf Minuten Ruh. ton feu, Wend’, o! dein hold Gesicht nicht ab, S’il pouvait te donner une minute Bin ich nicht deine Braut, bin dein? de repos! Ist nicht im Leben wie im Grab M’en retourner! oh! loin de ton beau Der Platz an deiner Seite mein? visage, Denkst dir, dass sie, die nur von dir Ne suis-je pas ta fiancée, ne suis-je In dunkler Welt empfängt ihr Licht, pas tienne? PRIVATE BANKING Die trübe Nacht erträgt, die ihr N’est-ce pas dans la vie comme Hereinsinkt, wenn dein Auge bricht? dans la tombe Ich leben ohne dich – allein – Ma place d’être à ton côté? Du meines Lebens Leben – nein! Si tu penses que c’est elle seule DES HORIZONS O lass mich Dans ce monde sombre t’apporte von der Luft durchdringen, sa lumière, NOUVEAUX POUR Der sel’gen Luft, gehaucht von dir, Supporterait la nuit terne, qui VOS PLACEMENTS ? Und was sie trag’ Ici déclinera, quand ton œil défaillira? auf ihren Schwingen, Que je vive sans toi, seule, Tod oder Leben, süß ist’s mir. Toi, la vie de ma vie, non! Oh, laisse-moi respirer l’air, L’air béni, que tu as respiré,

Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat, Luxembourg, établissement public Place autonome, Luxembourg, de Metz, 1, Luxembourg R.C.S. L-2954 B 30775 Et si sur ses ailes il m’emporte, Morte ou vivante, ce sera doux pour moi.

Demandez conseil à un professionnel ! Tenor Ténor solo Sie wankt, – sie sinkt, – Elle chancela – elle tomba – et und wie ein Licht comme une lumière Im giftigen Hauche des Schachts Dans le courant d’air toxique d’un Verlischt, so plötzlich bricht puits Trouvez le centre fi nancier BCEE le plus proche sur Sein holdes Auge S’éteint, ainsi soudain se fermèrent www.bcee.lu ou appelez le (+352) 4015-4040. Ein Krampf, – Ses beaux yeux – sein Weh ist dann vergangen, Un spasme, son malheur est alors Vollendet ist sein Leben – parti, Auf drückt sie ihm noch einen langen Sa vie est achevée. Und letzten Kuss und stirbt im Geben. Elle le presse dans un long Et dernier baiser et meurt en le donnant. BCEE Private Banking : Votre patrimoine mérite attention 43

PRB-Horizons_115x175_FR.indd 1 8/23/13 3:06 PM N° 17 N° 17

Peri La Péri et Chœur Schlaf’ nun Dors maintenant et repose dans des und ruhe in Träumen voll Duft; rêves plein de parfums, Balsam’scher umweh’ dich die Luft, Que l’air plus balsamique t’entoure, Als dem magischen Brand Comme le Phénix s’élève du feu des Phönix entsteigt, magique Wenn er sein eignes Grablied singt. Quand il chante son propre chant Schlaf’ nun de mort. und ruhe in Träumen voll Lust, Dors maintenant et repose dans des Du, die treueste, liebendste Brust! rêves plein de joie, Toi, la plus fidèle, le sein le plus aimant!

Chor Chœur Sie sprach’s, Elle a parlé et le souffle du ciel traverse und Himmelshauch durchfließt De ses lèvres cet endroit, Von ihren Lippen diese Stelle, Elle agite l’auréole et verse Sie schwingt den Strahlenkranz Sur leurs deux visages une lumière und gießt telle Auf beider Antlitz solche Helle, Qu’ils apparaissent comme un Dass wie ein Heil’genpaar sie lagen, couple de saints. Indes die Peri wacht, und Licht Pendant ce temps, la Péri veillait et Mild strahlt in ihre Todesnacht, une lumière Bis ihre Seelen auferwacht. Douce resplendit dans leur nuit de mort, Jusqu’à ce que leurs âmes s’éveillent.

Dritter Teil Troisième partie

N° 18 N° 18

Chor der Houris Chœur Schmücket die Stufen zu Allahs Thron, Décorez les marches vers le trône Schmückt sie mit Blumen, d’Allah, Freundinnen alle, Décorez-les avec des fleurs, chers Dass auf des Himmels Unterste auch amis, Gnädig ein Blick des Ewigen falle. Que tout en bas du ciel aussi Schlinget den Reigen, Un regard gracieux de l’Éternel tombe! Lasst uns verneigen Formons la ronde, Freudig demutsvoll vor dem Herrn! Inclinons-nous Joyeusement, humblement devant le Seigneur!

44 Sopranos I et II et Chœur Quatuor vocal Auch die Geliebten vergesset nicht, N’oubliez pas non plus les amants, Die auf der Erde zurückgeblieben! Qui sont restés sur terre! Unten ist’s dunkel, oben das Licht, En bas il fait sombre, en haut est la Hass ist dort, hier ewiges Lieben. lumière, Schmücket die Stufen… Là-bas est la haine, ici l’amour éternel.

Sopran II, Chor Soprano II et Chœur Seht da, die Bahn zum ew’gen Licht Regardez, sur le chemin vers la Kommt schon die Peri herangeflogen! lumière éternelle Liebliche Peri, verzweifle nicht, Déjà la Péri a pris son vol! Treu’ und Glaub’ hat noch nie betrogen. L’adorable Péri, ne te désespère pas, Suche das Gut, La vérité et la foi n’ont jamais trahi! Im Auge ruht, Cherche le bien, Was das Teuerste ist dem Herrn! Dans tes yeux repose Jetzo zurück in die Rosenlauben, Ce qui est le plus précieux au Freude zu geben, Seigneur! Freud’ zu empfangen, Maintenant retourne au buisson de An des Geliebten Lippen zu hangen, roses, Küsse zu bieten, Küsse zu rauben. Joie à donner, joie à recevoir, Schon naht die Sonne Aux lèvres bien-aimées à attacher Ewige Wonne Des baisers à offrir, des baisers à Harret, die freudig dienen dem Herrn! voler, Le soleil s’approche déjà, le bonheur éternel Attend ceux qui ont servi joyeusement le Seigneur!

N° 19 N° 19

Tenor Ténor solo Dem Sang von ferne lauschend, Entendant le chant distant, s’élance schwingt La Péri vers le haut; Die Peri höher sich empor – Elle apporte le soupir de l’amour le Der reinsten Liebe Seufzer bringt plus pur Sie als Geschenk vor Edens Tor. Comme don à la porte de l’Éden. Hoch klopft ihr Herz, Son cœur bat fort, l’espoir parle: die Hoffnung spricht’s: Bientôt elle s’approchera des palmes Bald soll sie Edens Palmen nah’n; de l’Éden, Denn lächelnd Car l’esprit de la lumière prend en nimmt der Geist des Lichts souriant Am Tore diese Gabe an. À la porte ce don. Und horch, von Himmelsbäumen ruft Et écoutez, des arbres du ciel appelle Krystallner Glöckchen Klang, Le son de cloches cristallines, elle sie lauscht entend Dem Läuten in ambrosischer Luft, La sonnerie dans l’air au parfum d’ambroisie

45 Die her von Allahs Throne rauscht; Qui murmure depuis le trône d’Allah; Sie sieht die Sternenschalen blinken Elle voit l’éclat des étoiles scintiller, Rings um den See des Lichts gereiht, Rangées tout autour des lumières Wo die verklärten Seelen trinken du lac, Den ersten Trank der Herrlichkeit. Où les âmes transfi gurées boivent Doch eitel war der Peri Hoffen, La première gorgée de la Noch stand das ew’ge Tor nicht offen, magnifi cence. Es spricht der Engel, Mais, l’espoir de la Péri était vain, Schmerz im Blick: Encore, la porte éternelle reste fermée; L’ange dit, avec de la douleur dans le regard:

Engel L’ange Noch nicht! Pas encore! Treu war die Maid, La jeune fi lle était fi dèle, et son und die Geschichte, histoire Geschrieben über’m Haupt des Herrn, Écrite au-dessus de la tête du Liest lange noch der Seraph gern; Seigneur, Doch, Peri, noch währt der Verschluss Sera lue longtemps volontiers par Von Edens Tor: les Séraphins; Viel heil’ger muss die Gabe sein, Mais, Péri, Die dich zum Tor des Lichts lässt ein! De la porte de l’Éden: Beaucoup plus sacré doit être le don Qui te laissera.

N° 20 N° 20

Peri La Péri Verstoßen! Chassée! Fermée Verschlossen À nouveau la porte d’or! Aufs Neu’ das Goldportal! Condamné! Détruit Gerichtet! Le dernier rayon de l’espoir! Vernichtet Ainsi je ne trouverai jamais Der Hoffnung letzter Strahl! Le don noble et précieux, So soll ich’s nimmer fi nden Malheur à moi, je vous sens Das edle köstliche Gut – disparaître, PARTAGEONS L’OCCASION Weh mir – ich fühl’ ihn schwinden Humeurs élevées; Den hohen Mut – Pourtant je ne me reposerai pas, je Doch will ich nicht ruhn, veux sans repos will ohne Rast Aller d’un pôle à l’autre, Von einem Pole zum andern schreiten, Je veux aller en pèlerinage vers Durchpilgern will ich alle Weiten, toutes les contrées éloignées Bis ich das Gut erfasst, Jusqu’à ce que je saisisse le bien Das mir das höchste Glück verheißt, Qui me promettra le bonheur Das, Eden, mir dein Tor erschleußt. suprême, Que ta porte, Éden, s’ouvre à moi.

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BM_AD_Instagram_2014_ECUSSON_PHILHARMONIE_115x175.indd 1 11/4/14 11:39 AM Und wär’s bewacht Et même s’il était gardé dans In Graun und Nacht, l’horreur et la nuit, Tief in der Erde tiefsten Gründen, Profondément dans les creux les Promouvoir l’art Ich will, ich muss das Kleinod finden! plus profonds de la terre, Je veux, je dois trouver le joyau! fait partie N° 21 N° 21 Bariton Baryton solo Jetzt sank des Abends Maintenant, l’éclat doré du soir gold’ner Schein, tombait de notre culture. Auf Syriens Rosenland herein, Sur le pays des roses de la Syrie, Wie Glorienschimmer hing die Sonn’ Le soleil accrochait comme une Über dem heil’gen Libanon; lueur glorieuse Es ragt in Wintermajestät Au-dessus du Liban sacré. Sein Haupt, Dans la majesté de l’hiver culmine vom ew’gen Schnee beglänzt, Sa tête, couronnée de neige éternelle, Indes der Sommer schläft bekränzt Pendant que l’été dort couronné, Am Fluss auf einem Blumenbeet À son pied, d’un parterre de fleurs. Toute l’année, la BIL soutient la culture. Die aus der Höhe konnte schau’n Celui qui pouvait voir depuis en haut Herab auf all’ die Zauberau’n, Vers le bas toutes les régions Le soutien à la création sous toutes ses formes, aux Wie schön erschien ihr nicht die Welt, enchantées, artistes, aux festivals ou initiatives locales s’inscrit Das rege Leben rings erhellt, Comme ne seraient pas apparus Der Garten Pracht, beaux le monde, dans notre politique de présence sur la scène culturelle der Wellen Schimmern, La vie pure, tout autour resplendit luxembourgeoise. An ihren Ufern goldene Früchte, La somptuosité des jardins, Die schöner noch im Sonnenlichte, Sur leurs rives les fruits dorés Suivez le calendrier de la Galerie L’Indépendance de la BIL Und dann Encore plus beaux à la lumière du et profi tez d’expositions tout à fait exceptionnelles. das tausendstimm’ge Rufen, soleil, Das alte Schäferrohr, das Summen Et puis l’appel de milliers de voix, Der Bienen im gelobten Land, L’ancien roseau du berger, le Pour être invité à nos vernissages, Die schwärmen über Blumenfelder, bourdonnement inscrivez-vous sur www.bil.com/culture Und, Jordan, dein beglückter Strand, Des abeilles dans la terre promise, Und deine nachtigallenreichen Wälder! Qui essaiment sur les champs de Galerie L’Indépendance fleurs, 69, route d’Esch à Luxembourg Et Jourdain, tes rives heureuses Et tes forêts pleines de rossignols! Ouverture au public les jours ouvrables du lundi au vendredi de 8h à 18h. N° 22 N° 22

Tenor Ténor solo Vous avant tout Und wie sie niederwärts Et comme elle descend sur ses sich schwingt, ailes, Eine Schar von Peris sie umringt: Une troupe de Péris l’entoure:

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Annonce_Art_115x175_FR.indd 2 01/09/2014 17 Vier Peris Chœur Peri, ist’s wahr, Péri, est-ce vrai Dass du in den Himmel willst? Que tu veux entrer au ciel? Genügt dir nicht N’as-tu pas assez Das Sonnenlicht Avec la lumière du soleil Und Sterne, Mond und Erde? Et des étoiles, de la lune et de la terre? Peri, ist’s wahr, Péri, est-ce vrai Dass du in den Himmel willst, Que tu veux entrer au ciel? So nimm uns eilig mit! Alors hâte-toi de nous prendre aussi.

Bariton Baryton solo Mit ihrer Schwestern Worten Aux mots de ses sœurs sa douleur wächst ihr Schmerz s’accroît, Schwer ist ihr Fittich, trüb ihr Herz; Ses ailes sont lourdes, son cœur est Freudlos sieht sie troublé; die Sonn’ sich neigen Sans joie elle voit le soleil se pencher Dort hinter’m Tempel, einst ihr eigen, Là-bas derrière ce temple, autrefois Des Säulen, hoch und einsam, weit le sien, Die Schatten breiten durch die Au’n. Dont les colonnes, hautes et solitaires, Les ombres s’étendent à travers la plaine.

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Peri La Péri Hinab zu jenem Sonnentempel! En bas vers ce temple du soleil! Offrir la musique Ein Amulett, auf dessen Stein Une amulette, sur cette pierre, Ein Zeichen glänzt, vom Blitz hinein Une marque brille, il y a dedans un geschmolzen, dort gewahr’ ich’s, éclair – Auch ein Blatt, auf welchem rein Fondue, là je la vois, aussi et partager la joie! Das Siegel prangt von Salomo; Une feuille, sur laquelle, pur, Vielleicht entziffern sie mir’s, wo Resplendit le sceau de Salomon; Auf Erden, in den Meeren, ruht Peut-être qu’ils me déchiffreront où Die Zaubermacht, das edle Gut, Sur terre, dans la mer repose Das Eden öffnet sünd’gen Wesen, Le pouvoir magique, le noble bien Le financement des projets de la Fondation EME Vielleicht vermag’s Qui ouvrira l’Éden aux pécheurs, mein Aug’ zu lesen! Peut-être mon œil pourrait le lire, dépend exclusivement des dons privés, En bas! aidez-nous à agir! Tenor Ténor solo Sie schwebt herab im frohen Hoffen, Avec un espoir joyeux, elle vole vers Noch lacht des Himmels Auge hold, le bas, Die Lauben auch aus Abendgold Le bel œil du ciel rit maintenant, Stehn noch im Westen offen. Les feuilles dorées du soir aussi Jetzt über Baalbeks Tal Se tiennent encore à l’ouest ouvertes sich schwingend, Maintenant volant au-dessus de la vallée de Baalbek, IBAN: LU81 1111 2579 6845 0000 50 BIC: CCPLLULL www.fondation-eme.lu La culture Erblickt im Spiele sie ein Kind, Elle voit un enfant en train de jouer, a de l’avenir Inmitten wilder Rosen singend, Chantant au milieu de roses sauvages, So rosig wild, wie selbst sie sind. Aussi rose et sauvage qu’elles le Beim Knaben, der des Spiels nun satt sont elles-mêmes. In Blumen sich gelagert hat, Près du garçon, qui, lassé Sieht sie vom heißen Rosse steigen maintenant de jouer, Jetzt einen müden Mann und schnell Dans les fl eurs s’est allongé, An einem hochumgrasten Quell Elle voit descendu de son cheval Zum Trunke sich herunterbeugen; chaud Dann kehrt er schnell Un vieil homme fatigué et vite sein wild Gesicht À une fontaine jaillissant Nora, Auf’s schöne Kind, das furchtlos saß, vigoureusement future premier violon Obgleich noch nie des Tages Licht Se pencher pour boire, dans un orchestre symphonique Ein wild’res Antlitz sah als das, Puis il tourna vite son visage sauvage Entsetzlich wild, – ein grauser Bund, Vers le bel enfant, qui était assis Wie Wetterwolk’ aus Nacht und Glut, sans crainte, Dort stehn die Laster all’, es tut Bien que jamais auparavant à la Dort jedes Bubenstück sich kund, lumière du jour Meineid, erschlagner Gast Il n’ait vu un visage aussi sauvage Betrogne Braut, mit blut’ger Schrift que celui-ci, Auf jenem Antlitz Terriblement sauvage, un mélange stand’s geschrieben. horrible, Comme un nuage d’orage sorti de la nuit et du feu, Là se tenaient tous les vices, Là chaque fi louterie se montrait, Parjure, hôte abattu, Femme trompée, avec des lettres sanglantes Sur ce visage tout était écrit.

Mezzosopran Mezzo-soprano solo Doch horch, wie Vesperruf zum Beten, Mais, écoutez, comme l’appel à prier Da still die Sonn’ hemiederschwebt, du soir, Von Syriens tausend Minaretten Alors que le soleil s’étend encore Jetzt durch die Lüfte bebt; en bas, Vom Blumenbeet hebt sich der Knab’, Depuis les milliers de minarets de Das seinem Haupt ein Lager gab, Syrie, Kniet nieder auf den blum’gen Grund, Fait vibrer maintenant l’air; Worauf mit reinem Engelsmund Le garçon se leva du parterre de fl eurs, BGL BNP PARIBAS Er Gottes ew’gen Namen spricht; Où il avait posé sa tête, Er scheint, indem er Blick und Hand S’agenouilla sur le sol émaillé Zum Abendhimmel aufgewandt, de fl eurs, S’ENGAGE POUR PROMOUVOIR LA CULTURE Sur lequel avec la bouche pure d’un ange AU LUXEMBOURG Il dit le nom éternel de Dieu; Tandis ses yeux et ses mains Se lèvent vers le ciel du soir.

bgl.lu 53

BGL BNP PARIBAS S.A. (50, avenue JF Kennedy, L-2951 Luxembourg, R.C.S. Luxembourg : B6481) Communication Marketing Juin 2014

BGLBNPPARIBAS_062014_Annonce_115X175_Philharmonie.indd 1 6/3/14 11:22 AM Ein Engelskind, das sich hernieder Il semble être un petit ange qui en bas Verirrt hat, S’est perdu NOTRE POINT Und seine Heimat suchet wieder. Et cherche à revenir dans son pays natal. COMMUN? Tenor Ténor solo Und was fühlt er, der sünd’ge Mann, Et que sentait-il, l’homme pécheur, Der dort lehnt und sich nun entsann, Qui s’appuyait là et maintenant se So manchen Jahrs voll Schuld und Blut, souvenait Der auf des Lebens dunkler Flut De tant d’années remplies de fautes Umsonst späht et de sang, nach dem Rettungspfade, Qui sur le flot sombre de la vie Wo nichts den Ölzweig En vain a cherché le chemin de la bringt der Gnade. délivrance Où le rameau d’olivier n’apporte pas la grâce!

Der Mann L’homme ’s war eine Zeit, du selig Kind, Il était un temps, enfant béni, Da jung und rein, wie du, mein Tun où jeune et pur, comme toi, Und Beten war, – doch nun! j’agissais Et je priais – mais maintenant!

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Soli, Chor Quatuor vocal et Chœur O heil’ge Tränen inn’ger Reue, Ô larmes sacrées de repentir ardent, In eurer sanften Sühnungsflut Dans votre doux flot d’expiation Die einzige, die erste neue L’unique, la seule Schuldlose Lust für Schuld’ge ruht, Joie innocente repose pour un O heil’ge Träne inn’ger Reue! coupable! Nous sommes membres Raiffeisen. N° 25 N° 25

Peri La Péri Es fällt ein Tropfen auf’s Land Une larme est tombée sur la terre Ägypten, von Juniushitze verbrannt, D’Égypte, brûlée par la chaleur de Vom Mond herab! Juin, Von so heilender Kraft, De la lune en bas, dass zur Stunde D’un tel pouvoir de guérison, que Raiff eisen est une banque coopérative. Et ça change tout ! Devenez membre Der Dämon der Pest entschwebt sur l’heure Raiff eisen et profi tez des conditions préférentielles OPERA. Augmentez encore Und Gesundheit Le démon de la peste s’envola plus vos avantages en faisant de Raiff eisen votre partenaire bancaire privilégié. Himmel und Erde belebt. Et la santé vivifia le ciel et la terre. Découvrez tous les avantages OPERA avec votre conseiller dans l’agence Raiff eisen Lässt so, o Sünder, nicht genesen Ô pécheur, n’es-tu pas guéri la plus proche ou sur www.raiff eisen.lu. Chez nous, c’est vous le patron. Dich dieser Reuetränen Fall? Par la chute de ces larmes de repentir? www.raiff eisen.lu

54 Wie glühend Bien que les blessures du cœur die Wunden der Brust gewesen, aient été brûlantes, Ein Himmelstropfen, er heilt sie all’! Une goutte du ciel les guérit toutes!

Tenor, Chor Ténor solo avec Chœur Und sieh, demütig betend kniet Et regardez, humblement, en prière Der Mann dort an des Kindes Seite. s’agenouille Indes ein Sonnenstrahl auf beide, L’homme au côté de l’enfant, Den Sünder und den Reinen glüht, Pendant qu’un rayon de soleil sur Und Hymnen tous les deux, durch den Himmel schweben, Le pécheur et le pur, brille. Denn einer Seele ward vergeben. Et des hymnes à travers le ciel Gesunken war der gold’ne Ball, flottent, Noch lagen sie auf ihren Knien, Parce qu’une âme a été pardonnée! Da fiel ein rein’rer, schön’rer Strahl La sphère dorée avait disparu Als je aus Sonn’ und Sternen schien, Pendant qu’ils étaient à genoux, Auf jene Träne Alors tomba un rayon encore plus Ein sterblich Auge nähm’ ihn zwar pur et plus beau Als Meteor, als Nordlicht wahr, Comme jamais il n’en est venu du Doch weiß die Peri wohl, der Schein, soleil ou des étoiles, Es muss des Engels Lächeln sein, Sur cette larme. Womit er mild die Träne grüßt Des hymnes à travers le ciel flottent Die bald den Himmel ihr erschließt. Parce qu’une âme a été pardonnée! Un œil mortel le prit pour Un météore, pour une aurore boréale, Mais la Péri savait bien: l’éclat, Ce devait être le sourire de l’ange, Par lequel il accueillait avec douceur cette larme Qui bientôt lui ouvrirait le ciel.

N° 26 N° 26

Peri La Péri Freud’, ew’ge Freude, Joie, joie éternelle, ma tâche est mein Werk ist getan, achevée, Die Pforte geöffnet Les portes pour le ciel s’ouvrent en zum Himmel hinan haut, Wie selig, o Wonne, wie selig ich bin! Comme je suis heureuse, ô bonheur, Süß Eden, wie finster sind gegen dich heureuse! Schedukiams Demanttürme, wie matt Doux Éden, comme pour toi sont Die duftenden Lauben sombres von Amberabad! Les tours de diamant de Shadukiam, comme sont ternes Les feuillages parfumés d’Amberabad!

57 Lebt wohl, ihr Düfte der Erd’, Adieu, parfums de la terre, vous ihr verraucht disparaissez Schnell, wie der Liebenden Seufzer Vite, comme un soupir d’amant verhaucht. s’envole! Vom Tubabaum De l’arbre Touba maintenant est ma ist nun mein Schmaus, fête, Er duftet der Ewigkeit Odem aus. Sa senteur est le souffle de Lebt wohl, l’éternité! ihr Blüten in meinem Kranz, Adieu, fleurs de ma couronne, Ihr blühtet so schön Vous fleurissez si belles et vous êtes und verwelkt doch schon déjà fanées: O was sind Blumen Oh, que sont les fleurs dans l’éclat im irdischen Glanz terrestre Doch gegen den Lotos Comparées aux lotus devant le trône vor Allahs Thron, d’Allah, Mit ew’gen Blütenästen umstrebt, Parsemés de branches de fleurs Wo in jeglichem Blatt eine Seele lebt! éternelles, O ew’ge Freude, mein Werk ist getan, Où dans chaque feuille vit une âme! Die Pforte geöffnet Ô joie éternelle, ma tâche est zum Himmel hinan, achevée, Wie selig, o Wonne, wie selig bin ich. Les portes pour le ciel s’ouvrent en haut, Comme je suis heureuse, ô bonheur, heureuse!

Chor der Seligen Chœur des bienheureux Vendredi 16.01.2015 19:00 Willkommen, Bienvenue, bienvenue willkommen unter den Frommen! Parmi les pieux! Du hast gerungen und nicht geruht, Tu as lutté et n’a pas pris de repos, Nun ist’s errungen das köstliche Gut. Maintenant c’est fini, le bien «Luxembourg» Duncan Ward direction Ja, gibt es ein Opfer der Erdenwelt, précieux est là! Ein Geschenk, Sois la bienvenue parmi nous, das teuer der Himmel hält, Nous te saluons! Pascal Schumacher vibraphone Die Träne ist’s, die du gebracht, Oui, s’il y a une offrande venant de Die aus dem Aug’ des Sünders floss la terre, Œuvres de Claude Lenners, Albena Petrovic-Vratchanska, Die dir den Himmel wieder erschloss. un don que le ciel tient pour cher, Tatsiana Zelianko, Stefan Dorneanu, Yván Boumans, Maurizio Du hast gerungen und nicht geruht, C’est la larme que tu as apportée, Nun ist’s errungen das köstliche Gut. Qui a coulé de l’œil du pécheur, Spiridigliozzi, Hy-Khang Dang, Georges Lentz, René Mertzig et Aufgenommen Qui t’ouvre à nouveau le ciel. Pascal Schumacher In Edens Garten, Tu as lutté et n’a pas pris de repos, Wo liebende Seelen deiner warten, Maintenant c’est fini, le bien Après le concert: Pascal Schumacher vibraphone, Dich ew'ge Wonne umfließt, précieux est là! Shlomit Butbul vocals, Jeff Herr drums et Marc Demuth contrebasse Sei uns willkommen, Acceptée Sei uns gegrüßt! Dans le jardin de l’Éden Où les âmes aimantes t’attendent, Le bonheur éternel t’entoure, Sois la bienvenue parmi nous, www.philharmonie.lu Tickets: 20 / 30 / 40 € (<27: 12 / 18 / 24 €) Nous te saluons! Partenaire officiel: Tél. (+352) 26 32 26 32

Partenaire automobile exclusif: 58 Interprètes Biographies

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Sir Simon Rattle direction Sir Simon Rattle est né à Liverpool et a étudié à la Royal Aca- demy of Music de Londres. Sir Simon Rattle a consacré jusqu’ici l’une des phases les plus longues et importantes de sa carrière – de 1980 à 1998 – au City of Birmingham Sympho- ny Orchestra (CBSO); depuis 1990, en tant que chef titulaire. Il a enregistré de nombreux CDs et réalisé de nombreuses tour- nées en Europe et aux États-Unis dans le cadre de cette in- tense collaboration. Pendant cette période, il a aussi dévelop- pé une étroite relation durant plusieurs années avec le Bos- ton Symphony Orchestra et plus récemment avec le Philadel- phia Orchestra; en outre, il se produit régulièrement à la tête des Wiener Philharmoniker avec lesquels il a enregistré les in- tégrales des symphonies et concertos pour piano (avec Alfred Brendel). Il est Principal Artist de l’Orchestra of the Age of En- lightenment et conseiller artistique du Birmingham Contempo- rary Music Group. Depuis ses débuts au Glyndebourne Festival en 1977, il dirige régulièrement des opéras. Il a aussi été direc- teur musical d’une série de productions au Nederlandse Ope- ra d’Amsterdam. Sir Simon Rattle fait des débuts remarqués à l’English National Opera en 1985, à l’opéra de Los Angeles en 1988, au Royal Opera House Covent Garden London en 1990 et au Théâtre du Châtelet à Paris en 1996. Après avoir été pendant plus de 15 ans chef invité régulier des Berliner Philharmoniker, il a été nommé chef titulaire et directeur artistique en septembre 2012. Parallèlement à ses programmes de concerts marquants et éclectiques à Berlin, Sir Simon Rattle a, en outre, réalisé de

60 Sir Simon Rattle (photo: Stephan Rabold) nombreuses tournées avec ce prestigieux orchestre. Leur col- laboration exceptionnelle a été récompensée par différents prix pour leurs enregistrements et pour le développement des pro- jets de formation des jeunes. Leur vaste répertoire s’étend de Bach et Rameau aux compositeurs contemporains comme Adès, Berio, Boulez, Grisey, Goubaïdoulina, Lindberg et Tur- nage, en passant par les grands classiques Haydn, Mozart, Bee- thoven et Brahms. Les Berliner Philharmoniker sont, depuis de nombreuses années, étroitement liés au Simón Bolívar Youth Orchestra que Sir Simon Rattle a déjà dirigé dans deux projets au Venezuela depuis son engagement en tant que chef titulaire. Dans le cadre des Salzburger Osterfestspiele, Sir Simon Rattle a déjà dirigé les Berliner Philharmoniker dans des productions scéniques telles que Fidelio, Così fan tutte, Peter Grimes, Pel- léas et Mélisande, Salome et Carmen, une version de concert d’Idomeneo et de nombreux concerts. Au cours des cinq der-

61 nières années, il a dirigé les Berliner Philharmoniker dans Der Ring des Nibelungen dans le cadre du Festival d’Aix-en-Pro- vence et des Salzburger Osterfestspiele. Le cycle a commen- cé en 2006 à Aix avec Das Rheingold et s’est achevé à Pâques 2010 à Salzbourg. En septembre 2013, il a dirigé le cycle du Ring à la Deutsche Oper avec l’Orchester der Deutschen Oper Berlin. Ces dernières années, il a, en outre dirigé des produc- tions scéniques de Pelléas et Mélisande et Dialogues des Car- mélites au Royal Opera House, Tristan und Isolde à la Wiener Staatsoper ainsi que L’Étoile, De la maison des morts et Káťa Kabanová à la Staatsoper Unter den Linden. Au Metropolitan Opera, il a fait ses débuts avec Pelléas et Mélisande. Sir Simon Rattle est sous contrat d’exclusivité depuis plusieurs années chez EMI. Ses 70 enregistrements parus jusqu’ici ont reçu de nombreuses récompenses internationales. Parmi les parutions avec les Berliner Philharmoniker figurent:The Planets de Holst avec la récente œuvre Pluto de Colin Matthews et les diverses compositions sur les astéroïdes, pour la première fois enregis- trées dans le monde entier, de Saariaho, Pintscher, Turnage et Dean, les Symphonies N° 1 et N° 14 de Chostakovitch, Ein Hel- denleben de Strauss et la suite Le Bourgeois gentilhomme, La Mer de Debussy, les poèmes symphoniques de Dvořák, la Symphonie N° 9 de Schubert, de Orff, la Sym- phonie N° 4 de Bruckner et les concertos pour flûte et clari- nette de Nielsen. L’enregistrement de Ein deutsches Requiem de Brahms avec les solistes Dorothea Röschmann et Thomas Quasthoff a reçu en 2008 le Grammy du ‹Meilleur enregistre- ment de musique chorale›. Le même prix a été attribué un an plus tard à l’enregistrement de la Symphonie des psaumes de Stravinsky. D’autres enregistrements récents comprennent la Symphonie fantastique de Berlioz, L’Enfant et les Sortilèges de Ravel, l’intégrale des symphonies de Brahms, Casse-Noisette de Tchaïkovski, la Symphonie N° 2 de Mahler, la Symphonie N° 9 de Bruckner et Carmen de Bizet. Parmi les dernières pa- rutions figurentLe Sacre du printemps de Stravinsky (EMI Clas- sics) et Les Cloches de Rachmaninov (Warner Classics). Les en- registrements les plus récents de Rattle sont parus chez le propre label des Berliner Philharmoniker, fondé début 2014.

62 En 2013, Simon Rattle et les Berliner Philharmoniker ont enta- mé leur résidence aux Baden-Badener Osterfestspiele avec Die Zauberflöte de Mozart et plusieurs concerts. La saison passée, Rattle a dirigé Manon Lescaut de Puccini et la Johannespassion de Bach interprétée par Peter Sellar. Cette saison, il dirige Der Rosenkavalier de Strauss et La Damnation de Faust de Berlioz. Outre ces projets à long terme, des concerts à Vienne, Berlin et New York, de nombreuses tournées avec les Berliner Phil- harmoniker ainsi que des projets avec l’Orchestra of the Age of Enlightenment, les Wiener Philharmoniker et le Philadelphia Orchestra sont prévus. En 1994, Sir Simon Rattle a été ano- bli et fait en 2014 Chevalier de l’Ordre du Mérite par Sa Majes- té la Reine Elizabeth II. En reconnaissance de son extraordinaire talent de chef d’orchestre, il a reçu de nombreuses distinctions: en 1996, la Hamburger Toepfer-Stiftung lui a décerné le Prix Shakespeare; en 1997, il a reçu la médaille Albert de la Royal So- ciety of Arts. En octobre 2009, à l’occasion du 20e anniversaire de la réunification allemande, il a reçu l’Ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne et la Grande-Croix du Mérite lui a été décernée en reconnaissance de ses activités dans le cadre du programme de médiation musicale des Berliner Phil- harmoniker «Zukunft@BPhil». Pour cet engagement, il en outre reçu le Prix Comenius, en mai 2005, le Schiller-Sonderpreis der Stadt Mannheim, au printemps 2007, la Goldene Kamera et la Urania-Medaille. En novembre 2007, il a été nommé, avec les Berliner Philharmoniker, Ambassadeur international de l’Unicef, une distinction décernée pour la première fois à un ensemble artistique. La cérémonie officielle de cette nomination a eu lieu en novembre 2007 au United Palace Theatre à Harlem où il a di- rigé le projet dansé «The Rite of Spring» en clôture du festival «Berlin in Lights». En juin 2010, l’ambassadeur de France en Al- lemagne, Bernard de Montferrand, a décoré Sir Simon Rattle, au nom du Président de la République française, de l’ordre de Chevalier de la Légion d’honneur. En 2012, il a reçu le Prix Wolf des Arts de la Wolf Foundation en Israël. En 2013, avec le Prix Leonie Sonning, il a été récompensé de la plus haute distinction musicale danoise. Le premier à avoir reçu ce prix en 1959 est le compositeur Igor Stravinsky.

63 IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Sir Simon Rattle Leitung Sir Simon Rattle wurde in Liverpool geboren und studierte an der Royal Academy of Music in London. Eine der bislang längs- ten und wichtigsten Phasen seiner Karriere hat Sir Simon Rattle von 1980 bis 1998 beim City of Birmingham Symphony Or- chestra (CBSO) verbracht – seit 1990 als Chefdirigent. Zahlrei- che CD-Aufnahmen und erfolgreiche Tourneen durch Europa sowie in die USA belegen die intensive Zusammenarbeit. Eben- falls in dieser Zeit entwickelte sich über mehrere Jahre hinaus eine enge Beziehung mit dem Boston Symphony Orchestra und seit einigen Jahren mit dem Philadelphia Orchestra; außer- dem gastiert er regelmäßig als Dirigent bei den Wiener Philhar- monikern, mit denen er Beethovens sämtliche Symphonien und Klavierkonzerte (mit Alfred Brendel) einspielte. Er ist als Princi- pal Artist dem Orchestra of the Age of Enlightenment und als Künstlerischer Berater der Birmingham Contemporary Music Group verbunden. Seit seinem Operndebüt beim Glyndebourne Festival im Jahre 1977 dirigierte er dort regelmäßig Opern und war ebenfalls musikalischer Leiter bei einer Reihe von Produk- tionen an der Nederlandse Opera Amsterdam. Weitere be- merkenswerte Debüts gab Rattle 1985 an der English National Opera, 1988 an der Oper in Los Angeles, 1990 am Royal Opera House Covent Garden London und 1996 am Théâtre du Châ- telet Paris. Nachdem Sir Simon Rattle über 15 Jahre als regel- mäßiger Gastdirigent den Berliner Philharmonikern verbunden war, wurde er im September 2002 zu deren Chefdirigent und Künstlerischem Leiter ernannt. Neben den anspruchsvollen und umfangreichen Konzertprogrammen in Berlin unternimmt Sir Simon Rattle mit dem Spitzenorchester zusätzlich zahlreiche Konzertreisen; die großartige Zusammenarbeit wurde vielfach mit Preisen für Aufnahmen sowie für die wegweisende Jugend- förderungsarbeit ausgezeichnet. Das breite Spektrum ihrer Kon- zertprogramme reicht von Bach und Rameau über die großen Klassiker Haydn, Mozart, Beethoven und Brahms bis zu zeit- genössischen Komponisten wie Adès, Berio, Boulez, Grisey, Gubaidulina, Lindberg und Turnage. Die Berliner Philharmoniker sind seit vielen Jahren dem Simón Bolívar Youth Orchestra eng

64 verbunden, mit dem Sir Simon Rattle seit seiner Berufung zum Chefdirigenten bereits zwei Projekte in Venezuela leitete. Im Rahmen der Salzburger Osterfestspiele hat Sir Simon Rattle, gemeinsam mit den Berliner Philharmonikern, szenische Pro- duktionen wie Fidelio, Così fan tutte, Peter Grimes, Pelléas et Mélisande, Salome und Carmen, eine konzertante Aufführung von Idomeneo sowie viele Konzerte geleitet. Verteilt über die letzten fünf Jahre leitete er Der Ring des Nibelungen mit den Berliner Philharmonikern im Rahmen des Festival d’Aix-en-Pro- vence wie auch der Salzburger Osterfestspiele. Der Zyklus wur- de 2006 in Aix mit Das Rheingold begonnen und fand zu Ostern 2010 seinen Abschluss in Salzburg. Im September 2013 dirigier- te er den Ring-Zyklus an der Deutschen Oper mit dem Orches- ter der Deutschen Oper Berlin. In den letzten Jahren dirigierte er außerdem szenische Aufführungen von Pelléas et Mélisande und Dialogues des Carmélites am Royal Opera House, Tristan und Isolde an der Wiener Staatsoper sowie L’Étoile, Aus einem Totenhaus and Káťa Kabanová an der Staatsoper Unter den Linden. An der Metropolitan Opera debütierte er mit Pelléas et Mélisande. Sir Simon Rattle steht seit mehreren Jahren exklusiv bei EMI unter Vertrag; daraus resultieren bis jetzt über 70 Aufnahmen, die zahlreiche internationale Auszeichnungen erhielten. Zu den Veröffentlichungen mit den Berliner Philhar- monikern zählen Holsts The Planets, zusammen mit Colin Matthews kürzlich komponiertem Werk Pluto und den weltweit erstmalig eingespielten Kompositionen zu Asteroiden von Saariaho, Pintscher, Turnage und Dean, des Weiteren Schosta- kowitschs Symphonien N° 1 und N° 14, Strauss’ Ein Heldenle- ben und die Suite zu Le bourgois gentilhomme, Debussys La Mer, Dvořáks Symphonische Dichtungen, Schuberts Sympho- nie N° 9, Orffs Carmina Burana, Bruckners Symphonie N° 4 und Nielsens Klarinetten- und Flötenkonzerte. Die Aufnahme von Brahms’ Ein deutsches Requiem mit den Solisten Dorothea Röschmann und Thomas Quasthoff erhielt 2008 den Grammy für die beste Choraufnahme, die kürzlich veröffentlichte Auf- nahme von Strawinskys Psalmensymphonie wurde ein Jahr da- rauf mit dem gleichen Preis bedacht. Es folgten jüngst Aufnah- men von Berlioz’ Symphonie fantastique, Ravels L’Enfant et

65 les sortilèges, sämtlicher Brahms-Symphonien, Tschaikowskys Nussknacker, Mahlers Symphonie N° 2, Bruckners Symphonie N° 9 und Bizets Carmen. Zu den neuesten Veröffentlichungen gehören Strawinskys Le Sacre du printemps (EMI Classics) sowie Rachmaninows Die Glocken (Warner Classics). Rattles jüngste Aufnahmen erschienen beim hauseigenen Label der Berliner Philharmoniker, das Anfang 2014 gegründet wurde. 2013 begannen Simon Rattle und die Berliner Philharmoniker ihre Residenz bei den Baden-Badener Osterfestspielen mit Mozarts Die Zauberflöte und mehreren Konzerten. In der ver- gangenen Saison dirigierte Rattle Puccinis Manon Lescaut und Peter Sellars Interpretation von Bachs Johannespassion. In die- ser Saison leitet er Strauss’ Der Rosenkavalier und Berlioz’ La Damnation de Faust. Zusätzlich zu diesen langfristig ange- legten Projekten sind für die nähere Zukunft Auftritte in Wien, Berlin und New York, ausgedehnte Tourneen mit den Berliner Philharmonikern sowie Projekte mit dem Orchestra of the Age of Enlightenment, den Wiener Philharmonikern und dem Phi- ladelphia Orchestra geplant. 1994 wurde Sir Simon Rattle von der englischen Königin in den Ritterstand erhoben und 2014 in den Verdienstorden ihrer Majestät Elizabeth II. aufgenommen. In Anerkennung seiner außergewöhnlichen musikalischen Leis- tungen ist er Träger vieler Auszeichnungen: 1996 verlieh ihm die Hamburger Toepfer-Stiftung den Shakespeare-Preis, 1997 erhielt er die Royal Society of Arts Albert Medal. Im Oktober 2009 wur- de ihm zum 20. Jahrestag der deutschen Wiedervereinigung der Verdienstorden der Bundesrepublik Deutschland, das Große Verdienstkreuz, in Anerkennung seiner Aktivitäten im Rahmen des von ihm initiierten Musikvermittlungsprogramms der Berli- ner Philharmoniker «Zukunft@BPhil» verliehen. Für dieses En- gagement wurde er 2004 zudem mit dem Comenius-Preis, im Mai 2005 mit dem Schiller-Sonderpreis der Stadt Mannheim, im Frühjahr 2007 mit der Goldenen Kamera und der Urania-Me- daille ausgezeichnet. Im November 2007 wurde er gemeinsam mit den Berliner Philharmonikern in New York zu Internationalen Unicef-Botschaftern ernannt, eine Auszeichnung, die erstmals einem künstlerischen Ensemble zuteilwurde. Die feierliche Er- nennung fand im November 2007 im United Palace Theatre in

66 Harlem statt, wo anschließend im Rahmen des Festivals «Berlin in Lights» das Tanzprojekt «The Rite of Spring» aufgeführt wur- de. Im Juni 2010 zeichnete der damalige französische Botschaf- ter in Deutschland, Bernard de Montferrand, Sir Simon Rattle im Namen des französischen Staatspräsidenten mit dem Orden eines Ritters der Ehrenlegion aus. 2012 erhielt er den Wolf Prize in Arts der Wolf Foundation in Israel. 2013 wurde er mit dem Leonie Sonning Preis, Dänemarks höchster musikalischer Aus- zeichnung, geehrt. Als Erster erhielt 1959 der Komponist Igor Strawinsky diesen Preis.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Sally Matthews La Péri Sally Matthews a remporté en 1999 le Prix Kathleen Ferrier et a étudié auprès de Cynthia Jolly et Johanna Peters à la Guildhall School of Music and Drama. De 2001 à 2003, elle fait partie du Young Artist Programme de la Royal Opera House et des BBC New Generation Artists. Actuellement, elle poursuit ses études auprès de Paul Farringdon. En 2001, Sally Matthews fait des débuts très remarqués au Royal Opera House dans Nannetta () sous la direction de . Depuis lors, elle a chanté à la Royal Opera House les rôles de Pamina (Die Zauber- flöte), Fiordiligi (Così fan tutte), Sifare (Mitridate), Anne Truelove (The Rake’s Progress) et Blanche (Dialogues des Carmélites). Au cours de la saison 2014/15, elle chantera Blanche au Neder- landse Opera Amsterdam, Konstanze (Die Entführung aus dem Serail) au Glyndebourne Festival Opera, Daphne de Strauss et Madeleine (Capriccio) au Théâtre de La Monnaie de Bruxelles ainsi qu’au Metropolitan Opera, au Royal Opera House et aux Salzburger Festspiele. Sally Matthews est aussi régulièrement invitée à se produire en concert avec les grands orchestres. Ain- si, en 2014/15, elle a chanté la scène finale deCapriccio avec le Nash Ensemble et Martyn Brabbins au Wigmore Hall, Elias de Mendelssohn avec les Münchner Philharmoniker et la Sym- phonie N° 4 de Mahler avec le Deutsche Symphonie-Orchester Berlin dirigé par Tugan Sokhiev. Elle a fait ses débuts au Royal Concertgebouw Orchestra avec la Symphonie N° 4 de Dutilleux et l’air de Lia dans L’Enfant prodigue de Debussy. Elle a égale-

67 ment chanté, entre autres, la Symphonie N°8 de Mahler avec le Philharmonia Orchestra sous la direction de Lorin Maazel, Der Lobgesang op. 52 de Mendelssohn avec le Mahler Cham- ber Orchestra, le Gloria de Poulenc avec Sir Antonio Pappano, Ein deutsches Requiem de Brahms avec Bernhard Haitink, mais aussi Carmina Burana de Orff, la Symphonie N° 4 de Mahler et Das Paradies und die Peri de Schumann avec les Berliner Phil- harmoniker sous la direction de Sir Simon Rattle. Avec le Lon- don Symphony Orchestra, elle a chanté les Symphonies N° 2 et N° 4 de Mahler, les Vier letzte Lieder, le Stabat Mater de Szy- manowski, Ein deutsches Requiem de Brahms, les Poèmes pour Mi de Messiaen et Die Schöpfung de Haydn; les chefs étaient Sir , Michael Tilson Thomas, Valery Gergiev et Daniel Harding. Avec l’Orchestra of the Age of Enlightenment, elle a chanté Die Schöpfung de Haydn (dirigée par Sir Mark El- der) et Die Jahreszeiten aux BBC Proms (sous la direction de Sir Roger Norrington). On peut régulièrement l’apprécier à la Bayerische Staatsoper, au Nederlandse Opera Amsterdam et au Theater an der Wien. À la Wiener Staatsoper, elle a fait ses dé- buts dans Donna Anna (Don Giovanni); et elle a chanté la Com- tesse (Le nozze di Figaro) au Glyndebourne Festival en 2012. Sally Matthews donne des récitals de soliste à travers toute l’Europe. Elle s’est ainsi produite avec Simon Lepper au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, au Concertgebouw d’Amsterdam et au Wigmore Hall, où elle a également chanté avec le Nash En- semble of London.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Sally Matthews Peri Sally Matthews gewann 1999 den Kathleen Ferrier Award und studierte bei Cynthia Jolly und Johanna Peters an der Guildhall School of Music and Drama. Von 2001 bis 2003 war sie Mitglied des Young Artist Programme des Royal Opera House sowie BBC New Generation Artist. Zurzeit setzt sie ihre Studien bei Paul Farringdon fort. 2001 feierte Sally Matthews ihr Royal Ope- ra Debüt als Nannetta (Falstaff) unter Bernard Haitink. Seitdem hat sie am Royal Opera House die Rollen der Pamina (Die Zau- berflöte), der Fiordiligi (Così fan tutte), des Sifare (Mitridate),

68 der Anne Truelove (The Rake’s Progress) und der Blanche (Dia- logues des Carmélites) gesungen. In der Saison 2014/15 und darüber hinaus sind Auftritte geplant als Blanche an der Neder- landse Opera Amsterdam, als Konstanze (Die Entführung aus dem Serail) an der Glyndebourne Festival Opera, in Strauss’ Daphne und als Madeleine (Capriccio) am Théâtre de La Mon- naie in Brüssel sowie an der Metropolitan Opera, am Royal Opera House und bei den Salzburger Festspielen. Sally Mat- thews ist auch auf den Konzertbühnen regelmäßiger Gast der großen Orchester. So singt sie 2014/15 die Schlussszene aus Capriccio mit dem Nash Ensemble und Martyn Brabbins in der Wigmore Hall, Mendelssohns Elias mit den Münchener Philhar- monikern sowie Mahlers Symphonie N° 4 mit dem Deutschen Symphonie-Orchester Berlin unter Tugan Sokiev. Beim Royal Concertgebouw Orchestra debütiert sie mit Dutilleux’ Le temps l’horloge und Lias Arie aus Debussys L’Enfant prodigue. In der Vergangenheit sang sie u.a. Mahlers Symphonie N° 8 mit dem Philharmonia Orchestra unter Lorin Maazel, Mendelssohns Lo- bgesang mit dem Mahler Chamber Orchestra, Poulencs Glo- ria unter Sir Antonio Pappano, Brahms’ Ein deutsches Requiem unter Bernhard Haitink sowie Orffs Carmina Burana, Mahlers Symphonie N° 4 und Schumanns Paradies und die Peri mit den Berliner Philharmonikern unter Sir Simon Rattle. Mit dem Lon- don Symphony Orchestra trat sie in Mahlers Symphonien N° 2 und N° 4, Strauss Vier letzten Liedern, Szymanowskis Stabat Mater, Brahms’ Ein deutsches Requiem, Messiaens Poèmes pour Mi und Haydns Die Schöpfung auf; Dirigenten waren dabei Sir Colin Davis, Michael Tilson Thomas, Valery Gergiev and Da- niel Harding. Mit dem Orchestra oft he Age of Elnightenment sang sie in Haydns Die Schöpfung (unter Sir Mark Elder) und in Die Jahreszeiten bei den BBC Proms (unter Sir Roger Norring- ton). Regelmäßig zu erleben ist sie darüber hinaus an der Baye- rischen Staatsoper, der Nederlandse Opera Amsterdam und am Theater an der Wien. An der Wiener Staatsoper debütierte sie als Donna Anna (Don Giovanni), beim Glyndebourne Festi- val sang sie 2012 die Gräfin(Le nozze di Figaro). Sally Matthews gibt europaweit Solorezitale, so tritt sie mit Simon Lepper im Théâtre de la Monnaie in Brüssel, dem Concertgebouw Ams-

69 terdam und der Wigmore Hall auf. Dort konzertiert sie auch mit dem Nash Ensemble of London.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Mark Padmore récitant, ténor I Mark Padmore est né à Londres et a grandi à Canterbury. Il a étudié la clarinette et a reçu une bourse pour étudier le chant choral au King’s College de Cambridge où il a achevé ses études musicales. Il a commencé sa carrière à l’opéra, au concert et en interprétant des lieder; il s’est fait connaître pour ses interprétations d’œuvres de Bach. À l’opéra, il a travail- lé avec des metteurs en scène tels que Peter Brook, Katie Mit- chell, Mark Morris et Deborah Warner. Parmi ses engagements majeurs des dernières années, figurent le rôle-titre de l’opéra The Corridor de Harrison Birtwistle en 2009, des productions à l’Aldeburgh Festival, aux Bregenzer Festspiele et au Southbank Centre de Londres; Jephta de Händel avec le Welsh National Opera et l’English National Opera; Billy Budd de Britten, ainsi qu’une mise en scène de la Matthäuspassion au Glyndebourne Festival Opera. En outre, il a joué Peter Quint dans une produc- tion de la BBC de The Turn of the Screw de Britten. Avec René Jacobs, il a enregistré le rôle-titre de La clemenza di Tito de Mo- zart pour Harmonia Mundi. Il se produit en concerts avec les orchestres les plus prestigieux au monde dont le Münchner Rundfunkorchester, les orchestres philharmoniques de Berlin, Vienne, Londres, New York, le Royal Concertgebouw Orches- tra, le Boston et le London Symphony Orchestra et le Philhar- monia Orchestra. Mark Padmore a donné des récitals à Ams- terdam, Barcelone, Bruxelles, Madrid, Milan, Moscou, New York, Paris et Vienne. Il s’est produit à de nombreuses reprises au Wigmore Hall de Londres où il était en mai 2008 le premier interprète à chanter les trois cycles de Schubert. Il y a ensuite été artiste en résidence durant la saison 2009/10, y a redonné les cycles Schubert avec Paul Lewis en 2011/12. Il s’est égale- ment produit en récital au Theater an der Wien et à la Salle Ga- veau à Paris, avec Till Fellner. Les compositeurs Mark Antho- ny Turnage, Alec Roth, Sally Beamish, Thomas Larcher et Huw Watkins ont composé des œuvres à son attention. Aux côtés

70 de ses partenaires réguliers que sont Paul Lewis, Till Fellner, Kristian Bezuidenhout, Julius Drake, Roger Vignoles, Simon Lep- per et Andrew West, il travaille en étroite collaboration avec de nombreux musiciens de musique de chambre reconnus, tels Imogen Cooper et Steven Isserlis. Depuis 2007, Mark Padmo- re enregistre pour Harmonia Mundi. Ses enregistrements dis- ponibles sont «As Steals the Morn», un album d’airs de Händel qui a reçu le BBC Music Magazine Vocal Award; Schwanenge- sang, Die schöne Müllerin et Winterreise de Schubert avec Paul Lewis, qui lui a valu en 2010 le Vocal Solo Award du Gramo- phone Magazine; Dichterliebe de Schumann avec Kristian Be- zuidenhout (Edison Klassiek Award 2011 dans la catégorie solo vocal) et la Serenade et le Nocturne de Britten ainsi que Dies natalis de Finzi avec le Britten Sinfonia (ECHO-Klassik 2013 dans la catégorie ‹Enregistrement soliste›). Mark Padmore est direc- teur artistique du St. Endellion Summer Music Festival en Cor- nouailles.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Mark Padmore Erzähler, Tenor I Mark Padmore wurde in London geboren und wuchs in Canter- bury auf. Er studierte Klarinette und erhielt ein Chorstipendium des King’s College, Cambridge, wo er schließlich auch sein Mu- sikstudium absolvierte. Er begann eine Karriere in den Berei- chen Oper, Konzert und Liedgesang und wurde einer der be- deutendsten Bachinterpreten. A n der Oper arbeitete er mit Regisseuren wie Peter Brook, Katie Mitchell, Mark Morris und Deborah Warner zusammen. Zu seinen wichtigsten Engage- ments der vergangenen Jahre zählen Hauptrollen in Harrison Birtwistles Oper The Corridor von 2009 mit Auftritten beim Aldeburgh Festival, den Bregenzer Festspielen und im South- bank Centre in London; in Händels Jephta für die Welsh Natio- nal Opera und die English National Opera; in Brittens Billy Budd als Kapitän Vere sowie in einer Inszenierung der Matthäuspas- sion für die Glyndebourne Festival Opera. Er spielte außerdem den Peter Quint in einer BBC-Produktion von Brittens The Turn of the Screw, und gemeinsam mit René Jacobs nahm er die Ti- telrolle in Mozarts La clemenza di Tito für Harmonia Mundi auf.

71 Er konzertierte mit vielen der weltweit führenden Orchester wie zum Beispiel dem Münchner Rundfunkorchester, den Ber- liner und Wiener Philharmonikern, dem New York und dem Lon- don Philharmonic, dem Royal Concertgebouw Orchestra, dem Boston und London Symphony Orchestra und dem Philharmo- nia Orchestra. Padmore gab Rezitale in Amsterdam, Barcelona, Brüssel, Madrid, Mailand, Moskau, New York, Paris und Wien. Er tritt häufig in der Wigmore Hall in London auf, wo er im Mai 2008 als erster Interpret alle drei Schubert-Liederzyklen sang. Anschließend war er dort Artist in residence der Saison 2009/10, wiederholte gemeinsam mit Paul Lewis die Zyklen 2011/12 und sang sie außerdem im Theater an der Wien und in der Salle Gaveau in Paris mit Till Fellner. Komponisten, die für ihn geschrieben haben, sind Mark Anthony Turnage, Alec Roth, Sally Beamish, Thomas Larcher und Huw Watkins. Neben sei- nen regelmäßigen Konzertpartnern Paul Lewis, Till Fellner, Kris- tian Bezuidenhout, Julius Drake, Roger Vignoles, Simon Lepper und Andrew West arbeitet er auch häufig mit vielen internatio- nal bekannten Kammermusikern wie Imogen Cooper und Ste- ven Isserlis zusammen. Seit 2007 nimmt Padmore für Harmo- nia Mundi auf. Er veröffentlichte Aufnahmen wie «As Steals the Morn», ein Album mit Händel-Arien, das den BBC Music Ma- gazine Vocal Award erhielt; Schuberts Schwanengesang, Die schöne Müllerin und Winterreise mit Paul Lewis, womit Pad- more 2010 den Vocal Solo Award des Gramophone Magazine gewann; Schumanns Dichterliebe mit Kristian Bezuidenhout (Edison Klassiek Award 2011 in der Kategorie Vocal Solo) und Brittens Serenade und Nocturne sowie Finzis Dies natalis mit der Britten Sinfonia (ECHO-Klassik 2013 für eine Soloeinspie- lung). Mark Padmore ist Künstlerischer Leiter des St. Endellion Summer Music Festival in Cornwall.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Kate Royal La jeune fille, soprano II Née à Londres, Kate Royal a achevé ses études de chant à la Guildhall School of Music and Drama et au National Opera Stu- dio. Les prix importants qui ont jusqu’ici jalonné sa carrière sont le Prix Kathleen Ferrier, le John Christie Award et le Royal Phil-

72 harmonic Society Young Artist Award. Elle s’est produite en concerts avec l’Orchestra of the Age of Enlightenment sous la direction de Sir Simon Rattle (BBC Proms, Festspielhaus Baden- Baden), l’Internationale Bach-Akademie Stuttgart dirigé par Helmuth Rilling, avec Sir Charles Mackerras à l’Edinburgh Festi- val, le National Symphony Orchestra, le Royal Liverpool Philhar- monic Orchestra dirigé par Vassily Petrenko, la Filarmonica del- la Scala et Myung-Whun Chung, le Los Angeles Philharmonic et Pablo Heras-Casado, le Boston Symphony Orchestra et Thomas Adès, le New York Philharmonic et Alan Gilbert, le Cleveland Or- chestra et Franz Welser-Möst, le Concert d’Astrée et Emanuelle Haïm, l’Orpheus Chamber Orchestra, le Scottish Chamber Or- chestra et Robin Ticciati, le Philharmonia Orchestra et Esa-Pekka Salonen, le BBC Symphony Orchestra et Jiří Bělohlávek, le Lon- don Philharmonic Orchestra et Vladimir Jurowski ou encore Yan- nick Nézet-Séguin, le Rotterdam Philharmonic Orchestra et Yan- nick Nézet-Séguin, le Swedish Radio Symphony Orchestra et Daniel Harding (Baltic Sea Festival, BBC Proms), ainsi qu’avec les Berliner Philharmoniker et le Symphonieorchester des Baye- rischen Rundfunks. Ses récitals de soliste l’ont menée dans toute l’Europe et en Amérique du Nord. À l’opéra, elle a inter- prété les rôles de La Maréchale (Der Rosenkavalier), Pamina (Die Zauberflöte), Micaëla (Carmen) et Donna Elvira (Don Gio- vanni) au Glyndebourne Festival. Elle a en outre interprété le rôle de Pamina aux Baden-Badener Osterfestspiele avec les Berliner Philharmoniker sous la direction de Sir Simon Rattle, au Lucerne Festival avec Daniel Harding, ainsi qu’au Royal Opera House. On a pu l’entendre dans le cadre d’une tournée du Glyn- debourne Opera dans les rôles de la Comtesse (Le nozze di Figaro) et de la Governess (The Turn of the Screw). Elle a éga- lement chanté Helena (A Midsummer Night’s Dream) à Madrid et au Glyndebourne Festival. Elle a chanté Poppea à l’English National Opera et Miranda (The Tempest de Thomas Adès) au Royal Opera House, l’Allegro de Händel à Paris et la Comtesse (Le nozze di Figaro) au Festival d’Aix-en-Provence. Elle a fait ses débuts au Metropolitan Opera dans Eurydice; elle y est retour- née avec Micaëla. Kate a enregistré la Symphonie N° 4 de Mah- ler avec la Manchester Camerata et le Liederkreis op. 39 de

73 Schumann avec Graham Johnson. Depuis 2006, elle est sous contrat exclusif chez EMI Classics, où son CD avec l’Acade- my of St Martin-in-the-Fields et un enregistrement d’airs du 20e siècle («Midsummer Night») avec l’English National Opera Or- chestra – tous deux sous la direction d’Edward Gardner – sont parus. L’enregistrement de son récital avec Malcom Martineau («A lesson in love») est paru en février 2011.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Kate Royal Jungfrau, Sopran II Geboren in London, absolvierte Kate Royal ihr Gesangsstudium an der Guildhall School of Music and Drama und am National Opera Studio. Wichtige Preise ihrer bisherigen Laufbahn sind der Kathleen Ferrier Award, der John Christie Award und der Royal Philharmonic Society Young Artist Award. Sie konzertierte bereits mit dem Orchestra of the Age of Enlightenment unter Sir Simon Rattle (BBC Proms, Festspielhaus Baden-Baden), der Internationalen Bach-Akademie Stuttgart unter Helmuth Rilling, mit Sir Charles Mackerras beim Edinburgh Festival, dem Natio- nal Symphony Orchestra, dem Royal Liverpool Philharmonic Or- chestra unter Vassily Petrenko, der Filarmonica della Scala un- ter Myung-Whun Chung, dem Los Angeles Philharmonic un- ter Pablo Heras-Casado, dem Boston Symphony Orchestra un- ter Thomas Adès, dem New York Philharmonic unter Alan Gil- bert, dem Cleveland Orchestra unter Franz Welser-Möst, dem Concert d’Astrée unter Emanuelle Haïm, dem Orpheus Cham- ber Orchestra, dem Scottish Chamber Orchestra unter Robin Ticciati, dem Philharmonia Orchestra unter Esa-Pekka Salonen, dem BBC Symphony Orchestra unter Jiří Bělohlávek, the Lon- don Philharmonic Orchestra unter Vladimir Jurowski und Yan- nick Nézet-Séguin, the Rotterdam Philharmonic Orchestra unter Yannick Nézet-Séguin, dem Swedish Radio Symphony Orches- tra unter Daniel Harding (Baltic Sea Festival, BBC Proms) sowie den Berliner Philharmonikern und dem Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks. Solorezitale führten sie durch Eu- ropa und Nordamerika. In Opernproduktionen sang sie die Mar- schallin (Der Rosenkavalier), Pamina (Die Zauberflöte), Micaela (Carmen) and Donna Elvira (Don Giovanni) beim Glyndebourne

74 Festival. Die Rolle der Pamina sang sie außerdem bei den Ba- den-Badener Osterfestspielen mit den Berliner Philharmonikern unter Sir Simon Rattle, beim Lucerne Festival unter Daniel Har- ding und am Royal Opera House. Als Gräfin(Le nozze di Fira- ro) und als Governess (The Turn of the Screw) war sie auf einer Tournee der Glyndebourne Opera zu erleben, als Helena (A Mid- summer Night’s Dream) gastierte sie sowohl in Madrid als auch beim Glyndebourne Festival. An der English National Opera sang sie Poppea, am Royal Opera House Miranda (The Tempest von Thomas Andès), in Paris in Händels L’Allegro und beim Fes- tival d’Aix-en-Provence die Gräfin(Le nozze di Figaro). Ihr De- büt an der Metropolitan Opera gab sie als Eurydice; sie kehrte als Micaela dorthin zurück. Mit der Manchester Camerata nahm Kate Royal Mahlers Symphonie N° 4 auf, mit Graham Johnson entstand eine Aufnahme von Schumanns Liederkreis op. 39. Seit 2006 hat sie einen Exklusivvertrag mit EMI Classics, wo bereits eine Solo-CD mit der Academy of St Martin-in-the-Fields und eine Aufnahme von Arien des 20. Jahrhunderts («Midsum- mer Night») mit dem English National Opera Orchestra – beide unter Edward Gardner – erschienen sind. Im Februar 2011 er- schien die Aufnahme eines Solorezital mit Malcom Martineau («A lesson in love»).

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Bernarda Fink L’ange, mezzosoprano, alto Née à Buenos Aires, fille de parents slovènes, Bernarda Fink a suivi sa formation musicale et vocale à l’Instituto Superior de Arte del Teatro Colón où elle se produit également régulière- ment depuis le début de sa carrière. Aujourd’hui, elle est invi- tée à chanter avec les orchestres les plus importants tels que les Wierner et Berliner Philharmoniker, le Royal Concertgebouw Orchestra, les Staatskapelle de Berlin et de Dresde, le Sympho- nieorchester des Bayerischen Rundfunks, le Cleveland Orches- tra, le Chicago Symphony Orchestra ainsi que les principaux or- chestres baroques, sous la direction de célèbres chefs d’or- chestre tels que Daniel Barenboim, Herbert Blomstedt, Semyon Bychkov, Riccardo Chailly, Sir John Eliot Gardiner, Valery Ger- giev, Bernard Haitink, Nikolaus Harnoncourt, René Jacobs, Ma-

75 riss Jansons, Riccardo Muti, Sir Roger Norrington, Trevor Pin- nock, Georges Prêtre, Sir Simon Rattle ou encore Franz Welser- Möst. Avec son vaste répertoire qui s’étend du baroque au 20e siècle, elle est l’une des chanteuses les plus sollicitées, tant au concert qu’en récital de lieder. Elle a été très applaudie à l’opé- ra, dernièrement dans Cecilio (Lucio Silla) au Theater an der Wien, Idamante (Idomeneo) au Teatro Real de Madrid et Irene (Theodora) aux Salzburger Festspiele. En version de concert, elle a chanté Sesto (La clemenza di Tito) et Idamante dont les enregistrements CDs ont été primés à plusieurs reprises. En 2014/15, on pourra entendre Bernarda Fink au Wigmore Hall, no- tamment avec son accompagnateur Antony Spiri, avec le Pavel Haas Quartet et le Nash Ensemble. On pourra l’entendre dans la Symphonie N° 3 de Mahler à Prague avec le Czech Philhar- monic sous la direction de Jiří Bělohlávek et avec les Wiener Philharmoniker sous la direction de Mariss Jansons à Vienne et à la Scala de Milan. Elle s’est produite dans la Symphonie N° 9 de Beethoven avec les Berliner Philharmoniker sous la direction de Sir Simon Rattle à Berlin, Halle, Varsovie, Buda- pest et Prague, ainsi qu’avec le Royal Concertgebouw Orches- tra sous la direction d’Iván Fischer à Luxembourg et Séoul et avec le Gewandhausorchester Leipzig dirigé par Riccardo Chail- ly à Leipzig. La vaste discographie de Bernarda Fink s’étend de Monteverdi et Rameau à Schubert et Bruckner. Nombre de ses disques ont été récompensés de prix reconnus tels que le Dia- pason d’Or ou le Grammy. Bernarda Fink travaille en étroite col- laboration avec Harmonia Mundi. Ses enregistrements les plus récents parus sous ce label comprennent, entre autres, des cantates de Bach avec le Freiburger Barockorchester, un album soliste de lieder de Robert Schumann, le Stabat Mater de Per- golèse avec l’Akademie für Alte Musik Berlin et «Slovenija!», un enregistrement de mélodies slovènes, voire de composi- tions argentines avec Marcos Fink (nomination Grammy). En 2006, l’artiste a reçu l’Ehrenzeichen für Wissenschaft und Kunst du gouvernement autrichien et en 2013, elle a reçu avec Mar- cos Fink pour «Slovenija!» et les concerts associés le Preis der Prešeren-Stiftung, la plus haute distinction culturelle accordée par la Slovénie.

76 IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Bernarda Fink Engel, Mezzosopran, Alt Als Kind slowenischer Eltern in Buenos Aires geboren, erhielt Bernarda Fink ihre Gesangs- und Musikausbildung am Instituto Superior de Arte del Teatro Colón, an dem sie auch seit dem Be- ginn ihrer Karriere regelmäßig auftrat. Heute wird sie von den bedeutendsten Orchestern wie den Wiener und Berliner Phil- harmonikern, dem Royal Concertgebouw Orchestra, den Staats- kapellen Berlin und Dresden, dem Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, dem Cleveland Orchestra, dem Chica- go Symphony Orchestra sowie von führenden Barockorches- tern eingeladen und singt unter so namhaften Dirigenten wie Daniel Barenboim, Herbert Blomstedt, Semyon Bychkov, Ric- cardo Chailly, Sir John Eliot Gardiner, Valery Gergiev, Bernard Haitink, Nikolaus Harnoncourt, René Jacobs, Mariss Jansons, Riccardo Muti, Sir Roger Norrington, Trevor Pinnock, Georges Prêtre, Sir Simon Rattle, Franz Welser-Möst u.a. Mit ihrem brei- ten Repertoire vom Barock bis ins 20. Jahrhundert zählt sie zu den gefragtesten Konzert- und Liedsängerinnen. Erfolge auf der Opernbühne feierte sie zuletzt als Cecilio (Lucio Silla) am Thea- ter an der Wien, als Idamante (Idomeneo) im Teatro Real in Ma- drid und als Irene (Theodora) bei den Salzburger Festspielen. In konzertanten Aufführungen unter René Jacobs war sie als Sesto (La clemenza di Tito) und Idamante zu erleben, die da- raus entstandenen CD-Aufnahmen wurden vielfach ausgezeich- net. In der Saison 2014/15 wird Bernarda Fink an der Wigmore Hall u.a. mit ihrem Liederbegleiter Antony Spiri sowie dem Pa- vel Haas Quartet und dem Nash Ensemble zu hören sein. Mit Mahlers Symphonie N° 3 wird sie in Prag mit dem Czech Phil- harmonic unter Jiří Bělohlávek und mit den Wiener Philharmoni- kern unter Mariss Jansons in Wien und an der Mailänder Scala zu erleben sein. Beethovens Symphonie N° 9 bringt sie gemein- sam mit den Berliner Philharmonikern unter Sir Simon Rattle nach Berlin, Halle, Warschau, Budapest und Prag sowie mit dem Royal Concertgebouw Orchestra unter von Iván Fischer nach Luxemburg und Seoul und mit dem Gewandhausorchester Leipzig unter Riccardo Chailly nach Leipzig. Bernarda Finks um- fangreiche Diskografie erstreckt sich von Monteverdi und Ra-

77 meau bis hin zu Schubert und Bruckner. Viele ihrer Platten wur- den mit namhaften Preisen wie dem Diapason d’Or oder Gram- my ausgezeichnet. Bernarda Fink verbindet eine enge Zusam- menarbeit mit Harmonia Mundi. Die daraus jüngst hervorge- gangenen Aufnahmen beinhalten u.a. Bach-Kantaten mit dem Freiburger Barockorchester, ein Solo-Album mit Liedern von Ro- bert Schumann, Pergolesis Stabat Mater mit der Akademie für Alte Musik Berlin und «Slovenija!», eine Einspielungen mit Lie- dern slowenischer bzw. argentinischer Komponisten gemein- sam mit Marcos Fink (Grammy-Nominierung). 2006 wurde die Künstlerin mit dem Österreichischen Ehrenzeichen für Wissen- schaft und Kunst ausgezeichnet, 2013 erhielt sie zusammen mit Marcos Fink für «Slovenija!» und die damit verbundenen Kon- zerte den Preis der Prešeren-Stiftung, die höchste kulturelle Auszeichnung, die Slowenien zu vergeben hat.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Andrew Staples Le jeune homme, ténor II Le ténor anglais Andrew Staples a été petit chanteur à la St Paul’s Cathedral et s’est formé au King’s College de Cambridge, au Royal College of Music, où il était le premier boursier de la Brit- ten-Pears Foundation kofinanzierte RCM Peter Pears Scholar- ship, et à la Benjamin Britten International Opera School. Il a, de plus, étudié auprès de Ryland Davies. Il a débuté dans Jaqui- no (Fidelio) au Royal Opera House, où il est retourné pour chan- ter Flamand (Capriccio), Tamino (Die Zauberflöte), Artabanes (Artaxerxes de Thomas Arne) et Narraboth (Salome). Il a chan- té Belfiore(La finta giardiniera) au Théâtre national de Prague et au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles et Don Ottavio (Don Giovanni) aux Salzburger Festspiele. En outre, il était Ferrando (Così fan tutte) à l’Opera Holland Park et Narraboth à la Ham- burgische Staatsoper ainsi que Tamino, dans une production di- rigée par Daniel Harding qu’il a lui-même mise en scène au Lu- cerne Festival (semi-scénique) et à Drottningholm. En concert, Andrew Staples a notamment chanté Das Paradies und die Peri de Schumann avec les Berliner Philharmoniker sous la direc- tion de Sir Simon Rattle et avec le Swedish Radio Symphony Orchestra dirigé par Daniel Harding; Das Lied von der Erde de

78 Mahler aux côtés de Magdalena Kožená avec l’Orchester-Aka- demie der Berliner Philharmoniker dirigé par Sir Simon Rattle; The Veil of the Temple de John Tavener à New York; la Sere- nade de Britten avec le Swedish Chamber Orchestra dirigé par Andrew Manze; War Requiem de Britten avec la King’s Colle- ge Chapel dirigée par David Hill et le Requiem de Mozart avec le Scottish Chamber Orchestra dirigé par Andrew Manze. En outre, il a travaillé avec le Gävle Symphony dirigé par Robin Tic- ciati, l’Orchestra of the Age of Enlightenment dirigé par Sir Si- mon Rattle, le London Symphony Orchestra dirigé par Daniel Harding, le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks di- rigé par Daniel Harding et Sir Simon Rattle; le Rotterdam Phil- harmonic dirigé par Yannick Nézet-Séguin et l’Orchestra dell’Ac- cademia di Santa Cecilia dirigé par Semyon Bychkov. Parmi ses futurs engagements, il chantera Kudrjaš (Kát’a Kabanová) et Lu- zio (Das Liebesverbot) au Royal Opera House et au Teatro Real de Madrid ainsi que Tamino à Chicago. Andrew Staples se pro- duira en outre en concert avec le Swedish Radio Symphony Or- chestra, le Münchner Rundfunkorchester et les Berliner Philhar- moniker sous la direction de Daniel Harding, le BBC Sympho- ny Orchestra dirigé par Semyon Bychkov, le London Sympho- ny Orchestra et les Wiener Philharmoniker dirigés par Sir Simon Rattle et le Philadelphia Orchestra dirigé par Yannick Nézet-Sé- guin. Andrew Staples porte une attention particulière à son pro- jet Opera for Change, dans le cadre duquel Die Zauberflöte sera présenté dans dix pays – de Nairobi à Cape Town – par un en- semble international en collaboration avec des artistes locaux.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Andrew Staples Jüngling, Tenor II Der englische Tenor Andrew Staples war Chorknabe an der St Paul’s Cathedral und erhielt seine Ausbildung am King’s College in Cambridge, am Royal College of Music, wo ihm als erstem Stipendiaten überhaupt das von der Britten-Pears Foundation kofinanzierte RCM Peter Pears Scholarship verliehen wurde, und an der Benjamin Britten International Opera School. Derzeit studiert er bei Ryland Davies. Als Jaquino (Fidelio) debütierte er am Royal Opera House, wohin er als Flamand (Capriccio), Tami-

79 no (Die Zauberflöte), Artabanes (Artaxerxes von Thomas Arne) und Narraboth (Salome) zurückkehrte. Er sang Belfiore(La fin- ta giardiniera) am Prager Nationaltheater und am Théâtre de la Monnaie in Brüssel und Don Ottavio (Don Giovanni) bei den Salzburger Festspielen. Außerdem war er als Ferrando (Così fan tutte) an der Opera Holland Park und Narraboth an der Hambur- gischen Staatsoper sowie als Tamino in von ihm selbst insze- nierten und von Daniel Harding dirigierten Produktionen beim Lucerne Festival (halbszenisch) und in Drottningholm zu er- leben. Auf dem Konzertpodium sang Andrew Staples u.a. Schu- manns Das Paradies und die Peri mit den Berliner Philharmoni- kern unter Sir Simon Rattle und mit dem Swedish Radio Sym- phony Orchestra unter Daniel Harding, Mahlers Das Lied von der Erde an der Seite von Magdalena Kožená mit der Orchester- Akademie der Berliner Philharmoniker unter Rattle, John Tave- ners The Veil of the Temple in New York, Brittens Serenade mit dem Swedish Chamber Orchestra unter Andrew Manze, Brit- tens War Requiem in der King’s College Chapel unter David Hill und Mozarts Requiem mit dem Scottish Chamber Orchestra un- ter Andrew Manze. Darüber hinaus hat er mit dem Gävle Sym- phony unter Robin Ticciati, dem Orchestra of the Age of Enligh- tenment unter Sir Simon Rattle, dem London Symphony Or- chestra unter Daniel Harding, dem Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks unetr Harding und Rattle, dem Rotter- dam Philharmonic unter Yannick Nézet-Séguin und dem Orches- tra dell’Accademia di Santa Cecilia unter Semyon Bychkov zu- sammengearbeitet. Zu künftigen Engagements zählen Kudrjaš (Kát’a Kabanová) und Luzio (Das Liebesverbot) am Royal Ope- ra House und am Teatro Real in Madrid sowie Tamino in Chica- go. Andrew Staples wird zudem in Konzerten mit dem Swedish Radio Symphony Orchestra, dem Münchner Rundfunkorches- ter und den Berliner Philharmonikern unter Daniel Harding, dem BBC Symphony Orchestra unter Semyon Bychkov, dem London Symphony Orchestra und den Wiener Philharmonikern unter Sir Simon Rattle und dem Philadelphia Orchestra unter Yannick Nézet-Séguin auftreten. Besondere Aufmerksamkeit erregte Andrew Staples mit seinem Projekt Opera for Change, in des- sen Rahmen Die Zauberflöte zwischen Nairobi und Kapstadt in

80 insgesamt zehn Ländern von einem internationalen Ensemble in Zusammenarbeit mit lokalen Künstlern aufgeführt wurde.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Florian Boesch L’homme, Gazna Florian Boesch compte parmi les grands interprètes du lied. Il s’est produit en concert au Wiener Musikverein et au Konzer- thaus Wien, au Carnegie Hall de New York, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Wigmore Hall de Londres, à la Laeiszhalle Hamburg, au Konzerthaus Dortmund, à la Philharmonie de Co- logne, à l’Edinburgh Festival, aux Schwetzinger Festspiele, à De Doelen Rotterdam et à la BBC. Il est, de plus, l’invité de festivals en Angleterre, au Danemark, en France, en Espagne, au Portugal, en Suisse ainsi qu’aux États-Unis et au Canada. À Glasgow, il s’est produit avec Malcolm Martineau dans une in- tégrale Schubert. Lors de la saison 2014/15, il est artiste en ré- sidence au Wigmore Hall. Ses projets de concerts cette saison comprennent Die Schöpfung à Paris (ouverture de la Philharmo- nie) et à Vienne avec Nikolaus Harnoncourt, Saul et Der Messias de Händel également à Vienne, La Damnation de Faust avec les Berliner Philharmoniker sous la direction de Sir Simon Rattle, Ein deutsches Requiem de Brahms à Baden-Baden, Copen- hague et Vienne, les Passion selon Saint-Jean et Passion selon Saint-Matthieu en tournée avec Philippe Herreweghe, la Sym- phonie N° 9 de Beethoven avec le Royal Concertgebouw Or- chestra sous la direction d’Iván Fischer ainsi que Mahler à Man- chester. Il collabore régulièrement avec Nikolaus Harnoncourt. Ses projets les plus récents sont la Matthäuspassion au Wiener Musikverein et The Fairy Queen de Purcell au Styriarte 2014. Aux Salzburger Festspiele, il a donné Die Schöpfung et Die Jah- reszeiten de Haydn. En outre, il travaille avec Sir Roger Norring- ton, Philippe Herreweghe, Sir Simon Rattle, Ivor Bolton, Franz Welser-Möst, Robin Ticciati, Gustavo Dudamel, Valery Gergiev, Adám Fischer et Paul McCreesh. À l’opéra, Florian Boesch a ré- cemment été applaudi dans les versions scéniques de Laza- rus de Schubert et de Der Messias de Händel au Theater an der Wien ainsi que Wozzeck à Cologne. Ses autres projets à l’opéra furent Radamisto sous la direction de René Jacobs avec le Frei-

81 burger Barockorchester à Vienne, Guglielmo (Così fan tutte) di- rigé par Adám Fischer aux Salzburger Festspiele, Radamisto à la Hamburgischer Staatsoper ou encore Die Zauberflöte au Théâtre du Bolchoï à Moscou. En outre, il a chanté à Zurich, à Tokyo et à Los Angeles. Son enregistrement des Lieder et ballades de Carl Loewe (Hyperion) lui a valu le renommé Edison Klassiek Award 2012. Ses enregistrements récents de Winterreise et Die schöne Müllerin de Franz Schubert (Onyx Classics) ont reçu d’excellentes critiques dans la presse internationale. Florian Boesch a pris ses premiers cours de chants auprès de la Kam- mersängerin Ruthilde Boesch. Au cours de ses études à la Uni- versität für Musik und Darstellende Kunst à Vienne, il a suivi la classe de lied et d’oratorio du Kammersänger Robert Holl.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Florian Boesch Der Mann, Gazna Florian Boesch zählt zu den großen Liedinterpreten mit Auftrit- ten im Wiener Musikverein und im Konzerthaus Wien, in der Carnegie Hall New York, im Concertgebouw Amsterdam, in der Londoner Wigmore Hall, der Laeiszhalle Hamburg, im Konzert- haus Dortmund, in der Kölner Philharmonie, beim Edinburgh Festival, bei den Schwetzinger Festspielen, bei deDoelen Rot- terdam und bei der BBC. Ferner ist er zu Gast bei Festivals in England, Dänemark, Frankreich, Spanien, Portugal, der Schweiz sowie in den USA und Kanada. In Glasgow konnte er gemein- sam mit Malcolm Martineau einen kompletten Schubert-Zyklus gestalten. Für die Saison 2014/15 wurde er von der Wigmore Hall als Artist in residence eingeladen. Konzertprojekte der laufenden Saison umfassen Die Schöpfung in Paris (Eröffnung der Philharmonie) und mit Nikolaus Harnoncourt in Wien, Hän- dels Saul und Der Messias ebenfalls in Wien, La Damnation de Faust mit den Berliner Philharmonikern unter Sir Simon Rattle, Brahms’ Ein deutsches Requiem in Baden-Baden, Kopenhagen und Wien, die Johannes- und die Matthäuspassion auf Tour- nee mit Philippe Herreweghe, Beethovens Symphonie N° 9 mit dem Royal Concertgebouw Orchestra unter Iván Fischer sowie Mahler in Manchester. Eine regelmäßige Zusammenarbeit ver- bindet ihn mit Nikolaus Harnoncourt. Jüngste gemeinsame Pro-

82 jekte waren die Matthäuspassion im Wiener Musikverein und Purcells The Fairy Queen bei der Styriarte 2014. Bei den Salz- burger Festspielen musizierten sie gemeinsam in Haydns Die Schöpfung und Die Jahreszeiten. Zudem arbeitet er mit Sir Ro- ger Norrington, Philippe Herreweghe, Sir Simon Rattle, Ivor Bol- ton, Franz Welser-Möst, Robin Ticciati, Gustavo Dudamel, Valery Gergiev, Adám Fischer und Paul McCreesh zusammen. Auf der Opernbühne überzeugte Boesch zuletzt in szenischen Fassun- gen von Schuberts Lazarus und Händels Der Messias am Thea- ter an der Wien sowie als Wozzeck in Köln. Weitere Opernpro- jekte waren Radamisto unter René Jacobs und dem Freiburger Barockorchester in Wien, Guglielmo (Così fan tutte) unter Adám Fischer bei den Salzburger Festspielen, Radamisto an der Ham- burgischen Staatsoper oder Die Zauberflöte am Bolshoi-Theater Moskau. Außerdem sang Boesch in Zürich, Tokyo und Los An- geles. Für seine Einspielung von Liedern und Balladen von Carl Loewe (Hyperion) wurde ihm der renommierte Edison Klassiek Award 2012 verliehen. Die aktuellen Tonträger mit Franz Schu- berts Winterreise und Die schöne Müllerin (Onyx Classics) und «Franz Schubert: Der Wanderer» (Hyperion) wurden von der in- ternationalen Presse gefeiert. Florian Boesch erhielt seinen ers- ten Gesangsunterricht bei Kammersängerin Ruthilde Boesch. Während des Studiums an der Universität für Musik und Dar- stellende Kunst in Wien besuchte er die Klasse Lied und Orato- rium bei Kammersänger Robert Holl.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII London Symphony Orchestra Le London Symphony Orchestra (LSO) est considéré comme l’un des orchestres les plus importants du monde. Il regroupe une famille d’artistes digne d’admiration, comptant outre le directeur musical Valery Gergiev, les principaux chefs invi- tés Michael Tilson Thomas et Daniel Harding. L’orchestre en- tretient depuis de longues années des relations avec les ar- tistes les plus réputés, tels que Leonidas Kavakos, Anne-Sophie Mutter, Mitsuko Uchida, Maria João Pires et bien d’autres. Le LSO s’estime heureux d’être l’orchestre en résidence du Bar- bican Centre de Londres, où il donne chaque année plus de 70

83 London Symphony Orchestra (photo: Keith Saunders)

concerts. Le rôle central joué par l’orchestre dans la program- mation du Barbican se reflète dans des projets communs. Le LSO est invité dans le cadre de résidences qui connaissent un grand succès, à New York, Paris et Tokyo. Des tournées mènent également l’orchestre en Extrême-Orient, en Amérique du Nord et dans toutes les grandes villes d’Europe. Le LSO se différen- cie des autres orchestres internationaux par son engagement exceptionnel en matière d’initiation à la musique et de forma- tion des musiciens. L’orchestre touche chaque année par ses concerts plus de 60 000 personnes. LSO Discovery est un pro- jet permettant à des personnes de toutes classes d’âge de s’adonner à une activité musicale grâce au LSO. LSO On Track, projet destiné à de jeunes musiciens londoniens, a connu un sommet lorsque de jeunes musiciens ont interprété Nimrod d’Elgar à l’occasion de l’ouverture des Jeux Olympiques 2012 et se sont produits lors de concerts en plein air au Trafalgar Square et d’enregistrements à Abbey Road, aux côtés de musiciens du LSO. LSO St Luke’s, centre de formation musicale d’UBS et du LSO, abrite LSO Discovery et a célébré en mars 2013 ses 10 an-

84 nées d’existence; il s’agit d’une salle de concert consacrée à la musique de chambre et aux récitals, à la danse et à la folk mu- sic, entre autres. Le LSO est un orchestre de premier plan pour ses enregistrements de musique sur CD et pour des films et événements. LSO Live est le label qui connait le plus grand suc- cès dans sa catégorie; le 100e enregistrement est récemment sorti (anthologie en hommage à Sir Colin Davis, regretté pré- sident de l’orchestre). Les enregistrements sont disponibles sur CD et SACD, mais aussi en ligne. Le LSO a été l’orchestre offi- ciel des festivités des Jeux Olympiques et Paralympiques 2012 de Londres, dont l’un des événements phares a été sans au- cun doute l’exécution des Chariots of Fire avec Rowan Atkinson sous la direction de Sir Simon Rattle. Le LSO a également en- registré la musique de centaines de films, entre autres celle de Philomena, The Monuments Men, de quatre des Harry Potter, de The King’s Speech, Superman, ainsi que des six Star Wars.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII London Symphony Orchestra Das London Symphony Orchestra (LSO) gilt als eines der welt- weit führenden Orchester. Das LSO ist eine beneidenswerte Künstlerfamilie, den LSO-Chefdirigenten Valery Gergiev sowie Michael Tilson Thomas und Daniel Harding als erste Gastdiri- genten eingeschlossen. Es unterhält langjährige Beziehun- gen zu einigen der bedeutendsten Künstler wie u.a. Leonidas Kavakos, Anne-Sophie Mutter, Mitsuko Uchida und Maria João Pires. Das LSO schätzt sich glücklich, Resident Orchestra des Londoner Barbican Centre zu sein, wo es jährlich etwa 70 Kon- zerte gibt. Gemeinsame Projekte von LSO und Barbican geben dem LSO eine zentrale Rolle im Programm des Barbican Centre. Weiterhin genießt das LSO erfolgreiche Residencies in New York, Paris und Tokio. Tourneen führen das LSO zudem in den Fernen Osten, nach Nordamerika und in alle großen europäi- schen Städte. Durch sein außergewöhnliches Engagement für musikalische Bildung unterscheidet sich das LSO von anderen internationalen Orchestern und erreicht mit seinen Veranstal- tungen jährlich über 60.000 Menschen. LSO Discovery ermög- licht dem Orchester, Menschen aller Altersklassen die Gelegen-

85 heit zu bieten, sich musikalisch zu betätigen. LSO On Track, ein langjähriges Projekt für junge Musiker aus dem östlichen London, bot talentierten Jugendlichen 2012 die Möglichkeit, bei den Eröffnungsfeierlichkeiten der Olympischen Spiele, bei Freilichtkonzerten auf dem Trafalgar Square und bei Aufnahmen in der Abbey Road Seite an Seite mit Musikern des LSO aufzu- treten. LSO St Luke’s, das Zentrum für musikalische Bildung von UBS und LSO, beheimatet LSO Discovery und feierte im März 2013 sein 10-jähriges Bestehen. Zudem ist es Gastgeber für Kammermusik- und Solo-Rezitale, Tanz, Folk Music und an- deres mehr. Das Orchester ist führend im Einspielen von Musik auf CD, für Filme und Events. LSO Live ist das erfolgreichste Label seiner Art und feierte vor Kurzem die 100. Veröffentlichung – einen Sammelband in Erinnerung an den verstorbenen Präsiden- ten des Orchesters, Sir Colin Davis. Die Aufnahmen sind welt- weit auf CD, SACD und online verfügbar. Das LSO war das offi- zielle Orchester der Feierlichkeiten während der Olympischen Spiele und der Paralympics 2012 in London, unvergesslich ist dabei die Aufführung von Chariots of Fire mit Rowan Atkinson unter der Leitung von Sir Simon Rattle. Das LSO hat zudem die Musik zu Hunderten von Filmen eingespielt, u.a. für Philomena, The Monuments Men, vier der Harry Potter-Filme, The King’s Speech, Superman und alle sechs Star Wars-Filme.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII London Symphony Chorus André Previn KBE President Emeritus Michael Tilson Thomas Vice President Simon Russell Beale Patron Simon Halsey Chorus Director Lydia Frankenburg Chairman Roger Sayer Deputy Chorus Director/Accompanist Neil Ferris, Matthew Hamilton Associate Directors Le London Symphony Chorus (LSC) a été fondé en 1966, pour être associé au travail du London Symphony Orchestra (LSO) auquel il reste étroitement lié. En outre, le LSC accompagne les plus grands orchestres du Royaume-Uni et se produit à un niveau international, notamment, avec les Berliner et Wiener

86 Philharmoniker, le Boston Symphony Orchestra et le Gewand- hausorchester Leipzig. Pour renforcer sa collaboration avec les LSO, Simon Halsey a été, en 2012, LSC Chorus Director et LSO Choral Director. Parallèlement à ses activités régulières sur les grandes scènes londoniennes, le LSC réalise de nombreuses tournées européennes et s’est déjà rendu en Amérique du Nord, en Israël, en Australie et en Asie du Sud Est. Le chœur a à son actif de nombreux enregistrements CDs avec de célèbres solistes et chefs d’orchestre. Les parutions récentes sont: le War Requiem de Britten sous la direction de Gianandrea Nose- da et les Symphonies N° 2, N° 3 et N° 8 sous la direction de Va- lery Gergiev. Die Jahreszeiten de Haydn, Belshazzar’s Feast de Walton et Otello de Verdi ainsi que St John Passion de James MacMillan sous la direction de Sir Colin Davis sont également parus. L’enregistrement de Götterdämmerung de Wagner avec le Hallé Orchestra sous la direction de Sir Mark Elder a été ré- compensé d’un Gramophone Award, celui de la Grande Messe des Morts de Berlioz avec le LSO sous la direction de Sir Co- lin Davis d’un International Music Award dans la catégorie ‹Mu- sique chorale›. La saison dernière, le chœur a enregistré le Re- quiem de Mozart, Ein deutsches Requiem de Brahms, le Stabat Mater de Szymanowski et La Damnation de Faust de Berlioz. Dans une série a capella figurent au programmeLes Vêpres de Rachmaninov et Spem in alium de Tallis. Récemment, LSC et LSO se sont réunis pour interpréter en création mondiale une nouvelle œuvre de Sally Beamish, Equal Voices, basée sur le poème d’Andrew Motion et commandée à l’occasion des célé- brations de commémoration du 10e anniversaire du début de la Première Guerre mondiale par le LSO et le Royal Scottish Na- tional Orchestra. Le LSC est toujours à la recherche de nou- veaux membres et se réjouit de recevoir des candidatures de chanteurs de différents horizons qui souhaitent chanter au LSC. www.lsc.org.uk

87 IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII London Symphony Chorus André Previn KBE President Emeritus Michael Tilson Thomas Vice President Simon Russell Beale Patron Simon Halsey Chorus Director Lydia Frankenburg Chairman Roger Sayer Deputy Chorus Director/Accompanist Neil Ferris, Matthew Hamilton Associate Directors Der London Symphony Chorus (LSC) wurde 1966 gegründet, um die Arbeit des London Symphony Orchestra (LSO) zu ver- vollständigen und ist weiterhin eng mit dem Orchester verbun- den. Darüber hinaus begleitet der LSC die führenden Orchester des Vereinigten Königreichs und ist auf internationaler Ebene u.a. bereits mit den Berliner und den Wiener Philharmonikern, dem Boston Symphony Orchestra und dem Gewandhausor- chester Leipzig aufgetreten. Um die Verbindung zum LSO weiter zu stärken, wurde Simon Halsey 2012 sowohl zum LSC Chorus Director als auch zum LSO Choral Director ernannt. Neben sei- nen regelmäßigen Auftritten auf den großen Londoner Bühnen unternimmt der LSC ausgedehnte Europatourneen und hat zu- dem Nordamerika, Israel, Australien und Südostasien besucht. Der Chor kann zahlreiche CD-Aufnahmen mit renommierten Solisten und Dirigenten vorweisen. Kürzlich erschienen Brittens War Requiem unter Gianandrea Noseda und Mahlers Sympho- nien N° 2, N° 3 und N° 8 unter Valery Gergiev. Haydns Die Jah- reszeiten, Waltons Beshazzar’s Feast und Verdis Otello sowie James MacMillans St John Passion liegen in Aufnahmen unter Leitung von Sir Colin Davis vor. Die Einspielung von Wagners Götterdämmerung mit dem Hallé Orchestra unter Sir Mark Elder wurde mit einem Gramophone Award ausgezeichnet, die von Berlioz’ Grande Messe des Morts mit dem LSO unter Sir Colin Davis mit einem International Music Award in der Kategorie Chorwerk. In der vergangenen Saison brachte der Chor Mozarts Requiem, Brahms’ Ein deutsches Requiem, Szymanowskis Sta- bat Mater und Berlioz’ La Damnation de Faust zur Aufführung. In einer A-capella-Reihe standen Rachmaninows Vesper und Tal- lis’ Spem in alium auf dem Programm. Jüngst bestritten LSC

88 und LSO die Welturaufführung von Sally Beamishs neuem Werk Equal Voices, das auf Dichtung von Andrew Motion basiert und anlässlich der 100-Jahr-Gedenkfeiern zum Ausbruch des Ersten Weltkriegs gemeinsam von LSO und Royal Scottish National Or- chestra in Auftrag gegeben wurde. Der LSC ist immer auf der Suche nach neuen Mitgliedern und freut sich über Bewerbun- gen von Sängern verschiedenster Herkunft, die beim LSC vor- singen möchten. www.lsc.org.uk

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