Zone d'Aménagement Concerté - Extension de LA HOUSSOYE

Ville de La Chapelle d'Armentières

Décembre 2008

Dossier de Création

Rapport de Présentation SOMMAIRE

1. CHOIX DU SITE ET ENJEUX ...... 3 1.1. Périmètre de l’Opération ...... 3 1.2. Enjeux...... 4 2. PRESENTATION DU SITE ET SON ENVIRONNEMENT ...... 6 2.1. Situation Géographique...... 6 A La commune de La Chapelle d’Armentières ...... 6 B Le site d’étude ...... 7 2.2. Déplacements...... 8 A Le Réseau Viaire ...... 8 B La desserte du site ...... 9 C Les modes alternatifs...... 10 D Bruit...... 10 2.3. Eléments Physiques...... 11 A Topographie...... 11 B Géologie ...... 11 C Hydrogéologie...... 11 D Hydrographie ...... 12 2.4. Risques Naturels et Technologiques ...... 13 A Sites et sols pollués...... 13 B Risques d’inondation ...... 13 C Etablissements à risque...... 13 2.5. Milieu Naturel...... 14 2.6. Paysage...... 15 3. LE CONTEXTE URBAIN ET SOCIO-ECONOMIQUE...... 17 3.1. Le contexte urbain ...... 17 3.2. Le contexte socio-économique...... 18 A Approche statistique ...... 18 B Le parc de la Houssoye...... 19 4. PRESCRIPTIONS D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME ...... 20 4.1. Le Schéma Directeur de Développement et d’Urbanisme de la Métropole Lilloise ...... 20 A Une destination compatible avec la carte de destination des sols...... 20 B A l’interface d’entités paysagères à valoriser ...... 21 4.2. Le Plan de Déplacements Urbains ...... 21 4.3. Le Plan Local d’Urbanisme ...... 22 A Zonage...... 22 B Emplacements réservés ...... 23

Z.A.C. EXTENSION DE LA HOUSSOYE – VILLE DE LA CHAPELLE D’ARMENTIERES 1 RAPPORT DE PRESENTATION C Risques et contraintes ...... 23 D Servitudes d’utilité publique...... 23 E Obligations diverses ...... 23 5. PRESENTATION DU PROJET...... 24 5.1. Enjeux et programmation ...... 24 5.2. Les principes d’aménagement...... 24 A Programme ...... 24 B Voiries...... 25 C Assainissement...... 26 D Aménagement paysager ...... 26 E Parti architectural...... 27

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1. CHOIX DU SITE ET ENJEUX

1.1. PERIMETRE DE L’OPERATION Lille Métropole Communauté Urbaine envisage l’extension du parc d’activités de la Houssoye implanté sur le territoire de la Chapelle d’Armentières pour 82 hectares et sur celui de Bois Grenier pour 23 hectares.

Le site d’extension est positionné au sud de l'A25, reliant Lille à Dunkerque, en limite communale avec Bois-Grenier et Ennetières-en- Weppe. Cette extension repose sur une superficie de 15,6 Hectares, intégralement située sur la Chapelle d’Armentières.

Le choix de l’emplacement de cette zone découle de différents éléments : - un positionnement stratégique avec un accès rapide à l’échangeur de l’A25, - un site bordé d’espaces d’activités et d’infrastructures (A25, ligne LGV), propice au renforcement de l’offre économique - des possibilités d’accès nombreuses,

La création de cette zone est motivée par plusieurs enjeux : - répondre à la demande en foncier économique sur le secteur d’Armentières - favoriser la création d’emplois,

A ce stade, le projet n’est pas défini. Les principales caractéristiques du futur aménagement devront veiller: - à la gestion de l’eau pluviale, dans un secteur caractérisé par un réseau hydrographique dense, - à un raccordement cohérent avec le réseau viaire existant, - au traitement paysager compte tenu de son intégration dans un paysage plat et ouvert. - à la prise en compte des risques et contraintes particulières

Le périmètre proposé est présenté ci-contre :

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1.2. ENJEUX

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ATOUTS CONTRAINTES ENJEUX Intégrer le projet d’extension au site d’un point Topographie - - Topographie plane de vue technique (réseaux) et paysager - Présence de la nappe à une faible Développer un système d’assainissement Géologie - Zone concernée par aucun périmètre de profondeur (0,5 m à 1 m) performant au regard du contexte physique protection de captage d’eau potable Hydrogéologie Faible perméabilité des sols (topographie plane, milieu humide) - Equilibre hydraulique résultant d’un réseau - Maintenir le fonctionnement hydraulique de hydrographique en charge la zone Hydrographie - Territoire maillé par un réseau hydrographique - Maintien d’une bande d’entretien - Intégrer la présence d’un risque d’inondation inconstructible le long des becques sur la frange Est - Une haie bocagère de qualité - Un triangle boisé - Préserver les éléments naturels de qualité Milieux naturels - - Un réseau de becques et de fossés (haie bocagère, boisement, abords des becques) - Une absence de dispositifs de protection du milieu naturel - A l’interface entre les espaces urbanisés - Favoriser l’intégration paysagère de d’Armentières et les espaces agricoles, l’extension en développant un traitement Paysage caractéristiques des Flandres intérieures - Paysage plat de champs ouverts qualitatif des franges - Un site agricole et boisé enserré entre les - Préserver au maximum les masses boisées espaces d’activités et les infrastructures existantes qui donnent du rythme au paysage - Un site proche d’infrastructures de transport importantes (A25, LGV) bénéficiant d’un effet - Le chemin de la Patinerie est étroit, bordé vitrine très favorable de fossés. - Faciliter un bouclage de la trame viaire Accessibilité - Plusieurs accès larges réservés pour Des points d’étranglements, difficiles à résoudre depuis les accroches existantes viaire l’extension de la zone (rue Laennec, rue Arago) sont identifiés (droit de l’école Notre Dame de - Conserver une possibilité de continuité avec Une ancienne emprise ferroviaire présente à Fatima). Un chemin très utilisé par la profession la zone économique de Bois Grenier proximité du site d’extension constituant un agricole. potentiel pour le développement des modes doux - Le chemin de la Patinerie est classé dans le cadre du Plan Départemental d’Itinéraires de - Des projets de liaisons douces structurantes à - Intégrer la prise en compte des continuités Mode doux Promenades et de Randonnées (PDIPR) proximité (projet véloroute) modes doux dans le développement de la zone - Une absence d’aménagements pour les modes doux dans la zone existante - Une activité agricole importante avec de - Conserver la circulation agricole sur le Activité agricole - nombreux corps de ferme à proximité de la zone chemin de la Patinerie Bruit discontinu de la ligne LGV et des - Intégrer l’existence du bruit dans les Bruit bâtiments d’activité constructions

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2. PRESENTATION DU SITE ET SON ENVIRONNEMENT

2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE A La commune de La Chapelle d’Armentières

Située à 2 km de la frontière franco-belge, La Chapelle- d’Armentières est traversée par l’autoroute A 25 qui relie la métropole lilloise à la côte. La Chapelle d'Armentières possède un territoire de 1 033 hectares limité au Nord et à l'Est par la commune d'Armentières, au Sud par les communes de Prémesques, Ennetières-en-Weppe et Bois-Grenier. Au recensement de 1999, sa population de 7903 habitants représentait 0.72% de la population métropolitaine, pour une densité communale de 765 hab/km². En 2006, la Chapelle d'Armentières comptait 7961 habitants.

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B Le site d’étude

Le site objet de l'étude à mener couvre 15.6 ha sur la commune de la Chapelle d'Armentières. Il est positionné au sud de l'A25, en limite communale avec Bois-Grenier et Ennetières-en-Weppe. Aujourd'hui le parc d'activités de la Houssoye et le centre de la Chapelle d'Armentières fonctionnent séparément, il n'existe aucune continuité urbaine entre ces deux entités, leur seul point commun c'est l'échangeur avec l'A25, accès commun à ces deux espaces urbains. Les terrains de l'opération sont situés dans la continuité de zones d'activités de Bois-Grenier et de la Chapelle d'Armentières. Aujourd'hui le site est presque entièrement voué à l'activité agricole à l'exception de la partie nord où l'on trouve l'école privée Notre-Dame de Fatima. La majorité des installations de cet établissement ne fait pas partie de l'emprise du projet, seule une partie du fond de propriété est concernée et inscrite dans le périmètre de D.U.P.

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2.2. DEPLACEMENTS A Le Réseau Viaire

La commune de la Chapelle d'Armentières est encadrée par de nombreuses infrastructures : - la voie ferrée Lille-Dunkerque au Nord - la ligne TGV Nord-Europe et l'autoroute A25 au Sud - la RD63 en limite communale à l'Est - la RD22 à l'Ouest D'autres infrastructures viennent desservir le territoire communal comme la RD933 venant de Premesques en direction d'Armentières et traversant le centre de la Chapelle d'Armentières. L'A25 et la ligne TGV créent de véritables ruptures qui ont conduit au développement et à l'isolement du Parc d'Activités de la Houssoye. Ce dernier bénéficie d'un effet vitrine depuis ces infrastructures importantes et fréquentées.

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B La desserte du site

Le zone d'activités bénéficie d'une très bonne desserte via l'autoroute avec un accès direct depuis l'échangeur n°8 avec l'A25.

Cependant, le manque de hiérarchisation et de traitement des voies ainsi qu'un jalonnement insignifiant et vieillissant, rendent l'orientation difficile au sein de la zone.

L'importance des gabarits de voirie à l’exception du chemin de la Patinerie, étroit et bordé de fossé, constitue un atout pour le développement de la zone d'activités.

Rue Laennec Rue Arago Chemin de la Patinerie

Les enquêtes de trafic réalisées entre 2001 et 2007 montrent un trafic important sur les voies d'accès à la zone industrielle et à l'A25 : rue de la Chapelle (14905 véh/jour) et l'avenue Kennedy (22064 véh/j) ainsi que sur les voies de desserte interne principale la rue Ambroisé Paré (4349 véh/jour).

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C Les modes alternatifs

Les transports collectifs A ce jour il n'existe aucune desserte en transport en commun. Le réseau suburbain de Transpole desserte uniquement le centre de la Chapelle d'Armentières (ligne 79 : Armentières le Bizet / Lomme Saint-Philibert) et le centre de Bois-Grenier (ligne 214 : la Bassée hôtel de ville / Armentières hôtel de ville).

Le PDU ne prévoit pas à l'heure actuelle de ligne de bus à Haut niveau de service ou non, à proximité du Parc d'activités de la Houssoye.

On note également une desserte ferrée désaffectée, directe depuis la gare d'Armentières jusqu'au Parc d'Activités de la Houssoye.

Les modes doux Concernant les accès piétons et cycles aucune circulation en site propre n'a été identifiée sur le site. Le chemin de la Patinerie est inscrit au Plan Départemental d'Itinéraires de Promenades et de Randonnées.

Un projet de vélo route/voie verte reliant Armentières au Parc de La Deûle est inscrit dans les documents d’urbanisme. Ce dernier s’appuie en partie sur la voie ferrée désaffectée.

Dans le cadre du projet d’aménagement, une continuité entre l’itinéraire PDIPR et le projet de véloroute devra être recherchée.

D Bruit

Une étude bruit complémentaire a été réalisée sur la zone d’étude avec la mise de place de plusieurs points de mesures en 2007. Des points de mesures ont été mis en place au sein de la zone existante (Sud de la rue Laennec, aux abords du Chemin de la Patinerie à proximité de l’école Notre Dame de Fatima) et au milieu de l’espace d’extension prévu.

Les résultats de cette étude soulignent que la zone d’étude s’inscrit déjà dans un environnement relativement bruyant avec plusieurs sources de bruits liées aux établissements d’activités existants, à la ligne LGV et à l’autoroute A25.

Les bruits générés par les établissements d’activités existants engendrent souvent des résonances métalliques (bruit de tôles….) et de manière discontinue. La ligne LGV est davantage ressentie sur l’espace d’extension que l’autoroute A25 et génère un bruit discontinu contrairement à l’autoroute A 25 (bruit continu).

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2.3. ELEMENTS PHYSIQUES A Topographie

Les terrains de l'opération se situent à une altitude moyenne de 19.7m. Des points hauts d'une altitude de 20-30m sont relevés au niveau du franchissement de la voie ferrée et de l'échangeur autoroutier. Le point bas du site, environ 19m d'altitude se situe au cœur du parc d'activités de la Houssoye. La topographie plane du site implique de multiples prises en compte. La mise en place d’un système d'assainissement performant apparaît être un enjeu majeur. Il en est de même pour la perception du site où l’intégration paysagère du projet apparaît comme un élément prépondérant.

B Géologie

Les données exposées ci-dessous sont essentiellement tirées de la carte géologique du BRGM au 1/50 000ème de Lille-Halluin. Le projet s'inscrit dans la région de la Lys. Au droit du projet les limons de plateau sont affleurants et recouvrent les formations suivantes: - l'Yprésien: argiles de Roncq, de Roubaix et d'Orchies (e3-4), - les sables d'Ostricourt (e2-b). Les limons de plateaux (LP) Leur épaisseur peut atteindre les 10 mètres et plus. Le contact des limons avec les formations tertiaires est souvent marqué par un niveau de galets de silex éclatés à arrêtes émoussées. Les argiles de Roncq, de Roubaix et d'Orchies (e3-4) Ce sont des argiles plastiques bleu noir, devenant plus sableuses au sommet. Ces argiles deviennent par altération jaunâtres et bigarrées. Les sables d'Ostricourt (e2-b) Ce sont des sables fins, gris ou verdâtres, glauconieux et parfois argileux qui peuvent prendre une teinte jaune par altération. Ils deviennent de plus en plus glauconieux et de plus en plus fins vers la base et contiennent des nodules pyriteux.

C Hydrogéologie

La zone d'étude n'est concernée par aucun captage d'eau potable ou périmètre de protection. La nappe en présence est celle de la craie : le dôme du Mélantois constitue, pour la nappe de la craie, une ligne de partage des eaux souterraines. Ainsi, l'écoulement de la nappe est orienté d'une part vers la vallée de la Marque, et d'autre part vers de très nombreux captages situés dans la région lilloise. La nappe de la craie est libre dans le secteur d'étude. Le substratum de la nappe est constitué par les marnes du Turonien qui l'isolent de celle du Calcaire carbonifère sous-jacent.

Z.A.C. EXTENSION DE LA HOUSSOYE – VILLE DE LA CHAPELLE D’ARMENTIERES 11 RAPPORT DE PRESENTATION L’examen géotechnique des sols réalisé en Mars 2008 a mis en évidence la présence de la nappe phréatique à une faible profondeur. Elle baigne les horizons silteux à une profondeur comprise entre 0,5 m et 1 m. Compte tenu du niveau de la nappe proche de la surface, du caractère silteux à polarité argilo-sablonneuse des sols superficiels et de leur perméabilité in situ faible comprise entre 0.7 et 1.2.10 –7 m/s, un principe d’infiltration des eaux pluviales dans le sol ne sera pas efficace. Un tamponnement avant rejet dans le réseau communautaire devra alors être effectué.

D Hydrographie

La Chapelle d'Armentières se situe dans le bassin versant naturel de la Lys et de la Deûle jusqu'à la frontière belge. L'hydrographie et l'hydrologie du site se concentrent sur un réseau de becques et fossés typiques du paysage des Flandres. Dans le Nord et notamment en Flandres, il existe de nombreuses "becques" dont on parle peu et qui, polluées par les pesticides et les engrais chimiques de l'agriculture intensive, approvisionnent aussi en eau les rivières (avec les déchets divers dont ceux de l'agriculture sauf bien entendu l'agriculture biologique). Les terrains retenus pour l'opération sont traversés par la becque du Wacquet, toujours en eau reflétant le milieu fortement humide du site. Ces terrains très humides ne sont toutefois pas répertoriés comme zone humide prioritaire au SDAGE. La becque part du petit bois en bordure de la zone d'activité actuelle et se poursuit en direction d’Houplines, elle est bordée d'une végétation humide importante comme les saules permettant également d'assécher un peu le site. Une zone inondable est identifiée rue Laennec à proximité du site. Un fossé important est également présent de part et d'autre du chemin de la Patinerie.

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2.4. RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES A Sites et sols pollués

Dans le cadre de l’extension de la zone d’activités de la Houssoye, une étude a été réalisée sur l’historique et la qualité des sols et des eaux souterraines.

Ce diagnostic a mis en évidence qu’aucune activité industrielle n’a été exercée sur le site. Sur la zone boisée, quelques dépôts de déchets et de gravats sont répertoriés.

Les teneurs en métaux et en hydrocarbures totaux des sols de parcelles agricoles sont conformes au bruit de fond géochimique régional et dans l’ensemble conforme sur la partie boisée.

Cette étude a permis de conclure à une compatibilité des sols en présence avec l’extension de la zone d’activité projetée.

« En terme de qualité environnementale, les sols caractérisés lors de la présente campagne sont compatibles avec l’usage du site prévu (Zone d’Activité) et peuvent rester en place, en l’état ».

Une présence de plomb dans les eaux souterraines a été constatée lors des investigations de terrain.

B Risques d’inondation

Le fonctionnement hydraulique de la zone est particulièrement sensible. Un secteur susceptible d’être affecté par un risque d’inondation a été identifié dans le Plan Local d’Urbanisme, rue Arago.

Les aménagements programmés devront veiller à maintenir l’équilibre hydraulique de la zone.

Le long des berges des becques, une bande inconstructible permettant l’accès et l’entretien devra être réservée (prescription formulée par l’UNSA).

C Etablissements à risque

On ne répertorie aucun établissement industriel ou agricole à risque.

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2.5. MILIEU NATUREL La DIREN (DIrection Régionale de l'ENvironnement) nous informe qu'il n'existe aucune Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique, site NATURA 2000 ou autres protections sur la zone d'étude aussi bien à l'échelle du site qu'à l'échelle communale.

La végétation rencontrée sur le terrain est typique des espaces naturels et agricoles de la région. L'ensemble des éléments naturels constituant le milieu naturel du site a subi l'influence voire l'intervention de l'homme avec la présence de deux importantes peupleraies à proximité du site le long de l'autoroute et à l'ouest du site.

Le bois présent sur le terrain d'étude, propriété privée, est composé de différentes essences locales: des aubépines, quelques peupliers, des saules en bordure de la becque, un pommier...

Les haies champêtres délimitant les corps de ferme et notamment l'école Notre- Dame de Fatima sont composées d'essences communes comme les aubépines, le prunellier, la bourdaine...

Au niveau des fossés et de la becque les essences relevées les plus courantes sont : de la carotte sauvage, de nombreuses ombellifères, de la marjolaine commune. Au niveau de la becque on relève aussi des iris et de la massette. Certains fossés présents sur la zone industrielle pâtissent d'un déficit d'entretien.

La présence de haies champêtres, de la becque et du bois sont des atouts pour le site à préserver et renforcer.

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2.6. PAYSAGE Anciennement agricole, le paysage s'est ensuite modifié avec l'arrivée et le développement du parc d'activités de la Houssoye.

La zone d'activités s'est développée le long de l'autoroute A25, véritable barrière visuelle de part la hauteur du talus. Le paysage s'est petit à petit urbanisé et fermé avec l'arrivée des différentes entreprises. Leurs formes épurées et simples ont permis toutefois de conserver quelques percées sur les espaces environnants. Le développement de la zone a créé, en bordure d'autoroute des espaces naturels et agricoles résiduels, complètement enclavés. Ces espaces ne disposent aujourd'hui d'aucune perspective sur les environs, le regard vient butter sur l'autoroute A25.

Aux franges sud de la zone d'activités jusqu'à la ligne SNCF, le paysage agricole est semi-ouvert, la vue est partiellement dégagée mais vient butter sur la voie ferrée ou sur les arrières des entreprises. Cet espace encore "naturel" est enclavé entre le développement du parc d'activités de la Houssoye au Nord et des différentes infrastructures au Sud (ligne TGV, projet de N58). La voie ferrée bien qu'étant moins marquée dans le paysage que l'autoroute A25 vient créer une seconde coupure infranchissable dans le paysage. Cette impression de barrière est renforcée depuis les terrains de l'opération par la présence du poste électrique en arrière plan, élément marquant par sa hauteur et la place qu'il prend dans le paysage.

Quelques boisements viennent animer le site et rappeler l'origine naturelle et agricole du secteur. Ces bois plus ou moins ordonnés comme les peupleraies le long de l'autoroute et à l'ouest du site, ou sauvages comme au cœur du site, viennent donner du volume et de la hauteur aux terrains agricoles. Ils permettent également de masquer partiellement les franges de la zone d'activités. Ces boisements, signes, d'un passé agricole sont complétés par la présence de haies champêtres aux abords des corps de ferme et de l'école Notre-Dame de Fatima mais également de zones herbacées le long des fossés et des talus. Au-delà des barrières visuelles créées par les infrastructures en place, l'espace agricole retrouve toute sa dimension avec de vastes étendues planes et des perspectives lointaines.

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Le Paysage sans relief est essentiellement agricole et semi ouvert.

Le territoire est ramifié par un réseau de becques et de fossés.

Des points repères nombreux constitués par les masses boisées, les bâtiments d’activités, la ligne HT, le poste électrique, la ligne TGV et les talus au bord d’axes routier et ferré.

Le site Boisement Ligne TGV

Ligne H.T.

Vue depuis le pont du chemin de fer, dans la continuité du chemin de la Patinerie

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3. LE CONTEXTE URBAIN ET SOCIO-ECONOMIQUE

3.1. LE CONTEXTE URBAIN La zone d’étude est située à l’interface entre l’entité urbanisée d’Armentières et les espaces agricoles des Flandres. Les abords du site d'étude sont principalement voués à l'activité : - industrielle et artisanale avec le parc de la Houssoye - agricole avec les nombreuses exploitations et l'importance des terres cultivées. Le parc d'activités de la Houssoye s'est développé entre l'autoroute A25 et la ligne TGV Nord-Europe, sur des terres agricoles. On recense aux abords du site trois types de formes urbaines : - les zones d'habitat résidentiel, ponctuellement présentes le long des principales voies de circulation: rue des Glatinies, du Bois, de la Gare, avenue Kennedy et Industrielle. Les types d'habitat sont variés avec d'anciens corps de ferme réhabilités, de l'habitat ancien plus dense (R+2) et des habitations plus récentes type résidentiel isolé et implantées en retrait de la voie. - les bâtiments d'activités essentiellement regroupés sur le parc d'activités de la Houssoye. Le paysage est plus fermé, les formes sont épurées et simples, les volumes sont plus importants et les matériaux disparates. Les hauteurs sont variables et peuvent atteindre 21m, les implantations sont généralement en retrait avec des zones de stationnement plus ou moins importantes selon les activités. - les exploitations agricoles fortement présentes, sont essentiellement localisées au Sud du parc d'activités, à proximité de la rue de la Gare. Il conviendra d’intégrer cette forte présence agricole afin de ne pas perturber le travail agricole et les différents accès aux terres cultivées. On note au coeur de la zone 2 enclaves d'habitat : - de l'habitat résidentiel rue Isaac Newton, "coincé" entre la voie ferrée, l'A25 et les activités existantes, - l'école Notre-Dame de Fatima, ancien corps de ferme qui se retrouve aujourd'hui quasiment encerclée par les activités

Les principaux équipements répertoriés à proximité de la zone sont l’école Notre Dame de Fatima (numéro 1), les Salons de réception (numéro 2), le café de la gare (numéro 3), la déchetterie (numéro 4) et le transformateur électrique (numéro 5).

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3.2. LE CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE A Approche statistique

Le diagnostic socio-démographique montre une population en augmentation constante malgré un taux de migration négatif sur la période 1990-1999.

La répartition et l'évolution des catégories socio-professionnelles suivent les tendances nationales en ce qui concerne la baisse du nombre d'agriculteurs et d'artisans/commerçants.

Le territoire enregistre une part importante de retraités, 25.8% en 1999 de la population active.

Le taux d'activité de La Chapelle d'Armentières (population active/population totale) est en augmentation sur les deux dernières périodes intercensitaires (1999-2006), en 1999, il était cependant légèrement inférieur à celui de l'unité urbaine d'Armentières.

Le taux de chômage (nb de chômeurs/population active) est inférieur à celui de l'unité urbaine en 1999. Il est en baisse sur la dernière période intercensitaire passant de 11.14 à 8.9 en 2006.

On compte 2567 emplois sur La Chapelle d'Armentières en 1999 soit un taux d’emploi de 0.82. Ce taux, inférieur à celui de l’unité urbaine, est insuffisant pour satisfaire la population active occupé, obligée de migrer vers d'autres zones d'emploi. L'extension du parc d'activités de la Houssoye permettrait de répondre à la demande existante et ainsi limiter les migrations alternantes liées au travail..

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B Le parc de la Houssoye

Le parc de la Houssoye a une superficie globale de 105ha (23ha sur Bois-Grenier et 82ha sur la Chapelle d'Armentières).

Cette zone à vocation industrielle, artisanale, commerce de gros et de détail, transport, logistique et tertiaire, accueille aujourd'hui 74 enseignes (données CCI Armentières-Hazebrouck 2007), dont 49 sur le territoire communal de la Chapelle d'Armentières et 25 sur Bois-Grenier.

D'un point de vue de l'organisation du site, la ZI de la Houssoye est composée à 60% d'activités du secteur tertiaire (commerces et services) et 40 % d'activités artisanales et industrielles.

La zone située en sortie d'autoroute est principalement vouée au commerce de détails, au fur et à mesure de l'entrée dans la zone, les activités s'orientent vers le commerce de gros puis la logistique, l'artisanale ou l'industrielle.

La zone n'est plus aujourd'hui en capacité de recevoir de nouvelles entreprises et de répondre ainsi aux 127 demandes d'implantation enregistrées sur le secteur Armentières-Hazebrouck (données CCI 2006-2007).

Les dernières possibilités d'extension sur la commune concernent des terrains bordant le chemin de la Patinerie, objet de la présente opération et classés à vocation économique au Plan Local d'Urbanisme.

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4. PRESCRIPTIONS D’AMENAGEMENT ET D’URBANISME

4.1. LE SCHEMA DIRECTEUR DE DEVELOPPEMENT ET D’URBANISME DE LA METROPOLE LILLOISE A Une destination compatible avec la carte de destination des sols

L'extension de la zone d'activités de la Houssoye s'inscrit pleinement dans les orientations du Schéma Directeur qui prévoit un confortement de l'activité économique sur ce secteur.

Le parc d'activités de la Houssoye appartient au pôle d'intérêt métropolitain de Houplines. Ces pôles doivent offrir des solutions pour l'accueil des activités diverses qui ne correspondent pas aux spécificités des pôles d'excellence (communication, haute technologie, pôle tertiaire ou plate- forme logistique), ou qui souhaitent d'autres localisations. Un des objectifs à atteindre d'ici 2015 pour le territoire de la Lys est de développer la porte des Anglais, véritable porte d'entrée de la métropole. Le site est également concerné par la voie de contournement de la Chapelle d’Armentières en vue d’accéder à la zone d’activités d’Houplines.

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B A l’interface d’entités paysagères à valoriser

Le site d'extension de la Houssoye est concerné par un projet de liaison écologique entre le parc de la Deûle et Armentières. Ce dernier s’inscrit dans le cadre du projet trame bleue trame verte défini au travers du schéma directeur. Dans ce cadre, une attention toute particulière doit être portée à la valorisation des paysages existants et futurs. Une attention particulière devra également être apportée au traitement des franges avec l'autoroute A25 sur le territoire de la Chapelle d'Armentières et de Ennetières.

4.2. LE PLAN DE DEPLACEMENTS URBAINS

Lille Métropole a adopté son PDU en juin 2000, ce document vise à réduire les nuisances des transports et à maîtriser l’évolution des pratiques de déplacement afin d’améliorer le cadre de vie et la qualité des espaces publics. Une révision du PDU a été initiée en 2006 et la procédure est en cours. En terme de liaisons douces, des itinéraires vélos sont à créer aux abords de la zones d'activités, en direction de Bois-Grenier et Ennetières-en-Weppes, rue de la Gare et avenue Kennedy. Un projet de véloroute, reliant le Parc de la Deûle à la Chapelle d’Armentières et s’appuyant sur l’ancienne voie ferrée passant à proximité du site d’étude est envisagé. Des continuités avec ce projet devront être recherchées. Aujourd'hui le site n'est pas desservi par les transports en commun, le PDU ne prévoit pas à l'heure actuelle de ligne de bus à Haut niveau de service ou non, à proximité du Parc d'activités de la Houssoye.

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4.3. LE PLAN LOCAL D’URBANISME Le Plan Local d'Urbanisme (P.L.U.) communautaire a été approuvé par le conseil de communauté le 8 octobre 2004 et est entré en vigueur le 27 janvier 2005.

A Zonage

Les terrains de l'opération prévus pour l'extension du parc d'activités de la Houssoye sont aujourd'hui classés en AUDa. Il s'agit d'une zone naturelle destinée à être ouverte à l'urbanisation où les voies publiques et les réseaux d'eau, d'électricité et, le cas échéant d'assainissement existant à la périphérie immédiate de la zone n'ont pas une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l'ensemble de la zone. Elle a vocation à recevoir des installations industrielles, artisanales, des bureaux, commerces, et de services.

Au sud de la zone d’étude, le PLU distingue une zone agricole à forte qualité paysagère. Le traitement de cette frange devra particulièrement être étudié.

Z.A.C. EXTENSION DE LA HOUSSOYE – VILLE DE LA CHAPELLE D’ARMENTIERES 22 RAPPORT DE PRESENTATION B Emplacements réservés

Le périmètre proposé est concerné par l'emplacement réservé n°13 permettant le prolongement de la rue Laennec, le bénéficiaire est la LMCU, son emprise 949m².

C Risques et contraintes

La frange Est de la zone est affectée par une zone à risque d'inondation (UEi).

D Servitudes d’utilité publique

La zone d’étude est directement concernée par une servitude d’utilité publique relative à la conservation des eaux des cours d’eau non domaniaux le long de la Becque. A proximité de la zone, on retrouve des servitudes relatives aux passages de lignes électriques à Haute Tension, une ligne longe le chemin de la Patinerie, des servitudes relatives aux infrastructures ferroviaires (ligne TGV et ligne ferroviaire désaffectée), aux conduites d’eau potable et d’assainissement.

E Obligations diverses

La partie Sud de la zone est impactée par la zone de bruit de la ligne LGV Nord Europe On relève également l’existence d’un sentier classé au PDIPR sur le chemin de la Patinerie.

Le périmètre proposé est classé en zone AUDa dans le Plan Local d’Urbanisme compatible avec le projet d’extension économique de la zone de la Houssoye. Toutefois, une modification du PLU pourra être envisagée afin d’intégrer les évolutions réglementaires liées au projet.

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5. PRESENTATION DU PROJET

5.1. ENJEUX ET PROGRAMMATION Les études engagées ont permis de valider en Mai 2008 lors du comité de pilotage un principe de scénario d’aménagement.

Ce dernier vise à répondre à la fois aux impératifs programmatiques mis en exergue lors de l’étude :

Conserver une polyvalence en terme d’implantation à l’image de la composition actuelle,
Intégrer l’aspect variable de la demande foncière en privilégiant une programmation séquençable et adaptée à l’échelle de l’extension.

Mais aussi aux principaux enjeux du diagnostic

Maintenir le fonctionnement hydraulique de la zone,


Améliorer l’intégration paysagère des espaces économiques,


Eviter de perturber les activités en place, notamment agricoles,


Garantir un bouclage de voirie à partir des accès existants,


Permettre la circulation des modes doux au regard des projets structurants de voies modes doux en cours,


Prendre en compte les possibilités de développement à long terme en veillant à conserver des possibilités de continuité avec les espaces contigus, notamment la zone de Bois Grenier.

5.2. LES PRINCIPES D’AMENAGEMENT A Programme

Le programme envisage l’extension de la zone d’activités de la Houssoye sur une superficie de 15,6 hectares correspondant à l’essentiel du périmètre AUDa, défini au Plan Local d’Urbanisme. Cette extension permettra de porter la superficie totale du parc d’activités de la Houssoye à 120 hectares soit une augmentation de 12,5%.

Cette extension conservera une large palette de vocation : activités industrielles, commerciales, artisanales et tertiaires.

Les parcelles définies dans le cadre du scénario d’aménagement pourront voir leur organisation et leur répartition évoluer en fonction des demandes.

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B Voiries

L’ensemble des voiries sera hiérarchisé et organisé autour d’un réseau de voirie principal et d’un réseau de voiries secondaires.

Le projet d’extension s’organisera autour d’un bouclage principal de voirie à partir des accroches existantes présentes depuis les rues Arago et Laennec.

Des voiries secondaires, se terminant en impasse sont envisagées en direction du chemin de la Patinerie et du territoire d’Ennetières en Weppes. Ces réserves sont prévues afin d’une part de mieux liaisonner le parc de la Houssoye entre Bois Grenier et la Chapelle d’Armentières et d’autre part, de conserver des possibilités de développement à long terme (secteur compris entre les franges de l’extension et la ligne LGV Nord Europe).

Le projet n’envisage pas de modifications du profil actuel du chemin de la Patinerie, en conservant son rôle prépondérant pour le fonctionnement agricole du secteur. Les voiries auront une structure roulante de 7 mètres de large. Des aménagements modes doux seront intégrés dans les profils de voirie avec un trottoir de 1m50 de large et une bande cyclable bidirectionnelle de 3 mètres de large. L’objectif est de permettre une connexion à terme entre le PDIPR présent sur le chemin de la Patinerie avec le projet de Véloroute sur le cavalier ferroviaire.

Voirie principale Voirie secondaire

Ouvrage hydraulique

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C Assainissement

Eaux pluviales Le règlement communautaire stipule que la solution d’infiltration des eaux pluviales devra être recherchée en premier lieu. Toutefois, au regard de la nature du sol présentant une faible perméabilité et du niveau de nappe relevé au droit du site, les eaux pluviales seront rejetées vers la becque du Wacquet et vers le réseau existant de la rue François Arago à débit régulé à 2 l/s/ha conformément au PLU.

Au regard des contraintes techniques liées à la topographie et au fonctionnement hydraulique existant complexe, le parti d’aménagement privilégié pour la gestion des eaux pluviales vise à reconstituer le fonctionnement hydraulique de la zone en :


Préservant intégralement la becque du Wacquet,


Créant des canaux ou des noues profondes constamment en charge hydraulique d’une largeur fluctuant de 7 mètres à 5 mètres d’emprises afin de stocker les eaux issues des voiries,


Mettant en œuvre des ouvrages de tamponnement privé à la parcelle (à charge d’acquéreur.

Eaux usées Les effluents seront repris gravitairement par un réseau de canalisations et acheminés jusqu’aux réseaux existants de la rue François Arago et la rue René Laennec. Au regard des contraintes technique liée à la topographie, il sera mis en place une station de relèvement des eaux usées avant rejet vers la rue François Arago.

D Aménagement paysager

Les aménagements prévus dans le cadre de la réalisation du programme seront de grande qualité.

Le traitement paysager à l’intérieur de la zone Les aménagements consisteront principalement en une végétalisation des ouvrages hydrauliques sous la forme d’un paysagement bas et humide. Une bande paysagère d’accompagnement sous forme d’une haie basse permettra de séparer la voirie des modes doux. Une bande enherbée de 1mètre 50 de large sera réalisée entre la limite de la parcelle et les ouvrages hydrauliques sur la voirie principale et entre la limite de parcelle et la voirie secondaire. Cette dernière permettra d’enfouir les réseaux nécessaires au fonctionnement de la zone. L’essentiel du triangle boisé est conservé dans le projet. La mare présente au sein du boisement pourra être confortée sous la forme d’une zone de tamponnement.

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Le traitement paysager des franges Les franges Sud seront traitées avec une grande attention afin de permettre une transition progressive entre l’activité économique et les espaces agricoles mais également favoriser des fenêtres d’échanges visuelles entre la zone et la ligne LGV. Dans cette optique, un paysagement sous forme de bosquets discontinus d’essences locales est préconisé.

Aux abords du chemin de la Patinerie, l’aménagement d’une haie bocagère dans la continuité de celle ceinturant l’école Notre Dame de Fatima est envisagée. Sa hauteur ne devra pas excéder 1m50 afin de conserver des échanges visuels avec la zone. L’objectif est de conforter l’aspect rural et de balade de ce chemin classé PDIPR.

E Parti architectural

Une attention particulière sera apportée à la qualité architecturale des constructions et de l’ensemble de l’opération (clôtures, parkings, hangars…). Une place importante sera laissée aux espaces verts aménagés notamment au travers de la valorisation des ouvrages hydrauliques afin de créer un espace homogène sur l’ensemble de la zone.

La démarche de conception des bâtiments devra s’efforcer d’intégrer les préconisations du Cahier de Recommandations Architecturales, Urbaines et Paysagères relatif à l’aménagement des zones à vocation économique.

L’aménagement de la zone se fera dans le cadre d’une démarche de développement durable c’est pourquoi les projets devront veiller à : - Respecter les normes en matière environnementale, - Concentrer les efforts techniques pour se rapprocher au plus près de l’objectif fixé par la réglementation thermique (RT 2010) - Développer des choix techniques pour favoriser la gestion énergétique (positionnement des constructions, gestion des ouvertures, développement de dispositifs alternatifs….) et ainsi se rapprocher de l’objectif du label THPE (Très Haute Performance Energétique).

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