Service Des Droits Des Femmes Et De L'égalité
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Direction générale de la cohésion sociale Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes Synthèse de l’actualité 2 novembre 2010 Action gouvernementale Eric Besson installe quinze ambassadrices de la laïcité dans les quartiers Eric Besson, ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire, a lancé mercredi 27 octobre l’opération « les ambassadrices de la laïcité et de l’égalité hommes femmes ». Cette opération est organisée en partenariat avec l’association Ni Putes Ni Soumises. Eric Besson et Sihem Habchi, présidente de l’association, ont signé une convention dans ce sens, comportant une subvention de 80 000 euros. Cette opération a pour but de promouvoir la laïcité et l’égalité entre les hommes et les femmes auprès de l’ensemble du public, et en particulier des personnes issues de l’immigration, dans les quartiers les plus sensibles. Elle a pour objectif de lutter contre les violences faites aux femmes et aux pratiques qui visent à les exclure de notre espace social, qu’il s’agisse de l’interdiction de participer aux mêmes séances d’éducation physique que les garçons, de l’enfermement au domicile, du port du voile intégral, de la polygamie, ou des pratiques intolérables de mutilation et d’excision. Lire le communiqué de presse et le discours du ministre Législation, réglementation, nominations Véronique Cayla à la présidence d’Arte L’information était à la une du Monde daté du 27 octobre : l'assemblée générale d'Arte GEIE, le groupement d'intérêt économique détenu conjointement par la France et l'Allemagne, a désigné Véronique Cayla pour succéder à l'Allemand Gottfried Langenstein à partir du 1er janvier 2011. En outre, en mars prochain, elle s'installera à la tête d'Arte France dans le fauteuil de Jérôme Clément, son patron historique depuis sa création. Véronique Cayla, experte du 7e art et de l'audiovisuel, a dirigé pendant cinq ans le Centre national de la cinématographie et de l'image animée (CNC), après avoir été notamment directrice générale du Festival de Cannes. (D’après l’Agence France Presse). Service des droits des femmes et de l’égalité Nomination au SDFE de la DGCS Le 2 novembre, Lucie Vidal prend ses fonctions de chargée de mission au sein du bureau de l’animation et de la veille du Service des droits des femmes et de l’égalité de la Direction générale de la cohésion sociale. Lucie Vidal est titulaire d’un Master « organisations internationales » et d’une licence « service public » de Science Po Grenoble. On citera ici ses deux principaux travaux universitaires : son mémoire de recherche intitulé : « La stratégie du Gender Mainstreaming : vers une égalité réelle entre femmes et hommes », et son mémoire de fin d’études, en anglais, sur l’intégration du genre dans les politiques et programmes de l’UNICEF. La préparation du congrès international fondateur du Réseau européen des familles monoparentales à Berlin et un stage auprès de la chargée de mission départementale aux droits des femmes et à l’égalité de l’Ardèche ont été ses premières expériences professionnelles. Lucie Vidal a ensuite contribué à l’organisation de la conférence régionale Beijing +15 de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Europe (service genre/égalité, UNECE, Genève). Enfin, elle a travaillé au sein de l’unité genre/égalité du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF, New York), où elle a participé à l’organisation de deux colloques à l’occasion de la conférence mondiale Beijing +15 et a rédigé des rapports d’évaluation et de synthèse sur l’intégration du genre dans les programmes de l’UNICEF. Nous lui souhaitons la bienvenue au SDFE ! Egalité dans la vie professionnelle « Le nouveau chantier de la parité » Consacrant son enquête au « nouveau chantier de la parité » dans les entreprises, Entreprise & carrières du 26 octobre souligne que la future loi sur les quotas de femmes dans les conseils d'administration des sociétés « ouvre un nouveau dossier pour les DRH ». Ils vont devoir « alimenter le vivier de potentielles administratrices ». La Tribune du 29 octobre consacrait également une page au « mouvement européen pour féminiser les conseils d’administration ». Le quotidien souligne que « après la Norvège et l’Espagne, la France et l’Italie vont imposer un nombre minimum de femmes dans les conseils d’administration de leurs entreprises ». Le journal annonce que la « France prépare une loi et des sanctions ». A noter que La Tribune remettra ses « Women’s Awards » le 8 novembre prochain à 15 femmes. « La City du mâle » La chronique de Caroline Fourest, essayiste et journaliste, rédactrice en chef de la revue ProChoix, parue dans Le Monde du 16 octobre était titrée « La City du mâle ». « Faut-il baisser le taux de testostérone des salles de marché pour obtenir un capitalisme moins sauvage ? » se demandait Caroline Fourest qui ne souhaite pas « opposer un capitalisme féminin à un capitalisme masculin » mais « imposer un système économique responsable ». « Cela n'interdit pas d'inciter les conseils d'administration à se féminiser », explique-t-elle. « Mais cela demande de ne pas renoncer à un projet plus ambitieux. Celui d'un monde où la régulation démocratique permet de dompter l'instinct destructeur du capitalisme ». Lire la chronique de Caroline Fourest sur le site du Monde Synthèse de l’actualité – Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes –02/11/2010 Un portrait d’Anne Florette Sous le titre « Une femme d’action pour France Active », Les Echos des 29 et 30 octobre publient un portrait d’Anne Florette la nouvelle directrice de l'association France Active (synthèse du 20 septembre). Avis sur l’arrêt de la Cour de cassation du 6 juillet A signaler, sous le titre « L’égalité de rémunération entre hommes et femmes : une avancée significative », dans Droit social n° 11 de novembre 2010 les huit pages d’avis de l’avocat général référendaire Sandrine Zientara-Logeay sur l’arrêt de la Cour de cassation du 6 juillet (synthèses des 13 août, 3 et 20 septembre). Les femmes victimes de la crise économique Selon La Croix du 28 octobre, « le groupe Cegos, spécialiste de la formation professionnelle et du conseil d’entreprise, a interrogé 900 femmes salariées et 166 directeurs des ressources humaines pour cerner comment les femmes se situent face au travail et comment les entreprises répondent aux obligations légales en matière d’égalité ». Retrouver l’information sur le site de La Croix « Les filles de la CGT » contre la réforme des retraites L’Agence France Presse a diffusé le 28 octobre une dépêche titrée « « Les filles de la CGT », le tube des manifs contre les retraites ». Selon l’agence, « à Bordeaux comme à Strasbourg ou Vannes, de plus en plus de manifestantes se retrouvent dans les cortèges pour entonner ensemble "les filles de la CGT", une chanson écrite en 2005 par un syndicaliste marseillais, devenue le tube des manifestations contre les retraites ». Il s’agit d’une « vraie reconnaissance de la place des femmes dans le syndicalisme » estime l’une des militantes interrogées par l’AFP, « Elle prouve qu'il n’y a des pas que des gros bras à la CGT contrairement à ce que certains peuvent penser » souligne une autre. « C'est en partie pour rendre hommage à ces femmes militantes », explique l’agence, « que Bernard Lopez, (…) a écrit cette chanson ». « La CGT a souvent un côté macho mais je trouvais sympa de dire qu'il y aussi des femmes qui militent » a expliqué l’artiste à l’AFP. Retraites : rectificatif Une première dépêche, un peu rapide, de l’AEF nous a fait indiquer dans la synthèse du 27 octobre que L’Expansion de novembre considérait que « les femmes (étaient) les grandes perdantes de la reforme des retraites ». A lire le mensuel dans le détail, on rectifiera : qualifiant d'« idée reçue » la conception selon laquelle « les femmes sont les grandes perdantes de la réforme des retraites », L'Expansion affirme que « certaines auront même plus de trimestres que les hommes », car « la situation des hommes et des femmes s'est rapprochée en termes de durée de carrière »… Synthèse de l’actualité – Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes –02/11/2010 Egalité dans la vie personnelle et sociale L’affaire baby Loup aux prud'hommes Sous le titre « Le voile aux portes des crèches », Le Journal du Dimanche du 31 octobre annonce l'affrontement prévu le 8 novembre prochain devant les prud'hommes entre la directrice de la crèche Baby Loup de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) et son éducatrice licenciée pour port du voile islamique (synthèse du 27 octobre). Le journal interroge la philosophe Elisabeth Badinter, marraine de la crèche, qui affirme que « c'est l'avenir de notre société qui se joue » dans ce débat. On signalera également un article dans Le Nouvel Observateur du 28 octobre : « La crèche lève le voile ». « Le machisme ultraviolent au quotidien » Selon Politis du 28 octobre, « le pseudo-documentaire d’Arte « La Cité du mâle » désignait les cités comme « le » lieu de l’ultrasexisme ». L’hebdomadaire a mené l’enquête et montre que ce machisme violent « se porte très bien dans tous les milieux, y compris au plus haut niveau de l’establishment ». Un avancée pour les familles homoparentales Les associations homosexuelles ont salué le 29 octobre une « véritable avancée » après la reconnaissance par la justice de droits parentaux à une femme en conflit avec son ancienne compagne, mère biologique de l'enfant. « C'est la première fois qu'en termes clairs, une décision de justice reconnaît la notion de famille homoparentale dans ses dimensions sociologique et affective », estime l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL).