Dossier De Presse
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BRIO FILMS et VAMONOS FILMS présentent Un fi lm de GERARD BERENICE DHANUSH ERIN BARKHAD JUGNOT BEJO MORIARTY ABDI Scénario de Romain PUERTOLAS et Luc BOSSI Avec la collaboration de Ken SCOTT D’après le roman de Romain Puértolas « L’Extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea » (paru aux Editions Le Dilettante) Durée : 1h40 Une production France - Inde - Belgique SORTIE LE 30 MAI Retrouvez le fi lm sur www.facebook.com/LExtraordinaireVoyageDuFakir.LeFilm/ Twitter avec #VoyageDuFakir Matériel presse disponible sur www.sonypicturespresse.fr PRESSE DISTRIBUTION Etienne LERBRET SONY PICTURES ENTERTAINMENT France Stéphane RIBOLA 36 rue Marbeuf 36 rue de Ponthieu 75008 PARIS 75008 PARIS Tél : 01 53 75 17 07 Tél. : 01 44 40 62 00 [email protected] Aja, un jeune arnaqueur de Mumbai, entame, à la mort de sa mère, un extraordinaire voyage sur les traces du père qu’il n’a jamais connu. Il rencontre l’amour à Paris dans un magasin de meubles suédois, le danger en compagnie de migrants somaliens en Angleterre, la célébrité sur une piste de danse à Rome, l’aventure dans une montgolfi ère au-dessus de la Méditerranée, et comprend fi nalement ce qu’est la vraie richesse et qui il souhaite devenir. 3 entretien avec Qu’est-ce qui vous a intéressé au départ dans L’EXTRAORDINAIRE VOYAGE DU FAKIR ? Alors que le producteur Luc Bossi était au Festival de Cannes, il m’a appelé pour savoir si j’étais disponible pour un projet qu’il développait. Il m’a envoyé le livre et le scénario et j’ai adoré la tonalité du récit. J’ai aussi été sensible à l’humour et à l’histoire d’amour, mais surtout au fait qu’il s’agit avant tout d’un fi lm d’aventure ! Comment vous êtes-vous approprié le scénario ? Après avoir lu le livre et le scénario, et discuté avec Luc, j’ai senti qu’il fallait que je réécrive certaines scènes pour que le fi lm corresponde à la vision que j’en avais. Je dois dire que j’ai beaucoup apprécié de pouvoir m’approprier le projet, même si j’étais porté par le roman : j’ai essentiellement développé des aspects qui étaient déjà présents dans le livre. Il y a dans cette histoire une formidable dimension picaresque. Absolument. Pour moi, il s’agit d’une fable. D’ailleurs, au cours de la réécriture du script et du tournage, j’ai fait en sorte qu’on ressente cette dimension. C’est aussi un récit initiatique qui s’attache à un jeune Indien, originaire de Mumbai, qui n’a jamais rien connu d’autre que son modeste quartier. Au cours du fi lm, il voit ses horizons s’élargir. Cette évolution était passionnante à explorer d’un point de vue cinématographique. Certes, il s’agit d’une fable, mais le fi lm aborde aussi la question des migrants… Je ne pense pas que le fi lm soit politiquement engagé. Bien entendu, on parle de mouvements migratoires mais pas sous un angle politique – plutôt dans une optique humaniste. Car en voyant ces migrants au quotidien, le spectateur pourra sans doute se sentir proche d’eux et se dire qu’ils lui ressemblent. S’il repart de la projection dans cet état d’esprit, je pense qu’on aura remporté une petite victoire. Avez-vous été inspiré par certains livres ou fi lms ? J’ai surtout été inspiré par le livre de Romain Puértolas qui est d’une grande richesse. Je m’en suis senti très proche, sans doute parce que THE GRAND SEDUCTION, que j’ai écrit, et STARBUCK, que j’ai écrit et réalisé, mêlent humour et fantaisie, tout comme LE VOYAGE DU FAKIR. Les fi lms qui m’ont inspiré sont BEING THERE (BIENVENUE MISTER CHANCE) de Hal Ashby, AFTER HOURS de Scorsese, LA VITA E BELLA (LA VIE EST BELLE) de Roberto Benigni. Avant le tournage, j’ai aussi voulu relire « Candide » de Voltaire et l’« Odyssée » d’Homère. Comme il s’agit avant tout d’un fi lm d’aventure, j’ai revu des comédies d’aventure de Spielberg dont j’aime la tonalité. 0 9 9 0 entretien avec Vous avez tourné aux quatre coins du monde. Le tournage a-t-il été particulièrement diffi cile d’un point de vue logistique ? C’était évidemment un tournage assez complexe ! Mais il était essentiel qu’on se rende dans les différents pays où se déroule l’intrigue pour en saisir l’atmosphère. Et même si c’était souvent diffi cile, cela en valait la peine, car il fallait faire en sorte que chacun des lieux traversés par les personnages infl ue sur la narration et le périple du protagoniste. De même, vous avez réuni un casting international. Au cours de son voyage, notre protagoniste rencontre de nombreux personnages qui, dans le fi lm, n’ont que quelques scènes. Mais il fallait que leur présence soit marquante et on a donc fait appel à de grands acteurs issus des pays qu’on traverse. C’était l’un des aspects les plus exaltants de la préparation. Sachant que vous avez dirigé des comédiens de cultures et de parcours très différents, était-ce particulièrement diffi cile ? Je me suis d’abord efforcé de comprendre de quoi ils avaient besoin pour donner le meilleur d’eux-mêmes. Bien sûr, c’était un vrai défi de travailler avec des acteurs venant de pays différents, mais c’était aussi un vrai bonheur. À commencer par Dhanush qui a tourné dans d’innombrables fi lms en Inde. C’était passionnant parce qu’à la fi n de chaque journée de tournage, on parlait du fi lm qu’on était en train de faire, de son personnage et aussi de la manière dont on fait du cinéma : on confrontait ma vision et mon approche en tant que réalisateur occidental avec son regard d’artiste indien, et on comparait la réaction du public en Occident et du public en Inde. Nos discussions ont enrichi ma vision du monde et de la manière de faire du cinéma. Quelles diffi cultés liées aux différences culturelles avez-vous rencontrées ? La barrière de la langue était parfois un obstacle, d’autant plus que je devais me faire comprendre et qu’on était sans cesse en train de courir après le temps. Je me souviens par exemple d’avoir pris le temps d’expliquer à des fi gurants ce qu’ils devaient faire et de me rendre compte ensuite qu’ils ne parlaient pas un mot d’anglais mais qu’ils étaient trop polis pour me le dire ! Avez-vous organisé des répétitions ou des lectures en amont du tournage ? Pas vraiment. Comme on tournait dans plusieurs pays, on n’a jamais eu l’occasion de réunir l’ensemble des comédiens. J’ai malgré tout répété avec certains d’entre eux, mais encore une fois, le plus important à mes yeux était de trouver la méthode qui convenait le mieux à chacun. En discutant avec Dhanush très en amont, je me suis rendu compte qu’il préférait ne pas trop répéter pour conserver sa spontanéité. Avec les comédiens qui n’avaient que quelques jours de tournage, il fallait répéter un minimum pour s’assurer qu’ils avaient bien cerné le ton du fi lm. 5 entretien avec Laissez-vous une certaine marge de manœuvre à vos comédiens ? Je suis assez précis dans ma direction car je sais ce que je veux obtenir de mes acteurs pour raconter l’histoire à ma façon. Pour autant, je leur laisse beaucoup de liberté en les encourageant d’emblée à me donner leur propre interprétation de la scène. C’est ensuite que je leur fais part de ma vision et que j’affi ne les choses. Quel style visuel avez-vous souhaité donner au fi lm ? Tout d’abord, le style est marqué par le fait qu’il s’agit d’une fable. Ensuite, comme on passe d’un pays à l’autre au cours du périple du protagoniste, il était important que chacun des lieux traversés ait sa propre identité visuelle. J’ai donc fi lmé chaque pays différemment, en me laissant infl uencer par l’atmosphère, les décors, la culture locale : il était essentiel que le spectateur ressente qu’on change d’univers tout au long du fi lm. Que ce soit un numéro de danse dans la pure tradition Bollywodienne, un numéro musical à la Monty Python en Angleterre ou une course poursuite en Italie qui pulse au rythme d’une musique à la Nino Rota. Comment avez-vous travaillé avec le compositeur ? La musique est essentielle dans ce projet. On a fait appel à Nicolas Errera, avec qui j’ai déjà travaillé, et on s’est inspiré de mélodies indiennes, même si ce n’est pas un fi lm de Bollywood : on a fait en sorte que la culture indienne imprègne la bande- originale. Qu’est-ce que vous retiendrez de cette expérience unique ? Ce fut une collaboration avec des gens de grands talents provenant plusieurs pays. C’était un projet particulièrement ambitieux, pour un budget relativement modeste. On a dû être inventifs et extrêmement préparés. Et je crois que c’était le cas ! J’ai vraiment le sentiment que tous les acteurs et les techniciens ont travaillé dans la même direction, au service du fi lm, en s’investissant à fond. Qu’aimeriez-vous que le spectateur retienne du fi lm ? J’aimerais d’abord qu’il passe un très bon moment car c’est avant tout un divertissement ! Mais c’est aussi un fi lm qui parle d’immigration et, même s’il n’offre aucune solution toute faite, j’espère qu’il donnera matière à discussions et à débats.