Département d’Indre et Loire Commune de DRUYE

ENQUÊTE PUBLIQUE UNIQUE

RELATIVE ∑∑∑A LA CRÉATION D’UN RELAIS VRAC DE GAZ DE PÉTROLE LIQUÉFIÉ PAR LA SOCIÉTÉ « PRIMAGAZ », ∑∑∑A LA CREATION D’UN DIFFUSEUR AUTOROUTIER PAR LA SOCIÉTÉ « COFIROUTE »,

∑∑∑A LA DÉCLARATION DE PROJET EMPORTANT MISE EN

COMPATIBILITÉ DU P.L.U, SUR LA COMMUNE DE DRUYE (Indre et Loire) ∑∑∑

RAPPORT ET CONCLUSIONS MOTIVÉES

●Arrêté préfectoral de mise à l’enquête publique en date du 24 octobre 2019

●Période d’enquête du 26 novembre 2019 au 27 décembre 2019

●Siège de l’enquête : mairie de DRUYE

●Membres de la commission d’enquête : Pierre AUBEL Michel IMBENOTTE Catherine GUENSER

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SOMMAIRE

RAPPORT Page 4 Préambule Page 6 I. Généralités Page 7 I.1 Objet de l’enquête – Description des projets Page 7 1.1 Le relais-vrac « PRIMAGAZ » Page 7 1. A – Présentation de la société « PRIMAGAZ » Page 7 1. B - Description générale du site Page 8 1. C - Description de l’activité Page 10 1.2 Le diffuseur autoroutier « COFIROUTE » Page 11 1.3 La mise en conformité du PLU de la commune de DRUYE au Page 12 regard du projet de diffuseur autoroutier I.2 Cadre réglementaire Page 13 2.1 Le relais-vrac « PRIMAGAZ » Page 13 2.2 Le diffuseur autoroutier « COFIROUTE » Page 15 2.3 La mise en conformité du PLU de la commune de DRUYE Page 16 I.3 Etude d’impact Page 17 3.1 Impact sur le sol, sous-sol, eaux superficielles et souterraines Page 17 3.2 Impact sur l’air, bruit, nuisances Page 18 3.3 Impact sur le trafic routier Page 18 3.4 Déchets Page 19 3.5 Impact paysager Page 19 3.6 Impact sur la faune et la flore Page 19 3.7 Impact sur l’environnement socioéconomique Page 20 3.8 Effets sur la santé, effets sur le climat, gaz à effets de serre Page 20 I.4 Etude de dangers Page 20 4.1 Contexte Page 20 4.2 Potentiel de dangers et risques associés Page 20 4.3 Etude des potentiels de danger Page 21 4.4 Risques externes Page 22 4.5 Risques internes Page 22 4.6 Caractérisation de l’intensité des phénomènes dangereux Page 23 4.7 Effets domino, cinétique 4.8 Caractérisation de la gravité des phénomènes dangereux Page 23 4.9 Probabilité d’occurrence des phénomènes dangereux Page 24 4.10 Criticité du site Page 24 4.11 Moyens de prévention et de protection alarmes Page 25 4.12 Moyens d’intervention Page 25 I.5 Environnement des projets Page 25 5.1 La commune Page 25 5.2 Risques naturels et technologiques Page 27 5.3 Milieu naturel, faune et flore Page 28 5.4 Patrimoine historique Page 29 5.5 Air, hydrologie et captages Page 29 I.6 Composition du dossier d’enquête Page 29 I.7 La concertation préalable Page 31

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I.8 Remise en état du site après exploitation Page 32 II. Organisation et déroulement de l’enquête Page 33 II.1 Désignation de la commission d’enquête Page 33 II.2 Prescription de l’enquête publique Page 33 II.3 Modalités de l’enquête Page 33 2.1 Contacts préalables Page 33 2.2 Déroulement de l’enquête Page 34 II.5 Modalités d’expression du public Page 35 II.6 Climat de l’enquête Page 36 II.7 Clôture de l’enquête Page 36 II.8 Chronologie Page 36 III. Analyse des observations Page 38 III.1 Observations du public Page 38 III.2 Observations de la commission d’enquête Page 69 III.3 Résumé Page 80 -Relais-vrac « PRIMAGAZ » Page 82 Conclusions -Diffuseur autoroutier « COFIROUTE » Page 91 motivées -Mise en conformité du PLU de la commune de DRUYE Page 99

Procès-verbal des observations orales ou écrites recueillies Page 2

Pièces Publicité légale Page 19 jointes et annexes Photographies de l’affichage sur le terrain Page 24

Avertissement diffusé par l’association « Bien vivre à Druye » Page 33

Mémoire en réponse

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Département d’Indre et Loire Commune de DRUYE

RAPPORT D’ENQUETE PUBLIQUE

RELATIF ∑∑∑A LA CRÉATION D’UN RELAIS VRAC DE GAZ DE PÉTROLE LIQUÉFIÉ PAR LA SOCIÉTÉ « PRIMAGAZ »,

∑∑∑A LA CRÉATION D’UN DIFFUSEUR AUTOROUTIER PAR LA SOCIÉTÉ « COFIROUTE »,

∑∑∑A LA DÉCLARATION DE PROJET EMPORTANT MISE EN COMPATIBILITÉ DU P.L.U, SUR LA COMMUNE DE DRUYE (Indre et Loire)

Références :

● Code de l’environnement et notamment les articles L.123-1 et suivants, R.123-1 et suivants, 181- 36 et suivants, ● Code de l’urbanisme et notamment les articles L.153-4 et suivants, R.153-13 et suivants, ● Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de DRUYE, ● Concertation publique sur le projet de création de diffuseur autoroutier du 29 avril au 31 mai 2019, ● Décision du 08 août 2018 de l’autorité environnementale du conseil général de l’environnement et du développement durable, après examen au cas par cas, sur le projet de création d’un diffuseur autoroutier (voie bidirectionnelle) depuis l’aire de service « Les jardins de Villandry » à DRUYE, soumettant ce projet de création à évaluation environnementale et liant la procédure à celle du projet de relais-vrac de la S.A.S COMPAGNIE DES GAZ DE PETROLE PRIMAGAZ, ci-après désignée « PRIMAGAZ », ● Demande d’autorisation environnementale présentée le 23 avril 2019 et complétée par PRIMAGAZ en vue de l’exploitation d’un relais-vrac de pétrole liquéfié, au lieu-dit « La Fosse Savonnières » à DRUYE, ci-après désigné par le terme « relais-vrac », déclarée recevable le 11 juillet 2019, ● Demande d’autorisation environnementale présentée le 11 juillet 2019 et complétée par la S.A COFIROUTE, ci-après désignée « COFIROUTE » en vue de la création d’un diffuseur autoroutier à partir du rond-point d’accès à l’aire de service « Les jardins de Villandry » sur l’A85, ci-après désigné « diffuseur autoroutier » dans le but de desservir le futur relais-vrac, déclarée recevable le 13 septembre 2019,

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● Procédure de déclaration de projet au titre du Code de l’environnement relative à l’aménagement d’un projet de diffuseur autoroutier desservant le projet de relais-vrac au lieu-dit « Le Grand Noyer » à DRUYE, ● Réunion d’examen conjoint du 8 juillet 2019 relative à la mise en compatibilité du document d’urbanisme de Druye, ● Avis délibéré n°2019-74 adopté lors de la séance du 9 octobre 2019 par l’autorité environnementale du conseil général de l’environnement et du développement durable sur le projet de création d’un relais-vrac et d’un diffuseur autoroutier à Druye, ● Décision n°E19000172/45 de Madame la Présidente du Tribunal Administratif d’Orléans, en date du 10 octobre 2019, ● Arrêté d’ouverture d’enquête publique de Madame la Préfète d’Indre et Loire, en date du 24 octobre 2019.

Durée de l’enquête : du 26 novembre 2019 au 27 décembre 2019. Siège de l’enquête : Mairie de DRUYE. Dates des permanences : -le 26 novembre 2019 de 9h à 12h, -le 3 décembre 2019 de 14h à 17h, -le 12 décembre 2019 de 14h à 18h, -le samedi 21 décembre 2019, de 9h à 12h, -le 27 décembre 2019 de 14h à 17h.

* * *

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Préambule

La présente enquête publique expose en un seul document trois projets impactant la commune de DRUYE mais devant être traités comme relevant d’un projet unique. Ce projet porte d’une part sur la création d’un relais-vrac « PRIMAGAZ », d’autre part sur la création d’un nouveau diffuseur autoroutier par « COFIROUTE » desservant le relais-vrac à partir de l’A85 et sur la mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de DRUYE avec le projet de diffuseur autoroutier. Ainsi, ce projet donne lieu à l’établissement de deux dossiers distincts : FFFLe dossier dénommé « rapport », comportant trois parties : ♦ Une partie I présentant l’objet de l’enquête, dénommée Généralités, portant sur : -la demande d’autorisation environnementale au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) pour la création du relais-vrac par la société PRIMAGAZ au lieu-dit « La Fosse Savonnières » sur la commune de DRUYE, -la demande d’autorisation environnementale au titre des installations, ouvrages, travaux et activités en vue de l’aménagement d’un diffuseur autoroutier par la société COFIROUTE pour desservir le projet de relais-vrac, -la procédure de mise en compatibilité du document d’urbanisme de la commune de DRUYE. ♦ Une partie II qui rappelle le déroulement de l’enquête et son organisation, ♦ Une partie III qui analyse les observations du public reçues durant l’enquête.

FFFLe dossier dénommé « Conclusions motivées » qui présente trois dossiers distincts intégrant les conclusions et l’avis de la commission d’enquête pour chacune des trois composantes de l’enquête unique ; -autorisation environnementale liée au relais-vrac, -autorisation environnementale associée au diffuseur routier, -mise en compatibilité du document d’urbanisme de la commune de DRUYE.

Ces deux documents, rapport et conclusions motivées, seront consultables sur le site de la Préfecture d’Indre et Loire et celui de la mairie de DRUYE, à l’issue de la procédure d’enquête publique. Pour disposer d’une réponse complète à son interrogation, le lecteur est invité à lire l’ensemble de l’analyse des observations (partie III) puis les conclusions exprimées plus succinctement dans les dossiers « Conclusions motivées ».

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I - GÉNÉRALITÉS

I.1 Objet de l’enquête – Description des projets

1.1 Le relais-vrac « PRIMAGAZ »

La société « PRIMAGAZ » possède actuellement un établissement de type relais-vrac implanté sur la commune de SAINT-PIERRE-DES-CORPS (37). Cet établissement est classé SEVESO seuil haut au titre de la réglementation Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).

Ce classement en seuil haut le place dans le périmètre d’application de la loi du 30 juillet 2003 imposant un Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT). L’objectif du PPRT est d’éviter les situations pouvant mener à des conséquences en cas d’accident technologique et de maîtriser l’urbanisation existante et future autour des sites concernés. La démarche de maîtrise des risques a été effectuée sur le site de « PRIMAGAZ » et les dispositions ont été prises pour réduire le risque à la source à un niveau aussi bas que possible à un niveau économiquement acceptable. La conclusion de l’étude de dangers (EDD) a montré que le risque était acceptable dans son environnement au sens de la circulaire du 10 mai 2010 récapitulant les règles méthodologiques applicables aux études de dangers, à l’appréciation de la démarche de réduction du risque à la source et aux Plans de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) dans les installations classées en application de la loi du 30 juillet 2003.

Cependant l’instruction du PPRT a abouti à la nécessité de mettre en place des mesures foncières et/ou de prescrire des travaux pour les enjeux situés à proximité du site : expropriation ou délaissement pour 107 logements et 3 entreprises et travaux pour 253 logements. L’alternative possible aux mesures foncières et/ou travaux prescrits du PPRT est la mise en œuvre d’une mesure supplémentaire de réduction du risque à la source. Une mesure supplémentaire peut être prévue par un PPRT dans la mesure où son coût est inférieur à celui des mesures foncières qui seraient imposées par le PPRT. Les chiffrages disponibles lors de l’élaboration du PPRT ont montré que le coût des mesures foncières était supérieur à 31 millions d’euros alors que celui de la mesure supplémentaire était estimé à environ 6 millions d’euros.

Les Personnes et Organismes Associés à l’élaboration du PPRT (POA) ont été consultés sur la mesure supplémentaire de délocalisation de Primagaz, sur la recevabilité de la mesure supplémentaire de délocalisation de l’établissement Primagaz de St-Pierre-des-Corps, ils ont émis un accord unanime pour cette solution. Cette mesure a fait l’objet d’un arrêté préfectoral complémentaire n°20550 du 9 Janvier 2018 relatif à la mise en œuvre des mesures supplémentaires de prévention des risques.

1. A Présentation de la société « PRIMAGAZ » PRIMAGAZ est implanté en France depuis 1934. En 1982, le groupe néerlandais SHV entre dans le capital de PRIMAGAZ. En 1999, il devient l'unique actionnaire de la société. Les moyens de stockage et d'emplissage de PRIMAGAZ sont répartis sur tout le territoire métropolitain. Il s'agit de : - 3 terminaux maritimes : le stockage souterrain en caverne de près de 100 000 m3, situé à Lavéra (13) et les 2 terminaux de stockage aérien de Brest (29) et Ambès (33),

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- 4 centres emplisseurs (PRIMAGAZ et filiales) dans lesquels est réalisé l'emplissage des bouteilles : Brest, Ambès, Feyzin et Herrlisheim, - 19 relais-vrac (PRIMAGAZ et filiales) dans lesquels est réalisé le remplissage des camions citernes petits porteurs pour l’approvisionnement de la clientèle de proximité, - Des entrepôts bouteilles, pour la plupart exploités par des tiers, répartis sur l’ensemble du territoire, dans lesquels sont chargés les camions petits porteurs- bouteilles pour l’approvisionnement de la clientèle de proximité. Pour acheminer le GPL sur l'ensemble du territoire, PRIMAGAZ utilise des camions citernes et bouteilles (par le biais de contrats de location de véhicules avec chauffeur et de contrats de transport public) et des wagons-citernes (en location). La certification ISO 9002 pour la distribution de GPL et l’implantation de citernes chez ses clients a été acquise en 1996. Elle a été étendue au printemps 1999 à la distribution de GPL en bouteilles, puis aux centres emplisseurs et relais-vrac, faisant de PRIMAGAZ la première entreprise française d’énergie GPL à être certifiée pour l’ensemble de ses activités. La certification a été conservée depuis, le référentiel actuel étant l’ISO 9001:2015, le certificat en cours date du 08 janvier 2018, valable jusqu’au 31 mai 2020.

Capacités financières Les principaux chiffres des résultats de la société sont repris dans le tableau suivant :

2014 2015 2016 2017 2018 Chiffre 512 690 584 € 464 252 883 € 406 156 424€ 442 828 889 € 487 231 542 € d’affaire Bénéfices 13 787 898 € 51 747 590 € 91 968 522 € 75 643 890 € 54 805 690 €

L’implantation de ce nouveau site est liée à la mise en place des mesures supplémentaires du PPRT de Saint-Pierre-des-Corps. Un protocole cadre dans lequel sont définies les conditions dans lesquelles chacune des parties signataires contribuera à la réalisation du déménagement du site « PRIMAGAZ » de St-Pierre-des-Corps vers DRUYE a été signé entre l’État et « PRIMAGAZ » le 14 juin 2016. Une convention de financement au sens de l’article L.515-19-3 du Code de l’Environnement a été signée le 14 juin 2017. La part de PRIMAGAZ est fixée à 33 % au titre des mesures supplémentaires, l’Etat et les collectivités se partageant le reste.

1. B Description générale du site

Implantation locale Le site retenu pour la réimplantation d’une partie des activités de Primagaz est celui étudié sur la commune de DRUYE, au lieu-dit « La Fosse Savonnières ». Il appartient à l’Etat et s’étend sur 10 ha environ ayant servi antérieurement de dépôt de matériaux et de base pour une centrale d’enrobé lors de la construction de l’autoroute A85 puis du boulevard périphérique de l’agglomération tourangelle. Il est situé dans une zone rurale dépourvue de constructions de tiers à ses alentours.

La station d’enrobage ayant été démantelée et l’embranchement ferroviaire situé à l’intérieur du site ayant été abandonné, le terrain est actuellement désaffecté et laissé dans l’état suivant : - une partie plane en gravillon sur le tiers Nord-Est du terrain (zone d’implantation de la centrale d’enrobage) - des talus de remblais d’une hauteur d’environ 8 à 9 m de haut sur les parties Ouest et centrale du terrain - un talus de terre d’environ 3 m de haut sur la pointe Sud du terrain.

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Le site est limité : - Au Nord et à l’Est, par l’autoroute A85 qui relie Angers à Vierzon, - Au Sud, par la ligne de chemin de fer Tours-Chinon, - A l'Ouest, par la voie communale n°6 du Grand Chemin de Villandry. L’accès au site se fera par la voie communale depuis l’autoroute A85 via un nouveau diffuseur en projet à partir de l’aire des Jardins de Villandry puis via la voie communale n°6.

Dans le cadre du projet ce site aura un accès direct depuis l’autoroute ce qui évitera le transit de camions par les centres villes et les hameaux des communes sauf, le cas échant, pour les livraisons à des clients de proximité. La capacité de stockage prévue (400m3) sera inférieure à celle du site de Saint Pierre des Corps (5000m3). L’établissement sera classé SEVESO seuil bas et non seuil haut. Le site sera un relais-vrac dans lequel sera stocké du gaz inflammable liquéfié dans un réservoir sous talus, approvisionné par des camions citernes. Le produit sera expédié vers les clients par camions citernes.

Vue aérienne du site actuel

A85

Zone en gravillons

VC Talus de n°6 remblais

Talus de terre

Implantation régionale

Le relais-vrac, sur la commune de DRUYE, se situe à environ 1 kilomètre du bourg et à 15 kilomètres du centre de la ville de TOURS. La commune est desservie par l’A85, la RD 751 (TOURS CHINON) et par la voie ferrée (TOURS CHINON).

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Projet du Relais -vrac

1. C Description de l’activité du site

Les installations principales du site sont les suivantes : - Un réservoir sous talus (RST), - Les équipements de transfert (pompes / compresseurs / tuyauteries), - Des postes de chargement et déchargement de camions citernes, - Des bâtiments d’exploitation. Les opérations de transfert Les opérations effectuées seront de deux types : - Déchargement de camions. Cette action conduit à l'emplissage du RST, - Remplissage de camions aux postes de chargement à partir du RST. Ce sont ces camions qui livreront en gaz la clientèle de PRIMAGAZ dans la région. Le réservoir sous talus Le gaz inflammable liquéfié sera stocké dans un réservoir sous talus de terre. Ce réservoir sera construit et maintenu conformément à la réglementation en vigueur, notamment au regard de: -L’arrêté du 20 novembre 2017 relatif à l’exploitation des équipements sous pression -La décision ministérielle (circulaire DM–T/P n° 26290) du 30 juillet 1993, parties A à D. -La décision BSEI 13-028 du 21 mars 2013 relative à la reconnaissance d’un cahier technique professionnel pour le contrôle en service des réservoirs sous talus - L’arrêté du 02 janvier 2008 modifié

Canalisations Toutes les tuyauteries de gaz seront suivies conformément à la réglementation des équipements sous pression (arrêté ministériel du 20 novembre 2017). Une inspection périodique est réalisée par un organisme habilité tous les 5 ans sur la base d’un plan d’inspection (contrôle visuel extérieur, mesures d’épaisseurs, état et dossier des soupapes d’expansion thermique, …). Aucune tuyauterie, de fait de ses caractéristiques de diamètre et de pression, ne sera soumise à requalification décennale.

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Personnel Les horaires de fonctionnement du libre-service sont de 06h00 à 22h00, du lundi au samedi, hors jours fériés. Un exploitant est présent en journée : - le matin de 07h00 à 12h00 du lundi au vendredi - l’après-midi de 14h00 à 17h00 du lundi au jeudi.

Infrastructures Le site disposera : - D'un bâtiment administratif et de locaux sociaux, - D’un local technique pour les utilités (eau, électricité, air comprimé), - D’un magasin - D’un local abritant les installations de lutte incendie. Les installations du site sont équipées de dispositifs de sécurité adaptés aux risques. Le site disposera d’une installation de protection incendie assurant l’autonomie du site pendant 4 h.

1.2 Le diffuseur autoroutier « COFIROUTE »

Par courrier de novembre 2017, l’État a demandé à COFIROUTE de réaliser les études et travaux d’un nouveau diffuseur depuis l‘aire de service des jardins de VILLANDRY, autoroute A85, au lieu-dit « La Recoulière », sur la commune de DRUYE (37).

Caractéristiques du projet

Le projet consiste en la création d’un nouveau diffuseur depuis l‘aire de service des jardins de Villandry, autoroute A85, au lieu-dit « La Recoulière », sur la commune de DRUYE (37). L’objectif du nouveau diffuseur est de permettre de mieux desservir la future plateforme vrac de Primagaz, ce nouveau diffuseur sera également profitable à la desserte des communes de DRUYE, de VILLANDRY et VALLERES.

Diffuseur Autoroutier

La Recoulière

L’Egronnière

Ce nouveau diffuseur consiste en la création d’une voie bidirectionnelle (2x1 voie) destinée à effectuer la liaison progressive entre la desserte locale et l’autoroute A85.

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Il se raccordera sur l’infrastructure existante du giratoire Nord de l’aire de service des jardins de Villandry et la route communale entre les lieux-dits « La Recoulière » et « l’Egronnière ».

Il est localisé entre les sorties n°8 (Villandry, Lignières-de-Touraine) et n°9 (Azay-le-Rideau, Monts, Ballan-Miré) de l'A85. La bretelle ne comporte pas de gare de péage (section autoroutière libre de péages). La bretelle d’accès / sortie fera environ 700 mètres de long .

Le projet de diffuseur est le résultat de l’étude de trois variantes initiales, c’est la variante dite médiane qui a été retenue. En effet, cette variante présente les avantages suivants : ▪En matière de fiabilité technique : -un tracé simple, aucun impact sur le fonctionnement actuel de l’A85 et de l'aire de services, adaptation sans difficulté majeure de la séquence de signalisation et pas d’ouvrage d’art. ▪En matière d’environnement : -une topographie plutôt favorable, voirie nouvelle en profil rasant, -pas de sensibilité particulière du sol sur le périmètre de la variante, -un impact faible à moyen sur le milieu naturel et les zones humides.

1.3 La mise en conformité du PLU de la commune de DRUYE au regard du projet de diffuseur autoroutier

Le plan local d’urbanisme (PLU) de D RUYE a été approuvé le 17 février 2014 et a fait l’objet d’une modification simplifiée n°1 approuvée le 8 juillet 2015. Une déclaration de projet, valant mise en compatibilité, a eu lieu en 2019.

La présente déclaration de projet a été engagée par Madame la Préfète d’Indre-et-Loire dans le cadre de la mise en œuvre de la mesure supplémentaire de réduction du risque à la source prévue par le plan de prévention des risques technologiques des sites Primagaz-CCMP- GPSPC de Saint-Pierre-des-Corps approuvé en octobre 2017 en vue d’adapter les dispositions du plan local d’urbanisme en vigueur pour permettre la réalisation d’un relais-vrac de gaz de pétrole liquéfié sur le site d’une ancienne centrale d’enrobage temporaire située à l’extrémité ouest de la commune.

Afin de limiter les nuisances induites par la circulation des camions citernes se rendant au relais-vrac via des zones urbanisées (bourg et hameaux) de la commune de DRUYE, un nouveau diffuseur autoroutier doit être aménagé afin de desservir le site depuis l’autoroute A85 à hauteur de l’aire de service les Jardins de Villandry. La présente déclaration de projet vise à inscrire un nouvel emplacement réservé au sein du règlement du PLU de DRUYE afin de permettre à l’Etat, bénéficiaire du projet, d’acquérir les terrains privés concernés.

L’emprise retenue pour la réalisation du diffuseur autoroutier est située au nord-ouest de la commune de DRUYE, entre l’aire de Services autoroutière « les Jardins de Villandry » et l’ex voie communale n°6, aujourd’hui voie métropolitaine, au lieu-dit la Prudhommière, à 2 kilomètres à vol d’oiseau au nord-ouest du bourg de DRUYE. Le terrain retenu pour l’aménagement du diffuseur autoroutier est situé au sein du plateau agricole de la commune. Il couvre une emprise d’environ 1,5 hectare.

Afin de permettre à l’Etat d’acquérir l’emprise nécessaire, un emplacement réservé (n°14), correspondant à l’emprise du diffuseur autoroutier pour 14 151m2, est ajouté sur le règlement graphique du PLU de DRUYE (voir illustration ci-après).

Cet emplacement réservé impacte les parcelles n° ZA 53 T et ZA 56 T, pour lesquelles une promesse unilatérale de vente entre les propriétaires et la société COFIROUTE a été signée le 02 juillet 2019 et enregistrée chez Maître SAVARD, notaire à ARTANNES-sur-INDRE.

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Emplacement réservé n°14 au PLU de la commune de DRUYE.

I.2 Le cadre réglementaire

2.1 Le relais-vrac « PRIMAGAZ »

1.1 La réglementation ICPE

L’établissement de DRUYE relèvera du régime de l’autorisation au titre de la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement pour les rubriques 1414 - 2a - Installation de remplissage ou de distribution de gaz inflammables liquéfiés et 4718 - 2a - Gaz inflammables liquéfiés. Dans ce cadre, le rayon d’affichage lors de l’enquête publique est de 1 km et compte trois communes : DRUYE, VILLANDRY et VALLERES.

Situation réglementaire du site vis-à-vis de la nomenclature ICPE

N° Capacité de A, E, Rayon Désignation des activités Rubrique l’installation D, C d’affichage 1 poste de chargement Installation de remplissage ou de / déchargement de chargement ou de déchargement ou de camion-citerne distribution de gaz inflammables liquéfiés gros porteur et 2. Installations desservant un stockage de chargement petit 1414 gaz inflammable (stockage souterrain porteur A 1km 2 compris) : a. Installations de chargement ou 2 postes de déchargement desservant un stockage de chargement gaz inflammables soumis à autorisation (A) camion-citerne petit porteur

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Gaz inflammables liquéfiés de catégorie 1 et 2 (y compris GPL) et gaz naturel (y compris biogaz affiné, lorsqu'il a été traité conformément aux normes applicables en matière de biogaz purifié et affiné, en assurant une qualité équivalente à celle du gaz naturel, y compris pour ce qui est de la teneur en méthane, et qu'il a une teneur maximale de 1 % en oxygène). La quantité totale susceptible d'être 1 réservoir sous talus A 4718 de 400 m3 de propane, présente dans les installations (*) y compris seuil 1km 2 soit 176 t dans les cavités souterraines (strates bas naturelles, aquifères, cavités salines et TOTAL : 176 t mines désaffectées hors gaz naturellement présent avant exploitation de l'installation) étant : 2. Pour les autres installations a. Supérieure ou égale à 50 t

*Quantité seuil bas au sens de l'article R. 511- 10 : 50 t. Quantité seuil haut au sens de l'article R. 511- 10 : 200 t.

1.2 La réglementation SEVESO La directive n°2012/18/UE, dite SEVESO III, a été adoptée le 04 juillet 2012 et a pris effet le 1er juin 2015, elle abroge la directive 96/82/CE (SEVESO II). Cette directive a été transposée par la loi n°2013-619 du 16 Juillet 2013. Cette directive a amené à la modification de la nomenclature des installations classées (décret n°2014-285 du 03 mars 2014). Par application de cette réglementation, le futur site est classé SEVESO Seuil bas.

1.3 La loi sur l’eau Les travaux dans leur globalité sont inscrits à la rubrique 3.2.3.0 de la nomenclature annexée au décret 93-743 du 29 mars 1993 modifié par le décret n°2006-881 du 17 juillet 2006. Le tableau relatif cette nomenclature figure ci-après.

Rubriques de la nomenclature loi sur l'eau Concernées par le projet de relais vrac

N° de rubrique Libellé et seuil Projet Régime

Rejet d’eau pluviale dans les eaux douces superficielles ou dans le sol ou le sous-sol. La surface totale du projet augmentée Zone sud : 0.31 ha de la surface correspondant à la Zone nord : 0.45ha 2.1.5.0 partie du bassin naturel dont les Non concerné

écoulements sont interceptés par le Total : 0.76ha projet étant : 1 : Supérieure ou égale à 20ha (A), 2 : Supérieure à 1ha mais inférieure à 20ha (D)

Plans d’eau permanents ou non dont Zone sud : 1200m2 la superficie est : Zone nord : 250m2 3.2.3.0 1 : Supérieure ou égale à 3ha (A) Déclaration

2 : Supérieure à 0,1ha et inférieure à Total : 0.145ha 3ha (D)

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2.2 Le diffuseur autoroutier « COFIROUTE »

2.1 L’autorisation environnementale Le projet de diffuseur, suivant l’article R122-2 du code de l’environnement (CE), a été soumis à examen au cas par cas. L’Autorité environnementale, après cet examen, a rendu sa décision le 8 août 2018. Le projet est soumis à évaluation environnementale (régie par les articles L122-1 à L122-14 du code de l’environnement). Suivant l’article R181-46 du CE, le projet est considéré comme une modification substantielle de l’installation ou de l’ouvrage autoroutier (en l’espèce, l’aire de service des jardins de Villandry), car il fait l'objet d'une nouvelle évaluation environnementale. Dans ce cadre-là et suivant l’article L181-14 du CE, « toute modification substantielle des activités, installations, ouvrages ou travaux qui relèvent de l'autorisation environnementale est soumise à la délivrance d'une nouvelle autorisation, qu'elle intervienne avant la réalisation du projet ou lors de sa mise en œuvre ou de son exploitation. »

Le projet est aussi soumis à l’article R214-18 du CE, toutes modifications induites sur les ouvrages d’assainissement de l’aire de service par les travaux de création du nouveau diffuseur, « doit être portée, avant sa réalisation, à la connaissance du préfet avec tous les éléments d'appréciation ». Ainsi, le projet est soumis à un dossier d’autorisation environnementale fusionnant les différentes procédures et décisions environnementales requises pour les Installations, Ouvrages, Travaux d’Aménagements (IOTA) soumis à autorisation en une procédure unique.

2.2 Rubrique de la nomenclature Installations, Ouvrages, Travaux et Activités (IOTA) En vertu du décret n° 2006-881 du 17 juillet 2006, relatif à la nomenclature Installations, Ouvrages, Travaux et Activités (IOTA) des opérations soumises à autorisation ou à déclaration en application des articles L.214-1 à L.214-3 du CE, le projet est concerné par les rubriques présentées ci-après :

Rubriques de la nomenclature « loi sur l’eau » concernées par le projet de diffuseur autoroutier N° de la Libellé Caractéristiques du Régime rubrique projet Rejets d’eaux pluviales dans les eaux douces Le projet identifie trois superficielles ou sur le sol ou dans le sous- bassins versants : sol, la surface totale du projet augmentée de -BV existant intercepté la surface correspondant à la partie du bassin par la nouvelle bretelle : versant naturel dont les écoulements sont 3,14ha 2.1.5.0 interceptés par le projet étant : -BV existant bretelle de Déclaration 1. supérieure ou égale à 20ha : IOTA soumis sortie direction Angers : à autorisation (A) 1,12ha 2. supérieure à 1ha mais inférieure à 20ha : -BV projet nouvelle IOTA soumis à déclaration (D) bretelle : 1,30ha Soit un total de 5,56ha Plans d’eau permanents ou non : Le projet prévoit une 1. dont la superficie est supérieure ou égale à adaptation sur le bassin 3ha : IOTA soumis à autorisation (A) de rétention Nord. 3.2.3.0 Non soumis 2. dont la superficie est supérieure à 0,1ha Il n’est pas prévu une mais inférieure à 3ha : IOTA soumis à surface supplémentaire. déclaration (D)

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2.3 La mise en conformité du PLU de la commune de DRUYE au regard du projet de diffuseur autoroutier

3.1 La procédure de déclaration de projet La déclaration de projet prise sur le fondement de l'article L. 126-1 du Code de l'environnement concerne des projets publics de travaux, d’aménagement ou d’ouvrages pour lesquels une enquête publique est obligatoire.

Selon les dispositions de l’article L. 153-55 du Code de l’urbanisme, cette déclaration de projet, peut, à titre accessoire, déboucher sur une mise en compatibilité du PLU, comme c’est le cas pour la présente procédure.

Ainsi, l’article L126-1 précise : « Lorsqu'un projet public de travaux, d'aménagements ou d'ouvrages a fait l'objet d'une enquête publique en application du chapitre III du présent titre, l'autorité de l'Etat ou l'organe délibérant de la collectivité territoriale ou de l'établissement public responsable du projet se prononce, par une déclaration de projet, sur l'intérêt général de l'opération projetée. La déclaration de projet mentionne l'objet de l'opération tel qu'il figure dans le dossier soumis à l'enquête et comporte les motifs et considérations qui justifient son caractère d'intérêt général. La déclaration de projet prend en considération l'étude d'impact, les avis de l'autorité environnementale et des collectivités territoriales et de leurs groupements consultés en application du V de l'article L. 122-1 et le résultat de la consultation du public. Elle indique, le cas échéant, la nature et les motifs des principales modifications qui, sans en altérer l'économie générale, sont apportées au projet au vu des résultats de l'enquête publique. En outre, elle comporte les éléments mentionnés au I de l'article L. 122-1-1 du code de l'environnement. Si la déclaration de projet n'est pas intervenue dans le délai d'un an à compter de la clôture de l'enquête, l'opération ne peut être réalisée sans une nouvelle enquête. En l'absence de déclaration de projet, aucune autorisation de travaux ne peut être délivrée. Si les travaux n'ont pas reçu de commencement d'exécution dans un délai de cinq ans à compter de la publication de la déclaration de projet, la déclaration devient caduque. Toutefois, en l'absence de changement dans les circonstances de fait ou de droit, le délai peut être prorogé une fois pour la même durée, sans nouvelle enquête, par une déclaration de projet prise dans les mêmes formes que la déclaration initiale et intervenant avant l'expiration du délai de cinq ans. La déclaration de projet est publiée dans des conditions définies par décret en Conseil d'Etat ».

3.2 Déroulement de la procédure

Par courrier de novembre 2017, l’État a demandé à Cofiroute de réaliser les études et travaux d’un nouveau diffuseur autoroutier depuis l‘aire de service « les Jardins de Villandry », au lieu-dit « la Recoulière », sur la commune de DRUYE afin de desservir le relais-vrac de GPL au lieu-dit « le Grand Noyer ». Suite à la décision du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD) du 9 juillet 2018 soumettant la création du diffuseur routier à évaluation environnementale, Madame la Préfète d’Indre-et-Loire a engagé une procédure de déclaration de projet au titre de l’article L. 126-1 du Code de l’urbanisme assortie d’une mise en compatibilité du PLU de DRUYE.

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Conformément aux articles L. 300-6 et R. 104-8 à R. 104-14 du Code de l’urbanisme, une demande d’examen au cas par cas concernant l’évaluation des incidences notables sur l’environnement a été transmise par Madame la Préfète d’Indre-et-Loire à la Mission régionale de l’autorité environnementale (MRAE) Centre Val de Loire le 7 mars 2019.

En réponse à cette demande, la décision de la MRAE Centre Val de Loire n°2019-2470 du 10 mai 2019 a exempté la procédure de déclaration de projet d’évaluation environnementale. Le projet de mise en compatibilité du PLU est soumis à un examen conjoint des personnes publiques associées (art. L. 153-54 du Code de l’urbanisme). Le projet de mise en compatibilité du PLU est l’objet d’une enquête publique conduite par la Préfète d’Indre-Loire conformément au chapitre III du titre II du livre Ier du code de l’environnement (art. L. 153-55 du Code de l’urbanisme).

La décision de la MRAE et le compte-rendu de la réunion d’examen conjoint des personnes publiques notamment sont joints au dossier d’enquête publique. Avant d’être approuvé, la proposition de mise en compatibilité du PLU pourra être amendé pour tenir compte des remarques des personnes publiques, des observations du public et du rapport du commissaire enquêteur (art. L153-58 du Code de l’urbanisme). L’acte approuvant la modification deviendra exécutoire dès l'exécution de l'ensemble des formalités de publication et d'affichage (art. L153-59 du Code de l’urbanisme).

I.3 Etude d’impact

Préambule Le dossier présenté à l’enquête comporte à la fois une étude d’impact réalisée par Cofiroute dans le cadre de la création d’un barreau autoroutier, sous la forme d’une voie bidirectionnelle (2x1 voie), destiné à effectuer la liaison entre la desserte locale et l’A85 et une étude d’impact réalisée par « Apsys Securing Your Business » pour le compte de Primagaz dans le cadre de la création d’un relais vrac sous forme d’un réservoir sous talus sur le territoire de la commune de DRUYE. Dans son avis, l’autorité environnementale a recommandé que les résumés non techniques des deux dossiers soient réunis en un seul ce qui permet une appréhension globale des impacts du projet. La fusion des deux documents se trouve au dossier d’enquête publique dans le tome O-A, Résumé non technique commun.

Les impacts liés aux travaux, donc temporaires, sont à distinguer des impacts liés à l’exploitation du site qui sont, eux, permanents. Par ailleurs, les deux chantiers Primagaz et Cofiroute, d’ampleur relativement restreinte, sont réalisés dans des lieux distincts, sans générer de circulation autre part que dans les zones de chantier. De ce fait, il n’est pas attendu d’impacts conjugués liés aux travaux.

3.1 Impact sur le sol, le sous-sol, l’eau, les eaux superficielles et souterraines

Eaux souterraines, sol et sous-sol Les impacts aussi bien des travaux que de l’exploitation sont liés au stockage et à l’utilisation de produits polluants. Pour les limiter, PRIMAGAZ comme COFIROUTE prévoient des mesures concernant la mise en place d’emplacements dédiés, l’entretien des engins, l’utilisation de produits absorbants, un stockage, notamment du gas-oil, associé à une capacité de rétention conforme à la réglementation en vigueur. Il en vient que l’impact résiduel sur le sol, le sous-sol et les eaux souterraines a été identifié comme négligeable.

Eau Ce point concerne plus principalement l’exploitation du site. Il est précisé que la consommation d’eau du relais-vrac sera limitée et inexistante pour le barreau autoroutier et faible pour le site, et que les rejets d’eaux du site, qu’elles soient eaux

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de consommation ou pluviales, feront l’objet d’un traitement par séparateur à hydrocarbure, bassin de rétention et infiltration/absorption dans une saulaie in situ et seront donc non polluées. Pour ce qui est de Cofiroute, les eaux pluviales, seules concernées, seront reprises par un fossé relié au système d’assainissement de l’aire de service des Jardins de Villandry.

Du fait de ces mesures ainsi que de la prise en compte du SDAGE Loire Bretagne et des plans locaux de risque inondation, les impacts sur l’eau, les eaux souterraines, le sol et le sous-sol sont négligeables aussi bien pendant la période des travaux qu’en phase d’exploitation.

3.2 Impact sur l’air, bruit, nuisances

Air Les émissions liées à l’activité du site sont : propane commercial (lors des déconnexions des bras de chargement), gaz de combustion (fonctionnement des GMPI : Groupe Motopompe Incendie), gaz d’échappement des véhicules. Celles liées au nouveau diffuseur sont des gaz d’échappement. Ces émissions seront limitées du fait de la mise en place d’une installation de récupération du propane commercial connectée aux bras de transfert, d’un test de bon fonctionnement des GMPI une fois par mois seulement ainsi que du relativement petit nombre de véhicules circulant sur et aux abords du site.

L’impact du projet sur l’air est donc considéré comme négligeable.

Bruit Ce n’est qu’en période d’exploitation que la présence des camions, circulant à vitesse très faible, et le fonctionnement des installations pourront générer un léger bruit qui fera l’objet de mesures après la mise en service du relais-vrac. Cependant les habitations les plus proches, situées à plus de 200 m du site ne devraient pas l’entendre. Par ailleurs, l’émission de bruit du barreau autoroutier a été évaluée à moins de 60dB(A) à l’horizon 2023, 2030 et 2040. De plus, on note que l’autoroute A85 diffuse un bruit de fond susceptible de masquer les émissions sonores de Primagaz et du nouveau diffuseur.

Nuisances Nuisances lumineuses Le site sera pourvu d’un éclairage permettant de travailler dans de bonnes conditions de sécurité en début et fin de journée en période hivernale. Son impact en émissions lumineuses sera très faible, de même que celui du diffuseur, uniquement équipé de lampadaires. Nuisances olfactives Elles seront très limitées du fait du dispositif de récupération connecté aux bras de transfert mis en place par Primagaz.

L’impact sur les nuisances lumineuses et olfactives est donc négligeable.

3.3 Impact lié au trafic routier

Le trafic lié à ce projet est celui des camions approvisionnant le site et ses clients ainsi que des véhicules légers du personnel. Un plan de circulation a été mis en place selon lequel l’accès au site se fera par l’A85 et le diffuseur et l’approvisionnement de la clientèle régionale par le diffuseur et l’autoroute sauf pour la livraison de la clientèle proche du site. Cela permet d’éviter au maximum le passage à proximité des habitations de DRUYE. En revanche, les véhicules seront amenés à passer par la voie métropolitaine (ex VC n°6) et son pont, ce qui nécessite un aménagement de régulation du flux sur ce dernier.

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Le trafic lié à l’activité du relais-vrac est estimé à : ▪En approvisionnement du site : 4 camions/jour en période hivernale, 1 camion/jour en période estivale, ▪En sorties de site : 9 camions/jour en période hivernale, 3 camions/jour en période estivale, Soit 13 camions/jour en période hivernale et 4 camions/jour en période estivale. Le nombre de véhicules légers sera de 2/jour, lié au déplacement du personnel. Ce faisant, l’impact lié au trafic routier est faible.

La RD 121 reliant DRUYE à VILLANDRY a enregistré une moyenne de 1540 véhicules/jour en 2016, la portion longeant le projet a enregistré 180 véhicules/jour en 2018 (comptage réalisé par la société ORTEC)

3.4 Déchets

Les activités du relais vrac produisent très peu de déchets qui seront traités, collectés et détruits via les moyens et les filières adéquates. Le diffuseur n’en génère pas.

L’impact lié à la production de déchets est considéré comme négligeable.

3.5 Paysage

Les installations de Primagaz, à l’ouest du site, sur sa partie occupée par des merlons de terre de 8 à 9 m, ne feront pas plus de 7,5 m de haut. Elles seront également masquées au nord par l’autoroute en surplomb et les merlons existants. En outre, du fait de la topographie du site, le diffuseur ne constituera pas un élément marquant du paysage, d’autant que, pour le masquer sur sa partie visible, une haie arbustive similaire aux haies existantes sera implantée le long de la voie, au nord. Il est également précisé que la haie existante au sud, actuellement dégradée, sera renforcée et que le site lui-même fera l’objet d’un entretien régulier des installations et des espaces verts.

Ainsi, l’impact paysager est considéré comme négligeable.

3.6 Faune et flore

Continuités écologiques, Natura2000, sites remarquables La situation du site à l’écart de zones protégées et de corridors biologiques ainsi que la mise en place d’un passage à petite faune sous la nouvelle voie et de clôtures limitant les traversées de route permettent que l’impact du projet sur les continuités écologiques ne soit pas significatif.

Impacts sur les habitats, la flore, les zones humides, la faune Zones humides Seul le site du projet Primagaz est implanté au droit d’une zone humide à faible fonctionnalité au Sud. La mise en place d’une saulaie sur le site qui permettra en outre l’accueil d’amphibiens sur la zone fait l’effet d’une mesure compensatoire grâce à laquelle l’impact du projet sur les zones humides est faible.

Habitat, faune, flore C’est sur les amphibiens que les projets, de relais vrac ou de diffuseur, ont l’impact le plus important (modéré pour le diffuseur et fort pour le relais vrac). Les mesures compensatoires proposées par Cofiroute et Primagaz : périodes de travaux, franchissement, haie, création de dépressions humides, réouverture d’une mare, mise en place d’habitats de reproduction et suivi écologique après le chantier), permettent de rendre cet impact négligeable. Par ailleurs, les effets sur l’habitat, la faune, la flore, les mammifères terrestres, les chiroptères, les oiseaux, les reptiles et les insectes sont nuls, faibles, négligeables ou modérés avant même la mise en place de mesures compensatoires. Avec les mesures compensatoires, l’impact sur l’habitat, la faune et la flore devient négligeable ou faible.

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3.7 Impact sur l’environnement socio-économique

L’implantation du relais-vrac et du diffuseur autoroutier sur un terrain désaffecté, non voué à s’étendre (pas de future création de zone industrielle ou d’activités), n’a pas d’effet sur l’espace agricole ni sur l’urbanisation, pas plus que sur le patrimoine historique et culturel éloigné de ce secteur.

Le plan de trafic mis en place permet d’éviter que les poids lourds traversent les bourgs de DRUYE et Villandry. De ce fait il n’y aura pas d’impact ni sur la population environnante ni sur les ERP proches. En revanche, l’impact socio-économique est considéré comme positif pour la commune du fait des retombées prévues sur son économie (impôts, taxes, chantier et exploitation).

3.8 Impact sur la santé, Effets sur le climat – gaz à effet de serre

Du fait d’une exposition très faible ou faible, les risques liés aux rejets atmosphériques, au bruit du site, au trafic routier, aux odeurs et au gazole sont inexistants ou très faibles. Les effets sur la santé sont ainsi qualifiés de négligeables pour le voisinage direct du site.

Les gaz à effets de serre des projets sont dus à la consommation électrique des installations, à la circulation des véhicules (sur le site et le diffuseur) et à la consommation de gazole (pompes incendie). Les rejets sont très limités et n’auront pas d’incidence directe sur le climat.

L’impact sur le climat est donc considéré comme négligeable.

I.4 Etude de dangers

4.1 Contexte

L’étude de dangers est liée à l’exploitation d’une installation soumise à autorisation au titre de la nomenclature des installations classées. Elle ne concerne donc que Primagaz. La partie des activités de Primagaz que ce projet prévoit de réimplanter sur un site de la commune de DRUYE sera un relais vrac dans lequel du gaz inflammable liquéfié (GPL) sera stocké dans un réservoir sous talus approvisionné par des camions citernes, l’expédition du produit expédié vers les clients se faisant par le même moyen. Le trafic le plus élevé, en période hivernale, est évalué à 5 camions citernes gros porteurs et 10 camions citernes petits porteurs par jour. La capacité de stockage prévue est limitée à environ 400 m3, ce qui du fait de la spécificité de son activité, classe le site en SEVESO seuil bas et nécessite une demande d’autorisation environnementale dont l’étude de dangers est un des éléments. L’étude de dangers a été réalisée par APSYS securing your business. La DREAL a par ailleurs mandaté un tiers expert, la société AUDITRIX, pour valider la méthodologie employée.

4.2 Potentiel de dangers et risques associés

Les potentiels de dangers sont liés à la présence de GPL, extrêmement inflammable.

2.1 Risques associés Les risques associés sont : Le BLEVE (Boiling Liquid Expanding Vapor Explosion) Il s’agit d’une explosion impliquant l’ébullition rapide d’un liquide accompagnée de l’explosion violente de la vapeur avec une importante énergie mécanique. Le BLEVE a des effets de surpression, projectiles et thermiques .

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Le UVCE/VCE (Vapor Cloud Explosion) C’est l’explosion d’un nuage de gaz suite à une fuite sur une installation. Elle peut avoir lieu en milieu confiné (VCE) ou non confiné (UVCE) et peut avoir des effets de surpression et des effets thermiques .

Jet enflammé ou feu torche Il est observé suite à l’inflammation d’une fuite de gaz au niveau des installations et n’a que des effets thermiques .

2.2 Analyse des risques L’analyse des risques du site a été réalisée selon la méthodologie APR (Analyse Préliminaire des Risques) qui consiste à identifier les événements initiateurs pouvant entraîner les événements redoutés centraux en mettant en évidences les barrières de prévention et de protection spécifiques permettant d’en réduire les conséquences. Les événements redoutés centraux sur le site de DRUYE sont liés aux camions citernes, au réservoir et aux installations de transfert.

4.3 Etude des potentiels de danger

3.1 Définition Un potentiel de danger (guide Oméga 9 de l’INERIS) désigne « tout équipement qui, par les produits qu’il contient ou par les réactions ou conditions particulières mises en jeu, est susceptible d’occasionner des dommages majeurs sur les enjeux à la suite d’une défaillance. » La méthode, proposée par l’INERIS (Institut national de l'environnement industriel et des risques) pour leur identification et retenue dans l’étude, consiste à recenser puis à cartographier les zones du site présentant un danger de par leur nature et indépendamment de la source du danger. Les potentiels de dangers du site sont directement liés à la présence de GPL dont les risques associés sont le BLEVE, le VCE ou UCVE et le jet enflammé.

3.2 Cartographie, réduction et matérialisation des potentiels de danger Le dossier mis à la disposition du public indique que : • les potentiels de danger ont fait l’objet d’une localisation cartographique ; • l’étude de réduction des potentiels de dangers a conclu qu’il était impossible de supprimer la source des potentiels de dangers (puisque son stockage est la raison d’être du site) mais que les quantités stockées ont été adaptées aux besoins de l’exploitation du site et que Primagaz mettra en œuvre les moyens de protection et prévention adéquats ; • les effets de la libération de ces potentiels de dangers, correspondant aux Scénarios Maximum Physiquement Possibles, ont été analysés, des scénarios possibles ont été retenus et leurs conséquences possibles ont été évaluées .

3.3 Retour d’expérience Le retour d’expérience de Primagaz France, qui recense et analyse tout événement ou déclenchement d’une alarme, a été pris en compte dans le but de supprimer ou réduire les risques identifiés. De plus , les accidents survenus dans des installations similaires à celles qui seront implantées sur le site de DRUYE et répertoriés dans la base de données ARIA du Ministère de la transition écologique et solidaire, ont été analysés et pris en compte afin de supprimer ou réduire les risques identifiés.

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4.4 Risques externes

5.1 Risques liés à l’environnement naturel Il s’agit des risques liés à l’inondation, la foudre, un séisme. Le site n’est concerné que par le risque lié à la foudre. On note que, d’une part, toutes les installations et structures du site seront reliées à la terre, et, d’autre part, que des dispositifs de protection spécifiques seront installés avant le démarrage de l’exploitation du site et vérifiés par un organisme distinct de l’installateur.

5.2 Risques liés aux voies de circulation Les accidents mettant en cause le trafic routier et ferroviaire sont les mêmes que ceux du transport de matières inflammables pouvant engendrer des accidents de type BLEVE. Du fait de l’éloignement du site avec l’autoroute, un accident n’aurait pas d’effet domino et pas non plus s’il s’agissait d’un accident dans le cas où des matières inflammables circuleraient sur la voie ferrée aujourd’hui dédiée aux trains de passagers. Enfin, l’éloignement du site avec l’aérodrome le plus proche ne nécessite pas l’étude de risque associé aux voies aériennes.

5.3 Risques liés à l’environnement industriel Une installation classée (élevage bovin) est située à 630 m au nord du site et un stockage et commerce de céréales et de produits phyto à 1170 m à l’est. Il n’y a donc pas d’effet domino issu de l’environnement industriel à prendre en compte. S’agissant du risque lié à la malveillance, il est précisé que le site sera entièrement clôturé et surveillé.

4.5 Risques internes

Il est précisé que l’ensemble des risques issus des produits présents sur le site a été analysé. En ce qui concerne les risques liés aux installations, l’étude se réfère à l’« Analyse Préliminaire des Risques » (APR) réalisée pour d’autres sites Primagaz. Celle-ci a été formalisée sous forme de tableaux reprenant : l’événement initiateur, les causes de celui-ci, la barrière de prévention, l’événement redouté central, le(s) phénomène(s) dangereux et les barrières de protection (mesures mises en œuvre pour éviter les conséquences des accidents potentiels ou pour en réduire la gravité).

4.6 Caractérisation de l’intensité des phénomènes dangereux

Les phénomènes dangereux sont le BLEVE, L’UVCE et le jet enflammé. Les zones d’effet et leurs seuils sont : • la zone des dangers significatifs pour la vie humaine dont le seuil est le seuil des effets irréversibles (SEI) • la zone des dangers graves pour la vie humaine correspondant au décès potentiel de 1% des individus exposés dont le seuil est le seuil des effets létaux (SEL) • la zone des dangers très graves pour la vie humaine correspondant au décès potentiel de 5% des individus exposés dont le seuil est le seuil des effets létaux significatifs (SELS)

Le GPL étant un produit inflammable et dont la toxicité pour l’être humain se manifeste essentiellement pour de fortes concentrations inhalées , ces seuils de gravité ont été recherchés en ce qui concerne les effets thermiques et les effets de surpression. Les calculs ont été réalisés en prenant en compte la situation la plus défavorable et leurs résultats reportés sur des cartographies afin d’apprécier les enjeux potentiellement touchés.

Les schémas ci-après présentent les rayons concernés par les effets thermiques et les effets de surpression .

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Effets thermiques transitoires Effets thermiques continus (la route et la voie ferrée sont impactées) (la route et la voie ferrée sont impactées)

Effets de surpression

(la route, l’autoroute et la voie ferrée sont impactées, les habitations au Nord et au Sud sont proches sans être impactées)

4.7 Effets domino, cinétique

Il s’agit d’examiner si certains des effets dangereux modélisés peuvent générer de nouvelles séquences accidentelles dans d’autres zones du site ou détériorer des équipements importants pour la sécurité. Ils ont été analysés par type d’effets : thermiques, surpressions (BLEVE et UVCE) et missiles. Par ailleurs, il a été établi que les phénomènes dangereux identifiés sur le site sont à cinétique rapide.

4.8 Caractérisation de la gravité des phénomènes dangereux

Il s’agit d’analyser la gravité potentielle des phénomènes dangereux sur les personnes. Le nombre de personnes exposées à prendre en compte a été déterminé selon les propositions de la circulaire du 10 mai 2010 « éléments pour la détermination de la gravité dans les études de dangers ». Il s’avère que la route communale la Prudhommière est impactée par les distances d’effets irréversibles ou létaux de même que la voie ferrée et les terrains agricoles aux abords du site. En revanche, l’autoroute est atteinte par des bris de vitres et aucune habitation ou bâtiment n’est impacté par des effets provenant du site.

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4.9 Caractérisation de la probabilité d’occurrence des phénomènes dangereux

Il s’agit de définir la probabilité d’occurrence des phénomènes dangereux ayant des effets à l’extérieur du site pour réunir l’ensemble des éléments nécessaires à l’établissement de la matrice Mesures de Maîtrise des Risques : MMR (probabilité/gravité) et à la réalisation de la cartographie de l’aléa (probabilité/intensité).

Les phénomènes dangereux sont maîtrisés par des barrières de sécurité : les Mesures de Maîtrise des Risques (MMR) qui peuvent être des mesures techniques, organisationnelles ou mixtes. Chaque barrière retenue doit être en adéquation avec la fonction de sécurité et pour cela remplir 3 critères : efficacité, temps de réponse et maintenabilité/testabilité

10.1 Représentation arborescente des scénarios identifiés La méthodologie adoptée est appelée « nœud papillon ». C’est le croisement entre « l’arbre de défaillance » et « l’arbre d’événements », ce qui permet la démonstration de la bonne maîtrise des risques en illustrant l’action des différentes mesures de maîtrise des risques, de prévention et de protection. PRIMAGAZ a choisi la démarche quantitative pour caractériser les phénomènes dangereux en matière de probabilité. Elle consiste à évaluer la fréquence des événements redoutés centraux (ERC) à partir de fréquence d’occurrence des causes et des probabilités de défaillance des barrières techniques et organisationnelles. Barrières de sécurité L’ensemble des MMR mises en place dans les sites industriels PRIMAGAZ est décrit sous forme de fiches détaillées ce qui permet de leur attribuer un niveau de confiance. Maîtrise des sources d’ignition Les barrières permettant de les maîtriser sur le site de DRUYE sont entre autres : consignes de sécurité, permis de feu, emploi d’outils anti-étincelants, etc. Cependant, leur efficacité est fonction de l’importance de la fuite et de la distance atteinte par le nuage. De plus, en cas de fuite de gaz liée à un choc, l’ignition est considérée comme systématique ce qui entraîne alors un niveau de confiance égal à 0.

10.2 Détermination de la fréquence d’occurrence globale Il s’agit d’additionner toutes les fréquences d’occurrence résiduelle calculée pour un phénomène dangereux. Un coefficient de présence de camion sur le site et d’utilisation en liquide des canalisations a également été pris en compte.

4.10 Criticité du site La prise en compte de l’ensemble des éléments analysés a permis de dresser la matrice d’acceptabilité du site suivante :

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Le risque global du site est donc acceptable au sens de la circulaire du 10 mai 2010. En effet, on constate qu’aucun accident n’est situé en zone « NON », ni de façon directe, ni par la règle de la circulaire ci-dessus mentionnée et qu’il n’y a pas plus de 5 accidents (puisqu’on en dénombre 3) qui se trouvent en zone « MMR rang 2 » (MMR = Mesure de Maîtrise des risques)

4.11 Moyens de prévention et de protection alarmes

Outre les mesures de maîtrise des risques (MMR) décrites ci-dessus, des alarmes seront mises en place sur le site (incendie, gaz, alarme générale, réservoir, protection du travailleur isolé, anomalie centrale détection gaz et flamme, démarrage des moyens de lutte incendie). La mise en sécurité du site correspond à la coupure de l’ensemble des installations électriques non nécessaires à la sécurité, à l’arrêt de tous les transferts de gaz et à la fermeture instantanée de toutes les vannes asservies aux alarmes.

Dispositions en cas de perte d’utilité En cas de perte d’électricité, le site est mis en sécurité mais les fonctions importantes pour la sécurité : détection, alerte, pompes de lutte contre l’incendie, sont maintenues. En cas de coupure d’air comprimé, les vannes se ferment et isolent les installations.

Formation du personnel Le personnel et les chauffeurs bénéficient des formations nécessaires et suffisantes pour les postes jugés cruciaux en termes de sécurité ainsi qu’aux risques liés au GPL. Par ailleurs, des procédures et mesures de prévention sont affichées et signifiées au personnel. Elles portent en particulier sur l’interdiction de fumer, de vapoter, d’utiliser les téléphones portables, d’effectuer des travaux à chaud dans les zones à risque d’explosion, ainsi que l’obligation d’arrêter les moteurs de véhicules lors des opérations de transfert et la limitation de la vitesse de circulation dans le site. De plus, PRIMAGAZ établira un système de gestion de la sécurité dans un manuel tenu à la disposition de l’inspection des installations classées. Enfin, PRIMAGAZ a établi un référentiel de maintenance permettant d’assurer une exploitation sécurisée permanente.

4.12 Moyens d’intervention

Le site dispose d’un réseau incendie avec une réserve d’eau de plus de 4h00. Il sera pourvu d’extincteurs à poudre, à eau pulvérisée et à CO2 et chaque véhicule transporteur de GPL comporte 3 extincteurs. En cas d’incendie les sapeurs-pompiers de Tours et des environs seront en mesure d’intervenir sur le site. Un exercice sera réalisé chaque année avec la participation du SDIS et un par mois sur le site. Un plan d’urgence, régulièrement mis à jour, prévoit les mesures à prendre en cas de sinistre et une plaquette d’information et d’alerte sera établie par Primagaz pour les populations voisines. Enfin, une procédure conjointe avec la SNCF sera mise en place avant la mise en service du site en vue de protéger les passagers des trains en cas d’accident sur le site.

I.5 Environnement des projets

5.1 La commune de DRUYE

Située dans le département d’Indre et Loire, au sud-ouest de TOURS, la commune de DRUYE est entourée par Vallères, Villandry, Savonnières, Ballan-miré, Artannes-sur- indre , Pont-de-ruant, Saché et Azay-le-rideau.

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Sa population, 961 habitants (en population municipale légale 2016) est en nette progression par rapport à 1999 (721hab). Pour une superficie de 22,9 km 2, la densité de population est de 42 hab/km 2.

La commune de DRUYE fait partie de « TOURS MÉTROPOLE VAL DE LOIRE » regroupant 22 communes et environ 300 000 habitants au 1 er janvier 2017.

Environnement humain Le site du relais-vrac sera implanté à environ 1,2km du bourg de DRUYE. Les habitations les plus proches du site de chargement/déchargement sont situées respectivement à 500 m au nord du site pour le lieu-dit « l’Egronnière » (séparé du projet par le remblai de l’A85) et à plus de 400 m au sud pour le lieu-dit « La Sansonnière ».

Voies de communication Proche du bassin d'emploi de TOURS elle comporte de nombreuses infrastructures de desserte ; la RD 751 reliant Chinon à Tours, l’autoroute A85 Angers-Tours et la voie ferrée Tours-Chinon. Dans le cadre du Plan Départemental des Déplacements Doux, afin d’assurer le développement de transports raisonnés et partagés, une aire de covoiturage située près de l’autoroute A 85 connait un succès important. Par ailleurs, la commune est dotée d’une gare TER. La commune peut ainsi assurer par cette gare un rôle attractif car elle comporte des secteurs d'urbanisation dans un périmètre de 100 m. Cette voie ferrée Tours/Chinon accueille une vingtaine de trains par jour en semaine dans les deux sens et 11 trains par jour en week-end dans les deux sens, elle tangente le site prévu pour l’accueil du relais-vrac.

Un sentier de randonnée, le « Sentier du Menhir » de 13,5 km permet de découvrir les paysages de la commune et une partie de la forêt de VILLANDRY au sud. On peut noter que la section 12 - 13 du sentier longe le site d’implantation projeté pour le relais-vrac.

Section 12-13 du sentier de randonnée longeant par l’ouest le projet de relais-vrac

Relais- vrac

Occupation des sols Les terres arables sont majoritaires, avec production de céréales et d’oléo protéagineux. L’espace agricole de la commune occupe 1255 hectares et une part importante du territoire est occupée par la forêt de Villandry.

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5.2 Risques naturels et technologiques

Risques technologiques Les espaces situés au sud de la voie ferrée à proximité de l’ancienne gare de marchandises, en continuité du nouveau bourg, accueillent 3 entreprises. Ces entreprises évoluent dans les domaines des : -Travaux publics et terrassements, réseaux, -Commerce de gros agricole, commerce de détail, bricolage et jardinage, -Commerce de gros agricole, stockage de céréales et produits phytosanitaires, (source PLU de la commune de DRUYE). Aucune n’est recensée comme ICPE et la commune n’est pas impactée par un Plan de Protection des Risques Technologiques.

Risques naturels Retrait et gonflement des argiles Le site Internet « Géorisques » du Ministère de la Transition écologique et solidaire présente plusieurs bases de données. La vulnérabilité du territoire de DRUYE y est reportée.

En premier, la commune était l'objet d'aléas forts à faibles de retrait et gonflement des argiles. Dans les faits, ce phénomène est à l'origine de dégradations de bâtis individuels suite à des périodes de sécheresse. Ce phénomène était présenté dans le document du PLU et notamment dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD). Mais une modification de classement intervient à compter du 1 er janvier 2020 et une grosse partie du territoire passe en alea fort, dont les sites de réalisation des projets comme le montre la carte ci-dessous.

Diffuseur autoroutier

Relais-vrac

La commune de DRUYE n’est pas mentionnée dans les 24 communes d'Indre-et-Loire figurant dans l’arrêté du 18 juin 2019 publié au Journal Officiel de la République française du 17 juillet 2019 concernant l'état de catastrophe naturelle pour des mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.

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Inondation et remontée de nappe

Selon le Système d’Information et de Gestion des Eaux Souterraines (SIGES) à l’échelle de la région Centre-Val-de-Loire, la commune de DRUYE est peu concernée par ces phénomènes. Seules les zones de « La Prudhommière », le Nord de la forêt de Villandry et le Sud-Est de la RD 751 sont potentiellement sujettes aux remontées de nappe et aux inondations de caves. Les sites des projets, diffuseur autoroutier et relais-vrac, ne sont pas concernés.

Risque sismique La commune de DRUYE est classée en zone 2 de sismicité faible.

5.3 Milieu naturel, flore et faune

Pour l’aspect grand paysage, DRUYE est une commune de plateau peu concernée par la Loire et le Cher. Le paysage dit de «Champagne» offre de larges horizons ponctués par les massifs boisés, le nom gaulois de DRUYE signifiant «chêne». L'agriculture céréalière est présente sur la partie nord et est de la commune, le quart sud-ouest est occupé par la forêt de Villandry. Le relief est peu marqué et l'altimétrie varie de 90 à 100 m environ.

Relais-vrac et diffuseur autoroutier

Trois grandes entités paysagères sont caractérisées : - le paysage fermé de la forêt de Villandry - le paysage semi-ouvert de prairies, bocages - le paysage de plateau agricole de grande culture. De nombreuses mares sont présentes dans ce plateau aux sols peu perméables.

Sur la commune de DRUYE on ne recense pas de site NATURA 2000 ni de Zone Naturelle d'Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF). Concernant le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) Centre Val de Loire, sont identifiés sur la commune des éléments constitutifs et des enjeux de la Trame Verte et Bleue pour la sous-trame des milieux boisés. Il n’apparaît pas d’interaction entre le site du projet de Primagaz et le corridor à préserver. Le projet de diffuseur autoroutier se situe au nord du corridor écologique. Une étude faune – flore a été effectuée du printemps 2018 à l’hiver 2019, soit quatre saisons. Les résultats révèlent que les amphibiens constituent un enjeu particulièrement fort, car les mares sont nombreuses sur le territoire communal et abritent une espèce protégée de Pélodyte ponctué ou crapaud persillé Pelodytes punctatus . En enjeux modéré à assez fort se trouvent la Coronelle lisse Coronella austriaca et des oiseaux nicheurs comme la Linotte mélodieuse Linnaria cannabina .

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5.4 Patrimoine historique

Dans le rapport de présentation pièce 2/6 du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT), il est précisé que la commune présente un noyau ancien de forme groupée autour de l'église qui est un élément repère. La commune de DRUYE est effectivement de forme quasi arrondie car elle provient de la réunion de nombreux hameaux et des terres correspondantes. Ces hameaux sont dispersés autour du centre bourg qui comprend l’église Saint Pierre. La Fondation du Patrimoine situe son origine vers le XIème siècle.

Au niveau des monuments historiques, le Manoir de La Becthière, daté 15 ème / 17 ème siècles est un patrimoine protégé inscrit par arrêté du 18 juin 1962 et situé à plus de 3km du projet. Les sites du diffuseur autoroutier et du relais-vrac, ne sont pas concernés.

5.5 Cours d’eau hydrologie, captages et qualité de l’air

Le réseau hydrographique est peu développé. En effet, on observe au sud le ruisseau du Taureau et au nord-ouest celui du Moulinet. Le premier, alimenté par des sources, des fossés d’assainissement agricole et des eaux pluviales est un petit affluent de l'Indre. Le second aboutit dans le vieux Cher. La commune de DRUYE relève du Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire - Bretagne. Parmi les enjeux, figurent la garantie de qualité des eaux et la gestion de l'eau et des milieux aquatiques en cohérence avec les politiques publiques.

TOURS MÉTROPOLE-VAL-DE-LOIRE assure la compétence Eau Potable. L’alimentation en eau potable est assurée par trois ouvrages localisés en deux endroits : - un puits n° 1 situé au lieu-dit "L'Ile aux Brions"/ les Caves Gouttières sur la commune de Villandry, captant dans la nappe alluvionnaire du Cher à un débit maximum de 25 m3/h - un puits n° 2 au même endroit, avec un maximum de 40 m3/h - un forage au lieu-dit "Le Clos Rousseau" sur la commune de Savonnières et qui capte dans la nappe du Cénomanien à un débit maximum de 80 m3/h. La commune n’est pas incluse dans les périmètres de protection correspondants et les projets de relais-vrac et de barreau autoroutier non plus. En ce qui concerne les eaux usées, la station d’épuration de la commune est d’une capacité nominale de 1000 équivalents – habitants et a été inaugurée en octobre 2014.

A propos de la qualité de l’air, intervient le Schéma Régional du Climat, de l'Air et de l'Energie de la Région Centre Val de Loire qui a été validé par arrêté préfectoral du 28 juin 2012. Il a pour but de définir les orientations pour : - maitriser la consommation énergétique - réduire les émissions de gaz à effet de serre et la pollution de l'air - tenir compte des changements climatiques - valoriser le potentiel d'énergies renouvelables. Dans ce cadre et au niveau des stratégies infrarégionales, la commune de DRUYE est concernée par le Plan de Protection de l'Atmosphère de l'agglomération Tourangelle, approuvé par arrêté de M. le Préfet du Département d'Indre-et-Loire en date du 03 septembre 2014. . I.6 Composition du dossier d’enquête

Le dossier soumis à l’information du public pendant la durée de l’enquête comportait quatre sous-dossiers:

►Un dossier commun de demande d’autorisation environnementale des sociétés « PRIMAGAZ » et « COFIROUTE », comportant :

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♦ Le résumé non technique (71 pages), ♦ Les avis formulés dans le cadre des dossiers « PRIMAGAZ » et « COFIROUTE » (245 pages) : ▪Décision de l’Autorité Environnementale (AE) après examen au cas par cas du diffuseur autoroutier, ▪Avis de la DDT 37 en dates du 23 juillet 2019 et du 29 août 2019 en matière de rejets des eaux pluviales liés au diffuseur autoroutier et mémoire en réponse de « COFIROUTE » daté de du mois de septembre 2019, ▪Note en réponse de novembre 2019 à l’avis de l’Autorité Environnementale (n°2019-74 du 09/10/2019), portant sur : -Un rappel des recommandations de l’AE, -Les réponses apportées par « PRIMAGAZ » et « COFIROUTE » en matière de : -produits stocké et ses usages, -structure du dossier, -cohérence avec les plans et programmes du territoire, -analyse des sols, -faune et flore, -zones humides, -trafic routier, -motivation du projet, -gaz à effets de serre, -développement de l’urbanisation et analyse des coûts collectifs et consommation énergétique -étude de dangers ▪Trois annexes présentant : -L’avis délibéré de l’AE en date du 9 octobre 2019, -Une expertise écologique sur le site du relais-vrac, réalisée par l’Institut d’Ecologie Appliquée de ST JEAN DE BRAYE -45800-, -Note didactique sur l’étude de danger accompagnée d’une cartographie des phénomènes dangereux.

►Un dossier spécifique à la société « PRIMAGAZ » (250 pages), comportant : ▪La demande d’autorisation environnementale proprement dite, ▪La présentation générale du projet, ▪L’étude d’impact, ▪L’étude ses dangers, ▪Une annexe, présentant : -Lettres d’accord de l’Etat (6 juin 2018), propriétaire du terrain du projet de relais- vrac, -Lettre de Tours Métropole (26 juin 2018), donnant son accord pour l’état de restitution du site lors de l’arrêt définitif de l’activité, -Un plan cadastral du site à l’échelle 1/2500 ème , -Une carte localisant le rayon d’affichage de 1km, -Un plan du site au 1/1000 ème.

►Un dossier spécifique à la société « COFIROUTE » (384 pages), comportant : ▪La description du projet, ▪L’étude d’impact, comportant : -La phase opérationnelle, -La gestion des eaux pluviales, -L’environnement naturel et humain, -L’étude acoustique, contexte, campagnes de mesures, étude prévisionnelle, -L’étude de trafic, diagnostic actuel et analyse de la situation attendue, -Les mesures d’évitement, de réduction et d’accompagnement -Présentation des trois variantes retenues initialement.

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►Un dossier de déclaration de projet , au titre du code de l’environnement, relative à l’aménagement d’un diffuseur autoroutier desservant le projet de relais-vrac GPL au lieu-dit « le Grand Noyer » à DRUYE, comportant : ▪Un rapport de présentation, ▪La décision de la mission régionale d’autorité environnementale (MRAe) en date du 10 mai 2019, après examen au cas par cas, valant mise en compatibilité du PLU de la commune de DRUYE, ▪Le règlement graphique du PLU comportant les emplacements réservé, au 1/5000 ème ▪Le procès-verbal de la réunion d’examen conjoint des personnes publiques associées, ▪L’avis de la Commission Départementale de la Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF), En matière de concertation, ce dossier présentait : •L’arrêté préfectoral fixant les objectifs poursuivis et définissant les modalités de concertation •L’arrêté préfectoral modificatif prolongeant la période de concertation •Le bilan concertation : •L’arrêté préfectoral portant bilan de la concertation publique.

L’ensemble de ces éléments constitue ainsi un dossier conséquent, de plus de 1000 pages, qui a été soumis à la lecture du public. L’avis de la commission d’enquête sur la forme et le fond de ce dossier figure dans les conclusions motivées.

I.7 La concertation préalable

7.1 Déroulement

Deux réunions publiques se sont déroulées en amont de l’instruction du dossier, les 24 juin 2016 et 23 mars 2017, elles ont permis de présenter les premiers éléments du dossier.

La concertation a fait l’objet d’un premier arrêté préfectoral n°21-19 en date du 24 avril 2019.

Conformément à ce document, la période de concertation a eu lieu du 29 avril au 17 mai 2019. Dans ce cadre, une réunion publique portant sur la création du relais-vrac induisant la création d’un nouveau diffuseur autoroutier et la mise en compatibilité du PLU de la commune s’est tenue le 29 avril 2019 en salle polyvalente de DRUYE.

Pour prendre en compte la demande de rallongement de la période de concertation, exprimée lors de la réunion publique, un second arrêté préfectoral n°24-19 en date du 2 mai 2019 a prolongé cette période jusqu’au 31 mai 2019, inclus.

7.2 Le bilan

Le public Lors de la réunion publique 36 questions ont été posées qui ont donné lieu à un premier bilan. Cette présentation a été mise en ligne sur le site internet des services de l’Etat et une adresse dédiée a été ouverte pour recueillir les observations et interrogations du public . Au final, 82 observations ont été recueillies.

Les personnes publiques associées (PPA) -La Commission Départementale de la Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF) a rendu un avis favorable lors de la séance du 19 juillet 2019. -La Chambre d’agriculture a rendu un avis favorable lors de la réunion du 8 juillet 2019, tout en émettant le souhait de poursuivre la concertation avec les agriculteurs. -L’agence Régionale de Santé Centre-Val-de-Loire a rendu un avis favorable tant pour le relais-vrac, le 16 mai 2019, que pour le diffuseur autoroutier, le 29 juillet 2019. -L’INAO estime ne pas avoir de remarques à formuler dans sa réponse du 24 avril 2019. Les autres PPA ne s’étant pas prononcées, leur avis est tacitement réputé favorable.

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I.8 Remise en état du site après exploitation

Dans le cadre de la fin d’exploitation du site du relais-vrac et conformément à l’article D 181- 15-2 du Code de l’environnement, la société « PRIMAGAZ » propose une remise en état comportant les mesures suivantes : - Vidange des installations, - Suppression des produits à risques ou polluants (graisses, huiles), - Mise en sécurité du site par la fermeture des bâtiments et la coupure des réseaux, En cas de nécessité de suppression des installations, il sera réalisé un démantèlement de celles-ci par ferraillage avec recyclage des superstructures et broyage des bétons. Le nivellement du terrain n’est pas envisagé, le site comportant un stock important de terres mêlées de pierres sur environ 5m de hauteur et pour un volume estimé à 130 000m3. La société « PRIMAGAZ » propose comme usage futur du site un usage industriel.

Ce projet de remise en état du site a reçu l’avis favorable de : -Tours Métropole-Val-de-Loire, le 6 juin 2018, -Madame la Préfète d’Indre et Loire le 6 juin 2018.

* * *

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II – ORGANISATION ET DÉROULEMENT DE L’ENQUÊTE

II.1 Désignation de la commission d’enquête La composition de la commission d’enquête relève de la décision n°E19000172/45 de Madame la Présidente du Tribunal Administratif d’Orléans en date du 10 octobre 2019.

II.2 Prescription de l’enquête publique L’enquête publique a été prescrite par l’arrêté d’ouverture de Madame la Préfète d’Indre et Loire, en date du 24 octobre 2019. Le siège de l’enquête est fixé en mairie de DRUYE . II.3 Modalités de l’enquête 2.1 Contacts préalables ● Les 9 et 14 octobre 2019 : Les premiers contacts téléphoniques ont été pris par le président de la commission d’enquête avec les services de la Préfecture d’Indre et Loire. Il s’agissait d’arrêter les grandes lignes de l’organisation de cette enquête : calendrier de l’enquête publique, lieu et dates des permanences, élaboration du projet d’arrêté, différentes procédures permettant au public de s’exprimer (registre, courrier, adresse mail dédiée). ● Le 14 novembre 2019 : Une réunion au siège de la société « PRIMAGAZ », à Saint Pierre des Corps, a réuni les membres de la commission d’enquête et les personnes suivantes : ▪de la société « PRIMAGAZ » ; Monsieur Xavier DASQUE Directeur de la transformation, Monsieur Olivier THIOU Responsable Sécurité et Environnement Industriel et Monsieur Carlos RIJO BUGALHO Responsable Relais-vrac, Projets Industriels, ▪de la société « COFIROUTE » ; Monsieur Eric SAUNER, Directeur Opérationnel Tours et Madame Céline DELAGARDE, ▪de la DREAL – UD 37 ; Monsieur Ronan LE-BER Chef du département risques et sécurité industrielle et Madame Pauline SEGERAL, ▪de la DDT 37 ; Madame Isabelle LALUQUE-ALLANO du Service Risques et Sécurité, Monsieur LECLERC Sylvain du service urbanisme et habitat, Cette réunion avait pour but de faire connaissance avec les acteurs ayant contribué à la réalisation du dossier d’enquête publique, tant au niveau des acteurs privés que des services de l’Etat.

Le projet a été présenté à la commission d’enquête par les représentants de « PRIMAGAZ » et « COFIROUTE ». Des échanges ont eu lieu tant en matière de réalisation du relais-vrac et du diffuseur autoroutier qu’en matière de l’étude de dangers, des enjeux environnementaux et de la concertation organisée avant l’enquête publique.

● Visite du site à DRUYE : Le 14 novembre 2019 , cette visite s’est effectuée après la réunion de présentation du projet. Elle a permis à la commission d’enquête d’appréhender le site du relais-vrac, son aspect actuel, sa situation par rapport à l’A85, à la voie ferrée, au bourg de DRUYE et aux hameaux les plus proches.

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Elle a permis également de situer le futur diffuseur autoroutier par rapport à l’aire de service « Les Jardins de Villandry » et son tracé en bordure de terres agricoles. A cette occasion, la présence de deux affiches jaunes, portant l’avis d’enquête, a été constatée.

● Le 18 novembre 2019 : Les membres de la commission d’enquête ont pris connaissance du dossier en Préfecture d’Indre Loire qui leur a été remis par Monsieur MILLET Jean-Marie. La commission d’enquête s’est réunie pour une première étude en commun du dossier.

● Le 19 novembre 2019 : En mairie de DRUYE, la commission d’enquête a rencontré Madame CHAILLEUX Corinne, maire de la commune. Les conditions matérielles du déroulement des permanences, de l’affichage de l’avis d’enquête, de la communication du dossier au public en dehors des permanences ont été définies. De même, les modalités d’accès au dossier par l’intermédiaire d’un ordinateur dédié et le recueil des observations du public sur le registre, par courrier et par internet ont été arrêtées. Enfin, le climat local relatif à cette enquête a été abordé.

2.2 Déroulement de l’enquête L’enquête a été ouverte le 26 novembre 2019 à 9 heures en mairie de DRUYE, en présence de Madame CHAILLEUX maire de la commune. Le registre d’enquête de 52 pages, aux feuillets non mobiles, a été visé et paraphé par le président de la commission d’enquête.

FFFConsultation du dossier Le dossier « papier » était consultable aux heures d’ouverture de la mairie de DRUYE : -du mardi au jeudi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h -le vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00, -le samedi de 9h00 à 12h00. De même, ce dossier était consultable à partir d’un poste informatique mis à disposition du public dans le hall, aux heures d’ouverture rappelées ci-dessus. Cette consultation, au rez-de-chaussée de la mairie, était accessible à tous et demeurait à proximité du personnel de la mairie.

FFFPermanences Compte tenu de la sensibilité du sujet, constatée durant la période de consultation préalable, la répartition des permanences et les horaires ont été définis pour permettre au public le meilleur accès aux membres de la commission. Ainsi, en accord avec Madame le maire une permanence a été prolongée jusqu’à 18h offrant ainsi aux actifs une meilleure opportunité, de même une permanence a été tenue un samedi matin. Ces permanences se sont tenues de la manière suivante :

Mardi 26 novembre 2019 de 9h à 12h

Pierre AUBEL / Catherine GUENSER / Michel IMBENOTTE

Mardi 03 décembre 2019 de 14h à 17h

Pierre AUBEL / Michel IMBENOTTE

Jeudi 12 décembre 2019 de 14h à 18h Michel IMBENOTTE / Catherine GUENSER Samedi 21 décembre 2019 de 9h à 12h Pierre AUBEL / Catherine GUENSER Vendredi 27 décembre 2019 de 14h à 17h Pierre AUBEL / Catherine GUENSER / Michel IMBENOTTE La salle du conseil municipal dédiée à ces permanences était tout à fait adaptée pour recevoir le public, étudier le dossier et rédiger sur le registre d’enquête. Enquête unique n°E19000172/45 (relais vrac/diffuseur autoroutier/mise en compatibilité) DRUYE (37) Page 34

2.1 Contacts en cours d’enquête ● Le 5 décembre 2019 : Pour obtenir certaines informations relatives à la position du SDIS, à l’organisation de la diffusion de l’alarme ainsi qu’aux impacts concernant la voie ferrée longeant la limite Est du site, la commission d’enquête a sollicitée la DREAL pour obtenir un complément d’information sur ces sujets, peu développés dans le dossier d’enquête. Nous avons été reçus par Monsieur LE GAL Stéphane et Madame SEGERAL Pauline de l’UD 37. 4 Information du public

Publicité légale Conformément à l’article 4 de l’arrêté de Madame la Préfète d’Indre et Loire un avis d’enquête a été publié : - dans la « La Nouvelle République » le 9 novembre 2019 et renouvelé le 30 novembre 2019. - dans la « La Nouvelle République Dimanche » le 10 novembre 2019 et renouvelé le 1er décembre 2019. Ces parutions figurent dans le document « Pièces jointes et annexes », page 19.

L’avis d’enquête a fait l’objet d’un affichage ; en mairie de DRUYE, ainsi qu’en mairies de VILLANDRY et de VALLERES quinze jours avant le début de l’enquête et maintenu ensuite pendant toute la durée de l'enquête comme il a été constaté.

De même, un affichage réglementaire au format A2, de couleur jaune, a été disposé par les sociétés « PRIMAGAZ » et « COFIROUTE ». Sept panneaux de ce type ont été installés dans différents lieux de la commune et à proximité du projet de relais-vrac et du diffuseur autoroutier. Un extrait photographique de ces affiches figure dans le document « Pièces jointes et annexes », page 19. Pour valider l’affichage et sa pérennité durant l’enquête, la société « PRIMAGAZ » a mandaté un huissier qui a certifié cette réalité les 8 et 25 novembre puis le 9 décembre 2019.

Par ailleurs, du 26 novembre 2019 au 27 décembre 2019, le dossier de cette enquête publique était consultable sur le site de la Préfecture d’Indre et Loire.

Enfin, sur le site de la mairie de DRUYE figurait l’avis d’enquête associé à un lien permettant de consulter la totalité du dossier sur le site de la Préfecture d’Indre et Loire.

II.5 Modalités d’expression du public

Conformément à l’article 7 de l’arrêté de Madame la Préfète d’Indre et Loire le public pouvait :

F Déposer une observation écrite sur le registre à feuillets non mobiles, cotés et paraphés par la commission d’enquête, mis à disposition en mairie de DRUYE aux heures d’ouverture rappelées précédemment,

F S’exprimer par courrier auprès de la commission d’enquête, à l’adresse : « Commission d’enquête, mairie de DRUYE 37190 »,

F S’exprimer par courrier électronique à l’adresse suivante : «[email protected] »,

F Rencontrer les membres de la commission d’enquête durant les permanences.

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II.6 Climat de l’enquête

6.1 Ambiance et incident Cette enquête s’est déroulée dans un contexte accueillant et constructif lors de la préparation et au cours de son déroulement, notamment en mairie de DRUYE, ainsi que lors des rencontres avec les auteurs du projet. Malgré une augmentation de la participation dans la dernière semaine, l’enquête s’est déroulée sereinement sans incident particulier dans un climat d’écoute mutuelle. Majoritairement hostile aux projets, le public a exprimé ses inquiétudes. L’association « Bien Vivre à Druye » (BVAD) a diffusé sur le territoire de la commune un avertissement destiné à inciter les habitants à se mobiliser et à participer à l’enquête. Ce document en « Pièces jointes et annexes », page 33.

6.2 Participation du public Durant les cinq permanences que la commission a assurées, douze personnes sont venues s’informer du contenu du dossier, sans déposer d’observations. A la clôture de l’enquête le registre comportait 30 observations du public. Comme à l’habitude, une grande partie des observations a été déposée en fin d’enquête (11 remarques ont été reçues le 27 décembre 2019).

II.7 Clôture de l’enquête

7.1 Le Procès-verbal des observations recueillies Ce document a été remis et commenté, le 6 janvier 2020, dans les locaux de la société « PRIMAGAZ » en présence de représentants des sociétés PRIMAGAZ et COFIROUTE et de la DDT 37. Après avoir contrôlé l’ensemble des observations, il a été précisé que le mémoire en réponse devait être établi et remis à la commission d’enquête au plus tard le 20 janvier 2020. Ce document figure en « Pièces jointes et annexes» page 2.

7.2 Le mémoire en réponse Le mémoire en réponse établi par les auteurs des projets a été remis le 20 janvier 2020, soit dans les quinze jours prévus par la réglementation. Ce document est joint au dossier clôturant l’enquête.

7.3 Remise du rapport d'enquête définitif Le rapport d'enquête relatif au déroulement de l'enquête publique et les conclusions motivées, en deux exemplaires, accompagnés des registres d’enquêtes et de l’original des observations, ont été remis à la Préfecture d’Indre et Loire le 27 janvier 2020.

II.8 Chronologie de l’enquête

Cette chronologie est reprise dans le tableau ci-après :

Dates Actions

Décision n°E19000172/45 de Madame la Présidente du Tribunal Administratif 10/10/2019 d’Orléans désignant les membres de la commission d’enquêtes. 09 et Prises de contact avec les services de la Préfecture d’Indre et Loire. 14/10/2019

24/10/2019 Arrêté d’ouverture de Madame la Préfète d’Indre et Loire.

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Rencontre de la commission d‘enquête avec les acteurs des projets concernant la 14/11/2019 commune de DRUYE ; sociétés PRIMAGAZ et COFIROUTE, DREAL et DDT.

18/11/2019 En Préfecture d’Indre et Loire, prise en compte des dossiers d’enquête suivie d’une réunion de travail de la commission d’enquête.

En mairie de DRUYE, rencontre de la commission d’enquête avec Madame 19/11/2019 CHAILLEUX, maire de la commune.

du 26/11/2019 Cinq permanences en mairie de DRUYE. au Le 26 novembre 2019, les 3, 12, 21 et 27 décembre 2019. 27/12/2019

05/12/2019 Rencontre de la commission d’enquête avec la DREAL 37

02/01/2020 Réunion de travail de la commission d’enquête pour finaliser le PV des observations.

Remise du PV des observations aux auteurs des projets ; sociétés PRIMAGAZ, 06/01/2020 COFIROUTE et DDT 37.

Réception du mémoire en réponse de la part des sociétés PRIMAGAZ et 20/01/2020 COFIROUTE et DDT 37 dans les locaux de la société PRIMAGAZ.

Réunion de travail de la commission d’enquête pour finaliser le rapport 21/01/2020 d’enquête et les conclusions motivées.

Remise du rapport, des conclusions motivées, du PV des observations, des 27/01/2020 annexes et du Mémoire en réponse, accompagnés des éléments du dossier (registres d’enquête et observations jointes) en Préfecture d’Indre et Loire.

* * *

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III – ANALYSE DES OBSERVATIONS

III.1 Observations du public

Durant les 5 permanences, tenues du 26 novembre au 27 décembre en mairie de DRUYE, 12 personnes sont venues s’informer sur le contenu du dossier. Ces personnes sont venues consulter le plan « papier » du PLU afin de situer au mieux leur habitation et les sites de projets.

A la clôture de l’enquête : F- 30 observations étaient portées ou jointes au registre de la mairie de DRUYE, c’est une participation correcte voire soutenue compte tenu de l’enjeu. La commission d’enquête estime, en tenant compte des doublons et de la pétition non signée par les 164 membres cités par l’association BVAD, que ce sont environ 190 personnes qui se sont déplacées et/ou exprimées pendant cette enquête.

Cependant, l’importance de cette pétition est à relativiser car il s’agit d’une liste de 164 noms ne comportant aucune signature. Il paraît difficile d’affirmer que toutes ces personnes se sont senties concernées puisqu’aucune d’elles ne s’est donné la peine de signer.

Il n’est pas aisé d’en faire un classement satisfaisant car les sujets abordés étaient variés et une observation pouvait aborder plusieurs thèmes. Il a été préféré un classement observation par observation, permettant au pétitionnaire de retrouver sa demande et aux auteurs des projets de regrouper, si nécessaire, leur réponse pour plusieurs remarques traitant d’un même sujet.

Ainsi les thèmes les plus couramment abordés sont les suivants :

FFFLe classement SEVESO du site, son aspect dangereux et notamment sa proximité avec les habitations les plus proches, FFFL’augmentation du trafic « poids lourds » en centre bourg et sur des voiries non adaptées, FFFL’absence d’intérêt pour la commune, FFFUne atteinte aux caractéristiques rurales de la commune et à la valeur des biens immobiliers FFFLa présence de trois voies de circulation aux abords du site (A85, voie ferrée et route)

Les observations du public, dans leur intégralité telles qu’elles ont été recueillies en mairie de DRUYE (registre et courrier) et/ou sur le site internet dédié de la Préfecture d’Indre et Loire, ont été transmises et étudiées par les auteurs de projet (société « PRIMAGAZ », société « COFIROUTE » et la DDT 37 pour ce qui concerne la mise en compatibilité du PLU de la commune) ainsi que par la commission d’enquête.

Afin d’éviter d’alourdir le dossier, l’original de ces observations ne figure pas au présent document où se trouve un condensé de chaque remarque. Par contre chaque observation, telle qu’elle a été reçue (registre, courrier et internet) est inscrite ou annexée au registre d’enquête déposé en mairie de DRUYE, lequel a été déposé en Préfecture d’Indre et Loire lors de la remise du dossier clôturant l’enquête publique.

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1.1 Tableau comptable des observations reçues

Dépositions Visites durant Lieu Registres Lettres Internet Total permanence Mairie de 3 12 15 30 12 DRUYE

Les observations déposées par internet ont toutes été reçues sur le site de la Préfecture.

1.2 Tableau de synthèse des observations reçues

Le tableau, page suivante, reprend chaque observation accompagnée de la réponse de l’auteur du projet et de l’avis ou d’une note de la part de la commission d’enquête.

Signification de la numérotation :

FFF CL = classement général des observations FFFRE= permet de déterminer sous quelle forme a été déposée l’observation : - (R) registre, (L) lettre, (i) internet,

Pour les lettres, la date retenue est celle de la réception en mairie, en cas de litige la date de l’accusé de réception sera prise en compte, pour les courriels la date et l’heure figurant sur ce dernier sont retenues.

Les notes et avis de la commission d’enquête apparaissent en « italique bleu ».

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Date CL RE NOM THEMES SYNTHESE DES OBSERVATIONS

Insertions au registre de la mairie de DRUYE S’interroge sur la nécessité d’un tel site en précisant qu’il y a urgence à réduire Site d’énergie fossile notre empreinte carbone. Trafic routier et nuisances Estime que ce projet (relais-vrac et diffuseur autoroutier) créera une nuisance 01/12 associées routière sur la commune et gênera la pratique cycliste. M. LIEVRE 2019 1 i Aucun intérêt pour la Note que ce projet n’apporte pas d’emploi sur la commune et contribue à dépenser DRUYE commune l’agent public. Atteinte au territoire et à la Estime que ce projet dénaturera le territoire de la commune en matière de cadre de valeur des biens immobiliers vie, flore et faune notamment et contribuera à réduire la valeur immobilière des maisons proches du site. Réponse de l’auteur du projet La construction de ce site est-elle vraiment nécessaire ? N'y a-t-il pas tout simplement moyen de s'en passer ? Les autres sites déjà construits ne suffisent-ils pas ? La construction de ce site est le résultat de la procédure du PPRT de l'établissement de St-Pierre des-Corps, il en prescrit la fermeture et la mise en place d'une mesure supplémentaire de délocalisation de ses activités. Primagaz dispose d’une vingtaine de relais-vrac en France. La fermeture annoncée du site de St-Pierre-des-Corps crée une lacune dans le maillage logistique régional. Pour des raisons de sécurité d'approvisionnement de ses clients, de réduction des distances à parcourir pour les livrer et du temps mis à le faire ce site de remplacement est nécessaire. Trafic routier 1) Nombre de véhicules PRIMAGAZ confirme les indications données dans l'Etude des Impacts figurant dans le dossier public de demande d'autorisation : ¤ Camions gros porteurs d'approvisionnement : entre 1 et au maximum 4 par jour, au total 490 camions par an. ¤ Camions petits porteurs d'expédition : entre 3 et au maximum 9 par jour, au total 1 400 camions par an. Ce nombre de camions inclut ceux des compétiteurs. 2) Emprunt des voies locales (route de la Prudhommière, RD121 et 300 et autres), passage dans le bourg ¤ Camions gros porteurs d'approvisionnement : ces camions n'emprunteront, aussi bien en entrée qu'en sortie, que l'autoroute A85, le diffuseur autoroutier et la portion de voirie située entre la sortie du diffuseur et l'entrée du site. ¤ Camions petits porteurs d'expédition : ces camions emprunteront le même itinéraire que les camions d'approvisionnement. Compte tenu des observations déposées lors de l'enquête publique, contrairement à ce qui a été indiqué dans l'Etude des Impacts, ces camions petits porteurs n'emprunteront pas les voies locales pour livrer la clientèle des communes autres que Druye, notamment la route de la Prudhommière, les RD 121 et 300. Ils ne traverseront donc pas le bourg de Druye. Par exception, ils pourront emprunter une de ces voies uniquement pour livrer la clientèle présente sur le territoire de la commune de Druye . Il n'y aura donc pas d'encombrement des voies locales, de traversée du bourg de Druye, de franchissement de passage à niveau, de détérioration des routes, de cohabitation avec les cyclistes, d'arrivée en descente dans le bourg de Villandry.

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Date CL RE NOM THEMES SYNTHESE DES OBSERVATIONS

3) Respect de ces règles D'une part : ¤ Les signalisations verticale et horizontale (stop, limitation de vitesse, limitation de tonnage, …) indiquent de façon claire les obligations imposées aux usagers de la route. Il est du devoir de chacun de respecter le code de la route et cela pour la totalité du réseau routier français. D'autre part : ¤ Les transporteurs de PRIMAGAZ seront avisés de ces règles, elles seront contractualisées par le biais du protocole de sécurité (document à caractère légal, obligatoire pour les opérations de chargement et de déchargement des véhicules) et elles seront inculquées aux conducteurs lors de leur formation aux consignes du site, intégrées aux protocoles. ¤ Les compétiteurs seront avisés de ces règles, ils en informeront leurs transporteurs. Là encore elles seront contactualisées par le biais du protocole de sécurité comme décrit ci-dessus. ¤ Les conducteurs des camions transportant des gaz de pétrole liquéfiés sont très attentifs aux règles de sécurité liées à leur métier. Ils bénéficient d'actions de formation et de sensibilisation spécifiques à leur profession, très axées sur la sécurité, régulièrement renouvelées (sur une base annuelle, triennale, quinquennale, ...). 4) Crainte sur les dangers qui pourraient en résulter (croisement de véhicules sur les routes et le pont enjambant l'autoroute, croisement de la voie ferrée, sortie des écoles, cohabitation avec les cyclistes, ...) ¤ Le croisement de véhicules n'aura lieu que sur la portion de voie située entre la sortie du diffuseur et l'entrée du relais-vrac. Cette section sera également recalibrée afin que les engins de gros gabarits puissent se croiser. Dans le cadre de la requalification de cette voie l’ensemble des accès seront étudiés afin de permettre une circulation en toute sécurité. Un aménagement sera prévu pour réguler la circulation sur le pont. ¤ Les camions n'auront pas à traverser la voie ferrée. ¤ Il n'y aura pas d'interférence avec les écoles puisque les camions (sauf éventuellement exception indiquée au 2) ne traverseront pas le bourg. ¤ La cohabitation avec les cyclistes sera extrêmement limitée (faible trafic de camions, sur une faible portion de voirie). ¤ Il n'y aura pas de circulation de camions le dimanche et les jours fériés. 5) Crainte sur la dégradation des routes A l'exception de la portion de voirie située entre l'extrémité du diffuseur autoroutier et l'entrée du relais-vrac, les camions Primagaz n'emprunteront pas les routes locales. Une dégradation de celles-ci par les camions-citernes de propane n'est donc pas à craindre. Pour mémoire, l’accès au relais vrac se fera : - par le diffuseur autoroutier, voie nouvelle, dimensionnée pour recevoir le trafic prévu - par la voie communautaire (ex VC6), depuis l'extrémité du diffuseur autoroutier jusqu'à l’entrée du futur site Primagaz. Dans le cadre du projet, cette section sera recalibrée pour permettre le trafic routier projeté. Le pont de franchissement de l’autoroute est en capacité de supporter le trafic attendu. Il s'agit d'un ouvrage d'art qui ne fera pas l'objet d’un aménagement spécifique. Il est déjà sécurisé par des gardes-corps, des trottoirs existent de chaque côté, cette sécurité restera la même. En outre le croisement de tracteurs et de camions sur le pont fait l'objet d'une étude afin de satisfaire la sécurité et les besoins de tous les usagers. L’entretien de la voie (ex VC6) est de compétence métropolitaine et rentre à ce titre dans le budget voirie de celle-ci. 6) Crainte sur la possibilité de transport d'autres gaz que le propane ¤ Ce site ne pourra stocker que du propane, à l'exclusion de tout autre type de gaz, il n'y aura donc aucun autre gaz transporté à proximité du site en lien avec l'activité de PRIMAGAZ. 7) Crainte sur les nuisances sonores, sur la qualité de l'air ¤ Nuisances sonores : les camions (maximum 13 par jour) ne passeront pas à proximité d'habitations. Cet impact a été qualifié de "négligeable" dans l'Etude des Impacts (page 95). ¤ Nuisances sur la qualité de l'air : l'impact est qualifié de "négligeable" dans l'Etude des Impacts (page 83).

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Note de la commission d’enquête La réponse apportée par le maître d’ouvrage apporte des précisions détaillées aux différents points et interrogations soulevés dans ces remarques. Le lieu choisi pour l’implantation du site, éloigné des axes principaux de circulation et abrité du regard par des merlons et/ou des haies existantes (ou que le projet prévoit de créer) permet de penser qu’il ne devrait pas y avoir de réel impact en ce qui concerne les activités touristiques, le site et son environnement immédiat n’étant ni un itinéraire privilégié pour s’y rendre, ni au voisinage immédiat d’aucun site touristique reconnu. Par ailleurs il n’y a aucune raison de penser que les nuisances sonores générées, qui ne sont que celles de la circulation, essentiellement en hiver, de camions relativement peu nombreux, soient supérieures ou intensifient celles générées par l’autoroute ou la voie ferrée à proximité immédiate. La circulation des camions se fera essentiellement par le nouveau diffuseur et le redimensionnement de la VC6 devraient rassurer la population en ce qui concerne les effets sur l’état des routes (dorénavant du ressort de la Métropole) et les possibilités de se croiser. Il reste cependant souhaitable qu’aucun camion, même petit porteur, ne passe par le centre bourg dont les voies étroites et tortueuses ne le permettent pas en toute sérénité.

Trafic routier et nuisances Se déclare réticente à ce projet. associées Estime que ce projet engendrera une circulation de poids lourds néfaste à 10/12/2019 Mme MENAGER l’environnement en encombrant et détériorant les routes de la commune. 2 i Atteinte au territoire et à la DRUYE Note que le projet va contribuer à la perte du caractère rural et touristique du valeur des biens immobiliers territoire ainsi qu’à la dévaluation des biens immobiliers. Réponse de l’auteur du projet Trafic routier : voir réponse apportée à la remarque n°1 M. LIEVRE. Flore et faune, Pollution, Disparition des oiseaux, Bétonisation, Destruction du paysage champêtre alentour, perte du caractère rural, nuisances pour le tourisme local, Etude des impacts, Bruit, Nuisance olfactive, Zones humides 1) Flore et faune sauvage Pour la partie relais-vrac, une expertise écologique (étude faune flore) a été menée par l'Institut d'Ecologie Appliquée basé à Orléans, organisme spécialisé sur la protection de la biodiversité dans le cadre de projets d'aménagement des territoires. L'expertise a consisté en une étude "quatre saisons", permettant de définir les grands enjeux, en terme de biodiversité, présents sur le site. Les habitats, la flore, la faune (amphibiens, reptiles, oiseaux, mammifères terrestres, chiroptères, insectes), les zones humides ont été répertoriées. Suite à cette étude dont les conclusions principales sont résumées dans l'Etude des Impacts, des recommandations, aussi bien pour la phase travaux que pour la phase exploitation, ont été émises. PRIMAGAZ a pris en compte ces recommandations. Etant donné le peu de superficie impacté, les aménagements prévus (saulaie, entretien des haies) et une activité peu bruyante, cela pourrait permettre à des oiseaux de venir nicher et à de la petite faune de venir s’installer sans crainte de dérangement. Il est à noter que le volet "eau" a également été traité de façon approfondie. Une

démarche similaire a été conduite sur le projet du diffuseur autoroutier.

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Date CL RE NOM THEMES SYNTHESE DES OBSERVATIONS

2) Pollution lumineuse nocturne Relais-vrac : La pollution visuelle nocturne sera extrêmement restreinte car : ¤ Les lampadaires seront orientés vers les installations. ¤ Ils ne seront mis en service qu'en présence de personnel ou en cas d'alarme. ¤ Le site fonctionnera très peu en horaires nécessitant un éclairage artificiel (06h00 / 22h00 avec souvent des horaires d'exploitation moins étendus). Diffuseur : Le diffuseur ne sera pas équipé de luminaires et ne sera donc pas éclairé. 3) Pollution visuelle du fait des talus Des talus importants sont déjà existants. Le talus du réservoir sera de hauteur inférieure à la plupart d'entre eux. Il sera enherbé et très peu visible depuis l'extérieur. L'ajout de haies en bordure du VC6 participera à conserver le caractère champêtre du paysage. 4) Disparition des oiseaux Un inventaire précis des espèces d'oiseaux, en et hors période de reproduction, a été effectué. La détermination des niveaux d’impacts est basée sur le croisement entre le niveau d’enjeu de l’espèce et le niveau ou la force de l’effet du projet sur cette espèce. Est également pris en compte le caractère résilient ou non de l’espèce et sa mobilité. 3 espèces présentent un enjeu modéré à assez fort, utilisant deux espaces semi-ouverts pour leur reproduction. L'un des espaces est complètement conservé, l'autre l'est sur environ sa moitié. Le risque principal est la destruction d'individus et d'oeufs en période de reproduction. Le chantier sera donc planifié pour intervenir sur cette zone hors cette période. L'expertise écologique conclut que eu égard aux capacités de report de ces espèces sur les espaces alentour, l'impact de la perte d'habitat est considéré comme non significatif. 5) Bétonisation, suppression d'espaces pour accueillir la faune et la flore Sur la partie relais-vrac, la bétonisaton sera limitée, les voies existant dèjà dans le site étant reprises pour les pistes d'accès aux postes de transfert. Il y aura création d'une zone à caractère humide (saulaie) sur une partie aujourd'hui stérile du site, qui pourra attirer et accueillir des animaux. 6) Pollution atmosphérique, bilan carbone La pollution atmosphérique sera très limitée (émisson annuelle de 6 t de CO2), du fait du faible nombre de camions passant dans le site. Globalement le bilan carbone du site sera neutre, puisqu'il consiste en un simple report de l'activité actuellement réalisée à St-Pierre-des-Corps. 7) Destruction du paysage champêtre alentour, perte du caractère rural, nuisances pour le tourisme local Le cadre champêtre et rural de la commune ne sera pas particulièrement affecté par la présence du projet PRIMAGAZ. En effet, l’étude des impacts présente dans le dossier de demande d’autorisation explore cet aspect de dégradation paysagère. La hauteur des installations du site ne dépassera pas celles des merlons déjà présents sur le site, il est aussi prévu de planter un rideau d’arbres en bordure de la route d’accès au site. Le projet n’a pas d’impact sur le zonage UNESCO qui est éloigné. Au final cette étude juge que l’impact paysager du site sera très faible. Le caractère rural d’un espace se définit entre autres par les terres agricoles, ces dernières seront préservées autour du site, ce dernier étant lui-même déjà artificialisé sans possibilité d’usage agricole (ancien stockage de matériaux inertes et centrale temporaire d’enrobés). Le site ne sera pas développé plus que ce qui est annoncé. Le Plan Local d’Urbanisme a créé sur le site un secteur Ag dans la zone agricole dont le règlement permet uniquement les constructions/installations nécessaires au fonctionnement du relais-vrac, à condition de ne pas porter atteinte au caractère paysager du site. Ces dispositions interdisent toute activité sans rapport avec l’exploitation du relais-vrac, SEVESO seuil bas. La commune préservera donc son caractère rural. D’un point de vue touristique : les impacts visuels seront tout aussi faibles. Depuis les différents points de vue le site sera relativement caché par les merlons et la création d’une haie. Les personnes se rendant à Villandry par exemple passeront devant un site peu visible. Le trafic supplémentaire de véhicules sera peu important et limité à la portion de route située entre la sortie du diffuseur

autoroutier et l'entrée du relais-vrac .

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Date CL RE NOM THEMES SYNTHESE DES OBSERVATIONS

8) Etude des impacts : procède par affirmations, raisonnements non présentés, conclusions hâtives, température atmosphérique pas prise en compte, équation mathématique : négligeable + négligeable + ... = négligeable ? ¤ L'étude des impacts consiste à analyser thème par thème (eau, air, trafic, bruit, faune, flore, ...) quel impact, temporaire et permanent, direct et indirect, le projet pourra avoir. La méthode utilisée est classique, elle est basée sur des estimations quantitatives ou qualitatives. Pour ce qui concerne les eaux, la faune et la flore, des études spécifiques ont été menées par des organismes spécialisés, qui ont fait l'objet de rapports annexés au dossier d'enquête publique, consultable auprès de la commission d'enquête. ¤ En ce qui concerne la température, dans les modélisations présentées dans l'étude de dangers il est tenu compte des configurations météorologiques indiquées dans la circulaire du 10 mai 2010 récapitulant les règles méthodologiques applicables aux études de dangers. ¤ Equation mathématique : pour les niveaux d'impacts, ils ont été évalués thème par thème. On n'ajoute pas des impacts de thèmes différents. Pour le thème faune flore (page 53) sur l'ensemble des zones, c'est le niveau le plus fort qui au final a été retenu. 9) Bruit des installations gaz Le bruit fait l'objet du chapitre 5.6 de l'étude des impacts. Il y est indiqué que la mise en service du site ne devrait que très peu modifier la zone de perception dont des relevés ont été effectués en bordure du site. Et compte tenu de l'éloignement des habitations (plus de 200 m) le niveau de bruit engendré par l'autoroute demeurera prépondérant. 10) Nuisance olfactive Du fait de la quasi absence de rejets de produit (dispositif de récupération des purges), il n'y aura pas de nuisance olfactive perceptible en dehors du site.

11) Zones humides Les réponses précises aux questions posées sont données dans le Tome 0-B au chapitre 2.2.6. -Intérêt du diffuseur / Cofinancement public du diffuseur Voir réponse apportée à la remarque n°22 AQUAVIT -Dévalorisation des biens / Mention sur les actes de vente / Indemnisation pour travaux de renforcement Voir réponse apportée à la remarque n°6 M RAGAINE et Mme BLAIN

Note de la commission d’enquête Flore et faune, Pollution, Disparition des oiseaux, Bétonisation, Destruction du paysage champêtre alentour, perte du caractère rural, nuisances pour le tourisme local, Etude des impacts, Bruit, Nuisance olfactive, Zones humides Cette observation révèle une préoccupation partagée par d’autres personnes sur la forme et le fond de l’impact des projets sur la flore et la faune, en particulier sur les habitats d’oiseaux. Des réponses sont apportées en précisant des données figurant déjà dans le dossier. Le maintien du caractère rural et touristique est précisé.

Après avoir lu le dossier, se déclare favorable au projet qui doit se réaliser, le 10/12 3 R Anonyme Favorable au projet prétexte du danger permettant d’éliminer la société « PRIMAGAZ ». 2019 Estime que ce projet permettra de faire évoluer la commune.

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Réponse de l’auteur du projet Note de la commission d’enquête Courageux mais pas téméraire, seul contre tous .

M et Mme Habitants de Druye sont opposés depuis le début au relais-vrac. 11/12 Trafic routier 4 i JOSSIER Les routes de la commune ne sont pas adaptées au trafic de camions 2019 Projet dangereux DRUYE Estiment que ce projet est dangereux et dévaluera la valeur immobilière des maisons. Réponse de l’auteur du projet -Trafic routier : voir réponse apportée à la remarque n°1 M. LIEVRE. -Généralités – Etude de Dangers (EDD) L'étude des dangers du site projet a été rédigée par un bureau d'études spécialisé, sur la base de documents à caractère réglementaire et d'autres documents faisant référence dans le domaine, ces documents sont cités au début du Tome III Etude des dangers. Cette démarche induit l'application d'une méthodologie rigoureuse, laissant peu de place aux interprétations et permet d'avoir sur le territoire national une homogénéité des études des dangers. Des logiciels de modélisation, dans leur dernière version, reconnus par l'Administration, ont été utilisés pour calculer les distances d'effets. Les données d'entrée sont basées sur des éléments factuels (exemples : diamètre des canalisations, volume des capacités, pression du produit, ...) ou des éléments indiqués dans la Circulaire du 10 mai 2010 récapitulant les règles méthodologiques applicables aux études de dangers (par exemple comment calculer le nombre de personnes à prendre en compte sur une voie routière ou une voie ferrée, sur des espaces agricoles, ...). Le calcul des probabilités a été fait sur la base de la méthode dite par "noeuds papillons", décrite dans le guide Omega 9 de l'INERIS. Les seuils de probabilités, les seuils d'effets, l'appréciation de la gravité sont ceux indiqués dans l'Arrêté du 29 septembre 2005 relatif à l’évaluation et à la prise en compte de la probabilité d’occurrence, de la cinétique, de l’intensité des effets et de la gravité des conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations classées soumises à autorisation. Les conclusions sur l'acceptabilité du site dans son environnement sont basées sur les indications données par la Circulaire du 10 mai 2010. Lire l'annexe 3 (note didactique) du Tome 0-B du dossier présenté à l'enquête publique qui donne plus de précisions sur la réalisation de l'Etude des dangers. Précision : L'étude de dangers a fait l'objet d'une tierce-expertise réalisée par un bureau d'étude indépendant. Les conclusions du tiers expert confirment les classes de gravité et de probabilité des accidents et donc la validité de la matrice d'acceptabilité du site (également appelée grille "MMR") présentée dans le dossier de demande d'autorisation. 1) Risques minimisés ¤ Critères sécurité minimisés, distances de dangers minimisées Le Tome III Etude des dangers (on l'appellera par la suite EDD) joint au dossier d’enquête publique (comportant 42 pages) est une version dont ont été retirées des informations potentiellement sensibles, conformément à l'instruction du Gouvernement du 06 novembre 2017. Cette EDD était complétée d’un addendum rédigé suite à l’avis de l’autorité environnementale du 9 octobre 2019. La version « confidentielle » comportant 166 pages était consultable auprès de la commission d’enquête et également en Préfecture, à l’exclusion des dispositions relevant de la sûreté, afin de permettre au lecteur de bien comprendre les caractéristiques et les effets du projet (recommandation de l’avis de l’autorité environnementale du 9 octobre 2019).

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L'EDD a donc été traitée de façon approfondie, en conformité avec ce qui est attendu réglementairement. Les distances de dangers n'ont pas été minimisées, elles sont le résultat d'un travail rigoureux de modélisations. Les conséquences sur les populations, comprenant les voies routières et ferroviaires, ont donc bien été évaluées, elles concluent sur une acceptabilité du site dans son environnement, ceci au sens de la Circulaire du 10 mai 2010. ¤ Comptage des personnes autour du site, sur les voies de circulation routière, sur la voie ferrée, sur les espaces agricoles Il a été réalisé sur la base de données chiffrées et en appliquant les règles présentées dans la Circulaire du 10 mai 2010. Lire l'explication donnée dans le dernier paragraphe de la note didactique du Tome 0-B du dossier. Ainsi il est possible d'affirmer que l'impact sur les voies de circulation routière et ferroviaire a bien été pris en compte. En page 40 de l'EDD il est précisé que dans le cadre du plan de secours une procédure conjointe sera mise en place avec la SNCF (qui a déjà été contactée), comme il en existe dans d'autres sites. La SNCF est intégrée à la rosace d'appels du site. En cas d'évènement accidentel, elle est appelée et fait procéder à l'interruption de la circulation des trains. ¤ Application de la Circulaire du 10 mai 2010 Cette circulaire est effectivement très technique et assez complexe, elle laisse cependant peu de marge pour des interprétations diverses. Comme indiqué plus haut, l'EDD a été rédigée sur la base de cette circulaire, complétée par d'autres documents faisant référence en la matière. ¤ Carte "Effets de surpression" absente Cette carte est présente en page 10 du résumé non technique de l'EDD. ¤ Probabilité < 1 Une probabilité de 1 signifie 100 %, c'est à dire qu'il est sûr qu'un évènement se produise. Ce n'est bien sûr pas le cas des évènements potentiels répertoriés dans l'EDD pour lesquels une probabilité très inférieure a été calculée (ils sont tous dans la classe de probabilité la plus faible). ¤ Non prise en compte des températures extrêmes Dans les modélisations présentées dans l'étude de dangers il est tenu compte des configurations météorologiques indiquées dans la circulaire du 10 mai 2010 récapitulant les règles méthodologiques applicables aux études de dangers. ¤ Inflammation d'un nuage de gaz à l'extérieur du site L'inflammation d'un nuage de gaz, qu'il sorte ou non du site, est pris en compte dans l'étude des dangers, tant en gravité qu'en probabilité. Si ses effets dépassent les limites du site, il en est tenu compte dans la matrice d'acceptabilité du site, en conformité avec les critères de la Circulaire du 10 mai 2010. ¤ Retours d'expérience (REX) : les REX pertinents (c'est à dire pour lesquels des comparaisons peuvent être faites du fait d'installations et activités similaires), internes à PRIMAGAZ et externes ont été pris en compte dans l'EDD. Ils ont fait l'objet d'une analyse permettant de s'assurer des mesures que PRIMAGAZ mettra en place pour le site en projet permettant de supprimer ou réduire la probabilité d'occurrence des évènements cités. 2) Distances ¤ Les périmètres de forme triangulaire (300 m, 500 m, ...) évoqués n'ont pas été tracés ni présentés par Primagaz. Ils ne représentent pas des zones de dangers (une zone de danger n'épouse pas la forme des limites d'un site). Ils permettent de visualiser l'environnement du site. Les distances des dangers potentiels liés au relais-vrac sont bien celles indiquées dans le dossier de demande d'autorisation, reportées sur les cartographies. ¤ Les distances des habitations à prendre en compte pour l'évaluation des risques sont calculées à partir des zones à risque potentiel (soit les postes de chargement et déchargement des camions) et pas par rapport aux limites extérieures du site (rappelons que le site a une superficie de 10 ha et que la zone d'exploitation est beaucoup plus petite). Sur les cartographies jointes au dossier, tracées sur des vues aériennes, les maisons sont apparentes. Elles ne sont touchées par aucun cercle de

danger. Cependant à titre informatif les distances des habitations par rapport aux limites du site sont données au 5.11.4 du TII Etude des impacts.

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¤ Distances scénario bras de déchargement : Dans la version publique, il y a effectivement eu une erreur lors de la réimpression des cartes "arrachement du bras de déchargement" et des cartographies agrégées qui en découlent. La distance représentée était inférieure de moins de 40 mètres à celle calculée. Sur les cartes corrigées, jointes en annexe 1 du présent dossier, on constate bien qu'aucune habitation n'est impactée. Les données de l'étude des dangers, la matrice d'acceptabilité du site sont sans erreur, ce qui est confirmé par le fait que le tiers-expert a validé les conclusions de l'étude des dangers. A noter qu'il n'y a pas d'erreur sur les cartes de la version publique représentant les scénarios de rupture de canalisation. ¤ Pas de marge de sécurité pour les habitats les plus proches, définir les zones de sécurité au-delà des zones de risques Des marges de sécurité sont prises dans les hypothèses retenues pour les modélisations des scénarios (le tiers-expert indique : " Les hypothèses retenues par Primagaz sont dans la plupart des cas conservatives. Cela concerne par exemple les pressions retenues pour certains calculs, les indices de sévérité ... et les faibles pertes de charge valorisées"). 3) Projectiles et bris de vitres ¤ Projectiles Dans plusieurs retours d'expérience il est indiqué qu'en cas d'explosion (BLEVE) des fragments de réservoirs peuvent être projetés à plusieurs centaines de mètres. Ceci n'est pas remis en cause, cependant le projet comporte des spécificités qui rendent l'explosion d'un réservoir très improbable ou ses conséquences en terme d'atteinte d'une cible encore plus improbable : 1/ Le projet prévoit un réservoir sous talus, protégé des agressions thermiques, à ce titre le BLEVE d'un tel réservoir n'est pas à prendre en compte. Seul celui des citernes de camions est donc étudié. 2/ La probabilité de BLEVE d'une citerne de camion est extrêmement faible dans le projet du fait de la conception des installations et des barrières de prévention et protection tant techniques qu'organisationnelles prévues, qui n'existaient pas dans l'exemple de l'accident de Port-la-Nouvelle de juillet 2010 ou d'autres évènements. L'accident de Port-la-Nouvelle du 27 juillet 2010 s'est produit sur un camion stationné dans le parc d'une entreprise de transport. La situation est bien différente de celle du relais-vrac en projet dans lequel n'y aura pas de stationnement de camions (c'est à dire qu'il n'y aura pas de camions présents la nuit, les fins de semaines, les jours fériés). Il n'y aura de camions présents sur site que pour les phases de chargement et de déchargement, sous surveillance de personnel, les postes de transfert étant équipés de dispositifs de détection et d'intervention. 3/ En cas de BLEVE, atteindre un enjeu tel qu'une maison est extrêmement improbable : il faut un projectile, orienté dans la direction de la maison, qui chute à la distance précise de la maison. Ceci pourrait être comparé à la probabilité de chute d'un avion. ¤ Bris de vitres Le seuil 20 mbar est défini comme étant celui délimitant la zone des effets indirects par bris de vitre sur l'homme ou celui des destructions significatives des vitres. Ce seuil est apparu après l'accident de Toulouse en 2001 pour les habitations dont certaines sont pourvues de larges vitres non résistantes aux faibles effets de surpression. Dans l'Arrêté du 29 septembre 2005 la gravité des conséquences humaines n'est à évaluer qu'à partir du seuil des effets irréversibles sur la vie humaine. Voir la réponse plus complète en annexe 3 du Mémoire en réponse (joint au présent rapport) "Argumentaire 20 mbar". -Dévalorisation des biens / Mention sur les actes de vente / Indemnisation pour travaux de renforcement Voir réponse apportée à la remarque n°6 M RAGAINE et Mme BLAIN

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Note de la commission d’enquête Généralités – Etude de Dangers (EDD) La commission relève que la carte présentée par l’association AQUAVIT n’a été réalisée ni par les services de l’Etat, ni par un contributeur identifié au dossier d’enquête. C’est une carte de distances et non de zones de dangers, la couleur rouge a sans doute pour but d’alarmer le lecteur. Les réponses apportées précisent les données figurant déjà dans le dossier. Par ailleurs, le site de St Pierre des Corps n’est pas répertorié par Le Bureau d’Analyse des Risques et Pollutions Industriels (BARPI) qui gère le site et la base de données Analyse, Recherche et Information sur les Accidents (ARIA). Seul est noté le fait suivant en 2003 « ARIA 25529 - 05/09/2003 - 37 - SAINT-PIERRE- DES-CORPS46.11 - Intermédiaires du commerce en matières premières agricoles, animaux vivants, matières premières textiles et produits semi-finis Un feu se déclare sur un moteur électrique de compresseur dans un établissement "SEVESO" stockant et distribuant du GPL (propane et butane). Le service sécurité du site maîtrise l'incendie au moyen de 2 petites lances. Une cinquantaine de pompiers a été mobilisée en raison de la nature de l'établissement ». Ce qui tend à démontrer que ce type d’activité dispose de personnel qualifié et d’installations adaptées au risque. ¤ Bris de vitres L’argumentaire 20mbar, page 78 du présent document, apporte des éléments intéressants quant à l’effet sur les personnes et sur les surfaces vitrées (bâtiments et véhicules), ceci à partir de la documentation INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité).

Propriétaire d'une maison à Druye, s’oppose formellement à la création d’un Trafic routier 11/12 Mme JOLIVET relais-vrac de gaz de pétrole liquéfié. 5 i Projet dangereux 2019 DRUYE La circulation des camions citernes dans le bourg est un danger pour les enfants. Atteinte à la valeur des biens Estime que les routes ne sont pas dimensionnées pour ce type de circulation source immobiliers de pollution. Réponse de l’auteur du projet -Trafic routier : Voir réponse apportée à la remarque n°1 M. LIEVRE. -Flore et faune, Pollution, Disparition des oiseaux, Bétonisation, Destruction du paysage champêtre alentour, perte du caractère rural, nuisances pour le tourisme local, Etude des impacts, Bruit, Nuisance olfactive, Zones humides Voir réponse apportée à la remarque n°2 Mme MENAGER.

M. RAGAINE Notent que dès maintenant des camions traversent le bourg de la commune pour se 12/12 R Mme BLAIN Trafic poids-lourds par le rendre à Savonnières. Est fermement opposé à cette circulation par le bourg. 6 2019 « La Sansonnière » centre du bourg Estime que le futur diffuseur autoroutier ne contribuera pas à éviter le centre de DRUYE Druye. Est opposé à la réalisation de ces deux projets.

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Réponse de l’auteur du projet -Trafic routier : voir réponse apportée à la remarque n°1 M. LIEVRE. -Flore et faune, Pollution, Disparition des oiseaux, Bétonisation, Destruction du paysage champêtre alentour, perte du caractè re rural, nuisances pour le tourisme local, Etude des impacts, Bruit, Nuisance olfactive, Zones humides Voir réponse apportée à la remarque n°2 Mme MENAGER. -Généralités – Etude de Dangers (EDD) Voir réponse apportée à la remarque n°4 M et Mme JOSSIER -Intérêt du diffuseur / Cofinancement public du diffuseur Voir réponse apportée à la remarque n°22 AQUAVIT -Dévalorisation des biens ¤ Les études menées tant pour les PPRT (Plans de Prévention des Risques Technologiques établis pour des sites SEVESO seuil haut) que pour les PPRI (Plans de Prévention du Risque Inondation) confirment que la présence d’un risque sur le territoire communal n’a que peu d’influence sur le prix du foncier, qui répond au marché de l’offre et de la demande. ¤ A court terme la publicité faite autour du projet peut potentiellement influencer les acheteurs, bien que Madame la Maire ait confirmé que les ventes de maisons et terrains se poursuivaient à des prix normaux malgré la connaissance de l’installation potentielle d’un site SEVESO seuil bas sur la commune. ¤ A moyen et long terme, une fois les travaux terminés et le site en exploitation, rien ne permet d’affirmer que le relais-vrac réduira la valeur des biens. D’autant plus que l’état des risques obligatoirement fourni aux acquéreurs et locataires de biens immobiliers ne mentionne pas les sites SEVESO seuil bas tel que le relais-vrac projeté.

-Mention sur les actes de vente ¤ La situation n’est pas comparable avec celle de St-Pierre-des-Corps. Les habitations concernées par le projet de PPRT étaient situées dans les zones exposées aux risques, contrairement à celles de Druye. Qui plus est, une centaine d’habitations, exposées à des effets potentiellement létaux, étaient concernées par des mesures foncières d’expropriation ou de délaissement. L’état des risques dans le cadre de l’information des acquéreurs et des locataires (IAL) mentionnait explicitement le risque pour ce site classé SEVESO seuil Haut, avec la carte du périmètre d’étude du PPRT, contrairement à ce qui va se produire sur Druye où cette information ne sera pas mentionnée du fait du classement site SEVESO seuil bas du relais-vrac. Malgré cette situation, des transactions immobilières ont été réalisées sur St-Pierre-des-Corps pendant l’élaboration du PPRT. ¤ Même si l'information de l'existence d'un site SEVESO seuil bas était mentionnée par un notaire, les constructions existantes sont toutes hors des périmètres d’effets létaux ou irréversibles sortant du relais-vrac en projet et hors des périmètres des effets de surpression les plus faibles dits "bris de vitre". -Indemnisation pour travaux de renforcement

Aucune habitation n'est concernée par le risque, ni par la mise en oeuvre de mesures de protection.

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Note de la commission d’enquête La distance constatée entre les premières maisons d’habitation et le point du site d’où les risques pourraient se produire est suffisante pour que les maisons ne soient pas impactées (même par un bris de vitres) en cas d’accident. On rappellera de plus que le site est classé Seveso seuil bas ce qui n’a pas les mêmes incidences, notamment en matière de nécessité de travaux de renforcement, que lorsqu’il s’agit d’un Seveso seuil haut. Si, de ce fait, il n’est pas non plus obligatoire de mentionner sur les actes l’existence de ce site, sa connaissance par le public, et donc par de potentiels acheteurs, n’est cependant pas évitable. Pour autant, la présence d’un relais-vrac et les nuisances qu’il peut occasionner ne sont pas plus importantes que celles liées au silo qui se trouve également et de façon très visible sur le territoire communal et que de potentiels acquéreurs ne peuvent que remarquer.

Se déclarent opposés au projet qui a été autoritairement imposé par la municipalité. Projet dangereux jouxtant Estiment que les dangers sont minimisés et que l’implantation du projet jouxtant trois voies de circulation trois voies de circulation est une aberration. M. RAGAINE Aucun intérêt pour la Notent que ces deux projets ne présentent aucun intérêt pour la commune, ni en 12/12 Mme BLAIN commune matière financière (50 000€), ni en ce qui concerne la valeur des habitations, ni en 7 L 2019 « La Sansonnière » Trafic routier et nuisances matière d’image du village ou encore d’emploi. DRUYE associées au centre du bourg Ce projet doit être installé en zone industrielle existante de l’agglomération et non Projet à installer en zone en zone rurale. industrielle Enfin, confirment que les camions transitent par le bourg pour rejoindre Savonnières et s’opposent fermement à ce transport par le centre de la commune. Réponse de l’auteur du projet -Trafic routier : voir réponse apportée à la remarque n°1 M. LIEVRE. -Flore et faune, Pollution, Disparition des oiseaux, Bétonisation, Destruction du paysage champêtre alentour, perte du caractère rural, nuisances pour le tourisme local, Etude des impacts, Bruit, Nuisance olfactive, Zones humides Voir réponse apportée à la remarque n°2 Mme MENAGER. -Généralités – Etude de Dangers (EDD) Voir réponse apportée à la remarque n°4 M et Mme JOSSIER -Intérêt du diffuseur / Cofinancement public du diffuseur Voir réponse apportée à la remarque n°22 AQUAVIT -Indemnisation de la commune / Pas d'emploi créé Le raisonnement autour des 50 000 € versés par Tours Métropole à la commune de Druye chaque année doit être fait à l’échelle communale. Cet argent pourra être utilisé pour améliorer, créer ou restaurer des équipements communaux, pour les services rendus aux habitants de Druye. Cet argent profitera à l’ensemble des habitants mais ne peut être quantifié à l’échelle personnelle. De plus, une somme de 50 000 € dans un budget communal de fonctionnement, hors personnel, de 294 897€ restera un apport appréciable même en cas d’inflation.

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Posséder un site SEVESO seuil bas sur une commune n’implique pas un « handicap » ni pour le prix des habitations, ni pour le caractère rural de la commune, ni ne gêne son développement. La zone choisie étant une zone déjà artificialisée, le projet aura un impact paysager faible. L’impact environnemental est également faible. Cela est rappelé dans les différentes réponses de ce dossier. Pas d'emploi créé : il y aura 2 employés dans le site. -Information / Concertation / Recherche d’un autre site Voir réponse apportée à la remarque n°22 AQUAVIT Note de la commission d’enquête On ne peut que constater que l’exploitation de ce site ne crée effectivement pas de nouveaux emplois. Pour autant le bénéfice financier pour la commune est substantiel, son budget annuel de fonctionnement, hors personnel, augmentant de 17%.

Sont opposés au projet. Atteinte au territoire et à la Estiment que ces installations n’ont pas leur place en matière d’environnement et valeur des biens immobiliers de valeur des habitations. M. et Mme 12/12 Aucun intérêt pour la Notent qu’il ne présente pas d’intérêt pour la commune (pas d’emploi nouveau), la 8 i BLANCHARD 2019 commune circulation des poids lourds mettant en danger la population et notamment les DRUYE Trafic routier et nuisances enfants en traversant le bourg. associées Estiment que l’image de Druye sera dévalorisée par une installation classée SEVESO.

Réponse de l’auteur du projet -Trafic routier : Voir réponse apportée à la remarque n°1 M. LIEVRE. -Flore et faune, Pollution, Disparition des oiseaux, Bétonisation, Destruction du paysage champêtre alentour, perte du caractère rural, nuisances pour le tourisme local, Etude des impacts, Bruit, Nuisance olfactive, Zones humides Voir réponse apportée à la remarque n°2 Mme MENAGER.

-Généralités – Etude de Dangers (EDD) Voir réponse apportée à la remarque n°4 M et Mme JOSSIER -Dévalorisation des biens / Mention sur les actes de vente / Indemnisation pour travaux de renforcement Voir réponse apportée à la remarque n°6 M RAGAINE et Mme BLAIN -Indemnisation de la commune / Pas d'emploi créé Voir réponse apportée à la remarque n°7 M RAGAINE et Mme BLAIN

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Remarque identique déposée en mairie et sur le site de la Préfecture. Site dangereux SEVESO Estiment que le dossier ne prend pas suffisamment en compte la proximité Les habitations les plus d’habitations, d’autant que ce projet constitue un site SEVESO. proches ne sont pas prises en La vaporisation accidentelle du GPL à l’air libre est une source d’inflammation, ce compte risque ne peut être ignoré. M et Mme L Absence de dispositif de Estiment que l’intérêt général n’est pas pris en compte pour la population de 21/12 CHARPENTIER 9 + protection en limite sud du Druye. 2019 « La Sansonnière » i site DRUYE Notent que les voies routières de la commune ne sont pas adaptées aux poids- Absence d’intérêt général lourds. Trafic routier et nuisances Estiment que la nouvelle bretelle de sortie de l’autoroute ne présente aucun intérêt associées pour la commune mais seulement pour PRIMAGAZ. Estiment que la partie sud du site ne présente aucune sécurité pour les habitations les plus proches et notent l’absence de merlon ou dispositif équivalent.

Réponse de l’auteur du projet -Trafic routier : voir réponse apportée à la remarque n°1 M. LIEVRE. -Généralités – Etude de Dangers (EDD) Voir réponse apportée à la remarque n°4 M et Mme JOSSIER - Atteinte de l'autoroute par le seuil 20 mbar : Le seuil 20 mbar est défini comme étant celui délimitant la zone des effets indirects par bris de vitre sur l'homme ou celui des destructions significatives des vitres. Ce seuil est apparu après l'accident de Toulouse en 2001 pour les habitations dont certaines sont pourvues de larges vitres non résistantes aux faibles effets de surpression. Dans l'Arrêté du 29 septembre 2005 la gravité des conséquences humaines n'est à évaluer qu'à partir du seuil des effets irréversibles sur la vie humaine.

Voir la réponse plus complète en annexe 3 du Mémoire en réponse (joint au présent rapport) "Argumentaire 20 mbar". - Mise en place de merlons : Voir réponse apportée à la Commission d’enquête (page 78) et la réponse en annexe 4 "Argumentaire merlon -Intérêt d’une enquête publique Voir réponse apportée à la remarque n°21 M. BEYRAND

Note de la commission d’enquête Atteinte de l'autoroute par le seuil 20 mbar Des précisions, confortées entre autres par les documents de l’Institut National de l’Environnement Industriel et des RISques (INERIS), sont fournies pour la qualification d’effets d’une surpression de 20 mbar.

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Remarque identique déposée en mairie et sur le site de la Préfecture. Site dangereux SEVESO Estime que le dossier ne prend pas suffisamment en compte la proximité Les habitations les plus d’habitations, d’autant que ce projet constitue un site SEVESO. L M. HINDSON proches ne sont pas prises en Craint qu’à terme le site du projet soit occupé par une autre activité aussi 21/12 + « La compte contestable. 10 2019 i prudhommière » Trafic routier et nuisances Note que le trafic de camions et d’autre véhicules impactera les hameaux et la DRUYE associées commune. Absence d’intérêt pour la Relève le peu d’intérêt pour la commune au regard des nuisances apportées. commune Conteste l’investissement de fonds publics pour une société privée. Utilisation de fonds publics Note que le dossier prend mieux en compte la flore et la faune que les habitants.

M. HINDSON Estime qu’il est indispensable que le site envisagé soit doté d’un merlon protégeant 21/12 i « La Equiper le site de merlons les habitations de « la Bernassière » et de « la Sansonnière ». 2019 11 prudhommière » adaptés au risque De même estime qu’un phénomène de rebond sera engendré par les différences de 12h13 DRUYE hauteur entre les merlons centraux et le merlon Sud qu’il faut rehausser.

Interdire la circulation des Estime qu’il n’existe pas de moyen afin d’empêcher les camions de traverser le M. HINDSON camions citernes dans le bourg et les lieux-dits. 21/12 « La bourg, les hameaux et les Note qu’il existe 3 passages à niveau sur la commune, souhaite qu’un arrêté 2019 12 i prudhommière passages à niveau municipal interdise leur franchissement par les camions transportant du gaz. 12h19 » Mettre en place un merlon Estime que pour diminuer les effets dangereux vers les habitations au Sud du site, DRUYE adapté en limite sud du site la mise en place d’un merlon adapté doit être effectuée.

A relevé dans le dossier « confidentiel » des valeurs supérieures à celle annoncées M. HINDSON Différences de valeurs entre lors des réunions publiques. 21/12 « La le dossier « public » et la Note que la cartographie consultable dans la version « publique » en matière de 2019 13 i prudhommière version « confidentiel » bris de vitres notamment, cite des valeurs inférieures en cas d’arrachement du bras 12h31 » Approximation intolérable de déchargement ou de rupture de canalisation. DRUYE Possibilité d’une Demande quelle est la possibilité pour les habitants les plus menacés de bénéficier indemnisation d’une indemnisation destinée à protéger leurs maisons.

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Réponse de l’auteur du projet -Trafic routier : Voir réponse apportée à la remarque n°1 M. LIEVRE. -Généralités – Etude de Dangers (EDD) Voir réponse apportée à la remarque n°4 M et Mme JOSSIER -Atteinte de l'autoroute par le seuil 20 mbar / Mise en place de merlons Voir réponse apportée à la remarque n°9 M et Mme CHARPENTIER -Intérêt du diffuseur / Cofinancement public du diffuseur Voir réponse apportée à la remarque n°22 AQUAVIT -Dévalorisation des biens / Mention sur les actes de vente / Indemnisation pour travaux de renforcement Voir réponse apportée à la remarque n°6 M RAGAINE et Mme BLAIN -Indemnisation de la commune / Pas d'emploi créé Voir réponse apportée à la remarque n°7 M RAGAINE et Mme BLAIN -Occupation du site à l'avenir ¤ Le site est, en effet, d’une taille de 10 ha mais la mise en compatibilité, modification du PLU de Druye a créé une zone Ag. Le règlement de cette zone permet les constructions/installations nécessaires au fonctionnement du relais-vrac à condition de ne pas porter atteinte au caractère paysager du site. Ces dispositions interdisent toute activité sans rapport avec l’exploitation du relais vrac, SEVESO seuil bas. Le site n’a aucunement vocation à s’agrandir et d’autres activités ne peuvent pas venir s’y implanter. ¤ Il n'existe pas de classement SEVESO pour une commune, celle de Druye ne sera donc pas classée SEVESO. Seul le site où s’implante l’entreprise, installation classée pour l'environnement, est classé comme site SEVESO, seuil bas dans le cas présent.

Note de la commission d’enquête Occupation du site à l'avenir Le conseil métropolitain de « Tours Métropole Val-de-Loire », compétent en matière de PLU des communes de la Métropole, le 16 décembre 2019, a modifié après enquête publique ce PLU de la commune de DRUYE par la mise en place d’un secteur Ag dans lequel ne sont autorisés que les ouvrages, constructions ou installations nécessaires au relais-vrac et dont la capacité ne pourra excéder 415m3.

Estime que malgré les promesses, le dossier d’enquête prévoit que les camions 22/12 Association Circulation de poids lourds petits porteurs de PRIMAGAZ et de leurs compétiteurs se ravitaillant sur le projet 2019 14 i « Bien Vivre dans le centre bourg du relais-vrac emprunteront les voies locales D121 vers Villandry et le bourg de 15h27 à DRUYE » Druye et D300 vers Savonnières.

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Estime que dans le dossier d’enquête, l’habitat local est décrit comme miséreux. 22/12 Association Description dévalorisante des Dès lors le projet ne peut pas dévaloriser cet environnement qui peut être considéré 2019 15 i « Bien Vivre environs du projet justifiant comme sacrifiable et négligeable. 15h51 à DRUYE » son implantation Estime qu’il existe des atlas plus récents que celui utilisé par le bureau d’étude qui présente un territoire où le projet a toute sa place.

Réponse de l’auteur du projet Trafic routier : voir réponse apportée à la remarque n°1 M. LIEVRE. Habitat local La description qui a été faite dans le dossier d’enquête provient de l'étude des paysages de l’Indre-et-Loire élaborée par la Direction Régionale de l’Environnement Centre et la DDE37 en 1999-2001. La partie citée de l’étude concerne l’entité paysagère : « des plateaux du centre Touraine » et la sous-entité de « Plateau confus Druye, Villeperdue et Sorigny ».

Elle ne concerne pas spécialement les hameaux de Druye mais établit une vue d’ensemble d’un sous -ensemble paysager à un instant T. L'extrait cité décrit le territoire comme : « un habitat rural ancien ou récent qui ne paraît ni très entretenu ni très soigné ». Il ne fait aucunement mention d’un habitat « miséreux ». Cette étude des paysages se réfère à l’environnement visible entre 1999 à 2001, non à l’environnement actuel. Cependant l’atlas des paysages concernant le département d’Indre-et- Loire de 1999 à 2001 est le dernier disponible sur ce territoire.

Note de la commission d’enquête On ne peut que déplorer en effet, l’utilisation, tronquée et hors de son contexte d’une phrase tirée de l’atlas des paysages datant de 1999-2001. Il s’agit d’une description générale d’un territoire, bien plus large que celui de la seule commune de Druye, tel qu’il était il y a une vingtaine d’années et dans des termes qui sont ceux de spécialistes, c’est-à-dire sans connotation. Il n’en reste pas moins que ce serait malheureusement aujourd’hui le seul ouvrage de référence disponible.

Se référant aux réunions du 14 décembre 2018 et du 30 septembre 2019, le Président rappelle la nécessité pour les agriculteurs que ce franchissement ne soit M. le Président pas équipé d’un système de régulation de feux tricolores. Franchissement de l’A85 par 23/12 de la Chambre Par contre, au nom des exploitants agricoles, il privilégie un élargissement de la 16 i les engins agricoles utilisant 2019 d’Agriculture voie au Sud du pont permettant un stationnement afin de laisser le passage aux la D121 d’Indre et Loire véhicules engagés dans le sens Nord-Sud prioritaire. Note que ce dispositif n’apparaît pas dans le dossier d’enquête et demeure vigilant quant à son étude et à sa réalisation.

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Réponse de l’auteur du projet Craintes d'interférences avec les activités agricoles Compte tenu des dispositions indiquées aux points 2 et 3, les interférences avec les activités agricoles seront très réduites. Néanmoins une étude autour de l’aménagement de régulation du trafic du flux avant le pont est en cours par Tours Métropole Val de Loire et touche à sa fin. Les conclusions seront connues rapidement. Une réunion est programmée Tours Métropole Val de Loire avec les agriculteurs et la chambre d’agriculture afin de discuter des résultats de cette étude et de la réalisation de l’aménagement. Cette section sera également re-calibrée afin que les engins de gros gabarits puissent se croiser.

Note de la commission d’enquête La réalisation des aménagements de voirie, demandés par les agriculteurs et projetés par Tours Métropole Val de Loirs et la Chambre d’Agriculture d’Indre-et-Loire est programmée. Ces aménagements pourront profiter à l’ensemble des Druyennes et Druyens.

Un rapport d’enquête Estime que le dossier d’enquête est biaisé en faveur du projet, notamment en comportant des matière climatique où les extrêmes n’ont pas été analysés. approximations, omissions ou Le dossier ne présente aucun retour d’expérience. M. CROS 24/12 erreurs Le dossier présente une vision de citadins étrangers à la vie en campagne. 17 L Philippe 2019 Projet incompatible avec le Estime que ce projet est un repoussoir pour le tourisme et que le flux de camions Villandry tourisme local présente de nombreux dangers notamment pour les communes de Villandry et Trafic routier, danger et Savonnières. Ce flux de camions apparaît approximatif et nécessitera des nuisances associées interdictions de traversée à Villandry et Savonnières.

Réponse de l’auteur du projet -Trafic routier : voir réponse apportée à la remarque n°1 M. LIEVRE. -Flore et faune, Pollution, Disparition des oiseaux, Bétonisation, Destruction du paysage champêtre alentour, perte du caractère rural, nuisances pour le tourisme local, Etude des impacts, Bruit, Nuisance olfactive, Zones humides Voir réponse apportée à la remarque n°2 Mme MENAGER. -Généralités – Etude de Dangers (EDD) Voir réponse apportée à la remarque n°4 M et Mme JOSSIER

Site dangereux Opposés à l’implantation du projet. M et Mme 24/12 Projet incompatible avec le Projet dangereux pour la population, inadapté au cadre rural et touristique du 18 i FRANCHITTI 2019 tourisme local territoire. Trafic routier, danger et Augmentation du trafic source de nuisances sur des voieries inadaptées

nuisances associées

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Réponse de l’auteur du projet Trafic routier : Voir réponse apportée à la remarque n°1 M. LIEVRE. Flore et faune, Pollution, Disparition des oiseaux, Bétonisation, Destruction du paysage champêtre alentour, perte du caractère rural, nuisances pour le tourisme local, Etude des impacts, Bruit, Nuisance olfactive, Zones humides Voir réponse apportée à la remarque n°2 Mme MENAGER.

Site dangereux SEVESO L’association s’oppose au projet car : -le site SEVESO est trop proche des habitations, le périmètre de sécurité dépasse Les habitations les plus les 400m dans la version « confidentiel » du dossier, Association proches ne sont pas prises en -la circulation des camions vers et au départ du relais-vrac par les camions « Bien Vivre compte 26/12 Primagaz et leurs compétiteurs sur des voieries inadaptées et par le bourg de la 19 i à DRUYE » Proximité inacceptable pour 2019 pétition comportant commune représente un risque supplémentaire, les riverains 164 identités sans -la réalisation du diffuseur autoroutier profite à l’installation de Primagaz, signature Trafic routier et nuisances -la réalisation d’un talus ou merlon pour protéger les hameaux de « la associées dans le bourg et sur Bernassière » et « la Sansonnière » suffisamment haut est demandé expressément. les voiries locales Estime que cette enquête n’est qu’un pur formalisme.

Réponse de l’auteur du projet -Trafic routier : Voir réponse apportée à la remarque n°1 M. LIEVRE. -Généralités – Etude de Dangers (EDD) Voir réponse apportée à la remarque n°4 M et Mme JOSSIER -Atteinte de l'autoroute par le seuil 20 mbar / Mise en place de merlons Voir réponse apportée à la remarque n°9 M et Mme CHARPENTIER -Intérêt du diffuseur / Cofinancement public du diffuseur Voir réponse apportée à la remarque n°22 AQUAVIT -Intérêt d’une enquête publique Voir réponse apportée à la remarque n°21 M. BEYRAND

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Part du trafic des Sont opposés au projet, au nom du principe de précaution, car estiment que le compétiteurs n’est pas dossier présente des imprécisions : chiffrée -le trafic des camions des compétiteurs utilisant le relais-vrac n’est pas chiffré, Possibilité d’une -la réponse apportée par la Préfecture, en cours de concertation, en matière M et Mme indemnisation d’indemnisation n’est pas satisfaisante, 27/12 CHARPENTIER Les sites SEVESO seuil bas -l’impact sur la valeur des habitations est certain car les actes notariés peuvent 20 L 2019 « La Sansonnière » peuvent être signalés dans les comporter la notion de SEVESO seuil bas, DRUYE actes notariés -s’interrogent sur la capacité de 400m3 quand celle de St Pierre des Corps est de Vivre à 550m d’un tel site 5000m3, n’est pas envisageable -estiment inenvisageable de vivre à 550m d’un tel site, Le BARPI fait état de -notent que le BARPI fait état, lors d’explosion de bouteilles ou de citernes de gaz, projection à 700/800m de projections à 700-800m de distance.

Réponse de l’auteur du projet Comment remplace-t-on un stockage de 5 000 m3 par un stockage de 400 m3 ? A St-Pierre-des-Corps 2 000 m3 étaient réservés au stockage du butane, destiné à l'emplissage des bouteilles de gaz. Une partie du stockage de propane (sphère de 3000 m3) servait également pour cette activité qui ne sera pas exercée sur le site de Druye. Par ailleurs les schémas logistiques qui ont justifié des stockages de volumes importants à St-Pierre des-Corps ne sont plus en vigueur aujourd'hui. La gestion des approvisionnements en flux tendu est devenue la règle, ce qui permet d'assurer les besoins logistiques avec des capacités de stockage de volume moindre. -Trafic routier : Voir réponse apportée à la remarque n°1 M. LIEVRE. -Généralités – Etude de Dangers (EDD) Voir réponse apportée à la remarque n°4 M et Mme JOSSIER -Dévalorisation des biens / Mention sur les actes de vente / Indemnisation pour travaux de renforcement Voir réponse apportée à la remarque n°6 M RAGAINE et Mme BLAIN -Indemnisation Les informations mentionnées dans la question relative à l’indemnisation des travaux de renforcement du bâti sont erronées. En effet, dans le cadre d’un PPRT approuvé pour un site SEVESO seuil haut, les travaux de renforcement du bâti prescrit par le règlement du PPRT sont financés à 90 % de la valeur vénale du bien sans excéder 20 000€. Le financement est tripartite 25 % par les collectivités percevant la CET (ex taxe professionnelle), 25 % par l’activité à l’origine du risque et 40 % par l’État via un crédit d’impôt. Le versement des sommes suit la réalisation des travaux. Dans le cas présent, le projet est celui d’un site SEVESO seuil bas, sans PPRT, sans prescription de travaux et le secteur d’habitation n’est de plus pas exposé. On ne peut pas présager d’une évolution réglementaire et de ses conséquences. Pour mémoire, lorsque la loi risques de 2003 a institué les PPRT, la participation au

financement des travaux prescrits était limité à un crédit d’impôt de 15 %, ce qui est bien différent de la situation actuelle (prise en charge à 90 % voir ci-dessus).

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Note de la commission d’enquête Comment remplace-t-on un stockage de 5 000 m3 par un stockage de 400 m3 ? Le volume d’activité confié au site de DRUYE sera inférieur à celui réalisé à St Pierre des Corps. Indemnisation L’absence d’indemnisation prévue par la réglementation s’explique par le classement du futur site en « SEVESO seuil bas » n’entraînant pas la mise en place d’un Plan de Protection des Risques Technologiques (PPRT) et de l’indemnisation associée.

Remarque identique déposée en mairie et sur le site de la Préfecture. Un texte permissif pour les -Estime que la circulaire du 10 mai 2010 permet d’installer et d’accepter ce type de risques encourus L projet au détriment des populations, 27/12 M. BEYRAND Des impacts inquiétants sur 21 + -Note que sur l’A85 un bris de vitre à 130km/h est un risque acceptable au sens de 2019 TOURS l’A85 et la voie ferrée i cette circulaire ?? Le risque est identique sur la voie ferrée Tours-Chinon qui longe Une enquête publique de la limite Est du projet, pure forme Relève que Tours Métropole a déjà validé le projet démontrant l’inutilité de l’enquête publique et de la commission.

Réponse de l’auteur du projet -Atteinte de l'autoroute par le seuil 20 mbar / Mise en place de merlons Voir réponse apportée à la remarque n°9 M et Mme CHARPENTIER -Intérêt d’une enquête publique ¤ Comme cela a été présenté lors des réunions publiques en 2017 et en 2019, l'implantation du relais-vrac Primagaz et la réalisation du diffuseur autoroutier relève de plusieurs procédures, qui permettent à la population et aux élus de faire entendre leurs remarques, questions et avis, d'une part, dans le cadre de la concertation, d'autre part dans le cadre des enquêtes publiques. ¤ Les commissaires enquêteurs sont nommés par le tribunal administratif, ils sont indépendants non seulement des porteurs de projets mais aussi des élus et des services de l'État. Ils veillent au bon déroulement de l'enquête et notamment au fait que la population ait accès à toutes les informations disponibles et utiles à la compréhension du projet, ils avaient notamment accès à la version confidentielle de l'étude des dangers de Primagaz, afin de permettre sa consultation à la demande du public. Les commissaires enquêteurs formulent un avis sur le projet, en toute indépendance, ils peuvent l'assortir de réserves ou de recommandations. Ainsi, dans le cadre de l'enquête publique sur la mise en comptabilité du PLU de Druye pour la réalisation du relais-vrac, le commissaire enquêteur a pris en compte l'inquiétude des riverains quant à une évolution possible des capacités de stockage du relais-vrac et a demandé que celles-ci soient limitées. Cette demande du commissaire enquêteur a été retenue par TMVL qui a modifié le règlement du PLU pour limiter la capacité de stockage à celui d'un site SEVESO seuil bas. Les résultats de la présente enquête, l'avis de la commission d'enquête seront étudiés, avant la prise de décision finale.

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¤ De plus la délibération de Tours Métropole Val de Loire n’est pas la seule procédure nécessaire à la création du projet à Druye, c’est pourquoi plusieurs enquêtes ont été organisées, elles dépendent de différentes procédures qui doivent chacune être réalisée pour permettre au projet de se concrétiser. ¤ Une deuxième délibération a également été prise pour approuver la déclaration de projet au titre du code de l’urbanisme valant mise en compatibilité du plan local d’urbanisme, elle dépend elle aussi d’autres procédures en cours et ne signifie pas que le projet est définitif.

Note de la commission d’enquête

Outre ce qui a été précisé dans la réponse apportée ci-dessus, un commissaire-enquêteur est par définition indépendant et n'a aucun intérêt ni à la réalisation du projet ni à son abandon. Il est désigné par le tribunal administratif d’Orléans parmi une liste faite de personnes dont l’aptitude à exercer ce rôle est vérifiée tous les 4 ans par une commission présidée par le président du tribunal administratif. Il ne s’agit pas d’un métier. Pour être désigné pour conduire une enquête publique, il ne faut pas habiter sur ou à proximité du lieu de l’enquête et n’avoir aucune relation personnelle avec les habitants ou les personnes impliquées (maître d’ouvrage, commune, entreprise, etc.). Cela fait l’objet d’un engagement susceptible d’être vérifié. Non concerné, le commissaire enquêteur doit donner son avis en toute bonne foi. En ce qui concerne la validation du projet par Tours Métropole, il s’agit plutôt de la prise en compte dans le vote du budget 2020, qui s’est effectué en 2019 (les administrations ont leur règlement) de l’éventuelle mise en place du relais-vrac. A défaut, quelle que pourrait être l’issue du projet (abouti ou non) son financement ne pourrait être réalisé parce que non voté et non comptabilisé. Pour les effets de bris de vitres, voir plus bas et notamment les réponses apportées à la commission d’enquête (page 76).

Remarque identique déposée en mairie et sur le site de la Préfecture. Estime que la population a été avertie tardivement du projet et plus de 150 habitants réunis en association sont opposés. Opposition des habitants L’aspect sécuritaire est négligé notamment au regard de l’A85 et de la voie ferrée La sécurité de l’A85 et de la jouxtant le site. voie ferrée sont négligées Le nouveau diffuseur autoroutier est un gaspillage d’argent public au profit d’une Gaspillage d’argent public société privée. L 27/12 Association Note que le stockage initialement prévu sur le projet (180tonnes ou 400m3) est 22 + Possibilité inquiétante 2019 AQUAVIT bien inférieur à celui de St Pierre des Corps. Estime que ce site sous employé par i d’évolution du volume de stockage rapport à celui de St Pierre des Corps présente des perspectives d’évolution Les textes réglementaires sont inquiétantes. utilisés d’une manière Estime que le dossier sous-estime le risque notamment vis-à-vis des voies de partisane circulation proches, A85 et voie ferrée. Note que selon la circulaire du 10 mai 2010 les voyageurs de la voie ferrée ne craignent rien, quand selon l’arrêté du 29 septembre 2005 la voie ferrée est atteinte par des effets irréversibles ou létaux.

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Réponse de l’auteur du projet -Comment remplace-t-on un stockage de 5 000 m3 par un stockage de 400 m3 ? Voir réponse apportée à la remarque n°20 M et Mme CHARPENTIER -Atteinte de l'autoroute par le seuil 20 mbar / Mise en place de merlons Voir réponse apportée à la remarque n°9 M et Mme CHARPENTIER -Intérêt du diffuseur / Cofinancement public du diffuseur La fermeture du site de Saint-Pierre-des-Corps et la création du relais-vrac constituent une mesure dite "supplémentaire" du plan de prévention des risques technologiques (PPRT) de Saint-Pierre-des-Corps, qui permet d’éviter la mise en oeuvre de mesures foncières (expropriations, délaissements). La réalisation d’un accès au relais vrac fait partie de la mesure supplémentaire. La réalisation du diffuseur autoroutier pour assurer cet accès permet d’éviter la circulation de transit des poids lourds « Primagaz » dans le bourg et les hameaux proches. Cette demande d’évitement est d’ailleurs une demande très forte du public s’étant exprimé lors des réunions publiques ainsi qu’à l’enquête publique. Le financement de ce projet, qui constitue une mesure "supplémentaire" du PPRT, est une obligation inscrite à l’article L.515-19-1 du code de l’environnement. Celui-ci précise que les PPRT peuvent prévoir des mesures "supplémentaires" de prévention des risques permettant de réduire le périmètre des zones de mesures foncières […] lorsque le coût de ces mesures supplémentaires est inférieur à celui des mesures foncières qu'elles permettent d'éviter . Le coût de la mesure supplémentaire est à comparer au coût des mesures du PPRT qui prévoyait initialement l’expropriation ou le délaissement de plus d’une centaine d’habitations, l’expropriation de 3 entreprises et des travaux sur plus de 200 logements, pour un montant qui aurait été de l’ordre de 31,8 millions d’euros financés dans les mêmes conditions par les mêmes contributeurs (État, collectivités locales et Primagaz). La réalisation d’un accès au relais-vrac fait partie de la mesure supplémentaire et la réalisation du diffuseur autoroutier permet d’éviter la circulation de transit des poids-lourds "Primagaz" dans le bourg et les hameaux proches. Cette demande d’évitement est d’ailleurs une demande très forte du public qui s'est exprimé lors des réunions publiques ainsi que lors de l’enquête publique. -Information / Concertation / Recherche d’un autre site ¤ Plusieurs réunions de concertation ont eu lieu depuis 2016 , dès la phase de prospection des sites potentiels sur la commune de Druye : - une première réunion publique a eu lieu avec les élus de Druye et les services de Tours Métropole Val de Loire (TMVL) et Primagaz le 24 juin 2016. Lors de cette réunion, TMVL a présenté un premier projet d'implantation d'un relais vrac sur la commune de Druye au sud de l'A85, sur un terrain agricole. Lors de cette réunion, les participants ont fait des remarques sur le projet (consommation d'espace agricole fertile) et ont proposé 2 nouveaux terrains, qui ont été étudiés. Le premier en zone boisée n’a pas été retenu (contrainte forestière et problème de disponibilité foncière), le second correspond au site faisant l’objet de la présente procédure. - une seconde réunion publique a eu lieu le 23 mars 2017, présidée parM. le Secrétaire Général de la Préfecture, et Mme le maire. Y ont participé les services de TMVL, les services de l'État (DDT et DREAL), et Primagaz. Mme la Sénatrice maire de St Pierre des Corps et des élus des communes de Vallères et Villandry ont également participé à cette dernière. Le choix du site a été explicité, la nature du projet présenté, les procédures d'autorisation nécessaires indiquées ainsi que les étapes de consultation de la population. Plus de 200 personnes ont assisté à cette réunion, qui a duré plus de 2H et a été relatée dans la presse. - une troisième réunion publique présidée pa r Mme la Secrétaire Générale de la préfecture a eu lieu le 29 avril 2019, dans le cadre de la procédure de concertation liée à la procédure de mise en comptabilité du PLU de Druye. Y ont participé les services de TMVL, les services de l'État (DDT et DREAL), Primagaz et Cofiroute. Cette réunion a permis de présenter l'état d'avancement du projet :

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….. son accès via le diffuseur autoroutier, l'implantation des installations du relais vrac, le déroulement des diff érentes procédures. Les informations présentées lors de cette réunion ont été mises en ligne sur le site internet des services de l’État.(préfecture) - par ailleurs, l’association Bien Vivre à Druye a été reçue par Tours Métropole Val de Loire le 2 février 2018. De même, la préfète a répondu à un courrier de cette association le 31 janvier 2018. Deux réunions ont été organisées à la demande des agriculteurs par la chambre d'agriculture en décembre 2018 et octobre 2019. Recherche d'un site ¤ La recherche d’un site permettant d’accueillir les activités de Primagaz a concerné plusieurs communes de la Métropole : Ballan-Miré, Druye, Luynes, Parçay-Meslay... Au total, près d’une dizaine de sites a été étudiée. Une première prospection foncière a été faite par les services de l’État et Tours Métropole Val de Loire sur la base des critères suivants : desserte (accessibilité routière), contraintes urbanistiques (pas de zone d’habitat dans le périmètre proche), moindre impact sur les activités agricoles ou autres, absence de servitude d’utilité publique, zonage PLU, disponibilité foncière. ¤ Le site de Druye a été retenu en raison notamment d’une artificialisation du site sans possibilité d’usage agricole, de l’absence d’usage actuel (ancienne station d’enrobage et stockage de matériaux inertes), de l’environnement dépourvu d’habitations et d’activités à proximité immédiate du site ainsi que de la possibilité de desserte directe depuis l’A85. -Erreur d'écriture dans le dossier d'enquête publique PLU L’erreur d’écriture a été signalée lors de l’enquête publique pour la mise en comptabilité du PLU pour le projet de relais vrac. Il n’est pas possible de modifier un dossier en cours d’enquête, l’information a été communiquée au commissaire enquêteur. Cette erreur a été rectifiée dans le dossier final. Dans cette enquête pour la mise en compatibilité du PLU, il n’y a pas eu de rétention d’information, mais une information limitée à l’objet de l’enquête publique. L’étude de danger est un élément constitutif du dossier d’autorisation environnementale pour le relais vrac, lié à la procédure des installations classées pour la protection de l’environnement. Note de la commission d’enquête Intérêt du diffuseur / Cofinancement public du diffuseur - Information / Concertation / Recherche d’un autre site Le caractère légal obligatoire de la mesure supplémentaire au PPRT et l’intérêt du diffuseur projeté en termes de trafic sont explicités. Les différentes possibilités d’information des personnes intéressées et les caractéristiques recherchées pour le site de stockage sont rappelées.

Site dangereux SEVESO Les habitations les plus Le dossier ne mentionne pas correctement les habitations par rapport au site du projet et néglige l’A85 et la voie ferrée Tours-Chinon. M et Mme proches non prises en compte Estiment nécessaire la réalisation d’un merlon adapté pour protéger les hameaux de PEJOT Equiper le site de merlons 27/12 « la Bernassière », « la Sansonnière » et « la Prudhommière » 23 i « La adaptés au risque 2019 Notent que le dossier a été rédigé en faveur du projet. Bernassière » Barreau autoroutier sans Relèvent que les voiries locales sont inadaptées aux poids-lourds et interrogent sur DRUYE intérêt Trafic des camions un plan de circulation voire d’interdiction. Intérêt général ? Où est l’intérêt général ? si ce n’est celui de Primagaz.

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Réponse de l’auteur du projet -Trafic routier : voir réponse apportée à la remarque n°1 M. LIEVRE. -Flore et faune, Pollution, Disparition des oiseaux, Bétonisation, Destruction du paysage champêtre alentour, perte du caractère rural, nuisances pour le tourisme local, Etude des impacts, Bruit, Nuisance olfactive, Zones humides Voir réponse apportée à la remarque n°2 Mme MENAGER. -Généralités – Etude de Dangers (EDD) Voir réponse apportée à la remarque n°4 M et Mme JOSSIER -Intérêt du diffuseur / Cofinancement public du diffuseur Voir réponse apportée à la remarque n°22 AQUAVIT -Information / Concertation / Recherche d’un autre site Voir réponse apportée à la remarque n°22 AQUAVIT

Description dévalorisante des Estime que dans le dossier d’enquête, l’habitat local est décrit comme miséreux. Madame environs du projet justifiant Dès lors le projet ne peut pas dévaloriser cet environnement qui peut être considéré PROT 27/12 son implantation comme sacrifiable et négligeable. 24 L « Les grands 2019 Projet imposé aux habitants Ce projet est imposé par la municipalité contre une partie des habitants de la Fonchers » par la municipalité commune. DRUYE Une enquête publique de Estime que l’installation de ce projet est truquée d’avance.

pure forme Réponse de l’auteur du projet -Habitat local Voir réponse apportée à la remarque n°15 « Bien Vivre à Druye » -Information / Concertation / Recherche d’un autre site Voir réponse apportée à la remarque n°22 AQUAVIT

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Gaspillage d’argent public Estime que le dossier prend d’avantage de précautions pour l’environnement Stockage d’énergie fossile (faune et flore) que pour l’humain. Part du trafic des Remarque que de l’agent public financera le barreau routier utilisé par Primagaz. M. NEVES compétiteurs n’est pas Projet contraire à l’utilisation d’énergies renouvelables non fossiles. 27/12 « la En matière de trafic poids-lourds, la part des compétiteurs n’est pas connue. 25 L chiffrée 2019 Prudhommière » Description dévalorisante des Se déclare choqué, car dans le dossier d’enquête, l’habitat local est décrit comme DRUYE environs du projet justifiant miséreux. Dès lors le projet ne peut pas dévaloriser cet environnement qui peut être son implantation considéré comme sacrifiable et négligeable. Atteinte au territoire et à la Interroge sur la prise en compte de la dévalorisation des biens immobiliers. Quelles sont les garanties en matière de sécurité ? valeur des biens immobiliers Réponse de l’auteur du projet -Trafic routier : Voir réponse apportée à la remarque n°1 M. LIEVRE. -Habitat local Voir réponse apportée à la remarque n°15 « Bien Vivre à Druye » -Généralités – Etude de Dangers (EDD) Voir réponse apportée à la remarque n°4 M et Mme JOSSIER

-Intérêt du diffuseur / Cofinancement public du diffuseur Voir réponse apportée à la remarque n°22 AQUAVIT -Dévalorisation des biens / Mention sur les actes de vente / Indemnisation pour travaux de renforcement Voir réponse apportée à la remarque n°6 M RAGAINE et Mme BLAIN -Energie fossile Depuis 2 ans, Primagaz est le premier propanier distributeur en France de gaz renouvelable : le bio-propane. Uniquement issu de la biomasse, cette nouvelle énergie a une combustion toujours propre et performante avec un impact carbone faible. L'ambition de PRIMAGAZ à l'horizon 2040 est d’être neutre en carbone en devenant 100% énergie renouvelable.

Note de la commission d’enquête La pris en compte de l’empreinte carbone et de ses conséquences, par l’utilisation d’un bio-propane par la société PRIMAGAZ, fait partie des évolutions à l’horizon 2040.

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Estime que le dossier prend d’avantage de précautions pour l’environnement (faune et flore) que pour l’humain. Remarque que de l’agent public financera le barreau routier utilisé par Primagaz. Madame Mise en danger des familles De ALMEIDA L’habitat local est décrit comme miséreux. Dès lors le projet ne peut pas 27/12 Atteinte à la qualité de vie 26 L « la dévaloriser cet environnement qui peut être considéré comme sacrifiable et 2019 Prudhommière » Dépréciation du patrimoine négligeable. DRUYE immobilier En matière de trafic poids-lourds, la part des compétiteurs n’est pas connue. Les habitations feront l’objet d’une dépréciation de leur valeur car celle des St Pierre des Corps ont bénéficié d’une plus-value à l’annonce du départ de Primagaz.

Réponse de l’auteur du projet -Habitat local Voir réponse apportée à la remarque n°15 « Bien Vivre à Druye » -Généralités – Etude de Dangers (EDD) Voir réponse apportée à la remarque n°4 M et Mme JOSSIER -Intérêt du diffuseur / Cofinancement public du diffuseur Voir réponse apportée à la remarque n°22 AQUAVIT -Dévalorisation des biens / Mention sur les actes de vente / Indemnisation pour travaux de renforcement Voir réponse apportée à la remarque n°6 M RAGAINE et Mme BLAIN

Monsieur GUYOT réside à « l’Egronnière » à proximité du débouché du futur Bruit généré par les barreau autoroutier sur la D121 et à environ 250 m au Nord du futur relais-vrac. installations du relais-vrac Se déclare très inquiet par le bruit que génèrera le relais-vrac. M. GUYOT Nuisances sonores et de trafic Se déclare également préoccupé par les conséquences de la mise en service du 27/12 27 L « l’Egronnière » Troubles liés aux travaux barreau autoroutier, des nuisances sonores et de la sortie de sa propriété qui 2019 DRUYE Protection de son habitation nécessitera des aménagements de sécurité. ou rachat éventuel De même, les travaux d’aménagement apporteront leur lot de nuisances. Demande que sa maison bénéficie de protections contre les nuisances précitées ou qu’elle soit rachetée à sa valeur avant travaux.

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Date CL RE NOM THEMES SYNTHESE DES OBSERVATIONS

Réponse de l’auteur du projet 1) Phase exploitation Une étude acoustique a été réalisée dans le cadre du projet de création de ce diffuseur en application des textes réglementaires et des normes en vigueur (cette étude figure dans le dossier d'enquête publique). Trois points de mesures ont été selectionnés pour réaliser cette étude dont un point qui représente l'habitat se situant à l'Egronnière. L'analyse des trois points de mesures démontre que la contribution sonore de ce futur diffuseur sera inférieure à 60 dB(A) en façade des habitations. Selon cette étude, ce projet ne générera pas d'impacts acoustiques chez les riverains du projet à sa mise en service. 2) Aménagement sortie sur la VC6 Dans le cadre de la requalification de voie VC6 l’ensemble des accès seront étudiés afin de permettre une circulation en toute sécurité. 3) Phase travaux Des mesures seront prises afin de prévenir les nuisances sonores qui pourraient résulter des travaux d'aménagement du futur diffuseur : -Réalisation de travaux uniquement la journée : entre 7h et 19h -Mise à disposition d'un homme trafic pour assurer la fluidité de la circulation et des manoeuvres des camions -Sensibilisation des conducteurs de camions afin de limiter les manoeuvres en marche arrière et ainsi réduire l'utilisation de l'alarme sonore de recul - En outre, la fréquence estimée de passage des camions est de 3 camions par heure en moyenne. 4) Protections contre les nuisances - Achat de la maison Compte tenu du fait qu’il n’y a pas de nuisances avérées sur l’opération de construction du diffuseur autoroutier, il n'est pas prévu de mesures de protection particulières, ni d’acquisition foncière. Note de la commission d’enquête Monsieur Guyot qui s’est en outre exprimé oralement lors d’une des permanences a expliqué que la période qu’il redoute le plus est celle des travaux notamment du fait de la dangerosité à la sortie de sa propriété, un peu en contrebas de la chaussée susceptible d’être empruntée par les véhicules de chantier (gros par rapport à sa voiture et capables de ne pas faire attention ou de ne pas le voir). La propriété de Monsieur Guyot est de fait protégée du site par le remblai de l’A85 et concomitamment proche de l’autoroute et d’un itinéraire potentiel pour le chantier.

Sont opposés au projet et s’associent aux observations déposées par l’association Bien Vivre à Druye. Ont quitté Joué les Tours pour profiter de la campagne sans Flore et faune mieux traitées être à proximité d’un site SEVESO. Estiment que le dossier prend d’avantage de précautions pour l’environnement M et Mme que l’humain 27/12 (faune et flore) que pour l’humain. 28 i SACHÉ Les enjeux des voies de 2019 L’aspect sécuritaire est négligé notamment au regard de l’A85 et de la voie ferrée DRUYE circulation sont minimisés jouxtant le site. Estiment que le dossier minimise le niveau d’enjeu en traitant « de non significatif à faible » la fréquentation de la route longeant le site à l’Ouest et la fréquentation de la voie ferrée Tours-Chinon.

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Date CL RE NOM THEMES SYNTHESE DES OBSERVATIONS

Réponse de l’auteur du projet -Habitat local Voir réponse apportée à la remarque n°15 « Bien Vivre à Druye » -Généralités – Etude de Dangers (EDD) Voir réponse apportée à la remarque n°4 M et Mme JOSSIER -Atteinte de l'autoroute par le seuil 20 mbar / Mise en place de merlons Voir réponse apportée à la remarque n°9 M et Mme CHARPENTIER -Intérêt du diffuseur / Cofinancement public du diffuseur Voir réponse apportée à la remarque n°22 AQUAVIT -Information / Concertation / Recherche d’un autre site Voir réponse apportée à la remarque n°22 AQUAVIT -Intérêt d’une enquête publique Voir réponse apportée à la remarque n°21 M. BEYRAND

Les habitations les plus Est opposé à l’ensemble du projet. proches ne sont pas prises en Le dossier ne mentionne pas correctement les habitations par rapport au site du M. GUEGUEN projet, habitations qui feront l’objet d’une diminution de leur valeur. 27/12 compte 29 R Michel Le projet de barreau autoroutier n’apporte pas de gains significatifs aux habitants, 2019 Gaspillage d’argent public DRUYE Circulation de poids-lourds c’est un gaspillage d’argent public au profit des intérêts de Primagaz. en centre bourg Le dossier laisse penser que les camions utiliseront la D121 et donc le centre bourg comme relevé pages 85 et 86 du DAE tome 2.

Réponse de l’auteur du projet -Trafic routier : Voir réponse apportée à la remarque n°1 M. LIEVRE. -Généralités – Etude de Dangers (EDD) Voir réponse apportée à la remarque n°4 M et Mme JOSSIER -Intérêt du diffuseur / Cofinancement public du diffuseur Voir réponse apportée à la remarque n°22 AQUAVIT -Dévalorisation des biens / Mention sur les actes de vente / Indemnisation pour travaux de renforcement Voir réponse apportée à la remarque n°6 M RAGAINE et Mme BLAIN

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Date CL RE NOM THEMES SYNTHESE DES OBSERVATIONS

Relève qu’à l’heure actuelle un stockage d’énergie fossile est une aberration et un Energie fossile et gaspillage gaspillage d’argent public. d’argent public Notent que les habitants de Druye n’ont pas bénéficié de la même écoute que les Habitants de la commune ont agriculteurs, une entrevue pour les premiers et quatre réunions pour les seconds. Madame été négligés Relève ne pas avoir eu de réponse à ses questions posées durant la concertation. 27/12 30 i KRUST Le BARPI fait état de Estime que le dossier ne prend pas en compte les données du BARPI qui note des 2019 DRUYE projection à 700/800m projections à 700m lors de l’explosion d’un camion-citerne et néglige les Circulation de poids-lourds occurrences de sur-accident sur l’A85 proche. en centre bourg Estime que le site du projet, comme zone humide, pourrait être valorisé et reprendre ses fonctions au milieu d’un plateau agricole. Estime que rien ne garantit l’absence de poids-lourds en centre bourg.

Réponse de l’auteur du projet -Trafic routier : Voir réponse apportée à la remarque n°1 M. LIEVRE. -Flore et faune, Pollution, Disparition des oiseaux, Bétonisation, Destruction du paysage champêtre alentour, perte du caractère rural, nuisances pour le tourisme local, Etude des impacts, Bruit, Nuisance olfactive, Zones humides Voir réponse apportée à la remarque n°2 Mme MENAGER. -Généralités – Etude de Dangers (EDD) Voir réponse apportée à la remarque n°4 M et Mme JOSSIER -Atteinte de l'autoroute par le seuil 20 mbar / Mise en place de merlons Voir réponse apportée à la remarque n°9 M et Mme CHARPENTIER

-Intérêt du diffuseur / Cofinancement public du diffuseur Voir réponse apportée à la remarque n°22 AQUAVIT -Information / Concertation / Recherche d’un autre site Voir réponse apportée à la remarque n°22 AQUAVIT -Energie fossile Voir réponse apportée à la remarque n°25 M. NEVES

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III.2 Observations de la commission d’enquête

2.1 Concernant le dossier d’enquête

La commission a relevé quelques erreurs ou coquilles, de nature à interroger le lecteur, d’autres éléments méritent une précision :

1 Plan du PLU de DRUYE L’échelle annoncée est de 1/5000 ème or le segment de référence mesure 2cm pour 50m alors qu’il aurait fallu 1cm.

2 Matrice d’acceptabilité du site Tome 3 (version public) page 35 Les probabilités classées d’E À A ne sont pas explicitées.

3 Tome 2 (version public) page 120/145 Il faut lire SO 2 (dioxyde de soufre) et non pas SO X qui comprend SO 2 et SO 3.

4 Plan de masse - Contraintes pour implantation DAE confidentiel page 68/148. Ce plan fait l’objet d’une telle somme de renseignements qu’il est difficilement compréhensible.

5 Toxicité du propane On relève : - page 23/42 Tome 3 (public) au point 6.3 : qualifié de non toxique, - page 37/166 Tome 3 (confidentiel) au point 5.1.1.2 : qualifié de gaz narcotique déprimant le système nerveux central.

6 Concernant la qualité des eaux pluviales Des détails sont donnés Annexe 12 du dossier confidentiel pendant les travaux et des recommandations sont présentées page 52/84. Dans la pratique, comment seront-elles réalisées ? 7 Concernant la Fiche de Données de Sécurité Au niveau de la prévention des incendies et des explosions, Annexe 14 page 4/9, il est mentionné « odeur caractéristique ». D’où provient-elle ?

2.2 Concernant le personnel en place sur le site Un technicien est en poste durant la matinée, un autre l’après-midi. La commission d’enquête souhaite connaître sa subordination, est-il seul en charge de la diffusion de l’alerte et de la gestion de la crise ? Existe-il un échelon supérieur en charge de cette crise et quelle est sa situation géographique ?

Par ailleurs, ce technicien en poste possède-t-il un visuel sur la zone gaz (chargement/déchargement) à partir du bâtiment administratif ? En effet, les merlons sont susceptibles de lui cacher cette vue et si c’est le cas un dispositif de caméra est-il prévu ?

2.3 Concernant la réglementation La PPAM (politique préventive des accidents majeurs) prévoit pour un site SEVESO seuil bas un Plan d’Opération Interne (POI). Sauf erreur de sa part, la commission n’a pas trouvé trace de ce document dans le dossier ?

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2.4-Prise en compte des réserves émises lors de l’Enquête Publique précédente

La commission d’enquête reprend à son compte une partie des réserves émises lors de l’enquête publique portant sur la déclaration de projet emportant mise en compatibilité du plan local d’urbanisme de la commune de DRUYE s’étant déroulée du 28 aout au 28 septembre 2019, à savoir : -la capacité maximum de stockage du site est de 415 m3, et toute autre implantation d’activité à caractère industriel sur cette zone est interdite.

2.5-Concernant les distances d’impact des effets BLEVE, UVCE/VCE, Jet enflammé et rupture de bras

La commission s’est attachée, pour prendre en compte la proximité des voies de circulation que sont l’A85, la voie ferrée et la VC6, à déterminer la dangerosité potentielle liée aux distances de ces axes par rapport au site de chargement et de déchargement et non par rapport aux limites du site. Ensuite, il a été appliqué à ces distances les effets de surpression et les effets thermiques, les résultats figurent au tableau 2-, page suivante.

1 - Les distances mesurées du site de chargement/déchargement sont les suivantes :

●A85 = 290m ●Voie ferrée 100m ●Passage à niveau 150m ●VC6 80m ●hameau de « l’Egronnière » : 500m ●hameau de « la Sansonnière » première habitation : 425m ●hameau de « la Prudhommière » première habitation: 460m.

Premières constatations :

▪L’A85 bénéficie d’une protection constituée de deux merlons l’un d’une hauteur de 8,50m et l’autre de 6,45m

▪La voie ferrée n’est aucunement protégée, en effet c’est une haie d’arbustes sur un reste de talus qui sépare cet axe du site, une ouverture existe au niveau de l’entrée de l’embranchement ferroviaire désaffecté sur le site. Concernant cet embranchement désaffecté, sa dépose et son enlèvement sont impératifs aux yeux de la commission d’enquête.

▪Le passage à niveau, est séparé de la zone de chargement/déchargement par un espace herbeux quelque peu inégal qui fut peut-être autrefois un merlon,

▪La VC6 bénéficie d’un merlon affaissé d’une hauteur d’environ 2,60m le long de sa portion Sud et d’un merlon d’une hauteur de 8m le long de sa portion Nord,

▪Le lieu-dit « l’Egronnière » bénéficie du remblai de l’A85,

▪Les premières habitations des hameaux de « la Sansonnière » et de « la Prudhommière » sont séparés du site par des espaces agricoles ouverts.

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2 - Tableau des effets de surpression, thermiques de BLEVE et VCE en champ libre rapportés aux éléments ci-dessus, ne sont étudiés que les effets sortant du site : Nota : VF = voie ferrée, PN = passage à niveau, hameaux : E = Egronnière, S = Sansonnière, P = Prudhommière.

BLEVE BLEVE VCE VCE Gros porteur Petit porteur Arrachement de bras Arrachement de bras Gros porteur Petit porteur Surpression Thermique Surpression Thermique Surpression Thermique Surpression Thermique A85 Entre 20 néant néant néant néant néant néant néant 290m et 50mbar Entre 50 Entre 200 VF SEL/SELS Entre 20 et SELS 50mbar et SELS néant 100m et 50 mbar 140mbar 300mbar Entre 140 PN Entre 20 Entre 20 et Entre 20 SEL/SELS SEI et SEL néant et 50 mbar 50 mbar et 50 mbar 150m 200mbar Entre 200 VC6 Entre 50 et Entre 50 et SELS SELS et SELS 50mbar néant 80m 140mbar 140mbar 300mbar E néant néant néant néant néant néant néant néant 500m S néant néant néant néant néant néant néant néant 425m P néant néant néant néant néant néant néant néant 460m

VCE suite rupture guillotine VCE suite rupture de piquage Canalisation d’emplissage du RST (DN ≤20) Surpression Thermique Surpression Thermique A85 Entre 20 et 50 néant néant néant 290m mbar VF Entre 140 et 200 Entre 20 et 50 SELS SEI 100m mbar mbar PN Entre 50 et 140 Inférieur à 20 SELS SEI 150m mbar mbar VC6 Entre 200 et 300 Entre 20 et 50 SELS SEI 80m mbar mbar E néant néant néant néant 500m S néant néant néant néant 425m P néant néant néant néant 460m Pour rappel : SELS=seuil des effets létaux significatifs, SEL Seuil des effets létaux, SEI Seuil des effets irréversibles BLEVE = vaporisation violente à caractère explosif consécutif à la rupture d'un réservoir UVCE/VCE = explosion d'un nuage de vapeurs non confiné

Comme prévisible ; la voie ferrée, y compris le passage à niveau, la VC6 peuvent être fortement impactés, l’A85 l’est également dans une moindre mesure.

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Dès lors, il importe que l’auteur de projet apporte des éléments de réponse probants aux remarques suivantes :

1 - A85 ; la surpression envisagée se situe entre 20 et 50 mbar (au mieux bris de glace, au pire rupture de vitres latérales et déport du véhicule) sur des véhicules pouvant se déplacer à 130km/h ! Certes, cette surpression est calculée en champ libre et ne prend pas en compte le masque constitué des deux merlons situés entre l’aire de chargement/déchargement et l’autoroute (8,50m et 6,45m) ; Néanmoins, il s’agit d’environ 20 000 véhicules/jour dont 10% de poids lourds (chiffres 2016) qui utilisent cette voie. La commission d’enquête estime que l’installation d’un dispositif anti souffle, sur la longueur de l’A85 susceptible de subir la surpression, pourrait éventuellement garantir une circulation sans risque provoqué par le projet de relais-vrac.

2 -Voie ferrée et passage à niveau; l’ensemble des évènements (à l’exception de l’effet thermique généré par l’arrachement du bras de chargement d’un petit porteur) impacte cette voie. Les effets tant de surpression que thermique sont très significatifs, importants voire rédhibitoires. Cette voie Tours-Chinon est fréquentée journellement en semaine par 9 trains dans un sens et 8 trains dans l’autre entre 6h40 et 20h40, soit pendant les heures de fonctionnement du relais-vrac. La durée de passage d’une rame sur les 450m exposés aux effets est de 18 secondes à 90km/h. Compte tenu de cet état de fait et de l’absence de protection naturelle, la commission d’enquête préconise : -a) L’étude d’un comblement de la brèche ouverte par l’entrée de l’embranchement ferroviaire désaffecté sur le site et d’un moyen réduisant la surpression sur le hameau de « la Sansonnière ».

Ouverture au niveau de l’embranchement désaffecté

-b) Le remodelage du merlon Sud (protection du passage à niveau) qui n’existe quasiment plus.

Vue vers le site à partir du passage à niveau

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-c) La dépose et l’enlèvement de l’embranchement désaffecté, susceptible de devenir un projectile redoutable.

Embranchement désaffecté parallèle à la voie ferrée

3 - Route VC6 ; comme pour la voie ferrée, cette route est impactée par l’ensemble des évènements à des niveaux très significatifs, très importants voire rédhibitoires et 180 véhicules/jour ont été comptabilisés sur cette portion en 2018. Si son parcours Nord au long du site est protégé par un merlon de 8m de hauteur, son parcours Sud proche du lieu de chargement/déchargement ne bénéficie que d’un merlon affaissé.

Merlon protégeant la partie Sud de la VC 6 Hauteur environ 2,60m

La commission d’enquête préconise le remodelage de ce merlon. ∑∑∑ Il convient de garantir une circulation sans danger lié au site, sur les voies de communication jouxtant l’emplacement du projet de relais-vrac, mais également de prendre en compte l’inquiétude légitime de la population, qui dans ce dossier s’est estimée moins bien traitée que la faune et la flore.

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REPONSES AUX OBSERVATIONS DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE

A. Concernant le dossier d’enquête 1 Plan du PLU de DRUYE L’échelle du plan est effectivement 1/5 000ème comme en atteste la marge de recul par rapport à l’A85 (100m) figurant sur le plan. Seule cette échelle fait foi. Une séparation aurait dû apparaître sur le segment, il s’agit d’une erreur matérielle.

2 Matrice d’acceptabilité du site Tome 3 (version public) page 35 ¤ Echelle de probabilité Les lettres E à A indiquent le niveau de probabilité des évènements accidentels figurant dans la matrice, avec un sens croissant de E à A (E est le moins probable, < 10-5 par unité et par an, A le plus probable > 10-2 par unité et par an).

3 Tome 2 (version public) page 120/145 ¤ SOx La mention SOx dans le titre se voulait générique. Seul le SO2 (dioxyde de soufre) étant possiblement présent dans les gaz de combustion des véhicules, c'est sur lui qu'est développé le chapitre.

4 Plan de masse - Contraintes pour implantation ¤ Ce plan n'existe que dans la version confidentielle. Il peut être fourni en format A3 plus lisible mais ne doit pas être publié.

5 Toxicité du propane ¤ Toxicité du propane Généralement les GPL sont considérés comme étant non toxiques pour de courtes durées d'exposition. L'effet toxique de narcose est atteint pour des seuils et des durées d'exposition très supérieurs aux concentrations créant des risques d'explosion.

6 Concernant la qualité des eaux pluviales Les recommandations présentées en page 52 seront mises en oeuvre par PRIMAGAZ ¤ Nettoyage du chantier : cette prestation sera intégrée au cahier des charges des entreprises intervenantes, lors de la réception de chantier ce point sera vérifié. ¤ Suivi de la pollution par prélèvement et analyse : PRIMAGAZ est familier de ce type d'opération qu'il effectue dans ses sites. Les prélèvements et analyses seront réalisés selon la recommandation du dossier d'évaluation environnementale ADEV. ¤ Entretien des ouvrages : Là encore PRIMAGAZ respectera les recommandations du tableau de la page 53 en faisant appel à des sociétés extérieures le cas échéant.

7 Concernant la Fiche de Données de Sécurité ¤ Odeur du propane Le propane est un produit inodore à l'état pur. Afin de détecter toute fuite il est odorisé au moyen d'un produit de la famille des mercaptans (nom commercial : Vigileak 7030, composé à 30 % de 2-méthylpropane-2-thiol et à 70 % de sulfure de diméthyle), avant d'être expédié depuis un site primaire de stockage (raffinerie, terminal maritime, …) vers les sites de stockage secondaire tels que des relais-vrac .

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B. Concernant le personnel en place sur le site ¤ Subordination Les exploitants du site (leur titre est Exploitant Relais-Vrac : ERV) sont attachés hiérarchiquement à un Responsable d'Exploitation Régional, lui même attaché à un Responsable d'Exploitation National. ¤ Diffusion de l'alerte En cas d'évènement l'ERV est seul en charge de la diffusion de l'alerte, selon des modalités précisées dans le plan d'opérations internes auquel il a été formé. L'alerte est transmise, parmi d'autres destinataires, aux services de secours (SDIS), à l'astreinte nationale des relais-vrac et à l'astreinte nationale sécurité de PRIMAGAZ. L'ERV, qui prend alors la fonction de Directeur des Opérations Internes (DOI), peut être assisté à distance par l'astreinte nationale des relais-vrac qui connaît le site et peut le visualiser à distance pour en apprécier la situation (images en temps réel, état des détecteurs feu et gaz, moyens incendie en service ...). ¤ Gestion de crise S'il advenait nécessaire de mettre en place une cellule de crise, les actions et les rôles de la direction et de différents services de l'entreprise sont définis dans un manuel de crise et seraient mis en oeuvre. Les personnes impliquées dans la gestion de la crise sont basées dans un des établissements PRIMAGAZ situé sur le territoire national. ¤ Hors heures d'exploitation Hors heure de présence, l'un des ERV est d'astreinte d'intervention. En cas d'alarme sécurité, relayée par une centrale de télésurveillance, il se rend sur site pour lever le doute et prendre le rôle de DOI comme décrit ci-dessus.

¤ Oui, un dispositif de surveillance des postes par caméras est prévu et sera mis à la disposition de l'exploitant dans le bâtiment administratif. ¤ Plusieurs autres moyens de surveillance des opérations sont également opérationnels : détection de gaz et de flamme, automate d'exploitation, sirène, ... Se référer au descriptif de l'étude de dangers .

C. Concernant la réglementation Le POI sera rédigé avant la mise en exploitation du site, conformément à l'article R515-100 du Code de l'Environnement.

D. Prise en compte des réserves émises lors de l’Enquête Publique précédente Cette remarque a été prise en compte par Tours Métropole Val de Loire : le règlement du PLU a été modifié en ce sens. Le règlement modifié a été approuvé le 16 décembre 2019 par le conseil métropolitain de TMVL : Le réservoir qui sera construit fera au plus 400 m3.

Note de la commission d’enquête sur les réponses A. B. C. D

A. 1. La commission d’enquête prend acte de la rectification graphique du segment 2. Une légende est fournie pour les probabilités présentées dans la matrice d’acceptabilité du site 3. La formule SO 2 est retenue. 4. Le plan de masse qui regroupe les paramètres d’implantation pouvait être consulté par le public 5. Comme tous les alcanes, le propane est toxique. Cette toxicité pour l’être humain se manifeste essentiellement par inhalation à de fortes concentrations. 6. La fréquence et les paramètres de suivi de qualité des eaux pluviales sont documentés. 7. La commission d’enquête note la composition du produit composé d’un mercaptan et de CS 2

B. Les modalités d’alerte et de gestion de crise éventuelle sont présentées.

C. Le Plan d’Opérations Internes doit être établi avant la phase d’exploitation

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D. La commission d’enquête note bien la prise en compte des réserves et notamment la limite maximum de stockage.

E. Concernant les distances d’impact des effets BLEVE, UVCE/VCE, Jet enflammé et rupture de bras

ARGUMENTAIRE 20 MBAR 1. Origine de la prise en compte du rayon des 20 mbar

Ce seuil a été mis en place suite à l’accident d’AZF à Toulouse en 2001, du fait du nombre de personnes blessées par la casse des vitres de leur logement. Ce seuil n’a pas été défini pour les véhicules. Le rapport ARIA relatif à cet accident ne mentionne d’ailleurs rien pour ce qui concerne les véhicules. Ce seuil est défini dans l’arrêté du 29 septembre 2005, fixant notamment les seuils des intensités des conséquences des phénomènes dangereux devant être définis dans les études de dangers, comme le seuil délimitant la zone des effets indirects par bris de vitre sur l’homme. Il s’agit ainsi d’une zone pour laquelle les blessures occasionnées sont peu importantes (en général coupures superficielles dues aux éclats de verre). Par ailleurs, l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité), indique dans son guide ED911 relatif aux mélanges explosifs, des effets observés chez l’homme ou sur les structures pour certaines surpressions, notamment pour les faibles surpressions : Effets sur les personnes - 30 mbar : grand bruit (143 dB) - 70 mbar : renversement de personnes

Effets sur les structures - 17 mbar : seuil de probabilité 1 % de bris de vitres ordinaires - 20 mbar : limite pour les dégâts légers : 3 à 10 % de vitres brisées. - 27 mbar : déplacement de tuiles

2. Prise en compte des 20 mbar dans les études

Conformément à l’arrêté du 29 septembre 2005 (annexe II), les distances au seuil des 20 mbar sont déterminées pour chaque scénario présentant des effets de surpression. Cependant, conformément à ce même arrêté (annexe III), ces distances ne font pas partie de l’analyse de la gravité des scénarios. Par conséquence le rayon des 20 mbar n’a pas d’influence sur le classement d’un scénario dans la matrice d’acceptabilité d’un site. L’étude de danger du site PRIMAGAZ Druye a été rédigée conformément à cette réglementation. Pour information, dans les PPRT, le seuil des 20 mbar est pris en compte et correspond à la zone d’aléa « Fai » (zones des aléas les plus faibles). Dans cette zone, le PPRT peut préconiser qu’une étude des bâtiments (industriels ou d’habitations) soit réalisée afin de vérifier la tenue de leurs éléments (notamment façades, portes et fenêtres, charpente, couverture) et éventuellement prescrire des travaux de renforcement de manière à assurer la protection de leurs occupants. Par ailleurs, les guides techniques relatifs aux effets de surpression élaborés par l’INERIS et le CSTB, permettant d’établir des recommandations et des précautions en vue de réduire les risques dans le cadre des PPRT, ne traitent que des bâtiments (industriels ou d’habitations).

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3. Influence du seuil 20 mbar sur le vitrage d’un véhicule

Verre utilisé pour les véhicules Il convient de rappeler que le verre utilisé pour les véhicules est différent du verre utilisé pour les fenêtres des habitations. Les fenêtres des habitations sont le plus souvent réalisées en verre recuit (source : Annexe C2 du rapport INERIS – DRA-09-103218-11382D – Cahier applicatif du complément technique de la vulnérabilité du bâti aux effets de surpression). Il s’agit d’un verre qui en cas de bris forme de grands morceaux coupants. A l’inverse, les matériaux utilisés dans l’automobile doivent respecter certaines normes de sécurité afin de protéger les occupants du véhicule en cas d’accident et notamment la norme ISO3537 pour les vitrages. Le verre utilisé est en général du verre trempé pour les vitres latérales et le pare-brise arrière, et du verre feuilleté pour le pare-brise avant. En cas de bris, le verre trempé forme une multitude de petits morceaux qui ne sont pas susceptibles de provoquer une blessure et le verre feuilleté ne provoque aucun éclat, les plaques en verre étant soudées sur une feuille de plastique. Par ailleurs, le guide INERIS DRA-09-103218-11382D précise que le verre trempé présente une résistance 3 à 5 fois plus importante que le verre recuit.

Application de la méthode de détermination de la vulnérabilité sur les vitrages Le guide PPRT « Complément technique relatif à la surpression – Recommandations et précautions en vue de réduire les risques (réf. 26005165) », réalisé par le CSTB, propose en annexe B une méthode de dimensionnement des vitrages. Le calcul de l’épaisseur minimale à respecter pour une pression donnée dans le cas d’un véhicule est fait pour un vitrage simple monolithique (vitre en verre trempé). La formule d’application est la suivante : =√..2 Avec : β : coefficient sans dimension dépendant du rapport du plus grand côté « L » sur le plus petit côté « l » σ : la contrainte caractéristique du verre, pour du verre trempé elle vaut 50 MPa l : le plus petit côté du vitrage qu : la pression appliquée au vitrage, l’autoroute étant comprise entre le 20 mbar et le 50 mbar, le calcul sera réalisé de façon majorante pour 50 mbar (0,005 MPa)

Le calcul a été effectué pour une vitre latérale de voiture et de camion, les dimensions données sont des dimensions usuelles, les différentes données d’entrée et résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous :

Véhicule Voiture Camion Grand côté ( L) 60 cm 80 cm Petit côté (l) 40 cm 70 cm Rapport L/l 1,5 1,1 Coefficient β 0,4732 0,3138 Coefficient σ 50 MPa Pression incidente qu 0,005 MPa (50 mbar) Epaisseur minimale pour que 0,28 cm 0,39 cm le vitrage résiste Les vitrages des voitures et camions ont une épaisseur respective de 0,3 à 0,35 cm et 0,4 cm, ce qui d’après les calculs présentés ci-dessus est suffisant pour leur permettre de résister à une surpression de 50 mbar. Il n’y a donc pas de risque de bris de vitre pour un véhicule circulant sur l’autoroute longeant le site PRIMAGAZ.

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ARGUMENTAIRE MERLON

1. Influence de la topographie d’un site sur une explosion de type UVCE / VCE La topographie d’un site participe à la détermination de la violence d’une explosion potentielle de type UVCE/VCE. Plus un site présente d’obstacles (bâtiments, installations de production en extérieur, stockages, talus de terre/merlons), plus cette explosion sur le site devra être considérée comme violente. La modélisation des UVCE/VCE se fait à l’aide de la méthode multi-énergie, telle que préconisée par la circulaire du 10 mai 2010. Cette méthode permet de réaliser un choix de l’indice à appliquer sur une échelle de 1 à 10 et qui permet notamment de traduire les propriétés intrinsèques du gaz, les caractéristiques du rejet et la densité d’obstacles. La circulaire du 10 mai 2010 donne quelques indications sur les indices à considérer pour un site GPL, en précisant que cela doit être adapté au cas par cas pour chaque site. La topographie habituelle des sites GPL est une topographie très plane, qui permet au nuage de se disperser plus facilement et qui réduit l’encombrement au maximum afin de limiter la violence de l’explosion. Sur les sites PRIMAGAZ existants, c’est cette configuration qui est présente et l’indice multi- énergie choisi pour les modélisations d’UVCE est un indice 4 conformément à ce que préconise la circulaire. Dans le cas du site de Druye, la topographie du site, déjà encombrée par des merlons, a orienté le choix de l’indice au niveau 5 supérieur. Cet indice permet ainsi de prendre en compte l’orientation de l’onde de pression plutôt vers les zones « ouvertes » ou de faibles hauteur et les recombinaisons d’ondes possibles liées aux différences de hauteurs des éléments topographiques du site. Ce choix d’indice a été validé par la tierce expertise menée par un bureau d’étude indépendant. Le site de Druye est un site déjà encombré et l’ajout de merlons complémentaires contribuerait à enclaver d’avantage un nuage de gaz et donc à potentiellement augmenter la violence d’une explosion.

2. Protection offerte réellement par un merlon vis-à-vis d’une explosion D’après la fiche n°10 du guide Résiguide #01 de l’INERIS : « [L]’efficacité d’un merlon pour se protéger des effets de pression est cependant très limitée. Le merlon permet de protéger une zone, en aval, dont l’étendue au sol est égale à environ 2 fois la hauteur du merlon. Au-delà, le signal de pression est reconstitué et le merlon n’offre plus d’effet protecteur » Cas de la voie ferrée Un merlon situé au niveau de l’ancien embranchement ferré du site pourrait protéger la voie reliant Tours à Chinon. Cependant, il convient de rappeler que la voie ferrée présente, comme indiqué dans le Procès- Verbal établi à l’issue de l’enquête publique, un passage de 17 trains tous sens confondus et la durée de passage d’une rame le long du site est de 18 secondes, soit une présence cumulée de 306 secondes (environ 5 min) sur la journée. La probabilité d’avoir un train sur la tranche horaire 6h40-20h40 est donc de 6.10-3. La probabilité d’un accident qui pourrait atteindre la voie ferrée est inférieure à 10-5, ainsi la probabilité que l’accident survienne et qu’un train passe au même moment est de 6.10-8. A titre de comparaison, le taux d’accident d’avions dans le monde est de 2 accidents par million de vols, soit une probabilité de 2.10-6, ce qui est plus probable que d’être dans un train au moment d’une explosion sur le site. Cas du hameau la Sansonnière Au vu de la protection réellement offerte par un merlon, la mise en place d’un tel dispositif au niveau de l’ancien embranchement ferroviaire n’aurait aucun effet sur le hameau dont les premières maisons sont situées à 425 m des limites de propriétés du site.

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Il est par ailleurs rappelé que, contrairement à ce qui est indiqué dans le Procès-Verbal établi à l’issue de l’enquête publique, les maisons ne sont atteintes par aucun effet. En effet, la distance maximale atteinte (tous phénomènes confondus) est de 462 m à partir de l’installation à l’origine de l’accident. Celle-ci étant implantée à 90 m minimum des limites de propriété du site, il existe une distance d’au moins 515 m entre les habitations du hameau de la Sansonnière et l’installation concernée du site, ce qui conduit à un éloignement suffisant pour qu’elles ne soient atteintes par aucun effet.

3. Comportement du nuage sur le site La très grande majorité des nuages susceptibles de survenir suite à un accident sont confinés sur le site et leurs effets à l’extérieur des limites de propriété sont très limités. Seuls les scénarios majorants présentent des nuages pouvant s’étendre en dehors des limites du site. La distance pouvant être atteinte par un nuage est identique au seuil SEL/SELs des effets thermiques transitoires. Par ailleurs, la modélisation de l’explosion du nuage a été réalisée en prenant en compte les préconisations de la fiche 3 de la circulaire du 10 mai 2010. Celle-ci recommande de considérer le lieu d’ignition de l’explosion dans la situation la plus pénalisante qui est une explosion au milieu du nuage (à mi-distance entre la source de la fuite de gaz et la limite extrême du nuage). Dans le cas des scénarios majorants considérés sur le site, cette situation majorante correspond à une ignition en dehors des limites du site, au niveau de la VC6 ou du champ adjacent. Ainsi l’explosion considérée a lieu par-delà les merlons (quelle que soit leur hauteur) et ceux-ci n’offrent donc qu’une protection très limitée voire nulle. Ainsi le remodelage du merlon sud ne permettrait de protéger ni la VC6, ni le passage à niveau, et le merlon nord, malgré sa hauteur ne permet pas non plus de protéger la VC6. De plus, dans ce cas, l’explosion du nuage étant déportée hors du site, le merlon préconisé précédemment pour protéger la voie ferrée ne serait pas efficace. Par ailleurs, ces merlons, quelle que soit leur hauteur, n’ont pas été considérés comme des protections des tiers vis-à-vis des scénarios survenus sur le site et n’ont donc pas été pris en compte dans la détermination de la gravité.

4. Conclusion Les propositions de la commission d’enquête concernant les merlons ont été étudiées. Il ressort de cette analyse que l’ajout ou le rehaussement de merlons : - Pourrait être à contre-emploi de l’effet protecteur souhaité en augmentant possiblement la violence des explosions du fait de l’encombrement supplémentaire généré par leur présence - Ne serait d’aucune efficacité pour les cibles situées à plus de 2 fois leur hauteur, soit au-delà de 15 à 20 m. - Ne permettrait pas de protéger efficacement les cibles identifiées, les explosions de nuage pouvant avoir lieu en dehors du site et donc au-delà des merlons.

Ainsi, ces merlons ne permettraient pas de répondre au questionnement de la population dont les habitations sont par ailleurs suffisamment éloignées pour ne jamais être atteintes par un effet provenant du site. Il est également rappelé que la conception des installations du site, décrite en détail dans la version confidentielle du dossier remise en Préfecture et consultable lors de l’Enquête, prévoit déjà plusieurs mesures de réduction des risques afin que les accidents soient aussi limités que raisonnablement possible tant en importance qu’en probabilité.

Concernant l’embranchement désaffecté L'embranchement désaffecté sera déposé et évacué hors site.

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Note de la commission d’enquête sur les réponses E

ARGUMENTAIRE 20Mbar

Soucieuse de la dangerosité de la suppression de 20mbar, la commission s’est exprimée en interrogeant les auteurs du projet sur cet aspect du dossier. Il s’agissait pour la commission d’enquête de vérifier, notamment, l’exposition à cette surpression des maisons du hameau de « la sansonnière » les plus proches du lieu de chargement/déchargement (425m).

Il apparait que l’Institut National de l’Environnement Industriel et des RISques (INERIS) détaille les effets d’une onde de surpression chez l’être humain : - 2 à 3 mbar perception d’un grand bruit ; - 20 mbar possibilité de blessures indirectes par bris de vitres (10 % des vitres pouvant être impactés) - 50mbar 75% des vitres peuvent être impactées, - 70 mbar renversement des personnes, Sur la base des accidents répertoriés dans la base de données ARIA et à titre de comparaison, se trouve le descriptif d’incendies et de BLEVE de camions citernes de GPL le 07 mai 2007 à DAGNEUX (AIN), sur un terrain situé à 200 m de l’autoroute A 42 et 350 m d’habitations. La distance d’effet de 50 mbar est déterminée entre 50 et 100 m et celle de 20 mbar entre 150 et 200 m. Ces valeurs sont moindres que la distance entre le site du projet et l’autoroute A 85 d’une part et les premières habitations d’autre part.

ARGUMENTAIRE MERLON

Pour la commission d’enquête il s’agissait de solliciter la société « PRIMAGAZ » sur l’efficacité des merlons en matière de protection face à un mélange gazeux, plus lourd que l’air, inflammable ou explosif.

Des entretiens avec la DREAL, il est ressortit que ce type de protection efficace en matière de projections de type « missiles » (dépôt de munitions) présentait l’inconvénient de créer à l’arrière de l’obstacle un effet « vortex » ou tourbillon propice à une nouvelle inflammation ou explosion en arrière du dit merlon là ou est attendue la protection. Cet aspect du dispositif est contraire à la protection recherchée sur le site de Druye et notamment au regard de la voie ferrée CHINON-TOURS.

La réponse apportée par l’auteur du projet, tant en matière de modélisation par la retenue de l’indice 5 (alors que seul l’indice 4 est préconisé par la circulaire de 2010) qu’en matière de comportement du nuage gazeux qui se disperse plus rapidement en l’absence de merlons, sont des éléments étayés qui doivent être pris en compte.

Par contre, concernant cette voie ferrée, la commission prend note de l’accord de la société « PRIMAGAZ » pour la dépose et l’enlèvement de l’embranchement ferré désaffecté, avant la mise en service du site.

III.3 Résumé

La présente enquête publique regroupe en un seul document trois projets impactant la commune de DRUYE mais devant être traités comme relevant d’un projet unique après avis de l’Autorité environnementale du Conseil général de l’environnement et du développement durable.

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Ce projet porte d’une part sur la création d’un relais-vrac « PRIMAGAZ », d’autre part sur la création d’un nouveau diffuseur autoroutier par « COFIROUTE » desservant le relais-vrac à partir de l’A85 et enfin sur la mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de DRUYE avec le projet de diffuseur autoroutier. Les deux derniers projets sont le prolongement de la création du relais-vrac. La société « PRIMAGAZ » possède actuellement un établissement de type relais-vrac implanté sur la commune de SAINT-PIERRE-DES-CORPS (37). Cet établissement est classé SEVESO seuil haut au titre de la réglementation Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). L’instruction du PPRT a abouti à la nécessité de mettre en place des mesures foncières et/ou de prescrire des travaux pour les enjeux situés à proximité du site : expropriation ou délaissement pour 107 logements et 3 entreprises et travaux pour 253 logements. L’alternative possible aux mesures foncières et/ou travaux prescrits par le PPRT est la mise en œuvre d’une mesure supplémentaire de réduction du risque à la source. Une mesure supplémentaire peut être prévue par un PPRT dans la mesure où son coût est inférieur à celui des mesures foncières qu’il impose. Les chiffrages disponibles lors de l’élaboration du PPRT ont montré que le coût des mesures foncières était supérieur à 31 millions d’euros alors que celui de la mesure supplémentaire – transfert d’un relais-vrac à DRUYE - était estimé à environ 6 millions d’euros.

Les Personnes et Organismes Associés (POA) à l’élaboration du PPRT ont été consultés sur la mesure supplémentaire de délocalisation de Primagaz, ils ont émis un accord unanime pour cette solution.

Le site serait un relais-vrac pour le stockage de gaz inflammable liquéfié (GPL) dans un réservoir sous talus, approvisionné par des camions citernes. Le produit sera expédié vers les clients par camions citernes. La capacité de stockage prévue (400m3) sera inférieure à celle du site de Saint Pierre des Corps (5000m3). De ce fait l’établissement sera classé SEVESO seuil bas et non seuil haut.

Du 26 novembre 2019 au 27 décembre 2019, le public a pu s’exprimer et en clôture de l’enquête le registre comportait 30 observations, les thèmes les plus couramment abordés étant les suivants : FFFLe classement SEVESO du site, son aspect dangereux et notamment sa proximité avec les habitations les plus proches, FFFL’augmentation du trafic « poids lourds » en centre bourg et sur des voiries non adaptées, FFFL’absence d’intérêt pour la commune, FFFUne atteinte aux caractéristiques rurales de la commune et à la valeur des biens immobiliers FFFLa présence de trois voies de circulation aux abords du site (A85, voie ferrée et route).

Commission d’enquête

Michel IMBENOTTE Pierre AUBEL Catherine GUENSER

Destinataires : -Préfecture d’Indre et Loire (2 exemplaires dont 1 pour la mairie de DRUYE) -Tribunal administratif d’Orléans -Archives de la commission d’enquête.

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Département d’Indre et Loire Commune de DRUYE

CONCLUSIONS MOTIVÉEES

DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE

RELATIVES

A LA CRÉATION D’UN RELAIS VRAC DE GAZ DE PÉTROLE

LIQUÉFIÉ PAR LA SOCIÉTÉ « PRIMAGAZ », SUR LA COMMUNE DE DRUYE (Indre et Loire)

Références :

● Code de l’environnement et notamment les articles L.123-1 et suivants, R.123-1 et suivants, 181- 36 et suivants, ● Code de l’urbanisme et notamment les articles L.153-4 et suivants, R.153-13 et suivants, ● Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de DRUYE, ● Décision du 08 août 2018 de l’autorité environnementale du conseil général de l’environnement et du développement durable, après examen au cas par cas, sur le projet de création d’un diffuseur autoroutier (voie bidirectionnelle) depuis l’aire de service « Les jardins de Villandry » à Druye, soumettant ce projet de création à évaluation environnementale et liant la procédure à celle du projet de relais-vrac de la S.A.S COMPAGNIE DES GAZ DE PETROLE PRIMAGAZ, ci-après désignée « PRIMAGAZ », ● Demande d’autorisation environnementale présentée le 23 avril 2019 et complétée par PRIMAGAZ en vue de l’exploitation d’un relais-vrac de pétrole liquéfié, au lieu-dit « La Fosse Savonnières » à DRUYE, ci-après désigné par le terme « relais-vrac », déclarée recevable le 11 juillet 2019, ● Demande d’autorisation environnementale présentée le 11 juillet 2019 et complétée par la S.A COFIROUTE, ci-après désigné « COFIROUTE » en vue de la création d’un diffuseur autoroutier à partir du rond-point d’accès à l’aire de service « Les jardins de Villandry » sur l’A85, ci-après désigné « diffuseur autoroutier » dans le but de desservir le futur relais-vrac, déclarée recevable le 13 septembre 2019, ● Procédure de déclaration de projet au titre du Code de l’environnement relative à l’aménagement d’un projet de diffuseur autoroutier desservant le projet de relais-vrac au lieu-dit « Le Grand Noyer » à DRUYE, ● Réunion d’examen conjoint du 8 juillet 2019 relative à la mise en compatibilité du document d’urbanisme de DRUYE, ● Avis délibéré n°2019-74 adopté lors de la séance du 9 octobre 2019 par l’autorité environnementale du conseil général de l’environnement et du développement durable sur le projet de création d’un relais-vrac et d’un diffuseur autoroutier à DRUYE,

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● Décision n°E19000172/45 de Madame la Présidente du Tribunal Administratif d’Orléans, en date du 10 octobre 2019, ● Arrêté d’ouverture d’enquête publique de Madame la Préfète d’Indre et Loire, en date du 24 octobre 2019.

Durée de l’enquête : du 26 novembre 2019 au 27 décembre 2019. Siège de l’enquête : Mairie de DRUYE. Dates des permanences : -le 26 novembre 2019 de 9h à 12h, -le 3 décembre 2019 de 14h à 17h, -le 12 décembre 2019 de 14h à 18h, -le samedi 21 décembre 2019, de 9h à 12h, -le 27 décembre 2019 de 14h à 17h.

Conclusions motivées

La présente enquête publique expose en un seul document trois projets impactant la commune de DRUYE mais devant être traités comme relevant d’un projet unique. Ce projet porte d’une part sur la création d’un relais-vrac « PRIMAGAZ », d’autre part sur la création d’un nouveau diffuseur autoroutier par « COFIROUTE » desservant le relais-vrac à partir de l’A85 et sur la mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de DRUYE avec le projet de diffuseur autoroutier.

1. Objet de l’enquête publique

La société « PRIMAGAZ » possède actuellement un établissement de type relais-vrac implanté sur la commune de SAINT-PIERRE-DES-CORPS (37). Cet établissement est classé SEVESO seuil haut au titre de la réglementation Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). L’instruction du PPRT a abouti à la nécessité de mettre en place des mesures foncières et/ou de prescrire des travaux pour les enjeux situés à proximité du site : expropriation ou délaissement pour 107 logements et 3 entreprises et travaux pour 253 logements. L’alternative possible aux mesures foncières et/ou travaux prescrits du PPRT est la mise en œuvre d’une mesure supplémentaire de réduction du risque à la source. Une mesure supplémentaire peut être prévue par un PPRT dans la mesure où son coût est inférieur à celui des mesures foncières qui seraient imposées par le PPRT. Les chiffrages disponibles lors de l’élaboration du PPRT ont montré que le coût des mesures foncières était supérieur à 31 millions d’euros alors que celui de la mesure supplémentaire – transfert d’un relais-vrac à DRUYE - était estimé à environ 6 millions d’euros. Le site serait un relais-vrac dans lequel sera stocké du gaz inflammable liquéfié dans un réservoir sous talus, approvisionné par des camions citernes. Le produit sera expédié vers les clients par camions citernes. La capacité de stockage prévue (400m3) sera inférieure à celle du site de Saint Pierre des Corps (5000m3) et l’établissement sera classé SEVESO seuil bas et non seuil haut.

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2. Déroulement de l’enquête publique

L’enquête, d’une durée de 32 jours, a été ouverte le 26 novembre 2019 à 9h, en mairie de DRUYE et close le 27 décembre 2019 à 17h dans cette même mairie.

2.1 Les réunions préparatoires

● Les 9 et 14 octobre 2019 : Les premiers contacts téléphoniques ont été pris par le président de la commission d’enquête avec les services de la Préfecture d’Indre et Loire. Il s’agissait d’arrêter les grandes lignes de l’organisation de cette enquête : calendrier de l’enquête publique, lieu et dates des permanences, élaboration du projet d’arrêté, différentes procédures permettant au public de s’exprimer (registre, courrier, adresse mail dédiée). ● Le 14 novembre 2019 : Une réunion au siège de la société « PRIMAGAZ », à Saint Pierre des Corps, a réuni les membres de la commission d’enquête et les personnes suivantes : ▪de la société « PRIMAGAZ » ; Monsieur Xavier DASQUE Directeur de la transformation, Monsieur Olivier THIOU Responsable Sécurité et Environnement Industriel et Monsieur Carlos RIJO BUGALHO Responsable Relais-vrac, Projets Industriels, ▪de la société « COFIROUTE » ; Monsieur Eric SAUNER, Directeur Opérationnel Tours et Madame Céline DELAGARDE, ▪de la DREAL – UD 37 ; Monsieur Ronan LE-BER Chef du département risques et sécurité industrielle et Madame Pauline SEGERAL, ▪de la DDT 37 ; Madame Isabelle LALUQUE-ALLANO du Service Risques et Sécurité, Monsieur LECLERC Sylvain du service urbanisme et habitat, Cette réunion avait pour but de faire connaissance avec les acteurs ayant contribué à la réalisation du dossier d’enquête publique, tant au niveau des acteurs privés que des services de l’Etat.

Le projet a été présenté à la commission d’enquête par les représentants de « PRIMAGAZ » et « COFIROUTE ». Des échanges ont eu lieu tant en matière de réalisation du relais-vrac et du diffuseur autoroutier qu’en matière de l’étude de dangers, des enjeux environnementaux et de la concertation organisée avant l’enquête publique.

● Visite du site à DRUYE : Le 14 novembre 2019 , cette visite s’est effectuée après la réunion de présentation du projet. Elle a permis à la commission d’enquête d’appréhender le site du relais-vrac, son aspect actuel, sa situation par rapport à l’A85, à la voie ferrée, au bourg de DRUYE et aux hameaux les plus proches.

Elle a permis également de situer le futur diffuseur autoroutier par rapport à l’aire de service « Les Jardins de Villandry » et son tracé en bordure de terres agricoles. A cette occasion, la présence de deux affiches jaunes, portant l’avis d’enquête, a été constatée.

● Le 18 novembre 2019 : Les membres de la commission d’enquête ont pris connaissance du dossier en Préfecture d’Indre Loire qui leur a été remis par Monsieur MILLET Jean-Marie. La commission d’enquête s’est réunie pour une première étude en commun du dossier.

● Le 19 novembre 2019 : En mairie de DRUYE, la commission d’enquête a rencontré Madame CHAILLEUX Corinne, maire de la commune. Les conditions matérielles du déroulement des permanences, de l’affichage de l’avis d’enquête, de la communication du dossier au public en dehors des permanences ont été définies. Enquête unique n°E19000172/45 (relais vrac/diffuseur autoroutier/mise en compatibilité) DRUYE (37) Page 84

De même, les modalités d’accès au dossier par l’intermédiaire d’un ordinateur dédié et le recueil des observations du public sur le registre, par courrier et par internet ont été arrêtées. Enfin, le climat local relatif à cette enquête a été abordé.

2.2 Accès au dossier d’enquête publique

Le dossier « papier » était consultable aux heures d’ouverture de la mairie de DRUYE : -du mardi au jeudi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h -le vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00, -le samedi de 9h00 à 12h00. De même, ce dossier était consultable à partir d’un poste informatique mis à disposition du public dans le hall, aux heures d’ouverture rappelées ci-dessus. Cette consultation, au rez-de-chaussée de la mairie, était accessible à tous et demeurait à proximité du personnel de la mairie.

Le dossier dématérialisé pouvait être consulté sur le site de la Préfecture d’Indre et Loire du 26 novembre au 27 décembre 2019.

2.3 Les permanences

Compte tenu de la sensibilité du sujet, constatée durant la période de consultation préalable, la répartition des permanences et les horaires ont été définis pour permettre au public le meilleur accès aux membres de la commission. Ainsi, en accord avec Madame le maire une permanence a été prolongée jusqu’à 18h offrant ainsi aux actifs une meilleure opportunité, de même une permanence a été tenue un samedi matin. Ces permanences se sont tenues de la manière suivante :

Mardi 26 novembre 2019 de 9h à 12h

Pierre AUBEL / Catherine GUENSER / Michel IMBENOTTE

Mardi 03 décembre 2019 de 14h à 17h

Pierre AUBEL / Michel IMBENOTTE

Jeudi 12 décembre 2019 de 14h à 18h Michel IMBENOTTE / Catherine GUENSER Samedi 21 décembre 2019 de 9h à 12h Pierre AUBEL / Catherine GUENSER Vendredi 27 décembre 2019 de 14h à 17h Pierre AUBEL / Catherine GUENSER / Michel IMBENOTTE La salle du conseil municipal dédiée à ces permanences était tout à fait adaptée pour recevoir le public, étudier le dossier et rédiger sur le registre d’enquête.

2.4 Recueil des observations

A la clôture de l’enquête : F- 30 observations étaient portées ou jointes au registre de la mairie de DRUYE, c’est une participation correcte voire soutenue compte tenu de l’enjeu. La commission d’enquête estime, en tenant compte des doublons et de la pétition non signée par les 164 membres cités par l’association Bien Vivre à Druye (BVAD), que ce sont environ 190 personnes qui se sont déplacées et/ou exprimées pendant cette enquête.

Les thèmes les plus couramment abordés sont les suivants :

FFFLe classement SEVESO du site, son aspect dangereux et notamment sa proximité avec les habitations les plus proches, FFFL’augmentation du trafic « poids lourds » en centre bourg et sur des voiries non adaptées, FFFL’absence d’intérêt pour la commune,

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FFFUne atteinte aux caractéristiques rurales de la commune et à la valeur des biens immobiliers FFFLa présence de trois voies de circulation aux abords du site (A85, voie ferrée et route)

Les observations du public, dans leur intégralité telles qu’elles ont été recueillies en mairie de DRUYE (registre et courrier) et/ou sur le site internet dédié de la Préfecture d’Indre et Loire, ont été transmises et étudiées par les auteurs de projet (société « PRIMAGAZ », société « COFIROUTE » et la DDT 37 pour ce qui concerne la mise en compatibilité du PLU de la commune) ainsi que par la commission d’enquête. Afin d’éviter d’alourdir le dossier, l’original de ces observations ne figure pas au présent document où se trouve un condensé de chaque remarque. Par contre chaque observation, telle qu’elle a été reçue (registre, courrier et internet) est inscrite ou annexée au registre d’enquête déposé en mairie de DRUYE.

Dépositions Visites durant Lieu Registres Lettres Internet Total permanence Mairie de 3 12 15 30 12 DRUYE

Les observations déposées par internet ont toutes été reçues sur le site de la Préfecture.

2.5 Procès-verbal des observations recueillies Ce document a été remis et commenté, le 6 janvier 2020, dans les locaux de la société « PRIMAGAZ » en présence de représentants des sociétés PRIMAGAZ et COFIROUTE et de la DDT 37. Après avoir contrôlé l’ensemble des observations, il a été précisé que le mémoire en réponse devait être établi et remis à la commission d’enquête au plus tard le 20 janvier 2020. Ce document figure en « Pièces jointes » page 2.

2.6 Mémoire en réponse Le mémoire en réponse établi par les auteurs des projets a été remis le 20 janvier 2020, soit dans les quinze jours prévus par la réglementation. Ce document est joint dossier clôturant l’enquête.

3. L’information du public

Publicité légale Conformément à l’article 4 de l’arrêté de Madame la Préfète d’Indre et Loire un avis d’enquête a été publié : - dans la « La Nouvelle République » le 9 novembre 2019 et renouvelé le 30 novembre 2019. - dans la « La Nouvelle République Dimanche » le 10 novembre 2019 et renouvelé le 1er décembre 2019. Ces parutions figurent en « Pièces jointes et annexes », page 19.

L’avis d’enquête a fait l’objet d’un affichage ; en mairie de DRUYE, ainsi qu’en mairies de VILLANDRY et de VALLERES quinze jours avant le début de l’enquête et maintenu ensuite pendant toute la durée de l'enquête comme il a été constaté. De même, un affichage réglementaire au format A2, de couleur jaune, a été disposé par les sociétés « PRIMAGAZ » et « COFIROUTE ». Sept panneaux de ce type ont été installés dans différents lieux de la commune et à proximité du projet de relais-vrac et du diffuseur autoroutier. Un extrait photographique de ces affiches figure en « Pièces jointes et annexes » page 24. Pour valider l’affichage et sa pérennité durant l’enquête, la société « PRIMAGAZ » a mandaté un huissier qui a certifié cette réalité les 8 et 25 novembre puis le 9 décembre 2019.

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Enfin, sur le site de la mairie de DRUYE figurait l’avis d’enquête associé à un lien permettant de consulter la totalité du dossier sur le site de la Préfecture d’Indre et Loire.

4. Modalités d’expression du public

Conformément à l’article 7 de l’arrêté de Madame la Préfète d’Indre et Loire le public pouvait :

F Déposer une observation écrite sur le registre à feuillets non mobiles, cotés et paraphés par la commission d’enquête, mis à disposition en mairie de DRUYE aux heures d’ouverture rappelées précédemment,

F S’exprimer par courrier auprès de la commission d’enquête, à l’adresse : « Commission d’enquête, mairie de DRUYE 37190 »,

F S’exprimer par courrier électronique à l’adresse suivante : «[email protected] »,

F Rencontrer les membres de la commission d’enquête durant les permanences.

5. Conclusions de la commission d’enquête

►Sur le dossier soumis à l’enquête La composition de ce dossier est conforme à la réglementation concernant la mise à l’enquête publique d’une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement ICPE).

Ce type de dossier, (environ 500 pages sans compter les différents plans et cartes), du fait de son volume, de la redondance des sujets abordés (conséquence des dossiers communs aux sociétés « PRIMAGAZ » et « COFIROUTE ») et de la technicité des sujets abordés, a pu paraître difficile au lecteur non averti. Ainsi, sa lecture nécessitait de nombreux allers et retours pour appréhender l’ensemble des sujets. Cependant, il nous paraît difficile d’améliorer ce type de dossier, afin de le rendre accessible au plus grand nombre, sans en compromettre le contenu.

Néanmoins sa lecture est facilitée par un document richement illustré et documenté où des photographies et cartes mettent en évidence la localisation, les spécificités des différents sites et notamment la présentation des dangers envisageables. Compte tenu du nombre d’informations qu’ils renferment et de leur complexité certains plans se sont montrés difficilement compréhensibles pour un public non averti. En complément, le résumé non technique était d’approche plus simple et permettait d’avoir une vision synthétique du projet.

La commission d’enquête disposait d’un document « confidentiel PRIMAGAZ » destiné à renseigner le public sans le divulguer, conformément à l’Instruction Gouvernementale du 6 novembre 2017. De ce fait sa lecture était possible en Préfecture et durant les permanences mais toute diffusion, photocopie ou photographie par le public était prohibée. C’est un exercice délicat quand il s’agit de renseigner au mieux les pétitionnaires.

Par ailleurs, le contenu de ce dossier, présentait bon nombre d’études et modélisations de risques et leurs effets ainsi que les techniques spécifiques de la société « PRIMAGAZ ». Il développait peu les mesures de sécurité et de sûreté que la commission s’attendait à y trouver.

Enfin, la commission d’enquête regrette que ce dossier ne lui ait été remis que le 18 novembre 2019 soit huit jours avant le début de l’enquête. La commission s’est néanmoins adaptée afin de posséder au mieux les différents aspects du dossier.

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►Sur la participation du public

La participation a été correcte, voire soutenue, pour un village comptant moins de 1000 habitants, à la hauteur ce que l’on pouvait prévoir pour ce type d’enquête et de l’opposition au projet qui s’était manifestée durant la période de concertation.

Afin de donner au public intéressé différentes occasions de s’entretenir avec les membres de la commission d’enquête, cinq permanences ont été définies et assurées à des périodes différentes. C’est ainsi que douze personnes sont venues consulter les documents papier, en complément des accès Internet dédiés. Douze personnes ont apporté des lettres pendant et en dehors des permanences.

De plus, les modalités définies pour l’expression du public ont été efficaces. En effet, trente observations ont été reportées ou jointes au registre d’enquête publique. En considérant les doublons courriels – courriers et la pétition faisant état de 164 noms, il est possible d’estimer à environ 190 le nombre de personnes intéressées. Cependant, on peut relativiser l’importance de cette pétition car il s’agit d’une liste de 164 noms ne comportant aucune signature. Il paraît difficile d’affirmer que toutes ces personnes se sont senties concernées puisqu’aucune d’elles ne s’est donné la peine de signer.

Une autre caractéristique porte sur la chronologie : la participation a évolué de façon croissante, avec un maximum le dernier jour d’enquête.

►Sur le ressenti du public

Les observations ont été rédigées majoritairement par des intervenants soucieux de la préservation de leur cadre vie. Elles visent principalement à traduire l’inquiétude voire l’opposition aux conséquences de l’adoption d’un projet jugé dangereux.

Le réchauffement climatique, la nécessité à réduire notre empreinte carbone et les récentes canicules ont marqué les esprits, ce qui explique que ce projet dédié à une énergie fossile est contesté.

Certaines remarques sont défavorables au projet de relais-vrac mais relèvent du ressenti car très peu argumentées. D’autres par contre, sont étayées et font preuve d’une bonne connaissance du sujet. Bien sûr elles se développent en fonction du prisme personnel à travers lequel l’auteur envisage l’évolution du territoire.

Elles sont révélatrices du sentiment de mépris ressenti par bon nombre de pétitionnaires qui estiment que cette enquête publique n’est qu’un exercice de pure forme.

►Sur les réponses apportées, dans le mémoire en réponse, par les sociétés « PRIMAGAZ », « COFIROUTE » et par la DDT 37 aux remarques du public

La totalité des observations a été traitée et chaque pétitionnaire trouvera réponse à son observation en parcourant le chapitre III du rapport (Analyse des observations) ainsi que le mémoire en réponse établi par les auteurs du projet.

Ces réponses permettent de préciser certaines caractéristiques des dits projets, faisant la part des objectifs des sociétés concernées par rapport à l’intérêt général environnemental et humain

Ces éléments de réponse, apportés aux interrogations du public, sont de nature à éclairer, sans nécessairement convaincre car les intérêts et les préoccupations des uns et des autres sont multiples et variées.

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6. Commentaire de la commission d’enquête

Etayées par les documents émis par l’INERIS, les réponses apportées par PRIMAGAZ sont complètes et précises. Il en ressort que du fait de la spécificité des vitres des véhicules (pare-brise et vitres latérales) il n’y aurait pas de bris de vitre en cas d’accident. Il a été également rapporté que la rapidité de l’événement est suffisante pour qu’il n’y ait pas d’effet de surprise plus important que devant n’importe quel imprévu.

Par ailleurs, il est démontré que, si les merlons peuvent avoir un effet protecteur dans certaines circonstances, ce n’est pas le cas lorsqu’il s’agit de gaz du fait du comportement de ce dernier. Il est également souligné que, en tout état de cause, les habitations sont suffisamment éloignées du site pour ne pas subir d’effets.

De manière générale, il est de l’intérêt de tous, et en particulier de Primagaz, que toutes les précautions soient prises pour limiter au maximum les risques et les accidents. S’il n’est pas possible de parler de zéro risque et zéro danger, ce qui n’existe pas, la longévité de l’entreprise et son expérience dans ce domaine permet de penser que tout est fait pour les réduire le plus possible et bien plus qu’ils ne le sont dans le cas de citerne chez les particuliers ou même de véhicule roulant au GPL. Enfin, il convient de comparer ce qui est comparable. Le BLEVE d’un camion en transit sur une route ne comporte pas les mêmes garanties de sécurité qu’un site dédié et équipé des dispositifs existant sur un relais-vrac.

En outre, la commission prend note que l’embranchement désaffecté sera bien démonté et évacué du site.

Il a été mis en avant que quelques véhicules pourraient être amenés à passer par le bourg pour la desserte locale (Villandry, Savonnières). Or, la voirie du centre bourg, en particulier devant l’église est étroite, sinueuse et inappropriée aux passages de camions, même légers et même peu nombreux. Aussi, la commission demande que cet itinéraire soit revu et le centre bourg systématiquement évité.

Considérant

1. Que l’enquête publique s’est déroulée dans des conditions normales et sans incidents, conformément aux prescriptions de l’arrêté d’ouverture, des textes et des procédures réglementaires actuellement en vigueur et notamment du Code de l’Environnement et du Code de l’Urbanisme,

2. Que le dossier soumis à enquête permettait, après une lecture attentive et soutenue, d’appréhender le but poursuivi par les projets,

3. Que la publicité réglementaire, faite et relayée deux fois – avant et pendant l’enquête – dans deux journaux départementaux ainsi que par voie d’affichage en mairie et également sur la voie publique par la mise en place de 7 panneaux, a été réellement effectuée,

4. Que la consultation démocratique du dossier a été rendue possible en mairie de DRUYE (dossier « papier » et ordinateur dédié, en dehors des permanences et durant celles-ci) et sur le site informatique de la Préfecture d’Indre et Loire. Qu’ainsi, la liberté d’expression a été respectée et que chacun a pu s’exprimer librement par l’une des voies proposées - registre, courrier, internet - en l’absence ou en présence des membres de la commission d’enquête,

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5. Qu’en matière d’environnement : - l’expertise écologique couvre les quatre saisons, - une zone humide est créée et les terres agricoles sont préservées autour du site, - l’opération de transfert n’aggrave pas le bilan carbone.

6. Les 30 observations déposées durant la période d’enquête publique,

7. Le mémoire en réponse, à la totalité des observations relevées durant l’enquête, apporté par les sociétés « PRIMAGAZ » et « COFIROUTE » et la DDT37.

8. La réponse positive de la société « PRIMAGAZ » à la demande de la commission d’enquête concernant la dépose et l’enlèvement de l’embranchement ferré désaffecté avant l’ouverture du site,

9. Le protocole entre « PRIMAGAZ » et la SNCF pour arrêter la circulation des trains, en cas d’accident,

10. Le conseil métropolitain de « Tours Métropole Val-de-Loire » en date du 16 décembre 2019, modifiant le PLU de la commune de DRUYE par la mise en place d’un secteur Ag dans lequel ne sont autorisés que les ouvrages, constructions ou installations nécessaires au relais-vrac dont la capacité ne pourra excéder 415m3.

De ce qui précède, après examen du dossier, du recueil des observations, des réponses des auteurs des projets et nous être rendus sur le site, la commission d’enquête émet un AVIS FAVORABLE au projet de création d’un relais vrac de gaz de pétrole liquéfié par la société « PRIMAGAZ », sur la commune de DRUYE (Indre et Loire).

Cet avis est assorti de la réserve suivante :

Mise en place d’une restriction de circulation dans le centre bourg de DRUYE, destinée à interdire la circulation en transit de camions de gaz, même petits porteurs. Ceci pour tenir compte des voies étroites et tortueuses inadaptées à une conduite en toute sécurité.

Commission d’enquête

Michel IMBENOTTE Pierre AUBEL Catherine GUENSER

Destinataires : - Préfecture d’Indre et Loire (2 exemplaires dont 1 pour la mairie de DRUYE) - Tribunal administratif d’Orléans - Archives de la commission d’enquête

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Département d’Indre et Loire Commune de DRUYE

CONCLUSIONS MOTIVÉEES

DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE RELATIVES A LA CREATION D’UN DIFFUSEUR AUTOROUTIER PAR LA SOCIÉTÉ « COFIROUTE », SUR LA COMMUNE DE DRUYE (Indre et Loire)

Références :

● Code de l’environnement et notamment les articles L.123-1 et suivants, R.123-1 et suivants, 181- 36 et suivants, ● Code de l’urbanisme et notamment les articles L.153-4 et suivants, R.153-13 et suivants, ● Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de DRUYE, ● Concertation publique sur le projet de création de diffuseur autoroutier du 29 avril au 31 mai 2019, ● Décision du 08 août 2018 de l’autorité environnementale du conseil général de l’environnement et du développement durable, après examen au cas par cas, sur le projet de création d’un diffuseur autoroutier (voie bidirectionnelle) depuis l’aire de service « Les jardins de Villandry » à Druye, soumettant ce projet de création à évaluation environnementale et liant la procédure à celle du projet de relais-vrac de la S.A.S COMPAGNIE DES GAZ DE PETROLE PRIMAGAZ, ci-après désignée « PRIMAGAZ », ● Demande d’autorisation environnementale présentée le 11 juillet 2019 et complétée par la S.A COFIROUTE, ci-après désigné « COFIROUTE » en vue de la création d’un diffuseur autoroutier à partir du rond-point d’accès à l’aire de service « Les jardins de Villandry » sur l’A85, ci-après désigné « diffuseur autoroutier » dans le but de desservir le futur relais-vrac, déclarée recevable le 13 septembre 2019, ● Procédure de déclaration de projet au titre du Code de l’environnement relative à l’aménagement d’un projet de diffuseur autoroutier desservant le projet de relais-vrac au lieu-dit « Le Grand Noyer » à DRUYE, ● Réunion d’examen conjoint du 8 juillet 2019 relative à la mise en compatibilité du document d’urbanisme de DRUYE, ● Avis délibéré n°2019-74 adopté lors de la séance du 9 octobre 2019 par l’autorité environnementale du conseil général de l’environnement et du développement durable sur le projet de création d’un relais-vrac et d’un diffuseur autoroutier à DRUYE,

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● Décision n°E19000172/45 de Madame la Présidente du Tribunal Administratif d’Orléans, en date du 10 octobre 2019, ● Arrêté d’ouverture d’enquête publique de Madame la Préfète d’Indre et Loire, en date du 24 octobre 2019.

Durée de l’enquête : du 26 novembre 2019 au 27 décembre 2019. Siège de l’enquête : Mairie de DRUYE. Dates des permanences : -le 26 novembre 2019 de 9h à 12h, -le 3 décembre 2019 de 14h à 17h, -le 12 décembre 2019 de 14h à 18h, -le samedi 21 décembre 2019, de 9h à 12h, -le 27 décembre 2019 de 14h à 17h.

Conclusions motivées

La présente enquête publique expose en un seul document trois projets impactant la commune de DRUYE mais devant être traités comme relevant d’un projet unique. Ces conclusions motivées portent sur la création d’un nouveau diffuseur autoroutier par « COFIROUTE » desservant le relais-vrac à partir de l’A85.

1. Objet de l’enquête publique

Le projet consiste en la création d’un nouveau diffuseur depuis l‘aire de service des jardins de Villandry, autoroute A85, au lieu-dit « La Recoulière », sur la commune de DRUYE (37). L’objectif du nouveau diffuseur est de permettre de mieux desservir la future plateforme vrac de Primagaz, ce nouveau diffuseur sera également profitable à la desserte des communes de DRUYE, de VILLANDRY et VALLERES.

Ce nouveau diffuseur consiste en la création d’une voie bidirectionnelle (2x1 voie) destinée à effectuer la liaison progressive entre la desserte locale et l’autoroute A85. Il se raccordera sur l’infrastructure existante du giratoire Nord de l’aire de service des jardins de Villandry et la route communale entre les lieux-dits « La Recoulière » et « l’Egronnière ».

Il est localisé entre les sorties n°8 (Villandry, Lignières-de-Touraine) et n°9 (Azay-le-Rideau, Monts, Ballan-Miré) de l'A85. La bretelle ne comporte pas de gare de péage (section autoroutière libre de péages). La bretelle d’accès / sortie fera environ 700 mètres de long .

Le projet de diffuseur est le résultat de l’étude de trois variantes initiales, c’est la variante dite médiane qui a été retenue. En effet, cette variante présente les avantages suivants : ▪En matière de fiabilité technique : -un tracé simple, aucun impact sur le fonctionnement actuel de l’A85 et de l'aire de services, adaptation sans difficulté majeure de la séquence de signalisation et pas d’ouvrage d’art. ▪En matière d’environnement : -une topographie plutôt favorable, voirie nouvelle en profil rasant, -pas de sensibilité particulière du sol sur le périmètre de la variante, -un impact faible à moyen sur le milieu naturel et les zones humides.

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2. Déroulement de l’enquête publique

L’enquête, d’une durée de 32 jours, a été ouverte le 26 novembre 2019 à 9h, en mairie de DRUYE et close le 27 décembre 2019 à 17h dans cette même mairie.

2.1 Les réunions préparatoires

● Les 9 et 14 octobre 2019 : Les premiers contacts téléphoniques ont été pris par le président de la commission d’enquête avec les services de la Préfecture d’Indre et Loire. Il s’agissait d’arrêter les grandes lignes de l’organisation de cette enquête : calendrier de l’enquête publique, lieu et dates des permanences, élaboration du projet d’arrêté, différentes procédures permettant au public de s’exprimer (registre, courrier, adresse mail dédiée). ● Le 14 novembre 2019 : Une réunion au siège de la société « PRIMAGAZ », à Saint Pierre des Corps, a réuni les membres de la commission d’enquête et les personnes suivantes : ▪de la société « PRIMAGAZ » ; Monsieur Xavier DASQUE Directeur de la transformation, Monsieur Olivier THIOU Responsable Sécurité et Environnement Industriel et Monsieur Carlos RIJO BUGALHO Responsable Relais-vrac, Projets Industriels, ▪de la société « COFIROUTE » ; Monsieur Eric SAUNER, Directeur Opérationnel Tours et Madame Céline DELAGARDE, ▪de la DREAL – UD 37 ; Monsieur Ronan LE-BER Chef du département risques et sécurité industrielle et Madame Pauline SEGERAL, ▪de la DDT 37 ; Madame Isabelle LALUQUE-ALLANO du Service Risques et Sécurité, Monsieur LECLERC Sylvain du service urbanisme et habitat, Cette réunion avait pour but de faire connaissance avec les acteurs ayant contribué à la réalisation du dossier d’enquête publique, tant au niveau des acteurs privés que des services de l’Etat.

Le projet a été présenté à la commission d’enquête par les représentants de « PRIMAGAZ » et « COFIROUTE ». Des échanges ont eu lieu tant en matière de réalisation du relais-vrac et du diffuseur autoroutier qu’en matière de l’étude de dangers, des enjeux environnementaux et de la concertation organisée avant l’enquête publique.

● Visite du site à DRUYE : Le 14 novembre 2019 , cette visite s’est effectuée après la réunion de présentation du projet. Elle a permis à la commission d’enquête d’appréhender le site du relais-vrac, son aspect actuel, sa situation par rapport à l’A85, à la voie ferrée, au bourg de DRUYE et aux hameaux les plus proches.

Elle a permis également de situer le futur diffuseur autoroutier par rapport à l’aire de service « Les Jardins de Villandry » et son tracé en bordure de terres agricoles. A cette occasion, la présence de deux affiches jaunes, portant l’avis d’enquête, a été constatée.

● Le 18 novembre 2019 : Les membres de la commission d’enquête ont pris connaissance du dossier en Préfecture d’Indre Loire qui leur a été remis par Monsieur MILLET Jean-Marie. La commission d’enquête s’est réunie pour une première étude en commun du dossier.

● Le 19 novembre 2019 : En mairie de DRUYE, la commission d’enquête a rencontré Madame CHAILLEUX Corinne, maire de la commune.

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Les conditions matérielles du déroulement des permanences, de l’affichage de l’avis d’enquête, de la communication du dossier au public en dehors des permanences ont été définies. De même, les modalités d’accès au dossier par l’intermédiaire d’un ordinateur dédié et le recueil des observations du public sur le registre, par courrier et par internet ont été arrêtées. Enfin, le climat local relatif à cette enquête a été abordé.

2.2 Accès au dossier d’enquête publique

Le dossier « papier » était consultable aux heures d’ouverture de la mairie de DRUYE : -du mardi au jeudi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h -le vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00, -le samedi de 9h00 à 12h00. De même, ce dossier était consultable à partir d’un poste informatique mis à disposition du public dans le hall, aux heures d’ouverture rappelées ci-dessus. Cette consultation, au rez-de-chaussée de la mairie, était accessible à tous et demeurait à proximité du personnel de la mairie.

Le dossier dématérialisé pouvait être consulté sur le site de la Préfecture d’Indre et Loire du 26 novembre au 27 décembre 2019.

2.3 Les permanences

Compte tenu de la sensibilité du sujet, constatée durant la période de consultation préalable, la répartition des permanences et les horaires ont été définis pour permettre au public le meilleur accès aux membres de la commission. Ainsi, en accord avec Madame le maire une permanence a été prolongée jusqu’à 18h offrant ainsi aux actifs une meilleure opportunité, de même une permanence a été tenue un samedi matin. Ces permanences se sont tenues de la manière suivante :

Mardi 26 novembre 2019 de 9h à 12h

Pierre AUBEL / Catherine GUENSER / Michel IMBENOTTE

Mardi 03 décembre 2019 de 14h à 17h

Pierre AUBEL / Michel IMBENOTTE

Jeudi 12 décembre 2019 de 14h à 18h Michel IMBENOTTE / Catherine GUENSER Samedi 21 décembre 2019 de 9h à 12h Pierre AUBEL / Catherine GUENSER Vendredi 27 décembre 2019 de 14h à 17h Pierre AUBEL / Catherine GUENSER / Michel IMBENOTTE La salle du conseil municipal dédiée à ces permanences était tout à fait adaptée pour recevoir le public, étudier le dossier et rédiger sur le registre d’enquête.

2.4 Recueil des observations

A la clôture de l’enquête : F- 30 observations étaient portées ou jointes au registre de la mairie de DRUYE, c’est une participation correcte voire soutenue compte tenu de l’enjeu. La commission d’enquête estime, en tenant compte des doublons et de la pétition non signée par les 164 membres cités par l’association Bien Vivre à Druye (BVAD), que ce sont environ 190 personnes qui se sont déplacées et/ou exprimées pendant cette enquête.

Les thèmes les plus couramment abordés sont les suivants :

FFFLe classement SEVESO du site, son aspect dangereux et notamment sa proximité avec les habitations les plus proches,

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FFFL’augmentation du trafic « poids lourds » en centre bourg et sur des voiries non adaptées, FFFL’absence d’intérêt pour la commune, FFFUne atteinte aux caractéristiques rurales de la commune et à la valeur des biens immobiliers FFFLa présence de trois voies de circulation aux abords du site (A85, voie ferrée et route)

Les observations du public, dans leur intégralité telles qu’elles ont été recueillies en mairie de DRUYE (registre et courrier) et/ou sur le site internet dédié de la Préfecture d’Indre et Loire, ont été transmises et étudiées par les auteurs de projet (société « PRIMAGAZ », société « COFIROUTE » et la DDT 37 pour ce qui concerne la mise en compatibilité du PLU de la commune) ainsi que par la commission d’enquête. Afin d’éviter d’alourdir le dossier, l’original de ces observations ne figure pas au présent document où se trouve un condensé de chaque remarque. Par contre chaque observation, telle qu’elle a été reçue (registre, courrier et internet) est inscrite ou annexée au registre d’enquête déposé en mairie de DRUYE.

Dépositions Visites durant Lieu Registres Lettres Internet Total permanence Mairie de 3 12 15 30 12 DRUYE

Les observations déposées par internet ont toutes été reçues sur le site de la Préfecture.

2.5 Procès-verbal des observations recueillies Ce document a été remis et commenté, le 6 janvier 2020, dans les locaux de la société « PRIMAGAZ » en présence de représentants des sociétés PRIMAGAZ et COFIROUTE et de la DDT 37. Après avoir contrôlé l’ensemble des observations, il a été précisé que le mémoire en réponse devait être établi et remis à la commission d’enquête au plus tard le 20 janvier 2020. Ce document figure en « Pièces jointes » page 2.

2.6 Mémoire en réponse Le mémoire en réponse établi par les auteurs des projets a été remis le 20 janvier 2020, soit dans les quinze jours prévus par la réglementation. Ce document est joint dossier clôturant l’enquête.

3. L’information du public

Publicité légale Conformément à l’article 4 de l’arrêté de Madame la Préfète d’Indre et Loire un avis d’enquête a été publié : - dans la « La Nouvelle République » le 9 novembre 2019 et renouvelé le 30 novembre 2019. - dans la « La Nouvelle République Dimanche » le 10 novembre 2019 et renouvelé le 1er décembre 2019. Ces parutions figurent en « Pièces jointes et annexes », page 19.

L’avis d’enquête a fait l’objet d’un affichage ; en mairie de DRUYE, ainsi qu’en mairies de VILLANDRY et de VALLERES quinze jours avant le début de l’enquête et maintenu ensuite pendant toute la durée de l'enquête comme il a été constaté.

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De même, un affichage réglementaire au format A2, de couleur jaune, a été disposé par les sociétés « PRIMAGAZ » et « COFIROUTE ». Sept panneaux de ce type ont été installés dans différents lieux de la commune et à proximité du projet de relais-vrac et du diffuseur autoroutier. Un extrait photographique de ces affiches figure en « Pièces jointes et annexes » page 24. Pour valider l’affichage et sa pérennité durant l’enquête, la société « PRIMAGAZ » a mandaté un huissier qui a certifié cette réalité les 8 et 25 novembre puis le 9 décembre 2019.

Enfin, sur le site de la mairie de DRUYE figurait l’avis d’enquête associé à un lien permettant de consulter la totalité du dossier sur le site de la Préfecture d’Indre et Loire.

4. Modalités d’expression du public

Conformément à l’article 7 de l’arrêté de Madame la Préfète d’Indre et Loire le public pouvait :

F Déposer une observation écrite sur le registre à feuillets non mobiles, cotés et paraphés par la commission d’enquête, mis à disposition en mairie de DRUYE aux heures d’ouverture rappelées précédemment,

F S’exprimer par courrier auprès de la commission d’enquête, à l’adresse : « Commission d’enquête, mairie de DRUYE 37190 »,

F S’exprimer par courrier électronique à l’adresse suivante : «[email protected] »,

F Rencontrer les membres de la commission d’enquête durant les permanences.

5. Conclusions de la commission d’enquête

►Sur le dossier soumis à l’enquête La composition de ce dossier est conforme à la réglementation concernant la mise à l’enquête publique d’une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement ICPE).

Ce type de dossier, (environ 400 pages sans compter les différents plans et cartes), du fait de son volume, de la redondance des sujets abordés (conséquence des dossiers communs aux sociétés « PRIMAGAZ » et « COFIROUTE ») et de la technicité des sujets abordés, a pu paraître difficile au lecteur non averti. Ainsi, sa lecture nécessitait de nombreux allers et retours pour appréhender l’ensemble des sujets. Cependant, il nous paraît difficile d’améliorer ce type de dossier, afin de le rendre accessible au plus grand nombre, sans en compromettre le contenu.

Néanmoins sa lecture est facilitée par un document richement illustré et documenté où des photographies et cartes mettent en évidence la localisation, les spécificités des différents sites et notamment la présentation des dangers envisageables. Compte tenu du nombre d’informations qu’ils renferment et de leur complexité certains plans se sont montrés difficilement compréhensibles pour un public non averti. En complément, le résumé non technique était d’approche plus simple et permettait d’avoir une vision synthétique du projet.

Enfin, la commission d’enquête regrette que ce dossier ne lui ait été remis que le 18 novembre 2019 soit huit jours avant le début de l’enquête. La commission s’est néanmoins adaptée afin de posséder au mieux les différents aspects du dossier.

Enquête unique n°E19000172/45 (relais vrac/diffuseur autoroutier/mise en compatibilité) DRUYE (37) Page 96

►Sur la participation du public

La participation a été correcte, voire soutenue, pour un village comptant moins de 1000 habitants, à la hauteur ce que l’on pouvait prévoir pour ce type d’enquête et de l’opposition au projet qui s’était manifestée durant la période de concertation.

Afin de donner au public intéressé différentes occasions de s’entretenir avec les membres de la commission d’enquête, cinq permanences ont été définies et assurées à des périodes différentes. C’est ainsi que douze personnes sont venues consulter les documents papier, en complément des accès Internet dédiés. Douze personnes ont apporté des lettres pendant et en dehors des permanences.

De plus, les modalités définies pour l’expression du public ont été efficaces. En effet, trente observations ont été reportées ou jointes au registre d’enquête publique. En considérant les doublons courriels – courriers et la pétition faisant état de 164 noms, il est possible d’estimer à environ 190 le nombre de personnes intéressées. Cependant, on peut relativiser l’importance de cette pétition car il s’agit d’une liste de 164 noms ne comportant aucune signature. Il paraît difficile d’affirmer que toutes ces personnes se sont senties concernées puisqu’aucune d’elles ne s’est donné la peine de signer.

Une autre caractéristique porte sur la chronologie : la participation a évolué de façon croissante, avec un maximum le dernier jour d’enquête.

►Sur le ressenti du public Les observations ont été rédigées majoritairement par des intervenants soucieux de la préservation de leur cadre vie. Elles visent principalement à traduire l’inquiétude voire l’opposition aux conséquences de l’adoption d’un projet jugé dangereux.

Le réchauffement climatique, la nécessité à réduire notre empreinte carbone et les récentes canicules ont marqué les esprits, ce qui explique que ce projet dédié à une énergie fossile est contesté.

Certaines remarques sont défavorables au projet mais relèvent du ressenti car très peu argumentées. D’autres par contre, sont étayées et font preuve d’une bonne connaissance du sujet. Bien sûr elles se développent en fonction du prisme personnel à travers lequel l’auteur envisage l’évolution du territoire.

Elles sont révélatrices du sentiment de mépris ressenti par bon nombre de pétitionnaires qui estiment que cette enquête publique n’est qu’un exercice de pure forme.

►Sur les réponses apportées, dans le mémoire en réponse, par les sociétés « PRIMAGAZ », « COFIROUTE » et par la DDT 37 aux remarques du public La totalité des observations a été traitée et chaque pétitionnaire trouvera réponse à son observation en parcourant le chapitre III du rapport (Analyse des observations).

Ces réponses permettent de préciser certaines caractéristiques des dits projets, faisant la part des objectifs des sociétés concernées par rapport à l’intérêt général environnemental et humain

Ces éléments de réponse, apportés aux interrogations du public, sont de nature à éclairer, sans nécessairement convaincre car les intérêts et les préoccupations des uns et des autres sont multiples et variées.

6. Commentaire de la commission d’enquête

La recalibration d’une partie de la Vc6, notamment de l’accès au pont enjambant l’A85 à l’embranchement avec le nouvel accès autoroutier, à réaliser par Tours Métropole Val de Loire, bénéficiera aux agriculteurs mais également aux randonneurs, cyclistes et plus généralement aux habitants, même si ceux qui se sont exprimés durant l’enquête n’estiment pas « en avoir besoin ». Enquête unique n°E19000172/45 (relais vrac/diffuseur autoroutier/mise en compatibilité) DRUYE (37) Page 97

La commission d’enquête a bien noté que la réalisation du diffuseur autoroutier, pour lequel le PLU de la commune sera mis en compatibilité est le prolongement de l’installation d’un relais- vrac de GPL, ne sera effective qu’en cas de réalisation de ce dernier.

Considérant

1. Que l’enquête publique s’est déroulée dans des conditions normales et sans incidents, conformément aux prescriptions de l’arrêté d’ouverture, des textes et des procédures réglementaires actuellement en vigueur et notamment du Code de l’Environnement et du Code de l’Urbanisme,

2. Que le dossier soumis à enquête permettait, après une lecture attentive et soutenue, d’appréhender le but poursuivi par les projets,

3. Que la publicité réglementaire, faite et relayée deux fois – avant et pendant l’enquête – dans deux journaux départementaux ainsi que par voie d’affichage en mairie et également sur la voie publique par la mise en place de 7 panneaux, a été réellement effectuée,

4. Que la consultation démocratique du dossier a été rendue possible en mairie de DRUYE (dossier « papier » et ordinateur dédié, en dehors des permanences et durant celles-ci) et sur le site informatique de la Préfecture d’Indre et Loire. Qu’ainsi, la liberté d’expression a été respectée et que chacun a pu s’exprimer librement par l’une des voies proposées - registre, courrier, internet - en l’absence ou en présence des membres de la commission d’enquête,

5. Les 30 observations déposées durant la période d’enquête publique,

6. Le projet d’emplacement réservé (n°14), correspondant à l’emprise du diffuseur autoroutier pour 14 151m2, à ajouter au règlement graphique du PLU de DRUYE.

7. Le mémoire en réponse, à la totalité des observations relevées durant l’enquête, apporté par les sociétés « PRIMAGAZ » et « COFIROUTE » et la DDT37.

De ce qui précède, après examen du dossier, du recueil des observations, des réponses des auteurs des projets et nous être rendus sur le site, la commission d’enquête émet un AVIS FAVORABLE au projet de création d’un diffuseur autoroutier par la société « COFIROUTE », sur la commune de DRUYE (Indre et Loire)

Commission d’enquête Michel IMBENOTTE Pierre AUBEL Catherine GUENSER

Destinataires : - Préfecture d’Indre et Loire (2 exemplaires dont 1 pour la mairie de DRUYE) - Tribunal administratif d’Orléans - Archives de la commission d’enquête

Enquête unique n°E19000172/45 (relais vrac/diffuseur autoroutier/mise en compatibilité) DRUYE (37) Page 98

Département d’Indre et Loire Commune de DRUYE

CONCLUSIONS MOTIVÉEES

DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE

RELATIVES

A LA DÉCLARATION DE PROJET

EMPORTANT MISE EN COMPATIBILITÉ DU P.L.U,

DE LA COMMUNE DE DRUYE (Indre et Loire)

Références :

● Code de l’environnement et notamment les articles L.123-1 et suivants, R.123-1 et suivants, 181- 36 et suivants, ● Code de l’urbanisme et notamment les articles L.153-4 et suivants, R.153-13 et suivants, ● Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de DRUYE, ● Concertation publique sur le projet de création de diffuseur autoroutier du 29 avril au 31 mai 2019, ● Décision du 08 août 2018 de l’autorité environnementale du conseil général de l’environnement et du développement durable, après examen au cas par cas, sur le projet de création d’un diffuseur autoroutier (voie bidirectionnelle) depuis l’aire de service « Les jardins de Villandry » à Druye, soumettant ce projet de création à évaluation environnementale et liant la procédure à celle du projet de relais-vrac de la S.A.S COMPAGNIE DES GAZ DE PETROLE PRIMAGAZ, ci-après désignée « PRIMAGAZ », ● Procédure de déclaration de projet au titre du Code de l’environnement relative à l’aménagement d’un projet de diffuseur autoroutier desservant le projet de relais-vrac au lieu-dit « Le Grand Noyer » à DRUYE, ● Réunion d’examen conjoint du 8 juillet 2019 relative à la mise en compatibilité du document d’urbanisme de DRUYE, ● Décision n°E19000172/45 de Madame la Présidente du Tribunal Administratif d’Orléans, en date du 10 octobre 2019, ● Arrêté d’ouverture d’enquête publique de Madame la Préfète d’Indre et Loire, en date du 24 octobre 2019.

Durée de l’enquête : du 26 novembre 2019 au 27 décembre 2019. Siège de l’enquête : Mairie de DRUYE.

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Dates des permanences : -le 26 novembre 2019 de 9h à 12h, -le 3 décembre 2019 de 14h à 17h, -le 12 décembre 2019 de 14h à 18h, -le samedi 21 décembre 2019, de 9h à 12h, -le 27 décembre 2019 de 14h à 17h.

Conclusions motivées

La présente enquête publique expose en un seul document trois projets impactant la commune de DRUYE mais devant être traités comme relevant d’un projet unique. Ces conclusions motivées portent sur la mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de DRUYE avec le projet de diffuseur autoroutier.

1. Objet de l’enquête publique

La présente déclaration de projet vise à inscrire un nouvel emplacement réservé au sein du règlement du PLU de DRUYE afin de permettre à l’Etat, bénéficiaire du projet, d’acquérir les terrains privés concernés.

L’emprise retenue pour la réalisation du diffuseur autoroutier est située au nord-ouest de la commune de DRUYE, entre l’aire de Services autoroutière « les Jardins de Villandry » et l’ex voie communale n°6, aujourd’hui voie métropolitaine, au lieu-dit la Prudhommière, à 2 kilomètres à vol d’oiseau au nord-ouest du bourg de DRUYE. Le terrain retenu pour l’aménagement du diffuseur autoroutier est situé au sein du plateau agricole de la commune. Il couvre une emprise d’environ 1,5 hectare.

Afin de permettre à l’Etat d’acquérir l’emprise nécessaire, un emplacement réservé (n°14), correspondant à l’emprise du diffuseur autoroutier pour 14 151m2, est ajouté sur le règlement graphique du PLU de DRUYE.

2. Déroulement de l’enquête publique

L’enquête, d’une durée de 32 jours, a été ouverte le 26 novembre 2019 à 9h, en mairie de DRUYE et close le 27 décembre 2019 à 17h dans cette même mairie.

2.1 Les réunions préparatoires

● Les 9 et 14 octobre 2019 : Les premiers contacts téléphoniques ont été pris par le président de la commission d’enquête avec les services de la Préfecture d’Indre et Loire. Il s’agissait d’arrêter les grandes lignes de l’organisation de cette enquête : calendrier de l’enquête publique, lieu et dates des permanences, élaboration du projet d’arrêté, différentes procédures permettant au public de s’exprimer (registre, courrier, adresse mail dédiée). ● Le 14 novembre 2019 : Une réunion au siège de la société « PRIMAGAZ », à Saint Pierre des Corps, a réuni les membres de la commission d’enquête et les personnes suivantes : ▪de la société « PRIMAGAZ » ; Monsieur Xavier DASQUE Directeur de la transformation, Monsieur Olivier THIOU Responsable Sécurité et Environnement Industriel et Monsieur Carlos RIJO BUGALHO Responsable Relais-vrac, Projets Industriels,

Enquête unique n°E19000172/45 (relais vrac/diffuseur autoroutier/mise en compatibilité) DRUYE (37) Page 100

▪de la société « COFIROUTE » ; Monsieur Eric SAUNER, Directeur Opérationnel Tours et Madame Céline DELAGARDE, ▪de la DREAL – UD 37 ; Monsieur Ronan LE-BER Chef du département risques et sécurité industrielle et Madame Pauline SEGERAL, ▪de la DDT 37 ; Madame Isabelle LALUQUE-ALLANO du Service Risques et Sécurité, Monsieur LECLERC Sylvain du service urbanisme et habitat, Cette réunion avait pour but de faire connaissance avec les acteurs ayant contribué à la réalisation du dossier d’enquête publique, tant au niveau des acteurs privés que des services de l’Etat.

Le projet a été présenté à la commission d’enquête par les représentants de « PRIMAGAZ » et « COFIROUTE ». Des échanges ont eu lieu tant en matière de réalisation du relais-vrac et du diffuseur autoroutier qu’en matière de l’étude de dangers, des enjeux environnementaux et de la concertation organisée avant l’enquête publique.

● Visite du site à DRUYE : Le 14 novembre 2019 , cette visite s’est effectuée après la réunion de présentation du projet. Elle a permis à la commission d’enquête d’appréhender le site du relais-vrac, son aspect actuel, sa situation par rapport à l’A85, à la voie ferrée, au bourg de DRUYE et aux hameaux les plus proches.

Elle a permis également de situer le futur diffuseur autoroutier par rapport à l’aire de service « Les Jardins de Villandry » et son tracé en bordure de terres agricoles. A cette occasion, la présence de deux affiches jaunes, portant l’avis d’enquête, a été constatée.

● Le 18 novembre 2019 : Les membres de la commission d’enquête ont pris connaissance du dossier en Préfecture d’Indre Loire qui leur a été remis par Monsieur MILLET Jean-Marie. La commission d’enquête s’est réunie pour une première étude en commun du dossier.

● Le 19 novembre 2019 : En mairie de DRUYE, la commission d’enquête a rencontré Madame CHAILLEUX Corinne, maire de la commune. Les conditions matérielles du déroulement des permanences, de l’affichage de l’avis d’enquête, de la communication du dossier au public en dehors des permanences ont été définies. De même, les modalités d’accès au dossier par l’intermédiaire d’un ordinateur dédié et le recueil des observations du public sur le registre, par courrier et par internet ont été arrêtées. Enfin, le climat local relatif à cette enquête a été abordé.

2.2 Accès au dossier d’enquête publique

Le dossier « papier » était consultable aux heures d’ouverture de la mairie de DRUYE : -du mardi au jeudi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h -le vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00, -le samedi de 9h00 à 12h00. De même, ce dossier était consultable à partir d’un poste informatique mis à disposition du public dans le hall, aux heures d’ouverture rappelées ci-dessus. Cette consultation, au rez-de-chaussée de la mairie, était accessible à tous et demeurait à proximité du personnel de la mairie.

Le dossier dématérialisé pouvait être consulté sur le site de la Préfecture d’Indre et Loire du 26 novembre au 27 décembre 2019.

Enquête unique n°E19000172/45 (relais vrac/diffuseur autoroutier/mise en compatibilité) DRUYE (37) Page 101

2.3 Les permanences

Compte tenu de la sensibilité du sujet, constatée durant la période de consultation préalable, la répartition des permanences et les horaires ont été définis pour permettre au public le meilleur accès aux membres de la commission. Ainsi, en accord avec Madame le maire une permanence a été prolongée jusqu’à 18h offrant ainsi aux actifs une meilleure opportunité, de même une permanence a été tenue un samedi matin. Ces permanences se sont tenues de la manière suivante :

Mardi 26 novembre 2019 de 9h à 12h

Pierre AUBEL / Catherine GUENSER / Michel IMBENOTTE

Mardi 03 décembre 2019 de 14h à 17h

Pierre AUBEL / Michel IMBENOTTE

Jeudi 12 décembre 2019 de 14h à 18h Michel IMBENOTTE / Catherine GUENSER Samedi 21 décembre 2019 de 9h à 12h Pierre AUBEL / Catherine GUENSER Vendredi 27 décembre 2019 de 14h à 17h Pierre AUBEL / Catherine GUENSER / Michel IMBENOTTE La salle du conseil municipal dédiée à ces permanences était tout à fait adaptée pour recevoir le public, étudier le dossier et rédiger sur le registre d’enquête.

2.4 Recueil des observations

A la clôture de l’enquête : F- 30 observations étaient portées ou jointes au registre de la mairie de DRUYE, c’est une participation correcte voire soutenue compte tenu de l’enjeu. La commission d’enquête estime, en tenant compte des doublons et de la pétition non signée par les 164 membres cités par l’association Bien Vivre à Druye (BVAD), que ce sont environ 190 personnes qui se sont déplacées et/ou exprimées pendant cette enquête.

Les thèmes les plus couramment abordés sont les suivants :

FFFLe classement SEVESO du site, son aspect dangereux et notamment sa proximité avec les habitations les plus proches, FFFL’augmentation du trafic « poids lourds » en centre bourg et sur des voiries non adaptées, FFFL’absence d’intérêt pour la commune, FFFUne atteinte aux caractéristiques rurales de la commune et à la valeur des biens immobiliers FFFLa présence de trois voies de circulation aux abords du site (A85, voie ferrée et route)

Les observations du public, dans leur intégralité telles qu’elles ont été recueillies en mairie de DRUYE (registre et courrier) et/ou sur le site internet dédié de la Préfecture d’Indre et Loire, ont été transmises et étudiées par les auteurs de projet (société « PRIMAGAZ », société « COFIROUTE » et la DDT 37 pour ce qui concerne la mise en compatibilité du PLU de la commune) ainsi que par la commission d’enquête.

Dépositions Visites durant Lieu Registres Lettres Internet Total permanence Mairie de 3 12 15 30 12 DRUYE

Les observations déposées par internet ont toutes été reçues sur le site de la Préfecture.

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2.5 Procès-verbal des observations recueillies Ce document a été remis et commenté, le 6 janvier 2020, dans les locaux de la société « PRIMAGAZ » en présence de représentants des sociétés PRIMAGAZ et COFIROUTE et de la DDT 37. Après avoir contrôlé l’ensemble des observations, il a été précisé que le mémoire en réponse devait être établi et remis à la commission d’enquête au plus tard le 20 janvier 2020. Ce document figure en « Pièces jointes » page 2.

2.6 Mémoire en réponse Le mémoire en réponse établi par les auteurs des projets a été remis le 20 janvier 2020, soit dans les quinze jours prévus par la réglementation. Ce document est joint dossier clôturant l’enquête.

3. L’information du public

Publicité légale Conformément à l’article 4 de l’arrêté de Madame la Préfète d’Indre et Loire un avis d’enquête a été publié : - dans la « La Nouvelle République » le 9 novembre 2019 et renouvelé le 30 novembre 2019. - dans la « La Nouvelle République Dimanche » le 10 novembre 2019 et renouvelé le 1er décembre 2019. Ces parutions figurent en « Pièces jointes et annexes », page 19.

L’avis d’enquête a fait l’objet d’un affichage ; en mairie de DRUYE, ainsi qu’en mairies de VILLANDRY et de VALLERES quinze jours avant le début de l’enquête et maintenu ensuite pendant toute la durée de l'enquête comme il a été constaté.

De même, un affichage réglementaire au format A2, de couleur jaune, a été disposé par les sociétés « PRIMAGAZ » et « COFIROUTE ». Sept panneaux de ce type ont été installés dans différents lieux de la commune et à proximité du projet de relais-vrac et du diffuseur autoroutier. Un extrait photographique de ces affiches figure en « Pièces jointes et annexes » page 24. Pour valider l’affichage et sa pérennité durant l’enquête, la société « PRIMAGAZ » a mandaté un huissier qui a certifié cette réalité les 8 et 25 novembre puis le 9 décembre 2019.

Enfin, sur le site de la mairie de DRUYE figurait l’avis d’enquête associé à un lien permettant de consulter la totalité du dossier sur le site de la Préfecture d’Indre et Loire.

4. Modalités d’expression du public

Conformément à l’article 7 de l’arrêté de Madame la Préfète d’Indre et Loire le public pouvait :

F Déposer une observation écrite sur le registre à feuillets non mobiles, cotés et paraphés par la commission d’enquête, mis à disposition en mairie de DRUYE aux heures d’ouverture rappelées précédemment,

F S’exprimer par courrier auprès de la commission d’enquête, à l’adresse : « Commission d’enquête, mairie de DRUYE 37190 »,

F S’exprimer par courrier électronique à l’adresse suivante : «[email protected] »,

F Rencontrer les membres de la commission d’enquête durant les permanences.

Enquête unique n°E19000172/45 (relais vrac/diffuseur autoroutier/mise en compatibilité) DRUYE (37) Page 103

5. Conclusions de la commission d’enquête

►Sur le dossier soumis à l’enquête La composition de ce dossier est conforme à la réglementation concernant la mise à l’enquête publique d’une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement ICPE).

Ce type de dossier, (environ 50 pages) était d’une lecture aisée pour un lecteur non averti. Les enjeux étaient clairement décrits et le but facilement identifiable.

Par contre, la commission d’enquête regrette que ce dossier ne lui ait été remis que le 18 novembre 2019 soit huit jours avant le début de l’enquête.

►Sur la participation du public

La participation a été correcte, voire soutenue, pour un village comptant moins de 1000 habitants, à la hauteur ce que l’on pouvait prévoir pour ce type d’enquête et de l’opposition au projet qui s’était manifestée durant la période de concertation.

Afin de donner au public intéressé différentes occasions de s’entretenir avec les membres de la commission d’enquête, cinq permanences ont été définies et assurées à des périodes différentes. C’est ainsi que douze personnes sont venues consulter les documents papier, en complément des accès Internet dédiés. Douze personnes ont apporté des lettres pendant et en dehors des permanences.

De plus, les modalités définies pour l’expression du public ont été efficaces. En effet, trente observations ont été reportées ou jointes au registre d’enquête publique. En considérant les doublons courriels – courriers et la pétition faisant état de 164 noms, il est possible d’estimer à environ 190 le nombre de personnes intéressées. Cependant, on peut relativiser l’importance de cette pétition car il s’agit d’une liste de 164 noms ne comportant aucune signature. Il paraît difficile d’affirmer que toutes ces personnes se sont senties concernées puisqu’aucune d’elles ne s’est donné la peine de signer.

Une autre caractéristique porte sur la chronologie : la participation a évolué de façon croissante, avec un maximum le dernier jour d’enquête.

►Sur le ressenti du public Les observations ont été rédigées majoritairement par des intervenants soucieux de la préservation de leur cadre vie. Elles visent principalement à traduire l’inquiétude voire l’opposition aux conséquences de l’adoption d’un projet jugé dangereux.

Aucune d’entre elles ne concerne spécifiquement la mise en compatibilité du PLU de la commune de DRUYE.

►Sur les réponses apportées, dans le mémoire en réponse, par les sociétés « PRIMAGAZ », « COFIROUTE » et par la DDT 37 aux remarques du public Compte tenu de l’absence d’observation visant la mise en compatibilité du PLU, les auteurs du projet n’ont pas eu l’occasion d’y répondre.

6. Commentaire de la commission d’enquête

La commission d’enquête a bien noté que la mise en compatibilité du PLU de la commune de DRUYE, est le prolongement de l’installation d’un relais-vrac de GPL et de la réalisation du diffuseur autoroutier associé. La mise en œuvre de cette mise en compatibilité n’aura son sens qu’en cas de réalisation du relais-vrac.

Enquête unique n°E19000172/45 (relais vrac/diffuseur autoroutier/mise en compatibilité) DRUYE (37) Page 104

Considérant

1. Que l’enquête publique s’est déroulée dans des conditions normales et sans incidents, conformément aux prescriptions de l’arrêté d’ouverture, des textes et des procédures réglementaires actuellement en vigueur et notamment du Code de l’Environnement et du Code de l’Urbanisme,

2. Que le dossier soumis à enquête permettait facilement d’appréhender le but poursuivi par le projet,

3. Que la publicité réglementaire, faite et relayée deux fois – avant et pendant l’enquête – dans deux journaux départementaux ainsi que par voie d’affichage en mairie et également sur la voie publique par la mise en place de 7 panneaux, a été réellement effectuée,

4. Que la consultation démocratique du dossier a été rendue possible en mairie de DRUYE (dossier « papier » et ordinateur dédié, en dehors des permanences et durant celles-ci) et sur le site informatique de la Préfecture d’Indre et Loire. Qu’ainsi, la liberté d’expression a été respectée et que chacun a pu s’exprimer librement par l’une des voies proposées - registre, courrier, internet - en l’absence ou en présence des membres de la commission d’enquête,

5. Les 30 observations déposées durant la période d’enquête publique,

6. Qu’aucune observation ne remette en cause le projet de mise en compatibilité du PLU de la commune de DRUYE,

7. Le mémoire en réponse, à la totalité des observations relevées durant l’enquête, apporté par les sociétés « PRIMAGAZ » et « COFIROUTE » et la DDT37.

De ce qui précède, après examen du dossier, du recueil des observations, des réponses des auteurs des projets et nous être rendus sur le site, la commission d’enquête émet un AVIS FAVORABLE à la déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU de la commune de DRUYE (Indre et Loire).

Commission d’enquête

Michel IMBENOTTE Pierre AUBEL Catherine GUENSER

Destinataires : - Préfecture d’Indre et Loire (2 exemplaires dont 1 pour la mairie de DRUYE) - Tribunal administratif d’Orléans - Archives de la commission d’enquête Enquête unique n°E19000172/45 (relais vrac/diffuseur autoroutier/mise en compatibilité) DRUYE (37) Page 105