Compte-rendu du conseil syndical du 06 octobre 2020 20h00 – Mairie annexe de St Jean d’Ardières – Belleville-en-Beaujolais

Etaient présents : Mesdames Catherine REBAUD et Marie-Andrée CHOPIN, Messieurs Daniel BASSET, Patrick BOIRAUD, Jean-Paul CHEMARIN, Benoit FROMENT, Bernard MATRAY, Jacky MENICHON, Jean-Michel MOREY, Charles ORTONNE, Philippe PERRET, Sylvain SOTTON, Christian VIVIER-MERLE, délégués titulaires et Madame Véronique PARIOT, déléguée suppléante et Monsieur Jérémy THIEN, délégué suppléant.

Absents excusés : Monsieur Rémi AURION

Monsieur Jérémy THIEN est désigné secrétaire de séance à l’unanimité.

Ordre du jour :

- Validation du compte-rendu du conseil syndical du 28 juillet 2020 - Présentation des programmes en cours : entretien et restauration des milieux aquatiques, paiements pour services environnementaux, études sur les risques d’inondation - Projet de continuité écologique au droit du seuil du Lavoir (Régnié-Durette) - Essais géotechniques et modèles numériques - Demandes de subvention - RIFSEEP - Droit à l’information des élus - Questions diverses

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COMPTE-RENDU

o Validation du compte-rendu du conseil syndical du 28 juillet 2020

Le Président, Jacky MENICHON, soumet aux conseillers syndicaux la validation du compte-rendu du conseil syndical du 26 novembre 2020. Ce dernier est adopté à l’unanimité des membres présents.

o Présentation des programmes d’actions en cours

• Entretien et restauration des milieux aquatiques Lucien AUBERT, technicien de rivières, détaille les travaux en cours sur les rivières du Beaujolais. Entretien des berges : l’année 2020 est particulière en raison de la COVID. Les brigades nature (agents en insertion) ont réalisé 100 jours d’intervention fin septembre contre 140 jours habituellement.

1/2 Les travaux ont été recentrés sur 3 activités principales : la gestion du bois mort et des embâcles (pour 1/3), la lutte contre la renouée du Japon (pour 1/3) et la préparation de chantier de restauration écologique et d’aménagements (pour 1/3). Une vigilance particulière a été portée sur la gestion des embâcles dans les grands cours d’eau, en amont des secteurs urbanisés sur l’Ardières, la Vauxonne, le Marverand, le Nizerand et le Morgon.

Restauration des milieux aquatiques : le SMRB vient de réaliser des travaux de restauration de la continuité piscicole et sédimentaire sur deux cours d’eau classés liste 2, c’est-à-dire prioritaire par rapport à leur intérêt piscicole (truite fario, chabot). Au cours du mois de septembre et début octobre 12 seuils ont été effacés ( et Marchampt) et 1 seuil a été aménagé (LD Le Perroud aux Ardillats). Les crues de ces derniers jours ont déjà permis de remobiliser les matériaux sédimentaires et rééquilibrer le profil du lit des cours d’eau.

Il est précisé que les travaux de confortation des berges de l’Ardières au stade de Beaujeu sont reportés à l’année suivante, les crues de ces derniers jours ne permettant pas une mise en assec du cours d’eau dans les prochaines semaines.

• Qualité de l’eau : les Paiements pour Services Environnementaux

Dans le cadre de ses actions d’amélioration de la qualité des cours d’eau, le SMRB porte avec la CCSB un projet à destination des agriculteurs du territoire de la CCSB (principalement sur le bassin hydrographique de l’Ardières), le PSE, Paiements pour Services Environnementaux, issu d’un appel à projet de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée et Corse. Alice PATISSIER, animatrice phyto, revient en détail sur le dispositif PSE.

Le PSE rémunérera les agriculteurs sur deux plans : - via la mise en place d’infrastructures agroécologiques (haies, mares, bandes enherbées…) - via la diminution d’utilisation d’intrants La collectivité paiera l’agriculteur pour services rendus à l’environnement grâce à des fonds européens, l’agriculteur s’engagera sur 5 ans.

Jérémy THIEN explique que la CCSB et le SMRB négocient actuellement avec l’Agence de l’Eau RMC pour modifier les critères permettant d’intégrer les agriculteurs dans le dispositif ; les critères initiaux étant peu adaptés au territoire. Il espère que cette nouvelle grille sera attractive pour un plus grand nombre d’agriculteurs même s’il trouve que le dispositif est au final peu rémunérateur et contraint dans le temps. Il craint que le PSE emmène surtout les agriculteurs déjà convaincus des efforts environnementaux à mener. Daniel BASSET craint que la lourdeur des dossiers à monter limite le nombre d’agriculteurs. Alice PATISSIER ajoute que les agriculteurs seront accompagnés par la CCSB et le SMRB dans l’objectif de les délester au maximum des tâches administratives.

Dans les prochains mois, des audits seront réalisés par le SMRB, l’association Arthropologia, Oxyane et avec l’appui technique de la chambre d’agriculture et des caves coopératives (Agamy et Vinescence). La réalisation des audits dans les exploitations agricoles aura lieu entre novembre 2020 et janvier 2021. La formalisation du dossier de réponse à l’Agence de l’Eau se fera au mois de mars. Le SMRB et la CCSB accompagneront les agriculteurs engagés dans le dispositif d’avril 2021 à avril 2026.

Afin de mobiliser un maximum d’agriculteurs dans le dispositif, le SMRB et la CCSB utiliseront différents relais : la chambre d’agriculture, les ODG, la fédération de chasseurs, l’ARDAB, les caves coopératives…

• Etudes sur les risques d’inondation

Jérémie GAUBERTI, chargé de mission inondation, rappelle que le SMRB élabore un Programme d’Action de Prévention des Inondations (PAPI) pour réduire les risques d’inondation sur le territoire et aider élus et habitants à mieux se préparer pour faire face aux inondations. Actuellement, le SMRB est dans la phase du PAPI d’Intention (2019 à 2021) qui correspond à une phase d’étude et de diagnostics. Le PAPI complet, à partir de 2022, se déclinera en actions concrètes de réduction des risques.

1ère étude : le SMRB a mandaté le bureau d’étude PROLOG pour la réalisation d’une étude stratégique 2/2 de réduction des aléas inondation sur l’Ardières, le Morgon et le Nizerand, trois cours d’eau fortement touchés par les inondations et sur lesquels des démarches de PPRI menées par l’Etat sont en cours. Jacky MENICHON ajoute que les autres cours d’eau font l’objet d’une étude de la part des services de l’Etat, pour mieux évaluer les risques d’inondations.

Le rendu de la phase 1 de l’étude sur l’Ardières, le Nizerand et le Morgon (caractérisation des enjeux touchés par les inondations) aura lieu le 22 octobre 2020 à 09h30 à la mairie de Belleville. La présence des élus des communes concernées est importante puisque des décisions seront prises sur les principales orientations de réduction des risques. La suite de l’étude permettra de détailler et prioriser les projets d’aménagements en fonction de leur efficacité et de leur coût.

2ème étude : le bureau d’étude PROLOG réalise pour le compte du SMRB, une étude sur la gestion des ouvrages de défense contre les inondations. Les ouvrages concernés sont les bassins de rétention de Jullié, de Corcelles-en-Beaujolais, de Quincié-en-Beaujolais, d’, de Blacé et de Denicé ainsi que les digues de Beaujeu et de Denicé. Il est rappelé que les deux digues et le bassin de Corcelles-en-Beaujolais sont des ouvrages à régulariser réglementairement avant le 31/12/2021 (obligation de réalisation d’une étude de danger). Sylvain SOTTON s’étonne de voir une digue classée sur sa commune de Beaujeu. D’après lui, ce n’est pas une digue, c’est un aménagement réalisé pour conforter la berge en rive droite de l’Ardières. L’étude en cours permettra d’apporter des réponses sur la destination d’un tel ouvrage.

Diagnostics de réduction de la vulnérabilité : Le SMRB a mandaté un prestataire, ARTELIA, pour réaliser des diagnostics de vulnérabilité sur les habitations des particuliers, des entreprises et les bâtiments publics situés en zone inondable. Le Président rappelle que les diagnostics sont entièrement pris en charge par le SMRB avec une aide de 50 % de l’Etat dans le cadre du PAPI d’Intention. Christian VIVIER-MERLE demande si ces diagnostics peuvent être réalisés dans les secteurs classés en zone inondable dans le PLU. Il est répondu que pour être pertinent, les diagnostics doivent s’appuyer sur une étude des zones inondables précises, avec notamment des hauteurs d’eau en fonction des crues de référence. Les coûts des travaux issus de ces diagnostics seront financés à 80 % sur tout le territoire couvert par un PAPI complet. En 2020, le budget alloué aux diagnostics est de 20 000 €, il sera ajusté au fil des ans en fonction des demandes. Les élus sont appelés à communiquer largement auprès de leur concitoyen en zone inondable afin qu’il bénéficie de ces diagnostics gratuits. Des brochures ont été envoyées dans toutes les communes concernées par les inondations.

• Communication

Catherine REBAUD, vice-présidente en charge de la communication, explique que le SMRB fait réaliser actuellement par le bureau Elycoop une étude stratégique de communication du SMRB pour les prochaines années. L’objectif de l’étude est de cibler le public que l’on veut toucher (habitants, agriculteurs, élus, pêcheurs, riverains etc…), les objectifs et les outils pour sensibiliser et mieux communiquer. Le SMRB maintien des animations scolaires en 2020-2021 dans les écoles qui avaient été retenues l’année dernière mais qui n’ont pu bénéficier d’animation en raison de la COVID : écoles d’Arnas, de Beaujeu, Cogny, Gleizé, Lancié, Les Ardillats, Le Perréon, Marchampt, Régnié-Durette, St-Etienne-des- Oullières, Theizé, Villefranche-sur-Saône.

Une formation sur la gestion de crise en cas d’inondation est prévue sur 2 ½ journées au mois de janvier. Proposée par l’Institut des Risques Majeurs de Grenoble, elle s’adresse aux élus et agents techniques des collectivités du territoire. Outre une brochure pour sensibiliser sur les diagnostics inondation, le SMRB finalise actuellement un guide « vivre en zone inondable » à destination des habitants susceptibles d’être inondés. Enfin, une synthèse sur le bilan du 1er contrat de rivières va être envoyée à tous les élus du territoire.

Catherine REBAUD souhaite que le SMRB s’investisse sur la sensibilisation à la gestion quantitative de l’eau dans le prochain contrat de rivières. Elle évoque l’idée de création d’une charte pour les communes qui s’engagent à réaliser des économies d’eau.

3/2 • Contrat de rivières et EPAGE

Grégoire THEVENET, responsable du syndicat, rappelle qu’un second contrat de rivières est prévue à partir de juin 2021. D’une durée de 3 ans, ce programme d’action sur les rivières du territoire inclura différents maîtres d’ouvrage : le SMRB pour les actions GEMAPI, l’Agglo de Villefranche pour des actions de lutte contre les pollutions domestiques et industrielles, des syndicats d’assainissement… Des discussions sont aussi prévues avec l’Agglo de Mâcon pour l’inscription possible de travaux sur la Mauvaise aval et l’Arlois. Le principal partenaire financier du contrat de rivières est l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée et Corse. Christian VIVIER-MERLE et Jérémy THIEN expliquent qu’ils ont des projets de réduction des pollutions domestiques qui pourraient être inscrits au contrat de rivières : la réalisation d’un Schéma Directeur et la construction d’une nouvelle station d’épuration.

Le dépôt du dossier définitif du contrat de rivières sera suivi d’une demande de labellisation EPAGE (Etablissement Public d’Aménagement et de Gestion de l’Eau). Cette labellisation apportera une reconnaissance régionale et nationale au SMRB, et peut-être à terme davantage de financements.

o Projet de continuité écologique au droit du seuil du Lavoir (Régnié- Durette)

Le Président explique qu’après un long travail de concertation avec les élus de Régnié-Durette, associations et riverains, et dans le cadre des obligations de l’Etat de rendre ce tronçon de l’Ardières transparent à la continuité piscicole et sédimentaire, un projet d’effacement du seuil du Lavoir a été approuvé l’année dernière. Afin de répondre aux usagers, le projet prévoit la réalisation de forages et l’installation de pompes (solaires ou électriques) afin de maintenir une alimentation en eau pour le maraîchage, un plan d’eau, et éventuellement le lavoir (si la technique de buses percées n’est pas suffisante). Le projet complet – effacement du seuil, intervention brigades nature, forages et pompes – est estimé à 58 000 € HT, subventionné à 70 % par l’Agence de l’Eau. Jérémy THIEN fait part de son avis sur cette thématique, il est opposé à cette politique de gestion de seuils et déplore le fait que l’on dépense autant d’argent sur un tel projet. Jean-Paul CHEMARIN s’interroge aussi sur la pertinence de ces actions, mais il rappelle aussi qu’il existe beaucoup de seuils qui n’ont plus d’utilité aujourd’hui, car beaucoup d’empellages et de biefs sont abandonnés. Jacky MENICHON rappelle que la suppression des seuils est utile sur certains cours d’eau, que les travaux menés jusqu’à maintenant ont permis une forte reconquête de la qualité piscicole et que ce sujet n’est pas anodin. Il ajoute que le SMRB mène aussi ces travaux pour se mettre en conformité avec les exigences de l’Etat afin de ne pas laisser les propriétaires démunis face à ces obligations. Il propose qu’un débat ait lieu sur ces questions avec les élus qui le souhaite, et pourquoi pas une rencontre sur le terrain, afin d’apporter des réponses scientifiques aux interrogations légitimes. Jean-Michel MOREY comprend les réticences de certains élus ayant lui-même été sceptiques il y a quelques années. Aujourd’hui, il est convaincu que ces travaux de restauration de la continuité écologique sur les seuils apportent une vraie plus-value sur la qualité des rivières. L’équipe technique du SMRB rappelle que les suppressions de seuils n’ont pas seulement un effet sur la continuité piscicole mais aussi sur la qualité physique de la rivière (suppression de zones de réchauffement et d’évaporation, transit sédimentaire) et sa qualité chimique (moins de colmatage du lit de la rivière et moins d’eutrophisation).

A propos du projet, Benoit FROMENT demande quelle est la durée de vie des pompes que le SMRB propose d’installer. Lucien AUBERT répond que la durée de vie des pompes est un sujet annexe car il appartiendra au propriétaire d’entretenir les pompes et de les renouveler le cas échéant. La collectivité n’aura pas à supporter les coûts d’entretien et de fonctionnement du système. Ce sera écrit dans une convention.

Après avoir débattu, le Président propose de financer ce projet estimé à 58 000 € HT. A l’unanimité des membres présents le financement du projet est adopté (POUR : 13 voix - NPPV : 2 voix).

4/2 o Essai géotechnique et modèles numériques

Dans la continuité de l’étude de danger sur les ouvrages et les digues et afin d’analyser le fonctionnement et la résistance structurelle des ouvrages, il est proposé au conseil syndical de se prononcer sur le lancement d’études complémentaires : des essais géotechniques afin de tester la structure des ouvrages, et des modèles numériques pour évaluer l’impact des ouvrages sur la réduction des zones inondables. Le bureau d’étude PROLOG estime le coût de ces études complémentaires à environ 50 000 € HT.

A l’unanimité des membres présents, les élus valident le lancement de ces études complémentaires.

o Subventions

Le Président propose de faire des demandes de subvention à l’Agence de l’Eau et aux services de l’Etat pour les actions suivantes : - Entretien et restauration des berges des cours d’eau par une équipe d’agents en insertion : demande à l’Agence de l’Eau RMC de 30 % pour l’entretien des berges et de 50 % pour les travaux de restauration des milieux aquatiques

- Animation des missions de restauration des milieux aquatiques : Demande d’aide de 50 % à l’Agence de l’Eau RMC

- Animation des missions liées à l’Aire d’Alimentation de Captage de Belleville-en-Beaujolais : Demande d’aide de 50 % à l’Agence de l’Eau RMC

- Animations des missions de réduction des risques d’inondation dans le cadre du PAPI d’Intention : Demande d’aide de 40 % à l’Etat (BOP 181)

A l’unanimité des membres présents, les élus votent en faveur des demandes de subvention.

o Mise en place du Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions, de l’Expertise et de l’Engagement Professionnel (RIFSEEP)

Le décret 2020-182 du 27 février 2020 permet aux cadres d’emplois des ingénieurs et techniciens territoriaux d’être éligibles au RIFSEEP. Le Président propose à l’assemblée délibérante d’instaurer ce nouveau régime indemnitaire pour les agents du SMRB. Il se compose de deux éléments :

• L’Indemnité de Fonctions, de Sujétions et d’Expertise (IFSE) liée au poste occupé par l’agent et à son expérience professionnelle, • Le Complément Indemnitaire Annuel (CIA) versé selon l’engagement professionnel et la manière de servir de l’agent.

Le Président fait lecture d’une proposition de délibération qui s’appuie sur la délibération prise par la CC Saône Beaujolais pour ses agents. Il rappelle que le RIFSEEP a pour objectif de garantir une gestion cohérente et transparente du Régime Indemnitaire et une équité de traitement entre les agents au regard des missions, niveaux de responsabilité et conditions de travail. L’attribution du Régime Indemnitaire concerne les agents titulaires, les agents stagiaires et les agents contractuels recrutés sur un emploi permanent ou sur un contrat d’au moins 12 mois.

Détermination de l’IFSE Dans la limite des plafonds, l’autorité territoriale fixe les montants individuels d’IFSE en tenant compte de la cotation du poste, du groupe de fonction et de l’expérience professionnelle. Pour l’IFSE, versé mensuellement, il est proposé d’inscrire les montants suivants par groupe de fonctions :

5/2 Groupe de Fonctions concernées Plancher mensuel Plafond mensuel Plafond total annuel fonctions IFSE (en €) IFSE (en €) IFSE (en €) A2 Directeurs 300 1 200 14 400 A3 Responsables de service 200 1 000 12 000 A4 Chargés de missions 140 900 10 800 B1 Chargés de missions (technicien) 100 650 7 800

Détermination du CIA Le CIA, est versé en fonction de la manière de servir et de l’engagement professionnel de l’agent (engagement professionnel de l’agent, compétences professionnelles et techniques, qualités personnelles et relationnelles). Pour le CIA, versé mensuellement et au prorata du temps de travail, il est proposé d’inscrire les montants suivants par groupe de fonctions :

Groupe de Fonctions concernées Plafond mensuel IFSE (en Plafond total annuel IFSE fonctions €) (en €) A2 Directeurs 600 7 200 A3 Responsables de service 500 6 000 A4 Chargés de missions 450 5 400 B1 Chargés de missions (technicien) 325 3 900

Le CIA individuel est modulé selon le degré de l’appréciation générale de l’agent selon la proposition suivante :

Appréciation générale Peu satisfaisant Satisfaisant Très satisfaisant Exceptionnel Montant du CIA Entre 0% et 15% du Entre 15% et 60% du Entre 50% et 85% du Entre 85% et 100% attribué plafond du CIA du plafond du CIA du plafond du CIA du du plafond du CIA du groupe de fonction groupe de fonction groupe de fonction groupe de fonction

Maintien à titre individuel et impact de l’absentéisme sur le versement du RIFSEEP La mise en place du RIFSEEP ne pourra conduire à une baisse des salaires. Le RIFSEEP sera en particulier maintenu en totalité pendant les congés annuels, les jours de récupérations (RTT), les autorisations spéciales d’absence, les accidents de service, les congés maternité, paternité, congés d’adoption. Pour les absences pour raisons de santé, le Régime Indemnitaire suivra le sort du traitement avec application des modalités suivantes : maintien en totalité pendant 3 jours d’absence, réduit à 20 %, au prorata du nombre de jours d’absence, du 4e au 15e jour d’absence cumulée sur une année glissante, rétabli à 50 % à compter du 16e jour d’absence cumulée sur une année glissante, suspendu en cas de congé de longue maladie, de congé longue durée et de grave maladie (ndlr : dans un courrier du 4 juin 2020, les membres du comité technique du centre de gestion du Rhône rappellent que le régime indemnitaire alloué à un agent territorial ne doit pas être plus favorable que celui dont bénéficie un fonctionnaire de l’Etat exerçant des fonctions équivalentes. Ils précisent qu’à l’Etat, le régime indemnitaire est suspendu en cas de congé de longue maladie, de congé longue durée et de grave maladie).

Le Président demande s’il y a des questions, interrogations ou interventions. Véronique PARIOT demande des explications sur les croisements de taux proposés pour le calcul du CIA : 15% à 60% pour satisfaisant et 50% à 85 % pour très satisfaisant. Le Président répond que cela donne plus de latitude aux noteurs et permet davantage de faire progresser les taux dans le temps.

A l’unanimité, le conseil syndical décide d’approuver la mise en œuvre du régime indemnitaire tenant compte des fonctions, sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel.

• Droit à l’information des élus

Le Président informe le conseil syndical que l’article 8 de la loi « engagement et proximité » a créé un article L5211-40-2 du CGCT prévoyant que les conseillers municipaux non élus communautaires des EPCI à fiscalité propre sont informés des affaires de l’établissement faisant l’objet d’une délibération.

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