DAMPNIAT : Cérémonie du 11 novembre 2018 commémorative du centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918. Présidée par Jean-Pierre Bernardie, maire et Jean-Marie Farges, président de l’ACPG CATM de Dampniat

Déroulement : 10h30 : Cérémonie protocolaire : lectures, lecture des noms du monument aux morts, minute de silence, Sonnerie aux morts, Marseillaise chantée par la chorale. 11h00 : Sonnerie des cloches de l’église pendant 11 min. Vin d’honneur à la salle des fêtes, inauguration de l’exposition.

Journal La Montagne du mercredi 13 novembre 2018

Avant -propos

« L'idée a été de donner sens à la lecture des noms du monument aux morts, à savoir être capable d'y associer une appartenance familiale, un domicile ou une simple anecdote de vie» ; ce n’est en rien une recherche généalogique. Ils sont plusieurs, hommes et femmes de la commune à partager cette idée et à collaborer en ce sens, des nonagénaires certes, mais pas que...

Initialement situé au cimetière, le monument aux morts a été implanté sur la place de Dampniat sur délibération du conseil municipal du 22 avril 1923, sous la présidence du maire de l’époque : M. Taurisson. Les travaux se sont élevés à 5102,40F et ont été réalisés par le père d’Emile Barbary : François, entrepreneur de maçonnerie. Une souscription volontaire a alors été effectuée permettant de rassembler la coquette somme de 1500F. De son emplacement initial sous « le gros tilleul de la croix », il a été déplacé en 1987 près du presbytère où il est actuellement.

Les 31 soldats dampniacois inscrits au monument aux morts sont tombés pour la entre 1914 et 1918 sur les champs de bataille du Pas-de-Calais, de la Somme, de la Marne, des Ardennes, de la Belgique, de la Meuse et des Vosges. Certains ont pu être rapatriés, quelques uns reposent dans nos nécropoles nationales, d’autres n’ont jamais été retrouvés. Aux côtés des 3 noms de ceux morts en 39-45, ils sont nos pères, grands pères, nos aïeux, dans tous les cas ceux qui nous ont précédés dans notre famille, notre voisinage, parfois même dans notre propre maison.

Ce début de recherche a très vite permis de constater qu’ils seraient bien plus de 31 à a avoir répondu à l’appel et pour l’immense majorité d’entre eux à ne pas être revenus.

Priorité a été donnée au contact direct et à la mémoire vivante des habitants de Dampniat avant que de n’investir le site des archives départementales de la Corrèze et autres sites nationaux.

Et puis, chacun a la possibilité de retrouver au jour près le contexte au cours duquel tel poilu a été blessé ou tué au combat. Si les régiments de la Grande Guerre ont été créés pour l’occasion, leurs journaux de guerre sont la plupart du temps en ligne sur Internet.

Au hasard d’une discussion, d’une lecture ou d’archives familiales retrouvées, merci de me communiquer toute photo, correspondance, carte postale d’époque ou autre information à même de compléter cette recherche ou d’en modifier les inévitables erreurs. Avec votre accord, chaque document que vous voudrez bien prêter sera scanné et aussitôt restitué puis ajouté à ceux déjà accessibles via un lien repérable par :

Dans tous les cas, cette contribution à notre histoire doit rester ouverte. Merci pour votre lecture et vos retours.

Pierre Beynet

Vidéo: la Grande Guerre en couleur Décorations : Légion d’Honneur – Croix de Guerre – Médaille militaire – Médaille coloniale

Ambroise est né le 05/11/1882 à Turenne de Ambroise Arlebois et Jeanne Linna Dellac. Il est l’aîné d’une famille de 8 enfants et était maçon. Il est venu habiter à Dampniat (Petit Cayre ou ?) le 3 mai 1912. Il est décédé suite au combat et à ses blessures, à l’âge de 30 ans le 22/05/1915 à Agnez-lès-Duisans (62), où il a été inhumé dans le cimetière communal. Son nom apparait sur l’anneau de la mémoire au Mémorial

international de Notre-Dame-de- Lorette (62).

Une plaque émaillée à son nom est fixée sur la stèle Arlebois- Malbernard à gauche de l’allée centrale du cimetière communal Plaque émaillée au nom d’Arlebois Ambroise, Y est également noté « Marcelin cimetière de Dampniat Arlebois mort à Arras le 22 mai 1915, à l’âge de 32 ans ». Ambroise Arlebois a été le premier mari de Louise Fiche militaire Malbernard (mariage le 29 mars 1912), grand-mère paternelle de Fiche Mémoire des Hommes Christian Xavier, mère de son Actes naissance & mariage père prénommé Roger.

Photo (plaque cimetière)

D’une famille de la Sénéchale, Etienne est né le 4 février 1891 de Pierre Baspeyre et Justine Mérigot. Il habitait de fait anciennement chez Mérigot, c'est-à-dire dans la maison de René et Alice Hilaire. Il était cultivateur. Il appartenait au 14e B.C.P :14e Bataillon de Chasseurs à Pied (Infanterie) Il obtint la médaille coloniale avec agrafe « Maroc » pour sa participation aux opérations au Maroc occidental du 9 novembre 1913 au 8 août 1914. Poursuivant le combat contre l’Allemagne à partir du 9 août 1914, Il a été « tué à l’ennemi » à peine un mois plus tard, le vendredi 04.09.1914 au Bois des Jumeaux (Vosges). Il est « Mort pour la France ».

Vosges : Offensive allemande du 25.08 au 12.09.1914

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 14ème BCP, 4 septembre 1914

Antoine serait né le 1er août 1886 au Peuch de Dampniat, de Joseph Benoix et Marie Amblard. Il est le grand-père maternel de Marcel et René Gautherie (actuelle maison Pouyade au bourg) et était cultivateur à la Geneste. Incorporé au 7ème régiment d’Infanterie du 25 mai au 10 juin 1914, il est mort au combat durant les attaques de l’Artois le 25 septembre 1915 à Achicourt (62)

Le 29 juillet 1919, il reçut à titre posthume la médaille militaire « pour sa vaillance, son courage et son dévouement ».

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 207ème RI, 25 septembre 1915

Michel est né le 17/04/1892 à de Jean Bernical et Jeanne Langle. Il a vécu à Quicolagne (). Incorporé le 10 octobre 1913 au sein du 21ème bataillon de chasseurs à pied, il est disparu au combat entre le 24 et le 26/08/1914 à Raon l’Etape (88). Il était cultivateur. Michel est « Mort pour la France ». « …Michel est bien le frère de mon grand père paternel : Antoine, qui a aussi

fait la guerre de 14/18 ; il s'en est tiré et il m'a raconté cent fois Verdun , le Chemin des dames... les tranchées etc. » : propos de Francis Bernical.

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 21 BCP - Journée du 25 août 1914

Pierre est né le 15 février 1886 à Brive de Charles Bosredon et Marie Vigne. Il était cultivateur. Il a été « tué à l’ennemi » à l’âge de 28 ans le 31/08/1914 Voncq (08). Il appartenait au 326e R.I.

Il aurait habité (ou travaillé) au Bouyssou. « Mort pour la France ». Il a été décoré à titre posthume (JO du

28/09/1919) de la médaille militaire « pour son courage et sa belle tenue au combat » ainsi que de la croix de guerre avec étoile de bronze le 8 juillet 1919. ème ème Le 356 RI était le régiment de réserve rattaché au 126 RI de Brive. Chaque régiment de réserve reprenait la numérotation de celui d’active (126ème RI) augmentée de 200. Durant le combat de Voncq, 2 officiers, debout malgré la fusillade, révolver au poing, ont maintenu à leur place de combat quelques réservistes qui avaient pris peur. Total des pertes du 326ème RI des 30 et 31 août 1914 : 99 hommes.

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 326ème RI, 31 août 1914

Jean est né le 10/01/1883 à Dampniat (La Francie) de Maria Migot et de père inconnu. Son père Jean Céret l’a reconnu en octobre 1889. ème Incorporé au sein du 109 régiment d’infanterie, il a été blessé au combat le 28/09/1915 au Plateau de Vimy (62). « Mort pour la

France ». Il est décédé des suites de ses blessures de guerre. Il a été inhumé à Neuville-Saint-Vaast (62), dans la nécropole nationale de la Targette, carré 26, rang 9, tombe 6442. Indication : Mme Céret était la tante de Mme Manière, l’arrière-tante de Raymond Lachèze (La Francie).

Nécropole nationale La Targette créée en 1919 à Neuville-Saint-Vaast : Au total 8.159 tombes sur une superficie de 44525 m²

Fiche militaire (Seine 2ème bureau) p1

Fiche militaire (Seine 2ème bureau) p2

Fiche Mémoire des Hommes

Il est né le 28/12/1892 à Dampniat de Jean Combarelle et Jeanne Besse. Il a résidé à Paris (11ème) avant d’habiter au bourg de Dampniat (maison Coste près de la boulangerie Giraud ) et était ajusteur-mécanicien puis cordonnier. Auguste est mort au combat à 22 ans le 25 novembre 1914 à Pipegael (Belgique). Il est le frère d’Emile Combarelle, grand-oncle de Guy Coste. « Mort pour la France ». Il appartenait au 4e R.Z.M. (régiment de Zouaves).

Le 4ème zouave, photo de 1914

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 4ème RZM - 25 novembre 1914

Né le 20/11/1891 à Dampniat, de Jean Coste et Louise Charlot.

Il était le frère aîné d’Etienne et Marguerite Coste et habitait le bourg. ème Géraud était caporal au sein du 11 bataillon de chasseurs. « Mort pour la France ». Il a été « tué à l’ennemi » à l’âge de 23 ans le 29/09/1914 à Rosières en Santerre (80).

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

11ème BCP, parcours durant la Grande Guerre

Il habitait à Chaumeil (aux Douces ?) et était cultivateur.

Jean est né le 14 février 1894 de Jean Crémoux et Jeanne Pascal. ème Il avait le grade de caporal depuis le 14 mars 1916 au sein du 147 régiment d’infanterie. Il est « Mort pour la France » le 16 avril 1916 à 13h à Verdun (Bois de la Caillette).

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 147ème RI, 16 avril 1916

Né le 19/01/1886 à Dampniat de Léonard Deham et Marie Féréol, Baptiste habitait à Taurisson et était cultivateur. On le trouve domestique à la Barboutie en 1911. Il a été « tué à l’ennemi » le 14/10/1918 à Gomont (08) Après avoir été réserviste depuis le 25 septembre 1919, il appartenait au 7e régiment d’infanterie coloniale et avait le grade de sergent. Il a été cité le 16 janvier 1916 comme « gradé énergique et consciencieux ». e e e e Son affectation précise est : 5 A / 1 CAC / 3 DIC Puypéroux / 7 R.I.C.

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 7ème RIC, 14 octobre 1918

Né le 23/01/1894 à Dampniat, de Marie Fadat et de père inconnu.

Il aurait habité à la Francie (le Marguinal), actuelle maison Magnaudet-Péjoine, puis « chez les Italiens», maison de Marinette et Jean Laurensou. Edmond a été « tué à l’ennemi » le 29/06/1916 à Verdun (55), à l’âge de 22 ans, après avoir été nommé caporal le 1er avril 1916 au sein du ème 359 régiment d’infanterie. Il a reçu la croix de guerre avec étoile de bronze « pour son courage, son entrain et son dévouement ». Il est « Mort pour la France ».

« …Les 24, 25, 26, 27 et 28 juin, tout le secteur est soumis à un bombardement intense :

obus toxiques, gros et petits obus ne cessent de pleuvoir. Plusieurs contre- attaques sont repoussées ; le terrain confié au 359e

est intégralement ème Soldats du 359 RI maintenu. Les hommes tombent, mais le Boche ne passe pas… »

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 359ème RI - Mention de Fadat Edmond, Caporal

Né le 22/05/1884 à , Jean est décédé suite au combat le

26/09/1914 à Prunay (51). Il est le grand-père de Jean, ex curé de .

Il appartenait au 300ème RI, 22ème compagnie. Son nom apparait sur l’anneau de la mémoire au Mémorial international de Notre-Dame-de-Lorette (62). Il a habité à Lacoste chez Freygefond à compter du 16 novembre 1910, dans la maison actuelle de Sylvie Léandris et Jean-Pierre Bernardie. Il est « Mort pour la France ».

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 300ème RI où est nommé Jean Féréol

Anneau de la mémoire

Né le 25 avril 1881, de Jean Gautherie et Marguerite Monteil, Antoine est le grand père maternel d’Yvette Tronche la Roquetterie. Antoine a été porté disparu entre le 14 et le 26/09/1914 sur la commune de Massiges ou aux Hurlus (Marne) au sein du 11ème RI. Il est inhumé à la nécropole nationale de Minaucourt près de Suippes (Marne).

Nécropole du Pont-de-Marson à Minaucourt

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

11ème RI Journée du 26 sept 1914 - les Hurlus

Né le 06/04/1885 à Dampniat de Jean Lacoste et Antoinette Vigne (le Bouyssou), il était cultivateur. Germain a été « tué à l’ennemi » le 12/11/1914 à Zuydschoot (Belgique). Il était canonnier au 52e R.A Il est « Mort pour la France ». Il aurait habité le village de La Vaurie.

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Baptiste est né le 4/02/1886 à Brive de Jean Lafon et Jeanne Salle. Il aurait habité au Portail et était cultivateur.

Il est mort au combat le 7/12/1915 aux environs de Tahure, ancienne commune disparue de la Marne. Il appartenait au 81ème RI. Il est « Mort pour la France ».

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 81ème RI, du 17.12.1914 au 08.07.1915

François est né le 11/11/1881 d’Etienne Lafon et Marie Macary. Il était cocher à Merchadoux. Il est disparu au combat le 19 avril 1917 à la Côte de Moronvilliers (village disparu de la Marne). Il a été nommé caporal le 8 janvier 1915 puis sergent le 28 septembre 1915. Il a été décoré de la croix de guerre après avoir été cité à l’ordre de l’armée pour avoir pris le commandement de sa section suite à la blessure de son chef, l’avoir conduite à l’assaut jusqu’à son objectif. Il est « Mort pour la France ». Il habitait à la Sénéchale et est le grand-père de Georges Jalinié et arrière- grand-père de Danièle Soleilhavoup.

Carte de François à Hortense, 15 décembre 1916

HHortenseHortenseCôtMoronvilliers,Fiche militaire 1917

Carte de François à sa fille Hortense recto

Carte de François à sa fille Hortense verso

Photo de François (plaque émaillée cimetière)

Plaque émaillée cimetière

Jean-Baptiste est né le 16/04/1888 à de Jean Lafon et Jeanne Sireyjol. Il était cultivateur (métayer chez Deham ?) et aurait habité à Taurisson à compter du 8 avril 1914. ème Il a été appelé au front à compter du 5 août 1914 au sein du 326 RI. Il est « Mort pour la France » au combat le 27/05/1916 à Verdun.

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 326ème RI du 27 mai 1916

Poilu à Verdun, 1916

Joseph est né le 20 septembre 1884 à Lacoste de Jean Laumond et Marie Coste. Il exerçait le métier de sabotier. Il est le grand-père de Jeannot Laumond de la Jubertie. Il appartenait au 326ème RI, 17ème compagnie (dissous en juin 1916). Son n° matricule de régiment est : 016104.Joseph a été « tué à l’ennemi » à

30 ans le 24 septembre 1914 à St Hilaire le Grand (Marne).

Il travaillait à la papeterie de la Gare d’Aubazine.

Dernière lettre de Joseph Laumond à sa femme Justine

Fiche militaire

Lettre de Joseph à sa femme

Fiche Mémoire des Hommes (Laumont)

Photo de Joseph avec sa médaille militaire

Né le 21/01/1885 à Ste Féréole de Jean Manière et Anne Debrat, Jean- Baptiste a été « tué à l’ennemi » à l’âge de 29 ans le 26/09/1914 à Prunay (51). Il appartenait au 300e R.I.

Il a habité Dampniat à compter du 4 mars 1909, aurait été menuisier à Coignac et serait le gendre de Pierre Delon (maison actuelle de Sophie

Ovtcharenko)

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 300ème RI où est nommé Jean-Baptiste Manière

Marius aurait été militaire de carrière (sous, voire officier ?) comme son père, et aurait été tué au combat à 19 ans le 23.09.1916 à Prunay (Marne) Il est né en 1897 et était le fils de Louis et Justine (Augustine ?) Manière (retirée chez Raymond Lachèze suite à son veuvage). Il avait une sœur Béatrice (1893-1922) décédée prématurément de la tuberculose.

La famille Manière, bien que venant parfois passer quelques jours dans la vieille maison Lachèze à la Francie, vivait à Paris.

A leur retour en Corrèze, à Dampniat (La Fontaine du Puits, maison Baronie), ils ont souhaité avoir avec eux Béatrice et Marius et ont fait rapatrier leurs corps. La mère de Raymond Lachèze : Marguerite Lachèze était née Manière et s’était mariée avec Pierre Lachèze de Taurisson (né en 1896).

Fiche militaire « d'un » Manière Marius (Seine) né le 12 mars 1897

Jacques est né le 03/04/1880 à de Jean Maurie et Léonarde Dominique (petite fille du comte de qui n’avait pas été reconnue par son père) Il est le grand-oncle de Raymonde Pailler du Bouyssou. Il s’est marié le 13/06/1907 à Maria Saule et aurait été fermier chez Bardon (La Barboutie). Il a rejoint le 11ème RI le 14/09/1914. Il est mort de ses blessures le 13/11/1914 à l’hôpital de Verdun (précision : fièvre typhoïde)

Un blessé grave transporté vers un poste de secours, route de Verdun à Douaumont, décembre 1916. Source : ECPAD

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Né le 21/12/1886 à Saint-Hilaire-Peyroux, de Jean Mestre et Jeanne Patraud. François serait le fils de métayers au Moulin du Juge ou de la Peyrière. Il appartenait au 300e R.I. Il est mort au combat (disparu) le 25/09/1915 Neuville- Saint-Vaast (62). Il obtint la croix de guerre avec étoile d’argent pour avoir été « un soldat brave et dévoué, s’étant porté vaillamment à l’assaut des positions ennemies ». Il est « Mort pour la France ».

Extrait du journal des marches et opérations du 300ème Régiment d’Infanterie

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 300ème RI où est nommé François Mestre

Bernard est né le 27/09/1892 à Dampniat de Jean Ombinat et Marie Dellac. Il est l’oncle de Renée Barboutie, mère de Francis Bernical. Il habitait à Taurisson (maison Bernical actuelle) Il a été « tué à l’ennemi » (disparu) à 22 ans le 28.08.1914 à Reaucourt (Ardennes- 08) et appartenait au 78e R.I. Sa tombe se trouve à la nécropole nationale de Sedan-Torcy (08). Il est « Mort pour la France ».

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 78ème RI - 28 août 1914 p1

Journal du 78ème RI - 28 août 1914 p2

Journal du 78ème RI - 28 août 1914 p3

Journal du 78ème RI -

28 août 1914 p4

Né le 13/11/1886 à Dampniat, de Joseph Pascal et Marie Morand. Il aurait habité le village de Lacoste avant de résider à Brive. Pierre a été « tué à l’ennemi » à l’âge de 29 ans le 18/10/1915 à Neuville- Saint-Vaast (62). Il appartenait au 300e R.I. / 18ème compagnie.

Il est « Mort pour la France ».

Neuville-Saint-Vaast (Pas-de-Calais)

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 300ème RI où est nommé Pierre Pascal

Né le 05/04/1879 à Dampniat, de Joseph Reyjal (maire de Dampniat de 1878 à 1892) et Marie Aubière. François a été « tué à l’ennemi » le 15/02/1917 à Regniéville (54). Il était de la famille Taurisson de Lacoste. Son décès a été transcrit le 19/05/1917 à Brive, Il est inhumé au cimetière militaire de Manonville (54). Il était officier : sous-lieutenant au 288e R.I. avec matricule de recrutement 1229. Il a obtenu la Légion d’honneur en date du 23 juin 1920 pour avoir été « un officier plein de sang-froid et de bravoure ».

« … Janvier et Février 1917 sont particulièrement pénibles. Il gèle à pierre fendre ; des bises âpres balayent les coteaux, fouettent et cinglent les

pauvres soldats. Bientôt des ouragans de neige se répandent à gros flocons ;

les chutes sont si abondantes que les troupes de première ligne et le P. C. du 4e bataillon sont bloqués et que les corvées de ravitaillement ne peuvent plus accéder. Le régiment entier doit s'employer à rétablir les communications. Les vêtements sont raides comme carton, le sang à fleur de

peau, les barbes chargées de stalactites. On se croirait en Laponie... Le dégel est pire encore… »

Historique du 288ème RI, Auch, 1922

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 288ème RI Journée du 15 février 1917

Né le 29/09/1889 à Dampniat de Pierre Saule et Rama Amélie. Jean a été « tué à l’ennemi » à l’âge de 27 ans le 21/08/1916 à Hardecourt (80) lors de la bataille de la Somme. Il habitait au Bouyssou (ou à la Renaudie) ? Il était affecté au 1eCA Guillaumat 1eDI 1eBI / 43e R.I. Il est « Mort pour la France ». Il a été inhumé dans la nécropole nationale d’Albert (80), tombe 1777.

Les ruines d’Hardecourt (Somme)

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Photo tombe 1777

Journal du 43ème RI - 21 août 1916 p1

Journal du 43ème RI - 21 août 1916 p2 - carte du front

Journal du 43ème RI - 21 août 1916 p3

Joseph est né le 14/11/1878 à Dampniat (Roanne) de Jean Saule et Louise Pompier. Il était domicilié à Roanne. Joseph est « Mort pour la France » suite au combat le 08/04/1917 à Griscourt (54) au sein du 95ème RIT. Il est mort de ses blessures dans l’ambulance; son décès a été transcrit le 24/08/1917. Il repose à la nécropole nationale de Noviant-aux-Prés (54), tombe n°1563. Joseph a reçu une citation posthume et la croix de guerre « pour son courage et une énergie remarquables ». Il a été grièvement blessé ce jour du 8 avril 1917 alors qu’il était en faction dans les tranchées au nord de Limay (78).

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Né le 19/11/1885 à Aubazine (Vergonzac) de Jean Sudrie et Jeanne Peuch, Guillaume est mort suite à un accident en service commandé à 33 ans le 6 décembre 1918 à l’hôpital de campagne de Juvisy sur Orge (Essonne). Guillaume n’a jamais habité la Francie. Marié, il a d’abord habité Brive, puis Saint Sulpice-Laurière (logement de fonction SNCF). C’est suite à son décès que sa femme Maria est venue habiter Dampniat en 1931 ou 1936 ? Guillaume était le père de Maurice et Marcel Sudrie, le grand-père de Marie-Josette, Guy, France et Dominique Leroux et de Francis Sudrie et Danièle Valéry. Il était sergent à la 3e S.C.F.C. / 3e Section de Chemins de Fer de Campagne (Génie). Son nom est noté sur 3 monuments aux morts : Aubazine, St Sulpice- Laurière et Dampniat. Il est « Mort pour la France ».

Sentier d’interprétation de la Francie

Photo Guillaume Sudrie 1918

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Guillaume & Maria Complément infos D Leroux

Né le 12/07/1887 à Dampniat, de Pierre Taurisson et Marie Delpech, Il aurait habité à la Sénéchale et était marié à Marie Pascal. Il était valet de ferme à Aurussac dans la famille Thibault de la Carte. Louis a été « tué à l’ennemi » le 26/05/1916 à Verdun (Au Mort-Homme , côte 295 ; commune de Béthincourt, 55). Il appartenait au 162e R.I. Il est « Mort pour la France ».

Mort-Homme, récit du 26 mai 1916

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 162ème RI - 26 mai 1916

Henri est né le 01/04/1891 à . Il est décédé le 26 mars 1915 suite à blessures de guerre dans l’ambulance qui le ème conduisait à l’hôpital de Vaucouleurs (55). Il a combattu au sein du 112 RI. Il était pupille de l’assistance publique et aurait été domestique agricole chez Coustou à Chaumeil.

Camarades de Henri Vergne du 112ème RI, 4 jours après sa mort.

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Jean est né le 18/08/1884 à Marcillac la Croze de Guillaume Vergne et Marie Coste. Il est signalé comme bégayant lors de son appel sous les drapeaux et a été mobilisé pour le front le 3 janvier 1915. Il est décédé au combat le 26/05/1915 aux tranchées de Calonne à Mouilly (Marne) Il a reçu la médaille militaire à titre posthume le 19 novembre 1921. Papetier, il travaillait à la papeterie du Limousin (Claredent, vallée de la Corrèze) Il aurait habité au Bouyssou. Il est inhumé à la nécropole nationale de Bras-sur-Meuse -55- (tombe 1826). Il est « Mort pour la France ».

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 54ème RI - 26 mai 1915

Tranchées de Calonne, mémorial du 54ème RI

Daté de 1920. Monument dédié aux morts de la guerre de 14-18. Plâtre polychrome et doré, moulé. Au fronton : deux anges tenant des palmes, 2 pots (urnes) à feu, sous le fronton : la Vierge et le Christ en croix. Au centre : le coq gaulois et une scène représentant un prêtre donnant l’extrême onction à un soldat mourant. Sur les côtés : un poilu et Vercingétorix. Au dessous deux drapeaux. C’est un des rares monuments aux morts de la première guerre mondiale à iconographie religieuse.

Ce tableau aurait été commandé par le conseil paroissial de l’époque, suite à souscription.

Son auteur a pu être identifié par comparaison avec le tableau commémoratif des morts de Saint-Amand-de-Coly en Dordogne, signé : il s'agit de H. Miquel, fabricant de statuaire religieuse à Toulouse.

9 (ou 10) noms qui y sont portés ne figurent pas au monument aux morts. Antoine Lachèze, Joseph Rigou, Germain Fadat, Marcelin Arlebois, Pierre Duroux, François Gautherie, Louis Lombarteix, Henri Bernical, Léopold Saule (et peut-être Jean Manière)

Pourquoi ? Demande des familles résidant ou ayant (eu) des attaches à Dampniat ? Prise en compte des « décès post 1918 » consécutifs aux blessures de guerre (gaz etc.) ? Inscription des noms de poilus des seules familles souscriptrices de la paroisse ?

Né en 1883 à Turenne de Ambroise Arlebois père et Lina Dellac. Il serait de fait le frère d’Ambroise né en 1882 et le 2ème enfant d’une fratrie de 6 frères et 2 sœurs. De la classe 1903, il serait mort pour la France le 22 mai 1915 à Arras, à l’âge de 32 ans. (Date de décès identique à celle d’Ambroise Arlebois…) Il serait inhumé à Dampniat dans la tombe de la famille Arlebois-Malbernard. (Marcellin n’apparaît au sein de la famille Arlebois à Turenne que lors du recensement de 1906)

Général (puis maréchal) Ferdinand Foch

Sur la demande du Commandant en chef, le Cimetière de Dampniat , tombe de la famille Arlebois-Malbernard. Au-dessus de général Foch, commandant le groupe provisoire la plaque émaillée dédiée à Ambroise Arlebois, son frère Marcelin y est noté du nord, établit le projet détaillé d'une opération comme étant « Mort pour la France » à Arras, le même jour qu’Ambroise. offensive puissante à monter dans la région au nord d'Arras. Recensement Turenne 1906, seule mention de Marcellin Arlebois

Né le 8 novembre 1887 à Lafage sur Sombre(19) Ni inscription au monument aux morts, ni acte de décès trouvé à Lafage sur Sombre. François serait le grand-oncle de Josette Louradour. Aucune indication trouvée de présence régulière ou occasionnelle à Dampniat. Pour autant son nom apparait officiellement comme « Mort pour la France » sur les listes de poilus de la ville de tombés au champ d’honneur. N° matricule 564, Tulle. Mort le 12 novembre 1914 à Fontenoy (Aisne)

Fontenoy (Aisne)

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

305ème RI liste tués et blessés du 12 novembre 1914

Né le 2 février 1891 à Saint-Rémy (19) Ni inscription au monument aux morts, ni acte de décès à Saint-Rémy. Aucune indication trouvée de présence régulière ou occasionnelle à Dampniat. N° matricule 1090, Guéret ; mort le 17 août 1917 à Vaudesincourt (Marne) Antoine est « Mort pour la France ». Son corps a été restitué à la famille par train funéraire au départ de Brienne-le- Château (10) le 06/05/1922. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la Courtine (23)

Vaudesincourt (Marne)

Fiche militaire (Creuse)

Fiche Mémoire des Hommes

Né le 10 septembre 1892 à Saint-Hilaire-Peyroux Classe 1912 ; N° matricule 1250, Tulle Mort le 17 septembre 1914 à Vitry le François (Marne) Le nom de Joseph Rigout est inscrit au monument aux morts de Saint-Hilaire- Peyroux. Aucune trace de Joseph Rigou tel que noté sur le tableau commémoratif de l’église. A noter que la grand-mère d’Etienne Bonny (La Francie) était née Rigout (de St Hilaire-Peyroux).

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 108ème RI - 17 septembre 1914 p1

Journal du 108ème RI - 17 septembre 1914 p2

Né le 5 juin 1897 à Lanteuil (Beynat sur fiche militaire) de Pierre Fadat et Léonie Gramat. Mort à Dampniat (Le Bouyssou) le 22 janvier 1919, N° matricule 821, Brive, 9ème régiment du génie Réformé le 21 mai 1918 par le conseil de réforme de la Seine pour insuffisance respiratoire (poumon droit). « Mort pour la France » sur avis ministériel du 26 juillet 1926

Soldats du 9ème régiment du génie

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Né le 2 mars 1898 à Paris, Pierre vivait dans la capitale. Il était enfant unique, venait très fréquemment chez son grand-père (prénommé Pierre- ex maison de Henri Saint-Peyre) qui était le mari de l’arrière grand-mère de Marie-Thérèse Valade, femme de notre ancien maire Joseph Deham. Le père et le grand-père de Pierre sont morts à Dampniat en 1905. Pierre Duroux a le n° matricule 116, Seine, 1er bureau ; Classe 1918 ; il était sous- lieutenant au 27ème régiment d’artillerie, est Chevalier de la légion d’honneur et a reçu la croix de guerre. Il est mort au champ d’honneur à Combles (80) le 04 octobre 1916, à l’âge de 18 ans. Son nom est cité sur une plaque commémorative de cette commune.

Combles (bataille de la Somme)

Fiche militaire (Seine)

Fiche Mémoire des Hommes

Monument dédié à Pierre Duroux à Combles

Louis était le mari (briviste) de l’une des 2 sœurs d’Antoine Giraud, le père de Jean-Paul, boulanger à Dampniat. Il était typographe ; sa femme se prénommait Antonine et était dactylographe. Il était le grand-oncle par alliance de Jean-Paul. N° matricule : 1716, Lille (59), Louis est né en 1884, classe 14, Un Louis (François) Lombarteix est mentionné sur la base des sépultures de guerre : Il a appartenu au 204ème RI et serait mort pour la France le 3 juillet 1918. Sa tombe se trouve à la nécropole nationale de Vic sur Aisne (carré E, n° 28)

Nécropole nationale de Vic-sur-Aisne

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Carnet de guerre du sergent Alexandre Robert - 204ème RI

Henri est né à Dampniat le 19 février 1889 de Martial Bernical et Juliette Jugie à Lartier. Il est le frère de François Bernical et a ensuite résidé à Lapeyrousse (63) N° matricule 1401, Brive ; Classe 1909 ; il appartenait au 326ème RI. Il est mort (disparu) le 6 septembre 1914 à Saint-Etienne-à-Arnes (Marne) Il aurait été inhumé sur le territoire de cette commune. Il a reçu la médaille militaire et la croix de guerre avec étoile de vermeil.

Bataille de la Marne, Saint Etienne-à-Arnes

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 326ème RI - 6 septembre 1914

Il s’agit en fait de Saule Jean, matricule 1537, mentionné au monument aux morts. Son prénom d’usage était Léopold, aussi apparaît-il ainsi sur la liste de recensement de 1911, au Bouyssou. Il n’apparaît de fait sous ce prénom, ni sur la liste alphabétique ni sur le registre matricule (AD19) de la classe 1909.

Extrait arbre généalogique : Contribution de Dominique Leroux

Charles Coste est né le 7 octobre 1889 à Saint-Victour (canton de Bort- les-Orgues) de Jean-Philippe Coste et Chardeyron Françoise. Il a résidé à Cerny (Seine et Oise, aujourd’hui Essonne) Appartenant au 2ème Régiment de Marche d’Afrique, il est « Mort pour la France » le 16 novembre 1915 à Kosturino (Bulgarie). Son nom apparaît sur le monument aux morts de Saint-Victour. Aucune autre mention n’est faite de lui sur Dampniat.

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Ceux, nés ou domiciliés à Dampniat , dont le nom n’apparaît ni sur le tableau commémoratif de l’église, ni sur le monument aux morts, mais qui sont répertoriés sur les registres de décès, qui ont été notés morts au combat ou en hôpital militaire des suites de leurs blessures.

Né à Dampniat (Coignac) le 11 octobre 1889 de Pierre Gaillard et Marie Baspeyre. Il est le frère d’ Henri, mort pour la France le 30.08.1914. ème Il était domicilié au 14, rue Georges Ville à Paris 16 . De la classe 1909, 7ème RI, 1er Bataillon, 1ère Compagnie. Mort à l’hôpital mixte de Narbonne le 19 avril 1915, suite à ses blessures de guerre. Il est inhumé au cimetière de Narbonne, carré des corps restitués, tombe 177.

Hôpital militaire, Aude, guerre de 14-18

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Né à le 22 février 1885 d’ Henri Pélissier et Marie Chieyre Habitant Dampniat, de la classe 1905, Joseph était cultivateur. 2ème Compagnie de mitrailleuses n° 017 462, Mort à Chigny les Roses (Marne) le 16 juillet 1918 « Mort pour la France » inhumé au cimetière de Nonards, dans le carré des corps restitués.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Nonards.

Monument aux morts de Nonards

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Jean Bouzonie est né le 17 mars 1880, de Georges Bouzonie et Jeanne Rey domiciliés à la Chapelle-aux-Brocs. Il était l’époux de Jeanne Tronche et était « en dernier lieu » domicilié à Dampniat. Mobilisé au 220ème RI, classe 1900 « Mort pour la France » le 14 septembre 1916 à la ferme de Maujouy (Meuse) Ferme de Maujouy : Ancien château et prieuré qui fut le lieu d'une bataille pendant la 1ère guerre mondiale.

Près de cette ferme, il y avait un hôpital temporaire.

A reçu la médaille militaire et la croix de guerre. Sa tombe (n°15) est à la nécropole nationale de Senoncourt-les-Maujouy (55).

http://necropolemaujouy.blogspot.fr/2014/08/bouzonie-jean.html?m=0 Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

La ferme de Maujouy, aujourd’hui

Né le 3 janvier 1891 à Chameyrat de Jean Guillaumie et Jeanne Faucher. Il était domicilié à Dampniat (Claredent, papeterie du Limousin) De la classe 1911, Il est « Mort pour la France » le 20 septembre 1914 à Souain, ferme des Vacques (Marne) Son nom apparaît dans le livre d’Or du ministère des pensions (relevé 97014) mais ne serait d’aucun monument aux morts (ni de Chameyrat, ni de Dampniat)

La ferme des Vacques après les combats

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Journal du 326ème RI - Dimanche 20 sept 1914

Jean Coudert est né le 7 mai 1882 à Dampniat. Il était de la classe 1902 et avait le matricule 542. Il est « Mort pour la France » le 17 avril 1915 à l’hôpital n°1 de Verdun, suite à ses blessures de guerre.

Jean Coudert est nommé sur le monument aux morts de Sainte-Fortunade (19)

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Michel Farfart est né le 2 février 1872 (enregistrement 1871) sur la commune de Dampniat (la Jubertie ?) C’était un grand gaillard de 1.91m, caporal-pilote au 1er GA (Groupe d’Aviation) de Pau. Il est « Mort pour la France » le 24 janvier 1916 à presque 43 ans à l’hôpital mixte Noulibos, cours Bosquet à Pau (64) des suites de la fièvre typhoïde. Il a été inhumé le 25/01/1916 à Pau ; son nom est orthographié « Farsfart » sur la plaque commémorative. Son dernier domicile connu est Bordeaux. Son nom y est inscrit sur le monument aux morts.

Du fait de la faible puissance des moteurs de l'époque, la charge utile pouvant être emportée par un avion était extrêmement limitée. Les appareils étaient construits à base de bois avec des ailes en toile. Ce matériel rudimentaire et le manque d'expérience des ingénieurs aéronautiques firent que ce type d'appareil était structurellement fragile et il n'était pas rare qu'il se brise en vol, particulièrement lors de violentes manœuvres

de combat.

Fiche militaire (classe 1891)

Fiche Mémoire des Hommes

Alphonse-Louis Soulié est né à Dampniat le 10 février 1896.

Il est « Mort pour la France » au Chemin des Dames le dimanche 29 juillet 1917, à un peu plus de 21 ème ans. Son nom apparaît sur le mémorial virtuel de la bataille, parmi les 218 combattants du 119 Régiment d’Infanterie auquel il appartenait. On retrouve Alphonse-Louis nommé sur le monument aux morts de la commune d’ (19)

Au nord de l’Aisne s’élève un plateau, limité par des falaises et dont l’extrémité orientale, en forme de promontoire, porte le village de Craonne. Une route, le Chemin-des-Dames, suit les sommets des plateaux de Craonne à la Malmaison, au nord-ouest de Soissons. Monument aux morts d’Ussac Fiche militaire Fiche Mémoire des Hommes

Fils de Pierre et Marie Baspeyre, frère d’Etienne Louis Mort pour la France le 18 avril 1915, Henri Gaillard est né le 10 septembre 1893 à Dampniat. Il était sabotier à Brive. Il appartenait au 138ème régiment d’infanterie et a été porté disparu le 30 août 1914 à Yoncq (Ardennes). Il est « Mort pour la France ». Son nom est inscrit au monument aux morts de Brive (19).

Carte postale, bataille de Yoncq.

Fiche militaire Fiche Mémoire des Hommes

Pierre Gaillard est né le 30 mars 1881 à Dampniat de Martial HAILLARD et

Marguerite MONTEIL. Marié avec Marie Antoinette SIRIEIX le 11/08/1908 à Pantin. Il avait 2 enfants. Adresse à Pantin à la mobilisation : 6, rue du Général-Compans. Pierre était cultivateur. ème Il appartenait au 326 régiment d’infanterie et a été tué à l’ennemi entre le 21 et le 26 juin 1916 lors de la bataille de Verdun. Il est Mort pour la France. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Pantin (93)

La bataille de Verdun en 1916 a fait plus de 700.000 victimes : 306.000 tués et disparus (dont 163.000 Français et 143.000 Allemands), environ 406.000 blessés (dont

216.000 Français et 190.000 Allemands).

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Jules-Joseph Lacoste est né à Dampniat le 21 février 1891.

Il était domestique à Lacoste, auprès de Raymond Bosche et Françoise Combe. ème Il a combattu au sein du 50 régiment d’infanterie et a été porté disparu (présumé décédé) le 11 septembre 1914 dans la Marne, sur le champ de bataille près de Humbauville (Galbodine). Jules-Joseph est « Mort pour la France ». Son nom est porté sur le monument aux morts de Brive (19).

Bataille de la Marne, 6-13 septembre 1914.

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Baptiste Patient est né le 21 février 1885 à Dampniat (le Bourret) de Léonard Estival (meunier) et Bernardine Estival et s’est marié avec Léonie Gougaud- Parquet à Yzeure le 18 juillet 1914. Il a notamment habité à Aubazine, Cahors et Yzeure et était cultivateur. Il appartenait au 78ème régiment d’infanterie, a été appelé « à l’activité » le 24 février 1915 et a été tué à l’ennemi le 15 avril 1916 à la ferme d’Attiche (Oise), sous le drapeau du 8ème régiment de zouaves. Il est Mort pour la France et est inhumé à la nécropole nationale de Rémy (Oise) : carré D, tombe 5. Son nom est mentionné sur le monument aux morts de Yzeure (Allier)

La ferme d’Attiche bombardée par les Allemands.

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Joseph Patient est le frère de Baptiste. Il est né le 2 octobre 1888 à Dampniat (le Bourret) de Léonard et Bernardine Estival. Il habitait et était cultivateur. Il appartenait au 108ème régiment d’infanterie de Bergerac et a été tué à l’ennemi le 11 septembre 1915 à Ecurie (Pas-de-Calais) lors de la campagne d’Artois. Il a été décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre avec étoile de bronze.

Il a été inhumé à la nécropole nationale La Targette, carré 29, rang 9, tombe 7182 à Neuville-Saint-Vaast (62)

Son nom apparaît sur le monument aux morts de .

Une des tranchées du labyrinthe d’Ecurie (62) en 1915

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Jean-Baptiste Lacoste est né à Dampniat le 2 janvier 1879 de Jean et Antoinette Vigne. Il réside sur la commune en tant que cultivateur. Il appartenait au 20ème bataillon de chasseurs à pied. Il est « Mort pour la France « le 11 mars 1917 à 1 heure lors de son transport en ambulance, alors qu’il était grièvement blessé. Il a obtenu la médaille militaire à titre posthume et a été décoré de la croix de guerre avec 2 citations.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Brive (19).

La Grande Guerre : évacuation des blessés

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Paul Louis Marius Reyjal est né le 21 juin 1883 à Lascaux (canton de Juillac) de feu Léopold et Maria Gache. Il habite Dampniat. Il est étudiant à Paris quand il est incorporé au sein du 4ème dépôt de l’équipage de la flotte à Rochefort-sur-Mer le 12 août 1914. Il est marin et a bénéficié à Toulon d’une formation en tant que tel. Il est décédé le 10 septembre 1914 sur le champ de bataille de Châtelraould (Marne). Son nom est inscrit au monument aux morts de la ville de Paris (4ème).

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Pierre Vialle est né le 9 mai 1888 à La Font Grande (commune de Dampniat). Il est le fils de François Vialle et Antoinette Verdier et frère d’Edouard Vialle qui a

été maire de Dampniat de 1925 à 1929. Il est l’arrière grand-oncle de Jean-Pierre et François Vialle, décédé ce 2 avril 2018. Il habitait le village de Malepeyre à Cosnac. ème Il a été incorporé au sein du 326 régiment d’infanterie le 3 août 1914. Il est décédé un mois plus tard, le 19 septembre 1914, à l’hôpital temporaire 11 d’Agen, suite à ses blessures de guerre. Il a reçu la croix de guerre. Son nom est mentionné sur le monument aux morts ainsi que sur le tableau commémoratif de l’église de Cosnac, commune où il a été inhumé.

L’hôpital militaire d’Agen où Pierre Vialle est décédé en 1914. Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

Joannes Maury est né le 19 mai 1886 à Dampniat de Léonard et Marie Mayron. Il était cultivateur et habitait Saint-Pantaléon-de-Larche où son nom est inscrit sur le monument aux morts. Il appartenait au 108ème régiment d’infanterie au sein duquel il a combattu avant de disparaître sur le champ de bataille « antérieurement au 10 août 1915 », au tout début de la campagne d’Artois.

Fiche militaire

Fiche Mémoire des Hommes

A partir du 13 novembre 2016, « 1 Jour – 1 Poilu », en collaboration avec l’historien Michaël Bourlet lance un nouveau défi aux internautes, visant à indexer et à identifier 30 000 Poilus disparus au cours de la Grande Guerre.

Né le 27 juin 1891 à Kohlscheid (Prusse) d’Hermann Polz et Marie Desvevno Profession : vernisseur. Domicilié à Kohlscheid (près d’Aix-la-Chapelle, Prusse) Il appartenait au 65ème RI prussien. Willy Polz était un prisonnier allemand résident à Claredent, voisin de Jean Bernical. Fait prisonnier à Perthes (77) le 25 septembre 1915, il est décédé le 18 novembre 1917 à Dampniat. Son n° de plaque militaire était : RJR 053C 737

Habit militaire type de fantassin allemand, 1914-1918

ème Soldats du 65 Régiment d’infanterie prussien

Bataille de Champagne : Perthes (77) le 25 septembre 1015 au petit matin.

A ne pas oublier ceux qui sont morts des suites de la guerre (tel Jean-Louis Briat, mon grand-père maternel au centre sur cette photo), qui ne sont d’aucun monument et ont alors laissé leurs familles éprouvées et démunies. (La mémoire familiale et les nombreux témoignages écrits de l’époque indique que Jean-Louis a été intoxiqué suite à bombardement par gaz en forêt de Hesse -ouest de Verdun- le 25 septembre 1918. Après 9 années de souffrance, il est décédé prématurément chez ses parents au Pescher le 19 juin 1927).

Les parents, les enfants, la famille et les veuves des poilus morts à cause de la guerre ne sauraient ici être oubliés, tant leur chagrin fut immense et leur vie d’après radicalement changée.

Remerciements :

Elie Relier, René Laurençon, Emile Barbary, Maurice Duroux et Georges Jalinié, nés respectivement en 1926 (Elie & René), 1927, 1928 et 1929, se sont prêtés de bonne grâce à se remémorer des temps pour la plupart d’entre nous quasi immémoriaux. Merci à eux.

Merci également à la municipalité de Dampniat, à son maire Jean-Pierre Bernardie ainsi qu’à l’association des ACPG CATM de Dampniat et à son président Jean-Marie Farges,

Merci à Dominique Leroux (Sudrie), Augusta Relier, Raymonde Pailler, Pia-Maria Duroux, Yvette Tronche, Renée Briat, Josette Louradour, Guy Coste, Yvette Tronche, Jean-Louis et Henri Coste, Pierre Pourchet, Christian Xavier, Arlette, Marinette et Frédéric Arlebois, Renée Barboutie, Francis Bernical, Solange Giraud, Jeannette Mirat, Gérard Bouzonie, Michèle Luc, Jean Laumond et Pierre Vaurie pour leur accueil, leur aide et la communication de leurs souvenirs. Enfin, un merci tout particulier à Henri Chassaing pour sa précieuse et fidèle collaboration.

Dampniat, novembre 2018