DAMPNIAT : Cérémonie du 11 novembre 2018 commémorative du centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918. Présidée par Jean-Pierre Bernardie, maire et Jean-Marie Farges, président de l’ACPG CATM de Dampniat Déroulement : 10h30 : Cérémonie protocolaire : lectures, lecture des noms du monument aux morts, minute de silence, Sonnerie aux morts, Marseillaise chantée par la chorale. 11h00 : Sonnerie des cloches de l’église pendant 11 min. Vin d’honneur à la salle des fêtes, inauguration de l’exposition. Journal La Montagne du mercredi 13 novembre 2018 Avant -propos « L'idée a été de donner sens à la lecture des noms du monument aux morts, à savoir être capable d'y associer une appartenance familiale, un domicile ou une simple anecdote de vie» ; ce n’est en rien une recherche généalogique. Ils sont plusieurs, hommes et femmes de la commune à partager cette idée et à collaborer en ce sens, des nonagénaires certes, mais pas que... Initialement situé au cimetière, le monument aux morts a été implanté sur la place de Dampniat sur délibération du conseil municipal du 22 avril 1923, sous la présidence du maire de l’époque : M. Taurisson. Les travaux se sont élevés à 5102,40F et ont été réalisés par le père d’Emile Barbary : François, entrepreneur de maçonnerie. Une souscription volontaire a alors été effectuée permettant de rassembler la coquette somme de 1500F. De son emplacement initial sous « le gros tilleul de la croix », il a été déplacé en 1987 près du presbytère où il est actuellement. Les 31 soldats dampniacois inscrits au monument aux morts sont tombés pour la France entre 1914 et 1918 sur les champs de bataille du Pas-de-Calais, de la Somme, de la Marne, des Ardennes, de la Belgique, de la Meuse et des Vosges. Certains ont pu être rapatriés, quelques uns reposent dans nos nécropoles nationales, d’autres n’ont jamais été retrouvés. Aux côtés des 3 noms de ceux morts en 39-45, ils sont nos pères, grands pères, nos aïeux, dans tous les cas ceux qui nous ont précédés dans notre famille, notre voisinage, parfois même dans notre propre maison. Ce début de recherche a très vite permis de constater qu’ils seraient bien plus de 31 à a avoir répondu à l’appel et pour l’immense majorité d’entre eux à ne pas être revenus. Priorité a été donnée au contact direct et à la mémoire vivante des habitants de Dampniat avant que de n’investir le site des archives départementales de la Corrèze et autres sites nationaux. Et puis, chacun a la possibilité de retrouver au jour près le contexte au cours duquel tel poilu a été blessé ou tué au combat. Si les régiments de la Grande Guerre ont été créés pour l’occasion, leurs journaux de guerre sont la plupart du temps en ligne sur Internet. Au hasard d’une discussion, d’une lecture ou d’archives familiales retrouvées, merci de me communiquer toute photo, correspondance, carte postale d’époque ou autre information à même de compléter cette recherche ou d’en modifier les inévitables erreurs. Avec votre accord, chaque document que vous voudrez bien prêter sera scanné et aussitôt restitué puis ajouté à ceux déjà accessibles via un lien repérable par : Dans tous les cas, cette contribution à notre histoire doit rester ouverte. Merci pour votre lecture et vos retours. Pierre Beynet Vidéo: la Grande Guerre en couleur Décorations : Légion d’Honneur – Croix de Guerre – Médaille militaire – Médaille coloniale Ambroise est né le 05/11/1882 à Turenne de Ambroise Arlebois et Jeanne Linna Dellac. Il est l’aîné d’une famille de 8 enfants et était maçon. Il est venu habiter à Dampniat (Petit Cayre ou Chaumeil ?) le 3 mai 1912. Il est décédé suite au combat et à ses blessures, à l’âge de 30 ans le 22/05/1915 à Agnez-lès-Duisans (62), où il a été inhumé dans le cimetière communal. Son nom apparait sur l’anneau de la mémoire au Mémorial international de Notre-Dame-de- Lorette (62). Une plaque émaillée à son nom est fixée sur la stèle Arlebois- Malbernard à gauche de l’allée centrale du cimetière communal Plaque émaillée au nom d’Arlebois Ambroise, Y est également noté « Marcelin cimetière de Dampniat Arlebois mort à Arras le 22 mai 1915, à l’âge de 32 ans ». Ambroise Arlebois a été le premier mari de Louise Fiche militaire Malbernard (mariage le 29 mars 1912), grand-mère paternelle de Fiche Mémoire des Hommes Christian Xavier, mère de son Actes naissance & mariage père prénommé Roger. Photo (plaque cimetière) D’une famille de la Sénéchale, Etienne est né le 4 février 1891 de Pierre Baspeyre et Justine Mérigot. Il habitait de fait anciennement chez Mérigot, c'est-à-dire dans la maison de René et Alice Hilaire. Il était cultivateur. Il appartenait au 14e B.C.P :14e Bataillon de Chasseurs à Pied (Infanterie) Il obtint la médaille coloniale avec agrafe « Maroc » pour sa participation aux opérations au Maroc occidental du 9 novembre 1913 au 8 août 1914. Poursuivant le combat contre l’Allemagne à partir du 9 août 1914, Il a été « tué à l’ennemi » à peine un mois plus tard, le vendredi 04.09.1914 au Bois des Jumeaux (Vosges). Il est « Mort pour la France ». Vosges : Offensive allemande du 25.08 au 12.09.1914 Fiche militaire Fiche Mémoire des Hommes Journal du 14ème BCP, 4 septembre 1914 Antoine serait né le 1er août 1886 au Peuch de Dampniat, de Joseph Benoix et Marie Amblard. Il est le grand-père maternel de Marcel et René Gautherie (actuelle maison Pouyade au bourg) et était cultivateur à la Geneste. Incorporé au 7ème régiment d’Infanterie du 25 mai au 10 juin 1914, il est mort au combat durant les attaques de l’Artois le 25 septembre 1915 à Achicourt (62) Le 29 juillet 1919, il reçut à titre posthume la médaille militaire « pour sa vaillance, son courage et son dévouement ». Fiche militaire Fiche Mémoire des Hommes Journal du 207ème RI, 25 septembre 1915 Michel est né le 17/04/1892 à Beynat de Jean Bernical et Jeanne Langle. Il a vécu à Quicolagne (Albignac). Incorporé le 10 octobre 1913 au sein du 21ème bataillon de chasseurs à pied, il est disparu au combat entre le 24 et le 26/08/1914 à Raon l’Etape (88). Il était cultivateur. Michel est « Mort pour la France ». « …Michel est bien le frère de mon grand père paternel : Antoine, qui a aussi fait la guerre de 14/18 ; il s'en est tiré et il m'a raconté cent fois Verdun , le Chemin des dames... les tranchées etc. » : propos de Francis Bernical. Fiche militaire Fiche Mémoire des Hommes Journal du 21 BCP - Journée du 25 août 1914 Pierre est né le 15 février 1886 à Brive de Charles Bosredon et Marie Vigne. Il était cultivateur. Il a été « tué à l’ennemi » à l’âge de 28 ans le 31/08/1914 Voncq (08). Il appartenait au 326e R.I. Il aurait habité (ou travaillé) au Bouyssou. « Mort pour la France ». Il a été décoré à titre posthume (JO du 28/09/1919) de la médaille militaire « pour son courage et sa belle tenue au combat » ainsi que de la croix de guerre avec étoile de bronze le 8 juillet 1919. ème ème Le 356 RI était le régiment de réserve rattaché au 126 RI de Brive. Chaque régiment de réserve reprenait la numérotation de celui d’active (126ème RI) augmentée de 200. Durant le combat de Voncq, 2 officiers, debout malgré la fusillade, révolver au poing, ont maintenu à leur place de combat quelques réservistes qui avaient pris peur. Total des pertes du 326ème RI des 30 et 31 août 1914 : 99 hommes. Fiche militaire Fiche Mémoire des Hommes Journal du 326ème RI, 31 août 1914 Jean est né le 10/01/1883 à Dampniat (La Francie) de Maria Migot et de père inconnu. Son père Jean Céret l’a reconnu en octobre 1889. ème Incorporé au sein du 109 régiment d’infanterie, il a été blessé au combat le 28/09/1915 au Plateau de Vimy (62). « Mort pour la France ». Il est décédé des suites de ses blessures de guerre. Il a été inhumé à Neuville-Saint-Vaast (62), dans la nécropole nationale de la Targette, carré 26, rang 9, tombe 6442. Indication : Mme Céret était la tante de Mme Manière, l’arrière-tante de Raymond Lachèze (La Francie). Nécropole nationale La Targette créée en 1919 à Neuville-Saint-Vaast : Au total 8.159 tombes sur une superficie de 44525 m² Fiche militaire (Seine 2ème bureau) p1 Fiche militaire (Seine 2ème bureau) p2 Fiche Mémoire des Hommes Il est né le 28/12/1892 à Dampniat de Jean Combarelle et Jeanne Besse. Il a résidé à Paris (11ème) avant d’habiter au bourg de Dampniat (maison Coste près de la boulangerie Giraud ) et était ajusteur-mécanicien puis cordonnier. Auguste est mort au combat à 22 ans le 25 novembre 1914 à Pipegael (Belgique). Il est le frère d’Emile Combarelle, grand-oncle de Guy Coste. « Mort pour la France ». Il appartenait au 4e R.Z.M. (régiment de Zouaves). Le 4ème zouave, photo de 1914 Fiche militaire Fiche Mémoire des Hommes Journal du 4ème RZM - 25 novembre 1914 Né le 20/11/1891 à Dampniat, de Jean Coste et Louise Charlot. Il était le frère aîné d’Etienne et Marguerite Coste et habitait le bourg. ème Géraud était caporal au sein du 11 bataillon de chasseurs. « Mort pour la France ». Il a été « tué à l’ennemi » à l’âge de 23 ans le 29/09/1914 à Rosières en Santerre (80).
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