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rVERA V/D2MGNON ET DES RVYS DEWJCLUSE Directeur Artistique : Pierre GUEIRARD

DON GIOVANNI

SAISON 88/89 Q^stellerie du voue Hôtel-Restaurant de Tradition, salon pour reunions, conférence, repas d'aJŒaires 84210 Althlen-des-Paluds - Tél : 90 6214 62 - Télex : 431095 - Télécopieur : 90 6218 50

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35a (paupière Z.A. du Clos de la Cristole - RN 7 Sud - 84140 MONTFAVET - TéL 9088 15 00 Vendredi 26 mai (20 h) Dimanclie 28 mai (14 h 30)

Nouvelle production en deux actes et neuf tableaux Livret de Lorenzo Da Ponte d'après la pièce de Tirso Di Molina Musique de (Editions Amphion-Ricordi) En langue originale

Donna Anna Dawn SYMES Donna Elvira Sylvie VALAYRE Zerlina Méral JACLIN

Don Giovanni Sergio DE SALAS Leporello El Commendatore Chris DE MOOR Don Ottavio Thierry DRAN Masetto Philippe BOHEE

CHŒURS DE L'OPERA D'AVIGNON Direction : Serge GANDOLFI

ORCHESTRE LYRIQUE DE REGION AVIGNON-PROVENCE Clavecin André RAYNAUD

Direction musicale Ogan D'NARC Mise en scène/Luminaires Maquettes des décors et costumes Antoine SELVA Décors et costumes Opéra d'Avignon

Régie générale Patrick RICHALET Assistant à la mise en scène Jean-Claude WELLECAM Réalisation des éclairages Denis VIENS LA GALERIE AUCHAIN / LE PONTET 40 COMMERCES A VOTRE DISPOSITION DE 10 HEURES A 21 HEURES

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"J'écrirai cette nuit pour Mozart, et je penserai à relire r"Enfer de Dante" a écrit Lorenzo Da Ponte, en parlant de la genèse de "Don Giovanni" dans ses "mémoires". Pouvait-il se douter qu'il écrivait pour l'éternité et que son nom survivrait grâce au génie de Mozart? W.A. MOZART André SEGOND ACTE I - Scène 1 Leporello attend devant la maison où son maître Don Giovanni a pénétré pour séduire Donna Anna II fait nuit. Leporello se plaint de sa condition de valet et rêve d'être gentilhomme. Don Giovanni sort précipitam- ment de la demeure poursuivi par Donna Anna qui veut le démasquer. Alerté par le bruit, le Commandeur pere de Donna Anna, surgit. Don Giovanni le tue en duel puis s'enfuit avec Leporello. Donna Anna revient avec son fiancé Don Ottavio. Tous deux jurent de venger la mort du Commandeur.

Scène 2 Dans une rue. Don Giovanni confie à Leporello ses nouveaux projets amoureux. Cet entretien est inter- rompu par l'an-ivée d'une femme : Donna Elvira, qui jure de se venger de son amant infidèle. Don Giovanni ACTE I se propose galamment de la consoler. Reconnaissant alors en Donna Elvira la femme qu'il a abandonnée Don Giovanni s'échappe, tandis que Leporello récite l'impressionnant catalogue des conquêtes amoureuses de son maître.

Scène 3 Dans la campagne des environs de Séville, puis du palais de Don Giovanni, Masetto et Zeriina préparent leur manage. Don Giovanni invite la noce chez lui. Il éloigne Masetto et commence à séduire Zerlina Donna Elvira s interpose et met en garde Zerlina. Toujours en quête du meurtrier du Commandeur, surviennent Donna Anna et Don Ottavio. Don Giovanni leur jure une éternelle amitié. Donna Elvira réapparaît et dénoncé Don Giovanni comme un être sans cœur et sans parole. Pour donner le change. Don Giovanni la traite de folle. Mais Donna Anna est sûre d'avoir reconnu, en entendant Don Giovanni, là voix de l'assassin de son père. Elle demande vengeance à Don Ottavio, tandis que Don Giovanni ordonne à Leporello de pré- parer une fête.

Scène 4 Dans les jardins de Don Giovanni, Masetto accuse Zeriina de trahison et refuse de lui pardonner Elle l'im- plore SI bien qu'il finit par faire la paix avec elle. Don Giovanni les invite dans son palais. Donna Elvira Don ACTE I Ottavio et Donna Anna arnvent masqués. Ils sont conviés à la lete.

Scène 5 Au cours de la lete. Don Giovanni entraîne Zerlina qui appelle à l'aide. Don Giovanni accuse Leporello de ce rapt mais personne ne le croit. Donna Anna, Donna Elvira et Don Ottavio se démasquent et accusent Don Giovanni qui prend la fuite.

ACTE II - Scène 1 Don Giovanni et Leporello échangent leurs vêtements car Don Giovanni a l'intention de séduire la servante de Donna Elvira. Cette dernière, qui aime toujours Don Giovanni, apparaît à son balcon. Leporello déguisé luijure lidelite et l'emmène. Resté seul. Don Giovanni chante sa sérénade pour la servante. Il est interrompu par Masetto et des paysans amiés qui sont à sa recherche pour faire justice. Don Giovanni quia l'apparence de Leporello, les envoie dans toutes les directions, puis rosse Masetto resté avec lui. Zeriina accourt et récon- ACTE I forte Masetto.

Scène 2 Les gravures sont de Johann Heinrich Ramberg Don Ottavio, Donna Anna, Masetto et Zeriina surprennent Donna Elvira et le faux Don Giovanni. Donna Leipzig 1825 hlvira implore leur clemence, Leporello révèle son identité et parvient à s'échapper. Donna Elvira qui aime Photos Archives Staatsoper de Hambourg prolondement Don Giovanni, exprime son désespoir. Scène 3 Leporello et Don Giovanni se retrouvent dans un cimetière. Leurs plaisanteries sont interrompues par la VOIX menaçante de la statue du Commandeur. Don Giovanni oblige Leporello, terrorisé, à iSTdîne a statue du Commandeur. La statue accepte.

Scène 4 Donna Anna refuse d'épouser Don Ottavio tant que la mort de son père ne sera pas vengée et sa douleur apaisée.

Scène 5 Servi par Leporello, Don Giovanni dîne joyeusement dans son palais. Un petit orchestre joue les airs à la mode. Donna Elvira survient et le supplie de se repentir. Don Gi(ivanni se moque de ses prières Désespérée elle s enfuit et potisse un cri terrible en apercevant la statue du Commandeur, dont Leporello horrifié' annonce 1 arrivee^Le Commandeur échoue dans sa tentatjve d'amener Don Giovanni à se repentir II l'en- ACTE II traîne a ors aux Enfers. Donna Anna, Don Ottavio, Donna Elvira, Zeriina, Masetto et Leporello tirent ensemble la morale du destin tragique de Don Giovanni. André SEGOND

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• SYLVIE VALAYRE DAWN SYMES Après avoir poursuivi des études de civilisation américaine à l'Université de Paris X, elle entre au Conserva- toire National Supérieur de musique en 1981, dans la classe de Madame Christiane Eda-Pierre et Xient un premier pnx de chant en 1983 et un second prix de scène en 1984 dans la classe de Monsieur Gabriel Bac quier, puis se perfectionne auprès du ténor américain Schuyler Hamilton R^Jn^h? rt'r® au^ Master Classes de Cathy Berberian, Paul Von Schilhawsky, , Oiuseppe di Stetano, Gahna Vichnevskaia, ainsi qu'au concours de l'UE AM 1983 (P^ prix) et au con- cours international d'opéra de Verviers 1985 (3"= prix) ii^rifonTw '•a't .débuts dans le "Chémbin" de Massenet pour la Radio néerlandaise sous la direction d Henry Lewois. En 86 l'Opera de Marseille l'invite à chanter Jano dans "Jenufa" de Janacek Dès lors sa carriere prend son essor et elle est appelée à se produire sur les plus grandes scènes X ® u'^^J'Lt ™les de premier plan où ses qualités scéniques et vocales font merveille : "Cosi Fan lutte, Orphee , a Saint-Etienne "Don Giovanni" et "La Flûte Enchantée" à Rennes (ouvrage qu elle reprendra a Marseille sous la baguette de J. Fürst). Elle se produit à l'Opéra de Rome dans La Fiancee du Tzar" sous la direction de Rostropovitch. Puis ce sera "" à Angers et "La Bohème" à Belfast, les trois roles des "Contes d'Hoffmann", et "Adina" de l'Elisire d'Amore" Elle mene parallèlement une brillante carrière de concertiste chantant sous la direction de chefs tels • Atz- mon, Baudo ou Kantorow. ''Xs^que^au Creui"*^^'® rôle-titre de "La Malibran". Elle a également participé à l'émission de E. Ruggieri L'Opéra d'Avignon a découvert Sylvie Valayre dans le rôle-titre de "Mireille" au cours de cette saison et lui a YLVIE VALAYRE tait un ventable triomphe. Parmi ses projets citons et Rondine à Trieste, et Traviata.

• MÉRAL JACLIN C'est à l'école de l'Opéra d'Istanbul, sa ville natale, que Méral Jaclin commence ses études de musique (vio- lon et chant). ^ ^ En 1975, elle entre au Conservatoire National Supérieur de Paris pour y poursuivre ses études de chant sous la direction d Andrea Guiot, puis à l'Ecole de chant de l'Opéra de Paris en 1980, tout en poursuivant ses étu- des au Consen/atoire de Paris. C'est en 1979 qu'elle débute au Festival d'Aix en Provence comme doublure dans le rôle de Chérubin". En 1980 René Terrasson l'invite à participer à sa production des "Noces de Figaro" à l'Opéra du Rhin à Stras- bourg. En 1980, Méral Jaclin aborde un autre rôle celui de l'Enfant, dans "L'Enfant et les Sortilèges" de Mau- nce Ravel, elle le chantera tout d'abord en version concert avec l'O.RRL. à Angers et à Nantes Elle sera réin- vitee par le même orchestre pour le rôle de Zeriine de "Don Giovanni" (Angers et Rennes mars 82) Elle débuté a Radio-France dans le rôle de Cupidon d'"Orphée aux Enfers" d'OfTenbach sous la direction de M Valdes (82). En 1983, Jean-Claude Malgoire l'engage pour être Dorabella dans "Cosi Fan Tutte", dans une production de Jean-Claude Auvray. Puis elle sera Annius dans la "Clemenzia di Tito" sous la direction de Jacques Mercier En 1983/84, Méral Jaclin sera de nouveau Chérubin à Strasbourg, à Lille et à Metz. Puis l'Enfant dans "L'En- fant et les Sortilèges" d'André Bâtisse, et Cupidon d'"Orphée aux Enfers" de Jorge Lavelli. Elle chantera ce rôle également à Strasbourg avant d'être "La Baronne de Gondremarck" à Lille. lERAL JACLIN Elle a participé à la production de la "Fedeltà Premiata" de Haydn dans le cadre du Festival du Marais. En 1987/88, elle a interprété à Avignon "Suor Angelica" dans "Il Trittico". • SERGIO DE SALAS Sergio De Salas est né à Vigo (Espagne). Il entre au "Real Conservatoire" de Madrid où il suit les classes de musique. Puis il s'oriente vers le chant à Madrid d'abord, et à Barcelone et Milan ensuite. En 1971, il entre à "la Compania Lirica National" mais c'est en 1973 qu'il obtient son premier grand succès au concours interna- tional "Bengiamino Gigli" de (Italie), face à 123 concurrents internationaux, ce qui lui permet de chanter "I Pagliacci" avec l'Orchestre de la R.A.I. lors d'un concert lyrique et d'être engagé l'été suivant à "l'Arena Sferisterio" de Macerata. Cette même année, il remporte également le premier prix du concours de la R.T.V.E. qui le rend populaire dans toute l'Espagne. Puis en 1974 à Parme (Italie) il obtient le prix de la meilleure voix verdienne au concours "G. Verdi". Lorsqu'en 1974 Valencia l'invite à se produire en plein air dans "" (où il tient le rôle titre) sans aucune répétition avec l'orchestre, c'est un véritable triomphe. Les grandes scènes internationales le récla- ment lui offrant ainsi d'élargir son répertoire : "La Kovantchina" (qu'il chante en russe et en italien) sous la direction de Bartoietti et de Dellman. "Le Vaisseau fantôme" sous la direction de Molinari-Pradel. "Car- men", "La Damnation de ", "Thaïs", sous la direction de Dervaux et Giovaninetti. "Un Ballo in Mas- chera", "I Due Foscari" à Paris, "Simon Boccanegra", "Macbeth", "La Traviata", "", "Rigoletto", "11 Trovatore", "Emani". La critique a dit de lui qu'il est un "Monstre sacré" (Marseille 1983), "Le baryton des années 80" (Bologna/Italie 1982), "La voix verdienne de notre temps" (Opéra International). SERGIO DE SALAS Il s'est produit à Palerme dans "Macbeth", à Marseille dans "", à Barcelone dans "Nabucco". On a pu l'entendre à Avignon dans : "Andréa Chenier", "Lucia di Lammermoor", et "".

• GABRIEL BACQUIER Gabriel Bacquier fait ses études musicales au Conservatoire National de Musique de Paris. Il obtient le pre- mier prix de chant (Opéra et Opéra Comique) en 1950 et devient pensionnaire du Théâtre Royal de la Mon- naie en 1953 et 1956. 11 a été en I960 Scarpia dans la "" aux côtés de la Tébaldie à l'Opéra de Paris. Depuis ce jour il a joué ce personnage dans le monde entier A de Milan, il a fait la création mondiale de "Pour un " de Jean Pierre Rivière. Premier "Don Juan" français au Festival d'Aix en Provence de 1960, il a été invité à la suite de ces représentations, sur toutes les grandes scènes européennes et mondiales à chanter ce rôle (Prague, Paris, Buenos Aires Vienne Beriin). Depuis 1963, Gabriel Bacquier chante régulièrement dans les saisons lyriques du Métropolitain Opéra de New York, du Staatsoper de Vienne, du Covent Garden de Londres, à l'Opéra de Paris, au Grand Théâtre de Genève, Buenos Aires, Opéra de Lyon, Opéra de Marseille, Venise, Amsterdam, et à la Scala de Milan. Il donne de nombreux récitals de mélodies françaises à l'étranger notamment au Carnegie-Hall de New GABRIEL BACQUIER York et au Japon. Parmi les nombreux ouvrages de son répertoire on peut citer: "Don Giovanni", "Les Noces de Figaro" "Bons Godounov", "", "Tosca", "Cosi Fan Tutte", "", "FalstafP', "Les Contes d'Hoffmann", "Pelleas et Mélisande" (le rôle de Golaud est le préféré de son répertoire). La discographie de l'artiste est impressionnante aussi bien chez Decca, Columbia, La Voix de son Maître, EMI Londres, DGG, etc... Il a enregistré pour Decca "Cosi Fan Tutte" avec Jane Berbié sous la direction de Sir Gevy Solti. Nous l'avons accueilli la saison dernière dans le rôle-titre de "Gianni Schicchi" et dans un concert lyrique.

• CHRIS DE MOOR Chris De Moor est né à Anvers, en Belgique. Il suit tout d'abord des études classiques en même temps que des études d'art graphique, de dessin et d'histoire de l'Art à Bruxelles. En 1973 il entre dans les Chœurs du Théâtre Royal de de Bruxelles, où il restera jusqu'en 1982, apprenant ainsi directement son metier Parallèlement à cette formation pratique, il suit des études complètes de musique et de chant au Conservatoire de Bruxelles. Il remporte alors plusieurs distinctions nationales, et internationales. Il chante régulièrement en Belgique aux Pays-Bas, en Grèce, en Allemagne, en Espagne et en Italie. A Paris, il est engagé en janvier 1983 pour une CHRIS DE MOOR premiere prestation à Radio-France ("Ariane" et "Barbe Bleue" de Paul Dukas sous la direction d'Armin Jourdan, également enregistré par Erato. H hT"? "•f."®''®® (Chabrier "Le Roi malgré lui", H^ Bar aud Tete d Or ) Chris de Moor s'est également produit dans divers opéras français don ^e laLn'Î^'-P^rthéâtre Musical d'Angers "Scènes de la ^e Uahenne , Pelleas et Melisande". En concert on a pu l'entendre au Festival de Ldes "Requiem"

íants^:e¿c rSt^p'Î.'^^RTqS "e Szaít"^^ ^^^ ^ Au cours de la saisori 85/86, outre plusieurs séries d'engagements à l'Opéra des Flandres "" Lohengnn , Le Bal masque"; Chris de Moor s'est produit à l'Opéra de Metz "La Bohême" et à Radio-France Adrienne Lecouvreur". Fin 86, il s'est produit à Metz et à Rennes dans "Pelléas et Mèli- sande , a Rennes dans La Boheme . ^J'.nT? ^i' ^ de Tourcoing dans "Alcesie" de Luily, sous la direction de Jean-Claude Malgoire et a Tours dans "Rigoletto". Puis il se produira au T.M.R Châtelet dans Alceste de Luily, toujours sous la direction de Jean-Claude Malgoire, il chantera dans "L'Aiglon" au Festival de Vaison-la-Romaine et au Festival Beriioz "Les Troyens" En Belgique, il se produira dans "Samson et Dalila", "Madame Butterfly", "" "Aïda" "Don Giovanni a Metz, Lucia di Lammermoor" à Rouen, "Othello" à Montpellier Durant la saison 87/88, Avignon l'a accueilli pour "" où il joua le rôle de Samuel.

• THIERRY DRAN Î.énor, né en 1953, est lauréat du Conservatoire National de Région de Bordeaux, qu'il a quitté en iy/7. Il y a notamment obtenu trois médailles d'argent. Puis, il entre, en 1978, à l'Ecole de chant de l'Opéra de Paris dans la classe de Michel Sénéchal Dans le cadre de ses etudes, il a notamment participé aux "Mamelles de Tirésias" et à "Platée" Sa camere debute en 1981 à l'Opéra de Nantes où il chante le rôle de Pâris de "La Belle Hélène" A par- ir '^tf® ''l.P'^P^^''' théâtres français l'engagent. C'est ainsi qu'il a chamé "La Fille du Far ® ?" "Wozzeck" à Nantes, "" au Mans, "La Fille du Far West et Orphee aux Enfers" pour Radio France. 'rh/inte le "Jongleur de Notre-Dame" à Bordeaux, "Les Indes Galantes" à Rouen "La Belle Helene" a Marseille, "Mireille" à Caen. Thiery Dran a enregistré pour Pathé-Marconi "Padmavati" d'Albert Roussel, ainsi qu'un récital d'airs et de duos d français en octobre 1983 retransmis sur les ondes de France Culture II a narticioé à I enregistrement du "Roi malgré lui" (Chabrier), sous le label Erato. II s'est égalem^t produit dans "La Tosca" à Lausanne, "Le Barbier de Séville" à Marseille "Orphée aux Enters a Toulouse, "Les Pêcheurs de Peries" à Rouen, et "Le Barbier de Séville» à Nancy Nous 1 avons accueilli en Avignon en 1984 dans "Mireille" et en 1986 dans "Fortuno".

PHIERRY DRAN • PHILIPPE BOHEE Philippe Bohée est l'élève de Léa Apostel. 11 suit ses études musicales en cours privés et commence tres tot a participer à de nombreuses activités théâtrales en Belgique. 11 est notamment engagé comme comedien dans divers théâtres bruxellois. De 1979 à 1981, il est engagé dans la troupe du Théâtre Municipal d'Avignon où il chante dans la plupart des ouvrages aux côtés d'artistes de grande renommée internationale. Depuis 1981, il est régulièrement invité par le théâtre de Gand où il interprète des rôles comme le Dr Flake dans "Die Fledermaus" et celui de "Il Giullare" de Francesca da Rimini, au Théâtre Municipal de Nancy il chante les rôles de Morales dans "", "Il Notario" de Gianni Schicchi "Angepitou" dans "la Fille de Madame Angot", "Astolfo" dans "Lucrezia Borgia" et André dans "Les Saltimban- ques". Au Théâtre de Tours, il chante les rôles de Mercutio dans "Roméo et Juliette" ainsi que celui de Robert dans "La Fille du Tambour Major". Au capitole de Toulouse, il est Marcello de "La Bohême" et à Genève il est Fiorello du "Barbier de Séville". n participe à plusieurs productions du Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles notamment au "Comte Ory", à "", au "Meistersingen" et à "la Passion de Gilles" (création de R Boesmans). Philippe Bohée a également participé à de nombreux concerts de musique de chambre, ainsi qu'à des enregistrements pour la télévision et la radio, notamment avec Radio-France "Taniihaüser" "Les Contes d'Hoffmann" et "Le Nozze di Figaro". En 1987/88, il s'est notamment produit dans : "Les Contes d'Hoffmann" à Nantes, dans "Jenufa", "La HILIPPE BOHEE Bohême", "La Cenerentola" à l'Opéra de Marseille ainsi que dans "Faust" à Palermo. Au cours de cette même saison, nous avons pu l'entendre sur la scène de l'Opéra d'Avignon dans "". • OGAN D'NARC Chef d'orchestre et compositeur, Ogan D'Narc fait ses études musicales dans sa ville natale Jérusalem. Il se perfectionne à Zurich auprès de Hermann Scherchen et à Paris chez Roger Desormière et Jean Martinon. Après avoir dirigé les plus grands orchestres des Pays de l'Est (Moscou, Léningrad, Prague, Bucarest, Budapest, Sofia, Belgrad, Berlin-Est, Dresden) il est lié pendant sept ans au fameux Geviiandhaus Orchestre, ainsi qu'à la Philharmonie et à l'Opéra de Leipzig qui l'invitent régulièrement. Simultané- ment, il est chef des trois orchestres d'Erevan : Philharmonie, Opéra et Radio. Se voyant contraint de refuser le poste de Directeur Artistique de Gewandhaus et les propositions de concerts en Occident, il quitte l'Europe de l'Est pour s'installer en Autriche puis en France où il obtient la nationalité française en 1982. Depuis, il a dirigé notamment, la Philharmonique de Vienne (Opéra), le Wiener Symphoniker, les orchestres de : Radio Vienne, B.R.T. Philharmonique de Bruxelles, Radio Munich, Radio Hambourg, Radio Milan, Radio Rome, Düsseldorfer Symphoniker, Staats-Orchester Stuttgart, Los-Angeles Symphony, Orchestre National de Monte-Carlo, Nouvel Orchestre Philharmonique de Paris, Acadé- mie Santa Cecilia de Rome, Philharmonique de Berlin. OGAN D'NARC Ogan D'Narc est Directeur Artistique de l'Orchestre Lyrique de Région Avignon-Provence. • ANTOINE SELVA Dès l'âge de trois ans, Antoine Selva commence, si l'on peut dire ses études "d'art théâtral". Ses parents le mènent à l'opéra et au concert, à la comédie, au ballet - peut-on rêver meilleur enseigne- ment que de voir et d'entendre. Pendant ses études au lycée, il étudie le piano et le solfèp et après avoir obtenu son baccalauréat, il monte à Paris où il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique pour y étudier le chant et l'art lyrique : il y obtient en deux ans ses deux Premiers Prix à l'unanimité. Il devient l'élève de la grande qui lui transmet son art de l'interprétation, mais c'est avec Elisabeth Brasseur, d'abord dans sa célèbre chorale, puis comme soliste qu'il va comprendre la vérité profonde de la musi- que et qu'il va rencontrer des gens illustres et étonnants avec qui il aura l'occasion de chanter, d'être dirigé ou mis en scène, d'assister au travail de - par exemple - Knapperbuch, Paul Paray ou Karajan dirigeant les quatre Associations de concerts de l'époque : Margarita Wallmann ("Opéra d'Aran" et "Don Carios", Paris 62), "Dommage qu'elle soit...", Paris 63). A Aix-en-Provence entre 62 et 66, il voit et entend tout ce qui se produit de merveilleux dans ces années de Festival dirigées par G. Dussurget. Enfm en 65 et 66 les représentations de "Tosca" et "Norma" avec Callas à l'Opéra lui offrent dans la personne de l'illustre cantatrice tout ce qu'il a vu et rêvé jusque-là en une inoubliable synthèse. La monnaie de Bruxelles l'engage en 66 au sein de l'Opéra Studio où il chante Schaunard de "La Bohème" et Figaro du "Barbier". Il assiste à tout ce que Béjart crée en 66-67 et travaille avec deux per- sonnalités extraordinaires : Jo Dua qui lui transmet l'enseignement de l'Actor's Studio de New York et ANTOINE SELVA Georges Reinwald : "le plus grand musicien et technicien de la voix". Quatre saisons à l'Opéra de Wallonie comme "Baryton Assoluto" puisqu'on lui impose un immense répertoire allant des barytons-basses wagnériens aux ténors-buffo mozartiens! Depuis 1976 Antoine Selva a mis en scène et décoré des ouvrages aussi divers que "La Bohème", "", "Faust", "Les Chouans", "Une nuit à Venise", "" et plus récemment "La Ron- dine", "Lucia di Lammermoor" et "Manon Lescaut". Antoine Selva dirige les ateliers de décors et de costumes de l'Opéra d'Avignon, où il crée les maquettes des décors et des costumes.

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