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Arthémis et Arthémise : Diane de Poitiers, Catherine de Médicis, et l’Iconographie

Kat Pillman 9 Décembre 2014 Classe de Français Avancé Marie-J. van Vliet

Au 16ème siècle, il y a eu deux femmes importantes à la cour royale. C'étaient la reine, Catherine de Médicis, et la maîtresse d'Henri II, Diane de Poitiers. Chaque femme avait une source différente de pouvoir: le pouvoir de Diane de Poitiers venait de sa relation avec Henri II; alors que le pouvoir de Catherine de Médicis venait de ses fils, François II et

Charles IX, les rois après Henri II. Lorsqu’elle avait l’influence à la cour, Diane de Poitiers a utilisé l’iconographie de la d​éesse pour se donner de l’importance. Cependant, aprè​s la mort d'Henri II, quand Catherine de Médicis est arrivée au pouvoir, la reine a utilisé l’iconographie de la reine Arthémise pour augmenter son pouvoir. Elles avaient les différentes raisons pour leur iconographies différentes, et avec la mort d’Henri II il y a eu un transfert de pouvoir entre les deux. Les Français croyaient que l’art avait le pouvoir de transformer, persuader, et p​réserver;1 donc il é​tait ​très important pour une femme au pouvoir d’avoir une iconographie forte.

Diane de Poitiers est arrivée à la cour royale pendant le règne de François I, le père d'Henri II. Elle s’est mariée avec Louis de Brézé, le grand-sénéchal de Normandie en 1515; ils ont eu deux filles ensemble. Il est mort en 1531, et Diane a commencé à porter ses couleurs emblématiques: noir et blanc. Un an avant, en 1530, elle a fait la connaissance du dauphin Henri, lorsqu’il venait de revenir de trois ans comme otage en Espagne.2 Elle avait trente ans, il avait onze ans, et le lien entre les deux était maternel au début. Cependant, dès

1533 (quand Henri a épousé Catherine de Médicis) les relations entre Diane et Henri sont

1 S​tephen Orgel, T​he Illusion of Power: Political Theater in the English Renaissance ​(Berkeley et Los Angeles: University of California Press, 1975), p. 40. 2 T​he Editors of Encyclopædia Britannica. "Henry II (king of )." Encyclopedia Britannica Online. Janvier 21, 2014. A​ccédé ​Novembre 10, 2014. devenues sexuelles.3 Diane est devenue la maîtresse d'Henri. Il y a quelques raisons pour lesquelles Diane de Poitiers avait plus de pouvoir que Catherine de Médicis à la cour royale:

Diane était l'aînée et donc la cour la connaissait déjà; et Catherine était la femme étrangère d’Italie. Ce déséquilibre de pouvoir entre les deux femmes est révélé dans les monogrammes du roi.4 L’image 1 montre le monogramme le plus commun d'Henri II: un H par-dessus deux C entrelacés. C’est un design convenable, parce que le monogramme de

Catherine de Médicis était les deux C entrelacés (visible dans l'image 2), mais il semble plutôt que les deux C étaient D pour Diane de Poitiers. Le message: Diane de Poitiers est la préférée du roi, et elle avait le pouvoir de la reine véritable. Donc ce monogramme est une bonne métaphore pour le déséquilibre de pouvoir entre Diane de Poitiers et Catherine de

Médicis pendant la vie d'Henri II.

Après le couronnement d’Henri II en 1547, Diane de Poitiers a commencé à faire construire le château d’Anet par l’architecte Philibert Delorme. Même si l'archétype de la déesse Diane existait déjà dans l’art Français, il a été l’art de Diane de Poitiers en Diane

Chasseresse au château d’Anet qui a popularisé Diane Chasseresse en France. Diane

Chasseresse était la plus populaire manifestation de la déesse en France parce que la noblesse aimait la chasse.5 La déesse Diane était toujours vierge; en s’associant avec sa chasteté, Diane de Poitiers a amélioré son influence à la cour et en même temps elle pouvait conserver l’attention du roi. Henri II aimait l’idée de chasser une déesse vierge et de la

3 "​Diane De Poitiers (1499-1566)." Dans R​enaissance and Reformation: 1500-1620 - A Biographical Dictionary,​ édité par Jo Eldridge Carnery. Westport, Connecticut: Greenwood Press, 2001. 111-112. 4 S​ophie Biass-Fabiani. "Diane de Poitiers." Grove Art Online. Oxford Art Online. Oxford University Press, A​ccédé Octobre 29, 2014, http://www.oxfordartonline.com/subscriber/article/grove/art/T022614. 5 B​ardon, Françoise. D​ iane De Poitiers Et Le Mythe De Diane.​ [1. Éd.]. ed. Paris: Presses Universitaires De France, 1963. Page 34. dominer, ce que Diane mettait à profit pour conserver don intérêt.6 I​l y a eu une nouvelle importance sur les archétypes classiques pendant la Renaissance à cause des nouvelles traductions de littérature romaine.7 Alors, les archétypes romains mythologiques étaient très importants pour l’iconographie du roi (qui se représentait comme Jupiter ou Mars) et sa maîtresse: la belle et intelligente Diane.

Au château d’Anet, il y a beaucoup d’oeuvres qui célèbrent la divinité prétendue de

Diane de Poitiers. L'image 4 est L​a fontaine de Diane ​de , aussi nommé D​ iane au

Cerf.​ Ici, la déesse Diane est allongée sur terre avec un cerf et ses chiens endormis. Le cerf est Acéon, vaincu par Diane, mais pas mort comme dans le mythe; au lieu de cela, Diane tient Actéon et elle le regarde avec un peu de tendresse. Actéon ici peut symboliser Henri II, sous l’influence de Diane de Poitiers mais pas blessé. Diane est chasseresse ici, mais pas une chasseresse des animaux; elle est chasseresse d’amour, et la fontaine signifie le triomphe de l’amour du roi et sa maîtresse. L'image 3 est D​ iane la chasseresse,​ un portrait mythologique de Diane de Poitiers: la déesse Diane marche avec son chien, nue à la mode antique. Créée environ en 1550, la peinture ne peut pas être vraiment Diane de Poitiers: elle avait cinquante ans à l’époque et la femme dans la peinture est très jeune. Cependant, parce que Diane de Poitiers était associée avec la déesse Diane, la peinture est devenue un portrait de Diane de Poitiers aussi bien qu’une peinture seulement d’une déesse.8

Après le couronnement d'Henri II en 1547, le nouveau roi a donné le château de

Chenonceaux à sa maîtresse, Diane de Poitiers. Chenonceaux était construit par Thomas

6 B​ardon, page 50. 7 Ibid., page 37. 8 Ibid., page 97.

Bohier de 1513 à 1521 sur la rivière Cher9. Le château était au roi jusqu’au 1555, quand

Diane de Poitiers a commandé deux choses à l’architecte Philibert Delorme: un nouveau pont entre le château et la berge opposée et une nouvelle façade principale du bâtiment.10

L'image 5 montre le nouveau pont du Chenonceaux, avant la construction de la grande galerie. Elle a agrandi aussi les jardins, ajouté quatre grands jardins de fleurs et un jardin de légumes. Bien sûr, le véritable triomphe de Diane de Poitiers et Delorme était le château d’Anet, mais Diane a organisé plusieurs fêtes à Chenonceaux pour la cour royale, et son château symbolisait l’amour du roi et donc le pouvoir de Diane.

En 1559, Henri II a été blessé dans un tournoi qui célébrait la fin des Guerres d’Italie, et il est mort dix jours plus tard.11 (Il portait du noir et du blanc, les couleurs de

Diane de Poitiers.) Pendant le règne d'Henri II, la cour royale a adopté les histoires médiévales (en plus des histoires mythologiques). Henri II s'intéressait à l’iconographie du

Moyen Âge: le Roi Guerrier avec le code de la chevalerie, les tournois, et bien sûr le pouvoir militaire de Charlemagne et des premiers rois de France. Diane de Poitiers a encouragé cet intérêt. En 1540, elle a été mécène de la traduction en français de A​madis de Gaule,​ le dernier roman médiéval.12 En plus, Henri II a organisé les tournois à la cour, où il s’est battu jusqu’à sa mort. C’est cet intérêt à exhiber la force physique qui a amené à la fin du roi et de sa maîtresse. Parce qu’Henri II aimait beaucoup l’image du Roi Guerrier, il a refusé d’arrêter de combattre à cause de son âge, et il a été mortellement blessé dans sa dernière joute.

9 C​ampbell, Gordon. R​enaissance Art and Architecture.​ New York: Oxford University Press, 2004. 55. 10 P​inard, T. "Le Chateau De Chenonceaux (Indre-et-Loire)." R​evue Archéologique ​6, no. 1 (1849): 252. 11 C​avendish, Richard. "Henry II of France Dies of Tournament Wounds." History Today. Juillet 1, 2009. Accédé Novembre 11, 2014. 12 "​Diane de Poitiers", R​enaissance and Reformation.

Avec la mort d'Henri II, Catherine de Médicis est arrivée au pouvoir. Elle voulait gouverner la France elle-même et prendre des décisions pour l'amélioration de sa famille et de ses enfants. Alors, elle avait besoin d’une nouvelle iconographie qui pourrait renforcer son pouvoir à la cour royale.13 Dans ce but, elle a envoyé Diane de Poitiers loin de la cour et lui a pris le château de Chenonceaux. Catherine avait besoin de s’approprier l’iconographie, l’art, et l’architecture de Diane de Poitiers pour, enfin, prendre sa position de pouvoir à la cour.

Dans ses portraits après la mort d'Henri II, Catherine de Médicis porte des vêtements noirs. Sous la loi salique,14 une femme ne pouvait pas gouverner la France elle-même; elle tirait son pouvoir de son mari (maintenant mort) et de ses fils. Alors, dans ses portraits, elle portait des vêtements noirs pour montrer son deuil.15 Ce lien avec le roi mort augmentait son pouvoir et la confirmait comme régente. Sa nouvelle couleur alignait

Catherine avec les autres souverains catholiques, qui portaient aussi des vêtements noirs.

La couleur noire aussi distinguait Catherine dans les tableaux de la cour royale: tous les autres portaient des couleurs vives et Catherine seule portait du noir. La nouvelle image de

Catherine avait pour but de la représenter comme une bonne souveraine, et de la séparer d’héritage de Diane de Poitiers. Catherine a commencé à utiliser un nouveau monogramme: deux K dos à dos (l'image 6). Son dernier monogramme ressemblait trop au monogramme d'Henri II et de Diane de Poitiers - deux C entrelacés ressemblent beaucoup à deux D

13 F​folliott, Sheila. "Catherine De' Médicis as Artemisia: Figuring the Powerful Widow." Dans R​ewriting the Renaissance: The Discourses of Sexual Difference in Early Modern Europe,​ édité par Margaret W. Ferguson. Chicago: University of Chicago Press, 1986. 227-241. 14 M​ ise en place par Clovis I, la loi salique est un code de loi du Moyen Âge. Son influence se prolongea jusqu’à la Renaissance en France. Elle couvrait la succession: les femmes ne pouvaient pas hériter du trône ou du fief. 15 I​bid., page 228. entrelacés. Alors, Catherine de Médicis s’est distinguée avec la couleur de ses vêtements et un nouveau monogramme.

Ce n’était pas la fin. Comme Henri II s’est présenté comme Jupiter, et Diane de

Poitiers comme Diana, Catherine de Médicis avait besoin d’une archétype classique.

Pendant le règne d'Henri II, Catherine s’est présentée comme Junon: la reine des dieux et la femme de Jupiter.16 Cependant, son rôle à la cour royale a changé et alors son archétype classique a dû changer aussi. Junon n’a jamais gouverné elle-même, et Catherine voulait gouverner la France elle-même comme régente. Mais il y avait une autre femme classique qui pouvait convenir à Catherine: la reine Arthémise, qui a gouverné son royaume après la mort de son mari. En 1562, Nicolas Houel a écrit une histoire au sujet de la vie d’Arthémise:

Histoire de la Royne Arthémise.​ Cette histoire a combiné la vraie vie de la reine classique avec quelques événements de la vie de Catherine, créant ainsi le personnage d’Arthémise-Catherine qui pourrait être l'archétype parfait pour Catherine de Médicis.

Même le nom était parfait. L'archétype de Diane de Poitiers était la déesse Diana, Arthémis en grec. Alors, Catherine avait un archétype avec qui elle pourrait gouverner la France et

éclipser sa rivale en même temps.

Avec l’histoire d’Houel, Antoine Caron a fait 59 dessins pour une série de grandes tapisseries.17 Dans ces dessins, Arthémise-Catherine est l'autorité. L'image 7 montre la reine en discussion avec quelques travailleurs sur le modelé de la tombe de son mari. Dans ce dessin, Arthémise-Catherine prend l’attitude d’un homme: elle est assurée et confortable avec les travailleurs, debout au-dessus de tous les autres. Sa main reste sur sa hanche, un

16 F​folliott 1986, page 229. 17 F​folliott, Sheila. "Casting a Rival Into Shade: Catherine De' Medici and Diane De Poitiers."A​rt Journal ​48, no. 2 (1989): 138-43. Page 141. geste très masculin parce qu’il symbolise les souverains compétents.18 Comparez ce dessin d’Arthémise-Catherine et la sculpture de Lorenzo de Médicis de Michel-Ange (l'image 8).

Dans tous les dessins, Arthémise-Catherine semble sûre et assurée - une souveraine - mais elle est aussi belle et élégante, parce qu’elle doit être femme aussi bien que souveraine.

Comme souveraine, Catherine de Médicis a pris le château de Chenonceaux de Diane de Poitiers en 1559, en échange pour le château de Chaumont.19 Catherine n’a pas pu prendre le château d’Anet, le siège du pouvoir de Diane, mais prendre le château de

Chenonceaux a suffit à affaiblir le pouvoir de Diane. La régente a organisé un grand spectacle avec des feu d’artifice à Chenonceaux en 1560, pour célébrer l’ascension au trône de son fils François II. Diane de Poitiers a reçu la cour à Chenonceaux, et Catherine de

Médicis a continué la tradition avec des divertissements fastueux.20 En plus, la régente a crée les additions sur la terre. En 1577, elle a ajouté la grande galerie sur le pont construit par Diane de Poitiers,21 et elle a agrandi encore les jardins, créé le jardin de Catherine sur l’Est du château. Toutes les rénovations par Catherine de Médicis ont été faites dans le but d'éclipser Diane de Poitiers et d’affirmer le pouvoir de la régente.

Pendant le règne d'Henri II, la femme la plus importante à la cour royale était Diane de Poitiers. Elle a utilisé l’iconographie de la d​éesse Diane pour devenir une déesse à la cour royale, et avec son pouvoir elle a été le mécène de beaucoup d’artistes, y compris les rénovateurs du château de Chenonceaux. Cependant, avec la mort d'Henri II, Diane de

Poitiers a perdu son pouvoir à la cour et la reine est arrivée au pouvoir. ​Catherine de

18 F​folliott 1986, page 233. 19 I​bid., page 240. 20 E​ldridge Carney, Jo. "Catherine de’ Medici (1519-1589)." Dans R​enaissance and Reformation: 1500-1620 - A Biographical Dictionary.​ Westport, Connecticut: Greenwood Press, 2001: 249-250. 21 P​inard, page 254.

Médicis a fait tout qu’elle a pu afin de destituer Diane de la cour. Elle a volé son pouvoir en s’appropriant l’iconographie de Diane. Catherine de Médicis était une reine étrangère et donc elle avait besoin d’une image forte pour gouverner la France comme régente. Diane de

Poitiers avait une image très forte; il est logique que Catherine de Médicis ait voulu voler son iconographie. Il ne pouvait y avoir qu’une seule femme au pouvoir à la cour royale.

Les Figures

Image 1: Le monogramme d'Henri II, au château de Chenonceaux. (lovingitalysgardens, https://lovingitalysgardens.wordpress.com/)

Image 2: Les monogrammes d'Henri II et Catherine de Médicis, au château de Chenonceaux.

Image 3: D​ iane le chasseresse,​ l’école de Fontainebleu. La peinture à l’huile sur la toile, 191 x 132 cm, environs 1550-1560.

Image 4: F​ontaine de Diane,​ Jean Goujon. Marbre, la cour de gauche au château d’Anet, 1558.

Image 5: Le pont du château du Chenonceaux, Jaques I Androuet du Cerceau, c. 1570. Châteaux de France au siècle de la Renaissance.​ Flammarion, Paris. 1989.

Image 6: Le nouveau monogramme de Catherine de Médicis.

Image 7: A​rthémise voit le modelé pour la tombe de Mausolus,​ Antoine Caron.

Image 8: L​orenzo de Médicis,​ Michel-Ange.

Les Références

Bardon, Françoise. D​ iane De Poitiers Et Le Mythe De Diane.​ [1. Éd.]. ed. Paris: Presses Universitaires De France, 1963.

Biass-Fabiani, Sophie. "Diane de Poitiers." Grove Art Online. Oxford Art Online. Oxford University Press, a​ccédé ​Octobre 29, 2014, http://www.oxfordartonline.com/subscriber/article/grove/art/T022614.​

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