entracte Fin duconcert vers 22h. Ce concert est enregistré par France Musique. Coproduction Orchestre National deLyon, . Jean-Paul Fouchécourt, laThéière, l’Arithmétique, laRainette Ingrid Perruche, laChauve-souris, laChouette, unePastourelle Annick Massis, leFeu, laPrincesse, leRossignol Julie Pasturaud, laBergère, laChatte, l’Écureuil, unPâtre Delphine Galou,Maman,laTasse chinoise, laLibellule Hélène Hébrard, l’Enfant Frédéric Antoun, Gonzalve Nicolas Courjal, DonInigoGomez, unFauteuil, unArbre Marc Barrard, Ramiro, l’Horlogecomtoise, leChat Luca Lombardo, Torquemada Isabelle Druet, Concepción Karine Locatelli, chef dechœur Nicole Corti, chef dechœur Leonard Slatkin,direction Maîtrise del’Opéra deLyon Chœur Britten Orchestre NationaldeLyon L’Enfant et les Sortilèges L’Heure espagnole Maurice Ravel MARDI 29 JANVIER 2013 –20H – version deconcert – version deconcert

Orchestre National de Lyon | Mardi 29 janvier 2013 Maurice Ravel (1875-1937) L’Enfant et les Sortilèges

Sur un livret de Colette. Composition : 1919-1924. Création : 21 mars 1925, à Monte-Carlo, par Mlle Gauley (l’Enfant) et MM. Fabert et Warnery, entre autres, sous la direction de Victor de Sabata. Durée : environ 45 minutes.

Synopsis

Dans une maison à la campagne, au plafond très bas, l’après-midi, l’Enfant s’ennuie devant un devoir commencé et chantonne les bêtises qu’il rêve de faire. Entre Maman, dont on ne voit que la jupe, qui apporte le goûter mais finit par punir l’Enfant pour sa paresse et son insolence : il devra rester seul jusqu’au dîner.

Le voilà qui se fâche et commence à martyriser les objets, l’écureuil et le chat, animé d’une fureur toujours plus grande. Alors qu’il se jette dans un fauteuil, soûlé de ses débordements, ce dernier s’anime et entame un duo avec une bergère Louis XV. C’est ensuite au tour de l’Horloge comtoise de déplorer les méchancetés de l’Enfant, qui lui a arraché son balancier, puis à la théière (dans un savoureux franglais) et à la tasse chinoise d’entamer un dialogue farfelu. L’Enfant, de plus en plus effrayé et désolé, se rapproche du Feu alors que le jour baisse. Mais celui-ci le menace violemment : « Ah ! Gare ! Je réchauffe les bons ! Gare ! Je brûle les méchants ! Gare ! Gare ! Ah ! Gare à toi ! ». Les personnages du papier peint prennent alors vie et se plaignent eux aussi de cet enfant méchant qui les a déchirés. Alors que ce dernier se désole, une Princesse apparaît ensuite de sous une page de livre arrachée : c’est celle de l’histoire d’hier soir, dont il est tombé amoureux. Malheureusement, elle disparaît, aspirée sous terre par une force invisible et l’Enfant, resté seul, chante un air de désolation. À nouveau, un personnage surgit d’un livre : c’est le Petit Vieillard avec sa règle de bois, qui, entouré des Chiffres piaillant, récite des problèmes et des opérations absurdes. Épuisé, l’Enfant s’écroule, tandis que le Chat noir se réveille et joue avec sa pelote de laine. Apercevant la Chatte blanche dans le jardin, il va la rejoindre pour un duo miaulé, et l’Enfant les suit.

« Des arbres, des fleurs, une toute petite mare verte, un gros tronc vêtu de lierre » forment le décor d’une Musique d’insectes, de rainettes, de crapauds, de rires de chouette, de murmures de brise et de rossignols. Le protagoniste, émerveillé, s’appuie à l’arbre, mais celui-ci gémit, car l’Enfant l’a blessé tout à l’heure avec un couteau. Une Libellule cherche sa compagne, qu’il a épinglée au mur, puis des chauves-souris, en ronde, lui rappellent qu’il a tué l’une d’entre elles, privant ses petits de leur mère. Après la danse des rainettes, l’Écureuil met en garde l’une des grenouilles, qui s’était approchée trop près de l’Enfant, et raconte sa captivité tandis que le héros essaie de se justifier. Triste, solitaire, il appelle sa mère ; mais les animaux, galvanisés par le discours libertaire de l’Écureuil, se jettent sur lui

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pour le mettre en pièces. Dans la bataille, l’Enfant « est projeté dans un coin de la scène, et les bêtes l’oublient, dans leur ivresse de combattre. Presque en même temps, un petit écureuil, blessé, vient choir près de [lui] ». L’Enfant le panse et retombe évanoui. Touchées par son geste, les bêtes décident de le sauver, et l’escortent jusqu’à la maison. Le rideau tombe sur le dernier mot de l’Enfant : « Maman ! »

Une enchanteresse féerie

Comme d’autres œuvres de Ravel, telle La Valse, L’Enfant et les Sortilèges connut une longue genèse. Jacques Rouché, directeur de l’Opéra de , avait demandé à Colette un livret de féerie-ballet ; parmi d’autres compositeurs, qui n’enthousiasment guère la romancière, il propose Ravel pour la mise en musique. Colette accepte avec la plus grande joie, mais sa patience sera bientôt mise à l’épreuve, car le livret, envoyé une première fois en 1916, ne parvient pas au compositeur alors au front. À la fin de la guerre, Ravel finit par accepter le travail – mais ne donne plus de nouvelles par la suite. Quelques échanges entre le compositeur et sa librettiste ont lieu en 1919 ; cependant l’œuvre avance peu, jusqu’à la signature d’un contrat avec le directeur de l’Opéra de Monte-Carlo, que Ravel se fait un devoir d’honorer. Voici la « fantaisie lyrique » finie, et créée le 21 mars 1925 à Monte-Carlo, avant la reprise parisienne à l’Opéra-Comique.

Bien qu’il ait accordé tout au long de sa vie une place de choix à la voix, à laquelle de nombreuses mélodies font un écrin remarquable, Ravel ne fut que peu présent sur la scène. L’Enfant et les Sortilèges marque en effet sa dernière incursion dans le monde du théâtre lyrique, et fait suite, avec un écart de presque vingt ans, à L’Heure espagnole, composée en 1907. Alors que le père de Ravel, mort tandis qu’il travaille à L’Heure espagnole, voyait dans l’opéra la consécration ultime du musicien, le compositeur se dérobe. Il donne d’abord – selon les sous-titres des deux œuvres – une comédie musicale (qu’il qualifie aussi d’opéra bouffe), puis une fantaisie lyrique. Qui plus est, aucune des deux n’atteint l’heure de durée : et voilà un corpus scénique miniature.

Miniature, L’Enfant et les Sortilèges ne l’est qu’en ces termes. Au contraire, les ressources vocales et instrumentales convoquées par le compositeur sont importantes (et ceci contribue d’ailleurs aux difficultés de représentation de l’œuvre, exigeant des moyens importants pour une durée limitée). Du côté vocal, pas moins de vingt et un personnages, qui demandent au minimum treize chanteurs, ainsi qu’un chœur mixte et un chœur d’enfants ; du côté orchestral, une phalange comprenant une importante section percussive, et où l’on note la présence d’instruments rares. Ainsi de l’éoliphone, machine à vent que Ravel utilise également dans Daphnis et Chloé (que l’on peut remplacer par une brosse de chiendent utilisée sur la grosse caisse), de la râpe à fromage, de la flûte à coulisse (utilisée dans une superbe scène nocturne), mais aussi du luthéal1. Le goût des

1 « À défaut de luthéal, employer un piano droit, et mettre une feuille de papier sur les cordes, aux endroits indiqués, pour imiter la sonorité du clavecin », est-il noté dans la partition.

3 associations savoureuses d’instruments, en particulier, et la richesse des présentations instrumentales en général démontrent une nouvelle fois la maestria de Ravel en termes d’orchestration. Mais contrairement à ce que certains (André Messager, notamment) ont voulu entendre, soulignant la froideur d’expression de cette fantaisie lyrique, celle-ci reste secondaire : « C’est le chant qui domine ici. L’orchestre, sans faire fi de la virtuosité instrumentale, reste néanmoins au second plan », souligne le compositeur, vraisemblablement conscient des malentendus que l’œuvre pouvait générer (La Revue musicale).

Récit de rédemption et récit fantastique à la fois, L’Enfant et les Sortilèges est une fable naïve jouant à plusieurs niveaux. Le premier n’est pas le moindre, et se nourrit du bonheur de tableaux colorés toujours renouvelés, poursuivant sur un mode plus direct les évocations poétiques de cette autre enfantine, Ma mère l’Oye. La ronde des personnages, où se répondent, se lamentent et se chamaillent meubles, figures animées et animaux, autour du « méchant enfant », centre de la fantaisie, anime un kaléidoscope éblouissant. Musicalement, il en résulte un métissage des genres que Ravel s’attendait à se voir reprocher : « Je puis vous assurer que cette œuvre, en deux parties, se distinguera par un mélange des styles qui sera sévèrement jugé, ce qui laissera Colette indifférente et dont je me fous », confiait-il à l’ami Roland-Manuel. D’un menuet pastiche aux sonorités grinçantes (le duo du fauteuil et de la bergère) au chœur de style Renaissance qui achève l’œuvre, la partition louvoie avec gourmandise entre un air de bravoure de soprano colorature (le Feu), une chanson folklorique (personnages du papier peint), un tableau de folie rappelant des scènes sataniques du siècle précédent (l’Arithmétique), tout en se permettant de contrepointer une musique « nègre » au rythme de rag-time d’une « chinoâserie » pentatonique aux paroles loufoques (la théière et la tasse), et de donner un duo miaulé à l’issue véritablement extatique. Ce feu d’artifice de bonne humeur ne doit cependant pas faire ignorer le second niveau de cette fantaisie, moins directement visible, mais pas moins important. Sous ses multiples masques, Ravel y reste profondément lui-même, tant au niveau stylistique que psychologique. Ce sont l’émotion et la tendresse qui forment le fondement de cette œuvre, écrite par un homme qui n’eut jamais d’enfants mais qui entretint avec le monde de l’enfance une rare proximité.

Angèle Leroy

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L’Heure espagnole

Composition : 1907. Dédicace : « à Madame Jean Cruppi, hommage de respectueuse amitié ». Création : le 19 mai 1911, Opéra-Comique, Paris, sous la direction d’Albert Carré. Durée : environ 45 minutes.

Synopsis

À Tolède, au XVIIIe siècle, dans la boutique d’un horloger espagnol. Scène I. Torquemada est assis à son établi au milieu des horloges. Entre Ramiro, muletier du gouvernement ; il veut faire réparer sa montre, qui ne cesse de s’arrêter. Scène II. Concepción, la femme de Torquemada, les rejoint pour rappeler à son mari, qu’elle rudoie, d’aller régler les horloges municipales. Torquemada sort en demandant à Ramiro de l’attendre. Scène III. Concepción et Ramiro restent seuls, gênés, jusqu’à ce qu’elle ait l’idée de lui demander de monter dans sa chambre l’horloge que Torquemada promet d’y mettre depuis longtemps. Ramiro quitte la scène avec l’horloge sur le dos. Scène IV. Il était temps : voici Gonzalve, l’amant de Concepción. Alors qu’elle le presse, il ne pense qu’à déclamer des vers et projeter des sonnets. Trop tard, Ramiro revient. Scène V. Pour se débarrasser de lui à nouveau, Concepción fait semblant de changer d’avis sur l’horloge : elle préfèrerait cette autre. Ramiro ressort pour aller chercher la première. Scène VI. Concepción intime à Gonzalve, toujours aussi préoccupé d’images poétiques, l’ordre de se cacher dans l’horloge que Ramiro doit monter dans sa chambre. Scène VII. Don Inigo passe alors, qui vient faire la cour à Concepción en l’absence de son mari. Elle tente de se dérober à ses avances tandis que Gonzalve est toujours caché dans l’horloge. Ramiro, rapportant la première horloge, la sauve. Scène VIII. Ramiro charge sans mal aucun l’horloge contenant Gonzalve sur son épaule, et Concepción décide de l’accompagner. Scène IX. Inigo déplore la froideur de Concepción et conçoit le projet de se cacher dans l’horloge, projet qu’il met (avec peine) à exécution. Scène X. Ramiro revient : il a été chargé par Concepción, qu’il trouve charmante, de garder la boutique, et s’adonne à une rêverie philosophique sur la complexité de la femme et de ses rouages. Scène XI. Concepción accourt, et demande à Ramiro de finalement rapporter l’horloge, qui va « tout de travers ». Scène XII. Don Inigo profite de l’absence de Ramiro pour sortir de l’horloge, et vanter ses propres mérites auprès de Concepción, soulignant l’inexpérience des jeunes hommes et l’inconsistance des poètes. Scène XIII. Ramiro revient avec l’horloge contenant Gonzalve, et demande à Concepción si elle veut qu’il monte l’autre ; elle hésite puis accepte, au plus grand bonheur de Don Inigo qui croit voir ses rêves se réaliser.

5 Scène XIV. Concepción tente de mettre Gonzalve à la porte, mais celui-ci se grise de poésie et elle finit par quitter les lieux elle-même. Scène XV. Gonzalve continue dans la même veine puis se cache en entendant venir le muletier. Scène XVI. Ramiro entame un monologue où il exprime son désir de devenir horloger, « dans cette horlogerie, avec cette horlogère », mais Concepción le coupe dans sa rêverie pour lui demander de rapporter l’horloge qui est dans sa chambre. Scène XVII. Seule (ou presque, car Gonzalve est toujours dans l’horloge), la femme de l’horloger déplore de ne pas trouver un amant qui lui convienne, et se désespère du retour prochain de son mari, à qui elle n’a pas réussi à être infidèle… Scène XVIII. Le retour de Ramiro, plein de bonne volonté, achève d’ouvrir les yeux de Concepción sur ses qualités, et elle lui propose de la suivre dans sa chambre. Scène XIX. Don Inigo et Gonzalve caressent tous deux le projet de quitter la boutique, mais ils tombent l’un sur l’autre. Scène XX. Arrive Torquemada qui s’excuse auprès des deux hommes, qu’il prend pour des clients, de les avoir fait attendre. Inigo est toujours coincé dans son horloge. Scène XXI. Concepción et Ramiro entrent dans la pièce et sont mis à contribution pour libérer Inigo. C’est Ramiro qui réussit, et tous viennent se placer sur le devant de la scène pour énoncer la morale de l’histoire.

Angèle Leroy

Une comédie musicale espagnole

Commençons par la morale de l’histoire, telle que l’énonce le quintette final de cette comédie musicale :

Un financier… et un poète… Un époux ridicule… Une femme coquette Qui se servent pour leurs discours De vers tantôt longs, tantôt courts … Au rythme qui se casse, À la rime cocasse… … Avec un peu d’Espagne autour !…

Voici bien le projet de Ravel qui, échaudé sans doute par la récente création des Histoires naturelles, éprouve le besoin de préciser son idée au Figaro en prélude à la création de L’Heure espagnole à l’Opéra-Comique le 19 mai 1911. Il s’agit d’« une sorte de conversation en musique. L’intention est affirmée de renouer avec la tradition de l’opéra-bouffe ». Plus loin, le compositeur précise en quoi consiste l’humour de cette œuvre : « L’esprit humoristique […] est purement musical : ici, le rire doit être obtenu non pas, ainsi que dans l’opérette, par l’accentuation arbitraire et cocasse des mots, mais par l’insolite de l’harmonie, du rythme, du dessin mélodique ou de l’orchestration. » Ce qui n’empêche pas Ravel de goûter l’humour

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parfois cynique de la « fantaisie cocasse » de Franc-Nohain dont il a adapté en livret la pièce éponyme. La connotation espagnole vient en dernier : c’est pourtant elle qui inspire à Ravel cette orchestration virtuose et rutilante que lui enviait Falla.

Au-delà du vaudeville, Ravel, avec la pudeur qu’on lui connaît, campe ici une métaphore horlogère de l’amour qui sera filée par le plus fruste mais le plus authentique des personnages, le muletier Ramiro qui, scène X, s’exclame :

Quand je vois ici rassemblées Toutes ces machines subtiles, Tous ces ressorts menus, à plaisir embrouillés, Je songe au mécanisme qu’est La femme, mécanisme autrement compliqué.

L’image acoustique en est proposée dès le prélude, musique mystérieuse par le thème des clarinettes en quartes parallèles auquel se superpose bientôt trois métronomes aux vitesses différentes, figurations possibles des trois courtisans de Concepción. Motif de carillon et cloches complètent ce tableau sonore de la boutique d’un horloger de Tolède. Mais si le temps de l’amour est compté – une heure –, il ne se laisse pas enfermer dans ce rythme mécanique… La caractérisation des amants est confiée à l’orchestre pour deux d’entre eux : le muletier et son fouet, le banquier Don Inigo Gomez et son glissando de trombone. Quant à l’étudiant Gonzalve, amant en titre et poète à ses heures, son ridicule se traduit par un style lyrique exacerbé, aux antipodes du ton de la conversation adopté par le reste des dialogues, tous mis en musique. Au centre du vaudeville, Concepción incarne une femme à la fois capricieuse et désenchantée : l’air de la scène XVI – l’un des seuls de la partition – a quelque chose de tragique, par son entrée dramatique sur roulements de timbale, et de dérisoire, par le ton ironique du basson. C’est un air de colère qui commence en seguidilla – comme le négatif de celle de Carmen – et poursuit en valse lente avant de revenir au tempo initial.

Espagnole en son titre, cette comédie musicale de Ravel a quelque chose de très français, tant dans le genre dramatique choisi que dans la déclamation, tandis qu’El amor brujo semble incarner l’essence même de la danse et du cante jondo, dans un climat qui frôle la tragédie.

Lucie Kayas

7 Isabelle Druet autres rôles à la scène, on peut citer que celles de l’Opéra-Comique, du Petit Révélation lyrique aux Victoires de la Orlovsky dans La Chauve-Souris (Opéra Palais à Paris, du Palazzetto Bru Zane à musique 2010, la mezzo-soprano Isabelle du Rhin), le rôle-titre de L’Italienne à Venise, de l’Opéra de Lille, du Théâtre de Druet mène avec un égal bonheur une Alger de Rossini (Opéra de Metz), la l’Athénée, de la Fondation Royaumont ou carrière tant en concert et en récital Sagesse, Sidonie et Mélisse dans Armide encore du Palais des Beaux-Arts à qu’à l’opéra sur de nombreuses scènes de Lully au Théâtre des Champs-Élysées Bruxelles… On a pu la remarquer dans prestigieuses. Ainsi, en 2012/2013, sous la baguette de William Christie, les Leçons de musique au Théâtre du retrouve-t-elle pour la troisième saison Didon dans Didon et Énée en tournée Châtelet et au Cabaret classique sur consécutive le rôle-titre de Carmen, ainsi nationale ; Arcabonne dans Amadis de France Musique avec Jean-François que celui de Didon et Énée ; elle Lully (Avignon et Massy), La Troisième Zygel. interprète également les rôles de Dame dans La Flûte enchantée (Festival Théone et Astrée dans Phaëton de Lully d’Aix-en-Provence, Salle Pleyel, Luca Lombardo avec les Talens Lyriques (Opéra de Philharmonie de Berlin, sous la direction Originaire de Marseille, Luca Lombardo Lausanne, Salle Pleyel) et celui d’Orphée de René Jacobs) ou encore le rôle-titre remporte plusieurs concours dans Orphée et Eurydice de Gluck à de La Périchole d’Offenbach. Elle a prêté internationaux de chant : Concours l’Opéra de Limoges et au Théâtre sa voix à Charité et Mélisse dans Cadmus Caruso de Milan, Prix Georges-Thill, Voix musical de Besançon. Elle est également, et Hermione de Lully et à Climène dans d’or, Concours Viñas de Barcelone. Il fait pour une tournée européenne, La Egisto de Cavalli avec Le Poème ses grands débuts en 1989 dans le rôle de Troisième Dame de La Flûte enchantée Harmonique (Opéra-Comique, Opéra de Gabriele Adorno (Simon Boccanegra) à dirigée par René Jacobs. Elle donne par Rouen) ; à Ruggiero dans Alcina de l’Opéra des Flandres, avec José Van Dam ailleurs une série de récitals à travers Haendel ; à Angelina, le rôle-titre d’une dans le rôle-titre. Il chante ensuite l’Europe avec la pianiste Anne Le Bozec adaptation de La Cenerentola de Rossini Turiddu dans Cavalleria rusticana à dans le cadre du programme « Rising à Paris. Elle a chanté dans Xerse de l’Opéra de Sydney et à Melbourne. Il s’est Stars » mené par la Cité de la musique Cavalli au Théâtre des Champs-Élysées ; produit sur les plus grandes scènes de Paris, et se produit avec l’ensemble dans Sancho Pança de Philidor avec La internationales. Il a participé à de Les Ombres pour un concert Couperin/ Simphonie du Marais ; dans Acis et nombreuses productions telles Simon Campra. Toujours friande d’expériences Galatée de Lully et Alcyone de Marin Boccanegra (Verdi), Otello (Verdi), originales, elle participe de nouveau à un Marais avec Les Folies Françoises… Werther (Massenet), Les Contes ciné-concert consacré à L’Aurore de Isabelle Druet aime à sortir des sentiers d’Hoffmann (Offenbach), Tosca (Puccini), Murnau sur la Scène nationale battus : musiques traditionnelles, opéras La Traviata (Verdi), Roméo et Juliette d’Angoulême. Musicienne au parcours de rue, récital équestre… Il lui tient à (Gounod), Faust (Gounod), Un bal masqué atypique, Isabelle Druet a commencé à cœur de partager son art vocal avec le (Verdi), Le Vaisseau fantôme (Wagner), La explorer la voix à travers les musiques plus grand nombre. Dans cet esprit, elle Vestale (Spontini), Lodoïska (Cherubini), traditionnelles et actuelles et s’est a créé en 2009 sous la direction de Luisa Miller (Verdi), Carmen (Bizet), Les d’autre part formée au métier de Benoît Humbert, Marc Mauillon et le duo Pêcheurs de perles (Bizet), Manon comédienne. En 2007, elle sort diplômée Double Piano La Valse perdue (Massenet), La Bohème (Puccini), Le Roi du (CNSMDP). d’Offenbach, un récital conté tout public. de Lahore (Massenet), Hérodiade Cette même année, elle est Révélation Isabelle Druet affectionne (Massenet), La Damnation de Faust classique lyrique de l’Adami et elle particulièrement l’univers du récital, et (Berlioz), Les Vêpres siciliennes (Verdi), obtient en 2008 le 2e prix au Concours c’est accompagnée notamment des Le Trouvère (Verdi), Sapho (Massenet), International Reine Élisabeth de pianistes Anne Le Bozec, Johanne Madame Butterfly (Puccini), Louise Belgique. C’est dans le rôle du Page de Ralambondrainy ou Stéphane Jamin (Gustave Charpentier), Giovanna d’Arco Salomé qu’elle a fait ses débuts à l’Opéra qu’elle donne de nombreux concerts sur (Verdi), Salomé (version française – de Paris en 2011. Parmi ses nombreux des scènes aussi variées et prestigieuses Richard Strauss), La Veuve joyeuse

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(Lehár)… Il se produit régulièrement en Marc Barrard dans cette même œuvre il y a quelques concert : Requiem de Verdi, de Saint- Au cours de ses années de formation années Metternich. On l’attend Saëns, Stabat Mater de Dvořák… Au cours Gabriel Bacquier, le baryton nîmois Marc également à Avignon dans La Traviata et des dernières saisons, on a pu l’entendre Barrard a appris l’art du chant français. Madame Butterfly, à Marseille dans en Don José dans Carmen à Ljubljana, Lauréat de nombreux prix dès sa sortie L’Italienne à Alger, Lucia di Tours, Singapour, Pampelune et au du Conservatoire de Nîmes, il est engagé Lammermoor, La Traviata et Les Troyens Japon, Thésée dans Ariane de Massenet immédiatement, en 1986, aux Chorégies en version de concert, à Oviedo dans à Saint-Étienne, Werther à Séville, Mylio d’Orange, puis par toutes les scènes Werther, à Strasbourg dans Les (Le Roi d’Ys) au Japon avec Michel d’opéra françaises. L’étranger n’est pas Huguenots, à Orange dans Turandot et Plasson, Un Noctambule et Le Pape des en reste, de la Scala de Milan au Teatro Samson et Dalila, à Barcelone dans fous dans Louise de Charpentier à l’Opéra Colón de Buenos Aires, en passant par la Cendrillon, à Montpellier dans Lakmé… National de Paris. Il a chanté Macduff Deutsche Oper de Berlin. À Paris, dans (Macbeth) et Hoffmann (Les Contes Pelléas et Mélisande à l’Opéra-Comique, Nicolas Courjal d’Hoffmann) à Nice, Don Carlo (Madame son Golaud marque les esprits. Le Né à Rennes, Nicolas Courjal entre en Butterfly) à Karlsruhe, Pinkerton à la répertoire français, qu’il sert dans la plus 1995 dans la classe de Jane Berbié au Fenice de Venise puis à Messine, Faust belle tradition, occupe naturellement Conservatoire de Paris (CNSMDP). Il fait (La Damnation de Faust) en Argentine, dans sa carrière une place ensuite partie de la troupe de l’Opéra- Mario Cavaradossi (Tosca) à Tours, prépondérante. Ourrias (Mireille), Comique, puis de l’Opéra de Wiesbaden. L’Instituteur (La Petite Renarde rusée) à Valentin (Faust), Nevers (Les Huguenots Il participe en 2001 au Festival de l’Opéra de Paris… La saison dernière, il de Meyerbeer, enregistré à Montpellier), Wexford, où il reçoit le prix Gerard- s’est fait entendre à Tirana (Les Contes Zurga (Les Pêcheurs de perles), Lescaut Arnhold et interprète en 2001/2002 d’Hoffmann), à Moscou (La Damnation de (Manon) ou Albert (Werther) mettent en Sapho et Madame Butterfly. Il incarne Faust), de nouveau en Argentine (Faust), valeur la pureté de sa ligne mélodique et Lamoral (Arabella) au Théâtre du à Marseille (Cavalleria rusticana), à Tours de son articulation. Si sa faconde Châtelet en 2002 sous la direction de (Faust et Simon Boccanegra), avant les naturelle s’accommode à merveille de Christoph von Dohnányi, ainsi que festivals d’été où il a participé à Macbeth caractères tels que Figaro (Le Barbier de Truffaldino (Ariane à Naxos) sous la (Festival d’Antibes) et au Requiem de Séville) ou Mercutio (Roméo et Juliette), direction d’Iván Fischer, rôle qu’il avait Verdi (Arènes de Nîmes). Cette saison, il Marc Barrard excelle dans les rôles également interprété à l’Opéra de Lyon. incarne Hoffmann en Slovénie, Don Carlo nobles, dont il élargit l’éventail à chaque Il participe à la création de Perelà, en Argentine, Guillot dans Manon à saison : Raimbaud (Le Comte Ory), L’Homme de fumée de Pascal Dusapin à l’Opéra de Paris, Des Grieux dans le Germont (La Traviata), Athanaël (Thaïs), l’Opéra Bastille et à Montpellier. Il chante même ouvrage pour ses débuts au Capulet (Roméo et Juliette), Le Comte Les Troyens de Berlioz au Théâtre du Metropolitan Opera de New York, Macduff (Les Noces de Figaro) qu’il vient Châtelet, Les Maîtres Chanteurs de à Tours, Don José à la Fenice de Venise, d’aborder à l’Opéra de Monte-Carlo. On a Nuremberg de Wagner à l’Opéra Bastille, rôle qu’il reprendra par la suite à aussi pu l’entendre en Marquis de la Il Re Teodoro de Paisiello au Festival de Marseille. Sur cette même scène, il Force dans Dialogues des carmélites à Montpellier, le Stabat Mater de Dvořák chantera Spakos dans Cléopâtre de Oviedo, dans le rôle-titre de Saint avec l’Orchestre National de Lorraine, Massenet. Il a également en projet un François d’Assise de Messiaen à Montréal Tannhäuser au Théâtre du Châtelet, Zarastra (Le Mage de Massenet) à sous la direction de Kent Nagano, dans le Madame Butterfly au Théâtre du Saint-Étienne avec un enregistrement rôle d’Albert de Werther à Strasbourg Capitole de Toulouse, Der Freischütz à chez Cyprès à la clé, Guillot au Capitole sous la direction de Michel Plasson. C’est Montpellier, La Sonnambula à Avignon, de Toulouse, Schmidt (Werther) et la ainsi que, parmi ses projets, il chantera à Un bal masqué à l’Opéra de Nice, La doublure du rôle-titre du Cid à l’Opéra Lausanne le rôle de Flambeau dans Bohème (Colline) à Tours, Reims et Nice, National de Paris. L’Aiglon d’Honegger, après avoir incarné le Requiem de Mozart avec l’Orchestre

9 Philharmonique de Nice, L’Orateur (La Rakewell (The Rake’s Progress), Roméo Marc Minkowski à l’Opéra des Pays-Bas Flûte enchantée) à Avignon et Reims, (Roméo et Juliette), Bénédict (Béatrice (Amsterdam)… Il interprète également Lamoral à Toulouse et au Châtelet en et Bénédict), Le Chevalier de la Force des oratorios tels Le Messie et L’Allegro, version de concert avec Christoph (Dialogues des carmélites) et Le Mari il Penseroso ed il Moderato de Haendel Eschenbach, Lothario (Mignon) à (Les Mamelles de Tirésias). En concert, il avec les orchestres symphoniques de Avignon, Masetto (Don Giovanni) à interprète notamment Le Messie de San Francisco, Toronto et Denver, ainsi Montpellier, Le Podestat (La Pie voleuse) Haendel, le Magnificat, les Passions selon qu’avec le Vancouver Chamber Choir et et Le Gouverneur (Le Comte Ory) à saint Jean et saint Matthieu, l’Oratorio l’ensemble Arion. Parmi ses projets, Nantes, Zuniga (Carmen) au Sferisterio de Noël et la Messe en si mineur de Bach, citons La Fille du régiment (Tonio) à de Macerata. Récemment, il a incarné le Requiem de Mozart, la Neuvième Covent Garden, L’Italienne à Alger Ramfis (Aida), Oroveso (Norma), Alidoro Symphonie de Beethoven, La Création et (Lindoro) à Marseille, Dialogues des (Cenerentola) et Méphistophélès (Faust) Les Saisons de Haydn. Il a récemment carmélites à Toronto, Hamlet à Vienne, à Avignon ; il a chanté La Traviata aux incarné Le Comte Almaviva (Le Barbier Falstaff à Montréal et à Toronto, Don Chorégies d’Orange, Arkel (Pelléas et de Séville), Gérald (Lakmé) et Titus (La Giovanni (Ottavio) à Cincinnati, La Mélisande) à Metz, L’Orateur au Théâtre Clémence de Titus) à l’Opéra de Tempête de Thomas Adès au Festival de du Châtelet et à Montpellier, où il a Montréal, Roméo (Roméo et Juliette) au Québec, Lakmé (Gérald) à Montpellier, également participé à un ouvrage Festival de Charleston ainsi qu’à Saint- L’Enlèvement au sérail (Belmonte) et Les contemporain, Affaires étrangères de Louis et à Québec, Le Prince (Cendrillon Pêcheurs de perles (Nadir) à Nantes… Valentin Villenave, Nourabad dans Les de Massenet) au New York City Opera, à Pêcheurs de perles en version de concert Marseille, Montréal et Bruxelles, Orphée Hélène Hébrard à la Maestranza de Séville avec Roberto (Orphée aux Enfers) à l’Opéra de Hélène Hébrard commence ses études Alagna. On a pu l’entendre par ailleurs Montpellier, Tamino (La Flûte enchantée) musicales à la Maîtrise de Radio France dans Salomé à l’Opéra de Paris et à à Denver, Tours, au Théâtre du Châtelet puis au Conservatoire Francis-Poulenc Covent Garden, où il a incarné aussi à Paris et à Montpellier, Ferrando (Così du XVIe arrondissement de Paris, dans la Zuniga. Il a interprété Grémine (Eugène fan tutte) à Nantes et Angers. Il chante classe de chant d’Isabel Garcisanz. Onéguine) à Avignon, Sparafucile Le Roi d’Ys au Lincoln Center de New Parrainée par la Fondation Karajan, elle (Rigoletto) à Montpellier, Basilio (Le York, L’Enlèvement au sérail à l’Opéra est admise au Studio international de Barbier de Séville) au Châtelet, Des Atelier de Toronto et en tournée avec l’Opéra de Zurich et participe à quelques Grieux (Manon), ainsi que Gessler l’Orchestra of the Age of Enlightenment productions. Elle approfondit sa (Guillaume Tell) en concert avec à Toulouse, Valence, Valladolid et technique vocale auprès de Malcolm l’Orchestre de l’Académie Nationale Londres, La Cenerentola au Grand Opera Walker, Susan McCulloch et Isabelle Sainte-Cécile de Rome et Antonio de Miami, Le Barbier de Séville à l’Opéra Henriquez. Elle fait ses débuts en Pappano aux Proms, et Le Commandeur de Calgary et au Grand Opera de Miami, incarnant l’Enfant dans L’Enfant et les (Don Giovanni) à Marseille. Hippolyte et Aricie (Hippolyte) au Sortilèges au Théâtre des Champs- Théâtre du Capitole de Toulouse, Élysées (Paris), Javotte dans Frédéric Antoun Idoménée (Idamante) à l’Opéra de Nancy, Manon (Massenet) au Grand Théâtre de Formé au Curtis Institute of Music de L’Amant Jaloux de Grétry à l’Opéra Royal Genève et Cherubino au Festival de Philadelphie, le ténor canadien Frédéric de Versailles et à l’Opéra-Comique, Longborough (Grande-Bretagne). En Antoun a pour rôles de prédilection Dialogues des carmélites (Le Chevalier mars 2012, elle est Métella dans La Vie Tamino (La Flûte enchantée), Ferrando de la Force) à Nice dans une mise en parisienne au Théâtre de l’Espérance à (Così fan tutte), Belmonte (L’Enlèvement scène de Robert Carsen et sous la Genève. Hélène Hébrard a chanté en au sérail), Nemorino (L’Élixir d’amour), direction de Michel Plasson, La Flûte Angleterre à la Purcell Room (Southbank Le Comte Almaviva (Le Barbier de enchantée à Avignon et Toronto, Centre, Londres), à Cheltenham Séville), Lenski (Eugène Onéguine), Tom Iphigénie en Aulide sous la direction de accompagnée par Julius Drake, à

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Aldborough. Elle s’est produite en récital et La Périchole (rôle-titre) à l’Opéra de -Grenoble (Passion selon saint au Danemark, ainsi qu’au Holder’s Dijon, Il Mondo della Luna de Haydn à Matthieu de Bach), l’Accademia Bizantina Festival de La Barbade. En France, on a Rennes et Luxembourg, Giulio Cesare de (Juditha triumphans) et Les Talens pu l’entendre au festival Piano en Valois, Haendel (rôle-titre) à Caen, Le Songe Lyriques (Alcina). Delphine Galou a accompagnée par Jeff Cohen, aux d’une nuit d’été de Britten (Hermia) à participé à l’enregistrement de Teuzzone Automnales du Palais impérial de Nancy, Il Giustino de Giovanni Legrenzi de Vivaldi sous la direction musicale de Compiègne accompagnée par Maciej (Eufemia) et Niobe d’Agostino Steffani Jordi Savall, paru sous le label Naïve. Pikulski, ainsi qu’au à Paris (Nerea) au Festival de Schwetzingen. Les (concert retransmis sur France Musique). deux dernières saisons ont été marquées Julie Pasturaud En novembre 2011, elle a remporté le Prix par deux nouvelles productions : Née à Bordeaux en 1978, Julie Pasturaud de la Mélodie française au Concours des Radamisto (Zenobia) au Festival Haendel poursuit ses études de chant au sein de Symphonies d’Automne de Mâcon. Elle a de Karlsruhe et Orlando furioso de la prestigieuse Guildhall School of Music pris part en mai 2012 à Qui a assassiné Vivaldi (rôle-titre) à l’Opéra de Bâle. En and Drama de Londres. Après l’obtention Mozart ? au Théâtre des Salons à 2010/2011, elle a fait ses débuts au Royal d’un master en musique et un Genève, à Casanova, séducteur libertin Opera de Covent Garden (Niobe), puis a perfectionnement en classe d’opéra, elle au Festival des Lumières de incarné Lucrèce à Angers-Nantes Opéra est choisie pour être membre de l’Opera Montmorillon avec Alain Carré en juillet, et Alcina de Haendel (Bradamante) à Studio, où elle étudie avec Rudolf à L’Enfant et les Sortilèges avec l’Opéra de Saint-Gall. Au cours la saison Piernay. En 2003, toujours à Londres, l’Orchestre Symphonique de la NHK au 2011/2012, on peut l’entendre à l’opéra elle est finaliste du Prix Maggie-Teyte au NHK Hall de Tokyo en décembre. Elle dans Il Trionfo del Tempo de Haendel à la Royal Opera de Covent Garden et sera prochainement à l’affiche de Melody Staatsoper de Berlin sous la direction de lauréate du Prix Richard-Tauber au en ballade, spectacle autour des Marc Minkowski et dans Alcina à l’Opéra Wigmore Hall. Elle a participé à mélodies françaises qu’elle a écrit de Lausanne sous la direction d’Ottavio l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence elle-même. Dantone. Elle se produit ensuite au avec Christa Ludwig et Edda Moser, ainsi Theater an der Wien dans Le Retour qu’à l’Académie de Villecroze avec Delphine Galou d’Ulysse dans sa patrie de Monteverdi Marilyn Horne. Elle a été boursière du Delphine Galou est née à Paris. Elle (Penelope) sous la direction de ministère des Affaires étrangères ainsi mène en parallèle des études de Christophe Rousset. En concert, elle a que lauréate du Prix Wessex (décerné philosophie à la Sorbonne et des études chanté notamment avec l’Ensemble par la Wessex Glyndebourne Association) de piano et de chant. Lauréate de Balthasar Neumann (Thomas en 2006. Ses engagements incluent plusieurs concours de chant, elle est Hengelbrock), I Barocchisti (Diego Speranza dans L’Orfeo de Monteverdi à désignée en 2004 Révélation classique Fasolis), l’Accademia Bizantina (Ottavio l’Opéra National de Lyon sous la de l’Adami. En 2000/2001, elle entre aux Dantone), le Collegium 1704 (Václav baguette de Philippe Pickett en avril Jeunes Voix du Rhin (Opéra National du Luks), Les Siècles (François-Xavier Roth), 2004 ainsi que le rôle-titre du Viol de Rhin), où elle aborde des rôles tels que Les Arts Florissants (Paul Agnew), Le Lucrèce de Britten sous la direction de Hänsel (Hänsel et Gretel de Concert des Nations (Jordi Savall) et Peter Robinson au Barbican Centre de Humperdinck), le rôle-titre du Viol de l’Ensemble Matheus (Jean-Christophe Londres en juin 2004. Elle a fait ses Lucrèce, Mercédès (Carmen). Entre 2002 Spinosi). Elle est l’invitée régulière du débuts au Festival de Glyndebourne et et 2008, elle chante La Pietra del Festival de Beaune, notamment dans au Royal Albert Hall de Londres dans le paragone de Rossini à Rennes et Rinaldo et Alessandro de Haendel, rôle de La Dame de compagnie dans Fribourg-en-Brisgau, Didon et Énée de Semiramide de Porpora, Juditha Macbeth (Verdi) dirigé par Vladimir Purcell à Rennes, L’Enfant et les triumphans et Orlando furioso de Vivaldi. Jurowski en 2007. Récemment, on a pu Sortilèges à Angers-Nantes Opéra, Parmi ses engagements récents, l’entendre en Mercédès (Carmen de Eugène Onéguine de Tchaïkovski (Olga) mentionnons Les Musiciens du Bizet) avec le Glyndebourne Touring

11 Opera, en Laura (Iolanta de Tchaïkovski) Trieste, Rome et Cagliari, Avery Fisher nombreux enregistrements pour EMI, au Royal Festival Hall de Londres sous la Hall et Metropolitan Opera de New York, Opera Rara, DGG, Decca, Erato, direction de Vladimir Jurowski, en Opéra de Pittsburgh ou National Opera Dynamic… et a reçu de nombreuses Geneviève (Pelléas et Mélisande de de Washington. Elle y interprète un vaste distinctions internationales, notamment Debussy) à Sadler’s Wells (Londres) sous répertoire allant de la musique française la Siola d’Oro en Italie et les insignes de la direction de Dominic Wheeler, en (de Rameau à Poulenc et Berlioz) au bel chevalier dans l’ordre des Arts et des Mastrilla et Brambilla (La Périchole canto, en passant par les héroïnes Lettres en France. d’Offenbach) à l’Opéra de Lille sous la mozartiennes, sous la direction de chefs direction de Jean-Claude Casadesus, d’orchestre comme Alberto Zedda, Ingrid Perruche ainsi qu’à l’Opéra de Nantes et d’Angers Richard Bonynge, William Christie, Trevor Après des études au Conservatoire de et à l’Opéra de Rennes, et en Virtù (Le Pinnock, Ivor Bolton, Marc Minkowski, Lyon (CNSMDL) où elle obtient son prix, Couronnement de Poppée de Christoph Eschenbach, Georges Prêtre, Ingrid Perruche se perfectionne au Monteverdi) à l’Opéra de Bordeaux sous Ottavio Dantone, Zubin Mehta, Daniel Conservatoire de Paris (CNSMDP). En la direction de Rinaldo Alessandrini, ainsi Oren, Eve Queler, Marcello Viotti, James 2005, elle est nommée « Révélation qu’en concert avec Les Siècles (direction Levine, Sir Simon Rattle ou Bruno artiste lyrique de l’année » aux Victoires François-Xavier Roth), en Bonne (La Campanella, et de metteurs en scène de la Musique classique. On a pu Métamorphose, création de Michaël renommés tels Pier Luigi Pizzi, Laurent l’entendre notamment en Hermione dans Levinas) et dans Macbeth (Verdi) à Pelly, David McVicar, Franco Zeffirelli ou Cadmus et Hermione de Lully, en l’Opéra de Lille. Parmi ses engagements Luca Ranconi. En parallèle à son intense Eurydice dans Orphée et Eurydice de récents, citons Macbeth à l’Opéra de activité opératique, Annick Massis se Gluck, en Bellone dans Vénus et Adonis Tours ; La Bergère et La Chauve-souris consacre également au récital (Fauré, de Desmarets, en Almirena dans Rinaldo, dans L’Enfant et les Sortilèges (Ravel) en Poulenc, Viardot, Ravel, Debussy, Berlioz, en Reine dans Callirhoé de Destouches, août 2012 ainsi qu’Œnone (Hippolyte et Strauss…) et accorde une place dans La Voix humaine de Poulenc… En Aricie de Rameau) en 2013 au Festival de importante aux œuvres sacrées et à concert, elle a chanté le Requiem et le Glyndebourne, et Junon (Orphée aux l’oratorio. En 2011, elle retourne à la Dixit Dominus de François-Joseph Enfers d’Offenbach) à l’Opéra National Staatsoper de Vienne pour Lucia di Gossec, Elias de Mendelssohn, Manfred de Bordeaux. Lammermoor (direction Bruno de Schumann, le Requiem de Mozart, le Campanella) et au Teatro Real de Madrid Pie Jesu de Lili Boulanger, le Psaume Annick Massis pour incarner Marguerite de Valois (Les XLVII de Florent Schmitt et, plus Annick Massis est régulièrement invitée Huguenots de Meyerbeer), et est invitée récemment, la Quatrième Symphonie de sur les plus grandes scènes à Séoul pour Blanche (Dialogues des Mahler à la Salle Pleyel. En récital, elle internationales – Festival de carmélites de Poulenc) et à Reims pour participe à de nombreux festivals et se Glyndebourne, Liceu de Barcelone, le concert de clôture des huit cents ans produit avec des artistes tels que les Teatro Real de Madrid, Grand Théâtre de de la cathédrale. En 2012, elle est invitée pianistes Alexandre Tharaud et Abdel Genève, Opéra de Zurich, Staatsoper de à l’Opéra de Monte-Carlo pour L’Enfant Rahman El Bacha, le claveciniste Olivier Vienne, Festival de Salzbourg, Deutsche et les Sortilèges de Ravel (Le Feu, La Baumont, le violoncelliste et gambiste Oper et Philharmonie de Berlin, Monnaie Princesse et Le Rossignol). Parmi ses Christophe Coin ou le flûtiste Philippe de Bruxelles, Concertgebouw projets, citons Adèle (Le Comte Ory de Bernold. Ingrid Perruche a enregistré Le d’Amsterdam, Opéra National de Paris, Rossini) à l’Opéra de Marseille, Violetta Premier Cercle de Gilbert Amy, la Missa Fenice de Venise, Scala de Milan, Teatro (La Traviata de Verdi) à l’Opéra de Liège, pro defunctis de Gossec, Agrippina de Comunale et Maggio Musicale de Les Pêcheurs de perles (Bizet) à l’Opéra Haendel et la Troisième Symphonie Florence, Festival Rossini de Pesaro, National du Rhin, Le Cid (Massenet) à d’Henryk Mikołaj Górecki. Elle a Teatro Regio de Turin, San Carlo de l’Opéra National de Paris… Au cours de interprété Cleopatra (Giulio Cesare de Naples, Arènes de Vérone, opéras de sa carrière, Annick Massis a réalisé de Haendel) à Nancy et Caen, Don Giovanni

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et Les Noces de Figaro (Mozart) à Poppée), le Mari (Les Mamelles de l’Orchestre Philharmonique de Berlin et Tourcoing et au Théâtre des Champs- Tirésias), les Quatre Valets (Les Contes Sir Simon Rattle (EMI), Naïs de Rameau Élysées, Pamina (La Flûte enchantée de d’Hoffmann), Basilio (Les Noces de avec La Simphonie du Marais et Hugo Mozart) à Tours, Servilia (La Clémence Figaro), Ouf Ier (L’Étoile de Chabrier), Reyne. Son sens de la pédagogie et son de Titus de Mozart) et Véronique de Bardolfo (Falstaff), Monsieur Triquet désir de transmettre enrichissent depuis Messager à Rouen, Mélisande dans (Eugène Onéguine) et les rôles de toujours sa carrière. Professeur au Pelléas et Mélisande (Debussy) à L’Enfant et les Sortilèges. Jean-Paul Conservatoire de Paris (CNSMDP) de Londres, Nancy et Rouen, Le Fouchécourt est l’invité des opéras de 1994 à 1997, il vient d’être nommé Couronnement de Poppée de Monteverdi Paris, Lyon, Amsterdam, Anvers, Genève, directeur artistique du Studio de l’Opéra à Bordeaux, Iphise dans Dardanus de Zurich, Cincinnati, Tokyo, du Théâtre du de Lyon et responsable de la formation Rameau à Lille, Caen et Dijon. Châtelet (Paris), de Covent Garden des chanteurs au sein du Pôle Récemment, on l’a entendue dans (Londres), du Metropolitan Opera (New d’enseignement supérieur de musique Bellérophon de Lully avec Les Talens York), de la Staatsoper de Berlin et des de Bourgogne. Lyriques à Beaune, Paris, Versailles et festivals d’Aix-en-Provence, Salzbourg, Vienne, Véronique à Saint-Étienne, Atys Édimbourg, Orange, Saito Kinen (Japon), Leonard Slatkin (Lully) dans la production de Jean-Marie des Proms (Londres)… Il collabore avec Leonard Slatkin est directeur musical de Villégier dirigée par William Christie à l’Orchestre Philharmonique de Berlin, les l’Orchestre National de Lyon depuis New York… Parmi ses projets récents, on orchestres symphoniques de Boston et septembre 2011. Il occupe les mêmes peut citer le rôle de Denise dans Dédé Londres, l’Orchestre National de France fonctions à l’Orchestre Symphonique de (Henri Christiné) à Tours, Orphée et et des chefs tels que Philippe Détroit depuis septembre 2008. Il est Eurydice de Gluck à Saint-Étienne et Herreweghe, Marc Minkowski, Sigiswald également premier chef invité de Versailles, Le Roi Pausole d’Honegger Kuijken, Hervé Niquet, Nicholas l’Orchestre Symphonique de Pittsburgh (Diane) au Grand Théâtre de Genève, McGeggan, Rinaldo Alessandrini, depuis l’automne 2008. Il vient de Phaëton de Lully avec Les Talens Christophe Rousset pour le répertoire publier un livre sur son métier de chef Lyriques au Festival de Beaune et Salle baroque et Seiji Ozawa, Charles Dutoit, d’orchestre, Conducting Business. Après Pleyel, et Le Retour d’Ulysse dans sa Sir Simon Rattle, James Levine, Antonio dix-sept années comme directeur patrie de Monteverdi à l’Opéra de Paris. Pappano, Myung-Whun Chung, Sir John musical de l’Orchestre Symphonique de Eliot Gardiner, Valery Gergiev ou Saint-Louis (1979-1996), Leonard Slatkin Jean-Paul Fouchécourt Nikolaus Harnoncourt dans les a occupé les mêmes fonctions au Musicien polyvalent à la formation répertoires plus récents. Grand National Symphony Orchestra de complète (piano, saxophone et direction défenseur de la mélodie française, il Washington (1996-2008). Aux États-Unis, d’orchestre), Jean-Paul Fouchécourt privilégie, pour la servir, les rencontres il a également été premier chef invité de s’oriente finalement vers le chant à la avec des pianistes comme Dalton l’Orchestre du Minnesota, où il a créé le suite de sa rencontre avec Cathy Baldwin, Jeff Cohen, Graham Johnson, Sommerfest ; directeur musical (premier Berberian en 1982. Remarqué Christian Ivaldi, Noël Lee, Jean-Marc en titre) des concerts estivaux de rapidement pour sa prestance scénique Luisada, Susan Mannoff, Roger Muraro, l’Orchestre de Cleveland au Blossom et son grand sens du texte, il élargit Alain Planès et Alexandre Tharaud. Music Festival (un poste qu’il a conservé progressivement son répertoire, allant Jean-Paul Fouchécourt a participé à une neuf ans) ; premier chef invité de du Baroque, où il a fait ses armes au sein centaine d’enregistrements, reflétant l’Orchestre Philharmonique de Los des Arts florissants avec William Christie, son large répertoire. Parmi ses dernières Angeles au Hollywood Bowl, pendant à la mélodie française et à l’opéra des réalisations, signalons L’Art de Jélyotte, trois saisons. Il a en outre été en poste XIXe et XXe siècles. Ses rôles les plus hommage à l’illustre haute-contre qui auprès de l’Orchestre Philharmonique de marquants sont Platée (Platée de créa les opéras de Rameau (Naxos), La Nouvelle-Orléans et de l’Orchestre Rameau), Arnalta (Le Couronnement de L’Enfant et les Sortilèges avec Symphonique de Nashville. En

13 Grande-Bretagne, il a été premier chef enregistré plus de cent disques, qui ont Orchestre National de Lyon invité du London Philharmonic et du été salués par sept Grammy Awards et Depuis plus de cent ans, l’Orchestre Royal Philharmonic, et chef principal de soixante-quatre nominations. Il a National de Lyon (ONL) reçoit à sa tête l’Orchestre Symphonique de la BBC. enregistré avec les orchestres les chefs d’orchestre les plus prestigieux, Depuis ses débuts avec l’Orchestre symphoniques de Détroit, Saint-Louis, de Charles Munch et André Cluytens à Philharmonique de New York en 1974, Nashville et Chicago, ainsi qu’avec Sir John Eliot Gardiner et Sir Neville Leonard Slatkin a dirigé presque tous les l’Orchestre Philharmonique de New York, Marriner, en passant par Armin Jordan, grands orchestres américains, en l’Orchestre du Minnesota, le National Georges Prêtre ou Neeme Järvi. particulier ceux de Chicago, Boston, San Symphony Orchestra, tous les orchestres Considéré comme l’un des meilleurs Francisco, Cleveland, Philadelphie et du londoniens majeurs et ceux de Munich, orchestres européens, l’ONL a joué aux Minnesota. En Europe, il a collaboré Paris, Prague, Stockholm et Berlin. Son côtés de très nombreux solistes de notamment avec les Berliner premier CD à la tête de l’Orchestre réputation mondiale : Pablo Casals, Philharmoniker, l’Orchestre Royal du National de Lyon, autour de la Arthur Grumiaux, Wilhelm Kempff ou Concertgebouw d’Amsterdam, Symphonie fantastique de Berlioz plus récemment Yo-Yo Ma, Martha l’Orchestre Philharmonique de Vienne, (Naxos), est paru en septembre 2012. Argerich, Vadim Repin, Truls Mørk, Radu l’Orchestre Philharmonique Tchèque, Depuis le début de sa carrière, Leonard Lupu, Krystian Zimerman, Margaret l’Orchestre Symphonique de la Radio Slatkin se préoccupe tout spécialement Price, Jessye Norman… Héritier de la Bavaroise et tous les orchestres majeurs de monter des projets pédagogiques et Société des Grands Concerts de Lyon, de Paris et de Londres. Il se produit aussi d’atteindre les publics les plus divers. Il a fondée en 1905 par Georges Martin en Extrême-Orient et est l’invité régulier fondé et dirigé pendant neuf ans le Witkowski, l’Orchestre National de Lyon des grands festivals d’été, tels Aspen, National Conducting Institute, un est devenu un orchestre permanent en Tanglewood, Ravinia et Saratoga. Sa programme éducatif chargé de 1969, avec comme premier directeur carrière l’a mené sur les principales développer la carrière de jeunes chefs musical Louis Frémaux (1969-1971). scènes aux États-Unis et à l’étranger, en d’orchestre. Il est également à l’origine Depuis lors, il est administré et soutenu particulier le Metropolitan Opera de New de l’Orchestre des Jeunes de l’Orchestre financièrement par la Ville de Lyon, qui York, l’Opera Theater de Saint-Louis, de Saint-Louis, et travaille avec des l’a doté en 1975 d’une salle de concert de l’Opéra de Santa Fe, le Lyric Opera de orchestres de jeunes musiciens dans le 2000 places, l’Auditorium. L’ONL a eu Chicago, l’Opéra de Paris, la Staatsoper monde entier. Né à Los Angeles, Leonard ensuite pour directeurs musicaux Serge de Vienne, la Staatsoper de Stuttgart et Slatkin est le fils du violoniste et chef Baudo (1971-1987), Emmanuel Krivine le National Opera de Washington. Ces d’orchestre Felix Slatkin et de la (1987-2000), David Robertson (2000- derniers temps, il a été réinvité à violoncelliste Eleanor Aller, membres 2004) et Jun Märkl (2005-2011). Leonard l’Orchestre de la Suisse Romande, à fondateurs du célèbre Quatuor Slatkin occupe les mêmes fonctions l’Orchestre Philharmonique de Séoul, au Hollywood. Il a étudié le violon, puis la depuis septembre 2011. L’ONL fut le Deutsches Symphonie-Orchester de direction d’orchestre auprès de son père, premier orchestre européen à se rendre Berlin et à l’Orchestre National devenant par la suite l’élève de Walter en Chine en 1979. Ses tournées le d’Espagne. Ses engagements pour la Susskind à Aspen et de Jean Morel à la mènent régulièrement au Japon, aux saison 2012/2013 incluent l’Orchestre Juilliard School de New York. Leonard États-Unis et dans les principaux pays Symphonique de la NHK (Tokyo), Slatkin a reçu de nombreux prix et d’Europe pour se produire dans les plus l’Orchestre Philharmonique de distinctions. Il est chevalier dans l’ordre grandes salles : Carnegie Hall de New Rotterdam, l’Orchestre Philharmonique de la Légion d’honneur. Leonard Slatkin York, Royal Albert Hall de Londres, Tchèque, l’Orchestre Symphonique de est représenté dans le monde par Concertgebouw d’Amsterdam, Salle Saint-Louis, l’Orchestre Symphonique de Columbia Artists Management, Inc. Pleyel à Paris… L’ONL a fait découvrir en Nashville et l’Orchestre Symphonique première audition mondiale les pièces d’État de Russie. Leonard Slatkin a des plus grands créateurs de notre

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temps tels Michael Jarrell, Pascal Sandrine Haffner Stephen Eliason Dusapin, Jean-Louis Florentz, Philippe Yaël Lalande Vincent Falque Hersant, Luciano Berio, , Ludovic Lantner Maurice Favre Steve Reich, Marc-André Dalbavie, Philip Lumbus Jean-Marie Mellon Thierry Escaich, Édith Canat de Chizy… Anne Rouch Jérôme Portanier La richesse du répertoire de l’ONL se Roman Zgorzalek Jean-Étienne Tempo reflète dans une vaste discographie régulièrement récompensée, de Violons II Contrebasses l’enregistrement du Boléro de Ravel en Julie Friez (1er chef d’attaque) Botond Kostyák (soliste) 1984 (premier disque d’or reçu par un Catherine Menneson (1er chef d’attaque) Vladimir Toma (soliste) orchestre symphonique) à l’intégrale Tamiko Kobayashi (2e chef d’attaque) Pauline Depassio (co-soliste) Debussy en sept volumes sous la Bernard Boulfroy Daniel Billon baguette de Jun Märkl (chez Naxos) et Sylvie Diou Gérard Frey au CD d’œuvres de Thierry Escaich Eliad Florea Eva Janssens publié en 2011 (Universal). Leonard Véronique Gourmanel Vincent Menneson Slatkin poursuit cette politique Jean-Baptiste Jourdin Benoist Nicolas ambitieuse, avec notamment une Kaé Kitamaki Marie-Noëlle Vial intégrale Ravel en cours chez Naxos. Maïwenn Merer Fortement impliqué dans des actions en Marie-Claire Moissette Flûtes direction de tous les publics, l’Orchestre Mireille Monin Jocelyn Aubrun (soliste) National de Lyon est le seul orchestre Sébastien Plays Emmanuelle Réville (soliste) français à développer deux orchestres Haruyo Tsurusaki France Verrot de jeunes. Une politique tarifaire forte en Benoît Le Touzé (piccolo) direction des plus jeunes, de nombreux Altos projets pour les scolaires ou les Corinne Contardo (soliste) Hautbois étudiants, une programmation de Jean-Pascal Oswald (soliste) Jérôme Guichard (soliste) musique de chambre proposée et jouée Fabrice Lamarre (co-soliste) Guy Laroche (soliste) par les musiciens eux-mêmes achèvent Catherine Bernold Philippe Cairey-Remonay de faire de l’ONL un orchestre de Corentin Bordelot Pascal Zamora (cor anglais) premier plan. Vincent Dedreuil-Monet Marie Gaudin Clarinettes Violons I Vincent Hugon Robert Bianciotto (soliste) Jennifer Gilbert (violon solo supersoliste) Valérie Jacquart François Sauzeau (soliste) Giovanni Radivo (violon solo SeungEun Lee Thierry Mussotte (petite clarinette) supersoliste) Frank Lombard Nans Moreau (clarinette basse) Florent Kowalski (1er violon solo) Carole Millet Jacques-Yves Rousseau (2e violon solo) Manuelle Renaud Bassons Audrey Besse Olivier Massot (soliste) Yves Chalamon Violoncelles Louis-Hervé Maton (soliste) Amélie Chaussade Nicolas Hartmann (soliste) François Apap Pascal Chiari Édouard Sapey-Triomphe (soliste) Stéphane Cornard (contrebasson) Constantin Corfu Philippe Silvestre de Sacy (co-soliste) Andréane Détienne Mathieu Chastagnol Annabel Faurite Dominique Denni

15 Cors d’orchestre, elle a suivi la classe de dans des opéras dès le CM1 ou le CE2, Alexis Crouzil (soliste) Dominique Rouits à l’École Normale de selon la programmation de la saison, et Guillaume Tétu (soliste) Musique de Paris. Au Conservatoire de se produisent en concert, en France et à Paul Tanguy (cor aigu) Lyon (CNSMDL), elle s’est perfectionnée l’étranger. La Maîtrise a ainsi participé Yves Stocker (cor aigu) en direction de chœur auprès de aux productions de Celui qui dit oui/Celui Jean-Olivier Beydon (cor grave) Bernard Tétu et en direction d’orchestre qui dit non de Kurt Weill et Bertolt Joël Nicod (cor grave) auprès de Gilbert Amy. Elle est titulaire Brecht, La Dame de pique de Tchaïkovski, Patrick Rouch (cor grave) du diplôme supérieur de musique et du Le Songe d’une nuit d’été et La Rivière diplôme d’État de direction d’ensemble aux courlis de Britten (à l’Opéra de Lyon Trompettes vocaux. Karine Locatelli est l’invitée de et au Festival d’Athènes), Carmen de Sylvain Ketels (soliste) nombreux festivals, notamment avec Bizet… En concert, ils ont chanté Christian Léger (soliste) l’ensemble Artemus, qu’elle a créé en notamment dans La Damnation de Faust Arnaud Geffray 2007. Elle a récemment dirigé Carmina (Berlioz) avec Emmanuel Krivine et dans Michel Haffner Burana de Carl Orff, Carmen de Bizet et la Symphonie de psaumes (Stravinski) un Requiem de Mozart qui a fait l’objet avec Kazushi Ono. Les élèves de la Trombones d’un enregistrement pour la télévision. Maîtrise participent également à des Philippe Cauchy (soliste) Dans le cadre des productions de l’Opéra spectacles et concerts conçus pour eux Fabien Lafarge (soliste) de Lyon, elle a collaboré avec Kirill et destinés au jeune public : Le Petit Frédéric Boulan Petrenko, Leopold Hager, Kazushi Ono et Ramoneur (Britten), Jérémy Fisher, Mathieu Douchet (trombone basse) Emmanuel Krivine. Karine Locatelli Douce et Barbe-Bleue (créations enseigne la direction de chœurs au d’Isabelle Aboulker)… Tout jeunes mais Tuba Conservatoire de Lyon (CNSMDL) au titre déjà habitués aux captations, les enfants Guillaume Dionnet de professeur assistant. de la Maîtrise ont participé à des enregistrements discographiques. Timbales Maîtrise de l’Opéra de Lyon Dernière gravure en date : La Maîtrise de Benoît Cambreling (soliste) Chœur d’enfants de l’Opéra de Lyon, la l’Opéra de Lyon chante Noël, paru sous le Stéphane Pelegri Maîtrise voit le jour en 1990. Son label Éveil et Découvertes en décembre enseignement – musical et scénique – a 2008. Percussions pour ambition de former un chœur de Thierry Huteau haut niveau ainsi que de jeunes Norina Chorfa-C. Michel Visse chanteurs solistes. En 1993, la Maîtrise Alyssia Besson de l’Opéra de Lyon signe une convention Sibylle Démure Claviers avec l’Éducation nationale. Accueillant Jeanne Mura Élisabeth Rigollet des élèves du CE1 à la 3e, elle fonctionne Maé Bernard en horaires aménagés. Cette Charline Caro Harpe organisation – à l’image de ce qui est mis Agathe Clermont Éléonore Euler-Cabantous en place pour les jeunes instrumentistes Hajare Fendou dans les lycées musicaux – assure aux Luna Garcia Karine Locatelli enfants une instruction équilibrée. Ils Axelle Junet Chef de chœur de la Maîtrise de l’Opéra bénéficient ainsi de l’enseignement Kamélia Lafi de Lyon, Karine Locatelli est également musical au même titre que de Baptiste Mansot chef assistant du Chœur de l’Opéra de l’enseignement général. Acteurs à part Joana Olivier Lyon depuis 2007. Clarinettiste de entière des productions de l’Opéra, les Rania Belhachemi formation, initiée très tôt à la direction enfants de la Maîtrise peuvent chanter Adrien Chavy

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Prunelle Letang-M. Paris entre 1993 et 2006. Avec la Britten s’est vu décerner le prix de la Noémie Murard Maîtrise, elle a signé sept Fondation Schueller-Bettencourt par Alexandre Perez enregistrements dont le Via Crucis de l’Académie des Beaux-Arts. Bien que son Anna Sidova Franz Liszt, le Requiem de Maurice répertoire couvre la musique du Moyen- Anaël Chevallier Duruflé et la création de la Missa Deo Âge à nos jours, une spécialisation Camille Freyria gratias de Jean-Pierre Leguay. Elle y a s’opère dans la musique des XXe et XXIe Naïs Jannel par ailleurs dirigé l’hommage national siècles, comme en témoignent les Yasmine Keraïmia aux obsèques de François Mitterrand. nombreuses créations auxquelles il Jeanne Monville Ces responsabilités parisiennes ne l’ont participe, de Robert Pascal et Nicolas Tom Nermel pas empêchée de continuer à développer Bacri à Maurice Ohana et Philippe Volodia Bouchard l’activité du Chœur, avec de fréquentes Hersant. Une attention toute particulière Alexandre Chavy tournées en France et à l’étranger, est portée à l’action, souvent et Juliette Deydier poursuivant également ses actions longtemps entravée, des compositrices Louise Duchene pédagogiques dans de nombreuses dans l’histoire musicale : en Cyrille Lachaise institutions liées à la pratique vocale témoigneront des spectacles et concerts Erika Maschke (CeFEdeM, CFMI, CNSMD de Lyon…). En sur cette thématique (à Lyon ou Naïda Mze Ali 2008, elle est nommée professeur de Ambronay), et de nombreuses partitions Pauline Oswald direction de chœur au Conservatoire en création : Adrienne Clostre, Christine Laly Pagliero national supérieur de musique et de Mennesson, Édith Canat de Chizy. Le Annabelle Pastore danse de Lyon. À deux reprises, la Chœur a ressenti la nécessité de se Valentine Pierre qualité de son travail est récompensée forger un « son » spécifique et neuf, qui Mona Rouillon par le Prix Liliane-Bettencourt de soit reconnu non seulement à travers les Milena Buisson l’Académie des Beaux-Arts (en 2002 avec centaines de concerts donnés en Europe Lévi Zocli la Maîtrise Notre-Dame de Paris et en et en Amérique, mais aussi dans le cadre Marine Augagneur 2010 avec le Chœur Britten). Nicole Corti d’enregistrements originaux (Bartók, Juliette Déchaux a été nommée chevalier dans l’ordre Ohana, Caplet, Ropartz, Canat de Lucile Sportes national du Mérite. Chizy…) salués par la critique. Soulignant Marie Orset l’importance d’un lien permanent et Emma Scribe Chœur Britten inventif entre les époques, qui encourage Tout commence en 1981, dans le cadre un « voyage de l’oreille » dans tous les Nicole Corti d’un remplacement impromptu pour styles et toutes les configurations Chef d’orchestre et chef de chœur, interpréter A Ceremony of Carols de musicales, participant à de nombreux Nicole Corti est aussi une pédagogue Benjamin Britten. Le Chœur trouve là festivals, le Chœur Britten est associé à passionnée et accomplie. Elle fonde son nom, et les participantes à ce des projets où interviennent des formes l’École de Musique d’Irigny (Rhône) en concert, enseignantes et instrumentistes variées d’expression artistique (danse, 1974. Avec le Chœur Britten, qu’elle crée à l’École de Musique d’Irigny, vont mise en scène, photographie, art- en 1981, elle donne des concerts en rapidement être récompensées dans des vidéo…). Son travail pédagogique auprès Europe et aux États-Unis et atteint très concours internationaux (Grand Prix du d’autres formations professionnelles vite une renommée internationale. De Concours international de Tours 1989). comme avec des ensembles amateurs répertoire généraliste, le chœur s’est Les « Britten » vont ainsi prendre une s’ouvre également sur l’insertion des aussi spécialisé dans la musique véritable dimension dans le paysage concerts et des activités dans la société contemporaine et a créé de nombreuses français, s’étoffer en nombre – 12 puis 16, actuelle, en particulier auprès des isolés œuvres. Nicole Corti a assuré la direction aujourd’hui 18 – et acquérir le statut et des exclus. Le titre de « compagnie artistique de la Maîtrise Notre-Dame de professionnel en 2001. En 2010, le Chœur vocale » que le Chœur Britten s’est

17 donné confirme sa vocation d’ouverture Ténors à tous les domaines artistiques et aux Philippe Noncle (soliste) pratiques culturelles dans les modalités Ismaël Armandola les plus novatrices ; le Chœur passe très Julien Drevet Santique naturellement d’une formation à voix François Hollemaert égales (féminines) à un effectif mixte, Vincent Laloy lorsque le répertoire envisagé l’exige. Julien Lamour Le Chœur Britten est membre de la Fevis Mathieu Peyregne (Fédération des ensembles vocaux et Jean-Noël Poggiali instrumentaux spécialisés). Il est soutenu Manuel Simonnet par le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Rhône-Alpes), la Basses Région Rhône-Alpes, le département du François Maniez (soliste) Rhône et la Ville d’Irigny ainsi que par les Jean-Philippe Bergère organismes suivants : Spedidam, Sacem, Alexandre Chaffanjon Musique nouvelle en Liberté, le Fonds Benoît Dubu pour la création musicale (FCM) et Guillaume Frey Musique française d’aujourd’hui (MFA). Mathieu Gardon Anass Ismat Sopranos Étienne Plenel Marina Venant (soliste) Antoine Saint Espes Myriam Amy Émilie Boyer Laura Cartier Cécile Delort Marie-Frédérique Girod Maud Hamon-Loisance Magali Perol-Dumora Claire-Adeline Puvilland Catherine Roussot Lise Viricel

Altos Caroline Gesret (soliste) Isabelle Deproit Sophie Elhelw Emmanuelle Fruchard Laure Ilef Marion Jacquemet Clara Levy Leslie Peeters Laura Tejeda Chantal Villien Concert enregistré par France Musique

18 Les Amis de la Cité de la musique et de la Salle Pleyel biographies

DEVENEZ MÉCÈNES DE LA VIE MUSICALE !

L’Association est soucieuse de soutenir les actions favorisant l’accès à la musique à de nouveaux publics et, notamment, à des activités pédagogiques consacrées au développement de la vie musicale.

Les Amis de la Cité de la Musique/Salle Pleyel bénéficient d’avantages exclusifs pour assister

dans les meilleures conditions aux concerts dans deux cadres culturels prestigieux. © Hervé Martin

CONTACTS

Patricia Barbizet, Présidente

Marie-Amélie Dupont, Responsable 252, rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris [email protected] 19 Tél. : 01 53 38 38 31 Fax : 01 53 38 38 01

NPP PUB AMIS 2012.indd 1 20/01/12 15:44 Les Les musique romantique française. Avec lesoutien duPalazzetto BruZane -Centre de Toulouse, Salle Pleyel. Coproduction Orchestre NationalduCapitole de René Schirrer, Brander John Relyea, Méphistophélès Paul Groves, Faust Olga Borodina, Marguerite François Terrieux, chef dechœur José Antonio SáinzAlfaro, chef dechœur Tugan Sokhiev, direction Chœur d’enfants LaLanzeta Chœur Orfeón Donostiarra de Toulouse Orchestre NationalduCapitole La DamnationdeFaust Hector Berlioz LUNDI 11FÉVRIER 2013 –20H Tedi Papavrami, violon François-Xavier Roth, direction Les Siècles Boléro Maurice Ravel Iberia Claude Debussy España Emmanuel Chabrier Symphonie espagnole Edouard Lalo Alborada delgracioso Maurice Ravel Le Cid(Suite deballet) Jules Massenet SAMEDI 9FÉVRIER2013 –20H Salle Pleyel | et aussi… partenaires médiadela Salle Pleyel (version deconcert) Raphaël Pidoux,violoncelle Amihai Grosz, alto Maja Avramovic, violon Daishin Kashimoto, violon Marie-Pierre Langlamet, harpe Paul Meyer, clarinette Emmanuel Pahud, flûte Quintette pourclarinette et cordes Johannes Brahms Sonate pourflûte, alto et harpe (arrangement Fabrice Pierre) VENDREDI 1 Salle Pleyel. Coproduction Céleste Productions -Les Grandes Voix, Jacques Lacombe, direction Béatrice Warcollier, chef dechœur Chœur OpellaNova Orchestre deChambre deParis Nicolas Courjal, Nourabad Alexandre Duhamel,Zurga Nino Machaidze, Leila Roberto Alagna,Nadir Les Pêcheurs deperles Georges Bizet DIMANCHE 17FÉVRIER2013 –16H Prélude àl’après-midi d’un faune Claude Debussy Introduction et Allegro Maurice Ravel Paris-Berlin CITÉ DELAMUSIQUE ER MARS2013 –20H (version deconcert) Charlotte Rampling, récitante Gidon Saks, Créon Stuart Skelton, Œdipe Jennifer Johnston, Jocaste Sir JohnEliot Gardiner, direction Monteverdi Choir London Symphony Orchestra Œdipus Rex Apollon Musagète Igor Stravinski MARDI 23 AVRIL 2013 –20H Grant Gershon, chef dechœur Nathan Medley, contre-ténor Brian Cummings, contre-ténor Daniel Bubeck, contre-ténor Russell Thomas, ténor Tamara Mumford, contralto Kelley O’Connor, mezzo-soprano Peter Sellars, mise enscène Gustavo Dudamel,direction Los Angeles Master Chorale Los Angeles PhilharmonicOrchestra The Gospel According to theOtherMary John Adams SAMEDI 23 MARS2013 –20H Roberto Scandiuzzi,basse Stuart Neill,ténor Lilli Paasikivi, mezzo-soprano Veronika Dzhiœva, soprano Jean-Claude Casadesus, direction Chœur PhilharmoniqueTchèque deBrno Orchestre NationaldeLille Requiem Giuseppe Verdi LUNDI 4MARS2013 –20H

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