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CHAPITRE I : DIAGNOSTIC A. Organisation et forme urbaine 36 I. PRESENTATION GENERALE DE LA COMMUNE 7 B. Les espaces publics 41

A. Un canton attractif 7 CHAPITRE II : ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT B. Une situation géographique privilégiée 7 I. LES RESSOURCES NATURELLES 45 C. Au sein d’un vaste territoire de projets 8 A. Contexte géomorphologique 45 II. LES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUES 12 B. Contexte hydrologique 46 A. La démographie de Montégut-Lauragais 12 C. Le potentiel local en énergie renouvelable 48 B. La population active 14 II. LES PERIMETRES DE PROTECTION ET D’INVENTAIRES 49 III. LES ACTIVITES ECONOMIQUES 15 A. Les périmètres de protection 49 A. Les activités économiques et leurs évolutions 15 B. Les périmètres d’inventaires 50 B. Une économie à dominante résidentielle et présentielle 16 III. LES MILIEUX NATURELS ET LA BIODIVERSITE 51 C. L’artisanat et l’industrie 16 A. L’occupation du sol 51 D. Le tourisme et les loisirs 17 B. Espèces connues sur la commune 52 IV. L’ACTIVITE AGRICOLE 17 C. Les milieux ouverts 52 A. Une agriculture encore très présente 17 D. Les haies 54 B. Présentation générale et chiffres clés de l’agriculture 17 E. Les espaces boisés 55 C. Type de sols 18 F. Les espaces aquatiques 55 D. Les caractéristiques et l’évolution des sites agricoles 18 G. Les zones humides 56 E. Agriculture et protection de l’environnement 20 H. Les friches, les délaissés et autres zones rudérales 57 V. LES EQUIPEMENTS ET LES RESEAUX PUBLICS 21 I. Les zones urbaines 57 A. Les équipements sociaux et éducatifs 22 J. La nature ordinaire 57 B. Les équipements sportifs et culturels 23 IV. LA TRAME VERTE ET BLEUE 59 C. Les équipements administratifs et techniques 24 A. Le schéma régional de cohérence écologique 59 D. Les réseaux 25 B. La TVB à l’échelle de la commune 60 VI. UN PARC DE LOGEMENTS MONO SPECIFIQUE 27 C. Les prescriptions du SCOT du Lauragais 62 A. Evolution générale du logement 27 V. OBJECTIFS DE PRESERVATION OU DE REMISE EN ETAT DE LA TRAME VERTE ET BLEUE A B. L’âge du parc 28 L’ECHELLE COMMUNALE 62 C. Le type de logement 28 VI. LES ENJEUX ECOLOGIQUES 65 D. La taille des logements 29 VII. LE PAYSAGE MONTEGUTOIS 67 E. Le statut d’occupation 29 A. Les grandes unités paysagères 67 F. Dynamique de la construction et consommation foncière 30 B. L’analyse paysagère communale 67 VII. L’ANALYSE DES CAPACITES DE DENSIFICATION DES ESPACES URBANISES 31 VIII. LES POLLUTIONS, LES NUISANCES, LES RISQUES ET LES SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE ES DEPLACEMENTS ET LES INFRASTRUCTURES VIII. L 32 A. Les pollutions liées à l’air 71 A. La voirie 32 B. Les nuisances sonores 72 B. Les cheminements doux 33 C. Inventaire des risques ou des sources de pollution 72 C. Le réseau de bus 33 D. Les déchets 73 D. Le stationnement 35 IX. LES SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE ET LA PREVENTION DES RISQUES 73 E. Analyse des déplacements motorisés 35 A. Les servitudes d’utilité publique : 73 IX. LE CADRE BATI 36 B. La prévention des risques prévisibles : 74

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CHAPITRE III: JUSTIFICATIONS DES CHOIX RETENUS CHAPITRE IV: EVALUATION DES INCIDENCES DES ORIENTATIONS DU PLAN SUR I. LES OBJECTIFS DU PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLES 77 L'ENVIRONNEMENT ET EXPOSE LA MANIERE DONT LE PLAN PREND EN COMPTE LE SOUCI DE SA A. La projection démographique et les objectifs de consommation foncière 77 PRESERVATION ET DE SA MISE EN VALEUR B. Axe 1 : Assurer la cohérence entre urbanisation et besoins en I. LES INCIDENCES DU PROJET SUR L'ENVIRONNEMENT ET MESURES COMPENSATOIRES 111 équipements/services 78 A. Le milieu physique 113 C. Axe 2 : Préserver et valoriser les espaces naturels, agricoles, mieux gérer les B. La ressource en eau 114 ressources et prévenir les risques 79 C. Les milieux naturels 116 D. Axe 3 : Améliorer les déplacements et les infrastructures de communication 80 D. Le paysage 120 II. LE REGLEMENT GRAPHIQUE 80 E. Les risques et les nuisances 121 A. Les zones U 80 F. La qualité de l’air, l’énergie et les déplacements 122 B. Les zones AU 82 G. La démographie et le logement 123 C. La zone A : les terres agricoles de Montégut-Lauragais 84 H. L’activité agricole 123 D. La zone Naturelle 84 II. LA PRISE EN COMPTE DES PRESCRIPTIONS SUPRA-COMMUNALES : COMPATIBILITE AVEC LE III. LES AUTRES DISPOSITIONS DELIMITEES SUR LE DOCUMENT GRAPHIQUE 85 SCOT LAURAGAIS 124 A. Les Orientations d’Aménagement et de Programmation 85 A. Les protections environnementales 124 B. Les éléments du patrimoine identifiés par le PLU en application de l’article L. 123-1-5- B. L’urbanisation durable 125 III-2° 87 C. Prescriptions relatives à la protection des chemins 87 D. Prescriptions relatives à la préservation des continuités écologiques (trame verte

et bleue) 88

E. Les espaces boisés classés 88 F. Les emplacements réservés 90 G. Les risques inondation 91 IV. LES ZONES ET LE CAPACITES DU PLU 91 A. Superficie de l’ensemble des zones du PLU 91 B. Estimation de la capacité d’accueil des zones constructibles du PLU 92 V. LE REGLEMENT ECRIT 94 A. Les Zones Urbaines 94 B. Les zones A Urbaniser 101 C. La Zone Agricole 106 D. Les Zones naturelles 109

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PREAMBULE 4° Evalue les incidences des orientations du plan sur l'environnement et expose la La commune de MONTEGUT-LAURAGAIS ne dispose à ce jour d’aucun document manière dont le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en d’urbanisme. valeur. Compte tenu des enjeux auxquels est soumise la commune et afin de bâtir un En cas de modification ou de révision, le rapport de présentation est complété par projet communal permettant de mieux maîtriser les choix de demain tout en les l'exposé des motifs des changements apportés. inscrivant dans une démarche d’aménagement et de développement durable, le

Conseil Municipal a délibéré pour lancer l’élaboration d’un PLU le 12 octobre Le rapport de présentation du PLU assure la cohérence de l’ensemble du 2011. document, des principes jusqu’aux règles d’urbanisme, en exposant le contexte

de son élaboration et en justifiant le projet de la commune. Le PLU, instauré par la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU), permettra Il permet de conserver la trace des décisions prises et sert d’aide mémoire lors d’élaborer une stratégie pour un développement cohérent et maîtrisé de la des modifications ou des révisons à venir. commune.

Conformément aux articles L.123-1 et R.123-2 du Code de l’Urbanisme, le rapport Ce document d’urbanisme est constitué des pièces suivantes : de présentation du PLU doit permettre de :

 Un rapport de présentation  Faire comprendre le contexte communal et intercommunal en :  Un P.A.D.D. - Exposant le diagnostic établi au regard des prévisions  Des orientations d’aménagement et de programmation économiques et démographiques ;  Un règlement - Précisant les besoins répertoriés en matière de développement  Des annexes économique, d’aménagement de l’espace, d’environnement, Le présent document constitue la première pièce du Plan Local d’Urbanisme, le d’équilibre social de l’habitat, de transports, d’équipements et de rapport de présentation, dont voici le contenu. services ; - Analysant l’état initial de l’environnement. Article R.123-2 du Code de l’Urbanisme  Expliquer les intentions de la commune et justifier les orientations et Le rapport de présentation : les règles prises en: 1° Expose le diagnostic prévu au premier alinéa de l'article L. 123-1 ; - Expliquant les choix retenus pour définir le projet 2° Analyse l'état initial de l'environnement ; d’aménagement et développement durables (P.A.D.D.) 3° Explique les choix retenus pour établir le projet d'aménagement et de - Justifiant les orientations d’aménagement sur des quartiers ou développement durable, expose les motifs de la délimitation des zones, des règles secteurs si elles existent qui y sont applicables et des orientations d'aménagement. Il justifie l'institution - Justifiant la délimitation des zones et des règles qui y sont des secteurs des zones urbaines où les constructions ou installations d'une applicables superficie supérieure à un seuil défini par le règlement sont interdites en - Justifiant, en zone U et AU, la délimitation de secteurs de « gel de application du a de l'article L. 123-2 ; terrains pendant au maximum cinq ans (art. L.123-2 a), et des autres contraintes ou servitudes instituées par le PLU (emplacements réservés, espaces boisés classés, périmètres liés à

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la construction de programmes de logements (art. L.123-2 b et Ces éléments permettront d’alimenter le débat imposé au minimum tous les d). trois ans concernant la satisfaction des besoins en logements, qui pourra le cas  Expliciter les préoccupations environnementales en : échéant déboucher sur une décision de mise en révision du PLU. - Evaluant les incidences des orientations du plan sur l’environnement - Exposant les mesures de prises en compte de la préservation et de la mise en valeur de celui-ci.  Préparer les bases du futur débat concernant les résultats de l’application du PLU au regard de la satisfaction des besoins en logements en : - Faisant apparaître clairement dans le diagnostic le thème du logement et les besoins correspondants - Etablissant éventuellement un échéancier prévisionnel de l’ouverture à l’urbanisation des zones AU et de la réalisation des équipements correspondants.

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CHAPITRE I DIAGNOSTIC

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I. PRESENTATION GENERALE DE LA COMMUNE

UNE SITUATION GEOGRAPHIQUE PRIVILEGIEE UN CANTON ATTRACTIF Montégut-Lauragais est localisée au sein de ce que l’on nomme le « Grand sud- Située dans le département de Haute-Garonne, Montégut-Lauragais appartient ouest », le Lauragais, situé au sud-est de Toulouse. Celui-ci s’inscrit sur 3 au canton de Revel, au sein l’arrondissement de Toulouse. Le territoire communal départements : l’Aude, la Haute-Garonne et le Tarn. d’une superficie de 772 hectares possède des limites communes avec les villages Il constitue un vaste territoire de 1830 km² composé de 159 communes qui suivants : représentent une population de 87 800 habitants (RGP 2006), dont les 2/3 vivent Saint-Julia Nogaret Nogaret dans une commune rurale. Il est traversé d’est en ouest par l’axe qui relie l’Océan Atlantique à la Mer Méditerranée via la vallée de la Garonne et le Canal du Midi, site emblématique Saint-Julia Nogaret inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Saint-Félix-Lauragais Roumens Roumens

Réalisation : Urbaniste et Créateur d’Espaces - 2015 Réalisation : Urbaniste et Créateur d’Espaces - 2015

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Ce « sillon » accueille des infrastructures de communication majeures (routes départementales structurantes, voies ferrées, autoroutes) contribuant à qualifier le Lauragais comme un espace d’échange. Situé dans la frange orientale de l’aire urbaine toulousaine, l’ensemble du territoire se trouve sous influence directe de la ville-centre de Toulouse du fait de la facilité et de la rapidité d’accès par voie autoroutière ou ferrée et des emplois et services qu’elle concentre. Le Lauragais se situe également au croisement des aires urbaines de Pamiers, Foix, Limoux, Carcassonne et Castres-Mazamet Réalisation : Urbaniste et Créateur d’Espaces - 2015 dont l’attractivité influence les franges AU SEIN D’UN VASTE TERRITOIRE DE PROJETS du territoire. Montégut-Lauragais se situe au cœur d’un vaste territoire d’intervention qu’il est indispensable de prendre en compte dans la réflexion sur le futur document de Sa position planification. interrégionale le nourrit de nombreuses influences mais c’est le dynamisme actuel de l’agglomération Toulousaine qui influe le plus sur les évolutions territoriales et 1. La Communauté de communes Lauragais, Revel et Sorèzois contribue à le « mettre en tension ». La commune fait partie de la Communauté de Communes Lauragais - Revel et

Sorèzois. Ce groupement de communes rassemble 27 communes réparties sur trois départements : l'Aude, la Haute-Garonne et le Tarn,. Il a été créé afin de rassembler les communes du bassin de vie dont Revel est le bourg-centre, communes entre lesquelles se sont tissés au cours des siècles des liens étroits d'échange et de partage. Ces liens de proximité se sont concrétisés en 1994 par la création d'une structure de coopération intercommunale, le District Lauragais / Revel / Montagne Noire.

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Puis, conformément à la loi du 12 juillet 1999 relative au renforcement et à la 2. Le Pays Lauragais simplification de la coopération intercommunale, le District s'est transformé en Le projet de Pays vise à étendre les compétences et coopérations sur des Communauté de Communes le 15 octobre 2001. territoires homogènes de développement et des populations plus grandes que les Dans le département de l'AUDE : Les Brunels. intercommunalités. Ce territoire de projet se caractérise par une cohésion géographique, naturelle, économique, culturelle ou sociale. Dans le département de HAUTE-GARONNE : Bélesta-en-Lauragais, Juzes, Le Falga, Maurens, Mourvilles-Hautes, Nogaret, Saint-Julia, Saint-Félix-Lauragais, Il doit également permettre de favoriser le développement durable du territoire, Montégut-Lauragais, Revel, Roumens, Vaudreuille, Le Vaux. intensifier la mobilisation des initiatives locales, maintenir et renforcer la préservation des ressources naturelles du territoire. Par ce contrat, l’Etat, la Dans le département du TARN : Arfons, Belleserre, Cahuzac, Blan, Durfort, Région ou le Département des collectivités locales concernées s’engagent à Garrevaques, Lempaut, Montgey, Palleville, Poudis, Puechoursy, Saint-Amancet, coordonner leurs actions et à faire converger leurs moyens en application de la Sorèze. Charte du Pays. La communauté de communes a pour objet de créer un espace de solidarité entre - Carte d’identité du Pays Lauragais - les communes adhérentes en vue de la mise en place de politiques communes assurant le développement économique, social et culturel ainsi que - 69 communes en Haute-Garonne réparties dans 6 l’aménagement du territoire dans un souci d’amélioration des conditions de vie. cantons : Lanta, Caraman, Revel, Villefranche de Afin de pouvoir atteindre ces objectifs, les compétences suivantes sont Lauragais, Nailloux et Cintegabelle (1 commune) transférées à la communauté de communes : 153 communes réparties - 75 communes dans l'Aude réparties dans 5 cantons dans 14 cantons : Castelnaudary Nord, Castelnaudary Sud, Salles sur • Aménagement de l’espace l'Hers, Belpech, Fanjeaux Schémas de cohérence territoriale (SCOT) - 9 communes dans le Tarn réparties dans 3 cantons Réalisation et gestion d’équipements touristiques d’intérêt communautaire : Dourgne, Puylaurens et Cuq-Toulza • Actions de développement économique 1 région Occitanie Etudes de développement économiques 3 départements Haute-Garonne, Aude et Tarn Aide à la recherche d’emploi Toulouse, Muret (1 commune : Aignes), Carcassonne Création et gestion de zones d’activité intercommunales 4 arrondissements et Castres Développement et soutien à l’activité économique et touristique Cap Lauragais, Lauragais-Revel-Sorézois, Lauragais- • Office de Tourisme Montagne Noire, Bassin Lauragais et Castelnaudary, 10 communautés de Coeur Lauragais, Piège et Garnagues, Hers et • Lutte contre l’incendie et secours communes Ganguise, Coteaux du Lauragais Sud (Co.Laur.Sud), • Protection et mise en valeur de l’environnement Piège et Lauragais, Nord Ouest Audois. Collecte et traitement des ordures ménagères (compétence déléguée au SIPOM 78 000 habitants, 2/3 des habitants vivent dans une Population de Revel) commune rurale Assainissement autonome 44 habitants au km² (146 en Haute-Garonne, 48 dans Densité • Politique du logement et du cadre de vie l'Aude et 60 dans le Tarn) • Actions en faveur de la petite enfance, de l’enfance et de la jeunesse Superficie 1 768 km²

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a. Genèse du Pays Lauragais Le 15 juin 2004, 153 communes ont validé le périmètre définitif du Pays Lauragais et la Charte de Pays. C'est la volonté de différents partenaires qui est à l'origine du Pays Lauragais, de 1994 à 1997, avec: Le 11 octobre 2004, l'arrêté de périmètre définitif (153 communes et 9 communautés de communes) a été pris conjointement par les Préfets de Région - l'initiative des acteurs économiques et le rapprochement d'entreprises de Revel Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. et Castelnaudary, qui, dès 1994, a donné naissance à l'Association «Lauragais, Terre d'Action» (L.T.A.) Cette décision permet de concrétiser les ambitions inscrites dans la Charte de Pays par la contractualisation dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région. - les différentes rencontres entre les maires de Castelnaudary, Revel et Villefranche de Lauragais, qui, en 1995 et 1996, ont témoigné de la volonté Ainsi, le Contrat de Pays Lauragais a été, durant le mois de juin 2005, cosigné par: d'organiser le Pays Lauragais selon les termes de la Loi d'Orientation et - l'Etat, d'Aménagement du Territoire de Février 1995. - la Région Languedoc-Roussillon, - la Région Midi-Pyrénées, - le rassemblement des communes qui, réunies pour la première fois à Bram en - le Conseil Général de l'Aude, Novembre 1996, ont décidé de s'engager dans la renaissance du Pays Lauragais. - le Conseil Général de la Haute-Garonne, Le second semestre 1998 est marqué par la concrétisation de cette ambition - le Conseil Général du Tarn. collective avec la création d'une association des communes du Pays Lauragais à Nailloux, ainsi que de 7 groupes de travail devant participer à l'élaboration du Trois types de projets peuvent être présentés dans le cadre du Contrat de Pays: Projet de Pays. ceux issus des groupes de travail, ceux issus des communes et communautés de La finalité de la démarche est de stimuler les dynamiques de développement local communes et les projets privés. et d'aboutir à la définition d'un programme d'actions susceptibles d'être La Charte de Pays, écrite en 2002, est la traduction d’un travail de réflexion et de financées dans le cadre du XIIème Contrat de Plan Etat-Région. concertation. Elle est l’expression d’un projet collectif pour l’avenir du territoire, L'année 1999 marque l'élaboration du projet de Pays et l'édition de la première n’ayant pas de valeur réglementaire mais une valeur d’engagement réciproque. charte de développement durable, en décembre 1999, premier travail issu des 7 Le Contrat de Pays, mis en œuvre dès 2005 avec les partenaires institutionnels groupes de travail. Depuis 1999, les groupes de travail participent activement à (Régions, Départements, Etat) porte sur une programmation pluriannuelle l'élaboration du programme d'actions du pays et à l'émergence de projets d’actions conforme aux orientations à 10 ans de la charte de Pays. Ces fédérateurs : expertises, mises en réseau, actions de communication… orientations se structurent en 4 axes : Le 12 mars 2002, le Conseil de Développement du Pays est installé. Cette - Axe 1 : « Accompagner l’attractivité résidentielle du Pays et soutenir les instance, proche d'un comité économique et social, doit être notamment associée territoires les plus fragiles » à l'élaboration de la charte de développement du pays et à la définition du - Axe 2 : « Soutenir et conforter un développement économique de qualité » programme d'actions. Elle doit par ailleurs être associée et informée de l'état - Axe 3 : « Préserver les ressources naturelles, la qualité des paysages et des d'avancement du contrat de pays et participer aux démarches d'évaluation. cadres de vie » La fin de l'année 2002 sera marquée par la réécriture de la charte de - Axe 4 : « Renforcer l’attractivité touristique et l’identité culturelle du Pays ». développement durable du Pays Lauragais. Le Pays Lauragais se dote peu à peu d'une structure administrative pérenne.

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La deuxième phase de contractualisation engagée en 2007 a intégré de nouvelles orientations stratégiques calées sur les évolutions territoriales et articulées aux travaux amorcés dans le cadre de l’élaboration du SCOT. Cette nouvelle phase de contractualisation a donné lieu à la signature d’une convention fin 2008 dont les partenaires ont validé les orientations. Autre outil au service du développement du territoire : Le Groupe d’Actions Locales (GAL) des Terroirs du Lauragais mis en place en 2009 dans le cadre du programme Européen LEADER (Liens Entre les Actions de Développement de l’Economie Rurale). Il offre des moyens d’animation pour faire émerger et accompagner des projets visant à « Valoriser les productions locales par le tourisme et les circuits courts » en mobilisant acteurs publics et privés et apporte un appui aux porteurs de projets, assure la recherche des cofinancements et la mobilisation des aides européennes.

b. Le Schéma de Cohérence Territorial du Pays Lauragais Organisée autour de 400 communes et de ces 1 millions d’habitants, l’Aire Urbaine Toulousaine est devenue un des territoires les plus attractifs de France. Fort de ces 20 000 nouveaux habitants par an, ce territoire se transforme très rapidement et ceci n’est pas sans poser des questions lourdes d’aménagement et d’urbanisme.

C’est pourquoi, dès 2003, la Grande Agglomération Toulousaine, le Lauragais, le Nord Toulousain et le Sud Toulousain se sont structurés autour de 4 Schémas de Le périmètre du SCOT Lauragais comprenait initialement 61 communes de la Cohérence Territoriale (SCOT) réunis au sein d’un Groupement d’Intérêt Public Haute-Garonne (cantons de Caraman, Lanta, Nailloux et Villefranche-de- InterSCoT. Lauragais). L’objectif est de taille : assurer les conditions de développement de l’Aire Urbaine Or, depuis 1998, l'Association du Pays Lauragais a permis de structurer un à l’horizon 2030 en répondant aux exigences de cohérence et de cohésion territoire de projet. Les élus du Lauragais se sont donc mobilisés pour mettre en territoriales, de maîtrise de l’expansion urbaine et de développement durable. cohérence les périmètres de SCOT et de Pays. Le SCOT Lauragais regroupe donc aujourd'hui 166 communes réparties sur les Ainsi, aujourd’hui, 166 communes du Pays Lauragais se sont fédérées au sein du départements de l'Aude, de la Haute-Garonne et du Tarn: Syndicat Mixte du Pays Lauragais pour construire un projet de territoire traduit au - Communauté de Communes Terres du Lauragais, sein d’un Schéma de COhérence Territoriale (SCOT) en révision arrêté le 11 - Communauté de Communes Lauragais Revel Sorézois, décembre 2017. - Communauté de Communes Castelnaudary-Lauragais Audois, - Communauté de Communes Piège-Lauragais-Malepère.

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Le SCoT vise à assurer la cohérence des politiques territoriales à la bonne échelle, personnes entre 1999 et 2009 soit une évolution de 12,02 %. Le chef-lieu de celle du bassin de vie, qui permet de prendre en compte les enjeux de canton a capté à lui seul 871 habitants soit 38 % des nouveaux arrivants. fonctionnement, d’emploi et d’habitat et les logiques de déplacements. Il fixe ainsi les orientations fondamentales de l’aménagement et l’équilibre qu’il Ce bassin de vie a su créer une dynamique économique lui assurant une certaine convient de préserver entre les développements urbains, l’exercice des activités autonomie (seul bassin de vie du Lauragais haut‐garonnais non compris dans l’air agricoles et des autres fonctions économiques ainsi que la préservation des e urbaine toulousaine) et une attractivité touristique confortée aujourd’hui par milieux, sites et paysages naturels ou urbains. Cette démarche nécessaire prend l’obtention du label « Grand Site de Midi‐Pyrénées ». en compte les spécificités de chaque territoire qui compose le périmètre du SCoT. 3. La commune de Montégut-Lauragais Montégut-Lauragais est la troisième commune du canton de Revel avec 467 Enjeu : Accompagner le développement de l’attractivité et de la compétitivité de habitants recensés en 2015, et une densité de 61,3 habitants au km². l’aire urbaine en se donnant toutes les chances d’exister au sein de ce territoire dynamique, agréable à vivre, solidaire et en évitant de devenir un territoire- a- Evolution de la population de Montégut-Lauragais dortoir. 500 473 467 450 444 II. LES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUES A. LA DEMOGRAPHIE DE MONTEGUT-LAURAGAIS 400 1. Le Pays Lauragais Le territoire du SCOT du Pays Lauragais est directement influencé par le boom 350 360 démographique de l’aire urbaine de Toulouse (+ 153 000 habitants depuis 1999). 342 342 Le foncier attractif et la bonne accessibilité à l’agglomération toulousaine sont 300 316 également des atouts majeurs qui ont permis le développement du territoire du 296 Lauragais ces dernières années. 250 Ainsi, la commune a su profiter de cette conjoncture favorable avec une évolution de plus de 27 % de sa population entre les deux derniers recensements, soit un 200 taux d’évolution moyen de 2,4 % et un gain de 98 habitants. Néanmoins, notons 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2015 que la commune ne fait pas partie des communes les plus impactées par cette importante croissance démographique. Source : Insee - Réalisation : UCE - 2018 2. Le bassin de vie de Revel Au sein du Pays Lauragais, la croissance s’est en partie fixée sur les cinq Entre 1999 et 2010, la croissance démographique était principalement principales polarités économiques du territoire (Bram, Castelnaudary, Nailloux, alimentée par un important solde migratoire. En effet, entre 1999 et 2010, le Revel et Villefranche‐de‐Lauragais). solde migratoire apparent était estimé à +71 habitants, alors que la participation du solde naturel restait moins importante. Ainsi, 65 % de la population Elles ont capté 28 % de la population nouvelle accueillie depuis 1999. Ainsi, Revel supplémentaire étaient de nouveaux arrivants sur le territoire de Montégut- et son bassin de vie, auquel appartient Montégut-Lauragais, ont accueilli 2 286 Lauragais. Depuis 2012, la croissance démographique s'est ralentie et s'est même

12 Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation Commune de Montégut-Lauragais (31) bloquée car la commune n'a plus de terrains constructibles disponibles depuis le de 20 ans. Montégut-Lauragais présente ainsi un indice de jeunesse1 de 1,42 lancement de l'élaboration du PLU. largement supérieur à celui de la communauté de communes Lauragais-Revel- Indicateurs de l’évolution démographique Entre 1990 et 1999, on constatait Sorézois (0.88). 3 2,7 un rééquilibrage des soldes 2,5 Le taux de natalité a été relativement constant depuis 1990, ce phénomène est la 2 migratoire et naturel. Depuis 1999, 2 conséquence de l’arrivée de jeunes couples sur le territoire de la commune. Ces 1,3 Montégut-Lauragais a accueilli une 1,5 chiffres témoignent du rajeunissement de la population de la commune alors que 1 0,7 0,8 nouvelle population importante 0,6 0,5 dans un même temps celle de Revel vieillit. De manière générale, on observe un 0,3 0,3 0,3 sur son territoire. Alors que depuis 0,5 vieillissement de la population des territoires les plus polarisés. Ce décentrage 0 2012, le solde migratoire est due au solde naturel en % démographique est induit par un prix du foncier plus attractif pour les migrants. -0,5 due au solde migratoire en % -0,1 devenu négatif car il a suivi la -0,4 -1 global en % diminution d'offre de terrains Afin de garantir un développement durable de la population, il est nécessaire 1990-1999 1999-2007 2007-2012 2012-2015 constructibles. pour la commune de Montégut-Lauragais de continuer à favoriser le rajeunissement en adaptant une offre de logements plus diversifiée au sein de la En vingt ans, la tendance s’est inversée. La commune de Montégut-Lauragais était commune pour favoriser le maintien des jeunes familles mais également des très attractive mais ce phénomène s'est inversée du fait de la diminution de ménages plus âgés. l'offre de terrains à bâtir. c- Une taille des ménages en baisse mais encore relativement élevée b- Une population qui rajeunit Structure de la population par tranche d’âge - Evolution de la taille des ménages à Montégut-Lauragais - L’arrivée de nouveaux habitants à Montégut-Lauragais contribue principalement au renouvellement et au rajeunissement de la population avec l’arrivée de jeunes ménages. Entre 2010 et 2015, les tranches d’âges les plus jeunes sont en nette diminution, alors que dans un même temps les tranches d’âge les moins jeunes, au-delà de 45 ans sont en augmentation.

La taille des ménages est en diminution mais reste cependant supérieure à celle de la communauté de communes, du canton et même du département. Toutefois, la population communale se compose encore d’une majorité de La taille moyenne des ménages en 2015 est de 2,59 occupants. personnes âgées de moins de 45 ans (50.5 %), dont 24 % environ âgés de moins

1 L’indice de jeunesse correspond au nombre de jeunes de 0 à 19 ans divisé par celui des personnes de 60 ans et plus. Plus l’indice est élevé et plus la population est jeune (plus il est faible et plus elle est âgée).

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Ce phénomène est la traduction du desserrement et du vieillissement des En outre, le nombre ménages. Sous l'effet du vieillissement de la population, de la baisse du nombre d’emplois au sein de la moyen d'enfants par femme, de la multiplication de familles monoparentales et commune est en augmentation ainsi que le de la décohabitation plus précoce des jeunes adultes, le nombre de personnes nombre d’actifs ayant un par ménage diminue. Il est ainsi passé de 4,1 en 1968 à 2,8 quarante ans plus emploi et résidant dans la tard. La taille des ménages diminuant, il faut de plus en plus de résidences commune. Toutefois, la principales pour loger la même population. Près d'un quart (23 %) des nouveaux population augmente plus logements ont servi à loger la population issue du desserrement des ménages. vite que les emplois sur le territoire communal. Enjeu pour l’accueil de population : - Profiter de la situation géographique de Montégut-Lauragais à proximité d’un important bassin de vie et d’emplois tout en maîtrisant l’accueil de nouvelles populations par une ouverture progressive des zones à l’urbanisation en cohérence avec la capacité des équipements.

B. LA POPULATION ACTIVE Les conséquences directes sont : Une zone d’emploi est un espace géographique à l’intérieur duquel la plupart des - une baisse du ratio habitants/emploi (18,8). actifs résident et travaillent. Les déplacements domicile-travail constituent la - Une stabilisation du nombre des navettes domicile-travail. variable de base pour la détermination de ce zonage. Montégut-Lauragais appartient à la zone d’emploi de Toulouse qui comptait, en 2014, 1 342 576 habitants et 602 456 emplois dont 90,7 % d’emplois salariés. En dix ans, ce sont plus de 10 000 emplois qui ont été créés sur la zone. 1. Les principales caractéristiques de la population active a- Evolution de la population active Le nombre d’actifs occupés a observé une croissance entre 1999 et 2015. Les demandeurs d’emploi sur le territoire communal représentent 7,6 % de la population active. Ce taux est en légère baisse depuis le dernier recensement. Il existe une structure de soutien et d’aide à la recherche d’emploi implantée sur la commune de Revel : L’amélioration du ratio emploi / habitants est un véritable enjeu pour les La population active de la commune de Montégut-Lauragais enregistre une territoires périurbains de l’agglomération toulousaine, et en particulier pour le augmentation de 1,4 point entre les deux derniers recensements. Les actifs ayant SCOT Pays Lauragais. Outre la diminution des déplacements domicile / travail, il un emploi sont également en augmentation alors que dans un même temps, le permettra une plus grande richesse et par conséquent une plus grande nombre de chômeurs augmente légèrement. autonomie du territoire sur le plan économique.

14 Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation Commune de Montégut-Lauragais (31)

Enfin, 14,3 % de ces établissements comptent de 1 à 9 salariés et une grande majorité (85,7 %) aucun salarié.

b- Un nombre de salariés stable 167 des habitants ayant un emploi sont salariés. La population active a augmenté sur le territoire de la commune ainsi que le taux d’emploi2 (68,6%). La commune dispose d’un taux d’emploi sur place faible (40 emplois sur son territoire, nombre d’ailleurs en augmentation depuis le dernier recensement), elle reste fortement dépendante des bassins d’emplois de Revel et Caraman-Lanta.

III. LES ACTIVITES ECONOMIQUES A. LES ACTIVITES ECONOMIQUES ET LEURS EVOLUTIONS 49 établissement actifs étaient recensés en 2015 sur la commune de Montégut- Lauragais dont : - 10,2 % dans l'agriculture - 10,2 % dans l'industrie - 14,3 % dans la construction - 55,1 % dans le commerce, transports et services divers dont 10,2 dans le

commerce, - 10,2 % dans l'administration publique, enseignement, santé et action sociale

2 Le taux d'emploi est la proportion de personnes disposant d'un emploi parmi celles en âge de travailler.

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3 B. UNE ECONOMIE A DOMINANTE RESIDENTIELLE ET PRESENTIELLE Artisan parfumeur 1 La commune de Montégut- Lauragais compte 26 services et Portage de repas à domicile 1 commerces au sein de son Etablissements de santé 0 territoire. Ces activités sont fortement éparpillées et ne Sports – loisirs et culture Boulodrome 1 nécessitent pas tous un local sur Transports et tourisme 1 place bien que la RD1 par son effet Source : INSEE BPE - 2014 vitrine attire peu à peu des La catégorie des services aux particuliers est la plus représentée sur la commune activités. de Montégut-Lauragais. L’offre de commerces et de services s’est légèrement

accrue depuis 1998 (5 commerces-services recensés dans l’inventaire communal

réalisé par l’INSEE) grâce au développement démographique.

Toutefois, la commune bénéficie d’une économie présentielle4 très faible, elle est Les activités appartenant à la quasiment dépourvue en équipements et services de santé de proximité (médecin omnipraticien, infirmiers, kinésithérapeute, pharmacie, podologue) sphère présentielle sur la commune de Montégut-Lauragais ainsi qu’en commerce alimentaire de proximité (épicerie/supérette/tabac/presse, sont les suivantes : boucherie/charcuterie, poissonnerie ambulante). Services d’action sociale 0 La proximité avec Revel (à 10 mn) rend Montégut-Lauragais largement Enseignement du 1er degré RPI (trois sections) 1 dépendante pour les équipements manquants. nd Enseignement du 2 degré 0 C. L’ARTISANAT ET L’INDUSTRIE Commerces 1 (boulangerie, traiteur) Les locaux des artisans sont répartis sur l’ensemble du territoire communal. Il Fonctions médicales et 2 (homéopathe, psychiatre) n’existe pas de zone artisanale sur le territoire communal.

Réparation automobile 0 La commune de Montégut-Lauragais accueille une éolienne sur les 11 du site Plâtriers - peintres 3 éolien sur la Lande à cheval sur les communes de Saint-Félix-Lauragais, Roumens Plombier- couvreur-chauffagiste 1 et Montégut-Lauragais. Services aux particuliers Electricien 1 0 Agence immobilière Coiffeur 1 4 L'expression économie présentielle est un néologisme utilisé comme concept par Laurent Davezies et Christophe Terrier pour décrire une économie basée sur la population réellement présente sur un territoire qui peut varier Restauration de meubles 1 rapidement, et qui à la fois produit et consomme. Elle se distingue de l'analyse économique classique qui est basée sur les lieux de production traditionnels (usines, services, etc.). Le terme est également utilisé par l'INSEE. Outre l'attractivité résidentielle et des véhicules en transit, on peut identifier quatre facteurs de localisation de l'économie présentielle. Il s'agit de l'attractivité en termes d'emploi, du niveau de vie de la population, de la régularité 3 Les activités présentielles sont les activités mises en œuvre localement pour la production de biens et de services visant la de la fréquentation touristique et du maintien d'une économie productive. Ce sont autant de leviers d'action pour satisfaction des besoins de personnes présentes dans la zone, qu'elles soient résidentes ou touristes. favoriser le développement de l'économie présentielle.

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Ce site a été mis en service fin 2008. Il est exploité par la société Voltalia. Il a une IV. L’ACTIVITE AGRICOLE puissance nominale totale installée de 18,37 MW. La production annuelle est estimée à 45 GW.h, et alimente en électricité, chauffage compris, via le poste A. UNE AGRICULTURE ENCORE TRES PRESENTE source EDF de Revel, un peu plus de 10 000 foyers. La commune de Montégut-Lauragais se situe en plein cœur du pays Lauragais, D. LE TOURISME ET LES LOISIRS territoire à forte empreinte agricole. D’une superficie totale de près de 183 000 ha, le Lauragais se caractérise tout particulièrement par une spécificité rurale L’activité économique liée au tourisme et aux loisirs est bien représentée avec 3 prononcée. gites et l’Explorarôme. Les espaces agricoles se répartissent sur environ 87,6% du territoire (environ L’explorarôme : L’Association Asquali est à l’origine de la création de cette 163 000 ha) et sont composés à 70% par des terres arables principalement vouées véritable Académie des Senteurs et des Parfums. Créée en 1988 à Toulouse, à la céréaliculture. C’est le vecteur principal de l’identité paysagère du Lauragais. l’association s’est installée à Montégut-Lauragais trouvant les bâtiments et les terrains propices à leurs activités. Près de 10% du territoire sont occupés par des massifs boisés et des milieux L’Explorarôme permet d’explorer divers aspects des sciences et technologies semi‐naturels, principalement situés sur le secteur de la Montagne Noire. s’orientant autour d’un thème central : “odeurs et sens” grâce à : Des forêts se distinguent également au cœur des collines de la Piège où elles sont • un jardin de senteurs plus diffuses. • un laboratoire pour l’extraction et l’utilisation des produits obtenus. B. PRESENTATION GENERALE ET CHIFFRES CLES DE L’AGRICULTURE • une osmothèque abritant une collection d’arômes, d’huiles essentielles, de concrètes et d’absolus.  Superficie totale communale : 772 ha 5  Superficie Agricole Utilisée Communale : 718 ha soit 93 % du territoire Ce site accueille du public pour développer l’éducation olfactive par : communal - des expositions qui abordent les différents aspects de l’odeur et de l’olfaction et permettent de tester son nez.  Nombre total d’exploitations agricoles : - des ateliers pédagogiques, dégustations d’odeurs, - des visites guidées. 1988 2000 2010 Nombre total d’exploitations agricoles 16 9 12 La fonction première de Montégut-Lauragais aujourd’hui est résidentielle. La

réflexion qui sera menée dans le cadre de l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme devra intégrer cette donnée pour permettre à la commune de diversifier à terme ses fonctions, en proposant une règlementation qui

Synthèse autorise l’implantation de commerces et services au sein du village ou en identifiant des sites dédiés au développement de nouveaux commerces et services.

5 Donnée extraite du recensement agricole de 2000, les données de la SAU n’étant pas disponibles pour le RGA de 2010.

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En 2013, la commune recensait 8 exploitations agricoles sur le territoire. magnésie. Les terreforts sont le support fondamental de la richesse agricole  Type de cultures : céréales, oléo protéagineux exceptionnelle du Lauragais. La commune ne comprend aucune forêt, seulement 6  Jachère : nd quelques haies et bosquets.  Superficie en fermage : nd Le réseau hydrographique est très dense et diverticulé mais souvent non pérenne  Terres labourables : 712 ha (80 % des ruisseaux sont temporaires). Montégut-Lauragais compte également  Type de cheptel : aucun quelques parcelles irriguées ou irrigables à l’est du territoire communal.  Nombre d’exploitants (et co-exploitants) par tranches d’âge : Au final, la potentialité agronomique des sols de la commune peut être qualifiée de bonne qualité. 2010 D. LES CARACTERISTIQUES ET L’EVOLUTION DES SITES AGRICOLES Moins de 40 ans 3 Evolution du nombre d’exploitations et de la SAU moyenne De 40 à 54 ans 5 18 80 55 ans et plus 4 16 70 Source : RGA 2010 14 60  Nombre de cédants potentiels (âgés de + 55 ans) : 4 12 50  Chefs d’exploitation de 50 ans et plus avec successeur : nd 10  Nombre de projets potentiels d’installation connus : 0 40 8  Divers : surfaces irrigables. 30 6 nombre d'exploitations C. TYPE DE SOLS 4 20 SAU moyenne

Coteaux argilo-calcaires peu à moyennement accidentés – Le Lauragais se 2 10 (ha) moyenne SAU

compose d’un paysage vallonné ou de collines où les sols calcaires dominent sur Nombre d'exploitations 0 0 les versants à pente marquée et les sols calciques sur les pentes faibles. Les sols 1988 2000 2010

évoluent par érosion surtout depuis la mise en culture. De manière générale, le Source : RGA 2010 Lauragais tire profit de ses sols lourds pour produire essentiellement blé et tournesol et autres oléagineux aujourd'hui. Entre 1988 et 2010, le nombre d'exploitations agricoles professionnelles a diminué de 25 %, passant de 16 à 12. Notons néanmoins qu’entre 2000 et 2010, Montégut-Lauragais est partagé entre coteaux et plaine de Revel. le nombre d’exploitations a augmenté passant de 9 à 12. La plupart des sols de Montégut-Lauragais sont des terreforts. Ces sols sont bruns L’agriculture montégutoise est moins touchée par le vieillissement des exploitants ou jaunâtres, gras et luisants, collants par temps de pluie ; ils renferment peu de : en 2010, sur 12 exploitants, 8 avaient moins de 50 ans dont 3 moins de 40 ans. graviers et de cailloux et sont fortement argileux ; difficiles à travailler ils Néanmoins, la question de la succession des fermes les plus anciennes et des rachètent ce défaut par une exceptionnelle fertilité : ils portent du froment possibilités d’installation de nouveaux exploitants devra se poser pour au moins 4 depuis le Néolithique, soit environ 8000 ans. Ils emmagasinent assez bien l'eau et des exploitations à court terme et 5 autres à moyen terme. restent humides une partie de l'été (très important pour le maïs et le tournesol) ; En parallèle, la surface agricole utile (SAU) communale a progressé de 10 %, et la ils sont pauvres en azote et acide phosphorique mais contiennent potasse et SAU moyenne par exploitation a considérablement augmenté (+ 88 %) passant de 32 ha en 1988 à 60 ha en 2010. 6 Non disponible

18 PLAN LOCAL D’URBANISME- COMMUNE DEMONTEGUT-LAURAGAIS DIAGNOSTIC AGRICOLE Surface agricole : Exploitation : Maïs Tournesol Réglementation bâtiments d’élevage : Installation soumise au RSD : Protéagineux Prairie périmètre d’inconstructibilité de 50m

Blé Surface irriguée Stockage matériel Colza Surface irrigable

Céréales

N

Zone urbanisée

Forêt, bois Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation Commune de Montégut-Lauragais (31)

Les exploitations de Montégut-Lauragais sont donc moins nombreuses mais plus E. AGRICULTURE ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT grandes. L'évolution de l'agriculture en général reste aujourd’hui porteuse d'une 1. Nouvelles mesures de la PAC dynamique sur la commune de MONTEGUT-LAURAGAIS. Depuis 2010, pour obtenir les aides de la PAC qui intègre peu à peu l’éco L’activité agricole constitue l’essentiel de l’activité économique de Montégut- conditionnalité7 et le contrôle de conditionnalité sur le domaine des bonnes Lauragais. Mais, alors que la commune connaît une certaine dispersion de ses conditions agricoles et environnementales (BCAE), les agriculteurs doivent secteurs urbanisés, les orientations d’urbanisme retenues par la commune devront justifier d'une certaine prise en compte de l'environnement dans leur activité. tenir compte de l’importance de l’activité dans l’économie communale afin de ne Ceci fait donc suite à la suppression de la jachère obligatoire notamment, et avec pas pénaliser l’activité agricole. Il s’agira de lui laisser des possibilités de l'objectif de restaurer la qualité des paysages agricoles et de contribuer au bon développement pouvant se traduire par des agrandissements mais également par état écologique des bassins versant et de l'eau en 2015-2017. la création de nouvelles activités. L'objectif des ministres européens de l'agriculture est de permettre à terme que 7 % de surface d’intérêt écologique soient protégées dans le cadre des mesures de verdissement de la PAC pour 2014. 1. Caractéristiques de la production agricole L’article 615-10 du code rural fixe les conditions que doivent respecter les L’activité agricole de Montégut-Lauragais est exclusivement orientée vers la agriculteurs en consacrant 3% de la surface aidée au couvert environnemental. polyculture puisqu’on ne dénombre, en 2010, sur la commune, aucun élevage. Il Ces surfaces devant être implantée en priorité le long des cours d’eau sur une s’agit de céréales et autres oléoprotéagineux, notamment le tournesol mais aussi largeur minimum de 5 mètres. du colza et du soja. Les parcelles sont grandes. 2. Zonages règlementaires 2. Les signes d’identification de la qualité et de l’origine Les zonages réglementaires sont instaurés par l'Etat. Il peuvent concerner un Le territoire rural de Montégut-Lauragais compte quelques appellations : territoire national, régional, départemental, un bassin hydrographique , ou encore des cours d'eau, voir des tronçons de cours d'eau.

La commune de Montégut-Lauragais est classée en zone de répartition des eaux par arrêté préfectoral n°38 du 5 mars 1996. Les zones de répartition des eaux sont des zones comprenant des bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques ou des systèmes aquifères, caractérisées par une insuffisance, autre qu'exceptionnelle, des ressources par rapport aux besoins.

Dans ces zones, les seuils d'autorisation et de déclarations des prélèvements dans les eaux superficielles comme dans les eaux souterraines sont abaissés. Ces L’Institut national des appellations d’origine (INAO) qui gère les IGP devra être dispositions sont destinées à permettre une meilleure maîtrise de la demande en consulté dans le cadre de l’élaboration du plan local d’urbanisme. eau, afin d'assurer au mieux la préservation des écosystèmes aquatiques et la

conciliation des usages économiques de l'eau. Dans ces zones, les prélèvements

7 L'éco conditionnalité consiste à subordonner le paiement d'aides publiques au respect de normes environnementales.

20 Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation Commune de Montégut-Lauragais (31) d'eau supérieurs à 8m3/s sont soumis à autorisation et tous les autres sont soumis à déclaration. Enjeux pour l’activité économique :

- Diversifier les fonctions du territoire 3. Irrigation

Synthèse - Protéger l’outil agricole, à savoir le foncier du mitage Seule une petite partie des terres agricoles de la commune de Montégut- Lauragais est irriguée ou irrigable (CF. carte L’activité agricole de la commune). Les exploitants ont de moins en moins recours à ce dispositif et privilégient des cultures moins consommatrices en eau. V. LES EQUIPEMENTS ET LES RESEAUX PUBLICS 4. Agrotourisme L’essor d’une commune passe inexorablement par une diversification et une Montégut-Lauragais offre quelques atouts intéressants en termes de tourisme : multiplicité de l’offre en équipements. Ainsi, cette offre influe sur le rayonnement - la richesse de son patrimoine local et le pouvoir attractif de la commune. - la diversité de ses paysages MONTEGUT-LAURAGAIS dispose d’un panel sommaire d’équipements dont voici une - La place importante de l’agriculture liste exhaustive.

Ses nombreux atouts font de la commune de Montégut-Lauragais un territoire intéressant pour le développement du tourisme rural. L'agritourisme est connu à travers 3 réseaux principaux : « Gîtes de France », « Bienvenue à la Ferme » et « Liste des équipements présents sur la commune Accueil Paysan ». Trois gîtes labellisés « gîtes de France » sont présents sur le Équipement administratif Enseignement du 1er degré Sports, loisirs et culture territoire pour une capacité totale d’hébergement de 16 couchages. (secteurs public et privé)

Ainsi, l’agritourisme représente un intérêt certain pour les agriculteurs : Mairie 1 Ecole 1 Boulodrome 1 - Pour mettre en valeur et préserver leur patrimoine bâti et naturel élémentaire (RPI) - Pour diversifier leurs activités avec cantine

- Pour obtenir un complément de revenus Equipement cultuel Equipement sanitaire et Bibliothèque/salle 1 - Pour accueillir et rencontrer des personnes d’horizons variés technique de lecture

Eglise 1 Cimetière 1 Salle polyvalente 1 L’agritourisme, diversification intéressante pour de nombreux agriculteurs, reste peu développé. En effet, on compte encore peu d’exploitations proposant des Ateliers 1 ventes en filières courtes, des séjours découvertes ou encore de l’hébergement. municipaux Le PLU ne devra pas empêcher les initiatives de promotion de l’activité agricole, Source : Insee, Base permanente des équipements 2010 en complémentarité avec la valorisation des milieux, de la nature et des paysages à condition de respecter les plans de préventions des risques et les activités agricoles présentes.

La contribution de l’agriculture aux biens communs et à ses dimensions patrimoniales (patrimoine bâti, gastronomique …) est un facteur important du dynamisme des territoires ruraux.

21 Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation Commune de Montégut-Lauragais (31)

A. LES EQUIPEMENTS SOCIAUX ET EDUCATIFS structures d’accueil, de l’entretien des locaux, de la gestion du personnel et de la gestion locale de la politique de l’Enfance et de la Petite Enfance. A l’échelle de la communauté de communes Lauragais, Revel et Sorèzois ce sont 4 structures qui accueillent les enfants de 0 à 3 ans soit 104 places et 90 assistantes maternelles soit 257 places. Au total, 361 places sont proposées pour 611 de moins de 3 ans soit 1 place pour 1.7 enfants. Depuis la rentrée scolaire 2013, les enfants de Montégut-Lauragais âgés de 3 à 10 ans sont accueillis dans le nouveau groupe scolaire des « 5 clochers » localisé à Saint-Julia (3 minutes). Cet établissement accueille également les enfants des communes de Saint-Julia – Le Cabanial – Roumens – et Nogaret. Il accueille 140 enfants de la petite section de maternelle au CM2. Deux classes supplémentaires peuvent à terme être ouvertes offrant 50 places de plus. Il existe actuellement sur le territoire de la communauté de communes un accueil de loisirs sans hébergement sur la commune de Revel. 2. Les structures d’accueil pour les personnes âgées : Concernant l’accueil des personnes âgées, la commune de Montégut-Lauragais ne dispose d’aucun établissement, le plus proche se trouve sur le territoire de Revel.

Il s’agit d’un centre hospitalier offrant une capacité totale de 256 lits et places, répartis sur les trois sites suivants : L’ensemble des équipements généraux est regroupé au centre du village, ce qui Le bâtiment Hôpital La Résidence de l'Etoile maintient à la fois l’animation de la commune, marque le centre décisionnel de la 96 lits dans trois services : 60 lits commune par des équipements structurants et apporte à la population des - Court séjour - : 10 lits services de base nécessaire. - Soins de Suite et de Réadaptation -: 41 lits A noter cependant que le RPI est localisé sur la commune de Saint-Julia. - Soins de Longue durée -: 45 lits 1. Les équipements et structures d’accueil pour la petite enfance : Le bâtiment Jean-Joseph Roquefort (établissement d'hébergement pour La commune de Montégut-Lauragais ne dispose, à ce jour, d’aucune structure personnes âgées dépendantes (EHPAD)) d’accueil pour la petite enfance. La crèche la plus proche se situe à Revel et 42 lits d'hébergement de la maison de retraite, propose 50 places. Néanmoins, il existe aujourd’hui trois assistantes maternelles 16 lits en unité d'hébergement renforcée (unité Alzheimer), possédant un agrément non permanent sur le territoire communal. 2 places d'accueil de jour Les assistantes maternelles sont autorisées, selon la moyenne nationale, à 40 places du Service de Soins Infirmiers A Domicile (S.S.I.A.D.). prendre en charge 2,6 enfants (source DREES Juin 2007). Ainsi, un service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) existe sur le bassin de vie La compétence Enfance et Petite Enfance est détenue par la Communauté de de Revel. Ce SSIAD dispose de 25 places autorisées financées et de 15 infirmières Communes. A ce titre, elle est chargée notamment de la construction des libérales diplômées d’Etat.

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Les SSIAD sont des services sociaux et médico‐sociaux au sens du code de l’action B. LES EQUIPEMENTS SPORTIFS ET CULTURELS sociale et médico‐sociale. Les infirmiers, aides‐soignants, aides 1. Le culte médico‐psychologiques et auxiliaires médicaux assurent, sur prescription L’église de Montégut-Lauragais est située au centre du village, derrière la mairie, médicale, les soins infirmiers d’hygiène générale ainsi que l’accomplissement des en bordure de la voie publique. actes essentiels à la vie : ‐ aux personnes âgées de 60 ans et plus malades ou dépendantes ‐ aux personnes adultes de moins de 60 ans présentant un handicap ‐ aux personnes de moins de 60 ans atteintes de maladies chroniques. Les services de soins infirmiers à domicile ont pour mission de contribuer au soutien à domicile des personnes, notamment en prévenant, ou différant, l’entrée à l’hôpital ou dans un établissement d’hébergement et en raccourcissant certains séjours hospitaliers. Le personnel intervient au domicile des patients ou dans les établissements non médicalisés pour prendre en charge des personnes âgées ou handicapées. Il existe également plusieurs structures de maintien à domicile des personnes âgées sur la commune de Revel pour :

- l’aide au ménage Le cimetière est localisé à côté du stade municipal. Celui-ci a d’ailleurs fait l’objet - les soins d’une récente extension à hauteur de 30 % supplémentaire de sa superficie - le portage des repas (le relais d’aquitaine restaurant routier basé sur la initiale. commune propose également la livraison à domicile) 2. Les sports, les loisirs et la culture 3. Les établissements d’enseignement secondaire : La commune de Montégut-Lauragais dispose d’un stade municipal pour la Les collégiens et lycéens de Montégut-Lauragais se rendent à Revel qui dispose pratique notamment des sports collectifs et d’un boulodrome. d’un collège et de trois lycées. Avec, l’explorarôme (équipement privé voir §activités économiques), la commune De plus, le territoire possède une offre en établissements professionnels compte également un « jardin » un peu particulier. intéressante qui sera renforcée, avec le soutien de la Région Présentation des fleurs et épices venues de loin, méthodes d'extraction des huiles Languedoc‐Roussillon, par l’implantation d’un campus (IUT, etc.) à Castelnaudary essentielles… Visites guidées organisées pour les groupes et scolaires. (à 25 mn de la commune). De manière générale, notons que les équipements culturels et autres sites Ce projet concerne la reconstruction du lycée professionnel Andréossy sur un patrimoniaux gagneraient un rayonnement supplémentaire par une mise en terrain mitoyen des deux autres lycées de la ville : J. Durand (Education Nationale) réseau. et P. Riquet (Lycée Agricole) permettant de mutualiser un certain nombre de La commune de Montégut-Lauragais dispose d’une salle polyvalente, à côté de la services entre les 3 établissements (restauration, internat, accueil…) et d’apporter mairie, offrant une capacité de 170 personnes debout et 120 personnes assises, une réponse raisonnée aux besoins en équipements scolaires du bassin de vie. avec une récente extension augmentant la capacité de 40 personnes. Un

stationnement pour les personnes à mobilité réduite a également été aménagé.

23 Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation Commune de Montégut-Lauragais (31)

Mairie La commune dispose également d’une salle de lecture au sein des locaux de la mairie et d’une salle des associations localisée sur la place du village, qui offre une capacité de 60 places. Un boulodrome a été aménagé dans un secteur légèrement excentré en lieu et place d’un terrain de basket.

En revanche, les enfants du village ont coutume d’utiliser un pré pour les jeux collectifs, localisé au sud du bourg. Néanmoins, ce terrain n’a fait l’objet d’aucun aménagement. La commune pourrait confirmer son usage en aménageant ce secteur en terrain de sports. Pour cela, elle devra acquérir les parcelles qui ne lui appartiennent pas par le biais par exemple de la mise en place d’un emplacement réservé.

Salle des fêtes/polyvalente C. LES EQUIPEMENTS ADMINISTRATIFS ET TECHNIQUES Enfin, les locaux de la mairie se situent au cœur du village entre la salle des fêtes et l’église. Les locaux ont fait l’objet d’une récente rénovation. Les services administratifs (bureau de la secrétaire de mairie et bureau du maire) sont au rez-de-chaussée et la salle du conseil est au premier niveau. Les ateliers municipaux sont localisés à l’entrée ouest du village.

Boulodrome

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Montégut-Lauragais dispose actuellement de tous les réseaux8 nécessaires à l’approvisionnement des constructions existantes, en matière d’électricité et d’eau potable. Toutefois, le développement de l’urbanisation ne peut se faire que dans la limite des zones pré-équipées et ayant une capacité suffisante, sauf si la commune envisage des extensions ou des renforcements dans le cadre de projets de développements futurs. Le coût des ouvrages pour les extensions et les renforcements des réseaux est assumé par le budget communal. Pour la commune, il devient donc primordial de rationaliser et d’optimiser ses investissements en matière de réseaux. 1. L’électricité Avec ses 588 communes adhérentes, sur les 589 que compte le département, le Il s’agit d’une partie d’une ancienne usine, dont l’accès s’effectue depuis la route Syndicat Départemental d’Electricité de la Haute-Garonne, compétent pour départementale n°1. l’organisation du service public de distribution électrique et l’éclairage public. En sa qualité d'autorité concédante, le SDEHG se doit de s'assurer de la bonne exécution de la mission de service public de son concessionnaire ERDF. Enjeux pour les équipements Il assure le contrôle au quotidien (suivi des réclamations des usagers et analyse annuelle du rapport d'activité d'ERDF). - maintenir un niveau d’équipements suffisant, adapté à la taille de la commune La concession de distribution publique de l'énergie rassemble toutes les et aux besoins de la population existante et à venir (équipements sportifs communes du département à l'exception de TOULOUSE soit plus de 393 000 notamment) abonnés. - prévoir des réserves foncières pour les créations et extensions d’équipements à Il intervient dans les domaines suivants : venir. - Réseau de distribution publique d’électricité : extension, renforcement, effacement du réseau et raccordement des usagers. Les renforcements D. LES RESEAUX du réseau sont pris en charge par le syndicat, en revanche, les Les choix d’aménagement de la commune devront veiller au respect de certains extensions restent à la charge de la commune. Toutefois, dans la limite aspects en matière de desserte en réseau et de salubrité publique. de 100 m, une convention tripartite peut être passée entre le syndicat, la commune et le pétitionnaire. En particulier, elle devra prendre en compte l’article 111-8 du Règlement National d’Urbanisme, qui précise que « l'alimentation en eau potable et l'assainissement - Eclairage public : création de nouveaux réseaux, entretien des réseaux des eaux domestiques usées, la collecte et l'écoulement des eaux pluviales et de existants, rénovation des réseaux jugés vétustes et/ou âgés de plus de 20 ruissellement ainsi que l'évacuation, l'épuration et le rejet des eaux résiduaires ans. industrielles, doivent être assurés dans des conditions conformes aux règlements - Concession en vigueur.».

8 Cartographie de l’ensemble des réseaux en annexe du dossier de PLU

25 Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation Commune de Montégut-Lauragais (31)

- Energies renouvelables - d’autre part, la détermination d’un schéma de distribution déterminant les zones desservies par le réseau. Le territoire urbain de la commune de Montégut-Lauragais est actuellement La mise en place de ce schéma permet ainsi à la commune de délimiter le champ suffisamment équipé. La commune doit organiser son développement urbain en de la distribution d’eau potable. cohérence avec les possibilités techniques de son réseau et ses capacités financières. Désormais, les cas où la commune peut refuser le raccordement sont donc : - lorsque la construction en cause n’a pas été autorisée (art. L.111-6 code 2. L’eau potable de l’urbanisme), La commune de Montégut-Lauragais adhère au syndicat intercommunal des eaux - lorsque l’immeuble est situé hors du schéma de distribution (nouveau). de la Montagne Noire (SIEMN), créé par arrêté ministériel du 11 septembre 1956.

Ce syndicat dessert 186 communes sur 3 départements (Aude, Haute-Garonne et L'objectif étant de garantir aux populations l'alimentation en eau potable, toutes Tarn) représentant 166 000 habitants. les zones urbanisées et urbanisables du plan local d'urbanisme devront être desservies par le réseau public d'adduction d'eau présentant une capacité suffisante. 3. L’assainissement des eaux usées : Le Schéma Communal d’Assainissement La carte de zonage du schéma communal d’assainissement fera partie des éléments intégrés dans le document d’urbanisme. La carte d’aptitude des sols peut également être jointe. La Loi sur l'Eau de janvier 1992, amendée par celle du 30 décembre 2006, renforce le rôle de la commune quant à la prise en charge de la gestion et du traitement des eaux usées (article 35 et 36) sur l'ensemble du territoire, urbanisé ou non. Le schéma communal d’assainissement de la commune de Montegut-Lauragais a été initié en 2001 puis revu en 2008 et 2014. Les différentes études ont permis à la municipalité de faire le choix de la réalisation d’un assainissement collectif sur le village de Montégut-Lauragais, le reste de la commune étant assainie de façon non collective. Depuis l'élaboration du Schéma Communal d'Assainissement, la commune a réalisé l'ensemble du réseau d'assainissement des eaux usées au sein de la La Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques (LEMA) du 30 décembre 2006 a procédé commune se raccordant à la station d'épuration mutualisée sur le territoire de à des éclaircissements sur les obligations de la commune en établissant : Roumens. - d’une part, la compétence exclusive des communes (ou de leurs groupements) Ces travaux ont été financés par un emprunt. L'amortissement de ces dans l’exercice de la distribution de l’eau sur leur territoire (art. L.2224-7-1 du investissements implique la construction à minima de 2 logements par an CGCT). les communes doivent donc fournir de l’eau aux habitants qui en font pendant 15 ans. la demande ; Le projet de PLU devra prendre en compte cet enjeu d'amortissement du réseau d'assainissement collectif.

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4. Les eaux pluviales La mise en conformité de l’ensemble du réseau communal de défense contre l’incendie devra être entreprise en priorité sur les zones les plus densément Le réseau de fossés sur le territoire communal est développé et dans l’ensemble, bâties avec l’appui du S.D.I.S. pour l’alimentation de ces nouveaux hydrants. La relativement continu (accès à un exutoire) du fait de la faible perméabilité des réalisation de ces aménagements pourra être étalée dans le temps afin d’étaler le sols. Une gestion des fossés (calibrage, libre écoulement des eaux, exutoire…) est coût de ces investissements. donc indispensable, pour plusieurs raisons : . l’écoulement des eaux pluviales doit être continu et l’exutoire doit être VI. UN PARC DE LOGEMENTS MONO SPECIFIQUE atteint afin d’éviter des débordements sur des zones planes ou des points A. EVOLUTION GENERALE DU LOGEMENT bas ; Le SCOT du Pays Lauragais, y compris donc la commune de Montégut-Lauragais, . la topographie du bourg tend à favoriser l’accélération du ruissellement des se trouve sous une très forte pression urbaine depuis une dizaine d’années et eaux de pluie dans des proportions jusqu’alors inconnues. Il a été progressivement aspiré dans La réflexion sur la localisation des futures zones d’extension de l’urbanisation la dynamique de l’aire urbaine toulousaine. devra prendre en compte la gestion des eaux de pluie. La progression de la construction de logements neufs est spectaculaire depuis 1999. En effet, près de 5 637 logements supplémentaires ont été comptabilisés 5. La défense incendie entre 1999 et 2006. Ainsi, le parc total de logements a augmenté de 15,9% entre Le Règlement Départemental de la Défense Extérieure Contre l’Incendie 1999 et 2006, pour atteindre un total de 41 058 logements, situés (RDDECI), élaboré par le Service Départemental d’Incendie de la Haute-Garonne, essentiellement sur les territoires du bassin de vie Ouest audois et de Revel. a été approuvé par arrêté préfectoral en date du 24 février 2017. En 2015, Montégut-Lauragais comptait au total 190 logements dont 180 Le code général des collectivités territoriales : résidences principales, 8 secondaires et 2 vacantes. Entre 1999 et 2015, le C’est au maire qu’il incombe d’organiser la lutte contre les incendies en vertu de nombre de constructions a augmenté de 47,3% soit 61 logements ses pouvoirs de police, à partir de précautions « convenables » (CGCT, L2212-2). supplémentaires. Depuis 1968, la commune a vu son parc de logements multiplié Le code de l’urbanisme : Un permis de construire peut être refusé ou n’être par deux. accordé que sous réserve de prescriptions spéciales si les constructions, par leur Evolution du parc de logement à Montégut-Lauragais situation ou leurs dimensions, sont de nature à porter atteinte à la sécurité 200 190 publique (article R111-2) ou à rendre difficile leur accès à des engins de lutte 170 189 contre l’incendie (article R111-4). 150 Les besoins en eau : Les principes de base pour lutter contre un risque sont : 124 129 Nombre de logements 100 113 dont résidences secondaires - soit par un réseau de distribution, les canalisations doivent pouvoir 101 fournir un débit minimum. 85 dont logements vacants - soit par des points d’eau naturels, 50 3 - soit par des réserves artificielles. Celle-ci devra être de 120 m minimum. 10 13 15 12 9 1 7 8 0 6 9 8 2 La défense extérieure peut également être mixte et utiliser les différents modes 6 5 5 2 de défense précités. 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2015 Source : Insee 2015- Réalisation : UCE - 2018

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Depuis 1999, la commune a connu un rythme de la construction très soutenu qui C. LE TYPE DE LOGEMENT aujourd’hui semble peu à peu s’essouffler. Catégorie et évolution du parc de logements à Montégut-Lauragais De 1999 à 2015, sur les 56 constructions neuves réalisées, seuls 32 logements ont 100% 2,3 1,1 1,1 80% réellement contribué à la croissance démographique communale car le parc de Ces constructions sont quasi logements de Montégut-Lauragais a connu différentes mutations internes : 60% uniquement des maisons (98%). 97,7 98,4 98,3 9 40% o la variation du parc de résidences secondaires et de logements vacants : 5 Ce type de construction est très logements du parc des résidences principales proviennent du parc de 20% Appartements consommateur d’espaces. Maisons résidences secondaires et de logements vacants. 0% 2007 2012 2015 o 16 logements ont servi à assurer le desserrement des ménages de la Source : Insee 2015 - Réalisation : UCE - 2018 commune, constaté par l’augmentation du nombre de ménages et leur taille moyenne en diminution10. Montégut-Lauragais ne dispose que d’une faible offre de logements collectifs (1,1 %), le logement individuel restant la composante essentielle du parc sur la Ces phénomènes devront être intégrés dans les projections de logements du projet d’urbanisme. Le point mort est de 24 logemets sur cette période. commune. Un effort important doit donc être fourni par la commune pour amorcer un rééquilibrage entre logements collectifs et individuels dans le but de B. L’AGE DU PARC moins consommer d’espaces et lutter contre l’étalement urbain. L’individuel Le parc de logements communal est relativement ancien. Toutefois, plus de la regroupé et le petit collectif peuvent être de bonnes alternatives. moitié du parc a été construit après 1971 dont 1/3 après 1990. Le parc de logements de la commune se renouvelle petit à petit. Exemples de logements individuels groupés

Source : Insee 2015 - Réalisation : UCE - 2018

9 Les résidences principales qui deviennent des résidences secondaires ou des logements vacants. 10 Les causes du desserrement : vieillissement de la population, divorces, décohabitation des jeunes, célibat prolongé…

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D. LA TAILLE DES LOGEMENTS Nombre de pièces dans les résidences principales

2007 3,8% 24,7% 69,6% 1 pièce 1,9% 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces ou plus 2015 4,4% 26,7% 68,3% 0,6%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Source : Insee 2015 - Réalisation : UCE - 2018

Les logements locatifs sont peu représentés (12,3%) et en légère diminution. Les logements locatifs sociaux sont quant à eux absents. Un parc locatif social présente pourtant plusieurs avantages : - Il favorise la rotation des ménages et donc la pérennité des commerces et des équipements (école…) - Il loge les ouvriers et salariés et donc favorise le tissu économique. - Il crée une mixité sociale au sein de la population. - Il favorise un parcours résidentiel. L’absence ou l’insuffisance de logements locatifs peuvent être une difficulté pour faciliter l’installation de populations plus jeunes qui n’ont pas les moyens financiers d’acheter de l’immobilier. Les moyens (T3 et T4) et grands logements (T5 ou + ) sont dominants (99,4%). - Il favorise le parc privé à se réhabiliter Toutefois, la part des ménages à une personne (personnes âgées) est en Ce constat induit un problème de renouvellement de la population au sein du augmentation sur la commune, notamment les personnes âgées. parc de logements. Le parcours résidentiel est bloqué pour un grand nombre de ménages modestes qui ne peuvent avoir accès à des logements adaptés à leurs Il pourrait y avoir une diversité à améliorer sur le territoire communal et besoins ainsi qu’à leurs revenus. notamment de petits logements (T1 et T2 : 0,6% du parc). Quelques projets de construction pourraient plus être plus en adéquation avec la Ainsi, le développement d’une offre de logements, notamment locatifs, taille des ménages et prévoir quelques petits logements. accessibles au plus grand nombre et répondant aux besoins des populations, apparaît donc essentiel. De plus, la commune devra notamment répondre et E. LE STATUT D’OCCUPATION anticiper les besoins en logements adaptés aux personnes âgées : conditon de Sur la commune, 86 % des habitants sont propriétaires des logements qu’ils maintien à domicile, adaptation ou qualification des logements, hébergement occupent alors que ce taux est d’environ 67 % pour le SCoT Lauragais et de 61 % médicalisé. pour la région Midi-Pyrénées.

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Elle devra également faire face aux tendances de desserrement des ménages en 2. Analyse de la consommation foncière proposant une offre de logements diversifiée et adaptée à tous les profils de L’analyse de la consommation foncière a été menée sur la période 2002‐2018 population. En effet, les foyers tendent notamment à se composer d’un nombre grâce à l’étude des permis de construire accordés sur la commune. En 16 ans, la plus réduit de personnes, du fait de divers phénomènes : séparation de couples, consommation foncière a été de 13,67 ha pour l’habitat soit environ 0,85 ha par décohabitation des générations, célibat plus fréquent. an. 13,67 ha consommés pour 48 logements neufs cela correspond à une densité F. DYNAMIQUE DE LA CONSTRUCTION ET CONSOMMATION FONCIERE moyenne de 3,5 logements par hectare. Cette forte consommation foncière a été 1. La dynamique de constructions incitée par la doctrine de l’État en matière d’assainissement non collectif qui Depuis 2000, 55 logements neufs ont été autorisés sur la commune soit environ imposait une surface minimale de 2000 à 2500 m² pour pouvoir bâtir une 29 % du parc de logements à un rythme moyen de 4,58 permis de construire par habitation à condition de rejeter les effluents au fossé. an. La demande d’autorisation de logements neufs concerne exclusivement de l’individuel. Cette dynamique de construction importante a entrainé Type de Surface l’emménagement récent de nombreux ménages. Surface Densité consommation consommée en Constructions consommée moyenne L’analyse des permis de construire révèle que l’essentiel des permis a été délivré foncière % entre 2000 et 2010 soit 54 logements. Il s’agit exclusivement de logements 41 logements Espace agricole 12,22 89,4% 3,3 logts/ha individuels. individuels Malgré de nombreuses demandes pour bâtir au sein de la commune, l’absence de document d’urbanisme opposable au sein de la commune empêche la réalisation Espace boisé 0 des projets. Espace naturel en 6 logements Nombre de logements autorisés par an aire urbaine 1,22 8,9% 4,9 logts/ha individuels 11 (friche) Nombre de Logements neufs autorisés Densification de 1 logement 10 dont logements individuels 0,23 1,7% 4,3 logts/ha 8 dont logements collectifs jardins individuel Nouvelles constructions à usage d'activités 7 48 logements TOTAL 13,67 100% 3,5 logts/ha 6 individuels 5 5 4 4 Les logements neufs ont consommé des terres agricoles à hauteur de 89,4%. Le 3 3 tissu urbain de la commune est relativement lâche. Quelques espaces pouvant 2 2 2 1 1 1 1 1 être densifiés (espace naturel en aire urbaine et densification des jardins) sont présents au sein des zones urbaines. 0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 La loi ALUR a supprimé les règles de surfaces minimales pour pouvoir bâtir, cette

Quelques constructions (7) à usage autre que du logement ont été réalisées au évolution réglementaire encouragera progressivement la réduction de la sein de la commune. Il s’agit principalement de bâtiments agricoles et de consommation d’espace. l’éolienne.

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Evolution de la taille moyenne des parcelles constructibles VII. L’ANALYSE DES CAPACITES DE DENSIFICATION DES ESPACES URBANISES 4 000 L’analyse des capacités de densification des espaces bâtis a été menée en 3 500 définissant l’enveloppe des espaces effectivement urbanisés de manière 3 000 continue, et correspondant à la tache urbaine, sans aucune considération des 2 500 zones U définies dans le PLU. 2 000 1 500 Les possibilités d’urbanisation ont ensuite été classées en deux catégories : 1 000 - les parcelles non bâties, qui constituent des dents creuses au sein de l’espace 500 urbanisé ; 0 - les possibilités de densification de jardins particuliers, par redécoupage 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 parcellaire, qui ont été définies en fonction des configurations des parcelles et Source : données communales 2015 - Réalisation : UCE - 2018 des possibilités d’accès. Capacités de Localisation des espaces Parcelles non densification des jardins TOTAL (ha) urbanisés bâtis (ha) particuliers (ha) Le Village historique - 0,19 0,19 Autour du village 1,31 0,43 1,74 Hameau de Mauran 0,35 0,00 0,35 TOTAL 1,66 0,62 2,28

Près de 2,28 ha de capacités de densification au sein des espaces actuellement urbanisés soit environ 2,5 ans de consommation foncière sur la base de la dynamique de construction des 15 dernières années. 27% des capacités de densification correspond à des possibilités de redécoupage parcellaire au niveau des jardins particuliers.

Les terrains récemment bâtis à Montégut-Lauragais sont souvent très grands (2000 m² étaient nécessaires pour pouvoir bâtir) et leur découpage est parfois La majorité des espaces consommés provient par ordre d’importance : envisageable (accès, intimité préservée, topographie et surface cohérente avec le - Gasquis marché). Cependant, l'implantation de nombreux pavillons au milieu de la - La Masquière/Sudre parcelle rend difficile le découpage. - Las Mazières - Mauran.

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Les capacités de densification des jardins particuliers seront difficilement mobilisées au sein de cette commune car le marché immobilier ne semble pas Environ 0,84 ha des capacités de densification des espaces urbanisés encore très orienté sur ce type d'offre. de la commune semblent réellement mobilisables. Jusqu’à présent très peu de projet ont été réalisé par ce biais. On peut considérer que 1% des possibilités par an de densification seront mobilisés soit 0,1 ha. VIII. LES DEPLACEMENTS ET LES INFRASTRUCTURES A. LA VOIRIE L’axe Nord‐Sud, Castelnaudary‐Revel‐Castres‐Albi auquel appartient Montégut- Lauragais reste peu connecté aux grandes infrastructures régionales. Les grandes infrastructures de déplacements au sein du SCOT

Quelques parcelles non bâties (dents creuses, terres agricoles insérés au sein de l’espace urbain, friches) restent encore mobilisables au sein de l’enveloppe des espaces urbanisés. 1,66 ha ont été repérés. La suppression de la règle de la taille minimale pour pouvoir bâtir pourrait engendrer peu à peu la densification de ces espaces : on peut envisager mobiliser 50% de ces dents creuses soit environ 0,83 1. Les voies principales de Montégut-Lauragais sont : ha. La voirie principale correspond aux liaisons entre agglomérations à l’échelle Environ 0,84 ha semblent mobilisables pour densifier le tissu urbain. intercommunale :

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3 Routes Départementales traversent le village : La commune bénéficie de 2 sentiers de découverte identifiés par la communauté

 La RD1 passe la commune d’ouest en Est (voie départementale de communes. structurante du Pays Lauragais reliant Revel à l’agglomération La commune est desservie par quelques aménagements réservés aux piétons : toulousaine);  Le village historique de Montégut-Lauragais et le lotissement « Gasquis » La traversée du village a intégré les déplacements doux dans l’espace public (trottoirs). 2 ralentisseurs y ont été aménagés. sont en partie desservis par des trottoirs.   La RD43 qui passe du nord au sud la commune (voie transversale reliant la Le site urbain de la « Jonquières » est également équipé de trottoirs au commune de Nogaret à Cadenac. niveau du giratoire pour accéder aux arrêts de bus.

 La RD67f, de moindre importance, débutant de la RD1 au carrefour de LE RESEAU DE BUS Jonquières, rejoint Saint-Félix-Lauragais. 2 routes départementales (RD67c et RD43f) longent le territoire communal et ne jouent aucun rôle au sein du territoire communal. 2. Les voies secondaires : La voirie secondaire correspond à des voies de distribution internes à une commune et reliant différentes entités urbaines (hameaux, quartiers…). La commune se caractérise par quelques voies d’orientation Nord-sud raccordées à l’épine dorsale qu’est la RD1. Ces voies ne jouent pas un rôle important dans le fonctionnement du territoire, elles desservent principalement les habitations diffuses au sein de ma commune. 3. Les voies tertiaires : En matière de déplacement, la commune bénéficie de la desserte en bus du réseau départemental Arc-en ciel11 Liaison Toulouse-Revel : La voirie de desserte correspond à des voies desservant quelques parcelles. Il peut s’agir aussi de chemins ruraux et d’exploitations qui parcourent le territoire • 2 arrêts sont disponibles sur l’itinéraire principal (Village et Mauran) communal, et qui désenclavent les parcelles et les bois. • La fréquence de ramassage quotidienne est d’une dizaine. Ces voies ne sont pas très nombreuses au sein de la commune.

B. LES CHEMINEMENTS DOUX De nombreuses voies (de primaire à tertiaire) de la commune ne disposent pas de piste cyclables et d’aménagement piétonnier (trottoir). Des améliorations devront être apportées notamment sur les voies les plus importantes de la commune.

11 Arc-en-ciel est une ligne régulière. Elle fonctionne avec des arrêts et des horaires fixes.

33 PLAN LOCAL D’URBANISME- COMMUNE DEMONTEGUT-LAURAGAIS DÉ PLACEMENTS ET HIERARCHISATION DE LA VOIRIE Légende Légende Voie primaire : voie de transit Village Voie secondaire : voie de distribution

Bâti groupé Voie tertiaire Trottoir Bâti isolé Cheminement piéton RD 67c Chemin de randonnée RD 67c Nogaret Arrêt de bus St-Julia 14 Parking public (nombre de places) RD 67c Cours d’eau, plan d’eau

RD 1 St-Julia

RD 43f RD 1 Nogaret N 43

RD 43

Jonquières RD 43f

Al Rival 7 30

Montégut-Lauragais

RD 67f RD 43f Revel

43 Eolienne RD 43 RD 67f RD 43 RD 1 St-Félix-Lauragais 1 Roumens RD 1 Revel Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation Commune de Montégut-Lauragais (31)

C. LE STATIONNEMENT La RD1 est parcourue à grande vitesse entre le lieu-dit Jonquières et le village. Le centre du village de Montégut Lauragais dispose de 2 aires de stationnement. Cependant, les aménagements récents des plateaux traversants aux 2 entrées du village ont fortement contribué à ralentir les véhicules. Ces parkings sont publics :  Aux abords l’église de Montégut-Lauragais (7 places) L’urbanisation future ne doit plus dépasser les limites actuelles des espaces urbains actuels pour que les entrées du village ne soient pas de plus en plus Les parkings liés aux équipements du centre du village difficiles à cerner.  La mairie -Salle des fêtes (30 places) Les nouveaux accès directs à la RD1 sont à limiter pour réduire les conflits d’usage En matière de stationnement, la commune bénéficie d’aires de parking entre les usagers de cette voie et les habitants vivant à proximité. suffisantes. Par conséquent, l’urbanisation linéaire le long de cet axe avec des sorties individuelles doit être absolument évitée ; les accès riverains devront être regroupés (sans les multiplier) sur des carrefours aménagés.

La commune est traversée par 2 voies principales les RD1et RD43 qui sont des voies très fréquentée par les Montégutois et les habitants des

Synthèse communes voisines. L’urbanisation linéaire le long de la RD1 peut provoquer à terme des problèmes de sécurité routière, des prescriptions devront être formulées pour limiter les sorties directes sur cette voie. L’étirement du bâti et la faible présence de cheminements doux sur l’ensemble du territoire ne favorisent pas les déplacements piétonniers et cyclistes, hormis dans le centre du village. Le réseau de déplacements doux se développe peu à peu et devra être poursuivi. En effet, le développement de cheminements doux sécurisés Aire de Stationnement aménagée à l’arrière de la mairie et de la salle des fêtes peut permettre la réduction des flux automobiles et améliorer la qualité de D. ANALYSE DES DEPLACEMENTS MOTORISES vie des habitants. Montégut-Lauragais, de par sa situation géographique, est impactée En matière de stationnement, la commune bénéficie d’aires de parking quotidiennement par de nombreux flux de circulation (de Revel et Caraman suffisantes. notamment). En effet, elle est le lieu de passage de nombreux migrants La commune bénéficie de la desserte en bus du département. pendulaires empruntant la RD1.

La commune ne semble pas subir de grandes difficultés en matière de circulation. Toutefois, l’urbanisation linéaire le long de la RD1 peut créer à terme des problèmes de sécurité routière :

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IX. LE CADRE BATI Le village historique est marqué par les monuments les plus anciens (église, mairie, ancienne école…). • La morphologie urbaine de la commune se caractérise par une concentration du bâti dans le village au centre de la commune. Le village présente principalement des constructions datant d’avant 1930 du type maison de ville, et maison bourgeoise. Certaines constructions sont en • Une urbanisation diffuse de pavillons composée de lotissements en encorbellement et à colombages. contrebas du village ancien et de constructions diffuses au lieu-dit Mauran à l’Ouest du village. La combinaison entre les matériaux de façades et la couleur des volets crée une harmonie chromatique qui a été définie ainsi par l’étude architecturale et • Le secteur de Mauran paraît « détaché » du reste du village, sa principale paysagère du Lauragais : liaison est assurée par la RD1.

• Le reste du territoire communal est marqué par la présence de constructions Région Façade Encadrement Volets dispersées qui sont la plupart du temps de vielles fermes dédiées à Blanc l’agriculture. Gris clair Pierre A. ORGANISATION ET FORME URBAINE Brique/Pierre Gris souris Collines Nord Enduit beurré Gris bleu 1. Le Village historique Ton naturel naturel Vert Le village était originellement situé face à son site actuel, sur la Lande, au lieu-dit Marron foncé les Mazières (date à chercher). Ce nom apparaissait d'ailleurs dans l'ancien nom Blanc du village, Montégut les Maziers, sur les cartes de Cassini. L'ancien site est Gris clair Brique marqué par une croix de bois, au bord de la D67f. Elle marque en fait Brique / pierre Gris souris Revel Pierre l'emplacement de l'ancien cimetière (des ossements sont d'ailleurs visibles dans ton naturel Gris bleu Enduit naturel le talus qui lui fait face). Vert foncé Marron Le village a déménagé pour son site actuel, autour de l'ancien château (site occupé par l'actuelle école du village), probablement à cause des divers évènements qui ont jalonné l'histoire du Lauragais (guerre des Albigeois, etc.). Le village était situé sur le tracé du Train noir qui reliait Revel à Toulouse, entre 1907 et 1947, et possédait une gare, encore visible en contrebas de la D 1 Le village est adossé au coteau et a une position légèrement dominante lui permettant autrefois de contrôler les terres agricoles.

C’est au sein du village que se concentrent la plupart des équipements, de plus, la

morphologie urbaine est marquée par une plus grande densité de constructions Maison de ville en encorbellement Maison de ville en encorbellement

que dans le reste de la commune. Le bâti ancien est groupé et très dense, sans plan organisé, le long de quelques rues étroites entourant autrefois l’ancien château.

36 Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation Commune de Montégut-Lauragais (31)

Vue aérienne du village

L’ancienne école Maison de ville La mairie et l’église On observe, de manière générale, les caractéristiques suivantes de la morphologie urbaine :  La plus grande densité de constructions de la commune (environ 22 logements par ha).  Les principaux bâtiments sont implantés à l’alignement de l’espace public ou présentent un léger retrait.  Les bâtiments sont fréquemment mitoyens (une à deux limites séparatives).  La hauteur moyenne des bâtiments est de R+1 (R+2 maximum).  Les toitures : elles sont de 2 à 4 versants (pente de 35% maximum) recouverts de tuiles à surface courbe.  Les ouvertures sont généralement plus hautes que larges (sauf les vitrines et les garages).  Le bâti traditionnel utilisait toujours les matériaux localement disponibles : une association de la brique (crue ou cuite) et de la pierre (fréquemment utilisé légèrement dégrossies et parfois taillée) est observée pour les murs Extrait de la souvent enduits. Les tuiles en terre cuite pour la couverture sont carte de généralement utilisées. typologie du bâti

La vocation urbaine du village est représentée par des logements mêlés à quelques équipements. Le village présente des espaces de respiration et de détente mis en valeur le long des rues et en contrebas du village avec le parking de la salle des fêtes.

37 RD 1

RD 43f Bâtiments religieux bâtiment agricole moderne stabulation, ...) (hangar, Bâtiment agricole ancien (grange, ...) Cimetière Bâti récent Bâti ancien traditionnel Maison bourgeoise Maison de ville Equipements (mairie, école, salles des fêtes, stade, ...)

Légende

RD 43 43 RD RD

RD 43 43 RD RD Voie primaire : voie de transit Voie Cours d’eau Légende

MONTEGUT-LAURAGAIS

D67c 67c RD RD Eolienne COMMUNE DE

- D67f RD

RD 1 67f RD URBANISME ’ LAN LOCAL D YPOLOGIE DU BÂTI P T Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation Commune de Montégut-Lauragais (31)

2. Les extensions du village historique Les nouveaux logements sont en majorité des pavillons construits au milieu de leur parcelle, c’est un type d’habitat banal présent dans de nombreuses communes françaises qui présente les caractéristiques suivantes à Montégut- Lauragais : - Des pavillons de plein pied ou de R+1 maximum - Une implantation au centre d’une parcelle ayant une surface comprise entre 3,5 logements/ ha 2000 et 3000m² en moyenne qui entraine des vis à vis sur les 4 façades et nécessite des longs linéaires de clôtures pour l’intimité. - Des constructions classiques qui se rapprochent du type de constructions méditerranéennes aux tuiles canal et aux crépis très colorés. Les nouveaux logements sont en majorité des pavillons au sein d’un lotissement Al Rival (le lotissement de Gasquis) mais surtout en diffus le long de certaines voies (RD1, RD43, la voie communale n°1 …).

Secteurs de développements pavillonnaires Densité pavillonnaire en (en rose) logement/ha 4 logements/ ha

Mauran

4,9 logements/ha

3,6 logements/ ha

Gasquis

Mauran ouest

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agricole et certaines fermes traditionnelles présentent un intérêt architectural et patrimonial. Ces fermes traditionnelles du XIXème-XXème siècle sont dispersées sur le territoire. Ce bâti est surtout composé de fermes traditionnelles ("bordes" ou "métairies", selon les appellations locales) dont les caractéristiques architecturales se 3,3 logements/ ha précisent durant le XVIIIème siècle avec l'essor de la polyculture céréalière. Les "bordes" et les "métairies" se sont implantées en fonction des contraintes imposées par le relief, le climat (surtout le vent) et les données d'ordre économique (gestions des sols). Elles sont généralement installées en ligne de crête ou sur un replat profitant de l'exposition et réservant les fonds fertiles à l'agriculture. Dans les plaines leur implantation est liée à divers facteurs (disponibilités foncières, terrains secs ou peu rentables…). Sudre La ferme lauragaise présente fréquemment la forme d’une longère orientée dans Montégut-Lauragais a subi une urbanisation rampante peu dense (souvent liée à le sens des vents dominants, cernée de bouquets d’arbres d’ornement ou de la règle de la taille minimale parcellaire pour les terrains non desservis en bosquets, parfois flanquée de son pigeonnier. Toute extension du bâtiment se fait assainissement collectif) qui s’est dispersée sur le territoire. L’accroissement de dans sa longueur. ce phénomène peut poser de nombreux problèmes: Les dépendances séparées sont généralement des granges anciennes et des • une consommation non négligeable de foncier non inondable et d’espaces hangars. La taille imposante de certains bâtiments indique la richesse agricole du agricoles ; territoire à l’époque. • un paysage de maisons sans continuité visuelle avec les hameaux, renforcé Ces constructions, autrefois vouées à la seule pratique agricole, sont aujourd’hui par les longues lignes droites ; fréquemment réhabilitées et reconverties en habitations. La qualité de ces • les équipements publics sont plus difficiles à planifier pour une population rénovations est souvent bonne. Peu de bâtiments agricoles restent abandonnés qui se disperse ; et inoccupés. • la multiplication des accès sur la route départementale et les problèmes de circulation liés à une dépendance quasi absolue de l’automobile pour les déplacements. 3. Le bâti épars au sein de l’espace rural De nombreuses constructions jalonnent la quasi-intégralité des voies communales de Montégut-Lauragais :

Les fermes traditionnelles composent un patrimoine rural important pour la Le château de Quioussac commune, constitutif de son identité. Ce bâti était autrefois dédié à l’activité

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Parfois des bâtiments anciens liés à l’agriculture (fermes, granges,…) ont vu des habitations récentes, de type pavillonnaire, s’installer à proximité. Durant les années 70-80, des constructions à usage d’habitation (pavillons) se sont implantées dans les zones agricoles. 4. Le petit patrimoine

Le petit patrimoine vernaculaire est présent sur tout le territoire communal au travers des puits, des calvaires, des sources...

Un four à pain Ancien puits

Calvaire Ces petits édifices constituent des éléments de l’identité locale et des pratiques rurales que le PLU pourra identifier et protéger.

B. LES ESPACES PUBLICS La densité du village historique a conditionné l'espace public avec des rues très minérales et étroites. Les façades jouent un grand rôle dans la qualité de ces espaces. Les espaces publics de la commune se concentrent au centre du village, hormis : - le parc et le boulodrome situés entre les quartiers de Gasquis et Sudre. - l’aire de pique-nique à l’entrée ouest de la commune.

Les places principales sont dédiées au stationnement de voitures, elles présentent une qualité paysagère urbaine. Leur localisation se justifie par la proximité d’équipements publics que ce soit devant la mairie, la salle des fêtes, l’ancienne école et la salle des fêtes. Les voies internes des secteurs urbains récents sont quasi inexistantes car ces opérations se sont implantées généralement le long de voies existantes.

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La particularité de Montégut-Lauragais est de présenter une urbanisation

diffuse de pavillons composée de lotissements en contrebas du village

ancien et de constructions diffuses au lieu-dit Mauran à l’Ouest du village.

Les extensions récentes sont constituées d’un tissu pavillonnaire diffus relativement consommateur de foncier. Ce tissu urbain s’est diffusé fortement le long de la RD1 et le long de certaines voies « enclavant ». quelques espaces agricoles.

Ces extensions pavillonnaires présentent un aspect architectural banal et de parcelles rurales non urbanisées.

L’étalement urbain anarchique doit être maîtrisé par le futur PLU pour être

Synthèse en conformité avec la loi ENE et ALUR sur la consommation des espaces agricoles mais également protéger son cadre de vie, gérer ses finances publiques en maîtrisant les besoins en équipement public et améliorer la sécurité routière sur son territoire. Des priorités en matière d’extension de l’urbanisation devront être définies pour ne plus éparpiller les constructions notamment le long des voies de communication. Toutefois, si des développements étaient à prévoir, ils devront être cohérents avec les équipements à amortir.

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CHAPITRE II ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

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I. LES RESSOURCES NATURELLES 2. La topographie A.CONTEXTE GEOMORPHOLOGIQUE Le territoire communal, appartient aux 2 unités géographiques des « coteaux 1. Géologie locale Nord du sillon Lauragais et de la plaine de Revel ». La commune se situe au sein des coteaux molassiques du Lauragais, à l’extrémité orientale du Bassin Aquitain, transition entre celui-ci et la Montagne Noire. Les La commune présente un relief assez marqué par un plateau (un point culminant molasses issues du démantèlement des reliefs pyrénéens et du Massif Central, à 250 mètres) et une plaine (ayant une altitude de 197 à 191 mètres d’altitude). sont constituées de bancs superposés de matériaux plus ou moins grossiers que le Le relief de la commune est marqué essentiellement par un talus, à l’ouest de la réseau hydrographique a modelé. plaine. On y trouve des pentes qui dominent la plaine de Revel. Sur le territoire communal, les molasses éocènes sont à dominante argilo- Ce talus est le rebord de la cuesta de Saint-Félix. limoneuse ; le village se situe sur une « butte témoin » de calcaires lacustres et de marnes palustres. Le fond des vallons correspond à des colluvions indifférenciées Schéma d’une cuesta qui viennent se mélanger dans la plaine aux formations alluvionnaires : alluvions würmiennes des basses terrasses du Sor et du Laudot et alluvions modernes proches des cours d’eau (limons argilo-sableux).

La cuesta de Saint-Félix est le rebord d'une assise calcaire tertiaire qui se prolongeait selon un plan relevé jusqu'à la Montagne Noire. L'érosion hydroéolienne a fait disparaître les sédiments sur une centaine de mètres d'épaisseur au-dessus du seuil de Besombes.

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B.CONTEXTE HYDROLOGIQUE

1. L’hydrographie a. Les cours d’eau Le réseau hydrographique se compose principalement du Laudot, affluent du Sor (lui-même affluent de l’Agout), qui traverse la commune dans sa partie Est. Quelques petits ruisseaux présents sur le territoire rejoignent le Laudot dont celui présent au sud-est du village. Dans sa partie nord-ouest, la commune présente le tout début du cours d’eau Le Peyrencou12 (début du bassin versant). Les masses d’eau « Rivière » identifiées sur le territoire sont le Laudot (FRFRR151_2) et le Peyrencou (FRFRR153_4). Cependant, c’est le Laudot qui est le plus présent sur la commune. L’objectif d’état de la masse d’eau « Le Laudot » est l’obtention d’un bon état chimique, écologique et global pour 2021. Le point de mesure existant sur ce cours d’eau au niveau de la commune indique un état écologique moyen (moyen pour la physico-chimie, moyen pour la biologie) pour 2015. L’ensemble du territoire se situe en grande partie en zone sensible et en zone de 13 3. Pédologie répartition des eaux ZRE). Il se situe au sein du PGE « Montagne Noire » , du SAGE « Agout »14 et du SAGE « Hers Mort Girou »15. 3 grands types de sols ont été identifiés : b. L’entretien des berges - Sols bruns calciques formés sur molasses éocènes, L’ensemble des cours d’eau de la commune sont non domaniaux, c’est-à-dire que - Sols bruns formés sur colluvions, le lit appartient aux riverains qui ont obligation en contrepartie d’en assurer le curage (art 98 du code rural). D’une manière générale, le propriétaire riverain est - Sols lessivés sur alluvions würmiennes. donc tenu à un curage régulier pour rétablir le cours d’eau dans sa largeur et sa Les sols développés sur colluvions et argiles palustres (molasses) présentent des profondeur naturelle, à l’entretien de la rive par élagage et recépage de la teneurs en argiles plus importantes qui entraînent des perméabilités faibles ; les végétation arborée et à l’enlèvement des embâcles et débris flottants de façon à autres secteurs présentent des perméabilités plus favorables. maintenir l’écoulement naturel des eaux, à assurer la bonne tenue des berges et à préserver la faune et la flore dans le respect des objectifs de la loi sur l’eau. La teneur en argiles des terrains, à plus ou moins grande profondeur, pouvant entraîner la présence de petites nappes perchées parfois (accumulation d’eau de 12 ruissellement au-dessus d’un niveau inférieur imperméables – argiles). référencé par l’Agence de l’Eau Adour Garonne sur le territoire communal 13 plan de gestion des étiages - initié 14 Schéma d’aménagement et de gestion des eaux en cours d’élaboration 15 Schéma d’aménagement et de gestion des eaux en phase d’émergence

46 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

c. Le SDAGE Afin de maintenir ou d'améliorer la qualité des rivières, des objectifs ont été mis en place, en application de la circulaire du 17 mars 1978 sur " La politique des objectifs de qualité des cours d’eau, canaux, lacs ou étangs". Tous ces objectifs de qualité sont confirmés par le SDAGE16 Adour- Garonne, adopté par le comité du bassin et approuvé par le préfet coordinateur de bassin.

Les mesures du SDAGE

16 Issu de la Loi sur l'eau et disponible auprès de l'Agence de l'Eau Adour-Garonne Il définit 4 orientations pour la période 2016 à 2021.

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Les orientations du PLU devront être compatible avec une gestion équilibrée de la C. LE POTENTIEL LOCAL EN ENERGIE RENOUVELABLE ressource en eau, les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par le La commune est située en zone très favorable pour le développement de l’éolien SDAGE. présentant des contraintes techniques faibles. d. La Zone de Répartition des Eaux (ZRE) Montégut-Lauragais est classée en Zone de répartition des eaux (ZRE). Cette zone comprend des bassins, sous-bassins, systèmes aquifères ou fractions de ceux-ci caractérisés par une insuffisance, autre qu'exceptionnelle, des ressources par rapport aux besoins. Les ZRE sont définies par l'article R211-71 du code de l'environnement et sont fixées par le préfet coordonnateur de bassin. Dans une ZRE, les seuils d'autorisation et de déclarations des prélèvements dans les eaux superficielles comme dans les eaux souterraines sont abaissés. Ces dispositions sont destinées à permettre une meilleure maîtrise de la demande en eau, afin d'assurer au mieux la préservation des écosystèmes aquatiques et la conciliation des usages économiques de l'eau. e. La Zone Sensible aux pollutions Montégut-Lauragais est classée en Zone sensible aux pollutions et notamment celles liées à l’eutrophisation des milieux. La collecte et le traitement des eaux urbaines doivent être une priorité pour limiter les rejets d’azote et de phosphore dans le milieu récepteur. f. La Zone vulnérable Nitrates La commune est située en zone vulnérable de la directive nitrate. Les valeurs limites européennes de concentration en nitrates dans les eaux superficielles Le solaire photovoltaïque (transformation de la radiation solaire en énergie destinées à l'alimentation en eau potable sont dépassées (> 50 mg/l) ou électrique): La grande majorité des projets sont en toiture sur un bâtiment menacent de l'être. Au sein de la commune, un programme d’action (7) existant ou à construire. La puissance cumulée et développée sur le territoire respectant un code de bonne pratique agricole a été initié afin d’atteindre un bon communal reste assez faible. Le développement de dispositifs sur les toitures ou état écologique du point de vue des taux de nitrates. les bâtiments existants bien orientés augmentera probablement durant les

prochaines années. La protection des ressources naturelles de la commune et notamment les 17 eaux souterraines et superficielles doit être une priorité. Le solaire thermique (production de chaleur à partir de capteurs solaires ) : La puissance cumulée est assez peu développée sur la commune. La réglementation La préservation en quantité et en qualité des cours d’eau, doit se traduire thermique 2012 l’impose pour les constructions neuves ce qui renforcera son par de futurs aménagements plus respectueux du cycle de l’eau. usage. Synthèse Les orientations du PLU devront limiter les imperméabilisations, intégrer la gestion de l’eau dans les futurs aménagements et restaurer un équilibre écologique aux abords des principaux cours d’eaux. 17 Eau Chaude sanitaire, chauffage bâtiment et/ou piscine

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La géothermie (récupération de la chaleur de la terre par l’exploitation des 2. Les sites Natura 2000 ressources du sous-sol) : Quelques constructions individuelles sont équipées de Les sites Natura 2000 forment un réseau écologique européen destiné à

dispositifs de géothermie mais il n’existe pas d’inventaire précis.

e préserver la biodiversité en assurant le maintien ou le rétablissement dans un Des améliorations sont à réaliser sur la consommation énergétique des état de conservation favorable, des habitats naturels et habitats d'espèces de logements et le développement des énergies renouvelables notamment faune et de flore d'intérêt communautaire. Ce réseau est composé des : Synthès éoliennes. • ZSC (Zones Spéciales de Conservation), site d'importance communautaire où sont appliquées les mesures de conservation nécessaires au II. LES PERIMETRES DE PROTECTION ET D’INVENTAIRES maintien ou au rétablissement, dans un état de conservation favorable, des Deux grands types de périmètres sont distingués, afin d’identifier les secteurs du habitats naturels et/ou des populations des espèces pour lesquels le site est territoire intéressant sur le plan biologique et écologique. désigné. (Directive 92/43/CEE du Conseil, du 21 mai 1992, concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages) ; - Les périmètres de protection, désignent des sites ou des espaces • pSIC (proposition de Sites d'Intérêt Communautaire), sites ayant vocation à remarquables faisant l’objet d’une protection réglementaire. Parmi ces devenir des ZSC ; derniers, il en existe qui sont désignés ou en cours de désignation au titre des Directives européennes et sur lesquels s’applique une réglementation • ZPS (Zones de Protection Spéciale (ZPS)), sites présentant un intérêt particulière. communautaire pour les oiseaux en fonction des critères définis par la directive européenne n°92/43 concernant la conservation des oiseaux sauvages. La - Les sites ou espaces qui ne bénéficient pas d’une protection règlementaire, désignation des ZPS s’appuie généralement sur les ZICO. mais désignés comme présentant un intérêt particulier suite à des inventaires Chaque Etat membre de l’Union Européenne est tenu d’identifier des sites scientifiques. importants pour la conservation de certaines espèces rares et en danger ainsi que Ces deux grands types de périmètres peuvent couvrir les mêmes sites ou des types d’habitats communautaires, présents sur son territoire, en vue de leur secteurs. intégration dans le réseau Natura 2000. Une fois désignés, ces sites Natura 2000 doivent être gérés de façon à garantir la survie à long terme des espèces et des A. LES PERIMETRES DE PROTECTION habitats en faveur desquels ils ont été désignés. 1. Les Arrêtés Préfectoraux de Protection de Biotope (APPB) Les APPB ont pour objectif la conservation de biotopes nécessaires à Les dispositions prévues en matière de protection des espèces et habitats au titre l’alimentation, la reproduction, le repos ou la survie d’espèces protégées sur le de Natura 2000 sont de plusieurs ordres : territoire français, qu’il s’agisse de faune ou de flore. Ils sont mis en œuvre par • Incitatives, par le biais des Chartes et Contrats Natura 2000 portant engagement des arrêtés pris par le Préfet de Département. Ces arrêtés peuvent interdire les des propriétaires et ayant droit des parcelles en Zone Natura 2000 à la actions pouvant porter atteinte à l’équilibre biologique des milieux. conservation des espèces et habitats d’intérêts communautaires. Chaque site Les contrevenants aux dispositions exprimées dans un arrêté de biotope peuvent Natura 2000 établit un document d’objectifs (DOCOB) qui définit les enjeux et être verbalisés. orientations d’actions de conservation (restauration, gestion…). • Réglementaires, par l’obligation imposée à tous projets susceptibles d’affecter Aucun APPB n’est présent sur la commune. de façon notable les habitats ou espèces d’intérêts communautaires présents dans un site Natura 2000, d’une « évaluation des incidences ». L’établissement des Plans Locaux d’Urbanisme de communes concernées par une Zone Natura est soumis à cette disposition.

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Une modernisation nationale (mise à jour et harmonisation de la méthode de réalisation de cet inventaire) a été lancée afin d’améliorer l’état des connaissances, d’homogénéiser les critères d’identification des ZNIEFF et de faciliter la diffusion de leur contenu. Cet inventaire est devenu aujourd’hui un des éléments majeurs de la politique de protection de la nature. Il doit être consulté dans le cadre de projets d’aménagement du territoire (document d’urbanisme, création d’espaces protégés, élaboration de schémas départementaux de carrière….).

Une ZNIEFF de type 1 englobe une partie de la commune, au Sud du territoire communal.

•Coteau entre Saint-Felix-Lauragais et Montégut-Lauragais (Identifiant national : 730030375)

Aucun site Natura 2000 ne concerne la commune. Le site Natura 2000 le plus proche est la ZSC Montagne noir occidentale, situé à environ 10 km au Sud-Est de la limite communale.

B. LES PERIMETRES D’INVENTAIRES S'il n'existe aucune contrainte réglementaire au sens strict sur ces espaces, leur prise en compte est obligatoire pour au cours de projets d’aménagement. Au-delà de l'aspect strictement juridique, ces inventaires donnent de précieuses indications sur la qualité des milieux naturels. 1. Les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) L’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) a pour objectif d’identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation. On distingue deux types de ZNIEFF : -les ZNIEFF de type I, qui sont des secteurs limités géographiquement ayant un grand intérêt biologique ou écologique ; -les ZNIEFF de type II, qui couvrent de grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes.

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Cette zone de coteau sépare la plaine de Revel à l'est, du Lauragais haut- Aucune ZICO ne concerne le territoire communal. garonnais à l'ouest. Orientée au sud-est, la « falaise» qui marque cette séparation est soumise aux vents chauds qui viennent de l'Aude, comme le vent d'autan. Il III. LES MILIEUX NATURELS ET LA BIODIVERSITE est probable que la richesse floristique de cette ZNIEFF en soit la conséquence. Le chapitre précédent a montré que la commune était dotée de milieux naturels Elle est, de plus, constituée d'un sol calcaire dur avec de nombreux affleurements remarquables. et éboulis (dus à l'érosion). L'influence méditerranéenne est, de fait, Mais la nature ordinaire, celle qui nous entoure au quotidien, fait également particulièrement marquée sur cette zone, et les plantes qui y poussent sont d'une partie intégrante du patrimoine biologique de la commune. Elle constitue le cadre rare variété. Deux taxons se trouvent ici en limite d'aire de répartition : de vie des habitants et peut, sous ses apparences communes, présenter un l'Ornithogale de Narbonne (Ornithogalum narbonense), qui fleurit sur le plateau intérêt notable pour la faune et la flore locale. En effet, cette nature ordinaire en bordure de champs, et le Fumana à feuilles de thym (Fumana thymifolia), qui joue un rôle important dans les équilibres biologiques et la préservation des pousse dans les pelouses calcaires écorchées de la falaise dans le sud-est de la espèces. Ils constituent les habitats nécessaires au cycle de vie de nombreuses zone. Pour ces deux espèces, il s'agit ici des seules stations connues au nord de espèces et permettent le déplacement des espèces d’un habitat à un autre. l'Aude. La partie centrale de la falaise est recouverte par un matorral de Chêne Le maintien de cette nature ordinaire est un garant du maintien de la richesse et kermès (Quercus coccifera) avec une très bonne densité de cette espèce, ce qui de la diversité biologique d’un territoire. confirme l'influence méditerranéenne de la zone. Dans les éboulis calcaires du sommet de cette falaise, nous pouvons trouver quelques plantes rares comme A. L’OCCUPATION DU SOL l'Ibéris penné (Iberis pinnata) ou encore la Leuzée conifère (Leuzea conifera), protégée en Haute-Garonne. Tout le cortège des plantes à tendance méditerranéenne que nous trouvons sur les coteaux les plus intéressants du secteur alentour est présent ici. Nous citerons, entre autres, l'Égilope ovale (Aegilops ovata), l'Ail rosé (Allium roseum), la Lavande à larges feuilles (Lavandula latifolia), la Catananche bleue (Catananche caerulea) et le Cardoncelle mou (Carduncellus mitissimus). Dans la partie de cultures, plusieurs espèces trouvent refuge. Il n'est pas rare de trouver l'Ibéris penné en bordure de champs, le Bugle petit-pin (Ajuga chamaepitys) ou encore la Vipérine très rude (Echium asperrimum). Les plantes messicoles sont aussi très bien représentées. L'Adonis d'automne (Adonis annua) et la Moutarde des champs (Sinapis arvensis) sont assez communs sur le site, et la Nigelle de France (Nigella gallica), une espèce protégée au niveau national, est présente en plusieurs petites stations de la zone. En ce qui concerne la faune, des œdicnèmes criards sont régulièrement contactés dans les cultures. La zone est susceptible d'abriter de nombreuses espèces déterminantes (oiseaux, reptiles et insectes particulièrement). 2. Les Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) L’inventaire ZICO recense les biotopes et les habitats des espèces les plus menacées d’oiseaux sauvages. Il est établi en application de la directive européenne du 2 avril 1979, dite « directive Oiseaux ». . Après validation, elles sont appelées à être désignées en ZPS.

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La majorité de la commune est occupée par des milieux ouverts : surfaces Lors des investigations de terrains, une seule espèce exotique envahissante a été agricoles, prairies… Les boisements très limités et de petite surface. Ils sont identifiée. surtout présents le long du couloir du ruisseau de Laudot, formant la ripisylve de Il s’agit de la Canne de Provence (Arundo donax). C’est une graminée vivace et celui-ci. ligneuse, pouvant atteindre 5 à 6 m de hauteur et vivre plus de 10 ans. Cette Les zones urbaines de la commune se réduisent au bourg de Montégut-Lauragais, espèce, très dynamique, peut former des peuplements monospécifiques mais il est également dispersé sur le reste de la commune par petits hameaux. notamment sur les berges de cours d’eau et concurrencer la végétation indigène.

B. ESPECES CONNUES SUR LA COMMUNE L’ensemble des espèces répertoriées sur la commune est disponible en annexe 1. Elles sont soit tirées de la bibliographie (BAZNAT18, INPN19), soit issus des investigations de terrain réalisé par EDEA environnement en avril 2016. Parmi ces espèces présentes sur le territoire communal, plusieurs sont protégées

o Triton marbré, o Jacinthe romaine, o Plusieurs espèces d’oiseaux. D’autres espèces non observées lors des campagnes de terrains sont fortement potentielles : il s’agit notamment des reptiles et amphibiens, mais également des Photo 1 : Peuplement de Cannes de Provence (Montégut-Lauragais, 2015) ©EDEA environnement chauves-souris, que l’on peut rencontrer au niveau des anciens bâtiments. Attention toutefois à ne pas la confondre avec le Roseau commun (Phragmites 1. Espèces exotiques envahissantes (EEE) australis), de taille généralement plus réduite, qui pousse également dans les milieux humides. Une définition acceptée, (celle de la stratégie européenne relative aux espèces exotiques envahissantes) est la suivante: « espèce, sous-espèce ou taxon de rang La lutte contre la canne de Provence est difficile. Elle se multiplie de façon inférieur, introduit hors de son aire de répartition naturelle, passée ou présente. végétative (par rhizomes). L'introduction ou la propagation menace la diversité biologique. La définition Préconisations : inclue toutes les parties, graines, œufs ou propagules d'espèces de ce type qui pourraient survivre et se reproduire ». (Genovesi & Shine, 2003). Eviter la contamination de nouveau secteur par le transport de terre depuis les secteurs où pousse la Canne de Provence. Un petit bout de rhizome permettra à Ce développement incontrôlable est lié au fait que ces espèces ne sont pas un nouveau massif de voir le jour. régulées au sein du milieu d’accueil (absence de consommateurs, de parasites et de pathogènes...). Ces plantes vont donc envahir les milieux, provoquant ainsi de C. LES MILIEUX OUVERTS sérieux dérèglements écologiques et engendrant parfois des problèmes 1. Les prairies économiques voir même sanitaires. Les prairies, permanentes ou temporaires, se rencontrent sur la commune de façon disséminées. Ces milieux prairiaux sont des milieux en régression en France. Sur le territoire communal, elles présentent différents faciès : des faciès dégradés et peu typiques, correspondant souvent à des friches en cours d'évolution vers 18 BazNat est la base de données de l’association Nature Midi-Pyrénées. Elle regroupe les observations de divers domaines naturalistes (arthropodes, flore, oiseaux, reptiles, amphibiens, mammifères...) sur tout le territoire de Midi- des milieux herbacés, des prairie fauchées bien structurées, et des prairies Pyrénées. 19 INPN : Inventaire National du Patrimoine Naturel

52 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31) pâturées, beaucoup plus pauvre en espèces, mais également des prairies humides Brachypode penné….) et parfois abritent de riches populations d’orchidées. Ce d’une exceptionnelle richesse. dernier caractère particulier permet d’ailleurs de déterminer des « sites d’orchidées remarquables », en fonction du nombre d’espèces, et/ou de la Ces prairies constituent le refuge d’une diversité intéressante d’espèces présence d’espèces très rares. d’insectes, notamment lorsque les prairies sont accompagnées d’éléments Cet habitat présente une forte capacité évolutive, et sa conservation est paysagers associés : haies, fossés, arbres isolés. Ces milieux sont avant tout directement liée à l’action anthropique (fauche ou pâturage). Ces pelouses sont favorables aux papillons et aux orthoptères (sauterelles, criquets, grillons). des milieux de prédilection pour les insectes. Lorsque la prairie est pâturée, elle présente cependant une diversité plus faible. Les haies de vieux arbres en bordure peuvent abriter le Lucane Cerf-volant, espèce d’intérêt européen, et le Grand Capricorne, espèce protégée et d’intérêt européen.

Photo 3 : Pelouse, Orchis pourpre, et Ophrys araignée (Montégut-Lauragais, 2015) ©EDEA environnement

3. Les espaces agricoles Photo 2 : Prairie et prairie en cours d’embuissonnement (Montégut-Lauragais, 2015) ©EDEA environnement Les parcelles cultivées sont soumises à une forte pression de production, et leur

exploitation s'accompagne très souvent de l'utilisation de produits 2. Les pelouses sèches phytosanitaires et de fertilisants. Elles constituent donc des milieux peu Se développant ici sur sols calcaire, les pelouses sont des formations herbacées accueillants pour la faune et la flore. basses et denses où dominent les graminées (Brome dressé, Fétuques sp,

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20 Les plantes messicoles sont peu présentes et seulement en marge de la culture. D. LES HAIES Ces milieux peuvent toutefois accueillir certaines espèces animales qui La fonction des haies et des alignements d’arbres est importante dans les milieux apprécient les surfaces cultivées : la Caille des blés, la Perdrix rouge ou le Lièvre ouverts. Elles constituent des corridors écologiques essentiels pour la faune, d’Europe. servant de transit entre différentes zones dites « réservoirs » comme les Mais la plupart les fréquente uniquement pour la recherche de nourriture. Et ce boisements. Leur préservation est importante. sont les milieux en lisières (boisements, haies, fourrés) qui leur servent de refuge Les alignements d’arbres le long des routes peuvent également avoir un grand ou de sites de reproduction. intérêt, surtout lorsqu’ils sont de grandes tailles. Ils peuvent alors constituer des Plus généralement, les espaces agricoles, en mosaïques avec les autres milieux habitats pour certaines espèces d’oiseaux (rapaces nocturnes, passereaux naturels présents sur la commune constituent au maintien des espèces liées aux cavernicoles, pics…), chauve-souris (noctules en particulier) et insectes milieux ouverts. Ce sont également des zones de transit, utilisées par la faune saproxyliques. pour se déplacer, notamment au niveau des zones de contact avec les Le réseau de haie communal est très peu développé et très fragmentaire. Il se boisements, friche…. (Lisières) limite à la bordure de quelques parcelles agricole, le long des routes, ou le long des fossés ou petits cours d’eau.

Photo 4 : Cultures (Montégut-Lauragais, 2015) ©EDEA environnement

Photo 5 : Haie et alignement d’arbres (Montégut-Lauragais, 2015) ©EDEA environnement) 20 Espèces liées aux moissons : plantes biologiquement adaptées aux milieux ouverts et surtout régulièrement perturbés que sont les cultures.

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E. LES ESPACES BOISES Les formations boisées sur la commune sont très peu représentées. Ces boisements sont très fragmentaires et de surface insuffisante pour former des réservoirs de biodiversité. Par contre, même fragmentaires, ces boisements jouent quand même un rôle prépondérant dans la Trame verte de la commune, formant une trame en pas japonais.

Photo 7 : Le Laudot (Montégut-Lauragais, 2015) ©EDEA environnement

Photo 6 : Boisements relictuels (Montégut-Lauragais, 2015) ©EDEA environnement

F. LES ESPACES AQUATIQUES Deux types d’espaces aquatiques peuvent être différenciés sur la commune : le réseau hydrographique et les plans d’eau. 1. Le réseau hydrographique Il constitue l’ossature majeure écologique du territoire offrant une diversité et une grande richesse d’habitats et permettant le transit des espèces. Le ruisseau de Laudot et ses petits affluents constituent les axes de déplacements privilégiés. Ils sont bordés de ripisylves présentant des profils variés, allant de simples fourrés ponctuels à une ripisylve peu épaisse mais bien diversifiée : frêne, aulne, aubépine, prunellier… Correspondant à des habitats d’intérêts communautaires, les ripisylves ont un rôle primordial pour le fonctionnement des cours d’eau : elles permettent le maintien des berges par le chevelu racinaire, l’épuration partielle des eaux et Carte 1 : Le réseau hydrographique freinent le courant lors des crues. Véritable interface entre milieux terrestres et milieux aquatiques, la ripisylve facilite la circulation des espèces.. La préservation et la restauration de cette ripisylve est donc prioritaire.

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2. Les plans d’eau Les plans d’eau viennent conforter le réseau hydrographique. Les plans d’eau sont très peu nombreux sur la commune et de très petite surface. Ils peuvent cependant présenter un intérêt local et peuvent héberger des espèces de flore et de faune intéressantes. Ils constituent notamment des sites de pontes pour les amphibiens.

G. LES ZONES HUMIDES Interface entre terre et eau, les zones humides participent à la gestion raisonnée de la ressource en eau et sont le siège d’une biodiversité remarquable.

Les zones humides jouent un rôle prépondérant dans le fonctionnement hydrologique et écologique. -Régulation des régimes hydrologiques : « rôle d’éponge ». En période pluvieuse, ces zones se gorgent d’eau, diminuant ainsi la vitesse de transfert de l’eau vers les rivières et l’intensité des crues vers l’aval du bassin versant. En, période sèche, elles restituent lentement l’eau, diminuant ainsi la durée d’assèchement des cours d’eau. -Préservation de la qualité des eaux : durant la période où ces zones sont recouvertes par les eaux, des bactéries anaérobies agissent comme de véritables

« station d’épuration » en transformant les nitrates en azote gazeux qui Photo 8 : Prairie humide au lieu-dit Les Bigots et aristoloche à feuille ronde (Montégut-Lauragais, 2015) ©EDEA environnement s’échappe dans l’atmosphère. L’inventaire des zones humides comprend deux phases : -Réservoir de biodiversité : en France, 30 % des espèces végétales remarquable et menacée se trouvent dans les zones humides, environ 50 % des oiseaux -une première phase d’identification des zones humides potentielles, sur la base dépendent de ces zones et 2/3 des poissons consommés s’y reproduisent ou y d’une analyse des données existantes, vivent. -une seconde phase de prospection de terrain afin de vérifier la présence de zones humides à proprement parler qui se terminera fin 2016. 1. Les zones humides élémentaires (source : SIEAG) Une couche informative des Zones humides Élémentaires (ZHE) provenant de la L’axe Garonne a été traité par Nature Midi Pyrénées pour les phases 1 et 2. compilation des inventaires de terrain du Bassin Adour Garonne, réalisés suivant Sur le reste du département, la phase 1 de l’inventaire confiée par le Conseil le Tronc Commun IFEN est disponible. Général au bureau d’études ECOTONE a permis d’identifier 29 000 ha de zones Sur la commune aucune zone humide élémentaire n’est répertoriée. humides potentielles, soit 4,5 % du département. 2. Inventaire départemental des zones humides Plusieurs zones humides potentielles ont été inventoriées sur la commune, au Par délibération du 26 octobre 2011, le Conseil Général de la Haute-Garonne a niveau du ruisseau du Laudot et du Peyrencou, mais également au niveau de décidé d’assurer la maîtrise d’ouvrage d’un inventaire départemental des zones prairie et d’une zone de milieux en mosaïque (boisements, cultures, prairies et humides. Les co-financeurs de la phase 1 de l’inventaire des zones humides sont fourrés). l’Agence de l’Eau et FEDER.

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H. LES FRICHES, LES DELAISSES ET AUTRES ZONES RUDERALES Sous cet ensemble sont rassemblés les milieux anthropiques rassemblant des milieux très variés : friches herbacées, friches post-culturales, zones rudérales, talus routiers, chemins, etc. Si ces milieux ne semblent pas à première vue des plus intéressants pour la flore, ils présentent un intérêt pour de nombreuses espèces animales ordinaires, notamment comme refuge au sein de l’espace urbain.

I. LES ZONES URBAINES Les zones urbaines offrent une large gamme d’habitats artificiels pour la faune et la flore. Ces espaces abritent de nombreux arbres d’essences et d’âges variés. Ces arbres constituent au sein de l’espace urbain un refuge pour des espèces d’oiseaux la plupart du temps communes. Les parcs et jardins accueillent également de nombreuses espèces de pollinisateurs. Les anfractuosités et le bâti ancien sont utilisés par certains oiseaux qui y trouvent l’abri idéal pour implanter leurs nids comme certaines Hirondelles. Les chauves-souris profitent des greniers des habitations inoccupés pour y trouver un refuge. Carte 2 : Inventaires départemental des zones humides J. LA NATURE ORDINAIRE La prise en compte de la nature ordinaire est importante puisqu’elle conditionne la qualité de vie en général. C’est également un bon indicateur de l’état de la biodiversité. Le bon fonctionnement des écosystèmes nécessite que l’ensemble de la nature soit préservée.

Photo 9 : Boisements humides au lieu dit Pères Grand (Montégut-Lauragais, 2015) ©EDEA environnement Plusieurs zones humides bien préservées sont présentes sur le territoire communal.

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A. LE SCHEMA REGIONAL DE COHERENCE ECOLOGIQUE IV. LA TRAME VERTE ET BLEUE A l’échelle régionale, la TVB se concrétise, en application de la loi, par La loi portant engagement national pour l’environnement, dite «Loi Grenelle 2» a l’élaboration d’un Schéma Régional de Cohérence Écologique co-piloté par l'État fait émerger un nouvel outil d’aménagement du territoire en faveur de la et la Région. C'est un outil de mise en cohérence des politiques existantes. En biodiversité, la Trame Verte et Bleue (TVB) l’absence de SCOT approuvé, le SRCE doit être pris en compte dans les documents Son objectif est de maintenir et reconstituer un réseau écologique cohérent sur le d’urbanisme. territoire national. Ce Schéma vise à la préservation et à la remise en bon état des continuités Les collectivités, via leurs documents d’urbanisme, doivent à la fois : écologiques. -prendre en compte les éléments de la Trame Verte et Bleue du SRCE (article L.371.3 du code de l’environnement); -assurer la « conservation, la restauration et la création de continuités écologiques » (article L.110 du code de l’urbanisme). Le réseau écologique désigne un maillage de différents espaces ou milieux nécessaires aux espèces animales et végétales pour accomplir leur cycle de vie et ainsi garantir le maintien de leur diversité. Ce réseau correspond à un ensemble de continuités écologiques qui comprennent, schématiquement, deux types d’éléments : des « réservoirs » et des « corridors » Les réservoirs de biodiversité sont des espaces caractérisés par une importante richesse naturelle, au sein desquels les conditions nécessaires au maintien et à l’épanouissement des différentes espèces qu’ils abritent sont réunies. Animaux et végétaux y accomplissent ainsi tout ou partie de leur cycle de vie (croissance, alimentation, repos, reproduction) Les corridors écologiques correspondent aux voies de déplacement reliant les réservoirs de biodiversité, empruntées par la faune et la flore à différentes étapes de leur cycle de vie. En fonction des échelles géographique et temporelle considérées, ces corridors peuvent être «paysagers», «linéaires», ou «en pas japonais». Les cours d’eau constituent à la fois des réservoirs de biodiversité (en tant qu’habitat naturel de nombreuses espèces : poissons, mollusques, plantes aquatiques...) et des corridors écologiques (en tant que voie de déplacement ou Les différents éléments identifiés par le SRCE sur la commune sont : de migration pour certains poissons, oiseaux, pour la dispersion de plantes terrestres... -Trame verte : - les milieux en mosaïque (cultures, pelouses, et petits boisements) au Sud, constituant la ZNIEFF de type 1, forment un réservoir de biodiversité.

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-Les milieux ouverts en continuités de la ZNIEFF sont considérés comme un B. LA TVB A L’ECHELLE DE LA COMMUNE corridor à remettre en état. -Trame bleue : Les continuités écologiques constitutives de la TVB comprennent deux types -Le ruisseau de Laudot est un cours d’eau surfacique à préserver d’éléments : «les réservoirs de biodiversité » et les «corridors écologiques». L’ensemble de ces éléments seront pris en compte et intégrés dans le PLU. La Trame Verte de la commune est composée de sous-trames : - Des espaces boisés (milieux fermés), très fragmentaires et résiduels. - Des prairies, des cultures et des friches (milieu ouvert), largement dominant sur la commune - Des friches arbustives (milieux semi-ouvert) - Des haies et des alignements d’arbres. La trame bleue se compose des ruisseaux, des plans d’eau et des zones humides. Ces trames visent à définir les principales continuités écologiques à l’échelle de la commune et des communes limitrophes. Les corridors écologiques permettent le déplacement de la faune et de la flore et relient les différents espaces protecteurs de biodiversité, ils permettent ainsi la dispersion et la migration des espèces. Le territoire est largement dominé par des espaces à caractère naturel ou agricole. Il n’existe pas d’élément constituant des éléments de rupture dans les continuités écologique, les infrastructures routières étant peu imposantes. Carte 3 : Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) - Enjeux

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période sèche, elles restituent lentement l’eau, diminuant ainsi la durée C. LES PRESCRIPTIONS DU SCOT DU LAURAGAIS d’assèchement des cours d’eau. 3. Synthèse des orientations spatialisées (DOG) - Préservation de la qualité des eaux : durant la période où ces zones sont recouvertes par les eaux, des bactéries anaérobies agissent comme de véritables « station d’épuration » en transformant les nitrates en azote gazeux qui s’échappe dans l’atmosphère. - Réservoir de biodiversité : en France, 30 % des espèces végétales remarquable et menacée se trouvent dans les zones humides, environ 50 % des oiseaux dépendent de ces zones et 2/3 des poissons consommés s’y reproduisent ou y vivent. 2 zones humides ont été identifiées par le conseil départemental et devront être protégées : - Paririe Peres Grand (8 494 m²) : Prairie et boisement humide. - Mares le Colombier (7 135 m²) : Deux mares connectées par un ruisseau, avec végétation aquatique, boisement humide. Zone de décharge sauvage et/ou privée.

Le SCOT du Lauragais définit les prescriptions suivantes sur la commune de Montégut-Lauragais : -Un espace naturel remarquable : la ZNIEFF « Coteau entre Saint-Felix-Lauragais et Montégut-Lauragais », -Un corridor bleu : Le ruisseau de Laudot. L’ensemble de ces prescriptions seront repris et intégrés dans le PLU.

D. L'INVENTAIRE DES ZONES HUMIDES REALISE PAR LE CONSEIL DEPARTEMENTAL Interface entre terre et eau, les zones humides participent à la gestion raisonnée de la ressource en eau et sont le siège d’une biodiversité remarquable. Le Conseil Départemental de Haute-Garonne a réalisé un inventaire sur son territoire afin de Carte de l'inventaire des zones humides du conseil départemental de Haute-Garonne les identifier, localiser et diagnostiquer. V. OBJECTIFS DE PRESERVATION OU DE REMISE EN ETAT DE LA TRAME VERTE ET BLEUE A Les zones humides jouent un rôle prépondérant dans le fonctionnement L’ECHELLE COMMUNALE hydrologique et écologique. - Régulation des régimes hydrologiques : « rôle d’éponge ». En période La Trame verte et bleue a pour objectif de contribuer à la préservation et la pluvieuse, ces zones se gorgent d’eau, diminuant ainsi la vitesse de transfert de remise en bon état des continuités écologiques afin d’enrayer la perte de l’eau vers les rivières et l’intensité des crues vers l’aval du bassin versant. En, biodiversité. Les objectifs stratégiques régionaux sont :

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-I. Préserver les réservoirs de biodiversité. -II. Préserver les zones humides, milieux de la TVB menacés et difficiles à protéger. -III. Préserver et remettre en bon état les continuités latérales des cours d’eau. -IV. Préserver les continuités longitudinales des cours d’eau de la liste 1, pour assurer la libre circulation des espèces biologiques. -V. Remettre en bon état les continuités longitudinales des cours d’eau prioritaires de la liste 2, pour assurer la libre circulation des espèces biologiques. Les réservoirs de biodiversité (parfois dénommés « cœurs » ou « noyaux » de biodiversité) sont des espaces suffisamment riches en termes d’espèces et d’habitats pour assurer la pérennité de la diversité et du fonctionnement biologique. Au sein des réservoirs de biodiversité, les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie (alimentation, reproduction, repos). Ce sont des espaces pouvant abriter des noyaux d’espèces à partir desquels les individus se dispersent, ou des espaces susceptibles d’accueillir de nouveaux individus ou de nouvelles populations. Préserver ces réservoirs de biodiversité mais également les corridors qui permettent la dispersion des populations, apparaît comme un objectif fondamental. Les enjeux du SRCE concernant la commune sont : -L’amélioration des déplacements des espèces au sein de la plaine -Le besoin de flux d’espèces entre Massif Central et Pyrénées pour assurer le fonctionnement des populations. Les différents objectifs de préservation de la trame verte et bleue à l’échelle communale sont présentés sur la carte suivante :

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VI. LES ENJEUX ECOLOGIQUES L’étude des milieux présents sur le territoire et de la Trame Verte et bleue permet une vision élargie du fonctionnement des écosystèmes. Elle montre l’importance des interrelations entre les divers habitats retrouvés sur la commune. La conservation de ces relations permet de maintenir les échanges entre les réservoirs biologiques, les communes avoisinantes, les zones Natura 2000 et les ZNIEFF. Ils doivent être conservés voire restaurés afin d’éviter un déséquilibre dans la dynamique de l’écosystème et engendrer une perte de biodiversité.

A plus petite échelle, intervient la notion d’habitat. La faune et la flore trouvent

dans ces éléments structurant le paysage des refuges, des zones pour la

reproduction, des zones pour l’alimentation, des zones de transit et des zones de

repos. La préservation de ces habitats et micro-habitats permet de conserver une

certaine diversité spécifique.

Les cours d’eau et leur ripisylves sont classés à enjeux écologiques forts car ils constituent des corridors fondamentaux utilisés par la flore et la faune. Les secteurs naturels ou semi-naturels situé dans l’axe de corridors, qu’ils soient existant, à créer ou à restaurer, sont également classés en enjeux fort. Les zones humides sont également classées en enjeux fort pour leur richesse en biodiversité et leur fonctionnalité.

Ces zones à très forts enjeux ne doivent pas faire l’objet d’aménagements, dans une optique de préservation de la biodiversité. La trame bocagère de la commune est également classée en enjeux fort. L’aménagement sur ces zones ne doit se faire que dans le cas où il n’y aurait pas d’alternative possible pour limiter au maximum leur morcellement.

Les prairies de fauche sont classées en enjeux moyen pour leur intérêt en termes de diversité floristique et faunistique (notamment entomologique) mais également pour leur rôle au sein de la trame verte.

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Les développements urbains récents (Jonquières, Al Rival et le sud du village) se VII. LE PAYSAGE MONTEGUTOIS sont peu à peu étendus au sein de la plaine de Revel en contrebas. A. LES GRANDES UNITES PAYSAGERES Les extensions urbaines se sont appuyées sur les voies existantes.L’urbanisation Selon l’étude paysagère de la charte architecturale et paysagère du pays récente présente un manque de référence à la typologie d’implantation du centre Lauragais21, le territoire communal est à cheval sur l’entité paysagère : ancien (bâtiments en ordre continu, jardins et cours en arrière,...) et aux typologies architecturales traditionnelles, ce qui altère l’identité de Montégut-Lauragais.  Coteau Nord du sillon Lauragais. Cette urbanisation se dilue ainsi peu à peu au sein des espaces agricoles et impacte Les collines situées au nord du sillon forment des coteaux doux, avec des croupes les espaces ruraux à la périphérie du village en produisant des espaces urbains larges et longues. Elles sont délimitées par le Sillon et le talus qu'elles forment au- pouvant connaître des problèmes de fonctionnalité (fluidité des déplacements, dessus de la plaine de Revel. C'est un espace entièrement consacré à l'agriculture présence d’espaces publics, fonctionnement de nouveaux quartiers socialement qui vient labourer la moindre croupe, même la plus élancée. rattachés aux villages...). Le paysage est dominé par : La RD1 constitue une articulation entre le cœur historique et les constructions - la céréaliculture, des champs ouverts et un réseau hydrographique (moins incisé pavillonnaires. La RD1 est garante de la qualité urbaine. Cet espace public pourrait qu'au sud) fortement polarisé par la direction générale sud-est / nord-ouest. être réaménagé et replanté d’essences utilisées traditionnellement, essences qui ont un sens symbolique, culturel, social et historique. - une structuration géomorphologique moins affirmée qu'au sud, La charte architecturale et paysagère du Pays Lauragais a défini des - des paysages de plus grande amplitude, recommandations pour lier l’ancien au nouveau en voici un extrait : - un tissu villageois plus dense. « Afin d’éviter les extensions urbaines en rupture avec l’existant, la réalisation de  La Plaine de Revel. mails et d’esplanades permet d’articuler les tissus anciens avec les tissus nouveaux. » Elle est au nord du massif de la Montagne Noire, au pied des versants abrupts, cette dépression forme la Plaine de Revel, territoire agricole d'élevage et de cultures. Le front de la cuesta de Saint-Félix traverse le territoire communal du nord au sud. Elle constitue la limite entre les 2 entités paysagères.

B. L’ANALYSE PAYSAGERE COMMUNALE Le village historique de Montégut-Lauragais est adossé au coteau en position légèrement dominante lui permettant, jadis, de contrôler la vallée, mais aussi d'exploiter les terres agricoles les plus riches.

21 Réalisée en 2004 par Némis Terres Neuves

67 PLAN LOCAL D’URBANISME- COMMUNE DEMONTEGUT-LAURAGAIS Encadrer l’installation des éoliennes conformément à la charte du Pays Lauragais OCCUPATIONS DES SOLS- LE PAYSAGEMONTEGUTOIS Plantations d’alignement existantes le long de la RD1. La continuité n’est plus assurée.

Légende Château de Quioussac : Monument remarquable

Voies principales Saint-Félix Trame bocagère à reconstituer Front de Cuesta de Cours d’eau RD 67c Freiner la dilution de l’urbanisation au sein de l’espace rural le long des voies existantes

Limite entre les 2 grandes unités paysagères traversant la commune : Front de la Cuesta de Saint-Félix

La Plaine de Revel Légende Village RD 1 Bâti groupé 43

RD 43 Bâti isolé

Forêt, bois

Surface agricole (champs, prairies, friches, ...) Jonquières Cartographie globale réalisée à partir d’une vue aérienne RD 43f et de relevés sur le terrain

Al Rival

Montégut-Lauragais

RD 67f

43 Eolienne RD 43

RD 11

Les coteaux nord N du sillon Lauragais Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

Les alignements d’arbres La présence de l'eau dans le paysage communal comme dans le lauragais est plutôt Les alignements d’arbres le long des routes du pays lauragais représentent un discrète en dehors des lacs collinaires. L'arbre joue le rôle de révélateur de la véritable patrimoine culturel. présence de cet élément, et plus particulièrement certaines essences indéniablement liées à l'eau. La position centrale au sein de la commune de la RD1 la met particulièrement en vue. L’alignement d’arbres bordant la RD1 a un intérêt esthétique et symbolise la Les ruisseaux, comme les fonds de vallons sans cours d'eau apparent se voient présence d'une grande voie de communication. généralement accompagnés par un cortège de végétaux, arbres et arbustes. Ils apportent une note de "naturalité" indispensable : la sinuosité des cours rompt Aujourd’hui la forte sollicitation des voies de communications, les besoins de avec la géométrie du parcellaire. réajustement des voies, le manque d’entretien des alignements et de nouvelles Le long des rivières cette végétation nommée ripisylve se compose d'une variété plantations inadaptées, appauvrissent le traitement des réseaux routiers. d'arbres allant du saule blanc à l'aulne en passant par le frêne, le tremble ou le L’alignement de platanes bordant la RD1 est fractionné au sein du village : peuplier. - Au fur et à mesure de la mort de certains platanes, ces derniers n’ont pas Les formations mises en place par l'homme se composent d'alignements été replantés pour des raisons techniques. généralement monospécifiques : saule blanc, peuplier ou encore platane, arbre de ripisylve à ses origines. Pour des raisons de sécurité, les arbres doivent être plantés à une distance de 7 m à partir du bord de la route départementale, ce qui n’est pas L'arbre et les limites de parcelles… toujours réalisable. En plus de constituer un motif paysager remarquable en reprenant les contours de - A l’entrée Est du village les platanes ont été remplacés par des haies. certaines parcelles cultivées, l'arbre en haies joue un rôle important dans l'équilibre écologique : un modèle qui a pourtant beaucoup régressé dans le Le long des routes et des chemins ruraux, des essences champêtres : mûriers, Lauragais (structures bocagères altérées…). frênes, amandiers… La haie permet de limiter la force du vent (l'Autan et le Cers, tout Les voies tertiaires, desservant des hameaux, des lieux dits ou de simples chemins particulièrement)… de terre sont parfois accompagnées d'essences peu imposantes ou d'alignements …et de lutter contre l'érosion des sols souffrant d'une culture intensive sur des d'arbres irréguliers. terrains en pente. Dans ce schéma on trouve des alignements de mûriers, de frênes en ponctuation La haie possède également d'autres intérêts comme de participer à la préservation ou encore de fruitiers, comme les amandiers dans le sud-est du Pays Lauragais. d'une faune sauvage, mais aussi d'améliorer le cadre de vie. Les haies plus variées sont plus adaptées à ces missions (frênes, chênes, peupliers, trembles, Le château de Quioussac et le parc à l’est du village sont remarquables. aubépines…) Les accès au châteaux et aux grandes métairies isolées : des allées grandioses. Au sein de la plaine de Revel, les paysages agricoles se simplifient. En effet, les Les châteaux et grandes métairies du Lauragais, s'illustrent par la silhouette de terres agricoles vouées à la culture de maïs et de céréales s’agrandissent sur leurs parcs à la végétation exotique. d’immenses parcellaires sans haies ou obstacle. Toutefois, les allées qui y conduisent sont également des éléments très marquants dans le paysage. Cèdres et platanes, décidément aux multiples usages, s'alignent le Le bocage d’autrefois a disparu à Montégut-Lauragais avec la modernisation de plus souvent le long de ces accès. l’agriculture qui nécessite des parcelles de grandes dimensions. Aujourd’hui, il ne

69 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31) reste que des reliques de haies, éléments sculpturaux dans ce paysage de plus en plus ouvert. De la même manière, les bois autrefois installés sur les coteaux trop raides pour être cultivés sont aujourd’hui défrichés abusivement grâce à la mécanisation. La restauration du bocage, des bosquets et l’implantation de nouvelles haies et bandes enherbées ne relèvent donc pas au départ d’une esthétique paysagère mais d’un souci environnemental (préservation des sols en limitant l’érosion éolienne et hydraulique, contribution à la diversité de la flore et de la faune - véritables ‘niches écologiques’).

Source : Charte architecturale et paysagère du Pays Lauragais L’installation des éoliennes, pose peu de problèmes d’environnement (ces aérogénérateurs ne polluent pas et n'ont pas d’impact majeur sur la flore et la faune) ; par contre elle modifiera l’image du paysage, qui perçu aujourd’hui comme “naturel”, deviendra plus “industriel”. Leur intégration dans le paysage représente donc un véritable défi à la représentation culturelle de celui-ci. Pourtant les habitants savent que leur pays est aussi “un pays du vent”, ainsi qu'en témoignent d’ailleurs les nombreux moulins installés sur les hauteurs des collines lauragaises. Les mutations de l’espace agricole et les constructions récentes liées au développement urbain impactent la qualité paysagère de la plaine. Le développement urbain « colonise » peu à peu. Cette urbanisation non

maîtrisée a pour conséquence d’altèrer l’espace naturel et les points de vue sur l’espace environnant. D’une manière générale, elle peut porter à terme atteinte au cadre de vie de la commune. Les espaces boisés et plantés font

Synthèse partie du paysage de la commune et appartiennent à l’image collective, leur urbanisation ou leur occupation peut être un facteur de destruction. La commune se doit de maîtriser l’évolution de ces secteurs et protéger la qualité paysagère et environnementale des bois présents.

70 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

VIII. LES POLLUTIONS, LES NUISANCES, LES RISQUES ET LES SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE A. LES POLLUTIONS LIEES A L’AIR La Région en partenariat avec l’Etat a élaboré un Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie (SRCAE) approuvé en juin 2012 afin de mener une action cohérente dans le domaine du climat, de l’air et de l’énergie sur tout le territoire. Le SRCAE doit permettre notamment de décliner les engagements nationaux et internationaux à l’horizon 2020, en tenant compte des spécificités et enjeux locaux. Le SCRAE s’est fixé 5 objectifs :  Réduire les consommations énergétiques  Réduire les émissions de gaz à effet de serre

 Développer la production d’énergies renouvelables  Adapter les territoires et les activités socio-économiques face aux changements climatiques  Prévenir et réduire la pollution atmosphérique. L’élaboration des SRCAE s’appuie sur un inventaire des émissions directes de Gaz à Effet de Serre (GES). Selon l’Observatoire Régional de l’Air en Midi-Pyrénées (ORAMIP), les principaux polluants connus dans la Haute-Garonne sont :

71 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

C. INVENTAIRE DES RISQUES OU DES SOURCES DE POLLUTION Consultation de la base de données BASIAS22 (BRGM) qui répertorie les inventaires historiques régionaux des sites industriels et activités de services : 3 sites implantés sur la commune de Montégut-Lauragais sont répertoriés dans cette base de données. Cette banque de données BASIAS a aussi pour objectif d'aider, dans les limites des informations récoltées, les notaires et les détenteurs des sites, actuels ou futurs, pour toutes transactions immobilières. Il faut souligner que l'inscription d'un site dans la banque de données BASIAS ne préjuge pas d'une éventuelle pollution à son endroit. OCALISATION DES PRINCIPAUX SITES Sur le territoire du SCOT du Pays Lauragais, la station de Bélesta en Lauragais – L Liste non exhaustive des activités recensées par le site BASIAS : installée depuis 1999 – est placée sous les vents de Toulouse lorsque ceux‐ci Raison(s) Etat viennent du nord‐ouest. Elle permet donc d'étudier l'impact des émissions sociale(s) de(s) Dernière Etat de Identifiant Code activité d'occupati toulousaines, notamment pour l'ozone, sur la qualité de l'air en milieu rural. Elle l'entreprise(s) adresse connaissance on du site mesure les concentrations du monoxyde d'azote (NO), du dioxyde d'azote (NO2) et connue(s) de l'ozone (O3). Dépôt de liquides ‐ Les moyennes annuelles des concentrations en NO2 sont inférieures à 10 Ug/m3, DYNEFF (SA), inflammables (D.L.I.) IC (avant) ce qui est environ 4 fois moins élevé que les valeurs observées en zones urbaines et MPY31015 Lieu-dit Commerce de gros, de déclaration BARBASTE / En activité péri‐urbaines ; les concentrations d'ozone mesurées à la station rurale de Bélesta 53 MAZIERES détail, de desserte de Groupe 1 STATION LES carburants en magasin selon SEI sont sensiblement plus fortes que celles observées dans l'agglomération SERVICE, DLI toulousaine (65 Ug/m3 à Belesta contre 52 hg/m3 en zone urbaine en moyennes spécialisé (station-service de annuelles). toute capacité de stockage) Activité Commerce de gros, de Il n’y a pas de données précises pour tout l’ouest audois sauf pour l’ozone pour STATION ELF/ terminée IC Route détail, de desserte de lequel le Lauragais est susceptible de dépassement. C’est sur la zone littorale de la MPY31015 PATERZUK / Site déclaration départeme carburants en magasin 54 STATION réaménagé Groupe 1 Région, de Perpignan à Nîmes que s’effectuent les surveillances les plus larges liés ntale 1 spécialisé (station-service de SERVICE en habitat selon SEI à l’urbain, l’industriel et au trafic des véhicules. toute capacité de stockage) (sensible) B. LES NUISANCES SONORES Activité terminée IC La commune n’est pas impactée par le bruit. MPY31040 Dépôt de liquides Site déclaration RACAUD / DLI RD1 46 inflammables (D.L.I.) réaménagé Groupe 1 Les voies traversant la commune ne sont pas des infrastructures classées en habitat selon SEI bruyantes. (sensible

22 Base de données d'Anciens Sites Industriels et d’Activités de Services

72 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

D. LES DECHETS Il faut noter la présence d’une entreprise indépendante, la société CLER Verts à Bélesta Lauragais créée en 2003 qui assure le traitement des déchets organiques Le PDEDMA en vigueur en Haute‐Garonne a été approuvé par arrêté préfectoral le sur une partie du Lauragais Haut‐Garonnais. Cette entreprise a débuté son activité 11 juillet 2005. Le Conseil Départemental est chargé du suivi de sa mise en œuvre par le compostage des végétaux et le recyclage du bois. Aujourd’hui spécialiste du suite à la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales. Le compostage des déchets organiques les plus insolites (plumes, crèmes glacées ou périmètre du plan intègre les coopérations intercommunales existant de part et rebus de la grande distribution) et de tous types de bois (souches, bois de platanes, d’autre des limites administratives du département, notamment avec l’Ariège, le bois traités), CLER VERTS a aussi développé une activité de service dans les Tarn et les Hautes Pyrénées. départements limitrophes pour broyer et cribler tous types de matériaux. Ce sont Un zonage a été établi sur ce périmètre en fonction de l’organisation plus de 12 000 T /an de déchets fermentés cibles et 10 000 T/an de déchets de bois administrative du territoire, des modalités de collecte et de traitement s’y qui sont ainsi recyclés. appliquant. Chaque zone est rattachée à un équipement de traitement des ordures Une nouvelle plateforme bois qui permettra de préparer pour la valorisation ménagères résiduelles. jusqu'à 30 000 tonnes de déchets de bois et un projet d’usine de méthanisation Par ailleurs, Montégut-Lauragais est rattachée au périmètre du plan départemental sont appelés à compléter les équipements existants. du Tarn. Il s’agit des communes appartenant au SIPOM de Revel. A Montégut-Lauragais, la collecte des ordures ménagères est effectuée 1 fois par Le SIPOM de REVEL est un syndicat mixte qui a pour compétence la collecte des semaine (jeudi porte à porte) et le dépôt le lundi. déchets ménagers. Cette collectivité locale couvre un vaste territoire La collecte des emballages ménagers est effectuée pour sa part, au dépôt 2 fois par correspondant au cumul des territoires de 71 communes pouvant être elles-mêmes semaine. regroupées en communauté de communes. Le verre est collecté par 3 « récup’verre » (3) puis acheminé vers la Verrerie Tous les habitants des communes du SIPOM ont accès gratuitement pour leurs Ouvrière d’Albi (81) pour le recyclage. propres déchets dans la limite de deux apports par jour et dans des quantités 3 raisonnables (2m ). Sur le territoire du SIPOM, deux déchèteries existent déjà : IX. LES SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE ET LA PREVENTION DES RISQUES - REVEL A. LES SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE : - CARAMAN. Les Servitudes d’Utilité Publique sont des limitations administratives du droit de Après plus de 10 ans d'actions pour la mise en place de la collecte sélective, le propriété et d’usage du sol. La loi du 22 juillet 1987 permet la possibilité d'instituer Sipom a pris l'engagement depuis 2011 auprès de l'Agence de l'environnement et des servitudes d'utilité publique dans les zones à risques afin de diminuer autant de la maîtrise d'énergie (Ademe) de réduire la quantité globale des déchets de 7 % que possible les populations exposées. en 5 ans (ce qui a été atteint). Mises en œuvre par les Services de l’État, elles s’imposent aux communes lors de Le Syndicat pour les ordures ménagères prélève chaque année, dans les 71 l’élaboration du PLU. Il y a obligation pour le PLU de respecter les Servitudes communes adhérentes, près de 15 000 tonnes de déchets : 10 000 tonnes de d’Utilité Publique. Aucune servitude d’utilité publique ne concerne la commune. déchets résiduels, 3 000 tonnes de déchets recyclables, 2 000 tonnes de verre. En Cependant, en matière de prévention des risques majeurs, l’État doit faire moyenne, une seule personne produit 1 kilo de déchets/jour. connaître les risques et veiller à leur prise en compte par les collectivités et les

73 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31) maires ont le devoir de prendre en considération les risques naturels sur leur Elle est informative et constitue un porter à connaissance partiel du phénomène commune notamment dans l’établissement du droit des sols. d’inondation. Ce document a pour objectif de recenser les connaissances sur les débordements des cours d’eau et ainsi d’informer sur les risques potentiels B. LA PREVENTION DES RISQUES PREVISIBLES : d’inondation. Il est un outil d’aide à la décision afin de garantir un développement Depuis 1987, les citoyens ont un droit à l’information sur les risques majeurs harmonieux et durable du territoire en assurant la sécurité des biens et de la auxquels ils sont soumis dans certaines zones du territoire et sur les mesures de population. Ce document ne se substitue pas aux documents d’urbanisme sauvegarde qui les concernent. réglementaires qui impliquent souvent une analyse technique plus approfondie des ème Une Carte Informative des Zones Inondables et un certain nombre d’événements aléas et des enjeux. L’échelle retenue de l’étude étant au 1/30 000 , la carte ne ayant fait l’objet d’arrêtés de Catastrophe Naturelle sont recensés, notamment des représente pas tous les éléments du risque d’inondation, notamment les hauteurs inondations, des mouvements de terrain (certains étant consécutifs à la et les vitesses de l’eau, les débordements pluviaux en milieu urbain ou périurbain, sécheresse) et des coulées de boues. les zones inondables de faible largeur. De plus, le type d’inondation étudié ne Type de catastrophe Début le Fin le Arrêté du Sur le JO du concerne que le débordement des cours d’eau. Les inondations par remontée de Tempête 06/11/1982 10/11/1982 30/11/1982 02/12/1982 nappes ou la présence d’eau dans le fond de cuvette relève d’un phénomène Mouvements de terrain hydrologique naturel non reporté sur cette carte. différentiels consécutifs à la 01/07/1998 31/12/1998 27/12/2000 29/12/2000 Cette cartographie informative indique les limites des plus hautes eaux connues et sécheresse et à la réhydratation des sols le contour des zones les plus fréquemment inondées du Laudot ; mais la surface de Inondations et coulées de la bande non aedificandi due à ces risques paraît difficile à déterminer avec 02/07/1998 03/07/1998 22/10/1998 13/11/1998 boue précision. La réglementation doit y être très stricte pour assurer la protection des Inondations, coulées de boue biens et des personnes. 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999 et mouvements de terrain Inondations et coulées de 24/01/2009 27/01/2009 28/01/2009 29/01/2009

boue Dans l’application du principe de précaution, il incombe à la municipalité de garantir la sécurité optimale des biens et des personnes sur le territoire communal. L’inondation : L’inondation est une submersion d’une zone pouvant être habitée ; elle correspond au débordement des eaux lors d’une crue. Le réseau hydrographique a une faible empreinte sur la commune de Montégut- Lauragais; il est représenté par le Laudot, des ruisseaux plus ou moins temporaires et de nombreux fossés. La cartographie informative des zones inondables des Bassins Garonne, Amont, Aval, Girou et Hers-Mort indique les zones d’inondation relevées sur le territoire communal. Pour l’État, il importe de préserver les capacités d’écoulement et d’expansion des crues, de contrôler strictement l’urbanisation dans les champs d’inondation. La

74 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31) municipalité met tout en œuvre pour ne pas accroître le nombre de personnes et de biens exposés aux risques d’inondation. Les espaces ainsi compris dans les champs d’inondation, délimités par la carte, seront protégées de toutes nouvelles urbanisations et toutes les nouvelles constructions y seront interdites. Le risque sismique La commune est classée en zone 1 (sismicité très faible).

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CHAPITRE III JUSTIFICATION DES CHOIX RETENUS

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une volonté de maintien de l’esprit de village, le respect des objectifs fixés par le I. LES OBJECTIFS DU PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLES SCoT et un développement démographique amortissant la réalisation d’un réseau Sur la base des enjeux établis grâce au diagnostic territorial réalisé sur la d’assainissement collectif. commune de Montégut-Lauragais, trois orientations d’aménagement ont été définies. Scénario n°1 : variation annuelle moyenne de 1 % Finalisé après plusieurs réunions de travail, et la rédaction d’un document Il s’agit du scénario pour ralentir la croissance sur le territoire de la commune de provisoire (le pré-PADD), le Projet d’Aménagement et de Développement Montégut-Lauragais. Ce scénario n’est pas adapté au projet d’équipement Durables a été rédigé sur la base d’échanges entre les différents acteurs (élus, d’assainissement collectif. Pour amortir les dispositifs d’assainissement, une techniciens et institutionnels) et d’un débat en conseil municipal. opération d’une trentaine de logements neufs doit être réalisée. Il confirme la volonté des élus de Montégut-Lauragais de porter et de mettre en Scénario n°2 : variation annuelle moyenne de 1,33 % œuvre des objectifs en matière d’aménagement et de développement du Durant la dernière décennie, la commune de Montégut-Lauragais a connu une territoire cohérent avec la réalité. véritable explosion démographique (2,12% par an), à l’instar de bon nombre Le PADD du PLU de Montégut-Lauragais reflète ainsi un projet politique d’autres communes de l’agglomération toulousaine. Cette importante évolution harmonieux et global. Il se décline à travers des objectifs stratégiques essentiels démographique n’avait pas été anticipée. C’est pourquoi, elle préfère en matière de développement du territoire à l’horizon 2030. aujourd’hui, ne pas poursuivre cette tendance en réajustant le rythme de Le postulat de départ était la définition d’un objectif d’accueil de population qui croissance à ses capacités financières. soit en harmonie avec les ambitions de la commune et le SCoT. Elle ambitionne un scénario compatible aux orientations fixées par le SCoT pour A. LA PROJECTION DEMOGRAPHIQUE ET LES OBJECTIFS DE CONSOMMATION FONCIERE 2030, soit 70 logements autorisés à l’horizon 2030 (dont 50 ayant des effets démographiques), à raison de 2,5 personnes par ménage, soit 130 habitants 1. Accueillir 130 habitants supplémentaires à l’horizon 2030 supplémentaires. Les 3 scénarii de projection démographique Scénario n°3 : variation annuelle moyenne de 2 % 700 1,00% 676 Poursuivre la dynamique démographique enregistrée sur la période 1999-2012 650 1,33% soit une évolution de + 2,12 % par an soit 676 habitants (+203) à l’horizon 2030. 2% Ce modèle n’était pas réaliste pour une petite commune comme Montégut- 600 600 Lauragais, et les investissements nécessaires à une mise à niveau des 562 équipements inenvisageables pour les élus. 554 566 550 526 En outre, l’analyse récente de l’évolution démographique sur le territoire met en exergue un net ralentissement de la croissance. 500 512 473 Les prévisions à horizon 2030 semblant trop ambitieuses pour la commune au regard de ses capacités financières, les élus n’ont pas souhaité retenir ce scénario 450 et ont préféré en étudier d’autres. 2012 2014 2016 2018 2020 2022 2024 2026 2028 2030 2. Justifications des objectifs du PADD au regard des objectifs de Dans le cadre de travaux préparatoires à l’élaboration du PADD, trois scénarii de consommation de l’espace projection démographique ont été proposés et débattus par les élus. Le fil rouge de ce projet était pour la commune une croissance mesurée en adéquation avec

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La commune a donc retenu le scénario 2 qui permet d’envisager l’évolution de la population du territoire à partir d’un modèle de croissance cohérent fondé sur B. AXE 1 : ASSURER LA COHERENCE ENTRE URBANISATION ET BESOINS EN des évolutions raisonnables au regard des ambitions poursuivies par le Conseil EQUIPEMENTS/SERVICES Municipal. En outre, ce scénario répond largement aux ambitions de la commune 1. Développer un habitat répondant aux besoins des différentes affichées précédemment de réduire sa consommation d’espaces d’au moins 50 %. populations D’une densité de 4 logements à l’hectare, la commune souhaite tendre vers 10 Pourquoi ? En cohérence avec l’objectif d’accueil de population sur son territoire, logements à l’hectare. Montégut-Lauragais doit proposer une offre adaptée à la demande locale, Enfin, cette consommation d’espaces agricoles entre 1999 et 2012 se transforme suffisante en quantité, en qualité et accessible. La commune a connu un en une consommation d’espaces déjà artificialisés localisés au cœur des zones développement rapide dont la composante essentielle est le logement individuel urbanisées. en accession. Elle doit aujourd’hui mettre en œuvre les outils favorisant une La commune de Montégut-Lauragais projette de réduire sa OBJECTIF DE diversification des formes d’habitat et des types de logements, afin de garantir consommation foncière de 30 à 40 % et envisage de consommer CONSOMMATION en extension urbaine entre 4,5 et 4,9 ha soit une densité de 12 à une mixité sociale de la population. Il est primordial pour le fonctionnement FONCIERE 13 logements à l’hectare contre 4 précédemment. d’une petite commune comme Montégut-Lauragais de favoriser le parcours La commune de Montégut-Lauragais souhaite recentrer résidentiel de jeunes ménages afin d’assurer la pérennité des équipements. l’urbanisation autour du bourg-centre, sur les secteurs desservis par l’assainissement collectif. OBJECTIF DE Où ? Essentiellement dans les secteurs urbanisés proches des équipements Le développement urbain envisagé par la municipalité LUTTE CONTRE publics pour une facilité d’accès mais également pour une meilleure intégration privilégiera l’optimisation du foncier encore disponible à L’ETALEMENT des populations nouvelles. L’éloignement ne facilite pas la communication et l’intérieur de l’enveloppe urbaine du village (dents creuses ou URBAIN enclaves agricoles) d'environ 10 logements avant d’étendre son l’intégration. urbanisation en continuité immédiate du village pour environ 59 logements. Comment ? En favorisant la construction de logements aidés, en diversifiant l’offre de logements. Trois axes ont donc été définis : Les nouvelles constructions devront être en harmonie avec la morphologie 1- Assurer la cohérence entre urbanisation et besoins en équipements/services urbaine existante par le respect des règles d'implantation : implantation, 2- Préserver et valoriser les espaces naturels, agricoles, mieux gérer les mitoyenneté, volumes, harmonie de l'aspect extérieur avec l'existant. ressources et prévenir les risques La commune envisage également la réhabilitation en 2019-2020 du bâtiment des 3- Améliorer les déplacements et les infrastructures de communication. anciennes écoles en 1 logement du type T3.

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Où ? Au cœur du village 2. Favoriser une urbanisation économe en espace et resserrée autour du village Comment ? La commune souhaite pérenniser 2 espaces naturels localisés dans le Pourquoi ? Pour préserver les espaces agricoles de la commune et optimiser les village à l’est de la mairie et à proximité du cimetière et du stade de football. Ces équipements (réseaux et équipements de superstructure). espaces pourraient être aménagés pour les enfants du village avec des jeux La commune a réalisé le réseau d'assainissement des eaux usées au sein du collectifs notamment. L’idée est de réserver entièrement ces espaces et village. d’affirmer leur vocation en créant un espace dédié aux loisirs et à la rencontre Ces travaux ont été financés par un emprunt. L'amortissement de ces intergénérationnelle. Ces espaces pourraient également être utilisés lors des investissements implique la construction à minima de 2 logements par an festivités villageoises. pendant 15 ans. La commune souhaite conserver des activités à destination de commerces et de Où : Définir un accueil cohérent avec les capacités de la commune. Il s’agissait services au sein de locaux actuels et futurs le long de la RD1. dans un premier temps de définir les priorités d’urbanisation de Montégut- Lauragais géographiquement et en tenant compte de la fonction de chaque unité C. AXE 2 : PRESERVER ET VALORISER LES ESPACES NATURELS, AGRICOLES, MIEUX GERER LES urbaine. La lecture du territoire sur la commune était relativement simple dans la RESSOURCES ET PREVENIR LES RISQUES mesure où Montégut-Lauragais dispose d’une part, d’un petit territoire, d’autre 1. Conforter le rôle et la place de l’agriculture part, d’un bâti très regroupé. Ainsi, le village historique et ses extensions de part Pourquoi ? Parce que l’agriculture est le principal levier économique du territoire d’autre de la RD1 sont apparus comme les priorités en termes de développement. et qu’elle participe également à l’entretien des paysages de la commune. Le réseau d'assainissement, étant raccordé à la station d'épuration mutualisée Où ? Sur toutes les terres de la commune ayant une vocation et un usage agricole, implantée sur le territoire de Roumens, a été réalisé au sud du village. Ces et plus particulièrement sur les terres à forte valeur agronomique. espaces seront à privilégier afin d'amortir cet investissement. Comment ? En définissant une limite claire entre espaces urbanisés, agricoles et Comment : Il était ensuite important de gérer de façon économe le foncier sur le ruraux village en maîtrisant l’extension de l’enveloppe urbaine sur les terres agricoles. Le 2. Valoriser le patrimoine, le paysage et le cadre de vie développement de Montégut-Lauragais devait passer par une densification du Pourquoi ? Parce que le patrimoine constitue l’identité de la commune. Les traces tissu urbain (comblement des dents creuses) et une optimisation/organisation du du passé doivent être conservées afin de pouvoir comprendre l’histoire de la foncier des espaces en continuité du village (réseaux présents, notamment commune, préserver ses caractéristiques. Parce que le paysage est une l’assainissement collectif). Bien que la commune tende depuis quelques années composante essentielle du cadre de vie. vers une densification du tissu urbanisé, quelques efforts supplémentaires lui Où ? Sur l’ensemble du territoire de Montégut-Lauragais. Les territoires urbanisés permettraient d’atteindre une densité minimale de 12 logements à l’hectare. de la commune doivent aussi conserver une place au végétal. Les formes urbaines du village historiques et de ses extensions doivent être en Comment ? La valorisation du paysage s’effectuera par la maîtrise de la diffusion priorité conservées dans les limites structurelles et naturelles actuelles. de l'urbanisation au sein des espaces naturels et agricoles. Ces actions 3. Garantir une offre en équipements, services et commerces adaptée garantissent le maintien des ensembles paysagers remarquables mais également à la population ceux de nature ordinaire. Des poumons verts seront également maintenus dans le Pourquoi ? Pour maintenir une qualité de vie aux habitants de Montégut- village comme autant d’espaces récréatifs. Lauragais.

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La rédaction de règles pour préserver le bâti traditionnel mais également afin de 1. Encourager les déplacements doux permettre une bonne insertion des constructions nouvelles qu’elles soient de Pourquoi ? Afin de faciliter les liaisons entre les quartiers autre que motorisés conception traditionnelle ou contemporaine. Des aménagements seront pour réduire les émissions de CO2 comme le souhaite la règlementation également réalisés pour permettre la découverte du territoire dans le cadre plus Où ? Dans le centre du village et ses extensions. vaste du maillage du territoire par des sentiers de randonnées (AXE 3 du PADD). Comment ? En développant les itinéraires piétons dans le village pour relier les équipements entre eux et avec les quartiers environnants du village. Redonner la priorité au piéton dans le village en atténuant les effets du passage 3. Préserver les espaces naturels et la biodiversité de la Route Départementale au milieu du village. Pourquoi ? Atout majeur de la commune de Montégut-Lauragais, les espaces naturels doivent conserver leur intégrité. Telle est la volonté des élus de 2. Poursuivre l’aménagement numérique Montégut-Lauragais. Ils participent à la qualité du cadre de vie et donc à son Pourquoi ? Pour réduire la fracture numérique et favoriser le développement du attractivité. télétravail sur la commune, pour créer du lien social Où ? Les espaces boisés, ripisylves, cours d’eau et certains espaces agricoles Où ? Sur les secteurs urbanisés de la commune également. Comment ? En appuyant le développement des NTIC dans les équipements Comment ? Ainsi, les espaces naturels remarquables (boisements, reliquat publics mais également dans les futures opérations d’aménagement. bocager, cours d'eau et leurs ripisylves, bandes enherbées) seront préservés avec II. LE REGLEMENT GRAPHIQUE une protection accrue de l'ensemble des trames bleues et vertes et la Les zones urbaines dites zones « U » correspondent aux secteurs déjà urbanisés préservation/restauration des continuités écologiques des ensembles paysagers et aux secteurs où les équipements publics (alimentation en eau potable, et écologiques remarquables mais également ceux de nature ordinaire comme le électricité, réseau public d’assainissement, défense incendie, voirie…) existants ou parc de la demeure Le Plo. en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les 4. Mieux gérer et économiser les ressources naturelles tout en constructions à implanter. La commune a donc classé en zone U les secteurs du prévenant les risques et les nuisances territoire qui peuvent admettre immédiatement des constructions. Cette zone est Pourquoi ? Pour stopper le gaspillage de ressources non renouvelables, pour ne divisée en 4 secteurs : pas augmenter l’exposition des biens et des personnes aux risques naturels. Pour favoriser une gestion durable des énergies. - la zone UA qui correspond au centre ancien de Montégut-Lauragais Où ? Sur l’ensemble du territoire de Montégut-Lauragais - la zone UB qui correspond aux extensions du village historique Comment ? Pour une urbanisation plus raisonnable, moins énergivore .Favoriser - la zone UE qui correspond aux équipements d’intérêt collectif et de l’utilisation d’énergies renouvelables, la récupération des eaux de pluie, une services publics. bonne orientation des constructions, des bâtiments plus compacts assurant une - la zone UX qui correspond à un secteur voué aux commerces-services. meilleure isolation. Ne pas ouvrir de secteur constructible en zone contrainte. Prendre des mesures de prévention pour les zones inondables. A. LES ZONES U 1. La zone UA : le centre ancien de Montégut-Lauragais (2,3 ha) D. AXE 3 : AMELIORER LES DEPLACEMENTS ET LES INFRASTRUCTURES DE COMMUNICATION La zone UA correspond au centre ancien de la commune de Montégut-Lauragais.

Le bâti, relativement dense, présente la densité la plus importante du territoire. Il

80 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31) est implanté en front de rue, parfois avec un léger retrait, mitoyen et structuré de implantés en milieu de parcelle). 2 secteurs distincts ont été localisés et part et d’autre de rues étroites et sinueuses. délimités : Les équipements (mairie, église, salle des fêtes) sont également inclus dans cette - Au sud de la RD1 (secteur Gasquis) dans la plaine est composé d’opérations zone, et font donc de ce secteur le centre « névralgique » du territoire. individuelles successives et d’un lotissement. Il s’agit de la partie la plus dense Les limites de cette zone s’appuient sur les de la zone UB qui s’est structurée autour de plusieurs voies communales ou dernières parcelles bâties ou occupées départementales (RD1 et 43, VC n°1 et 2, chemin rural de Gasquis). (jardins privés le long de la RD1). L’est du village est bordé par un parc et un - Dans le prolongement du village le long de la voie boisement qui constitue une limite communale n°6 et le long d’un chemin de servitude naturelle à l’urbanisation. parallèle à la RD1. Peu à peu des constructions s’y La totalité de cette zone se situe au nord de sont implantées. Une voie privée a été aménagée la RD1, zone « historique » d’implantation pour desservir 3 lots en profondeur. Seul le côté à du village englobant l’ancien château l’Est a été urbanisé.

aujourd’hui disparu. Cette zone est desservie par l’ensemble des réseaux (adduction en eau potable, électricité, futur réseau public d’assainissement, défense incendie). Cette zone ne propose que quelques possibilités de constructions. - Al Rival/Las Mazières est situé le long de la voie communale n°1 et de chemin 2. La zone UB & UBa: les extensions du village (26,4 ha) ruraux. Ce secteur d’urbanisation diffuse est détaché du village. La continuité de l’urbanisation est interrompue par un espace agricole faisant la jonction avec le secteur Gasquis.

- A l’ouest, au niveau du giratoire sur la RD1, des constructions se sont implantées le long de Voie Communale n°8. La zone UBa a été délimité autour de cette urbanisation diffuse du hameau de Mauran afin de maîtriser la densification de ce tissu urbain.

Cette zone est desservie par l’ensemble des réseaux (adduction en eau potable,

électricité, défense incendie). Un phasage a été réalisé pour raccorder les La zone UB (21,2 ha) correspond aux extensions récentes du centre-bourg différentes zones UB au réseau d’assainissement collectif. occupées essentiellement par des constructions du type pavillonnaire (bâtiments

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Cette zone propose encore quelques possibilités de constructions intéressantes 4. La zone UX : Les constructions à usage de commrces et de services (1,2 hectare de foncier n’est pas encore bâti au sein de la zone UB). (0,2 ha)

3. La zone UE : Les équipements publics (1,2 ha) La zone UE correspond aux zones du territoire dédiées aux équipements. Elle est occupée par : - Le cimetière communal (2700 m²) - Le terrain de sport inoccupé (3600 m²). - Des terrains privés (prairie de 3700 m²) le long de la voie communale n°6.

La zone UX incite à l'émergence de nouveaux commerces et de services au sein du village et le long de la RD1 (effet vitrine). La zone UX a délimité une construction aujourd'hui inachevée. L'objectif communal est de relancer ce chantier tout en incitant sa transformation à usage de commerces et de services.

B. LES ZONES 1AU : 2,5 HA Les zones à urbaniser dites zones « AU » correspondent aux secteurs à caractère naturel de la commune destinés à être ouverts à l'urbanisation. Lorsque les voies publiques et les réseaux d'eau, d'électricité et, le cas échéant, d'assainissement existant à la périphérie immédiate d'une zone AU ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l'ensemble de cette zone, les orientations d'aménagement et de programmation et le règlement définissent les conditions d'aménagement et d'équipement de la zone. Les constructions y sont

autorisées soit lors de la réalisation d'une opération d'aménagement d'ensemble, La commune projette à moyen terme l’extension, la construction d’équipements soit au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone publics ou l’aménagement d’espaces verts en cohérence avec le développement prévus par les orientations d'aménagement et de programmation et le règlement. démographique. La commune a donc classé en zone à urbaniser 2 secteurs situés au sein et en Ce site est parfaitement positionné au sein du village ancien. Aujourd’hui, la continuité des secteurs urbanisés et destinés à accueillir de nouvelles commune a souhaité préserver l’usage actuel de ces terres, à savoir un usage constructions. agricole. Cette zone est desservie par l’ensemble des réseaux (adduction en eau potable, Conformément au PADD, la commune a privilégié l’urbanisation aux abords électricité, le futur réseau public d’assainissement, défense incendie). immédiats du village et raccordables au futur réseau public d’assainissement.

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Le choix de ces zones en est de contenir l’étalement urbain au sein des espaces C. LA ZONE 2AU : 1,6 HA agricoles. Ces 2 zones font l’objet de prescriptions avec les orientations Conformément à l'article R151-20, "lorsque les voies ouvertes au public et les d’aménagement et de programmation n°1 & 2 du dossier de PLU (pièce n°3 du réseaux d'eau, d'électricité et, le cas échéant, d'assainissement existant à la dossier). Les 2 zones 1AU, délimitées en continuité immédiate des zones périphérie immédiate d'une zone AU n'ont pas une capacité suffisante pour urbanisées du village (zones UB), comprennent des terrains non desservir les constructions à implanter dans l'ensemble de cette zone, son aménagés/équipés et destinés à assurer une extension organisée : ouverture à l'urbanisation est subordonnée à une modification ou à une révision - de la zone UB « Al Rival » pour du plan local d'urbanisme comportant notamment les orientations amortir le réseau d'aménagement et de programmation de la zone". d’assainissement collectif et recentrer l’urbanisation à La zone 2AU comprend des terrains non aménagés destinés à recevoir l’extension proximité du village. Les organisée du village en continuité de la zone 1AU Al Rival. cheminement piétons seront prolongés et raccordés au réseau existant afin de faciliter les déplacements.

- de la zone UB « Al Rival » et "Gasquis". La zone 1AU "Gasquis" comble l'enclave agricole entre ces 2 zones UB L'OAP n°1 conditionne l'ouverture de cette zone : par un nouveau quartier résidentiel. Cette zone 1AU - à l'aménagement d'un carrefour sécurisé à la RD1 en concertation avec le renforce le cœur du village. conseil départemental - à l'urbanisation de 80% des terrains de la phase 1 ou de zone 1AU Al Rival. En attendant, cette zone est préservée, c’est-à-dire qu’elle n'est pas ouverte à l’urbanisation. L’objectif des dispositions réglementaires s’attache principalement

à geler ce secteur et autoriser des aménagements faibles pour éviter tout aménagement ou occupation des sols pouvant rendre plus difficile L’OAP n° 2 définit les conditions d’aménagement de cette zone avec notamment la conservation d'un accès desservant et optimisant cet îlot techniquement ou onéreux la réalisation d’un développement urbain de qualité. agricole peu à peu enclavé. Cette zone à règlement strict pourra être ouverte à l’urbanisation lorsque les réseaux auront une capacité suffisante et par une modification ou une révision du

PLU et se construire dans le cadre d’une opération d’aménagement ou au fur et à

83 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31) mesure de son équipement. En attendant cela, les terrains peuvent conserver E. LA ZONE NATURELLE : 83 HA leur usage agricole ou leur vocation actuelle. La zone N correspond aux secteurs de la commune à protéger en raison de la D. LA ZONE A : LES TERRES AGRICOLES DE MONTEGUT-LAURAGAIS (653 HA) qualité des milieux, des espaces naturels et des paysages. Elle regroupe plusieurs secteurs sur le territoire localisés : Les zones agricoles dites zones « A » sont les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou o les massifs notamment le bois du château de Qioussac et du parc bordant le économique des terres agricoles. village à l’Est. La commune souhaite préempter par un emplacement réservé une partie de la zone N bordant le village. L’objectif pour la commune est de conforter la vocation de ce secteur en espace vert de détente et de loisirs. o quelques petits bois enclavés en secteur agricole qui constituent les « pas japonais » de la trame verte.

La zone A (en jaune clair) correspond aux secteurs de la commune ayant une vocation agricole. Cette zone représente la majeure partie du territoire communal (84,6 % du territoire) et regroupe l’ensemble des sièges d’exploitation. La commune a souhaité préserver l’activité agricole de la pression urbaine due à la proximité de Revel sur le territoire qui représente l’un des piliers de l’économie les prairies et milieux ouverts à enjeu écologique fort identifiés par l'état locale. Conformément à l’axe 2 du PADD, la commune entend ainsi préserver et o initial de la biodiversité. valoriser les terres agricoles. En zone A, toutes les occupations des sols incompatibles avec l’agriculture sont F. LA ZONE NATURELLE ZONE HUMIDE (NZH) : 2 HA interdites. Le secteur Nzh délimite les zones humides inventoriées par le Conseil Certaines constructions diffuses à usage d’habitation sans lien avec l’activité Départemental au sein de la commune. agricole ont été classées en zone A. Le règlement autorise une évolution limitée Toute occupation ou utilisation du sol, ainsi que tout aménagement, susceptible de ces constructions. de compromettre l'existence, la qualité, l'équilibre hydraulique et biologique des zones humides est strictement interdit, notamment les remblais et les déblais.

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La trame viaire ainsi que les cheminements doux/cycles sont cohérentes en assurant une continuité entre l’urbanisation existante et l’urbanisation future. L’intégration paysagère des nouveaux quartiers avec un travail sur les franges urbaines par des plantations nouvelles ou des haies à préserver. Ces orientations d’aménagement et de programmation sont une déclinaison directe des orientations générales du PADD. Selon l’article L.123-5 du code de l’urbanisme :

« Les travaux, constructions, plantations, affouillements ou exhaussements des sols, la création des lotissements et l’ouverture des installations classées doivent être compatibles avec ces orientations d’aménagement ou leurs documents graphiques. » LOCALISATION DES 2 SECTEURS CONCERNES PAR LES OAP

III. LES AUTRES DISPOSITIONS DELIMITEES SUR LE DOCUMENT GRAPHIQUE A. LES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ET DE PROGRAMMATION Dans un souci de cohérence et de continuité de la réflexion, 2 orientations d’aménagement et de programmation sectorielles (R151-6 du code de l'urbanisme) sont proposées au sein des zones à urbaniser (en 1AU et 2AU). Ces OAP définissent des principes qui précisent la prise en compte - des qualités architecturales : Par la définition de la densité et des types de constructions (maisons individuelles et logements collectifs/semi-collectifs) et des hauteurs maximales. - des qualité urbaines et paysagères dans lesquelles s'inscrit le projet :

La trame des voies a été réalisée au sein des 2 OAP afin d'optimiser le foncier pour étoffer le tissu urbain communal par l'urbanisation d'enclave ou d'îlot agricoles. L'amortissement du réseau d'assainissement collectif a également incité à densifier ces secteurs.

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1. L'OAP n°1 "Al Rival" La densité moyenne de cette phase doit être de 15 logements /ha. Lorsque 80% des logements de cette phase seront réalisés, la phase 2 pourra être réalisée à condition d'ouvrir la zone 2AU par une modification du PLU. - la phase 2 est à l'ouest de la phase 1 : Cette zone d'environ 1,6 hectare sera occupée de logements ne pouvant présenter une densité inférieure à 10 logements/ha. Il s'agira majoritairement de logements individuels.

La commune souhaite lancer une Association Foncière Urbaine (AFU) à

Esquisse/document de travail OAP n°1 l’approbation du PLU, afin de répartir équitablement le gisement foncier entre propriétaires privés et d’adapter la trame foncière au projet urbain. Le type d’AFU Cette OAP définit un nombre de logements minimum à réaliser dans ce secteur : sera à définir rapidement. Cette solution permettra notamment (art. L322-2 CU) : 43 logement. • Le remembrement des parcelles et la modification corrélative de l’assiette En supplément des principes concernant les qualités architecturales, urbaines et des droits de propriété, des charges et des servitudes attachées, ainsi que la paysagères dans le lesquelles s'inscrit le projet; l'OAP n°1 définit un phasage de réalisation des travaux d’équipement et d’aménagement nécessaires, réalisation : • Le groupement de parcelles en vue d’en faire la vente à un établissement - la phase 1 est la plus proche du village : public ou société de construction ou d’aménagement, Surface d'environ 1,7 ha. Elle devra présenter une mixité urbaine logements Chacun des membres de l'association peut choisir d'être payé, en tout ou en individuels/collectif ou semi-collectif. partie, en espèces ou par remise d'un ou plusieurs immeubles ou fractions d'immeubles, lorsque les règles applicables à l'organisme constructeur ou Par logement collectif ou semi-collectif on peut entendre à la fois : aménageur ne s'y opposent pas. • tout bâtiment dans lequel sont superposés, même partiellement, plus de deux logements distincts desservis par des parties communes bâties (article R111-18 Le découpage en 2 phases avec un objectif de 25 logements environ sur 4-5 ans du Code de la construction et de l’habitation). Ces constructions ont en commun permettra à la fois d'optimiser les investissements en infrastructures en ne un accès, des espaces de circulation, éventuellement des espaces partagés réalisant que les travaux nécessaires à la phase et de répondre aux attentes des comme un jardin, des locaux vélos ou des parkings. L’habitat collectif peut, en propriétaires tout en assurant à la commune un développement maîtrisé. outre, avoir des rez-de-chaussée commerciaux ou tertiaires. 2. L'OAP n°2 "secteur village" • de l’habitat semi-collectif défini en tant que groupement d’habitations Cette OAP définit les principaux principes : possédant un accès individuel, un espace extérieur privatif égal au quart de la - la phase 1 (0,3 ha) doit présenter une densité moyenne de 12 logements/ha. surface du logement et une hauteur maximale de R+2. (d’après circulaire de la - la phase 2 (0,5 ha) doit présenter une densité minimum de 8 logements/ha. Elle direction de la construction 9 août 1974). Les parties communes sont réduites et ne pourra être urbanisée qu'après la réalisation de 75% de la phase 1. les stationnements mutualisés. Les espaces verts privatifs peuvent être déconnectés du logement.

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Les aménagements ou les extensions des éléments bâtis identifiés au document graphique au titre de l’article L.151-19 sont autorisés dès lors qu’ils permettent la préservation du caractère esthétique ou historique dudit édifice dont l’intérêt patrimonial est défini. Des prescriptions spécifiques aux articles 2 et 11 des zones U, N et A définissent les mesures de protection au titre de l’article L.151-19. L’objectif des prescriptions est la conservation des éléments dans leur état d’origine à minima. Dans le cas d’une restauration, les caractéristiques principales

Esquisse/document de travail OAP n°2 des éléments devront être maintenues.

B. LES ELEMENTS DU PATRIMOINE IDENTIFIES PAR LE PLU EN APPLICATION DE L’ARTICLE L. Justification 151-19 Les membres de la commission urbanisme ont souhaité établir un inventaire des Le document graphique a identifié et localisé plusieurs éléments (24) à protéger éléments patrimoniaux de la commune de Montégut-Lauragais qui, à leurs yeux, pour des motifs d’ordre patrimonial et culturel. Des prescriptions de nature à ont une importance identitaire. Ainsi, les différents éléments repris sur la carte ci- assurer leur protection au titre de l’article L.151-19 ont été définies dans le dessus participent à raconter l’histoire de la commune et forgent l’identité de règlement. Montégut-Lauragais. L’objectif de cette disposition est de conserver ce bâti et ce petit patrimoine qui font partie de l’identité de Montégut-Lauragais. C. PRESCRIPTIONS RELATIVES A LA PROTECTION DES CHEMINS Les dispositions portées aux documents graphiques ont des effets encadrés soit En application de l’article L.151-38, le règlement peut, préciser le tracé et les par les dispositions du règlement, soit directement par le code de l’urbanisme. caractéristiques des voies de circulation à conserver, à modifier ou à créer, y Le patrimoine repéré au document graphique et dans la pièce 4-4 du dossier est compris les rues ou sentiers piétonniers et les itinéraires cyclables. protégé. La démolition totale ou partielle des bâtiments et éléments Seuls les aménagements qui ne remarquables recensés au titre de l’article L.151-19 du code de l’urbanisme est remettent pas en cause la continuité interdite. du chemin demeurent possibles. L’objectif de cette disposition est d’ordre touristique et culturel. Il s’agit de conserver et garantir un maillage piétonnier à proximité du village.

Patrimoine Elle concerne principalement : recensé • le Chemin de la Périère. • une partie des chemins de randonnée localisés au sud du village.

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D. PRESCRIPTIONS RELATIVES A LA PRESERVATION DES CONTINUITES ECOLOGIQUES (TRAME Dans ces secteurs, les aménagements, constructions autorisés dans la zone du VERTE ET BLEUE) (L151-23) PLU devront permettre de maintenir les continuités écologiques : Le PLU a intégré la trame verte et bleue (TVB) dans le document graphique afin de  la construction nouvelle est interdite à l’intérieur des réservoirs de les identifier aisément sur le territoire communal. Elle représente 101,3 hectares biodiversité et des corridors écologiques, indiqués sur le plan du zonage. et 2809 mètres linéaires des affluents du Laudot correspondant aux corridors  dans les zones naturelles ou agricoles : les clôtures devront maintenir une écologiques (trame bleue). perméabilité pour la faune, La commune souhaite ainsi protéger les réservoirs de biodiversité présents sur  Dans le cas de travaux ou d'aménagement sur les réservoirs et corridors son territoire ainsi que l'ensemble des liaisons fonctionnelles (corridrors) entre identifiés sur le document graphique, des mesures compensatoires (en ces différents écosystèmes permettant d'assurer la migration des espèces, y nombre ou en surface) de reconstitution des corridors ou des milieux naturels compris en zone urbaine puisque une attention particulière a été portée sur la touchés sont obligatoires. préservation des ruisseaux, de leur ripisylve et les espaces naturels en bordure du bourg au lieu-dit « La Périère » et « Bas Fonds » comme véritable poumon vert. Leur destruction est conditionnée sous réserve de replantation. Ces conditions sont définies en annexe du règlement écrit dans le paragraphe Trame verte et bleue de Montégut-Lauragais « application de l’article 13 concernant les boisements au sein de la trame verte et bleue des zones UB, A et N.

E. LES ESPACES BOISES CLASSES (L113-1) Le classement des espaces boisés a pour objectif de préserver les boisements existants dans le paysage. Ce classement interdit tout changement d’affectation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements. Les défrichements y sont interdits ainsi que tout autre mode d’occupation du sol. Par ailleurs, les coupes et abattages d’arbres sont soumis à déclaration préalable sauf cas particuliers indiqués dans l’encadré ci-dessous.

Article L.130-1 du code de l’urbanisme Les PLU peuvent classer comme espaces boisés, les bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer qu’ils relèvent ou non du régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations. Ce classement peut s’appliquer également à Le document graphique a identifié : des arbres isolés, des haies ou des plantations d’alignements. Le classement  Les secteurs constitués du lit du Laudot et de ses affluents. interdit tout changement d’affectation ou tout mode d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des  Les zones humides boisements.  Les secteurs boisés, herbacés et mixtes.

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Nonobstant toutes dispositions contraires, il entraîne le rejet de plein droit de la des obligations réglementaires (code forestier, code de l’urbanisme, code demande d’autorisation de défrichement prévue aux chapitres 1er et 2 du titre 1er, général des impôts). livre 3 du code forestier. A noter qu’un défrichement d’EBC donne lieu à de lourdes sanctions (1.200 à Il existe des dispenses de déclaration préalable dans les cas suivants : 300.000 € d’amende au sens de l’article L 480-4 du code de l’urbanisme); un - forêts relevant du régime forestier : forêts publiques domaniales (Etat) ou rétablissement de l’état des lieux peut être prononcé par voie judiciaire. communales qui sont gérées par l’Office national des forêts (ONF) Ce classement est justifié par une volonté de la commune de préserver les - coupes réalisées dans le cadre de plans simples de gestion agréés, en forêt espaces boisés de la commune comme autant de réservoirs de biodiversité et privée assurer la pérennité de ces espaces en tant qu’éléments du paysage. - enlèvement d’arbres dangereux, des chablis (bois abattus dans la forêt par le L’ensemble de ces secteurs représente une surface d’environ 8,7 ha. vent) et des bois morts - Espaces Boisés Classés - - coupes faisant l’objet d’une autorisation délivrée au titre des articles R 222-13 à 20 et R 412-2 à 6 du code forestier (coupes « extraordinaires » dans les plans La commune a souhaité simples de gestion agrées, coupes autorisées relevant des régimes spéciaux classer les bois, situés d’autorisations administratives, coupes autorisées dans les forêts de protection directement en bordure du ne relevant pas du régime forestier) ou du décret du 28 juin 1930 (« village, les bois amendement Monichon ») n’appartenant pas au regroupement forestier - coupes qui rentrent dans le cadre d’une autorisation par catégories, définies (soumis par ailleurs à un par arrêté préfectoral pris après avis du Centre régional de la propriété forestière plan de gestion) ainsi que (voir annexe 2 : arrêté préfectoral du 24 septembre 2008). les petits bois de mois de 4 A signaler qu’aucune dispense n’est accordée dans certains cas: terrains situés ha. En effet, le code dans les zones à risques inventoriées dans les plans de prévention de risques forestier (articles L 311-1 à (PPR), les périmètres de protection de captage d’eau, les espaces naturels 5) soumet à demande sensibles, les périmètres de protection des monuments historiques, les sites d’autorisation préalable les classés ou inscrits, les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et défrichements, quelle paysager (ZPPAUP), les zones protégées par un arrêté préfectoral de protection qu’en soit la surface, de biotope (APPB), etc... affectant des massifs La différence entre un défrichement et une coupe forestiers de plus de 4 ha (ou les bois de moins de 4 - un défrichement a pour effet de détruire l’état boisé d’un terrain et de ha s’ils sont rattachés à un mettre fin à sa destination forestière pour un nouvel usage (urbanisation, massif de plus de 4 ha). agriculture, infrastructure)

- une coupe bien conduite est une opération sylvicole visant à améliorer ou à régénérer un peuplement forestier ; le maintien de l’état boisé est assuré soit par le biais d’une régénération naturelle à partir des graines du peuplement, soit d’un recépage s’il s’agit de feuillus ou d’une plantation (introduction artificielle de plants). Cette coupe obéit à des règles techniques précises ; elle est soumise à

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Afin d’accompagner l’aménagement de sa commune, la municipalité a souhaité mettre en place 5 emplacements réservés : F. LES EMPLACEMENTS RESERVES L’emplacement réservé permet aux collectivités et services publics de préserver la localisation d’un futur équipement d’intérêt public. Ces emplacements réservés sont délimités par le plan local d’urbanisme. Un terrain ne peut être classé en emplacement réservé, que s’il est destiné à recevoir un des équipements d’intérêt public énumérés à l’article L.123-1-5.8° du code de l’urbanisme :  Voies publiques : routes, autoroutes, rues, chemins, places, parc de stationnement public…  Ouvrages publics : tous les équipements publics d’infrastructures et de superstructures réalisés par une personne publique :  Équipements d’infrastructures qui comprennent les grandes infrastructures

de transport et les ouvrages des réseaux divers.  Équipements de superstructures : scolaires, culturels, administrations…  Installations d’intérêt général : elles doivent présenter un caractère d’utilité publique. Il faut qu’elles assument une fonction collective.  Espaces verts publics. L’inscription d’un terrain en emplacement réservé :  entraîne une interdiction de construire sur le terrain pour toute destination autre que l’équipement prévu. Il existe toutefois une exception en cas de constructions à caractère précaire.  n’entraîne pas de transfert de propriété. Le propriétaire en conserve la jouissance et la disposition. Il peut jouir de son bien, le vendre ou mettre la commune en demeure de l’acheter. S’il souhaite exercer son droit de délaissement, conformément à l’article L123-17, le propriétaire d’un terrain bâti ou non réservé par un plan local d’urbanisme peut, dès que ce plan est opposable aux tiers, exiger de la collectivité ou du service public au bénéfice duquel le terrain a été réservé qu’il soit procédé à son acquisition dans les conditions et délais mentionnés aux articles L.230-1 et suivants du code de l’urbanisme.

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inondables. Aucun PPRI à ce jour. En zone inondable délimitée sur le document graphique, sont autorisés : G. LES BATIMENTS IDENTIFIES AU DOCUMENT GRAPHIQUE EN ZONE A ET N POUVANT CHANGER o Les équipements d’infrastructure et les constructions nécessaires à leur DE DESTINATION fonctionnement. L’article L.151-11 du code de l’urbanisme prévoit que dans les zones agricoles et o Les travaux courants d’entretien et de gestion des constructions et naturelles, le règlement peut désigner les bâtiments qui, qui peuvent faire l'objet installations existantes sauf s’ils augmentent les risques ou en créent de d'un changement de destination, dès lors que ce changement de destination ne nouveaux. compromet pas l'activité agricole ou la qualité paysagère du site. IV. LES ZONES ET LE CAPACITES DU PLU 2 bâtiments ont été identifiés en zone A et dont la liste est présentée en pièce 4-5 du règlement d’urbanisme. A. SUPERFICIE DE L’ENSEMBLE DES ZONES DU PLU Pour valoriser le patrimoine et pérenniser/diversifier l’activité agricole, les L’article L. 121-1 du code de l’urbanisme définit les principes d’aménagement que bâtiments agricoles inutilisés ont été répertoriés. doivent respecter les documents d’urbanisme et notamment le PLU. Les Le changement de destination des bâtiments pourrait être autorisé à condition dispositions de cet article déterminent le principe général d’une gestion équilibrée de l’espace. qu’ils figurent sur le document graphique sous réserve que (article A2) : Superficie du PLU • le changement de destination ne compromette pas l’exploitation agricole ou la qualité paysagère du site. Zone de la commune Superficie (ha) % • le bâtiment soit desservi par les réseaux UA 2,3 0,3% • le changement de destination ne concerne que la transformation de UB 21,2 2,7% bâtiments : UBa 5,2 0,7% - soit en hébergement hôtelier et touristique UE 1,2 0,2% - soit en artisanat et commerce de détail UX 0,2 0,0% - soit en restauration Total U 30,1 3,9% - soit en logement 1AU 2,5 0,3% 2AU 1,9 0,2% - soit en hébergement - soit en entrepôt. Total AU 4,4 0,6% A 653 84,6% Le changement de destination est soumis, en zone Agricole, à l'avis conforme de Total A 652,2 84,5% la commission départementale de la préservation des espaces agricoles, naturels N 83 10,8% et forestiers prévue à l'article L. 112-1-1 du code rural et de la pêche maritime. Nzh 2 0,3% H. LES RISQUES INONDATION Total N 85,3 11% La commune de Montégut-Lauragais est concernée par le risque inondation lié à Total 772 100% la présence du Laudot. Ce risque fait l’objet d’un zonage informatif des zones La zone U du PLU représente environ 3,9 % de la surface du territoire. La zone AU représente 0,6% de la surface du territoire.

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84,6% du territoire communal est classé en zone A. La zone N du PLU délimite 11 % du territoire. La commune de Montégut-Lauragais dispose ainsi de 5,3 hectares de terrains B. ESTIMATION DE LA CAPACITE D’ACCUEIL DES ZONES CONSTRUCTIBLES DU PLU disponibles pour la construction d’environ 64 logements (dont 1 dans les locaux des anciennes écoles) pouvant accueillir 140 habitants supplémentaires soit une Le PLU ouvre à l’urbanisation 6 hectares aujourd’hui non urbanisés. Ces espaces sont voués à accueillir des logements (et des activités compatibles) et des densité moyenne de 12 logements à l’hectare (objectif compatible avec le SCoT). équipements. Cette capacité a été calculée sur la base de 2,5 personnes par ménage (taille Capacités du PLU moyenne des ménages de la projection DAEDL en 2030). Surface disponible pour du logement et des Notons cependant que bien que l’accroissement de la population est activités compatibles essentiellement dû à l’apport extérieur d’habitants, le phénomène de Total Nouvelle 23 Dont surface desserrement des ménages et plus largement le point mort doit être pris en Surface Surface surface capacité Superficie disponible Zone disponible disponible en disponible d’accueil compte dans le calcul : 8 logements seront nécessaires d’ici 2030 pour maintenir (ha) pour les en extension intensification pour le équipements (en la population à son niveau actuel. logement logement) UA 2,3 0,1 0,1 2

UB 21,2 1 1 10

UBa 5,2 0,1 0,1 1

UE 1,2 0,7

UX 0,2 Total U 30,1 0,7 0 1,2 1,2 13

1AU 2,5 2,5 2,5 33

2AU 1,9 1,6 1,6 18

Total AU 4,4 4,1 4,1 51

A 653

Total A 653

N 85 On note que l’essentiel de l’urbanisation s’effectuera dans les zones UB et AU. Total N 85

23 Diminution de la taille moyenne des ménages due aux séparations, familles monoparentales, jeunes quittant le Total 772 0,7 4,1 1,2 5,3 64 domicile parental, vieillissement de la population... Cela conduit à une augmentation du nombre des ménages et à un accroissement des besoins en logements

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Le document graphique est cohérent avec les orientations du Projet La zone 2AU représente une surface de 1,9 hectare en continuité de la zone 1AU d'Aménagement et de Développement Durables : une augmentation de "Al Rival". Elle constitue 39% des extensions urbaines de la commune et population d’environ 130 habitants supplémentaires à l’horizon 2030, soit 69 accueillera environ 18 nouveaux logements. logements supplémentaires et une moyenne de 4 nouveaux logements par an. 0,7 ha classés en UE (dont 0,3 ha correspondent à l'ancien stade) sont disponibles pour aménager et/ou construire un équipement collectif. Sur le document graphique : L’estimation de la capacité du zonage est en adéquation avec les objectifs affichés La zone UA participe à l'intensification du tissu urbain. Des jardins pourraient être en la matière par le SCoT (voir paragraphe : Compatibilité avec le SCOT construits et la commune envisage en 2019-2020 la réhabilitation des locaux de Lauragais). l'ancienne école en un logement T3. La production de 2 logements paraissent envisageable d'ici 2030. L’ensemble de ces estimations est totalement théorique, elles peuvent s’avérer très éloignées de l’avenir du tissu urbain préexistant. Elles ne tiennent compte Les zones UB représentent un potentiel de 11 logements correspondant que des caractéristiques des terrains et d’une offre de logements (taille) principalement : aléatoire. De plus, la rétention foncière n’est pas prévisible et l’ensemble de la - à des dents creuses pouvant être comblées et des jardins pouvant être surface disponible est calculé pour accueillir de l’habitat alors que d’autres types redécoupés (il s'agit de 90% de l'offre en intensification recensée). de constructions pourront s’implanter (artisanat, équipement, commerces,

services, bureaux…). Les 2 zones 1AU offrent 47% de l’offre des terrains constructibles au sein de la commune soit 33 logements. La zone 1AU (OAP n°2 secteur village) est composée d'une parcelle (B148) (3160 m²) pouvant être considérée comme dent creuse (cf Chapitre I- Diagnostic_ Potentiel de densification) car inscrite au sein du tissu urbain et de la zone UB.

Cette parcelle seule a été considérée comme une dent creuse au sein de l'espace urbain existant. En revanche, il est admis avec les services de l'Etat qu'une zone AU est comptabilisée en totalité comme extension dans l'analyse de la consommation foncière. C'est pourquoi cette parcelle et celle attenante classée en 1AU ont été identifiées comme une extension/consommation urbaine de 8100 m².

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V. LE REGLEMENT ECRIT A. LES ZONES URBAINES ZONE UA

La zone UA correspond à l’unité urbaine historique de la commune. Elle comprend un site unique : le bourg-centre. Elle se compose d’un bâti ancien dense (mitoyen) ayant une hauteur de R+1. Le règlement vise à respecter le tissu urbain ancien existant et à affirmer sa forme urbaine regroupée (implantation, hauteur, caractéristiques architecturales…). Cette zone sera desservie par l’assainissement collectif

Articles Dispositions du règlement Objectifs du PLU Favoriser une mixité des fonctions de centre de village. Autoriser la diversité et la mixité des fonctions par l’implantation d’activités

2 Règle autorisant l’implantation des installations classées et des éléments compatibles avec l’habitat (commerces et services de proximité) confirmant la ET extérieurs des constructions à la condition de compatibilité avec le milieu centralité et l’animation au sein du village. 1 environnant et le voisinage.

RTICLES

A Le petit patrimoine répertorié en pièce 4-4 du dossier est préservé pour Le patrimoine bâti à protéger est identifié au document graphique. conserver le caractère esthétique et historique de cet élément.

La création de voies publiques ou de voies privées communes ouvertes à la Les accès et voiries sont réglementés en fonction de l’usage qu’ils supportent et 3 circulation automobile doit être compatible avec les règlements de sécurité des règles de sécurité. Maîtriser les risques et adapter les voies nouvelles aux existants, et répondre à l’importance et à la destination de la construction ou besoins réels. Organiser un maillage en cohérence avec l’existant. RTICLE

A des constructions qui y sont édifiées ou dont l’édification est demandée.

Règle autorisant un apport d’eau complémentaire par la récupération des Limiter la consommation d’eau potable pour un usage non domestique. eaux de pluie. Rentabiliser les investissements communaux. Optimiser le foncier en permettant

Le raccordement au réseau public d’assainissement collectif est obligatoire une densification des secteurs raccordés à l’assainissement collectif. Réduire 4 mais en cas d’absence ou d'impossibilité technique, l’assainissement non l’impact sur l’environnement. collectif est autorisé. RTICLE Éviter les problèmes d’écoulement des eaux de pluie et ainsi d’inondation par A Règle imposant une gestion des eaux pluviales de chaque propriétaire. ruissellement notamment dans les secteurs de forte pente. Améliorer la qualité du paysage urbain par la dissimulation des fils. Les branchements individuels pourront également participer à cette dissimulation. La réalisation discrète des réseaux électriques est obligatoire.

94 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

Cette règle garantit une préservation du paysage urbain de Montégut-Lauragais 6. Les constructions nouvelles devront s’implanter à l’alignement des voies tout en faisant évoluer le tissu urbain périphérique vers une forme plus urbaine, ou du front bâti. une optimisation et une gestion économe de l’espace bien équipé.

Quand la construction sise sur la parcelle limitrophe est en retrait, le Cette règle offre une possibilité d’adapter la nouvelle construction à une situation nouveau bâtiment pourra se reculer jusqu’à cette limite riveraine Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être admises :  Lorsque l’alignement est déjà occupé par une construction de premier Facilite la construction de quelques dents creuses. rang

8  Pour l’extension de bâtiments anciens dont l’implantation n’est pas

ET conforme aux prescriptions ci-dessus qui peuvent être implantés avec 7

6, le même recul que le bâtiment d’origine. 7. Implantation au minimum sur une limite séparative Cette règle garantit également une optimisation, une densification et une gestion

RTICLES économe de l’espace bien équipé.

A Si l’implantation est sur une seule limite, le retrait de la construction sur l’autre limite ne devra pas être inférieur à 3 mètres ou la moitié de la Respecter la forme urbaine traditionnelle existante. hauteur du bâtiment. Si l’autre partie du bâtiment n’est pas mitoyenne, elle devra respecter une

distance pour l’ensoleillement, l’intimité et l’accès des secours incendie des

parcelles riveraines.

Les constructions à usage d’annexes à l’habitation (locaux non affectés au Respecter la forme urbaine traditionnelle et éviter l’éparpillement des annexes logement non contigus au bâtiment d’habitation) seront admises en limite du bâtiment principal afin de garantir une optimisation du foncier à terme. séparative de fond de parcelle à condition que leur hauteur (à la sablière) n’excède pas 3,5 mètres.

Les piscines ne devront pas être implantées à moins de 2 mètres des limites Reculer les nuisances sonores potentielles de son voisin. séparatives

1- La hauteur maximale des constructions ne pourra excéder la hauteur de Préserver la volumétrie générale du village en se calquant sur l’existant 10 l’immeuble mitoyen (bâtiment principal) le plus élevé.

RTICLE 2 - Dans le cas où aucun bâtiment n'est contigu : La hauteur des A constructions ne doit pas dépasser 7 mètres.

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Les restaurations se feront à l’identique de l’état d’origine. Les 1- La commune souhaite garantir une harmonisation entre le neuf et l’existant. Ainsi, modifications se feront en harmonie avec l’existant. Les extensions et annexes ne devront pas modifier le caractère du bâti ancien et auront un afin de maintenir la qualité architecturale, sur les bases de l’analyse effectuée dans caractère mineur. le diagnostic, le règlement écrit s’inspire des caractéristiques du village. Pérenniser la qualité de la culture bâtie communale. 2- CONSTRUCTIONS NOUVELLES Implantation et terrassement Les volumes et surtout les teintes devront s’harmoniser avec l’existant. Le niveau naturel du sol ne pourra être modifié de façon considérable pour la réalisation de constructions et de voie d’accès. Les terrassements supérieurs à 2,5 mètre par rapport au niveau naturel sont interdits. Orientation

Les constructions principales auront une façade parallèle ou perpendiculaire

aux voies existantes ou futures. 11 Façades

RTICLE Les façades devant recevoir un enduit devront être dans les teintes définies A par la palette des matériaux annexée au présent règlement. Les façades arrières et latérales ainsi que celles des annexes devront être traitées avec le même soin que les façades principales. Les matériaux destinés à être recouverts (briques creuses, parpaings …) ne peuvent être utilisés à nu.

Ouvertures Les ouvertures visibles de la voie publique auront une dominante verticale, sauf les portes de garage, ainsi que les vitrines de commerces. Couvertures-toitures

La pente de toiture du volume principal ne peut excéder 35 %. La couverture sera en tuiles de surface courbe et de couleur tuile traditionnelle excepté pour les toitures plates. Concernant l’utilisation de panneaux ou tuiles solaires ou photovoltaïques, le L’utilisation de panneaux, de tuiles solaires ou photovoltaïques, des conseil municipal a souhaité une règle restrictive afin de veiller à la bonne climatiseurs et antennes paraboliques est autorisée sous réserve. intégration de ces dispositifs dans le patrimoine bâti.

96 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

Les clôtures Les clôtures sur l’espace public devront être composées : Une réglementation plus précise sur les clôtures assure également une  d’un muret traditionnel de 0,60 avec la possibilité de le surmonter homogénéité et une qualité des espaces extérieurs. d’une grille, d’un grillage ou d’une ferronnerie dont la hauteur totale ne pourra dépasser 1,80 mètres.  Les murs seront enduits sur toutes leurs faces. La face sur rue sera enduite de la même teinte que le bâtiment principal.

11 Les clôtures séparatives devront être composées soit :

 d’une grille ou d’un grillage avec ou sans soubassement RTICLE A  d’un mur

Dans tous les cas, leur hauteur ne pourra excéder 2 mètres.

La restauration, la réhabilitation et l’extension d’éléments bâtis identifiés au Conserver le petit patrimoine local. titre de l’article L151-19 du code de l’urbanisme et figurant au plan de zonage doivent être conduites dans le respect de l’architecture originelle : volumes, ouvertures, aspects des matériaux des façades et des toitures, pentes des toitures…

Les végétaux utilisés doivent être choisis dans la palette végétale annexée au Choisir des essences locales, c’est respecter l’identité locale et préserver les

règlement. caractéristiques des différents paysages du territoire. C’est aussi se donner les 13 meilleures chances de réussir ses plantations en sélectionnant des plantes Les arbres et les bois inscrits au titre de l’article L151-19 devront être adaptées aux conditions de sol et de climat. RTICLE protégés A Protéger les espaces « verts » mais en autorisant des adaptations par des mesures compensatoires.

97 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

Zone UB La zone UB correspond aux secteurs péri-urbains (extensions) composés essentiellement de maisons individuelles. La zone se compose d’un bâti plus récent implanté en recul de la voie ou de l’emprise publique. L’objectif des dispositions réglementaires s’attache principalement à permettre la densification de ces quartiers tout en autorisant l’évolution du bâti dans le respect des prescriptions architecturales. La zone a vocation à accueillir principalement des habitations, des commerces-services et des équipements.

La zone UBa a été délimité autour de l'urbanisation diffuse du hameau de Mauran afin de maîtriser la densification de ce tissu urbain.

ARTICLE Dispositions du règlement Objectifs du PLU

Favoriser une mixité des fonctions. Eviter l’installation d’activités nuisantes incompatibles avec la vie de village.

2 ET

Règle soumettant l’implantation des installations classées soumises à Autoriser la diversité et la mixité des fonctions par l’implantation d’activités RTICLES 1

A autorisation à condition d’être compatibilité avec le milieu environnant et compatibles avec l’habitat (commerces et services de proximité) confirmant la le voisinage. centralité et l’animation au sein du village. Les accès et les voies desservant les terrains concernés par les OAP Maîtriser les risques et adapter les voies nouvelles aux besoins réels. devront être compatibles avec les schémas.

Les voies et les accès devront présenter toutes les garanties de sécurité et

3 Garantir des voies nouvelles adaptées au trafic. Assurer une cohérence avec les devront être adaptés au type de trafic engendré par les projets. voies existantes. Les voies à double sens devront présenter une chaussée minimale de 5 RTICLE

A mètres. Elles devront être accompagnées d’au minimum un cheminement Favoriser les déplacements doux. de 1,5 m de largeur destiné exclusivement aux piétons et aux cycles. Les voies qui se terminent en impasse doivent être aménagées de telle Les impasses doivent être aménagées pour que tous types de véhicules puissent sorte que les véhicules puissent faire demi-tour. faire demi-tour.

Idem UA Idem UA 4 RTICLE A

98 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

6. Par rapport à la RD 1 Maintenir le recul existant sur la RD 1. Les constructions devront être implantées à une distance minimale de 7 mètres de l’axe de la voie. Par rapport aux autres voies

7 Les constructions devront avoir une façade implantée à 10 mètres Organiser une évolution douce du tissu urbain actuel vers une morphologie proche ET maximum de l’axe des voies. de celle que l’on peut trouver dans le village. 6 Pour les garages, il est imposé un recul minimum de 5 mètres de l'axe de la Cette disposition favorise la mise en place de parking de midi et limite aussi les voie.

RTICLE problèmes de sécurité et de fluidité.

A 7. Toute nouvelle construction devra être implantée : Organiser une évolution douce du tissu urbain actuel en autorisant une  Soit en limite séparative densification de ces espaces bien équipés (implantation autorisée en limite  Soit à une distance égale à la moitié de sa hauteur (à l'égout du séparative). toit) sans jamais être inférieure à 3 mètres.

9 En UBa, l’emprise au sol maximale des constructions (hors piscine) est de Limiter la densification au sein du hameau de Mauran faiblement équipé en eau 30%. potable. RTICLE A

10 Règle imposant une hauteur maximale des constructions de 6 mètres sous Conserver la volumétrie existante en évitant des écarts de hauteur préjudiciables à sablière. la vue d’ensemble. RTICLE A

Règles imposant quelques prescriptions architecturales : Définir des règles pour garantir une harmonie en matière de terrassement, de

11 - Implantation/terrassement teinte et de clôtures.

TICLE Encourager la démarche de développement durable au sein de la commune et ne R - Toitures/couvertures A pas contraindre la mise en place de méthode ou de dispositifs novateurs dans les

- Clôtures (hauteur et aspect des clôtures…). performances énergétiques ou bioclimatiques (toiture).

Règle imposant un nombre de stationnement en fonction de la destination Prévoir un stationnement suffisant par rapport aux besoins de la commune ne 12 des constructions bénéficiant pas d’un transport en commun efficace. Cette réglementation vise à Les dispositions sont assouplies notamment pour les logements locatifs

RTICLE limiter l’engorgement de l’espace public communal et le stationnement sauvage

A aidés. sur les trottoirs, destinés aux piétons.

99 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

1. ESPACES LIBRES ET ESPACES VERTS A CREER A l’occasion de toute construction nouvelle à usage d’habitation, une L’aménagement de chaque parcelle contribue à construire le paysage partagé par surface équivalente à 20 % de la surface du terrain d’assiette de la tous. Densifier le village ne doit pas se faire aux dépens de la végétation, qui est un construction devra être maintenue en espace vert et libre de toute facteur clé de la qualité de vie en agglomération. construction. En UBa, pour les constructions à usage d’habitation, l'espace en pleine En zone UBa, la densité doit être maîtrisée par des espaces végétalisés. terre est fixé à 0,5. Des espaces verts et collectifs compatibles avec l’orientation Améliorer la qualité des espaces urbains. Organisation de respirations au sein des d’aménagement n°1 et 2 devront être aménagées dans le cadre secteurs bâtis afin de réduire l’impact de l’urbanisation sur l’environnement rural d’opération d’aménagement ou au fur et à mesure de l’équipement de la zone. Ceux-ci pourront également remplir le rôle de rétention pour les proche. Pour la zone UB, il s'agit notamment de l'usage et du traitement des eaux pluviales franges des grands secteurs d'aménagement en zone AU.

2. PLANTATIONS SUR LES PARCS DE STATIONNEMENT 13 Les aires de stationnement de plus de 4 places doivent être plantées à Améliorer le traitement paysager des aires de parking et rechercher à créer des

RTICLE raison d’un arbre de haute tige pour quatre emplacements et organisées A espaces ombragés. de manière paysagère.

3 - Préservation des boisements existants de la trame verte et bleue (application de l’article L151-23 du cu) La trame bocagère et les bois inscrits dans le périmètre de la trame verte Les espaces à valeur écologique bordant la zone UB doivent être préservés. et bleue devront être protégés. Leur destruction est conditionnée sous réserve de replantation. Ces conditions Tout arbre ou haie abattus constituant ces alignements ou ces bois doivent sont définies en annexe du règlement écrit dans le paragraphe « application de être remplacés par des plantations d’essences locales au moins équivalentes (en nombre ou en surface). l’article 13 concernant les boisements au sein de la trame verte et bleue des zones UB, A et N. Les végétaux utilisés doivent être choisis dans la palette végétale « Charte Architecturale et Paysagère du Pays Lauragais » annexée au règlement. Choisir des essences locales, c’est respecter l’identité locale et préserver les caractéristiques des différents paysages du territoire.

100 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

Zone UE La zone UE est équipée et elle correspond aux équipements d’intérêt collectif et services publics.

ARTICLE Dispositions du règlement Objectifs du PLU

Les équipements d’intérêt collectif et services publics. Les règles autorisent uniquement les installations et constructions nécessaires à 2 cette activité. ET

RTICLES 1 A

Zone UX La zone UX comprend un unique site dans le village le long de la RD1. Cette zone, localisée au cœur même du village, est destinée à recevoir une construction liée aux activités de commerces et de services.

ARTICLE Dispositions du règlement Objectifs du PLU

Cette zone est destinée à accueillir des constructions à usage commercial-services 1. Les équipements d'intérêt collectif et de services publics et d'équipements d'intérêt collectif et de services publics. 2. Les commerces et activités de services. La commune autorise la mixité urbaine sous condition : Les habitations ne seront

2 3. Les constructions nouvelles à usage d’habitation à condition : autorisées uniquement si elles s'intègrent dans le bâtiment d'activité et ET qu’elles s’inscrivent dans le cadre d’une opération d’ensemble à uniquement si le rez-de- chaussée est occupé par des locaux à usage commercial et RTICLES 1

A vocation économique. de services. qu’elles soient intégrées dans le bâtiment d’activité. Ces habitations seront admises à condition que le rez-de-chaussée des immeubles comportent des locaux à usage commercial et de services.

PAR RAPPORT À LA RD 7 Conserver un recul par rapport à la RD pour l'implantation éventuelle d'un parking

ET Les constructions principales devront être implantées à 5 mètres minimum nécessaire aux futures destinations 6 de l’emprise de la route départementale. Toute nouvelle construction devra être implantée à une distance de la Autoriser la construction sur cette parcelle, cependant la construction ne devra pas RTICLE trop s'approcher des terrains voisins pour limiter les incidences (ombre...). A limite séparative au moins supérieure à sa hauteur.

101 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

A l’exception des installations d’intérêt général ou à moins d’impératifs Autoriser un étage pour des activités ou éventuellement du logement. techniques majeurs, la hauteur maximale des constructions est fixée à 6 10 RTICLE

A mètres à l’égout du toit.

Les aires extérieures de stockage ne devront pas être visibles depuis En cas de stockage, la visibilité de cet espace doit être réduite. l’espace public. Ils devront être localisés derrière les bâtiments et masqués par des haies persistantes ou être entreposés dans des bâtiments clos.

11 Les clôtures auront une hauteur maximale de 2 mètres. Des murs de Autoriser si nécessaire la protection des biens par une clôture haute. clôture crépis dans les mêmes teintes que la façade pourront être RTICLE A autorisés pour masquer les zones de dépôts extérieurs ou pour des raisons de sécurité. ENSEIGNES ET PUBLICITÉ Il ne sera autorisé qu’une seule enseigne par La taille de la publicité doit s'insérer au bâtiment. façade principale. Cette enseigne ne pourra dépasser l’égout du toit. Les espaces libres de toute construction, et non affectés à la circulation ou au Limiter l'imperméabilisation des sols et aménager les espaces autres que les stationnement de véhicules doivent être aménagés et entretenus en espaces parkings par des aires enherbées et végétalisés. verts.

13 Les aires de stationnement doivent être organisées de manière paysagère. Elles Améliorer le traitement paysager des aires de parking et rechercher à créer des doivent être plantées à raison d’un arbre de haute tige pour quatre RTICLE

A emplacements. espaces ombragés. Les dépôts à l’air libre doivent être masqués par un rideau végétal formant écran, En cas de stockage, la visibilité de cet espace doit être réduite. tant sur la voie publique que sur les limites séparatives.

B. LES ZONES A URBANISER

Zone 1AU La zone AU comprend 2 sites dans le village. Ces zones, en continuité immédiate des zones urbanisées, sont destinées à recevoir une urbanisation à court et moyen terme. Certaines zones ont une constructibilité subordonnée à la réalisation des travaux de viabilité à l’intérieur des zones (voirie, eau potable, éclairage, électricité, assainissement et défense incendie). Chacun des secteurs devra être aménagé suivant les principes des schémas d’organisation figurant dans les orientations d’aménagement et de programmation du PLU. Elles sont réservées à l’accueil de l’habitat et d’activités compatibles. Elles permettront d’accueillir des opérations d’habitat diversifié, de services et également des équipements publics. L’objectif des dispositions réglementaires s’attache principalement à permettre une évolution progressive de ces secteurs naturels vers des zones urbanisées.

102 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

ARTICLE Dispositions du règlement Objectifs du PLU

Dans les secteurs concernés par des orientations d'aménagement et de Les OAP24 1 et 2 ont défini des principes garantissant une cohérence et une programmation définies au PLU, les occupations et utilisations du sol sont continuité au sein des zones 1AU. admises à condition d'être compatibles (ne pas compromettre la cohérence et la continuité d’aménagement de la zone concernée) avec les

orientations d’aménagement et de programmation définies pour le secteur considéré.

2 Les constructions sont autorisées au fur et à mesure de la réalisation des Favoriser la construction de bâtiments au fur et à mesure pour faciliter ET

l’aménagement de la zone.

1 équipements internes à la zone prévus par les orientations

d'aménagement et de programmation.

RTICLES Les extensions ou modifications des constructions existantes à condition A qu’elles ne compromettent pas la cohérence d’aménagement de la zone. Ne pas compromettre l'évolution des constructions existantes si nécessaire. Les constructions, ouvrages ou travaux à usage d’activités commerciales, services-bureaux et artisanales seront admis dès lors que leur nature, leur Autoriser la diversité et la mixité des fonctions tout en préservant les habitants des importance ou leur aspect soient compatibles avec la sécurité, la salubrité, nuisances (notamment en termes de trafic, de livraison et de bruit). le caractère du voisinage. Ces établissements seront admis sous réserve que la gêne qu’ils apportent ou les mouvements de circulation qu’ils suscitent restent compatibles avec le milieu environnant. Les accès directs à la RD1 sont interdits Maîtriser les risques et adapter les voies nouvelles aux besoins réels. Les accès et les voies desservant les terrains concernés par l’OAP 1 & 2 devront être compatibles avec les schémas.

Les voies et les accès devront présenter toutes les garanties de sécurité et Garantir des voies nouvelles adaptées au trafic. Assurer une cohérence avec les 3 devront être adaptés au type de trafic engendré par les projets. voies existantes. Favoriser les déplacements doux.

RTICLE Les voies qui se terminent en impasse doivent être aménagées de telle A sorte que les véhicules puissent faire demi-tour. Les impasses doivent être aménagées pour que tous types de véhicules puissent En outre, celles-ci devront obligatoirement aboutir en fond de propriété faire demi-tour. La règle incite à la continuité des opérations entre elles. de manière à assurer la possibilité d’un allongement ultérieur permettant d’assurer une urbanisation ou une liaison en continuité quand elle est prévue dans les orientations d’aménagement et de programmation

24 OAP : Orientations d’Aménagement et de Programmation

103 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

Règle autorisant un apport d’eau complémentaire par la récupération Limiter la consommation d’eau potable pour un usage non domestique. des eaux de pluie. Rentabiliser les investissements communaux. Optimiser le foncier en permettant

4 Le raccordement au réseau public d’assainissement collectif est une densification des secteurs raccordés à l’assainissement collectif. Réduire obligatoire. l’impact sur l’environnement. RTICLE

A Règle imposant une gestion des eaux pluviales de chaque propriétaire. Éviter les problèmes d’écoulement des eaux de pluie et ainsi d’inondation par ruissellement notamment dans les secteurs en pente.

Améliorer la qualité du paysage urbain par la dissimulation des fils. Les La réalisation discrète des réseaux électriques est obligatoire. branchements individuels pourront également participer à cette dissimulation.

6. Par rapport à la RD 1 Maintenir le recul existant sur la RD 1. Les constructions devront être implantées à une distance minimale de 15 mètres de l'axe de la voie.

7 Par rapport aux autres voies Organiser une évolution douce du tissu urbain actuel vers une morphologie proche ET Les constructions devront être implantées à une distance minimale de 8 de celle que l’on peut trouver dans le village. 6 mètres et maximales de 13 mètres de l’axe de la voie et des emprises Cette disposition favorise la mise en place de parking de midi et limite aussi les publiques.

RTICLE problèmes de sécurité et de fluidité. A 7. Toute nouvelle construction devra être implantée :  Soit en limite séparative Organiser une évolution douce du tissu urbain actuel en autorisant une densification de ces espaces bien équipés (implantation autorisée en limite  Soit à une distance égale à la moitié de sa hauteur sans jamais être séparative). inférieure à 3 mètres. Règle imposant une hauteur maximale des constructions de 7 mètres à Conserver la volumétrie existante en évitant des écarts de hauteur préjudiciables à

10 la vue d’ensemble.

RTICLE l’égout du toit. A

Règles imposant quelques prescriptions architecturales : Définir des règles pour garantir une harmonie en matière de terrassement, de

11 couverture et de clôtures. - Implantation/terrassement Encourager la démarche de développement durable au sein de la commune et ne - Toitures/couvertures RTICLE pas contraindre la mise en place de méthode ou de dispositifs novateurs dans les A - Clôtures (hauteur et aspect des clôtures…). performances énergétiques ou bioclimatiques (toiture).

104 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

Règle imposant un nombre de stationnement en fonction de la destination Prévoir un stationnement suffisant par rapport aux besoins de la commune ne 12 des constructions bénéficiant pas d’un transport en commun efficace. Cette réglementation vise à limiter l’engorgement de l’espace public communal et le stationnement sauvage

RTICLE Les dispositions sont assouplies notamment pour les logements locatifs sur les trottoirs, destinés aux piétons. A aidés.

Les végétaux utilisés doivent être choisis dans la palette végétale « Charte Choisir des essences locales, c’est respecter l’identité locale et préserver les Architecturale et Paysagère du Pays Lauragais » annexée au règlement. caractéristiques des différents paysages du territoire.

1. Espaces libres et espaces verts à créer

A l’occasion de toute construction nouvelle à usage d’habitation, une L’aménagement de chaque parcelle contribue à construire le paysage partagé par surface équivalente à 20 % de la surface du terrain d’assiette de la tous.

construction devra être maintenue en espace vert et libre de toute

13 construction. Densifier le village ne doit pas se faire aux dépens de la végétation, qui est un facteur clé de la qualité de vie en agglomération. Des espaces verts et collectifs compatibles avec l’orientation RTICLE Améliorer la qualité des espaces urbains. Organisation de respirations au sein des A d’aménagement devront être aménagées dans le cadre d’opération secteurs bâtis afin de réduire l’impact de l’urbanisation sur l’environnement rural d’aménagement ou au fur et à mesure de l’équipement de la zone. Ceux-ci proche. pourront également remplir le rôle de rétention pour les eaux pluviales.

2. Plantations s ur les parcs de stationnement Les aires de stationnement doivent être plantées à raison d’un arbre de Améliorer la qualité paysagère des espaces urbains, des aires de stationnement et haute tige pour quatre emplacements et organisées de manière des dépôts liés à l’activité économique. paysagère. 1 - Le raccordement des constructions aux réseaux de téléphone, Préparer les futures zones urbaines à la desserte en réseaux de télécommunication d’électricité, et numérique doit être réalisé en souterrain jusqu’à la limite facteur de qualité de vie, de développement local et de maîtrise des déplacements du domaine public en un point à déterminer en accord avec les services motorisés (télétravail).

gestionnaires. 16 2 - Les projets d’aménagement d’ensemble et les constructions nouvelles

RTICLE d’habitat collectif, devront mettre en place des fourreaux et câbles reliant A le domaine public pour prévoir un raccordement aux réseaux de communications électroniques Très Haut Débit (fibre optique). L’ensemble des logements devront également être équipés en vue d’un raccordement.

105 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

C. LA ZONE AGRICOLE Zone A

Ces zones sont exclusivement réservées à l’activité agricole. C’est une zone naturelle, équipée ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. La zone A tente d’englober la majorité des bâtiments agricoles, des terres exploitées et quelques espaces boisés. L’urbanisation est interdite en raison de la valeur agronomique des sols, des structures agricoles, ainsi que de la qualité du milieu naturel et des paysages. Les dispositions réglementaires de la zone ont comme objectifs essentiels : - préserver l’activité agricole qui constitue un atout économique et environnemental pour Montégut-Lauragais - protéger et conserver les éléments paysagers du site (bâti, espaces boisés…). Dans les zones agricoles sont autorisés : - Les constructions et installations nécessaires à l'exploitation agricole ou au stockage et à l'entretien de matériel agricole par les coopératives d'utilisation de matériel agricole agréées au titre de l'article L. 525-1 du code rural et de la pêche maritime ; - Les bâtiments d'habitation peuvent faire l'objet d'une extension ou d’une annexe dès lors que cette extension ou cette annexe ne compromettent pas l'activité agricole ou la qualité paysagère du site. - Le changement de destination des bâtiments existants désignés. A condition que l'avis conforme de la commission départementale de la préservation des espaces agricoles, naturels et forestiers prévue à l'article L. 112-1-1 du code rural et de la pêche maritime l’autorise. Quelques bâtiments ont été repérés au sein de la commune. Une partie de la zone A est exposée aux crues du Laudot et de Lescure (CIZI). Une trame spécifique permet d’identifier sur le document graphique les secteurs exposés à un tel risque sur l’ensemble du territoire communal.

106 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

ARTICLE Dispositions du règlement Objectifs du PLU

Les constructions et installations nécessaires à l'exploitation agricole ou au stockage et à Préserver la vocation agricole de la zone tout en autorisant les constructions l'entretien de matériel agricole par les coopératives d'utilisation de matériel agricole agréées nécessaires à l’exploitation agricole. au titre de l'article L.525-1 du code rural et de la pêche maritime. Les constructions, installations, extensions ou annexes aux bâtiments d'habitation existants, Autoriser l’évolution des bâtiments existants au sein de la zone Agricole à dès lors que ces extensions ou annexes ne compromettent pas l'activité agricole ou la qualité condition d’en limiter et maîtriser l’impact sur l’activité agricole. Ces zones paysagère du site. n’ont pas vocation à se développer en termes d’urbanisation.  Pour les extensions, la surface de plancher maximale admise est de 30% de surface de

plancher de la construction existante. La surface de plancher totale de la construction après extension ne devra pas dépasser 200 m².  Les annexes devront avoir une emprise au sol limitée à 50 m².  Les bassins de piscines non couvertes auront une emprise au sol de 60 m² maximum L’annexe devra être implantée dans un rayon de 30 mètres comptés à partir du point le plus

2 proche du bâtiment principal. Ces constructions peuvent concerner un certain nombre d’équipements ET

1 Autoriser les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs dès lors d’infrastructure (voie de communication, station d’épuration, château d’eau…) qu'elles ne sont pas incompatibles avec l'exercice d'une activité agricole, pastorale ou mais pas ceux qui ont vocation à être implantés en zone urbaine ou à forestière du terrain sur lequel elles sont implantées et qu'elles ne portent pas atteinte à la urbaniser. RTICLES sauvegarde des espaces naturels et des paysages ; A Dans les secteurs de trame verte et bleue délimités sur le document graphique, seules sont admises :  les travaux et les aménagements nécessaires pour améliorer et/ou restaurer la qualité Garantir une continuité des chemins au sein de la zone Agricole. écologique de la trame verte ou bleue. Les occupations et utilisations des sols ne doivent pas compromettre la continuité des Limiter l’exposition des biens et des personnes aux risques naturels. cheminements doux figurés sur le document graphique. Protéger les biens du risque inondation toutefois quelques aménagements et En zone inondable délimitée sur le document graphique, sont autorisés : installations sont autorisés.  Les équipements d’infrastructure et les constructions nécessaires à leur fonctionnement.  Les travaux courants d’entretien et de gestion des constructions et installations existantes sauf s’ils augmentent les risques ou en créent de nouveaux.

107 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

1. Toute construction nouvelle doit être implantée à 25 mètres minimum de l’axe des voies Limiter l'insécurité routière vis-à-vis des sorties des engins agricoles en 7

ET publiques. imposant des reculs par rapport aux voies et emprises publiques. Permettre

6 les manœuvres des engins agricoles sur la parcelle sans empiéter sur la voie

publique.

RTICLE 2. Les constructions doivent être implantées à une distance des limites séparatives au moins

A Respecter l’implantation traditionnelle des bâtiments dans l’espace rural. égale à la moitié de la hauteur avec un minimum de 3 mètres. Permettre d’éventuelles extensions.

L'emprise au sol totale de la constructions après extension ne devra pas dépasser 200 m². Autoriser l’évolution des bâtiments existants au sein de la zone Agricole à 9 condition d’en limiter et maîtriser l’impact sur l’activité agricole. Ces zones n’ont pas vocation à se développer en termes d’urbanisation. RTICLE A

1- La hauteur des constructions nouvelles à usage agricole mesurée à l’égout de toit par Tenir compte du gabarit des engins agricoles de plus en plus imposants. rapport au terrain naturel, ne pourra excéder 12 mètres. Ne pas bloquer d’éventuels projets.

10 Elle n’est cependant pas limitée pour les éléments d’infrastructures conditionnés par des Respecter la volumétrie traditionnelle pour les habitations. impératifs techniques (silos, cuves,…). RTICLE

A 2- La hauteur des annexes au faîtage par rapport au terrain naturel, ne pourra excéder 4 mètres. 3- La hauteur des annexes ne devra pas excéder 4 mètres au faîtage. L’aspect extérieur des constructions est réglementé pour les constructions agricoles et leurs Favoriser une architecture agricole adaptée au caractère des lieux avoisinants, habitations. et une végétalisation des abords des constructions. Les éléments réglementés sont : - Façades Pérenniser la qualité de la culture bâtie communale.

Les teintes devront s’harmoniser avec l’existant. - les teintes des matériaux 11 L’aspect extérieur des bâtiments agricoles a été règlementé afin d’assurer une - les toitures certaine qualité architecturale de ces bâtiments relativement visibles en rase

RTICLE - les clôtures. campagne. Ces bâtiments agricoles doivent répondre à une volonté de A valoriser le paysage et non l’inverse sans pour autant imposer des règles trop restrictives qui pourraient être pénalisantes pour la viabilité de l’activité. Ainsi, l’utilisation du végétal est préconisée afin de garantir une intégration optimale dans l’environnement. Dans les secteurs de trame écologique, les clôtures devront rester perméables à la petite faune.

108 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

1- PRESERVATION DES BOISEMENTS EXISTANTS DE LA TRAME VERTE ET BLEUE Les plantations existantes doivent être maintenues ou remplacées par des plantations Les alignements, haies et bois identifiés sont à préserver ou à replanter équivalentes. si cela s’avère nécessaire afin de protéger la qualité paysagère et écologique de ces espaces.

13 2- ESPACES LIBRES ET PLANTATIONS Des plantations sous forme de bosquets et d’essences locales sont Les surfaces revêtues d’éléments de sols minéraux étanches sont limitées aux préconisées autour des bâtiments agricoles en tant que clôtures. RTICLE

A nécessités d’accès, d’emplacements de parcages et de terrasses. Favoriser une qualité d’aménagement des cours agricoles. 3. ESPACES BOISES CLASSES Les espaces boisés figurant sur les documents graphiques sont classés à conserver et à protéger et soumis aux dispositions du code de l’urbanisme.

D. LES ZONES NATURELLES Zone N Les zones naturelles et forestières sont dites " zones N " et concernent, les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison : - de la qualité des sites, milieux et espaces naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique ; - du caractère d'espaces naturels ; - de la nécessité de préserver ou restaurer les ressources naturelles. Dans les zones Naturelles : La zone est inconstructible. Seuls les bâtiments d'habitation peuvent faire l'objet d'une extension ou d’une annexe dès lors que cette extension ou cette annexe ne compromettent pas l'activité agricole ou la qualité paysagère du site. Le secteur Nzh délimite les zones humides inventoriées par le Conseil Général au sein de la commune.

109 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

ARTICLE Dispositions du règlement Objectifs du PLU

Les constructions, installations, extensions ou annexes aux bâtiments d'habitation existant Préserver la vocation agricole et forestière de la zone tout en autorisant les à la date d'approbation du PLU, dès lors que ces extensions ou annexes ne compromettent constructions nécessaires à l’exploitation agricole et forestière. pas l'activité agricole ou la qualité paysagère du site.  Pour les extensions, la surface de plancher maximale admise est de 30% de surface de plancher de la construction existante. Autoriser l'évolution des constructions existantes en maîtrisant leurs La surface de plancher totale de la construction après extension ne devra pas dépasser 200 agrandissements. m².  Les annexes devront avoir une emprise au sol limitée à 50 m².

 Les bassins de piscines non couvertes auront une emprise au sol de 60 m² maximum

L’annexe devra être implantée dans un rayon de 30 mètres comptés à partir du point le Éviter l’éparpillement des constructions pour préserver les espaces agricoles.

plus proche du bâtiment principal. 2 ET Dans les secteurs de trame verte et bleue délimités sur le document graphique, seules sont

1 Préserver les milieux naturels de la commune pour leur richesse et leur qualité

admises : écologique.  les travaux et les aménagements nécessaires pour améliorer et/ou restaurer la RTICLES Préserver les secteurs présentant des enjeux écologiques pour la commune de

A qualité écologique de la trame verte ou bleue. toute occupation ou utilisation du sol qui pourrait compromettre la circulation, le Le patrimoine bâti à protéger est identifié au document graphique refuge ou la reproduction de la faune. Le tracé des voies de circulation identifié sur le document graphique par :

Les occupations et utilisations des sols ne doivent pas compromettre la continuité des Préserver le petit patrimoine bâti ou végétal. cheminements doux figurés sur le document graphique. Conserver la continuité des principaux chemins ruraux. Les équipements et aménagements nécessaires à la protection contre l’incendie de l’ensemble forestier. Dans le secteur Nzh : Les zones humides sont protégées. Toute occupation ou utilisation du sol, ainsi que tout aménagement, susceptible de compromettre l'existence, la qualité, l'équilibre hydraulique et biologique des zones humides est strictement interdit, notamment les remblais et les déblais.

110 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

6. Toute construction nouvelle doit être implantée :

Limiter les gênes possibles des bâtiments agricoles vis-à-vis des usagers 7  à 25m minimum de l’axe des Routes Départementales. des voies. ET

6  à 6m de l’axe des autres voies.

RTICLE 7. Toute construction nouvelle doit être implantée à une distance des limites A Autoriser des implantations traditionnelles et souples des constructions. séparatives de l’unité foncière au moins égale à la moitié de la hauteur mesurée à l’égout du toit sans jamais être inférieure à 3 mètres.

9 L'emprise au sol totale de la constructions après extension ne devra pas dépasser 200 m². Autoriser l’évolution des bâtiments existants au sein de la zone Naturelle à condition d’en limiter et maîtriser l’impact sur l’activité agricole. Ces zones n’ont

RTICLE pas vocation à se développer en termes d’urbanisation. A

10 La hauteur maximale est de 6 mètres à l’égout du toit. Plafonner l’évolution des constructions en hauteur et protéger ainsi le paysage naturel. La hauteur des annexes ne devra pas excéder 4 mètres au faîtage. RTICLE A

1- PRESERVATION DES BOISEMENTS EXISTANTS DE LA TRAME VERTE ET BLEUE Les plantations existantes doivent être maintenues ou remplacées par des Les alignements, haies et bois identifiés sont à préserver ou à replanter si plantations équivalentes. cela s’avère nécessaire afin de protéger la qualité paysagère et écologique de ces espaces. 2- ESPACES LIBRES ET PLANTATIONS 13 Les surfaces revêtues d’éléments de sols minéraux étanches sont limitées aux Des plantations sous forme de bosquets et d’essences locales sont

RTICLE nécessités d’accès, d’emplacements de parcages et de terrasses. préconisées autour des bâtiments agricoles en tant que clôtures. A 3. ESPACES BOISES CLASSES Favoriser une qualité d’aménagement des cours agricoles Les espaces boisés figurant sur les documents graphiques sont classés à conserver et à protéger et soumis aux dispositions du code de l’urbanisme.

111 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

CHAPITRE IV EVALUATION DES INCIDENCES DES ORIENTATIONS DU PLAN SUR L'ENVIRONNEMENT ET EXPOSE LA MANIERE DONT LE PLAN PREND EN COMPTE LE SOUCI DE SA PRESERVATION ET DE SA MISE EN VALEUR.

112 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

Le rapport de présentation évalue les incidences des orientations du plan sur l'environnement et expose la manière dont le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur. Par l’arrêté du 6 septembre 2018, l’autorité environnementale a dispensé le projet d’élaboration du PLU d’une évaluation environnementale. L’ensemble des grandes thématiques a été considéré. I. LES INCIDENCES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES MESURES COMPENSATOIRES A. LE MILIEU PHYSIQUE

Etat des lieux Impacts sur le milieu physique/ Objectifs et mesures conservatrices

Incidences du plan sur le sol et le sous-sol Le risque radon est faible Alerter les pétitionnaires sur la présence des risques.

Un risque sismique très faible

La commune est concernée par le Plan de Prévention des Risques Sécheresse prescrit le 15 novembre 2004. Le territoire de la commune de Montégut-Lauragais n’a pas de En privilégiant la densification de certains espaces déjà urbanisés, notamment les zones UB, le P.L.U. opte pour une meilleure gestion du foncier et un étalement urbain

ressources foncières sans limites. Il faut partager cet espace entre les territoires urbains, les espaces agricoles, les zones à risques et les ainsi limité. infrastructures. De la même manière, l’implantation des zones 1AU et 2AU au sein et en continuité du

du milieudu tissu urbain évite que la consommation urbaine ne morcelle les terres agricoles et en bloque l’accès. La préservation des rares espaces boisés et agricoles permet de protéger un patrimoine végétal et minéral de grande valeur, qui participe à une identité locale téristiques

c forte. a

physique territoire du Le PLU borne la consommation de surfaces foncières, les ressources minérales et la Car consommation énergétique par une adéquation entre l’évolution démographique de la commune et les prévisions des zones à urbaniser. Les espaces à urbaniser sont ouverts de façon raisonnable et optimisée par une recherche de densification.

Topographie Les affouillements et exhaussements des sols qui n’ont pas de rapport direct avec les travaux de construction et qui seraient de nature à modifier durablement le niveau La contrainte topographique concerne la préservation des paysages. du sol naturel sont interdits au sein des zones UA, UB, 1AU et A. Le règlement limite les mouvements naturels du sol pour en limiter l’impact. Les terrassements supérieurs à 2,5 mètre sont interdits (art. 11).

113 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

B. LA RESSOURCE EN EAU

Impacts sur la ressource en eau Etat des lieux / Objectifs et mesures conservatrices Modification du régime hydraulique des eaux de surface et des eaux souterraines Les orientations du PLU prévoient la préservation et la valorisation du réseau La loi du 3 janvier 1992, et plus récemment la loi du 30 décembre

hydrographique en le classant en zone A et N (dans la mesure d’une agriculture 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques, impose une gestion raisonnée et respectueuse de l’environnement). équilibrée de la ressource en eau, la protection contre les pollutions, Le PLU intègre également les objectifs fixés dans le SDAGE Adour-Garonne afin de la restauration de la qualité des eaux superficielles et souterraines, la préserver la qualité du milieu naturel aquatique. valorisation de l’eau comme ressource économique, le développement et la protection de la ressource en eau.

Rejets d’eaux usées dans le milieu naturel L’étude du schéma communal d’assainissement ayant été menée de front avec le PLU, de la ressource en eau Conformément à la directive européenne, la loi sur l’eau du 3 janvier l’ouvrage épuratoire a été suffisamment dimensionné pour absorber l’accroissement 1992 engage la responsabilité des communes vis-à-vis du traitement de population envisagé par les documents de planification de chaque commune raccordée. des eaux usées. L’article 35 demande à la municipalité de distinguer

téristiques Afin de préserver le réseau hydrographique, Montégut-Lauragais a fait le choix c les zones où un réseau collectif est prévu de celles où a l’assainissement autonome devra se pratiquer. d’ouvrir à l’urbanisation uniquement les secteurs raccordés au réseau public Car d’assainissement. Le village de Montégut-Lauragais desservi par un réseau d’assainissement collectif performant. Il est raccordée à la station d’épuration de Roumens-Montégut-Lauragais.

114 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

Destruction et / ou imperméabilisation des sols Le règlement du PLU prévoit la mise en place de dispositifs de rétention des eaux de L’augmentation de l’imperméabilité des sols engendrés par les pluie diminuant le phénomène d’imperméabilisation des sols en retenant et en emprises de voies et de constructions entraîne une augmentation des ralentissant le ruissellement pluvial. Les eaux de toiture peuvent notamment débits ruisselés et une intensification des phénomènes d’inondation conformément au règlement du PLU et de l’arrêté interministériel annexé au dossier, aval, et peut donc augmenter le risque d’inondation par pourraient être récupérées, filtrées puis réinjectées dans les sanitaires ou dans ruissellement. Les risques sont accentués par la topographie des l’entretien des espaces verts publics et privés. terrains sur lesquels est implanté le village. La commune de L’article 4 du règlement dans l’ensemble des zones constructibles du PLU stipule que Montégut-Lauragais doit être particulièrement vigilante. le pétitionnaire doit se raccorder au réseau collecteur quand il existe. Cependant,

lorsque celui-ci n’existe pas le pétitionnaire doit mettre en place des systèmes d’infiltration ou de retenue adaptés au terrain. La gestion de l’eau doit être garantie pour toutes les nouvelles opérations. La gestion du cycle de l’eau doit être améliorée sur le territoire communal par :

o Une limitation de l’imperméabilisation des surfaces o Une meilleure rétention, infiltration ou récupération pour des usages

de la ressource en eau appropriés des eaux de pluies. Les concepteurs d’opération d’aménagement ou les futurs pétitionnaires devront positionner leur démarche en faveur de la gestion de l’eau et de la protection de la qualité environnementale. téristiques c a Car Pour les deux zones 1AU : En fonction de la surface du terrain concerné par l'opération d'aménagement ou de construction projetée des règles ont été définies pour limiter l’impact de cette imperméabilisation future. Le rejet des eaux pluviales des futures zones d’urbanisation devrait avoir un impact négligeable sur le milieu naturel. Un certain nombre de possibilités peuvent être mises en place : chaussées à structure réservoir, chaussées poreuses pavées ou enrobées, toitures terrasses, puits d’infiltration, bassins, noues et tranchées drainantes lors de l’aménagement des zones.

115 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

C. LES MILIEUX NATURELS

Le PLU n’a aucune incidence directe ou indirecte notable sur les zones Natura 2000 environnantes. Sur les photo aériennes suivantes sont reportés en rouge les terrains considérés à enjeux écologiques par l'état initial de l'environnement. Les principales zones constructibles et leurs incidences sur les milieux :

La zone 1AU et 2AU Al Rival a un impact majoritairement sur des espaces agricoles (2,67 ha). L'impact sur la biodiversité sera faible. Les espaces naturels (en rouge) sont plus faiblement impactés avec 2 863 m² qui pourraient être impactés par l'aménagement de cette zone. Une partie de ce fourré pourra être conservée lors de la construction des lots en bordure de la RD1 pour l'aménagement paysager et du jardin. Cette prescription a été inscrite dans l'OAP n°1 ainsi : "Conserver la majeure partie des haies (identifiés comme enjeux écologiques forts) dans les futurs projets de construction. Seuls les accès aux constructions nouvelles seront autorisés à défricher".

La zone 1AU Gasquis a un impact uniquement sur les espaces agricoles (0,8 ha). L'impact sur la biodiversité sera faible.

116 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

L'impact sur la biodiversité sera faible.

La zone UE prévue pour l'accueil d'équipements publics présente environ 8600 m² de prairies dont environ 3600 m² correspondent à l'ancien terrain de football . Il s'agit en partie de l'ancien terrain de foot municipal aujourd'hui désaffecté. Cette zone UE ne sera pas inévitablement urbanisée. Des aménagement légers pourraient être simplement réalisés.

Etat des lieux Impacts sur les milieux naturels / Objectifs et mesures conservatrices L’aménagement de la commune représente un enjeu mineur en Le PLU de Montégut-Lauragais n’est pas susceptible d'avoir des effets notables sur termes de biodiversité. l'environnement, au sens de l'annexe II à la directive 2001 / 42 / CE du Parlement européen et du Conseil, du 27 juin 200, compte tenu notamment :

- de la nature et de l'importance des travaux et aménagements qu'ils autorisent (4,2 hectares immédiatement ouverts à l’urbanisation dont 1,1 hectare d'espace naturel) - de la sensibilité du milieu dans lequel ceux-ci doivent être réalisés : zone déjà en partie urbanisée, anthropisée et artificialisée, hors zone Natura 2000. En effet, les espaces

naturels sont composés de fourrés à proximité d'habitations et d'une prairie sur l'ancien stade communal. Bien que la commune de Montégut-Lauragais ne dispose pas de site De façon globale, les différents habitats naturels recensés précédemment et présents sur la des des milieux naturels d’intérêt communautaire en termes de richesse écologique, la commune de Montégut-Lauragais ne sont pas impactés par le développement urbain prévu nature ordinaire constitue un patrimoine biologique présentant un dans le PLU. En effet, les projets d’urbanisation envisagés en continuité du village restent intérêt notable dans les équilibres et la préservation des espèces. modestes et éloignés des principaux espaces de biodiversité. Le projet de PLU comble principalement les quelques dents creuses. téristiques c

a Les extensions de l'urbanisation sont majoritairement envisagées sur des terres agricoles. La

Car commune a pris le soin de préserver les corridors biologiques et réservoirs de biodiversité (haies, petits boisements, zones humides). Le choix du PLU de densifier les zones urbaines existantes favorise la préservation de la continuité des flux. Le PLU ne provoque aucune rupture de connexion entre les corridors identifiés.

117 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

Les espaces naturels et boisés ont une influence forte sur le milieu de vie et Les principaux habitats du territoire communal (bois, espaces mixtes), et non pas uniquement le site la biodiversité. Les ruisseaux, les ripisylves, les secteurs boisés et les de la ZNIEFF, sont préservés par le PLU selon la volonté communale en les intégrant : espaces agricoles sont indissociables et constituent les réservoirs de  dans la zone « N » qui représente 11% du zonage. Ces zones sont soumises à des règles biodiversité pour les espèces. d’occupation des sols ainsi que des règles de constructibilité strictes. Ces espaces ont pour objectif Les zones humides, les trames vertes et bleues présentant des enjeux d’atteindre : écologiques forts ont été identifiées.  la conservation d’une diversité végétale pour elle-même ; Ces espaces à dominante rurale doivent être « protégés » car ils sont  la conservation de milieux de vie variés pour la faune sauvage ; stratégiques à la persistance des espèces présentes.  la conservation de cheminements pour la faune afin de permettre les échanges avec les milieux voisins (zone perméable pour la faune) ;  la régulation des eaux pluviales.  les 2 zones humides répertoriées par le conseil départemental ont été classées en zone Nzh (2,04ha). Le règlement interdit tout aménagement, susceptible de compromettre l'existence, la qualité, l'équilibre hydraulique et biologique des zones humides est strictement interdit, notamment les remblais et les déblais.  dans un zonage spécifique de 101,3 hectares et des linéaires le long des cours d'eau (10 mètres de part et d'autre du ruisseau) contribuant à la préservation des continuités écologiques a été défini sur des éléments écologiques identifiés. Des prescriptions y ont été définies afin de préserver ou remettre en état ces espaces. La valorisation de la trame verte et bleue permet d’atténuer l’effet anthropique et urbain provoqué par les futures opérations d’aménagement au sein de la commune. Ces espaces constituent des réservoirs écologiques et biologiques importants communiquant également avec les communes voisines (Revel, Saint-Felix-Lauragais). Le règlement du PLU impose un principe de protection et des possibilités d’occupation des sols extrêmement limitées. Cependant, des mesures compensatoires sont définies dans le cas de travaux ou aménagement ayant des impacts. Par exemple, les plantations, arbres isolés ou d’alignements qui ne pourront finalement être conservés pour des impératifs d’organisation d’une éventuelle construction, d’un accès…. devront être quantifiées et remplacées par des surfaces ou linéaires équivalents. La commune se lance dans un programme de replantation des haies (identifiée sur le document graphique). L’objectif est de diversifier les formations pour favoriser la biodiversité, éviter les compositions mono spécifiques plus fragiles face aux maladies et qui ne donnent pas un aspect « naturel ou spontané».  dans un zonage Espace Boisé Classé interdisant le défrichement de ces espaces. Les rares boisements de la commune (8,7 ha) sont donc bien préservés dans le PLU.

118 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

Etat des lieux Impacts sur les milieux naturels / Objectifs et mesures conservatrices Les éléments linéaires favorisent les déplacements sur le territoire : les Le maillage des corridors écologiques identifié par l’état initial de l’environnement infrastructures routières et les principaux cours d’eau doivent rester perméables n’est pas interrompu et les déplacements (aériens, aquatiques et terrestres) sont par l’absence de clôtures les longeant. toujours possibles. La préservation par la commune des milieux favorables au Ces cours d’eau représentent un enjeu paysager et environnemental fort pour la maintien et au développement des espèces (espaces boisés, agricoles, ripisylve, cours commune car ils constituent des corridors écologiques et biologiques importants. d’eau …) assure une pérennité des habitats. La majorité des espaces à enjeux forts ont été classés en zone N et Nzh pour les Les enjeux écologiques du territoire préserver et les protéger. Une trame spécifique a également été reportée pour identifier les principaux fossés et cours d'eau et en garantir sa préservation notamment en zone A. Les trames vertes et bleues du PLU classées en N

des des milieux naturels

téristiques c

a Trame verte et bleue de Montégut-Lauragais Car

Trame verte et bleue identifiée à Montégut-Lauragais-dans le cadre du PLUI

119 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

D. LE PAYSAGE

Impacts sur les paysages Etat des lieux / Objectifs et mesures conservatrices

Les mutations de l’espace agricole et les constructions récentes liées au La préservation de la qualité du cadre de vie de Montégut-Lauragais apparaît comme l’un développement urbain impactent la qualité paysagère de la plaine. des enjeux du PLU. En confortant le développement de l’urbanisation uniquement dans le prolongement du bourg, Montégut-Lauragais stoppe le mitage du territoire et la Le développement urbain « colonise » peu à peu le territoire communal. déstructuration des paysages. Cette urbanisation non maîtrisée a pour conséquence d’altérer l’espace naturel et les points de vue sur l’espace environnant. D’une manière L’enveloppe urbaine et son potentiel définis (zones U et AU) empiètent peu sur les espaces générale, elle peut porter à terme atteinte au cadre de vie de la commune. agricoles. Les densités programmées du PLU sont compatibles avec les objectifs du SCoT (soit 12 logements à l’hectare) et respectent le principe de modération de la Les espaces boisés et plantés font partie du paysage de la commune et consommation des espaces agricoles et naturels. appartiennent à l’image collective, leur urbanisation ou leur occupation peut

être un facteur de destruction. L’aménagement de 2 secteurs classés en 1AU et 2AU dans le bourg de Montégut-Lauragais est une action permettant de réduire l’étalement urbain. Ces zones privilégient par le biais La commune se doit de maîtriser l’évolution de ces secteurs et protéger la d’opérations d’ensemble une meilleure organisation donc une meilleure consommation du qualité paysagère et environnementale des bois présents. u paysageu foncier. En composant ces espaces, les opérations d’urbanisation pourront déployer des espaces publics autres que la voirie améliorant le cadre de vie par l’aménagement de placettes ou d’espaces verts. Ces équipements, lieux de rencontre, favoriseront la création de lien social entre les habitants.

ctéristiques d Pour sauvegarder et préserver l’image et l’identité rurale de la commune, le PLU a identifié

r a 24 éléments bâtis ou non devant être préservés au titre de l’article L.151-19 du code de

Ca l’urbanisme. Le PLU impose une réglementation stricte sur la qualité architecturale, urbanistique et paysagère afin de conserver une certaine homogénéité entre les constructions anciennes et neuves (articles 6,7,8, 10, 11 et 13 des zones U et AU). Ces prescriptions concernent : o la disposition, le volume et la hauteur des bâtiments, o le traitement des façades : en harmonie avec les teintes locales, o le traitement des aires de stationnement, o l’aménagement paysager des projets.

120 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

E. LES RISQUES ET LES NUISANCES

Impacts sur les risques et nuisances Etat des lieux / Objectifs et mesures conservatrices

Une partie du territoire de Montégut-Lauragais (la plaine Est du Les projets d’urbanisation et d’aménagement sont éloignés des risques d’inondation territoire) est soumise aux aléas du ruisseau du Laudot. Le village connus. s’est installé à l’abri des inondations.

nuisances La commune est également concernée par le risque mouvement de Les affouillements et exhaussements des sols qui n’ont pas de rapport direct avec les terrains. Bien qu’il n’existe pas de PPR approuvé à ce jour, la travaux de construction et qui seraient de nature à modifier durablement le niveau du des commune a souhaité intégrer des prescriptions dans le règlement. sol naturel sont interdits au sein des zones UA, UB, AU et A. Le règlement limite les mouvements naturels du sol pour en limiter l’impact. Les terrassements supérieurs à

2,5 mètres sont interdits (art. 11).

La commune de Montégut-Lauragais est traversée par la route Bien qu’elle ne soit pas classée à grande circulation, la commune a souhaité maintenir des des risques et départementale n°1. un recul minimum obligatoire des constructions (7 m en zone UB et 15 mètres pour les zones AU) par rapport à l'axe de cette voie pour des raisons de sécurité. Hors agglomération, aucune urbanisation en bordure de cette voie n’est prévue. En téristiques

c zones A et N (recul de 25 mètres minimum), le règlement précise que toute création a d’un nouvel accès à la RD1 est interdit. Car Le PLU prévoit un renforcement des modes de déplacements doux sur la commune pour améliorer également l’environnement sonore et réduire les nuisances.

121 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

F. LA QUALITE DE L’AIR, L’ENERGIE ET LES DEPLACEMENTS

Impacts sur la qualité de l’air Etat des lieux / Objectifs et mesures conservatrices

Le PLU prévoit la construction Le développement urbain entraînera inexorablement une augmentation du trafic routier sur les voies communales d’environ 64 logements. mais également sur les Routes Départementales, voies principales pour accéder aux principaux pôles d’emplois (Revel, Castelnaudary Toulouse).

Afin de faciliter et sécuriser les déplacements au sein de la commune et des hameaux, le règlement impose la

réalisation de voies adaptées à leur usage futur.

Dans le développement d’alternatives compétitives au transport routier, un rôle clé revient à la multimodalité. Il

s’agit d’une condition essentielle pour prévenir et combattre la congestion et la pollution et pour établir un meilleur rapport coût/efficacité dans l’utilisation des ressources énergétiques. Les cheminements piétons sont Le PLU a prévu la réalisation au sein des zones AU par les OAP et le maintien (aménagement) de cheminements doux limités au sein de la commune. au sein des espaces urbains, mais également entre espaces urbains et ruraux, afin de favoriser les modes de déplacements doux. L’objectif de sécurisation de tous les modes de déplacements sur la commune vise également à inciter les habitants à

de la qualité de l’air utiliser les modes de déplacements doux (piétons, vélo, etc.) dans leurs petits trajets quotidiens. Tout un réseau se met petit à petit en place dans le village. Il s’agit d’inciter les habitants à se déplacer à pied ou en vélo pour des déplacements courts en toute sécurité. Il s’agit également de rompre la fracture entre le village et les quartiers développés plus récemment au sud de la RD n°1. téristiques c

a L’aménagement d’itinéraires doux est également un moyen de diminuer sensiblement l’émission de gaz à effet de serre. Car Les orientations du PLU (règlement) favorisent la mixité urbaine en rapprochant emploi-habitat. Ce choix exige que des mesures tendent à un équilibre entre la diversité et les périodes d’émission des sources sonores : privilégier à proximité de l’habitat, les activités tertiaires et les activités commerciales ne nécessitant pas de livraisons nocturnes ou les activités artisanales n’utilisant pas de matériel bruyant. D’ailleurs, le règlement spécifie que certaines constructions à usage d’activités sont admises sous réserve qu’elles soient compatibles avec le caractère de la zone des lieux avoisinants et qu’elles ne soient source de nuisances pour l’environnement immédiat.

122 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

G. LA DEMOGRAPHIE ET LE LOGEMENT Le PLU ambitionne de construire environ 64 logements. Le plan aura un impact sur le développement de l’habitat avec une augmentation. Les différentes zones à urbaniser au sein du village de Montégut-Lauragais notamment, mais aussi de quelques dents creuses offrent l’opportunité de proposer des logements variés de type locatifs (social ou non) et d’accession à la propriété. L'OAP n°1 prescrit des formes urbaines variées (densité différente) au sein du secteur Al Rival. Cette offre variée d’habitations favorisera un parcours résidentiel et limitera la consommation de l’espace.

H. L’ACTIVITE AGRICOLE

L’activité agricole reste pour la commune de Montégut-Lauragais l’un des principaux leviers de l’économie locale. La plus grande partie du territoire d’ailleurs est consacrée à cette activité. Seuls 3,8 ha de terres agricoles, localisées en continuité du village ont été prélevées et classés en zone Urbaine ou A Urbaniser (U et AU). L’intégrité de l’espace agricole est maintenue intacte. Type d'espace agricole consommé Surface (m²) Culture 35729 Prairie 2331

Les bâtiments non agricoles localisés au sein de la zone agricole sont uniquement autorisés à une évolution limitée. Aucun logement nouveau n’est autorisé.

L’ensemble des exploitations recensées est également classé en zone agricole. Lorsque cela était possible, un périmètre autour des exploitations a été maintenu inconstructible afin d’éviter tout conflit d’usage entre agriculteurs et tiers, mais également dans le but de permettre le développement de l’activité dans le respect des prescriptions du règlement.

123 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

espaces seront autorisées les activités humaines relevant de l’entretien et de la II. LA PRISE EN COMPTE DES PRESCRIPTIONS SUPRA-COMMUNALES : COMPATIBILITE AVEC gestion écologique : LE SCOT LAURAGAIS • l’entretien et l’exploitation forestière, En application des dispositions des articles L.122-1 et L.123-1 du Code de • une agriculture dont les conditions d’exploitation devront respecter les l’Urbanisme, les préconisations d’aménagement contenues dans le PLU ont caractéristiques des milieux, nécessairement pris en considération les divers plans et programmes présents sur • des exploitations liées à l’agrotourisme ayant un faible impact sur son territoire et adoptés par l’État, les groupements de communes et les l’environnement en mettant en valeur la faune et la flore, établissements publics. • des activités de loisirs ou touristiques orientées vers la pédagogie, l’initiation à l’environnement, la promotion des déplacements doux…, A. LES PROTECTIONS ENVIRONNEMENTALES • la gestion et l’aménagement des ouvrages hydrauliques dans le respect des Le SCOT Lauragais approuvé, fixe différentes prescriptions/recommandations sur dispositions des SDAGE. les thématiques agricoles et naturelles.

Extrait du SCOT Lauragais Sur le territoire de Montégut-Lauragais, la ZNIEFF de type 1 « Coteau entre Saint- Félix Lauragais et Montégut-Lauragais » a été identifié et le PLU l’a protégée d’une zone N et d’une protection définie par l’article L151-23 du code de l’urbanisme.  Maintien des continuités écologiques : Pour atteindre cet objectif, le SCOT prescrit la localisation de principe : Les communes veilleront à protéger ces espaces en conservant le plus possible leur destination et les enjeux environnementaux auxquels ils participent ainsi qu’en limitant l’artificialisation des sols. Les PLU devront conforter ces passages par la préservation des haies, des chemins et la détermination d’espaces boisés à protéger, avec un zonage approprié (Naturel ou Agricole). Sur ces corridors écologiques, l’urbanisation ne sera tolérée que pour les équipements et infrastructures publiques et des équipements d’exploitation agricole ou forestière, tout en veillant à leur préservation

Sur la commune, 5 corridors écologique bleu ont été identifiés et classés en A puis Les orientations du PLU ont respecté les prescriptions en termes de : protégé au titre l’article L151-23 du code de l’urbanisme. - Préservation des espaces naturels. - Maintien des continuités écologiques. - la vallée du Laudot Le territoire communal est concerné par plusieurs types de prescriptions - 2 affluents au Laudot  Préservation des Espaces Naturels Remarquables: - 2 corridors de plaine à recréer au sud de la commune entre des réservoirs de biodiversité par des haies notamment. Cet espace naturel remarquable (ou ENR) dont la conservation biologique est impérative, doivent être protégés suivant les règlementations en vigueur. Dans ces

124 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

 Les espaces naturels ordinaires : Le projet de PLU est donc compatible avec le SCOT car 13 logements pourront être Le SCoT préconise d’identifier et de protéger les éléments constitutifs de leurs réalisés par intensification d'environ 1,2 hectare au sein des zones UA et UB. espaces naturels ordinaires.

Il s’agit d’espaces naturels d’intérêt environnemental, non identifiés par la Les surfaces développées par le document graphique du PLU sont compatibles avec législation et la réglementation. Les espaces naturels ordinaires permettent de les objectifs du SCOT. répondre aux environnementaux suivants : - la protection contre l’érosion des sols Pour les autres communes, non pôles, dotées d’un assainissement collectif : la - la lutte contre le ruissellement et le risque d’inondation densité minimale sera comprise entre 10 et 15 logements par hectare. - la protection de la qualité de la ressource en eau La densité définie par le PLU est d'environ 12 logements par hectare. - la participation à un maillage fin de trame verte et bleue, afin de favoriser la biodiversité.

L’état initial de l’environnement a permis de dégager les secteurs à enjeux pour la biodiversité. Plusieurs outils ont été mis en place pour protéger ces espaces :

- Classement en zone N (une grande partie des secteurs à enjeux forts) - La trame verte et bleue identifiée au titre de l’article L151-23 du code de l’urbanisme correspondant aux réservoirs de biodiversité parfois classés en zone Agricole0 - Les corridors écologiques (principalement les cours d'eau et leurs ripisylves). - Les espaces boisés classés.

B L’URBANISATION DURABLE Le SCOT du pays Lauragais autorise la production de 70 logements jusqu’en 2030. L’urbanisation est recentrée autour du village. La prescription 82 du SCoT précise que la production de logements est à rechercher prioritairement dans les zones urbaines existantes (réhabilitation, densification et comblement des dents creuses en priorité). Chaque document d'urbanisme doit dimensionner ces zones de développement futur de l'habitat en prenant en compte un objectif minimum d'intensification atteignant 20 % de production de nouveaux logements au sein des secteurs déjà urbanisés (soit 13 logements).

125 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

126 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

CHAPITRE V INDICATEURS DE SUIVI DU PLU

127 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

128 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

Le rapport de présentation doit préciser les indicateurs qui devront être élaborés pour l'évaluation des résultats de l'application du plan prévue à l’article L. 123.12.1 du code de l’urbanisme.

Thèmes Objectifs fixés et résultats attendus Indicateurs

Accueil de 130 habitants à l’horizon 2030 soit une croissance de Population en 2025 POPULATION 1,3 % soit + 21 habitants dans 3 ans Taille des ménages en 2025 2.65 personnes par ménages en 2015 55 à 59 logements sur 15 ans Nombre de logements produits (rythme annuel de constructions)

HABITAT une moyenne de 4 logements nouveaux par an soit +12 logements Typologie des logements produits (accession, locatif, public, privé) dans 3 ans Typologie des formes de logements produits (individuel, individuel groupé, collectif…) Réduction d’au moins 50 % d’une consommation de 13,6 ha Suivi de la consommation foncière pour l’habitat et rapport des surfaces d’espaces agricoles pour le logement, la commune divise par 3 et en fonction du nombre de logements passe à une consommation de 5,4 ha (densité de 10 à 15 bilan des consommations moyennes sur la période écoulée logements à l’hectare) Suivi de la consommation foncière pour les activités FONCIER Consommation de 0.7 ha pour les équipements bilan des consommations moyennes sur la période écoulée Suivi de la part de renouvellement urbain et de l'intensification au sein des parcelles recensés p.88 du rapport de présentation dans l’urbanisation totale en matière de zones d’habitat et d’activités. COMMERCES Consommation de 0 m² pour le commerce Suivi de la production des surfaces commerciales Comptages routiers du Conseil général Evolution du nombre moyen de véhicules par jour sur les principaux axes de circulation et suivi de l’accidentologie 84.7 % des actifs travaillent à l’extérieur de la commune Evolution du nombre moyen de migration alternante Cheminements piétons aménagés DEPLACEMENTS Evolution de la desserte en transports collectifs et déplacements doux : Linéaire de réseau et nombre de points d’arrêt par desserte et fréquentation annuelle : analyse cartographique et quantitative Evolution du réseau et des équipements favorisant les déplacements doux sur le territoire: analyse cartographique et quantitative

129 Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation Commune de MONTEGUT-LAURAGAIS (31)

La commune de Montégut-Lauragais est branchée à la station Suivi de la consommation en eau et de la qualité des rejets (nombre de d’épuration de 150 EH. raccordements à la STEP, capacité résiduelle) Etablissement d’un état des lieux de la production d’énergie renouvelable : Nombre de ménages ou d’entreprise équipés RESSOURCES Solaire : puissance ou surface de panneaux Eolien : puissance et/ nombre d’unités Autres modes de production (chaudières bois, pompes à chaleur, géothermie…) : puissance 718 ha de SAU en 2013 Contrôle de l’évolution de la trame verte et bleue 8 exploitations Recensement des atteintes éventuelles aux milieux emblématiques et MILIEUX AGRICOLES ET protégés NATURELS Evolution de la SAU communale et du nombre d’exploitations et d’exploitants sur le territoire Document graphique L’instructions des autorisations d’urbanisme a-t-elle révélé des dysfonctionnements ? Les éventuels projets déposés ont-ils été mené à REGLEMENT Règlement écrit bien ? Si non, pour quelles raisons ? Le zonage est-il adapté ? EBC

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