LE JARDIN DU CHÂTEAU DU COSCRO Etude archéologique

I-CONTEXTE DE LA FOUILLE 1

A. Motifs et moyens de l'intervention . .. 1

1. Cadre administratif ...... 1 2. Description des lieux ...... 2 3. Les conditions de l'intervention ...... 6

B. Problématique et méthode ...... 6

1. Connaissance historique du site ...... 7 2. Etude ethnobotanique, par Stéphane Crozat ...... 26

Introduction et méthodologie de recherche ...... 26

Etude de terrain et interprétation des données végétales par zones .. 28

1. Le grand jardin clos ...... 28 2. Bois taillis au Sud du grand jardin clos ...... 29 3. Bras mort du Scorff et ancienne île et bois le long du bras mort ...... 30 4. Vallon le long du Scorff ...... 32 5. Bois de haute futaie. Plateau. Bois de futaie, le long du grand jardin clos .. 33 6. Coteau Est du bois de haute futaie et plateau au Nord ...... 33 7. Haie au Nord du carrouche ...... 34 8. Allée qui mène de l’avant-cour à la fontaine. Fontaine ...... 34 9. Avant-cour...... 35 10. Basse-cour ...... 35 11. Enclos au Sud de l’avant-cour (pièce du cerisier) ...... 35 12. Jardin à l’Est de la cour d'honneur (ancien jardin dit "de l’orangerie") ...... 35 13. Digue de l’ancien étang, à l’Ouest de la levée ...... 36 14. Allée qui mène au moulin. Levée ...... 36 15. Talus à l’Est du rond-point central de la levée ...... 37 16. Clôture le long de la route d’accès au Coscro ...... 38 17. Le mail ...... 38 18. Limites du parcellaire dans les terres ...... 38 19. Allée principale ...... 39

Etude documentaire ...... 39

Evolution du domaine du Coscro, de 1585 à nos jours ...... 40

1. Etat reconnu du domaine du Coscro d’après l’aveu de 1585 ...... 40 2. Etat reconnu du domaine du Coscro d’après l’aveu de 1663 ...... 41 3. Etat reconnu du domaine du Coscro d’après les inventaires de 1792 et 1793 ... 43 4. Etat reconnu du domaine du Coscro d’après le procès verbal de mesurage et estimation de 1804 ...... 45 5. Etat reconnu du domaine du Coscro d’après le plan cadastral de 1841 ...... 47 6. Etat reconnu du domaine du Coscro d’après les photographies aériennes. De 1967 aux années 1980 ...... 48 7. Etat paysager d’après les relevés de terrain réalisés en 2002 ...... 50

Synthèse...... 50

1. Le XVIe siècle ...... 50 2. Le XVIIe siècle ...... 51 3. Le XVIIIe siècle ...... 51 4. Le XIXe siècle ...... 52 5. Le XXe siècle ...... 54

3. Les objectifs de la fouille ...... 54

II-APPORT DE LA CAMPAGNE DE FOUILLE 2002 ...... 56

A. Formation géologique du site ...... 56

1. Dépôts d'arènes granitiques ...... 56 2. Développement de lithosols ...... 57

B. L'aménagement du site avant le XVIIe siècle ...... 57

C. Nouvel aménagement du site. 1630-1640 ? ...... 58

1. Construction de murs de clôture Sud-Ouest et Ouest du jardin ...... 58 2. Edification du pavillon Nord-Ouest des douves ...... 59 3. Creusement partiel des douves ...... 59 4. Construction du pont des douves ...... 60 5. Creusement de la partie Sud-Est des douves ...... 60 6. Edification du pavillon Sud-Est des douves ...... 60 7. Décapage et remblaiement partiels du site ...... 60 8. Mise en place de structures intermédiaires ...... 62

Drainages Zones renforcées Fossés de plantation Murets de délimitation

9. Construction du mur de clôture Sud-Est du jardin ...... 63 10. Edification des murs des douves ...... 64 11. Implantation des structures visibles du jardin ...... 64

Apport de bonne terre Allées Plantations du végétal

D. Evolution du site. De la fin du XVIIe siècle à 1792 ...... 68

E. Réaménagement des lieux à partir des années 1794-1806 ...... 69

F. Du milieu du XIXe siècle aux années 1980 ...... 70

G. Des années 1980 à nos jours ...... 71

III-GESTION DE L'EAU DU SITE ...... 72

IV-SYNTHESE ...... 74

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LE JARDIN DU CHÂTEAU DU COSCRO Etude archéologique

I-CONTEXTE DE LA FOUILLE

A. Motifs et moyens de l'intervention

1. Cadre administratif

Adresse : Château du Coscro, 56 160 Lignol Propriétaire : M. et Mme Daniel Piquet Cadastre : 1988. Section ZO, parcelles 161 et 595 Coordonnées Lambert : X : 184,400 Y : 235,1325 Numéro de site : 56 110 012 Opération : 2002/094 Responsable : Anne Allimant-Verdillon (archéologue indépendante) Durée de l'intervention : 16 septembre au 13 octobre 2002 Moyens techniques : Une pelle mécanique (Entreprise Guinault). Géomètre : Jean-Marc Nicolas, géomètre-expert, . Personnel : Une Archéologue Chargée d'Etudes (Anne Allimant-Verdillon) et une Archéologue Assistante (Cécile Travers). Eude ethnobotanique : Stéphane Crozat. Analyses : Micromorphologie (Carole Vissac, INH, Angers) et palynologie (Archéolabs). Recherches complémentaires en archives : Jean et Geneviève Audren (Association d'Archéologique et d'Histoire de Bretagne Centrale). Etude de la toponymie bretonne : Jean et Geneviève Audren, Yves Le Coeur et Maryvonne le Fur (Association d'Archéologie et d'Histoire de Bretagne Centrale).

2. Description des lieux 2

Le château du Coscro est situé au centre du département du , sur la commune de Lignol, à 34 kilomètres au Nord de (fig. 1). Eloigné du bourg de Lignol d'environ 3,5 km, le domaine actuel est implanté sur la rive droite du Scorff dont il surplombe les méandres d'environ 13 mètres ( 121 m N.G.F.)1 (fig. 2 et 3). Bien qu'ayant été très remanié dans les années 1976-1978, le Coscro présente encore de nombreuses traces relatives à ses anciens aménagements (fig. 4 à 8). On accède actuellement à la propriété, bâtie majoritairement selon une orientation Nord/Est-Sud/Ouest, par une allée rectiligne, dite "allée principale" s'ouvrant en hémicycle sur la D.18,. Cette allée débouche sur une première cour rectangulaire dite "avant-cour", dont la partie Ouest est occupée par un corps de bâtiment, servant aujourd'hui d'entrepôt. A l'Est, une porte double (cochère et piétonnière) permet de passer de l'avant-cour à une autre cour, dite "basse-cour", située à l'arrière et au Nord du château. Autrefois fermée par un mur de clôture au Nord, la basse-cour est bordée entièrement à l'Ouest et partiellement à l'Est par de longs bâtiments ayant autrefois abrité les communs. Au centre de l'aire centrale se trouve un puits aujourd'hui asséché (fig. 9). Le château, implanté perpendiculairement à l'avant-cour, se composait jusque dans les années 1970 de deux corps de bâtiments. Ne reste de nos jours de cet ensemble que le logis Sud, de plan rectangulaire et auquel sont accolées deux ailes à l'Est et à l'Ouest. La majeure partie de la façade de ce dernier édifice, datable stylistiquement du début du XVIIe siècle, est traitée de manière régulière, dans un style classique très épuré (fig. 10). Sa partie centrale située en avant-corps est couverte par une toiture dite "à l'impériale" et abrite un grand escalier à cage ouverte et balustres en granit (fig. 11). La "cour d'honneur" située au-devant de la façade Sud du château est composée de deux parterres de gazon cernés par une calade en galets (fig. 12). Fermée à l'Est et à l'Ouest par des murs aveugles contre lesquels ont été accolés deux pavillons d'angle, cette cour ouvre au sud sur le jardin clos du château. Elle est séparée de ce dernier par un muret sur lequel 9 piliers carrés ont été replacés depuis peu de part et d'autre d'un portail. A l'Est de la cour d'honneur se trouve un jardin traditionnellement appelé "de l'orangerie". Des murs qui l'entouraient de toutes parts jusqu'il y a peu, ne subsiste

1 Pour des raisons de lisibilité, notamment en ce qui concerne la lecture des données relatives au grand paysage, nous avons utilisé, en guise de fonds de plan, le cadastre réalisé sur les lieux en 1841. 3 plus, en élévation, que celui formant séparation avec la cour d'honneur. Ce mur était encore tout récemment ponctué d'os insérés au sein de la maçonnerie, technique autrefois couramment utilisée en guise de fixation pour des végétaux palissés. Parallèlement à ce mur, et en retrait de quelques mètres, subsiste actuellement un alignement de fruitiers constituant vraisemblablement le reliquat d'un ancien contre- espalier. A l'Ouest de la cour d'honneur se trouve une autre parcelle autrefois close. Ne demeurent de ces structures périphériques que quelques murets bas. Cette parcelle que l'on appellera "verger" est actuellement plantée en herbe, ponctuée de quelques fruitiers en plein vent.

Le grand jardin clos situé au Sud du château et de la cour d'honneur se compose de deux entités séparées par des douves. La parcelle Nord, formant un quadrilatère irrégulier, sert actuellement de passage aux engins nécessaires dans le cadre de la restauration des lieux. Un "cerne" situé à l'extrémité Ouest de la zone assure une transition avec la grande allée longitudinale appelée "levée" située à l'Ouest du jardin clos. Les douves, dégagées il y a quelques années par M. Daniel Piquet et rebouchées depuis le début de l'année 2003, séparent la parcelle évoquée ci-dessus du reste du jardin clos (fig. 13). Les murs d'escarpe et de contrescarpe de ces douves, encore partiellement conservés, présentent un parement à fruit très marqué interrompu au centre par un pont maçonné à parements droits. A la base de ce pont se trouve une goulotte dont la vocation restait encore à définir (présence d'eau ?). Aux extrémités Est et Ouest de ces douves se dressent deux pavillons en saillie. De plan carré, ils sont couverts d'un toit en croupe garni d'ardoises et sont ornés d'une frise de modillons identique à celle des pavillons de la cour d'honneur. Le pavillon Est se compose d'une pièce en rez-de-chaussée surélevé comportant une cheminée et surmontée d'un niveau de comble. La fenêtre Nord ainsi que la cheminée de ce pavillon ont visiblement été partiellement édifiées avec des pierres de réemploi ; le style de ces fragments de récupération évoquant, sans plus de distinction, l'époque médiévale. La fenêtre Sud du pavillon pourrait quant à elle avoir été partiellement bouchée en partie basse (fig. 14). Le pavillon Ouest présente une élévation intérieure différente. Il comprend ainsi un niveau de cave ouvert sur les douves par une porte (fig. 15), un rez-de- chaussée surélevé et un niveau de comble. Tout comme dans le pavillon Est, le 4 bâtiment comporte certains éléments de récupération d'origine sans doute médiévale, au titre desquels on citera le linteau de la porte de la cave (arc en accolade) (fig. 15). L'édifice présente également une autre particularité, à savoir la présence au Nord-Ouest et Sud-Ouest de deux meurtrières dont l'existence restait encore à expliquer (fig. 16).

La zone Sud du jardin clos forme un vaste terrain trapézoïdal irrégulier accolé aux douves et cerné de murs à l'Ouest et au Sud ; une butte enherbée, vestige probable d'une ancienne maçonnerie forme la limite Est de ce jardin. A l'angle Sud- Ouest du jardin, se trouve une esplanade en bastion contre laquelle se développe un escalier droit (fig. 17). Il ne s'agit là que d'une issue secondaire, la sortie Sud du jardin étant assurée par un portail placé au milieu d'un hémicycle centré. De là, une rampe maçonnée donne accès à une parcelle boisée située en contrebas (fig. 17). L'ensemble du jardin clos se développe sur une pente régulière dont une partie a visiblement été rapportée artificiellement en terrasse à l'Ouest et au Sud- Ouest. La campagne de restauration et de réfection des murs de ces terrasses engagée depuis peu est à l'origine du mauvais état du substrat superficiel du site (circulation répétée d'engins mécanique). Une carrière d'argile a par ailleurs été creusée au centre de la zone, à l'Est. Ce jardin ne constituait apparemment pas le seul élément végétal "organisé" du site. A l'Est du domaine se trouve en effet une large parcelle boisée au sein de laquelle on distingue encore clairement le tracé de diverses allées rectilignes ou curvilignes. Cette zone boisée est implantée partiellement sur le coteau formant liaison entre le plateau du château et les prairies du Scorff situées en contrebas. C'est au sein de ce même coteau que quatre carrières d'extraction de granit ou d'argile ont été creusées à une date encore inconnue. L'un des derniers éléments majeurs d'organisation du domaine du Coscro est constitué par une longue allée droite reliant l'avant-cour du château à son moulin. Cette allée dont le sol très compact a visiblement été volontairement renforcé est bordé sur sa quasi-totalité par des fossés secs ou en eau. Un "cerne" en ponctue le cheminement à mi-parcours, à proximité de la sortie Sud du jardin clos.

La présence d'eau au sein du site est marquée par plusieurs types d'aménagements (fig. 3). Au Nord-Ouest du château, une allée talutée partant de 5 l'avant-cour mène à ce que l'on pourrait identifier comme une fontaine (fig. 18 et 19). Il s'agit plus vraisemblablement d'une sorte de captage de source dont le fonctionnement restait à encore à comprendre. Cette "fontaine" se compose de trois modules différents. Le premier de ces modules forme un enclos carré cerné de murets définissant un espace semi-enterré pavé de granit. On pénètre au sein de cet enclos par une ouverture percée dans le muret oriental et assortie de quelques marches. Au centre de l'espace semi-enterré, l'eau est contenue dans un bassin octogonal, puis s'écoule par un petit canal à ciel ouvert qui traverse le muret Nord. De là, le fluide est réparti en trois canaux aujourd'hui très délabrés (passage des animaux). L'eau rejoint ensuite un grand bassin rectangulaire divisé en deux compartiments communicants, l'un servant probablement de lavoir et l'autre d'abreuvoir. D'après les témoignages locaux, ce même type de "fontaine" avait également été aménagé au Sud du jardin clos. Des travaux postérieurs auraient par la suite détruit cet aménagement, aujourd'hui impossible à distinguer au sein de la végétation. Au titre des structures aménagées se trouve également un puits, situés au sein de la basse-cour (fig. 9). La tradition retient la présence d'un édifice similaire dans la cour d'honneur, dont là encore ne reste de nos jours aucune trace. Lors de travaux récents, une résurgence d'eau serait apparue au sein de la cour d'honneur. De nos jours, il ne reste aucune trace de cette remontée d'eau éphémère. Au-delà de ces éléments marqués, le site présente une succession de fossés secs ou en eau (fig. 3) répartis le long des axes de circulation. L'existence de ces fossés va apparemment de pair avec celles de goulottes réparties au sein de l'ensemble des maçonneries du site (fig. 20 et 21). Une sortie d'eau souterraine a été observée en contrebas du jardin clos, à l'Ouest, approximativement à mi-distance entre le pavillon et le bastion (fig. 20). Cette sortie d'eau a été mise au jour lors du chantier de restauration du mur. Enfin, au Sud-Ouest du jardin clos, un ancien étang, quoi que presque entièrement envasé, distille encore suffisamment d'eau pour entretenir un petit ruisseau. Ce dernier passe sous la levée, longe une parcelle boisée, alimente probablement une pièce d'eau colonisée par des végétaux hygrophiles puis se jette ensuite dans le Scorff par le biais d'un fossé de traverse. 6

Concernant la végétation présente sur le site, une prospection ethnobotanique a été réalisée par Stéphane Crozat lors de la campagne de fouille de septembre- octobre 2002. Les résultats de cette étude considérable, mis en liaison avec ceux de l'étude historique sont développés dans un chapitre à part entière ci-dessous.

3. Les conditions de l'intervention La campagne de sondages archéologiques engagée en 2002 a été réalisée afin de répondre aux questions relatives à la création du jardin et à la gestion du site, des origines à nos jours. Il s'agissait alors pour nous de mieux comprendre comment le jardin avait été implanté, de saisir les techniques mises en place par ses concepteurs afin de palier aux problèmes inhérents au site (gestion de l'eau notamment) ainsi que de reconnaître ses grandes phases d'évolution.

L'intervention s'est donc déroulée du 16 septembre au 13 octobre 2002, en présence d'une Archéologue Chargée d'Etudes (Anne Allimant-Verdillon) et d'une Archéologue Assistante (Cécile Travers), avec l'aide de l’entreprise de travaux publics Guinault. Les sondages ont été relevés par Jean-Marc Nicolas, géomètre expert. La fouille archéologique a eu lieu sur les parcelles ZO 161 et 595 appartenant M. et Mme Daniel Piquet, sur une surface d'environ 22 000 m2. Le choix d'implantation des sondages et des décapages a tenu compte des tranchées, carrières et travaux déjà effectués sur le site lors des chantiers de restauration ainsi que des documents connus sur le jardin et des observations préalablement effectuées sur le terrain. Ces investigations se sont étendues sur environ 540 m2, soient à peu près 2,45 % du terrain (fig. 22 et 23). Parallèlement à l'étude archéologique, nous avons effectué une recherche en archives afin de comprendre au mieux les grandes phases d'évolution du site. Nous avons été aidé en cela à de multiples occasions par Jean et Geneviève Audren ainsi qu'Yves Le Coeur et Maryvonne le Fur de l'Association d'Archéologie et d'Histoire de Bretagne Centrale. Ces derniers nous ont été d'un grand secours notamment en ce qui concerne la traduction de la toponymie des lieux étudiés. Enfin, une étude ethnobotanique a été menée conjointement à nos travaux par Stéphane Crozat.

B. Problématique et méthode 7

1. Connaissance historique du site La première citation que l'on connaisse du Coscro date de 1394. La propriété, dont nous ignorons alors l'exacte teneur, est à cette époque reconnue comme possession de Robin de Guernapin. Le Coscro est ensuite transmis par vente ou héritage à Guillaume de Séguelien (ou Séglien) cité comme propriétaire dès 14142. Peronnelle de Séguelien, femme de Guillaume (I) Des Forges (ou Le Gouvello en breton) hérite du Coscro à la mort de son frère Guillaume, entre 1429 et 1434. Cette même année 1434, le couple rend en effet hommage à Louis de Lopriac, receveur de la chapellenie de Guémené pour le manoir de Coscro en Coseroff. Le domaine semble alors important, décrit comme ayant "manoir, terres, moulin et dépendances" avec tenues et domaines congéables situés sur au moins 12 villages ou lieux-dits des alentours (Kerlogunic, Kernerzen, Henguer, Saint-Eon, Kersegallec, Saint-Eonnet, Keroualan, Kerdanic, Saint-Len, Castelgal, Pentrifor, ...). Si le Coscro est reconnu comme manoir, pour autant, le titre de seigneurie n'est attribué au domaine, d'après les textes, qu'à partir de 1436. De même, ce n'est qu'en 1440, que Guillaume (I) Le Gouvello est mentionné parmi les nobles de la paroisse de Lignol. La famille Le Gouvello3 réside donc alors sur le domaine, comme le confirment deux mentions datées de 1444 et 1448. Cette même année 1448 voit le décès de Peronnelle de Séguelien (le 10 août) puis de Guillaume (I) Le Gouvello (1448 ou 1449). Le Coscro revient alors à Guillaume (II), leur fils. Le minu des terres effectué le 18 janvier 1449 confirme la présence sur les lieux d'un manoir doté d'un moulin. Sont également citées comme appartenant au domaine, la garenne de Keryart, ainsi que de nombreuses tenues situées dans les villages ou lieux dits de Kerliguinic, Kerenezen, Kervengael, Saint- Eon, Lagadec, Saint-Connet, Kergoallen, Kerdanid, Castellgallec, Kersegalec, Le Stum, Pentrifor et Kerheon. Il semblerait donc que la seigneurie du Coscro ait été dotée de biens supplémentaires entre 1434 et 1449. Du mariage de Guillaume (II) Le Gouvello avec Clémence Lopriac de Kermain, célébré probablement entre 1449 et 1454, naîtront Guyon, Marguerite et Henriette. C'est à Guyon que revient le Coscro à la mort de son père, entre 1464 et 1479. Nous ne possédons que peu de données sur la vie de Guyon Le Gouvello. Tout au plus sait-on qu'il réside dans son manoir pour lequel il rend hommage le 18

2 Armes des Séguelien : une fleur de lys accompagnée de trois quintefeuilles. 3 Armes des Le Gouvello : un fer de mule et trois molettes d'éperon. 8 janvier 1489. Sa fille Jeanne se marie avec Louis de Lantivy, sieur de Kerveno avant 1500. Comme en témoigne un document daté du 31 mars 1534, Jeanne et Louis décèdent tous deux vers 1504, laissant probablement leurs quatre enfants (Charles (II), Ysabeau, Jeanne et Guillaume) à la charge de Guyon. A la mort de ce dernier, entre 1513 et 1531, c'est à Charles (II), son petit-fils, qu'échoit alors directement le Coscro4. Charles (II) de Lantivy se marie vers 1536 avec Jeanne Fournoir du Barach'. De leur union naissent Jean (en 1540) et Françoise. La naissance de cette dernière pourrait être à l'origine du décès de sa mère. Cette dernière, en effet, ne figure pas sur l'aveu rendu au seigneur de Guémené par Charles (II) en 1541. Grâce à cet aveu, quelques précisions sont apportées quant à l'aspect du domaine du Coscro. Ce dernier est alors décrit comme possédant maisons, jardins, courtils, issues (accès ou portes), bois taillis, terres chaudes (cultivées), terres froides (non cultivées), prés, moulins et pêcheries. Les terres du manoir, dont la surface est évaluée à 60 journaux5 sont situées en bordure du Scorff et délimitées par les terres de Kerliguinic et de Kiar. En 1556, la superficie des lieux et manoirs du Coscro et de Kerliguinic, comprenant boys antiens et recantz, parcz, prez, prayries, jardins, courtilz et autres issues soubz terres chaudes est évaluée à 20 journaux ; quant à la surface des terres froides "non arables", elle est alors de 60 journaux. En quelques années, l'étendue du domaine paraît donc avoir été amplifiée d'un tiers, surface à laquelle s'ajoutent les moulins à blé et le fouleret6. Jean de Lantivy, succédant à son père décédé entre 1556 et 1560, rend à nouveau aveu pour le domaine du Coscro le 6 juin 1560. Cette nouvelle description du domaine confirme en tous points celle de 1556. L'héritier se marie en 1565 avec Jeanne Chohan, dame de Rulliac ; union concrétisée par la naissance de cinq ou six enfants : Jean ? (décédé avant 1590), Louis (II) né en 1569 ou 1570, Jeanne- Julienne née en 1572, Vincent né ne 1574, Bertrand né en 1575 et enfin Abel né en 1576.

4 Armes des Lantivy du Coscro : au franc canton de gueules chargé d'une épée d'argent, la pointe en bas. 5 Le journal est la superficie fauchée en une journée par un homme. Le journal de Bretagne correspond à 4862,40 m2 environ. Cette valeur est cependant approximative, variant selon les régions et villages. 6 Selon LACHIVER, Dictionnaire du monde rural ; les mots du passé, Paris, Fayard, 1997, le fouleret est, à la fin du Moyen-Age en Bretagne, le moulin à foulon (pour les draps ou les cuirs). 9

Grâce au partage que Jean de Lantivy fait avec sa sœur Françoise le 16 août 1575, une petite précision est apportée quant à l'aspect du manoir à cette époque. L'acte est en effet fait et gréé au manoir du Coscro, en la salle haute. D'après ce que l'on sait de la distribution des manoirs bretons du XIV au XVIe siècles7, la salle est une pièce importante de l'habitat, généralement identifiable par sa grande taille. Qualifiée de "basse", elle est située au rez-de-chaussée et possède un accès direct sur l'extérieur (au Sud). Reconnue comme la pièce à vivre de l'habitat, cette "salle basse" tient un rôle majeur dans la vie du manoir. L'étage supérieur de la maison étant dévolu aux chambres à coucher, peu de logis semblent avoir possédé une "salle haute". Cette dernière, de par son aspect solennel (on y signe des actes officiels), identifierait le Coscro comme un logis plus spacieux que la moyenne des autres manoirs. Si l'on se réfère à la description des lieux faite lors de la vente du château en 1803-1804 (cf. annexes, p. 87 à 105), à l'aspect que présentait la façade Nord du Coscro jusqu'aux années 1970, ainsi qu'aux traces encore visibles sur cette même façade de nos jours, le plan de ce manoir pourrait être reconstitué avec relativement de précision (fig. 24). A l'Est se situent la cuisine et l'arrière-cuisine ; cette dernière ouvre à l'Ouest sur les latrines et une salle d'environ 48 m2 (dépendance, cellier ?). De là, on accède à une grande salle (le "salle basse" ?) d'environ 77 m2 dont le mur Nord est percé d'une porte et d'un passe-plat. L'accès à l'étage et aux caves pourrait avoir été assuré par un escalier hors- œuvre placé dans l'angle Sud-Est des bâtiments. La porte basse encore visible dans l'escalier actuel (premier palier) pourrait être considérée comme un héritage de cet ancien axe de circulation. Il s'agirait de l'accès à la mansarde située au-dessus de l'arrière-cuisine et de là à la chambre placée au-dessus de la cuisine. D'après les schémas reconnus pour d'autres manoirs de la même époque, la porte d'accès à la salle haute se situerait quant à elle dans l'angle Sud-Est de la pièce, à côté de la cheminée ; la communication entre la salle haute et la seconde salle (chambres ?) étant assurée par la double porte encore visible sur la façade Nord actuelle. On accèderait dès lors aux latrines par une porte placée dans l'angle Nord-Est de cette salle.

7 MIGNOT (C.) et CHATENET (M.) (dir.), Le manoir en Bretagne, 1380-1600, Paris, Imprimerie Nationale, 1993. 10

N'ayant que peu de données sur le rôle ou la personnalité de Jean de Lantivy, nous ignorons si sa mort quelque peu prématurée (entre 1579 et 1582) est due aux troubles religieux de l'époque ou à d'autres facteurs. Comme en témoigne la vente de la métairie de Kerouallan qu'il effectue en 1579, il ne semble pas en tout cas que la situation financière du domaine soit alors au mieux. Jeanne Chohan, veuve de Jean de Lantivy reprend apparemment la gestion du domaine à son compte. Elle acquiert ainsi en 1582 des biens au village de Ploerdut et rachète la métairie de Kerouallan en 1583. C'est également Jeanne Chohan dite "dame douairière du Coscro" rend aveu pour son domaine en janvier 1585. Il s'agit là de la première description détaillée que nous ayons du Coscro. Grâce à cet acte, et par comparaison avec des textes plus récents, il nous est possible d'identifier avec précision les grands principes d'organisation des lieux (cf. étude ethnobotanique et fig. 39 et 40). Le manoir posséderait ainsi déjà une basse-cour et une cour d'honneur ainsi qu'au moins deux jardins, dont, d'après Stéphane Crozat, l'un serait situé grossièrement au même emplacement que celui encore visible aujourd'hui au Sud .

A la mort de Jeanne Chohan (entre 1586 et 1590), le domaine échoit à son second fils Louis (II) de Lantivy. Ce dernier se retrouve à l'âge de 21 ans à la tête d'une fratrie de quatre enfants (Jeanne-Julienne, Vincent, Bertrand et Abel) dont un acte daté de 1590 lui donne la curatelle. A cette même occasion, il est reconnu comme majeur par ses parents proches. Ces derniers resteront apparemment associés durant un certain temps aux décisions familiales. Paul Le Gouvello est ainsi appelé à "donner sa voix" (son autorisation) pour le mariage de Julienne de Lantivy avec Olivier Champion en 1592. Louis (II) de Lantivy se marie un an plus tard avec Andrée de Callac. Dans un premier temps, les jeunes mariés se fixent selon toute apparence à où Louis réside déjà. Ce n'est visiblement qu'aux environs de 1599 que le couple s'installe au Coscro où naîtront au moins trois de leurs enfants (Louise en 1599, Louis (III) en 1601, Jacques en 1603 et Julienne à une date inconnue). Cet ancrage au sein de la propriété familiale va apparemment de pair avec une reprise en main du domaine, un accroissement des biens (Louis (II) achète une maison à Guémené en 1612) et une volonté de valorisation du titre de la famille. L'instruction de Louis (III) et Jacques, les deux fils du couple, est également soignée. Tous deux sont ainsi envoyés aux universités et académies de Paris pour y effectuer des études et exercices. 11

En 1625, Louis (III) est pourvu, à l'âge de 24 ans, d'une office au parlement de Bretagne. Il se marie un an plus tard avec Françoise Guyomar, fille de Julien Guyomar, seigneur de Goudelin. Le couple réside selon toute apparence à Ploërmel où Louis (II) les rejoint en 1627 et où est baptisé leur fils aîné Louis-François le 16 octobre 1629. Il n'est cependant pas impossible qu'à partir du début des années 1620, Louis (II) ait abandonné la gestion du Coscro à son fils Louis (III). Ce dernier n'y aurait cependant résidé avec son épouse qu'à partir de 1629, date possible du décès de Louis (II). Cette même date de 1629 (ou plus exactement 1629-1631) figurait sur le linteau du four qui se trouvait autrefois au Sud des bâtiments Est de la basse-cour. Il pourrait s'agir là d'une indication particulièrement importante. L'arrivée sur les lieux de Louis (III) de Lantivy et Françoise Guyomar pourrait en effet correspondre avec la profonde restructuration engagée sur le site au XVIIe siècle. Cette restructuration est apparemment assez spectaculaire. Si l'on se réfère en effet au plan actuel des lieux, ainsi qu'à ses axes structurants, on se rend compte en effet que le site dans sa quasi-totalité est organisé sur la base d'un même tracé directeur (fig. 25). Un certain nombre d'hypothèses peuvent être établies sur la base de ce tracé directeur. On pourrait ainsi penser que le réaménagement des lieux aurait été engagé au départ au Nord du manoir du Coscro, à l'emplacement actuel des communs. Le report des dimensions ainsi choisies aurait ensuite permis la définition des limites de la façade Sud du futur château. Le volume de la cour d'honneur parait quant à lui avoir été défini à partir de la façade Sud du manoir. De là aurait ensuite été reporté l'ensemble des dimensions de la zone Sud du futur château (jardins Est, Ouest et Sud). Les modules ainsi définis ne suivent pas l'axe de l'ancien manoir, visiblement abandonné au profit d'un nouveau. Ce nouvel axe est établi dans le prolongement de l'escalier du château nouvellement bâti, escalier lui-même utilisé comme une sorte de "redressoir" nécessaire à l'équilibre de l'édifice. Ce décalage pourrait expliquer le désaxement du grand jardin Sud. Concernant ce décalage, on pourrait également émettre une seconde hypothèse. Le grand jardin pourrait en effet, d'après les textes, avoir été établi à l'emplacement d'un ancien jardin. Certaines des limites de cet ancien jardin auraient tout à fait pu être incorporées en tant qu'éléments structurants du nouvel espace... Cette incorporation de structures plus anciennes au sein du nouveau domaine se traduit également par la réutilisation de fragments architecturaux médiévaux au sein des nouveaux bâtiments XVIIe. Au titre des réemplois les plus visibles se 12 trouvent la cheminée et la fenêtre Nord du pavillon Sud-Est ainsi que la porte Nord et les deux meurtrières du pavillon Sud-Ouest (fig. 15 et 16). L'emplacement de ces deux meurtrières n'est sans doute pas anodin, le pavillon dans lequel elles ont été inclues se trouvant, d'après nos hypothèses, à proximité immédiate d'une porte ou d'un mur de clôture fermant la terrasse intermédiaire à l'Ouest. Malgré les décalages encore visibles de nos jours sur le site (terrasse intermédiaire, murs Sud et Ouest du jardin), l'ensemble ainsi défini est d'une grande unité, articulé autour d'axes Nord-Sud et Est-Ouest organisés suivant une grande régularité. Face à une telle homogénéité, la notion de projet unique s'impose...

Entre 1633 et 1638, Louis (III) de Lantivy et Françoise Guyomar demeurent visiblement au Coscro, comme en témoignent différents actes rédigés durant cette période en leur présence à Lignol ou Guémené. Ce serait donc en toute logique également au Coscro que seraient nés leurs deux autres fils Jacques (en 1635) et Pierre (en 1638). C'est cependant à Rennes que décède Louis (III) en 1641. Françoise Guyomar, dès lors considérée comme douairière, ou autrement dit comme ayant droit sur les biens de son ex-mari, revend alors l'office que ce dernier possédait au Parlement de Bretagne. L'argent qu'elle retire de cette vente pourrait avoir servi en 1652 à l'achat de la seigneurie de Kergano, située sur la commune de . En 1655, Louis-François est pourvu, comme le fut son père, d'une office au Parlement de Bretagne. C'est sans doute cette même année, à l'occasion du mariage de ce dernier avec Florimonde de Keradreux que Françoise Guyomar cède à son fils aîné ses droits sur le domaine du Coscro. Cette dernière, citée à de nombreuses occasions comme "dame du Coscro", paraît néanmoins avoir été seule en charge de la bonne marche du domaine. Les nouveaux mariés ne résident en effet pas au Coscro mais à Lanouée où naîtront au moins cinq de leurs huit enfants (Claude-François en 1656, Michel-Amboise en 1658, Sébastienne-Jacquemine en 1659, Louise-Françoise en 1667 et Julien-Louis en 1668). C'est donc Louis-François, en tant qu'héritier du domaine, qui confirme en 1663 l'achat de la terre et seigneurie de Kergano effectué par sa mère près de dix ans auparavant. Cette même année, en décembre, il rend aveu au seigneur de Guémené pour sa seigneurie du Coscro. Cet aveu constitue un document majeur pour notre connaissance des lieux. Les données contenues au sein de ce document permettent en effet de définir avec précision les grands axes de structuration du 13 domaine de l'époque (cf. étude ethnobotanique et fig. 41 et 42). Le manoir est alors doté, entre autres, d'une chapelle, d'un pigeonnier, d'une basse-cour, de jardins et d'un jeu de paume, élément de prestige s'il en est. Ce dernier, d'après les recherches menées par Stéphane Crozat, se situait au Nord du château, face à la route qui menait à la métairie de Kerliguinic. Si l'on peut raisonnablement penser que le jardin clos Sud existait déjà à l'époque, rien n'est moins sur en revanche concernant la levée du moulin. On accédait alors à ce dernier par une route située plus à l'Ouest et le long de laquelle est édifié un mail (jeu de boules apparenté au croquet).

A la mort de Louis-François en 1668, Florimonde de Keradreux, sa veuve, vend l'office que son mari défunt possédait au parlement de Bretagne. La famille pourrait alors avoir rejoint Françoise Guyomar au manoir du Coscro comme le souligne un acte du 2 mai 1669. Ce même mois, un inventaire du Coscro est effectué dans le cadre d'une estimation des biens du défunt. Florimonde de Keradreux semble avoir porté beaucoup d'attention à la conservation des titres de la famille. Elle sollicite ainsi la Chambre de la Réformation de Bretagne en 1668 à Rennes afin que celle-ci confirme les qualités de noblesse d'ancienne extraction des Lantivy du Coscro. En 1670, elle remporte également un procès contre le Duc de Richelieu et par lequel elle récupère la baronnie de Rostrenen. En 1681, Claude-François de Lantivy, fils aîné de Louis-François et Florimonde se marie avec Anne-Christine l'Evesque, dame de Langourla. De cette union naîtront Jean, né après 1681 et Florimonde-Renée, née en janvier 1683 à Vannes. A l'âge de 27 ans, en juin 1683, tout comme ses père et grand-père, Claude-François acquiert un office au parlement de Bretagne. Ce même mois de juin 1683, il est cité pour la première fois en tant que seigneur du Coscro dans le cadre d'un acte de tutelle effectué au profit de ses cousins. Le titre de seigneur du Coscro lui est transmis par sa mère, dont un texte daté de janvier 1683 souligne la qualité de dame douairière du Coscro ; qualité que porta sa belle-mère Françoise Guyomar jusqu'à la fin des années 1670. En cette fin du XVIIe siècle, la vie au Coscro devait alors avoir un certain piquant. Claude-François et Anne-Christine paraissent en effet résider au Coscro, comme le souligne un aveu rendu pour la seigneurie de Kergano ainsi que l'acte de vente du bois de Kerouallan en 1683-84. Florimonde de Keradreux qui habite 14

également sur place a sans doute encore à sa charge cinq enfants mineurs. C'est à elle que reviendra également la charge de ses petits-enfants Jean et Florimonde- Renée après le décès de leur père en 1689. Anne-Christine l'Evesque, veuve de Claude-François ne semble en revanche avoir eu alors qu'un rôle mineur au sein de la famille puisque c'est également sous l'impulsion de Florimonde Keradreux que l'office que possédait son fils au Parlement de Bretagne est vendue en 1690. La seule action remarquable menée par Anne-Christine consiste en l'enregistrement en 1696 des armoiries des Lantivy au sein de l'Armorial Général de . Est-ce suite à cet enregistrement que la terre du Coscro est érigée en comté ? Si Florimonde de Keradreux, décédée à Rennes en juillet 1697, ne semble pas avoir jamais porté le titre de comtesse, sa belle-fille en revanche est citée comme telle dans un acte daté de 1701. Ses enfants ayant été mis sous la tutelle de leur grand-mère à la mort de son mari Claude-François, Anne-Christine l'Evesque n'assurera la gestion douairière du Coscro que quelques années. Le domaine revient en effet à son fils Jean de Lantivy, à sa majorité, en janvier 1703. Jean ne profitera cependant que peu de temps de son nouveau titre puisqu'il décède quelques jours après sa majorité au collège de La Flèche. Florimonde-Renée, sœur de Jean, se marie à Lignol le 23 février 1703 avec Jean-Gilles de Rougé, marquis du Fay et de Plessis-Bellière8. La mariée apporte en dot la somme de 50 000 livres de rente en terres, ce qui constitue pour l'époque une somme considérable. Le couple demeure à Rennes ou naît probablement leur fils aîné Louis en décembre 1705. La succession du domaine du Coscro n'est pour autant pas encore fixée. Anne-Christine l'Evesque ne s'étant pas acquittée de la part de rachat due au seigneur de Guémené lors du décès de son fils Jean, le domaine est partiellement affermé en septembre 1704 sous la tutelle de Jérôme Joseph Le Corre, sieur de Roscouet, fermier de Guémené. Suite au remariage de sa mère en janvier 1706, c'est à Florimonde-Renée que revient dès lors l'obligation de suivre au plus près les problèmes de succession engendrés par le décès de son aîné. En août 1706, l'héritière réclame ainsi à Jérôme Joseph Le Corre la gestion de la totalité de ses biens ainsi que de ceux hérités de son frère Jean. La demande n'est apparemment pas ratifiée.

8 Armes des Rougé : de gueules, à la croix pattée d'argent. 15

En 1707, Florimonde-Renée perd son mari Jean-Gilles de Rougé, décédé en juin au siège de Saragosse à l'âge de 35 ans et donne naissance en décembre à sa fille Innocente-Luce-Catherine. Devenue veuve, elle n'en poursuit pas moins les transactions relatives à son héritage sur le Coscro. Un partage est ainsi établi en 1709 entre l'héritière potentielle et son oncle Julien-Louis de Lantivy. A l'issue de la négociation, Julien-Louis reçoit la seigneurie des Aulnais ainsi que très probablement des parts sur celle du Coscro. Cet état de fait paraît devoir être confirmé par la qualité de "seigneur du Coscro" attribué au frère de Claude-François sur deux documents datés de cette même année 1709. Julien-Louis réside alors à Vannes, où sa vie dissolue est retranscrite par les chroniques du temps. Il est ainsi "célèbre" pour avoir provoqué, en 1707, le décès de François du Bot suite à une querelle de jeu. L'héritier des Lantivy du Coscro sera condamné à mort pour cet acte et se verra contraint de fuir la Bretagne. Il ne réapparaîtra que quelques mois plus tard, après avoir sollicité et obtenu une grâce royale. En 1719, quatre ans après la mort de Louis XIV, la France est gouvernée par le Régent Philippe d'Orléans. L'un de ses ministres, l'abbé Dubois, profitant d'une situation trouble, fait exécuter le marquis de Pontcallec, chef de la révolte des Bretons. S'en suit une conjuration contre le roi à laquelle participe activement Julien- Louis de Lantivy. Condamné une seconde fois à mort pour crime de lèse-majesté par arrêté de la Chambre Royale le 26 mars 1720, Julien-Louis fuit probablement en Espagne. C'est ainsi que par lettres royales datées du 18 avril 1720, Florimonde- Renée de Rougé, marquise du Plessis-Bellière se retrouve dotée des biens de son oncle à condition que toutes les marques de seigneurie et d'honneur qui sont dans les maisons et châteaux dudit condamné soient démolies, abattues et effacées, tous les fossés desdites maisons et châteaux comblés, et que tous les bois de haute futaie soient coupés à la hauteur de neuf pieds. Florimonde-Renée de Rougé ne semble pour autant pas avoir encore récupéré la totalité de ses pleins pouvoirs sur le domaine dont elle hérite à nouveau par procuration en 1720. En mars 1725, la situation de non droit créée par sa mère suite au décès de Jean 21 ans plus tôt régit encore le domaine. Le Coscro est donc toujours à cette époque placé sous la tutelle de Jérôme Joseph Le Corre, sieur de Roscouet, fermier de Guémené. Les manoir, logemens, escuries, jardins et fruits du Coscro sont alors affermés à Lauray Haraut. Sont également mis en fermage les métairies et le moulin du lieu. Afin de récupérer ses biens, Florimonde-Renée de 16

Rougé fait évaluer les revenus du domaine en octobre 1725. Nous ignorons cependant à quelle date exactement il lui fut possible de remettre la main sur ses biens (après 1725). Innocente-Luce-Catherine, fille de Florimonde-Renée se marie en 1729 avec Jean-Sébastien de Kerhoent, brigadier du Roi et gouverneur des villes et châteaux de Morlaix. Son frère aîné, Louis de Rougé, marquis du Plessis-Bellière et fils de Florimonde-Renée avait épousé quant à lui à l'âge de 17 ans Marie-Thérèse d'Albert d'Ailly en 1722. Les deux fils issus de cette dernière union étant morts en bas âge, c'est sans postérité que Louis de Rougé meurt en juin 1732. Avec le décès à en 1740, à l'âge de 72 ans, de Julien-Louis de Lantivy s'éteint donc définitivement la branche des Lantivy du Coscro. En 1744, Innocente-Luce-Catherine de Rougé perd à son tour son époux dont elle n'avait pas eu d'enfants. Elle se remarie en 1747, à l'âge de 40 ans, avec son Altesse Royale Emmanuel-Maurice, prince de Lorraine. Sa mère Florimonde-Renée de Rougé, née de Lantivy, décède un an plus tard dans son château de Rostrenen.

Le domaine du Coscro est alors bien loin des préoccupations de son héritière dont la vie s'organise plutôt autour de son hôtel parisien d'Elbeuf, de sa baronnie de Rostrenen en Bretagne ainsi que de ses terres de Vienne-le-Châtel en Champagne et de la Châtellenie de Moreuil en Picardie. Le Coscro est alors partiellement mis en vente en 1748. La majeure partie du domaine trouvera un nouvel acquéreur en la personne de Thomas Jean de Mauduit, chevalier, seigneur de Chef du Bois, capitaine au sein du régiment royal de dragons depuis 1735 et chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis. L'homme âgé de 34 ans réside alors à , ville qui l'a vu naître en 1715. La famille Mauduit, originaire de Candé en Maine-et-Loire, avait accédé à la noblesse en 1701 par l'achat d'une charge de secrétaire du Roi. L'acquisition d'un domaine tel que celui du Coscro confère dès lors à Thomas Jean le prestige que seul un château pouvait encore apporter à son titre. Le personnage est apparemment un homme cultivé dont les lectures éclectiques traduisent la curiosité. Un inventaire de sa bibliothèque réalisé en 1793 cite la présence de 305 ouvrages. Parmi ceux-là, au moins quatre dictionnaires : Le Dictionnaire universel françois & latin ou Dictionnaire de Trévoux (1704-1771) ; la cinquième édition publiée à Amsterdam en 1734 du Dictionnaire historique et critique de Pierre Bayle ; le Grand Dictionnaire historique, ou Mélange curieux de l'Histoire sacrée et profane de Moreri, 17 publié de 1674 à 1759 ou encore Le grand dictionnaire géographique et critique d'Antoine-Augustin Bruzen de la Martinière dont l'édition en 6 tomes a été publiée à

Paris en 1739-1741. De nombreux ouvrages dévoilent également le goût de leur propriétaire pour l'histoire et la géographie : une Histoire universelle9, une Histoire ancienne, deux Histoire de France, deux ouvrages en plusieurs tomes retraçant l'histoire de la Bretagne10, une Histoire d'Angleterre 11, une Histoire de la Suède, une Histoire des

Indes12, une Histoire de l'Empire 13, une Histoire du concile de Trente14, une Histoire des juifs, une Histoire de Louis XIV ainsi qu'un ouvrage retraçant ses ordonnances. On y trouve encore une Histoire d'un homme illustre, une Géographie de (Valnelle ?) et quatre grande cartes géographiques. Au titre des ouvrages classiques sont inventoriés : la Sainte Bible, les Oeuvres de Sénèque15, les Oeuvres de Virgile ou encore Pausanias, ou voyage historique de la Grèce16. Les ouvrages plus contemporains traduisent quant à eux, tout comme certains livres cités plus haut, de la vision moderniste de leur propriétaire : Les Essais de Montaigne, l'Esprit des lois de Montesquieu17, ou encore Le plaidoyer de (Fraines?). La bibliothèque de Thomas Jean de Mauduit contenait enfin quelques ouvrages pratiques relatifs à l'architecture, à l'agriculture et au jardin : Architecture

9 Il pourrait s'agir, de l'ouvrage de LENGLET DU FRESNOY (N.), Histoire universelle, Paris, Frères de Bure, 1778. 10 Pour plus de renseignements, consulter TONNERRE (N.-.Y, Dir.), Chroniqueurs et historiens de la Bretagne du Moyen Age au milieu du XXème siècle, Rennes, Presse Universitaire de Rennes - Institut Culturel de Bretagne, novembre 2001. 11 Cet ouvrage pourrait être attribué à David HUME, dont l'Histoire d'Angleterre fut publiée pour la première fois en 1762. 12 Il pourrait s'agir de GUYON (Abbé Claude-Marie), Histoire des Indes Orientales anciennes et modernes, 3 volumes Paris, Desaint & Saillant, 1744. ou de RAYNAL (Abbé G.-T.-F.), l'Histoire des Indes, 1770. Ce dernier ouvrage traite de l'histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des européens dans les deux Indes. Il fut d'abord publié à Amsterdam, en 1770 puis réimprimé en 1772 et 1773. Le 19 décembre 1772, le Conseil du Roi condamnait l'Histoire philosophique, ayant pour seule conséquence de donner à l'oeuvre de Raynal un succès de scandale. Le nom de Raynal était aussi connu que ceux de Voltaire, de Montesquieu, et de Rousseau. Après 1789, il fut considéré comme un des pères de la Révolution. 13 Il s'agit peut-être de l'ouvrage suivant : HEISS, Histoire de l'Empire, Paris, C. Barbin, 1684 ou 1694. 14 Il pourrait s'agir de l'ouvrage de PAOLO SARPI, histoire du concile de Trente, 1619, réédité en français, traduction P.-F. de COURAYER, deux volumes, Amsterdam, 1736. 15 Il s'agit vraisemblablement de : Les oeuvres de Sénèque, traduction de Pierre Du-Ryer, Lyon, C. Fourny, 1663 ou 1669. 16 Pausanias, ou voyage historique de la Grèce, 2 vol., Paris, 1731 (traduction de Gedyon ?). 17 Il s'agit vraisemblablement d'une réédition de L'esprit des lois de MONTESQUIEU, publiée pour la première fois en 1748, en deux tomes. 18 moderne18, Instruction pour le jardin rustique ou encore Le nouveau théâtre de l'architecture et maison rustique. Le 3 février 1754, Thomas Jean de Mauduit se marie avec Jeanne-Marie de Kerpaen de Kersalo, union concrétisée par la naissance quelques mois plus tard de leur première fille Marie-Anne-Hyacinthe. En 1755, Jeanne-Marie de Kerpaen donne le jour à Jeanne-Thomase-Rosalie. Il semblerait que Thomas Jean ait alors pris son nouveau rôle de châtelain très à cœur. Vers 1758, Il engage ainsi un procès contre Julie-Louise, épouse du prince de Rohan à propos d'une terre qu'il revendique être de sa propriété à Ploerdut. Cette même année, Gabriel-Hyacinthe-François, premier fils de Thomas Jean, est baptisé à Lignol et selon Danigo19, on bénit une chapelle au Coscro le 7 octobre. Doit-on pour autant comprendre en cela que Mauduit a fait édifier un nouveau bâtiment au sein du château ? La référence de cette source n'étant pas citée par son auteur, nous n'avons pas pu faire plus de recherches à ce sujet... A partir de 1762, Thomas Jean consacre une partie de son énergie à l'achat d'un pré dit "prat Scorff", en bordure de la rivière. D'après la description qui en est faite, cette pièce de terre, qui appartenait jusqu'alors à la famille de Kerouallan, se situait dans le prolongement de la grande prairie du Coscro. Au cours des années suivantes, Jean Thomas de Mauduit étend peu à peu la superficie de ses propriétés. Apparemment très au fait de l'ancienne configuration du domaine, il s'attache, par l'achat successif de métairies et autres moulins, à reconstituer minutieusement la seigneurie telle qu'elle était avant sa vente par Innocente-Luce-Catherine de Rougé. Les lieux acquis sont ensuite affermés, permettant ainsi à la famille Mauduit de tirer de substantifiques revenus de leurs biens. En cela, Thomas Jean se pose en réel gestionnaire, à l'image des modèles types de propriétaires terriens largement décrits par les ouvrages et traités de l'époque. Thomas Jean décède au Coscro le 2 janvier 1789. Le domaine échoit alors à son fils aîné, Gabriel-Hyacinthe-François, âgé de 30 ans. C'est également en 1789 que Louis Capitaine établit la première carte complète du Morbihan20. Cette carte dite "de Cassini"21 retrace avec grande

18 Il pourrait s'agir de Charles-Etienne BRISEUX (Attribué à), Architecture moderne où l'art de bien bâtir, 2 vol., Paris, C. Gombert, 1728. 19 DANIGO (J.), Eglises et chapelles du pays de Guémené, Bannalec, Imprimerie Régionale, 1994. D'après A.D.M., Vannes, 1 Mi Ec 110 RO 01 à 06. Registres paroissiaux de 1582 à 1790. 20 Vannes, n°158. Feuille 172. Carte levée en 1789 par Louis Capitaine (1749-1797). B.N.F., Cartes et Plans, Ge FF 18595 (158). 19 précision la topographie des lieux (fig. 26). La superposition de la version gravée de cette carte avec la carte I.G.N. actuelle laisse apparaître un "détail" important (fig. 27). Le tracé de la route d'Inguinel à Guémené retracé par cette carte est en effet alors très différent de celui que dessert actuellement la D. 18. Au départ d'Inguinel, la route actuelle et l'ancienne voie se superposent quasi- parfaitement. C'est au croisement avec l'actuelle route D. 18 et la voie communale desservant Barlagadec et Saint-Yves que les tracés se séparent. L'ancienne voie, conservée de nos jours sous forme de chemins et de portions de routes, se dirige dès lors vers l'Est, en direction des hameaux de la Haye et de Raoullan. De là, la route descend en pente raide pour aboutir au moulin de Kergano et se dirige ensuite vers Guémené (voie communale actuelle). Cet ancien tracé longe le Scorff par l'Est et ne dessert donc pas directement le Coscro. Quant aux voies et allées situées alors à l'Ouest du château et reconnues par les textes, elles n'ont pas été comprises en tant que voies administratives par Louis Capitaine lors de son relevé. Il s'agit là d'une donnée essentielle pour notre compréhension du site tel qu'il était à la fin du XVIIIe siècle. Cette absence marquée nous permet paradoxalement de reconnaître les routes et allées situées à l'Ouest du château comme appartenant au domaine privé du Coscro. De même, elle justifie la présence importante et marquée au sein du paysage d'un pont sur le Scorff, situé au Nord-Est du château (fig. 42).

La politique de Gabriel-Hyacinthe-François envers la gestion du Coscro sera équivalente à celle de son père, défendant avec assiduité les biens acquis par la famille. Son action ne sera cependant que de courte durée. Par peur des représailles engagées par les révolutionnaires contre la noblesse, l'héritier des Mauduit quitte précipitamment le Coscro en juillet 1792 ; on le dit alors à Paris. N'ayant pas cependant attesté depuis cette date de sa présence en France, Gabriel-Hyacinthe- François est dès lors reconnu par la nation comme "émigré". Quant à ses biens, ils sont mis sous séquestre. C'est donc face à un château déserté que Mathieu Bazin, huissier auprès du tribunal du district du Faouët se trouvera lors de sa visite au Coscro en décembre 1792. Le sieur Le Fax, jardinier de son état, ayant garanti que le site avait été

21 César-François Cassini de Thury (1714-1784) fut à l'origine de la première campagne complète de relevé de la topographie de la France. 20 abandonné tel quel, Bazin procède alors à un inventaire complet des lieux. Cet inventaire réalisé en décembre 1792 sera conforté par deux autres états de lieux (cf. annexes, p. 63 à 86). L'ensemble de ces documents constitue un précieux témoignage pour les historiens. Il comporte en effet de larges descriptions des bâtiments, fait état de l'ensemble du mobilier présent et décrit avec grande précision les objets du quotidien des Mauduit. L'ensemble des objets inventoriés au sein du château et de ses dépendances est mis en vente à partir de janvier 1793. Faute de pouvoir justifier de la fuite ou de l'existence même de son frère, Jeanne Thomase Rosalie, sœur aînée de Gabriel- Hyacinthe-François de Mauduit soumet le 22 février 1793 une pétition aux autorités. Elle réclame à ces dernières la possibilité de pouvoir récupérer, au titre d'héritière de son père Thomas Jean, sa part d'héritage revenant de la vente des biens mobiliers du Coscro ; requête qui lui sera refusée le 25 février suivant. Les biens immobiliers et terriens relevant du Coscro font quant à eux l'objet d'estimations en novembre et décembre 1793. Ces descriptions nous permettent de reconnaître avec précision l'implantation et l'aspect du moulin (fig. 28) ainsi que ceux des biens situés à proximité immédiate du château (cf. étude ethnobotanique et fig. 43 et 44). Thomas Le Pappe se porte acquéreur de la partie du domaine située à proximité du château le 15 janvier 1794. Cette acquisition est effectuée sans l'accord de Jeanne Thomase Rosalie de Mauduit et de sa sœur Jeanne Denise. Toutes deux réagissent alors violemment à la vente de leur bien, vente dont elles réfutent la légalité. Leur frère Gabriel-Hyacinthe-François ayant été condamné à mort suite au débarquement qu'il effectua avec l'armée loyaliste à en 1795, les deux sœurs restent dès lors, avec leur neveu Thomas Casimir Mauduit de Kervern, les seuls héritiers susceptibles de pouvoir revendiquer une quelconque main-mise sur les parts qu'ils détenaient sur le Coscro. L'affaire ne sera cependant résolue qu'en juin 1806, date à laquelle la préfecture du Morbihan accordera aux héritiers la main levée du séquestre établi sur la part des biens ayant appartenu à Gabriel-Hyacinthe-François de Mauduit (et non sur la totalité des biens de leur père Thomas Jean comme demandé à l'origine).

Thomas Le Pappe décède vraisemblablement avant 1803. Suite à sa mort, Elisabeth Marie Catherine, Suzanne Marie Joseph, épouse Vrenière et Amélie, ses filles et héritières établissent un partage des biens que leur père possédait au 21

Coscro. Ce document primordial fournit une description quasi-chirurgicale des lieux, nous permettant par la même d'en reconstituer avec grande précision la configuration. C'est sur la base de cette description que nous avons pu restituer au plus juste les bâtiments du château tels qu'ils étaient à l'époque (fig. 29). Le même exercice a été effectué pour les abords immédiats du château (fig. 30) ainsi que pour le paysage environnant (cf. étude ethnobotanique et fig. 45 et 46). La décision préfectorale prise en 1806 au sujet de l'héritage de Jeanne Thomase Rosalie de Mauduit et de sa sœur Jeanne Denise Quinçon modifie bien évidemment la donne quant aux biens acquis par les Le Pappe en 1794. Nous ne possédons hélas aucun document d'archives relatif au rendu de ces biens. Il est probable cependant que l'Etat ait alors dû s'acquitter auprès des Le Pappe de la somme nécessaire au rachat de la part du Coscro revenant aux héritières Mauduit. La description plus tardive et indirecte de l'héritage laissé par Jeanne Denise Quinçon à ses enfants nous permet de reconstituer assez justement quelles furent exactement la nature et l'étendue de ces biens22 (fig. 31). Outre les abords immédiats du château, appartiennent aussi aux héritières Mauduit les 2/3 de ce dernier, soient : -Deux caves, situées au Nord-Ouest. -Au rez-de-chaussée, à l'Ouest : la salle Sud, une petite cuisine (ou office) et une remise.

22 Biens situés au-delà du périmètre immédiat du Coscro : -Maison de la carrière et une maison de maître avec ses dépendances situées toutes deux à Guémené, - Moulin du Scanff, avec toutes ses dépendances et annexes, situées en Ploërdut et Lignol -Métairies de Coët-er-Bourze, de Kyar, métairie de Gouhiers en Ploërdut, métairie de Kmotten en Ploërdut, métairie de Krach au Hinguer en Lignol, métairie de Ty-Nevé au Hinguer en Lignol, métairie de Kvéhen, métairie de Ty-Nestour, métairie dite "le Divéchen Bras" au Hinguer en Lignol, métairie dite Le Divéchen Bihan au Hinguer en Lignol, toutes avec leurs dépendances -Métairies et foncialités de quatre tenues à domaine congéable au village et dépendances de Calerne en Lignol ainsi que d'une ruine à domaine congéable située au village et dépendances de Canquisouré en Lignol, - Foncialité du village entier de Ploërdut Biens situés autour du château du Coscro : -Moulin du Coscro -L'avenue dite le Mail (n°141), la moitié de la grande prairie dite de la fontaine sans édifices (n°190), la petite prairie aux chevaux avec ses fossés couchant et nord (n°191), la petite prairie du bas du bois avec son fossé au midi (n°192), le bois de la chapelle avec ses fossés au cerne (n°194), la moitié du grand jardin (n°195), le pavillon nord de la terrasse (n°199), la terrasse numéro 200), le pavillon au midi de la terrasse n°201), le pavillon de l'orangerie (n°202), le jardin de l'orangerie (n°203), la pièce de terre sous cerisiers (n°206), leurs droits dans la maison principale (n°207, 209 et 210), leurs droits dans la cour de devant (n°204), les bâtiments des basses-cours (n°211 et 213), le jardin neuf (n°214), le champ au bas de la basse cour avec son fossé au nord (n°215), une petite pâture près de l'ancien étang (n°225), la grande prairie de la levée dite prat er velchenec, (n°226), la petite prairie de la levée. -Droits dans la basse-cour, (n°212), dans la levée du Moulin (n°198), dans l'avant cour et l'aire à battre (n°220 et 22

-La totalité des pièces du premier étage. -Les greniers. Revient donc aux héritières Le Pappe le tiers restant, soit : -La salle située au-dessus des caves. -Les pièces du rez-de-chaussée situées à l'Est de l'escalier (deux salles, un office et la chapelle). -La grande cuisine. -Le bûcher avec son grenier et le grenier de la remise. -Le grenier situé au-dessus de la remise. Tout comme l'escalier du château, l'ensemble des parcelles considérées au titre de passages ou d'accès à l'eau est considéré comme restant à disposition des deux parties indivises : latrines, escalier central, combles, toiture, cour d'honneur pavée, basse-cour avec son puits, avant-cour, aire à battre, douet à laver, réservoir, allée principale et levée du moulin. Les bâtiments de l'avant-cour, la moitié du jardin clos ainsi que le pavillon Ouest de la cour d'honneur utilisé comme écurie restent quant à eux propriétés des Le Pappe. Si ces derniers paraissent avoir volontairement privilégié la gestion agricole du site, il n'en est apparemment pas de même pour les héritières Mauduit. Le moulin du Coscro est ainsi affermé par Jeanne Denise de Mauduit, épouse de la Fargue à compter du 1er mars 1816. Le château sert alors apparemment de résidence à la famille de Mauduit ainsi qu'à ses descendants, comme en témoigne en 1822 l'acte de naissance d'Alexandrine Louise Denise du Bot de Talhouët, première petite fille de Jeanne Denise de Mauduit. Outre d'éventuels domestiques et autres personnes attachées à la gestion des lieux, le château est habité en 1835 par trois générations, soit : Jeanne Denise de Mauduit, épouse de la Fargue, sa fille unique Jeanne Thomase Rosalie Quinçon, veuve d'Alexandre Marc du Bot de Talhouët et les trois enfants issus du mariage de ces deux derniers. Cette présence inter-générationnelle ainsi que le mariage en secondes noces de Jeanne Thomase Rosalie avec Auguste Armand Olivier des Brulais justifie sans doute les travaux de séparation effectués en 1835 au sein même du château (salle Sud-Ouest).

221) et dans l'avenue principale (n° 222). 23

Comme nous l'avions démontré ci-dessus (fig. 27), la route d'Inguinel à Guémené passait au moins jusqu'en 1792 à l'Est du Scorff. Il semblerait que la réquisition du domaine du Coscro ait ensuite modifié la donne. De gros travaux sont ainsi engagés au moins à partir de 1838 par les Ponts et Chaussées du Morbihan. Il s'agit alors de prolonger les anciennes allées du domaine seigneurial du Coscro afin de créer une nouvelle desserte pour la route d'Inguinel à Guémené (fig. 32, 33 et 34). Ce choix n'est topographiquement pas anodin. A la différence de l'ancienne voie, le nouveau tracé, essentiellement développé en fond ou bordure de vallée, est en effet nettement plus facilement carrossable que l'ancien. Le tracé de la nouvelle route départementale n°10 est achevé en 1841, date à laquelle est dessiné le cadastre de la commune de Lignol (fig. 3). Les travaux ne sont pour autant pas terminés. De longues procédures résultent en effet de ce nouvel aménagement. Il s'agit essentiellement d'indemnités à régler aux propriétaires mitoyens dont les parcelles ont été endommagées. Au titre des réclamations figurent, à titre d'exemple, la perte de 600 pieds d'arbres situés le long d'une avenue (sans doute l'ancienne allée menant de l'avenue principale au moulin), la création de clôtures, bordures en pierres sèches, fossés ou encore la mise en place de talus. Se posent également des problèmes de rétention d'eau sur les zones excavées. Les pavés de la nouvelle route n°10 sont apparemment issus, selon un texte de 1838, de carrières situées le long du Scorff, en amont de Guémené. Il n'est pas impossible pour autant, qu'à l'identique des bois, dont il est alors précisé qu'ils seront pris sur les localités et le plus à proximité des lieux d'emploi pourvu qu'ils soient de première qualité, le granit ait également été extrait à proximité de la nouvelle route. En 1842, d'après les Ponts et Chaussées, l'exploitation d'une carrière en galerie appartenant à Mr Olivier des Brulais et utilisée pour l'entretien de la route serait ainsi à l'origine de l'effondrement d'une chemin sur la propriété de ce dernier. Au vue de ce témoignage, on pourrait aisément émettre l'hypothèse selon laquelle les zones d'extraction encore visibles de nos jours en bordure du Scorff, au sein même de la propriété du Coscro (bois de haute futaie), résulteraient de la construction de la route n°10 (fig. 35). Cette hypothèse pourrait être confortée par la taille des deux allées situées dans l'axe du château à l'Est. Signalées comme rejoignant le Scorff sur le cadastre de 1841, ces allées sont aujourd'hui nettement plus courtes, interrompues par un dénivelé abrupt. Ce dénivelé pourrait avoir pour 24 origine l'effondrement de la galerie d'extraction de granit évoquée par le document de 1842...

Jeanne Denise de Mauduit décède en janvier 1846. Ses descendants n'habitent alors plus le château, délaissé au profit d'une maison situé dans la ville de Guémené. Ils profitent néanmoins encore de leur moitié du château du Coscro, sans doute alors transformée en résidence secondaire. Jeanne Thomase Rosalie Quinson, veuve du Bot de Talhouët et épouse en secondes noces d'Auguste Olivier des Brulais décède un an après sa mère en janvier 1847. Un partage des biens de la défunte est effectué au profit de ses descendants au début de l'année 1849. La propriété est alors partagée en trois lots attribués respectivement à Auguste Olivier des Brulais, à ses enfants ainsi qu'aux enfants Du Bot de Talhouët. Faute de pouvoir diviser équitablement les château et pourpris du Coscro, ces derniers restent indivis entre les trois parties héritières. En décembre 1850, Edouard et Alfred du Bot de Talhouët achètent à leur sœur Alexandrine, épouse Mahé de Berdouaré, ainsi qu'aux héritiers Olivier des Brulais leurs parts d'héritage du Coscro. En 1854, par un acte sous seings privés, Alfred cède à son tour à son frère Edouard sa part d'héritage sur le Coscro. Edouard Adrien François du Bot de Talhouët reconstitue ainsi sous sa propriété l'ensemble des biens qu'avait récupéré sa grand-mère à l'issue de la Révolution. L'héritier des Mauduit ne s'arrêtera cependant pas en si bon chemin. En septembre 1860, il achète ainsi aux héritiers Vrenière ce qu'ils possédaient encore au sein des lieux, à savoir une partie du château, le pavillon Ouest de la cour d'honneur ainsi que la moitié restante du grand jardin (occupée par des semis et une pépinière). Les héritiers Vrenière restent en possession de l'avant-cour et des terres situées au Nord-Ouest du château, acquises par leur grand-père Le Pappe. Les droits restent partagés entre les deux parties concernant l'avenue principale, la levée du moulin, le passage dans l'avant-cour, l'aire à battre, l'accès au puits de la basse- cour et l'utilisation du lavoir (la fontaine située au Nord-Ouest). En 1891, M. et Mme Dupont achètent à Edouard du Bot de Talhouët, retiré au château de Crémobian, l'ensemble des biens que ce dernier avait acquis en 1850, 1854 et 1860 au Coscro. Le couple négocie ensuite en 1892 avec les héritiers Vrenière, desquels ils acquièrent le reste du domaine divisé en 1794. D'après les observations effectuées par Stéphane Crozat, les nouveaux propriétaires engagent alors une réfection complète du site. Le domaine est 25 revégétalisé et un parc à l'anglaise est créé à l'emplacement du bois de haute futaie (cf. étude ethnobotanique). Les époux Dupont n'ayant pas de descendants, le domaine est mis en vente à la mort de madame Dupont en 1945. Entre 1945 et 1949, date à laquelle le domaine est racheté par les Donval, le site est apparemment occupé par les réfugiés de guerre provenant de Lorient23. L'ensemble des bâtiments est alors habité, y compris les pavillons du grand jardin. La démolition du bâtiment Nord-Ouest de l'avant-cour daterait de cette même période d'occupation du site24. En 1953, le Coscro est acquis par maîtres Le Sourd et Juin (décédé en 1954), tout deux notaires à Guémené. Il n'est pas impossible que ces deux officiers notariaux soient en partie responsables du début du morcellement du domaine tel qu'il avait été reconstitué par les époux Dupont. Nous n'avons hélas aucun document relatif à ce sujet. De 1965 à 1976, le site est en possession de M. et Mme Huchet de la Bédoyère. Ces derniers sont sans doute à l'origine de l'inscription du château sur la liste de l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques effectuée en 1967. D'après les photographies aériennes réalisées pour l'occasion, le château et son environnement immédiat sont alors loin d'être en bon état (fig. 5 à 8 et 10). Les ouvertures de la façade Sud du château sont en piteux état. Tout comme le pavillon Ouest de la cour d'honneur, la toiture de l'ancien manoir formant la partie Nord du château a disparu et ses murs sont recouverts par la végétation. Cette dernière, encore très représentative des aménagements réalisés par les époux Dupont, occupe de grands pans du site autrefois plus ouverts (cf. étude ethnobotanique et fig. 48). Quant au grand jardin, il est apparemment cultivé en céréales. M. et Mme Huchet de la Bédoyère revendent le domaine en 1976 à M. Espié. Le nouveau propriétaire du Coscro, pour des raisons que nous ignorons (sans doute financières...), démembre alors entièrement le site. Les arbres remarquables sont coupés, le bâtiment situé au Sud-Est de la basse-cour est détruit, de même que la partie la plus ancienne du château (le manoir) (fig. 8). De l'ensemble phénoménal du domaine acquis par les Dupont ne resteront au départ de M. Espié que 12 hectares concentrés autour du château. En 1978, le site fait à nouveau l'objet d'une indivision gérée par M. Barbié et Mme Le Goff. Cette situation perdurera jusqu'en 1984, date à

23 Renseignements Daniel Piquet. 24 Renseignements Lucien Le Clinche. 26 laquelle M. Daniel Piquet acquiert le château et les 12 hectares de domaine encore disponibles. Le château a fait l'objet depuis cette date d'une restauration complète ; quant aux communs restant de la basse-cour, ils ont été réhabilités sous forme de gîtes. Dans le cadre de cette même politique de reprise en main du site, les murs Sud et Ouest du grand jardin ont été reconstruits et le bois de haute futaie a été partiellement replanté. De nombreuses questions demeurent encore cependant, relatives à l'aménagement du grand jardin, ainsi qu'à ses principes de gestion. D'où notre intervention sur les lieux, en septembre et octobre 2002...

2. Etude ethnobotanique, par Stéphane Crozat Introduction et méthodologie de recherche Depuis les origines de l'agriculture, l'homme, pour des raisons vitales, entretien, transporte et organise la végétation à des fins alimentaires, médicinales, domestiques, cultuelles et ornementales. Ce type d'interventions parfois très anciennes laisse de nombreuses traces sur l'ensemble du couvert végétal actuel. L'ethnobotanique est une science qui analyse et définit, dans un contexte socio-historique, l'ensemble des connaissances et coutumes humaines, concernant la végétation (ici au sens paysager, comme au sens particulier). Contrairement à la biologie végétale qui ne prend en compte que les facteurs spécifiques à l'élément "plante", à l'écologie qui analyse les relations entre la végétation et son milieu actuel (le biotope), ou encore la botanique qui a pour principaux buts l'identification et l'inventaire des espèces, l'ethnobotanique s'efforce de comprendre le rôle des interventions humaines passées sur l'environnement végétal, et la nature des liens qui en découlent. Il s'agit ici de faire prendre conscience et d'amener à réfléchir sur la notion d'histoire des paysages et de la végétation qui les composent.

L'étude ethnobotanique présentée ci-dessous a été réalisée dans le cadre de la fouille archéologique du jardin clos du château. Notre mission présentait un double objectif : savoir s'il existait encore actuellement des traces de végétation liées aux anciennes structures et identifier si cette végétation présentait encore une organisation visible et précise, tant d’un point de vue esthétique que formel. Notre étude a donc porté plus particulièrement sur la périphérie du château (anciens jardins). Quant aux autres parties, elles ont été prospectées à titre de 27

"sondage" afin de reconnaître l’implantation des jardins successifs du Coscro dans le grand paysage, en lien avec son ancien domaine agricole.

Dans un premier temps, nous nous sommes donc rendu sur le terrain les 8 et 9 octobre 2002, et avons parcouru l'ensemble des structures associées de près ou de loin au château. Dans le cadre de cette phase d'observation, plusieurs types de données ont été relevées : -La reconnaissance topographique du terrain, indispensable à la compréhension de l'implantation de la végétation. -La localisation de la végétation plantée, éventuellement celle de l'époque de la création du site, et encore en place à l'heure actuelle. -L'identification et le relevé des espèces présentes, en séparant les espèces spontanées des espèces plantées. Les résultats de l'ensemble de ces prospections ont été retranscrits sur plan (fig. 38) ainsi qu'au sein d'un tableau présentant les relevés des espèces végétales intéressantes d'un point de vue de l’étude (cf. annexes, p. 112 à 116). Les espèces locales courantes n'ayant pas, de notre point de vue, d’intérêt historique, paysager ou technique, n'ont pas été prises en compte dans ce tableau. Dans un second temps, nous avons consulté l’ensemble des documents d’archives, qu’il s’agisse de plans, de textes, de photographies, etc., récolté puis analysé par les archéologues au cours de la fouille des jardins du Coscro. Ont été extraits de ces documents les informations relatives au paysage ou à sa végétation décrits au cours du temps (cf. annexes, p. 116 à 118).

Ces deux phases alliant terrain et documentation ont ensuite été confrontées par des allers-retours constants, nous permettant par la même d'établir une synthèse globale des données. L'analyse de cette synthèse nous a permis par la suite d'identifier plusieurs des grandes phases d'évolution du site. La reconnaissance de ces différentes phases constitue un élément majeur dans le cadre de la future restauration des lieux, nous autorisant à envisager d’éventuelles restitutions, dans un souci de préservation de l’unité et de la chronologie des styles. Quelques réflexions ont également été menées de manière plus générale sur certains principes d'aménagement du domaine (limites de parcelles et bois). (cf. annexes, p. 119 à 121) 28

Etude de terrain et interprétation des données végétales par zones. Lors des prospections de terrain, nous avons défini un ensemble de zones, délimitées en fonction des différentes unités de composition végétale et de la topographie du site. Dans la mesure du possible, et par souci d’une meilleure lisibilité de l’ensemble de l’étude, les noms donnés à ces zones tiennent compte de ceux donnés dans les documents d’archive. Il peut s’agir d’anciennes allées, de parties boisées, de prairies, etc. Chaque zone a fait l’objet d’un relevé particulier de la végétation présente, intéressante d’un point de vue de l’histoire. Les emplacements des arbres ou des arbustes observés lors de notre étude et présentant un intérêt spécifique ont ensuite été replacés sur un plan d'ensemble du site (fig. 38). Les végétaux observés ont ensuite été identifiés puis classés au sein d'un tableau par zones, selon l'ordre alphabétique de leurs noms latins (cf. annexes, p. 112 à 116). Ils sont présentés par ces mêmes noms latins (le seul reconnu par tous selon une nomenclature internationale), leur nom commun, identifiable en France, ainsi qu’une rubrique d’observation donnant des précisions diverses sur l’âge, le lieu, l’implantation de la végétation, etc.

Signalons que si de nombreux arbres et quelques arbustes ont pu être identifiés comme indicateurs fiables des traces des anciens jardins et des activités des hommes dans le passé, aucune plante n’a réellement, en revanche, retenu notre attention d’un point de vue particulier. Ce constat tient probablement à différents facteurs croisés : -Les nombreux remaniements engagés sur le site au cours des dernières années, mais aussi l’abandon de nombreuses zones en première périphérie du château. -Le boisement de l'ensemble des espaces concernés, naturel ou réalisé par l’homme. -La densité végétale, le milieu acide (PH) et humide, soient autant de facteurs défavorables à la conservation des plantes sur une longue période.

1. Le grand jardin clos Cet ensemble à été remanié de nombreuses fois, encore très récemment, ce qu’atteste la présence de quelques pieds de blé, issus de cultures réalisées au cours des années précédentes. Sa présence atteste l’utilisation de cet espace comme terre 29 agricole. Nous avons relevé aussi quelques pieds de joncs et de saules, signe de poches résiduelles d’humidité présente dans le sol qui, soit par tassement (passage d’engins), soit par absence de drainage suffisant, provoque des poches d’eau résiduelles. Les profonds remaniements du grand jardin, passés ou récents, ne permettent pas de trouver d’autres information du point de vue des données végétales.

2. Bois taillis au Sud du grand jardin clos L’emplacement actuel des arbres, leur disposition en lien avec la topographie ainsi que les documents d’archives, nous permettent d’envisager une lecture de cet espace par époque. Les châtaigniers, plantés en doubles alignements formant une allée menant du grand jardin vers le Sud sont des plantations récentes, aménagées par le propriétaire actuel. Il en est de même pour le rhododendron, situé près de la mare. Les châtaigniers n’ont pas assez de lumière pour se développer à cet endroit. La mention de charmes situés au XVIIIe siècle à cet emplacement, nous laisse penser que les arbres observés ne sont pas ici à leur place. Dans cette partie du bois, comme dans l’ensemble qui constitue l’ancien bois de haute futaie, la présence de châtaigniers, de hêtres et de chênes en mélange et de façon irrégulière, constitue la base des essences du massif forestier. Ces essences d’arbres sont spontanées dans la région. Leur présence n’exclut toutefois pas que ces arbres aient été plantés à l’origine, puis ils se sont renouvelés peu à peu, au gré des semis spontanés ou des plantations complémentaires, au cours des générations (voir le chapitre traitant des bois, en synthèse). Les bouleaux et des sapins pourraient être considérés comme les vestiges d’un aménagement plus ancien, très probablement de la fin du XIXe siècle ou du tout début du XXe siècle. L’emplacement des bouleaux, sur de petits talus arrondis, et donc placés volontairement en hauteur, ou au contraire dans les fonds, près de la mare, en bord d’eau et sur une sorte de petite presqu’île aménagée à l’Ouest du petit plan d’eau, sont les indices des restes d’une composition irrégulière, tant du point de vue de l’aménagement du terrain (mouvements de sol doux, arrondis) que de l’emplacement des arbres. Nous sommes ici dans un contexte de jardin irrégulier de "type anglais". En outre, la présence de petits groupes de sapins, ou au contraire, plantés de façon isolée, de part et d’autre de l’allée centrale qui divise le bois, ou encore en bout de perspective (celle depuis le grand jardin) mais aussi de façon massive, à l’arrière (Sud) de la mare sont autant d’éléments d’une composition 30 paysagère volontaire qui vient marquer les circulations ou les confins des parcelles (ou de la pièce d’eau). Nous verrons que cette particularité caractérise l’ensemble du domaine et nous a d’ailleurs permis d’en reconnaître l’unité sur l’ensemble du territoire qui entoure le château et ses anciens jardins.

Enfin, deux dernières espèces ont été reconnues, identifiables en tant que vestiges du XVIIIe siècle (ou du XVIIe siècle ?). Il s’agit principalement des charmes dont l’implantation, de part et d’autre du cerne qui termine la perspective du grand jardin clos et parallèlement aux murs Sud, nous montre les restes d’un ancien alignement double formant une allée (fig. 36). Cette allée devait certainement servir de toile de fond à la perspective du grand jardin, dont elle obstruait la vue sur les côtés pour mieux la canaliser vers le centre, ménageant ainsi une perspective centrale. Le double alignement de ces arbres est à peine perceptible aujourd’hui car il ne reste que quelques sujets lacunaires, très anciens. Du double alignement au Sud-Ouest du cerne, il ne reste que l’alignement Nord, immédiatement au pied du mur du grand jardin. De celui du Sud-Est il ne reste que quelques arbres isolés de la charmille la plus au Sud. Ces alignements devaient être taillés en rideau, afin de constituer un écran visuel, et un écrin à l’ensemble du grand jardin. Les charmes ne sont pas spontanés au Coscro. Les bois situés à proximité du domaine n’en comportent pas naturellement et partout ou nous les avons rencontrés, leur présence est d’origine humaine. Par contre, il se sont largement ressemés à partir d’implantations anciennes.

Nous avons noté la présence d’un seul buis, situé au pied de l’un des charmes de l’alignement au Sud-Ouest du grand jardin. Comme les charmes, les buis ne sont pas spontanés dans la région. Les nombreux toponymes en "boux" ou en "boué" et qui concernent un ensemble de parcelles situées près de la ferme de Kerliguinic en atteste la présence exceptionnelle vraisemblablement d’origine humaine. Les buis ne se développent pas spontanément sur les terrains acides et leur présence est toujours due à celle de l’homme. Cet arbuste pourrait avoir appartenu ici à une composition plus ancienne (haie en bord de charmille, topiaire ?).

3. Bras mort du Scorff et ancienne île et bois le long du bras mort. Sur le versant Nord du bois de haute futaie, la pente descend régulièrement jusqu’au Scorff, de manière assez abrupte. Cet espace densément boisé comporte 31 cependant des traces d’aménagements importants, datant probablement de la fin du XIXe siècle. Le couvert forestier est composé majoritairement de chênes et de châtaigniers. Quelques sapins Douglas ont été plantés il y a moins de cinquante ans. A la jonction de deux allées irrégulières provenant du château, une ancienne carrière a visiblement été aménagée selon un style rustique (avec enrochements). En son centre se trouve un cyprès de Lawson de taille remarquable. Cet arbre (ainsi que ses congénères dont nous reparlerons plus loin) constitue visiblement un témoin de l’ancien parc paysager, aménagé vers la fin du XIXe siècle voir au tout début du XXe siècle. Le cyprès de Lawson (du nom de Charles Lawson, pépiniériste à Edimbourg) a été introduit en France en 1854, en provenance du Nord de la côte Ouest de l’Amérique du Nord. Il peut atteindre 60 mètres de haut, ce qui le fait dans ce cas ressembler (de loin) à un séquoia. Il est remarquable de trouver cet arbre au Coscro, sachant, au vue de sa taille, qu'il a du être planté à une date relativement proche de celle de son introduction en France. Tout près de la carrière, un charme atteste ici encore l’introduction de cet arbre dans le parc, en guise d'arbre d’ornement.

En contrebas de ces aménagements, un muret de pierres délimite le bord d’une ancienne berge. Une prospection attentivement du terrain laisse apparaître clairement que le Scorff à été ici détourné pour former un bras de rivière artificiel, bras délimitant ainsi une île au Nord du bois de haute futaie. D’après Monsieur Daniel Piquet, propriétaire actuel du Coscro, il existait autrefois un pont qui permettait d’accéder à cette île. L'espace ainsi créé devait accueillir une végétation arbustive ornementale. Un massif de rhododendrons anciens occupe en effet encore aujourd’hui la pointe Est de l’île. D'après nos observations, ces sujets devaient faire partie d’une composition d’ensemble qui reliait le plateau, la pente et l’île. Cette composition a aujourd'hui disparu sous le couvert forestier. Il serait intéressant d’identifier la variété de ces rhododendrons lors de la floraison et de dégager les abords actuels afin de les sauvegarder. Des viornes obiers ont pu elles aussi être plantées sur l'île. Cet arbuste d’origine européenne croît plus volontiers spontanément en terrain calcaire. Il affectionne les terrains humides et le bord des rivières. Sa présence n'a pas été remarquée dans d’autres endroits du parc ou de ses environs. Très utilisé comme 32 ornement, dès le XVIIIe siècle et pendant tout le XIXe siècle, il a donc probablement été introduit ici et planté de part et d’autre du rivage artificiel.

4. Vallon le long du Scorff. Quittant les abords de l’île, une allée longe entièrement le bois de haute futaie pour aboutir à la mare, au Sud du grand jardin clos. Cette allée est bornée par un mur qui la sépare d’une prairie qui suit du Scorff. Contre ce mur, un ensemble d’arbres divers forme une séparation naturelle entre les parcelles. La plupart de ces arbres sont spontanés et relativement récents. Toutefois, au départ de l’allée et sur plusieurs dizaines de mètres, on remarque une alternance de chênes et de hêtres (un sur deux) ; sujets très anciens servaient "d’arbres bornes" en limite de parcelle. Cette particularité consistant à délimiter les parcelles entre elles par des arbres se retrouve sur l’ensemble du domaine (chênes, tilleuls, charmes, hêtres et sapins). Outre le rôle utilitaire (bois des arbres) et écologique de ce dispositif (protection contre les vents dominants), cette alternance montre bien ici une volonté ornementale dans la disposition des arbres. Les sapins quant à eux, comme sur l’ensemble du domaine, jouent évidemment un rôle similaire.

5. Bois de haute futaie. Plateau. Bois de futaie, le long du grand jardin clos. L’ensemble des bois actuels dont l'étendue correspond à l’emplacement de l’ancien bois de haute futaie est composé de chênes, de châtaigniers et de hêtres. Il s’agit là d'essences locales "de base". Les plantations de sapins Douglas situées au niveau du château sont récentes (30 ans environ). D’autres, encore plus récentes (10-15 ans) ont été réalisées en merisiers (cerisiers sauvages). Ces plantations régulières, en alignement, constituent ici un contresens. On peut penser en effet qu'à l’origine, les arbres qui se trouvaient au sein de ce bois ont été volontairement plantés (semis volontaires) ou se sont régénérés (semis spontanés) irrégulièrement. Cette irrégularité créait une masse végétale à l’intérieur de laquelle étaient tracés les allées et les éventuels bosquets (plantations d’arbres organisés, voir taillés, comme les charmes au bout du grand jardin par exemple). 33

Des charmes, probablement issus de semis d’arbres plantés plus anciens sont disséminés çà et là. Ils n’ont, sauf précision contraire, pas de signification particulière.

Les sapins jouent ici encore leur rôle d’arbres ornementaux, en limite, soit du grand jardin clos (dans la parcelle de bois comprise entre l’allée qui longe le grand jardin et le grand jardin lui-même), soit dans le champ des perspectives qui monte depuis l’ancien jardin de l’orangerie (à l’Est de l’avant-cour) vers les deux allées qui coupent le bois de haute futaie.

6. Coteau Est du bois de haute futaie et plateau au Nord. L’implantation de plusieurs bosquets de cyprès de Lawson à certains endroits stratégiques du site constitue un autre vestige remarquable des aménagements du XIXe siècle et de la composition paysagère voulue à l’époque. Si l’on suit un parcours qui part de la cour du château, vers le Nord, en direction de l’ancienne île au bord du Scorff, puis en suivant jusqu’au bout l’allée qui mène à la pièce d’eau du bois située en contrebas du grand jardin clos, on trouve successivement : - Un bosquet d’une quinzaine de cyprès de Lawson au carrefour de trois allées en direction de l’île, du plateau ou du grand jardin, - Un cyprès de Lawson isolé au milieu d’une petite carrière aménagée, en face de l’île (voir le paragraphe correspondant ci-dessus), - Un second arbre identique dans une carrière similaire, toujours au bord de l’allée dans le vallon du Scorff, - Un large bosquet de cyprès en contrebas des deux allées qui coupent le bois de haute futaie en trois parties et perpendiculairement à la cour du château ; cette composition n’est toutefois visible qu’en haut des deux allées, à la rupture du plateau, - Un petit bosquet situé de part et d’autre d’une allée qui remonte le plateau en direction du grand jardin (carrefour) et en contrebas de la plus vaste des quatre carrières présentes sur le site, - Un ensemble de trois arbres dans la quatrième et dernière carrière, près de l’embranchement de deux allées qui mènent dans la partie sud du bois, vers la mare. - Un dernier cyprès de Lawson, situé à la jonction de deux allées situées sur le plateau, juste au-dessus d’un bosquet des mêmes arbres cité ci-dessus. 34

L’observation en plan de l’implantation de la végétation actuelle montre que ces arbres n’ont pas été placés au hasard (cf. fig. 38). Leur présence est à mettre systématiquement en relation avec un carrefour, ou se situe en lien avec une des quatre carrières de pierre transformées en rocaille (la disposition des éboulis de pierres paraît trop étudiée pour être naturelle). Une impression pittoresque et exotique devait se dégager de cette composition "à l’anglaise", marquée par la nouveauté et la provenance des cyprès de Lawson (Amérique du Nord) ainsi que par l’aménagement des carrières et de l’île.

7. Haie au Nord du carrouche Autour de cette petite parcelle de terres située entre l’avant-cour et la fontaine, se trouve une haie dont les arbres ont étés plantés sur un talus. Ces arbres, majoritairement recépés, sont des hêtres, des chênes et des châtaigniers. Un sapin occupe l’angle Nord-Est, à l’entrée de la parcelle. Les photographies prises en 1967 (voir le chapitre d’étude documentaire) montrent que plusieurs sapins ponctuaient irrégulièrement l’ensemble de cette haie. Les arbres recépés présents en 2002, pourraient être issus d'anciens plants coupés massivement au profit des seuls sapins (au moins dans la partie Nord du terrain). Une fois disparus, les sapins ont à leur tour laissé place aux repousses d'arbres plus anciens, recréant ainsi un profil végétal identique à celui qui se trouvait là préalablement aux sapins. Bien que d’une faible longueur, cette haie est très représentative de ce que devaient être autrefois l’ensemble des clôtures des terres du Coscro (château et métairies). Ces dernières étaient apparemment constituées d'arbres locaux comme les châtaigniers, les hêtres, les chênes, etc. plantés sur talus. Au bas de ces buttes artificielles se trouve encore généralement un fossé et le plus souvent un mur de clôture en pierre. L'introduction des sapins au sein de ces clôtures est visiblement plus récente. Plantés volontairement ou lors de renouvellements nécessaires des arbres courants des haies, les sapins sont probablement implantés sur l’ensemble du territoire dépendant du Coscro vers la fin du XIXe siècle.

8. Allée qui mène de l’avant-cour à la fontaine. Fontaine. L’allée qui mène de la fontaine à l’avant-cour est bordée d’arbres sur toute sa longueur. A l’Est, une rangée de frênes, précédés par un seul charme (ornemental ?) 35 présente des arbres régulièrement émondés (coupe des branches en haut des branches charpentières). Ces branches de frênes ont pu être utilisées pour le fourrage des animaux et la fourniture de fagots de bois. Il est très difficile de donner un âge à des arbres émondés car leur croissance est fortement perturbée. En face, un alignement de sapin Douglas semble être présent bien avant 1967, date à laquelle une photo aérienne montre ce même alignement planté de conifères (à moins qu’il ne s’agisse d’anciens sapins, comme sur le pourtour du carrouche ?).

9. Avant-cour. Au Nord-Ouest, l’ancien jardin de l’avant-cour est planté de plusieurs alignements de frênes. L’ancienne aire à battre est bordée à l’Est et à l’Ouest des mêmes arbres. Ces plantations de frênes montrent bien ici le rôle économique important de ces arbres, en tant que fourrage pendant les périodes de sècheresse en particulier. Cependant ces plantations semblent assez récentes, bien que présentes sur les photographies aériennes de 1967.

10. Basse-cour. Remaniée à de nombreuses reprises, la basse-cour ne comporte que très peu de végétation significative. Une haie de thuya récente (10/15 ans environ) a été plantée à l’emplacement de l’aile des communs détruite en 1976. L'alignement de hêtres qui barre entièrement la limite Nord est quant à lui déjà assez ancien. Il pourrait s'agir d'un aménagement créé au XIXe siècle, postérieur à 1804, date à laquelle un alignement de fruitiers est signalé à ce même emplacement.

11. Enclos au Sud de l’avant-cour (pièce du cerisier). Au Nord, sur l’ancien mur de clôture de l'enclos, un alignement résiduel de frênes forme le complément de ceux actuellement présents dans l’avant-cour. A l’Ouest, trois pommiers sont alignés le long de l’allée qui mène au moulin. Bien que d'une taille déjà assez respectable, ces arbres ont été plantés récemment. Ils ne figurent en effet pas sur les photographies de 1967.

12. Jardin à l’Est de la cour d'honneur (ancien jardin dit "de l’orangerie"). Actuellement en prairie spontanée, cet ancien jardin a été cultivé encore très récemment en tant que potager, comme en témoignent les photographies aériennes 36 du site datées de 1967 (fig. 6 et 7). Le lieu est occupé actuellement par des poiriers en alignement, un prunier situé à quelques mètres du mur Est de la cour, et un rejet de pommier, au pied du mur. Bien qu’aligné avec les poiriers, le prunier est de plantation récente. Quant au pommier planté contre le mur, il constitue probablement la trace d’un ancien espalier. Les poiriers, plantés à distance régulière du mur, à environ 3 ou 4 mètres, formaient soit des contres-espaliers (arbres palissés sur des fils) soit des arbres taillés en forme basse (gobelets, ou taille libre). Leur type de taille n’est cependant plus visible aujourd’hui. La présence de ces arbres nous renseigne sur l’ancien ordonnancement du jardin. Leur disposition régulière est en effet déjà visible sur les photographies de 1967. On distingue sur ces dernières au moins un arbre, peut-être deux, palissés le long du mur de la cour. Quant aux poiriers, ils sont bien en place. Une allée permettait la circulation entre les alignements d’arbres, ainsi que l’accès au potager. Ce dispositif est classique dans les jardins potagers/vergers. On peut facilement imaginer qu’il faisait, à l’origine, le tour complet du jardin. Il remonte très certainement au début du XXe siècle et a du occuper la place d’un jardin plus ancien.

13. Digue de l’ancien étang, à l’Ouest de la levée. Un alignement lacunaire de tilleuls (arbres et souches avec de nombreux rejets encore en place) formait un rideau planté sur la digue, en bord de l’étang. Les hêtres, les charmes et les chênes sont des implantations naturelles ou des plantations en tout cas plus récentes que celles des tilleuls.

14. Allée qui mène au moulin. Levée. Les deux-tiers Sud de cette ancienne allée sont très densément boisés, au point de perdre quasiment son tracé dans le dernier tiers. De nombreux arbres spontanés occupent non seulement l’allée elle-même mais aussi les anciennes terres à l’Est et à l’Ouest. Il s’agit principalement de chênes et de bouleaux, qui ont poussé à la faveur d’un terrain très humide. La majorité de ces plantations est récente, à l'exemple des marronniers situés dans la moitié Nord de l’allée, près du château et du grand jardin (arbres plantés par les propriétaires précédents25). On y trouve également une petite plantation de sapins Douglas dont au moins quatre alignements occupent la partie Ouest du rond-

25 Renseignement Daniel Piquet 37 point central de l’allée formant une sorte de bosquet (30 ou 40 ans) ainsi qu'un tulipier de Virginie planté en bord d’allée, au Sud-Est du rond-point. Bien que récent, cet arbre est ici remarquable et doit être protégé. C’est le seul exemplaire rencontré sur l’ensemble du domaine du Coscro. Au titre des arbres anciens se trouvent plutôt les charmes, les hêtres et les chênes, en alternance pour ces deux derniers. Les charmes sont plutôt situés dans la première partie de l’allée, au niveau du grand jardin, de l’ancien bois taillis, au Sud du grand jardin et jusqu’au rond-point du centre de l’allée. Les hêtres et les chênes, certainement plus anciens, sont répartis de façon très inégale tout au long de l’allée. Peut-être constituaient-ils la base des plantations anciennes de l’allée, les charmes étant utilisés quant à eux au niveau des zones "stratégiques (étang, grand jardin, rond-point, etc.). L'éventualité d'une plantation en alternance selon un rythme binaire (un hêtre, un charme), comme on peut le remarquer actuellement à l’Est du bois de haute futaie n'est également pas à rejeter. Les nombreuses plantations récentes perturbent largement la lisibilité de l’ensemble des alignements anciens (s’ils ont toutefois existés ?). En effet, cette zone constitue le seul endroit du site pour laquelle nous n'avons trouvés aucune citation d’arbres dans le passé. L’allée qui conduit au moulin est bordée dans sa totalité de fossés, précédés parfois d’un talus, lorsque la topographie l’exigeait, en particulier à l’Ouest (d’ou son nom de "levée"). Actuellement, les arbres sont implantés de part et d’autre des fossés, c’est-à-dire sur l’allée elle même ou à l’extérieur des fossés. Les arbres les plus anciens semblent toutefois se trouver à l’extérieur des fossés et donc de l’allée elle-même. Dans le cas de la présence de talus, les arbres se trouvent en crête de talus. Nous pouvons penser que, comme sur l’ensemble du domaine, les arbres étaient autrefois plantés au sommet du talus, afin de préserver les racines d’une asphyxie certaine dans un terrain naturellement très humide (voir le chapitre de synthèse à ce sujet).

15. Talus à l’est du rond-point central de la levée. A l’Est du rond point central de la levée, se trouve un fossé surmonté d’un talus important. Ce talus est planté d’un alignement de chênes très anciens. Il constitue la limite entre deux anciennes prairies (visibles sur le cadastre de 1841), aujourd’hui devenues des espaces boisés par abandon des parcelles. 38

16. Clôture le long de la route d’accès au Coscro. Le long de l’actuelle route qui mène au château du Coscro (D. 18), un fossé longe les bois et les terres situées à l’Est. Ces terrains sont bordés dans leur ensemble d’une haie dense constituée d’arbres spontanés et/ou plantés. Dans sa partie centrale (portion à prendre depuis l’extrémité Sud de la levée jusqu’à l’entrée de l’allée principale), cette haie est plantée sur un talus, parfois très haut (près de l’ancien étang, ce talus doit atteindre 1,80 m environ). Ce dispositif est le témoin de l’important drainage des eaux sur l’ensemble du territoire. Dans les parties sans talus, la plupart des arbres sont spontanés et donc locaux. Sur le talus, nous n’avons relevé que des charmes et quelques hêtres, près de l’ancien étang. Le hêtre est un arbre spontané dans la région (encore qu’a cette altitude, il est très probable qu’il ait été introduit, depuis fort longtemps, dans l’ensemble de la région) mais la position alignée des arbres, au sommet du talus indique que son origine est humaine. Quant au charme, nous avons déjà souligné l'artificialité de sa présence au Coscro. Comme sur l’ensemble des limites parcellaires du domaine, des sapins ont été plantés de façon sporadique.

17. Le mail. Au niveau de l’ancien étang, une longue et étroite zone boisée s’étire à l’Ouest entre les terres et les friches. Il s’agit de l’ancienne allée du Mail. Cette allée est actuellement presque entièrement boisée, y compris dans la zone autrefois réservée à la circulation. Les bouleaux et les saules, arbres caractéristiques des zones humides ont largement envahi la zone de manière spontanée. Ces arbres pionniers, colonisateurs, attestent de l’abandon récent de l’ancienne allée. Les arbres anciens sont ici encore représentés par des chênes, des hêtres et des charmes. Les sapins ponctuent eux aussi l’ensemble, de façon irrégulière, de part et d’autre de l’allée. Ils sont alignés à l’extérieur des anciens fossés. Certains sapins, plus récents, sont parfois à l’intérieur des fossés, à l’emplacement même de l’allée. Ces arbres sont des semis spontanés d’arbres plus anciens.

18. Limites du parcellaire dans les terres. Depuis la route actuelle qui mène au Coscro, dans un triangle qui occupe l’extrémité Sud de la levée, l’ancien étang et l’extrémité Ouest de l’allée du mail, subsistent encore certaines limites de parcelles, pour la plupart aujourd’hui en 39 friches. Ces limites sont plantées de sapins qui une fois encore ponctuent le paysage.

19. Allée principale. L’allée d’accès principale au château, depuis la route jusqu’à l’entrée de l’avant-cour, comporte plusieurs types de plantations, témoins de différentes époques. Au titre des plantations récentes (tout comme pour l’allée de la levée), on remarque la présence de marronniers. Les sapins, plantés à l’extérieur des fossés (au Sud uniquement), sont les témoins des aménagements de la fin du XIXe siècle (ou début XXe siècle). Il en est de même pour les ormes, parfois situés également à l’intérieur des fossés. L’orme était un arbre d’alignement couramment utilisé jusqu’au XIXe siècle. La graphiose, une maladie cryptogamique qui a atteint l’ensemble de la population des ormes de France à ici, comme ailleurs, été fatale à ces anciens arbres d’alignement. Les espèces présentes au Coscro, issues dans leur totalité de rejets d’arbres plus anciens, sont pour la plupart malades. Si les nombreux rejets des arbres actuels perturbent quelque peu la lisibilité de leur ancienne implantation, nous n'avons cependant aucun doute sur le fait qu’ils aient été plantés dans le courant du XIXe siècle (après 1804, date à laquelle sont mentionnés des châtaigniers).

Dans la parcelle qui longe l’allée principale, au Sud, plusieurs pommiers forment un alignement supplémentaire. Ces arbres datent probablement de la même époque que ceux situés dans la parcelle à l’Ouest de la cour (ancienne pièce du cerisier, voir ci-dessus) et sont donc relativement récents (30 ans au plus).

Etude documentaire L’étude des documents d’archives, réalisée par Anne Allimant-Verdillon, a donné lieu à une synthèse réunie dans un document intitulé "tableau historique du Coscro" (cf. annexes, p. 1 à 62). De nombreux documents ont été exploités et transcrits, couvrant une large période qui s’étale de 1394 à 1997. Nous avons exploité ces documents afin d’en extraire les informations nécessaires à la compréhension de l’évolution des jardins et du domaine agricole du Coscro, d’un point de vue du végétal et du grand paysage. Ces données ont permis la réalisation de plans classés chronologiquement afin de suivre les différentes évolutions historiques. 40

Ces plans ont été classés en deux catégories : la première catégorie situe, dans la mesure du possible, l’évolution des noms données aux parcelles aux différentes époques, afin de suivre leur évolution (toponymie) ; la seconde fait état des changements du couvert végétal, par unités paysagères (bois, prés, champs, etc.). Lorsque les documents nous l’ont permis, le détail de la végétation elle-même a été indiqué (arbres fruitiers, libres ou en espaliers, arbres d’alignement, etc.). Ces plans ont été établis sur la base cadastrale de 1841, la seule en notre possession et la plus adaptée à nos besoins. Bien que la taille et l’emplacement des parcelles aient quelque peu évolué au cours du temps, nous verrons toutefois que le parcellaire est resté relativement stable. Cette base nous a donc permis d’avoir un aperçu assez fidèle, aussi bien pour les périodes les plus anciennes que pour les plus récentes. Chaque type d’information a été représenté par une couleur respective (bois, champs, prés, allées, etc.). Les zones restées blanches sur les plans successifs correspondent, soit à des parties inconnues (non documentées), soit à des parties encore inexistantes à l’époque représentée par le plan (les allées et chemins en particulier). Une seconde catégorie d’information concerne la mention même de la végétation dans les documents d’archives. Nous avons réalisé un tableau récapitulatif commenté afin d’avoir plus de détail sur la nature même des végétaux cultivés aux différentes époques ainsi que sur leur utilisation. Ce tableau fait aussi état de la toponymie (noms des lieux) lorsqu’elle est en lien avec la végétation (cf. annexes, p. 116 à 118). Enfin, une troisième catégorie d’information concerne le XXe siècle grâce à une série de photographies aériennes à partir desquelles nous avons pu trouver des informations pour la période la plus proche de la notre (fig. 5, 6, 7, 8 et 10). Ces photographies couvrent toutefois un périmètre assez restreint autour du château.

Evolution du domaine du Coscro, de 1585 à nos jours

1. Etat reconnu du domaine du Coscro d’après l’aveu de 1585 (fig. 39 et 40) L’aveu de 1585 fait état de prés, de terres et de bois. Il concerne le domaine du Coscro ainsi que les "maitairies" de Kerliguinic et de Kiar. Trois accès sont mentionnés au sein de cet aveu, conduisant : 41

-Du moulin au château (par la route actuelle D. 18), -Du château au bourg de Lignol, en passant par Kerliguinic, -Du château au pont sur le Scorff (vers Guémené) au niveau du pré dit "pontamalanno" (fig. 39). Le manoir de l'époque, bien que d’aspect différent, se situait selon toute apparence à l’emplacement du château actuel. Il en est de même sans doute pour les jardins, de superficie et d'aspect là encore sans doute différents. Le bois de haute futaie, à l’Est du château est lui aussi déjà présent, mais de manière plus étendue ; à cette époque, il déborde en effet largement sur toute la zone comprise entre le bois taillis, qui n’existe pas encore, et la route actuelle (D. 18). Le domaine comportait un second bois de haute futaie, situé au Nord-Ouest du château. Ce bois s’étendait depuis la fontaine du grand pré jusqu’au pont sur le Scorff. A l’Ouest de ce bois, à peu près en son centre, un petit bois est disposé perpendiculairement. Il est appelé "bois de couldre", (ou autrement dit, de noisetiers). Les prairies sont réparties quant à elles au Nord et à l’Est du château et des zones boisées, dans les zones basses et humides, en bordure du Scorff. Le terme de "parc" est utilisé pour identifier certaines parcelles situées au centre et à l’Ouest. Il est assez difficile de savoir ce que signifie exactement cette dénomination de "parc". En effet, sous cet terme, sont identifiés tout aussi bien des près que des terres, voire peut-être même des bois (certains étant d’origine plantée). Enfin, les textes des XVe et XVIe siècles font état, sur le domaine, de la culture de blé de foin, de chanvre, de froment rouge, de seigle ainsi que de trèfles ("parc veronenez"). Un autre parc portant le nom de "parc aux connils" fait référence au lieu où l’on élevait les lapins.

2. Etat reconnu du domaine du Coscro d’après l’aveu de 1663 (fig. 41 et 42) En 1663, l’ordonnancement des bâtiments du château et la répartition des parcelles se précisent (fig. 42). Le château a pris sa forme actuelle, doté d'une chapelle, d'une cour, d'une basse-cour, de jardins, ainsi que d'un pigeonnier (ou "fuye"), établi dans ce qui deviendra plus tard l’avant-cour (à l’Ouest). Le bois de haute futaie situé à l’Est du château et décrit dès la fin du XVIe siècle est encore présent dans sa forme étendue, jusqu’au chemin qui va du château au moulin (route actuelle D. 18). 42

Le second bois de haute futaie situé au Nord du château, déjà mentionné en 1585 sous le nom de "bois de couldre", a été doté d'une aménagement spécifique : un jeu de longue paulme. Le jeu de paume, sorte d'ancêtre du tennis, était un sport qui consistait à renvoyer une éteuf ou pelote (petite balle) de part et d'autre d'un filet, au moyen de la main à l'origine, puis d'un instrument par la suite (batte ou raquette). A la différence de la courte paume, la longue paume se jouait en extérieur, le terrain comportant un auvent à son extrémité. Si l'on connaît relativement bien les mesures proportionnelles d'un jeu de courte paume26, celle du jeu de longue paume restent moins documentées27. La parcelle sur laquelle fut implantée ce jeu au Coscro présente une dimension d'environ 123 x 15 m, ce qui laisse largement la place à un petit "court" dans le sens actuel du terme. Il ne s'agit pas là du seul jeu introduit sur le domaine au XVIIe siècle, le texte de 1663 évoquant également la présence sur les lieux d'un jeu de mail. Le Mail, sorte de jeu de croquet, se jouait sur une allée sablée d'environ 600 m de longueur pour 8 à 10 m de largeur28. Le jeu de mail du Coscro se présente sous la forme d'une grande avenue partant du chemin qui conduit du château au moulin, à peu près en son centre (au niveau du Sud du grand jardin) et courant vers l’Ouest, en direction du bourg de Lignol. Outre son aspect ludique, le mail jouait également un rôle pratique, son aménagement permettant la création d'une nouvelle voie d’accès menant du château au village de Lignol. La double introduction du mail et du jeu de paume au sein du domaine marque sans doute une sorte d’apogée pour ce qui est de l’aménagement du Coscro. Par la suite, les traces de nouvelles modifications effectuées au sein du site relèveront plus de l'aménagement du domaine agricole dans son ensemble (métairies comprises) que du domaine du jardin.

Au Nord-Ouest du pigeonnier, l'ancien "parc" mentionné en 1585 accueille désormais un grand verger. Quant aux prairies situées le long du Scorff, elles sont

26 D'après le Trattato del gioco della palla, écrit par Antonio Scaino en 1555, le rapport longueur (130 pieds = ± 42,90 m)/largeur (47 pieds = ± 15,51 m) du jeu de paume du Louvre est de 2,76. La salle de Lyon, construite en 1648, était d'une longueur de 42 mètres pour un largeur de 12 mètres, soit un rapport de 3,5. 27 Dans son Vocabulaire typologique et technique du jardin, Paris, Editions du patrimoine, 2000, Marie-Hélène Bénetière cite pour le jeu de longue paume les dimensions de 25 à 30 m x 150 à 160 m (références issues de L.D., Académie universelle des jeux, Paris, Corbet aîné, 1833, p. 177-179). 28 Cf Marie-Hélène Bénetière, Vocabulaire typologique et technique du jardin, Paris, Editions du patrimoine, 2000, p. 201. 43 encore à leurs emplacements d’origine. Au Sud, la maison du moulin est mentionnée avec son enclos à chanvre, situé au Sud-Ouest de l'édifice. La maison de Kerliguinic, comporte pour sa part deux jardins adossés à un bois de haute futaie. Au Sud, une petite pièce de terre est dévolue à la culture du chanvre, confrontée au Sud par un ensemble de vastes prairies jouxtant l’allée du Mail. D’autres terres situées au sein du domaine sont ici encore qualifiées de "parcs" sans que l’on puisse déterminer avec plus de précision la nature exacte de leur contenu. Les cultures agricoles à cette époque sont représentées par le seigle, l’avoine et le "bled noir" (ou sarrasin). Le chanvre, utilisé pour la fabrication des tissus et des cordes, est également très présent.

3. Etat reconnu du domaine du Coscro d’après les inventaires de 1792 et 1793 (fig. 43 et 44) Entre 1792 et 1793, une série d’inventaires et de ventes des biens du Coscro (saisie révolutionnaire des biens d’émigrés) apportent de nouvelles précisions sur le domaine (fig. 44). Le château, les trois cours (cour d'honneur, avant-cour et basse- cour) et les jardins sont à leurs emplacements actuels. Une chapelle est mentionnée ainsi que la présence d’une orangerie et d’un "jardin de l’orangerie". Il s’agit d’un petit jardin contigu à la cour, immédiatement à l’Est. Un nouveau jardin ("courtil") est adossé au bâtiment Est de la basse-cour. Le grand jardin clos occupe quant à lui son emplacement définitif. Il est précédé des quatre pavillons qui encadrent les douves et la cour d'honneur du château. A l'exception de la cour d'honneur, des arbres fruitiers ont été plantés dans les différentes cours du château. La basse-cour est ainsi plantée de fruitiers en espaliers disposés le long du mur Nord. L’avant-cour contient elle aussi des arbres fruitiers (cerisiers), mais cette fois ci cultivés en ports libres. A l’Ouest de la cour d'honneur, une petite pièce de terre close de murs formant pendant au jardin de l’orangerie est plantée en espaliers. D'après les inventaires de 1792 et 1793, le poirier était un des arbres cultivé sur le domaine, et ceci probablement en espaliers.

Le bois de haute futaie situé à l’Est du grand jardin occupe son emplacement définitif. Quelque peu raccourci, il laisse place, au Sud du grand jardin clos, à un petit bois taillis divisé en plusieurs allées. Peut-être contemporaine de l’aménagement du jeu de paume et du mail, cette petite portion de bois a sans doute été aménagée à 44 des fins ornementales et devait comporter des bosquets. Le second bois de haute futaie situé au Nord du château est lui aussi encore présent, bien que n'accueillant apparemment plus le jeu de paume. Ce dernier aurait donc été supprimé entre 1663 et 1792. On remarquera toutefois, grâce à l'une des ventes de 1793, que deux raquettes figurent au titre des objets alors présents au Coscro. S'agissait-il pour autant de raquettes dévolues au jeu de paume ? D'après ces mêmes inventaires révolutionnaires, certaines parcelles de bois étaient alors plantées de chênes, mais aussi de hêtres. Une ancienne pépinière contenant ces arbres est ainsi décrite par les textes en contrebas du grand jardin clos. La présence d'une telle pépinière atteste bien une pratique culturale d’arbres a priori spontanés dans la région et destinés aux plantations forestières (voir le chapitre de synthèse à ce sujet). En effet, à cette époque, les bois sont très souvent plantés et cultivés, au même titre qu’une autre culture, afin d’améliorer le rendement en bois et de maîtriser ainsi la production afin de l’adapter aux besoins du moment.

En cette fin du XVIIIe siècle, tous les chemins et les allées de circulation encore visibles aujourd'hui autour du château sont en place. L’allée principale d’accès au château est plantée d’un alignement de châtaigniers. Une nouvelle allée, appelée levée du moulin (chemin qui mène du château au moulin) a été créée entre 1663 et 1792. Le chemin qui conduit du village de Saint-Counet (depuis le moulin) à Guémené (par le pont sur le Scorff) se transforme en allée plantée de chênes et de hêtres depuis l’extrémité Sud de la levée du moulin jusqu’au demi-cerne de l’avenue principale.. Contrairement au jeu de paume, le mail est toujours présent. Il le restera au moins jusqu’à la fin du XIXe siècle, sous cette même dénomination. Les terres se répartissent alors en prairies (le long du Scorff, de la levée du moulin et du mail), et en champs (terres labourées) au Nord et au Sud du château. Une nouvelle particularité apparaît ici, sous la forme d’un champ-verger (terres labourées entre les fruitiers, probablement utilisée pour la culture des céréales), à l’Ouest de la levée du moulin. Un étang à été creusé à l’Ouest de la levée du moulin, vraisemblablement en profitant de la surélévation de cette dernière. Il s’agit d’un vivier, pour l’élevage des poissons. Les terres dépendant du moulin du Coscro sont décrites pour la première fois (fig. 28). Elles se composent d'un jardin, de prairies de petites tailles et d’un chanvrier. 45

Les productions agricoles sont mieux connues à partir de cette époque et donnent une idée plus précise des sources de revenu du domaine. L’une des plus importantes est alors la culture des arbres fruitiers (des pommiers), pour la fabrication du cidre. Ces cultures sont principalement situées sur les terres des métairies de Kiar et de Kerliguinic. La fabrication de cidre est confirmée par la présence d’un pressoir et d’un cellier situées dans l’avant-cour. On récolte également le foin et le blé, deux culture indispensables à la vie des hommes et des animaux, le chanvre étant quant à lui exploité pour ses qualités textiles (présence d'un fouloir dans le moulin). Les semences conservées par le jardinier, et donc de fait, consacrées aux jardins du château (sans plus de distinction) sont constituées de poix de différentes espèces, d’oignons, de haricots et de nautilles (légume non identifié).

Les cultures ornementales ne sont pas absentes du Coscro. Dans l’orangerie, vingt et une caisses contiennent des orangers, des citronniers et probablement des grenadiers (connu sous le terme de "pommier d’amour" aux XVIIe et XVIIIe siècles). Pendant toute la Renaissance et la période classique, la grenade est un fruit hautement symbolique29. Pendant les XVIIe et XVIIIe siècles, les agrumes, comme les grenadiers sont des arbres de collection. Ils sont rares, chers et donc précieux. Symbole de pouvoir économique et social, ils connaîtront un engouement sur l’ensemble du territoire français. Plantés dans des caisses en bois ou des pots (généralement en terre), on les cultivait à l’abri du froid en hiver, dans l’orangerie. L’été, ils étaient probablement exposés dans la cour d'honneur, dont le mur Sud était également orné de neuf pots à fleurs. L'ensemble de ces plantes a été dispersé lors des ventes effectuées en 1793.

4. Etat reconnu du domaine du Coscro d’après le procès verbal de mesurage et estimation de 1804 (fig. 45 et 46)

29 Dans les représentations iconographiques habituelles, si le fruit est entrouvert et laisse apparaître ses graines, il symbolise alors l’amour charnel. 46

Le procès verbal de 1804 est le document descriptif du domaine du Coscro le plus détaillé qui ait été porté à notre connaissance. Il augmente et précise les données fournies par les inventaires révolutionnaires. Nous retrouvons ici les mêmes dispositions qu’en 1792 et 1793, en particulier pour l’ensemble des espaces bâtis (exceptée l’orangerie transformée en logement après 1793), les cours plantées de fruitiers, les allées et chemins et les alignements d’arbres qui les bordent ainsi que les bois de haute futaie. De nouveaux bois sont cependant décrits. Ils sont tous situés à l’Ouest de la route qui mène de Saint- Counet à Guémené et principalement au Nord-Ouest de Kerliguinic. Ces bois, majoritairement de haute futaie (les bois taillis se trouvaient principalement près du mail) sont plantés en quasi-totalité de hêtres, de chênes et de châtaigniers. Leur présence pourrait être antérieure à 1804 (dès le XVIIe siècle ?). La toponymie fait état à plusieurs reprises de parcelles (dont un bois au Nord de Kerliguinic) portant la mention de "boué", "boux" ou "bouz", nom local donné au buis. La présence du buis est ici particulièrement intéressante. Cet arbuste qui affectionne traditionnellement les terrains alcalins (calcaire), n’est pas spontané dans la région. Il a donc était planté, et ceci probablement près d’une fontaine, comme le suggère le toponyme de "Coet-feutan-er-bouz" (bois de la fontaine au buis). Le fait d’appeler plusieurs parcelles de terrain, toutes situées dans le même secteur, du nom du buis montre de toute façon sa rareté dans la région. En effet, comment repérer une parcelle qui porterait le nom d’un arbuste courant si ce même arbuste est présent naturellement dans tout le secteur ?

Les actes de 1803-1804 apportent de nouvelles informations concernant l’allée du petit bois taillis, au Sud du grand jardin, dont on apprend qu'elle était en fait plantée d’un double alignement de charmilles. Le chemin qui mène de l’allée principale au pont sur le Scorff est planté quant à lui de plusieurs alignements d’arbres contigus (dans la partie Nord) : châtaigniers, chênes, hêtres, "prussiers" et "saudriers" (arbres non identifiés). A la jonction de l’allée et du pont près du Scorff, une petit bois de "trembliers" (peupliers trembles) terminait les plantations de l’allée. L’ensemble des terres dépendant du Château ainsi que des métairies de Kerliguinic, de Kiar et de Kervéhen est également décrit de manière assez précise. Les prairies décrites depuis 1585 sont ainsi toujours en place, de même que celles situées le long du mail. Elles sont souvent (pour Kerliguinic en particulier) 47 dénommées par le terme de "Lan" ou de "Gouarem" ce qui signifie respectivement lande et garenne. L'utilisation d'une telle terminaison tendrait à démontrer la transformation progressive de terres incultes ou d’anciens terrains de chasse (au lapins ?) en prés fauchables et livrés en pâture au animaux. Trois parcelles de terrain sont d’ailleurs restées en lande. Elles pouvaient être utilisées pour le pacage des animaux et l’exploitation de bois de chauffage.

A deux exceptions près, la totalité des terres cultivées en champ est aussi plantées en vergers, y compris le chanvrier de Kerliguinic. La culture de ces arbres fruitiers est alors généralement associée aux prairies (pré-verger). Cette particularité régionale est plutôt exceptionnelle en France. Cette pratique devait permettre, par l'apport régulier de fumures animales, l’amélioration significative des rendements en fruits. L’importance de la production de cidre sur le domaine explique certainement cette spécificité. L’autre culture présente dans toutes les métairies dépendant du Coscro est la culture de chanvre. Son importance économique et domestique à l’époque n’est plus à démontrer.

5. Etat reconnu du domaine du Coscro d’après le plan cadastral de 1841 (fig. 47) Sur le plan cadastral réalisé en 1841 figurent un certain nombre d'informations, signalées par des couleurs ou des lettres (La couleur verte représente les espaces boisés, ainsi que les lettres BT ou BF (bois taillis ou bois de futaie) ; la lettre P représente les prairies, la lettre J les jardins, etc.) Cette codification identifiant avec certitudes les grandes masses de cultures dans les différents domaines dépendants du Coscro, nous a permis de confirmer nos hypothèses quant à l’interprétation du procès verbal de 1804. Nous pouvons ainsi constater que le paysage environnant le château du Coscro est similaire en tout point au plan de 1804, à trois différences près : les zones de prairies situées entre Kerliguinic et le mail sont mentionnées comme landes. Cette différence pourrait être due soit à un abandon des terres entre 1804 et 1841, soit à la dénomination données à ces prairies en 1804 de "Lan" (lande). Une autre différence réside dans la désignation des allées, des cours du château et des terrains résiduels, identifiés par les lettres PT. S’agit-il de "Pièce de Terre" ? D'après un document daté 48 de 185030, les parcelles n° 222 et n° 198 du cadastre (soient l'avenue principale ou l'allée de l'arrivée et l'allée de la levée du moulin) étaient alors sous pâture. Tout cela tendrait à indiquer que ces allées étaient alors en herbe. Ne sachant pas comment classer ces parcelles, les géomètres les auraient donc répertoriées sous le terme générique de "pièce de terre" ou PT. La dernière différence réside dans la taille des parcelles, parfois différentes de celles de 1804. Un certain nombre d’entre elles ont manifestement été divisées, probablement au gré de nombreux héritages et des ventes successifs, faits abondamment décrits dans les documents d’archives.

6. Etat reconnu du domaine du Coscro d’après les photographies aériennes. De 1967 aux années 1980. (fig. 5, 6, 7, 8, 10 et 48)

En 1967, le Service de l'Inventaire réalise un dossier sur le Coscro en vue de l'inscription du château à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. A cette occasion, une série de sept photographies aériennes en noir et blanc est alors réalisée. Ces photographies nous permettent de mieux appréhender l’état du parc/bois, des jardins et d’une petite partie du domaine agricole. D'après ces clichés, le paysage s’est largement refermé autour du château, probablement à la faveur des aménagements de la fin du XIXe siècle. Ces clichés montrent une large déprise de l’entretien des abords du château dont les grands arbres occupent la majeure partie de l’espace libre (quasi-totalité de la cour et de la basse-cour). Certaines de ces plantations résultent visiblement des aménagements réalisés vers la fin du XIXe siècle ou au tout début du XXe siècle.

Concernant le site en lui-même (fig. 6), ces clichés nous permettent d'identifier assez distinctement certains éléments de l’ancien parcellaire situé au Nord du château, marqué par un dense réseau dense d'arbres. Les parcelles visibles sont bordées de haies très hautes, dont la composition est rythmée irrégulièrement par des sapins. Ces haies délimitent de nouvelles parcelles dans la grande prairie le long du Scorff (comparativement au plan de 1841).

30 Extrait des minutes du greffe du tribunal civil de première instance de l'arrondissement de Pontivy. 49

Dans les terres au Nord-Ouest, des haies et deux petits bosquets, apparemment en cour d’abattage, forment les résidus de l’ancien bois de haute futaie qui se situait autrefois à cet emplacement (voir plan). La plupart de ces arbres a été abattu depuis.

Au Nord du château, la basse-cour, plantée de quelques arbres et de nombreux arbustes, est clôturée par un alignement de hêtres encore en place de nos jours (fig. 38). La façade arrière du château est quant à elle entièrement obstruée par un rideau végétal recouvrant les ruines de l'ancien manoir. A l’Est des bâtiments des communs se trouve un double alignement d’arbres hauts et denses. Ces arbres devaient se situer dans le prolongement de l’allée du bois de haute futaie qui longe le grand jardin clos (fig. 47). Ils ont aujourd’hui disparu. Quant au bois de haute futaie situé à l'Est du grand jardin, il s’est largement développé.

Deux parterres irréguliers occupent les parties Est et Ouest de la cour d'honneur. Près de la façade du château, un grand chamaecyparis (d'une variété autre que ceux qui occupent actuellement le bois de futaie) est planté au centre d’un troisième parterre, plus petit (fig. 5, 6, 7 et 10). La présence de ces arbres traduit un aménagement de style paysager, probablement contemporain de celui réalisé dans l’ensemble du parc vers la fin du XIXe siècle. Ces arbres n’existent plus aujourd’hui.

A l’Est de la cour d'honneur, l’ancien jardin de l’orangerie est occupé en partie par un potager. Au Sud, le grand jardin clos est occupé par deux arbres fruitiers, situés dans le quart Sud-Est, attestant de la présence d’un ancien verger. La mise en culture du lieu est attestée par la présence de petits tas de foin en alignement.

La majorité des arbres remarquables du lieu figurant sur les photographies décrites ci-dessus a été abattue vers 1977. Cet état de fait est confirmé par une photographie aérienne plus récente (années 1980 ?). D'après ce dernier cliché, l’ensemble du réseau arboré à effectivement quasiment disparu, excepté la haie de hêtres située au Nord de la basse-cour. La cour d'honneur à été dégagée de ses conifères, sauf dans sa partie Ouest. Le grand jardin est transformé en prairie et ne s’y trouve plus aucun arbre fruitier. Le bois de haute futaie est largement déboisé, laissant place à des plantations récentes de conifères (sapin Douglas). 50

Quant à l’ancien étang situé à l’Ouest de la levée du moulin, il est à sec. Des arbres s’y sont développés spontanément.

7. Etat paysager d’après les relevés de terrain réalisés en 2002 (fig. 49)

Ce plan restitue le paysage tel qu'il s'articule aujourd'hui autour du château du Coscro. Deux constatations s'imposent à la lecture de ce plan. La première est la déforestation systématique des zones situées entre le Scorff et la route actuelle. La seconde est la fermeture du paysage, par les espaces boisés dans toute la partie Est et Sud du domaine. Cette évolution résulte, pour la partie Nord-Ouest, du changement de l’agriculture locale, tournée désormais vers l’élevage extensif, nécessitant de fait toujours plus de zones d’herbages. Au Sud-Est, la déprise progressive de la gestion des terres a provoqué le reboisement quasi-total des anciennes prairies et des champs qui occupaient autrefois ces espaces. Cette situation est le résultat du morcellement du domaine, au gré des propriétaires qui se sont succédés sur le domaine au cours du XXe siècle.

Synthèse Le recoupement des informations des données du terrain et des divers documents d’archive permet de mieux appréhender l’évolution historique du domaine du Coscro. En effet, là ou les informations nous manquent le plus, à savoir la seconde moitié du XIXe siècle, les données du terrain ont largement contribuée à une meilleure connaissance de cette période. D’autres informations de terrain ont permis de confirmer des hypothèses étayées à partir des documents d’archive (en particulier pour l’ancien bois taillis, au Sud du grand jardin).

1. Le XVIe siècle. Au XVIe siècle, la seigneurie du Coscro se compose d’un manoir autour duquel gravite un patrimoine foncier important (plusieurs métairies dépendent de son fief). Il semblerait que l’organisation du paysage est des domaines ait été réalisée très tôt autour du château et de ses métairies. Les zones humides sont alors aménagées en prairies (le long du Scorff en particulier), les coteaux et les zones de vents dominants étant quant à elles plantés de bois conduits soit en taillis, soit en haute futaie (en fonction des besoins esthétiques et économiques). Les terres sont 51 réparties en un maillage irrégulier, à proximité des différentes structures d’habitation. Cette organisation générale va perdurer remarquablement jusqu’au milieu du XIXe siècle, en particulier en ce qui concerne les zones boisées.

2. Le XVIIe siècle. Au XVIIe siècle, l’organisation des parties agricoles du domaine ne subit pas de changements particuliers. De grandes transformations sont en revanche effectuées dans le périmètre immédiat du manoir/château (bâtiments et jardins). C’est donc vraisemblablement au cours de cette période que les principaux aménagements liés aux jardins du Coscro ont été définis. Nous n’avons malheureusement aucune précision documentaire sur les jardins eux-mêmes. La mention du jeu de paume, la présence d'un mail et de l’allée principale traduit cette volonté d’agrémenter le domaine. Nous ignorons si ces deux dernières allées étaient déjà plantées d’alignements d’arbres, hypothèse toutefois parfaitement plausible. C'est également à cette époque qu'est mentionnée pour la première fois la présence d’une terre/verger ainsi que des chanvriers de Kerliguinic et du Moulin du Coscro.

3. Le XVIIIe siècle. La levée du moulin ainsi que l’étang ou vivier font leur apparition entre 1663 et 1792. Quant aux grands alignements d’arbres situés le long des accès principaux du château, ils commencent à être mentionnés dès le milieu du XVIIIe siècle (hêtres et chênes pour l’allée qui va de Saint-Counet à Guémené et châtaigniers pour l’allée principale). Si les autres alignements d’arbres ne sont évoqués qu’à partir de 1804, nous sommes suffisamment proches des inventaires de 1792 et 1793 pour penser que ces allées étaient déjà plantées au XVIIIe siècle. Signalons à ce sujet que plan de 1804 est très représentatif de l’état du domaine au XVIIIe siècle. L’aspect ornemental du jardin n’est pas oublié, avec la présence d’une orangerie et d’arbres en pots tels que des orangers, des citronniers et des grenadiers. Le jardin potager semble occuper lui aussi une place importante si l’on en croit la description, même sommaire, des légumes qui y sont cultivés. Son emplacement n’est cependant pas identifiable avec précision. 52

4. Le XIXe siècle. Nous possédons deux documents fiables pour cette période (descriptions de 1804 et plan cadastral de 1841). Le premier fait l’inventaire d’un état datable au moins du XVIIIe siècle, si ce n'est même du XVIIe siècle pour certaines parties. Le plan cadastral confirme quant à lui la répartition générale des terres sur l’ensemble du domaine sans en changer les données, si ce n’est de la division de certaines parcelles, effectuée au gré des successions. Le document de 1804 montre des allées plantées d’arbres d’alignement variés. Hêtres et chênes pour l’allée qui conduit de Saint-Counet au château, châtaigniers pour l’allée principale, arbres mélangés pour l’allée qui mène au pont sur le Scorff puis à Guémené. Au Sud du grand jardin, un bois taillis est agrémenté d’allées régulières plantées de charmilles. Ces dernières formaient probablement une palissade servant de toile de fond au grand jardin et resserrant ainsi la vue vers la perspective centrale. Les charmes retrouvés à cet emplacement lors des prospections en 2002 confirment cette disposition. Ces aménagements sont en place au moins depuis le XVIIIe siècle comme l’attestent les inventaires de 1792 et 1793.

La connaissance de la répartition des parcelles est presque complète à cette époque. Les bois taillis ou de haute futaie sont en place depuis fort longtemps (au moins depuis le XVIe siècle pour les deux bois de haute futaie dépendant du château, de même que les terres immédiates au château). La disposition des bâtiments et des jardins est la même que celle décrite en 1792 et 1793, quant aux trois cours, elles sont toujours plantées de fruitiers. Les prairies le long du Scorff ont été préservées. La nouveauté réside plus dans la précision de l’emplacement exact des champs/vergers, dont la présence était déjà attestée par les inventaires révolutionnaires.

En 1841, la structure du domaine du Coscro est à son apogée, fruit des aménagements des siècles passés. Le tout compose un ensemble paysager de style classique autour duquel les terres se répartissent de manière logique : les prairies dans les fonds humides, les bois protègent des vents dominants, au Nord et à l’Ouest, les terres et les landes se répartissent respectivement sur les meilleures et les plus mauvaises terres restantes à l’intérieur de ce maillage savant. 53

Ces dispositions ont probablement perduré jusqu’à la fin du XIXe siècle ; malgré la dispersion des propriétés au fur et à mesure des successions. De cette fragmentation progressive des terres et métairies du château découle l’impossibilité d’engager un aménagement en profondeur des structures du domaine, par l’absence même d’une maîtrise foncière totale du territoire.

Seules les données du terrain ont pu nous apporter les éléments nécessaires à la connaissance des modifications réalisées à la fin du XIXe siècle au sein du domaine. L’observation de l’ensemble des terres environnant le château montre une volonté de changement dans l’organisation esthétique du paysage. Ce phénomène, que l'on peut qualifier sans hésitation comme l’aménagement d’un jardin de type anglais se traduit par différents types de modifications : -Traçage d'allées irrégulières au sein du bois de haute futaie situé à l’Est du château. -Aménagement d'une île artificielle en bord du Scorff. -Transformation des anciennes carrières de pierres en rocailles agrémentées, tout comme les carrefours des allées, de plantations de chamaecyparis, arbres encore peu connus à l’époque (depuis 50 ans environ). -Enrichissement de la palette végétale par l'apport d'arbustes ornementaux (viornes et rhododendrons), en particulier sur le vallon du Scorff et dans l’île artificielle. -Aménagement de massifs irréguliers plantés de conifères au sein de la cour d'honneur. -Création d'une mare agrémentée de bouleaux et de conifères au sein du bois taillis situé au Sud du grand jardin. Dans cette même zone, de petites buttes sont créées, sur lesquelles des arbres (bouleaux ?) sont plantés de façon irrégulière.

Dans cette nouvelle composition, les conifères (plantés sur la totalité de l’ancien domaine, et de façon simultanée) jouent une place de choix en tant qu’arbres d’exception, et de grand développement. Si les feuillus constituent la base des bois, les conifères sont placés quant à eux à des endroits stratégiques (ici plutôt comme sujets isolés). Cette seconde caractéristique a été appliquée à l’ensemble du domaine. En effet, comme le montrent les relevés de terrain, de très nombreux sapins ont été disséminés sur tout le territoire, mais de manière ordonnée. Ils sont systématiquement situés sur des limites de parcelles, le long d’anciennes allées, à des carrefours, etc. Ils constituent aujourd’hui encore la véritable marque des limites et de l’organisation des parcelles du domaine. 54

Ces aménagements sont attribuables en toute logique aux époux Dupont qui rachètent l’ensemble des terres du domaine entre 1891 et 1892. Par cette large reprise en main végétale du site, ils redonnent ainsi aux lieux une unité perdue depuis le début du XIXe siècle.

5. Le XXe siècle. Les derniers aménagements remarquables effectués au Coscro ont donc été réalisés à la jonction des XIXe et XXe siècles. L'absence de maîtrise que connaîtra le site à partir de 1945 génère par la suite une déprise totale du territoire, tel que le démontrent les photographies aériennes de 1967 : les terrains au Nord-Ouest du château sont massivement déforestés et les fruitiers disparaissent. L’économie rurale change rapidement. Autour du château, à l’Est et au Sud, jusqu’au moulin, la déprise provoque la fermeture totale de l’espace par la colonisation des arbres, ou l’élargissement spectaculaire des anciennes plantations, depuis le grand jardin jusqu’au moulin. Entre 1976 et 1977, les abords immédiats du château sont dégagés de toute végétation, le bois de haute futaie est presque entièrement arraché, de même que le bois taillis situé au Sud du grand jardin. L'ensemble de ces zones a fait l'objet depuis de grandes campagnes de reboisement.

3. Les objectifs de la fouille Les objectifs de départ de la fouille de 2002 ont donc été conditionnés à la fois par la documentation citée plus haut, mais aussi par le jardin en lui-même, ce dernier ayant conservé la majeure partie de ses axes de composition (fig. 3 et 4). Il s'agissait tout d'abord pour nous d'identifier la mise en oeuvre profonde du jardin et son positionnement dans la topographie du site. Pour cela, 26 sondages ont été réalisés (S. I, à XXVI) (fig. 22 et 50 à 63). Dans un second temps, nous souhaitions affiner nos connaissances quant à l'aménagement des structures végétales de ce jardin ainsi que leur évolution dans le temps. Il convenait enfin d'identifier au mieux les principes de gestion de l'eau au sein du site, ceci notamment afin de comprendre comment le jardin était arrosé, si tel était le cas. 55

L'étude archéologique des jardins est une discipline encore peu développée en France et demande, de par le matériau qu'elle traite ("de la terre dans de la terre"), des mises en oeuvres très spécifiques. L'expérience acquise depuis 1993 à ce sujet nous a permis de mettre au point une caractérisation des unités stratigraphiques adaptée à ce milieu très particulier. D'après nos observations, la conception des jardins, du XVIe au XVIIIe siècles, entraîne en effet souvent la destruction partielle voire totale des milieux dans lequel ils s'implantent. La volonté de pérenniser dans le temps ces fragiles et éphémères structures justifie la reprise complète de ces sols et sous-sols et l'importance accordée par leurs concepteurs à la gestion globale de l'eau. Sorte de micro-territoire, le jardin se voit donc à la fois détaché et conformé au paysage qui l'entoure. Pour ces raisons, nous avons dû adapter les critères géomorphologiques ou pédologiques généralement utilisés en archéologie rurale dans le sens d'une compréhension fine des systèmes de dépôts anthropiques. De manière générale, lors d'un chantier archéologique de jardin, les coupes observées en sondages sont donc étudiées par le biais de la micro-stratigraphie, la caractérisation des unités stratigraphiques reposant sur des critères colorimétriques, texturaux, et structuraux ainsi que des traits pédologiques, macroscopiques, biogéniques et archéologiques. A cela s'ajoutent des études ciblées, définies en fonction des sites : ethnobotanique, micro-morphologie, palynologie, malacologie, carpologie, C14, xylologie ou encore dendrochronologie. La richesse végétale du domaine du Coscro justifiait la mise en place d'une étude ethnobotanique (réalisée par Stéphane Crozat). Micro-morphologie (Carole Vissac) et palynologie (Archéolabs) ont également été utilisées dans le cadre du chantier afin d'apporter certaines réponses relatives aux principes de création et d'évolution du jardin.

Les sondages réalisés au Coscro en 2002 ont été implantés en fonction de la topographie du site (jardin en terrasse). Certaines zones du jardin ont cependant été volontairement évitées lors de nos travaux : - les voies d'accès aux engins mécaniques utilisés dans le cadre de la restauration des maçonneries du jardin, 56

- la quasi totalité de la zone située le long du mur Ouest du jardin, décapée lors de travaux récents de reprise du mur, - le périmètre immédiat de la carrière d'argile creusée récemment par les maçons au sein du jardin, - certaines zones abîmées par le passage régulier d'engins (parcelle située face au mur de clôture de la cour d'honneur).

A ce jour, l'ensemble des objectifs recherchés au Coscro peut être considéré comme atteint. Les sondages réalisés sur l'ensemble du terrain ainsi que la synthèse des données d'archives ont en effet permis de comprendre la conception et l'évolution du jardin du XVIIe siècle à nos jours ainsi que d'affiner les données chronologiques reconnues jusqu'alors. Concernant l'hydrologie et l'hydraulique, là encore, on peut estimer que le schéma de circulation de l'eau a été relativement bien compris.

II-APPORT DE LA CAMPAGNE DE FOUILLE 2002 Durant la campagne de fouille de 2002, notre attention a donc porté sur l'ensemble du jardin (fig. 22). La totalité des informations recueillies lors de cette étude nous ont permis, dans un premier temps, de reconnaître le type de formation du substrat du site. Dans un second temps, l'observation des coupes stratigraphiques nous a autorisés à définir au moins 6 phases d'aménagements et de modifications du lieu (fig. 64 à 77).

A. Formation géologique du site. 1. Dépôts d'arènes granitiques D'après l'observation des coupes stratigraphiques, le substrat du site du jardin du Coscro est majoritairement formé par de multiples couches d'arènes granitiques (U.S. 195, 210, 243, 244, 250, 267, 284, 285, 327, 468, 473, 484, 485, 564, 567, 577, 707). Ce substrat, issu de l'altération du granit, est une formation meuble constituée de grains de quartz inaltérés31 inclus dans une matrice d'argile résultant de l'altération des feldspaths32 ; formation plus ou moins colorée en rouge-jaune par

31 Silice "pure" et acide. Minéral transparent et dur. 32 Minéral blanchâtre qui, outre la silice, contient du potassium ainsi que du calcium et du sodium en plus ou moins grande quantité suivant les variétés de granite. Les feldspath donnent des ions solubles et de l'argile. 57 les oxydes de fer, issue de l'altération des micas33 et autres minéraux ferro- magnésiens. Les travaux engagés au XVIIe siècle ayant entraîné la disparition ou le recouvrement d'une partie des niveaux supérieurs de ces arènes granitiques, il est actuellement difficile d'en définir avec précision les grands principes d'organisation. Tout au plus peut-on en évaluer grossièrement le pendage d'origine, axé d'Est en Ouest (fig. 78).

2. Développement de lithosols Les changements climatiques entraînant un ralentissement des phénomènes d'érosion des granits, une première pédogenèse se développe dès lors sur les arènes. Sous l'action croisée de la croissance végétale et des variations climatiques naturelles les arènes se brunifient laissant place à des lithosols (U.S. 49, 84, 132, 133, 134, 141 (trace racinaire), 143, 144, 145 148, 149, 155, 156, 158, 160 (trace racinaire)163, 166, 179, 180, 181, 182, 183, 184, 185, 187, 190 ,191, 192, 196, 197, 223, 224, 228, 233, 234, 235, 236, 237, 238, 241, 242, 245, 246, 247, 248, 249, 251, 252, 253, 254, 266, 268, 269, 270, 271, 272, 274, 275, 276, 277, 278, 279, 286, 304, 305, 309, 310, 311, 319, 320, 328, 479, 482, 483, 486, 487 et 706). Tout comme les arènes granitiques constituant leur base, ces lithosols présentent un pendage Est-Ouest dont on peut cette fois-ci avec plus de précision évaluer la pente à environ 4%.

B. L'aménagement du site avant le XVIIe siècle (fig. 78) Si la présence d'un jardin au sud du château (manoir) est attestée dès 1585, pour autant, l'emplacement, les limites et le tracé exacts de ce dit jardin restent encore inconnus à ce jour. Certaines traces relatives à l'existence d'un tel aménagement ont cependant pu être observées au sein du sondage XX. Il s'agit d'une allée formée par des gravillons de schiste (U.S. 225) ainsi qu'une trace de plantation (U.S. 106, 107 et 109) implantée au sein d'une couche cendreuse (U.S. 98, 105 et 110) (fig. 78).

33 Les micas sont des minéraux ferro-magnésiens sombres (comme le mica noir) dont la principale variété est la biotite. En paillettes ces cristaux sont brillants. Leur altération donne des argiles et des ions solubles notamment de fer et de magnésium. 58

Les sols associés à ce possible jardin ont été observés principalement à l'Ouest du jardin actuel (U.S. 48, 53, 54, 55, 59, 69, 70, 81, 85, 88, 101, 102, 103, 104, 111, 112, 118 (trace racinaire) 122, 123, 198, 204, 212, 229, 255 (trace racinaire)256, 257, 263, 264, 280, 335, 339, 340, 356, 480, 498, 504, 507, 509, 546, 556, 557, 591, 592, 593, 594, 595, 598, 599, 662, 664, 665, 666, 679). Ces sols, d'environ 0,30 m d'épaisseur en moyenne ont été piégés sous des apports postérieurs. Leur mise en culture est marquée par la présence de nombreux charbons (trace d'amendement) ainsi que par des faciès aux structurations biens développées. Quelques lambeaux de ces mêmes sols ont également été mis au jour à l'extérieur, au Sud (sondage VI, niveau supérieur : 93,90 m) et au Nord-Est (sondage II, U.S. 576, niveau supérieur : 96,20 m) (fig. 79). Il en est autrement au Nord-Ouest du jardin clos. A cet emplacement (sondage XIII, XXIII, XXIV et XXVI), les sols anciens observés présentent un faciès hydromorphe très marqué (couleur gris-bleue-verte), peu compatible avec une possible mise en culture (U.S. 340, 480, 504, 509, 546, 556, 557, 598, 599 et 664).

Le terrain situé au Sud-Ouest du manoir du Coscro présentait donc avant le XVIIe siècle une déclivité naturelle Est-Ouest très marquée. Il semblerait qu'un premier jardin ait été installé au sein de cet espace, dans l'axe du manoir. La qualité des terres au sein de cette partie du domaine était alors disparate, alternant parcelles cultivées et zones humides.

C. Nouvel aménagement du site. 1630-1640 ? (fig. 80 à 86)

D'après nos hypothèses, la création du jardin tel qu'il se présente encore de nos jours daterait des années 1630-1640. L'aménagement complet des lieux a été réalisé en plusieurs phases, et ceci sans doute conjointement au chantier de construction du nouveau château.

1. Construction de murs de clôture Sud-Ouest et Ouest du jardin. 59

Face à la difficulté que représentait la création d'un jardin sur une pente assez prononcée, le choix des constructeurs s'est dirigé vers un aménagement en terrasse, nécessitant l'édification de murs de clôture de hauteur variable. Le choix du tracé de ces murs résulte, selon toute apparence, de deux facteurs croisés : une limite ancienne sans doute déjà présente au Sud-Ouest et la mise en place d'un tracé régulateur utilisé dans le cadre de l'ensemble de la restructuration du site (fig.25). Au Sud-Est, le terrain est donc légèrement décapé et les fondations du mur de clôture Sud-Est du jardin (U.S. 292.) sont édifiées directement sur l'arène granitique (U.S. 284 et 327). Plus à l'Ouest, le terrain présente une déclivité naturelle plus forte. A cet endroit, à l'emplacement du futur mur de clôture, le substrat est découpé verticalement. Le mur de clôture (U.S. 384) est alors élevé en plaquage contre la coupe réalisée. Ce même principe est adopté pour l'édification du mur Ouest (U.S. 97). L'ensemble de ces maçonneries est formé de moellons de granit liés grâce à de l'arène granitique argileuse.

2. Edification du pavillon Nord-Ouest des douves. Le pavillon Nord-Ouest des douves est selon toute apparence édifié suite à la construction du mur Ouest. Les fondations du bâtiment sont ancrées dans l'arène granitique. La cave de l'édifice est dotée d'une porte au Nord. Le niveau du seuil de cette porte est établi en fonction du niveau de sol que présentait alors le site à cet endroit (U.S. 477, niveau supérieur : 100,14 m). Quant au linteau de la porte de la cave, il est surplombé par un arc en accolade provenant visiblement du manoir remanié.

3. Creusement partiel des douves. Le creusement des douves est sans nul doute engagé postérieurement à l'édification du pavillon Nord-Ouest. Dans un premier temps, seule la partie Ouest de la structure est creusée, jusqu'à l'emplacement du futur pont. A cet endroit, le substrat granitique est entamé progressivement sous forme d'un large fossé aux parois pentues (en "V"). A proximité du pavillon, le fossé ne présente alors qu'une cinquantaine de centimètres de profondeur. Il en autrement à l'emplacement du futur pont où, là, le substrat est entamé sur environ 2 mètres de profondeur (fig. 82). 60

4. Construction du pont des douves. Afin d'assurer au mieux l'assise du pont, le terrain est entamé de chaque côté des futures douves. Une fois édifiée, seule la partie basse des maçonneries de fondation est alors insérée dans le substrat granitique. La partie haute est quant à elle recouverte par des apports de remblais (U.S. 3, à 10, 12 à 18, 20 à 29, 35, 36 et 37). Le niveau supérieur de ces remblais atteint le niveau du sol de circulation du pont. Ce sol, constitué d'arène granitique damée n'est pas plan, mais présente une légère pente Nord-Est/Sud-Ouest destinée à guider les eaux de ruissellement provenant de la partie haute du site (cour d'honneur).

5. Creusement de la partie Sud-Est des douves. Au Sud-Est du pont, le substrat granitique est entamé plus profondément. A l'emplacement du futur pavillon Sud-Est, la hauteur de la tranchée creusée peut ainsi être évaluée à environ 3 m.

6. Edification du pavillon Sud-Est des douves. La clôture Sud-Est des douves est assurée par le même type de pavillon qu'au Nord-Ouest. La conception de l'édifice Sud-Est est cependant différente. La tranchée de fondation du petit bâtiment atteint en effet les 3 mètres de profondeur; A cela, une raison particulière : recouvertes au Sud-Est (limite fondation/élévation : 103,26 m) (fig. 66), les fondations de l'édifices sont inversement visibles au Nord- Ouest, formant l'une des parois de clôture des douves (profondeur restituée des douves contre le pavillon : 100,70 m). Ce dernier pavillon se compose d'une pièce en rez-de-chaussée surélevé comportant une cheminée et surmontée d'un niveau de comble. La fenêtre Nord ainsi que la cheminée de ce pavillon ont visiblement été partiellement édifiées avec des pierres de réemploi ; le style de ces fragments de récupération évoquant, sans plus de distinction, l'époque médiévale. A la différence de son pendant, l'édifice ne comporte visiblement pas de niveau de cave.

7. Décapage et remblaiement partiels du site (fig. 80). 61

Ce n'est qu'à l'issue de cette première phase de travaux de construction que la topographie du site est remaniée en profondeur. La superficie de l'espace clos du futur jardin ayant été définie, il convenait dès lors de pouvoir donner au site un faciès relativement plan. Comme nous l'avions signalé plus haut, la topographie des lieux était alors sans nul doute assez contrastée. Le site présentait selon toute apparence une déclivité naturelle Est-Ouest peu adaptée dans le cadre de la mise en place d'un jardin régulier. Afin de palier à ces problèmes de pente, les sols anciens et les lithosols situés au Sud-Est du futur jardin sont prélevés. Les remblais issus de ces creusements, ainsi probablement que ceux issus du creusement des douves sont rapportés au Nord-Ouest, contre les murs de terrasse édifiés précédemment (fig. 80). Il est intéressant de constater que lors de ces travaux, aucun tri des terres n'a été effectué. Arènes granitiques, schistes, lithosols et sols anciens se retrouvent ainsi mélangés dans les remblais sans distinction particulière : Schistes délités : U.S. 463 Arènes granitiques : U.S. 3, 4, 6, 7, 8, 9, 10, 12, 14, 15, 16, 18, 25, 29, 30, 32, 33, 36, 39, 71, 90, 126, 129, 131, 189, 261, 299, 303, 312, 346, 347, 348, 350, 351, 367, 377, 378, 394, 402, 418, 420, 427, 429, 435, 436, 437, 447, 453, 455, 477, 510, 514, 517, 520, 521, 522, 524, 526, 527, 529, 530, 532, 534, 535, 540, 548, 549, 550, 597, 620, 667, 668, 669, 677, 684, 685, 691, 692, 697, 698, 709, 710, 711, 712, 713 et 717. Sols anciens hydromorphes : U.S. 5, 22, 31, 34, 164, 419, 519, 554 et 716. Sols anciens (avec charbons et gravier) : U.S. 35, 52, 78, 82, 86, 89, 97, 99, 100, 108, 120, 124, 138, 142, 162, 258, 287, 291, 294, 297, 300, 334, 343, 344, 354, 355, 357, 358, 359, 362, 363, 365, 366, 371, 372, 374, 380, 381, 389, 395, 400, 401, 411, 417, 423, 432, 433, 449, 450, 457, 462, 505, 511, 528, 531, 533, 536, 537, 538, 539, 542, 543, 544, 545, 551, 553, 555, 558, 585, 586, 608, 610, 615, 617, 619, 621, 625, 626, 627, 629, 630, 635, 637, 638, 643, 645, 646, 647, 657, 670 (traces de rubéfaction), 682, 701 et 714. Lithosols brassés : U.S. 13, 17, 20, 21, 23, 24, 26, 27, 28, 37, 87, 126, 127, 130 (trace racinaire), 137, 161, 282, 283, 296, 298, 299, 331, 332, 333, 336, 337, 345, 353, 373, 375, 376, 396, 397, 398, 399, 403, 404, 412, 413, 415, 416, 421, 422, 426, 428, 430, 431, 434, 448, 456, 508, 512, 513, 518, 541, 547, 552, 616, 618, 628, 636, 62

648, 656, 671, 672, 674, 676, 678, 680, 681, 683, 686, 687, 688, 694, 695, 696, 699, 700 et 702.

La présence très marquée d'ardoises au sein de ces remblais peut être considérée comme un bon indicateur de la présence conjointe d'un chantier de démolition ou de construction de toiture à proximité de celui du jardin (U.S. 52, 57, 71, 358, 382, 401, 402, 404, 411, 417, 432, 433, 434, 448, 449, 450, 528, 532, 533, 538, 541, 585, 586, 608, 610, 616, 617, 626, 627, 628, 629, 637, 645, 646, 647, 657 et 686). La découverte de gros fragments de démolition dans le sondage XI, au sein d'un drainage situé contre le mur Sud-Ouest du jardin (U.S. 382, 392, 393 et 445 ) confirmerait cet état de fait. Parmi ces remblais, on remarquera notamment la présence de nombreux carreaux de terre cuite carré, entiers ou fragmentés : -3 carreaux de terre cuite 13,5 x 13,5 x 2,8 cm, dont 1 présentant une glaçure marron sur la face supérieure. -1 carreau de terre cuite 11,2 x 11,4 x 1,9 cm, présentant une glaçure noire mate sur la face supérieure. -1 carreau entier et trois fragments carreaux de terre cuite 11,8 x 11,8 x 2,2 cm. Pâte chamottée marbrée rose et blanche. -11 carreaux de terre cuite 11 x 11 x 2,3 cm, pâte orange. -27 fragments de carreaux de terre cuite, pâte orange. Il n'est pas impossible que ces fragments soient issus de la démolition partielle du manoir...

A l'issue de ces premiers travaux de décaissements/apports de terres, établis selon le principe des "vases communiquant", le site présente déjà un aspect différent. Au Sud-Est, l'arène granitique est mise à nue. Au Nord-Ouest, les remblais viennent buter contre les murs de clôture.

8. Mise en place de structures intermédiaires. Ce n'est qu'à l'issue de ces premiers travaux de remblaiements que certaines structures intermédiaires sont mises en place sur le site.

Drainages Un seul drain a été observé sur le site, dans les sondages IX et XI. D'une largeur moyenne de 3,50 m pour une profondeur de 1,40 m, il est composé d'une large fosse remplie de matériaux de démolition. Ce drain a été installé parallèlement 63 au mur de clôture Sud-Ouest du jardin dont il protège sans doute les maçonneries. Nous n'avons pas mis au jour son exutoire, dont l'emplacement se situe probablement à proximité de la goulotte du cerne.

Zones renforcées D'autres types de structures ont été observées au sein des sondages VI, XV, XVI et XX. Il s'agit de fossés longitudinaux comblés par de gros blocs de quartz (U.S. 188, 265, 478 et 570). De dimensions très variables (de 1,10 m à 0,60 m de large pour 0,30 à 0,60 m de hauteur), ces fossés ont été implantés à proximité immédiate des futures allées du jardin (fig. 86). On pourrait de fait leur attribuer un rôle de renforcement.

Fossés de plantations De larges fossés de plantations sont ensuite creusés au Sud-Ouest du site. De dimensions sensiblement équivalentes ( 1,50 m x 0,80 m), ces fossés sont tout d'abord comblés volontairement par de l'arène granitique (U.S. 58, 59,60, 61, 66, 83, 491, 493, 622, 642, 639, 640, 641, 649, 651, 658 et 660) (fig. 85). L'arène ayant des caractéristiques mécaniques propices à l'enracinement des plantes, ce choix de matériaux n'est visiblement pas innocent.

Murets de délimitation Trois rangées de petits murets au moins ont été édifiées au sein du jardin clos. Au Nord-Est, l'un de ces murets a été construit parallèlement aux douves, dans l'alignement de l'angle interne des pavillons (fig. 83). Cette structure (U.S. 11 et 500), d'une largeur de 0,70 m est interrompue à proximité du pont. Elle forme à cet endroit un angle fermé en boucle (fig. 84). Au Sud-Ouest de cette structure longitudinale, le premier tiers du jardin est délimité par un double alignement de petits murs d'aspects similaires. Comme nous le verrons plus loin, le rôle de l'ensemble de ces structures maçonnées a pu être défini avec précision. Ayant été arasées voire déchaussées au XIXe siècle, nous ignorons encore cependant à ce jour la nature exacte de leur couronnement.

9. Construction du mur de clôture Sud-Est du jardin. 64

Le mur de clôture fermant le jardin au Sud-Est n'est visiblement édifié qu'à l'issue du décapage de l'arène granitique. Ses fondations, d'une largeur de 1,80 m sont en effet posées directement sur le substrat (U.S 565). Tout comme les autres structures maçonnées du site, ce mur est édifié en blocs de granit liés à l'argile (fig. 67).

10. Edification des murs des douves (fig. 80 à 83) Ce n'est qu'une fois le terrain remblayé dans sa totalité que les murs des douves sont édifiés (U.S. 560). La maçonnerie de ces derniers ne comporte aucun mortier. Les blocs qui composent les murs ont en effet été simplement plaqués contre le fruit de la tranchée en V, enchâssés dans l'arène granitique ou les remblais. Si à l'Ouest, le mur des douves est plaqué contre la maçonnerie du pavillon, la connexion entre les deux murs Sud-Ouest des douves et les pavillons présente quant à elle un chaînage imbriqué (fig. 50). Les deux structures n'ont cependant pas été édifiées conjointement. Leurs assises ne sont en effet pas alignées et présentent un chaînage peu soigné. Il semblerait donc que les maçonneries des murs Est et Ouest des pavillons aient été recreusées afin de permettre l'ancrage des murs des douves.

11. Implantation des structures visibles du jardin (fig. 83, 84, 86). Une fois les remblais épandus et les structures "en dur" édifiées, le site fait l'objet de nouveaux types d'aménagements. Il s'agit dès lors de mettre en place les structures visibles du jardin.

Apport de bonne terre Le jardin ne pouvant être implanté directement sur les arènes granitiques ou sur des remblais aux faciès trop divers, de la bonne terre est apportée sur l'ensemble du site, parcelle Nord comprise. L'épaisseur de la couche rapportée avoisine en moyenne les 0,20 m (U.S. U.S. 51, 57, 65, 67, 75, 76, 77, 79, 262, 313, 324, 325, 341, 342, 349, 360, 361, 364, 368, 369, 370, 379, 405, 414, 424, 425, 452, 464, 474, 516, 525, 574, 575, 580, 584, 587, 588, 589, 590, 596, 601, 602, 607 (trace racinaire), 609, 653, 655, 673, 689 et 715). Ce sont donc plus de 2400 m3 de terre arable qui auraient alors été épandus sur le site. 65

Tout comme nous l'avions observé pour les remblais, ces terres contiennent, elles aussi, de très nombreux fragments d'ardoises (indicatrices probables de la présence proche d'un chantier).

Allées Les allées du jardin, constituées essentiellement d'arène granitique damée sont ensuite implantées en creux au sein des remblais et des apports de terre arable (U.S. 2, 41, 45, 47, 91, 93, 94, 95, 96, 145, 147, 150, 177, 199, 202, 203, 205, 207, 208, 211, 226, 227, 302, 330, 352, 390, 391, 410, 465, 467, 476, 494, 499, 501, 502, 506 et 600). D'une épaisseur moyenne de 0,30 m, ces allées ne sont pas toutes de la même largeur. Il semblerait, comme nous l'évoquerons plus loin, que le pied régulateur d'une longueur de 0,328 m, utilisé comme "mesure étalon" dans le cadre de l'édification du nouveau château ait également été employé au sein du jardin.

Plantations du végétal Le végétal constituant le jardin (haies basses, parterres, arbres, ...) est ensuite implanté selon un tracé bien établi. Six rectangles de jardin sont ainsi créés, bordés par des haies basses (fig.86). Les quatre rectangles les plus proches du château abritent des parterres de broderie ou de la végétation plus rase (fleurs ou assimilées). Au Sud-Ouest, les deux derniers rectangles accueillent quant à eux ce que l'on pourrait identifier comme des arbres en alignement (en quinconce ?). Les trous de plantations sous forme de fossés ou fosses destinés à accueillir la végétation des rectangles sont creusés sur l'ensemble du site puis comblés par de la terre rapportée. Cette dernière présente plusieurs types de faciès (fig.85) : Apports de terre avec arène granitique : U.S. 92, 113, 114, 115, 116, 117, 119, 128, 151, 152, 154, 217, 218, 289, 290, 326, 338, 383, 386, 472, 631, 644, Apports de terre avec charbons (fumure ?) : U.S. 56, 62, 63, 64, 68, 72, 73, 80, 153, 438, 439, 440, 459, 460, 471, 490, 581, 582, 583, 612, 623, 624, 663, 675, 714 Apports de terre avec charbons + sable : U.S. 288, 306, 307, 308 Apports de terre arable : U.S. 74, 387, 492, 613, 614, 650, 661, 716 Au Sud-Ouest du jardin, dans les parterres arborés, de la bonne terre amendée est apportée autour des troncs (U.S. 587, 611, 633, 634, 652, 653, 654, 655 et 708). La zone pourrait alors avoir été recouverte de gazon. Il s'agit toutefois d'un espace soumis à des passages répétés comme en témoigne le tassement des 66 sols à cet emplacement (U.S. 57, 65, 590 et 673). On pourrait émettre l'hypothèse selon laquelle ce compactage des terres aurait été provoqué par le passage régulier d'engins lourds de type escabeaux ou échelles de taille. De là à imaginer que nous ayons affaire ici à des arbres en quinconces dont le feuillage aurait taillés, il n'y a qu'un pas...

Le jardin tel qu'il fut conçu aux alentours des années 1630-1640 présente donc un tracé régulier, issu sans nul doute d'une réflexion globale poussée (fig. 86). Implanté au sein d'un quadrilatère régulier, il est divisé en différentes zones dont les limites se développent sous différentes formes. On accède à ce jardin par un portail situé dans l'axe de la cour d'honneur, légèrement décalé par rapport à la porte du château. Au Sud-Ouest de la cour d'honneur, une parcelle de terre, probablement végétalisée s'étend sur l'ensemble de la surface délimitée par les deux pavillons des douves et le muret de clôture de la cour d'honneur. Deux murs de clôture percés par des portes et axés sur ces mêmes pavillons en assurent les bordures extérieures. Les petites meurtrières insérées dans les maçonneries du pavillon Nord-Ouest permettaient donc de surveiller la porte située à proximité et ouvrant directement sur l'extérieur du domaine. Cette première zone du jardin est séparée d'une seconde, nettement plus étendue, par de larges douves sèches au tracé en V. Du pont situé au centre des douves, on accède à une grande esplanade de jardin en terrasse. L'ensemble du site n'est pas plan et présente une dénivellation Est-Ouest d'environ 4,60 m (soit une pente moyenne de 3,28 %). Un bastion doté d'un petit escalier a été édifié à l'angle Sud-Ouest de l'esplanade du jardin. Il ne s'agit pas là de la seule issue du jardin sur l'extérieur ; une exèdre (ou cerne) situé dans l'axe de l'allée centrale ouvre également sur une rampe basse ; Deux autres portails ouvrent également sue le bois de haute futaie situé au Sud-Est.

Deux petits murets bas axés sur les pavillons délimitent un chemin d'accès aux petits édifices latéraux. D'une largeur de 2,50 m (soit 7,5 pieds), cette voie d'accès est constituée, comme le reste des allées du jardin, par de l'arène granitique damée. L'aboutissement de la rampe du pont des douves est marquée par deux angles courbes formant réceptacle à la bordure végétale plantée le long du muret. 67

Le site est partagé en six rectangles de dimensions inégales. Quatre de ces rectangles, visiblement délimités par des haies basses, étaient apparemment destinés à accueillir des parterres ou assimilés. Les traces relatives à ces plantations de parterre étaient de faible profondeur et ont donc disparu lors du labour postérieur du site. Au Sud-Ouest, le tracé des deux derniers rectangles, nettement plus irrégulier, compense le décalage du mur de clôture. Circonscrits là encore par ce que l'on pourrait identifier comme des haies basses, ces deux quadrilatères accueillent en leur sein au moins 9 rangées d'arbres en alignement (végétation identifiée par la grandeur de ses fossés de plantation). Les allées situées le long des murs de clôture du jardin ainsi que celles situées le long des parterres (axe Nord-Est/Sud-Ouest) s'étendent sur une surface de 15 pieds, soit environ 4,95 m. Il n'est pas impossible cependant que ces allées aient été partiellement occultées par des petites plantations effectuées le long des murs de clôture, comme en témoignent les traces observées au Sud-Ouest, dans le sondage XI. L'allée centrale du jardin s'étend quant à elle sur une largeur d'environ 7,50 m (soit 22,5 pieds). Cette allée parait avoir été délimitée par une bordure végétale interrompue dont la longueur équivaut à celle des parterres qui lui font face. Les allées intermédiaires, perpendiculaires à l'allée centrale, présentent rétrospectivement des largeurs de 2,50 m (7,5 pieds) et 4,95 m (15 pieds). Deux petits murets bordés par des haies constituent la bordure de l'allée intermédiaire située entre les deux rectangles "de parterres". A la différence des autres cheminements du jardin, l'allée intermédiaire la plus large, située en bordure des parterres arborés, pourrait avoir été plantée en gazon. D'après les traces observées en fouille, le centre de ce gazon aurait également pu avoir été doté d'un massif de fleurs ou assimilées (plantes rases).

Les trois sortes de dimensions utilisées dans le cadre de la mise en oeuvre des allées sont récurrentes et basées sur un calcul simple : 7,5 x 2 = 15 ; 15 + 7,5 = 22,5. Le système, s'il parait évident n'en est pas moins intéressant de par son inscription au sein d'une réflexion globale d'aménagement des lieux.

Nous avons donc affaire ici à un jardin on ne peut plus "dans l'air du temps". Marqué par le style renaissant, le lieu est encore clos de mur et doté de petites 68 constructions structurantes (pavillons, bastion d'angle, cerne). Son inscription dans le style émergent du XVIIe siècle est quant à elle marquée par la choix d'un plan aéré, privilégiant largeurs d'allées, axes de vue, arbres taillés et début de perspectives (présence probable d'allées de charmilles à l'extérieur du jardin, au Sud-Ouest). Outre cet aspect stylistique, le jardin fut également conçu comme un élément paysager "technique". Sa surface n'est ainsi pas parfaitement plane, permettant par là même une bonne répartition et évacuation aux eaux de ruissellement (cf chapitre III, gestion de l'eau du site).

D. Evolution du site. De la fin du XVIIe siècle à 1792 (fig. 87) D'après nos observations, il ne semble pas que le tracé du jardin ait été modifié entre la fin du XVIIe siècle et 1792 (date de sa confiscation par l'Etat révolutionnaire). Il n'en est apparemment pas de même pour ce qui est du périmètre proche du jardin. Au titre des travaux engagés durant cette période figure sans nul doute la construction de la grande allée dite "levée du moulin" (absente de l'aveu de 1663). Cette nouvelle allée, parallèle au mur Ouest du jardin, est bordée sur toute sa longueur par des arbres en alignement. D'une largeur moyenne d'environ 6 mètres, en léger surplomb par rapport aux terrains qui la longent, elle est conçue selon toute apparence "en dur" (gravier tassé ?) et dotée de fossés latéraux. Au Nord-Est, elle débouche sur le mur de l'actuel verger, situé à l'Ouest de la cour d'honneur. Un cercle de maçonnerie (ou "cerne"), édifié en avant du verger, assure la transition entre la nouvelle levée du moulin et la parcelle Nord du jardin clos. Les murs de ce cerne paraissent en effet avoir remplacé celui qui faisait auparavant office de clôture à proximité du pavillon Est des douves. Au Nord, un portail est aménagé au sein du mur de l'actuel verger. Il ouvre sur une "plate-bande" édifiée pour l'occasion le long de la parcelle de fruitiers. De là, on accède aux terrains situés à l'Ouest du château (actuelle avant-cour). Il n'est pas impossible que les bâtiments de l'avant-cour et la grange située à l'Ouest du château aient été conçus en même temps que la levée du moulin. Leurs dimensions diffèrent en effet des autres constructions édifiées au début du XVIIe siècle. La création d'une nouvelle voie d'accès, à l'aspect majestueux, amoindrit par 69 ailleurs le rôle joué auparavant par l'ancienne allée principale, désormais reléguée en simple desserte agricole. Une autre allée est édifiée à l'Est du jardin clos. Parallèle à la levée du moulin dont elle reprend les dimensions, elle occulte partiellement la clôture du petit jardin Est (ou orangerie). Surplombant le jardin clos, ce nouvel axe rejoint la prairie du Scorff au Sud-Ouest du domaine. L'insertion de ces deux allées au sein du domaine correspond au goût du temps. Rigueur, symétrie et perspectives sont autant de nouveautés dont on pourrait, par déduction, attribuer la "paternité" à la bouillonnante Florimmonde de Keradreux (décédée en 1697).

La création de la levée du moulin n'est sans doute pas sans relation avec celle de l'étang situé à l'Ouest de l'allée. L'arène granitique formant le substrat du Coscro contenant naturellement de l'argile, des poches de rétention d'eau peuvent en effet tout à fait apparaître en tout point du site suite à une accumulation récurrente de liquide. Cette accumulation pourrait, dans le cas présent, avoir été engendrée par la mise en place de l'allée, dont le sol, conçu en dur et légèrement surélevé, a pu jouer le rôle de "bouchon".

Bien que sèches, les douves du jardin connurent durant cette même période une petite phase de comblement (U.S. 489 et 559). D'après nos observations, la terre accumulée au fond de la structure, d'une épaisseur d'environ 0,20 m, pourrait être identifiée comme un simple apport progressif de déchets ménagers. Les remblais sont en effet, à cet endroit, chargés en fragments de céramiques et autres morceaux de verre.

E. Réaménagement des lieux à partir des années 1794-1806 (fig. 88) En 1794, Thomas Le Pappe se porte acquéreur du domaine du Coscro mis en vente par l'administration révolutionnaire. L'arrivée sur le site de ce nouveau propriétaire va de pair avec une modification profonde de la structuration des lieux. Dans un premier temps, les douves sont ainsi comblées dans leur ensemble par un apport massif de terre. Le petit muret qui assurait la limite Sud des douves (U.S. 500), est quant à lui démonté, puis recouvert par une épaisse couche de terre 70 arable (U.S. 496 et 497). Le muret qui assurait la transition entre le premier tiers et le deuxième tiers du jardin est lui aussi partiellement prélevé (sondage XIII, U.S. 338) Durant cette même campagne de travaux, les dernières traces de végétations de l'ancien jardin clos sont également éliminées. Seule l'allée centrale et la zone située sur le bastion Sud sont conservées en tant qu'espaces de circulation. Des gros dépôts d'arène granitique sont épandus sur l'allée centrale afin d'en régulariser le niveau (U.S. 174, 175, 200, 201, 206, 209, 213, 214, 441 et 442). Le jardin clos, les douves et la parcelle Nord sont ensuite labourés en profondeur (U.S. 38, 50, 159, 167, 168, 170, 171, 172, 176, 178, 230, 281, 317, 318, 322, 323, 329, 409, 451, 454, 461, 466, 470, 475, 515, 566 et 604). Ce labour entraîne la disparition des traces de mises en culture de l'ancien jardin dans la partie haute du site, là où l'arène granitique affleure. La partie Ouest du jardin est ensuite utilisée en guise de pépinière.

Il n'est pas impossible, les douves ayant été comblées, que des problèmes de gestion des eaux de ruissellement aient alors fait leur apparition sur le site. Le château ne possédant pas de gouttières, les eaux de pluie provenant de sa toiture s'écoulent directement sur le sol de la cour d'honneur. A l'origine, ces eaux devaient être partiellement récoltées par les terres du jardin de la parcelle Nord, puis par les douves. Ces dernières ayant été comblées et le jardin ayant été transformé en terre cultivable, de grosses poches de rétention ont dû se créer au sein de la cour d'honneur. Afin de remédier à ce problème de stagnation, le niveau de la cour est abaissé au Sud-Ouest, contre le muret de clôture. Ce décaissement entraîne la mise à nu partiel des fondations des pavillons latéraux. Un petit canal est édifié dans l'axe du portail (fig. 63), à l'embouchure de deux des goulottes du muret de clôture. Le périmètre extérieur et l'axe central de la cour sont ensuite grossièrement pavés à l'aide de blocs de granit irréguliers (fig. 89). Il n'est pas impossible que les goulottes du petit muret de clôture aient également été élargies pour l'occasion (0,34 x 0,34 m).

F. Du milieu du XIXe siècle aux années 1980 (fig. 90) De la fragmentation progressive des terres et métairies du château durant tout le XIXe siècle découle l’impossibilité d’engager un aménagement en profondeur des 71 structures du domaine, par l’absence même d’une maîtrise foncière totale du territoire. Les modifications engagées par Thomas Le Pappe au début du XIXe siècle perdureront de fait jusqu’à la fin du XIXe siècle. Ce n'est qu'à partir de 1892, date à laquelle les époux Dupont achètent l’ensemble des terres du domaine que de nouveaux aménagements vont être réalisés sur l'ensemble du site. Un parc paysager est ainsi créé à l'emplacement du bois de haute futaie. De la terre est également apportée au sein de la cour d'honneur, permettant par là même la création d'un nouveau cheminement, au tracé irrégulier. Si les pépinières paraissent avoir disparu de la parcelle Ouest du jardin clos, l'ensemble de ce dernier est apparemment maintenu en tant que terre agricole. Des pommiers en alignement sont plantés à l'Est, le long de l'allée centrale (U.S. 215, 216, 219, 220, 221, et 222). Une petite allée est implantée au Nord (U.S. 138, 139 et 140), longée par une plantation basse (U.S. 135, 136).

G. Des années 1980 à nos jours (fig. 91) L'absence de maîtrise que connaîtra le site à partir de 1945, suite au décès des époux Dupont, génère par la suite une déprise totale du territoire. Les fruitiers mis en place dans le jardin clos dépérissent peu à peu, au profit de la seule culture céréalière. Cette dernière est abandonnée à partir des années 1980, lors du rachat des lieux par monsieur et madame Piquet. Une couche d'abandon se développe alors rapidement sur le sol autrefois labouré (U.S. 388, 563, 571, 573, 603, 605, 607 et 705). L'inscription du château au titre de l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, obtenue en 1973, est prolongée pour les jardins en octobre 1997. S'engage dès lors une grosse campagne de restauration des murs du jardins clos. Les maçonneries de granit de ces murs étaient autrefois montées à l'argile. Monsieur Piquet désirant conserver ce principe ancien de construction, il fallut pour cela ouvrir une carrière d'argile au sein même du jardin. Nécessaire au chantier de restauration, l'utilisation d'engins mécaniques ne fut pas cependant sans conséquence pour le site. Déjà très abîmés par les labours récents, les sols anciens du jardin du XVIIe siècle ont été en effet partiellement 72 détruits par le passage répété des pelles mécaniques (U.S. 1, 43, 125, 157, 165, 169, 173, 174, 175, 231, 232, 259, 260,, 295, 301, 314, 315, 316, 321, 406, 407, 408, 446, 458, 488, 495, 535, 572 et 606) En 2000, les douves sont réouvertes et les remblais issus du creusement, déposés à proximité. Des apports de terre, destinés à boucher les irrégularités du sol, sont épandus sur l'ensemble du jardin (U.S. 355, 356, 357, 358, 372, 717 et 719).

III-GESTION DE L'EAU DU SITE De nombreuses questions restaient en suspend quant à la question de l'eau au sein du domaine du Coscro : -Comment expliquer la présence d'eau "résurgente" au sein de la cour d'honneur ? -Y avait-il un bassin au sein du jardin ? -Comment était assuré l'arrosage des plantes ? -Quel rôle pouvait-on attribuer aux douves ? -Pourquoi les maçonneries du cerne, du muret de clôture de la cour d'honneur ainsi que des murs Sud-Ouest et Ouest du jardin étaient-elles percées de goulottes ? -A quoi servaient exactement les passages pratiqués au sein du pont des douves et sous la rampe située au Sud-Est du jardin clos ?

De par sa nature, le granit et ses altérations (arènes granitiques) ne sont pas considérés comme des formations géologiques étanches. L'hydromorphie constatée au sein des arènes granitiques se manifeste la plupart du temps dans des zones topographiquement basses, réceptacles des eaux de ruissellement provenant des parties qui les dominent. Ponctuellement, des poches formées par l'accumulation de feldspath (argile) résultant de l'altération du granit peuvent également se développer au sein des arènes. Lorsque l'engorgement est permanent, le milieu est alors qualifié d'asphyxiant et réducteur : fer et manganèse sont réduits ; la couleur dominante est grise à gris bleuté ou verdâtre (gley). Ne peuvent de fait se développer au sein des arènes que des nappes dites "captives". Une nappe captive est recelée par une couche perméable entièrement saturée d'eau et comprise entre deux couches (ou épontes) imperméables 73

(aquicludes). Dans les nappes captives, la pression de l'eau est supérieure en tout point à celle de la pression atmosphérique

Le site du Coscro présente ces deux types de formation de nappe. La présence de gley (argile gris-bleuté) saturé en eau a été observée en deux points du domaine : dans le sondage VII, à proximité de l'étang ainsi qu'au fond du trou de captage de la fontaine au Nord du château. L'accumulation d'eau est sans doute par ailleurs à l'origine de la formation du sol ancien hydromorphe observé en profondeur dans les sondages situés au Nord- Ouest du jardin (U.S. 340, 480, 504, 509, 546, 556, 557, 598, 599 et 664). Ce même phénomène d'altération des arènes, résultant du passage répété de l'eau, pourrait expliquer la présence d'une résurgence au sein de la cour d'honneur du château. Les eaux de pluie s'écoulant directement de la toiture au sol, des poches de rétention ont pu se créer à l'intérieur du substrat (fig. 89). Poches qui, une fois ouvertes, rejettent, sous la pression, de grosses quantités d'eau.

Durant notre séjour au Coscro, nous avons pu observer le peu de réponse du site face à des données climatiques brutales. Après trois semaines sans précipitations, de grosses pluies ont arrosé le domaine durant deux jours. Les sols du site se sont alors rapidement gorgés d'eau, phénomène accentué à l'emplacement des zones tassées par le passage d'engins (fig. 92). Bien que d'aspect sableux, les arènes granitiques présentes au Coscro ne possèdent donc qu'un faible potentiel drainant. Nous nous trouvons là face à un milieu asphyxiant, propice au développement de surfaces boueuses. En cela, point besoin d'arrosage manuel pour les plantations du jardin, le climat océanique breton suffisant à alimenter régulièrement en eau les niveaux superficiels du sol cultivé. La présence de douves, de goulottes, ainsi que de passages pratiqués au sein des maçonneries du lieu, trouve donc ici toute sa justification (fig. 20 et 93). La terrasse artificielle formant le site du jardin n'est pas, rappelons-le, parfaitement isocline. A cela, une raison. Face à un substrat à faible capacité drainante, il fallait en effet pouvoir assurer au mieux l'évacuation des eaux de ruissellement. En cas de pluie, les eaux de la toiture du château sont précipitées dans la cour d'honneur. Cette dernière étant en pente, le flux est alors évacué par les goulottes situées le long du muret de clôture Sud-Ouest. De là, les eaux sont évacuées -1- le long de la pente de la parcelle Nord, en direction du cerne, -2- à 74 l'intérieur des douves et -3- sur le pont des douves, dont la surface est pentue. A l'extrémité Nord-Ouest du cerne, une goulotte permet la sortie de l'eau à l'extérieur, dans un fossé. Quant aux eaux récupérées au sein des douves, elles sont évacuées par une goulotte située à proximité immédiate du pavillon Nord-Ouest. Dans le jardin, les surfaces damées d'arène granitique formant les allées permettent aux eaux de ruissellement de glisser le long de la double pente artificielle du site. Ces eaux, partiellement récupérées par les plantations, sont ensuite évacuées par les différentes goulottes réparties le long des murs Ouest et Sud-Ouest du jardin. Au Sud-Ouest, un drain, dont l'exutoire se situe probablement à proximité de la goulotte du cerne assure la protection du mur de terrasse.

Nous n'avons pas trouvé de traces archéologiques relatives à la présence d'un bassin au sein du jardin. L'existence d'une telle structure n'est pas très logique dans le contexte granitique tel que nous l'avons défini plus haut. De manière générale, la création d'un bassin nécessite en effet la présence d'une nappe d'eau à débit constant, de zones de stockage sous forme d'un ou plusieurs réservoirs, de tubulures adaptées et d'évacuations en rapport. Aucune de ces données ne se trouve réunie au Coscro...

IV-SYNTHESE Le substrat du site du jardin du Coscro est majoritairement formé par de multiples couches d'arènes granitiques, orientées selon un pendage Est-Ouest (4%) et sur lesquelles se sont développés d'épais lithosols. La première citation historique que l'on connaisse du Coscro date de 1394. Le domaine est alors en possession de Robin de Guernapin. Le Coscro est ensuite transmis à Guillaume de Séguelien (ou Séglien), cité comme propriétaire dès 1414. Peronnelle de Séguelien, femme de Guillaume (I) Des Forges (ou Le Gouvello en breton) hérite du Coscro à la mort de son frère Guillaume entre 1429 et 1434. Si le Coscro est reconnu comme "manoir" et décrit comme ayant "terres, moulin et dépendances" dès 1434, pour autant, le domaine ne portera le titre de seigneurie qu'à partir de 1436. De même, ce n'est qu'en 1440, que Guillaume (I) Le Gouvello est mentionné parmi les nobles de la paroisse de Lignol où il réside. La famille Le Gouvello conservera le Coscro jusqu'au début du XVIe siècle (entre 1513 et 1531), date à laquelle le domaine échoit à Charles (II) de Lantivy, 75 petit-fils du dernier des Gouvello du Coscro. D'après un aveu rédigé en 1541, le domaine est décrit comme possédant maisons, jardins, courtils, issues (accès ou portes), bois taillis, terres chaudes (cultivées), terres froides (non cultivées), prés, moulins et pêcheries. Si la présence d'un jardin au sud du château (manoir) est attestée dès 1585, pour autant, l'emplacement, les limites et le tracé exacts de ce dit jardin restent encore inconnus à ce jour. Certaines traces relatives à l'existence d'un tel aménagement ont cependant pu être observées au sein des sondages : allée formée par des gravillons de schiste et trace de plantation implantée au sein d'une couche cendreuse. Associées à ce jardin, de nombreuses traces de sols cultivés ont été mises au jour. Au Nord-Ouest de l'actuel jardin clos, les sols anciens observés présentent un faciès hydromorphe très marqué, peu compatible avec une possible mise en culture.

Jean de Lantivy succède à son père décédé entre 1556 et 1560. Grâce au partage qu'il fait avec sa sœur Françoise le 16 août 1575, une petite précision est apportée quant à l'aspect du manoir à cette époque. L'acte est en effet fait et gréé au manoir du Coscro, en la salle haute. D'après ce que l'on sait de la distribution des manoirs bretons du XIV au XVIe siècles, la salle est une pièce importante de l'habitat, généralement identifiable par sa grande taille. Qualifiée de "basse", elle est située au rez-de-chaussée et possède un accès direct sur l'extérieur (au Sud). Reconnue comme la pièce à vivre de l'habitat, cette "salle basse" tient un rôle majeur dans la vie du manoir. L'étage supérieur de la maison étant dévolu aux chambres à coucher, peu de logis semblent avoir possédé une "salle haute". Cette dernière, de par son aspect solennel (on y signe des actes officiels), identifierait le Coscro comme un logis plus spacieux que la moyenne des autres manoirs. Si l'on se réfère à la description des lieux faite lors de la vente du château en 1803-1804, à l'aspect que présentait la façade Nord du Coscro jusqu'aux années 1970, ainsi qu'aux traces encore visibles sur cette même façade de nos jours, le plan de ce manoir pourrait être reconstitué avec relativement de précision. A l'Est se situent la cuisine et l'arrière-cuisine ; cette dernière ouvre à l'Ouest sur les latrines et une salle d'environ 48 m2 (dépendance, cellier ?). De là, on accède à une grande salle (le "salle basse" ?) d'environ 77 m2 dont le mur Nord est percé d'une porte et d'un passe-plat. 76

L'accès à l'étage et aux caves pourrait avoir été assuré par un escalier hors- œuvre placé dans l'angle Sud-Est des bâtiments. La porte basse encore visible dans l'escalier actuel (premier palier) pourrait être considérée comme un héritage de cet ancien axe de circulation. Il s'agirait de l'accès à la mansarde située au-dessus de l'arrière-cuisine et de là à la chambre placée au-dessus de la cuisine. D'après les schémas reconnus pour d'autres manoirs de la même époque, la porte d'accès à la salle haute se situerait quant à elle dans l'angle Sud-Est de la pièce, à côté de la cheminée ; la communication entre la salle haute et la seconde salle (chambres ?) étant assurée par la double porte encore visible sur la façade Nord actuelle. On accèderait dès lors aux latrines par une porte placée dans l'angle Nord-Est de cette salle.

Jeanne Chohan, veuve Jean de Lantivy, reprend la gestion du domaine à son compte au décès de son mari (entre 1579 et 1582). Identifiée comme "dame douairière du Coscro", elle rend aveu pour son domaine en janvier 1585. Il s'agit là de la première description détaillée que nous ayons du Coscro. La seigneurie se compose alors d’un manoir doté d'une basse-cour et d'une cour d'honneur ainsi qu'au moins deux jardins. La seigneurie possède un patrimoine foncier important (plusieurs métairies dépendent de son fief). Les zones humides sont aménagées en prairies (le long du Scorff en particulier), les coteaux et les zones de vents dominants étant quant à elles plantés de bois conduits soit en taillis, soit en haute futaie (en fonction des besoins esthétiques et économiques). Les terres sont réparties en un maillage irrégulier, à proximité des différentes structures d’habitation.

A la mort de Jeanne Chohan (entre 1586 et 1590), le domaine échoit à son second fils Louis (II) de Lantivy. Ce dernier se marie en 1593 avec Andrée de Callac. Dans un premier temps, les jeunes mariés se fixent selon toute apparence à Vannes où Louis réside déjà. Ce n'est visiblement qu'aux environs de 1599 que le couple s'installe au Coscro où naîtront au moins trois de leurs enfants. Cet ancrage au sein de la propriété familiale va apparemment de pair avec une reprise en main du domaine, un accroissement des biens (Louis (II) achète une maison à Guémené en 1612) et une volonté de valorisation du titre de la famille. L'instruction de Louis (III) et Jacques, les deux fils du couple, est également soignée. Tous deux sont ainsi envoyés aux universités et académies de Paris pour y effectuer des études et exercices. 77

En 1625, Louis (III) est pourvu, à l'âge de 24 ans, d'une office au parlement de Bretagne. Il se marie un an plus tard avec Françoise Guyomar, fille de Julien Guyomar, seigneur de Goudelin. Le couple réside selon toute apparence à Ploërmel où Louis (II) les rejoint en 1627 et où est baptisé leur fils aîné Louis-François le 16 octobre 1629. Il n'est cependant pas impossible qu'à partir du début des années 1620, Louis (II) ait abandonné la gestion du Coscro à son fils Louis (III). Ce dernier n'y aurait cependant résidé avec son épouse qu'à partir de 1629, date possible du décès de Louis (II). Cette même date de 1629 (ou plus exactement 1629-1631) figurait sur le linteau du four qui se trouvait autrefois au Sud des bâtiments Est de la basse-cour. Il pourrait s'agir là d'une indication particulièrement importante. L'arrivée sur les lieux de Louis (III) de Lantivy et Françoise Guyomar pourrait en effet correspondre avec la profonde restructuration engagée sur le site au XVIIe siècle. Cette restructuration est apparemment assez spectaculaire. Si l'on se réfère en effet au plan actuel des lieux, ainsi qu'à ses axes structurants, on se rend compte en effet que le site dans sa quasi-totalité, jardin compris est organisé sur la base d'un même tracé directeur. Les modules définis ne suivent pas l'axe de l'ancien manoir, visiblement abandonné au profit d'un nouveau. Ce nouvel axe est établi dans le prolongement de l'escalier du château nouvellement bâti, escalier lui-même utilisé comme une sorte de "redressoir" nécessaire à l'équilibre de l'édifice. Ce décalage pourrait expliquer le désaxement du grand jardin Sud. Concernant ce décalage, on pourrait également émettre une seconde hypothèse. Le grand jardin pourrait en effet, d'après les textes, avoir été établi à l'emplacement d'un ancien jardin. Certaines des limites de cet ancien jardin auraient tout à fait pu être incorporées en tant qu'éléments structurants du nouvel espace... Cette incorporation de structures plus anciennes au sein du nouveau domaine se traduit également par la réutilisation de fragments architecturaux médiévaux au sein des nouveaux bâtiments XVIIe. Malgré les décalages encore visibles de nos jours sur le site (terrasse intermédiaire, murs Sud et Ouest du jardin), l'ensemble ainsi défini est d'une grande unité, articulé autour d'axes Nord-Sud et Est-Ouest organisés suivant une grande régularité. Face à une telle homogénéité, la notion de projet unique s'impose...

Le jardin tel qu'il fut conçu aux alentours des années 1630-1640 présente donc un tracé régulier, issu sans nul doute d'une réflexion globale poussée. Implanté 78 au sein d'un quadrilatère régulier, il est divisé en différentes zones dont les limites se développent sous différentes formes. On accède à ce jardin par un portail situé dans l'axe de la cour d'honneur, légèrement décalé par rapport à la porte du château. Au Sud-Ouest de la cour d'honneur, une parcelle de terre, probablement végétalisée s'étend sur l'ensemble de la surface délimitée par les deux pavillons des douves et le muret de clôture de la cour d'honneur. Deux murs de clôture percés par des portes et axés sur ces mêmes pavillons en assurent les bordures extérieures. Les petites meurtrières insérées dans les maçonneries du pavillon Nord-Ouest permettaient donc de surveiller la porte située à proximité et ouvrant directement sur l'extérieur du domaine. Cette première zone du jardin est séparée d'une seconde, nettement plus étendue, par de larges douves sèches au tracé en V. Du pont situé au centre des douves, on accède à une grande esplanade de jardin en terrasse. L'ensemble du site n'est pas plan et présente une dénivellation Est-Ouest d'environ 4,60 m (soit une pente moyenne de 3,28 %). Un bastion doté d'un petit escalier a été édifié à l'angle Sud-Ouest de l'esplanade du jardin. Il ne s'agit pas là de la seule issue du jardin sur l'extérieur ; une exèdre (ou cerne) situé dans l'axe de l'allée centrale ouvre également sur une rampe basse ; Deux autres portails ouvrent également sue le bois de haute futaie situé au Sud-Est.

Deux petits murets bas axés sur les pavillons délimitent un chemin d'accès aux petits édifices latéraux. D'une largeur de 2,50 m (soit 7,5 pieds), cette voie d'accès est constituée, comme le reste des allées du jardin, par de l'arène granitique damée. L'aboutissement de la rampe du pont des douves est marquée par deux angles courbes formant réceptacle à la bordure végétale plantée le long du muret. Le site est partagé en six rectangles de dimensions inégales. Quatre de ces rectangles, visiblement délimités par des haies basses, étaient apparemment destinés à accueillir des parterres ou assimilés. Les traces relatives à ces plantations de parterre étaient de faible profondeur et ont donc disparu lors du labour postérieur du site. Au Sud-Ouest, le tracé des deux derniers rectangles, nettement plus irrégulier, compense le décalage du mur de clôture. Circonscrits là encore par ce que l'on pourrait identifier comme des haies basses, ces deux quadrilatères accueillent 79 en leur sein au moins 9 rangées d'arbres en alignement (végétation identifiée par la grandeur de ses fossés de plantation). Les allées situées le long des murs de clôture du jardin ainsi que celles situées le long des parterres (axe Nord-Est/Sud-Ouest) s'étendent sur une surface de 15 pieds, soit environ 4,95 m. Il n'est pas impossible cependant que ces allées aient été partiellement occultées par des petites plantations effectuées le long des murs de clôture, comme en témoignent les traces observées au Sud-Ouest, dans le sondage XI. L'allée centrale du jardin s'étend quant à elle sur une largeur d'environ 7,50 m (soit 22,5 pieds). Cette allée parait avoir été délimitée par une bordure végétale interrompue dont la longueur équivaut à celle des parterres qui lui font face. Les allées intermédiaires, perpendiculaires à l'allée centrale, présentent rétrospectivement des largeurs de 2,50 m (7,5 pieds) et 4,95 m (15 pieds). Deux petits murets bordés par des haies constituent la bordure de l'allée intermédiaire située entre les deux rectangles "de parterres". A la différence des autres cheminements du jardin, l'allée intermédiaire la plus large, située en bordure des parterres arborés, pourrait avoir été plantée en gazon. D'après les traces observées en fouille, le centre de ce gazon aurait également pu avoir été doté d'un massif de fleurs ou assimilées (plantes rases).

Les trois sortes de dimensions utilisées dans le cadre de la mise en oeuvre des allées sont récurrentes et basées sur un calcul simple : 7,5 x 2 = 15 ; 15 + 7,5 = 22,5. Le système, s'il parait évident n'en est pas moins intéressant de par son inscription au sein d'une réflexion globale d'aménagement des lieux.

Nous avons donc affaire ici à un jardin on ne peut plus "dans l'air du temps". Marqué par le style renaissant, le lieu est encore clos de mur et doté de petites constructions structurantes (pavillons, bastion d'angle, cerne). Son inscription dans le style émergent du XVIIe siècle est quant à elle marquée par la choix d'un plan aéré, privilégiant largeurs d'allées, axes de vue, arbres taillés et début de perspectives (présence probable d'allées de charmilles à l'extérieur du jardin, au Sud-Ouest). Outre cet aspect stylistique, le jardin fut également conçu comme un élément paysager "technique". Sa surface n'est ainsi pas parfaitement plane, permettant par là même une bonne répartition et évacuation aux eaux de ruissellement. 80

Louis (III) décède à Rennes en 1641. Françoise Guyomar, dès lors considérée comme douairière revend alors l'office que ce dernier possédait au Parlement de Bretagne. En 1655, Louis-François est pourvu, comme le fut son père, d'une office au Parlement de Bretagne. C'est sans doute cette même année, à l'occasion du mariage de ce dernier avec Florimonde de Keradreux que Françoise Guyomar cède à son fils aîné ses droits sur le domaine du Coscro. C'est donc Louis-François, en tant qu'héritier du domaine, qui rend aveu en 1663 pour sa seigneurie du Coscro. Cet aveu constitue un document majeur pour notre connaissance des lieux. Le manoir est alors doté, entre autres, d'une chapelle, d'un pigeonnier, d'une basse-cour, de jardins et d'un jeu de paume, élément de prestige s'il en est. Ce dernier, d'après les recherches menées par Stéphane Crozat, se situait au Nord du château, face à la route qui menait à la métairie de Kerliguinic. On accédait alors au moulin par une route située plus à l'Ouest et le long de laquelle est édifié un mail (jeu de boules apparenté au croquet).

A la mort de Louis-François en 1668, Florimonde de Keradreux, sa veuve, vend l'office que son mari défunt possédait au parlement de Bretagne. La famille pourrait alors avoir rejoint Françoise Guyomar au manoir du Coscro comme le souligne un acte du 2 mai 1669. En 1681, Claude-François de Lantivy, fils aîné de Louis-François et Florimonde se marie avec Anne-Christine l'Evesque, dame de Langourla. Tout comme ses père et grand-père, Claude-François acquiert un office au parlement de Bretagne, en juin 1683. Ce même mois de juin 1683, il est cité pour la première fois en tant que seigneur du Coscro. En cette fin du XVIIe siècle, la vie au Coscro devait alors avoir un certain piquant. Claude-François et Anne-Christine paraissent en effet résider au Coscro, comme le souligne un aveu rendu pour la seigneurie de Kergano ainsi que l'acte de vente du bois de Kerouallan en 1683-84. Florimonde de Keradreux qui habite également sur place a sans doute encore à sa charge cinq enfants mineurs. C'est à elle que reviendra également la charge de ses petits-enfants Jean et Florimonde- Renée après le décès de leur père en 1689. Anne-Christine l'Evesque, veuve de Claude-François ne semble en revanche avoir eu alors qu'un rôle mineur au sein de la famille puisque c'est également sous l'impulsion de Florimonde Keradreux que l'office que possédait son fils au Parlement de Bretagne est vendue en 1690. La seule action remarquable menée par Anne-Christine consiste en l'enregistrement en 81

1696 des armoiries des Lantivy au sein de l'Armorial Général de France. Est-ce suite à cet enregistrement que la terre du Coscro est érigée en comté ? Si Florimonde de Keradreux, décédée à Rennes en juillet 1697, ne semble pas avoir jamais porté le titre de comtesse, sa belle-fille en revanche est citée comme telle dans un acte daté de 1701. Ses enfants ayant été mis sous la tutelle de leur grand-mère à la mort de son mari Claude-François, Anne-Christine l'Evesque n'assurera la gestion douairière du Coscro que quelques années. Le domaine revient en effet à son fils Jean de Lantivy, à sa majorité, en janvier 1703. Jean ne profitera cependant que peu de temps de son nouveau titre puisqu'il décède quelques jours après sa majorité au collège de La Flèche. Florimonde-Renée, sœur de Jean, se marie à Lignol le 23 février 1703 avec Jean-Gilles de Rougé, marquis du Fay et de Plessis-Bellière. Le couple demeure à Rennes ou naît probablement leur fils aîné Louis en décembre 1705. La succession du domaine du Coscro n'est pour autant pas encore fixée. Anne-Christine l'Evesque ne s'étant pas acquittée de la part de rachat due au seigneur de Guémené lors du décès de son fils Jean, le domaine est partiellement affermé en septembre 1704 sous la tutelle de Jérôme Joseph Le Corre, sieur de Roscouet, fermier de Guémené. Suite au remariage de sa mère en janvier 1706, c'est à Florimonde-Renée que revient dès lors l'obligation de suivre au plus près les problèmes de succession engendrés par le décès de son aîné. En août 1706, l'héritière réclame ainsi à Jérôme Joseph Le Corre la gestion de la totalité de ses biens ainsi que de ceux hérités de son frère Jean. La demande n'est apparemment pas ratifiée. En 1707, Florimonde-Renée perd son mari Jean-Gilles de Rougé, décédé en juin au siège de Saragosse et donne naissance en décembre à sa fille Innocente- Luce-Catherine. Devenue veuve, elle n'en poursuit pas moins les transactions relatives à son héritage sur le Coscro. Un partage est ainsi établi en 1709 entre l'héritière potentielle et son oncle Julien-Louis de Lantivy. A l'issue de la négociation, Julien-Louis reçoit la seigneurie des Aulnais ainsi que très probablement des parts sur celle du Coscro. Cet état de fait paraît devoir être confirmé par la qualité de "seigneur du Coscro" attribué au frère de Claude-François sur deux documents datés de cette même année 1709. Julien-Louis réside alors à Vannes. En 1719, il participe activement à la conjuration dite "de Pontallec". Condamné à mort pour crime de lèse-majesté par 82 arrêté de la Chambre Royale le 26 mars 1720, Julien-Louis fuit probablement en Espagne. C'est ainsi que par lettres royales datées du 18 avril 1720, Florimonde- Renée de Rougé, marquise du Plessis-Bellière se retrouve dotée des biens de son oncle. Florimonde-Renée de Rougé ne semble pour autant pas avoir encore récupéré la totalité de ses pleins pouvoirs sur le domaine dont elle hérite à nouveau par procuration en 1720. En mars 1725, la situation de non droit créée par sa mère suite au décès de Jean 21 ans plus tôt régit encore le domaine. Le Coscro est donc toujours à cette époque placé sous la tutelle de Jérôme Joseph Le Corre, sieur de Roscouet, fermier de Guémené. Les manoir, logemens, escuries, jardins et fruits du Coscro sont alors affermés à Lauray Haraut. Afin de récupérer ses biens, Florimonde-Renée de Rougé fait évaluer les revenus du domaine en octobre 1725. Nous ignorons cependant à quelle date exactement il lui fut possible de remettre la main sur ses biens (après 1725). Innocente-Luce-Catherine, fille de Florimonde-Renée se marie en 1729 avec Jean-Sébastien de Kerhoent. Son frère aîné, Louis de Rougé, marquis du Plessis- Bellière et fils de Florimonde-Renée avait épousé quant à lui à l'âge de 17 ans Marie- Thérèse d'Albert d'Ailly en 1722. Les deux fils issus de cette dernière union étant morts en bas âge, c'est sans postérité que Louis de Rougé meurt en juin 1732. Avec le décès à Josselin en 1740, à l'âge de 72 ans, de Julien-Louis de Lantivy s'éteint donc définitivement la branche des Lantivy du Coscro. En 1744, Innocente-Luce-Catherine de Rougé perd à son tour son époux dont elle n'avait pas eu d'enfants. Elle se remarie en 1747 avec son Altesse Royale Emmanuel-Maurice, prince de Lorraine. Sa mère Florimonde-Renée de Rougé, née de Lantivy, décède un an plus tard dans son château de Rostrenen.

Le domaine du Coscro est alors bien loin des préoccupations de son héritière. Il est alors partiellement mis en vente en 1748. La majeure partie du domaine trouvera un nouvel acquéreur en la personne de Thomas Jean de Mauduit. La famille Mauduit, originaire de Candé en Maine-et-Loire, avait accédé à la noblesse en 1701 par l'achat d'une charge de secrétaire du Roi. L'acquisition d'un domaine tel que celui du Coscro confère dès lors à Thomas Jean le prestige que seul un château pouvait encore apporter à son titre. Le personnage est apparemment un homme cultivé dont les lectures éclectiques traduisent la curiosité. 83

Le 3 février 1754, Thomas Jean de Mauduit se marie avec Jeanne-Marie de Kerpaen de Kersalo, union concrétisée par la naissance quelques mois plus tard de leur première fille Marie-Anne-Hyacinthe. En 1755, Jeanne-Marie de Kerpaen donne le jour à Jeanne-Thomase-Rosalie. Il semblerait que Thomas Jean ait alors pris son nouveau rôle de châtelain très à cœur. Vers 1758, Il engage ainsi un procès contre Julie-Louise, épouse du prince de Rohan à propos d'une terre qu'il revendique être de sa propriété à Ploerdut. Cette même année, Gabriel-Hyacinthe-François, premier fils de Thomas Jean, est baptisé à Lignol et selon Danigo34, on bénit une chapelle au Coscro le 7 octobre. Doit-on pour autant comprendre en cela que Mauduit a fait édifier un nouveau bâtiment au sein du château ? La référence de cette source n'étant pas citée par son auteur, nous n'avons pas pu faire plus de recherches à ce sujet... A partir de 1762, Thomas Jean, très au fait de l'aspect du domaine tel qu'il se présentait avant sa vente par Innocente-Luce-Catherine de Rougé, consacre une partie de son énergie à étendre peu à peu la superficie de ses propriétés. Les lieux une fois acquis sont ensuite affermés, permettant ainsi à la famille Mauduit de tirer de substantifiques revenus de leurs biens. Thomas Jean décède au Coscro le 2 janvier 1789. Le domaine échoit alors à son fils aîné, Gabriel-Hyacinthe-François, âgé de 30 ans. C'est également en 1789 que Louis Capitaine établit la première carte complète du Morbihan Cette carte dite "de Cassini" retrace avec grande précision la topographie des lieux. La superposition de la version gravée de cette carte avec la carte I.G.N. actuelle laisse apparaître un "détail" important. Le tracé de la route d'Inguinel à Guémené identifié par cette carte ne desservait en effet pas directement le Coscro, accessible uniquement de la route par le biais d'un pont érigé sur le Scorff.

D'après nos observations, il ne semble pas que le tracé du jardin ait été modifié entre la fin du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle. Une orangerie a cependant été édifiée au Sud-Est du château. Orangers, citronniers et grenadiers en pots ornent alors la cour d'honneur et le muret qui la clôture au Sud-Ouest. Le jardin potager semble occuper lui aussi une place importante. Son emplacement n’est cependant pas identifiable avec précision. 84

A l'extérieur, une nouvelle allée dite "levée du moulin" est édifiée le long du jardin. Cette nouvelle voie d'accès, d'une largeur moyenne d'environ 6 mètres est bordée sur toute sa longueur par des arbres en alignement. Au Nord-Est, elle débouche sur le mur de l'actuel verger, situé à l'Ouest de la cour d'honneur. Un cercle de maçonnerie (ou "cerne"), édifié en avant du verger, assure la transition entre la nouvelle levée du moulin et la parcelle Nord du jardin clos. Les murs de ce cerne paraissent en effet avoir remplacé celui qui faisait auparavant office de clôture à proximité du pavillon Est des douves. Au Nord, un portail est aménagé au sein du mur de l'actuel verger. Il ouvre sur une "plate-bande" édifiée pour l'occasion le long de la parcelle de fruitiers. De là, on accède aux terrains situés à l'Ouest du château (actuelle avant-cour). Il n'est pas impossible que les bâtiments de l'avant-cour et la grange située à l'Ouest du château aient été conçus en même temps que la levée du moulin. Leurs dimensions diffèrent en effet des autres constructions édifiées au début du XVIIe siècle. La création d'une nouvelle voie d'accès, à l'aspect majestueux, amoindrit par ailleurs le rôle joué auparavant par l'ancienne allée principale, désormais reléguée en simple desserte agricole. Une autre allée est édifiée à l'Est du jardin clos. Parallèle à la levée du moulin dont elle reprend les dimensions, elle occulte partiellement la clôture du petit jardin Est (ou orangerie). Surplombant le jardin clos, ce nouvel axe rejoint la prairie du Scorff au Sud-Ouest du domaine. L'insertion de ces deux allées au sein du domaine correspond au goût du temps. Rigueur, symétrie et perspectives sont autant de nouveautés dont on pourrait, par déduction, attribuer la "paternité" à la bouillonnante Florimmonde de Keradreux (décédée en 1697).

La création de la levée du moulin n'est sans doute pas sans relation avec celle de l'étang situé à l'Ouest de l'allée. L'arène granitique formant le substrat du Coscro contenant naturellement de l'argile, des poches de rétention d'eau peuvent en effet tout à fait apparaître en tout point du site suite à une accumulation récurrente de liquide. Cette accumulation pourrait, dans le cas présent, avoir été engendrée par la mise en place de l'allée, dont le sol, conçu en dur et légèrement surélevé, a pu jouer le rôle de "bouchon".

34 DANIGO (J.), Eglises et chapelles du pays de Guémené, Bannalec, Imprimerie Régionale, 1994. D'après A.D.M., 85

Bien que sèches, les douves du jardin connurent durant cette même période une petite phase de comblement (apport progressif de déchets ménagers). La politique de Gabriel-Hyacinthe-François envers la gestion du Coscro sera équivalente à celle de son père. Son action ne sera cependant que de courte durée. Par peur des représailles engagées par les révolutionnaires contre la noblesse, l'héritier des Mauduit quitte précipitamment le Coscro en juillet 1792 ; on le dit alors à Paris. N'ayant pas cependant attesté depuis cette date de sa présence en France, Gabriel-Hyacinthe-François est dès lors reconnu par la nation comme "émigré". Quant à ses biens, ils sont mis sous séquestre. C'est donc face à un château déserté que Mathieu Bazin, huissier auprès du tribunal du district du Faouët se trouvera lors de sa visite au Coscro en décembre 1792. Le sieur Le Fax, jardinier de son état, ayant garanti que le site avait été abandonné tel quel, Bazin procède alors à un inventaire complet des lieux. Cet inventaire réalisé en décembre 1792 sera conforté par deux autres états de lieux. L'ensemble de ces documents constitue un précieux témoignage pour les historiens.

L'ensemble des objets inventoriés au sein du château et de ses dépendances est mis en vente à partir de janvier 1793. Faute de pouvoir justifier de la fuite ou de l'existence même de son frère, Jeanne Thomase Rosalie, sœur aînée de Gabriel- Hyacinthe-François de Mauduit soumet le 22 février 1793 une pétition aux autorités. Elle réclame à ces dernières la possibilité de pouvoir récupérer, au titre d'héritière de son père Thomas Jean, sa part d'héritage revenant de la vente des biens mobiliers du Coscro ; requête qui lui sera refusée le 25 février suivant. Thomas Le Pappe se porte acquéreur de la partie du domaine située à proximité du château le 15 janvier 1794. Cette acquisition est effectuée sans l'accord des héritières Mauduit. Toutes deux réagissent alors violemment à la vente de leur bien dont elles réfutent la légalité. Leur frère Gabriel-Hyacinthe-François ayant été condamné à mort suite au débarquement qu'il effectua avec l'armée loyaliste à Quiberon en 1795, les deux sœurs restent dès lors, avec leur neveu Thomas Casimir Mauduit de Kervern, les seuls héritiers susceptibles de pouvoir revendiquer une quelconque main-mise sur les parts qu'ils détenaient sur le Coscro. L'affaire ne sera cependant résolue qu'en juin 1806, date à laquelle la préfecture du Morbihan accordera aux héritiers la main levée du séquestre établi sur

Vannes, 1 Mi Ec 110 RO 01 à 06. Registres paroissiaux de 1582 à 1790. 86 la part des biens ayant appartenu à Gabriel-Hyacinthe-François de Mauduit (et non sur la totalité des biens de leur père Thomas Jean comme demandé à l'origine).

Thomas Le Pappe décède vraisemblablement avant 1803. Suite à sa mort, ses filles et héritières établissent un partage des biens que leur père possédait au Coscro. Ce document primordial rédigé en 1804 fournit une description quasi- chirurgicale des lieux, nous permettant par la même d'en reconstituer avec grande précision la configuration. Le domaine possède nombreuse allées plantées d’arbres d’alignement variés. Au Sud du grand jardin, un bois taillis est agrémenté d’allées régulières plantées de charmilles. Ces dernières formaient probablement une palissade servant de toile de fond au grand jardin et resserrant ainsi la vue vers la perspective centrale. La décision préfectorale prise en 1806 au sujet de l'héritage des héritières Mauduit modifie bien évidemment la donne quant aux biens acquis par les Le Pappe en 1794. Nous ne possédons hélas aucun document d'archives relatif au rendu de ces biens. Les filles Mauduit récupèrent dès lors les 2/3 du château ainsi qu'une partie de ses abords immédiats ; les zones de passage restent quant à elles indivises. Si les héritiers Le Pappe paraissent avoir volontairement privilégié la gestion agricole du site, il n'en est apparemment pas de même pour les héritières Mauduit. Le château sert alors apparemment de résidence à la famille de Mauduit ainsi qu'à ses descendants. Le château est habité en 1835 par trois générations. Cette présence inter-générationnelle ainsi que le mariage en secondes noces de Jeanne Thomase Rosalie avec Auguste Armand Olivier des Brulais justifie sans doute les travaux de séparation effectués en 1835 au sein même du château (salle Sud- Ouest).

A partir de 1838, de gros travaux sont engagés par les Ponts et Chaussées du Morbihan. Il s'agit alors de prolonger les anciennes allées du domaine seigneurial du Coscro afin de créer une nouvelle desserte pour la route d'Inguinel à Guémené.Ce choix n'est topographiquement pas anodin. A la différence de l'ancienne voie, le nouveau tracé, essentiellement développé en fond ou bordure de vallée, est en effet nettement plus facilement carrossable que l'ancien. Le tracé de la nouvelle route départementale n°10 est achevé en 1841, date à laquelle est dessiné le cadastre de la commune de Lignol. Les travaux ne sont pour 87 autant pas terminés et certaines indemnités restent encore à régler. Les pavés de la nouvelle route pourraient avoir été extraits en partie de carrières creusées au sein même du bois de haute futaie du Coscro. En 1842, d'après les Ponts et Chaussées, l'exploitation d'une carrière en galerie appartenant à Mr Olivier des Brulais et utilisée pour l'entretien de la route serait ainsi à l'origine de l'effondrement d'une chemin sur la propriété de ce dernier. Au vue de ce témoignage, on pourrait aisément émettre l'hypothèse selon laquelle les carrières encore visibles de nos jours en bordure du Scorff auraient été creusées lors de la construction de la route n°10. Cette hypothèse pourrait être confortée par la taille des deux allées situées dans l'axe du château à l'Est. Signalées comme rejoignant le Scorff sur le cadastre de 1841, ces allées sont aujourd'hui nettement plus courtes, interrompues par un dénivelé abrupt. Ce dénivelé pourrait avoir pour origine l'effondrement de la galerie d'extraction de granit évoquée par le document de 1842...

En 1841, la structure agricole du domaine du Coscro est à son apogée, fruit des aménagements des siècles passés. Le tout compose un ensemble paysager de style classique autour duquel les terres se répartissent de manière logique : les prairies dans les fonds humides, les bois protègent des vents dominants, au Nord et à l’Ouest, les terres et les landes se répartissent respectivement sur les meilleures et les plus mauvaises terres restantes à l’intérieur de ce maillage savant. L'ancien jardin, toujours cantonné par ses murs de clôture, est abandonné au profit de productions agricoles. Les douves ont été comblées et les petits murets qui assuraient certaines limites à l'intérieur du site ont été démontés. De chaque côté de l'allée centrale, renforcée pour l'occasion, les parcelles sont labourées en profondeur. La partie Ouest du jardin est ensuite utilisée en guise de pépinière. Les douves ayant été comblées, des problèmes de gestion des eaux de ruissellement ont dû faire leur apparition sur le site. Afin de remédier à ces stagnations, le niveau de la cour est abaissé au Sud-Ouest, contre le muret de clôture ; un petit canal est édifié dans l'axe du portail, à l'embouchure de deux des goulottes du muret de clôture et le périmètre extérieur et l'axe central de la cour sont grossièrement pavés à l'aide de blocs de granit irréguliers.

Jeanne Denise de Mauduit décède en janvier 1846. Ses descendants, s'ils n'habitent plus le château, profitent néanmoins encore de leur moitié de l'édifice. Suite au décès de Jeanne Thomase Rosalie Quinson, la propriété est partagée en 88

1849 en trois lots attribués respectivement à Auguste Olivier des Brulais, à ses enfants ainsi qu'aux enfants Du Bot de Talhouët. Faute de pouvoir diviser équitablement les château et pourpris du Coscro, ces derniers restent indivis entre les trois parties héritières. En décembre 1850, Edouard et Alfred du Bot de Talhouët achètent à leur sœur Alexandrine, épouse Mahé de Berdouaré, ainsi qu'aux héritiers Olivier des Brulais leurs parts d'héritage du Coscro. En 1854, par un acte sous seings privés, Alfred cède à son tour à son frère Edouard sa part d'héritage sur le Coscro. Edouard Adrien François du Bot de Talhouët reconstitue ainsi sous sa propriété l'ensemble des biens qu'avait récupéré sa grand-mère à l'issue de la Révolution. L'héritier des Mauduit ne s'arrêtera cependant pas en si bon chemin. En septembre 1860, il achète ainsi aux héritiers Vrenière ce qu'ils possédaient encore au sein des lieux. Les héritiers Vrenière restent en possession de l'avant-cour et des terres situées au Nord-Ouest du château, acquises par leur grand-père Le Pappe. Les droits restent partagés entre les deux parties concernant les zones indivises.

En 1891, M. et Mme Dupont achètent à Edouard du Bot de Talhouët, retiré au château de Crémobian, l'ensemble des biens que ce dernier avait acquis au Coscro. Le couple négocie ensuite en 1892 avec les héritiers Vrenière, desquels ils acquièrent le reste du domaine divisé en 1794. D'après les observations effectuées par Stéphane Crozat, les nouveaux propriétaires engagent alors une réfection complète du site. Le domaine est revégétalisé et un parc à l'anglaise est créé à l'emplacement du bois de haute futaie. Durant cette même campagne de travaux, une île artificielle est créée en bordure du Scorff et les anciennes carrières de pierres sont aménagées en rocailles. La cour d'honneur est recouverte de terre puis plantée de massifs irréguliers abritant des conifères. Enfin, une mare agrémentée de bouleaux et de conifères est implantée au sein du bois taillis situé au Sud du grand jardin. Dans cette même zone, de petites buttes sont créées, sur lesquelles des arbres (bouleaux ?) sont plantés de façon irrégulière. Dans cette nouvelle composition, les conifères occupent une place de choix en tant qu’arbres d’exception et de grand développement. Si les feuillus constituent la base des bois, les conifères sont placés quant à eux à des endroits stratégiques (limites de parcelles, le long d’anciennes allées, à des carrefours, etc). Ils constituent 89 aujourd’hui encore la véritable marque des limites et de l’organisation des parcelles du domaine. Si les pépinières paraissent avoir disparu de la parcelle Ouest du jardin clos, pour autant, ce dernier est apparemment maintenu en tant que terre agricole. Des pommiers en alignement sont plantés à l'Est, le long de l'allée centrale. Une petite allée est implantée au Nord, longée par une plantation basse. Les époux Dupont n'ayant pas de descendants, le domaine est mis en vente à la mort de madame Dupont en 1945. L'absence de maîtrise que connaîtra le site à partir de cette époque, génère par la suite une déprise totale du territoire. Les fruitiers mis en place dans le jardin clos dépérissent peu à peu, au profit de la seule culture céréalière. Entre 1945 et 1949, date à laquelle le domaine est racheté par les Donval, le site est apparemment occupé par les réfugiés de guerre provenant de Lorient. L'ensemble des bâtiments est alors habité, y compris les pavillons du grand jardin. La démolition du bâtiment Nord-Ouest de l'avant-cour daterait de cette même période d'occupation du site. En 1953, le Coscro est acquis par maîtres Le Sourd et Juin (décédé en 1954). Il n'est pas impossible que ces deux officiers notariaux soient en partie responsables du début du morcellement du domaine tel qu'il avait été reconstitué par les époux Dupont. Nous n'avons hélas aucun document relatif à ce sujet. De 1965 à 1976, le site est en possession de M. et Mme Huchet de la Bédoyère. Ces derniers sont sans doute à l'origine de l'inscription du château sur la liste de l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques effectuée en 1967. D'après les photographies aériennes réalisées pour l'occasion, le château et son environnement immédiat sont alors loin d'être en bon état. M. et Mme Huchet de la Bédoyère revendent le domaine en 1976 à M. Espié. Le nouveau propriétaire du Coscro démembre alors entièrement le site. Entre 1976 et 1977, les abords immédiats du château sont dégagés de toute végétation, le bois de haute futaie est presque entièrement arraché, de même que le bois taillis situé au Sud du grand jardin. De l'ensemble phénoménal du domaine acquis par les Dupont ne resteront au départ de M. Espié que 12 hectares concentrés autour du château. En 1978, le site fait à nouveau l'objet d'une indivision gérée par M. Barbié et Mme Le Goff. Cette situation perdurera jusqu'en 1984, date à laquelle M. Daniel Piquet acquiert le château et les 12 hectares de domaine encore disponibles. 90

Le château a fait l'objet depuis cette date d'une restauration complète ; quant au bois de haute futaie, il a été partiellement replanté. Les cultures céréalières du jardin ayant été stoppées à partir des années 1980, le site se couvre peu d'une épaisse couche d'abandon. Suite à l'inscription du jardin au titre de l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en octobre 1997, une grosse campagne de restauration des murs est alors engagée. Pour cela, une carrière d'argile est ouverte au sein même de l'espace clos. Nécessaire à la bonne marche du chantier de restauration, l'utilisation d'engins mécaniques ne fut pas cependant sans conséquence pour le site. Déjà très abîmés par les labours récents, les sols anciens du jardin du XVIIe siècle ont été en effet partiellement détruits par le passage répété des pelles mécaniques En 2000, les douves sont réouvertes et les remblais issus du creusement, déposés à proximité. Des apports de terre, destinés à boucher les irrégularités du sol, sont épandus sur l'ensemble du jardin.

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CHATEAU DU COSCRO Lignol, Morbihan Dépouillement d'archives

Bibliographie des ouvrages consultés dans le cadre de notre étude

ARNAUD (E.), Répertoire des généalogies françaises imprimées, Paris, Berger- Levrault, 1986.

BLUCHE (F.), Les pages de la Grande Ecurie, Paris, 1966.

COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, de ses alliances et des seigneuries qu'elle a possédées... suivie des généalogies des maisons de l'Estourbeillon et de Richemont de Richard'son, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899.

FLOQUET (C.), Dictionnaire historique et archéologique des Châteaux et Manoirs du Morbihan, Mayenne, Imprimerie Yves Floch, Mayenne, 1991, p. 118.

GALZAIN (M. de), "Un duel en marge du Coscro", Manoirs de fortune et d'infortune, Prizias, imp. Saint-Michel, 1968, pp. 124-128.

GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. Archives départementales du Morbihan, 31 J 2.

HALGOUET (Vte H. du), Archives des châteaux bretons, Inventaire des archives du château de Tregrandeur, Saint-Brieuc, Imprimerie Prud'homme, 1909.

HALGOUET (Vte H. du), Archives des châteaux bretons, tome II, inventaire des archives du château de Trédion, Paris, Honoré Champion, 1911.

HALGOUET (Vte H. du) Archives des châteaux bretons, tome IV, Inventaire des 2 archives de l'hôtel de Limur, Saint-Brieuc, Imprimerie Prud'homme, 1927.

HOZIER (N... d'), Armorial général ou registre de la noblesse de France, Paris, Firmin-Didot frères, 1865-1908, rééd. Paris, Editions du Palais-Royal, 1970.

KERNAZEL (J. de) "Une querelle de jeu au XVIIIe siècle", Revue historique de l'Ouest, 1895, t. XI, I, pp. 334-340.

KERVILER (R.), Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, réédition, Mayenne, Joseph Floch imprimeur, 1985.

LA CHESNAYE-DESBOIS (F.A. de), Dictionnaire généalogique,..., Paris, Schlesinger frères, 1857, rééd. Paris, Berger-Levrault, 1980.

LACHIVER (M.), Dictionnaire du monde rural ; les mots du passé, Paris, Fayard, 1997.

L'ESTOURBEILLON (Mquis de), Inventaire des archives des châteaux bretons, t. II, Archives du château de Penhoët, Vannes, Librairie Lafolye, 1894.

LE MENE (J.-M.), Histoire des paroisses du diocèse de Vannes, Vannes, Imp. Galles, 1891.

POTIER DE COURCY (P. de), Nobiliaire et armorial de Bretagne,

SAULNIER (F.), Le parlement de Bretagne, Rennes, Plihon, 1909. 3

Pièces d'archives ou ouvrages restant à consulter

Archives Départementales du Morbihan. Vannes : -B 3042. Mesurage et prisage de la petite tenue de Bréhello, paroisse de Persquen, à domaine congéable sous le seigneur du Coscro. -E 923. Famille Le Gouvello (de Pluméliau, 1499) -E 1277. Famille de Lantivy (1479-1719). -E 5256. Famille de Mauduit -6 E 1144. Fonds d'archives de Guillouzo, notaire à Guémené (restent à dépouiller les pièces du 1er janvier 1730 au 31 janvier 1741) -20 J 224. Famille de Rohan. Archives transférées depuis la fin du mois de janvier 2003 à Kerguehennec. -29 J 1. Transaction entre Florimonde-Renée de Lentivy de Coscro et son oncle Julien- Louis de Lantivy. 7 septembre 1709 (m. 309). Folio manquant. -3 O 2320 à 2323 et 2407 à 2409. Administration communale. -3 O 2997. Chemins ordinaires, Lignol. 1826-1937. -Q 855*. Mauduit du Coscro, 1 -Q 861*. Guémené. Biens nationaux. Sommiers des comptes ouverts. Mauduit du Coscro, 5 -Q 908*. Mauduit du Coscro. Sommiers des biens d'imigrés. Le Faouët -Q 971. Hennebont. Biens des immigrés n°4. Mauduit du Coscro, 1 -Q1 861. Mauduit du Coscro, 5. -Q1 941. De Mauduit du Coscro, 13. -S 399. Alignement : affaires générales. Routes départementales. 1831-1876.

Archives Départementales de Loire-Altantique (ex Loire-Inférieure). Nantes : -E 1191 Renée de Lantivy, veuve de Gilles de Rougé, marquis du Plessis- Bellière. -E 933 Marie Anne Mauduit, veuve de Jacques de Kerpaën, chevalier, seigneur de Kersalo

Archives Départementales d'Ille-et-Villaine. Rennes : -C 3335 ou 9995 4

-C 1813, p. 392 -C 898 (de Mauduit)

Archives Nationales. Paris : -F 14 10161/15. Carte des Ponts et Chaussées de Bretagne, 1758. -F 14 10183/3. Carte des routes du Morbihan par Pichot, 1806. -F 14 10183/4. Morbihan. Carte des routes impériales par Pion fils, 1812. -F 14 10381/1. Routes des postes par Jaillot, 1714. -MM 813, p. 447. De Rougé. Extraits des preuves de noblesse fait par les généalogistes des ordres du Roi (1733-1781). -MM 815, p. 302. Le Gouvello, titres généalogiques. Preuves des honneurs de la cour. 1733-1784. -N III Morbihan 4. Carte du domaine d'Hennebond pour servire d'explication à la sentence rendue le 22 Xbre 1683 par les cmres réformateurs de ce domaine sur les déclarations fournies le 17 7bre 1683 par Anne de Rohan pour raison de ses fiefs..., fin du XVIIIe siècle. Ech. 1/112 000e. -O1 33, fol. 398. (Secrétariat de la maison du Roi). Sr de Lantivy. Don de rachat de ses biens. 1689 -P 1501. Inventaire des titres concernant les domaines du duché de Bretagne déposés au trésor des chartes du château de Nantes. XVIIIe s. (voire A.D.L.A. (Nantes, série B) -P 1625. terriers. Bretagne. Volume XI, 1679-1683. Domaine d'Hennebont

Bibliothèque Nationale de France. Paris : Manuscrits : -Ms Fr. 22344 (Lantivy), 26291 (de Rougé), 7553 (de Rougé), 32314, p. 343, f°155 (de Mauduit) -Ms Fr., 22361, f°58. Le seigneur du Coscro est sergent féodé du sire de Guémené, seigneur de Lignol. -Ms. Fr., 22361, f°60. Achat de la métairie de Kerouallan par Jeanne Chohan, dame douairière du Coscro. -Ms Fr. 32105. Preuves de noblesse des pages de la Grande Ecurie du Roi dressé par C. et L.-P. d'Hozier (1731-1738). (Lantivy) -Ms Fr. Na. 22272. Lantivy. Preuves de noblesses pour l'ordre de Malte. T. IV 5

-Collection Clairambault : Jacques de Rougé, marquis de Plessis-Bellière, II, 292 -Catalogue des manuscrits des collections Duchesne et Bréquigny : famille de Rougé, 8 (recueil de généalogie) -Catalogue des manuscrits des collections Duchesne et Bréquigny : famille Guérapin,9 -Manuscrits de la collection Morel de Thoisy. Catherine de Rougé, 224. Droit public et civil, tome CLIX, fol. 3. Prétentions de M. le comte de Noailles au sujet de la succession de ses parents. -Collection Joly de Fleury. Contrat de mariage d'Innocente Catherine de Rougé (V. Fougeray) du Plessis-Bellière, marquise de Fougeray, 298, f° 374. -Collection Joly de Fleury. Guerrapin le jeune, lettres, 395, f° 187, 206. -Collection Chérin, vol. 116. Preuves de noblesse faites pour les honneurs de la cour par L.-A.-C., comte de Lantivy, janvier 1789. -Indicateur du grand armorial de France. -Dossiers bleus, vol. 390. Généalogie dressée sur titres par Gaignères à la fin du XVIIe siècle. (Lantivy)

Cartes et plans : -4° Bon 15. ROZENZWEIG (M.), Répertoire archéologique du département du Morbihan rédigé sous les auspices de la société Polymathique de ce département, Paris, Imprimerie Impériale, 1863.

Bibliographie des ouvrages restant à consulter :

Annuaire général de la noblesse de France, Paris, 1909-1914. (Lantivy, de Rougé)

AURIAC (d'), ACQUIER, GENNES (de) et NIVOLEY, Armorial de la noblesse de France, Paris, 1854-1868. (Lantivy)

CARRÉ DE BUSSEROLLE, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre et Loire, Tours, 1878-1888. (de Rougé) 6

CHAMPEAUX (J. de), Honneur et patrie ou la noblesse aux armées, t. II, Nevers, Imprimerie Mazeron frères, 1894. (de Mauduit, p. 419)

COLLET (Chan.), "Des montagnes noires à l'océan bleu en descendant le Scorff", Liberté du Morbihan, juillet et août 1972.

DRIGON DE MAGNY (Vte L.), Nobiliaire universel de France, Paris, 1854-1910. (de Mauduit)

DU PAZ (père A.), Histoire générale de plusieurs maisons illustres de Bretagne, Paris, 1619. (de Rougé)

FOURNIER DE BELLEVU (Mquis X.), Généalogie de la maison Fournier, Rennes, 1909. (Le Gouvello)

FROTIER DE LA MESSELIÈRE (Vcte H.), Filiations bretonnes, Saint-Brieuc, 1912- 1926. (Lantivy, de Rougé)

JOUGLA DE MORENAS, puis WARREN (Cte de), Grand Armorial de France, Paris, 1934-1949. (Le Gouvello, Lantivy, de Rougé)

LA CHESNAYE-DESBOIS (F.A. de), Etat de la noblesse, Paris, 1781. (Lantivy)

LA CHESNAYE-DESBOIS (F.A. de), Dictionnaire généalogique, Paris, 1863-1876. (Lantivy).

LAZ (Ctesse du), La baronnie de Rostrenen, Vannes, 1892. (Lantivy et de Rougé)

MADEC (P.), "Seigneurs et seigneuries. Lignol", Liberté du Morbihan, 23 avril-6 mai 1982.

MONTRICHARD (Cte R. de), Trois siècles de parenté, Paris, 1953. (de Rougé, de Mauduit) 7

MOSSER (F.), Châteaux du Morbihan, Paris, Nouvelles Editions Latines, 1968.

PUYMÈGE D'ARMAGNAC DEL CER (Cte de), Les vieux noms de la France de l'Ouest, Paris, 1955. (Lantivy, de Rougé)

ROUGÉ (Vcte O. de), Histoire généalogique de la maison de Rougé, Vendôme, H. Chartier éditeur, 1908. (de Rougé)

ROUGÉ (Vcte O. de), Histoire générale de la maison de Rougé, Vendôme, H. Chartier éditeur, 1910. (Lantivy, de Rougé)

SAINT-ALLAIS (N. Vte de), Nobiliaire universel de France, Paris, 1872-1875. (Le Gouvello)

SAINT-PERN (baron de), Tableau de la parenté de mes enfants, Bergerac, 1901. (Lantivy)

SAINT-PERN (baron de) et L'ESTOURBEILLON (Marquis de). "Réformation de la noblesse de Bretagne (1668-1671)", Revue historique de l'Ouest, 1896, t. 12, pp. 15- 43, 59-68, 92-119, 147-176, 219-262, 287-308 ; 1897, t.13, II, pp. 5-10, 25-52, 86-94, 99-108, 146-156, 205-217, 278-289, 339-364 ; 1898, t. 14, I, pp. 210 ; t. 14, II, pp. 21-50, 79-93 ; 1899, T. 15, pp. 7-32, 101-116.

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CHATEAU DU COSCRO Lignol, Morbihan Dépouillement d'archives TABLEAU CHRONOLOGIQUE

L'abréviation A.D.M. signifie Archives Départementales du Morbihan (Vannes). Les textes dont les dates sont suivies d'un * ont été retranscrits et aimablement communiqués par Monsieur et Madame Jean et Geneviève Audren, Saint Laurent, 56 400 Ploëmel.

Dates Propriétaires du Coscro Evénements familiaux Informations

1394 Robin de Guernapin Le Coscro est possédé en 1394 par R(obin) de Guernapin. LE MENE (J.-M.), Histoire des paroisses du diocèse de Vannes, Vannes, Imp. Galles, 1891 et COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 1414 Guillaume de Séguelien Le Coscro est possédé en 1414 par G. de Séguelien LE MENE (J.-M.), Histoire des paroisses du diocèse de Vannes, Vannes, Imp. Galles, 1891 et COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. ouvello, scelle un acte avec le sceau de son ancêtre. GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2 (Arrêt de maintenue, 1671) 1426 Guillaume de Séguelien COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. , chevalier, seigneur de Kerom cité parmi les nobles de la paroisse de . GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2 (Arrêt de maintenue, 1671) 1427 Guillaume de Séguelien Guillaume Séglien est mentionné comme possédant le manoir du Coscro. GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2 (Arrêt de maintenue, 1671) (= Le Gouvello) et Péronnelle de Ségélien. Aveu1 des biens dans les paroisses de Guern et de , fourni par Jean de Chefdubois. A.D.M., 31 J 193 (copie de 3 actes scellés du sceau de Guillaume Le Gouvello. Copie du XVIIe siècle) Entre 1429 et Décès de Guillaume de Séglien 1434 2 à Louis de Lopriac, receveur de la chapellenie de Guémené ou Le Gouvello pour le manoir du Coscro en Coseroff. GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2 décembre Résumé du texte de décembre 1434 (XVIIe ?) 1434 rachat de par le deces de guillaume seglien, sur le manoir, terres moulin et dependances du coscrof avec les tenues et

1 Aveu : déclaration constatant l'engagement du vassal envers son seigneur, à raison du fief qu'il a reçu. Aveu est rendu chaque fois qu'il y a échanges ou ventes de terre ou bien changements dans la situation familiale. 2 Hommage : Acte par lequel le vassal se déclarait comme étant sous l'autorité de son seigneur en lui promettant une fidélité et un dévouement absolus. Durant la cérémonie de l’hommage, le vassal met les mains dans celles de son seigneur (c’est l’hommage) et lui jure fidélité sur une bible. Le seigneur remet alors au vassal un objet qui représente le fief qu’il lui donne (c’est l’investiture).

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domaines congeables en dependant sittués aux villages cy après : Kloguenic, Knerzen, Henguer, St Eon, Ksegallec, St Eonnet, Koualan, Kdani c, St Len, Castelgal, Pentrifor, Kh(...) Et la sergentise foé en lad paroisse de lignol sans preminance ny droit de di vision" Décembre 1434 (copie sur papier d'après un original sur parchemin) "C'est le minu des terres rantes et heritaiges de la succession de deffunt Guillaume de seglien (...) appartient le rachat a mon tres redoubte et puissant seigneur monsieur de Gemene par cause du deces dudit deffunt et lequel jay Guill Legouvell o et moy petronnille de seglien femme epouse dudit guillaume et s oeur germaine dudit deffunt a l'hothoritte dudit Guillaume mon mary et a laquelle je dit Guillaume et a sa requeste ay donné et donne mon authorite pouvoir et assantimant quand aceque sousuict et a tous les autres (...) principaulx heritiers et nobles dud deffunt par caus e de moy dite petronnille baillons a loya de lopriac r(eceveur ?) pour mondit sieur de la chastelainie de Gmene guingamp affin dan(...) dudit rachapt Et premier le manoir et hebbergement du Coscrauff a touttes et chacunes ses appartenances affermes par les officiers de mondit sieur sept livres deux soulz Item le moullin de jouxte led manoir afferme par led r(...) (lopriac) a J an le Lagadec vingt ung renotz seigle Item au villaige de Kloguenic (...)" A.D.M., E 5349, f°237. , chevalier, est mentionné comme seigneur de Keromnès, paroisse de Guern et ou Le Gouvello du Coscro (paroisse de Lignol). GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2 (Arrêt de maintenue, 1671) 24 novembre Autorisation donnée par Jean V, duc de Bretagne, à Guion, seigneur de Ferrières, de tenir justice à trois postz dans les 1436 ou Le Gouvello seigneuries de Ferrières, Talhouët et Gouv ello. A.D.M., E 2

ou Le Gouvello la paroisse de Lignol. GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2 o est mentionné parmi les nobles de la paroisse de Lignol à ou Le Gouvello la réformation de 1444. Il est cité comme résidant au Coscro. GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2 o est mentionné parmi les nobles de la paroisse de Lignol à ou Le Gouvello la réformation de 1448. Il est cité comme résidant au Coscro. GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2 10 août 1448 Décès de Péronnelle de Séguelien,

ou Le Gouvello

Le Gouvello 18 janvier C'est le Minu des terres Rentes et héritages de la succession de deffuncte perronnelle de Seguilyen qui femme espouse 1449 Gouvel lo le jeune rachapt mon tres redoubté et puissant seigneur Monseigneur de Kemenéguegant par cause du decede de lad. deffuncte, hoir et noble d'icelle baille a Jean de brancourir Receveur pour mond. seigneur en la chastellenie de Kemenéguegant afin de acertainement dud. rac hapt Et premier l e manoir du Coscraff a toutes et chacunes ses appartenances avecques Keryart qui est en garanne dix livres Item le Moulin dud. manoir affermé par led. receveur a Jehan boutouillir v ingt un regnot seigle Item au village de Kerglocguinic un tenement que Guillaume le bouzar tint autrefois et souloit estre par an trente solz, deux regnotz avoine grosse, corvée et geline a present en metairie a Jehan Croizer Item au village de Kerenezen la tenue Jean le Roux par an dix solz deux regnotz avoine, corvée et geline, Item au vil lage de Kervengael la tenue guillaume Mourault quinze solz un regnot avoine c orvée et geline Item au village de sainct Eon la tenue Alain Bachom par an vingt cinq solz, corvée, deux regnotz avoine et geline, La tenue Nicolas le Goff quinz e solz, un regnot avoine corvée et geline, La tenue du Lagadec quinze solz, un regnot avoine, et geline, La tenue J ehan le divesehen vingt et cinq solz deux regnotz avoine et geline, Item au village de Sainct Connet la tenue henry Callen vingt et sept solz six deniers deux regnotz avoine Corvée et géline Item au village de Kergoallen la tenue guillo phelipe vingt solz, deux regnotz avoine, corvée et geline Item une cens ie a Jehan le douazrain ou village de Kerdanid dix solz Item une autre censie a led. J ehan ou v ill age de sainct Eon quinze solz Item une autre censie a Eon le gac six solz Item dessus les vill ages de Cas tellgallec, Kersegalec et le Stum onze escul(...) froment onze deniers de chef rente a es tre payées le premier dimanche de janvier Item la s ergentie feodée aux paroisses de Lignol et perzquen Item la moitié du village de Pentrifor affermé par communes années qui nze solz Item la moitié d'une tenue de terre ou village de

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Kerheon que tient olivier Kerammenach neuf solz un regnot avoine demi corvée demi geline a protestation que jedict Guillaume fais disant que sy aucunement par inadvertance jaye obmis et delaissé a mettre en cest mi nu aucune chose qui d(...) ser(...) a mond. s eigneur de les y mettre et adjouster et sy choses y a autre c e que je y deusse mettre destre rescindée a legard de justice et lesd. choses et chacune dessusdites a la protestation que dessus certiffie estre v ray par cesd. presentes passées des passements cy dessous (...) a ma priere et requeste le dixhuictieme jour de janvier Lan mil quatre cent quarante neuf ainsy signé Guillaume le Govellon voir est avec paraphe, a la requeste dud. Govellon Geffroy Guillo passé avec paraphe a la requeste dud. Govello pierre le goar passé avec paraphe (...)". A.D.M., E 5349, f°236 et 31 J 194 18 janvier 1449 Gouvello seigneur de Guémené-Guingamp. A.D.M., 31 J 194 (copie du XVIIe siècle) Entre 1449 et 1454 avec Clémence Lopriac de Kermain 18 janvier 1450 Gouvello GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2 15 septembre e Lopriac de Kermain, son épouse, à Guégant de La Roche- 1454 Gouvello Moysan, seigneur de Guémené. A.D.M., 31 J 195 (copie du XVIIe siècle) le govellou et clemence Kmain sa compagne pour le manoir et herbregement du coscrauf avec le moulin dudit lieu, avec differentes tenües et vil ages en dependant, auquel aveu sont compris le droit de seigneurie tant de li gence que de ramage apartenant aud. sieur le gov ellou sur differents lieux et villages marqué en la marge dud. aveu, ainsy que le manoir de pentrifor tenu à devoir de (...) de chefrente. Toutes lesquelles c hoses sont tenües à devoir de rachat sous led. seigneur prince." A.D.M., E 5349 Clémence Lopriac de Kermain es t vraisembl

GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2 septembre "Je l oue mon tres redoubte et puissant seigneur monseigneur de L(?) guingamp ( 1454 Gouvello ...... de Quermain ma compagne femme epouse a laquelle et a s a requeste j'ay donné et donne mon authorite pouvoir et assentimant quand a tout l e contenu et (...) congnoissons et confessons teni r et tenons ligement a foy et a rachapt quand le cas y echet par (...) Le manoir dit hebergement de Cozcraff a touttes et chascunes ses appartenances compris le moullin dudit lieu a s on destroit3 /(...)". A.D.M., E 5349 7 octobre ello), seigneur du Coscro en Lignol est cité comme témoin noble. Il s' agit de 1455 Gouvello reconnaître le sceau de son ancêtre Jean molettes. GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2 8 septembre A la montre (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes noble de Lignol est représenté 1464 Gouvello par son frère Allain, écuyer, comme arc her en brigandine à deux chevaux (60 livres de revenu). GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2 Entre 1464 et 1479 Guyon Le Gouvello figure à la réformati on de 1474. Gouvello ou Guyon Le GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2 Gouvello Guyon Le Gouvello comparait à la montre de 1477 comme arc her à cheval en brigandine, épée et dague (400 livres de ou Guyon Le Gouvello rente). GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2 1479 Guyon Le Gouvello Guyon Le Gouvello, seigneur du Coscro et de Keromnès comparait comme archer à deux chevaux sous la paroisse de Lignol à la montre de 1479.

3 Destroit : selon LACHIVER (M.), Dictionnaire du monde rural ; les mots du passé, Paris, Fayard, 1997, le détroit ou destroit correspond à l'étendue d'une juridiction ; à une contrainte établie spécifiquement à propos des moulins pour désigner leur banlieue.

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GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2 1480 Guyon Le Gouvello Guyon Le Gouvello, seigneur du Coscro et de Keromnès comparait comme archer à deux chevaux sous la paroisse de Lignol à la montre de 1480. GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2 1483 Guyon Le Gouvello Guyon Le Gouvello, seigneur du Coscro et de Keromnès comparait comme archer à deux chevaux sous la paroisse de Lignol à la montre de 1483. GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2 18 janvier Guyon Le Gouvello Aveu fourni par Guillaume Le Gouvello le jeune au seigneur de Guémené-Guimgamp pour le manoir du Coscro. 1489 A.D.M., 31 J 196 (copie du XVIIe siècle) 1er juin 1499 Guyon Le Gouvello Minu fourni par Louis de Lentivy de la terre et sei gneurie de Kerveno au receveur ou procureur d'office de la seigneurie de la Forest. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. Avant 1500 Guyon Le Gouvello Louis de Lantivy, chevalier, seigneur de Louis de Lantivy est le fils de Charles de Lanti vy et de Marie de Lopriac, seigneur et dame de Kervéno. Kervéno épouse Jeanne Le Gouv ello, Du mariage de Loui s de Lantivy, chevalie fille de noble Guyon Le Gouvello Jeanne. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. Jeanne, fille unique de Guyon Le Gouvello, seigneur du Coscro et de Keromnès épouse Louis de Lantivy. GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2 vers 1504 Décès de Louis de Lantivy et de sa femme Jeanne Le Gouvello 16 février Guyon Le Gouvello Quittance de remboursement faite par Guyon Le Gouvello, seigneur du Coscro, de c ertains héritages situés dans le vill age 1504 de Haningar, paroisse de Lignol "lesquels héritages icelluy Guyon retira par promesse du s ieur de Kervegeon Fraval sous le nom de dame Janne le Gouvell o, sa fille, femme d'escuyer Louys de Lentivy, sieur de Kerveno. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 1513 Guyon Le Gouvello Guyon Le Gouvello est mentionné à la réformati on de 1513. Il est alors en posses sion des manoi rs du Coscro, de Pentifros et de Kerk iguenic. GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2 Entre 1513 et Décès de Guyon Le Gouvello 1531 15 février seigneur du Coscro et de Kervéno assiste son frère Guillaume à l' occasion du mariage 1531 de ce derni er avec Blanche de Lantivy, fille unique d'Allain de Lantivy et de Jacquette Benoi st. aume : les lieu, manoir, métairies, terres et seigneurie de Pormain. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. eurie de Pormain que celui-ci leur avait donné par leur contrat de mariage. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. harles Estienne transige avec s ntivy à propos des successions de leurs parents "morts et deceix depuis trante ans derrains , queulx au temps de leur décès avoient et leur appartenoit par héritage trois cent livres de rente ou dedans (environ), et par meuble mil livres ou dedans". Charles de Lantivy promet de payer à Ysabeau "l a somme de vingt cinq livres à sa reques te pour tous terme" et "elle l'acquitte de tout partage, "renonç ant aux droits de Velleyen". (Copie du 19 novembre 1659, signée Le Faure) COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. et de Jeanne du Fournoir de Barach' naîtront : Jean et Coscro et de Kervéno épouse Jeanne Françoi se. du Fournoir de Barach', fille du seigneur COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de

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de Quell enec l'Historiographe, 1899. s dans la réformation des nobles de la paroisse de Lignol comme possédant le Coscro et dans la réformation des nobles de la paroisse de comme possédant la maison noble de Kervéno. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. de fiefs nobles par des roturiers. Pierre le Gouvello remontre qu'il est d'extraction noble, issu de la maison de Cozcroaf en la paroisse de Lignol. A.D.M., 31 J 11 (copie) ance de Jean de Lantivy, fils de Charles de Lantivy et de Jeanne du Fournoir de Barach' www.ma-genealogie.org

www.ma-genealogie.org 7 septembre la Chapelle. Signé : de Lentivy et Callac, passes. 1540 HALGOUET (Vte H. du), Archives des châteaux bretons, tome II, inventaire des archives du château de Trédion, Paris, Honoré Champion, 1911, p. 178 (m. 823). Vers 1541 ? Décès de Jeanne du Fournoi r de Barach' ? ?) : "adveu rendu au seigneur de guemene par charles delentivy escuyer sr du Cozcrauf pour led lieu et manoir du Couzcrau (...) paroisse de Lignol." "Sachent tous que en nostre cour de Guemene endroit a este pres ent devant nous et personnell ement estably noble homme Charles de Lantivy escuier sieur du Cozcraff lequel a congnu et c onfessé et par cestes presentes congnoist et confesse tenir ligement a foy hommage et debvoir de rachapt quand le cas eschoit et est (...) et advenu par le décez de sire Guyon le Govello en son temps sieur dudit lieu du Cozcrauff ayeul dudit Charles a present de haut et puissant Loys de Rohan seigneur de Guemene (...) Et premier le lieu manoir du Cozcraff en la paroi sse de Lignol tant les applacementz des maisons jardins courtilz issues boys taillis terres chaudes froides prées que autrement contenant environ soixante journaux de terre Les terres dudit manoir joignant ensemble aboutant des deux endroitz a la riviere du Scorff et dautres endroit a terres qui tiennent dudit (...) Les (...) autre du manoir de Kloguenic et du village du Kiar respectivement appartenant audit de Lantivy avecques les moulins dudit lieu leur destroit4 (...) et pescheri es estant sur lad riviere du Scorff en ladicte paroisse de Lignol lesdictz moulins et pescheries estant affermes et vallant par communes années le nombre de quarante regnotz de seigle mesure de nos tre dicte cour (...)." A.D.M., E 5349, f°235. et COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. de Lentivy écuyer seigneur du Cozcrapf, défendeur, et noble homme Jehan du Perranno, procureur de la cour de Guémené, demandeur. (Rien sur le Coscro) A.D.M., E 5349 Lantivy comparait aux montres des nobles de Vannes. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. aveu comme héritier principal et noble de Guyon Le Gouvello, sei gneur du Coscro. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. dénombrement des terres et héritages (...) a rachapt quand le cas y echerra des mains de haut et puissant Loys de Rohan sires de Guemene de Montauban de la Rochemaison, conte de Montbason viconte de Condé Baron de Marigny quel mynu adveu et declaration baille et presente a savoir Charles de Lantivy sieur du Cozcrauf héritier pri ncipal et noble de Guyon le Govelo en son temps sieur dudit lieu du Cozcrauf a noble homme Jean du perranno Monsieur le procureur de l adite c our de Guemene pour le ligement de rachapt quand le cas eschoit quelles terres congnoist et confesse led de Lentivy ligement et a foy et debuoir de rachapt tenir / Et premier le lieu et manoir du Cozcrau et de Kloguenic a toutes et chacunes leurs appartenances et issues boys antiens et recantz parcz, prez, prayries jardins courtilz et autres issues contenant soubz terres chaudes environ vingt journaux et lesdits préz portant par communs ans le

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nombre de cinquante chartées de foins et soubz terres froides non arables environ soixante journaux de terre froide / Item les moulins a bled et foul oirs dudit lieu du Cozcrauf affermes par chacunes années le nombre de quarante regnotz seigle et soixante soulz par argent Item le lieu et meterrie de pontrifor (...) A.D.M., E 5349 declaration des terres heritaiges (subants) a rac hapt quand le cas y esch(oi t) des mains de haut et puissant loys de Rohan sire de Guemené montauban de la Rochemaison Conte de montbazon viconpt de Condé baron de marigny quel mynu adveu et declaration baille et (...) Charles de lentivy sr du Cozcraff heritier principal et noble de sieur Guyon le Govello en son vivant temps sr dudit lieu du Cozcraff a noble homme Jehan du perranno monsieur le pr de ladite cour de Guemené pour le ligement de rachapt quand le cas y eschera quelles terres connoist et confesse ledit de lentivy ligement et a foy et debuoir de rachapt tenir Et premier Les lieux et manoirs du Cozcraff et de Kloguinic a touttes et chacunes leurs appartenans et yssues boys (antiens et recentz) parcz prés prairyes jardins courtilz et autres yssues contenant soubz terres chaudes environ vingt journaux et l esd prairyes portant par commune année le nombre de c inquante chartées de foin soubz terres froides non arable environ soixante journaulx de terre froide Item les moulli ns a bledz et fouleret dud Cozcraff affermés par commune année le nombre de quarante regnotz de seigle soixante soubz par argeant (...)". A.D.M., E 5349, f°234. Entre 1556 et 1560 6 juin 1560 Jehan de Lantivy En note : "Lignol, le manoir du coz crauff "C'est le mynu (...) adveu et declarati on des terres rentes et heritages que noble homme J ehan de Lanti vy escuier sieur du Cozcraff et de Kerveno confesse tenir et tient ligement a foy et hommage et debvoir de rachapt soubz haut et puissant Loys de Rohan sire de Guemene de Montauban de la Rochemaison conte de Montbason viconte de Condé baron de Marigny etc / Et premier Le lieu et manoir du Cozcraff et Kloguenic a toutes et c hacunes leurs appartenances et yssues boys antiens et rec ans parcz prez prayries jardins courti lz et autres issues contenant s oubz terre chaulde environ vingt journaux et lesdites prayries portant par communs ans le nombre de cinquante charrettées de foign et soubz terres froi des non arables environ soixante journaux de terre froide Item les mouli ns a bled et fouleret5 dudit lieu du Cozcraff affermes par chacunes années le nombre de quarante regnotz seigle et soixante s olz par argent / (...)". (Concerne aussi)"Klogueni c, le lieu et metairie de pentrifror, avec les terres rentes chefrentes, rentes connenancieres et autres revenus sittués en differents lieux et vilages marqué en marge dudit aveu et mi nu auquel est compris les preminances d'eglise, comme lisieres (...)". A.D.M., E 5349, f°233. 1565 Jehan de Lantivy Jehan de Lantivy, seigneur du Cos cro, Mariage vers 1568 de Jehan de Lantivy, seigneur du Coscro avec Jeanne Chohan, dame de Rulliac. De leur union naîtront : Jean ?, Louis, Jeanne-Julienne, Vincent, Bertrand et Abel. Jeanne du Fournoir de Barach' épouse COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de Jeanne Chohan, dame de Rulliac l'Historiographe, 1899. Mariage en 1565 www.ma-genealogie.org Entre 1565 et Jehan de Lantivy Naissance de J 1569 de Jehan de Lantivy et de Jeanne Chohan ? 1569 ou 1570 Jehan de Lantivy Naissance COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de de Jehan de Lantivy et de Jeanne l'Historiographe, 1899. Chohan 1572 Jehan de Lantivy Naissance de Jeanne-Julienne de COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de Lantivy, fille de Jehan de Lantivy et de l'Historiographe, 1899. Jeanne Chohan 1574 Jehan de Lantivy Naissance de Vincent de Lantivy, fils de COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de Jehan de Lantivy et de Jeanne Chohan l'Historiographe, 1899. 1575 Jehan de Lantivy Naissance de Bertrand de Lantivy, fils COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de

5 Fouleret : se lon LACHIVER (M. ), Dictionnaire du monde rural ; les mots du passé, Paris, Fayard, 1997, le fouleret est, à la fin du Moyen-Age en Bretagne, le moulin à foulon (pour fouler les draps ou les cuirs).

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de Jehan de Lantivy et de Jeanne l'Historiographe, 1899. Chohan 16 août 1575 Jehan de Lantivy Devant Antoine Rigault et Etienne Mahé, Jean de Lantivy, ecuier, sieur du Cozcrau et de Kervenno, partage noblement, des deux tiers au tiers, avec damoiselle Françoise de Lentivy, sa soeur, les successions de leurs père et mère, et de leurs frères et s oeurs, décédés sans héritiers. Jean de Lantivy cède à sa soeur, pour assiette de 40 livres de rente, la métairie de Porzmaen (Pormain), paroisse de , des biens au village du Roscouet, paroi sse de Baud et pour meubles la somme de 205 livres monnoie. Fait et gréé au manoir du Coscro, en la salle haute, en présence de Jac ques de Lantivy, sieur recteur de Kernaz el. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 1576 Jehan de Lantivy Naissance d'Abel de Lantivy, fils de COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de Jehan de Lantivy et de Jeanne Chohan l'Historiographe, 1899. 17 juin 1579 Jehan de Lantivy Jehan de Lantivy vend la métairie de Kerouallan à noble homme Charl es de Kerouallan et à sa femme Jeanne de Kerouazle. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. Entre 1579 et Décès de Jehan de Lantivy, seigneur du 1582 Coscro 28 septembre Jeanne Chohan, veuve de Copie de 1606 1582 Jehan de Lantivy "Extrait des actes rapportés tant par feu noble homme Charles de Kouallan et autre noble homme loys de Kouallan notaire de l a principauté de guemené que le dit loys de Kouallan a delivré a maitre Jean Le Berre procureur fiscal de la ditte pri ncipauté Et premier Contrat de vente entre laditte Chohan Dame du Coscroff et noble homme pierre pestipon sieur de Kmarien vendeur de quatre livres dix sols monnoye une col mené de froment rouge riele a luy due sur la ferme que donne henry, yvon, jan et pierre les Borgne qu'i ls tiennent à feuge dudit pestipon au v illage de Klivirit en pleurdut confessant etre au fief de notre ditte cour contenant la somme de soixante et dix huit li vres paiés c omptant en presence de nore Gré par Guemené le 28 septembre 1582 signé pestipon et De Kouall an, J. Garres (...)" A.D.M., E 5349 14 juil let 1583 Jeanne Chohan, veuve de Jeanne Chohan, veuve et tutrice de ses enfants acquiert de noble homme de Kerouallan et de sa femme Jeanne de Jehan de Lantivy Kerouazle la métairie de Kerouallan qui leur avait été vendue par son époux Jean de Lantivy le 17 juin 1579. (B.N.F., Ms. fr., 22361, f°60) COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 17 avril 1584 Jeanne Chohan, veuve de Partage noble et avantageux passé par la cour royale d'Hennebond, entre dame Jeanne Chohan, veuve de Jan de Lentivy, Jehan de Lantivy sieur du Coscroff et de Kerveno, comme mère et tutrice des enfants de leur mariage, et damoiselle Franç oise de Lentivy, soeur germaine dudit Jan. Signé Morvan et Coro, notaires royaux COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 20 ou 23 Jeanne Chohan, veuve de Note jointe à l 'acte : "Aveu fourny au seigneur pri nce de guemné par damoiselle jehanne chouhan dame douairière du janv ier 1585 Jehan de Lantivy coscro pour ledit lieu terre bois de haute futaye, taillis, moulin et autres appartenances du coscrau (...)" Original : " Devant nous notaires jurez et recuz en la c our de jurisdiction de l a principauté de Guémené de par icel le avec soubmission et prorogation de jurisdicti on y jurée par serment et par hipotecque de tous et chacuns ses biens a comparue en personne damelle Jeanne Chouhan, dame douairière du Cozcraff, en son nom et comme tutrice et curatrice de noble homme Louys de Lantivy vivant sieur dudict lieu du Cozcraff son mary (ou nevuy ?) laquelle a es té confessante et par ses presentes congnoist et confesse tenir ligement a foy et hommage et rachapt quand le cas advient de haut et puissant seigneur Louys de Rohan prince de Guemené conte de montbazon baron de marigny chevallier de l'ordre du roy etc Et premier.Le lieu et maison noble du Cozcraff situé en la paroisse de Lignol comme il se contient et poursuit contenant soubz maisons courtilz yssues jardins vergers courtilz et pourpris environ deux journaux et demy en terre, les boy s de haute fus taye dudict lieu joignant d'un endroit aux cours et jardins, d'autre a la prée dudict li eu d'autre au chemin qui conduit au moulin dudict lieu contenant environ v ingt journaux de terre, autre parcell e de boys de haulte fustaye appell é le boys de couldre contenant environ deux journaux et demy de terre joignant d'un endroit aud. chemin qui conduit aud.

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moullin, d'autre a un parc appellé le parc aux yonnetz, autre parc elle de boys partye en haute fustaye autre partye en taillis joignant d'un endroit au chemin qui conduit dudict lieu du Cozcraff au pontemalanno, dautre audict parc aux connilz, dautre a la grande prée dudict lieu icelle contenant quatre j ournaux et demy de terre ou environ plus une prée appellée le grand pré dudict lieu joignant d'un costé a la riviere de Scorff d'autre costé audict boys de haute fustaye et d'un bout au pré dudict pontemalanno icelle contenant quatorze journaux de terre, plus autre prée appellée prat er e(...)en contenant env iron quatre journaux de terre joignant d'un c osté a la dicte riviere dautre costé audict chemin qui conduit audict moullin et d'un bout audict boys de haul te fustaye, un parc et piece de terre chaulde appellée le parc aux connils c ontenant environ onze journaux et demy de terre joignant d'un costé au c hemin qui conduit audict lieu du Coz craff a Guemené d'autre costé audict boys dudict lieu, d'un bout a un parc appellé le Coz(lez) dependant de la metairye de querloguinic deux parcs et pieces de terre chaude une rabine entre deux et un viel fossé joignant d'un costé au chemin qui conduit audict moullin d'autre a terre audict sieur du Coz craff dependant du village de querial, d'un bout a une piece de terre soubz pasture cy apres describe iceulx contenant environ di x huit journaux de terre, plus deux pieces de terre froi de s'entre (ou sentier ?) joignant un fossé entre deux joignant d'un costé aux deux pieces devant describes, d'autre costé a terre a la dicte s eigneurye du Coscraff dependant du village de quervehen, lesdi ctes pieces appellées Lanbihan iceulx contenant ensemble vingt deux journaux de terre un parc appel lé parc badory contenant environ quatre journaux de terre joignant d'un bout a la piece de terre appellée lanbihan, d'autre bout a un parc appell é parc (v eronenez) d'un costé a la piece cy apres des cribée autre parc appellé parc (spur ?) contenant un journal et demy de terre joignant d'un bout au preceddam dautre au chemin qui conduit dudict l ieu au bourg de Nignol, d'un cos té audi ct parc appellé (?), deux courtilz joignant au parc cy devant c ontenant ensemble deux tiers de journal joignant d'un costé au bois appellé bois de coul dre d'un costé au parc devant describé comme lesdictes choses se contiennent et poursuivent Une methairye noble appellée Kloguinic (...) Le moulin dudi t lieu du cozcrauf (...) que s on destroit que tient a présent a titre de ferme yvon le goff pour en poule chaque an de ferme soixante regnotz saigle (...) mesure de Guemene.(...)". A.D.M., E 5349, HALGOUET (H. du) Archives des châteaux bretons, tome IV, Inventaire des archives de l' hôtel de Lim ur, 1355, 1830, Saint-Brieuc, Imprimerie Prud'homme, 1927, p. 234, (m. 948) et COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 1er mai 1585 Jeanne Chohan, veuve de Aveu rendu par Damoiselle Jehanne Chouhan, dame douairière du Coscro. * Jehan de Lantivy A.D.M., E 5349 1586 Jeanne Chohan, veuve de Aveu rendu à la seigneurie de la Forest par dame Jeanne Chohan, comme mère et tutrice, de la terre et seigneurie de Jehan de Lantivy Kerveno. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. Entre 1586 et Décès de Jeanne Chohan, veuve de 1590 Jehan de Lantivy 5 octobre s nobles gens Jean 1590 de Lantivy et Jeanne Chohan sa femme, s eigneur et dame du Coscro, âgé de plus de 21 ans, fut déclaré majeur, conformément à la coutume, et élu curateur de damoiselle Jeanne de Lantivy, sa sœur, âgée de 18 ans, de Vincent de Lantivy, âgé de 16 ans, de Bertrand de Lantivy, âgé de 15 ans et d'Abel de Lantivy, âgé de 14 ans, ses frères juveigneurs, de l'avis et consentement de messire René de Kerméno, chevalier, seigneur dud. lieu et du Garo, leur parent maternel du 4 e au 5 e degré ; de nobles gens Jean, Guillaume, et Julien du Tressay, frères, leurs cousins paternels au 4e degré ; de messire Alain de Kerméno, écuyer, seigneur du Bodeuc, conseiller au Parlement de Bretagne, fils du seigneur de Kerméno ; de noble homme Paul Le Gouvello, seigneur de Kersivien, leur parent maternel ; de nobles gens Jean Chohan, seigneur de Kerleau, Pierre Chohan, seigneur de Trégouleau, leurs oncles maternels ; de J ean de Kerboutier, seigneur de Couette, leur parent maternel du 3 e au 4 e degré ; de Jacques de Baud, seigneur de Porz-Priendo, leur cousin, issu de germains maternel ; de Pierre de Kerbervet, écuyer, seigneur de Lehunan (?), leur parent au même degré ; d'Olivier de Callac, e seigneur de Randrécar, leur parent maternel au 4 degré ; de Julien Bino, seigneur de Cosquer et de Gilles Sorel, seigneur du Bois-de-la-Salle, leurs parents maternels de 4 e au 5 e degré. (B.N.F., ms, Carrés de d'Hozier, vol. 306, titres Le Gouvello) COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. igneur de Kersivien, est appelé à donner "sa voix" à l'autorisation de mariage de Julienne de Lantivy, descendante de Jeanne Le Gouvello, héritière du Coscro, avec Olivier Champion, comme parent maternel au "cinq degrés". GOUVELLO (A. de), Histoire généalogique de la maison de Gouvello, 1907. Manuscrit, 325 pages. A.D.M., 31 J 2

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20 février Contrat de mariage établi devant R. Mahé et Pierre Thommas, notaires à Vannes entre 1593 de Callac. Lantivy, "seigneur du Coscraf, Kerveno, etc", âgé de 23 ans et Andrée de Callac, fille aînée d'Olivier de Cal lac, seigneur de Randrécar.

ivy est François de Serent. Dot d'Andrée de Callac : 200 écus sol, "acoustremens nuptiaux". ont 4 enfants : Louise, Louis, Jacques et Julienne (?). COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899.

14 octobre rre, à Vannes. Parrain : Louis de Lentivy, sieur du Coscro. 1597 A.D.M., E suppl. 1529, V, p. 333 ivy et d'Andrée de Callac, sieur et dame du Cos crauff et de Kerveur. Compère : noble homme Abel de Lantivy, sieur de Kerveur, frère dudit sieur du Cos crauff. d'Andrée de Callac A.D.M., E suppl. 929, V, p. 58 21 janvier 1601 A.D.M., E suppl. 929, V, p. 58 Callac oscraff, partage noblement avec son frère j uveigneur Abel de Lenti vy, sr de Kervéno. Abel reçoit 72 écus 3/4, 12 sous, 6 deniers de rente, hors la portion lui revenant de l a terre de Quirizec qui avait été baillée en partage à leur mère par le sr de Coetcandec . COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 7 décembre Baptême à Lignol de Jacques de Lantivy, fils 1603 A.D.M., E suppl. 929, V, p. 58. d'Andrée de Callac tant par feu noble homme Charles de Kouallan et autre noble homme loys de Kouallan notaire de l a principauté de guemené que le dit loys de Kouallan a délivré a maître Jean Le Berre procureur fiscal de la ditte pri ncipauté". Copie du contrat de vente établit en 1582 entre Jeanne Chohan et Pierre Pestipon sieur de Kmarien. "Jay s oussigné nore certifie avoir les actes cottés au present etcetera ce jeudy 20 juillet 1606 signé De Kouallan nore. Pour copie conforme aux originaux qui sont aux archives c handelphinales" A.D.M., E 5349 13 janvier René rendent aveu au seigneur du Coscro pour la métairie de Kerouallan. 1609 COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. de Lantivy acquiert une maison à Guémené. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. ses et hommages généraux de la cour de la principauté de Guémené (...) fait en personne à tres haut et tres pui ssant messire prince de Rohan (...) present Noble homme Me Jean Tuault Sieur de Kmadio procureur fiscal de la ditte principauté en l a Grande Salle du château du dit Guémené le mercredy huitieme jour de may mil six c ens traize. Le dit Sieur procureur fiscal demandeur Contre Noble homme Loys de Lentivy, Sieur du Coscro present en personne a fait la foy et hommage à mon dit Seigneur au desir de la coutume à c ause de sa maison et manoir de Coscro, manoirs de Kloguenic et pentrifo, metai ries, moulins, rentes et revenus sittués aux paroisses de Lignol, Pleurdut et et toutes les dites c hoses luy etre echus et avenus tant par le decez de defunt noble homme jan de Lantivy vivant Sieur du dit lieu du Cos cro son pere, que par le decez de deffunt autre noble homme Jean de Lentivy, son fils aîné, que par acquest de partie des dits droits fait par le dit Sieur du Coscro de noble homme michel fournoi r du Quellennec, lesquelles choses il tient ligement et noblement de mont dit Seigneur adevoir de foy hommage et rachat quand le cas y eschet, a cause de quoy il affirme par sa foy et serment obeir a mon dit seigneur ainsy que la nature du fief le requiert (...)." A.D.M., 56 E 5349

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cède à son frère (Abel ?) 280 livres, 2 sols, 6 deniers de rente dont assiette sur la maison et métairie de Pormain en Quistinic, s on moulin en Languidic, divers héritages tenus dans la paroisse ainsi que dans celles de Baud et de Remungol. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. de Bretagne, office qu'il tient de Guersans (résignant). de Lantivy SAULNIER (F.), Le parlement de Bretagne, Rennes, Plihon, 1909 Randrécar, de Rulliac et du Val-Kergano est reçu comme de Lantivy conseill er au Parlement de Bretagne. SAULNIER (F.), Le parlement de Bretagne, Rennes, Plihon, 1909 et COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 4 novembre yomar naîtront Louis-François, Pierre et Jacques. 1626 de Lantivy Françoise Guyomar, fille de feu Julien COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de Guyomar, seigneur de Goudelin et de l'Historiographe, 1899. Jeanne Le Flô

de Lantivy COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. Entre 1629 et 1636 16 octobre de Lantivy, s ieur du Coscro et de Françoise Guyomar. Le 1629 baptême à lieu à Plöermel. Françoise Guyomar A.D.M., E suppl. 688, IV, p. 249 "1629-1631" : date inscrite sur le linteau du four situé à l'extrémité Sud du bâtiment Est de la basse-cour. Renseignement Lucien Le Clinche, ancien habitant du Coscro. au parlement de Bretagne. A.D.M., E suppl. 929, V, p.58 : François de Lantivy, fils ller au parlement de Bretagne, seigneur du Coscro. A.D.M., E suppl. 921, V, p. 44 ême de Jacques de Lantivy, fils COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. Françoise Guyomar pièces et procédures concernant les procès dentre monseigneur et dame prince et pri ncesse de Guémené, et le seigneur du Coscro, avec les arrests (...) ont esté rendus sur lesdits procès, l aquelle liasse est liée séparement avec les autres pi èces de la paroisse de Lignol. (...) Acte de transaction passé entre Mr le prince de Guémené et le seigneur du Coscrauf, touchant l e moullin de penverne, de bodrimon, de quelques tenues, l e tout en la paroisse de lignol le dit acte daté du 20e de juin 1635 signé par Coppie Giquel." A.D.M., E 5350, suite de l'inventaire de la paroisse de Lignol, actes et contrats. 7 octobre demoiselle Françoise Guyomar, dame du Coscrau. 1635 A.D.M., E suppl. 929, V, p. 58 1 er septembre u Coscro donne 1636 partage à Jacques de Lantivy, sr de Randrécar, son cadet. Jacques de Lantivy reçoit "en ramage pour les tenir noblement de son frère la terre et seigneurie de Kervéno avec ses bois taillifs de décoration, haute futaie, métairie, moul in, rolle et fiefs en dépendant (...), ses terres dans les paroisses de Saint-Gilles, et Baud, plus les métairies de Kervignac et de Penhouet, paroisse d'Inguinel et cell e de Kersegalet, paroisse de Li gnol. Lors de son mariage avec messire d'Aradon, sgr baron de , Louise de Lantivy, soeur décédée sans enfants de

Jac ques de Lantivy la somme de 3 600 l ivres "pour être employée à la continuation des études et exercices, l esquels il aurait fait depuis avec l ed. sr du Coscro, son frère, aux universités et académies de Paris". COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de

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l'Historiographe, 1899. 19 février COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de 1638 l'Historiographe, 1899. Guyomar 21 septembre 1638 A.D.M., E suppl. 921, V, p. 44 23 juil let 1641 Françoise Guyomar, veuve car, de Rulliac et du Val- mar, s a veuve vend l'office de conseil ler que son mari détenait au Parlement de Bretagne à L. de Langle. SAULNIER (F.), Le parlement de Bretagne, Rennes, Plihon, 1909 et COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 1644 Françoise Guyomar, veuve Citation de Françoise Guyomar, veuve de Louis de Lantivy, tutrice de ses enfants. HALGOUET (Vte H. du) Archives des châteaux bretons, tome IV, Inventaire des archives de l'hôtel de Limur, Saint- Brieuc, Imprimerie Prud'homme, 1927, p. 309, m. 1243. 10 septembre Françoise Guyomar, veuve Baptême à Sai nt-Nolff. Marraine : Françoise Guyomar, dame douairière6 du Coscro. 1652 A.D.M., E suppl. 1124, V, p. 142 4 novembre Françoise Guyomar, veuve Françoise Guyomar acquiert de messire Maurice de Rosmar et de Gillette de Cancouet son épouse, respectivement 1652 seigneur et dame de Kergano, la seigneurie de Kergano (paroisse de Persquen, domaine d'Hennebont). Au nord du

(A.N., P 1625 f°29) COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 1652-1654 Françoise Guyomar, veuve Appropriements de la terre et seigneurie de Kergano, paroisse de Persquen au profit de dame Françoise Guyomar, dame douairière du Coscro A.D.M., B 2406. 10 mars 1655 Françoise Guyomar, veuve Contrat de mariage établi entre Louis-François de Lantivy et Florimonde de Keradreux dame des Aulnais et de Quélen. Contrat rédigé devant Coué et Mahé, notaires à Ploermel. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 6 avril 1655 Françoise Guyomar, veuve Mariage de Louis-François de Lantivy Le mari age est célébré dans la chapelle du château des Aulnais, paroisse de Lanouée. avec Florimonde de Keradreux dame Du mariage de Louis-Franç ois de Lantivy avec Florimonde de Keradreux (baptisée le 1er nov embre 1637) naîtront Claude- des Aulnais et de Quélen Françoi s (Lanouée, 1656), Michel-Ambroise (Lanouée, 1658), Sébastienne-Jacquemine (Lanouée, 1659), Anne (1659 ?), Jeanne-Hiéronime (Lignol, août 1660), Louise-Françoise (Lanouée, 1667), Julien-Louis (Lanouée, 1668) et Agnès-Claude. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899 et SAULNIER (F.), Le parlement de Bretagne, Rennes, Plihon, 1909. 10 août 1655 Françoise Guyomar, veuve Louis-François de Lantivy est pourvu d'un office de conseiller au Parlement de Bretagne, office qu'il tient de Keraly (résignant). Il est reçu au Parlement le 3 septembre suivant. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899 et SAULNIER (F.), Le parlement de Bretagne, Rennes, Plihon, 1909. 2 août 1656 Louis-François de Lanti vy Baptême à Lanouée de Claude- Claude-François de Lantivy, fils de Louis-François de Lantivy, seigneur du Coscro et de Florimonde de Keradreux est né le François de Lanti vy 30 mai 1656. Sa marrai ne est Françoise Guyomar, dame du Coscro. A.D.M., E suppl. 545, IV, p. 157 26 février Louis-François de Lanti vy Françoise Guiomar, douairière du Coscro, son fils messire Louis-François de Lantivy et Florimonde de Keradreux, la 1658 femme de c e dernier parrainent une cloche de l'église de Lignol. A.D.M., E suppl. 930, V, p. 59 1er mai 1658 Louis-François de Lantivy Baptême à Lanouée de Michel-Amboise Michel-Amboise de Lantivy, fils de Louis-François de Lantivy, seigneur du Coscro et de Florimonde de Keradreux est né le de Lantivy 16 mars 1658. A.D.M., E suppl. 545, IV, p. 157 19 août 1659 Louis-François de Lanti vy Baptême à Lanouée de Sébastienne- Sébasti enne-Jacquemine de Lantivy, fil le de Louis-François de Lantivy, seigneur du Coscro et de Florimonde de Keradreux Jacquemine de Lantivy est née le 11 août 1659. Son parrain est Jacques de Lantivy, sieur de Ruliac.

6 Douaire : droit de l'épouse survivante sur les biens de son mari.

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A.D.M., E suppl. 545, IV, p. 157 25 août 1660 Louis-François de Lanti vy Baptême à Lignol de Jeanne-Jéronime Jeanne-Jéronime de Lanti vy est la fille de Louis-François de Lantivy, seigneur du Coscro et de dame Florimonde de de Lantivy Keradreux. Sa marraine est Jeanne de Servaude, dame de Lentivy. A.D.M., E suppl. 930, V, p. 59 17 février Louis-François de Lanti vy Baptême à Buléon de Louis Anne de Lantivy, fils de Bernard de Lantivy. Parrain : Louis-François de Lantivy, s eigneur du 1661 Coscro, de Rulliac, Randrécar, Lesnay, de Quélen, etc. Conseiller au parlement de Bretagne. A.D.M., E suppl. 753, IV, p. 298 23 juin 1661 Louis-François de Lantivy Sainte-Croix/Sai nt-Pierre à Vannes. Inhumation, dans la cathédrale, de J acques de Lentivy du Coscro, seigneur de Randrécar. A.D.M., E suppl. 1532, V, p. 349 23 juin 1661 Louis-François de Lanti vy Succession de Jacques de Lantivy, écuyer. Apposition des sceaux et certification effectuée par Nicolas Galerne, commis au greffe d'office et criminel de la sénéchaussée de Vannes. La maison du défunt se trouve rue de St (frau ? = françois ?). Catherine Couppé, veuve de Jacques de Lantivy y demeure encore, "allicté". A.D.M., B 509, Diverses successions 5 juin 1663 Louis-François de Lanti vy Louis-François de Lantivy acquiert la terre et seigneurie de Kergano, vendue par mes sire Eugène-J oseph Rogier, comte de Vil leneuve, seigneur de Persquen, par transaction reçue devant notaire. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 29 décembre Louis-François de Lanti vy "adveu rendu au seigneur de Guemené par le seigneur du Coscro pour sa terre et seigneurie du Coscro 1663 C'est l'adveu et déc laration que rend à très haut et très puissant seigneur et dame Messire Louis de Rohan, prince de Guémené (...) Messire Louis François de Lantivy, s eigneur du Coscro, Randrécar, Le Val, delict Ruliac etc. Conseiller du Roy en son parlement de bretaigne de sa terre et seigneurie du Cozcro consistant en plusieurs méthayries nobles terres a domaine congeable rentes, censives, rentes de fi ef, preminance d'Eglise, droict de fieff et jurisdi(ct)ion, laquelle seigneurie du Cozcro il connoit et confesse tenir ligement et a foi, hommage et rachapt quand le c as y eschet pour ladite principauté de Guémené. Premier Le lieu et manoir principal de lad. seigneurie du Coscro en la paroisse de Lignol esvecher de (?) comme il se contient ayant sous maisons courts bassecours , chapelle, fuye7, jardins, courtil s, issues et placitres8 environ de quatorze journaux de terre Le bois de haute fustaye dud. lieu joignant d'ung costé ausd. courts et jardins dautre aux terres de ladite seigneurie contenant environ vingt journaux de terre autre bois de haute fustaye appell é le bois de coudre9 dans lequel est sittué le jeu de longue paulme ayant environ de trois journaux de terre J oignant d'un costé a parc anciennement appellé l e parc aux conniles10 à présent est le verger d'autre à pièce de terre en pasture antiennement appellé lan bihan à présent la baraine autre parc elle de bois partie haute fustaye partie taillis contenant env iron de huict journaux de terre joignant d'un bout au chemin qui conduit de la methayrie nobl e de Kerloguinic à la rivière du scorff et pontrvallalloro dautre aud. verger et d'un costé à la grande prée de lad. seigneurie Plus une prée appellée la grande prée de quarante journaux de terre ou environ au long laquelle serpente lad. rivière du scorff audit seigneur du Coscro appartenant dautre costé ayant pour bornes les bois de ladite s eigneurie et d'un bout led. Pontrivallallo Autre prée appellée la petite prée de s ix journaux de terre ou environ, joignant d'un costé au bois de haute fustaye de ladite seigneurie dautre a la Montaigne de Granvier ladite rivière entre deux et d'un bout la prée du methayer cy dessous Une pi ece de terre en pasture appellée antiennement lan bihan a présent la baraine ayant pour bornes d'un cos té le jeu de mail de ladite s eigneurie dautre ledit bois de coudre et terres de la metayrie de Kloguinic d'un bout joignant a terres de la methairie de (Quervehen ?) et dautre au pl acitre tout cy dessus une Levée entre deux ladite piece contenant cinquante journaux de terre ou environ Plus le jeu de mail de ladite seigneurie ayant environ sept à huict centz pas de long estant sis entre les terres de ladite seigneurie un courtil a chanvre d'un journal ou environ joignant d'un costé au jeu de paulme dautre à terre de la métayrie de querloguinic d'un bout a ladite baraine. La metairie noble proche de la maison a présent possedée par Jan Le rebouv ir metay er pour en payer dix pairée de seigle

7 Fuye : pigeonnier 8 Placître : enclos autour d'une église ou d'une chapelle. Nom masculin d'origine féodale. Le placître peut être clos et comporter une ou plusieurs entrées, celle de l'Ouest étant considérée comme la plus importante. Le mot est très usité en Bretagne. Selon LACHIVER (M.), Dictionnaire du monde rural ; les mots du passé, Paris, Fayard, 1997, il s'agit d'un vaste espace dé couvert entourant une église, une fontaine ou un autre bâtiment et qui a surtout des fonctions agricoles. 9 Coudre : noisetier 10 Conniles : lapins

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(...) quinze davoine et de bled noir comble et soixante s olz (...) par argent dont la description s'ensuit une piece de terre appellée antiennement le parc aux connils aprésent cest le verger de ladite seigneurie contenant environ de douze journaux de terre des deux costés au grand bois de ladite seigneurie dun bout a la grange et basse c our et dautre au chemin qui conduit en la ville de Guemené Item un grand parc appellé l e grand parc de Kiar contenant environ v ingt journaux de terre ou environ joignant d'un bout au chemin qui conduit de ladite maison du Coscro aux moul ins de ladite seigneurie dautre aux terres du village de Kiar cy dessous dun costé au jeu de Mail dautre aux communs dudit village de queriar une prée appellée antiennement prat en e(...)en a present la prée du methayer de quatre journaux de terre ou environ ayant par borne d'un costé ladite Riviere du Coscro dautre le chemin conduisant ausdits moulins d'un bout les prés du village de queriar de lautre le bois de haute fustaye et petite prée cy dessus un canal entre deux Item l es droits qu'a le metayer de ladite Methayrie de communs en la lande de Lignol

La metairie noble de querloguinic a present possedée par Guillaume Guichar metayer pour en payer douze pairées de seigle (...) dix pairées davoine et huict de bled noir mesure comble huict chapons un pourceau cinquante livres de beurre (...) de faire un arpent de fossé tous les ans et autres prestations contenant sous maisons jardins courtils aire a bastre issues environ de trois journaux et demy de terre le boi s de haute fustaye de ladite methairie c ontenant environ sept journaux de terre j oignant dun costé ausdites maisons et jardins dautre au parc appellé parc er leur dautre au parc appellé parc garhoué et au parc appell é parc er pont plus un parc appellé parc er leur de huict journaux de terre ou environ joignant audit bois de ladite (...) Les moulins dudit lieu avec leur destroict a present possedés par Lorans Cudo Monsieur loue et paye par an cinquante pairées de seigle mesure dudit moulin deux minots dabouan vingt douzaines danguilles un (basteau) cinquante sols pour le courtil a chanvre et dix l ivres tournoi pour l'usage des menttes blanc hes et engraisse un pourceau bien et d(...) et centz livres par an de commission. Plus c onfesse ledict seigneur du Coscro tenir sous ladite principauté pl usieurs terres possédées a titre de domaine congéable sous ladite seigneurie du Coscro sittuées en la paroisse de Lignol Ploerdut et Locmalo et en la ville de Guemené les d(...) desquelles sont tous obliges aux Moulins de ladite seigneurie du Coscro aux corvées tant a bras qu'aux charettes et a la cueil lette du (Rool) (rôle ?) et autre conditions portees par leurs bailles et fermes. A.D.M., E 5349 11 mai 1664 Baptême à La Croix Helléan. Parrain : Claude-Franç ois de Lantivy, éc uyer, seigneur du Coscro. A.D.M., E suppl. 504, IV, p. 128 30 décembre Louis-François de Lanti vy Baptême à . Marraine : Françoise Guyomar, dame du Cos cro. 1664 A.D.M., E suppl.1135, V, p. 144 20 décembre Louis-François de Lanti vy Baptême à Sai nt-Patern. Marraine : Françoise Guyomar, dame douairière du Coscro. 1665 A.D.M., E suppl.1555, V, p. 446 27 février Louis-François de Lanti vy Aveu et dénombrement (...) fourni par Jean d'Avaugour sire de St Laurans (...). Fait à la requête de Pierre Vendange 1606 procureur de Louis-François de Lantivy, seigneur du Cos ero, cheval ier, et Florimonde de Caradreux, sa compagne. Florimonde de Caradreux est la fille aînée de Claude de Caradreux et d'Ambroise de Lemays, seigneur et dame des (plus Aulnays). probablement HALGOUET (Vte H. du) Archives des châteaux bretons, Inventaire des archives du château de Tregrandeur, Saint- 1666) Brieuc, Imprimerie Prud'homme, 1909, p. 180-181 (m. 1248). 1666 Louis-François de Lantivy La maison du Coscro comprend cinq métairies et un moulin. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 23 mai 1667 Louis-François de Lantivy Baptême à Lanouée de Loui se- Louise-Françoise de Lantivy, fi lle de Louis-Franç ois de Lantivy, seigneur du Coscro, conseiller au parlement de Bretagne et Françoise de Lantivy de Florimonde de Keradreux est née le 13 mai 1667. Son parrain est Claude-François de Lantivy, son frère aîné. Sa marraine est Jannette Jeronimus de Lantivy, sa sœur. A.D.M., E suppl. 545, IV, p. 157 10 juil let 1667 Louis-François de Lantivy Sainte-Croi x/Saint-Pierre à Vannes. Baptême de François-Guillaume de Lentivy, fils de J acques de Lentivy et d'Yvonne Luco, seigneur et dame de Rulliac. Marraine : Françoise Guyomar, dame du Coscro. A.D.M., E suppl. 1537, V, p. 361 23 décembre Louis-François de Lanti vy Louis-François de Lantivy, chevalier, seigneur du Coscro, de Randrécar, de la Ville-Olivier, du Val Kergano en Saint-Nolff, 1667 de Lesmays, de Quélen en Guégon, des Aulnais-Keradreux, baron de Rostrenen achète à messire François Daen, seigneur de Kermerien, le manoir de la Villeneuve en Lignol pour la somme de 8 000 li vres. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899.

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1668 Décès de Louis-François de Lantivy COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 26 octobre Florimonde de Keradreux, Baptême de Julien-Louis de Lantivy, fils Le baptême de Julien-Louis de Lantivy est célébré à Lanouée. 1668 veuve de Louis-François de de Louis-François de Lantivy et de COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de Lantivy Flori monde de Keradreux l'Historiographe, 1899. 28 décembre Florimonde de Keradreux, Serment fait par dame Florimonde de Karadreux "de se comporter fidellement en ladite charge de tutrice et garde " de ses 1668 veuve de Louis-François de enfants mineurs. Lantivy COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 23 février Florimonde de Keradreux, Suite au décès de Louis-François de Lantivy, survenu "depui s les s ix mois ou environ", Florimonde de Keradreux, sa 1669 veuve de Louis-François de veuve, vend par contrat l'office que son mari possédait au parlement de Bretagne. Le contrat est rédigé par Bretin, notaire Lantivy à Rennes , au profit de Robien, pour la somme de 94 000 livres. SAULNIER (F.), Le parlement de Bretagne, Rennes, Plihon, 1909. 2 mai 1669 Florimonde de Keradreux, Arrêt de la Chambre de la Réformation de la Noblesse de Bretagne. Sur la demande de dame Florimonde de Karadreux, veuve de Louis-François de veuve de défunt Louis-François de Lantivy, vivant c hevalier, seigneur du Coscro, conseiller en la cour, tutrice de messieurs Lantivy Claude-François de Lantivy, chevalier, seigneur du Coscro, fils aîné, héritier principal et noble dudit défunt ; Michel- Ambroise de Lantivy, chevalier, seigneur de Randrécar, Julien-Louis de Lantivy, aussi chevalier, seigneur des Aulnays, ses puisnés et damoiselles Sébastienne-Jacquette, Jeanne-Hierosminne et Agnes se de Lantivy, ses puisnés, demeurant ordinairement en ladite maison du Coscro (...) et à présent en la maison située près la rue Hux de cette ville de Rennes (...). Laquelle (Florimonde de Karadreux) auroit déclaré pur lesdits de Lantivy males, ses enfants, vouloir soutenir les qualités de nobles d'ancienne extraction, écuyers, messires et chevaliers, et pour lesdites de Lantivy, ses fi lles, celles de damoiselles et de porter pour armes : de gueulle à une espée d'argent posée en pal. Procureur de Florimonde de Karadreux : Christophe Ernault. (B.N.F., Cabinet de d'Hozier, vol. 206, cote 5327, et nouveau d'Hozier, 4663) COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 29 mai 1669 Florimonde de Keradreux, Inventaire fai te par la principauté de guemené des biens meubles, actes, titres et garands , bledz, bes tiaux etant en la veuve de Louis-François de maison et manoir du Coscro paroisse de lignol dependant de la communauté d'entre feu messire Louis François de Lentivy Lantivy vivant seigneur dudit lieu du Coscro conseiller du Roy en son parlement de Bretagne et Dame fl orimonde de Karadreulx a present v euve dudi t deffunt seigneur du Coscro renonçante aux biens de leur dite communauté et tutrice des enfants mineurs de leur mariage et en laditte qualité de tutrice pour eux heritiere pure et simple dudit defunt seigneur du Coscro leur pere, auquel inventaire a été vacqué par moy s oussigné Greffier civil et d'office de la ditte principauté en présence et a requete de la ditte dame veuve audit nom suivant l'estimation faite desdits meubles par sire jacques Carré (...) marchand et menager par elle fait comparoir a cette fin après qu'ils ont au prealable promis s'y porté fidellement audit manoir du Coscro le 29 may 1669 le tout fait aus sy en presence de messire françois Gourttel sieur dupon et mr amaury Leler sieur de la marre comme ensuit Et premier Levé le sceau trouvé (...) sur la cerrure de la porte &ra Le quatrième juin de la meme année procedant par continuation à l'inventaire de papier, il s'y trouve mentionné, Contrat d'acquest s ur parchemin fait par le seigneur dudit Coscro de noble homme pierre pestipon sieur de Kmarien de quatre livres dix s ols monnaye de rente et une Colmenée de froment sur le vil lage de Klivirit audit pleurdut datté du 28 septembre 1582 chi ffé et cotté fait et parac hevé ledit jour et an ains y signé amaury Lel er, florimonde de Karadreulx, de l a Chasse Greffier. A.D.M., E 5349 15 avril 1670 Florimonde de Keradreux, Baptême à Treffléan de Julienne-Florimonde de Lantivy née en 1668, fil le de Jacques de Lantivy, sieur de Ruliac et veuve de Louis-François de d'Yvonne Luco. Marraine : Florimonde de Caradreux (Keradreux), dame du Coscro. Lantivy A.D.M., E suppl. 1138, V, p. 145 novembre Florimonde de Keradreux, Florimmonde de Keradreux, veuve de Louis-François de Lantivy hérite de la baronnie de Rostrenen à la suite d'un l ong 1670 veuve de Louis-François de procès avec le duc de Richelieu, procès engagé par son grand-père François de Keradreux. Lantivy COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 19 mars 1671 Florimonde de Keradreux, Sainte-Croix/Saint-Pierre à Vannes. Baptême de Claude-Jacquette de Lentivy, fille de Jacques de Lentivy et d'Yvonne veuve de Louis-François de Luco. Marraine : Jac quette de Lentivy, dame du Coscro. Lantivy A.D.M., E suppl. 1537, V, p. 361

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17 janvier Florimonde de Keradreux, Françoise Guy omar est citée comme "v seigneur du Coscro, Randrécar, Rulliac, 1673 veuve de Louis-François de le Val, etc. et conseiller au Parlement de Bretagne." Lantivy COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 9 février 1674 Florimonde de Keradreux, Florimmonde de Keradreux, veuve de Louis-François de Lantivy rend foi et hommage au Roi pour la baronnie de veuve de Louis-François de Rostrenen et le fief des Isles . Lantivy COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 12 mai 1675 Florimonde de Keradreux, Julien-Louis de Lantivy ainsi que haute et puissante dame Florimonde de Keradreux, dame du Coscro, baronne de veuve de Louis-François de Rosternen, Quélen, etc. sont respectivement parrain et marraine d'une cloche en l'église de Guéhenno. Lantivy COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 12 avril 1677 Florimonde de Keradreux, end aveu au Roi d'une maison, cour et écurie à Vannes. veuve de Louis-François de (A.N., P 1737, f° 127-129) Lantivy COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 21 avril 1677 Florimonde de Keradreux, Baptême à Treffléan de Françoise de Lantivy, fille de Pierre de Lanti vy et de Louise de la Haye. Parrain : Claude-François veuve de Louis-François de de Lantivy, s eigneur du Coscro, chevalier. Lantivy A.D.M., E suppl. 1138, V, p. 145 1er janv ier Florimonde de Keradreux, Procès-Verbal de descente dans l'église de Lanouée. Flori monde de Keradreulx, dame du Coscro, en tant que propriétaire 1679 veuve de Louis-François de des Aul nay s-Keradreux a une chapelle prohi bitive. Lantivy HALGOUET (H. du) Archives des châteaux bretons, tome IV, Inventaire des archives de l'hôtel de Limur, 1355, 1830, Saint-Brieuc, Im primerie Prud'homme, 1927, p. 234, (m. 948, p. 192, (m. 720). 11 avril 1679 Florimonde de Keradreux, Baptême à Saint-Avé de Pierre-François de Lentivy, fil s de feu Pierre de Lentivy, seigneur du Val-Coscro et de Louise de veuve de Louis-François de La Haye. Lantivy A.D.M., E suppl. 1420, V, p. 294 22 novembre Florimonde de Keradreux, Mariage de Claude-François de Lantivy Claude-François de Lantivy épouse Anne-Christine L'Ev esque, dame de Langourla, fille de messire Louis, chevalier, 1681 veuve de Louis-François de avec Anne-Christine L'Evesque, dame marquis de Langourla et de Marguerite de Baud. Lantivy de Langourla De ce mariage naîtront : Jean et Flori monde-Renée COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899 et SAULNIER (F.), Le parlement de Bretagne, Rennes, Plihon, 1909. 17 janvier Florimonde de Keradreux, Naissance de Florimonde-Renée de Florimonde-Renée de Lantivy, née le 17 janvier est bapti sée à Vannes le 22 janvier suivant. Sa marraine est Florimonde de 1683 veuve de Louis-François de Lantivy, fille de Claude-François de Keradreulx, dame douairière du Coscro, baronne de Rostrenen (sa grand-mère). Lantivy Lantivy et d'Anne-Christine L'Evesque, A.D.M., E suppl. 1533, V, p. 369 et COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la dame de Langourla maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 5 juin 1683 Florimonde de Keradreux Claude-François de Lantivy est nommé conseiller au Parlement de Bretagne par lettres de provisions données par le Roi à ou Claude-François de Paris. Il tient office suite au déc ès de Du Han. Lantivy 1 1 (A.N., V 29, n°17 et V 272, n°26) COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899 et SAULNIER (F.), Le parl ement de Bretagne, Rennes , Plihon, 1909. 26 et 28 juin Florimonde de Keradreux Messire Claude-François de Lantivy, chevalier, seigneur du Coscro, conseiller du Roi au Parlement de Bretagne est cité 1683 ou Claude-François de comme tuteur des enfants mineurs de feu messire Jacques de Lantivy. Lantivy COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 14 septembre Florimonde de Keradreux Claude-François de Lantivy rend aveu et dénombrement au Roi à Hennebont de la terre et seigneurie de Kergano. La 1683 ou Claude-François de maison noble de Kergano est dite "couverte d'ardoises et fort caduque" Lantivy (A.N., P 1625, f°39). COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899 et SAULNIER (F.), Le parl ement de Bretagne, Rennes , Plihon, 1909. er Florimonde de Keradreux Claude-François de Lantivy, chevalier, seigneur comte du Coscro, baron de Rostrenen, de Quélen, etc. est reçu comme 1 octobre ou Claude-François de conseill er au parlement de Bretagne. 1683 Lantivy COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899.

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22 janvier Florimonde de Keradreux Claude-François de Lantivy transige avec Jérôme-Hyacinthe de Keroual lan, faisant tant pour lui que pour Joseph et Pierre 1684 ou Claude-François de de Kerouallan, ses frères mineurs, fils de Louis-Charles de Kerouallan, seigneur dudit lieu, au sujet d'une v ente d'héritages Lantivy faite à Lignol le 18 août 1683 par Jean de Kerouallan, frère cadet de Louis-Charles. (B.N.F., ms, Carrés de d'Hozier, 363, titres de Kerouall an) COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 2 février 1684 Florimonde de Keradreux Baptême à Sainte-Croix/Saint-Pierre de Vannes. Marraine : Anne-Christine Lévesque, femme de Claude-François de ou Claude-François de Lantivy, chevalier, s eigneur baron du Coscro, conseiller au parlement de Bretagne. Lantivy A.D.M., E suppl. 1533, V, p. 369 1683-1684 Florimonde de Keradreux Enregistrement des contrats d'acquets. Vente du grand bois taillis de Kerouallan, situé en la paroisse de Lignol. Vendeurs : ou Claude-François de Françoi s de Kerouallan, écuyer, sieur de Kerjean et damoiselle Suzanne de Kerouallan, dame de Keropretz. Acquéreur : Lantivy messire Claude-François de Lantivy, chevalier, seigneur du Cos cro, Kerganno et autres lieux. A.D.M., B 2745 5 avril 1685 Florimonde de Keradreux Baptême à Sai nt-Patern. Marraine : Louise de la Haye, dame du Val, du Coscro. ou Claude-François de A.D.M., E suppl.1560, V, p. 472 Lantivy 14 avril 1686 Florimonde de Keradreux Claude-François de Lantivy est parrain d'une cloc he dans l'église de Lignol. ou Claude-François de A.D.M., E suppl. 931, V, p. 59 Lantivy 1687 Florimonde de Keradreux Ordre donné au s upérieur de Saint-Lazare de retenir Michel-Amboise de Lantivy de Randrescart dans cette maison. ou Claude-François de A.N., O1 31, fol. 35 v°. Lantivy 26 janvier Claude-François de Lantivy Baptême à Saint-Patern. Marraine : Agnès-Claude de Lentivy, dame de Rostrenen, fille de Louis-François de Lentivy (feu), 1689 seigneur du Coscro. A.D.M., E suppl.1562, V, p. 478 2 septembre Florimonde de Keradreux Décès de Claude-François de Lantivy Claude-François de Lantivy, décédé le 2 septembre, est inhumé dans l'église de Lignol "du côté de l'Evangile, en s a tombe 1689 prohibitive". A.D.M., E suppl. 931, V, p. 59 et COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899 Après 1689 Florimonde de Keradreux "Le recueil Thoisy de la Bibl. nationale, vol. 208, p. 120, contient un long factum imprimé, signé Le Vassor, rédigé pour dame Florimonde de Keradreux, veuve de messire Louis de Lantivy, chlr, etc. tutrice des enfants mineurs de feu François de Lantivy, chl, etc., son fils et encore pour messire Julien-Louis de L., et demoiselle Anne de L., émancipés d'âge, procédant sous l'autorité de Me Regnaud Lescondu, leur curateur aux causes, demandeurs, suivant l a commission du 3 avril 1688, contre dame Marie de Ploeuc, épouse se disant séparée quant aux biens de messire Guill aume de Penancoët, sgr de Kerouazle, défenderesse." COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 1690 Florimonde de Keradreux Enregistrement de toutes les déclarations de terres nobles (...) sous le ressort de la sénéchaussée de Vannes parmi lesquels figurent les sieurs (...) de Lanti vy. A.D.M., B 456 16 novembre Florimonde de Keradreux Suite au décès de Claude-Franç ois de Lanti vy, Florimmonde de Keradreux son aïeule maternelle et tutrice de ses enfants, 1690 vend son office de conseiller au Parlement de Bretagne. Le contrat de vente est rédigé par Bertelot, notaire à Rennes, au profit de Boschier, pour la somme de 80 000 livres, "lettres en main, sauf à l'acquéreur à rembours er les frais de provision, et y compris les augmentations de gages de 350 à 100 livres". SAULNIER (F.), Le parlement de Bretagne, Rennes, Plihon, 1909. 1696 Florimonde de Keradreux Anne-Christine l'Evesque, veuve de Claude-François de Lantivy fait enregistrer ses armoiries dans l'Armorial général de France (Bretagne, reg. I, p. 194) COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 1696 ? Election de la terre du Coscro en comté ? 1er juillet 1697 Anne-Christine l'Evesque, Décès de Florimmonde de Keradreux, Florimmonde de Keradreux, veuv e de Louis-François de Lantivy, âgée d'environ 63 ans, décède en s on domicile de l a rue veuve de Claude-François veuve de Louis-Franç ois de Lantivy de la Charbonnerie, paroisse de Saint-Germain à Rennes. Elle est inhumée le surlendemain dans c ette même paroisse de Lantivy A.D.M., B 596

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9 septembre Anne-Christine l'Evesque, Inventaire fait à la cour et siège présidial de Vannes (...) de la succession bénéficiaire de la défunte Damoiselle Florimonde 1697 veuve de Claude-François de Lantivy de Rulliac (...) l e requérant Messire Guillaume de Lentivy Sieur Deuster frère et héritier bénéficiaire de la dite * de Lantivy demoiselle de Rulliac. A.D.M., B 596, successions diverses 1698 Anne-Christine l'Evesque, Le meunier du moulin du Coscro est Jean Merrien. Il quitte ce moulin pour le moulin du Temple du Croisty à Saint-Tugdual * veuve de Claude-François (Morbihan). de Lantivy Renseignement J. et G. Audren. 1701 Anne-Christine l'Evesque, La famille Mauduit achète la charge de sec rétaire du Roi, ce qui lui permet d'accéder à un titre nobiliaire. veuve de Claude-François Renseignement Yves Bellancourt, président de la société d'Histoire du Pays de Quimperlé. de Lantivy 25 octobre Anne-Christine l'Evesque, Baptême à Guémené. Marraine : Anne Christine Lévesque, comtesse du Coscro. 1701 veuve de Claude-François A.D.M., E suppl. 924, V, p. 50 de Lantivy 6 janvier 1703 Jean de Lantivy Jean de Lanti vy, chevalier, seigneur, comte du Coscro, baron de Rostrenen, des Is les, de Quélen, La Ville-Olivier, Lesmais, rend foi et hommage au Roi pour le fief des Isles. Jean de Lantivy est qualifi é de "fils aîné, héritier principal et noble de défunt haut et puissant seigneur messire Claude- Françoi s de Lantivy, vivant chev alier, seigneur du Coscro et autres lieux, consei ller du Roy au Parlement de Bretagne, et de son mariage avec haute et puissante dame Anne-Christine l'Evesque de Langourla, à présent veuve, dame comtesse du Cos cro, dame de Ménorval, Coëtniel et autres lieux, en cette qualité héritier principal et noble de défunte haute et puissante dame Florimonde de Keradreuc , vivante aussi dame douairière du Coscro et baronne de Rostrenen, s on ayeulle paternelle". (cf LAZ (comtesse du), La baronnie de Rostrenen, Vannes, 1892, p. 65) COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. Janvier 1703 Décès de Jean de Lantivy, fils de Décès à la Flèche de Jean de Lantivy, comte du Coscro, baron de Rostrenen, fils de Claude-François de Lantivy et de Claude-François de Lantivy et d'Anne- Anne-Christine l'Evesque. Christine L'Evesque A.D.M., E 5349 7 août 1704 Domai ne affermé par le Baptême à Guern. Marraine : "Anne-Christine L'Evesque, dame de Langourla, v euve de deffunt messire Claude-François fermi er de Guémené de Lantivy en son vivant conseiller au parlement de Bretagne et chevalier sei gneur du Coscro comte de Rostrenen, seigneur des aulnays, Cendrecard et autres lieux." A.D.M., E suppl. 1003, V, p. 88 19 septembre Domai ne affermé par le Anne-Christine l'Evesque ne s'étant pas acquittée de la part de rachat due au seigneur de Guémené lors du décès de son 1704 fermi er de Guémené fils Jean, le domaine est affermé sous la tutelle de Jérôme Joseph Le Corre, sieur de Roscouet, fermier de Guémené. A.D.M., E 5349 23 février Domai ne affermé par le Flori monde-Renée de Lantivy du Jean-Gilles de Rougé, c hevalier, est marquis du Fay et du Plessis-Bellière en Anjou, colonel au régiment d'Angoumois- 1705 fermi er de Guémené Coscro, baronne de Rostrenen, épouse infanterie, fil s de messire François-Henri de Rougé, marquis du Plessis-Bellière, maréchal de camp, et de Françoise à Lignol messire Jean-Gilles de Rougé Pétronille J égou de Kervillio. Du mariage de Florimonde-Renée de Lantivy et de messire Jean-Gilles de Rougé naîtront Louis et Innocente-Luce- Catherine-Renée. Florimonde-Renée de Lantivy apporte en dot plus de 50 000 li vres de rente en terres (fortune considérable pour l'époque). A.D.M., E suppl. 932, V, p. 59 et COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 18 décembre Domai ne affermé par le Naissance de Louis de Rougé, fils de COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de 1705 fermi er de Guémené Florimonde-Renée de Lantivy et de l'Historiographe, 1899. Jean-Gilles de Rougé 25 janvier Domai ne affermé par le Mariage en secondes noces à Lignol d'Anne-Christine Lévesque, veuve de Claude-François de Lantivy, seigneur du 1706 fermi er de Guémené Coscro, avec Antoine-René de Ranconnet, seigneur des Couards, comte de Noyant (diocèse de Périgueux). A.D.M., E suppl. 932, V, p. 59 30 août 1706 Domai ne affermé par le L'an mil sept centz s ix, le trante tiesme jour d'aoust après midy devant nous nottaires soussignés de la jurisdiction et fermi er de Guémené pri ncipauté de guemené (...) ont comparus en leurs pers onnes noble homme hierosme Joseph le Corre Sieur du Roscouet (...) demeurant en cette ville de guemené en la paroisse de locmallo d'une part et maistre françois de tiange sieur de la magdellai ne faisant et agissant pour messire Jan Gillar derongé chevallier seigneur marquis du plessix Bollier, et dame florimonde de Lentivy s on espouse ledit sieur de tiange fondé en procuration General et s pecial dudit seigneur Marquis du plessix bollier, ainsi qu'il la declaré demeurant ordinnairement en l a ville close de Rennes (...) d'autre part ; lesquelles partyes ont amiablement et vollontairement transsigés et accordés sur les suiltes et conventions de la sentance par l edit

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sieur de ville Roz millon fermier general de cette principauté ; et pour lequel ledit sieur du Roscouet fait l e fait v allable obtenu le dix neuf septembre mil sept cent quatre ; c ontre ladite dame marquise du plessis bollier, soubs lauthoritté du seigneur du roscouet lors son curateur spec ial au subject du rachapt exequis à ladite seigneurie du guemené par le deces du deffunct sei gneur du coscro frere unique de l adite dame marquise du plessis bollier decesdée au college de la fleche au mois de janvier mil sept cent trois, pour l es deux tiers seullement dudit rac hapt pour l'acquest fait par deffunct monsieur du coscro pere commun de lad. dame marquise du plessis boll ier, et dud. deffunct seigneur du coscro son frere unique de partye de la terre de Guergrom et Rescouet (...)". A.D.M., E 5349 1707 Domaine affermé par le Julien-Louis de Lantivy se rend à Vannes chez un certain "vivier" qui tenait un cercle ou un club où l 'on jouait aux cartes. fermi er de Guémené Julien-Louis de Lantivy se querelle avec François du Bot, chevalier du Grégo. S'en sui t un duel au cours duquel François du Bot est tué. Condamné à mort, Julien-Louis de Lantivy fuit. Il obtint quelques mois plus tard, sur sa demande, une grâce royale. GALZAIN (M. de), "Un duel en marge du Coscro", Manoirs de fortune et d'infortune, Prizias, imp. Saint-Michel, 1968, pp. 124-128. 17 juin 1707 Domai ne affermé par le Décès de Jean-Gilles de Rougé, Décès au siège de Saragosse, à l'âge de 35 ans, de Jean-Gilles de Rougé, c hev alier marquis du Fay et du Plessis- fermi er de Guémené chevalier, marquis du Fay et du Plessis- Bellière. Bellière COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 28 décembre Domai ne affermé par le Naissance de Innoc ente-Luce- COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de 1707 fermi er de Guémené Catherine-Renée de Rougé, fille de l'Historiographe, 1899. Florimonde-Renée de Lantivy et de Jean-Gilles de Rougé Julien-Louis de Lantivy Transaction sur partage entre Florimonde-Renée de Lentivy de Coscro dame douairière du Plessix-Bellière, et son oncle 7 septembre messire J ulien-Louis de Lantivy, chevalier, sei gneur du Coscro. 1709 Julien-Louis de Lantivy reçoit la seigneurie des Aulnais, près Jossel in. HALGOUET (Vte H. du) Archives des châteaux bretons, Inventaire des archives du château de Tregrandeur, Saint- Brieuc, Imprimerie Prud'homme, 1909, p. 71 (m. 309). 1709 Julien-Louis de Lantivy J ulien-Louis de Lantivy, écuyer, est qualifié de "seigneur du Coscro, demeurant ordinairement en la ville et évêché de Vannes". (B.N.F. pièces originales, registre 1687, cote 39.264, n°5) COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 29 avril 1711 Julien-Louis de Lantivy Baptême à la Croix Hélléan de Julien Marie Joseph de Karadreulx. Parrain : Julien de Lantivy, chevalier, seigneur du Coscro. A.D.M., E suppl. 505, IV, p. 128 27 mars 1712 Julien-Louis de Lantivy Baptême à Lanouée de Julien-Robert Le Guennec. Parrain : écuyer Julien de Lantivy, s eigneur des aul nay s quaradreux. Témoin signataire : Julien-Louis de Lantivy du Coscro. A.D.M., E suppl. 547, IV, p. 158 et L'ESTOURBEILLON (Mquis de), Inventaire des archives des châteaux bretons, t. II, Archives du château de Penhoët, Vannes, Librairie Lafolye, 1894, p. 57 (n° 179). 23 décembre Julien-Louis de Lantivy Naissance de Thomas Jean de Mauduit Thomas Jean de Mauduit naît à Hennebont. Il est le fils d'Antoine Joseph de Mauduit (1650-13.2.1729) et de Jeanne Huo. 1715 Antoine Jos eph de Mauduit, originaire de Candé (Maine-et-Loire), a été annoblie par un acte royal du 10 février 1701. www.perso.club-internet.fr/fabdev/Totale/Fiches 6 avril 1717 Julien-Louis de Lantivy Bénédiction d'une cloche nommé Jeanne Julienne à Guéhenno. Parrain : Julien Louis de Lantivy, cheval ier, seigneur du Coscro. A.D.M., E suppl. 755, IV, p. 295 26 mars 1720 Julien-Louis de Lantivy Julien-Louis de Lantivy, écuyer, seigneur du Cos cro est condamné à mort par contumace, par arrêté de la Chambre Royale pour raison de crime de lèse Majes té et félonie. Cette condamnation à mort est établie suite à la participation du chevalier du Coscro à la conjuration de Pontallec. Julien-Louis de Lantivy est alors sans doute en Es pagne où il s'est réfugié pour échapper à son jugement. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 18 avril 1720 Florimonde-Renée de Par lettres royales données à Paris, les biens de Julien-Louis de Lantivy, condamné à mort par contumace, sont données à Rougé, marquise du sa "nièce et seule héritière" Florimonde-Renée de Rougé, marquise du Plessis-Bellière "pendant les cinq ans de la dite

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Plessis-Bel lière/ Domaine contumace". Font exception les fiefs "qui pourraient tenir immédiatement de nous" (du domaine royal). affermé par le fermier de Ce don es t établi " (...) à condition que toutes les marques de seigneurie et d'honneur qui sont dans les maisons et Guémené châteaux dudit condamné s eront démolies, abattues et effacées, tous les fossés desdites maisons et châteaux comblés, et que tous les bois de haute futaie s eront coupés à la hauteur de neuf pieds (...)". (A.D. Ille-et-Vilaine, C 1813, p. 392) COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899 et KERVILER (R.), Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, réédition, Mayenne, Joseph Floch imprimeur, 1985. 3 juin 1720 Florimonde-Renée de Baptême à Sainte-Croix/Saint-Pierre de Vannes. Marraine : Françoise de Lentivy, femme d'Olivier de la Haye, seigneur de Rougé, marquise du Rulliac. Plessis-Bel lière/ Domaine A.D.M., E suppl. 1536, V, p. 389 affermé par le fermier de Guémené 21 janvier Florimonde-Renée de Mariage de Louis de Rougé avec Marie- Louis de Rougé, marquis du Plessis-Bellière et du Fay es t colonel au régiment de Vexin. 1722 Rougé, marquise du Thérèse d'Albert d'Ailly COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de Plessis-Bel lière/ Domaine l'Historiographe, 1899. affermé par le fermier de Guémené 8 mars 1725 Florimonde-Renée de "C'es t le minu que haute et puissante dame Florimonde de Lantivy dame marquise du plessis Bellière dame des baronnye Rougé, marquise du de Rostrenen Le Coscro et autres lieux, fille et héritière soub et par bénéfice d'inventaire de defunt Messire Claude Plessis-Bel lière/ Domaine Françoi s de Lantivy v ivant seigneur du Coscro conseiller en son parlement de Bretagne. affermé par le fermier de Rend et fournit de la mai son et seigneurie du Coscro et ses dépendances s itués en la paroisse de Lignol et autres à noble Guémené homme jérome joseph Le Corre Sieur du Roscoet fermi er esté de la principauté de Guémené pour parvenir a l'éligement du rachapt deu à la dite principauté par le décès de messire Jean de Lantivy frère aîné de ladite Dame marquise du plessis Bellière arrivé à la flèche en mil sept cent trois lequel rachapt au fait de retard et a cause du douair de dame anne cristine Leveque leur mere dont la description en sui t. Le manoir logements, escuries, jardi ns, prairies et fruits affermés au sieur Lauray Haraut à la c harge de la recepte pour trois cent quatre vingt quinze livres. Cy 395# Les mettery es du Coscro querloguenic affermés a allain Le Fausse et Laurant l epochat le onzième juillet mil sept cent vingt quatre au raport de toquin nottai re pour en payer par an trente livres en argent dix huit pairées de seigle vingt pairées d'avoine quatorze pairées de Bled noir quatorz e chappons et cinquante livre de beure. La metterye de Krouallan (...) La metterye de (peutre Fosc ?) (...) La metterye du (Stune ?) Le moulin du Coscro affermé a (Rusros ?) Le Toquin le onzieme janvier mil sept cent v ingt et trois au raport du Gal nottaire pour en payer par an quatre cent quarante cinq livres cy 445# Rolle de la seigneurie du Coscro paroisse de Lignol (...)". A.D.M., E 5349 23 octobre Florimonde-Renée de "Pour le rachap de la terre du Coscro 1725 Rougé, marquise du Madame, Plessis-Bel lière/ Domaine Je viens d'examiner le montant du revenu des terres emploi ées dans le minut que vous m'avez fourni pour le paiement du affermé par le fermier de rachat deüb par le (????) vous ne trouv erez point mauvais que jy ay ajouté la metairie de (Botteren ?) affermé 150 lt et les Guémené tailles de Kouallan pour la (guid ?) de 100 lt de rente non emploiées dans le minut J'ay aussi examiné les rolles et je trouve que le montant de vos fermes et rentes pour le fief de guemené monte à la somme d'environ 4000 lt non compris les corvées appreciant les seigles à 3 lt 10 s l e bled noir à 2 lt 15 s et l'avoine à 2 lt l e chapon à 1 lt 25 et la livre de beurre à 5 s apprecie assez modique dans un tems où le sei gle vaut 4 lt 10 s le bled noir 3 lt l'avoine 2 lt 10 s. (...)". A.D.M., E 5349 après 1725 ? Florimonde-Renée de Florimonde-Renée de Rougé, marquise du Plessis-Bellière récupère l'ensemble de ses droits sur le domaine du Coscro. Rougé, marquise du Plessis-Bellière 16 avril 1729 Florimonde-Renée de Mariage d'Innocente-Luce-Catherine- Jean-Sébastien de Kerhoent est marquis de Coëtanfao et de Montoir, sire et comte de Penhouet, brigadier des armées du Rougé, marquise du Renée de Rougé avec Jean-Sébastien roi et gouverneur des villes et c hâteau de Morlaix. Plessis-Bellière de Kerhoent Le mari age à lieu à Paris, en l'église Saint-Eustache. HOZIER (N... d'), Armorial général ou registre de la noblesse de France, Paris, Firmin-Didot frères, 1865-1908, rééd.

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Paris, Editions du Palais-Royal, 1970. 24 juin 1732 Florimonde-Renée de Décès de Louis de Rougé, fils de Louis de Rougé décède sans postérité, ses deux fils étant morts en bas âge. Rougé, marquise du Florimonde-Renée de Lantivy et de COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de Plessis-Bellière Jean-Gilles de Rougé l'Historiographe, 1899. 1738-1742 Florimonde-Renée de Prisage, mesurage et arpentage, afin de congément, des droits édificiers et réparatoires d'une tenue située au village de Rougé, marquise du Saint-Voncent-Mili ziac, paroisse de Persquen, à domaine congéable sous la seigneurie du Coscro et appelée Er- Plessis-Bellière Gomenant-Ihuelan. A.D.M., B 2958 18 juin 1740 Florimonde-Renée de Inhumation de Julien-Louis de Lantivy Julien-Louis de Lantivy décède à Jos selin où i l est enterré dans l'église de Notre-Dame du Roncier. Avec l ui s'éteint la Rougé, marquise du banche des Lantivy du Coscro. Plessis-Bellière COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 9 avril 1744 Florimonde-Renée de Décès de Jean-Sébastien de Kerhoent, Rougé, marquise du époux d'Innocente-Luce-Catherine- COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de Plessis-Bellière Renée de Rougé l'Historiographe, 1899. 6 juin 1747 Florimonde-Renée de Mari age en s econdes noces S.A. Emmanuel-Maurice, prince de Lorraine est né le 30 décembre 1677. Il est duc d'Elbeuf, grand d'Espagne de 1ère Rougé, marquise du d'Innocente-Luce-Catherine-Renée de classe, 2ème pair de France héréditaire, baron de Routot et de Quatremarre, c hev alier de l'ordre de Sai nt-Etienne de Plessis-Bellière Rougé avec de S.A. Emmanuel- Toscane, général de la cavalerie au Royaume de Naples. Maurice, prince de Lorraine COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 9 avril 1748 Florimonde-Renée de Hennebont. Défaut délivré à maître P.-Pierre Perrier, proc ureur de Thomas Jean Mauduit, écuyer, seigneur de Chef-du- Rougé, marquise du Bois, capitaine de dragons au Régiment Royal. Plessis-Bellière A.D.M., B 2718 13 mai 1748 Innocente-Luce-Catherine- Décès de Florimonde-Renée de Lantivy Florimonde-Renée de Lantivy, baronne de Rostrenen en Plounévez-Quintin, dame des Isles, de Coëtniel, de Ménorval, de Renée, princes se de en son château de Rostrenen Ménez-Tanguy, du Coscro, v euve de Jean-Gilles de Rougé est inhumée dans l'enfeu des sei gneurs de Rostrenen, dans la Lorraine et duchesse collégiale de la ville. d'Elbeuf Florimonde-Renée est l a dernière héritière de la branche des Lantivy du Coscro. COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 27 juil let 1748 Innocente-Luce-Catherine- Pontivy. Déclaration faite par Marc Cillard, sieur de Surville, procureur de Catherine de Rougé, princesse d'Elbeuf, à Louis- Renée, princes se de Marie, duc de Rohan, pour la seigneurie de Menorval, tombée en rachat par le décès de Florimonde de Lentivy, mère de Lorraine et duchesse ladite princesse. d'Elbeuf B.N.F., ms fr. XIII, 34, 35 24 novembre Thomas Jean de Mauduit Registre d'audience commancé le 4 avril 1748 pour servir à maistre Joseph Devilliers greffier et finis le 13 novembre 1749. 1749 En laditte audiance maître Pierre Perrier pr de messire thomas jean de maudui t chevallier seigneur de Chef dubois capitaine de dragons au regiment royal chev allier de l'ordre militaire de saint louis demeurant en la ville d'hennebont paroisse de Saint gilles a remontré que par contract passée devant les conseillers du roy nottaires a paris le 26 février 1749 y scellé le dit jour le an le insinnué au guemené le 15 mars suivant par harant ledit seigneur de Chef dubois auroit acquis du Sieur Sebastien peti t bourgeois de pari s y demeurant rue du regard parroisse de saint sulpice au nom et com(...) de très haute tres puissante et tres illustre princesse madame Innocente Catherine de rougé duplessix bellière, Duchesse delboeuf dame marquise du fay Chatellaine de monial baronne de Vienne le Chatel et derosternen dame de glomel pole Kjan menorical le Croscro le Kgano epouse non communiere de tres haut tres puissant et tres il lustre prince monseigneur Emmanuel maurice de lorraine du delboeuf paire de france la terre fief et seigneurie de Croscro scittué en la parroisse de lignol eveschez de Vannes plus la terre fief et seigneuri e de Kgano scittué en la parroisse de persquen eveschez de Vannes et ainsy que le tout desdits seigneuries est plus aulong expliqué par ledit contract de vente Cy dessus datté pour et en facture de la somme de cent vingt milles livres que par autre acte au raport de Brochereul et son collegue nottaires royaux de cette cour des deux, trois, quatre, six, sept et neuf juin derni er refferé controllé et enregistré a hennebont le quatorz e dudit mois par ferrand pour le commis ledit sieur de Chef dubois auroit pris pocession desdits terres fiefs et seigneuries du Croscro le Kgano sans aucunes oppositions tenues a l a connoissance desdits nottaires en consequence et pour parvenir a s'en approprier a la coutume il auroit par le ministere de maitre pierre trenier Jean bellanger (etc...) leurs temoins et assistants fait bannie par trois jours de dimanches consecutifs et sans intervalles aux jours des grandes messes dittes et c ellebrées aux eglises parroi ssiales dinguiniel de ploeurdut de persquen de lignol et de locmallo (...) les vingt deux, vingt neuf juin six, treize, vingt, vingt sept juillet dernier trois, dix et dix sept aoust aussy dernier controllés au guemené les vingt c inq juin deux , neuf, quinze, s eize, vingt trois et trente juillet six, traize et vingt dudit mois d'aoust par harant et par

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icelles bannies donné a entendre la teneur dudit contract de vente insinnuati on c ontrolle et enregistrement avec assignation a tous pretendants droits et interrest dans lesdits terres fiefs et seigneuries cy devant mentionnés de comparoitre en ce s iege ce jour lieux et hoeures d'audiance tenue droits généraux plaids pour fournir leurs moyens d'oppositions si aucuns ils ont faute de quoy ils en seront j ugés deffaillants et par le profit du deffaut des chus et le dit s ieur de Cheff duboi s es tre declaré bi en et dument bannie et appropriées vers le contre tous a la coutume requerant ledit perrier audit nom que lecture et publication soit présentement fait tant desdits contract d'acques t insinnuation prise de pocession controlle et enregistrement que desdites bannies et controlles dicelles ce que nous avons fait faire sur l e champ par maitre hyerome Jaffrez premier huissier audiancier De laquelle lecture et publication nous avons decerné acte ensemble de la presence de maitre pierre trenier le Jean bellanger et assistants et de leurs serments pris chacun separement la main levée scavoir lesdits trenier le bellanger davoir fait lesdites bannies aux jours lieux et hoeures y refferés (...) apres quoy avons fait faire apel par lesdits trenier le bellanger de tous pretendants droits et interrest dans l'acquisition faite par ledit sieur de Chef dubois de ladite dame duchesse delboeuf et de tous ceux et celles que vouderoient s opposer a lapropriment quil entend faire entendroit le substitut de monsieur le procureur general a declaré sopposer en conservation des droits (...) ordonné que copie dudit contract luy sera dellivré par les mains du greffe aux frais de l'acquereur maitre viné hervé fondé en ordre de maitre...... Chardel de Kmellec proc ureur fiscal de la jurisdi ction de la principauté du guemené et maitre françois le Villan procureur fiscal de la jurisdiction du marquisat du pontiallec ont aussy declarés sopposer en conservations des droits seigneuriaux et sur ce quil ne s'est trouvés autres opposants avons donné deffaut contre eux et par le profit ont estés iceux dechus et debouttées et le dit sieur acquereur déclaré bien et dument bannie et appropriés vers le c ontre tous fois vers le domaine et les dits seigneurs pri nce du guemené et le pontiallec fait et expedié en ladi tte audiance ledit jour le an que devant." A.D.M., B 2555, f°186 v. 3 février 1754 Thomas Jean de Mauduit Mariage de Thomas Jean de Mauduit De l'uni on de Thomas J ean de Mauduit av ec Jeanne-Marie de Kerpaen de Kersal o naîtront Marie Anne Hyacinthe (1754), avec Jeanne-Marie de Kerpaen de Jeanne Thomase Rosali e (1755), Gabriel Hyacinthe Françoi s (1758), Bonne Thomase (1759), Jeanne Denise (1762) et Kersalo Françoi s (1763) www.perso.club-internet.fr/fabdev/Totale/Fiches 1754 Thomas Jean de Mauduit Naissance de Marie Anne Hyacinthe, fille de Thomas J ean de Mauduit et de Jeanne-Marie de Kerpaen de Kersalo www.perso.club-internet.fr/fabdev/Totale/Fiches 1754-1761 Thomas Jean de Mauduit Aveu et déclaration de la terre et sei gneurie du Coscro dépendant de la principauté de Guémené, et particulièrement des tenues situées aux villages de Kerio et Coetv en, paroisse de Ploerdut. A.D.M., B 2996. 1755 Thomas Jean de Mauduit Naissance de Jeanne Thomase Rosalie, fille de Thomas Jean de www.perso.club-internet.fr/fabdev/Totale/Fiches Mauduit et de Jeanne-Mari e de Kerpaen de Kersalo vers 1758 Thomas Jean de Mauduit Procès entre Julie-Louise de Rohan, épouse du prince de Rohan et Thomas-Jean de Mauduit, écuyer, sieur du Coscro au sujet d'une portion de la lande de Kerrio, paroisse de Ploerdut. A.D.M., B 2831. 1758 Thomas Jean de Mauduit Bénédiction de la chapelle du c hâteau du Coscro FLOQUET (C.), Dictionnaire historique et archéologique des Châteaux et Manoirs du Morbihan, Mayenne, Imprimerie Yves Floch, 1991, p. 118. 10 juil let 1758 Thomas Jean de Mauduit Continuation de ferme du moulin de Kergano pour 5 ans, par Thomas Jean de Mauduit, sei gneur de Chef du Bois, et du * Coscro, à Joseph Le Gallo et Jeanne Peron. A.D.M., 6 E 11.940. Etude de maître Louis Thomas Le Guyader, notaire à Guémené. 5 décembre Thomas Jean de Mauduit Baptême de Gabriel-Hyacinthe-François Baptême à Lignol de Gabriel Hyacinthe François de Mauduit, fils de Thomas Jean de Mauduit, chevalier, seigneur du 1758 de Mauduit, fils de Thomas-Jean de Coscro et de dame Jeanne Mari e de Kerpaen. Parrain : Gabriel-Hyacinthe de Mauduit, cheval ier, seigneur du Plessix. Mauduit et de Jeanne-Mari e de A.D.M., E suppl. 934, V, p. 59 Kerpaen de Kersalo 1759 Thomas Jean de Mauduit Naissance de Bonne Thomase, fille de Thomas Jean de Mauduit et de Jeanne- Marie de Kerpaen de Kersalo www.perso.club-internet.fr/fabdev/Totale/Fiches 1762 Thomas Jean de Mauduit Naissance de Jeanne Denise, fille de Thomas Jean de Mauduit et de Jeanne-

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Marie de Kerpaen de Kersalo www.perso.club-internet.fr/fabdev/Totale/Fiches 18 août 1762 Thomas Jean de Mauduit Messire Thomas Jean Mauduit Seigneur du Coscro, de K(er)gano et d'autres lieux (...) demeurant au château du Coscro * acquiert de messire Thomas François de Kerouallan seigneur de Kerouallan " (...) la partie (du) pré dit prat Scorff qui se trouve en ligne directe et a la largeur de la digue ou levée qui conduit du château du Coscro au moulin de la dite seigneurie jusqu'au chemin de la taille dite de K(er)ouallan du dit prat scorff ; et en outre la partie du dit prat Scorff qui se trouv e au nord du dit alignement avec ses fossés bois y etants pouvant contenir trois quart de journal sans garantie neanmoins pour le plus ou le moins, le dit morceau separée ferant du levant sur le ruisseau qui separe le pree de Kyar, du midy sur le susdit allignement de la digue, et du couchant et nord sur le chemin qui separe la taille dite de K(er)ouallan du dit part- scorff ; (...)".

A.D.M., B 2756. Plaids généraux d'Hennebont. et A.D.M., 6 E 11941 9 septembre Thomas Jean de Mauduit Messire Thomas Jean de Mauduit chevalier s eigneur (de) Chef du Bois du Coscro Kergano ancien Capitaine d'une 1762 compagnie de Régiment Royal-dragon, demeurant ordinairement en son château du Coscro en Lignol * ferme à François de Caville et Anne Le Duigou, meuniers au moulin de Penderff, le moulin de Kergano pour payer par an 480 livres . A.D.M., 6 E 11.941. Etude de maître Le Guyader, notaire. 19 octobre Thomas Jean Mauduit Minu par M. de Menoray, pour l'éligement du rachat (après décès de Guillaume Le Gall, s urvenu en 1747), fourni à la 1762 seigneurie du Coscro, pour ce qu'il possède en Lignol, au village de Castelgat. HALGOUET (H. du) Archives des châteaux bretons, tome IV, Inventaire des archives de l'hôtel de Limur, 1355, 1830, Saint-Brieuc, Im primerie Prud'homme, 1927, p. 250, (m. 1035) 1763 Thomas Jean de Mauduit Naissance de François, fils de Thomas Jean de Mauduit et de Jeanne-Marie de Kerpaen de Kersalo www.perso.club-internet.fr/fabdev/Totale/Fiches 17 juil let 1763 Thomas Jean Mauduit Décès S.A. Emmanuel-Maurice, prince Emmanuel-Maurice, prince de Lorraine meurt sans postéri té. de Lorraine COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. 12 janvier Thomas Jean de Mauduit Acquisition par Thomas Jean de Mauduit des biens de la seigneurie de Kerouallan à Lignol, cédés par Thomas François de 1764 Kerouallan pour 40 000 livres. * Thomas Jean de Maudui t est dit "seigneur du Coscro, ancien capitaine de Dragons, chevalier de l'ordre royal et militai re de St Louis demeurant au château du Coscro". Maître Pierre Perrier le Jeune est procureur de Thomas Jean de Mauduit A.D.M., B 2756. Plaids généraux d'Hennebont. 4 octobre Thomas Jean Mauduit Formalités effectuées par le seigneur Mauduit du Coscro en Lignol aux plai ds généraux de la sénéchaussée d'Hennebont 1764 pour obtenir un ac te définitif de possession d'une acquisition d'une pièce de terre près du moulin du Coscro. Vendeur : * Jean François de Kerouallan de Lignol. "En cette audi ence, maître pierre Perri er le jeune procureur de messire Thomas Jean Mauduit Seigneur du Coscro Kgano et autres lieux, ancien capi taine au Régiment royal Dragon chevalier de l'ordre royal et militaire de St Louis a remontré par contrat au raport des notai res de la juridiction de la principauté de guémené en date du 18 aoust 1762 référé controllé et insinué au dit lieu le lendemain, le dit Sieur mauduit auroit ac quis de messire thomas françois de Kerouallan seigneur du dit lieu demeurant au manoir de Kerouallan paroisse de Lignol, pour et en fav eur de quatre vingt seize livres savoir est la partie du pré dit prat Scorff qui s e trouve en ligne directe et a la largeur de la digue ou levée qui conduit du château du Coscro au moulin de la dite seigneurie jusqu'au chemin de la taill e dite de Kerouallan du dit prat scorff, et en outre la partie du dit prat Scorff qui se trouve au nord du dit alignement avec ses fos sés bois y etants pouvant contenir trois quart de journal, et (donnés ?) a tenir relever du fief de la princ ipauté de Guemené et ainsi que le tout des di ts droits ont plus amplement porté et spécifié au dit contrat d'acquest cy dessus datté, que par acte du raport de Le Galloudec et son collègue notaire royaux de ce siège et daté 14 août 1764 référé controlé et enregistré à hennebont (...)." A.D.M., B 2756. Plaids généraux d'Hennebont. 4 octobre Thomas Jean Mauduit "En cette audience maître Perier l e jeune procureur de messire Thomas J ean Mauduit Seigneur du Coscro et autres lieux 1764 cy devant Capitaine au Régiment royal Dragon chevalier de l'ordre royal et militaire de St Louis demeurant au Coscro * paroisse de Lignol a remontré que par contrat au raport de Le Galloudec notaire royal en date du 27 mars 1764 (...) subsequant ledit Sieur Mauduit du Coscro auroit aquis de messire Jean Jacques de Berthou Cheval ier seigneur de Tronscroff et autres l ieux demeurant a trons crorff paroisse de Langouelon pour et moyennant la somme de dix huit mille livres, savoir la terre et Seigneurie de Guergrom en la paroisse de Lignol avec les préeminences et droits honorifiques en dependants (...), l a metairye de Ty Nestour ou de Lestrinou en la paroisse de Lignol, le moulin du Scanf paroisse de Ploerdut, les fonds bois fonciers et droit de baillée d'une tenue au village de Calerne, au dit Lignol (...) une autre tenue au

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dit village de Calerne (...) une autre tenue au village de Canquishoury en Lignol, enfin la propriété bois foncier d'une autre tenue au village de Lezourdan en paroisse de St Caradec Tregomel, la rente censive et fonciere de 18 livres 10 sols 4 deniers sur le village de Kinhuel au dit Lignol, autre rente c ensive et fonciere de 5 sols sur le village de Beulec , au dit Lignol et generalement tout ce qui depend de la dite terre et Seigneurie de Guergrom (...). le dit Sieur Mauduit du Coscro, auroit pris possession des droits par luy acquis (...)." A.D.M., B 2756. Plaids généraux de Hennebont 28 novembre Thomas Jean de Mauduit Messire Thomas Jean Mauduit, escuyer seigneur du Coscro, Kergano, Chef du Bois et autres lieux, ancien Capitaine de 1764 régiment royal dragon, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint Louis, demeurant en son château du Coscro en Lignol. * Et Marie Le Dilly, veuve de Joseph Le Gallo du moulin de Kergano en Persquen. Thomas Jean Mauduit accorde la continuation de la ferme de son moulin à Marie Le Dilly, 4 ans à compter du 1er mars 1765. Pour 350 livres annuelles, en deux termes + 12 canards + 20 douzai nes d'anguilles. Il es t précisé qu'elle ne peut émonder "les hêtres, ormeaux, chatiniers ny fraines". A.D.M., 6 E 11.957. Etude de maître Louis Thomas Le Guyader, notaire à Guémené. 2 septembre Thomas Jean de Mauduit Subrogation de ferme pour 3 ans et demi du moulin de Kergano à Pers quen consentie par Pierre Le Padellec à Marie Le 1765 Dilly, veuve de Joseph Le Gallo demeurant au village du Stang à Ploërdut. * A.D.M., 6 E 11.943. Etude de maître Le Guyader, notaire à Guémené. 16 octobre Thomas Jean de Mauduit Ferme du moulin du Coscro pour six ans et 7 mois à compter du 1er août 1768 et jusqu'au 1er mars 1775 consentie par 1766 messire Thomas Jean de Mauduit, Ecuyer, Sei gneur du Coscro, K(er)gano et autres lieux, ancien Capitaine au régiment * royal, Dragon, Chevalier de l'ordre royal et mil itaire de Saint Louis, pensionné de Sa Majesté demeurant en son château du Coscro, paroisse de Lignol. A Jean Gui guen et Marie Le Tocquin demeurant au moulin au bled de K(er)duel. Pour 480 livres par an, en deux termes. Meuniers sortants : Jean Le Carelesse et s a femme Les dépendances cons istent en un chanvrier, un petit jardin joignant la maison du moulin, et un petit pré situé au dessous du pont. Les preneurs devront entretenir "les couvertures des l ogements et ecuries du dit moulin, et les fossés du chanvrier". De même, ils seront libres de "faire pâturer le nombre de bestiaux qu'il leur conviendra dans les marai s de Keryar, mais non ailleurs. (...) Ils fourniront annuellement au Seigneur du Coscro, 4 minots de seigle et 2 d'avoine (mes ure d'Hennebont)ainsi que 12 canards et des anguilles. A.D.M., 6 E 11.944. Etude de maître Louis Thomas Le Guyader, notaire à Guémené. 1er mai 1769 Thomas Jean de Mauduit Désignation des priseurs pour le congément requis par le seigneur Mauduit du Coscro contre Marie J ouanne et consorts * du village de Clingeau en Inguinel (Morbihan) Comparait Thomas Jean Mauduit éc uyer, seigneur du Coscro. Priseur : Maître Joseph Martial Le Briz. A.D.M., 6 E 2501. Divers congéments 1771-1772 Thomas Jean de Mauduit Mesurages et prisages d'une portion de tenue située au village de Prat-Mérien en Persquen, à domaine congeable sous le seigneur Mauduit du Coscro. A.D.M., B 3036. 11 juil let 1773 Thomas Jean de Mauduit Ferme pour 5 ans par J ean de Mauduit, seigneur du Cos cro à Mathurin et Charles Le Borgne. * A.D.M., 6 E 11.951. Etude de maître Le Guyader, notaire à Guémené. 30 janvier Thomas Jean de Mauduit Bail à six ans à compter du 1er mars 1781 du moulin de Kergano à Persquen consenti par 1780 messire Thomas Jean de Mauduit, ecuyer, Seigneur du Coscro de Kergano et autres lieux , anc ien Capitaine de Dragon, * Chevali er de l'ordre royal et militaire de Saint Louis, pensionné de Sa Majesté, demeurant en son château du Coscro, paroisse de Lignol . A François Royant et Louise Le Namoulouse demeurant au moulin de Kerallic en la paroisse de . Pour 600 livres par an. Les preneurs devront fournir annuel lement 12 canards et 20 douzaines d'anguill es. Pour bois de chauffage, les preneurs disposeront par une seule coupe de bois émondables qui sont sur les fossés des droits dépendants du moulin. Ils ne pourront émonder "aucun arbres sur les fonds non pas même sur les fossés aucuns arbres qui ne l'ait préc édemment été émondés, soit hêtres, ormeaux, châtaigners, frênes ou chênes ; non plus que de disposer par pieds d'auc un arbres, ni de les éc ouronner à peine de tout dépends, dommage et intérêts. En considération des bois de c hauffage les preneurs répareront les fossés sur lesquels ils auront pris leur bois de chauffage." "La dernière année de la présente ferme, les preneurs laisseront à leur sortie le chanvrier sans l'ensemencer ; comme aussi, ils laisseront la moitié du parc dont ils jouissent sous s tus de bled noir au meunier qui leur succèdera ; si les preneurs ensemencent l'autre moitié de ce parc, ils laisseront à leurs successeurs les parties bien ammulonnées" A.D.M., 6 E 11..957. Etude de maître Le Guyader, notaire.

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17 février Thomas Jean de Mauduit Bail à six ans à compter du 1er mars 1780 du moulin du Coscro à Lignol consenti par 1780 messire Thomas Jean de Mauduit, escuyer, Seigneur du Coscro, de Kergano et autres lieux, ancien Capitaine du * Régiment Royal Dragon, Chevalier de l'Ordre Royal Militaire de Saint Louis, pensionné de Sa Majesté demeurant en son château du Coscro, paroisse de Lignol. A Joseph Royant et Péri nne Queré meuniers au moulin du Scanff à Ploërdut avec l'autorisation d'autre Joseph Royant et Jullienne Le Namouroux père et mère, meuniers au moulin de Kerlaut à Lignol. Pour 660 livres par an. "(...) savoir est : Le moulin du Coscro et ses dépendances, avec les (...) dépendanc es du mouli n qui consistent en un chavier (chanv rier ?), un petit jardin joignant la maison du moulin, et un petit pré situé au dessous du pont (...)". Les preneurs seront libres de mettre la quantité de bestiaux qu'il en jugeront à propos dans le marais de Keryar, à pâturer et non ailleurs. (...) Ils fourniront aussi annuel lement au Seigneur bail leur, 25 douzaines d'anguilles en octobre et décembre, et 12 canards en octobre de chaque année. (...) Ils s'engagent encore, pendant que le seigneur du Coscro fera faire s es foins, de lever les palles du moulin afin que ces foins ne soient pas noyés, et pour les séc her plutôt. A.D.M., 6 E 11..957. Etude de maître Le Guyader, notaire. 16 mai 1781 Thomas Jean de Mauduit Procès verbal de mesurage et prisage du moulin de Kergano à Persquen. Meunier sortant : J oseph Le Gallo du moulin de * Kerduel à Lignol. Meunier entrant : François Royant Pour 1 440 li vres (moulin à seigl e et blé noir). Suit une description très détaillée des moulins. A.D.M., 6 E 11.958. Etude de maître Le Guyader, notaire. 27 juil let 1782 Thomas Jean de Mauduit Contrat de mariage établi entre : * - demoi selle Marie Anne Hyacinthe Mauduit, fille de Thomas Jean de Mauduit, demeurant en son château du Coscro ; père et garde naturel des enfants de son mariage avec Jeanne Marie Kerpean, dame de Kersallo, décédée - et Messire Gabriel Hypoli the de Mauduit, officier d'infanterie au Régiment Royal de la Marine, fils de Dame Marie- Françoi se Le Flo, absente et de Jean Hypolithe de Mauduit, écuyer, seigneur de Kerverne et autres, ancien officier des vaisseaux de la Compagnie des Indes ; demeurant en semble au château de Kerverne, paroisse de Ploudergat. Contrat rédigé au château du Coscro A.D.M., 6 E 11.958. Etude de maître Le Guyader, notaire. 30 juil let 1782 Thomas Jean de Mauduit Mariage de Marie Anne Hyacinthe Mariage à Lignol de Gabriel Hypolithe Mauduit de Kvern, ècuyer officier messire au Régiment Royal de la Marine, fils aîné Mauduit et Gabriel Hypolithe Mauduit. de Jean Hypolithe Gabriel de Mauduit, seigneur de Kervern et autres lieux et de dame Marie- Françoise Hippolitte Le Floc (...) et demoiselle Marie Anne Hyacinthe Mauduit du Coscro, fille de Thomas Jean Mauduit du Coscro et de feue Jeanne Marie Kerpaen (...) demeurant à leur château du Coscro (...) ils sont di spensés du second au troisième degré de consanguinité et du 3e degré de consanguinité au vis à vis dans lesquels étoient lesdits parti es ; (...) les ai solennellement conjoins en mariage dans la chapelle dudit Coscro (...). A.D.M., E suppl. 936, V, p. 60 20 novembre Thomas Jean de Mauduit Renouvellement du bail du moulin du Coscro à Lignol. Pour 660 livres par an consenti par 1783 Thomas Jean de Mauduit, Escuyer, Seigneur du Coscro, de Kergano et autres lieux, ancien Capitaine au Régiment Royal * Dragon, Chevalier de l 'ordre Royal et militaire de Saint Louis, pensionné de Sa Majesté demeurant en son château du Coscro, paroisse de Lignol. A Joseph Royant et Périnne Queré. "(...) s'obligent les preneurs et caution d'entretenir le moulin en état de faire farine à pain (...) les preneurs mèneront une quantité de bestiaux qu'ils jugeront à propos à pâturer dans les marais de Keryar comme. ailleurs. (...) (Ils fourniront aus si annuellement au Seigneur bailleur), 25 douzaines d'anguilles en octobre et décembre, et 12 canards en octobre de chaque année). (...). les preneurs et caution (...) ne pourront hausser les palles, béchets et héry du moulin du Coscro plus haut qu'elles le sont à peine aussi de tout dépend dommage et intérêt lors que le seigneur bailleur fera faire ses foins, les preneurs lèveront les pales du moulin de manière que les foins ne seront pas noyés, pour être séchés plutôt. A.D.M., 6 E 11.959. Etude de maître Le Guyader, notaire. 3 août 1786 Thomas Jean de Mauduit Ferme du moulin de Kergano en Persquen. Pour 660 livres par an, consentie par * Thomas Jean de Mauduit, Ecuyer, Seigneur du Coscro, de Kerganno et autres lieux, anc ien Capitaine de Dragons, Chevali er de l'ordre Royal et Militaire de St Louis, pensionnaire de Sa Majesté demeurant en son château du Coscro, paroisse de Lignol . A Françoi s Royant et Louise Le Noumourouse. Les preneurs fourniront annuellement au Seigneur bailleur 12 canards et 20 douzaines d'anguilles. "Les preneurs auront pour bois de chauffage une seule coupe de bois émondables sur les fossés des droits dépendants du moulin (...) suivant les montrées que le seigneur leur fera ; mais ils ne pourront en aucun temps émonder aucun arbres sur

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les fonds ni même aucun étant sur fossés qui n'ait été précédemment émondés, soit hêtres, ormeaux, châtaigners, chênes ou frênes ; ils ne pourront couper aucun arbre par pied ni les écouronner sous peine, dans chacun des cas, de tout dépends, dommage et intérêts. Les meuniers s'engagent de bien et dûment réparer l es fossés sur lesquels ils auront pris leur bois de chauffage. Il est convenu que les preneurs à leur dernière année n'ensemenceront pas le chanvrier et laisseront la moitié du parc dont ils jouissent sous s tuts de bled noir - et s'ils ensemencent l'autre moitié de ce parc, ils laisseront à leur successeur les pail les en provenant bien ammulonnées". A.D.M., 6 E 11.962. Etude de maître Le Guyader, notaire. 17 octobre Thomas Jean de Mauduit Décès de Marie Anne de Mauduit de Inhumation à Lignol de Marie Anne de Mauduit de Kervern, femme d'Hyppolithe de Mauduit de Kervern, décédée au 1786 Kervern château du Coscro. A.D.M., E suppl. 936, V, p. 60 25 février Thomas Jean de Mauduit Baptême de Thomas Casimir Mauduit Baptême à Lignol de Thomas Casimir Mauduit de Kv ern né le 18 septembre 1786, fils de (...) Hypolithe Gabriel Mauduit de 1787 de Kervern Kverne, officier au Régiment Royal de la Marine, infanterie, et de dame Marie Anne Mauduit du Coscro, dame de Kverne ; ledit enfant ayant été ondoyé dans le sein de sa mère au château du Cos cro (...). Parrain : Thomas jean de Mauduit écuyer, seigneur du Coscro, Kerganno et autres lieux. Marraine : Scholastique Françoise de Mauduit. A.D.M., E suppl. 936, V, p. 60 2 janvier 1789 Décès de Thomas Jean de Mauduit Décès à Lignol, dans son château du Coscro, de Thomas Jean de Mauduit, inhumé dans l'égl ise de Lignol. A.D.M., Q 506 et A.D.M., E suppl. 936, V, p. 60 21 mars 1791 Gabriel-Hyacinthe Mauduit Poursuites en paiement de droits fonciers devant le di strict de Pontivy, par Gabriel-Hyacinthe Mauduit, propriétaire du ci- devant fief du Coscro en Lignol, contre Louis-François-Marie Le Gall héri tier en partie de Louis-Marie Le Gall de Menoray. Louis Le Gall soutient que les héritages de Castell Gall, sous Coscro, en Lignol sur lesquels sont dus des droits, appartiennent à M. De Kermarec-Traurout, son c adet. Louis Le Gall est abbé de Menoray, recteur de Languidic. HALGOUET (H. du) Archives des châteaux bretons, tome IV, Inventaire des archives de l'hôtel de Limur, 1355, 1830, Saint-Brieuc, Im primerie Prud'homme, 1927, p. 250 (m. 1040) Sans date (Gabri el-Hyacinthe Description de la maison et pourpris du coscro (1792 ?) Mauduit) Confiscation du 1er Rez de chaussé domaine La maison principalle consistant en une cuisine, boulangerie, la cave, 2 c hambres au dessus, 4 autres c hambres et mansardes au dessus. 2d Rez de chaussé 2 salles, un s allon, une c hambre basse av ec un corridor et cabinet à toillette, au dessus des dits appartements 4 chambres et un cabinet et 3 greniers. un hangard, et une remise derriere, grenier au dessus La maison principalle de la bas se cour, une chambre basse une vollaillerie, une menuiserie et un ecurie, et au dessus sont des greniers. Dans la parti e du midy un hangard, une maison et 2 ecuries et greniers au dessus. La maison du pressoir et sa cuve et grenier au dessus. une air à battre au devant un colombier un puy dans chacune des 2 cours une cour dans la parti e du midy de la maison princ ipalle contenant environ 50 c ordes, 2 pavillons au bas avec leurs greniers un grand jardin contenant environ 3 journaux de terre dans lequel il y a 2 pavillons, et un puy. 3 chenils avec cour murés. une petitte chapell e. L'orangerie et le jardin au devant contenant 20 cordes. Entre le Bois et les maisons du midy de la basse cour un courtil contenant environ 20 cordes. au couchant d'iceluy un mauvais semis de chateigners Dans le haut du Bois cy-après une glassiere. un Bois de haute futaye nommé Coet er maner c ontenant environ 6 journaux joignant le jardin au couchant d'iceluy deux petits Bois taillis separé par une allée contenant environ un journal et demie un courtil nommé le jardin à po(...abréviation) contenant environ 15 cordes muré et ayant des espalliers autour un pature au levant dudit courtil contenant environ 60 cordes. une piece de terre chaude nommé...... entre laditte pature et le Bois cy devant contenant environ un journal un autre champ au dessous du c olombier joignant la court verte contenant environ 30 cordes. une piece de terre chaude nommé parc er jardin entre le Bas du grand jardin et la levée qui conduit au moulin c ontenant environ 50 cordes autre piece de terre chaude nommé parc er Velchan au nord de la levée donnant du nord sur l e chemin de guemené au

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moulin du coscro avec un vivier y etant contenant env iron 3 journaux une pature nommé prad er levé donnant du lev ant sur le precedent article du midy s ur les issues du moulin, au haut de l'etang, du couchant sur une garenne de Kiar et du nord sur la rabinne ou passe le chemin de guemené contenant environ 2 journaux. Le Bois de haute futaye et en tailli nommé Coët er pont contenant environ 6 journaux Le grand pré du cos cro avec une fontaine, deux douet11 et un vivier jusqu'à la riviere seulement, de 24 journées à faucher jusqu'au (Rieufran) et au dela jusqu'aux terres de (Botiren) une pature au bas du Bois du chateau jusqu'à l'etang. Les pomes à cidre provenant d'environ 25 journaux de terre des methairies de Kiar et Kliguinic produisant dans les années d'abondance de 120 à 140 bariques de c idre. Les taillis du Bois de la lande de Lignol contenant environ 140 journaux La taille de Kouallan contenant environ...... La taille Bar aval vers Kiar La taille de parc Kiar La taille vis à vis de Coët parc Kiar contenant 5 journaux une desquelles a été coupé il y a 5 ans et les 2 autres il y a 2 ans La pature près du Maill à droit du chemin qui conduit au bourg contenant env iron La garenne nommé gouarem en (autrou) près le mail contenant environ 9 journaux Le Mail et chemin qui conduit au Bourg de Lignol à Kvehen les deux Bois taillis separés d'un fossé contenant environ 3 journaux L'un deux est coupé il y a 4 ans et l'autre est plus jeune. ADM Q.506 13 au 19 (Gabri el-Hyacinthe L'an mil sept cent quatre vingt douze, l'an 1er de la Rque ce jour treize décembre je s ous signé mathieu Bazin huissier décembre Mauduit) Confiscation du ordinaire près le tribunal du district du faouet reçu et patenté y demeurant meme ville et paroisse certifie et raporte mettre 1792 domaine expres transporté du bourg de Langoelan jusquen village de quinquin (...) en la passe de lignol, à l'effet de prier le citoyen floch maire de la dite paroisse de se transporter avec moi en la maison du sieur gabriel mauduit, émigré, ou en vertu de la (deux loi (...) j'ai resté en la maison dudit attendre son arrivé, ne connaissant nul autre des officiers municipaux (...). documents) Et advenu ce jour quatorze décembre mil sept cent quatre vingt douze (...) ledit citoyen corentin floch s'estant rendu du jour d'hier en son domicile et lui ayant fait part du sujet de ma commission il a déclaré n'avoir aucun moyen empechant de me suivre dans toutes les opérations que j'av ois a faire au lieu du Coscro en la p(aroi)sse de lignol ou nous etant effectivement rendus et parlant a jean françois le fax, jardinier et consierge, je lui ai déclaré le sujet de ma commission (...) inventorier, sequestrer et mettre sous l a main de la nation et sur la garantie d'icelle tous les effets mobilier et immobilier du sr mauduit attendu que conformement a la loi il n'avoit pas fait apparoir de certificat de résidance en France depuis le mois de juillet dernier a quoi ledit le fax m'a répondu qu'il n'av oit moyen empechant et qu'il me feroit ouvertures de tous les appartement de la dite maison et me ferez meme voir tous les meubles et effets mobiliers et autreréputés tels qu'il peuvent appartenir au sieur mauduit (...) interpellé ledit le fax de me déclarer s'il n'est point a sa c onnaissance qu'on ayent transporté une partie des meubles dudit sieur mauduit comme papier, linge, argenterie et cuivre, dit qu'il n'est pas a sa connaissance que l'on ait rien transporté de la dite maison s i ce n'est quarante neuf bariques de cidre qui ont été transportées chez le citoyen na'henec de guémené qu'il lui avoit été vendu par le sieur le Bris de Guémené agent du Sr du Coscro (...) au dessus desquels déclaration j'ai passé a l'inventaire et sequestre des meubles (...) Voir trans cription complète de l'inventaire en annexe D'après quoi j'ai pos é des bandes et palfiché tous les endroits qui m'ont paru susceptible de l'être et ayant interpell ée ledit fax de me déclarer s'il n'est point a sa connaissance que le sr mauduit eut des meubles ailleurs m'a répondu qu'il ne connoissé autre meubles ny effets (...) et attendu que le nombre des c lef de ladite maison se trouvent au nombre de vingt trois et d'un poi trop considérable pour etre déposé au district j'ai renfermé sous clef dans l'armoire du linge le nombre de vingt d'icelle etiqueté avec onze autre clef dont je n'est pu c onnoitre l'usage et ay ant renfermé ladite armoire ji ai posé une nouvelle bande en date de ce jour et avant la cloture du presant la fille de basse cour m'a déclaré qu'i l y avoi t un nombre de vingt a trante poullet courant dans l a cour (...) j'ai déclaré me charger de la clef de ladite armoire pour etre déposé au directoire du district du faouet.

11 Douet : Selon LACHIVER (M.), Dictionnaire d u mond e rural ; les mots du passé, Paris, Fayard, 1997, il s'agit d'un petit courant d'eau, ruisseau, réservoir creusé de main d'homme, lavoir, mare, abreuvoir ou fontaine.

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(signé) Le Fax, Jourdan, Bazin A.D.M., Q 506 4 au 14 janvier (Gabri el-Hyacinthe L'an mil sept c ent quatre vingt treize, le second de la République française le quatre janvier je sousigné Jean Ropert, 1793 Mauduit) Confiscation du membre du Directoire du District du faouet, demeurant en la ville et paroisse du faouet, commissaire nommé par domaine délibération du même Direc toire du trente un décembre dernier, pour procéder contradictoirement au plutôt en présence de deux officiers muni cipaux de la paroisse de lignol, à l'inventai re des meubles, effets, bleds, bestiaux et autres effets mobiliers existant en la maison du Coscro, en la dite paroi sse de Lignol, et appartenant ci-devant a gabriel hyacinthe Mauduit émigré qui ont été séquestré par procès verbal de bazin du trei ze et autres jours de décembre dernier, enregi stré au faouet le vingt trois du même mois me suis transporté au dit lieu du Coscro, où étant rendu environ une heure de l'après midi j'y ai trouvé le citoyen françois jourdan Gardien des dits effets, et après lui avoi r déclaré le s ujet de ma commission, j'ai envoyé louis Nicol l'un des domes tiques de la dite maison, prévenir le citoyen Corentin Le floch maire de lignol de se rendre avec un officier municipal au dit Coscro, pour être présent à l 'inventaire que je me propose d'y faire. le dit Louis Nicol, de retour, m'a déclaré que le maire et un officier municipal s e rendraient demai n à mon invitation. En conséquence, j'ai renvoyé à demain pour procéder au dit inventaire, arrêté sur les lieux sous mon seing et celui du dit jourdan.

Et advenu ce jour cinq janvier mil sept cent quatre vingt treize l'an second de la République française, le citoyen Corenti n le floch, maire, et j oseph Rio, officier municipal de Lignol se sont rendus au coscro env iron les huit heures et demi du matin, j'ai en leur présence et sur la montrée des effets faite par jourdan gardien procédé au dit inventaire comme suit. (...) Voir trans cription complète de l'inventaire en annexe Et sur ce nous n'avons trouvé d'autres effets mobiliers audit Coscro, nous avons arrêté le présent sur les lieux au quel nous avons été occupé les cinq, six, lundi sept, huit, mercredi neuf et jeudi dix janvier mil s ept cent quatre vingt treize l'an second de la République française, et avons chargé le dit J ourdan acceptant de l a garde la conservation des dits objets , et me suis moi Ropers commissaire ressai si de la cleff de la petite armoire du buffet du salon dans laquelle j'ai renfermé la cleff de la cave, et celles des greniers à bled, sur laquelle petite armoire j'ai apposé une bande de scellé, le tout fait sous mon seing, celui de l e floch maire, de Jourdan gardien, joseph Rio officier municipla ayant déclaré ne savoir signer le dit Jourdan (Signé) Jourdan Le floch, maire Ropers Emarjé au Faouët le 14 janv 1793 (s igné) Legall ic A.D.M., Q 506 5 janvier 1793 (Gabriel-Hyacinthe Faouët Mauduit) Confiscation du Arrêté qui autorise à vendre les bestiaux que Le Briz, résident à Guémené et agent de Mauduit du Coscro consomme et domaine exige du gardien. A.D.M., Q 506 20 janvier (Gabri el-Hyacinthe L'an mil sept cent quatre vingt traize deux de la république le vingt janvier, je soussigné Maurice Audrein huissier du 1793 Mauduit) Confiscation du tribunal du district du faouet (...) j'ai à haute et intelligible voix tant en français qu'en breton proclamé 1° à tous ceux qui domaine voudroient faire valoir les bestiaux restés au lieu du coscro de la paroisse de Lignol d'après l'émigration de Mauduit leur ancien maître, n'auroient qu'à se trouver au dit lieu du coscro dimanche prochain vingt sept du present, deux heures de relevée où s'en feroit la vente, et adjudicati on au plus offrant et dernier enchérisseur, vu l'urgence (...) à frais de gardage et du comestible, 2° que le dimanche vingt quatre du mois de févri er prochain s'ouvriroit aus si la vente des meubles et autres effets consistants en lits linges bleds , foins, batterie de cuisine, vin, livre, etc saisis au dit lieu du coscro sur le dit mauduit émigré d'après les bannies préalables, dont celle-ci est la première, déclarant en conséquenc e aux citoiens qui souhaiteroient les faire valoi r, qu'ils eussent à s'y trouver environ les deux heures de l'après midy le dit jour (...)." A.D.M., Q 506 24 janvier (Gabri el-Hyacinthe "(...) je soussigné Maurice Audrein huissier du tribunal du district du faouet certifi e et raporte m'etre transporté (...) jusques 1793 Mauduit) Confiscation du et en la ville de Guémené prochain marché du lieu du Cos cro paroi sse de Lignol ou rendu environ de onze heures du matin domaine j'ai au fort du marché environ midy et demie proclamé au son du tambour, à tous ceux qui voudraient fai re valoir les bestiaux consistants en six vaches, quatre boeufs, un bovillon, trois geni sses et quelques biens n'avaient qu'à se trouver audit lieu du Coscro le dimanche vingt (...) Le dimanche vingt quatre fév rier prochain s'ouvriroit aussi audit lieu du Coscro la vente des meubles, l inges, bleds, foi ns, batterie de cuisine, vin livre etc restés audi t lieu d'après l'émigration de mauduit pour le tout etre adjugé au plus offrant et dernier enchérisseur (...)". A.D.M., Q 506 25 au 29 (Gabriel-Hyacinthe Le 25 janvier 1792 = 1793 , j'ai fait charger dix sept matelats qui ont (été) transporté le lendemain au faouet par frumois

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janv ier 1793 Mauduit) Confiscation du marie Cadoret et frumois philippe domaine la vente des bestiaux a eu lieu le 26 et 27 Le 28 j'ai fait emballer 32 c ouvertures, seize matelats, soixante gros draps, et les livres que Jourdan fera vendre quand il aura trouvé un chartier. Le 29 j'ai contradictoirement avec le gallic s urnuméraire verifié les bois taillis du coscro et de cravial bon a vendre (...)". A.D.M., Q 506 sans date (Gabri el-Hyacinthe Etat des effets Reservés a transporter au faouet (...) (Janvier 1793 Mauduit) Confiscation du deux branc hes de chandelier ?) domaine un petit bougeoir une petite clochette (...) trois queue de chandelier une cleff a pompe (...) une autre cloche une horloge avec son timbre (...) Deux arrosoirs, un alambique un chandelier un autre chandelier (...) une pochée de haricots a demi plame un petit sac de nautille une pochée de petits poix quatre fusils de chene dont un a deux cou (...) A.D.M., Q 506 3 février 1793 (Gabriel-Hyacinthe "(...) je soussigné Maurice audrien huissier (...) certifi e et raporte métré transporté à requeste du c itoyen procureur général Mauduit) Confiscation du sindic (...) en vertu d'arrêté du 19 janvier dernier pris par le di rectoire du faouet concernant la vente à faire des meubles et domaine autres effets mobiliers saisis au lieu du coscro paroisse de lignol sur la personne de mauduit d'après s on émigration (...) j'ai en lieu ordinaire des proclamations publiques proclamé à haute et intelligible voix tant en français qu'en Breton à tous ceux qui voudraient faire valoir les meubles et autres effets mobiliers restés audit lieu du coscro et sai sis d'après l'émigration de mauduit (...) le dimanche vingt quatre du présent mois deux heures de (relevée) et jours suivants où (...) la vente et adjudication au plus offrant et dernier encherissant. (...)". A.D.M., Q 506 22 février (Gabri el-Hyacinthe Pétition de Jeanne Thomase Rosalie Mauduit Kerganno, fille et héritière de Thomas Jean Mauduit du Coscro et sœur de 1793 Mauduit) Confiscation du l'émigré Gabriel Hyacinthe Mauduit. domaine Le défaut de présentation du certificat de rés idence de Gabriel Hyacinthe a donné lieu à une séquestration de la totalité de la succession mobiliaire et immobiliaire de Thomas Jean de Mauduit du Cos cro décédé en 1789. Il est possible que Gabriel Hyacinthe Mauduit soit mort à Paris. Jeanne Thomase Rosalie Maudui t souhaite récupérer l'héritage de son père (1/9e des meubles et effets). A.D.M., Q 506 24 février (Gabri el-Hyacinthe Au nom de la nation 1793 Mauduit) Confiscation du Vente publique faite au lieu du Coscro en la paroisse de Lignol, des meubles et effets mobiliers appartenant ci-dev ant à domaine gabriel hyacinte moduit emigré, en vertu d'arretté du district du faouet, du dix neuf janvier dernier, de bannies faites au bourg paroissial de Lignol, les dimanches dix et disept de ce mois enregistré la premiere au faouet le quatorze, la s econde à guemené le vingt un, et de repétition faite à l a foire de guemené, ledit jour vingt un de ce mois, enregistré au faouet le vingt trois, à Requete du citoyen gaillard procureur général sindic du département de morbihan suite et diligence du citoyen Charles Boyer, rec eveur des droi ts d'enregistrement et domaines nationaux, au Bureau du faouet, à la quelle vente a été procédé par nous jean Roper administrateur directeur et commissaire du dit district du faouet, théodore le gall ic surnuméraire au bureau de l'enregistrement du faouet commi par le dit Boyer pour recevoir le produit de la presente vente et Robert julien Boyer, huissier pres le tribunal du dit district du faouet, chargé par le dit Boyer enregistrateur du raport de la presente les trois demeurant separement en la ville et paroisse du faouet, par le moyen de françois phipe crieur demeurant en la ville de guemené paroisse de Locmalo district de pontivÿ, sur la représ entation et montrée qui nous ont été fait par le citoyen françois jourdan, gardien de tous les effets employés, dans l'inventaire des quatre, cinq, six, sept, huit, neuf et dix janvier dernier, enrigistré au faouet le quatorze, et ce en presence de corantin le Floch, maire et joseph Riu officier municipal de la commune de Lignol ce jour vingt quatre février mil sept cent quatre vingt treize l'an deux de la Républi que française environ une heure de l'après midi heure jusque laquelle il ne s'etoit pas trouvé dencherisseur en quantité

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suffisente pour faire valloir les objets à vendre. (...). payé aux trois ouvriers pendant la vente pour quarante trois journées chaque et les livraisons jusques et y compris le trente avril à raison de 15 sous par jour, 96 livres 16 sous et sont tous les meubles et effets par nous vendus au nom de la nati on excepté c eux reservé par le Directoire, dont etat en sera fait par le citoyen Ropert commissaire procedant à la dit vente, c ontradictoirement avec le citoyen jourdan gardien des dit effet, et sur le requisitoire verbal du citoyen commissaire avons raté le c itoyen gallic surnumeraire des droi ts denregistrement et moi Roger huissier soussignant au lieu du Cos cro tant pour etre present aux soutirages des boissons v endues, livraison d'une grande parti des foins jusques et compris le 30 avril à l'effet de poursuivre le recouvrement des deniers du produit de la dite vente la quelle se monte sauf erreur de (...) et calcul à la somme de 10777 livres 13 sous (...) comme ossi avons ce dit jour 30 avril tres expressement fait défence et refus é au citoyen moricette de quimperlé, arivé de hyer soire, l'enlèvement des orangers, tourne broches, trumau, chauffots et foteuille, lui adjugé pendant le cours de la dite vente et ce à defaut de payement de sa pare le tout en conformité de la loi sauf à revendre les dits effets par fol enchere sil est vu bon etre, declarant nous retirer à guemené demain premier mai, fait et arreté au lieu du Coscro sous les seings du citoyen Ropert commissaire et autres soussignés ce jour 30 avril 1793 lan deux de la république française les 4 lettres finales du mot contradictoirement, ceux jusque et compris le 30 avril et en interligne bon. (...) sur laquelle somme est déduite celle de 370 livres 14 sous que le citoyen jourdan s'es t retenue comme en ay ant fait les avances en qualité de gardiataire pour frais de domestiques et autres employés en la maison du Coscro. total 11012 livres 13 sous 4 deniers montant effec tif de la dite vente versée à la caisse du séquestre (...) au faouet le 12 septembre 1793 2è de la république française une et indivisible (...)" A.D.M., Q 506 25 février (Gabri el-Hyacinthe La pétition de Jeanne Thomase Rosalie Mauduit Kerganno, fille et héritière de Thomas Jean Mauduit du Coscro et sœur 1793 Mauduit) Confiscation du de l'émigré Gabriel Hyacinthe Mauduit est refusée, faute de preuves fournies. domaine A.D.M., Q 506 5 mars 1793 (Gabriel-Hyacinthe Lettre de Le Briz. Guémené. Mauduit) Confiscation du "(...) je n'ai aucune inquiétude s ur la gestion que j'ai faite des biens de Sr Gabriel Hyacinthe Mauduit présumé émigré (...) domaine en effet, aussitôt le séquestre, j'ai fait une déclaration à notre municipalité (...) j'y ai même déposé toutes les letres et pièces que ledit Gabriel m'avoit remis avant son départ pour Paris (...)". A.D.M., Q 506 6 mars 1793 (Gabriel-Hyacinthe Bureau des Emigrés. Vannes Mauduit) Confiscation du "Nous avons reçu avec votre lettre du 23 fev. dernier, citoyen, l a pétition du citoyen Jourdan gardien établi à la maison de domaine Coscro et votre avis sur cette pétition ; nous vous prions de nous faire connaître l'époque à laquelle a commencé et celle ou a fini le gardage (...)". A.D.M., Q 82 18 septembre (Gabri el-Hyacinthe Mariage à Moelan (29) de Gabriel Hyppolite de Mauduit, Ecuyer, Capitaine au régiment royal avec Angélique Anne 1793 Mauduit) Confiscation du Hyacinthe Theodore Mahé de Berdouare, née le 11 septembre 1762 à Riec (29) domaine De ce mariage naîtront : Joseph Gabriel, le 24 novembre 1797 et Fi del e Cons tant le 15 av ril 1799. http://perso.club-internet.fr/morvanpi/html/dat6.htm#3 28 brumaire (Gabri el-Hyacinthe Biens d'immigrés. Procès-verbal de consistance et d'estimation des bi ens qui ne formeront qu'un seul l ot d'après les baux. an II Mauduit) Confiscation du (...) Biens nationaux provenant de l'émigré gabriel hyacinthe mauduit. L'an second de la républ ique française, une & domaine indivisible, le vingt huitième jour du mois de Brumaire en exécution de la commission à nous donnée par le Directoire du (18 novembre District du faouet (...) nous françois Jourdan Commissaire Expert soussigné (...) nous s ommes transportés, ac compagnés 1793) des Officiers Municipaux de la Municipalité de Lignol sur un Bien national appellé Le moulin du Coscro provenant de l'Emigré gabriel hyacinthe mauduit & après l'av oir parcouru avec le fermier que nous avons requis à cet effet (...) nous avons jugé que ledit Bien n'étoit point dans le cas d'être divisé pour être vendu, & devoit former un seul lot d'adjudication. En cons équence, nous nous sommes fait représenter par joseph Royant meûnier (...) Le dit bien confine au levant avec la levée conduisant au Coscro Au midy av ec droits dépendants de la ferme de Kiard Au couc hant avec bois taillis nommés Coët Koual lan Au nord avec droits dépendants de la ferme de Kiard Qui consite en une maison principall e, deux éc uries, une maison en pavillon pour les deux moulins, prés, jardins et terre froide sous chenes. Il y a beaucoup d'eau ce qui cause de fortes réparations (...) La maison principalle a deux longères et deux pignons ouvrant au midy a une porte et deux fenêtres avec leurs huis Dans le pignon du couchant une cheminée complette six poutres couvertes des planches Laditte maison ayant de long vingt six pieds, de francs quinz e et de haut huit pieds couverte en paille.

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Une écuri e a deux longères et un pignon ouvrant au midy (...) couverte en paille une petite écurie à cochon au levant annexée au précédent article ouvrant au midy (...) couverte en paille. La maison du mouli n en pavillon sans cheminée ayant de long vingt trois pieds et demie et de franc vingt cinq, de haut dix sept, a quatre longères. Dance celle du nord une grande porte en voute avec son huis. Dans cell e du levant une petite porte avec son huis au (cour ?) quatre poutres couvertes de planches qu dessus des quelles et entre les deux moulins il y a un cabinet avec ses cloisons de planches, et au dessus un grenier avec son escalier en planches et limantes aus si planchés et couverte en ardoises. La chaussée12 du moulin avec deux ponts en bois un autre pont et deux canaux pour l'écoulement des eaux atomber sur les deux moulins, et de les moulins il n'appartient au propriétaire que la valeur des bois seulement. Le heris qui ne peut être élevé au dessus de sa hauteur d'aujourd'hui. Le Biais et étang un pré fauchable nommé prat er pallio au levant et j oignant la chaussée donnant au midy sur la rivière qui le sépare des droits de Persquen, du nord sur l'étang contenant en fonds vingt cordes s ans édifices. un autre pré nommé prat er Rouedo contenant en fond quarante cinq cordes sans édi fices donnant du levant et midy et couchant sur l'étang du moulin et du nord sur la levée et chemin qui conduit dudit moulin au château du Cos cro. un autre pré nommé prat er viline seyal au couchant de la chaussée entre les deux rivières sans édifices contenant en fonds dix huit cordes. un petit courtil joignant et au couchant de la maison du moulin séparé par les eaux des deux roues contenant en fond deux cordes. un petit jardinet au nord de l'article précédent ayant ses fossés autour contenant deux cordes et demie dans le quel il y a trois jeunes pommiers. un courtil a chanvre nommé er gouar hier avec ses fossés autour donnant du levant et midy sur le chemin qui conduit dudit moulin au village de Saint Counet du couchant sur un petit pré dépendant du village de Kiard et du nord sur le chemin qui conduit à Kouallan et contenant en fond dix huit cordes. une issue de terre froide plantée de j eunes chènes située en la feuille de Kouallan et joignant le levant sans édifices donnant du lev ant sur la petite prairie de Kiard du midy sur autre pré de Kiard par une passe le chemin qui c onduit du moulin a saint Counet contenant en fond quatre vingt cordes Dans ladite issue est compris une changée de plant étant entre le chemin et le pré au midy de Kiard. (...) Que ledit bien (...) est affermé en deniers pour la somme de six cent soixante livres en nature pour les quantités de v ingt cinq douzaines d'anguilles douze canards, et la mouture des grai ns du propriétaire du Coscro (...); Le dit bail au rapport de Le Briz au datte du 29 7bre 1791 enregistré le 13 dudit mois qui a commencé le 1er mars 1792 (...)." Signé : Girodroux A.D.M., Q 82 28 brumaire (Gabri el-Hyacinthe Procès-verbal de la vente de la terre de Kerliguinic an II Mauduit) Confiscation du A.D.M., Q 82 (18 novembre domaine 1793) er (Gabri el-Hyacinthe Biens d'immigrés. Procès-verbal de consistance et d'estimation des bi ens qui ne formeront qu'un seul l ot d'après les baux. 1 nivôse, an Mauduit) Confiscation du (...) Biens nationaux provenant de l'émigré gabriel hyacinthe mauduit. L'an second de la républ ique française, une & II domaine indivisible, le premier jour du mois de nivose en exécution de la commission à nous donnée par le Directoire du District du (21 décembre faouet (...) nous allaïn graviran Commissaire Expert soussigné (...) nous sommes transportés, accompagnés des Officiers 1793) Municipaux de l a Municipalité de Lignol sur un Bien national appellé Le Coscro provenant de l'Emigré gabriel hyacinthe mauduit & après l'av oir parcouru avec l e fermi er que nous avons requis à cet effet (...) nous avons jugé que ledit Bien n'étoit point dans le cas d'être di visé pour être vendu, & devoit former un seul lot d'adjudication. En cons équence, nous nous sommes fait représenter par le citoyen Leguyader (?) (...) ledit Bien (...) consiste en les objets suivants scavoir la maison du Coscro consistant dans le corps principal de logement ayant sa facade au mydi, la chappelle au levant, les remises au couchant, la cour au mydi avec deux pavillons aux coins levant et couchant un petit jardin au levant de la ditte cour une serre d'orangers au nord du petit jardin un grand jardin s itué au mydi de la ditte cour cerné de ses murs et clairvois divisé en son intérieur par des douves, deux petits pavillons carrés à ses côtés levant et couchant, une avant cour au couc hant de la dite maison cernée de ses murs et divisée en son intérieur par différents muretins produisant un petit v erger sous cerisiers , aire à battre peti t jardin et aussi compris le colombi er, la

12 Chaussée : d'après LE BOULICANT (A.), Moulin et meuniers du Morbihan sous l'Ancien Régime, Vannes, Conseil Général du Morbihan, Archives Départementa les, 1993, la chaussée est une digue qui retient l'eau et qui permet l'accès au moulin.

38 maison du pressoir un chenil autre cour au nord de la dite maison c ernée de ses murs des (?)chés maison de (basse ?) cour espall iers deux puits une portion de terre anciennement sous semis de hetres situé au couchant du grand jardin et ayant au levant la levée conduisant de la ditte maison principalle au moulin du Coscro le tout contenant en fonds cinq cent trente c inq cordes. 2° L'étang au couchant de la ditte levée contenant de s urface soixante huit cordes. 3° un petit bois divisé par différentes allées situé au mydi du jardin contenant en fond cent douze cordes 4° Le bois de haute futaie situé au lev ant des jardins et château borné au surplus par les prairies du pourpris contenant en fonds et sous fossés à l'endroit des dites prairies et aussi compris le fond sous la glacière et sous une fraiche s ituée au couchant bout du nord dudit bois quatre cent quatre vingt cordes 5° L'avenue principalle plantée de chataigniers conduisant de la ditte maison et aboutissant à la barrière de Kerliguinic contenant sous fonds quarante c ordes 6° L'avenue plantée de hêtres et chênes conduisant de l'étang à une pièce de terre aquatique nommée (l'annerglann ?) dépendant de Kiar au levant par une prairie du pourpris bornée au couchant par les terres de Kiar contenant en fonds sous fossés et compris une portion de terrein déclos prenant de ladi tte avenue à la principalle soixante cordes 7° une pièce de terre nommée parc er vechonnec plantée de fruitiers, donnant du mydi sur l'égtang du levant sur laditte levée et du surplus sur les dépendances du pourpris contenant en fonds et sous muretins au cerne trois cent soixante cordes 8° une pièce de terre froide et sous pature donnant des couchant et mydi sur chemin conduisant au bourg de Lignol, du levant sur terre de Kliguinic du nord sur terre de Kvehen et au surplus sur terre c y après contenant en fonds y c ompris les fossés (fors ?) à vis de Kliguinic douze cent cordes 9° une garenne terre froide joignant du mydi la précédente donnant du levant sur terre de Kliguinic des nord et couchant sur terres de Kv éhen et du surplus sur terres c y après ayant ses fossés au cerne (fors ?) à vis de Kliguinic et du précédent article contenant s ous fonds trois cent vingt cordes. 10. une pièce de terre sous pature située au nord de l'avant cour donnant du couchant sur terre de Kliguinic des levants et nords s ur bois dit cout er pont et le grand pré, et du nord sur le précédent article contenant en fonds et sous muretins au cerne (fors ?) à l'endroit de l'avant cour soixante trois cordes. 11 un parc terre chaude joignant au levant l e précédent donnant des lev ant mydi et couchant sur dépendances du pourpri s et du nord sur pré cy après contenant sous fonds et sous fossés à l'endroit du pré quatre vingt dix cordes. 12 un pré fauchable nommé prat er maner donnant du couchant sur le chemin de guémené, du nord sur la rivière de Scorff et du surplus sur terre du pourpris contenant en fonds sans édifices onze cent cordes. 13 une pièce de terre en grande parti e sous taillis et en autre sous haute futaie donnant du mydi sur terre de Kliguinic du couchant sur le chemin de guémené et du surplus sur terre du pourpris. Contenant sous fonds et fossés à vis de la grande prairie quatre cent quatre vingt cordes. 14 un pré fauchable dit prat er levé donnant du c ouchant sur la levée conduisant de la maison principalle au moul in du coscro et du surplus sur terres du pourpris contenant sous fonds et fossés au mydi quatre vingt cordes. 15 autre pré fauchable dit prat bras er levé donnant du couchant sur laditte levée borné au levant et mydi par la rivière de Scorff contenant en fonds et sous fossés quatre cent soixante cordes. 16 autre pré fauchable aussi dit prat er levé donnant du levant s ur laditte l evée, du nord sur ledit étang du mydi sur terre de Kiar du couchant sur l'avenue conduisant à gourem er gleut dépendant de Kiar contenant en fonds et sous fossés aussi couchant et mydi deux cent cinquante cordes. A.D.M., Q 82

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1794 (Gabriel-Hyacinthe Décès à Paris d'Innocente-Luce- Innocente-Luce-Catherine-Renée de Rougé du Plessis-Bellière était marquise du Plessis-Bellière, baronne de Rostrenen Mauduit) Confiscation du Catherine-Renée de Rougé, veuve de en Bretagne, de Vienne-l e-Châtel en Champagne et dame de la Châtellenie de Moreuil en Picardie. domaine S.A. Emmanuel-Maurice, prince de Ell e décède en son hôtel d'Elbeuf à Paris, dans lequel elle résida durant toute la période révolutionnaire. Lorraine COURTAUX (T.) et LANTIVY DE TREDION (Cte), Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographe, 1899. Début 1794 Thomas Le Pappe Achat partiel du domaine du Coscro par Thomas Le Pappe. 30 priairial an Thomas Le Pappe Aux citoyens administrateurs du département de Morbihan II Expose la citoyenne jeanne Mauduit-Longueville, origi naire du di strict du faouët, département de Morbihan, demeurante à (18 juin 1794) Rennes, département de L'ille et Vilaine faisant tant pour elle, que pour la citoyenne Rosalie Mauduit-Kgano sa s oeur. Citoyens administrateurs, Au milieu des occupations qui vous ac cablent, qu'il me soit permis de vous faire entendre ma voix, et de vous soumettre une trop juste réc lamation ; j'ose le di re, elles intéres sent la justice nationale, et vous offrent une occasion nouvelle de manifester votre voeu, pour concilier les intérets de la Républi que avec la justice, qui est due à chacun de ses membres. Je possédais en fonds terre s itués sous les districts du faouet et de Pontivi, environ dix-huit-cent livres de rente. Mon partage que je vous fis passer il y a quatre mois, et qui est encore à votre secrétariat, atteste cette vérité, ainsi que la nature, et la situation des biens qui composaient mon partage. Légitime propriétaire de ces biens, je n'ai rien fait qui méritât de m'en voir dépouillée. Citoyenne paisible, j'ai avec exactitude satisfait à tous les dev oirs que peut comporter mon sexe. Les certificats de rés idence et de non-émigration que je vous fis passer il y a quatre mois avec mon partage ; les nouveaux certifi cats de résidence et de non-émigration, que je joins à mes présentes réclamations s ont pour moi les titres les plus propres à intéresser, à émouv oir votre justice. Cependant tous mes biens ont été vendus dans l e département de Morbihan, à l'exception de Kiar et Kliguinic, qui appartiennent à un autre de mes co-partageants. Ces biens qui composent mon partage n'ont pû être vendus que par une (...) manifeste faite à la religion des administrateurs qui en ont permis la vente. je demande donc aujourd'hui à y rentrer ; aucune loi ne m'en prive ; quand j'aurois des parens émigrés, ce que j'ignore, dès-lors que je n'en suis pas la (...), la loi qui concerne les emigrés ne sauroit m'être objectée ; en vain prétendroit-on que mon partage etant sous seing privé, ne sauroit être un titre qui appuie suffisamment mes réclamations. Si cette objection m'était faite, j'inv oquerais la nature qui crie hautement que les enfans doivent hériter de leurs peres ; qu'il me soit donc alors permis de réclamer ma part dans les biens de mon pere, et j'en aurois le quart, ce qui surpasseroit de beaucoup le partage de cadette qui me fut donné suivant l'anc ien Régime. Ainsi en me bornant à réclamer mon partage, je ne fais tort à personne, et je facilite l'opération, puisqu'i l ne sera question que de savoir quels sont les biens qui dans notre partage sous seing privé composaoient ma lotie. Vous avoir déposé, citoyens administrateurs, les motifs de ma demande, c'est m'être assuré v otre décision en ma faveur. Non, non, Nos augustes Représentans n'auront pas brisé les chaines qui nous tenoient dans l'esclavage, pour qu'on adoptât une mes ure qui tourneroit à l'oppres sion d'un seul membre de la République ; et il ne sera point dit que l'exposante soit la seule à n'avoir pas à se louer de votre admi nistration bienfaisante. Je forme les mêmes réclamations contre la vente faite des biens composants le partage de ma s oeur Rosali e Mauduit- Kgano. Obligée de se retirer à Vire dans l e Calvados, aux fins de la loi qui autoris e les administrations à éloigner de leurs domiciles les ci devant Nobles qu'on jugera à propos, jamais on ne lui a reproché l a moindre correspondance suspecte ; Voilà pourtant deux ans et demi, qu'elle est ainsi que moi, privée de son bien, qui d'abord saisi vient aussi d'être i ndûment vendu, en même tems que le mi en. C'est donc, Citoyens administrateurs, avec la plus grande confiance en votre équité, que je vous adresse mes trop justes réclamations. Et si la loi favorise les ci-devant cadets, en leur accordant le partage égal, vous ne s ouffrirez pas qu'on les pri ve de la modique portion qui leur fut comme cadets, ac cordée sous l'ancien régime. Je c onclus à ce qu'i l vous plaise, Citoyens administrateurs, voyant ci-attachés mes certificats de résidence et de non émigration, y ayant égard, ainsi qu'à l'exposé de la présente, 1° me déc erner acte de la présente et i térative réclamation que je forme contre la vente de mes biens formant ma lotie aux termes de mon partage déposé à votre secrétariat. 2° me décerner pareil acte de la même réclamation que j e fais pour et au nom de ma soeur Rosalie Maudui t Kgano. 3° Ordonner en conséquence que la vente indûment faite tant de mon bien, que de celui de ma soeur, s era déclarée nulle, Et que les acquéreurs qui en ont surpris la vente seront tenus et condamnés à nous en abandonner la jouissance et propriété, suivant la désignation qui en est portée dans nos partages ; qu'à cet effet Mon partage par moi déposée il y a quatre mois à votre secrétariat me sera remis, et que les différens Receveurs de District qui ont par erreur perçu mes revenus et ceux de ma soeur, seront respectivement tenus de nous les rendre et restituer. C'est justice. A Rennes, le 30 prairial, L'an deux de la République française, une et indivisible. jeanne mauduit Longueville

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pour moi et ma soeur rosalie mauduit A.D.M., Q 506 13 thermidor Thomas Le Pappe Demande faite par la citoyenne Marie Françoise Grinne v euve Erdevené fondée de procuration de la c itoyenne Jeanne An II Thomase Rosalie Mauduit "Certificat de résidence fourni en exécution de la loi rendue contre les émigrés (31 juillet Commune de Vannes. Chef-lieu du canton s ud de Vannes district de Vannes . département du Morbihan 1794) Extrait du registre des délibérations de la commune de Vannes (...) que la citoyenne Jeanne thomase rosalie mauduit, âgée de trente huit ans, taille de quatre pied et onz e pouces, yeux bruns, sourcils noi rs, cheveux châtains foncés, a demeuré à Vannes comme pensionnaire de communauté depuis mil sept cent quatre vingt neuf, jusqua leur destruction et depuis dix huit mois rue dupier d'étin, maison appartenante au citoyen Fruchet (ou Suchet) jusqu'au quinze floréal qu'elle en est partie pour se conformer à la loi du vingt sept germinal dernier. (...) AD.M. Q.506 8 brumaire an Thomas Le Pappe Montagne du Faouët III "Citoyen, (29 octobre Vous demandez à connaître les bases de l'estimation qui a eu lieu pour parvenir à la vente de la terre faite au citoyen 1794) Lepape ; les voici. Vous voyez par mon procès verbal de prisage, que j'ai considéré l es réparations immenses qui exigent pour leur entretien des bâtiments trop grands, trop multipl iés et pres que tous i nutiles ou superflus pour l'expl oitation d'une petite quantité de terre qui y est annexée. J'ai considéré de plus que les foi ns forment la production principalle de ce bien et que la rivière de Scorff par des débordements s ubits et trop fréquents à l'époque de la récolte des foins peut enlever l a récolte des deux prairies qui y sont contigues (...) Ne croyez pas c itoyen qu'il faut regarder les bois qui existent au Coscro, comme en général propres à Mérain, il en est très peu de cette qualité, presque le tout ne s eroit actuellement bon que pour le feu (...) Je crois, citoyen, avoir rempli vos vües et mon serment dans cette commission eu égard à la localité et à l'état des choses. Les ardoises sont sittuées à plus de dix lieues." Signé : Graveran A.D.M., Q 82 11 frimaire an Thomas Le Pappe Déclaration de Jacques Le Gallo valet domestique au moulin du Cos cro a Lignol chez son maître Joseph Royant suite à III l'assassinat de Corentin Le Floch, maire de Lignol. (11 décembre A.D.M., L 982 1794) * 17 juin 1795 Thomas Le Pappe Décès de Gabriel-Hyacinthe Maudui t Débarquement de l'armée royaliste à Qui beron. Gabriel hyacinthe Franç ois Mauduit, émigré, fait partie des débarquants. Il est condamné à mort à . AD.M. Q.506 16 nivose an Thomas Le Pappe "Second bataillon de l'ain 26 1/2 brigade IV Les membres du Conseil d'admi nistration dudi t bataillon, certifie à qui i l appartiendra que la c itoyenne Jeanne Denÿse (6 janvier Mauduit es t légitimement marié depuis deux ans au citoyen Quinson officier de santé de notre bataillon, quils ont toujours 1796) habités ensemble dès leur union où nous nous sommes trouvé (...)". A.D.M., Q 506 sans date Thomas Le Pappe Liberté Egalité Justice (1796) aux citoyens administrateurs du département du morbihan expose jeanne Thomas e rosalie Mauduit du coscro demeurante à Vannes qu'elle est l'un des enfants de feu thomas jean mauduit du Coscro inhumé en la communne de Lignol le 2 janv ier 1789. Les enfants du dit thomas jean Mauduit du Coscro et de jeanne marie Kpuen du Coscro sont Gabriel-hyacinte françois Mauduit, marie anne hyacinte, morte femme de Kvern, jeanne Thomase rosalie, fille, exposante, et jeanne Denise, femme du Cer Quinson officier de santé au 2d Bataillon de l'Aisne. Le 10 janvier 1790 fut arrêté, entre les dits mauduit frere et soeur et gabriel hypolite Mauduit de Kvern pere et garde naturel des enfants de son mariage avec jeanne Deni se Mauduit, un Partage definitif des biens indivis entre eux. La seule

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inspection de c e partage suffit pour prouver qu'il n'est pas supposé, puisqu'il est le résultat d'une évaluation très détaillée des biens à Partager. L'exposante, pour mettre plus de clarté dans sa réclamation, ne donnera ici que la c onnaissanc e de sa lottie ; elle a déjà servi un double du partage (...) à l'administration de district du Faouët, cependant elle en joint un nouveau collationné à la présente pétition ; l'administration y prendra connaissance de l'opération qui eut li eu pour la fixation des droits de chaque copartageant. L'exposante eut en partage les articles suivant : (...) L'exposante s'attendait, citoyens, à jouir paisiblement de cette portion dans l'héritage de ses peres, lorsque l'imigration presumée de son frere a occasionné le s équestre de sa lottie comme cel ui des biens de toute la succession. L'exposante ne croit pas que le séquestre fut fondé sur les loix : car lorsqu'elles ont ordonné la main mise nationale sur les biens des personnes prés umées émigrées, elles n'ont surement ptétendu séquester que les biens dont l es personnes avaient la possession ou dans lesquels elles avaient actuellement un droit indivis (...). gabriel Hyacinthe Mauduit du Cos cro en donnant l a ferme de cette métairie (Longueville) à Joseph Le Parc et Jacquette Le Cunff n'avait agi que pour Thomase Rosalie Mauduit du Coscro sa sœur pour l aquelle il déclarait faire le fait notable (...). Cependant, citoyens administrateurs , l'exposante est depuis trois ans sans toucher le moindre revenu de cette métairie (Longueville) ainsi que des autres parties de son lot dont les détenteurs prétendent même les redevances supprimées sans indemnité ; c'es t a dire que l'exposante qui devait avoir abondamment de quoi vivre est depuis 3 ans dans un état qui approche la misere.(...) La loi en disant que tout bien possedé par indivis avec un emigré sera mis provisoirement sous le séquestre confirme les dispositions de la loi du 13 ventose qui accorde la jouissance provisoire fourni ssant cauti on il résulte des termes de cette loi deux c hoses également favorables à l'exposante : la première que la mainmise nationale depend du fait de la possession par indivis, il faut donc que le bien soit vraiement possedé par indivis pour etre séquestré ; lorsque le possesseur l e tient exclusivement et proprio nomine il n'y a pas lieu à la mainmise ; c ar ce n'est pas à celui qui possede à montrer des titres , n'y ayant pas de mei lleur titre devant la loi de la nature comme devant la l oi civile que celui du posses seur. La seconde conséquence est que dans tous les cas l a provision soit pour l'exposante même pour la totalité de la succession, à plus forte raison pour ce dont elle jouissait de fait pour sa portion. L'exposante vous présente c itoyens administrateurs, le partage du 17 janv ier 1790 ; si vous l'admettez vous lui adjugerez definitivement la jouissance de sa lottie et mainlevée du sequestre mis sur les biens qui la composent. Si au contraire vous n'admettez pas le partage susdatté vous accorderez à l'exposante la jouissance provisoire de la totalité des biens fournissant caution aux termes de la loi du 13 ventose. (...)" A.D.M., Q 506 3 vendémiaire Thomas Le Pappe Résumé pour la citoyenne jeanne Denise Mauduit epous e du citoyen Quinson An V jean thomas Mauduit du coscro mourut en la commune de Lignol le 2 janvier 1789 ses heritiers étaient (24 septembre 1° Gabriel hyacinthe François Mauduit emigré et depuis condamné à mort à Auray, après l'invasion de Quibéron. 1796) 2° Marie Anne hyacinthe, morte femme Kvern laissant des enfants 3° jeanne thomase Rosalie, fille, 4° jeanne Denise femme Quins on. Le 10 janvier 1790 fut arrêté un partage, s ous seing privé, entre le dit mauduit fils aîné, ses deux soeurs et son beaufrere Kvern pour ses enfants Ce partage a toute la fixité de datte requise par la loi ; la questi on a été jugée par un arrêté de l'administrati on rendu au proffit de jeanne thomase Ros alie Mauduit le 20 Brumai re an 4 ; cet arrêté est motivé sur ce que le Bail de la métairie de Longuevil le faisant partie du lot de cette citoyenne av ait été consenti en s on nom dès le 13 oc tobre 1791. Si le partage de 1790 a été regardé comme ay ant une datte fixe, et cela devai t être, pour une des copartageante, il est évident qu'il a le même carac tère pour l 'autre. au surplus la citoy enne femme Quinson présente elle même deux baux qui c ons tatent de plus en plus la fixité de datte de son partage, le premi er en datte du 29 septembre 1791 a été consenti par son propre frere au nom d'elle ex posante de (...) comprise dans son lot au partage de 1790. Le second bail est du 6 décembre 1792 consenti par le Briz agent de l'exposante a cette époque, et regarde le moulin du Scorff aussi c ompris dans son lot. ainsi nulle difficulté sur la validité du partage dont la datte est assurée avant l'émigration ; il est donc évident que l'exposante doit avoir mainlevée du séquestre mis sur sa lottie au dit partage puisque le sequestre n'est que le résultat d'une erreur par laquelle on a regardé comme appartenant à Mauduit émigré c e qui appartenait à ses s oeurs. Dès le premier moment du séquestre les deux s oeurs se réunirent et réclamèrent la lettre de l'agent national du district du Fahouët du 4 Prairial an 2 datte cette réclamation du 22 février 1793. Cependant le 26 Ventose cette administration de district vendit à Corentin le Floch la métairie de Tynestour qui faisait

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partie du lot de l'exposante femme Quinson dans les biens de son pere. Cette vente ne peut se soutenir 1° parce que le partage une fois reconnu, et cela ne peut souffrir de doute le bien vendu n'était pas la propriété de l'émigré auquel on l'a supposé être or non s eulement l'administration qui vend mais encore le citoyen qui achete sont dans l'obligation de veriffier si l e bien mis en vente est ou non bien national. 2° parce qu'en considérant même l e bien comme indivis, c e qui n'est pas, la loi du 13 septembre 1793 devai t empêcher qu'on ne le vendit avant d'appurer les droits des réclamants qui avaient présenté leur réclamation dès 1793. La vente de la métairie de Tynestour est donc mal faite et illégale ; cette métairie etait la meilleure portion du partage de la citoyenne Quinson le partage contient déjà un moulin ; il ne reste d'invendu qu'un autre moulin à son frere et quelque très petite parcelle de terre qui ne prés entent par leur nature aucune assiête égale à la métairie de thinestour La lottie de la citoyenne Quinson consiste 1° 3 domaines en la commune de Ploerdut (...) 2° Rentes censives sur les terres de (...) 3° La métairie de Thinestour en Lignol (...) 4° le moulin du Scanff en Ploerdut (...) 5° un domaine et rente censive (...) 6° en rente constituée (...) L'acquéreur de Thinestour est d'autant plus blamable de mauvaise foi que le fermier de thinestour a continué de jouir et de payer à cet acquéreur aux fins du bail consenti au nom de l'ex pos ante (...)". ADM Q.506 1799 Thomas Le Pappe Naissance de Jeanne Thomase Rosalie Naissance à Loudéac de Jeanne Thomase Rosalie Quinçon, fille de Jeanne de Mauduit et de Désiré Quinçon. * Quinçon, fille de Jeanne de Mauduit et Renseignement Jean et Geneviève Audren de Désiré Quinçon Avant 1803 Décès de Thomas Le Pappe 20 Partage établi entre :- "Extrait des régistres et minutes du greffe du Tri bunal de première Instance du troisième Arrondissement Communal, séant vendémiaire Elisabeth Marie Catherine à l'Orient, Département du Morbihan. an XIII Le Pappe Le Vingt vendémiaire an Treize, au Greffe a été déposé par françois-marie Frogerays, cadet, demeurant à l'Orient, un -Suzanne Marie Joseph Le procès verbal de Mesurage et estimation afin de partage en trois lots des biens immeubles de la succession de Thomas Le (12 octobre Pappe, épouse Vrenière Pape, estimés en principal la somme de cent deux mille douze francs, rapporté à requête d'Elisabeth-marie-Catherine Le 1804) -Amélie Le Pappe Pape, demandresse, contre Théodore Thomas, dit Vrénière et suz anne Le Pape son épouse et Jeanne-marie Viencei, veuve Roche, ayeul e maternelle et tutrice d'Amélie Le Pape, défendeurs, par Jean-hyacinthe Deschiens, J oseph-Martial Le Bris et l e déposant, experts nommés pour le Tribunal de première instance de cet arrondissement ; les " 1er, 2, 3, 4, 5, 6, 7, Inventaire 8, 10, 11, 12, 13, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 29, 30 "Brumaire ;" 1er, 2, 3, 4, 5, 6, 7 "fri maire ;" 1er, 2, 3, réal isé en 4, 5, 6, 8, 9, 10, 11, 12, 13 "Prairial ;" 1er, 2 "complémentaires dernier ;" 10, 11 et 12 de ce mois, enregi stré ce jour à octobre et l'Ori ent par Charil (...). Duquel dépôt actes a été rapporté par nous greffier sous son seing et le notre. Led. registre signé novembre progerays cadet, pre Jn Regnaud, greffier. En marge dudit régistre est ecrit : Enregistré à l'Orient, le vingt vendémiai re an 1803 ainsi treize, foli o" 34 "verso, numéro" 10, "(...) signé Charil. qu'en mai Suit la teneur du procès-verbal de mesurage et estimation ci-devant Mentionné. 1804 Mesurage et estimation a fin de partage en trois lotties des biens provenant de la succession de feu Thomas Le Pape, fait a requête de Demoi selle Elisabeth-marie-Catherine Le Pape, demandresse audit partage, et demeurant à l'Orient. Contre Théodore Thomas dit Vrénière et Suzanne Le Pape son épouse, et dame Jeanne-marie Viencei, veuve Roche, ayeule Maternelle et tutrice d'Amélie Le Pape, demeurant Tous également A l'Orient et défendeurs audit partage. Auquel partage a été vacqué par nous, Jean-hyacinthe Deschiens, françois-marie Frogerays cadet, demeurant à l'Orient, et Joseph-martial Le Briz, notaire à Guémené, experts nommés à cet effet par jugement du tribunal c ivil de l'arrondissement de l'Orient, en datte du quinze fructidor an Onze, enregistré audit lieu, le vingt six dudit, par Charil pour dix-sept francs cinq centimes, et en vertu de nos prestations de nos prestations de serment devant le citoyen Gillat, juge à ce commis par le dit jugement ; suivant autre acte en date du deux complémentaire suivant, enregistré à Lorient le six des dits Jours par Charil (...) ; et y avons procédé sur la montrée qui nous a été faite par les divers fermiers, comme suit, ce jour Premier Brumaire an douze (...).

Voir trans cription complète de l'inventaire en annexe

(...) Fait et clos , sous nos seings, le dit jour douze Vendémiaire de l'an treize. La minute signée Le Briz, Deschiens, frogerays cadet. Plus bas est éc rit : enregistré à l'Orient le vingt Vendémiaire an treize, foli o deux verso, reçu un franc un

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décime, signé Charil, qui a écrit au dessous de sa signature le droit proportionnel de retour des lots lors de l'acte de tirage s'il y a lieu. Le procès verbal de mesurage et estimation en trois l otties dont copie ci des sus et des autres parts sans toutes foïs approbation d'icelui et sauf au contraire à faire procéder s'il est vu appartenir à tout nouveau partage, revues et nouvel allotissement, a été par moi soussigné yves sébastien Daubin huissier, auder assermenté au tribunal c ivil de l'arrondissement de l'orient y demeurant patente n°406, à requête d'Elisabeth-marie-catheri ne le pape fille majeure demeurant à L'orient, demanderesse en partage, qui continue pour avoué yves frogerays l ainé et l'élection de domicile en sa demeure sise à l'orient rüe de l'union n°2 intimé, signifié et par grosse original apparu au sien théodore thomas dit Vrénière et à la dame Suzanne-marie-joseph Le pape son épouse, au domicile par eux élu chez Mr Leregnes père leur avoué, demeurant à l'orient et à jeanne-marie Vianey, veuve roche, ayeule maternell e et tutrice d'amélie Le Pape demeurant aussi à l'orient, défendeur à c e que du contenu ils n'en ignorent, sous toutes protestation et réservation. Fait savoir audit théodore thomas dit Vrenière aux qual ités par lui, avoir laissée cette copie au domicile de Mr Leregnes père son avoué en parl ant à la personne du sieur Leregnes père trouv ée au domicile susdit c e jour vingt neuf brumaire an treize. signé : Y.S. Daubin. Progerays cadet, et Regnaud, greffiers. Acte rédigé en trois exemplaires. Archives privées Mr Daniel Piquet 20 Partage établi entre : Partage judiciaire de la propriété du Coscro vendémiaire -Elisabeth Marie Catherine "(...) Tel que le tout se poursuit et comporte et qu'il est désigné s ous les articles, un, deux, trois, quatre, c inq, six, neuf, an XIII Le Pappe douze, trente trois et moitié de l'article trente un d'un partage judiciaire déposé au greffe du tribunal de Lorient le vingt -Suzanne Marie Joseph Le vendémiaire an treize enregistré à Lorient le même jour foi lio deux, verso, par Charil, qui a reçu un franc dix centimes y (28 octobre Pappe, épouse Vrenière compris le décime." 1804) -Amélie Le Pappe Etude de Me Gravé, notaire à Guémené (Morbihan). Archives privées Mr Piquet 7 février 1806 Partage établi entre : A Monsieur le conseill er d'etat prefet du Morbihan -Elisabeth Marie Catherine Expose Le Pappe Demoiselle jeanne Thomase Rosalie Mauduit du coscro demeurant à Vannes -Suzanne Marie Joseph Le qu'elle a obtenu du gouv ernement l'amnistie du fait d'emigration a la memoire de Gabri el hyacinthe françois Mauduit du Pappe, épouse Vrenière coscro son frere décédé que le certi ficat de cette amnistie lui a été delivré par son excellence le senateur ministre de la -Amélie Le Pappe police Generale le neuf Germinal an treize (...) en consequence l 'exposante requiert qu'il vous plaise Monsieur l e Prefet lui donner main levée du seques tre apposé sur tous les biens de son dit frere dans le departement du Morbi han, la soussignée declarant au surplus pour la c onservation de ses droits que s on intention est de prendre la succes sion de son dit frere sous benefi ce d'inventaire. Vous ferez justice Vannes ce 7 février mil huit cent six. De Mauduit A.D.M., Q 506 4 mai 1806 Partage établi entre : "A Monsieur Le cons eiller d'Etat prefet du Morbihan -Elisabeth Marie Catherine Expose Le Pappe Demoiselle jeanne Thomase Mauduit du Coscro -Suzanne Marie Joseph Le que sur s a petition du sept fevrier dernier tendant a obtenir main lev ée des biens invendus ou non disposés par la loi de Pappe, épouse Vrenière Gabriel hyacinthe françois Mauduit du coscro (son frere décédé prevenu d'emigration dont l'amnistie a été accordée a -Amélie Le Pappe l'exposante par le Gouvernement. Vous avez Monsieur le conseiller d'etat prefet, arrêté le cinq Mars dernier que l'exposante justiefieroit qu'elle n'a jamais été inscrite sur aucune liste d'Emigré ainsi que ses freres et soeurs s'il en existoit ayant ainsi qu'elle droit a la suc cession de l'amnistié. secondement qu'elle designeroit de maniere a etre reconnus les biens invendus qui avant son emigration avoient appartenu a son frere amnistié existant aujourd'hui sous le sequestre les designant par leur nom et celui des communes ou ils sont situés. premierement, Monsieur le conseil ler d'Etat Prefet, il est vrai que dans la succession de mon frere amnistié, j'ai pour coheritier d'abord jeanne Denis Maudui t ma soeur veuve de désiré Quinson ex officier de santé au Bataillon de Lein, demeurant a Locdear departement des cotes du nord et dont le certificat de non emigration est cy jointe. secondement Thomas casimir Mauduit mon neveu fils de marie anne Mauduit du Coscro ma soeur et de Gabriel Hypolite Mauduit de Kverne cet enfant qui a perdu sa mere des 1786 a été élevé chez moi a la connaissance publique de toute la ville de Vannes jusqu'au moment ou je l'ai fait entrer au service de l 'Etat dans la marine et le c ertificat cy j oint du commissaire de marine a Lorient prouve qu'il est embarqué en qualité d'aspirant de 2è classe sur la fregatte L'Infatiguable et qu'il etoit present a bord le 22 pluviose an 12 lors du depart de la dite fregatte s on extrait de nai ssance cy joint datte cette naissance du 18 septembre 1786 ayant eu le malheur de perdre sa mere un mois après etre né ainsi, Monsieur le Prefet, nul difficulté sur le droit certain de la soeur et du neveu de l'exposante a prendre avec elle la

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succession de son frere amnistié qui n'a laissé aucun autre heritier. quant a la connoissance des biens invendus du frere de l'exposante les expeditions de deux arrêtés cy joints de l'ancienne administration du Morbihan en datte des 20 brumaire an 4 et 29 germinal an 6 ainsi que le partage sous seing privé du 17 janvier 1790 enregistré à Vannes le 18 brumaire an 4, confirmés par les arrêtés de l'administration vous prouveront, Monsieur le Conseiller d'Etat Prefet, 1° que jamais ni mon neveu ni ma soeur ni moi n'avons été privé de la jouissance de nos biens de notre chef, 2° que parmi les biens de mon frere il en est de compris sous une denomination collective telle que les domaines dependant de la terre du Coscro, les rentes censives de la meme terre etc il m'est donc impossible de les designer par un detail articulé ne les c onnaissant pas moi même je sais seulement qu'ils relevent des bureaux de l'enregistrement de , Gueméné et Hennebond ; les pieces que je jointe ici prouve ma bonne foi et le gouvernement m'ayant accordé main levée de tous les biens invendus et non exceptés par les lois. J'es pere de votre justice, Monsieur le Conseiller d'Etat prefet, qu'ayant egard a la presente et aux pieces que j'y joins vous appliquerez cette main levée a tous les biens de mon frere invendus et non exceptés qui peuvent exister dans le report de votre administration repetant pour mes interets et ceux de mes coheritiers vis a vis des tiers interessés la declaration de ne prendre la succession de mon frere que sur benefice d'inventaire (...)" De Mauduit A.D.M., Q 506 10 juin 1806 -Elisabeth Marie Catherine "Extrait des registres de la Préfecture du Département du Morbihan Le Pappe Vu la nouvelle position, du 4 du mois de mai dernier, de demoiselle J eanne Thomase Mauduit du Cos cro, par laquelle en -Suzanne Marie Joseph Le vertus de l'arrêté de la préfecture du 5 mars 1806, elle offre la preuve que son nom n'a j amais été inscrit sur aucune liste Pappe, épouse Vrenière d'émigrés, ainsi que c elui de Dame J eanne Denise Mauduit v euve quinson, sa sœur et Thomase Casimir Mauduit Mauduit -Amélie Le Pappe son neveu, servant présentement sur la frégate l'infatigabl e et communique le partage sous seing privé du 17 janvier 1790, lequel est enregistré à Vannes le 18 brumaire an 4, les arrêtés de l'administration du 20 brumai re an 4 et 29 germinal an 6 ; La demoiselle Jeanne Thomase Mauduit demandant quil lui soit fait main levée du sequestre nati onal existant sur les biens de gabriel hyacinthe François Mauduit du Coscro, son frère aîné, amnistié du fait d'émigration, par arrêté de s on excellence le sénateur Ministre de la police générale du 9 germinal an 13, attendu quelle a exécuté les formalités exigées par l'arrêté sus-refferé du 5 mars 1806. Vu l es pièc es j ointes à la pétition de Mademoiselle Mauduit, la réponse du 26 mai 1806 du Rec eveur du Domaine National Au Bureau de Guémené, à la lettre de Monsieur le Directeur, du 20 du même mois, de la quelle il résulte que les tenues situées sous le bureau du Guémené sequestrées sous le nom de du Coscro et située c ommunes de Lignol et Persquen dépendantes de la terre de Coscro habitée jusqu'en 1791, par gabriel hypolithe Mauduit, père de l'émigré amnistié. Vu l'av is de Monsieur le Directeur des domaines et de l'enregi strement à Vannes du 6 du courant Le Cons eiller D'Etat Préfet du morbi han Arrêté Il est accordé à Demoiselle Jeanne Mauduit du Coscro et Dame sa sœur et son neveu main levée de tout sequestre établi sur les biens leur appartenant, situés sous le département du Morbihan, notamment communes de Lignol et Persquen sous le Bureau de Guémené, et de ceux situés sous le Bureau de hennebont, ayant appartenus à Gabri el hyacinthe françois Mauduit du Coscro leur frère, décédé en l'an 3, à l'époque de l'affaire de Quiberon, inscrit sur la liste des émigrés. Jeanne Thomase Mauduit et consorts sont envoyés en possession des dits biens à compter du 9 germinal an 13 (...)." A.D.M., Q 506 Après juin Héri tière(s) Héritières Jeanne Thomase Rosalie de Mauduit et sa soeur Jeanne Denise Quinçon récupèrent la part d'héritage de leur frère mis en 1806 Le Pappe de Mauduit séquestre par la nation en 1792.

1810 Héri tière(s) Héritière(s) Naissance d'Auguste Armand Olivier * Le Pappe de Mauduit des Brulais

29 août 1811 Héritière(s) Héritière(s) Naissance de Jules Eugène Vrenière Ministère de la Culture. Base Léonore Le Pappe de Mauduit 25 avril 1815 Héri tière(s) Héritière(s) Moulin du Coscro. Joseph de la Fargue juge de paix à Loudéac et Dame Jeanne Denise Mauduit, afferment le moulin du * Le Pappe de Mauduit Coscro pour quatre ans à partir du 1er mars 1816 et 500 frs par an à Louis Le Roux et Marie Jac quette Bev an. A.D.M.,6 E11.838. Etude de maître Delaunay, notaire. 1821 Héri tière(s) Héritière(s) Mariage de Jeanne Thomase Rosalie Mariage de Jeanne Thomase Rosalie Quinç on, fille de Jeanne Mauduit du Coscro et de Dés iré Quinçon avec Alexandre * Le Pappe de Mauduit Quinçon avec Alexandre Marc du Bot Marc du Bot de Talhouët, né en 1722. de Tal houët Renseignement Jean et Geneviève Audren 3 octobre Héritière(s) Héritière(s) Naissance d'Alexandri ne Louise Denise Naissance à Lignol , au château du Coscro, d'Alexandrine Louise Denise du Bot de Talhouët, fille de Jeanne Thomase

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1822 Le Pappe de Mauduit du Bot de Talhouët, fille de Jeanne Rosalie Quinçon et d'Alexandre Marie du Bot de Talhouët. * Thomase Rosalie Quinçon et Renseignement Jean et Geneviève Audren d'Alexandre Marc du Bot de Talhouët 1824 Héri tière(s) Héritière(s) Naissance d'Edouard du Bot de Naissance d'Edouard Adrien François Marie du Bot de Talhouët, fil de Jeanne Thomase Rosalie Quinçon et d'Alexandre * Le Pappe de Mauduit Talhouët, fil de Jeanne Thomase Marie du Bot de Talhouët Rosalie Quinçon et d'Alexandre Marc du Renseignement Jean et Geneviève Audren Bot de Talhouët 10 juil let 1832 Héri tière(s) Héritière(s) Décès d'Alexandre Marc du Bot de Décès à Guémené, à l'âge de 60 ans, d'Alexandre Marc du Bot de Talhouët, époux de Rosalie Quinçon. Alexandre du Bot * Le Pappe de Mauduit Talhouët était le père d'Alfred, Edouard et Alexandri ne du Bot de Talhouët. Renseignement Jean et Geneviève Audren 1835 Héri tière(s) Héritière(s) Mariage en secondes noces de Jeanne Mariage en secondes noces de Jeanne Thomase Rosalie Quinçon avec Auguste Armand Olivier des Brulais, né en 1810. * Le Pappe de Mauduit Thomase Rosalie Quinçon avec Renseignement Jean et Geneviève Audren Auguste Armand Olivier des Brulais 1835 Le salon ouest du Coscro es t divisé en deux pièces distinctes. Renseignement Daniel Piquet (journaux datés de 1835 retrouvés au sein des boiseries de séparation) 20 janvier Héri tière(s) Héritière(s) Naissance de Silverie Augustine Louise Naissance à Guémené de Silverie Augus tine Louise Olivier des Brulais, fi lle de Jeanne Thomase Rosalie Quinçon et de 1836 Le Pappe de Mauduit Olivier des Brulais, fille de Jeanne Auguste Armand Olivier des Brulais. * Thomase Rosalie Quinçon et de Renseignement Jean et Geneviève Audren Auguste Armand Olivier des Brulais.

1er avril 1838 Héri tière(s) Héritière(s) Dispositions applicables à l'entretien de la route n°10 de Guémené à Plouay. 1er avril 1838 Le Pappe de Mauduit "(...) Les pavés (...) seront de granit dur provenant du bord du Scorff en amont de Guémené pour les pavés de cette localité et des meilleurs bancs de granit de la carrière du moulin neuf pour Plouay. (...) Les pierres brutes seront prises dans les carrières indiquées pour l'entretien de la route (...). Les bois seront pris sur les localités et le plus à proximité des lieux d'emploi pourvu qu'ils soient de première qualité (...)." A.D.M., S 385. Route départementale n°10. Indemnités de terrains. Lignol 28 octobre Héri tière(s) Héritière(s) Lettre de l'ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées au Préfet du Morbi han 1838 Le Pappe de Mauduit "(...) Les terrassements de la route n°10 sont achevés sur la propriété de Mane Morvan (...)" A.D.M., S 385. Route départementale n°10. Indemnités de terrains. Lignol 2 octobre Héri tière(s) Jeanne Auguste Olivier Desbrulais et son épouse Jeanne Thomase Rosal ie Quinçon demeurent au Coscro en Lignol. Ils agissent 1839 Le Pappe Thomase comme co-tuteurs d'Alexandrine, Edouard et Al fred du Bot de Talhouët, enfants mineurs du premier mariage de madame Rosalie Desbrulais avec Alexandre du Bot. Quinçon, A.D.M., Q 5057 épouse Olivier des Brulais 1841 Héritière(s) Jeanne Cadastre. Commune de Lignol. Section E2 de Lane Vihan en 4 feuilles - 2ème feuille. Rapportée à l'échelle d'un à 2 Le Pappe Thomase 000. Par h. Winckler G(éom)ètre 1ère classe. 1841. Rosalie Quinçon, épouse Olivier des Brulais 28 septembre Héri tière(s) Jeanne Ponts et chaussées. Indemnités. Me Vve Gravé 1841 Le Pappe Thomase Commune de Lignol, lacune de Coscro Rosalie Contenance : 33,33 Quinçon, Motif de l'indemnité : Pâture 303 m courants de nouvelles clôtures épouse Montant des objets : 60 f 60 Olivier des Réponse du propriétaire : Brulais "Je sousignée Marie Anne Collet Vve de Joseph Gravé, propriétaire demeurant au village de Kerverné en la commune de Lignol déc lare accepter (...) le montant ci-des sus stipulé (...) 28 septembre 1841 (...)". A.D.M., S 385. Route départementale n°10. Indemnités de terrains. Lignol 17 novembre Héri tière(s) Jeanne Ministère des Travaux publics. Le sous-secrétaire d'Etat des travaux public au préfet du Morbihan. Paris, le 17 9bre 1841. 1841 Le Pappe Thomase Réception des "pièces relatives au règlement de l'indemnité due à la dame veuve Gravé pour cession de terrain nécessaire

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Rosalie à la construction de la route déptale n°10 de Guémené à Plouay, lacune de Coscro (...)". Quinçon, A.D.M., S 385. Route départementale n°10. Indemnités de terrains. Lignol épouse Olivier des Brulais 7 janvier 1842 Héri tière(s) Jeanne Lettre de l'ingénieur en chef des ponts et chaussée au Préfet du Morbihan. Le Pappe Thomase "J'ai l'honneur de vous remettre (..) 3 actes de vente (...) relatifs à des cessions de sol faites aux routes départementales Rosalie n°2 et 10 (lacunes de Kernascleven et du Coscro) par Me veuve Collet et le sieur Douget propriétaires riverai ns des dites Quinçon, lacunes (...)". épouse A.D.M., S 385. Route départementale n°10. Indemnités de terrains. Lignol Olivier des Brulais 4 juin 1842 Héritière(s) Jeanne Lettre de l'ingénieur en chef du département au préfet du Morbihan. Le Pappe Thomase Conformément aux instructions c ontenues dans la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire l e 15 mai dernier, j'ai Rosalie invité Mr Quaisam à prendre les renseignements nécessaires pour déterminer l'indemnité due à Mr Olivier Desbrulais par Quinçon, suite de la rectificati on de la route déptale n°10 à la lacune du Coscro. épouse Cet ingénieur s'est assuré que 33 m courant de clôture exécutés sur les terres de Mr Desbrulais n'avaient pas encore été Olivier des payés et que 100 mètres courant restaient encore à exécuter. Il s 'est assuré de plus que l'on avait pris envers ce Brulais propriétaire l'engagement de faire revêtir en pierre sèche sur 19 mètres de longueur la clôture d'une chenvrière. Mr Quaisam a offert à Mr Desbrulais le prix de 0f,20c par mètre courant pour les 19 mètres c ourant de revêtement à pierre sèche. Ces propositions ont été acceptées par Mr Desbrulais et j'ai l'honneur de vous remettre ci-joint le mémoire qu'il a produit en vous priant, si vous le jugez convenable, de vouloir bien l'approuver et me le retourner ensuite afin que j' en fasse pay er le montant. Quant à la carrière pour laquelle a réclamé Mr Desbrulais, elle est encore en exploitation et s ert pour l'entretien de la route mais les ouvriers mal surveillés dans leurs extractions ont fait des fouilles sous un chemin qui dessert les fonds de ce prop(riétai)re et l'ont en partie i ntercepté. Mr l'ingénieur (...) a donné l'ordre de rétablir de suite le chemin (...). A.D.M., S 386. 30 octobre Suzanne- Jeanne Lettre de Vreni ère, commissaire de marine en retraite au préfet du Morbihan. 1843 Marie- Thomase Au château du Coscro, le 30 octobre 1843. Jos eph le Rosalie Mr Delaunay, maire de Guémené est chargé d'affaire de Mr Vrenière Pappe, Quinçon, "Notre propriété étant totalement ouverte et désirant faire élever les talus indispensables pour la clore" épouse épouse A.D.M., S 385. Route départementale n°10. Indemnités de terrains. Lignol Vrenière Olivier des Brulais 4 janvier 1844 Suzanne- Jeanne Ponts et chaussées. Rapport sur la pétition de Me Vrenière. Marie- Thomase Ses propriétés ont été entamées lors de la construc tion de la route et se trouvent depuis plusieurs années sans clôtures. Jos eph le Rosalie Le prix déjà proposé est insuffisant pour élever une barrière de terre as sez élevée pour empêcher les besti aux de pénétrer Pappe, Quinçon, sur les terrains réservés . épouse épouse Ces clôtures devront être établies à 50 cm du bord ex térieur du fossé de l a route "nous pensons qu'il serait néces saire de Vrenière Olivier des défendre toute plantation d'arbres sur leur sommet le terrain est humide dans c ette partie de la route n°10 et il es t essentiel Brulais d'y rendre plus fac ile la circ ulation de l'air." A.D.M., S 385. Route départementale n°10. Indemnités de terrains. Lignol 23 janvier Suzanne- Jeanne Lettre de l'ingénieur en chef des ponts et chaussée au Préfet du Morbihan 1844 Marie- Thomase Prix proposé à Mr Vrenière pour 784 m de clôture à construire le long de deux pièces de terre : 156 f 80. Mr Vrenière a Jos eph le Rosalie refusé cette offre. Pappe, Quinçon, La longueur estimée à 784 m était erronée et doit être portée à 976 m. épouse épouse Plan joint : extrait du plan terrier de la route départementale n°10 de Guémené à Plouay. Vrenière Olivier des A.D.M., S 385. Route départementale n°10. Indemnités de terrains. Lignol Brulais 26 janvier Suzanne- Jeanne Ponts et c haussées. Indemnités. Mr Vrenière (Théodore) commissaire de marine en retraite à Lorient. Vannes, 26 janvier 1844 Marie- Thomase 1844 Jos eph le Rosalie Motif de l'indemnité : 976 m courant de clôtures Pappe, Quinçon, Montant des objets : 195 f 20 c

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épouse épouse Réponse du propriétaire : Vrenière Olivier des Mr Vrenière ne peut accepter la s omme de 195 francs 20 centimes (...).Cette insuffisante vient de ce que la route ayant été Brulais exhaussée vis à vis de la propriété du soussigné, l'on a trouvé commode de prendre, dans un petit bois et dans un champ voisins des terres qui ont été mises sur le grand chemin. Il en rés ulte de ces prises de terre de grandes excavations qui doivent être préalablement remblayées, et de l'exhaussement de la route une grande humidité causée par le s éjour des eaux pluv iales, qui rend nécessaire d'établi r en pierres une partie notable des fossés. Le soussigné ne se trouvant pas dans la même position que les autres propriétaires v oisins, ne peut pas avec une somme qui a pu suffire à ces derniers, faire les remblais de clôtures nécessaires sur la propriété et persiste dans la demande de (392 fr). Mr Vrenière croit faire observer à l'administration (...) que légalement il a droit en outre des clôtures demandées : 1° au prix du terrain employé pour la confection de la grande route, et 2° à une indemnité résultant de la perte occasionnée par la destruction des plantations qui existaient sur ce terrain (une avenue ayant plus de 600 pieds d'arbres). Au moyen de paiement immédiat de la s omme de (392 fr) demandée et néc essaire pour clore et remblayer l a propriété, le soussigné concèderait gratuitement le sol de la grande route et renoncerait à demander une indemnité pour la destruc tion de ses plantations. (...)" A.D.M., S 385. Route départementale n°10. Indemnités de terrains. Lignol 1 er mars 1844 Suzanne- Jeanne Ponts et chaussée; Lettre de l'aspirant ingénieur. Marie- Thomase Note sur l a réclamation de Mr Vrénière Jos eph le Rosalie "La surface de terrain concédée par Mr Vrénière pour l a construction de la route départementale n°10 est de 29 ares, 16 de Pappe, Quinçon, terrain de lande et 29 ares 40 de terrain s ur lequel était établie une plantation d'arbres. Ce dernier était traversé par l'ancien épouse épouse chemin de Guémené à Lignol indiqué sur le plan ci-joint ". Vrenière Olivier des Plan joint : extrait du plan de la route départementale n°10 de Guémené à Plouay. 19 févri er 1864. Brulais A.D.M., S 385. Route départementale n°10. Indemnités de terrains. Lignol 6 mars 1844 Suzanne- Jeanne Lettre de l'ingénieur en chef des ponts et chaussée au Préfet du Morbihan. 6 mars 1844 Marie- Thomase "Mr Vreinière, commissaire de mari ne en retraite à Lorient, à qui vous avez fait présenter d'après les conclusions de mon Jos eph le Rosalie rapport, en date du 23 janvier dernier, un bulletin d'indemnité montant à la somme de 195 fr 20 cts pour prix à raison de 0 f Pappe, Quinçon, 20 c l'un de 976 mètres courante de clôture à construire le long des parcelles restant de 2 pièces de terre sises en la épouse épouse commune de Lignol , et travers ée par le nouveau tracé de la route départementale n°10 à la correction du Coscro, a refusé Vrenière Olivier des cette nouvell e offre comme ins uffi sante et porte ses prétentions au chiffre de 392 francs. (...) Brulais La demande de ce propriétaire (...) me parait (...) devoir être pri se en considération si on la compare au bon vouloir que met Mr Vreinière, en faisant l'offre, de céder son fonds a titre gratuit : comme d'ailleurs ce fonds, évalué au plus bas prix donnerait un chiffre plus élevé que celui réclamé par Mr Vreinière. (...)". A.D.M., S 385. Route départementale n°10. Indemnités de terrains. Lignol 10 mars 1844 Suzanne- Jeanne Mr l'Ingnr en chef du département le 10 mars 1844 Marie- Thomase M. l'ingénieur en chef, Jos eph le Rosalie J'ai reçu votre rapport (surhellevant l'indemnité de M Vrenière, c elui de M. l'ingénieur ordinaire (a la place des lieux). M. Pappe, Quinçon, Fréminvill e s'est trompé dans la longueur des clôtures dues à M. Vrenière il n'a droit qu'au paiement de celles qui ont été épouse épouse refaites dans la pièce entre les terres de la v euve gravé et l'ancien c hemin de guémené à Lignol . audelà, la nouvelle route Vrenière Olivier des traverse une lande vague et déc lose qui avant la construction de cette route était déjà traversée et par le chemin de Brulais guémené à Lignol et par le chemin du Coscro et du v ill age de St Couet, ancien chemin ducal que nous n'avons fait que rétablir ;aussi la avenue de M. Vrenière étoient une propriété communale et la c ommune eut pu lui c ontester la propriété des arbres qui avoient été plantés au dehors de la clôture des champs limitrophes . Le rétablissement de l'ancienne route a d'ailleurs été à la propriété du coscro des avantages auprès desquels il est impossible de s'occuper de la valeur des 25 ares de lande cl ose, cédés par M. Vrenière qui valent à présent 50 francs il n'y a donc pas lieu de porter le pri x de ses c lôtures au dessus du taux ordi naire de 20 centimes le mètre et il n'a droit qu'au (...) de 486 mètres de fos sés de sa lande close c'est à dire à 97,20. Veuillez donner des instructions en conséquence à Mr l'ingénieur ordinaire." A.D.M., S 385 Sans date Suzanne- Jeanne Ponts et chaussées. Indemnités. Mr Vreinière, s.d. (1846) Marie- Thomase Contenance : 486 Jos eph le Rosalie Motif de l'indemnité : m c ourant d'anciennes clôtures estimées 0 f 20 c par mètres Pappe, Quinçon, Montant des objets : 97, 20 épouse épouse Réponse du propriétaire : Vrenière Olivier des Lorsque Mr Vrénière a refusé l'indemnité de 194 francs qui lui était offerte en février dernier, il était loin de s'attendre à ce

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Brulais que ses observations aient pour résultat de faire diminuer juste de moiti é le chiffre proposé, aussi pens e t'il que le bulletin ci-dessus a été envoyé par erreur (...). Mr Vrénière ayant refusé la somme de 194 fr refuse a fortiori celle de 97 fr 20 centimes a lui offerte pour toute indemnité relative au passage de la route départemental e de Plouay à Guémené sur sa propriété du Coscro. (...)" A.D.M., S 385. Route départementale n°10. Indemnités de terrains. Lignol 1er janv ier Suzanne- Jeanne Décès de Jeanne Denise de Mauduit. 1846 Marie- Thomase Jos eph le Rosalie Pappe, Quinçon, épouse épouse Vrenière Olivier des Brulais 2 mars 1846 Suzanne- Jeanne Devant nous Jean-Louis de Launay, notaire royal à l a résidence de Guémené (...) Sont comparus M. Auguste-Amand Marie- Thomase Olivier-des-Brulais et Madame Jeanne-Thomase-Rosalie Quinçon, son épouse, qu'il autorise, propriétaire, demeurant audit Jos eph le Rosalie Guémené, d'une part, M. Théodore Vrenière et dame Suzanne-Marie-Joseph le Pape, son épouse, qu'il autorise aus si, Pappe, Quinçon, propriétaire demeurant au Coscro en la commune de Li gnol, d 'autre part. épouse épouse Entres lesquels il est reconnu que par le partage de la terre du Coscro en Lignol, fait en justice suivant acte de première et Vrenière Olivier des autres jours du mois de brumaire, premier et autres jours de prairial an douze, enregistré à Lorient le vingt vendémiaire an Brulais treize (...) une pièce de terre dite le cérizier, portée article vingt sept du grand des biens, et une autre pièce sous pâture et prairie, portée article trente deux du même grand des biens, ont été omises dans l'enlotissement ; d'où il résul te qu'elles sont restées indivises ; qu'une troisième pièce dite le carouge ou Bot-er-Leyaux, portée article quarante quatre du grand des biens, était restée indivise, à cause des s ervitudes dont elle était grevée ; que M. et madame Olivier des Brulais sont fondés en qualité de propriétai res pour deux tiers de ces trois pièces de terre, et M. et Madame Vrenière pour l'autre tiers ; que ces biens, situés au Cos cro en Lignol, proviennent du c hef de mesdames Olivier des Brulais et Vrenière ; que désirant en faire cesser l'indivision, gênante et désavantageuse pour chacun des propriétaires, l esdits comparants nous ont requis d'en constater le partage par attribution entre eux et qu'ils ont établi comme suit : Monsieur et madame Oli vier des Brulais, pour se remplir des deux tiers leur revenant dans les biens à partager, auront 1° La pièce de terre dite le cérisier, contenant sous fonds quinze ares, ayant ses murs au cerne excepté du levant vers la cour en face du château et un pavill on, estimée en capital de cent c inquante francs. 2° Une autre pièc e de terre sous pâture et prairie, sans édifices, au couchant et en partie au midi du grand jardin et y joignant, donnant d'un bout sur une prairie à Monsieur et Madame Vrenière, et de l'autre bout sur la levée entre le céri sier et cette pièce, contenant sous fonds vingt huit a cinquante ca, estimée au capital de deux cent cinquante francs (...). Pour se remplir du tiers leur revenant dans les biens à partager, Monsieur et Madame Vrenière auront la pièce de terre sous culture di te le Carouge ou Bot-er-Leyaux, contenant sous fonds dix neuf a soixante dix ca, ayant son fossé au levant vers le chemin de servitude pour la grande prairie, estimée au capital de deux cent francs. (...) Conditions de partage (...) Ils se garantissent mutuellement la propri été et reconnaissent que le fossé neuf fait dans Gouarem Bras, porté article quarante six du grand des biens au partage prédaté, est mitoyen entre eux et sera réparé à l'avenir à frais c ommun, chacun de son côté (...)".

Note attac hée au document : Un article de ce partage, concerne la ferme de Kerliguinic et de Kervehen appartenant l'une à Mme Vrenière l'autre à ma sœur Mme de Bardouaré. Il en est dit que le fond de la grande garenne du mail parallèle au mail, a été fait à frais communs et qu'il sera réparé chacun de son côté par les propr(iétair)es. Etude de Me de Launay, notaire royal à Guémené (Morbihan). Archives privées Mr Piquet 3 juillet 1846 Suzanne- Jeanne Lettre de l'ingénieur en chef des ponts et chaussée au Préfet du Morbihan. 3 juillet 1846 Marie- Thomase "Le Sr Vreinière, propriétaire à Lorient ayant adhéré à l'offre que vous m'avez chargé de lui faire d'une somme de 195 fr 20 Jos eph le Rosalie cts pour construction de clôture à la lacune de Coscro (...) j'ai l'honneur de vous en transmettre le bulletin (...)" Pappe, Quinçon A.D.M., S 385. Route départementale n°10. Indemnités de terrains. Lignol épouse Vrenière

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17 juil let 1846 Suzanne- Jeanne Lettre du ministère des travaux publics du 17 juillet 1846 relative au règlement de l'indemnité due au Sr Vreinières pour Marie- Thomase cession de terrains à la route dépale n°10, lacune de Coscro. Jos eph le Rosalie Le règlement de cette indemnité est fixé à la somme de 195 fr 20 cts. Pappe, Quinçon A.D.M., S 385. Route départementale n°10. Indemnités de terrains. Lignol épouse Vrenière 3 janvier 1847 Suzanne- Héritiers du Décès de Jeanne Thomas Rosalie Jeanne Thomas Rosalie Quinçon, fille de Jeanne Denise de Mauduit et veuve d'Alexandre Marc du Bot de Talhouët était la Marie- Bot de Quinçon, veuve mère d'Alfred, Edouard et Alex andrine du Bot de Talhouët. Elle décède à Guémené. Jos eph le Talhouët et Olivier des Brulais Ell e avait épousé en secondes noces Mr Olivier des Brulais dont elle a eu trois enfants : Ernest, Adolphe et Sylvérie. Pappe, Olivier des Etude d'André Marie Cadoret, notaire à Guémené. Archives privées Mr Daniel Piquet épouse Brulais Vrenière 19 juil let 1847 Suzanne- Héritiers du Mari age d'Alexandrine du Bot de Mariage d'Al exandrine Louise Denise du Bot de Talhouët, fille de Jeanne Thomase Ros alie Quinç on et d'Alexandre Marie * Marie- Bot de Talhouët, avec Armand Jos eph du Bot de Talhouët avec Armand Joseph Augustin Mahé de Berdouaré, né le 17 septembre 1816, rec eveur de Jos eph le Talhouët et Augustin Mahé de Berdouaré l'Enregistrement à Louvigné-du-Désert (Ille-et-Vilaine). Le mariage est célébré à Guémené. Pappe, Olivier des Témoins de la mariée : Auguste Armand Oli vier des Brulais, 37 ans, beau père de la contractante, demeurant à Guémené épouse Brulais et Edouard Adrien François Marie Dubot de Talhouët, 23 ans, frère, s ous-officier d'Artillerie de Marine en garnison à Vrenière Toulon. Renseignement Jean et Geneviève Audren 27 janvier Suzanne- Héritiers du Partage d'immeubles, entre M.M. Olivier des Brulais et Du Bot de Talhouët 1849 Marie- Bot de "Devant Me Louis-André-Marie Cadoret, notaire à la résidence de Guémené chef-lieu du canton de ce nom, Jos eph le Talhouët et arrondissement de Napoléonville, (...) ayant pour témoins instrumentaires Messieurs Joseph-Marie Allanic, instituteur et Pappe, Olivier des Jean-Jacques Le Bretons Maréchalferrant, les deux demeurant séparemment au dit Guémené. épouse Brulais Furent présents Vrenière 1° Monsieur Auguste-Arnaud Olivier Desbrul ais propriétaire demeurant à Guémené, grand'rue. Agissant aux présentes, tant en son nom personnel à cause des acquisitions faites pendant la communauté de biens qui a existé entre lui et feue Dame Jeanne-Thomase-Rosalie Quincon, son épous e, veuve en premières noces de Monsieur Alexandre-Marc du Bot de Talhouët, qu'en qualité de tuteur légal de Ernest, Adolphe et Sylvérie Olivier des Brulais, ses trois enfants, mineurs sans profession, ayant leur domicile légal, chef-lieu, et pour lesquels, il se porte fort et garant. 2° Monsieur Edouard-Adrien-François du Bot de Talhouët, demeurant à Guémené, grand'rue. 3° Monsieur Alfred du Bot de Talhouët propriétaire demeurant à Guémené grand'rue. 4° Monsieur Athanase-J oseph-Marie Hamon du Plessis, avoué licencié demeurant à Pontivy rue des pyramides. Agissant au présent comme mandataire de M. Armand Mahé de Berdouaré receveur de l'enregistrement et des domaines et de Dame Alexandrine Louise-Denise Du Bot de Talhouët, son épouse, propriétaire, les deux demeurant ensemble au bourg commune de Louvigné du désert arrondissement de Fougères (Ile et Vilaine) suivant leur procuration, c ontenant entre autres pouvoirs, ceux généraux, à l'effet des partages les biens pers onnels à ma dite dame Mahé de Berdouaré passée devant Me François-Jean Le Gentilhomme, notaire à la résidence du dit bourg de Louvigné du désert assisté de témoins, le vingt trois juin mil huit cent quarante huit, y enregistré le même jour dont l'expédition même,légalisée par Mr le président du tribu- de première instance de Fougères et demeurée, annexée à la minute d'un acte portant main-levée et reçu par Me Lorans et son collègue, notaires à Pontivy, le premier août dernier dûment enregistré et de laquelle expédition de procuration c ollation a été faite par le dit Me Lorans pour la dite expédition, collationnée demeurée annexée à ces présentes après avoir été de monsieur Hamon du Plessis, certifiée véritable, signée et paraphée en présence des notaires et témoins soussignés. M.M. Edouard et Alfred du Bot de Talhouët et Madame Mahé de Berdouaré héritiers savoir : 1° Pour un tiers chacun de Mr Alexandre Marc du Bot de Talhouët, leur père commun, décédé à Guémené en mil huit cent trente troi s. Et 2° Pour un sixième chacun de ma dite feue dame Jeanne-Thomase-Rosalie Quincon, leur mère décédée à Guémené, le trois janvier mil huit cent quarante sept, épouse en secondes noces de Mr Olivier des Brulais. A M.M. Ernest et Adolphe et Mademoiselle Sylvéri e Olivier des Brulais, héritiers chacun de feu dame Jeanne-Thomase-Rosalie Quincon, leur mère, lesquels dans le but de procéder au partage des immeubles dépendant tant de la succession de biens qui a existé entre madame Jeanne-Thomase-Ros alie Quincon et monsieur Alexandre-Marc du Bot de Talhouët, que de c eux propres à la dite Dame, ainsi que de ceux acquis pendant la deuxième c ommunauté de cette dernière avec Mons ieur Olivier des Brulais, sous la seule exception ci-après exprimée ont d'abord exposé ce qui suit.

Observations préliminaires.

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Par jugement en date du dix novembre mi l huit cent quarante sept, enregistré le vingt-trois du même mois et an, le tribunal civil de première instance de Pontivy avait sur la demande en partage formée par Mr Edouard du Bot de Talhouët des immeubles dont l'origine est ci-dessus établie, ordonné que ces divers immeubles seraient vues et visitées par trois experts dont les parties convinrent à l'audience. Ces experts s'étant ac quittés de leur mission, ont par leur procès-verbal à la date des quatre janvier et jours suivant, enregistrés à Guémené le quatre septembre dernier, f°79 vso cse 6 reçu trois francs pour avertissement, ou mi eux enregistrement, un franc treize centimes de rédaction et quarante deux centimes de décimes : La remise du greffier est de douze centimes signé Aillery presenté les bases de leurs estimations et procédé à la composition des lots dans la proportion des droits respectifs des parties. Enfin ce procès-verbal ayant été du consentement de toutes les parties, soumis au tribunal de Pontivy pour en obtenir l'homologation, cette homologation leur a été refusé par le motif que les experts avaient outrepassé leurs pouvoirs en formant des lots d'attribution Les parties désirant néanmoins faire cesser l'indivision sans recourir à la voie ruineuse de la licitation ont pour se remplir respectivement de ce qui leur rev ient adopte les évaluations données aux biens par les experts, sans admettre entièrement et les allotissements tels que ces derniers les ont établies dans leur procès-verbal auquel les co-partageants se réfèrent mutuellement pour connaître la masse des biens qui font l'objet du présent partage Ces faits établis et acceptés, les parties sont convenues de c onfondre tous les biens, sans s'occuper de leur origine.

Masse des biens. En conséquence, ils ont rec onnu que la valeur en capital de la masse générale des biens s'élève à une somme de deux cent quatre (-vingt) un mille quatre cent quatre-vingt deux francs (...) 281 482 frs 00 Part revenant à chacun dans c ette somme Il revient dans cette s omme. 1° A Mr Olivier des Brulais pour ses droits personnels et ce sauf liquidation ultérieure, celle de dix neuf mill e, neuf cent quatre-vingt cinq francs, cinquante centimes (...) 19 985,50 2° Aux trois enfants du Bot de Talhouët pour l eurs droits dans les successions de leurs père et mère, c elle de c ent quarante huit mille neuf cent cinquante francs, soixante qui nze centimes ; ci (...) 148950,75 Et 3° Aux trois enfants Olivier des Brulais pour leurs droits dans la succession de leur mère celle de cent douze mille cinq cent quarante cinq francs soixante quinze centimes, ci (...) 112 545,75 Somme égal e, ci (...) 281482,00 Composition des lots. Comme les droits des parties ne sont pas égaux, elles ont procédé par voie d'attribution ainsi qu'il s uit.

Lot attribué à Mr des Brulais Pour remplir Mr Olivier des Brulais de ses droits personnels, il lui a été attribué. 1° Les maison, prairie et jardin de la carrière en Guémené, estimés ensemble onze mille s ix cent deux francs, ci (...) 11602 f. 00 2° La métairie de Coët-en-Bourze et ses dépendances, en la commune de Lignol, estimée huit mille deux cent cinquante francs, ci (...) 8250,00 Le tout acquis pendant la seconde communauté. Total dix neuf mille huit cent cinquante deux francs, ci (...) 19852,00 Comme il revient à Mr Olivier des Brulais dix neuf mille neuf cent quatre-vingt-cinq francs cinquante centimes (...) 19985,50 Il aura donc a recev oir un retour de lot de cent trente trois francs c inquante centimes (...) 133,50 (en marge) Le Coscro, en outre. voir quels sont les droits de c hacun pour cet immeuble

Lot attribué aux trois enfants du Bot de Talhouët Il a été attri bué aux trois enfants du Bot de Talhouët pour les remplir de leurs droits savoir : 1° La métairie de Kyar et ses dépendanc es, en Lignol, évaluée quarante trois mille sept cent dix francs (...) 43710 frs 00 2° Le Moulin du Coscro et ses dépendances aussi en Lignol, estimé sept mille neuf cent quatre vingt trois francs (...) 7983,00 3° La métairie dite le Divéchen bras, et dépendances s ituée au village du Hinguer en Lignol, es timée dix sept mille six c ent quatre vingt francs (...) 17 680,00 4° Les métairies dites le Divechen bihan et Krach et leurs dépendances situées au dit hinguer et es timées ensemble vingt sept mille huit cent v ingt francs (...) 27 820,00 5° La Métairie de Ty-nevé et dépendances annexé au dit Hinguer et estimée cinq mille quarante francs (...) 5040,00 6° La métairie de Kvéhen et ses dépendances, en Lignol, es timée vingt huit mille cinq cent francs (...) 28500,00

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(en marge f°4, recto) (le Coscro ne figure pas non plus dans la masse des biens ; il a été vendu 15000 f. dans les quels Mr des Brul ais père a reçu de moi-même 5700 f.) 7° Enfin la métairie de Ty-Nestour et ses dépendances aussi en Lignol, estimée vingt mille huit cent dix sept franc s, c i (...) 20817,00 Total de ce lot cent cinquante un mille cinq c ent cinquante francs (...) 5 1550,00 Comme il ne revient aux trois enfants du Bot de Talhouët que cent quarante huit mil le neuf cent cinquante francs soixante quinze centimes, ci (...) 148 950,00 Ils devront un retour de lot de deux mille cinq cent quatre vingt dix-neuf francs vingt cinq centimes (...) 2599,25

Pour remplir les trois mineurs Olivier des Brulais de leurs droits , il leur a été attribué les objets dont la désignation suit 1° La métairie et la foncialité de quatre tenues à domaine congéable au village et dépendances de Calerne en Lignol Le tout estimé trente deux mille trois cent c inquante cinq francs (...) 32355,00 2° Le Moulin du Scanff, avec tous ses dépendances et annexes, situé en ploërdut et Lignol et estimé six mille trois c ent cinquante francs (...) 6350,00 3° La métairie et la foncialité d'une ruine à domai ne congeable, le tout situé au vill age et dépendances de Canquisouré en Lignol et estimée quatorze mille deux cent cinq francs, ci (...) 14205,00 4° La métairie de Gouhiers et ses dépendances en ploërdut, estimée huit mille neuf cent dix francs (...) 8910,00 5° La foncialité du village entier de lesquelles en ploërdut estimée douze mille sept cent soixante francs, ci (...) 12760,00 6° Une métairie située au village et dépendances de Kmotten en Ploërdut et estimée vingt un mille sept c ent cinquante francs (...) 21750,00 7° Enfin une maison de Maître avec ses dépendances située grand'rue à Guémené évaluée treize mille sept c ent cinquante francs (...) 13750,00 Total de ce lot cent dix mille quatre vingt francs, ci (...) 110080,00 Mais i l revient à ces mineurs une valeur de c ent douze mille cinq cent quarante cinq francs soixante quinze centimes (...) 112545,75 Il leur sera due une soulte de deux mille quatre cent soixante cinq francs soixante quinze centimes (...) 2465,75 Somme égale à la masse générale des bi ens à partager deux c ent quatre vingt un mille quatre cent soixante deux francs, ci (...) 281482 frs

Subdivision du lot attribué aux enfants du Bot de Talhouët Et en l'endroit M.M. du Bot de Talhouët et Mr Hamon du Ples sis pour Mme Mahé de Berdouaré, ont déclaré vouloir procéder immédiatement entr'eux trois un partage des i mmeubles composant le lot qui vient de leur être attribué. En conséquence ils ont formé de ce lot qui s'élèv e a une valeur de cent cinquante un mille cinq cent cinquante francs, ci (...) 151550 frs Trois autres lots ainsi qu'il s uit Composition des l ots Premier lot Le premier lot se composera 1° De la métairie de Kyar, évaluée quarante trois mi lle sept cent dix francs (...) 43710 frs 00 2° Du Moulin du Coscro, estimé sept mille neuf cent quatre-vingt trois francs (...) 7983,00 Total cinquante un mille six cent quatre vingt treize francs (...) 51693 frs

Deuxième lot Ce lot comprendra 1° La métairie du Divechen bras et ses dépendances s ituées au village du hinguer et estimée dix sept mille six cent quatre vingt francs, ci (...) 17680 2° Les métairies du Divechen bihan et Krach au dit hinguer, évaluées ensemble vingt sept mille huit cent vingt francs (...) 27820 3° Et l a métairie de Ty-nevé annexée audit hinguer estimée cinq mille quarante francs, ci (...) 5040 Total cinquante mille cinq cent quarante francs, ci (...) 50540 frs

Troisième lot Ce lot se composera 1° De la métairie de Kvehen et ses dépendances esti mée vingt huit mille cinq cents francs (...).28500 frs

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Et 2° De la métairie de Ty-nestour et ses dépendances, évaluée vingt mille huit cent dix s ept francs (...) 20817,00 Total quarante neuf mille trois cent dix sept francs, ci (...) 49317,00 Tous les i mmeubles compris en ces trois derniers lots sont situés en la commune de lignol. Total général. Somme égale à la masse des biens a partager entre les trois enfants du Bot de Talhouët, ci (...) 151550 frs 00 Mais le tiers de cent quarante huit mille neuf cent cinquante francs, soixante quinze centimes qui revient à chacun des enfants du Bot de Talhouët dans la masse générale des biens étant de quarante neuf mille six cent cinquante francs, vingt cinq centimes. Il en résulte 1° Que le premier lot recevant cinquante un mille six cent quatre vingt treize francs, ci (...) 51693 frs 00 Au lieu de quarante neuf mille six cent cinquante francs vingt cinq centimes, ci (...) 49650 frs 25 Recevra une soulte de deux mill e quarante deux francs, soixante quinze centimes, ci (...) 2042 frs 75 2° Que le s econd lot recevant une somme de cinquante mille cinq cent quarante francs, ci (...) 50540 frs 00 Tandis qu'il ne lui est dû que quarante neuf mille six cent cinquante francs, c i (...) 49650,00 Recevra aussi une s oul te de hui t cent quatre vingt neuf francs soixante quinze centimes (...) 889 frs 75 3° Et que comme il est dû au troisième lot quarante neuf mi lle six cent cinquante francs, vingt cinq centimes (...) 49650 frs 25 Et qu'il ne reçoit que quarante neuf mille trois cent dix sept francs, ci (...) 49317 frs 00 Il lui est redû une soulte de trois c ent trente trois francs, v ingt cinq c entimes, ci (...) 333 frs 25

Payement des soultes Il résulte de tout ce qui précède que les enfants du Bot de Talhouët redoivent pour soulte une s omme de deux mille cinq cent quatre vingt dix neuf francs vingt cinq centimes, ci (...) 2599 frs 25 Savoir 1° A Monsieur Olivier des Brulais, cent trente trois francs cinquante centimes, ci (...) 133 frs 50 Et 2° Aux troi s mineurs Olivier des Brulais deux mille quatre cent soixante cinq francs soixante quinze centimes, ci (...).2465,75 Somme égale deux mill e cinq cent quatre vingt dix neuf, vingt cinq centimes (...) 2599,25

Cette somme de deux mille cinq cent quatre vingt dix neuf francs, vingt cinq centimes par suite de la subdivision de lot ci- dessus établie entre l es enfants du Bot de Talhouët sera payée savoir : 1° Par le propriétaire du premier lot aux mineurs Olivier des Brulais deux mille quarante deux francs soixante quinze centimes (...) 2042 frs 75 2° Par le propriétaire du second lot aux mêmes mineurs Olivier des Brulais, quatre cent vingt trois francs, ci (...) 423 frs 00 3° Par le propriétaire du second lot à Monsieur Olivier des Brulais cent trente trois francs cinquante centimes, ci (...) 133,50 Somme égal e (...) 2599,25 Il est dû en outre au propriétaire du troisième l ot de la subdivision de partage une soulte de trois cent trente trois francs vingt cinq centimes. Or comme le propriétaire du second lot n'a pas épuisé le montant de la soulte qu'il redoit et dont le reliquat est précisément de cette somme de trois cent trente trois francs vingt cinq centimes, il la comptera au propriétaire du troisième lot et par ce fait l'égalité se trouvera établie. Ces diverses s ommes dues pour soultes et s'élevant ensemble à l a somme de deux mille neuf cent trente deux francs cinquante centimes ont été stipulées payables le premier mars proc hain sans intérêts. Il est expressément convenu que l'avenue dite le Mail portée au plan cadastral de la commune de Lignol, sous le numéro 141 de section E restera indivise entre les propriétaires des premier et troisième lots de la subdi vision de partage. Tirage au sort Cette composition de lots faite M.M. Edouard et Alfred du Bot du Plessis, aux qualités ont coupé trois morceaux de papier blanc de forme semblable sur lesquels il a été écrit premi er lot, second lot, et troisième lot, ils ont été pliés et ensuite déposés dans une urne et ils ont été tirés au sort, par l'év ènement de ce tirage le premier lot est échu à Mr Edouard- Adrien-François du Bot de Talhouët, Le s econd lot es t échu à Monsieur Alfred pas cal du Bot de Talhouët et le troisième lot à Mahé de Berdouaré représentée par Mr Hamon du Plessis. Abandonnement Les sus nommés s e font tous abandonnements à titre de partage et sous l a garantie ordinaire, ce qu'ils acceptent respectivement, aux noms et qualités s us-indiquées. En conséquence ils jouiront divisément des objets compris dans leurs lots et ils en disposeront en propriétés à compter de ce jour et par la perception des revenus à partir du premier mars prochain. Ils supporteront aus si à partir d'aujourd'hui les charges et servitudes qui pourraient les grêver.

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Réserves. Le mail ne figure pas dans ces réserves Les parties déclarent que cet acte n'a d'autres objets que de faire cesser l'indivision qui existait, entr'elles sauf ce qui est relatif au manoir et pourpris du coscro et dépendances en lignol, dont il sera donné plus ample description ci-après et qu'elles entendent se réserver expressément leurs droits respectifs qui seront incessamment régl és par une liquidation faite en prenant pour bases les évaluations données par les experts dans leur sus-dit procès-verbal aux immeubles acquis ou consolidés pendant la deuxième communauté ainsi que pour l es impenses et améliorations constatées au dit proc ès- verbal. Les château et pourpris du coscro, en Lignol, restés indivis entre les parties, attendue l'impos sibilité de les partager se composent des articles ci-après. 1° La moitié de l a grande prairie dite de la fontaine s ans édifices portée au plan cadastral de la commune de Lignol, s ection E comme tous les articles qui suivent sous le numéro 190. 2° La petite prairie aux chevaux avec ses fossés c ouc hant et nord portée au dit plan sous le numéro 191. 3° La petite prairie du bas du bois avec s on fossé au midi portée au dit plan sous le numéro 192. 4° Le bois de la chapelle av ec ses fos sés au cerne, porté au dit plan sous le numéro 194. 5° La moitié du grand jardin porté au numéro 195 du plan. 6° Leurs droits dans la levée du Moul in, portés au plan sous le numéro 198. 7° Le pavillon nord de la terras se n°199 du plan. 8° La terrasse numéro 200 du plan. 9° Le pavillon au midi de la terrasse n°201. 10° Le pavillon de l'orangerie n°202. 11° Le jardin de l'orangerie n°203. 12° Leurs droits dans la cour de devant n°204. 13° La pièce de terre sous ceri siers n°206. 14° Leurs droits dans la maison principale n°207, 209 et 210. 15° Les bâtiments des basses-cours n°211 et 213 du plan. 16° Leurs droits dans la basse-cours, n°212 17° Le jardin neuf n°214. 18° Le champ au bas de la basse cour avec son fossé au nord n°215. 19° Leurs droits dans l'avant cour et l'ai re à battre n°220 et 221. 20° Leurs droits dans l'avenue principal e n° 222. 21° Une petite pâture près de l 'ancien étang n°225. 22° La grande prairi e de la levée dite prat er velchenec, n°226. 23° La petite prairi e de la levée. Les jardins ont leurs murs, de sorte que l e bois de la chapelle n'a ses édifices au cerne excepté s ur les jardins.

Titres Remise sera faite à chacun des co-partageants des titres établissant la propriété des immeubles composant son lot aussitôt la liquidation terminée. (...) Fait et passé à Guémené, en l'étude de Me Louis-André-Marie Cadoret notaire soussigné. L'an mil huit cent quarante neuf, le dix neuf janvier Et les parties ont signé avec les dits témoins et l e notaire après lecture faite. Plus bas est écrit enregistré à Guémené le vingt sept janvier mil huit cent quarante neuf. (...)" Signé Moigno Etude d'André Marie Cadoret, notaire à Guémené. Archives privées Mr Daniel Piquet 14 août 1850 Suzanne- Edouard Jugement ordonnant la vente des biens des héritiers Dubot et Desbrulais "enregistré rendu contradictoi rement entre le Marie- Adrien sieur Alfred Dubot de Talhouët propriétaire demeurant au Coscro (...) demandeur (...) et Dame Alexandrine Denise Du bot Jos eph le François et de Talhouët épouse de Monsieur Armand du Berdouaré et le Sieur Armand de Berdouaré son mari pour l'autoriser (...) Pappe, Alfred du défendeurs (...). De la cause Monsieur Edouard Du bot de Talhouët (...) et autres, tous défendeurs (...)." épouse Bot de Maître Carel, avoué. Archives privées Mr Piquet Vrenière Talhouët 21 décembre Extrait des minutes du greffe du tribunal civil de première instance de l'arrondi ssement de Pontivy (Morbi han) 1850 "(...) Cahier des charges pour parvenir à la vente par licitation de deux tiers du château du Cos cro et de la Métairie de la

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Porte en dépendant, le tout situé en la commune de Lignol. Par jugement (...) entre Monsieur Alfred du Bot de Talhouët propriétaire demeurant au château du Coscro (...) demandeur en licitation ayant pour avoué Maître Hyacinthe Carel avoué demeurant rue nationale à Pontivy et Dame Alexandrine du Bot de Talhouët épouse Monsieur Armand de Berdouaré, et Monsieur Armand de Berdouaré son mari pour l'autoriser, receveur d'enregistrement demeurant ensemble à Pont l'Abbé (Finistère) défendeurs ayant pour avoué Maître Hamon Duplessis ; De la cause Monsieur Edouard du Bot de Talhouët surnuméraire dans l 'administration de la Marine demeurant à Lorient, et Mons ieur Olivier des Bruslais propriétaire demeurant à Guémené agissant en qualité de tuteur légal de Primo Ernest Secoundo Adolphe Tertio Silvere Desbrulais ses enfants mineurs tous représentés par Maître D'hauc our avoué. Il a été ordonné que les deux tiers du château du Coscro avec les réserves en dépendant, ains i que la métairie de la porte qui en formait anciennement le Pourpris, le tout situé en la commune de Lignol, seraient vendus par licitation en un seul lot à l'audience des c riées du tribunal par devant le juge tenant la dite audi ence au plus offrant et dernier enchérisseur sur la mise à prix de quinze mille francs frais et charge en outre (...)

Désignation des Biens Château du Coscro et Pourpris Les deux tiers de la maison princ ipale du Coscro appartenant privativement aux parties susnommées se composant des articles suivants Article premier Deux salles bout du couchant au rez de c haussée de la maison principale. Article deux Une petite cuisine ou office au rez de chaussée donnant sur la basse cour au Nord de la Maison principale. Article trois Deux caves Article quatre Le premier étage de la maison principale, ainsi que les greniers régnant au dessus fors le droit que Madame Vrenières a dans les lieux et le passage par l'escalier pour s'y rendre. Article cinq Une remise au couchant de la maison principale comprenant seulement le rez de chaussée. Article six Le pavillon nord de la terrasse (...) (cadastre section E, n°199) Article sept Un autre pavillon au midi de la terrasse (...) (n°201 du plan) Article huit Le jardin du pavillon anciennement sous terrasse (...) (n°201, 26 a, 70 ca) (correc tion : n°200) Article neuf Le pavillon de l'orangerie (...) (n°202 du plan) Article dix Le jardin de l'orangerie (...) (n°203 du plan, 13 a, 70 ca) Article onze Le jardin neuf (...) (n°214, 14 a, 30 ca) Article douze Le grand jardin (...) (n°195, 66 a, 20 ca) Article treize Le bois de la chapelle avec ses fossés au cerne (...) (n°194, 5 ha, 17 a, 40 ca) Article quatorze L'all ée du mail (...) (n°109 bis et 141, 1 ha, 5 a, 70 c a) Article quinze Les maisons du pourpri s (...) (n°211, 213 et 213 bis) Article seize

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La moitié de la grande prairie dite de la fontaine sans édi fices ou prat er maner (...) (n°190, 5 ha, 13 a, 30 ca) Article dix sept La petite prairie aux chevaux (...) (n°191, 23 a, 80 ca) avec ses fossés c ouchant et nord Article dix huit La petite prairie du bas du bois avec son fossé au midi (...) (n°192, 42 a, 20 ca) Article dix neuf Une pièce de terre sous pâture (...) (n°196 bis, 29 a, 80 ca) cette pièce est appelée er vechellec ou parc yaude Article vingt Une pièce sous céri siers (...) (n°206, 14 a, 40 ca) Article vingt et un Le champ de la basse cour ou parc done (...) (n°215, 52 a, 30 ca) Article vingt deux Une petite pâture près l 'ancien étang (...) (n°225, 14 a, 70 ca) Article vingt trois La grande prairie de l a levée dite prat el v elchenec (...) (n°226, 1 ha, 60 ca) Article indivis entre Madame Vrenière et les héritiers Dubot et Desbrulais. Madame Vrenière est fondée pour un tiers et les héritiers Dubot et Desbrulais vendeurs pour les deux autres tiers. Article vingt quatre L'avenue principale ou l'allée de l'arrivée (...) sous pâture (n°222, 37 a) Article vingt cinq L'avant cour et l'aire à battre (...) (n°220 et 221, 26 a, 10 ca) Article vingt six La cour de derrière du château (...) (n°212, 23 a, 90 ca) Article vingt sept La cour de devant du château(...) (n°204, 19 a, 40 ca) Article vingt huit L'all ée de la levée du moulin (...) sous pâture (n°198, 60 a, 40 ca) Ces cinq derniers articles dans lesquels les vendeurs susnommés sont fondés pour les deux tiers sont restés dans l'indivision (...). Tels sont les objets composant les droits immobiliers à vendre par licitation et dont la mise à prix a été fixée à la somme de quinze mille francs. Clauses et conditions de vente. Article premier Les deux tiers du c hâteau du Coscro avec ses réserves en dépendant, ainsi que l a métairie formant anciennement le Pourpris, le tout situé commune de Lignol seront vendus en un seul lot. (...) Article quatrième bis L'adjudicataire sera tenu de faire aux logemens qui ont été désignés au présent cahier des charges toutes les réparations, il sera également tenu de réparer pour les deux tiers l'escalier en entier du château du Cos cro, ses ouvertures, comble, couvertures du dit, la porte d'entrée, celle de la longère du nord, les lieux d'aisances qui restent en commun ainsi que la partie du pavé en droit de la dite porte d'entrée, la cour et basse c our ainsi que le puits, l'aire à battre, le douët à laver et réservoir l'allée de l'arrivée et l'allée de la levée continueront à être jouis i ndividément pour service commun et seront réparées par l'adjudicataire pour les deux tiers quotité de ses droits pour lesquels il y sera fondé. (...) Article sixième les vendeurs c i-dessus nommé et qualifiés se réserv ent la jouissance seulement jusqu'au quinze avril prochain des pièces de terre et jardins qui sont occupés par des pépinières et des s emi s de plants et jeunes arbres qui devront être enlevés pour cette époque. (...) Article septième Les adjudicateurs déclarent que la grande prairie de la fontaine et un grenier de la basse cour sont affermés jusqu'au premier mars mil huit cent cinquante six au fermier de Kvehen (...) Une première bougie étant allumée Maître Carel a offert quinze mille francs montant de la mise à prix ; cette bougie s'étant éteinte ainsi que deux autres bougies allumées successivement sans qu'il ait été porté d'enchère sur cette offre Maître Carel a demandé qu'il plut à Monsieur le juge commissai re lui adjuger les deux tiers du château du Coscro et de la Métairie de la Porte (...) et lui donner acte et déc laration d'avoir enchéri pour et au profit de Messieurs Alfred du bot de Talhouët (...) et Edouard du bot de Talhouët (...) fondés dans les immeubles adjugés pour di x vingt quatrième (10/24) pour en avoir hérité de leurs père et mère, Edouard Dubot de Talhouët décédé à Guémené il y a environ vingt ans, et Rosalie Quinçon décédée au même l ieu il y cinq ans environ ; (...)"

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Maître Carel, avoué. Archives privées Mr Piquet 20 avril 1854 Suzanne- Edouard Par un acte sous seings privé déposé pour minute à Maître Gravé, notaire, Alfred du Bot de Talhouët a revendu les droits Marie- Adrien qu'il possédait en vertu de cette licitation à Edouard Adrien François du Bot de Talhouët, s on frère. Jos eph le Françoi s du Etude de Me Le Bris et son collègue, notaires à Guémené (Morbihan). Archives privées Mr Piquet Pappe, Bot de épouse Talhouët Vrenière 27 juin 1855 Héritiers Edouard Décès au Coscro de Suzanne Marie Etude de Me Gravé, notaire à Guémené (Morbihan). Archives privées Mr Piquet Vrenière Adrien Joseph Le Pappe, veuve de Théodore Françoi s du Antoine Thomas Vrenière Bot de Talhouët 11 juin 1857 Héritiers Edouard Aurélie Vrenière acquiert le quart des biens situés au Coscro appartenant à Melle Suzanne Elisabeth Vrenière, rel igieuse Vrenière Adrien urs uline, aux termes d'acte sous seings privés, en date à Ploermel du onze juin mil huit cent cinquante s ept enregistré à Françoi s du Ploermel le vingt quatre même mois folio 122. Bot de Procès verbal d'adjudication Vrenière au profit des époux Dupont. Etude de Me Montrelay, notaire à Lorient. Talhouët Archives privées Daniel Piquet 6 septembre Héritiers Edouard Vente des droits immobiliers du Coscro en Lignol moy(ennan)t 4000 Frs par M. M. Vrénière à Mr Du Bot de Talhouët 1860 Vrenière Adrien "(...) Monsieur Jean Peuchant, notaire demeurant à Guémené agissant au nom et comme mandataire de 1er Mons ieur Françoi s du Jules Eugène Vrenière, sous commissaire de la marine et de dame Appoline Durand son épouse, de lui autorisée, Bot de demeurant ensemble à Lorient ; 2e De monsieur Edmond Emil e Vrenière, notaire, et de dame Carise Marie Charlotte Le Talhouët Pourceau de Mondoret son épouse, de lui autorisée, demeurant ensemble à Guérande (...) et 3e de demoiselle Aurélie Anne Vréni ère, propriétaire demeurant à Locminé, aux termes de leur procuration collective et sous seings privés en date à Guérande du vingt sept août dernier. (...) vendu, cédé et transporté avec toutes garanties de fait et de droit, libres de dettes, privilèges, hypothèques et autres empêc hements quelconques. A Monsieur Edouard du Bot de Tal houët, propriétaire demeurant à son château du Coscro, en la commune de Lignol, ici présent et qui a accepté. Désignation des bi ens Ie tout les droits des sieurs et dames Vrenière, dans la maison principale du Coscro (...) consistant en ; 1e deux chambres au levant du Rez-de-Chaussée, éclairées sur la cour principale ; 2e le rez-de-chaussée des cabinets et office au nord des précédentes chambres ouvrant sur la basse cour ; 3e Le logement de la chapelle au levant des précédents articles ouvrant sur la cour principale ; 4e La cuisine au nord de la première des chambres comprises sous l'article un ci-dessus , et communiquant, éclairée sur la basse cour ; 5e Le greni er audessus de la remise de l'acquéreur ; le bûcher et le grenier audessus ayant entrée sur la basse c our et fenêtre sur l'avant cour ; 7e Les deux c hambres au rez-de-c haussée audessus des caves éclairées sur la basse cour ; 8e Droi ts de propriétés à l'escalier couvertures, comble, portes d'entrées , latrines, et à la cour d'honneur au midi de la maison. IIe Le pavillon servant d'écurie situé à l'angle du couchant et au midi de la dite cour d'honneur avec son issue. IIIe La moitié en long, du c ôté du couc hant du grand jardin contenant soixante quatre a soixante huit c a), sous réserve expresse fai te au profit des vendeurs des arbres provenant des semis et pépinières existant dans ledit jardin et qu'il pourront faire enlever, quand bon leur sembl era, jusqu'au mois d'avril prochain ; e et IV La prairie dite Prat.er.levé.izellanff contenant cinquante quatre a soixante di x ca, bornée au levant par le bois de la charmille, aux nord et midi par terres au sieur acquéreur et au couchant par la levée du couchant. Tel que le tout se poursuit et comporte et qu'il est désigné sous les articles, un, deux, trois, quatre, cinq, six, neuf, douze, trente trois et moitié de l'article trente un d'un partage j udiciaire déposé au greffe du tribunal de Lorient le vingt vendémiaire an treize enregistré à Lorient le même jour fol io deux, verso, par Charil, qui a reçu un franc di x centimes y compris le décime. Monsieur Peuc hant déclarant au nom des vendeurs se réserver expressement tous droits de propriété et de servitudes résultant du partage judiciaire sus-énoncé, et qui ne sont pas cédés formellement ci-dessus, notamment les droits suivants. En ce qui concerne la basse cour, le droit de puiser de l'eau et d'abreuver le bétail au puits qui s'y trouve, et en ce qui concerne la levée, le droit de passage seulement, mais pour l'avant cour, l'aire à battre, l'av enue principale du Coscro, le lavoir et le chemin y conduisant, tous droits de co-propriété. Et les vendeurs entendant néanmoins abandonner les plans de sapin riga et quatre noyers se touvant dans l'avant cour, sans que l'existence de ces plantations puisse dans l'aveni r donner aucun droit de préférence au sol, au profit que sieur

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acquéreur et sans que ce dernier puisse exiger aucune indemni té des fermiers si par hasard il était occasionné, sans malveill ance, quelques dommages aux dits arbres. Origine de propriété Les biens présentemment vendus ont été recueillis par les vendeurs dans la suc cession de madame Suz anne Marie Joseph Le Pappe, veuve de Monsieur Théodore Antoine Thomas Vrenière, leur mère décédée au Coscro, commune de Lignol, le vingt s ept juin mil hui t cent cinquante cinq. Ils appartiennent présentement. 1e Moitié à mademoiselle Aurélie Vrenière, s avoir un quart de son chef et un quart comme cessionnaire des droi ts de mademoisell e Suzanne Elisabeth Vrenière, sa sœur, religieuse ursuline, demeurant à Ploërmel, aux termes d'acte sous seings pri vés en date à Ploërmel du onze juin mil huit cent cinquante sept (...) 2e Pour un quart à Monsieur Jules Vrenière Et 3e pour un autre quart à Monsieur Edmond Vrenière (...) Les dits héritiers ont procédé avec Monsieur Jules Gustave Arthur Marie Plaujeoles, leur neveu majeur, héritier pour un cinquième par représentation de feu dame Thérèse Adélaïde Vrenière, sa mère, épouse de Monsieur Jules Plaujoles (...) aux termes de ce partage les vendeurs sont demeurés seuls propriétaires de la terre du Coscro et de ses dépendances. Madame Vrenière était devenue propriétaire de ces immeubles pour les avoir recueillis dans la succession de Monsieur Thomas Le Pappe, son père, aux termes du partage judiciaire sus-énoncé. (...)"

Etude de Me Gravé, notaire à Guémené (Morbihan). Archives privées Mr Piquet 9 juillet 1861 Héritiers Edouard "Extrait des registres des actes civils publics, vo Vrenière Adrien Du neuf juillet 1861, enregistré vente avec jouissance et charges du v ingt neuf septembre prochain, Françoi s du par M. Edouard Adrien du Bot de Talhouët, propriétaire à Pont-l'Abbé. Bot de A Pierre -Marie Le Coguic, tisserand à Lignol, Talhouët Des fonds, rentes et droits fonciers d'une maison située près le moulin du Cos cro, en Lignol, avec cinq m de terrain à prendre en long à l 'angle nord de cette maison, que le vendeur pocede du chef de M. Alexandre du Bot de Talhouët et Marie-Rosali e Quinç on, ses père et mère, Moyennant quatre cent francs payés comptant (...) 400 F passé dev ant Gravé, notaire à Guémené, le trente juin 1861 (...)." Archives privées Mr Piquet 22 février Héritiers Edouard Décès sans postérité de Edmond Emile Etude de Me Gravé, notaire à Guémené (Morbihan). Archives privées Mr Piquet 1863 Vrenière Adrien Vrénière Françoi s du Bot de Talhouët 7 décembre Héritiers Edouard Monsieur le Préfet, 1863 Vrenière Adrien J'ai l'honneur de solliciter de votre bienveil lance un arrêté qui me donne droit de clore ma propriété du Coscro (commune Françoi s du de Lignol route départementale n°10 dans la partie située entre Guémené et ) et je vous pri e de vouloir bien me Bot de faire donner à cet effet l'alignement qui m'est nécessaire. Talhouët La pers onne qui s'est chargée de ma lettre doit aussi acquitter pour moi à la Préfecture les frais d'expédition dudit arrêté. Agréez Monsieur le Préfet l'hommage de la parfai te considération avec laquelle je suis votre très humble servante Locminé, le 7 décembre 1863 A. Vrénière propriétaire à Locminé (Morbihan) A.D.M. S 409 4 mars 1864 Héritiers Edouard Préfecture du département du Morbihan Vrenière Adrien Ponts et Chaussées Françoi s du "(...) Vu la pétition en date du 7 décembre 1863 par laquelle la demoiselle Vrénière demeurant à Locminé demande Bot de l'autorisation de clore deux parcelles de terrain situées l'une à droite de la Route Départementale n°10, entre les bornes Talhouët kilométriques n°6 et 9 ; l'autre à gauche de la même route, entre les bornes kilométriques n°5 et 8. (...) La pétitionnaire est autorisée à exécuter les travaux (...). Les clôtures seront établies sur les limi tes de propriété de la pétitionnaire, c'est à dire à 1 m 50 du bord extérieur des accotements de la route. Si la pétitionnaire veut établir la communication entre l a route et sa propriété, el le construira des aqueducs de 0 m 30 d'ouverture en tous sens, avec radier empierré. les aqueducs s eront couverts en dalles de 0 m 10 à 0 m 15 d'épaisseur, avec recouvrement en terre pour compléter une épaisseur totale qui n'exedera pas 0 m 20. (...)" A.D.M. S 409

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7 septembre Héritiers Edouard "Je soussignée Aurélie Anne Vrenière, propri étai re, demeurant à Locminé, (...) agissant (...) en qualité de légataire 1866 Vrenière Adrien universelle de Mr Edmond Emile Vrénière, mon frère, en s on vivant ancien notaire à Guérande (...) décédé sans postérité, Françoi s du le 22 février 1863, époux de Mme Carisse-Marie-Clothilde Charlotte le Pourceau de Mondoret (...) et faisant et Bot de garantissant, en outre, pour M. Jules-Eugêne Vrénière, mon autre frère, employé dans le commissariat de la marine, Talhouët demeurant à Lorient (Morbihan), Reconnaît avoir reç u de M. Edouard du Bot de Talhouët, négociant, demeurant à Pont- l'Abbé (Finistère), la somme de quatre mille francs, pour remboursement du prix principal faisant l'objet d'acte de vente passé dev ant Me Gravé, notaire à Guémené, le 6 7bre 1860 (...)." Etude de Me Gravé, notaire à Guémené (Morbihan). Archives privées Mr Piquet 14 juin 1886 Héritiers Edouard Mademoiselle Aurélie Anne Vrenière est déc édée à Nantes le quatre juin mil huit cent quatre vingt six après avoir par son Vrenière Adrien testament olographe déposé en l'étude de Me Boulay notaire à Nantes suivant acte à son rapport du vingt deux juin mil huit Françoi s du cent quatre vingt s ept institué à Mr Jules Eugène Vrenière son frère, légataire universel en usufruit, et pour légataires en Bot de nue propriété ses quatre neveux et nièces susnommés : Talhouët 1° Mr Emile Paul Vrenière 2° Melle Marie Suzanne Vrenière requérante 3° Melle Jeanne Pauline Marie, et Anne Marie Vrenière Procès verbal d'adjudication Vrenière au profit des époux Dupont. Etude de Me Montrelay, notaire à Lorient. Archives privées Daniel Piquet 5 octobre Héritiers Mr Dupont Château du Coscro. Vente par M. du Bot de Talhouët à M. et Mme du Pont pour 80 000 Frs 1891 Vrenière de "Par devant Me Le Bris et son collègue notaires à Guémené, arrondissement de Pontivy, département du Morbihan. Villeneuve Comparait Monsieur Edouard Adrien François du Bot de Talhouët, veuf en premières noces de Madame Fortunée Marie Perrine Danyel de Ksaux, propriétaire, demeurant en son château de Crémobian, commune de Guipronvel (...) Agissant : 1° En son nom personnel.- 2° Comme mandataire, suivant procuration (...) de madame Caroline Le Grandais son épouse actuel le demeurant avec lui (...). Lequel en ses dits noms et qualités, vend (...) A Monsieur Louis-Joseph-Jean du Pont et Madame Aline Genevois, son épouse, propriétaires, demeurant à Kgonan en (Morbihan) et i ci présents et acceptant. Tous les i mmeubles, sans réserves, qu'il possède en la commune de Lignol (...)

Désignation Ces immeubles se composent : 1° Du château du Coscro et de ses dépendances 2° De la métairie du Pourpris. 3° Du moulin du Coscro et de s es dépendances 4° De la propriété de Kyar Le tout comprenant de la secti on E, du plan cadastral de la commune de Lignol, le numéro" 73 qui a ses clôtures à l'ouest et à l'est, 74 qui a sa clôture à l'ouest, 75 qui a ses clôtures au cerne, 76, 77, avec le chemin de servitude à son extrémité ouest, partie du n°78, l es n° 79, 80, 81, 82, partie du n°83, les n°84 et 85, partie des n° allant de 86 inclus à à 90 aussi inclus, l e n°91, partie du n°92, le n°92 bis, et les n° allant de 93 inclus à 98 aussi inc lus, partie des n°99, 100 et 101, les n° allant de 102 à 107, partie du n°108, le n°109, qui a ses clôtures au nord et à l'ouest, le n°109 bis, les n°110 et 111 qui ont leur clôture au nord, l es n° allant de 112 à 119, partie du n°120, les n° depuis 121 jus qu'à 136, les n°137 et 137 bis, qui ont leur clôture au nord, le n°138, les n°139 et 140, qui ont leurs clôtures au nord, le n°141, le n°190 qui a sa clôture au nord, bout du levant sur pré, n°189 aux héritiers Vrenière; Les n°191, 192, 193, 193 bis, 194, 195, 196, 196 bis. Les n° depuis 197 jusqu'à 205. Le n°206, qui a toutes ses clôtures, les n° depuis 207 jusqu'à 213. Les n° bis et du 214 ; le n°215 qui a ses clôtures ex térieures ; le n°225 ; le n°226 qui a toutes ses c lôtures ; les n° depuis 227 jusqu'à 234 ; les n°236 et 237, partie du n°238, le n°239, partie du n°240 : "Le tout d'après le cadastre, d'une contenance de s oixante seize ha, c inquante a c inquante huit ca), et les deux tiers en indivis, avec les héritiers Vrenière qui en possèdent l'autre tiers,", des n°220, 221 et 222, "d'une contenance totale de soixante trois a dix ca), soit pour les deux ti ers, quarante deux ares, sept ca)". 5° Et généralement tous les immeubles sans au cune exception, que Monsieur du Bot de Talhouët, vendeur, possède en la commune de Lignol qu'ils soient ou non désignés ci-dessus. (...)

Origine de propriété Suivant partage rapporté par Me Gravé, notaire à Guémené, le dix neuf janvier mil huit cent quarante neuf, Monsieur du Bot de Talhouët comparant, Monsieur Ernes t du Bot de Tal houët, son frère germain, Madame Alexandrine-Louise-Denise du Bot de Talhouët, sa sœur, épouse de Monsieur Armand Mahé de Berdouaré, Monsieur Armand Olivier des Brulai s, veuf

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de Madame Jeanne-Thomase-Rosalie Quinçon, Monsieur Ernest Olivier des Brulais, Monsieur Adolphe-Olivier des Brulais et mademoiselle Sylvèrie Olivier des Brulais, ont prodédé au partage des immeubles qu'ils possédaient en c ommun et qui provenaient : 1° De l a succession de Monsieur Alexandre du Bot de Talhouët, chef de bataillon d'infanterie, chevalier de l'ordre mi litaire de Saint-Louis, décédé en mil hui t cent trente trois; 2° De cel le de madame Jeanne-Thomase-Rosalie Quinçon, son épouse, décédée le trois janvier mil huit cent quarante sept ; 3° De la communauté qui avait existée en c ette dernière et Monsieur Auguste-Armand Olivier des Brulais, son second mari. Par ce partage, la métairie de Kyar et le moulin du Cos cro avec leurs dépendances, étaient échus à Monsieur du Bot de Talhouêt vendeur. les droits c'est à dire les deux tiers que les copartageants possédaient alors dans la métairie du Pourpris et dans le château du Cos cro et leurs dépendances avaient été par le même acte, laissé en indivis ; ces deux tiers ont été ensuite licités judiciairement, et, suivant jugement de l 'audience des criées du tribunal de Pontivy, en date du vingt s ept novembre mil huit cent cinquante, ils ont été adjugés par moitié au sieur vendeur et à Monsieur Alfred du Bot de Talhouët, son frère. Par un acte sous seings privé déposé pour minute à Me Gravé, le v ingt avril mil huit cent cinquante quatre, Monsieur Alfred du Bot de Talhouët a revendu les droits qu'il possédait en vertu de cette licitation à Monsieur du Bot de Talhouët comparant. Puis suivant contrat rapporté par Me Gravé, notaire à Guémené, le six septembre mil huit cent soixante, Monsieur du Bot de Talhouët, vendeur, a ac quis des héritiers Vrenière, l'autre tiers du château du Coscro et de la métairie du Pourpris et leurs dépendances.(...) Monsieur du Bot de Tal houët fait observer 1° qu'il existe entre les biens vendus et entre la propriété de Kliguinic et la ferme de l 'entrée du Coscro, appartenant aux héritiers Vrenière, diverses servitudes m ée Er mail, numéro cent neuf bis, et cent quarante et un es t grêvée d'un droit de passage au profi t de la propriété de Kvéhen, en Lignol, appartenant à Madame de Berdouaré. (...) Prix En outre, la présente vente est faite moyennant la somme de quatre vingt mille francs. (...) Etude de Me Le Bris, notaire à Guémené (Morbihan). Archives privées Daniel Piquet 12 juil let 1892 Mr Dupont de Vill eneuve "(...) Par devant Me Octav e Montrelay et s on collègue notaires à Lorient (...) A comparu mademoiselle Marie Jeanne Vrenière, propriétaire majeure sans profession demeurant à Lorient; Laquelle a par ces présentes déposé à Me Octave Montrelay (...) le cahier des charges sur lequel devront être ouvertes des enchères pour la v ente en deux lots de deux métairies situées en la commune de Lignol (...) dépendant de la succession de mademoiselle Aurélie Anne Vrenière, décédée à Nantes le quatorze juin mil huit cent quatre vingt six. (...) A la requête de Melle Marie Suz anne Vrenière (...) en présence ou eux dûement appelés de : 1° Mr Jules Eugène Vrenière, s ous commissaire de la marine en retraite, demeurant à Lorient (...) 2° Mr Emile Paul Vrenière, capitaine au cent seizième régiment d'Infanterie en garnison à Vannes. Ayant pour avoué Me Regereau 3° Mr Louis Mollat, avocat, demeurant à Nantes, rue basse du château n°1, agissant en sa qualité de tuteur ad hoc de : 1°Melle Anne Marie Vrenière 2° Melle Jeanne Pauline Maire Vrenière Toutes deux mineures, demeurant à Lorient. Ayant pour avoué Me Reneaume avoué à Nantes . Exposé Mademoisell e Aurélie Anne Vrenière est décédée à Nantes le quatre juin mil huit cent quatre vingt six après avoir par son testament olographe déposé en l'étude de Me Boulay notaire à Nantes suivant acte à son rapport du vingt deux juin mil huit cent quatre vingt s ept institué à Mr Jules Eugène Vrenière son frère, légataire universel en usufrui t, et pour légataires en nue propriété ses quatre neveux et nièces susnommés : 1° Mr Emile Paul Vrenière 2° Melle Marie Suzanne Vrenière requérante 3° Melle Jeanne Pauline Marie, et Anne Marie Vrenière II. par exploit de Me Le Grand huissier à Lorient du dix sept févri er mi l huit cent quatre vingt dix, Melle Vrenière a introduit une demande en liquidation et partage de la succession contre ses colégataires, et le dix neuf mars dernier, l e tribunal civil de Nantes rendait un jugement dont le dispositif est ainsi conçu : Par ces motifs, ordonne comptant, contribuant et rapportant la liquidation et le partage, tant de l a suc cession de Melle Amélie Marie Vrenière que de l'indivision ayant existé entre elle et Mr Jules Eugène Vrenière. Commet pour procéder aux dites opérations Me Boulay notaire à Nantes ; Dit que préalablement il sera par le ministère de Me Montrelay notaire à Lorient, commis à cet effet, procédé à la licitation des immeubles indivis les lotisations et mises à prix suivantes :

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Désignation Premier lot Métairie du Corsco Ell e est située au l ieu dit le Coscro, commune de Lignol, arrondissement de Pontivy (Morbihan) et c omprend 1° La rés erve Article premier. - Une petite maison d'habitation ouvrant au levant sur petit jardin et ce jardin entouré de murs (...) (n° 218P et 219, 5 a, 30 ca) Article deux ième : Bois taillés autrefois sous futaie (...) (n° 180, 186, 187 et 188, 3 ha, 58 a, 40 ca)

2° Terres louées Article troisième : Bâtiments d'exploitation joignant l'article premier, ouvrant au lev ant, partie en ardoises et partie en chaume. Grenier et écurie, pressoir, droit au douet à laver du Coscro et son rés ervoir (...) (n° 218 F, 4 a, 20 ca) Article quatrième. - Le tiers indivis dans un terrain au l evant des bâtiments ci-dessus et dans une allée conduisant des bâtiments à la route de Guémené, les deux autres ti ers à Mr Dubot de Talhouët ou successeurs le tout porté au cadastre sous le nom de Erleur (n° 220 P, 221P et 222P, 4 a, 20 ca) Article cinquième. Parc er line (...) sous culture (n° 223, 1 ha, 17 a, 30 ca) Article sixième. Parc er line (...) terre labourable, l ande et prairie (n° 224, 1 ha, 37 a, 30 ca) Article septième. Parc er maner (...) terre labourable, lande et prairie (...) (n° 184 et 185, 2 ha, 75 a, 30 ca). Au sud de cette parcelle un hangar Article huitième. Bode er Lyaou et Parc Guigner aujourd'hui réunis (...) courtil et verger (n° 216 et 217, 39 a, 20 ca) Article neuv ième. Prad er maner (...) (n° 189, 3 ha, 54 a) Article dixième. Gonaramm er pont (...) Pature (n° 177, 1 ha, 81 a, 60 ca) Article onzième. Coët er pont (...) Lande (n° 176, 1 ha, 6 a, 50 ca) Article douz ième. Lan Vras (...) Lande (n° 172, 2 ha, 11 a, 70 ca) Article treizième. Er plouren et parc er pont (...) Terre sous cul ture (n° 178 et 179, 1 ha, 65 a, 60 ca) Article quatorzième. Terres sous cultures (...) (n° 183, 57 a, 70 ca) chataigneraie, portant toutes trois le nom de Parc er gorh leur (...) Total du premier lot : (21 ha, 95 a, 53 ca) (...) Deuxième lot Métairie de Kerliguinic Ell e est sise commune de Lignol, et contigue à la précédente, comme elle a droit au douet à laver et à son réservoir (...)

Origine de propriété I. les immeubles mis en vente appartiennent : 1e à Mr Jules Eugène Vrenière e 1 : pour le quart recueilli par lui dans la succes sion de Madame Suzanne Marie Jos eph Le Pappe, veuve de Mr Théodore Thomas Vrenière sa mère décédée au Coscro en mil huit cent cinquante cinq, laissant pour seuls héritiers ses quatre enfants savoir. Mr Emile Vrenière Melle Aurélie Anne Vrenière Melle Clémentine Vrenière Mr Jules Vrenière 2° Pour us ufruit des trois autres quarts pour les avoir recuei lli s dans la succession de Melle Aurélie Anne Vrenière aux termes de s on testament déposé à Monsieur Boulay sus relaté. 2° A Mr Emile Paul Vrenière, et Melles Marie Suzanne ; Anne-Marie ; Jeanne Pauline Marie Vrenière, conjointement pour les trois quarts en nue propriété recueillis par eux dans la succession de leur tante, Melle Aurélie Anne vrenière aux termes du dit testament II. Melle Aurélie Vrenière était propriétaire des trois quarts des biens à vendre, savoir : pour av oir recueilli le quart dans la succession de sa mère, conjointement avec ses pères et sœurs pour avoir recueilli le quart, appartenant à Me Emile Vrenière, dans sa succession ouverte à Nantes l e vingt deux février mil huit cent soixante trois aux termes du testament déposé au rang des minutes de Mr Boulay en mars de la même année. pour avoi s acquis l e quart appartenant à Melle Clémentine Vrenière, aux termes d'acte sous seings privés , en date à Ploermel du onze juin mil huit c ent cinquante sept enregistré à Ploermel le vingt quatre même mois folio 122 (...)

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III. madame Vrenière née Le Pappe avait elle même recueilli les biens à vendre, avec d'autres biens, aux termes de partage fait en justi ce suivant actes passés au greffe du tribunal de Lorient, le vingt quatre octobre mil huit cent trois et vingt et un mai mil huit cent quatre ; suivi de rectification faites aux termes d'ac te de Me De Launay notaire à Guémené, (...), les cinq mai mi l huit cent trente six et deux mars mil huit cent quarante six, aux termes de ce partage, le douet à laver du Coscro et son réservoir le petit terrein ci-dessus et douze pieds de pourtour sont restés indivis. Etat civil Mr Vrenière Jules Eugène est veuf en premières noces de Mad (incomplet) et tuteur naturel de ses deux filles mineures, Anne Mari e et Jeanne Pauli ne Marie Vrenière. Il ne remplit aucune autre fonction emportant hypothèque légale. Mr Emile Paul Vrenière et Melle Marie Suzanne Vrenière sont célibataires et maj eures et ne sont chargés d'aucune fonction emportant hypothèque légale. Locations La métairie de la porte du Coscro est louée à Mr Pierre Marie Pérès et Madame Marie Franç oise Maroch son épouse, suivant bail au rapport de Me Le Rouzic notaire à Guémené-du-Scorff du dix huit novembre mil huit cent quatre vingt trois (...). La métairie de Kerléguénic est louée à Mr François Le Malécot et madame Marie Josèphe Fouillen son épouse, suivant acte au même rapport de Me Le Rouzic du trente mai mil huit cent quatre vingt six (...) Nota : Les époux Malécot et Pérès jouissent en commun du four de la métairie de Kerligunic et du pressoir de celle du Coscro. (...) Mise à prix (...) La métai rie du Coscro (...) seize mille francs (...) celle de Kerliguinic (...) vingt mille francs (...) Procès verbal d'adjudication Vrenière au profit des époux Dupont. Etude de Me Montrelay, notaire à Lorient. Archives privées Daniel Piquet 20 août 1892 (...) par devant Me Octave Montrelay et son collègue notaires à Lorient soussignés. A comparu : Mr Léon Bauché, clerc de notaire ; demeurant à Kerentrec h faubourg et c ommune de Lorient. Agissant au nom et c omme mandataire de Mademoiselle Marie Suzanne Vrenière, propriétaire sans profession demeurant à Lorient. Laquelle a dit : (...) que suivant jugement du tribunal civil de Nantes (...) il serait (...) procédé à la vente aux enchères par licitation de deux métairies sises en Lignol (Morbihan) dites métairie du Coscro et métairie de Kerliguinic appartenant par partie à Mr J ules Eugène Vrenière sous commissaire de la marine en retraite, demeurant à Lorient, et pour autre partie à la succession de Melle Aurélie Anne Vrenière, décédée à Nantes, rue d'Agueneau, le quatre juin mil huit cent quatre vingt six.(...) Premier lot Métairie du Coscro L'enchère ayant été déclarée ouv erte sur la mi se à prix de seize mille francs fixés par le jugement, des bougies ont été allumée et pendant leur igniti on, diverses enchères ont été portées, dont la dernière par Mr et Mme Dupont ci-après nommés, a élevé le prix à dix neuf mille sept cents francs (...).En conséquence Mr Montrelay notaire commis a proclamé Mr Dupont Louis Joseph Jean et Mme Aline Genevois son épouse, propriétaires, demeurant au Coscro, en lignol, adjudicataires de la métairie du Coscro (...). Deuxième lot Métairie de Kerliguinic Les enc hères ayant été déclarées ouvertes s ur la mise à prix fixée à vingt mille francs, des bougies ont été allumée et pendant leur ignition, diverses enchères ont été portées, dont la dernière par Mr et Mme Dupont susnommés, a élevé le pri x à vingt quatre mille cinq cents francs (...). Procès verbal d'adjudication Vrenière au profit des époux Dupont. Etude de Me Montrelay, notaire à Lorient. Archives privées Daniel Piquet 1944 Mme Dupont de Vil leneuve Décès de M. Dupont de Villeneuve Décès de M. Dupont de Villeneuve. Renseignement Daniel Piquet 1945 Décès de Mme Dupont de Vill eneuve Décès sans descendance de Mme Dupont de Villeneuve. Renseignement Daniel Piquet 1949 M. et Mme Donval Achat de la propriété du Coscro par M. et Mme Donval. Renseignement Daniel Piquet 1953 Maîtres Le Sourd et Juin, Acquisition du domaine du Coscro par maîtres Le Sourd et Juin, notaires à Guémené-s ur-Scorff.

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notaires Renseignement Daniel Piquet 1954 Décès de maître J uin Décès de Maître Juin, notaire à Guémené-sur-Scorff. Renseignement Daniel Piquet 1965 M. et Mme Huchet de l a Achat du domaine par M. et Mme Huchet de la Bédoyère. Travaux de réhabilitation. Bédoyère Renseignement Daniel Piquet 1973 M. et Mme Huchet de l a Dossier d'inscription à l'Inventaire. Plan du rez-de-chaussée du château joint Bédoyère "(...) Un petit bâtiment rectangulaire, en ruines, situé à l'extrémité Sud-Ouest des dépendances Est de la cour Nord, peut avoir servi de chapelle ; sur les pignons on y distingue en effet les traces d'une charpente lambrissée en berceau. Le manoir a actuellement perdu sa fonction d'habitation ; seul le rez-de-c haussée de l'aile droite es t encore habité." Inventaire Général. SPADEM 1976 M. Espié Démembrement progressif de la propriété. Démolition des bâtiments nord du château, d'une partie des bâtiments Est de la basse-cour, du mur Nord de la basse-cour, de la chapelle, du portail d'entrée de la basse-cour. Coupe des arbres remarquables. Renseignement Daniel Piquet 1978 M. Barbié Mme Le Achat en indivision des bâtiments avec les 12 hectares restant encore compris dans la propriété. Goff Renseignement Daniel Piquet 1984 Mr et Mme Daniel Piquet Achat du château et des 12 hectares restant par M. et Mme Daniel Piquet. Renseignement Daniel Piquet 1997 Mr et Mme Daniel Piquet Inscription des jardins au sein de l'Inventaire Supplémentai re des Monuments Historiques. Renseignement Daniel Piquet

63 INVENTAIRE DES OBJETS MOBILIERS DU CHÂTEAU DU COSCRO 1792-1793

Les deux inventaires du château du Coscro des 13 décembre 1792 (deux documents) et 4 janvier 1793 ont été réalisés dans le cadre de la saisi e des biens de Gabriel Hyacinthe de Mauduit, émigré. Nous avons retranscrit ces deux textes dans leur intégral ité. Trois documents d'archives retracent quant à eux l a vente des objets du château. Datés de janvier à septembre 1793, ces textes ont été retranscrits partiellement ; seuls ainsi ont été retenus les objets identifiables grâce aux inventaires précédents ou les objets concernant directement le jardin.

Nous nous sommes efforcés d'identifier au mi eux les mots anciens ou usages désignant certains objets décrits dans l' ensemble des documents retranscrits. Pour autant, quelques termes restent encore à ce jour inconnus. Enfin, si nous avons pu reconnaître avec plus ou moins de précision (date et lieu d'édition) certains des ouvrages décrits par l'inventaire du 4 janvier 1793, un grand nombre des livres de la bibliothèque des Mauduit restent encore à identifier.

Légende des couleurs utili sées : Gris : lieux Marron : meubles Vert : objets ou personnes liés au jardi n bleu : objets décoratifs rouge : livres, instruments de musique ou jeux

13 décembre 1792 (deux documents) 4 janvier 1793 25 au 29 janvier 1793 24 février au 12 septembre 1793 et sans date (janvier 1793 ?) L'an mil sept cent quatre vingt douze, l'an 1 er de la L'an mil sept cent quatre vingt treize, le second de la Le 25 janvier 1792 = 1793 , j 'ai fait Au nom de la nation Rque ce jour treize déc embre je soussigné République française le quatre janvier j e sousigné Jean charger dix sept matelats qui ont (été) Vente publique faite au lieu du Coscro en la paroisse de mathieu Bazin huissier (...) près le tribunal du Ropert, membre du Directoire du District du faouet, transporté le lendemain au faouet par Lignol, des meubles et effets mobiliers appartenant ci- district du faouet reçu et patenté y demeurant demeurant en la ville et paroisse du faouet, commissaire frumois marie Cadoret et frumois phi lippe devant à gabriel hyacinte moduit emigré, en vertu d'arretté meme ville et paroisse certifie et raporte mettre nommé par délibération du même Directoire du trente un la vente des bestiaux a eu li eu le 26 et 27 du district du faouet, du dix neuf janvier dernier, de bannies expres transporté du bourg de Langoelan jusquen décembre dernier, pour procéder contradictoirement au Le 28 j'ai fait emballer 32 couvertures, faites au bourg paroissial de Lignol, les dimanc hes dix et village de quinquin (...) en l a passe de lignol, à plutôt en prés ence de deux officiers municipaux de la seize matelats, soixante gros draps, et disept de ce mois enregistré la premiere au faouet le l'effet de prier le citoyen floch maire de l a dite paroisse de lignol, à l'inventaire des meubles, effets, bleds, les livres que Jourdan fera vendre quand quatorze, la seconde à guemené le vingt un, et de repétition paroisse de se transporter avec moi en la maison bestiaux et autres effets mobiliers existant en la maison du il aura trouvé un chartier. faite à la foire de guemené, ledit jour vingt un de ce mois, du sieur gabriel mauduit, émigré, ou en vertu de la Coscro, en la dite paroisse de Lignol, et appartenant ci- Le 29 j'ai contradictoirement avec le gallic enregistré au faouet le vingt trois, à Requete du c itoyen loi (...) j'ai resté en la maison dudit attendre son devant a gabriel hyacinthe Mauduit émigré qui ont été surnuméraire verifié les bois taillis du gail lard proc ureur général sindic du département de arrivé, ne connaissant nul autre des officiers séquestré par procès verbal de bazin du treize et autres coscro et de crav ial bon a vendre (...)". morbihan suite et diligence du citoyen Charles Boyer, municipaux (...). jours de décembre dernier, enregistré au faouet le vingt A.D.M., Q 506 receveur des droits d'enregistrement et domaines Et advenu ce jour quatorze décembre mil sept cent trois du même mois me suis transporté au dit lieu du nationaux, au Bureau du faouet, à la quelle v ente a été quatre v ingt douze (...) ledit citoyen corentin floch Coscro, où étant rendu environ une heure de l'après midi j'y procédé par nous jean Roper administrateur directeur et s'estant rendu du jour d'hier en son domicile et lui ai trouvé le citoyen françois jourdan Gardien des dits effets, commissaire du dit district du faouet, théodore le gallic ayant fait part du sujet de ma commission il a et après lui avoir déclaré le sujet de ma commission, j'ai Sans date (j anvier 1793) surnuméraire au bureau de l'enregistrement du faouet déclaré n'avoir aucun moyen empechant de me envoyé louis Nicol l 'un des domestiques de la dite maison, Etat des effets Reservés a transporter au commi par le dit Boyer pour recevoir le produit de la suivre dans toutes les opérations que j'avois a prévenir le citoyen Corentin Le floch maire de lignol de s e faouet (...) presente vente et Robert julien Boyer, huissier pres le faire au lieu du Coscro en la p(aroi )sse de lignol ou rendre avec un officier municipal au dit Coscro, pour être A.D.M., Q 506 tribunal du dit district du faouet, chargé par le dit Boyer nous etant effectivement rendus et parlant a jean présent à l'inventai re que je me propose d'y faire. l e dit enregistrateur du raport de la presente les trois demeurant françois le fax, jardinier et consierge, je lui ai Louis Nicol, de retour, m'a déclaré que le maire et un separement en la ville et paroisse du faouet, par le moyen déclaré le suj et de ma commission (...) inventorier, officier municipal se rendraient demain à mon invitation. de françois phipe crieur demeurant en la ville de guemené sequestrer et mettre sous la main de la nation et En conséquence, j'ai renvoyé à demain pour procéder au paroi sse de Locmalo district de ponti vÿ, sur la sur la garantie d'icelle tous les effets mobilier et dit inventaire, arrêté sur les lieux sous mon seing et celui du représentation et montrée qui nous ont été fait par le immobil ier du s r mauduit attendu que dit jourdan. citoyen françois jourdan, gardien de tous les effets conformement a la loi il n'avoit pas fait apparoir de employés, dans l'inventaire des quatre, cinq, six, sept, huit, 64 certificat de résidance en France depuis l e mois de Et advenu ce jour cinq janvier mil sept cent quatre vingt neuf et dix janvier dernier, enregistré au faouet le quatorze, juillet dernier a quoi ledit le fax m'a répondu qu'il treize l'an second de la Républ ique française, le citoyen et ce en presence de corantin le Floch, maire et joseph Riu n'avoit moyen empechant et qu'il me feroit Corentin le floch, maire, et joseph Ri o, officier municipal de officier municipal de la commune de Lignol ce jour vingt ouvertures de tous les appartement de la dite Lignol se sont rendus au coscro environ les huit heures et quatre février mil sept cent quatre vingt treize l'an deux de maison et me ferez meme voir tous les meubles et demi du matin, j'ai en leur prés ence et sur la montrée des la République française environ une heure de l'après midi effets mobiliers et autreréputés tels qu'il peuvent effets faite par jourdan gardien procédé au dit inv entaire heure jusque laquelle il ne s'etoit pas trouv é dencherisseur appartenir au sieur mauduit (...) comme suit. en quantité suffisente pour faire valloir les objets à vendre. interpellé ledi t le fax de me déclarer s'il n'es t point (...)". a sa connaissance qu'on ayent transporté une partie des meubles dudit sieur mauduit comme papier, linge, argenterie et cuivre, dit qu'il n'est pas a sa connaissance que l'on ait rien trans porté de la dite maison si ce n'est quarante neuf bariques de cidre qui ont été transportées chez le citoyen na'henec de guémené qu'il lui avoit été vendu par le sieur le Bris de Guémené agent du Sr du Coscro (...) au dessus desquels déclaration j'ai passé a l'inv entaire et sequestre des meubles suivant et premier Dans la cuisine (f°2) Dans la cuisine (f°3) une grande cramalière à c rochete, un trois pieds, une grande cramalière à croisée, un trois pieds, (f°4) une focille à la citoy enne Rousseau du faouet pour 3 neuf triangles, deux grands landié, un tourne neuf triangl es, deux grands landiers sous broche et sa broc he, une autre broche a main, une tourne broche deux grilles, eux poelle à frire, deux pelle de fer et Deux broches (f°27) un rateau en bois au citoyen jourdan pour un sous six une pince, un sal ié, deux petites boete de bois, Deux grilles (...) une boette a épice en fer blanc, quatre crochets ou Deux poëlles à frire grande épingle de fer, deux cuillère a sauce, deux Deux pelles de fer (f°37) le grand landier de la cuisine et la grande cramalière a pots de cui vre, une percée, le tous etamée, sur une paire de pince au citoyen Boudraingain quarante livres (...) la (dorre ?) un plat vers de terre, une bolle, un petit deux petites bouettes et un salier de bois bassin d'airain, un cuit pomme, un chaudron une autre bouette de fer blanc f°49 une livre et demi de s avon au même jourdan pour trois d'airain, une barate, sur un potager, une buie, quatre épingles de fer sous deux s eille1 cerclé de fer, huit écuelle de terre et Deux moyennes cui llères potagères de fer blanc une de bois, une couverture de soupièr brun le Deux friquettes de fer blanc tout sur une table de décharge, dans le dessous , deux terines vernies un pot de fer, une terine de terre, un petit poelon une bole de fer, une gède 2, un pot de chambre, un autre un petit bassin d'airain grand plat vers et un tamis, une poelle a crepe, s ur un cuit pommes de fer blanc une autre table, six bouteilles, six as siettes, deux un moyen chaudron d'airain hachoirs, une faucille de jardinier, trois grands un ribot de bois plats d'étain dont l'un percé, un petit bassin, une une buie bouteille grise, un crocq a pesée, une grande Deux sceaux à cercler de fer lanterne, un couteau crochu d'attache a la table, huit écuel les de terre et une de bois une boete a repassée, dessous la table, trois une couverture de soupière brune rangeau3, deux mues4, deux chaudière de cuivre deux marmittes de fer rouge avec leur c ouverture, un passe puré, quatre Deux autres de cuivre rouge avec leur couverture casserolle de cuivre, une tase idem, avec deux un poelon de fer

1 Seille = seau 2 Gède = Récipient à divers usages selon les régions (Cf LACHIVER Marcel, Dictionnaire d u monde rural, les mots du passé, Fayard, 1997). La jède est une jatte ou un vase de bois utilisé pour la mise en mottes du beurre (JEANNEAU A., DURAND A., Le Parler populaire en Anjou, Cholet, 1987). 3 Rangeau = baratte. 4 Mue = Cage à poule (Cf LACHIVER (M.), Dictionnaire du monde rural, les mots du passé, Fayard, 1997. ) 65 couv ertures de casserolle, une autre petite une jatte de bois pincette, une c ouverture de tolle, un hachoir, un un pot de c hambre mortier de marbre et son pillon de bois, une un (lancin ?) brosse, une petite hache, un dessus de tourtière une poële a crepe avec sa platine en tolle, deux rechaud de cuivre jaune, un six bouteilles de fer gauffri er, une autre grande pince, un pied de pelle six assiettes de terre de fer, une rape en fer blanc monté sur bois, un deux hachoirs vieux dessus de tourti ere en cuivre, trois pelles de une faucil e ou croi ssant four de maison, un autre vieux triangle cassé, trois trois grands plats d'étain dont l'un percé différente mesure d'étain, un grand bassin avec un petit bassin d'airain deux moyen de cuivre jaune, au-dessus d'une une bouteille grise petite armoire, une boette, deux bouteilles a capre, un crocq a peser une boette d'etain, un rateau de four, dans une une grande lanterne petite armoire d'attache, trouvé trois pots gris, un un couteau crochu pot blanc, deux panié a main, une table de cui sine une bouete a repasser avec un tiroir où fut trouvé onze fourchettes , dans deux mues une armoire d'attache au-dessus de la c heminée, un passe puré trouvé v ingt six morceaux de s avon, deux bancs quatre c asseroles de cuivre de cuisine, une marmitte et sont tous les meubles une tasse de cuivre et effets trouvé dans ladite cuisine deux couv ertures de casseroles une petite paire de pincette une couverture de tole un hachoir un mortier de marbre avec son pill on de bois deux brosses une petite hache un dessus de couverture en tole deux rechauds de cuivre jeaune un gauffrier une autre paire de grande pince un pied de pele de fer une rape de fer blanc monté sur du bois un vieu dessus de tourtiere en cuivre trois peles a four un vieux triangle cassé une pinte, une chopine et demi chopine d'etain un grand et deux moyens bassins d'airain une bouette de bois deux bouteilles a capres une bouette d'etain un rateau a four trois pots gris un pot blanc deux paniers a main une table de cuisine avec un tiroir onze fourchettes d'etain et de fer deux escabaux Dans l'office (f°3) Dans l'office (f°6) une table de boulangerie avec des balances et un une table de boulangerie Etat des effets Reservés a transporter au (f°4) de grandes balances avec leurs poids au citoyen Le fleau en fer, un tiroir plein de petite machine a faire deux balancier avec un flaux de fer faouet (...) guiader cadet pour vingt sept livres des pains de priere et de patisserie au rolloir, un un tiroir ou il y a plusieurs moules de patisserie deux branches de chandelier buffet ou s'est trouvé cinquante une livre et demie un (rolure ?) (f° 47) deux manequain à guiadier homme de loi pour vingt 66 en poix de fer et plomb, une toile pour mettre sur un buffet un sous la viande, une vieil le marmi tte, une petite mue, une poids pour le service des balancier portant à cinquante une vieille couverture, une grande gaide, une autre livres et demi le tout en fer et plomb table de boulangerie, un mortié de cuivre jaune et une toile pour mettre sur la v iande son pillon, un moulin a caffé et un a poivre, une une vieille marmitte vieille gaide, vingt huit bouteilles a capre tant une petite mue bonne que mauvaise, trois petit panier a un petit une vieille c ouverture panier a c œur, une maye 5 a pade6, une c aise une grande jade vuide, dans une armoi re a deux batants, deux pots une table de boulangerie de beurre moitié plein, une lanterne, une terrine a un mortier de cuivre jaune av ec son pil on ance dans une armoire a un batant, une boete, un moulin a caffé deux panié de clisse, deux autres en bois, deux un moulin a poivre terine v erte, deux branches de chandelier double une vieille j ade en c uivre avec leur garniture sans pied, un vingt huit bouteilles a capres tant bonnes que mauvaises mauvais tamis, un charnier vide (...) sont tous les un petit panier a cœur meubles trouvé dans ledit office une mée a pade une bouteille une bouette vingt morceaux de savon en consommation pour le linge de la maison le surplus ayant été consommé au même usage un grand panier un manequin une caisse vuide une armoire a deux battans deux demi potées de beure qui sont en consommation une lanterne une teri ne de terre a ance une armoire a un battant deux panier de clisses deux autres en bois un ecumoir de fer blanc une boete i dem deux jattes de bois deux terrinnes de terre vernies deux branches de chandelier double en cuivre garni sans Arrivé au Coscro de Jourdan, commissaire gardin pieds au séquestre un mauvais tamis un charnier vuide dix planches en tablettes un (ratoir ?) de fil d'elton Dans la chambre dudit sieur mauduit (f°4) Dans la c hambre dite de Monsieur (f°7) un lit avec son ciel, une bonne grace7 en indienne un lit avec son ciel, une bonne grace d'indienne, fond blanc, (f°7) un petit s acque de painture rouge à Bernard de Lorient fond blanc et bouquet en ramage rouge avec la fleurs rouge, une courte pointe, deux couvertures de laine pour trente sous (...) courte pointe de même, deux couvertures blanche blanche, deux draps , deux matelats et une couette de de laine, deux draps, deux matelats une coete et plume et un travier9 aussi de plume sans rideau (f°9) fleur de souffre sur une s erviette et un peu de fere au travers ié de plume sans rideau un autre lit avec ciel, deux bonne grace et une courpointe citoyen Bernard de Lorient pour trente sous une autre pareil avec deux bonne grace courpointe d'indienne, deux couvertures laine blanche, deux matelats, d'indienne un de laine blanche, deux matelats, une une couette et un travier de plume, deux draps de lin, sans (f°10) une petite tabl e à toilette au citoy en jourdan pour dix

5 Maye ou mée = maie, sorte de huche ou pétrin 6 Pade = pâte ? 7 Selon le dictionnaire de l'Académie Française de 1694, "on appelle Bonne-gra ce un petit ride au estroit au costé du chevet d'un lit. La bonne-grace d'un lit. les cantonnieres & les bonnes-graces." 67 coète et traversin de plume une table de nuit et rideau livres (...) trois pots de chambre (...) une table de nuit Ouverture faite d'une armoi re (f°5) trois pots de chambre (f°29) trois morceaux mauvais damas jaune adjugé à joseph cinq pièces de damas jaune dont trois doublés en une armoire d'attache le Roch pour vingt quatre sous toille, avec deux autres pièces sans doublure et cinq pièces de damas jaune dont trois doublés en toile, et deux morceau de toille un carabouse vers, trois deux sans doublure paire de bas de laine noir, une autre en gris, deux une (caripouse ?) verte plote de fil, de vieille coupure et morceau de vieux trois paire de bas de laine noir linge, cinq chemise usé, a homme avec un gillet, une autre de laine grise un vieux gillet blanc et un peignoir, dix paire de deux peloton de file de lin chos son et un mouchoir a fond blanc , quatre paire quelques mauvais morceaux de v ieux linges de mule en maroquin vers et rouge, six paire de cinq chemises a homme bien usées soulliés tant bon que mauvais, une autre paire de un gillet de laine mule, et deux autre paire de souillé, une paire de un vieux gillet blanc chenets, une pelle et pince de fer, un cous sin de un peignoir rustre, une sourisière, a coté une armoire pres le dix paires de chossons de file et coton foyer, une s erviette plei ne de fleur de souffre avec un mouchoir a fond blanc differentes drogue et une autre petite (coulire ?) treise paires de mulles et souliers tant bon que mauvais ainsi que la dernière en dessus renfermant une paire de chenets differantes autres drogues sur lesquels j'ai apposé une pele et une paire de pince des bandes, c inq bouteilles a ancre, quatre peti t un cousin de rustre pots, une boete pleine de bagatelle, deux autre une souriciere vide, un plats a barbe, deux c aftière de fer blanc, une armoire tres petite pres le foyer aussi d'attac he un sac de sable, deux cadenats, un sac plein de vingt phioles de vere, dont deux remplies de vinaigre royal l'oc re rouge, un sac pres que plein de plomb, une deux collier de cuire table a pliant, une table de nuit a tiroir, differentes un mauvais paigne et un débrouilloire de corne boetes vide, une table de toilette a different une petite bouette de fer blanc compartiment avec sa glace, trois peing8, un autre une (caprapouse ?) courbe, une paire de guetre de cuir et autres une petite paire de brosse bagatelle de nul valeur vingt gans de cuire de diferentes couleur une serviette dans laquelle il y a un peu de souffre neuf pieces ou batons de drogues medicinales un tire feu cinq petit pots blanc a pomade quatre autre petit pots gris six bouteilles a encre un gobelet de fer blanc trois bouettes de (billettes ?) deux sourissoires un plat a barbe deux caffetieres de fer blanc deux petit barils a poudre un sac a plomb presque plein un paquet de peinture rouge un petit sac de sable de mer une chaine de fer une touffe a poudrer une petite table a pliant plusieur paquet de petites ficelles deux petites brosses

8 Peing = peigne ? 9 Travier, travié ou tra versié = traversin 68 quatre autre petites brosses une chaine de fer deux tables a toillette un mauvais baril une petite glace d'attache a la table une paire de guetre de cuire trois chaises joncées un fauteuille trois bouettes de bois dans un entre deux (f°6) Dans un entre deux (f°9) une grande caisse vuide, un tambour avec son un tambour avec son tamis de soie (f°6) un tete à peruque à joseph calloche tamis de soye, un coussin avec l a plume, un un coussin mauvais parapluie, des garnitures de porte un mauvais parapluie (f°7) trois fleuret à Boudraingain pour deux li vres cinq sous pistollet en vers av ec leur galon d'or, une vieille des garnitures de porte pistollet avec leur gallons d'or (...) paire de fleuret, une cuillière a fondre du plomb une vieille paire de fleurets renfermant environ quatre l ivres, un licol, deux une poelete de fer et deux pi èces de plomb (f°8) un baromaitre au citoyen Bernard de Loriant pour 6 corrois à bœuf et deux grand corrois de voyture, un licol et deux corroi s à bœuf livres une pai re de bottes forte, une paire d'embochoir, deux grand corrois a voiture une bouteille de c hopine renfermant de la li queur une paire de bottes forte (f°9) différant cahiers de musique et un viollon au citoy en nom inconnu, un lustre, une mauvaise valise une paire d'embouchoir bernard pour sept livres dix sous d'étoffe verte, différents cahiers de musique, une une bouteille de chopine renfermant la liqueur armoire comprenant la garde robe ou fut trouvé une mauvaise valise d'étoffe verte (f°12) un bois de lit (...) dans le cabinet pres le salon à La cinq différentes culottes, une veste de chasse, une un lustre charpantier pour trente quatre l ivres cinq sous (...) pièce de damas a fleur, une tete a peruque, un ciel différens cahiers de musique une armoire garde robe ossi dans le petit cabinet derrière à et bois de l it à lange sans rideau, un plat a barbe, une armoire a deux battans jacques Doubl et jeandarme au guémenépour trente six une seringue, deux mauvais baromettre, un quatre pièces de cullotes livres dix sols marche pied, une pincette et differents pots de deux gillets de laine blanche drogues le tout resté en évidence deux vestes de chasse (f°16) une seringue sans canule à françois jourdan fils (...) un pantalon d'étoffe une seringue un plat a barbe un petit panier une pièce de vieux draps de soie un (beuverlet ?) une chemise et un drap cinq chaises joncées10 et une bourée sept paire de guetre deux paire de bottes molles cinq paire de bas, huit paire de chosson un boudoir une couverture de cotton une couverture de laine quatre petites vestes six paire de cullotes une veste de chasse une tete a peruque avec son pieds un bois de lit avec un ciel à lange sans rideau deux mauvais baromettre un marche pieds une paire de pince trois petits pots gri s

10 Joncé = à l'assise tressée de joncs = paillé 69 une soucoupe et une petite bole une lampe de fer blanc une bouette longue pour renfermer des cierges Dans le sal on (f°6) Dans le salon (f°11) y ayant fait ouverture d'un buffet d'office s'est Six assiettes de porcelaine (f°7) un petit panier, un sac plein de bouchon a bouteille a trouvé six assiettes de porcelaine, et dix de terre dix de terre d'angleterre jourdan pour deux livres d'angleterre, neuf de fay ance, une paire d'huillié neuf de fayance en cristal, deux sallières idem, un panié de cli sse, une paire d'huilier de c ristal (f°8) deux petit pot à fleurs à La Charpentier pour huit sous deux bolles, une petite fiolle, dix pots de confiture, deux sallières idem dans une petite armoire d'attache audi t buffet un panier de clisse (f°9) un viollon au citoyen bernard pour sept livres dix sous trouvé pleine de vers à liqueur et autre bouteille deux bolles sur laquelle j'ai apposé une bande, dans une autre une petite fiole (f°10) un dammier à jeu au c itoyen brebail de langonet pour a l'autre bout, différents v ieux linges et drogues et dix pots a confiture quatre livres (...) autres bagatell es s ur laquelle j'ai posé une bande. un buffet d'office avec une petite armoire d'attac he un parravant ossi dans l a petite salle à mademoiselle Sur le dit buffet, deux caraffes, trois caffetière de quinze verres a liqueur Louise paras pour revel du faouet pour trois l ivres di x sous terre, une petite cloche, deux pots a fleur, une cinq verres a queue une table caré dans la petite salle à janne marie Bolanger caftière de fer blanc, deux pots à moutarde, une deux paire d'huil ier pour une livre dix sept sous six deniers panier de clise, deux gondoles ovale en fer blanc six burettes de verre la fontaine et cuv ette de la petite salle à madame verni, deux pots idem pour mettre le vin a douze autres verres a queue Destouches pour cinq livres raffraichir ; dans une armoire d'attache, deux trois flacons et une bouteille de verre une bergère en jonc à la citoyenne auhenaec veuve moulles a fromage, de fer blanc, une soupière de trois pots a moutarde belanger fayance, un pannié a chandell e ; dans un coin douze petites buret, dont partie remplie de drogues un petit panier avec ustancile servant à greffer à jaques dudit sallon, un panier de jardinier et differents treize petis pots gris dont partie aussi rempli de drogue gravé pour deux livres deux sous six deniers (...) outils, une paire de porte pistollet, un bouteille a un paquet de blanc d'espagne huile, une commode remplie de differentes une bouteille de chopine (f°11) une boite de boi s et du blanc despagne au citoy en bagatelle et sur laquell j'ai apposé des bandes, une phiole doublet jandarme du guemené pour di x sept sous (...) une pendul e avec s on pied destal dorée et peinte deux assiettes en veres, un v iolon, une bergère avec un cousin, un cornet de cire (f°14) huillier et porte huillier en cristal à Louis Le nahennec un fauteuille bouré recouvert d'indienne, un deux caraffes pour quatre livres un sous (...) gueridon, un paravent, une table a pliant, deux trois caffetières de sevre la pendulle au citoyen guiader home de loi pour c ent autres petites tables dont l'une a tiroir, un jeu de une caffetière de fer blanc quarante livres dix neuf sous onze deniers (...) trictrac, une fontaine et sa cuvette, une buie, cinq deux pots a fleur une mauvaise epé au citoyen jacques Licardis pour huit tableaux differents, une pelle de fer, deux pinces deux pots a moutarde sous (...) et une paire de chenet, un parafeu, six bources a un panier de clisse remplie de bouchon de liège un buffet à quatre battants dans l e sallon à Yves Le moullec plomb et une carnacière, un fouet de coché, une quatre cuves de fer blanc deux longue et deux ronde de Sai nt aloué a lignol pour trente quatre livres quinze sous épée, deux scies, une paire de gros sabots et une deux moulles a fromage, de fer blanc (...) autre paire bouré, six cheze une soupière de fayance une table à pied rond avec tiroir à Louis Le nahennec pour un panier a chandelle trois livres deux sous dix deniers un mauvais panier de clisse et des outils pour le jardinage une paire de (fonde ?11) de pistolet (f°31) une paire de fonte à pistolet au citoyen gravé cadet un tas de mauvaises ferailles renfermé dans une commode pour deux livres une pendul e avec son pieds destal dorée et peinte en verre un violon (f°40) la tapicerie du sallon au citoyen Revel du faouet pour une bergère avec son cousin vingt six livres cinq sous un fauteuille bourré recouvert d'indienne un gueridon (f°40) neuf portraits enquadre dont six en dorure au citoy en un mauvais paravent Revel du faouet douze livres dix neuf sous une table a pliant deux autres petites tables dont l'une a tiroi r un jeu de trictrac une fontaine et sa cuvette de fayance

11 Il s'agit d'une mauvaise lecture du document de décembre 1792, sur lequel on lit le terme de "porte" en première ma in, puis "fonde" en seconde transcription. 70 une buie cinq cadres avec portrait une pelle de fer deux pinc es une paire de chenet six bourses a plomb et une carnassière un fouet de coché une mauvaise épée rouillée une paire de sabot bourrée une autre paire de sabots six chai ses joncées deux scies a main Dans la salle de compagnie (f°7) Dans la salle de compagnie (f°12) une pendule en bois, vingt hui t v errines de une pendul e en bois (f°34) un grand trumeau mis en premier enchere par le diférentes grandeurs , un parafeu, une petite table, vingt huit verrines de diférentes grandeurs citoyen jourdan home de loi a soi xante douze livres et ajugé huit cheze, un grand trumeau cloué à vice, deux un parafeu au citoyen moricette pour trois cent quarante cinq livres tables a trictrac, une grande table a pliant, quatre une petite table un autre trumeau mis en premiere enchere par le citoy en fauteuil bourrés, un canapé couvert en damas huit chaises joncées jourdan a quatre vingt dix neuf livres et ajugé apres jaune, quinze cheze, un autre trumeau faisant le une paire de chenet differens en chaire au citoyen moricet pour cinq cent livres vis a vis du 1er, deux chenets, pelle et pince de fer, un grand trumeau a carrée dorée, enchassée dans la un chauffat (= sofa ?) et quatre fauteuille c ouv ert en damas dans une autre cheminée une autre paire de boisure jaune mis en premiere enchere par Boudrain pour chenet cinquante livres et d'apres plusieurs enchere ils ont été Dans une autre salle (f°13) adjugé au c itoyen moricette pour deux cent quatre vingt deux tables a trictrac douze livres une grande table a pliant quatre fauteuilles et un canapé, bourés couvert de damas (f°38) une table de jeu a sébastien Le nahenaec pour trois jaune livres un sou (...) quinze chaises joncées une table de jeu a detouche pour six livres quinze sous un autre trumeau aussi a carrée dorée enchassé dans la boisure (f°41) une boite à pandulle à jacques Licardis sept sous deux chenets, pele et pince de fer Dans une chambre aux fruit (f°7) Dans une chambre à fruit (f°13) quelques pommes Deux douzaine de pommes Dans une autre chambre (f°7) Dans une autre chambre au-dessus de celle de Monsieur (f°13) Deux paire de chenets, pel le et pince, un lit a Deux chenets, pele et pince de fer lange avec ses rideaux a flame, un matelat, une un l it a langue av ec ses rideaux a flame, un matelat, une coete, un traversin et un oreiller de plume, une couette, un traversin et un oreiller de plume, une couverture couv erture de laine bl anche, un autre lit a ciel de laine blanche d'indienne, rideaux gris, deux matelats, coete, un autre lit a ciel d'indienne, rideaux gris, deux matelats, travers in et oreiller de plume, deux couvertures de une couette, un traversin et un oreiller de plume, deux laine blanche, une table de nuit, un pot de couvertures de laine blanche chambre, dans un arcoffe12, trois matelats, deux une table de nuit coete de plume, quatre couvertures dont deux de un pot de c hambre laine, deux de coton, un fauteuil et cinq cheze, une trois matelats, deux couettes de plume, quatre couvertures table et une cuvette dont deux de laine et deux de c ottons avec un bois de lit garni de ses rideaux un fauteuille cinq chaises joncées une table

12 Arcoffe = alcove 71 une cuvette Dans une autre chambre dite de compagnie (f°8) Dans une autre chambre dite de compagnie (f°13) Dans la autre chambre dite de compagnie (f°43) un lit d'indienne avec des rideaux a flame bleu, un l it garni d'indienne avec ses rideaux flame bleus, deux un lit garni de ses rideaux et courtepoi nte seulement au deux matelats, une coete et traversin de plume, matelats, une couette et un traversin de plume, deux citoyen jourdan pour c ent cinquante livres deux couvertures de laine blanche et une courte couvertures de laine blanche, une courte poi nte d'indienne un autre lit garni de ses rideaux, gaules et courtepointe osi pointe d'indienne, un autre lit de meme indienne et un autre lit aussi garni de meme indienne et ri deaux, trois sans couette ni oreiller audit jourdan pour c ent cinquante rideaux garni de trois matelats, une coete, un matelats, une couette, un traversin et un oreiller de plume livres un sou traversin et un oreiller de plume et courte pointe, et une courte pointe une table de nuit au citoyen Caller fils pour quarante six une table de nuit et un pot de chambre, une table, une table de nuit sous six chai ses et une glace a toilette, une carabouse un pot de c hambre une table caré a pied de biche au citoyen jourdan trois livres de cuir, un tableau une table dix sept sous (...) six chai ses joncées deux chaise joncé au citoyen dachotherff pour deux livres une glace a toilette dix sous (...) une carabouse de cuire la tapicerie de la meme chambre à detouche pour cinquante un portrait encadré quatre livres un cadre à portrait au citoyen guiader homme de loi pour vingt trois sous Dans la chambre des demoiselles (f°8) Dans la chambre des demoiselles (f°14) trois lit d'indienne l'un a rideau de coton avec deux un lit d'indienne avec ses rideaux colorés, (f°10) un livre de carte géaugrafic au citoyen Brebau fils matelats, coète, traversié et oreill er de plumes , Deux matelats pour quinze livres (...) deux couvertures de coton ; l'autre du milieu sans une couette, un trav ersin avec oreiller de plumes, deux rideau garni de deux matelats , une coète, couvertures de coton (f°15) un beniti é de cristal au citoyen Breban pour trente traversié, et oreiller de plume, avec couv erture de un autre lit sans rideaux garni de deux matelats, une sous (...) laine ; le troisième avec une pièce de rideau blanc couette, un traversin, et un oreiller de plumes, une de bazin, garni s de deux matelats, c oète, traversiè couverture de laine (f°20) une cage à peroquet, un pot à fleurs en bois et un et oreiller de plume et c ouverture de laine blanche, un autre l it avec une pièce de ri deaux de bazin blanc, deux bois de bidet à jaques gravé pere pour une livre un sous un pot de chambre, un coffre sans clavure, deux matelats, une couette, un traversin et un oreiller de plumes, cheze bourré, deux cheze et un tabouret, une une couverture de laine blanche (f°21) une fontaine et cuvette au citoy en all anic faré glace à toilette, un bénitié de cristal, un c hrist un pot de c hambre constitutionel de lignol pour deux li vres cinq sous (...) encadré, s ix bouteilles de ver, quatre caraffe, deux un coffre sans clavure une grande armoire au citoyen gall ic pour quatre livres six boette à toilette, une fontaine et s a cuvette, onz e deux chai ses bourrées sous (...) boete de carton, un seau de cristal, une lampe de deux autres chaises et un tabouret un pot à fleurs en bois à jaques gravé pere pour trois sous nuit, une pelle et un c rochet de fer, un porte robe, une glace à toilette (...) une cage de fer (fil e) d'oréchal13, trois armoires, un bénitier de cristal un crist encadré et en dorure au citoyen le guiader home de l'un renfermant differents effets comme linge et un christ encadré loi pour neuf livres dix sous hardes d'église, deux autres vide ; sur la première six bouteilles de verre j'ai posé une bande, une table, trois gaule14 de quatre caraffes (f° 32) un petit lit dans la chambre des demoiselle à fenetre, une brosse a pied, un grand livre de Deux bouettes à toilette Boudrainguin pour v ingt une livres cartes géographique une fontaine et sa cuvette de fayance un autre lit couete traversin et peti t oreiller dans la même onze bouettes de carton vuide chambre à La Détouche pour trente sept livres cinq sous un petit seau de cristal (...) une lampe de fer blanc une armoi re dans la même chambre pour vingt sept l ivres à une pele et un crochet de fer marie janne Caric du moulin Scauf en Ploerdut un porte robe une table de nuit à Détouche pour cinq livres une cache de file delton la tapicerie de la même chambre à guiader homme de loi une chasuble, une étole d'étoffe noir pour trente sept livres seize sous (...) une aube un mauvais miroir à (...) le Rescon de Guémené pour cinq deux nappes d'autel sous

13 Oréchal = Il pourrait s'agir de l'archal, alliage inventé par Richard Archal et très couramme nt utilisé dès le Moyen Age. Si sa composition est inconnue, son utilisation est identique à celle du laiton. 14 Gaule ou golle = tringle à rideau 15 Cotonine = toile métisse de lin et coton assurant solidité par une armure sergée. Elle provient de Suisse ou d'Alsace ou de culture locale. 72 un missel romain trois cartes (f°33) trois chaises en jonc et un tabouret à jacques gravé neuf draps d'étoupes et chanvre fils pour une livre sept sous trois un drap de lin deux couettes d'étoupe (f°41) une armoire à deux batants et un tirroir à gravé père une pièce de cotonine15 mitée pour quarante une li vres Deux serviettes et un torc hon une armoire à deux battants et un tiroir quatre bouquets de fausses fleurs une armoire à deux battants près la fenêtre une autre armoire aussi à deux battants au bas de la chambre un grand volume de cartes géographiques Dans la chambre du Bonhomme (f°8) Dans la chambre dite du Bonhomme (f°15) Deux lits, l'un garni d'un ciel d'osié et bonne grace un lit garni de deux bonne grace, une pièce de rideau, un et une pièce de rideau de bazin, un matelat, une matelat, une couete, un oreiller et traversin de plume, une coete et un traversiè et oreiller de plume, une couverture de laine blanche couv erture de laine blanche, un autre lit garnis un autre lit garni de bonne grace, jaune, rideaux de Bazin comme le precedant avec ses rideau en bleu au blanc, deux matelats, une couette, un traversin et un oreill er pourtour avec deux matelats, une coete, traversiè de plume, une couverture de laine blanche et oreil ler de plume, une couverture de laine une grande armoire à deux battants, fermant a clef ayant blanche ; dans l'armoire du linge trouv é soixante deux tiroirs seize draps de differentes toi lles, quarante six six nappes œuvrées serviettes, huit nappes de differente toille et six une pièce de rideau de Bazin nappes oeuvré avec quatre coetes, une pièce de un gillet, une veste et une culotte de nanquin rideau de Bazin16, deux gillets, troi s ves tes et un trois vestes et deux gillets blancs habit noir, une veste de chasse bleuf, un pantalon un habit noir de chamois, gillet verte et culote de nanquin 17 et une veste de chasse bleuf une veste un pantalon de chamois Dans une autre petite armoire Dans une petite armoire d'attache Differentes choses. Sur laquelle j'ai mis une bande une glace cassée ainsi que sur l'armoire du linge ayant laissé une cinq cravattes de soie noir quantité suffisante au citoyen jourdan par double un chapeau et une bourse a cheveux inventai re ; une table, un rideau de fenetre avec sa un petit paquet de très mauvais bas et chosson golle, un pot a l'eau et sa cuvette une table un pot et une cuvette de fayance un rideau de fenetre et sa gaul e cinq chaises joncées Dans une armoire sur le trans port (f°9) Sur le transport 18 (f°16) six habits de differentes etoffes, douze cullottes quatre petites et deux grandes croisées de fenetres très Etat des effets Reservés a transporter au (f°41) six chassis de fenaitre à jourdan douze sous tant bonne que mauvaise, sept veste idem, un mauvaises faouet (...) paquet d'étoffe de soie avec du crain et quelque une échelle une horloge avec son timbre (...) coupon d'étoffe une horloge avec son timbre et poids en plomb Dans une autre petite armoire dite de Mlle (f°9) De plus dans la précédente chambre (f°16) trouvé differentes boetes et autre petits ustancille soixante dix huit draps y compris ceux qui sont sur les lits sur laquelle comme s ur la precedente j'ai appos é quarante six serviettes

16 Bazin = Etoffe croisée, fil et coton, populaire au XVIIIe siècle, dont la grosse trame donne un effet de côte. "Il vient de Trois, Rouen, du Beaujolais, ou de Hollande, de Bruges, & des Indes. Celui de Holla nde est rayé, fin & bon. Celui des Indes blanc & sans poil ; croisé et sergé ou à carreaux et ouvré." (Cf DIDEROT et D'ALEMBERT, Encyclopédie, 1762 et HARDOUIN-FUGIER et Coll, Les Etoffes, dictionnaire historique, Ed. de l'Amateur, 1994.) 17 Nanquin = soie blanche dont l'introduction en France, fixée par un arrêt du conseil d’État, date de 1781. 18 Transport = da ns la région de Rennes, couloir, vestibule (Cf LACHIVER (M.), Dictionnaire du monde rural, les mots du passé, Fayard, 1997) 73 des bandes huit nappes de diférentes qualité de toil e quatre c ouettes de grosse toile sur le haut du transport (f°9) Sur le même trans port (f°16) une pendule avec s on timbre et poids de plomb, une armoire à deux battants fermée à cleffs (f°38) un autre armoire a deux battants sur le transport à de vieilles croisés de fenetres jacques gravé fils pour trente livres Dans la dite armoire (f°17) une veste et trois culottes de camelot rouge trois vieilles culottes de velours noir six mauvaises culottes noir un vieil habit de velours défait quatre mauvaise vestes noir un vieil habit de soie verte rayé Deux autres habits de camelot19 gris Deux culottes de camelot gris un habit de pluche grise un autre idem retourné un vieil habit de coete un gillet de toile grise une mauvaise culotte de cotonine une vieille v este de coton sur soie rayée une culotte de pluche verte quelques morceaux de retaille de diférents étoffes de couleurs une autre armoire à deux battants sur l'es calier (f°16) Dans une boete de bois quatorze phioles de verre (f°25) une boite de bois, boite de viollon et vieux viollon à un passe bouillon de fer blanc jaques gravé fil s pour une livre seize sous une caffetière de terre jaune un gobelet de terre brune (f°38) une armoire à deux battants sous l'escallier à jean une chopine et une demi chopine de verre Rousseau pour vingt sept livres quinze sous un cornet de verre une boete de bois vuide deux gobelets de fer blanc à cache un autre de verre une boite à violon avec un vieux violon une boite de carton un petit panier sans anse deux petites boites de clisse20 trois serviettes une pelotte à épingles Un grenier au-dessus de la chambre du Dans le grenier au-dessus de la chambre du Bonhomme Bonhomme (f°9) (f°18) trouvé differents effets comme bois de lit, un fut de tierçon21 (f°5) une ruche à allain muroch pour trois sous six deniers planches, (toune?) etc trois futs de barriques effoncés vingt futs de barils aussi effoncés Douze bouettes à savon Deux bois de couchettes de lit une cuche de bois pei nte en vert

19 Camelot = "Etoffe de poil ou de laine, mêlée quelquefois de soie en chaîne. Il s'en fa brique en Flandre, Artois, Picardie ; à Bruxelles, en Hollande & en Angleterre, qui sont estimés. Il en vient du Levant. On en fait de soie, cramoisis, incarnats, violets, etc. Mais ce sont des taffetas et des étoffes tapissées, qu'on fait passer pour des camelots" (Cf DIDEROT et D'ALEMBERT, Encyclopédie, 1762). 20 Clisse = Petite claie d'osie r servant à égoutter les fromages, à protéger des verres, des bouteilles. 21 Tierçon = Mesure de futaille représentant 53 litres 74 Deux panniers à verre un devant de bureau neuf douzaine de petites (billettes?) (paquetier ?) Deux fenêtres avec leur volet à petit bois Deux chevalets un tas de mauvaise planches limentés et billetés un tas de lattes de paquetier une ruc he à miel Dans un autre grenier (f°9) Dans un autre grenier (f°18) une grande armoire a quatre batants vide, et autre Six quarré de bois (f°40) trois ruc hes à mouches à françois le glouet vingt deux differents effets sur lesquels greniers j'ai apposé quatre c henets sous des bandes de scellée une petite table une autre à pliant (f°41) une armoire à quatre batant dans le grenier à jaques un peu de c rain gravé père pour vingt livres (...) Et sur ce qu'il est tard et que le dit maire me trois pièces de tapisserie de laine fond bl eu une table à piquet à françois cadoret trente sous manifeste qu'il vouloit se reti rer, j'ai arreté la un pliant à lit un cadre à pliant sur sangles au citoyen guiader homme de presante journée et remis a demain la continuation un petit coffre de bois loi our trois l ivres sept sous (...) un baril rempli de plumes 3 pieces de tapicerie à Le Goff fontaine gal pour 51 livres Signé : le floch maire, jourdan et bazin (...) une chaise bourrée une armoire à quatre battants f° 47 deux manequain à guiadier homme de loi pour vingt deux oreillers de plume un sous un matelat de toile une quarrée de bois garni de file d'elton trois ruches à abei lle un petit lustre un bois de couchette de lit une mauvaise petite c ouette de coete un manequin effoncé un porte manteau Dans une chambre dite le magasin de fayence Dans le magasin à fayance (f°19) (f°10) differentes pilles d'assiettes et autre choses quatre v ingt seize assiettes de porcelaine (f°20) deux ruches à mettre des abei lles à marie Rouedec comme vers, ecuelles, cabarets, gobelet a caffé, un plat de porcelaine pour treize sous etc sur laquelle porte (...) j'ai mis une bande de Douze douzaine et demi d'assiettes de terre d'angleterre scellé Deux téyère même terre un petit saladier idem trois plats idem deux caraffes Deux bouteilles et une chopine de verre quatre seaux de verre trois pichet une demi chopine de terre cinq petits pots blancs avec leur couvercles Dix neuf autres petit pots de terre grise un plat long de porcelaine vingt cinq bouteilles grises et c inq petits pots à moutarde vingt phioles de verre le cabaret avec une téyère, un sucrier, dix soucoupes et dix gobelets de fayance et une bole et sa soucoupe aussi de fayance cinq soucoupes, une bole, et un gobelet de fayance Deux autres petits cabarets avec six petit (cecur?) de clisse Dix barils effoncé et un autre dans lequel il y a un peu de 75 farine de froment une soupière de fayance av ec sa couverture un saladier de terre blanche cinq petites bouettes de bois trois paniers de clisse un autre panier de clisse dans lequel il y a deux douz aine de gobelets à queues une petite armoire à un battant un petit (bert?) de clisse tois chaises joncées un sizeau à fruit deux ruches de paille quatre (bint?) et une boutei lles de terre grise quatre terines de terre quatre pots de terre Deux mauvais bassins Dix sept cuill ères de (?) Dix huit petit verre à ance dans un autre appartement dit des femmes de appartement dit des femmes de chambre (f°20) chambre (f°10) deux lits a tombeau garnis, deux table, un buffet et un lit à tombeau22 garni de rideaux rouges, deux matelats, (f°8) un buffet à la citoy enne gravé de Kers cleden dix livres autres effets sur la porte duquel appartement un c ouette, un oreiller de plumes, une couverture blanche six sous ayans voulu posé une bande s ur ce qu'il ne fut et une rouge, de laine un lit à tombeau à rideau rouge et pai llace au citoyen trouvé ni c lef ni clavure revérifiant les dits lits un autre l it idem garni de rideaux rouge, une paillasse, une jourdan pour douze livres douze sous avons trouvé que l 'un est garnis de deux matelats , couette et un traversin de plume, une couverture de laine une mauvaise table à la citoyenne gravé de Kerscleden une coete de plume, un oreiller idem, une verte pour vingt sept sous six couverture blanche et une verte et l'autre d'une Deux tables un bois de lit à rideau rouge à la citoyenne gravé de paillasse, coete et traversin de plume avec une une caisse de bois Kermarchedur pour onze livres six sous couverture verte, un barreau vide, une boete, un un fut de baril panié le tout laissé en évidence deux chai ses joncées un petit buffet à deux battant un panier de clisse Dans la chambre des filles (f°10) Dans la chambre des fil les (f°20) un boi s de lit garnis de deux coette et traversié de une couchette de lit à la mode de la campagne balle et deux draps, un autre bois de lit a tombeau un autre mauvais bois de lit, une pail lasse et deux sans garniture couverte d'une coete et traversié de couvertures de laine verte balle, une paillasse, deux draps et une couverture un mauvais petit buffet verte, une petite armoi re a un batant renfermant un coffre de clisse des hardes des filles, une grande cui re, une male un autre coffre vide, un coffre renfermant des hardes de un pot de c hambre domestiques, un devidoir, une croix, une barique une cache de file d'elton pleine de plume, deux vieilles tables, une cage en trois baril effoncés oréchal, un autre barreau, un pot de chambre, l e une mauvaise tabl e tout laissé en évidence un devidouer une souricoire une caraffe une bouteille grise et une de verre deux chai ses joncées Dans une chambre dite le magasin du c uir (f°11) Dans la chambre du cuir (f°21)

22 Lit à tombeau = Lit dont le ciel tombe vers le pied en diagonale. Inventé pour les galetas, car le comble empêche la hauteur normale, puis mis indifféremment dans les appartements qui ne sont pas de parade (LITTRE (E.), Dictionnaire de la langue Française, 1872.) 76 trouvé differents effets notament une armoire un une armoire à deux battants (f°17) un fil let epervier et autre fillets à bras au citoyen buffet et differents autre effets six phioles Boudraingain pour s ix livres dix trois paniers à ances un filet à perdrie avec une poche au citoyen jourdan pour une barique de vinaicre une livre un sous six un fut de tierçon un autre fillet à jaques gravé pere pour dix huit sous un autre dans lequel il y a un peu de vinaicre cinq pièces de seaux (f°24) deux cuire de genisse un de sanglier et autres quatre fillets mauvais morceau et coupon de cuire au citoyen jourdan une (bage ?) pour vingt six livres (...) trois (charpettières ?) un piège à loup à louis géré pour quatre livres deux sous six une housse de laine Deux draps à vanner (f°38) deux petite table a pied de Biches23 au citoy en trois poches jourdan pour deux livres deux sous (...) une carnas sière de cuire une autre armoire dans la chambre ou magasin des cuirs a une petite couverture de poil s de chiens franç ois Le Floch pour trente neuf livres Deux pieges, et une broche de fer un tas de vieilles ferailles un petit baril à poudre une boite à poudre de fer blanc Une boite de cuire doublées d'étoffe verte Deux boites de bois avec un peu de blanc d'espagne deux petits barils un panier à ance dans l equel il y a onze gobelets à queue deux (mains ?) de papiers communs un grand pichay de terre un mauvais tamis Deux mauvaises boites de bois Deux rechaud de cuivre Sept bouteille à moutarde Deux bouteilles de terre verte une bouteille de verre Deux moulles à chandelles Deux pièces de cuivre Deux boites de fer blanc un gueridon un moule de chandelle, de terre dans la bibliothèque au dessus de la chambre ou Dans le cabinet des archives et bibliothèque (f°22) magasin du cuir (f°11) trouvé 270 v olumes de livre relié, une grande Le Dicti onnaire de Trevoux24 en cinq grands volumes reli és Le 28 (janvier 1793) j'ai fait emballer 32 (f°37) quatre cartes géograffi que au citoyen moricette pour armoire d'attache dite les archives vide et autres Dictionnaire de Bayle 25 en cinq volume idem couv ertures, seize matelats, soixante six livres quinze sous differents effets et pappiers épars sur la porte Dictionnaire de Moreri26 en six volumes idem gros draps, et les livres que Jourdan fera duquel j'ai posé une bande Dictionnaire géographique par la Martinière 27 en six vendre quand il aura trouvé un chartier.

23 Table à pied de biches = guéridon ? 24 Le Dictionnaire universel françois & latin ou Dictionnaire de Trévoux (1704-1771). 25 Le Dictionnaire historique et critique de Pierre BAYLE a été publié pour la première fois en 1 697. Etabli à Rotterdam, Bayle était au coeur du débat intellectuel en Europe en raison de son oeuvre comme éditeur, comme auteur et aussi en tant que correspondant prolifique. Conçu à l'origine comme une réplique aux erreurs du Grand dictionna ire historique de Louis Moréri, son Dictionnaire historique et critique en est venu à représenter un travail exemplaire de méthodologie critique. D'après les recherches de Pierre Rétat, Le Dictionnaire de Bayle et la lutte philosophique au XVIIIe siècle, Paris, Société d'Edition "les Belles Lettres", 1971, il pourrait s'agir ici de la cinquième édition datée de 1734 (Amsterdam, Compagnie des Libraires), seule édition comportant cinq volumes. 26 La première édition du dictionnaire de MORERI, intitulée Grand Dictionnaire h istorique, ou Mélange curieux de l'Histoire sacrée et profane, parut à Lyon en 1674. La vingtième et dernière édition fut publiée e n 10 volumes à Paris en 1759. 77 volumes idem histoire d'angleterre en quatre volumes idem28 Etat des effets Reservés a transporter au et sur lequel ledit joseph riou m'a déclaré vouloir œuvres de Sénèque en un v olume29 faouet (...) se retirer (...) histoire de Bretagne en volume un chandelier histoire des juifs en deux volumes une pochée de petits poix arc hitecture moderne en deux volumes30 histoire du concile de trente31 en trois volumes histoire de l'empire en deux volumes32 pausanias ou voyage historique33, en deux volumes geographie de (valnelle ?) en quatre volumes la Sainte Bible en deux volumes instruction pour le jardin rustique deux volumes le nouveau théâtre de l 'architecture et maison rustique trois volumes plaidoyer de (fraines?) deux volumes ordonnances de louis XIV quatre volumes histoire ancienne en treize peti ts volumes histoire d'un homme il lustre en dix volumes idem Essais de montaigne en six volumes histoire universelle en deux petits volumes34 histoire de france neuf volumes histoire des indes35 en trois volumes histoire de louis XIV en neuf volumes histoire de la Suède deux volumes histoire de Bretagne six volumes36 histoire de france trois petits volumes œuvres de virgile en six volumes L'Esprit des lois37 quatre volumes cent quarante quatre volumes reliés de diférents ouvrages incomplets trente deux volumes de différens ouvrages et brochures quatre grande cartes géographiques Deux tables à pl iants

27 Le grand dictionnaire géograp hique et critique d'Antoine-Augustin BRUZEN DE LA MARTINIERE est édité pour la première fois à La Haye/Amsterdam/Rotterdam en 1726-1739 (9 tomes). L'édition en 6 tomes a été éditée à Paris en 1739-1741. 28 Cet ouvrage pourrait être attribué à David HUME, dont l'Histoire d'Angleterre fut publiée pour la première fois en 1762. 29 Il s'agit vraisembla blement de : Les oeuvres de Sénèque, traduction de Pierre Du-Ryer, Lyon, C. Fourny, 1663 ou 1669. 30 Il pourrait s'agir de Charles-Etienne BRISEUX (Attribué à), Architecture moderne où l'art de bien bâtir, 2 vol., Pa ris, C. Gombert, 1728. 31 Il pourrait s'agir de l'ouvrage de PAOLO SARPI, histoire du concile de Trente, 1619, réédité en français, traduction P.-F. de COURAYER, deux volumes, Amsterdam, 1736. 32 Il s'agit peut-être de l'ouvrage suivant : HEISS, Histoire de l'Empire, Paris, C. Ba rbin, 1684 ou 1694. 33 Pausanias, ou voyage historique de la Grèce, 2 vol., Paris, 1731 (tra duction de Gedyon ?). 34 Il pourrait s'agir, de l'ouvrage de LENGLET DU FRESNOY (N.), Histoire universelle, Paris, Frères de Bure, 1778. 35 Il pourrait s'agir de GUYON (Abbé Claude-Marie), Histoire des Indes Orientales anciennes et modernes, 3 volumes Paris, Desaint & Saillant, 1744. ou de RAYNAL (Abbé G.-T.-F. ), l'Histoire des Indes, 1770. Ce dernier ouvrage traite de l'histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des europée ns dans les deux Indes. Il fut d'abord publié à Amsterdam, en 1770. Il semble qu'une autre édition soit parue à Genève la même année, et peut-être même une troisième à Nantes. La première édition fut réimprimée deux fois en 1772 et deux fois en 1773. Elle pénétra en petit nombre en France en 1772, et comme elle était publiée sans nom d'auteur, elle fut attribué e à dive rs Encyclopédistes. Le 19 décembre 1772, le Conseil du Roi condamnait l'Histoire philosophique , ayant pour seule conséquence de donner à l'oeuvre de Raynal un succès de scandale. Le nom de Raynal était aussi connu que ceux de Voltaire, de Montesquieu, et de Rousseau. Après 1789, il fut considéré comme un des pères de la Révolution. 36 Pour plus de renseignements, consulte r TONNERRE (N.-.Y, Dir.), Chroniqueurs et historiens de la Bretagne du Moyen Age au milieu du XXème siècle, Rennes, Presse Universita ire de Rennes - Institut Culturel de Bretagne, novembre 2001. 37 Il s'agit vraisembla blement d'une réédition de L'esprit des lois de MONTESQUIEU, publiée pour la première fois en 1748, en deux tomes. 78 un bureau les tablettes de la bibliothèque deux chai ses et un fauteille joncées un chandelier en forme de lampe Deux poches une autre poche dans laquelle il y a des poix un poële avec son tuyau un porte fusil six boites de bois sur le transport (f°11) Sur le transport ou ves tibule (f°24) un dessus de table, un arpond, un batant Un dessus de table (f°10) un harpon au citoyen Jourdan pour 3 li vres d'armoire gril le en leton, un garde mangé, deux un harpon coffres a dos plats, une armoire a lait avec cinq un batan d'armoire garni delton (f°36) une armoire sur le transport à Claude Le Corre du pots a lait un garde manger bourg de lignol pour trente trois livres cinq sous deux coffres pl ats une armoire à deux battants cinq pots à lait un petit panier de clisse Dans un petit caveau (f°24) Soixante bouteilles de verre Dix chopines de verre la chambre des domestiques (f°11) Dans la c hambre des domestiques (f°24) trouvé un bois de lit garni de deux matelats, deux un bois de lit garni de deux matelats deux c ouvertures de Etat des effets Reservés a transporter au (f°6) une armoire à quatre batants et un tirroir à (?) Moider draps, un traversin de plume et deux c ouvertures laine verte faouet (...) pour vingt cinq livres verte, une autre couchette sans être garni s ur une couchette de lit sans accoutrements quatre fusils de chene dont un a deux lequel s e trouve un panier de clisse, une s elle, un panier de clisse cou (...) deux mauvaises paire de botte, une mauvaise sele deux autres li ts avec leurs ciel et leurs rideau vers, deux mauvaises paire de bottes l'un garni d'une coete de balle, un traversié idem, un autre lit garni de rideaux vert, une couette de balle, deux un autre de plume, deux draps et deux couverture couvertures vertes, un traversin de balle et un autre de verte l'autre couvert d'une coete de balle, un plume matelat et deux couverture verte, une armoire a un autre lit aussi garni de rideaux vert, une couette de ball e, quatre batant, l'en bas renfermant les effets dudit un matelat, deux couvertures vertes faq et l'en haut renfermant des vetements de valet un fusil à deux coups de chambre sur lequel j'ai posé un s cellée, une une petite table petite table, une glace de toilette, une cheze et un un fauteuile de bois fauteuile en bois, une paire de botte, un fusil a deux chai ses joncées deux coups a l'usage du jardinier quatre boites de bois une armoire à quatre battans une glace à toilette un chapeau en pain sucre un autre chapeau rond cinq culottes de diferentes couleurs un habit gri s de fer une grande veste rayée un gilet de tricot rayé la chambre du cuisinier (f°11) Dans la chambre du cuisinier (f°25) un boi s de lit vide, un autre lit à ciel et rideau vers un bois de lit vui de garni de trois matelats, une coete de plume, deux un autre lit à ciel garni de rideaux vert, trois matelats, une travers in et oreill er aussi de plume, deux couette, deux traversin et un oreiller de plume, deux couv ertures de laine blanc he, l'autre verte, deux couvertures l'une blanche et l'autre verte pots de chambre, une table, un pupitre, un buffet Deux pots de chambre vide, une mauvai se cheze une table 79 un pupitre un buffet une mauvaise chaise Dans la cave (f°11) une barique presque vide et une autre pleine et douze rang double de bouteille pleine de differentes liqueurs avec d'autres objet comme boete panié etc. Sur l a porte d'icelle j'ai posé une bande dans une écurie (f°11) Dans une (écurie) à la droite de la couverte (f°25) une viei lle table, un coupe pail, un bareau vide une table un tranche pail le un barrau vuide Le grenier au dessus (f°11) Le grenier au dessus (f°25) presque plein de foin qui a été palfiché presque plain de foin Dans l'écurie aux chevaux (f°11) Dans l'écurie aux c hevaux (f°26) Dans l'écurie du pavillon a gauche (f°48) faisant fac e a la derni ère un panneau, un coffre a huit mauvaises brides et bridon le grand c offre, un rangeau et une huc he de bois a guiadier dos plat ou fut trouvé quatre bride ou licol, deux deux housses homme de loi pour deux livres deux s ous housses et en pendant s ix bride ou bridon, un un caparaç on un fud de barique et deux etriers a pol Le goff pour vingt caparasson, troi s alonge de cuir cassé, deux trois alonges de cuire cassés cinq sous scelle, deux seaux, une barate et une brouette, un une vieille file et un puncau une brouet a guill aume Royant cinq sous (...) javelot, une fourche a trois doigt environ dix millier un coffre de foin deux seaux une mauvaise brouette un fut de barique effomé un cocq a trois doi gt une fourche de fer un javelot un crocq a deux doits Dans le grenier(f°26) Environ huit millier de foin non bottellé Le cheval, une selle, mauvaise bride, bridon, et licol, ayant (f°8) un cheval rouge ajugé à Vill ard jeandarme du faouet été pris par ordre du Directoire du faouet, par Villart, pour cinquante une livres gendarme, pour faire le service provisoire Dans la chambre dite du jardinier (f°11) Dans la chambre du jardinier (f°26) Chambre du jardinier (f°42) une couchette de li t avec un vieux matelats, une un bois de lit avec un matel at, une couette de balle une Etat des effets Reservés a transporter au (f°3) un sac de grain a Loran philipe six sous coete et une couverture verte, un autre idem, deux couverture verte faouet (...) pelles, trois rateaux, des sizeau de jardinier, une une autre couverture verte une pochée de haricots a demi plame (f°13) un pot à fleurs à jaques gravé pour deux sous petite bêche, deux cages de fil de leton et une en Deux caches38 de file d'elton bois et autres ustencilles de jardin, environ un une cache de bois (f°16) un grand chandelier de ferre blanc à jacques gravé minot et demie de poix de differentes especes qui Deux pelles père pour douze sous a été transporté dans la maison deux lanternes et trois rateaux de bois et de fer des graines de diferentes espèces, un chandelié un sizeau de jardinier (f°11) une pell e à jardain à Louise paras du faouet cinq plat et un paquet de ficelle également transporté a une petite bêche livres dix sous la maison un peu d'oignon contenant environ un environ un murol et demi de poix de différentes espèces criblé, neuf pots a fleur sur le mur de la terrasse du Deux lanternes (f°23) un rateau de ferre à françois cadoret pour huit sous grand jardin des graines de diferentes espèces six deniers un chandelier plat de fer blanc un pacquet de fiss el (f°38) un rateau à dent de ferre au c itoyen Boitherf pour dix environ une cri blée d'oignon sept sous six deniers

38 Cache = cage 80 un petit buffet des tablettes palles fichées au mur (f°39) un rateau à dent de ferre au citoyen guiader homme quatre quarrée de fenetres v itrées de loi pour seize sous trois deniers une petite table ronde un baril (f°40) un pot à fleurs à jourdan pour 3 livres 15 sous (...) un autre pot à fleurs à idem pour 47 sous 6 deniers

(f°42) un escabot à guill aume ouedec, un sou (...) une ruche et des graine à Gravé, deux sous trois deniers un buffet à gravé père pour quatre livres neuf s ous (...) 6 pots à fleurs à guillaume Licardis, douze s ous les carrés de fenetre à jacques li cardis pour quatre livres les tablette à Boudraingain, une livres quinze sous

(f°47) une pelle à jardain à paul le goff pour quarante un sous Dans un autre cabinet (f°11) Dans un autre cabinet (f°27) un paroir, deux chassis et d'autres ustanciles un paroir jardin en bois Une chapelle (f°11) Dans la chapelle (f°27) non garnie sur laquelle il y a trois c handelliers de un autel sans ornement (f°38) un banc d'église au citoyen guiadier homme de loi verre, un christ, trois pots a fleur, quatre sierge, un trois chandelier de verre pour sept livres quinze sous banc démonté un autre petit monté un christ en bois quatre chandelier de verre cristal, trois potiche et quatre trois pots a fleur sierge au citoy en guiadier homme de loi onze livres et un quatre cierges criste un banc démonté et un petit banc monté Dans l'orangerie (f°11) Dans l'orangerie (f°27) Orangerie(f°34) vingt une caise autant arbres d'oranger et vingt une caisse et autant d'arbres d'oranger et citronnier de Etat des effets Reservés a transporter au deux orangers n°1 et n°2 à la citoyenne du Butherf vingt citronnier de differentes grandeur, un pot et deux diferentes grandeur faouet (...) livres cinq sous caises de pomier d'amour, quatre roüe et timon un pot à fleurs Deux arrosoirs deux autres n°3 et n°6 au citoyen jourdan pour vingt deux pour l es transporter, deux arrosoi r en cui vre et deux caisses livres trois sous six deniers audessus de l'appartement environ deux quatre roues et timons deux autre oranger n°4 et 7 au citoyen jourdan pour vingt douzaines de planches deux arrosoire en cuivre cinq livres dix sous sur les poutres vingt quatre planches deux autres n°5 et 9 au citoyen jourdan pour vingt et une livres douze sous deux autres oranger n°8 et 10 au citoyen moricette pour di x livres cinq sous deux autres oranger n°14 et 17 au citoyen moricette pour vingt cinq livres deux sous deux autres n°12 et 13 au citoyen moricette de quimperlé pour vingt livres deux autres orangers n°18 et 19 au citoyen moricette pour vingt trois livres cinq sous deux orangers n°15 et 16 au citoy en moricette pour vingt quatre livres quinze sous un autre sous le n°11 ajugé à moricette du quimperlé pour cinq livres trois pots dont deux contenant deux mauvais orangé au citoyen jourdan pour c inq sous Basse cour (f°12) Dans la maison de la basse cour (f°27) une grande maie à pade, un chaudron de fer, un unegrande mée à pâte (f°8) une ruche à joseph nicolas pour cinq sous dix 81 grand bassin d'airain, deux seaux, deux rangeau, un chaudron de fer un ribot et son bouilloir, dix ruches, une mue à un grand bassin d'airain (f°22) une mauvaise ruche de paille (...) au citoy en dindon, trois barils renfermant du son pour les deux seaux moricette pour six livres trois sous besti aux , un draps a vanné le grain, une gaide et deux rangeots un passe lait, une buie 39, une corde de charrette, dix ruches de paille (f°25) trois grandes mues à daindon à jaques gravé père un cable a bœuf, un banc plat renfermant des une mue à dindon pour sept livres quinze sous (...) hardes de domestiques de basse cour trois barils effoncés un drap a vanner une jatte et un passe lait de bois une buie une corde à charette un cable un banc plat (dans) un autre appartement (f°12) Dans la place basse joignant la précédente (f°28) environ sept minots de pomme de terre, deux Environ sept minot de pommes de terre braie et une table à buhé deux brayes une table à buée un tas de beteraff la menuiserie (f°12) Dans la menuiserie (f°28) différentes planches et autres boisage, la porte Deux boites a oranger (f°20) trois boites à fleures à jac ques gravé pere pour cinq duquel est le (palfiché ?) trois mauvaises clayes de sciage sous (...) quatre vieux vanteaux de portes neuf planches et une limente neuf billettes plusieurs mauvais bouts de planches (dans) l'étable (f°12) Ecurie aux vaches(f°28) cinq belles vac hes rouge et une noir avec un veau Six vaches rouge et noir et un veau de 15 jours ; auprès de la dite étable trois ruches Dans le jardin à côté trois ruchées de mouches d'abeilles d'abeilles dans une autre étable (f°12) Ecurie aux bœufs(f°28) deux bœufs de labeurs, deux torillon Deux bœufs Deux toraux de deux ans dans un autre (f°12) Dans une autre écurie(f°28) un bœuf de trois ans avec une c ouc hette de li t un bœuf de trois ans garni d'une coète et traversié de balle et une vieille une couchette de lit, une couete un traversin de balle, et courtepointe une vieille c ourtepointe dans un autre étable (f°12) Dans une autre écurie(f°28) trois genis de deux ans a pel lages rouge trois jenisses de deux ans Dans la charbonnière (f°12) Dans la charbonnerie(f°28) Environs vingt cinq bariques de charbons et une Environ vingt cinq bariques de charbon barique efoncé une barique effoncée dans la maison a buhé (f°12) Dans la buanderie (f°29) quatre cuves cerc lé en fer, un grand bassin trois cuves cerclées en fer et une en bois (f°37) Dans la buanderie une cuve à bué et son escabot au d'airain, deux petits barils, un moulin à beurre, un un grand bassin d'airain citoyen all aric dix hui t livres dix sous (...) rangeau, une barique a cidre, deux tables à buhé, trois petits barils effoncés une cage a poule un moulin à beur un rengeot un fut de barique une table à buée

39 Buie = vase à mettre de l'eau, cruche (LITTRE (E.), Dictionnaire de la langue Française, 1872). 82 une autre grande table deux caches à poulets dans un hangard (f°12) Dans le hangard (f°29) deux vieilles roüe de charette ferrée, une autre quatre v ieilles roues à charette ferrées charette non ferré avec son brancard trois autres une petite charette non ferrée mauvaises roue trois mauvaises roues à charette Dans un autre hangard (f°12) Dans un autre hangard (f°29) un buffet, deux mues, une herce, deux charette un mauvais buffet non ferrée, un autre dans la cour, ferré, quatre Deux vieilles mües charues avec une paire de roullette, un tas de bout une herce de planche et limande, dix huit planches et deux charettes non ferrées limande, un canal de dix pied, trois mauvaise porte quatre charues et une paire de rouelles dix huit planches et limentes trois vieux ventaux de porte un tas de rayes à charettes et bout de mauvaises planches et limentes un canal de bois d'environ dix pieds de long Dans le grenier au-dessus(f°29) cinq douz aines de planches et limentes six pièc es de bois propres à faire des moyeux a charettes trente s ix plis à charette un petit tas de plis à brouettes trente s ix rayes à charette quatre petits paquets de cercle de bois à ringeot un tas de vieux morceaux de bois Dans un autre grenier joingant le précédent (f°30) un tas d'avoi ne pouvant c ontenir environ cent minots environ troi s minots d'orge un bassai n d'airain une mesure à avoine Dans la maison du pressoir (f°12) Dans la maison où est le pressoir(f°30) un pressoir a un vice av ec son couteau et sa cuve un pressoir à une vice avec son couteau et sa cuve en (f°25) une brouet à nicolas dinam pour deux livres trois sous en pierre, une auge en bois, trois fut et demie de pierre barique efoncé, un grand et petit fut de barique une grande auge de bois (f°27) dans le grenier au-dessus du pressoir le foin y étant vide, quatre barique de cidre plei ne, un moulin a quatre bariques de cidre au nombre de 5 milier et demi et neuf bottes à louis philipe pomme avec sa lanterne, une table a tretau (arrêt trois fut de bariques dont deux mauvais (...) de l'inventaire n°1), un grand bassin, un bois de lit trois futs de barique effoncés à deux service, quatre roues de boi s non feré une barate à cercle de fer servant pour l'orangerie, un mauvais barreau un demi fut de barique cerclé de fer, une vieille poille à frire, trois barate, un moulin à pommes un grand trepied et une autre barique, deux un grand bassin d'airain cribles, un crocq a trois doigt, cinq vieux cercle de six mauvais cercles de fer fer, un pot gris un bois de lit à deux service quatre roues à petites charettes non ferées une vieille poele à frire trois rengeots deux cribl es une table et un escabeau un grand trois pieds une brouette Le sellier (f°8 inventaire n°2) Dans le celier (f°30) six bariques pleine et deux pièce, neuf toune deux futs remplis de cidre, et pouvant contenir trois 83 portant neuf barique chaque, une autre plaine, un bariques et demi de cidre entonnoir oval cerclé en fer, un grand marchepied six bariques de cidre servant pour les toune, differente piece d'étain, trois futs de la conscistanc e d'environ neuf bariques, les une barique vide et deux vers a pate avec quelque trois remplis de cidre bouts de planches servant d'estale cinq autre futs vuides de la même conscistance un autre fut vuide de la cons cistance de s ix bariques un antonoir cerclé en fer un grand marche pieds pour le service des grands futs deux verres à pattes quelques bouts de planches en tablettes deux pièc es d'étain regnant le long de la cav e dans l'aire a battre (f°8 inventaire n°2) Dans l'aire à battre (f°31) un mulon de froment ayant neuf brasse de tour et un mulon de fromens sous lequel l'eau a pénetré ayant (f°27) le mulon de fromant étant sur l'aire à battre adjugé à onze pieds de haut, un mulon de foin de trois ans environ neuf brasses de tour et onze pieds de haut loui s le Corredec bourg de lignol pour cent neuf livres (...) presque pourri un mulon de foin de trois ans presque pourri dans la basse cour (f°8 inv entaire n°2) Dans la basse-cour (f°31) un mulon de paile d'environ 18 pied de longueur un petit mulon de paill e de seigle en consommation pour faire la littière sous les bestiaux dans la remise (f°8 inventaire n°2) Dans la remise (f°31) environ quatre cordes de bois, deux vieilles porte deux vieilles portes (f°23) le carosse mis à l'ancant par le citoyen jourdan, cent et deux vieille fenêtre, deux tréteaux , un carosse à deux vantaux de fenêtres vingt livres, premier feu allumé, (...) ajugé conformemant à quatre roues peint en gris et noir et baguette deux tretaux la l oi au citoyen moricette de Quimperlé pour la prédite jaunne, avec beaucoup d'autre vieux attelage en environ deux cordes et demi de bois en consommation somme de deux cent vingt neuf livres dedans et de vieux bois, une barique efoncé, une un carosse à quatre roues pint en gris et noir et plus ieurs échelle double, un cheval rouge de s ix ans, un mauvais effets d'attellage chien courant et sept chien courant un barique effoncée une échelle double Ayant fait a la cuisinière me rendre compte des torchon et tablier de cuisine qu'elle avoit mis a la buhé ou voiture le jour de mon arrivée, elle m'a représenté trois napes, traize tablier et treize torchon et une mulle de toille d'étoupe, treize poches tant grande que petite, et sur ce est tard (...) j'ai arreté la presante journée (...)

Je me s uis transporté (...) dans les jardins, terres chaude, prés, bois et rabine lesquels j'ai mis sous le presant sequestre (...) j'ai procédé au mesurage des di fferents grain pour la consommation de la maison, savoir de neuf minots seigle, quatre de froment, trois minots et demie d'avoine et trois minots de bled noir Dans le grenier ou est l'avoine (f°9 inv entaire n°2) trouvé un bassin et dans une mansarde comme l'on mote audit grenier sur la gauche trouvé differents tour, moy eux et j ambage de charette avec beauc oup de planche et autres v ieux bois. Mesuré en outre dans l'un des grenier trois minots de froment nouveau (...) Dans un grenier dit l''abavant (f°9 inv entaire n°2) Dans le greni er dit l'abbat-vent (f°32) 84 Environ onze minots de seigle, dans l'autre bout Environ onze minots de seigle du même, environ dix minots de froment et environ environ dix minots de froment dans un bout dudit grenier soixante minots d'avoi ne environ soixante minots d'av oine dans le même grenier Dans un autre grenier au-dessus des hangard (f°9 Dans le grenier au dessus de la basse cour (f°32) inventaire n°2) environ cent quarante minots d'av oine environ quatre vingt minots de bled noir Dans le grenier au-des sus de la basse-cour Dans le grenier au derrier de la basse cour (f°32) (f°9 inventaire n°2) Environ quatre vingt minots bled noir environ quatre vingt minots de bled noir Dans le greni er au-dessus du sellier (f°9 inv entaire Dans le grenier au dessus des bœufs (f°32) n°2) Environ soixante dix mil lier de foin environ dix miliers de foin Dans celui au-dessus des gaches (f°9 inventaire Dans celui au dessus du cellier (f°32) n°2) Dix millier Environ soixante à soixante dix milier de foin

D'observation que tous les bleds et foin ne sont portés au tau ci des sus que par apperçu n'étant ni botellé ni mesuré treize tabliers de c uisine treize torchons une mule d'étoupe treize poches tant grande que petites Dans celui au-dessus des beufs (f°9 inventai re Dans la cav e (f°32) n°2) Environ dix millier Deux caisses vuides une barique de vin rouge un petit barot vuide une cleff a pompe (...) (f°5) une citrouille a etiene René pour quatre sous trois six tas de vin rouge en bouteil les dans la première cave, et un alambique (...) deniers de six autres tas de vin rouge et blanc et de bierre qui s e une citrouille à marguerite flejan, pour six sous trois deniers sont aussi trouvé - en bouteilles - dans la seconde cave. une autre à françois Ollivier pour trois sous neuf deniers moi Ropers, c ommissaire ai apposé une bande de scellé trois autres petites citrouille à yves aroullec sur la porte de la dite cave j'ai également apposé des bandes de scellés sur toutes les (f°10) une pioche à jardinier au citoyen Rousseau cadet portes des greniers à bled pour seize sous six deniers une autre au citoy en jourdan pour quatorze sous Nous déclarons ainsi que nous avons trouvé en bon état toutes les bandes de s cellés apposées par Bazin, (f°13) François Etienne : domestique du Coscro commissaire au séquestre (f°19) dix fil lets ou bource à furets au citoy en morel pour Sept chiens courant et un chien couchant cinq sous vingt quatre poullets c ourans une bande de vieux pigeons (f°22) deux tarriers à françois Le Bail pour douze sous six

Et s ur ce nous n'avons trouvé d'autres effets mobiliers audit (f°23) une autre rateau au meme (françois cadoret) pour Coscro, nous avons arrêté le présent sur les lieux au quel deux sous nous avons été occupé les cinq, six, lundi sept, huit, mercredi neuf et jeudi dix janvier mil sept cent quatre vingt (f°24) une cerpe à deux tranchants à pol le goff pour quinze treize l'an second de la République française, et avons sous (...) chargé le dit Jourdan acceptant de la garde la conserv ation une cerpe à marie le floch pour douze sous des di ts objets, et me suis moi Ropers commissaire ressaisi de la cleff de l a petite armoire du buffet du salon dans (f°25) une autre brouet à yves Luhan pour une livres huit laquelle j 'ai renfermé la cleff de la cave, et celles des sous (...) 85 greniers à bled, sur laquelle petite armoire j'ai apposé une une maye à broyer du chanvre à jean Dreau pour une livre bande de scellé, le tout fait sous mon s eing, celui de le cinq sous floch maire, de J ourdan gardien, joseph Rio officier municipla ayant déclaré ne savoir signer le dit Jourdan (f°28) deux mauvais ratieau, deux vieilles lanternes à (Signé) Jourdan Le floch, maire Ropers jaques gravé pour une livre un sous

Emarjé au Faouët le 14 janv 1793 (signé) Legallic (f°34) trois rateau de bois à jourdan pour 2 sous

(f°33) la tapicerie de la chambre à Moricette de Quimperlé pour dix huit livres un sous (non située)

(f°37) Deux fiolles à huille mille pertuit au citoyen du Botherf cinq sous (...) la pierre à broyer des couleurs au citoyen jourdan pour douze sous

(f°38) deux raquette à detouche pour dix huit sous

(f°40) neuf portraits enquadre dont six en dorure au citoy en Revel du faouet douze livres dix neuf sous (quatre n'ont pas été situés)

(f°41) : vente du mardy 16 avril, dans le pavillon à gauche du jardin, une herce, un toure a piquet, sa roue et autre effets y etant au citoyen guiadier homme de loi pour onze livres

(f°42) une volliere au citoyen jourdan, vingt quatre sous

(f°46) une pendulle à rouage de bois à jacques gravé père pour deux livres douze sous

(f°49) Sur l'endroit le dit jourdan a compté à Le gall ic, dix huit l ivres hui t sous qu'il a reç u du domestique pour vente de lait comme herbes du j ardin et marc de pome les deux grenier des écurie sise au bas de la cour verte (f°9 i nventai re n°2) quinze millier (f°36) trois autres milliers (de foin) dans le pavillon à gauche de la cour verte

(f°43) une huche de paille dans le pavillon à droit de la coure verte D'après quoi j'ai posé des bandes et palfiché tous f°49 verso et 50 recto : payé aux trois ouvriers pendant la les endroits qui m'ont paru susceptible de l'êtreet vente pour quarante trois journées chaque et les livraisons ayant interpellée ledit fax de me déclarer s'il n'est jusques et y compris le trente avril à raison de 15 sous par point a sa connaissance que le sr mauduit eut des jour, 96 livres 16 sous et sont tous les meubles et effets par meubles ailleurs m'a répondu qu'il ne connoissé nous vendus au nom de la nation excepté ceux reservé par autre meubles ny effets (...) et attendu que le le Di rectoire, dont etat en sera fait par le citoyen Ropert nombre des clef de ladite maison se trouvent au commissaire procedant à la dit vente, contradictoirement nombre de vingt trois et d'un poi trop considérable avec le citoyen jourdan gardien des dit effet, et sur le pour etre déposé au district j'ai renfermé sous clef requi sitoire verbal du citoyen commissaire avons raté le 86 dans l'armoire du linge le nombre de vingt d'icelle citoyen gallic surnumeraire des droits denregistrement et etiqueté avec onze autre clef dont j e n'est pu moi Roger huissier s oussignant au li eu du Coscro tant pour connoitre l'usage et ayant renfermé ladite armoire etre present aux soutirages des boissons v endues, livraison ji ai pos é une nouvel le bande en date de ce jour et d'une grande parti des foins jusques et compris le 30 avril à avant la cloture du presant la fille de basse cour l'effet de poursuiv re le recouvrement des deniers du produit m'a déclaré qu'il y avoit un nombre de vingt a de la dite vente la quelle se monte sauf erreur de (...) et trante poull et courant dans la cour (...) j'ai déclaré calcul à la somme de 10777 livres 13 sous (...) comme ossi me charger de la clef de ladite armoire pour etre avons ce dit jour 30 avril tres expressement fait défenc e et déposé au directoire du district du faouet. refus é au citoyen moricette de quimperlé, arivé de hyer soire, l'enlèv ement des orangers, tourne broches, trumau, (signé) Le Fax, Jourdan, Bazin chauffots et foteuil le, lui adjugé pendant le cours de la dite vente et c e à defaut de payement de sa pare le tout en conformité de la loi sauf à revendre les dits effets par fol enchere sil est vu bon etre, declarant nous retirer à guemené demain premier mai, fait et arreté au lieu du Coscro s ous les seings du citoyen Ropert commissaire et autres soussignés ce jour 30 avril 1793 lan deux de la république française les 4 lettres finales du mot contradictoirement, ceux jusque et compris l e 30 avril et en interligne bon. (...) sur laquelle somme est déduite celle de 370 l ivres 14 sous que le citoyen jourdan s'es t retenue comme en ay ant fait les avances en qualité de gardiataire pour frais de domestiques et autres employés en la maison du Coscro. total 11012 livres 13 sous 4 deniers montant effectif de la dite vente versée à la caisse du séquestre (...) au faouet le 12 septembre 1793 2è de l a république franç aise une et indivisible (...)"

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Procès verbal de Mesurage et estimation afin de partage en trois lots des biens immeubles de la succession de Thomas Le Pape. 1803-1804

"Extrait des régistres et minutes du greffe du Tribunal de première Instance du troisième Arrondissement Communal, séant à l'Orient, Département du Morbihan. Le Vingt vendémiaire an Treize, au Greffe a été déposé par françois-marie Frogerays, cadet, demeurant à l'Orient, un procès verbal de Mesurage et estimation afin de partage en trois lots des biens immeubles de la succession de Thomas Le Pape, estimés en principal la somme de cent deux mille douze francs, rapporté à requête d'Elisabeth-marie-Catherine Le Pape, demandresse, contre Théodore Thomas, dit Vrénière et suzanne Le Pape son épouse et Jeanne-marie Viencei, veuve Roche, ayeule maternelle et tutrice d'Amélie Le Pape, défendeurs, par Jean-hyacinthe Deschiens, Joseph-Martial Le Bris et le déposant, experts nommés pour le Tribunal de première instance de cet arrondissement ; les" 1er, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 10, 11, 12, 13, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 29, 30 "Brumaire ;" 1er, 2, 3, 4, 5, 6, 7 "frimaire ;" 1er, 2, 3, 4, 5, 6, 8, 9, 10, 11, 12, 13 "Prairial ;" 1er, 2 "complémentaires dernier ;" 10, 11 et 12 de ce mois, enregistré ce jour à l'Orient par Charil (...). Duquel dépôt actes a été rapporté par nous greffier sous son seing et le notre. Led. registre signé progerays cadet, pre Jn Regnaud, greffier. En marge dudit régistre est ecrit : Enregistré à l'Orient, le vingt vendémiaire an treize, folio" 34 "verso, numéro" 10, "(...) signé Charil. Suit la teneur du procès-verbal de mesurage et estimation ci-devant Mentionné. Mesurage et estimation a fin de partage en trois lotties des biens provenant de la succession de feu Thomas Le Pape, fait a requête de Demoiselle Elisabeth-marie-Catherine Le Pape, demandresse audit partage, et demeurant à l'Orient. Contre Théodore Thomas dit Vrénière et Suzanne Le Pape son épouse, et dame Jeanne-marie Viencei, veuve Roche, ayeule Maternelle et tutrice d'Amélie Le Pape, demeurant Tous également A l'Orient et défendeurs audit partage. Auquel partage a été vacqué par nous, Jean-hyacinthe Deschiens, françois-marie Frogerays cadet, demeurant à l'Orient, et Joseph-martial Le Briz, notaire à Guémené, experts nommés à cet effet par jugement du tribunal civil de l'arrondissement de l'Orient, en datte du quinze fructidor an Onze, enregistré audit lieu, le vingt six dudit, par Charil pour dix-sept francs cinq centimes, et en vertu de nos prestations de nos prestations de serment devant le citoyen Gillat, juge à ce commis par le dit jugement ; suivant autre acte en date du deux complémentaire suivant, enregistré à Lorient le six des dits Jours par Charil (...) ; et y avons procédé sur la montrée qui nous a été faite par les divers fermiers, comme suit, ce jour Premier Brumaire an douze.

Grand des Biens Art.1er La maison principale du coscro, située en lignol près le guémené, département du morbihan ; la ditte maison ouvrant au midi, ayant deux longères, quatre arras et un mur de refend ; les dittes longères ayant de long (32 m, 960 mm), de franc (6 m 981 mm) et de haut (10 m 229 mm) par réduction. La ditte Maison composée, boût du levant, au Rez-de-chaussée, de deux chambres ; au premier Etage, Egalement de deux chambres ; au dessus deux gréniers séparés par une cloison, et sous l'escalier un petit caveau. Boüt du couchant, au Rez-de-Chaussée, de deux Chambres, au premier étage, de deux autres et d'un grénier regnant sur icelle. L'Escalier et les appuis en pierres de Taille. En la longère du nord Trois portes communiquent aux appentis dont il sera fait mention ci-après. Et attendu qu'il est tard, avons renvoyé à demain pour la continuation et arrêté le présent sous nos seings La minute signée Deschiens, Frogerays Cadet, Le Briz.

Avenu ce jour deux brumaire an douze, nous Experts susdits avons à même requête, continué et nous sommes occupés à prendre les proportions et nottes pour servir au toisage et cubage, des déblais des caves, fondation et de la maçonnerie, et après avoir été occupés le dit jour aux opérations ci-dessus, avons renvoyé à mardi prochain pour la continuation et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée Frogerays Cadet, Le Briz, Deschiens. Avenu ce jour quatre brumaire an douze, nous experts susdits nous sommes occupés de Calculs, Réduction et récapitulation des proportions de toisage, cubage et prix pour argent, et avons trouvé que la ditte maison s'élève par arrentement à la somme de (...) 204 f. 00. Et ayant été occupé comme dessus, avons renvoyé à demain pour la continuation, et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée Le Briz, Frogerays Cadet, Deschiens.

Avenu ce jour cinq brumaire an douze, nous (...) susdits avons, à même requête, et sur la même montrée continué comme suit. Art. 2. Joignant l'arras du levant coté du nord du précédent article, un petit corps de bâtiment en appentis à une longère et deux pignons composé de deux cabinets dont celui du Rez-de-Chaussée est séparé de la Seconde chambre, boût du levant par un petit office. Ayant de long (3 m 572 mm) ; de franc (3 m 85 mm), et de haut (6 m 495 mm) par réduction arrenté (...) 12 f. 00.

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Art. 3. Au midi du précédent article, un petit corps de logis, dit la Chapelle, à une longère et un pignon et ayant de long (4 m 59 mm) ; de franc (3 m 572 mm) et de haut (3 m 247 mm), le tout par réduction, estimé par arrentement (...) 2 f. 00. Art. 4. Au couchant de l'article premier, un bâtiment dit la remise ouvrant au midi sur la cour, ayant audessus un grénier auquel on communique par celui de l'article suivant, ayant de long (9 m 417 mm), de franc (5 m 682 mm) et de haut (5 m 196 mm) par réduction, le tout estimé par arrentement (...) 10 f. 00. Art. 5. Au nord du précédent article un logement en appentis servant de bucherie à une longère sur pilotis et un demi pignon au couchant, ayant ses ouvertures au nord et un grénier au dessus, desservi par un escalier de bois ; dans le pignon du couchant une ouverture sur ledit grenier. Ayant de long (10 m 67 mm), de franc (5 m 196 mm), et de haut (3 m 85 mm) par réduction, estimé par arrentement (...) 7 f. 50. Signé frogerays cadet, Le Briz, Deschiens.

Art. 6. Joignant et longeant la longère du nord, boût du couchant de la maison principale, un bâtiment en appentis, à une longère et deux demi-pignons, composés de deux caves séparées en partie par un mur de refend ; au Rez-de-Chaussée de deux appartements et de deux autres au premier étage, ayant de long (13 m 964 mm) ; de franc (4 m 59 mm), et de haut (7 m 631 mm) par réduction, le tout estimé par arrentement la somme de (...)17 f. 00. Art. 7. Flanqué contre la longère du nord de la maison principale et joignant du levant le précédent article, un petit bâtiment servant de latrines à deux longères et un pignon, ayant de long (2 m 760 mm), de franc (3 m 85 mm) et de haut (6 m 819 mm) par réduction, restera indivis. (...). Mémoire. Art. 8. Joignant la longère du nord de la ditte maison principale, boût du levant du précédent article, un appentis à une longère au nord, composé d'une arrière cuisine au Rez-de-Chaussée et d'une Mansarde audessus ; ayant de long (4 m 222 mm) de franc (5 m 682 mm) et de haut (4 m 546 mm) ; le tout par réduction, estimé par arrentement (...) 6 f. 00. Art. 9. Joignant et longeant la longère du nord de l'article premier et au levant du précédent un corps de logis à deux longères et un pignon composé d'une cuisine au Rez-de-Chaussée, d'une chambre au premier étage et d'une mansarde au dessus, en la longère du levant cinq ouvertures et dans le pignon du nord deux autres. Ayant de long (8 m 605 mm), de franc (5 m 601 mm), et de haut (7 m 794 mm) le tout par réduction estimé par arrentement (...) 30 f. 00. Art. 10. La cour au midi de la maison principale, ayant ses murs de levant et couchant, sa porte cochère à deux bâtants et clairvoie, un puits au centre et une auge de pierre laditte Cour Contenant en fond (33 a 60 ca), estimée par arrentement (...) 3 f. 00. Art. 11. Un Pavillon en la cornière du midi au couchant de la Cour, ouvrant au levant à quatre arras, ledit pavillon servant d'Ecurie ayant ratelier et deux crenaux au nord contre les deux sommiers, un lit de domestique, un grénier au dessus, ayant de long (8 m 605 mm), de franc (7 m 306 mm), et de haut (3 m 897 mm), par réduction estimé par arrentement (...) 12 f. 00. Art. 12. Un autre pavillon, en face du précédent, ouvrant au couchant aussi à quatre arras et composé d'une écurie et d'un grénier au dessus auquel on communique par une échelle à pied droit, ayant de long (8 m 768 mm), de franc (7 m 469 mm), et de haut (5 m 196 mm), par réduction, estimé par arrentement (...) 12 f. 00. Note rajoutée au crayon : pavillon du sonneur. Art. 13. Joignant la longère de la chapelle une petite cour ouvrant au midi, ayant au boût du levant les ruines d'un chenil, contenant en fond (45 ca), estimé par arrentement (...) 0 f. 10 c. Art. 14. Joignant l'article précédent, une autre petite cour ouvrant au nord, contenant en fond (26 ca) estimé par arrentement (...) 0 f. 06 c. Art. 15. Au couchant des articles précédents et au nord de l'art. ci-après, un logement dit l'orangerie, ouvrant au midi, à deux longères et deux pignons, ayant de long (8 m 280 mm), de franc (5 m 196 mm) et de haut (2 m 923 mm), par réduction, estimé par arrentement (...) 6 f. 00. Art. 16. Au midi du précédent article un jardin ayant ses murs aux levant, midi et nord, bout du couchant, avec une ouverture au levant sur la cour et une autre au couchant sur le bois de haute futaye, contenant sous fond (9 a 72 ca), estimé par arrentement (...) 12 f. 00. Ayant été occupés ledit jour, comme dessus, avons renvoyé à demain pour la continuation, et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée frogerays Cadet Deschiens, Le Briz.

Avenu ce jour six brumaire an douze, nous experts et tiers susdits avons à même requête, continué comme suit. Art. 17. Au nord des deux derniers articles, au levant de la basse cour et ouvrant sur icelle, un logement servant de hangard, à deux longères, dont celle du couchant sur pilotis, ayant au dessus ses greniers desservis par un escalier commun avec 89 celui de l'article suivant, joignant le pignon du midi de l'article suivant, un vieux four dans la longère du levant et y pratiqué, des latrines à deux lunettes, ledit hangard ayant de long (17 m 48 mm) ; de franc (5 m 196 mm) et de haut (3 m 572 mm), le tout estimé par arrentement (...) 18 f. 00. Art. 18. Au nord du précédent une maison à deux longères, deux pignons et un aras, Egalement au levant de la basse cour, composée de trois appartements, dont deux servant d'Ecuries. Au dessus un grenier régnant dans toute sa longueur et desservi par l'Escalier du précédent article, ayant de long (18 m 997 mm), de franc (5 m 196 mm), et de haut (4 m 59 mm), par réduction, estimé par arrentement (...) 33 f. 00. Art. 19. Au nord du précédent, une maison à deux longères, un pignon au nord et un aras, composée de deux écuries au dessus desquelles règne un grenier ayant échelle et trappe, ayant de long (20 m 134 mm), de franc (5 m 358 mm) et de haut (4 m 546 mm) par réduction, estimée par arrentement (...) 27 f. 00. Art. 20. En face des deux articles précédents, au couchant de la basse cour, une maison ouvrant au levant, boût du midi, composée de deux appartements dont un à feu, séparés par une cloison, une écurie au nord ; au dessus d'Iceux un grenier regnant dans toute la longueur et desservi par un escalier pratiqué dans le premier appartement, boût du midi ; la dite maison à deux longères, deux pignons et un aras ; dans le pignon du midi un four, ayant de long (18 m 997 mm) ; de franc, (5 m 196 mm) et de haut (4 m 59 mm), par réduction, estimé par arrentement (...) 39 f. 00. Art. 21. Au nord du précédent article, une maison à deux longères et un pignon au nord, composée de deux appartements séparés par un aras, celui boût du nord servant d'Ecurie ; au dessus un grenier régnant dans toute la longueur, desservi par un escalier à pied droit, ayant de long (20 m 134 mm) ; de franc (5 m 358 mm) et de haut (4 m 546 mm) par réduction, estimé par arrentement (...) 27 f. 00. Art. 22. La cour au nord de la ditte Maison principale, Cernée aux midi, levant et couchant par le logement et au nord par un mur contenant en fond (23 a 70 ca). Au centre un puits avec son balancier et une auge en pierre ; boût du nord, deux murêts servant d'abri aux espaliers ; dans ledit mur de cloture une porte ; au couchant près la porte Cochère un pan de mur ; le tout estimé par arrentement (...) 4 f. 50 c. Art. 23. Au couchant de l'avant cour, une rangée de maisons, ouvrant au levant à deux longères et trois pignons : l'Appartement bout du midi servant de pressoir ; bout du nord un grand sellier, au dessus un grénier séparé par un mur de refend ; dans le pignon du midi une Cheminée, ayant de long (38 m 318 mm) ; de franc (5 m 845 mm) et de haut (3 m 897 mm), par réduction, estimé par arrentement (...) 36 f. 00. Art. 24. Joignant le pignon du midi du précédent article un chenil ouvrant au levant, à deux longères et un pignon ; au midi une petite cour contenant en fond (1 a 62 ca), avec ses murêts au cerne fors du nord. Le dit Chenil ayant de long (3 m 85 mm), de franc (2 m 435 mm) et de haut (1 m 786 mm) par réduction estimé par arrentement (...) 1 f. 50 c. Art. 25. Au levant des précédents articles, l'avant Cour, l'aire à battre y étant, cerné d'un murêt ; au centre un colombier ayant de pourtour (25 m 5 mm), et de haut (6 m 819 mm). Au nord un petit muret servant à garantir les espaliers. La ditte avant cour contenant en fond (23 a 9 ca) ; le tout estimé par arrentement avec le fruitier en plein vent et en espalier (...) 3 f. 00. Art. 26. Au nord de l'article précédent un jardin cerné de ses murs, fors à vis du sellier, contenant en fond (5 a 16 ca), Estimé par arrentement, y compris la plate bande avec son murêt y joignant au midi, et les fruitiers, au levant en allant à la porte cochère qui mène au carouche (...) 8 f. 00. Art. 27. Au midi de l'avant cour, une pièce de terre sous labour cernée de ses murets, fors au levant, ayant au midi et donnant sur la levée, une porte cochère, au couchant un murêt servant de cloture à une plate bande ; la ditte pièce contenant en fond (17 a 62 ca), estimée par arrentement, avec les fruitiers (...) 15 f. 00. Art. 28. Au midi de la cour et de la maison principale, une terrasse cultivée, séparée en deux par l'allée du grand jardin, et de ce dernier par des douves ; au levant une porte à clairvoie, donnant sur le bois de haute futaye ; laditte terrasse contenant en fond (8 a 81 ca), estimée par arrentement y compris le support d'un cadran et les douves, (...) 9 f. 00. Et ayant été occupés le dit jour aux opérations ci-dessus, avons renvoyé à demain pour la continuation et arrêté le présent sous nos seings ; la minute signée frogerays cadet, Le Briz, Deschiens.

Et avenu ce jour sept brumaire an douze, nous experts susdits avons à même requête, continué comme suit. Art. 29. Au midi du précédent article, bout du levant, un pavillon servant actuellement de serre, ouvrant au couchant, composé d'une chambre sur terrasse et d'un grénier au dessus auquel on communique par une Echelle à pied droit ; dans la chambre basse une cheminée ; ledit bâtiment à quatre aras, ayant de long (6 m 819 mm), de franc (6 m 495 mm) et de haut (7 m 794 mm), par réduction, estimé par arrentement (...) 18 f. 00. Art. 30. En face du précédent, un autre pavillon ouvrant au levant, servant de logement au jardinier, composé d'une cave, d'une chambre et d'un grénier au dessus, le dit bâtiment également à quatre aras, ayant les mêmes proportions que l'article 90 précédent, estimé par arrentement (...) 8 f. 00. Art. 31. Au midi des précédents articles, un jardin contenant en fond, avec édifices au cerne, fors à vis des pavillons, (129 a 37 ca). Dans le mur du levant une porte à chaque extrémité ; dans celui du midi, au centre, une barrière à clairvoie et coté du couchant une petite porte pour issüe, près icelle dans la cornière, une esplanade ; le tout estimé par arrentement (...) 68 f. 00. Art. 32. Une petite pièce de terre sous pature sans édifices, au couchant et partie du midi du jardin ci-dessus et au levant de la chaussée conduisant au moulin, contenant en fond (28 a 56 ca), estimée par arrentement (...) 8 f. 00. Art. 33. Une autre pièce de terre sous pature, nommée prat-er-levé-izellauf, au midi du précédent, au couchant du bois Tailli, au levant de la levée, contenant sous fond et fossés au midi, y compris les douves (54 a 70 ca), estimée (24) francs par arrentement (...) 24 f. 00. Art. 34. Autre pré sous pature nommé prat bras er levé arscort, donnant du couchant sur la même levée, ayant aux midi, levant et bout du levant la rivière de scorff, et bout du couchant au nord du précédent article, contenant en fond sous fossés (2 ha 79 ares 58 ca) estimé par arrentement (...) 60 f. 00. Art. 35. Autre pré fauchable nommé prat serhe-er-levée, donnant du levant sur la ditte chaussée, du nord sur l'étang dont il sera fait mention ci-après, du midi sur terre de Kyar, du couchant sur l'avenüe conduisant aux dites dépendances, contenant en fond sous fossés des couchant et Midi, (1 ha 52 a 5 ca), estimé par arrentement, avec les bois réduits en fond, (...) 80 f. 00. Art. 36. Au couchant du précédent article, une avenüe plantée de hêtres, conduisant de l'étang à une pièce de terre nommée l'étre-er-gleut et bornée au couchant par les terres de Kyar, contenant en fonds sous fossés au nord et y compris une partie de terrain déclos, au nord de la ditte avenüe et conduisant à la principale, (48 a 93 ca), estimé par arrentement avec le bois réduit en fond (...) 18 f. 00. Art. 37. L'Etang actuellement à sec au couchant de la levée, contenant en fond (41 a 33 ca) estimé par arrentement trois francs (...) 3 f. 00. Art. 38. Les bois en avenües plantés à chaque côté du chemin, conduisant de l'avenüe mentionnée en l'article 36, à la principale et à celle de Kliguinic, estimés par arrentement en franc (...) 18 f. 00. Art. 39. Une pièce de terre nommée parc-er-véchenec, donnant au midi sur l'étang, au levant sur la levée, et du surplus sur les dépendances du pourpris, contenant en fond, y compris les murêts au cerne, fors du levant en partie du nord, (2 ha 18 a 80 ca), estimée par arrentement, avec les fruitiers y étant, (...) 98 f. 00. Et ayant été occupé le dit jour, comme dessus, avons renvoyé au huit brumaire an douze, pour la continuation, et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée frogeray cadet, Le Briz, Deschiens.

Avenu ce jour huit brumaire an douze nous, experts susdits avons, à même requête continué comme suit. Art. 40. Au midi du grand jardin, un bois tailli, séparé par une allée de charmille, contenant en fond (68 a 7 ca), estimé par arrentement (...) 24 f. 00. Art. 41. Le Bois de haute futaye situé au levant du grand Jardin et des bâtiments, borné des autres côtés par les prairies, contenant en fond, y compris les fossés du côté d'icelles, l'emplacement de deux parcelles de terre chaude et de Glacière, (4 ha 2 a 26 ca), estimé par arrentement (...) 135 f. 00. Art. 42. Au nord de l'article précédent, une petite pièce de terre sous pature, contenant en fond avec ses édifices au cerne, fors à vis de l'article précédent, (24 a 61 ca), estimée par arrentement (...) 9 f. 00. Art. 43. Une pièce de terre chaude au nord de la cour et de la maison principale, au couchant du bois de haute futaye, au levant de l'article suivant et au midi de la grande prairie, contenant en fond (52 a 87 ca), estimé par arrentement (...) 20 f. 00. Art. 44. Au couchant du précédent article et au nord de l'avant-cour, une pièce de terre sous pature, sans édifices ni bois, contenant en fond (38 a 28 ca), estimée par arrentement (...) 3 f. 00. Art. 45. L'avenüe principale plantée en châtaigners, à prendre de la porte cochère de l'avant cour, et aboutissant en droit à l'avenüe qui conduit de Kliguinic au moulin de Coscro y compris dans l'enclave de la demi lune, un boût de terrain, côté du midi, le tout contenant en fond, (35 a 25 ca), estimé par arrentement (...) 20 f. 00. Art. 46. Une grande pièce de terre, sous pature, nommée Gouarem bras-er-hoz-Crave, contenant sous fond avec ses édifices du bout du levant et côté du midi, en long sur l'avenüe ou chemin du dit Coscro au bourg du Lignol, donnant du boût du couchant, sur terre de Kvehen, (7 ha 84 a 64 ca), estimée par arrentement (...) 75 f. 00.

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Art. 47. Autre pièce de terre froide, sous lande, nommée Gouarem-bihan, contenant sous fond, avec ses fossés du côté du midi, (1 ha 94 a 49 ca), estimée par arrentement avec les bois réduits en fond, (...) 40 f. 00. Art. 48. Une grande pièce de terre sous pature nommée prat-er-maner ou prat-bras, donnant du nord sur la Rivière de scorff et du surplus sur terre du pourpris, contenant en fond (6 ha 19 a 94 ca), estimée par arrentement (...) 292 f. 00. En la cornière du couchant au midi de la ditte prairie et joignant le carouche porté article (44) ci-dessus, le douet1 à laver et son Réservoir, le petit terrain au dessus jusqu'au dit carouche et douze pieds de pourtour aux dits objets, resteront indivis entre les Copartageant cy (...) Mémoire Art. 49. Une pièce de terre en partie sous tailli et en autre partie sous haute futaye, dit Coet-er-pont, donnant du couchant sur terre et garenne de Kliguinic, du boût du nord sur une plantation de trembliers, joignant le pont et du surplus sur terre du pourpris contenant en fond, avec ses fossés, avis la grande prairie, (2 ha 99 a 3 ca) estimée par arrentement (...) 72 f. 00. Et ayant été occupé le dit jour, comme dessus, avons renvoyé au dit brumaire an douze pour la continuation, et arrêté le présent, sous nos seings. La minute signée frogeray cadet, le briz, Deschiens. Avenu ce jour dix brumaire an douze nous experts susdits, avons, à même requête continué comme suit.

Métairie de Kliguinic en Lignol Art. 50. du Grand des Biens Un corps de logis couvert en paille, ouvrant au midi sur la cour, consistant en deux appartements séparés par une cloison en planches deboût sur seuil de bois ; celui, boût du couchant servant de logement aux fermiers et celui du boût du levant servant d'écurie ; contre la ditte cloison, côté du couchant, un escalier à pied droit pour communiquer à un grénier régnant sur les dits appartements ; ayant de long (19 m 890 mm) ; de franc (5 m 277 mm), et de haut (3 m 409 mm), par réduction. Au devant vers la partie du couchant du dit corps de logis, un puits avec une auge de pierre, le tout estimé par arrentement, avec la cour et issües en droit (...) 30 f. 00. Art. 51. Un refuge à porcs en appenti contre le pignon du couchant du précédent corps de logis ouvrant au midi et couvert en paille ; à une longère au couchant, un aras au nord et un pignon au midi, ayant de long (6 m 991 mm), de franc, (3 m 172 mm), et de franc (1 m 948 mm) par réduction, estimé par arrentement, avec la cour et issües en droit, aux midi et couchant, (...) 3 f. 00. Art. 52. Joignant le pignon du levant de l'article premier une écurie en croupe, appellée craou-er-hiérec, ouvrant au midi sur la cour et couverte en paille, à une longère au levant et deux arras, ayant de long (6 m 991 mm), de franc, (5 m 196 mm) et de haut, (1 m 948 mm), par réduction, estimée par arrentement, avec la cour et issües en droit, au nord, (...) 4 f. 50 c. Art. 53. Un petit logement servant d'Ecurie au nord de la cour, vers la partie du couchant, nommé er-sellier, couvert en paille et ouvrant au nord, à deux longères et deux pignons, ayant de long (4 m 113 mm), de franc (2 m 598 mm), et de haut, (2 m 110 mm), par réduction, estimé par arrentement avec ses issües en droit aux nord et couchant, trois francs (...) 3 f. 00. Art. 54. Au levant du précédent article un auvant sur poteaux avec sablière, à chaque côté, sur laquelle est posée la charpente ; ledit auvant couvert en paille, et ayant de long (6 m 170 mm) et de franc (4 m 384 mm), estimé par arrentement avec ses issües en droit des nord et levant un franc (...) 1 f. 00. Art. 55. Le four au levant de la cour, dans la partie du midi, en maçonnerie de moëlon, le foyer et l'ouverture en pierre, couvert de terre et de Gazon, estimé par arrentement, avec ses issües au couchant et au levant (...) 2 f. 00. Et ayant été occupé le dit jour comme dessus, avons renvoyé au onze brumaire an douze pour la continuation et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée Deschiens, Le Briz, frogerays cadet.

Avenu ce jour onze brumaire an douze, nus expert susdits, avons à même requête continué comme suit. Art. 56. Un petit champ, nommé Conarice Bras, au midi des selliers, auvant et four, en majeure partie sous terre de chanvrier et planté de fruitiers, ayant ses édifices au cerne, fors du midi, vers parc-er-leur, le tout contenant ensemble deux fond, (34 a 64 ca), estimé par arrentement, avec les fruitiers et bois réduits en fond, (...) 33 f. 30 c. Art. 57. Un autre petit champ au nord du Grand Corps de logis, appellé Liorhac-adrant-en-thy, sous pature, planté de fruitiers, contenant sous fond avec ses édifices au cerne fors avis des logements, au midi, y joignant et y compris l'enclave formant au petit jardin vers le couchant, (23 a 9 ca), estimé par arrentement avec les fruitiers et bois réduits en fond, (...) 20 f. 50 c. Art. 58. Un grand champ formant deux pièces de terre, l'une au midi de Couharhire-bras et de la rüe batterie2, appellée parc-er-

1 Douet : selon LACHIVER (M.), Dictionnaire du monde rural ; les mots du passé, Paris, Fayard, 1997, il s'agit d'un petit courant d'eau, ruisseau, réservoir creusé de main d'homme, lavoir, mare, abreuvoir ou fontaine. 2 Batterie : selon LACHIVER (M.), Dictionnaire du monde rural ; les mots du passé, Paris, Fayard, 1997, il s'agit de l'aire de la grange où l'on bat les blés au fléau. En Normandie, il s'agit d'un lieu où l'on battait, en plein champ le sarrazin, le colza, les fèveroles, l'avoine et parfois le trèfle violet. 92 leur, terre chaude, sous fruitiers, et en petite partie terre froide, et dans laquelle vers le nord, est la rüe batterie ; dans cette dernière une grange ouvrant au levant et couverte en paille à deux longères et un pignon, au couchant, ayant de long (8 m 118 mm), de franc (5 m 87 mm) et de haut (1 m 299 mm), par réduction. L'autre pièce au couchant de la précédente nommée cohue-er-bous ou cahue-er-boux, aussi en majeure partie terre chaude sous verger, en partie sous pature et terre froide, sous litierres, donnant du nord sur le chemin qui conduit de la présente métairie au village de Kvehen ; le dit champ ayant ses édifices au cerne, fors en partie du midi, vers un petit bois y joignant ; le tout contenant ensemble, sous fond, (3 ha 18 a 48 ca), et estimée par arrentement, avec les fruitiers, bois réduits en fond, rüe batterie et grange, (...) 216 f. 00. Art. 59. Un petit champ sous bois tailli et sous bois et futaye, Coet-cahue-er-boué, aux midi et couchant du précédent article, contenant sous fond, avec ses édifices au cerne, (49 a 58 ca) arrenté avec les bois réduits en fond, (...) 16 f. 00. Art. 60. Un autre petit bois sous futaye et tailli, appellé Coet-bian Cahue-er-boué ou cahue-er-boux, contenant sous fond, avec ses fossés autour, (40 a 11 ca), arrenté avec ses bois réduits en fond, (...) 15 f. 00. Art. 61. Un champ appellé parc Kvehen sous vieillons, ayant ses édifices au cerne, fors du levant vers le précédent et fors partie du couchant vers le nord, àvis de parc-er-Besquellec dépendant de Kvéhen, donnant du nord sur le chemin de Kliguinic au dit Kvehen, coontenant sous fond, avec ses édifices, comme est dit, (72 a 93 ca), arrenté avec ses bois réduits en fond (...) 10 f. 00. Art. 62. Deux pièces de terre chaude, sous verger, et séparés seulement par un sentier ; la première appellée parc pez donnant du midi sur ledit chemin de Kliguinic à Kvehen ; la seconde appellée Parc feutan-er-bouz, au nord de la précédente, donnant du nord sur l'article suivant ; les deux contenant ensemble, sous fond avec leurs fossés autour fors du couchant, vers terre du dit Kvéhen, (3 ha, 37 a 36 ca), et arrenté avec les fruitiers et bois réduits en fond (...) 150 f. 00. Et ayant été occupé le dit jour, comme dessus, avons renvoyé au douze brumaire an douze pour la continuation et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée frogerays cadet, le briz, Deschiens.

Avenu ce jour douze brumaire an douze, nous experts susdits, avons, à même requète continué comme suit. Art. 63. Un bois tailli dans lequel sont quelques hêtres et chênes, en futaye, appellé coet-feutan-er-boux, ayant ses édifices autour, fors du couchant vers le précédent article, contenant sous fond, avec ses édifices, (1 ha 33 a 71 ca), et arrentés avec le bois réduit en fond, vingt quatre francs (...) 24 f. 00. Art. 64. Une pature nommée Gouarem en noterie, sous lande et pature, au nord du précédent article, ayant ses édifices en long au nord vers terre de Kvehen, et du midi, fors vers l'article précédent, contenant le tout ensemble, sous fond, (54 a 70 ca), arrenté avec les bois réduits en fond. (...) 4 f. 00. Art. 65. Une grande pièce de terre froide, appellée parc-lan-bras-er-pont, sous lande et litierre, par laquelle en la partie inférieure, passe le chemin du Guémené a Kverné, ayant ses édifices au cerne, fors du levant, vers l'article suivant, contenant sous fond, (3 ha 50 a 47 ca) et arrentée avec les bois réduits en fond (...) 42 f. 00. Art. 66. Une grande prairie appellée prat-er-pont audessous et au levant du précédent article, ayant ses édifices au Tour, fors du levant, vers la rivière de Scorff, contenant sous fond, (1 ha 68 a 2 ca), arrenté avec les bois réduits en fond, (...) 90 f. 00. Art. 67. Une pature appellée Gouarem Kliguinic ou Gouarem-er-pont, ayant ses édifices au cerne, fors du midi, vers parquic-er- layaux ou parc-er-pont, article suivant, seulement contenant sous fond, (1 ha 28 ca), arrenté avec les bois réduits en fond, (...) 18 f. 00. Et ayant été occupé le dit jour comme dessus, avons renvoyé au treize brumaire an douze pour la continuation, et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée Le Briz, frogerays cadet, Deschiens.

Avenu ce jour treize brumaire an douze, nous experts susdits, avons à même requête continué comme suit. Art. 68. Deux pièces de terre, la première à être prise du côté du levant, appellée parc-er-pont, terre chaude, la seconde appellée parquic-er-layaux, sous pature, les dites plantées de fruitiers, ayant leurs édifices tout autour, y compris l'enclave qui les sépare, contenant ensemble sous fond (84 a 20 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits en fond, (...) 50 f. 00. Art. 69. Un champ appellé parc-er-goz leur, en majeure partie, terre chaude, et en partie terre froide, sous chataigners, et sous litière, contenant en fond, avec ses édifices au cerne, fors du nord, vers le précédent, (1 ha 45 a 87 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits en fond, (...) 102 f. 00. Art. 70. Autre champ, appellé parc-er-verger-Goz, ou parc-er-chenil, terre chaude, plantée de fruitiers, avec une petite terre froide, sous bois dans la partie des midi et couchant, ayant ses édifices au cerne, fors du nord, vers le précédent, contenant sous fond, édifices compris, (1 ha 73 a 82 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits en fond (...) 64 f. 00. Art. 71. Une pièce de terre, appellée parc-lan-en-notterie-y huellanf, terre froide, sous pature et bois, au midi de Gouarem-en- notterie, porté article soixante quatre ci-dessus, ayant ses édifices des nord et couchant, vers la ditte Gouarem, et du midi vers l'article suivant, contenant sous fond (1 ha 45 a 80 ca), arrenté avec les bois réduits en fond, (...) 10 f. 00. 93

Art. 72. Un canton, partie en bois de haute futaye, planté de chataigners, chênes, hêtres, prussiers, bois de trembliers et saudriers, en partie sous lande, cerné des terres ci-devant, fors une petite partie vers le pont rivière de Scorff et grande prairie du Coscro. Ledit canton divisé en différentes avenüe séparée par des allées. L'avenue principale, à prendre depuis le pont, jusqu'à celle en chataigners, à l'entrée de l'avant cour du Coscro, porté article 45. Le tout contenant en fond, y compris cour, issües et placitre de la ditte métairie de Kliguinic, (2 ha 50 a) arrenté (...) 120 f. 00. Et ayant été occupé le dit jour aux opérations ci-dessus, avons renvoyé au quinze brumaire an douze, pour la continuation, et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée Deschiens, Le Briz et frogerais Cadet. Avenu ce jour quinze brumaire an douze, nous experts susdits, avons, à même requête, continué de la manière suivante.

Suite du Grand des Biens Métairie de Kyar

Art. 73. Une maison à être prise la première d'un cours de logement, appellée en Thy ancien, ou la maison principale, ouvrant aux midi et nord, couverture en paille, à deux longères et deux pignons, ayant de long (13 m 964 mm) ; de franc, (5 m 458 mm), et de haut (2 m, 923 mm), le tout par réduction, au pignon du levant, une cheminée ; la ditte maison séparée au Rez- de-chaussée par une cloison en planches sur seuil de bois, formant deux appartements, celui du boût du couchant servant d'Ecurie. Un Grénier régnant sur iceux. Le tout examiné par le détail et arrenté en l'état (...) 27 f. 00. Art. 74 Joignant le pignon du couchant de la précédente maison, un logement appellé er Gambre ou Thy pressour, ouvrant aux midi et nord, couvert en paille, à deux longères, et un pignon au couchant, ayant de long, (8 m 443 mm), de franc, (4 m 871 mm) et de haut (2 m 923 mm) par réduction. Au dit pignon une cheminée dont la tête a été démolie ; au cours deux poutres sans doublage ; un pressoir d'attache avec sa cuve de pierre de granit et une auge en bois, sans autres ustensiles ; le tout vu par le menu et estimé en l'état, arrenté avec la cour et issües en droit aux midi et couchant, (...) 6 f. 00. Art. 75. Une écurie joignant le pignon du levant de la première maison, ouvrant au midi, appellée craou-en-Nohen, couverte en paille, à deux longères et un pignon au levant, ayant de long (4 m 384 mm) ; de franc (5 m 358 mm) et de haut (2 m 598 mm), par réduction, arrenté en l'état avec la cour et issües en droit, au midi, (...) 4 f. 50 c. Et ayant été occupé le dit jour à l'estimation en détail des objets ci-dessus, avons renvoyé au seize brumaire an douze pour la continuation, et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée Le Briz, Deschiens et frogerays cadet.

Avenu ce jour seize brumaire an douze, nous experts susdits, avons, à même requête, continué comme suit. Art. 76. Un corps de logis au levant de la cour, formant deux logements, le premier à prendre du boût du nord, appellé er Gambre, servant actuellement d'Ecurie et le second au midi et séparé d'Icelui par un pignon, appellé en Thy Cozard ; les deux ouvrant au couchant et couverts en paille, à deux longères et trois pignons, ayant ensemble, de long, (18 m 195 mm), de franc (5 m 358 mm) et de haut (2 m 558 mm), par réduction. Au cours des deux appartements quinze poutres couvertes de planches, la longère du couchant en grosse taille, le surplus en maçonnerie de moëlon, au devant du dit cours de logis, un puits dont le contour est en grosse taille ; le tout vû par le détail, arrenté en l'Etat avec la cour et issües au droit, (...) 30 f. 00. Art. 77. Joignant le pignon du nord du premier appartement du précédent corps de logis, un refuge à porc, ouvrant au couchant et couvert en paille, à une longère au nord, ayant de long (5 m 520 mm), de franc (2 m 335 mm), et de haut, (1 m 515 mm), arrenté, en l'Etat, avec ses issües, (...) 1 f. 00. Art. 78. Un logement au midi de la cour, appellé en Thy Coet, ouvrant au levant et couvert en paille, à deux longères et deux pignons, ayant de long (10 m 391 mm) ; de franc, (3 m 572 mm) et de haut (2 m 598 mm) par réduction, arrenté en l'Etat avec ses issües, six francs (...) 6 f. 00. Art. 79. Une maison au couchant de la cour et au midi de thy-er-pressouer, article deux, ayant ses ouvertures principales au nord, sur la cour et couverte en paille, à deux longères et deux pignons, ayant de long (7 m 306 mm), de franc (4 m 384 mm), et de haut (2 m 110 mm), par réduction. Au pignon du levant une cheminée, au devant de la porte d'entrée ; un ponceau pour l'écoulement des eaux ; le tout examiné par le menu, arrenté avec ses issües au nord, (...) 9 f. 00. Art. 80. Joignant le pignon du couchant de la précédente maison, un petit logement, appellé craou-bras-en-nohen, ouvrant au nord et couvert en paille, à deux longères et un pignon au couchant, ayant de long (4 m 708 mm), de franc (2 m 760 mm), et de haut (2 m 110 mm), par réduction, arrenté avec ses issües en droit, (...) 3 f. 00. Art. 81. Un petit jardin appellé Jardine er-pohuc-Coz, au couchant d'un cours de logement en ruine, en apparence de cinq pignons, ayant ses murs aux levant et midi sur le placitre et le chemin qui conduit à Gouarem-er-ougran et ses taluts et murtins aux couchant et nord, vers l'article suivant ; le dit jardin contenant sous fonds, fossés, taluts et murtin, Ruines et logement, 94 placitre et issües au levant du dit jardin et au midi desdits logement en ruine, (4 a 86 ca), le tout arrenté (...) 4 f. 50 c. Art. 82. Un grand chanvrier au couchant du précédent article, en partie terre chaude et en partie sous pâture, appellé Couarhiec Bras-er-ouyraux en partie sous fruitiers, ayant ses édifices au couchant vers l'article suivant, au nord vers le chemin dit hent-er-feutan, du levant vers la cour seulement, et du midi vers le chemin dit hent Gouarem-er-ouyraux, contenant sous fond, (27 a 35 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits en fond, (...) 13 f. 50 c Et ayant été occupé le dit jour aux opérations ci-dessus, avons renvoyé au dix sept Brumaire de l'an douze, pour la continuation, et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée Deschiens, Le Briz, frogerays cadet.

Avenu ce jour dix sept brumaire an douze, nous experts susdits, avons à même requête, continué comme suit. Art. 83. Un petit chanvrier, en majeure partie sous pature et en petite partie sous jardin, appellé Couarhiec izellanf-er-ouyraux, ayant ses édifices autour, fors du levant, vers l'article précédent contenant sous fonds, (15 a 19 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits en fond (...) 5 f. 50 c. Art. 84. Une grande pièce de terre sous pature, appellée Gouarem-er-ouyraux, au-dessus, et au couchant du précédent article, sans édifices, en laquelle sont trois douets, dont un à laver et les deux autres à rouir chanvre, contenant sous fond (75 a 97 ca), arrenté avec les bois réduits en fond (...) 10 f. 00. Art. 85. La Rüe batterie au nord des premiers logements, ayant ses édifices du levant vers le chemin seulement dans laquelle rüe batterie est une grange au nord vers la partie du levant, couverte en paille, à deux longères, un pignon au nord, et deux pans de mur avec un pilastre à chaque côtés, au midi, pour recevoir des venteaux, ayant de long (7 m 794 mm), de franc (5 m 196 mm), et de haut, (1 m 299 mm), par réduction, et la ditte rüe batterie, contenant en fond, avec ses issües et grange, (12 a 15 ca), le tout arrenté (...) 9 f. 50 c. Art. 86. Un petit champ, terre chaude, planté en fruitiers, appellé parc bihan-er-leur, sous vieillons, au nord de la ditte rüe batterie, ayant ses édifices autour fors du couchant, vers l'article suivant, contenant sous fond (34 a 3 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits en fond, (...) 18 f. 00. Art. 87. Un chanvrier appellé courhiec-er-lierhuc, planté de fruitiers, au couchant du précédent article, ayant ses édifices autour, fors vers le four et l'auvent y joignant, contenant sous fond, y compris le petit terrain à être pris en la cornière du midi au couchant dans lequel est la fontaine du dit village avec celui sous le four et le petit auvent, (15 a 80 ca), le tout arrenté en l'état avec les fruitiers et bois réduits, en fond, (...) 13 f. 25 c. Art. 88. Un pré appellé prat-er-saut, donnant du boût du nord, sur le chemin du dit village au bourg de Lignol, du couchant, sur l'article suivant, contenant sous fond, avec ses édifices autour, fors vers les deux précédents articles et vers couarhiec yzellanf, (55 a 91 ca), arrenté avec les bois réduits en fond (...) 30 f. 00. Et ayant été occupé le dit jour au mesurage des dittes pièces et à leur arrentement, avons renvoyé au dix-huit brumaire an douze, pour la continuation et arrêté le présent sous nos seings, la minute signée, Deschiens, Le Briz et frogerays cadet.

Avenu ce jour dix-huit brumaire an douze, nous experts susdits, avons à même requête, continué comme suit. Art. 89. Une grande pièce de terre appellée parc-bras-mané-bihan en majeure partie terre chaude et en petite partie terre froide, ayant ses édifices autour fors vers le précédent article, contenant le tout, ensemble sous fond, (1 ha 70 a 18 ca) arrenté avec les bois réduits en fond, (...) 38 f. 00. Art. 90. Un petit champ appellé parquic-mané-bihan, terre froide sous lande et littière au dessous et au midi du précédent, ayant ses édifices aux midi et couchant vers la garenne y joignant ; contenant sous fond (12 a 76 ca), arrenté avec les bois réduits en fond, (...) 1 f. 50 c. Art. 91. Un champ appellé parc-er-bleuven, terre chaude, sous verger, ayant ses édifices autour, fors vers parc-bras mané-bihan, contenant sous fond (71 a 62 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits en fond, (...) 33 f. 00. Art. 92. Une garenne appellée gouarem-er-Baraval, au couchant du précédent article, sous landes et patures, ayant ses édifices du boût du levant vers le chemin de Kyar au bourg de Lignol, du couchant sur un chemin de servitude privatif à la ditte métairie, donnant du nord sur un bois tailly, contenant sous fond, y compris les édifices, (1 ha 76 a 26 ca), arrenté avec les bois réduits en fond, (...) 9 f. 00. Art. 93. Une grande pièce de terre froide, appellée par-lan-bihan, sous landes et bois de prussier, ayant ses édifices des couchant et nord et levant bout du midi, en droit du dit petit chemin privatif, donnant du midi sur Gouarem bras et du couchant sur lande dépendant de begue-er-lan, contenant sous fond, y compris les édifices, (2 ha 4 a 57 ca), arrenté avec les bois réduits en fond (...) 18 f. 00. Art. 94. Un parc sous lande et prussiers et chênes, appellé Lan bras, au nord du précédent article et au couchant du bois tailli ci- après, ayant ses édifices au nord sur le chemin de Kyar à lignol, et du couchant sur le chemin de begue er lan et du hainguer, contenant sous fond (6 ha 3 a 52 ca), la ditte pièce de terre arrentée en l'état avec les bois réduits en fond, (...) 33 f. 00. 95

La moitié pour Kyar est de seize francs, cinquante centimes, l'autre moitié sera employée aux droits de Kvehen, pourquoi on n'emploie que (...) 16 f. 50 c. Et ayant été occupé ledit jour aux opérations ci-dessus, avons renvoyé au dix neuf brumaire pour la continuation, et arrêté le présent sous nos seings la minute signée Deschiens, Le Briz, frogerays cadet.

Avenu ce jour dix neuf brumaire, nous experts susdits, avons à même requête, continué comme suit. Art. 95. Au levant du précédent article, un bois tailly nommé coet-baraval, ayant ses fossés au cerne, contenant en fond (2 ha 66 a 21 ca). Ledit tailly divisé en trois pièces séparées par des fossés et dont une portion, dans la cornière du levant au midi, en forts balivaux, formant aujourd'hui une futaye, le tout arrenté (...) 40 f. 00. Art. 96. Un parc sous lande, appellé, parc-lan-yhuellanf, ayant ses édifices du levant vers l'avenüe qui conduit du Coscro vers le dit bourg de lignol, du nord vers une partie déclose, sous bois de prussiers et autres bois dépendants de Kvehen, et du couchant sur le chemin qui conduit de Kyar au bourg de lignol ; le tout contenant sous fond (79 a 1 ca), arrenté avec les bois réduits en fond et y compris ceux de hêtres en bouquet, plantés en un petit terrain au nord vers la partie du couchant, se terminant en angle vers le midi, en la ditte avenüe du Coscro, au dit bourg de Lignol, (...) 2 f. 50 c. Art. 97. Une pièce de terre sous bois tailly (coupé depuis un an) appellé Coet-tail-yhuellanff, au midi du précédent article, donnant du couchant sur le chemin du dit Kyar au dit bourg de lignol ; du midi sur l'article suivant, et du nord sur la ditte avenüe, contenant en fond avec ses édifices au tour, fors du midi, (2 ha 6 a 64 ca), arrenté avec les bois réduits en fond, (...) 28 f. 00. Art. 98. Un champ sous terre chaude, appellé parc-er-faven, au midi du précédent, donnant du couchant sur le chemin de Kyar au dit bourg, contenant sous fond avec ses édifices autour, fors du levant, (46 a 80 ca), arrenté avec les bois réduits en fond, (...) 10 f. 00. Art. 99. Autre champ aussi terre chaude, appellé parc er-Guigneche-yhuellanff, au levant du précédent article, donnant du nord sur Coet-Tail-yhuellanff, et du midi sur parc Guigneche izellanff, contenant en fond avec ses édifices au cerne, fors du levant, (48 a 62 ca), arrenté (...) 10 f. 50 c. Art. 100. Autre également terre chaude, appellée Parc ledan, ou parc-er-lan, au levant du précédent, donnant du levant sur la ditte avenüe du Coscro au bourg de Lignol, contenant sous fond avec ses édifices autour, fors du midi, (66 a 85 ca), arrenté avec les bois réduits en fond, (...) 12 f. 00. Et ayant été occupé le dit jour, comme dessus, avons renvoyé au vingt brumaire an douze pour la continuation et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée Deschiens, frogerays cadet, Le Briz.

Avenu ce jour vingt brumaire an douze, nous experts susdits, avons à même requête, continué comme suit. Art. 101. Un parc appellé er-parc-Geingant, en partie terre chaude plantée de fruitiers, et en partie terre froide, au midi du précédent, contenant sous fond, avec ses édifices autour, (82 a 66 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits en fond, (...) 28 f. 00. Art. 102. Autre appellé parc Guignèche izellanff, aussi terre chaude, au couchant du précédent, donnant du couchant sur l'article suivant, et du nord sur le dit parc er-Guignèche yhuellanff, contenant sous fond avec ses édifices des midi et couchant, (69 a 28 ca), arrenté avec les bois réduits en fond, (...) 18 f. 00. Art. 103. Autre appellé parc yent-er-puvé, terre chaude sous viellons, au couchant du précédent, donnant de cette partie sur le dit chemin de Kyar au bourg, contenant sous fond avec ses édifices des midi et couchant, (53 a 48 ca), arrenté avec les bois réduits en fond, (...) 0 f. 50 c. Art. 104. Un petit jardin sous pature, appellé Liorhuc Bihan, au levant des logements portés aux articles (76 et 77) du présent chapitre, contenant sous fond (2 a 12 ca), arrenté avec les bois réduits en fond, (...) 0 f. 60 c. Art. 105. Un petit champ appellé vergé Bévan, au nord, en la partie du couchant du précédent article, donnant du couchant sur le chemin du dit Kyar au dit bourg de lignol, contenant sous fond avec ses édifices du nord, en partie des couchant et midi vers les chemins y joignant, (37 a 68 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, (...) 12 f. 00. Art. 106. Un petit champ appellé parc-er-pavé, terre chaude, sous verger, contenant sous fond, avec ses édifices autour, fors en partie du midi vers le couchant, à vis du dit parc bevan, article précédent, (45 a 58 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, (...) 18 f. 00. Et ayant été occupés le dit jour, comme dessus, avons renvoyé au vingt deux brumaire an douze, pour la continuation, et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée Le Briz, Deschiens, frogerays cadet.

Avenu ce jour vingt deux Brumaire an douze, nous experts susdits, avons, à même requête, continué comme suit. Art. 107. Une grande pièce de terre chaude, sous verger, appellée er-louze, donnant du nord en partie sur le dit parc er-pavé, article précédent et du surplus, du nord sur le dit parc er Guignèche izellanff, et du levant sur parc verger-er-Borgne, 96 contenant sous fond, avec ses édifices en long, du levant, (2 ha 77 a 14 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, (...) 160 f. 00. Art. 108. Parc verger er-borgne, au levant, en la partie du nord du précédent, terre chaude, planté de fruitiers, donnant du levant sur l'article suivant, et du nord sur un chemin de servitude, sous fond avec ses édifices des nord et levant, (1 ha 3 a 32 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, (...) 30 f. 00. Art. 109. Parc-yode-en-toul-go, au levant du précédent, terre chaude donnant du levant sur l'avenüe conduisant du dit Coscro au dit bourg de lignol, contenant sous fond avec ses édifices du levant seulement, (82 a 5 ca) arrenté avec les bois réduits en fond, (...) 10 f. 00. Art. 110. Un bois tailly, appellé Coëdic-er-mail, au levant du précédent article, donnant de cette partie sur la ditte avenüe, contenant sous fond, avec ses édifices autour fors du couchant vers l'article suivant, (1 ha 35 a 32 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 24 f. 00. Art. 111. Autre bois tailli, appellé Coedic-er-Vehennec au couchant du précédent, contenant sous fond, avec ses édifices autour, fors du couchant vers ledit parc er-louse, (55 a 30 ca), arrenté avec les bois réduits en fond, (...) 10 f. 00. Art. 112. Un champ, terre chaude, appellé parc-er-Vehonnec yhuellanff, au couchant du précédent, contenant sous fond, avec ses édifices au cerne, fors du couchant, (55 a 30 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 10 f. 00. Et ayant été occupé le dit jour comme dessus, avons renvoyé au vingt trois brumaire an douze pour la continuation, et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée Le Briz, Deschiens et frogerays cadet.

Avenu le vingt trois brumaire, nous avons continué comme suit. Art. 113. Autre champ, appellé er-Vehonnec izellanff, terre chaude au dessus et au midi des deux précédents articles, contenant sous fond, avec ses édifices au midi, vers l'article suivant seulement, (43 a 15 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 8 f. 00. Art. 114. Un pré appellé parc en avalen, au dessus et au midi du précédent article, donnant du levant sur Parc-Kyar, du midi sur Gouarem er-Gleut, et du couchant sur l'article suivant, contenant sous fond avec ses édifices du midi et petite partie du nord, (54 a 10 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 21 f. 00. Art. 115. Un champ appellé parc bras-er-penpoulan, sous lande et litières au couchant du précédent, contenant sous fond, avec ses édifices des levant et midi vers Gouarem er-Gleut, et du nord, vers ledit parc er louse, (42 a 12 ca) arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 8 f. 00. Art. 116. Un petit jardin sous pature, appellé jardine à-dranf-en-Thy-Coz, ayant ses édifices autour, fors du couchant vers la maison y joignant, contenant sous fond (91 ca), arrenté en l'Etat (...) 0 f. 07 c. Art. 117. Autre petit jardin, appellé Liorhuc Gueven aussi sous pature, ayant ses édifices autour, fors du nord, vers le dit Thy-Coz, donnant du couchant sur la cour, et du midi sur l'article suivant, contenant sous fond, y compris ses édifices, (1 a 82 ca), arrenté (...) 0 f. 72 c. Art. 118. Autre appellé Liorhen fonen, aussi sous pature, donnant du couchant sur la cour, des midi et levant sur le placitre et issües, contenant sous fond avec ses édifices autour, fors du nord vers le précédent article, (2 a 43 ca), arrenté avec les bois réduits à fond (...) 1 f. 00. Art. 119. Le placitre appellé Leurheguer, planté de chataigners, au levant de la cour et des deux précédents articles, contenant sous fond, déduction faite des chemins, sans édifices, (27 a 37 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 24 f. 00. Et ayant été occupé le dit jour, comme dessus, avons renvoyé au vingt quatre brumaire an douze, pour la continuation, et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée Le Briz, frogerays cadet et Deschiens.

Avenu ce jour, nous experts susdits avons, à même requête, continué comme suit. Art. 120. Un chanvrier appellé Couarhiec-er-lannec, sous pature, aux nord et couchant du précédent article, contenant sous fond, avec ses édifices autour, fors du levant, (3 a 64 ca), arrenté avec un fruitier et bois réduits à fond, (...) 1 f. 25 c. Art. 121. Un petit champ, appellé Couarhiec parc-er-louse, terre chaude, planté de fruitiers, au levant du précédent, et du midi placitre, contenant sous fond, avec ses édifices au cerne, (27 a 92 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, (...) 2 f. 50 c. Art. 122. Un champ appellé parc en Ervet-hir, terre chaude, planté de fruitiers, donnant du couchant sur hent-er-viline, et du nord sur un petit chemin de servitude, contenant sous fond avec ses édifices autour, fors du midi, vers l'article suivant (68 a 6 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits en fond, (...) 21 f. 00. Art. 123. Un grand champ, appellé en dreiseguy, ou parc-bras-er-viline, en majeure partie terre chaude, au midi du précédent, 97 donnant du couchant sur le chemin dudit Kyar, au moulin du Coscro, du midi sur l'article suivant et sur Gouarem-er-Gleut, contenant sous fond, y compris ses édifices au cerne, (1 ha 54 a 98 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 42 f. 00. Art. 124. Une grande pièce de terre froide, appellée Roz-er Viline, aux levant et midi du précédent article, donnant du couchant sur les logements et terre du moulin du Coscro, sur le chemin qui mène à Koualan, et sur l'article suivant, contenant sous fond, avec ses édifices, vers un petit terrain, au levant, vers la partie du nord et en l'enclave, (1 ha 39 a 78 ca), arrentée (...) 12 f. 00. Art. 125. Une pièce de terre froide ou garenne, appellée Gouareme er-Gleut, sans édifices, au levant du précédent article, donnant de cette partie sur prat-er-levé et l'avenüe de hêtre, du midi sur la ditte levée, qui conduit au Coscro, et du nord sur l'article suivant, contenant sous fond, (2 ha, 49 a 79 ca), arrenté (...) 18 f. 00. Et attendu qu'il est tard, avons renvoyé au vingt cinq brumaire pour la continuation, et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée Le Briz, Deschiens, frogerays cadet.

Avenu ce jour vingt cinq brumaire an douze, nous experts susdits, avons à même requête, continué comme suit. Art. 126. Un petit champ terre chaude, appellé parc bihan er penpoul, au dessus et au couchant vers le nord, du précédent article, contenant sous fond avec ses fossés des levant et midi, (31 a 59 ca), arrenté avec les bois (...) 5 f. 50 c. Art. 127. Un Grand champ, appellé parc Kyar, en majeure partie, terre chaude, sous verger et en partie terre froide, sous bois, ayant ses édifices au tour, fors partie du nord vers le levant, contenant sous fond et édifices, (3 ha 78 a 4 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, (...) 192 f. 50 c. Art. 128. Un champ appellé parc-er-leur, terre chaude sous verger, ayant ses édifices au cerne, fors vers deux petites écuries en ruine y joignant au nord vers la cour, donnant du levant sur le chemin du dit Kyar, au moulin du Coscro, du nord sur la cour et issües, et du couchant sur l'article suivant, contenant sous fond, édifices compris, même la vieille Rüe batterie, jardin et terre froide en l'enclave, (55 a 91 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 18 f. 00. Art. 129. Autre champ appellé parc er-ouyran, aussi terre chaude, planté de fruitiers et ayant ses édifices autour, fors vers le précédent seulement, donnant du nord sur un petit chemin dit hent er ouyran, du couchant sur un précédent de la métairie de Koualan, et du midi sur l'article suivant, contenant sous fond (74 a 12 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond (...) 30 f. 00. Art. 130. Un pré appellé prat fouenan, au midi du précédent, ayant ses édifices du bout du midi seulement, vers Roze-er-Viline, ci- dessus et séparé d'un pré dépendant de la métairie de Koualan, par un petit ruisseau, contenant sous fond, (48 a 62 ca), arrenté avec les bois, le long du dit Ruisseau, (...) 27 f. 00. Et ayant été occupé le dit jour, comme dessus, avons renvoyé au vingt six brumaire an douze, pour la continuation et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée frogerays cadet, Le briz, Deschiens.

Avenu ce jour 26 brumaire an douze, nous experts susdits, avons, à même requête, continué comme suit. Art. 131. Un champ appellé parc Guillermic, terre chaude, ayant ses édifices au levant vers le précédent et du midi vers l'article suivant seulement, contenant sous fond (31 a 59 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 6 f. 00. Art. 132. Autre champ appellé parc Gonchuc en noc, au midi du précédent, ayant ses édifices autour fors du boüt du nord, donnant du levant sur le chemin de Kyar au moulin du Coscro, contenant sous fond (42 a 54 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 10 f. 50 c. Art. 133 Un petit pré appellé prat bihan-er-viline, ayant ses édifices autour, fors vers un chanvrier, dépendant du dit moulin du Coscro, donnant du midi sur le chemin du Coscro, au pont de saint Couet, contenant sous fond (7 a 28 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 4 f. 00. Art. 134. Autre pré appellé prat bras er Viline, donnant du levant en partie sur terre du dit moulin et en partie sur le Ruisseau et du midi sur la rivière de Scorff, contenant sous fond, avec ses édifices au nord, sur le chemin du moulin au pont de Saint- Clouet, (22 a 48 ca), (...) 12 f. 00. Art. 135. Un pré appellé prat scorff, au midi du précédent pré et séparé d'icelui par un petit ruisseau ayant ses édifices du boût du midi et en long du côté du couchant, vers un bois de futaye, y joignant, donnant du levant sur la rivière de scorff, contenant sous fond, (37 a 32 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 24 f. 00. Art. 136. Au couchant et au dessus du précédent un petit bois nommé Coat scorff, planté en avenüe, contenant en fond (30 ares, 30 huit ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 12 f. 00. Et ayant été occupé le dit jour, comme dessus, avons renvoyé au vingt sept brumaire an douze pour la continuation, et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée Le briz, Deschiens et frogerays Cadet. Avenu ce jour (27) brumaire an douze nous experts susdits, avons, à même requête, continué comme suit.

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Suite du Grand des Biens Grande métairie de Kvéhen.

Art. 137. Une maison à deux étages, appellée Thy er Gambre, à être prise la première, du boût du couchant d'un cour de logement, ouvrant au midi et couverte en paille, à deux longères et un pignon, ayant de long (8 m 443 mm), de front (5 m 33 mm), et de haut (4 m 384 mm), par réduction. La longère du midi en taille, le surplus en maçonnerie et brossage, au dit pignon une cheminée. Le tout vu par le menu et arrenté en l'état, avec la cour en droit au midi, jusques au mur de la Rüe batterie, (...) 27 f. 00. Art. 138. Une Grande maison au levant de la précédente, appellée en Thy ancien, ouvrant aussi au midi et couverte en paille, à deux longères et trois pignons, dont un séparant l'appartement à feu de celui servant d'Ecurie, la longère du midi en taille ; le surplus de la maçonnerie en moëlon, ayant de long (20 m 783 mm), de franc (5 m 338 mm) et de haut (3 m 409 mm), par réduction. Au pignon du couchant une cheminée, les poutres et planches régnant le long des dits appartements. Le tout vu par le menu, arrenté avec la cour en droit jusqu'à la ditte rüe batterie et le puits au devant et au midi de la ditte maison vers la partie du levant, (...) 30 f. 00. Art. 139. Un petit logement, appellé en thy pressour, ouvrant au midi et couvert en paille, à deux longères et un aras au couchant, ayant de long (4 m 871 mm), de franc (4 m 122 mm), et de haut (2 m 598 mm), par réduction, arrenté avec le pressoir, une auge à piler et la cour au midi jusqu'à la ditte rüe batterie, (...) 10 f. 00. Et ayant été occupé ce jour aux opérations ci-dessus, avons renvoyé au vingt neuf dudit, pour la continuation, et arrêté le présent sous nos seings La minute signée Deschiens, Le Briz et frogerays Cadet.

Avenu ce jour, nous experts susdits, avons à même requête continué comme suit, le vingt neuf Brumaire. Art. 140. Une maison appellée Thy-er-vam-Goz, servant actuellement d'Ecurie, couverte en paille, à deux longères et un pignon au nord, et ouvrant au levant, ayant de long (9 m 742 mm) ; de franc (4 m 222 mm), et de haut (2 m 923 mm), par réduction, joignant du midi un logement dépendant de la petite métairie et du nord vers l'article suivant. Le tout vu par le menu et arrenté en l'état avec la partie de cour en droit au levant, (...) 8 f. 00. Art. 141. Une petite Ecurie appellée Craou-er-hiezec, au nord du précédent, ouvrant au levant, à deux longères et un arras au nord, ayant de long (2 m 273 mm), de franc (4 m 222 mm) et de haut (1 m 998 mm), par réduction ; Le tout vu par le menu et arrenté en l'Etat avec la cour et issües en droit au levant, (...) 0 f. 50 c. Art. 142. Un auvent au nord du précédent, à deux longères et ouvrant au nord, appellé Cardy er porhuc couvert en paille, sans pignon ni arras, ayant de long (6 m 495 mm) ; de franc (4 m 222 mm) et de haut (1 m 624 mm) par réduction ; le tout vu par le menu et arrenté en l'Etat, avec la cour et issües en droit au nord et au levant, (...) 1 f. 00. Art. 143. La Rüe batterie appellée leur er Gomenante bras, donnant du nord sur la cour, du levant sur les logements portés aux articles quatre, cinq et six, contenant sous fond avec son murtin au nord, vers la cour seulement, (5 a 47 ca), arrenté (...) 1 f. 50 c. Art. 144. Un chanvrier appellé er Vellec ou liorhuc mel, sous pature, au couchant du précédent, donnant du nord sur le chemin du dit Kvehen au bourg de lignol et du couchant sur un placitre en bois de futaye, contenant sous fond avec ses édifices au tour, fors en la cornière du levant au midi, vers l'article suivant, (9 a 71 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, (...) 3 f. 50 c. Et ayant été occupé, ce jour, comme dessus, avons renvoyé au trente Brumaire an douze, pour la continuation, et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée frogerays Cadet, Deschiens, Le Briz.

Avenu ce jour trente brumaire dit an, nous experts susdits avons, à même requête continué comme suit. Art. 145. Un petit chanvrier appellé Couarhiec er leur, ayant ses édifices autour, fors vers la ditte rüe batterie et vers la maison y joignant, contenant sous fond (2 a 43 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits en fond, (...) 3 f. 00. Art. 146. Un chanvrier appellé Couarhiec er Guemen, sous pature, ayant ses édifices autour, fors partie du levant, vers Thy ollier- er-Goffurt de la petite métairie, contenant sous fond (7 a 89 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, (...) 7 f. 50 c. Art. 147. Un pré appellé prat Rue, ayant ses fossés des couchant et partie du nord sur le chemin de servitude y joignant, contenant sous fond (73 a 54 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 30 f. 00. Art. 148. Un champ appellé parc per ou parc yhuellanff sous lande et littières, ayant ses édifices du midi sur l'avenüe, ou chemin du Coscro au bourg de lignol, partie du levant vers parceux stulan-Creiz et partie du couchant vers l'article suivant ; contenant sous fond (1 ha 11 a 83 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 6 f. 50 c. Art. 149. Autre champ sous lande et littières appellé er parquic lan bihan, au couchant du précédent, ayant ses fossés du midi vers 99 le dit chemin, du couchant vers l'article et dans l'enclave ; contenant en fond (55 a 91 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 3 f. 00. Art. 150. Une parcelle de terre déclose, appellée Tachen lan Lignol, plantée de chênes, et dans laquelle il est accru des prussiers, donnant du midi sur le chemin de Kyar au bourg de lignol, et du couchant sur celui de Kvehen audit bourg, la ditte parcelle contenant sous fond, sans édifices, (1 ha16 a 72 ca), arrenté (...) 2 f. 00. Et ayant été occupé le dit jour, comme dessus, avons renvoyé au premier frimaire an douze pour la continuation et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée Deschiens, Le Briz et frogerays Cadet.

Avenu ce jour premier frimaire an douze, nous experts susdits, avons à même requête, continué comme suit. Art. 151. Le quart d'un parc sous lande et prussiers, appellé lan bras, dont la moitié dépend de Kyar et l'autre quart de la petite métairie de Kvehen, ayant ses édifices au nord sur le chemin du dit Kyar à Lignol et du couchant de bec er-lan, et du hainguer, contenant sous la totalité (6 ha 3 a 52 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, pour le quart revenant à la ditte métairie, (...) 8 f. 25 c. Art. 152. Un champ appellé parc en allé-yhuellanff sous terre chaude, planté de fruitiers, au levant du parc en allé-izellanff de la petite tenüe, ayant ses édifices du nord, sur le chemin de Kvehen au bourg de lignol, et du levant sur le petit chemin de servitude et parc-er-houet y joignant, contenant sous fond (76 a 48 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 30 f. 00. Art. 153. Autre champ appellé Parc Guisquet, aussi terre chaude et planté de fruitiers, au couchant du précédent, donnant du midi sur l'article suivant, contenant sous fond avec ses fossés autour, fors du nord près le précédent parc, (94 a 14 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, (...) 27 f. 00. Art. 154. Autre champ appellé er parc névé, au levant du précédent, aussi terre chaude, sous verger, ayant ses édifices des levant, midi et partie du couchant, contenant sous fond, (1 ha 36 a 14 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, quarante cinq francs (...) 45 f. 00. Art. 155. Autre champ appellé parc en hent lous, terre chaude, planté de fruitiers, au levant du précédent et au nord de l'article suivant, contenant sous fond avec ses fossés des levant et midi, (66 a 89 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, vingt un franc (...).21 f. 00. Art. 156. Un petit champ appellé er lanneguic, terre chaude au nord du précédent, ayant ses fossés autour, donnant du nord sur le chemin dudit Kvehen au bourg de Lignol, et du levant sur l'article suivant, contenant sous fond (18 a 80 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, cinq francs (...).5 f. 00. Et ayant été occupés ledit jour comme dessus, avons renvoyé au deux frimaire an douze pour la continuation, et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée Deschiens, Lebriz, frogerays cadet.

Et avenu ce jour deux frimaire de l'an douze, nous experts susdits avons à même requête continué comme suit. Art. 157. Deux bois taillis, appellés, savoir, celui au couchant, er houet mede, et celui au levant, Coetail er stang ou Coet-er-goiz, ayant leurs fossés autour et dans l'enclave, donnant du boût du couchant sur le dit chemin de guerne, du nord sur terre dudit village et du midi sur l'article suivant ; contenant ensemble sous fond (1 ha 26 a 42 ca), arrenté avec les bois et balivaux réduits à fond, (...) 20 f. 00. Art. 158. Un champ appellé parc lan er Groiz, en partie terre chaude, appellée er Gobue et en partie terre froide sous lande, au midi du précédent, ayant ses fossés des deux boûts couchant et levant vers le chemin, et donnant du midi sur l'article suivant, contenant sous fond (1 ha 45 a 44 ca), arrenté avec les bois réduits en fond, (...) 12 f. 00. Art. 159. Un parc terre chaude, appellé parc er lavuran bras, en partie terre chaude et en partie terre froide, au midi du précédent, ayant ses édifices au tour, fors du midi vers les articles suivant, contenant sous fond (94 a 71 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 13 f. 50 c. Art. 160. Autre champ appellé en lavaran bihan, terre chaude, sous vieillons, au midi du précédent, ayant ses fossés des deux boût levant et couchant, donnant de cette dernière partie sur ledit chemin de Kvehen au village de Guerne, contenant sous fond (54 a 73 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 10 f. 50 c. Art. 161. Un petit champ appellé Parc er lavaran yzellanff sous terre froide, au levant du précédent, ayant ses fossés des levant et couchant sur le petit chemin de servitude, dit hent er huerne et du midi sur l'article suivant ; contenant sous fond, (29 a 17 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 1 f. 50 c. Art. 162. Un champ appellé parc er-Vellec, terre chaude sous vieillons et planté de fruitiers, au midi du précédent, donnant du couchant sur l'article suivant et ayant ses fossés des nord et levant, contenant sous fond, (51 a 65 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond (...) 16 f. 00. Et ayant été occupé ledit jour comme dessus, avons renvoyé au trois frimaire an douze pour la continuation et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée Le Briz, Deschiens et frogerays cadet.

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Avenu ce jour trois frimaire an douze, nous experts susdits avons à même requête, continué comme suit. Art. 163. Autre champ, appellé er parc bihan, aussi terre chaude et sous verger, au couchant du précédent, ayant ses édifices autour, fors du midi, vers l'article suivant, contenant sous fond, (52 a 87 ca), arrenté (...) 18 f. 00. Art. 164. Autre champ appellé Parc-er-beren, aussi terre chaude et sous verger, au midi du précédent ayant ses fossés autour, fors du levant, vers l'article suivant, contenant sous fond, (80 a 22 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, (...) 36 f. 00. Art. 165. Autre champ appellé parc à dranf en thy, aussi terre chaude, sous verger, au levant du précédent, ayant ses fossés autour, fors vers le logement y joignant, seulement, contenant sous fond, (66 a 25 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond (...) 36 f. 00. Art. 166. Un pré nommé prat er feutan au dessous et au nord du précédent article, donnant du levant sur terre de Kliguinic, et du couchant sur un chemin de servitude conduisant aux prairies, et ayant ses fossés autour, fors du midi vers le précédent article, contenant sous fond, (1 ha 30 a 6 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 54 f. 00. Art. 167. Un grand champ, appellé parc Tostan, terre chaude, sous verger, ayant ses fossés autour et donnant du levant sur terre de Kliguinic, et du midi sur le chemin dudit Kvéhen au Guémené, contenant sous fond, (1 ha 5 a 15 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, (...) 60 f. 00. Art. 168. Un terrain qui formait anciennement un placitre ou issües au couchant dudit village, appellé er leurheguer, sans édifices et planté de bois de futaye ; contenant en fond, (19 a 44 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, déduction faite des chemins, (...) 2 f. 00. Et ayant été occupé le dit jour, comme dessus, avons renvoyé au quatre frimaire an douze pour la continuation, et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée frogerays cadet, Deschiens, Lebriz. Et avenu ce jour quatre frimaire an douze, nous experts susdits avons, à même requête, continué comme suit.

Suite du Grand des Biens. Petite Métairie de Kvehen.

Art. 169. Une maison appellée Thy-morgoet, couverte en paille et ouvrant au midi, sur la cour, à deux longères et un pignon au levant, ayant de long (5 m 520 mm), de franc (5 m 196 mm), et de haut (3 m 409 mm), par réduction, joignant du couchant une grande maison appellée en Thy-ancien, et du levant l'article suivant ; ayant la ditte maison, cheminée, poutres, planchers et escalier en échelons pour le service du grenier ; le tout vu par le menu et arrenté en l'Etat avec la cour et issües en droit (...) 12 f. 00. Art. 170. Autre maison appellée Thy-Tugdual, aussi couverte en paille et ouvrant au midi, à deux longères et un pignon, au levant, ayant de long (5 m 520 mm) ; de franc, (5 m 196 mm), et de haut, (3 m 409 mm) par réduction, ledit pignon orné de pierres chevronnières, et ayant une cheminée, poutres, planchers et un escalier à pied droit ; le tout vu par le menu et arrenté en l'Etat avec issües en droit, (...) 15 f. 00. Art. 171. Une petite écurie, appellée Craou-thy Tugdual, ouvrant au midi et couverte en paille et au levant du précédent article, à deux longères et un pignon, ayant de long (4 m 708 mm) ; de franc (5 m 196 mm), et de haut (3 m 734 mm) par réduction ; au cours trois poutres, sans doublage et sans échelon, le tout arrenté en l'Etat avec issües ou rüe en droit, (...) 3 f. 50 c. Art. 172. Un petit jardin appellé lorhic Thy tudual, sous pature, et au levant du précédent article, ayant ses fossés des levant et midi vers les chemins et contenant sous fond (1 a 21 ca), arrenté avec les fruitiers (...) 0 f. 50 c. Et ayant été occupés ledit jour comme dessus, avons renvoyés au cinq frimaire an douze pour la continuation, et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée frogerays cadet, Lebriz, Deschiens.

Avenu ce jour cinq frimaire an douze, nous experts susdits, avons à même requête, continué comme suit. Art. 173. Une Maison appellée Thy ollivier er-Goff, ouvrant aux midi et nord, et couverte en paille, à deux longères et deux pignons, ayant de long (13 m 314 mm), de franc (5 m 520 mm), et de haut (2 m 760 mm) par réduction. Au pignon du levant une cheminée, une cloison sur seuil de bois, poutres, planchers, un escalier à pied droit pour le service du grenier, charpente, boisage et couverture ; Le tout vu par le menu et arrenté en l'Etat (...) 27 f. 00. Art. 174. Une Maison à être prise la première, du boût du midi, d'un cours de logement, appellée Thy er Plohic, à deux longères et deux pignons, ouvrant au midi, et couverte en paille, ayant de long (10 m 878 mm) ; de franc, (4 m 596 mm), et de haut, (2 m 598 mm), par réduction ; au pignon du midi une cheminée, poutres, planchers, charpente, boisage, couverture, le tout vu par le menu avec la cour et issües en droit arrenté en l'Etat, (...) 9 f. 00. Art. 175. Un petit terrain, joignant le pignon du midi de la précédente maison, dans lequel était anciennement un logement servant de pressoir ; le tout en ruine et inculte, contenant sous fond, (40 ca) sans arrentement, mémoire cy (...) Mémoire 101

Art. 176. Un logement couvert en ardoises, appellé en thy Gouel, à l'entrée du village et ouvrant au levant, à deux longères et deux pignons, ayant de long (6 m 495 mm), de franc (3 m 897 mm) et de haut (2 m 598 mm), par réduction, poutres, sans planchers, charpente et couverture. Le tout vu par le menu, arrenté en l'Etat (...) 9 f. 00. Art. 177. Un champ appellé parc er Vesquelleguic, sous verger, et planté de fruitiers, ayant son fossé du nord, vers le chemin et du couchant sur un champ dépendant de Kliguinic, contenant sous fond (24 a 31 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, (...) 6 f. 00. Et ayant été occupés le dit jour comme dessus, Nous avons renvoyé au six frimaire an douze pour la continuation et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée, Lebriz, Frogerays cadet et Deschiens.

Avenu ce jour six frimaire an douze, nous experts susdits, avons, à même requête, continué comme suit. Art. 178. Un chanvrier, appellé Couarhiec Bihan er-houel, au couchant du précédent et planté de fruitiers, ayant ses édifices autour, fors du couchant, avis de l'article suivant, contenant sous fond, (12 a 15 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, (...) 7 f. 50 c. Art. 179. Un Grand Chanvrier appellé Couharhiec bras er-houel, planté de fruitiers et ayant ses édifices autour, fors partie du levant vers le précédent article seulement, donnant du nord sur le chemin de Kyar au Coscro, et du couchant sur Couarhiec er- forne, contenant sous fond (24 a 31 ca), et arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, (...) 18 f. 00. Art. 180. Un champ sous lande et pature, appellé Parc-lan-yhuellanff, terre froide au levant du précédent, ayant son fossé du midi, vers l'article suivant seulement, contenant sous fond (37 a 67 ca), arrenté avec les bois réduits à fond (...) 4 f. 00. Art. 181. Un autre champ sous pature et lande, appellé parc lan izellanff au dessous et partie du midi du précédent, donnant du couchant sur l'article suivant et contenant sous fond, sans édifices, (38 a 89 ca), arrenté avec un chêne sur le plein (...) 4 f. 00. Art. 182. Un pré appellé prat en oglen, au couchant des deux précédents articles, et dans lequel est un douet à laver, ayant ses édifices des levant, midi et petite partie du nord vers le chemin de servitude y étant, contenant sous fond, (49 a 22 ca), arrenté avec les bois réduits à fond (...) 24 f. 00. Art. 183. Un champ appellé parc er-statan bihan yzellanff, terre froide, sous lande et pature, au midi du précédent article, ayant son fossé du midi vers le chemin ou avenue du Coscro à Lignol, donnant du couchant sur l'article suivant, et contenant sous fond (1 ha 8 a 18 ca), arrenté (...) 6 f. 00. Art. 184. Deux parcs appellés parcaux er Statan Creiz, au couchant du précédent, et séparés par un fossé, ayant leurs fossés des levant et midi, et y compris l'Enclave, contenant sous fond (1 ha 9 a 40 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 7 f. 50 c. Art. 185. Un champ appellé parc en allé yzellanff, terre chaude, ayant ses édifices autour et donnant du couchant et du nord sur le chemin dudit Kvehen au dit bourg de lignol, contenant sous fond, (72 a 32 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 21 f. 00. Et ayant été occupés ledit jour comme dessus, avons renvoyé au sept frimaire an douze, pour la continuation et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée frogerays Cadet, Le briz et Deschiens.

Avenu ce jour sept frimaire an douze, nous experts susdits, avons à même requête, continué comme suit. Art. 186. Un champ appellé parc er faven, terre chaude, sous verger, ayant ses édifices autour, fors en la cornière du nord, au levant de l'article suivant, donnant des levant et midi sur le chemin de servitude et en partie du boût du nord sur le chemin dudit Kvehen audit bourg de lignol ; contenant, sous fond, (86 a 91 ca), arrenté avec les fruitiers, bois réduits à fond et la haie en bois et fruitiers en l'Enclave (...) 45 f. 00. Art. 187. Un chanvrier appellé Couarhiec er-faven, sous pature, cerné de chemins, avec ses fossés, fors vers le précédent article seulement, contenant sous fond, (9 a 71 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, (...) 3 f. 00. Art. 188. Un Chanvrier appellé Couarhiec er-forne, sous pature, ayant son fossé autour, fors du levant, donnant, du midi, sur prat en-Oglen, contenant sous fond, y compris un petit jardin sous pature, en l'enclave, et le four y joignant, (23 a 9 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, (...) 12 f. 00. Art. 189. Un champ, terre chaude, appellé parc penhoët, sous verger, ayant ses édifices autour et donnant du midi sur le chemin dudit Kvehen audit bourg de lignol, et du couchant sur l'article suivant, contenant sous fond, (1 ha 28 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, (...) 54 f. 00. Art. 190. Un Champ appellé parc lan lost penhoët, terre froide, sous lande, littières et quelques bois fruitiers ; ayant ses fossés autour, fors du levant, vers le précédent, donnant du midi sur le chemin de Kvehen audit bourg de lignol et du couchant sur la lande de lignol ; contenant sous fond, (78 ares 40 ca), arrenté avec les bois (...) 9 f. 00. 102

Art. 191. Un grand champ, appellé par-er-lan, en majeure partie, terre chaude, sous verger, et en partie terre froide, sous pature, lande, littières et bois, ayant ses fossés autour, fors du midi vers les deux précédents articles ; contenant sous fond, (1 ha 54 a 38 ca), arrenté avec les fruitiers et bois réduits à fond, (...) 90 f. 00. Art. 192. Un champ appellé parc coédic parc-er-lan, ou Parc Pilate, terre froide, sous lande et quelques fruitiers, ayant ses fossés autour, fors du midi, vers le précédent article, donnant du couchant sur la lande de lignol, contenant sous fond (82 a 66 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, quatre francs, (...) 4 f. 50 c. Art. 193. Un pré appellé prat er hoët, ayant ses fossés aux nord et levant, donnant des levant et midi sur terre de Kliguinic, contenant sous fond (47 a 40 ca), arrenté avec les bois réduits à fond, (...) 32 f. 00. Et avons été occupés ledit jour aux opérations ci-dessus, et attendu que les autres biens, dépendant de la succession, sont situés en la ville de L'orient, nous avons arrêté de nous y rendre le premier prairial prochain, pour la continuation et avons arrêté le présent sous nos seings. La minute signée Le Briz, frogerays Cadet et Deschiens. Avenu ce jour premier Prairial an douze, nous experts susdits, avons, à même requête, continué comme suit.

Suite du Grand des Biens Art. 194. Une maison sous le numéro soixante-un, ouvrant au levant, située rüe du Morbihan, en la ville de L'Orient, affermée au sieur hyacinthe-Jean Duguerché, Marchand ; Laditte maison à deux longères, levant et couchant, et deux pignons, nord et midi, ayant de long les longères sept m 523 mm), de franc, les pignons (5 m 549 mm) et de haut (6 m 334 mm), par réduction, composée au Rez-de-chaussée d'un appartement servant de boutique, au premier étage, d'une chambre et d'un cabinet ; au dessus un Grenier ; au soutien de la couverture en ardoise, deux fermes, pannes et faîtage. Joignant la longère du couchant de la ditte maison, un petit logement en appenti, à une longère en colombage et un demi pignon au nord, ayant de long (3 m 247 mm) ; de franc (2 m 923 mm) et de haut (2 m 192 mm), par réduction ; le dit appenti composé d'un Rez-de-chaussée, auquel on communique par celui au levant ; au soutien de la couverture en ardoise, un rang de pannes. Au couchant du précédent, une petite cour pavée en pierres de taille, avec latrines couvertes en ardoises et un puits mitoyen. Au midi des deux précédents et au couchant boût du midi du premier, un autre logement, à deux longères et un pignon, au couchant, ayant de long de dedans en dedans, (6 m 414 mm) ; de franc (2 m 923 mm) et de haut la longère du nord, (4 m 330 mm), et celle du midi, (5 m 304 mm) par réduction. Ledit logement composé au Rez-de-chaussée, d'un appartement à feu, servant actuellement de magasin ; au dessus, de deux petites chambres lambrissées et recouvertes de plancher ; au soutien de la couverture en ardoise, un rang de pannes. Et ayant été occupés le dit jour aux opérations ci-dessus, avons renvoyé à demain deux Prairial, dit an, pour la continuation et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée frogerays Cadet, Le Briz, Deschiens.`

Avenu ce jour deux prairial an douze, nous experts susdits avons, à même requête, continué comme suit, et nous sommes occupés à prendre les proportions et nottes pour servir au toisage et cubage des déblais des caves, maçonnerie, planchers, cloisons, cubage des bois et à donner prix par argent aux objets qui en sont susceptibles, et ayant été occupés le dit jour, comme dessus, avons renvoyé à demain trois Prairial pour la continuation et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée frogerays Cadet, Deschiens et Lebriz.

Avenu ce jour trois Prairial an douze, nous experts susdits, avons, à même requête, continué et nous sommes occupés des calculs, réduction et récapitulation des proportions de toisage, cubage et prix par argent, et avons trouvé que les susdits objets, considérés en détail, s'élèvent, par arrentement à la somme de (...) 300 f. 00. Et sont tous les droits et biens qui nous ont été montrés et dits dépendre dudit partage ; En conséquence avons renvoyé à demain quatre dudit pour la continuation et arrêté le présent sous nos seings. La minute signée frogerays Cadet, Deschiens, Lebriz.

Avenu ce jour quatre Prairial an douze, nous experts susdits, nous sommes occupés à la Récapitulation Générale du Grand des biens et avons trouvé que le total de l'arrentement s'élève à la somme de (...) 5 100 f. 60 c. faisant en principal celle de (...) 102 012 f. 00. Dont le tiers revenant à chacun des cohéririers est, par arrentement, de la somme de (...) 1700 f. 20 c. faisant en principal celle de (...) 34 004 f. 00. D'après ce résultat, nous avons procédé à la formation des lots comme suit.

Premier Lot.

Premièrement sera composé, savoir, des deux chambres à être prises sous poutres du premier étage, exclusivement, au levant du Rez-de-chaussée du corps de logis ou bâtiment, porté à l'article premier du grand des biens. Secondement, le Rez-de-chaussée du cabinet et office au nord des précédentes chambres, article deux du grand des biens. Troisièmement, le logement, dit la Chapelle, au levant des précédents articles et y communiquant, porté article trois du 103 grand des biens. Quatrièmement, le grénier au dessus de la Remise, à être pris sous poutres exclusivement, porté article quatre du grand des biens. Cinquièmement ; la bucherie et Grenier au dessus, porté article 5 du grand des biens. Sixièmement ; les deux chambres au dessus du Rez-de-chaussée des caves, à être prises sous poutres, inclusivement, portées article 6 du grand des biens. Septièmement, la cuisine ou le Rez-de-chaussée du logement porté article 9 du grand des biens et communiquant à la première chambre de l'art. premier. Huitièmement, l'Ecurie à être prise en l'angle du couchant, au midi de la cour, portée article 12, avec (6 m 495 mm) d'Issües en largeur vers le levant, en direction du midi au nord de la ditte cour, sans pouvoir anticiper sur les (3 m 897 mm), réservés en face de la maison principale, ruine et chapelle. Neuvièmement ; le cours de logement au couchant de l'avant cour, porté article 23 du grand des biens, avec issües en droit, jusqu'au mur de la Rüe Batterie. Dixièmement ; Le Chenil et Cour portés article 24 du grand des biens, et joignant le pignon du midi du précédent article. Onzièmement ; le petit jardin vers le nord et l'article 23 du grand des biens et porté article 26 du dit, avec la plate bande et fruitiers. Douzièmement ; la moitié en long, coté du couchant du grand jardin, porté article 31 du grand des biens. Treizièmement ; la petite pièce de terre sous pature et prairie, portée article 33 du grand des biens. Quatorzièmement ; l'Etang porté article 37 du grand des biens. Quinzièmement ; le Parc er-Venguennec, porté article 39 du grand des biens, avec les jeunes arbres en dehors, porté article 38 du dit. Seizièmement ; la portion en long du coté du nord de Gouarenne bras, portée à l'article 46 du grand des biens ; en conséquence y avons placé deux pierres bornales, une en direction du couchant au levant et l'autre en direction du levant au couchant. La première de pierre de grain, en forme plate, ayant de long (487 mm), de largeur (298 mm), sur (108 mm) d'Epaisseur, avec ses témoins, aussi de pierres de grain, posés nord et midi, ayant ensemble en longueur, par le centre, (487 mm), de largeur, aussi par le centre, (162 mm) et d'épaisseur (189 mm), placés à la distance de (2 m 760 mm) de la racine du fossé du couchant, et du fossé du midi, à la distance de (70 mm 143 mm). La seconde borne au levant, aussi en pierre de grain ; figure difforme, ayant de long (487 mm), de largeur (162 m) d'un sens et (180 mm) d'un autre ayant ses témoins midi et nord, aussi de pierre de grain, ayant ensemble de longueur (325 mm) par le centre, distante de la racine du fossé au levant, de (2 m 923 mm). Plus les jeunes bois plantés en dehors, portés article 38 du grand des biens. Dix-septièmement ; l'autre garenne nommée Gouarem bihan, portée article 47 du grand des biens. Dix-huitièmement ; la portion à être prise du bout du nord de prat-er maner ou prat bras er hoscrave, porté article48 du grand des biens, ainsi que nous l'avons bornée ; savoir : avons placé deux pierres bornales, vers le centre du dit pré, une en direction du couchant au levant et l'autre du levant au couchant et en direction l'une à l'autre. Celle du couchant en pierre de grain, en longueur (501 mm), et largeur par le centre (244 mm), d'épaisseur, aussi par le centre (122 mm) ; avec ses témoins midi et nord, ayant ensemble en longueur (352 mm) et d'Epaisseur (81 mm), aussi pierre de grain, à la distance de l'Epron du fossé, au couchant, de (1 m 299 mm). Celle en direction du levant au couchant, aussi de pierre de Grain à (140 m 285 mm) de la précédente et à (1 m 624 mm) de la rivière ; ayant de longueur (501 mm), de largeur par le centre (216 mm) et d'Epaisseur par le milieu (162 mm), avec ses témoins midi et nord aussi de pierre de grains, ayant (406 mm) de longueur, de largeur (189 mm) et (135 mm) d'Epaisseur. Dix-neuvièmement ; les bois de futayes et en tailles, dits Coat er pont, portés article 49 du grand des biens. Les dits objets qui sont tous ceux dépendants, pour cette lottie, du pourpris du Coscro s'élèvent par arrentement, à la somme de (...) 589 f. 50 c. Vingtièmement ; tous les droits composant la métairie de Kliguinic, terres chaudes, terres froides, prairies, pature, bois, etc à prendre depuis l'article 50 du grand des biens, jusques et compris l'article 72, lesquels s'élèvent à la somme de (...) 1 050 f. 80 c. Tous lesquels droits portent cette lottie par arrentement à la somme de (...) 1 640 f. 30 c. faisant en principal celle de (...) 32 806 f. 00. D'où il résulte que ce lot est trop faible en principal d'une somme (...) 1 198 f. 00. Et par arrentement de celle de (...) 59 f. 90 c.

Deuxième Lot.

Sera composé comme suit, savoir : Premièrement ; les deux Chambres et Greniers au dessus, bout du levant, premier Etage de la maison principale à être prises sous poutres inclusivement, portées article 1er du grand des biens. Secondement ; le petit caveau pratiqué sous la première rampe de l'Escalier et mentionné au même article. Troisièmement ; le premier étage du cabinet, article 2, regnant au nord des deux dites chambres, à être également pris sous poûtres inclusivement. Quatrièmement ; le boût du couchant de la cave jusqu'au mur de refend inclusivement, portée article 6 du grand des biens, à la charge de le clore à ses frais, ainsi qu'il verra, et il aura le passage par le boût au levant, parce que la première porte d'entrée des dittes caves sera réparée et entretenüe, par moitié, entre ce lot et le troisième. Cinquièmement, les deux chambres du premier Etage, mentionnées au même article 6. 104

Sixièmement ; l'arrière cuisine et mansarde au dessus, porté article 8 du grand des biens. Septièmement ; la chambre et mansarde au dessus de la cuisine, article 9 du grand des biens, Egalement à être prises sous poutres inclusivement. Huitièmement ; l'Ecurie en pavillon, portée article 11 du grand des biens, à être prise en l'angle du levant, au midi de la cour, avec (6 m 495 mm) d'Issües, en largeur vers le couchant, en direction du nord au midi de la ditte cour sans pouvoir anticiper sur les (3 m 897 mm), réservés en face de la maison principale, remise et chapelle. Neuvièmement ; les deux petits logements en ruines, portés articles 13 et quatorze du grand des biens. Dixièmement ; le hangard ou galerie au levant boût du midi de la basse cour, mentionné article 17 du grand des biens. Onzièmement ; le cours de logement, au levant de la même basse cour, ouvrant au levant sur icelle, porté articles 18 et 19 du grand des biens, avec (7 m 794 mm) d'Issües, en largeur vers le couchant en droit des dits logements, et compris le petit terrain en plate bande avec son muret le cernant au midi. Douzièmement ; un pavillon servant anciennement de serre, porté article 29 du grand des biens. Treizièmement ; la moitié en long, coté du levant du grand jardin, mentionné article 31 du grand des biens. Quatorzièmement ; le pré appellé prat bras er levé ar Scorff, porté article 34 du Grand des biens. Quinzièmement ; autre pré appellé prat er levé ou prat vehuc porté article 35 du grand des Biens. Seizièmement ; l'avenüe en bois de hêtre dit Coat prat-er-levé, porté article 36 du grand des Biens. Dix-septièmement ; la partie de bois tailli, au midi du grand Jardin porté article 40 du Grand des biens. Dix-huitièmement ; une parcelle de bois de futaye, à être prise en la cornière du levant au midi, d'un même bois de futaye, au levant du grand Jardin ; la ditte portion séparée de la précédente par une avenüe qui donne en direction du nord au midi, à être pris au levant du grand Jardin et séparée du surplus dudit bois de futaye, au nord, par une autre avenüe, qui prend à la porte Charretière donnant sur la terrasse et qui a sa direction au levant ; laquelle portion s'étend au couchant jusqu'au mur du levant du dit jardin et jusqu'à la moitié de la porte et faisant partie du bois describé article 41 du grand des biens. Les dits objets qui sont tous ceux dépendant ; pour cette lottie, du dit pourpris du Coscro, s'élèvent à la somme de (...) 448 f. 16 c. Dix-neuvièmement ; tous les droits composant la métairie de Kyar, terres chaudes, terres froides, prairies, patures, landes, Bois etc à prendre depuis l'article (73) du grand des biens, jusques et compris celui (136) du dit s'élèvent à la somme de (...) 1 240 f. 89 c. Tous lesquels droits portent pour cette lottie, par arrentement à la somme de (...) 1 689 f. 05 c. faisant en principal celle de trente trois mille sept cents quatre vingt un francs (...) 33,781 f. 00. D'où il résulte que ce lot est trop faible, en principal, d'une somme de (...) 223 f. 00. Et par arrentement de celle de (...) 11 f. 15 c.

Troisième Lot.

Sera composé comme suit, savoir : Premièrement ; le bout du couchant haut et bas de la maison principale, portée article 1er du grand des biens. Deuxièmement ; le Rez-de-chaussée de la remise jusques aux poutres exclusivement, porté article 4 du Grand des biens. Troisièmement ; le boût du levant de la cave jusqu'au mur de Refend, au couchant, aussi exclusivement, porté article 6 du grand des biens, sauf à celui à qui échoira ce lot à le clore à ses frais, ainsi qu'il verra, laissant un passage libre pour barriques ou fus ordinaires, pour communiquer à celle du couchant. Quatrièmement ; le bâtiment dit l'orangerie, porté article 15 du grand des biens. Cinquièmement le Jardin au midi du précédent, porté article 16 dudit. Sixièmement ; le cours de logement au couchant de la basse cour, ouvrant au levant sur icelle, avec (7 m 794 mm) d'issües en largeur vers le levant, en droit des dits logements ; plus le petit terrain en plate bande et le muret, jusqu'à la porte, articles 20 et 21. Septièmement ; le pavillon, servant de logement au jardinier, coté du couchant, vers le nord du grand Jardin, porté article 30 du grand des biens. Huitièmement ; le Jardin en terrasse au midi de la cour, porté article 28 du grand des biens. Neuvièmement ; le pré appellé prat er levé yzellanff, porté article 33 du grand des biens. Dixièmement ; la partie de bois de haute futaye, à être prise du boût du nord, au levant de partie de la terrasse au nord du grand jardin, au levant de la cour, orangerie, bâtiment de la basse cour et de la pièce de terre chaude au nord d'Icelle, depuis la moitié de l'avenüe au midi, qui sépare la présente portion de celle au midi donnée au second lot et portée article 41 du grand des biens. Dans cette portion sont comprises les parcelles de terre chaude et fruitiers y étant. Onzièmement ; la petite parcelle de terre sous pature au nord du précédent et porté article 42 du grand des biens. Douzièmement ; la moitié en long, coté du midi de Gouarem bras portée article 46 du grand des biens, à prendre des pierres bornales mentionnées article 16 du premier lot. Treizièmement ; la portion bout du midi, de prat er maner, ou prat bras, portée article 48 du grand des biens à prendre Egalement des pierres bornales mentionnées au premier lot. Les dits objets qui sont tous ceux dépendant, pour cette lottie, du pourpris du Coscro, s'élèvent à la somme de (...) 498 f. 50 c. Tous les droits composant la grande métairie de Kvehen, terres chaudes, terres froides, prairies, patures, landes, bois, etc à prendre depuis l'article 137 du grand des biens, jusques et compris celui 168 dudit, s'élèvent à la somme de (...) 549 f. 25 c. Tous les droits composant la petite métairie de Kvehen, terres chaudes, terres froides, prairies, patures, landes, bois, etc à prendre depuis l'article 169 du grand des biens, jusques et compris celui 193 du dit, s'élèvent à la somme de (...) 423 f.50 105 c. La maison de l'Orient et ses dépendances, portée article 194 du grand des biens, s'élève à la somme de (...) 300 f. 00. Tous lesquels droits portent cette lottie, par arrentement, à la somme de (...) 1 771 f. 25 c. Faisant en principal celle de (...) 35 425 f. 00. D'où il résulte que ce lot est trop fort, en principal, d'une somme de (...) 1 421 f. 00. Et par arrentement de celle de (...) 71 f. 05 c.

Conditions du présent partage.

Le troisième lot payera au premier lot, pour équipolement, la somme de onze cents quatre vingt dix huit francs, ou l'Intérêt au denier vingt, jusqu'au remboursement. Le même payera au second, également pour équipolement, la somme de deux cents vingt trois francs, ou l'Intérêt au denier vingt jusqu'au remboursement. Les copartageants se garantiront la jouissance de leurs lots, comme de droit, et chacun payera les contributions dües par son lot, à compter du jour de son entrée en jouissance, et jusqu'à cette époque, les revenus se partageront comme au passé. Les copartageants entreront en jouissance de leurs lots respectifs, le premier Germinal prochain, parce que le tirage au sort aura lieu avant cette époque. Chacun des cohéritiers se ressaisira des titres de sa propriété, autant qu'il s'en trouvera ; quant à ceux communs, ils seront remis à celui que les héritiers choisiront pour en être le dépositaire, à la charge d'en aider les copartageants, à toute réquisition. L'escalier en entier, ses ouvertures, comble et couverture dudit, la porte d'entrée, celle en la longère du nord, mentionnés article 1er ; les latrines article sept, resteront en commun et seront réparés par tiers, ainsi que la partie du pavé, en droit de la ditte porte d'entrée. Chacun des cohéritiers réparera les planchers sur lesquels il marche, ainsi que les ouvertures des appartements dont il a la jouissance. La couverture en ardoise, boût du couchant de l'article 1er, sera à la charge du troisième lot. Celle boût du levant, même article, ainsi que celle des logements, article 6 et 9, seront à la charge du second lot ; néanmoins en cas de grosses réparations, la première lottie y contribera pour moitié. La couverture de l'article 8 sera à la charge du troisième lot ; celle au dessus de la remise et bucherie sera à la charge du premier lot, ainsi que celle de la chapelle. La cour et basse cour ainsi que les puits y étant, distraction faite de la quantité de mètres réservés pour chaque logement, resteront en commun, pour le service ordinaire. L'avenüe principale, article 45, l'avant cour, colombier et aire à battre, article 25, le carouche article 44, la levée au midi, boût du couchant de l'avant cour, leurs portes cochères, ainsi que celles des cour et basse cour, resteront indivis pour le service commun et seront réparés par tiers, de même que pour la porte d'entrée de la terrasse et Jardin. Le douet à laver et réservoir, comme ils sont détaillés, article 48, resteront indivis. Pour le service de la portion du boût du nord de l'article 48, porté au premier lot, il sera pratiqué, dans le fossé du nord, une brêche pour la pature des bestiaux et quant aux charrois ils se feront comme au passé, et néanmoins le propriétaire du dit lot ne pourra, dans aucun cas, y être forcé, mais bien aura toujours la faculté en droit de faire mener à la pature ses bestiaux par la portion du boût du midi du dit pré, en longeant le fossé du bois au couchant, dans les tems permis et suivant l'usage, sans faire aucun dommage occasionné par négligence ou autrement. Enfin les copartageants se conformeront aux lois pour l'entrée en jouissance de leurs lots respectifs. Et avons été occupés, tant à la division des lots, balancement d'iceux, qu'à la Rédaction du présent procès-verbal et mise au net d'icelui, les (4, 5, 6, 8, 9 10, 11, 12 et 13) Prairial, premier et deuxième jours complémentaires an douze, et (10, 11 et 12) Vendémiaire an treize. Fait et clos, sous nos seings, le dit jour douze Vendémiaire de l'an treize. La minute signée Le Briz, Deschiens, frogerays cadet. Plus bas est écrit : enregistré à l'Orient le vingt Vendémiaire an treize, folio deux verso, reçu un franc un décime, signé Charil, qui a écrit au dessous de sa signature le droit proportionnel de retour des lots lors de l'acte de tirage s'il y a lieu. Le procès verbal de mesurage et estimation en trois lotties dont copie ci dessus et des autres parts sans toutes foïs approbation d'icelui et sauf au contraire à faire procéder s'il est vu appartenir à tout nouveau partage, revues et nouvel allotissement, a été par moi soussigné yves sébastien Daubin huissier, auder assermenté au tribunal civil de l'arrondissement de l'orient y demeurant patente n°406, à requête d'Elisabeth-marie-catherine le pape fille majeure demeurant à L'orient, demanderesse en partage, qui continue pour avoué yves frogerays lainé et l'élection de domicile en sa demeure sise à l'orient rüe de l'union n°2 intimé, signifié et par grosse original apparu au sien théodore thomas dit Vrénière et à la dame Suzanne-marie-joseph Le pape son épouse, au domicile par eux élu chez Mr Leregnes père leur avoué, demeurant à l'orient et à jeanne-marie Vianey, veuve roche, ayeule maternelle et tutrice d'amélie Le Pape demeurant aussi à l'orient, défendeur à ce que du contenu ils n'en ignorent, sous toutes protestation et réservation. Fait savoir audit théodore thomas dit Vrenière aux qualités par lui, avoir laissée cette copie au domicile de Mr Leregnes père son avoué en parlant à la personne du sieur Leregnes père trouvée au domicile susdit ce jour vingt neuf brumaire an treize. signé : Y.S. Daubin.

Progerays cadet, et Regnaud, greffiers. Acte rédigé en trois exemplaires. Archives privées Mr Daniel Piquet

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Etude ethnobotanique Annexes

DONNEES VEGETALES DU TERRAIN

NOMS LATINS NOMS COMMUN OBSERVATIONS

Grand jardin clos JUNCUS Species Jonc Trace d’humidité stagnante. SALIX Caprea Saule marceault Trace d’humidité stagnante. TRITICUM Species Blé Trace de cultures récentes. Bois taillis au sud du grand jardin clos Quelques individus, en bordure de bois. Par groupes. Un petit groupe ABIES Alba Sapin pectiné au sud, en bout de perspective du grand jardin. Abattus. De manière très anecdotique. Disséminés dans un milieu très BETULA Pendula Bouleau Blanc fermé. Probablement d’anciennes plantations ornementales ? Placé en sommet de petits talus. Un seul sujet, au pied d’un charme. BUXUS Sempervirens Buis Rejet d’un individus plus ancien En alignement double, très résiduel, parallèle au mur du grand CARPINUS Betulus Charme jardin. Vieux sujets ou arbres recépés. Nombreux sujets récents issus de semis naturels, probablement en CARPINUS Betulus Charme provenance des anciens arbres encore présents. Jeunes sujets en alignement de part et d’autre d’un axe central. Plantés par le propriétaire actuel. CASTANEA Sativa Châtaigner Ces arbres n’ont pas assez de lumière pour se développer à cet endroit. En mélange. Composition de base CASTANEA Sativa Châtaigner des bois. En mélange. Composition de base FAGUS Sylvatica Hêtre des bois. En mélange. Composition de base QUERCUS Pubescens Chêne pubescent des bois. Mare au Sud-Est du bois taillis Souches d’arbres abattus. ABIES Alba Sapin pectiné Ornemental. Vieux sujets ou rejets d’arbres plus anciens. Disposés autour de la BETULA Pendula Bouleau Blanc mare, certains en bordure, en cépée. Un groupe sur une petite presqu’île. RHODODENDRON Species Rhododendron Plantation récente Bras mort du Scorff et ancienne île. Nord, Nord-Est du bois de futaie Arbres spontanés, qui se sont comportés en colonisateurs sur la FRAXINUS Exelsior Frêne commun totalité de l’emplacement de l’ancienne île. 113

Ancien bosquet, planté à l’embranchement du Scorff et de son bras mort, à la pointe sud-est de l’île. Les sujets sont anciens. RHODODENDRON Species Rhododendron Identifier la variété au moment de la floraison. La composition aujourd’hui très fermée devait être beaucoup plus ouverte autrefois. En principe spontanée, mais très souvent plantée comme ornementale (type boule de neige) VIBURNUM opulus Viorne aubier dans les anciens parcs. Baies décoratives rouges à l’automne. Un petit bosquet dans la partie Est de l’île. Bois le long du bras mort. Nord, Nord-Est du bois de futaie Plantation d’âge moyen (30-50 ABIES Amabilis Sapin Douglas ans. Arbre de croissance rapide. CARPINUS Betulus Charme Trace des anciennes plantations Plantations. Ces trois essences constituent la base du sous-bois. L’emplacement et l’âge ancien des FAGUS Sylvatica Hêtre chênes indiquent plutôt des arbres plantés. De nombreux sujets sont issus des arbres anciens et constituent un sous-bois dense Un très vieux sujet, placé au centre d’une ancienne carrière dont les CHAMAECYPARIS Lawsoniana Cyprès de Lawson éboulis ont été aménagés dans un style de grotte. QUERCUS Pubescens Chêne pubescent Plantations ? Un sujet isolé en bord du mur qui VIBURNUM opulus Viorne aubier contenait le bras, aujourd’hui à sec, de la rivière. Vallon le long du Scorff. Est Quelques sujets répartis le long du ABIES Alba Sapin pectiné mur qui longe l’allée joignant l’île à la mare. Très vieux sujets, plantés le long du mur et de l’ancien fossé de la prairie. "Arbres bornes", plantés en FAGUS Sylvatica Hêtre délimitation des parcelles, en haut du talus. En alternance avec des chênes. Très vieux sujets, plantés le long du mur et de l’ancien fossé de la prairie. "Arbres bornes", plantés en QUERCUS Pubescens Chêne pubescent délimitation des parcelles, en haut du talus. En alternance avec des hêtres. Bois le long du grand jardin clos. Ouest du bois de haute futaie Dans le bois le long du grand jardin. Ils ponctuent l’espace régulièrement de leurs hautes cimes sombres. De nombreux ABIES Alba Sapin pectiné semis spontanés en sous-bois. Les éclaircir et conserver les plus beaux sujets pour le renouvellement du bois. FAGUS Sylvatica Hêtre En alignement le long de l’allée qui 114

longe le grand jardin, jusqu’au niveau du château. En mélange dans les bois. FAGUS Sylvatica Hêtre Essence de base. En mélange dans les bois. FAGUS Sylvatica Hêtre Essence de base. En mélange dans les bois. QUERCUS Pubescens Chêne pubescent Essence de base. Bois de haute futaie. Plateau Au bout des allées qui viennent du ABIES Alba Sapin pectiné château, au niveau de la cour. Plantations en rupture du plateau. Plantations récentes, en ABIES Amabilis Sapin Douglas alignement, au niveau du château et de l’avant-cour. En mélange dans les bois. CASTANEA Sativa Châtaigner Essence de base. En mélange dans les bois. FAGUS Sylvatica Hêtre Essence de base. En alignement. Plantations récentes. Les alignements sont ici un contresens, mais peuvent rester PRUNUS AVIUM Cerisier /Merisier dans cette partie du bois (pas de composition particulière outre celle donnée par le tracé des allées). En mélange dans les bois. QUERCUS Pubescens Chêne pubescent Essence de base. Coteau Est du bois de haute futaie et plateau au Nord En bosquets irréguliers, situés autour d’anciennes carrières de CHAMAECYPARIS Lawsoniana Cyprès de Lawson pierres ou aux carrefours des allées. Terre au nord de la basse-cour. Etang actuel FRAXINUS Exelsior Frêne commun Sujet récent. POPULUS Nigra var. italica Peuplier d’Italie Plantation récente, en rideau. Haie nord du Carrouche Sujets anciens, issus de ABIES Alba Sapin pectiné plantations. Arbres sur talus. Sujets recépés, probablement CASTANEA Sativa Châtaigner plantés. Arbres sur talus. Sujets recépés, probablement FAGUS Sylvatica Hêtre plantés. Arbres sur talus. Sujets recépés, probablement QUERCUS Pubescens Chêne pubescent plantés. Allée qui mène de l'avant-cour à la fontaine. Fontaine Alignement de l’autre côté de l’allée, du côté du carrouche. Plantations relativement ABIES Amabilis Sapin Douglas anciennes. Ces arbres semblent présents sur les photographies de 1967, à moins qu’il ne s’agisse de sapins ? Un seul individu du côté de CARPINUS Betulus Charme l’alignement de frênes. Alignement. Ils ont été émondés FRAXINUS Exelsior Frêne commun régulièrement puis abandonnés. Fourrage pour le bétail ? Deux individus anciens à l’est du FRAXINUS Exelsior Frêne commun lavoir. 115

Un individu ancien de part et QUERCUS Pubescens Chêne pubescent d’autre du lavoir. Avant-cour Alignement dans la cour et dans l’ancien jardin de la cour. Avec des FRAXINUS Exelsior Frêne commun arbres spontanés (semis anciens). En grande quantité : fourrage. Basse-cour Alignement sur le mur de terrasse FAGUS Sylvatica Hêtre Nord. Alignement récent le long de l’aile THUJA Occidentalis Thuyas Est détruite. Enclos au Sud de l’avant-cour (pièce du cerisier) FRAXINUS Exelsior Frêne commun Alignement. Alignement lacunaire de trois PYRUS Malus Pommier arbres. Jardin à l’Est de la cour (ancien jardin de l’orangerie) Un arbre plutôt jeune, en PRUNUS Domestica Prunier alignement avec les poiriers. PYRUS Comunis Poirier Quatre poiriers anciens alignés. Un rejet d’un arbre ancien, au pied PYRUS Malus Pommier du mur face aux poiriers. Digue de l’ancien étang le long de la levée CARPINUS Betulus Charme Peu de sujets FAGUS Sylvatica Hêtre Assez ancien QUERCUS Pubescens Chêne pubescent Sujet assez ancien Très ancien. Reste d’un alignement le long de la digue. TILIA Cordata Tilleul Probablement une ancienne allée ou une séparation avec un rideau d’arbres. Allée qui mène au moulin. Levée Plusieurs alignements parallèles à ABIES Amabilis Sapin Douglas l’Ouest du rond-point au centre de l’allée. Plantations récentes. AESCULUS Hippocastanum Marronnier 30 ans environs Arbres spontanés. En grand BETULA Pendula Bouleau Blanc nombre dans les bois autour de l’allée. CARPINUS Betulus Charme Anciens FAGUS Sylvatica Hêtre Sujets anciens Au niveau de la plate-forme ronde au milieu de l’allée. Arbre planté en bord d’allée, à l’Est. Sujet assez LIRIODENDRON Tulipiferum Tulipier de Virginie jeune mais remarquable. Le seul exemple du parc. Arbre remarquable. QUERCUS Pubescens Chêne pubescent Sujets anciens Talus à l’est du rond-point central de la levée Alignement d’arbres très anciens QUERCUS Pubescens Chêne pubescent plantés en crête de talus. Haie le long de la route d’accès au Coscro Trois individus, dans la haie de ABIES Alba Sapin pectiné charmes et de hêtres. Alignement tout au long de la CARPINUS Betulus Charme route, en crête de talus. Alignement ponctuel long de la FAGUS Sylvatica Hêtre route, en crête de talus. Le Mail 116

Plantés. Disséminés de part et ABIES Alba Sapin pectiné d’autre de l’allée. BETULA Pendula Bouleau Blanc Spontanés. CARPINUS Betulus Charme Plantés. Rejets. FAGUS Sylvatica Hêtre Plantés. QUERCUS Pubescens Chêne pubescent Plantés. SALIX Caprea Saule marceault Spontanés. Limites du parcellaire dans les terres (Mail et Kerliguinic) Plantés de façon très ponctuelle, irrégulière, toujours en limites ABIES Alba Sapin pectiné (anciennes ou actuelles) de parcelle. Allée principale PYRUS Malus Pommier Plantés de façon irrégulière. En ABIES Alba Sapin pectiné alignement à l’extérieur des fossés AESCULUS Hippocastanum Marronnier Récents. Rejets de vieux sujets. Ancien Ulmus Species Orme alignement ; probablement du milieu

EVOLUTION DE LA VEGETATION DU DOMAINE DU COSCRO (1434-1967)

Dates Informations décembre Seigle : moulin et "Kloguenic" 1434 18 janvier Seigle : moulin et "Kloguenic". Avoine : . "Kerglocguinic" 1449 juin 1500 Blé et seigle : "moulins a bled"

15 juillet Seigle. 1541 3 février Foin : le Coscro. Blé : "moulins". Chanvre : "fouloirs". Seigle : "moulins". 1556 13 juillet Foin : le Coscro. Blé : "moulins". Chanvre : "fouloirs". Seigle : "moulins". 1556 6 juin 1560 Foin : le Coscro. Blé : "moulins". Chanvre : "fouloirs". Seigle : "moulins". Sans date Noisetiers : "boys de couldre". 28 Achat de froment rouge. septembre 1582 20 ou 23 "boys de couldre", seigle. janvier 1585 Toponymie : "Parc veronenez" = peut-être parc au trèfle ? Voir plan. 29 décembre "bois de coudre", chanvre, seigle, avoine, "bled noir" (blé noir, le sarrazin). 1663 12 décembre Chanvre : Moulin. 1780 Sans date Description de la maison et pourpris du coscro (non daté) (1792 ?) L'orangerie et le jardin au devant. la basse cour un courtil (…) au couchant (…) un mauvais semis de chateigners. un courtil nommé le jardin à po(...abréviation) (…) ayant des espalliers autour (avant-cour). Les pomes à cidre provenant d'environ 25 journaux de terre des methairies de Kiar et Kliguinic. 13 au 19 dans la chambre dite du jardinier (...) environ un minot et demie de poix de differentes especes (…) décembre des graines de diferentes espèces, (...) un peu d'oignon (…), neuf pots a fleur sur le mur de la 1792 terrasse du grand jardin, (…) Dans l'orangerie, vingt une caise autant arbres d'oranger et citronnier (deux de differentes grandeur, un pot et deux caises de pomier d'amour. documents) Toponymie : "Parc er velchan ou er verchonnec» = peut-être parc au trèfle ? Voir plan. 4 au 14 environ un murol et demi de poix de différentes espèces (...) janvier 1793 des graines de différentes espèces (...) 117

environ une criblée d'oignon (...) Dans l'orangerie vingt une caisse et autant d'arbres d'oranger et citronnier de diferentes grandeur un pot à fleurs deux caisses Deux boites a oranger (...) 20 janvier la vente(…) …bleds, foins … 1793 sans date Etat des effets Reservés a transporter au faouet (...) (Janvier une pochée de haricots a demi plame 1793 ?) un petit sac de nautille une pochée de petits poix 24 février Au nom de la nation 1793 Vente publique faite au lieu du Coscro un petit poirier et les ustancile servant à greffer un pot à fleurs à jaques gravé pour 2 sous (f°13 recto) une cage à peroquet, un pot à fleurs en bois un pot à fleurs en bois à jaques gravé pere pour 3 sous (f°21 recto) f° 34 : vente du 7 avril consacrée visiblement aux effets contenus dans l'orangerie deux orangers n°1 et n°2 à la citoyenne du B(...) 20 livres 5 sous deux autres n°3 et n°6 au citoyen jourdan pour 22 livres 3 sous 6 deniers deux autre oranger n°4 et 7 au citoyen jourdan pour 25 livres 10 sous deux autres n°5 et 9 au citoyen jourdan pour 21 livres 12 sous deux autres oranger n°8 et 10 au citoyen moricette pour 10 livres 5 sous deux autres oranger n°14 et 17 au citoyen moricette pour 25 livres 2 sous deux autres n°12 et 13 au citoyen moricette de quimperlé pour 20 livres deux autres orangers n°18 et 19 au citoyen moricette pour 23 livres 5 sous deux orangers n°15 et 16 au citoyen moricette pour 24 livres 15 sous un autre sous le n°11 ajugé à moricette du quimperlé pour 5 livres trois pots dont deux contenant deux mauvais orangé au citoyen jourdan pour 5 sous 28 brumaire Estimation des biens (…) Le moulin du Coscro (…) terre froide sous chenes. an II un petit jardinet (…) ayant ses fossés autour contenant deux cordes et demie dans le quel il y a trois jeunes pommiers. (18 un courtil a chanvre (…) une issue de terre froide plantée de jeunes chènes novembre 1793) 1er nivose, Estimation des biens (…) Le Coscro (…) une serre d'orangers (…) petit jardin (…) petit verger sous an II cerisiers (avant-cour), (…) espalliers (basse cour) (…) une portion de terre anciennement sous semis (21 de hetres situé au couchant du grand jardin et ayant au levant la levée conduisant de la ditte maison décembre principalle au moulin du Coscro (…) 1793) un petit bois divisé par différentes allées situé au mydi du jardin contenant en fond cent douze cordes (bois taillis) (…) L'avenue principalle plantée de chataigniers conduisant de la ditte maison et aboutissant à la barrière de Kerliguinic (…) L'avenue plantée de hêtres et chênes conduisant de l'étang à une pièce de terre aquatique nommée (l'annerglann ?) dépendant de Kiar (…) Plusieurs pièces de terres avec frutiers (se reporter au plan). 20 (…) procès-verbal de mesurage et estimation (…) vendémiaire an XIII La maison principale du coscro (…) : (…) un logement dit l'orangerie (12 octobre La cour au nord de la ditte Maison principale, (…) boût du nord, deux murêts servant d'abri aux 1804) espaliers (…) l'avant Cour, (…) Au nord un petit muret servant à garantir les espaliers. (…) un jardin (de l’avant cour) cerné de ses murs, (…), et les fruitiers, (…) Inventaire une avenüe plantée de hêtres, conduisant de l'étang à une pièce de terre nommée l'étre-er-gleut (…) réalisé en Les bois en avenües plantés à chaque côté du chemin, conduisant de l'avenüe (principale) (…) octobre et Toponymie : Une pièce de terre nommée parc-er-véchenec (trèfle) (…) novembre Au midi du grand jardin, un bois tailli, séparé par une allée de charmille (…) 1803 ainsi L'avenüe principale plantée en châtaigners, (…) y compris dans l'enclave de la demi lune (…) qu'en mai Une pièce de terre en partie sous tailli et en autre partie sous haute futaye, dit Coet-er-pont, donnant 1804 (…) du boût du nord sur une plantation de trembliers (…)

Métairie de Kliguinic en Lignol Un petit champ, (…), en majeure partie sous terre de chanvrier et planté de fruitiers, (…) Toponymie : "Coet-cahue-er-boué", "Coet-bian Cahue-er-boué ou cahue-er-boux", "Parc feutan-er- bouz". Boué, Bouz ou Boux sont des analogies aux buis. (…) Un bois tailli dans lequel sont quelques hêtres et chênes, en futaye, appellé coet-feutan-er-boux 118

(…) Un champ appellé parc-er-goz leur, en majeure partie, terre chaude, et en partie terre froide, sous chataigners, (…) Un canton, partie en bois de haute futaye, planté de chataigners, chênes, hêtres, prussiers, bois de trembliers et saudriers, en partie sous lande, (…) L'avenue principale, à prendre depuis le pont, jusqu'à celle en chataigners, à l'entrée de l'avant cour du Coscro, porté article (…).

Métairie de Kyar (…) Un grand chanvrier (…) partie sous fruitiers (…) Un petit chanvrier, en majeure partie sous pature et en petite partie sous jardin (…) avec les fruitiers (…) trois douets, dans un à laver et les deux autres à rouir chanvre, (…) Un parc sous lande, (…) avec les bois réduits en fond et y compris ceux de hêtres en bouquet, plantés en un petit terrain (…) Toponymie : "Coedic-er-Vehennec", "parc-er-Vehonnec yhuellanff", Vehonnec ou Vehennec = trèfle. (…) Le placitre appellé Leurheguer, planté de chataigners, (…) Un chanvrier (…) (…) Gouareme er-Gleut, (…) donnant de cette partie sur prat-er-levé et l'avenüe de hêtre, (…)

Grande métairie de Kvéhen. Un chanvrier (…) Un petit chanvrier (…) Un chanvrier (…) avec les fruitiers (…) Une parcelle de terre déclose, (…) plantée de chênes, et dans laquelle il est accru des prussiers, (…) 26 janvier Ponts et chaussées. Indemnités. Mr Vrenière (Théodore) Motif de l'indemnité : (…) confection de la 1844 grande route, (…) indemnité résultant de la perte occasionnée par la destruction des plantations qui existaient sur ce terrain (une avenue ayant plus de 600 pieds d'arbres). Il s’agit probablement des alignements cités en 1803-1804 et qui longeaient le chemin Guémené à Lignol. Voir ci-dessous. 1er mars Ponts et chaussée; Lettre de l'aspirant ingénieur. 1844 Note sur la réclamation de Mr Vrénière "La surface de terrain concèdée par Mr Vrénière pour la construction de la route départementale n°10 est de 29 ares, 16 de terrain de lande et 29 ares 40 de terrain sur lequel était établie une plantation d'arbres. Ce dernier était traversé par l'ancien chemin de Guémené à Lignol indiqué sur le plan ci-joint (...)." 27 janvier Partage d'immeubles, entre M.M. Olivier des Brulais et Du Bot de Talhouët 1849 (…) indivis entre les parties Le pavillon de l'orangerie n°202. Le jardin de l'orangerie n°203. La pièce de terre sous cerisiers n°206. 21 décembre Extrait des minutes du greffe du tribunal civil de première instance de l'arrondissement de Pontivy 1850 L'avenue principale ou l'allée de l'arrivée (...) sous pâture (n°222, 37 a) L'allée de la levée du moulin (...) sous pâture (n°198, 60 a, 40 ca) 6 septembre Vente des droits immobiliers du Coscro (…) par M. M. Vrénière à Mr Du Bot de Talhouët 1860 IIIe La moitié en long, du côté du couchant du grand jardin (…) sous réserve expresse faite au profit des vendeurs des arbres provenant des semis et pépinières existant dans ledit jardin et qu'il pourront faire enlever, quand bon leur semblera, jusqu'au mois d'avril prochain ; La prairie dite Prat.er.levé.izellanff (…) bornée au levant par le bois de la charmille, (…) (…) Et les vendeurs entendant néanmoins abandonner les plans de sapin riga (pin sylvestre en fait) et quatre noyers se trouvant dans l'avant cour, (…) 12 juillet (…) cahier des charges sur lequel devront être ouvertes des enchères pour la vente en deux lots de 1892 deux métairies situées en la commune de Lignol

Métairie du Corsco Etymologie : Article cinquième. Parc er line (...) sous culture (n° 223, 1 ha, 17 a, 30 ca) Line = lin Article sixième. Parc er line (...) terre labourable, lande et prairie (n° 224, 1 ha, 37 a, 30 ca) Article quatorzième. Terres sous cultures (...) (n° 183, 57 a, 70 ca) chataigneraie, portant toutes trois le nom de Parc er gorh leur (...) 1976 Coupe des arbres remarquables. Renseignement Daniel Piquet Remarque Mentions constantes dans les documents d’archives de murets ou fossés "au cerne" qui entourent les parcelle. Important réseau de drainage, sous forme de fossés. Terrain de lande à l’origine, très humide.

119

Domaine du Coscro Réflexions relatives à certains éléments d’aménagement du territoire

Les alignements d’arbres sur talus

La plupart des anciennes limites de parcelles sont composées de fossés, souvent surmontés de talus (en zone humide) et parfois de murs. Ces dispositions formaient un vaste réseau de drainage sur l’ensemble du territoire, sans que nous sachions à quelle époque il a été mis en place. Les arbres jouent un rôle important de coupe vent, de rétenteurs d’eau et de stabilisation des sols. Les exemples des talus et fossés qui bordent l’allée de la levée et ceux de la route actuelle sont caractéristiques. Ce type de dispositif est particulièrement caractéristique d’un paysage de bocage, non seulement régional mais plus généralement représentatif des régions en zone humide.

Fossé Allée Fossé Est Ouest 120

Coupe schématique de l’allée de la levée

Charmes/hêtres

Fossé Fossé Route

Champ Talus Champ

Coupe schématique des plantations sur talus le long de la route …

De l’aménagement des bois

Nous souhaitons faire ici quelques observations sur l’importance des bois dans l’ordonnancement du domaine. Bien que ne sachant pas à quelle époque ces bois ont été créés (au moins dès le XVIe siècle pour deux d’entre eux), les bois occupaient une importance centrale dans la vie économique, esthétique et symbolique du domaine. Nous voulons revenir ici sur les notions de bois de haute futaie et de bois taillis. Il faut savoir que la plupart du temps, dans les autres châteaux de France, les parties nommées bois de hautes futaies sont des bois 121

"nobles", au sens technique (bois de charpente ou de menuiserie) comme au sens social du terme. La possession de bois dits de haute futaie était l’apanage des aristocrates. Les arbres de haute futaie sont plus ou moins anciens, à longs fûts, par opposition aux bois taillis qui étaient coupés (ou recepés) régulièrement, afin d’obtenir du bois de chauffage. Ces bois de haute futaie étaient généralement plantés par l'homme, un terrain généralement travaillé au préalable comme un champ. L’objectif était bien d’obtenir le plus rapidement possible des arbres hauts et droits, ce qui justifiait en principe leur culture au même titre que d’autres type de plantation comme les vergers par exemple.

Par une lettre royale datée du 18 avril 1720, Florimonde-Renée de Rougé, Marquise du Plessis-Bellière, hérite des biens de Julien-Louis de Lantivy, condamné à mort par contumace. Est indiqué comme condition à cet héritage que toutes les marques de seigneurie et d'honneur qui sont dans les maisons et châteaux dudit condamné seront démolies, abattues et effacées, tous les fossés desdites maisons et châteaux comblés, et que tous les bois de haute futaie seront coupés à la hauteur de neuf pieds. Cette précision montre bien la valeur symbolique de la possession de bois de haute futaie.

Outre leur fonction symbolique et technique, les bois de haute futaie (tout comme les bois taillis), sont généralement implantés dans des endroits stratégiques, d’un point de vue du climat. L’observations d’autre sites de châteaux et jardins en France et pour les mêmes époques montrent que les bois sont implantés du côté des vents dominants, afin de préserver l’ensemble des terres arables mais surtout de protéger les jardins des froids ou de l’excès d’humidité. les vents dominants du Coscro proviennent principalement du Nord et de l’Ouest, ou autrement dit, de l’océan. 122

JARDINS DU CHATEAU DU COSCRO Description des unités stratigraphiques

Liste des abréviations

L Limon S Sable A Argile

Bl Blanc B Brun G Gris J Jaune N Noir R Rouge Ro Rouille V Vert f foncé

Str Structure CPT Compact

GRA Gravier mm millimétrique cm centimétrique

Porosités Porosités canaliculaires

TC Terre cuite

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N° Identification Niveaux Matériel Description des unités stratigraphiques 1 Sol dégradé par le Inf. S. XVIII. Humus brassé par le passage des engins passage d'engins Sup. mécaniques. mécaniques. 2 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XVIII. L(S) B(O). Str micropolyédrique. Enormément Sup. de mica. 3 Remblais de Inf. S. XVIII. Litages d'arène granitique BO. Enormément de comblement. Sup. GRA mm à cm. Quelques blocs 1/3 cm. XVIIe siècle 4 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique BclairO. Str micropolyédrique comblement. Sup. à polyédrique. Enormément de GRA mm. XVIIe siècle 5 Remblais de Inf. S. XVIII. L((A)) OG(Bleu). Enormément de mica. comblement. Sup. XVIIe siècle 6 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique BlO percolée par arène comblement. Sup. granitique BclairO. XVIIe siècle 7 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique BlO + traces de racines comblement. Sup. BGclair. Str micropolyédrique développée. XVIIe siècle 8 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique S JB. comblement. Sup. XVIIe siècle 9 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique S OBl + GRA mm. Beaucoup comblement. Sup. de mica. XVIIe siècle 10 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique S OBl + GRA mm. comblement. Sup. Enormément de mica. XVIIe siècle 11 Maçonnerie. XVIIe Inf. S. XVIII. Mur en moellons de granit irréguliers liés à la siècle. Sup. terre. Face visible mal appareillée. 12 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique S(A) OBl. comblement. Sup. XVIIe siècle 13 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique BGfOBl + petits blocs de comblement. Sup. granit 5 cm. XVIIe siècle 14 Remblais de Inf. S. XVIII. Mélange d'arènes granitiques OBlG sableuse. comblement. Sup. XVIIe siècle 15 Remblais de Inf. S. XVIII. Arènes granitiques mélangées OBBlG. comblement. Sup. XVIIe siècle 16 Remblais de Inf. S. XVIII. S BJ. comblement. Sup. XVIIe siècle 17 Remblais de Inf. S. XVIII. L(S) B(O). Str micropolyédrique. Un peu de comblement. Sup. GRA mm. Enormément de mica. XVIIe siècle 18 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique JBO. CPT. GRA mm. comblement. Sup. XVIIe siècle 19 Remplissage des Inf. S. XVIII. L BJ. Str micropolyédrique à polyédrique douves Sup. développée. Enormément de microporosités. Un peu de GRA mm. Microracinaire. 20 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique S chamarré BJOG. comblement. Sup. Enormément de mica. XVIIe siècle 21 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique CPT JOB. comblement. Sup. XVIIe siècle 22 Remblais de Inf. S. XVIII. L((A)) O + traces racinaires Gclair(V). CPT. comblement. Sup. XVIIe siècle 23 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique S chamarré BJOG. comblement. Sup. Enormément de mica. XVIIe siècle 24 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique BlO + traces de racines comblement. Sup. BGclair. Str micropolyédrique développée. Enormément 124

XVIIe siècle de GRA mm. 25 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique BlO + traces de racines comblement. Sup. BGclair. Str micropolyédrique développée. XVIIe siècle 26 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique BlO + percolations L((S)) BJO. comblement. Sup. Str micropolyédrique développée. XVIIe siècle 27 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique BlO + percolations de L BJ. comblement. Sup. Str micropolyédrique développée. XVIIe siècle 28 Remblais de Inf. S. XVIII. L((S)) BJO. Str micropolyédrique peu comblement. Sup. développée. Quelques blocs 3/7 de quartz. XVIIe siècle 29 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique chamarrée O/G/Bl. comblement. Sup. Enormément de GRA mm. XVIIe siècle 30 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique OGB((Bleu)). Limons. comblement. Sup. XVIIe siècle 31 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique OGB((Bleu)). Limons. GRA comblement. Sup. mm. XVIIe siècle 32 Remblais de Inf. S. XVIII. S BJ. comblement. Sup. XVIIe siècle 33 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique L((S)) BO. Beaucoup de mica. comblement. Sup. XVIIe siècle 34 Remblais de Inf. S. XVIII. L((A)) OG(Bleu). Enormément de mica. comblement. Sup. XVIIe siècle 35 Remblais de Inf. Microcharbons. S. XVIII. L BJ. Str micropolyédrique peu développée. comblement. Sup. Beaucoup de GRA mm. Rare microracinaire. XVIIe siècle 36 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique CPT + GRA mm de granit + L comblement. Sup. O/Bl. XVIIe siècle 37 Remblais de Inf. S. XVIII. L((A)) O(B) + traces racinaires Gclair(V). CPT. comblement. Sup. XVIIe siècle 38 Labours XIXe-XXe Inf. Microcharbons. S. XVIII. L((S)) BfJ. CPT. Str micropolyédrique peu siècles Sup. développée. GRA mm. Un peu de microracinaire. 39 Remblais de Inf. S. XVIII. Arène granitique CPT + GRA mm de granit + L comblement. Sup. O/Bl. XVIIe siècle 40 Tranchée de fondation Inf. S. XVII. L(S) BJ. du mur 11 ? Sup. 41 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XVII. Arène granitique SL BclairGclairO. GRA mm à Sup. cm. 42 Lithosol Inf. S. XVII. Arène granitique BJOGclair. Enormément de Sup. GRA mm. Un peu CPT. 43 Sol dégradé par le Inf. S. XVII. L((A)) BJ. Str micropolyédrique développée. passage d'engins Sup. Beaucoup de GRA mm. mécaniques. 44 Lithosol Inf. S. XVII. Arène granitique BJOGclair. Un peu CPT. Sup. Beaucoup de GRA mm. 45 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XVII. Arène granitique S BJO + granit en GRA mm Sup. CPT. 46 Lithosol Inf. S. XVII. Arène granitique S BJO. Sup. 47 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XVII. L(A) chamarré JOBGclair. Un peu CPT. Str Sup. micropolyédrique développée. Beaucoup de GRA mm. 48 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XVII. L B(J). Str polyédrique développée. Quelques siècle Sup. microporosités et porosités. Enormément de GRA mm.

49 Lithosol Inf. S. XVII. Arène granitique OB. Str micropolyédrique Sup. développée. Enormément de GRA mm. 50 Labours XIXe-XXe Inf. S. XII. Humus brassé. siècles Sup. 51 Apport de bonne terre. Inf. Gros fragments S. XII. LS J((B)). CPT. Str micropolyédrique peu XVIIe siècle. Sup. d'ardoise, quelques développée. Enormément de GRA mm et blocs 3/5 cm. charbons, céramique. Un peu de microracinaire. 52 Remblais de Inf. Fragments d'ardoise. S. XII. L(S) Bf((J)). Str micropolyédrique développée à 125

comblement. Sup. friable. Enormément de microporosités. Enormément de XVIIe siècle GRA mm. Nombreux blocs 1/3 cm. 53 Sol antérieur au XVIIe Inf. Charbons, nodules de S. XII. L(S) BfJR. Str micropolyédrique. Enormément de siècle Sup. TC, microfragments microporosités. Un peu de GRA cm. Enormément de d'ardoise. GRA mm. Microracinaire.

54 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XII. Litage de S J grossier. siècle Sup. 55 Sol antérieur au XVIIe Inf. Gros fragments de S. XII. L(A) BR((J)). Str micropolyédrique. Friable. siècle Sup. charbons. Enormément de microporosités. GRA mm. Microracinaire. 56 Remplissage d'un trou Inf. Charbons, beaucoup S. XII. L(S) chamarré BfJ((V)). Str micropolyédrique à de plantation. XVIIe Sup. d'ardoises, nodules de polyédrique développée. Enormément de siècle. TC. microporosités. Enormément de GRA mm. Blocs 1/7 cm. 57 Apport de bonne terre. Inf. Ardoises. S. XII. L((A)) chamarré BJ(V). Très CPT. Str XVIIe siècle. Sup. micropolyédrique. Microporosités. Beaucoup de GRA mm à cm. Microracinaire. 58 Remplissage d'un trou Inf. S. XII. Arène granitique chamarrée JOBG. GRA mm. de plantation. XVIIe Sup. siècle. 59 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XII. S GJO. Friable. siècle/ Remplissage Sup. d'un trou de plantation. XVIIe siècle. 60 Remplissage d'un trou Inf. S. XII. Arène granitique chamarrée JO(B)G. GRA mm. de plantation. XVIIe Sup. siècle. 61 Remplissage d'un trou Inf. S. XII. Arène granitique chamarrée. Beaucoup de GRA de plantation. XVIIe Sup. mm à cm. siècle. 62 Remplissage d'un trou Inf. Charbons, ardoises. S. XII. L(S) BJ. Str micropolyédrique à polyédrique de plantation. XVIIe Sup. développée. Enormément de microporosités. siècle. Enormément de GRA mm. Quelques blocs. Microracinaire. 63 Remplissage d'un trou Inf. Charbons, ardoises. S. XII. L((S)) un peu chamarré B((R))(J). Str de plantation. XVIIe Sup. micropolyédrique à polyédrique. Porosités. Enormément siècle. de microporosités. Beaucoup de GRA mm. Microracinaire. 64 Remplissage d'un trou Inf. Charbons, ardoises. S. XII. L((S)) B(J). Str micropolyédrique à polyédrique. de plantation. XVIIe Sup. Enormément de microporosités. GRA mm à cm. siècle. Microracinaire. 65 Apport de bonne terre. Inf. Petits fragments S. XII. L((S)) BJ. CPT. Str micropolyédrique peu XVIIe siècle. Sup. d'ardoise. développée. Microporosités. GRA mm. Microracinaire. 66 Remplissage d'un trou Inf. S. XII. Arène granitique friable OJB. de plantation. XVIIe Sup. siècle. 67 Apport de bonne terre. Inf. Charbons, petits S. XII. L((S)) chamarré JB((V)). Str micropolyédrique peu XVIIe siècle. Sup. fragments d'ardoise. développée. GRA mm à cm. Quelques blocs 1/3 cm. Microracinaire. 68 Remplissage d'un trou Inf. Fragments d'ardoise et S. XII. L((S)) BJ. Str micropolyédrique à polyédrique. de plantation. XVIIe Sup. de TC, microcharbons. Enormément de microporosités. Beaucoup de GRA mm. siècle. Rares blocs 3/5 cm. Microracinaire. 69 Sol antérieur au XVIIe Inf. Charbons. S. XII. L((A)) BJ. Str micropolyédrique développée. siècle Sup. Enormément de microporosités. Porosités. Beaucoup de GRA mm. 70 Sol antérieur au XVIIe Inf. Charbons. S. XII. L((S)) B((J)). Str micropolyédrique développée. siècle Sup. Enormément de microporosités. Porosités. Macroporosités. Beaucoup de GRA mm. Microracinaire. 71 Remblais de Inf. S. XII. Blocs de granit + gros fragments d'ardoise + comblement. Sup. arène granitique à matrice chamarrée L(S) BJ(V). XVIIe siècle 72 Remplissage d'un trou Inf. Charbons. S. XII. L((S)) Bf((J)). Str micropolyédrique. Enormément de plantation. XVIIe Sup. de microporosités. Enormément de GRA mm. Quelques siècle. blocs. 73 Remplissage d'un trou Inf. Beaucoup de S. XII. L((S)) chamarré BJ + nodules de L fin J. Str de plantation. XVIIe Sup. charbons, ardoise. micropolyédrique développée. Enormément de siècle. microporosités. Enormément de GRA mm. Blocs 1/5 cm. 74 Remplissage d'un trou Inf. Ardoises. S. XII. L((S)) BR. Str micropolyédrique développée. de plantation. XVIIe Sup. Enormément de microporosités. Beaucoup de GRA mm. siècle. Microracinaire. 75 Apport de bonne terre. Inf. S. XII. L((S)) BJ((R)). Str micropolyédrique développée. XVIIe siècle. Sup. Beaucoup de microporosités. Enormément de GRA mm. 126

76 Apport de bonne terre. Inf. Ardoises. S. XII. L(S) chamarré BJO. Str micropolyédrique XVIIe siècle. Sup. développée. Enormément de GRA mm. Microracinaire.

77 Apport de bonne terre. Inf. Ardoises. S. XII. L((S)) BJ((V)). Str micropolyédrique à polyédrique XVIIe siècle. Sup. développée. Enormément de microporosités. Beaucoup de GRA mm. Microracinaire. 78 Remblais de Inf. S. XII. Lfin((A)) BfJ((VR)). Str micropolyédrique très comblement. Sup. développée à friable. Enormément de microporosités. XVIIe siècle GRA mm. Quelques GRA cm. Microracinaire. 79 Apport de bonne terre. Inf. Charbons, ardoises. S. XII. L(S) BR. Str micropolyédrique. Un peu CPT. XVIIe siècle. Sup. Beaucoup de microporosités. Beaucoup de GRA mm. Microracinaire. 80 Remplissage d'un trou Inf. Charbons, ardoises. S. XII. L((S)) BJ. Str micropolyédrique. Enormément de de plantation. XVIIe Sup. microporosités. Enormément de GRA mm. siècle. Microracinaire. 81 Sol antérieur au XVIIe Inf. Charbons, ardoises. S. XII. L(A)((S)) B((J)). Str micropolyédrique. siècle Sup. Microporosités. GRA mm. Rare GRA cm. 82 Remblais de Inf. S. XII. L((A)) BJ((V)). Str micropolyédrique à polyédrique comblement. Sup. très développée. Enormément de microporosités et XVIIe siècle porosités. Beaucoup de GRA mm. Beaucoup de microracinaire. 83 Remplissage d'un trou Inf. S. XII. Arène granitique. L chamarré JOGclair. de plantation. XVIIe Sup. Enormément de GRA mm. siècle. 84 Lithosol Inf. S. XX. Arène granitique chamarrée OJBGclair. Sup. Enormément de GRA mm. GRA cm. Nodules N. 85 Sol antérieur au XVIIe Inf. Rares charbons. S. XX. L G(B) + traces Ro. Str micropolyédrique. siècle Sup. Microporosités. S grossier. GRA mm. 86 Remblais de Inf. Charbons. S. XX. L((S)) JB((O)). Str micropolyédrique. Beaucoup comblement. Sup. de microporosités. Enormément de S grossier. Quelques XVIIe siècle GRA mm. 87 Remblais de Inf. S. XX. S((L))fin J((BO)). Friable. Str micropolyédrique. comblement. Sup. GRA mm. Bloc de quartzite. Bois. XVIIe siècle 88 Sol antérieur au XVIIe Inf. Charbons. S. XX. L((S)) B(G). Str micropolyédrique. Microporosités. siècle Sup. Porosités. S grossier. GRA mm. GRA cm de quartzite. 89 Remblais de Inf. Charbons. S. XX. S J((B)). CPT. Str micropolyédrique. Nombreux comblement. Sup. GRA mm. GRA cm. XVIIe siècle 90 Remblais de Inf. S. XX. S chamarré J(GON). CPT. S grossier. GRA mm. comblement. Sup. XVIIe siècle 91 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XX. LS JO(B). CPT. Enormément de S grossier et Sup. GRA mm. GRA cm. 92 Remplissage d'un trou Inf. Charbons. S. XX. LS BJ. Str micropolyédrique. CPT. Microporosités de plantation. XVIIe Sup. et porosités. Beaucoup de S grossier et GRA mm. GRA siècle. cm de schiste et granit. 93 Allée. XVIIe siècle. Inf. Charbons. S. XX. S(L) JB. Percolations B. CPT. Str Sup. micropolyédrique développée. GRA mm. Beaucoup de GRA cm de schiste et quartzite. Petits blocs de granit. 94 Allée. XVIIe siècle. Inf. Charbons. S. XX. S(L) J(B). Percolations B. Très CPT. Str Sup. micropolyédrique développée. GRA mm. Enormément de GRA cm de granit, schiste et quartzite. Petits blocs de granit. 95 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XX. S(L) J((B)). Très CPT. Enormément de S Sup. grossier. GRA mm. Quelques GRA cm. 96 Allée. XVIIe siècle. Inf. Charbon. S. XX. LS JBG(O) chamarré G(B). CPT. Enormément de Sup. S grossier. GRA mm. GRA cm schiste, granit et quartzite. 97 Remblais de Inf. Charbon. S. XX. LS JBG(O) chamarré G(B). CPT. Enormément de comblement. Sup. S grossier. Un peu de GRA mm et de GRA cm schiste, XVIIe siècle granit et quartzite. 98 Trace d'occupation Inf. S. XX. Charbon de bois limoneux. antérieure au XVIIe Sup. siècle 99 Remblais de Inf. Gros nodules de S. XX. LS chamarré JO/B/J/GB. CPT. Str comblement. Sup. charbons. micropolyédrique développée. Enormément de S XVIIe siècle grossier. GRA mm. Quelques petits blocs de granit. 100 Remblais de Inf. Gros nodules de S. XX. L(S) chamarré JB/GB. Un peu CPT. Nodules Ro. comblement. Sup. charbons. S grossier. Quelques GRA cm de quartzite et de granit. XVIIe siècle 101 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XX. L(S) BG + LS JO. Un peu CPT. GRA mm. siècle Sup. Beaucoup de GRA cm de schiste et de quartzite. 127

102 Sol antérieur au XVIIe Inf. Charbons. S. XX. L((S)) BG + fines traces Ro. Str micropolyédrique siècle Sup. développée. Beaucoup de S grossier. Quelques GRA mm à cm. 103 Sol antérieur au XVIIe Inf. Charbons. S. XX. L((S)) BG. Str micropolyédrique développée. siècle Sup. Beaucoup de S grossier. Quelques GRA mm à cm. 104 Sol antérieur au XVIIe Inf. Charbons. S. XX. L((S)) JOB. Str micropolyédrique. Porosités. siècle Sup. Enormément de S grossier. Beaucoup de GRA mm. 105 Trace d'occupation Inf. Beaucoup de S. XX. L B. Str grumeleuse, polyédrique. Friable. S antérieure au XVIIe Sup. charbons, localement grossier. GRA mm. Nodules de bois décomposé. siècle poches de charbons. 106 Trace de plantation Inf. S. XX. Arène granitique. antérieure au XVIIe Sup. siècle 107 Trace de plantation Inf. Charbons. S. XX. L BG((V)) + quelques traces Ro. Str antérieure au XVIIe Sup. micropolyédrique à polyédrique. Friable, un peu siècle grumeleux. S grossier. GRA mm à cm. Petit bloc de granit. 108 Remblais de Inf. Beaucoup de gros S. XX. LS JB((O)). Friable. Str micropolyédrique. comblement. Sup. charbons. Nodules J d'arène granitique. Beaucoup de S grossier et XVIIe siècle GRA mm. GRA cm. 109 Trace de plantation Inf. Charbons. S. XX. L B(J). Str grumeleuse, polyédrique. Friable. S antérieure au XVIIe Sup. grossier. GRA mm. Nodules de bois décomposé. siècle 110 Trace d'occupation Inf. Charbons. S. XX. L(S) B(GVO) légèrement chamarré G(V). Str antérieure au XVIIe Sup. micropolyédrique. S grossier. GRA mm. siècle 111 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XX. L(S) BJ/BGV. Str micropolyédrique développée. siècle Sup. Un peu CPT. Microporosités. Nombreux S grossier. GRA mm. GRA cm de quartzite. 112 Sol antérieur au XVIIe Inf. Nombreux charbons. S. XX. L(S) BJ/BGV + nodules GRo. Un gros nodule G siècle Sup. cerné de Ro. Str micropolyédrique développée. Nombreux S grossier et GRA mm. GRA cm. Petit bloc de granit. 113 Remplissage d'un trou Inf. Charbons, petits S. XX. L(S) B(J) + nodules d'arène granitique JO. Str de plantation. XVIIe Sup. fragments d'ardoise. micropolyédrique. Beaucoup de S grossier et GRA mm. siècle. 114 Remplissage d'un trou Inf. Charbons, petits S. XX. L(S) B(J) + beaucoup de nodules d'arène de plantation. XVIIe Sup. fragments d'ardoise. granitique JO. Str micropolyédrique. Beaucoup de S siècle. grossier, GRA mm à cm. 115 Remplissage d'un trou Inf. Charbons. S. XX. L(S) BJ + quelques nodules JO. Str de plantation. XVIIe Sup. micropolyédrique. Beaucoup de S grossier. GRA mm. siècle. 116 Remplissage d'un trou Inf. S. XX. S J + L JB. Friable. Beaucoup de S grossier et de plantation. XVIIe Sup. GRA mm. siècle. 117 Remplissage d'un trou Inf. S. XX. L JBV. Très CPT. Nombreux S grossier et GRA de plantation. XVIIe Sup. mm. siècle. 118 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XX. L(S) BG + LS JO + L((S)) BG. Beaucoup de S siècle (trace racinaire) Sup. grossier, GRA mm et GRA cm. 119 Remplissage d'un trou Inf. Charbons. S. XX. L(S) BJ + quelques nodules JO. Str de plantation. XVIIe Sup. micropolyédrique. Beaucoup de S grossier. GRA mm. siècle. 120 Remblais de Inf. Charbons. S. XX. L(S) J(B)((O)). CPT. Str micropolyédrique. comblement. Sup. Nombreux S grossier et GRA mm. GRA cm de schiste et XVIIe siècle de quartzite. 121 Zone renforcée. XVIIe Inf. S. XX. Blocs de schiste et de quartzite 8/12 cm à matrice siècle Sup. L(S) JB. Friable. Enormément de S grossier et GRA mm à cm.

122 Sol antérieur au XVIIe Inf. Nombreux petits S. XX. L B((RV)). Str micropolyédrique. S grossier. GRA siècle Sup. charbons. mm. GRA cm. Rares petits blocs de granit. Un nodule J(O). 123 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XX. L((S)) chamarré G/BGV/J + charbons + bois BR siècle Sup. pulvérulent. 124 Remblais de Inf. S. XX. L((S)) BJ. comblement. Sup. XVIIe siècle 125 Sol dégradé par le Inf. Charbons, ardoise. S. XVI. L(S) B((O)). Str micropolyédrique à polyédrique. passage d'engins Sup. Nombreuses microporosités. Macroporosités. Nombreux mécaniques. S grossier et GRA mm. GRA cm. Microracinaire. 126 Remblais de Inf. S. XVI. GRA mm à matrice LS JO + inclusions de L B 128

comblement. Sup. percolé. CPT. Enormément de S grossier. GRA cm. XVIIe siècle 127 Remblais de Inf. S. XVI. LS JO + L B. CPT. Enormément de S grossier et comblement. Sup. GRA mm. GRA cm. XVIIe siècle 128 Remplissage d'un trou Inf. Ardoise. S. XVI. L(S) BJ + nodules LS JO. Str micropolyédrique à de plantation. XVIIe Sup. polyédrique. Enormément de microporosités. Porosités. siècle. S grossier. GRA mm à cm. 129 Remblais de Inf. S. XVI. GRA mm à matrice LS JO + inclusions de L B comblement. Sup. percolé. CPT. Enormément de S grossier. GRA cm. XVIIe siècle 130 Remblais de Inf. S. XVI. L B + énormément de GRA mm. comblement. Sup. XVIIe siècle (trace de racinaire) 131 Remblais de Inf. S. XVI. LS JO + L B. CPT. Enormément de S grossier et comblement. Sup. GRA mm. GRA cm. XVIIe siècle 132 Lithosol Inf. S. XVI. L((S)) chamarré B(O)/O/BG. Enormément de Sup. traces Ro interstitielles. Str micropolyédrique peu développée. S grossier. GRA mm à cm. 133 Lithosol Inf. S. XVI. LS chamarré G/B/O. Traces Ro interstitielles. Sup. Beaucoup de S grossier et GRA mm. 134 Lithosol Inf. S. XVI. Arène granitique chamarrée J/O/Gclair. Sup. 135 Trou de plantation Inf. Charbons. S. XVI. L(S) chamarré B/O/Ro/BG. Traces Ro récent Sup. interstitielles. Str micropolyédrique. Porosités. Macroporosités. S grossier. GRA mm. Beaucoup de microracinaire. 136 Trou de plantation Inf. Charbons, nodules S. XVI. L(S) B. Quelques traces Ro. Str récent Sup. d'ardoise. micropolyédrique très peu développée. S fin et grossier. Microracinaire. 137 Remblais de Inf. S. XVI. L(S) chamarré O/B/G. Str micropolyédrique. comblement. Sup. Friable. CPT. Enormément de S grossier et GRA mm. XVIIe siècle GRA cm. 138 Remblais de Inf. Charbon, ardoise. S. XVI. LS O + percolations racinaires B. Str comblement. Sup. micropolyédrique. Enormément de S grossier et GRA XVIIe siècle/Allée mm. Un petit bloc de granit. Rare microracinaire. récente 139 Allée récente Inf. Charbon, gros S. XVI. L(S) B(J) + nodules de LS O. Str Sup. fragment et micropolyédrique. Beaucoup de S grossier et GRA mm. microfragments GRA cm. Un petit bloc. d'ardoise. 140 Allée récente Inf. S. XVI. L(S) B(O). Friable. Enormément de blocs 5/15 Sup. cm de quartzite et de granit. S grossier. GRA mm à cm. 141 Lithosol (trace de Inf. S. XVI. L B(G). racinaire) Sup. 142 Remblais de Inf. Charbons. S. XVI. L(S) BJO. Str micropolyédrique. Beaucoup de comblement. Sup. microporosités et porosités. S grossier. GRA cm. XVIIe siècle 143 Lithosol Inf. S. XVI. L(S) chamarré BJ/O/G. Str micropolyédrique. Sup. Enormément de S grossier et GRA mm. 144 Lithosol Inf. S. XVI. S((L)) chamarré B/G/O. Enormément de S Sup. grossier et GRA mm. 145 Lithosol Inf. S. XVI. S(L) chamarré B/G/O. Un peu CPT. Str Sup. micropolyédrique peu développée. Microporosités. Enormément de S grossier et GRA mm. GRA cm. Beaucoup de mica. 146 Allée. XVIIe siècle. Inf. Charbon, ardoise. S. XVI. L(S) chamarré GB/Ro/B. Un peu CPT. Str Sup. micropolyédrique. Beaucoup de S grossier et GRA mm à cm. 147 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XVI. Arène granitique. Sup. 148 Lithosol Inf. S. XVI. L(S) chamarré O/BRo/GB. Enormément de S Sup. grossier et GRA mm à cm de schiste. 149 Lithosol Inf. Microcharbons. S. XVI. LS chamarré Ro/G/B. CPT. S fin et grossier. Sup. GRA mm. 150 Allée. XVIIe siècle. Inf. Charbons. S. XVI. Arène granitique + L BJ. Enormément de S Sup. grossier et GRA mm. 151 Remplissage d'un trou Inf. Charbons. S. XVI. L((S)) BG + énormément de traces Ro de plantation. XVIIe Sup. interstitielles. Un peu CPT. Inclusions d'arène granitique. siècle. Str micropolyédrique peu développée. S grossier. GRA mm. 129

152 Remplissage d'un trou Inf. Charbons. S. XVI. L(S) B(GO) + arène granitique. de plantation. XVIIe Sup. siècle. 153 Remplissage d'un trou Inf. Charbons. S. XVI. L B(JO). Str micropolyédrique peu développée. de plantation. XVIIe Sup. Microporosités et quelques porosités. S grossier et GRA siècle. mm à cm. Quelques petits blocs de granit. 154 Remplissage d'un trou Inf. Ardoise. S. XVI. L(S) B(G) + traces Ro + inclusions d'arène de plantation. XVIIe Sup. granitique. Str micropolyédrique. S grossier. GRA mm à siècle. cm. Microracinaire. 155 Lithosol Inf. S. XVI. S grossier O + L B + S fin G et O. GRA mm à Sup. cm. 156 Lithosol Inf. S. XVI. S grossier, GRA mm, mica dans matrice LS BO. Sup. 157 Sol dégradé par le Inf. Beaucoup de S. XVI. LS Bf. Friable. Enormément de S grossier et passage d'engins Sup. fragments d'ardoises. GRA mm. Microracinaire. mécaniques. 158 Lithosol Inf. S. XVI. L((S)) chamarré B(O)/O/BG. Enormément de Sup. traces Ro interstitielles. Str micropolyédrique peu développée. Beaucoup de S grossier et GRA mm. GRA cm. 159 Labours XIXe-XXe Inf. Ardoise. S. XVI. L(S) B(G) + traces Ro + inclusions d'arène siècles Sup. granitique. Str micropolyédrique. S grossier. GRA mm à cm. Microracinaire. 160 Lithosol (trace Inf. S. XVI. L B. racianaire) Sup. 161 Remblais de Inf. S. XVI. L B + LS JO. CPT. Enormément de S grossier et comblement. Sup. GRA mm. GRA cm. XVIIe siècle 162 Remblais de Inf. Nombreux S. XVI. L fin BJ(O). Str micropolyédrique. Un peu CPT. S comblement. Sup. microcharbons. grossier. GRA mm. XVIIe siècle 163 Lithosol Inf. S. XVI. L((S)) chamarré B/BG/O. Enormément de traces Sup. Ro interstitielles. Str micropolyédrique peu développée. S grossier. Concentrations de GRA mm. 164 Remblais de Inf. Charbons. S. XVI. L fin BJ(O) un peu chamarré BG + traces Ro. Str comblement. Sup. micropolyédrique. Un peu CPT. S grossier. GRA mm. XVIIe siècle Hydromorphie. 165 Sol dégradé par le Ardoise. S. XVI. L(S) BJ. Très friable. Non structuré. S grossier. passage d'engins GRA mm à cm. Blocs. Racinaire. mécaniques. 166 Lithosol Inf. S. XVI. Mica, S grossier, GRA mm + LS chamarré O/B. Sup. CPT. 167 Labours XIXe-XXe Inf. Fragments d'ardoise. S. XVI. L(S) chamarré Gf/BV/Ro. Str micropolyédrique. siècles Sup. CPT. Beaucoup de S grossier et GRA mm. Quelques GRA cm. Microracinaire. Hydromorphie. 168 Labours XIXe-XXe Inf. Fragments d'ardoise. S. XVI. L((S)) chamarré BV/BJ/G/Ro. Traces Ro siècles Sup. interstitielles. Str micropolyédrique. Nombreux S grossier et GRA mm. Quelques GRA cm. Microracinaire. 169 Sol dégradé par le Inf. Charbons, fragments S. XVI. L(S) B(GV) + traces Ro interstitielles. CPT. Str passage d'engins Sup. d'ardoise. micropolyédrique. Nombreux S grossier et GRA mm. mécaniques. 170 Labours XIXe-XXe Inf. Fragments d'ardoise. S. XVI. L((S)) chamarré BV/BJ/G/Ro. Traces Ro siècles Sup. interstitielles. Str micropolyédrique. Nombreux S grossier et GRA mm. Quelques GRA cm. Microracinaire. 171 Labours XIXe-XXe Inf. Fragments d'ardoise. S. XVI. L(S) chamarré Gf/BV/Ro. Str micropolyédrique. siècles Sup. CPT. Beaucoup de S grossier et GRA mm. Quelques GRA cm. Microracinaire. Hydromorphie. 172 Labours XIXe-XXe Inf. Fragments d'ardoise. S. XVI. L((S)) chamarré BV/BJ/G/Ro. Traces Ro siècles Sup. interstitielles. Str micropolyédrique. Nombreux S grossier et GRA mm. Quelques GRA cm. Microracinaire. 173 Sol dégradé par le Inf. Fragments d'ardoise. S. XVI. L(S) chamarré GB/Ro. CPT. Str passage d'engins Sup. micropolyédrique. Beaucoup de mica, S grossier, GRA mécaniques. mm. 174 Sol dégradé par le Inf. Charbons, fragments S. XVI. L(S) B(GV) + traces Ro interstitielles. CPT. Str passage d'engins Sup. d'ardoise. micropolyédrique. NOmbreux S grossier et GRA mm. mécaniques. 175 Sol dégradé par le Inf. Fragments d'ardoise. S. XVI. L((S)) chamarré BV/BJ/G/Ro. Traces Ro passage d'engins Sup. interstitielles. Str micropolyédrique. Nombreux S grossier mécaniques. et GRA mm. Quelques GRA cm. Microracinaire. 176 Labours XIXe-XXe Inf. Fragments d'ardoise. S. XVI. L(S) chamarré Gf/BV/Ro. Str micropolyédrique. siècles Sup. CPT. Beaucoup de S grossier et GRA mm. Quelques GRA cm. Microracinaire. Hydromorphie. 177 Allée. XVIIe siècle. Inf. Charbons. S. XVI. L(S) B(GO) + arène granitique. 130

Sup. 178 Labours XIXe-XXe Inf. Charbons. S. XVI. L(S) BJO. CPT. Un peu de S grossier et GRA siècles Sup. mm. 179 Lithosol Inf. S. XVI. Arène granitique chamarrée J/O/Gclair. Sup. 180 Lithosol Inf. S. XVI. L(S) chamarré O/BRo/GB. Enormément de S Sup. grossier et GRA mm à cm de schiste. 181 Lithosol Inf. S. XVI. S(L) chamarré B/G/O. Un peu CPT. Str Sup. micropolyédrique peu développée. Microporosités. Enormément de S grossier et GRA mm. GRA cm. Beaucoup de mica. 182 Lithosol Inf. S. XVI. LS chamarré G/B/O. Traces Ro interstitielles. Sup. Beaucoup de S grossier et GRA mm. 183 Lithosol Inf. S. XVI. Arène granitique chamarrée J/O/Gclair. Sup. 184 Lithosol Inf. S. XVI. Arène granitique chamarrée O/Gf. Beaucoup de Sup. Inf. mica. Sup. 185 Lithosol Inf. S. XVI. LS B(G) chamarré O. Beaucoup de mica. S fin. S Sup. grossier. GRA mm. 186 Lithosol Inf. S. XVI. S(L) chamarré B/G/O. Un peu CPT. Str Sup. micropolyédrique peu développée. Microporosités. Sup. Enormément de S grossier et GRA mm. GRA cm. Beaucoup de mica. 187 Lithosol Inf. S. XVI. L fin BJ(O) + LS chamarré G/B/O + traces Ro. Sup. Str micropolyédrique. Un peu CPT. Beaucoup de S grossier et GRA mm. 188 Zone renforcée. XVIIe Inf. S. XVI. Blocs de quartzite 10/20 cm à matrice L B(JO). S siècle. Sup. grossier et GRA mm à cm. 189 Remblais de Inf. S. XVI. Arène granitique O/J et percolations racinaires B. comblement. Sup. XVIIe siècle 190 Lithosol Inf. S. XVI. L(S) chamarré Ro/BclairG. Nombreux S grossier Sup. et GRA mm. 191 Lithosol Inf. S. XVI. SL chamarré Ro/G/B. Enormément de S grossier Sup. et GRA mm. Mica. 192 Lithosol Inf. S. XXI. Arène granitique JBO. Sup. 193 Maçonnerie. XVIIe Inf. S. XXI. Pierre taillée en granit. siècle. Sup. 194 Maçonnerie. XVIIe Inf. S. XVI. Blocs à matrice L B(JO). Str micropolyédrique siècle. Sup. peu développée. Microporosités et quelques porosités. S grossier et GRA mm à cm. Quelques petits blocs de granit. 195 Arène granitique Inf. S. XV. L(S) JO(B). Str micropolyédrique. Enormément Sup. de S, S grossier, GRA mm. 196 Lithosol Inf. Microcharbons. S. XV. L((S)) J(B)((O)). Str micropolyédrique peu Sup. développée. Beaucoup de S grossier et de GRA mm. Quelques GRA cm. 197 Lithosol Inf. Microcharbons. S. XV. L((S)) BJ((O)). Str micropolyédrique peu Sup. développée. Beaucoup de S grossier. GRA mm à cm. Petits blocs 5/16 cm de quartzite. 198 Sol antérieur au XVIIe Inf. Microcharbons, S. XV. L((S)) B(J). Str micropolyédrique peu développée. siècle Sup. charbons. Quelques microporosités. Beaucoup de S grossier et de GRA mm. GRA cm. Petits blocs de quartzite et de granit. 199 Allée. XVIIe siècle. Inf. Charbons. S. XV. S fin JO, S grossier, GRA mm à matrice L(A) BRo Sup. + nodules GV.

200 Recharge des allées. Inf. Charbons. S. XV. L((S)) BJ. Str micropolyédrique. Beaucoup de S XIXe siècle Sup. grossier et de GRA mm. GRA cm de schiste. 201 Recharge des allées. Inf. Charbons. S. XV. L(S) chamarré B/JB/O + nodules Ro. Str XIXe siècle Sup. micropolyédrique. Enormément de S grossier, GRA mm de schiste. 202 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XV. LS JB. S fin. Sup. 203 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XV. S grossier et GRA mm à matrice LS J(B). Sup. 204 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XV. LS chamarré G(B)/Ro. Traces Ro interstitielles. siècle Sup. Str micropolyédrique peu développée. S grossier et GRA mm. 205 Allée. XVIIe siècle. Inf. Charbons. S. XV. LS JB. CPT. S fin. Enormément de S grossier et Sup. GRA mm. 206 Recharge des allées. Inf. S. XV. L((S)) B(JO). Str micropolyédrique, feuilletée. S 131

XIXe siècle Sup. grossier. GRA mm. 207 Allée. XVIIe siècle. Inf. Charbons. S. XV. L(S) JB. CPT. S grossier. Quelques GRA mm. Sup. 208 Allée. XVIIe siècle. Inf. Charbons. S. XV. S fin JO, S grossier, GRA mm à matrice L(A) BRo Sup. + nodules GV.

209 Recharge des allées. Inf. Microcharbons. S. XV. L((S)) B(O) + nodules de S O(J). Str XIXe siècle Sup. micropolyédrique. Microporosités et porosités. S fin et grossier. 210 Arène granitique Inf. S. XV. L(S) chamarré J/O/J(B). Str micropolyédrique. Sup. Enormément de S, S grossier. GRA mm. 211 Allée. XVIIe siècle. Inf. Charbons. S. XV. S fin JO, S grossier, GRA mm à matrice L(A) BRo Sup. + nodules GV. 212 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XV. L fin JB. CPT. S grossier. siècle Sup. 213 Recharge des allées. Inf. Charbons. S. XV. L(S) BJ. Str micropolyédrique peu développée. XIXe siècle Sup. CPT et friable. S grossier. Microracinaire. 214 Recharge des allées. Inf. Charbons. S. XV. L(S) BJ + LS JBl(GB) + nodules de S J/O. XIXe siècle Sup. Friable. Beaucoup de S grossier et GRA mm. GRA cm de schiste. 215 Remplissage d'un trou Inf. S. XV. S grossier, GRA mm à matrice LS JBl(GB). de plantation. Sup. Friable. Nodules de S grossier J/O. GRA cm de schiste. Pommier ? XIXe-XXe siècles. 216 Remplissage d'un trou Inf. S. XV. GRA cm de schiste, GRA mm, S grossier à de plantation. Sup. matrice L(S) chamarré B/J/O + nodules de S J/O. Pommier ? XIXe-XXe siècles. 217 Remplissage d'un trou Inf. S. XV. L(S) BJ + nodules de S JO. Str micropolyédrique. de plantation. XVIIe Sup. Microporosités. S grossier. GRA mm. siècle. 218 Remplissage d'un trou Inf. Microcharbons. S. XV. L((S)) B((J)). Str micropolyédrique peu de plantation. XVIIe Sup. développée. S grossier. GRA mm. Un petit bloc de siècle. schiste. 219 Remplissage d'un trou Inf. Charbons, S. XV. LS B(J). Friable. Porosités. S grossier. GRA mm de plantation. Sup. microcharbons, à cm. Petits blocs de granit et quartzite. Microracinaire. Pommier ? XIXe-XXe fragments d'ardoise. siècles. 220 Remplissage d'un trou Inf. Charbons. S. XV. L(S) BJ. CPT. S fin. S grossier. GRA mm à cm. de plantation. Sup. Petits blocs de granit. Pommier ? XIXe-XXe siècles. 221 Remplissage d'un trou Inf. S. XV. LS B(J). Friable. Porosités. S grossier. Quelques de plantation. Sup. GRA mm à cm. Petits blocs de granit et quartzite. Pommier ? XIXe-XXe Microracinaire. siècles. 222 Remplissage d'un trou Inf. Charbons. S. XV. LS BJ. Friable. Porosités. S grossier. Quelques de plantation. Sup. GRA mm à cm. Petits blocs de granit et quartzite. Pommier ? XIXe-XXe Microracinaire. siècles. 223 Lithosol Inf. S. XV. L((S)) B(J). Str micropolyédrique. GRA mm. Sup. 224 Lithosol Inf. S. XV. L(S) BJ(O). Str micropolyédrique. Porosités. Sup. Beaucoup de GRA mm à cm. 225 Allée antérieure au Inf. S. XV. GRA mm à cm de schiste + L(S) BJ(O). XVIIe siècle. Sup. 226 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XV. LS JB(O). CPT. S grossier. Nombreux GRA mm à Sup. cm de granit. 227 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XV. LS BJ(O). CPT. S grossier. Nombreux GRA mm à Sup. cm de granit. 228 Lithosol Inf. Microcharbons, S. XV. L((S)) JB((O)). Str micropolyédrique. Sup. charbons. Microporosités. S grossier. Petits blocs de quartzite. GRA cm de schiste. 229 Sol antérieur au XVIIe Inf. Nombreux charbons. S. XV. L((S)) BJ((O)). Str micropolyédrique. siècle Sup. Microporosités. S grossier. Petits blocs de quartzite. GRA cm de schiste. 230 Labours XIXe-XXe Inf. Charbons, ardoise. S. XV. L(S) B((J)). CPT. S grossier. GRA mm à cm. siècles Sup. 231 Sol dégradé par le Inf. S. XV. Humus. passage d'engins Sup. mécaniques. 232 Sol dégradé par le Inf. S. XV. Terres brassées. passage d'engins Sup. 132

mécaniques. 233 Lithosol Inf. S. XV. L((S)) JB((O)) + L(S) BJO + SL JGO. Sup. 234 Lithosol Inf. S. XV. L((S)) JB((O)). Sup. 235 Lithosol Inf. S. XV. L(S) BJO + SL JGO + beaucoup de percolations Sup. B au niveau supérieur. Enormément de S grossier et de GRA mm. 236 Lithosol Inf. S. XV. SL Ro fin et grossier. Sup. 237 Lithosol Inf. S. XV. L(S) chamarré Bclair/Gclair. Beaucoup de S fin et Sup. grossier. 238 Lithosol Inf. S. XV. L(S) BJO + SL JGO + beaucoup de percolations Sup. B au niveau supérieur. Enormément de S grossier et de GRA mm. 239 Arène granitique Inf. S. XV. L(S) chamarré Bclair/Ro/Gclair. Beaucoup de S Sup. fin et grossier. 240 Arène granitique Inf. S. XV. S(L) chamarré Bclair/Ro/Gclair/J. Sup. 241 Lithosol Inf. S. XV. L(S) JB(O). Str micropolyédrique très peu Sup. développée. Un peu de S grossier et de GRA mm. 242 Lithosol Inf. S. XV. L(S) chamarré B/O/J. Str micropolyédrique. S Sup. grossier. GRA mm à cm. Un petit bloc de quartzite en limite supérieur. 243 Arène granitique Inf. S. XV. S grossier, GRA mm à matrice L chamarré B/Ro. Sup. 244 Arène granitique Inf. S. XV. S(L) BRo. Sup. 245 Lithosol Inf. S. XV. L(S) chamarré Bclair/Ro/Gclair/J. Enormément de Sup. S grossier et de GRA mm. 246 Lithosol Inf. Charbons. S. XV. L((S)) JB(O) + nodules de L(S) Bclair/Ro/Gclair. Sup. CPT. Str micropolyédrique. S grossier. GRA mm. Rare microracinaire. 247 Lithosol Inf. Charbons. S. XV. L((S)) JB(O) + nodules de L(S) Bclair/Ro/Gclair. Sup. CPT. Str micropolyédrique. S grossier. GRA mm. Rare microracinaire. 248 Lithosol Inf. Microcharbons. S. XV. L(S) BJ(O) + L(S) induré G/Bf. CPT. Un gros Sup. bloc. 249 Lithosol Inf. S. XV. S(L) BGclair + nodules Ro. Nombreux GRA mm. Sup. 250 Arène granitique Inf. S. XV. S(L) chamarré Gclair/Ro/Bclair. Nombreux GRA Sup. mm. 251 Lithosol Inf. Charbons. S. XV. L((S)) JB(O). CPT. Str micropolyédrique. S Sup. grossier. GRA mm. Rare microracinaire. 252 Lithosol Inf. Microcharbons. S. XV. LS J((B))(O) + nodules Ro et GJ. Str Sup. micropolyédrique. Beaucoup de S grossier. GRA mm à cm. Un bloc de quartzite. 253 Lithosol Inf. Charbons. S. XV. LS JB(O). CPT. S grossier. GRA mm à cm. Un Sup. petit bloc. 254 Lithosol Inf. Microcharbons. S. XV. LS J((B))(O). Str micropolyédrique. Beaucoup de Sup. S grossier. GRA mm à cm. Un bloc de quartzite. 255 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XV. Eclats mm à cm de quartzite dans matrice LS siècle (trace racinaire) Sup. JB(O). CPT. S grossier. GRA mm à cm. Un petit bloc. 256 Sol antérieur au XVIIe Inf. Charbons. S. XV. L(S) BJ. CPT. S grossier. GRA mm à cm. Rare siècle Sup. microracinaire. 257 Sol antérieur au XVIIe Inf. Charbons. S. XV. L(S) B(J). CPT. S grossier. GRA mm à cm. Un siècle Sup. petit bloc de granit. Un petit bloc de quartzite. 258 Remblais de Inf. S. XV. L(S) chamarré GB/JBO. Str micropolyédrique. comblement. Sup. XVIIe siècle 259 Sol dégradé par le Inf. S. XV. L(S) chamarré OB/GV. passage d'engins Sup. mécaniques. 260 Sol dégradé par le Inf. S. XV. L(S) chamarré VG/B/Ro. CPT. Nombreux GRA passage d'engins Sup. mm à cm. Hydromorphe. mécaniques. 261 Remblais de Inf. S. XV. S((L)) chamarré JO(B). CPT. Enormément de S comblement. Sup. grossier et GRA mm à cm. XVIIe siècle 262 Apport de bonne terre. Inf. Ardoise, clou en fer, S. XV. L(S) B((J)). CPT. S grossier. GRA mm à cm. XVIIe siècle. Sup. microcharbons. 263 Sol antérieur au XVIIe Inf. Nombreux S. XV. L((S)) B. CPT. GRA mm. Rare GRA cm. siècle Sup. microcharbons. 133

264 Sol antérieur au XVIIe Inf. Nombreux S. XV. L((S)) B. CPT. Beaucoup de GRA mm. Rare GRA siècle Sup. microcharbons. cm. 265 Zone renforcée. XVIIe Inf. Charbons. S. XV. Lfin(S) JOB. Str micropolyédrique développée. siècle. Sup. Enormément de microporosités, porosités et macroporosités. Gros blocs de quartzite non taillés 30/65 cm. 266 Lithosol Inf. Un gros charbon en S. XV. LS J(OB). Str micropolyédrique très peu Sup. limite inférieure. développée. 267 Arène granitique Inf. S. XV. S(L) chamarré Gclair/Ro/Bclair. Nombreux GRA Sup. mm. 268 Lithosol Inf. S. XV. S(L) BRo. Sup. 269 Lithosol Inf. S. XV. LS J(OB). Str micropolyédrique très peu Sup. développée. 270 Lithosol Inf. S. XV. LS chamarré Ro/B/J. Str micropolyédrique très Sup. peu développée. 271 Lithosol Inf. S. XV. L(S) chamarré Bclair/Ro/Gclair. Beaucoup de S Sup. fin et grossier. 272 Lithosol Inf. S. XV. GRA mm à cm de quartzite dans matrice LS Sup. J((B))(O) + nodules Ro et GJ. Str micropolyédrique. Beaucoup de S grossier. GRA mm à cm. 273 Lithosol Inf. S. XV. L(S) RoB + petits nodules Mn indurés. Beaucoup Sup. de GRA mm et de S grossier. 274 Lithosol Inf. S. XV. L(S) chamarré Bclair/Ro/Gclair. Beaucoup de S Sup. fin et grossier. 275 Lithosol Inf. S. XV. S(L) J(BO). Beaucoup de GRA mm de quartzite Sup. et de S grossier. 276 Lithosol Inf. S. XV. LS JB. Quelques S grossier et GRA mm. Sup. 277 Lithosol Inf. S. XV. S(L) J(BO). Enormément de GRA mm et de S Sup. grossier. 278 Lithosol Inf. S. XV. SL chamarré Ro/G/B/J. Petits nodules Mn Sup. indurés. S grossier. GRA mm. 279 Lithosol Microcharbons. S. XV. LS chamarré Bclair/J(B). S grossier. GRA mm. 280 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XV. GRA mm à matrice S(L) J(BO). Enormément de siècle Sup. GRA mm et de S grossier. 281 Labours XIXe-XXe Inf. S. XV. Humus + traces Ro interstitielles. siècles Sup. 282 Remblais de Inf. S. XV. S((L)) chamarré JO(B) + L(S) B((J)). CPT. comblement. Sup. Enormément de S grossier et GRA mm à cm. XVIIe siècle 283 Remblais de Inf. S. XV. S((L)) chamarré JO(B) + L(S) B(J). CPT. comblement. Sup. Enormément de S grossier et GRA mm à cm. XVIIe siècle 284 Arène granitique Inf. S. V. S((L)) chamarré Ro/N/O/G/J. Friable. Sup. 285 Arène granitique Inf. S. V. GRA mm à cm de quartzite et de granit à matrice Sup. S(L) J(BO). 286 Lithosol Inf. Charbons S. V. S(L) J(BO). Str micropolyédrique peu développée. Sup. Quelque S grossier et GRA mm. Microracinaire et racinaire. 287 Remblais de Inf. Charbons S. V. L((S)) JB. Str micropolyédrique peu développée. comblement. Sup. Microracinaire et racinaire. Macrorestes végétaux en XVIIe siècle limite supérieure. 288 Remplissage d'un trou Inf. Charbons S. V. L(S) BJ(O) + nodules GV/Ro. Friable. Beaucoup de de plantation. XVIIe Sup. microporosités. S grossier et GRA mm. Un petit bloc en siècle. limite supérieure. 289 Remplissage d'un trou Inf. S. V. L(S) BJ(O). Friable. Microporosités. Beaucoup de de plantation. XVIIe Sup. S grossier et de GRA mm. GRA cm. Microracinaire. siècle. Macrorestes végétaux. 290 Remplissage d'un trou Inf. S. V. LS JB. S grossier. GRA mm. Macrorestes de plantation. XVIIe Sup. végétaux. siècle. 291 Remblais de Inf. S. V. L(S) chamarré GV/JB/Ro. Macrorestes végétaux. comblement. Sup. XVIIe siècle 292 Maçonnerie. XVIIe Inf. S. V. Maçonnerie : moellons de granit de différentes siècle. Sup. dimensions plus ou moins assisés et liés à la terre. 293 Maçonnerie. XVIIe Inf. S. V. Maçonnerie : moëllons de granit de différentes siècle. Sup. dimensions plus ou moins assisés et liés à la terre. 294 Remblais de Inf. S. V. L((S)) JB. Str micropolyédrique peu développée. comblement. Sup. Un peu CPT. S grossier. Quelque GRA mm. Racinaire et XVIIe siècle microracinaire. 134

295 Sol dégradé par le Inf. S. V. L((S)) B. Str micropolyédrique. S grossier, GRA passage d'engins Sup. mm. Quelque GRA cm. Microracinaire et racinaire. mécaniques. 296 Remblai de Inf. S. V. L((S)) BJ(O). comblement. XVIIe Sup. siècle. 297 Remblais de Inf. Microcharbons S. V. L((S)) JB(O). Str micropolyédrique. S grossier et comblement. Sup. GRA mm. Beaucoup de microracinaire. Racinaire. XVIIe siècle 298 Remblais de Inf. S. V. L(S) JB(O)((V)). Str micropolyédrique. Quelque S comblement. Sup. grossier. Microracinaire et racinaire. XVIIe siècle 299 Remblais de Inf. S. V. L((S)) chamarré O/JBV. Str micropolyédrique peu comblement. Sup. développée. Beaucoup de S grossier. XVIIe siècle 300 Remblais de Inf. Nombreux charbons et S. V. L(S) BJ((G)). Str micropolyédrique. S grossier et comblement. Sup. microcharbons. GRA mm. Rare GRA cm. Microracinaire et racinaire. XVIIe siècle 301 Sol dégradé par le Inf. S. V. LS JO chamarré de L B. S grossier. Enormément passage d'engins Sup. de microracinaire. mécaniques. 302 Allée. XVIIe siècle. Inf. Charbons. S. V. L(S) JB((G)). Str micropolyédrique. Beaucoup de S Sup. grossier et de GRA mm. Microracinaire. 303 Remblais de Inf. S. V. S grossier et GRA mm dans matrice L((S)) JO(B). comblement. Sup. XVIIe siècle 304 Lithosol Inf. S. V. S(L) chamarré Ro/JB + nodules de L B. S grossier. Sup. Macrorestes végétaux en limite supérieure. 305 Lithosol Inf. S. V. LS JO(B). S grossier. Sup. 306 Remplissage d'un trou Inf. Charbons. S. V. L((S)) B((J)). Str micropolyédrique. S grossier. de plantation. XVIIe Sup. siècle. 307 Remplissage d'un trou Inf. Charbons. S. V. L(S) B(J) + nodules de S(L) JO. Str de plantation. XVIIe Sup. micropolyédrique. S grossier. siècle. 308 Remplissage d'un trou Inf. Charbons. S. V. L(S) B(J). Str micropolyédrique peu développée. S de plantation. XVIIe Sup. grossier et GRA cm. Microracinaire et racinaire. siècle. 309 Lithosol Inf. Charbons S. V. S(L) J(BO). Str micropolyédrique peu développée. Sup. Quelque S grossier et GRA mm. Microracinaire et racinaire. 310 Lithosol Inf. S. V. LS JO(B). S grossier. Sup. 311 Lithosol Inf. S. V. S(L) chamarré Ro/JB + nodules de L B. S grossier. Sup. Macrorestes végétaux en limite supérieure. 312 Remblais de Inf. S. V. LS Ro/J/B + quelques nodules de S J. comblement. Sup. Enormément de S, S grossier. GRA mm. Racinaire au XVIIe siècle niveau supérieur. 313 Apport de bonne terre. Inf. Ardoise, charbon. S. V. L(S) B. Très homogène. Str micropolyédrique. XVIIe siècle. Sup. Quelques microporosités et porosités. GRA mm à cm. Microracinaire. 314 Sol dégradé par le Inf. Ardoise. S. V. L(S) GVB chamarré de Ro. CPT. Nombreux GRA passage d'engins Sup. mm à cm. Beaucoup de racinaire carbonisé. mécaniques. 315 Sol dégradé par le Inf. Microcharbons. S. V. LS(A) chamarré B/JOB. Str micropolyédrique. passage d'engins Sup. Petits blocs de granit. Microracinaire. mécaniques. 316 Sol dégradé par le Inf. S. V. L(S) chamarré BGV/Ro. Str micropolyédrique. S passage d'engins Sup. grossier. Beaucoup de microracinaire. Racinaire mécaniques. carbonisé. 317 Labours XIXe-XXe Inf. S. V. L(S) B(G). Très homogène. Str micropolyédrique. siècles Sup. Quelques microporosités et porosités. GRA mm à cm. Microracinaire. 318 Labours XIXe-XXe Inf. Charbons, fragments S. V. L(S) B(GV) + interstitiel Ro + nombreuses tâches siècles Sup. d'ardoise. Ro à proximité de 314. Str micropolyédrique. CPT. Nombreux S grossier et GRA mm. GRA cm. Racinaire. 319 Lithosol Inf. S. V. Blocs de granit en cours de désagrégation + Sup. énormément de GRA mm à cm. 320 Lithosol Inf. S. V. LS JO(B). S grossier. Sup. 321 Sol dégradé par le Inf. S. V. Humus. passage d'engins Sup. 135

mécaniques. 322 Labours XIXe-XXe Inf. S. V. L(S) chamarré BGV/Ro. Str micropolyédrique. S siècles Sup. grossier. Beaucoup de microracinaire. Racinaire carbonisé. 323 Labours XIXe-XXe Inf. S. V. L(S) B((GN)) + traces Ro. Str micropolyédrique peu siècles Sup. développée. CPT. GRA mm à cm. Racinaire. 324 Apport de bonne terre. Inf. Microcharbons et S. V. L(S) B((J)). Str micropolyédrique peu développée. XVIIe siècle. Sup. charbons. GRA mm à cm. Un petit bloc de granit. Microracinaire et racinaire. 325 Apport de bonne terre. Inf. Microcharbons. S. V. L((S)) B(J) + quelques nodules de S JO. Str XVIIe siècle. Sup. micropolyédrique peu développée. Rare GRA. Racinaire. 326 Remplissage d'un trou Inf. S. V. L(S) B((J)). Str micropolyédrique. S grossier et de plantation. XVIIe Sup. GRA mm. Beaucoup de macrorestes végétaux. siècle. 327 Arène granitique Inf. S. V. S((L)) Ro/J. Friable. Sup. 328 Lithosol Inf. S. V. LS(A) JO(B). Enormément de S grossier. Ligne de Sup. GRA mm à cm de granit en limite supérieure. 329 Labours XIXe-XXe Inf. S. XIII. Humus. siècles Sup. 330 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XIII. L(S) J. Str micropolyédrique. CPT. Très sec. Sup. Beaucoup de S grossier. GRA mm à cm. 331 Remblais de Inf. S. XIII. L(S) J(B)((Ro)). Friable. Nodules de LS OJ. comblement. Sup. Enormément de S grossier et GRA mm. GRA cm de XVIIe siècle granit pulvérulent. 332 Remblais de Inf. Charbons. S. XIII. L(S) JB. Str micropolyédrique. Beaucoup de S comblement. Sup. grossier et GRA mm. XVIIe siècle 333 Remblais de Inf. Charbons. S. XIII. L(S) JB(O). Str micropolyédrique. S grossier et comblement. Sup. GRA mm. XVIIe siècle 334 Remblais de Inf. Charbons, céramique. S. XIII. L((S)) B(J). Str micropolyédrique. Enormément comblement. Sup. de microporosités. Porosités. Quelques S grossier et XVIIe siècle GRA mm à cm. Très homogène. 335 Sol antérieur au XVIIe Inf. Microcharbons. S. XIII. L((SA)) B(Gclair). Str micropolyédrique. siècle Sup. Beaucoup de microporosités. S fin et grossier. Quelques GRA cm. 336 Remblais de Inf. S. XIII. L((S)) B(J). CPT. Str micropolyédrique. comblement. Sup. Enormément de microporosités. Porosités. Quelques S XVIIe siècle grossier et GRA mm à cm. Très homogène. 337 Remblais de Inf. S. XX. L((S)) BJ + L((A)) chamarré G/Ro. comblement. Sup. XVIIe siècle 338 Tranchée de Inf. S. XX. L((S)) BJ. Str micropolyédrique. Beaucoup de récupération d'un Sup. microporosités. Porosités. Nombreux S grossier et GRA muret de séparation. mm. GRA cm. Petits blocs de quartzite et de granit. 339 Sol antérieur au XVIIe Inf. Microcharbons. S. XIII. L((SA)) B(Gclair). Str micropolyédrique. siècle Sup. Beaucoup de microporosités. S fin et grossier. Quelques GRA cm. 340 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XIII. L((A)) chamarré G/Ro. Str micropolyédrique. siècle. Hydromorphe. Sup. Microporosités. Un peu de S grossier. 341 Apport de bonne terre. Inf. Beaucoup de S. XIII. L(S) JB(G) chamarré G. Très sec. CPT. S XVIIe siècle. Sup. microcharbons. grossier. GRA mm à cm. Petit bloc de granit. 342 Apport de bonne terre. Inf. Microcharbons. S. XIII. L(S) J(B). Str micropolyédrique développée. XVIIe siècle. Sup. Microporosités. Quelques porosités. S grossier. Microracinaire. 343 Remblais de Inf. Charbons. S. XIII. L B(J) + nodules JO. comblement. Sup. XVIIe siècle 344 Remblais de Inf. Beaucoup de S. XIII. L BJ. Enormément de GRA cm. Nodules Ro. comblement. Sup. charbons. GRA de schiste altéré. XVIIe siècle 345 Remblais de Inf. S. XIII. L J/O/B. comblement. Sup. XVIIe siècle 346 Remblais de Inf. S. XIII. Arène granitique. Enormément de GRA de comblement. Sup. schiste. XVIIe siècle 347 Remblais de Inf. S. XIII. Arène granitique. Enormément de GRA de comblement. Sup. schiste. XVIIe siècle 348 Remblais de Inf. S. XIII. Arène granitique + L JOG. Enormément de GRA 136

comblement. Sup. de schiste. XVIIe siècle 349 Apport de bonne terre. Inf. Beaucoup de S. XIII. L(S) JB(G) chamarré G. Très sec. CPT. S XVIIe siècle. Sup. microcharbons. grossier. GRA mm à cm. Petit bloc de granit. 350 Remblais de Inf. S. XIII. Arène granitique. Enormément de GRA de comblement. Sup. schiste. XVIIe siècle 351 Remblais de Inf. S. XIII. Arène granitique. Enormément de GRA de comblement. Sup. schiste. XVIIe siècle 352 Allée. XVIIe siècle. Inf. Charbons. S. XIII. L(S) J. Très sec et CPT. Beaucoup de S grossier Sup. et GRA mm. Rare GRA cm. 353 Remblais de Inf. S. XIII. L(S) chamarré BG/Ro. Str micropolyédrique comblement. Sup. développée. Nombreux S grossier. GRA mm. XVIIe siècle Microracinaire. 354 Remblais de Inf. Charbons. S. XIII. L(S) chamarré BG/BJ + nodules interstitiels Ro. comblement. Sup. Str micropolyédrique. Microporosités. Nombreux S XVIIe siècle grossier. GRA mm. Microracinaire. 355 Remblais de Inf. Charbons. S. XIII. L((S)) B(G) + interstitiel Ro. Str micropolyédrique. comblement. Sup. S grossier. GRA mm à cm. XVIIe siècle 356 Sol antérieur au XVIIe Inf. Microcharbons. S. XIII. L((SA)) B(Gclair). Enormément de nodules Ro siècle Sup. interstitiels. Str micropolyédrique. Beaucoup de microporosités. S fin et grossier. Quelques GRA cm. 357 Remblais de Inf. Beaucoup de S. XIII. L(S) JB(G) chamarré G. Très sec. CPT. S comblement. Sup. microcharbons. grossier. GRA mm à cm. Petit bloc de granit. XVIIe siècle 358 Remblais de Inf. Beaucoup de S. XIII. L(S) chamarré Bf/BJ. Str micropolyédrique. comblement. Sup. charbons et de Quelques porosités. Beaucoup de blocs 5/20 cm de XVIIe siècle microcharbons, granit. ardoises, dont épaisses. 359 Remblais de Inf. Charbons. S. XIII. L(S) Bf chamarré B(J)((V)). Str micropolyédrique. comblement. Sup. Microporosités. Macroporosités. S grossier. GRA mm. XVIIe siècle Un bloc. 360 Apport de bonne terre. Inf. Microcharbons. S. XIII. L(S) B(J)((O)). Un peu CPT. Str XVIIe siècle. Sup. micropolyédrique. S grossier. GRA mm à cm. 361 Apport de bonne terre. Inf. Beaucoup de S. XIII. L(S) B((JO)), un peu chamarré. Un peu CPT. Str XVIIe siècle. Sup. microcharbons et de micropolyédrique. S grossier. GRA mm. Beaucoup de charbons, fragments GRA cm de quartzite et de granit. d'ardoise. 362 Remblais de Inf. Microcharbons. S. XIII. L(S) chamarré/moucheté B/BJ(O). Str comblement. Sup. micropolyédrique. Nombreuses microporosités. XVIIe siècle 363 Remblais de Inf. Charbons. S. XIII. L(S) BJ(O) + nodules de granit altéré, comblement. Sup. pulvérulent. Str micropolyédrique. S grossier. GRA mm à XVIIe siècle cm. 364 Apport de bonne terre. Inf. Beaucoup de S. XIII. L(S) B(J)((O)), un peu chamarré. Un peu CPT. XVIIe siècle. Sup. microcharbons, Str micropolyédrique. S grossier. GRA mm à cm. charbons, fragments d'ardoise. 365 Remblais de Inf. Nombreux S. XIII. L(S) B(J) chamarré O. Str micropolyédrique. comblement. Sup. microcharbons. Microporosités et porosités. S grossier. GRA cm. XVIIe siècle 366 Remblais de Inf. Charbons. S. XIII. L(S) chamarré BGf/BJ/Ro. Str micropolyédrique. comblement. Sup. S grossier. GRA mm. GRA cm de granit pulvérulent. XVIIe siècle Petit bloc. 367 Remblais de Inf. S. XIII. LS J. Sec et CPT. Str micropolyédrique peu comblement. Sup. développée. Nodules de L RoJ. Enormément de S XVIIe siècle grossier. Beaucoup de GRA mm. 368 Apport de bonne terre. Inf. Charbons. S. XIII. L(S) J((B)). CPT. S grossier. GRA mm. XVIIe siècle. Sup. 369 Apport de bonne terre. Inf. S. XIII. L(S) J(B). CPT. S grossier. Beaucoup de GRA XVIIe siècle. Sup. mm. GRA cm. Petit bloc de quartzite. 370 Apport de bonne terre. Inf. Charbons. S. XIII. L(S) J((B)). CPT. S grossier. GRA mm. XVIIe siècle. Sup. 371 Remblais de Inf. Charbons. S. XIII. L(S) chamarré JO(B)/GB. Str micropolyédrique. S comblement. Sup. grossier et GRA mm. XVIIe siècle 372 Remblais de Inf. S. XIII. L(S) chamarré GB/Ro. Str micropolyédrique. comblement. Sup. Beaucoup de S grossier. GRA mm. Quelques petits XVIIe siècle blocs. 373 Remblais de Inf. S. XIII. L((S)) moucheté B(G)/Ro. 137

comblement. Sup. XVIIe siècle 374 Remblais de Inf. Microcharbons. S. XIII. L(S) J((B)) moucheté Ro. CPT. Nodules JO. S comblement. Sup. grossier. GRA mm. Petit bloc de granit rose. XVIIe siècle 375 Remblais de Inf. S. XIII. LS J(O). Sec et CPT. Str micropolyédrique peu comblement. Sup. développée. Nodules de L RoJ. Enormément de S XVIIe siècle grossier. GRA mm. 376 Remblais de S. XIII. L(S) J((B)). CPT. Un peu de S grossier. GRA comblement. mm. GRA cm. Petit bloc de quartzite. XVIIe siècle 377 Remblais de Inf. S. XIII. LS J. Sec et CPT. Str micropolyédrique peu comblement. Sup. développée. Nodules de L RoJ. Enormément de S XVIIe siècle grossier. Beaucoup de GRA mm. 378 Remblais de Inf. S. XIII. L(S) J(B). CPT. S grossier. Beaucoup de GRA comblement. Sup. mm. GRA cm. Petit bloc de quartzite. XVIIe siècle 379 Apport de bonne terre. Inf. S. XIII. L(S) J((B)). CPT. S grossier. Beaucoup de GRA XVIIe siècle. Sup. mm. GRA cm. Petit bloc de quartzite. 380 Remblais de Inf. Charbons. S. XIII. L(S) chamarré JBO/GB. Str micropolyédrique. S comblement. Sup. grossier et GRA mm. XVIIe siècle 381 Remblais de Inf. Charbons. S. XI. LS BJ + quelques nodules de S J. Str comblement. Sup. micropolyédrique développée. Microporosités. Quelques XVIIe siècle porosités. S grossier. GRA mm. Quelques GRA cm. Un peu de microracinaire. 382 Remblais de Inf. S. XI. Blocs de granit 5/30 cm, TC, ardoise, coquilles comblement. Sup. d'huitre et d'escargot à rare matrice LS B(J). XVIIe siècle. Drain 383 Remplissage d'un trou Inf. S. XI. S. XI. L(S)((A)) JB + petits nodules O. Str de plantation. XVIIe Sup. micropolyédrique. Enormément de S grossier. GRA mm siècle. à cm. Macrorestes végétaux. Très humide. 384 Maçonnerie. XVIIe Inf. S. XI. Maçonnerie : moëllons de granit de différentes siècle. Sup. dimensions, plus ou moins assisés et liés à la terre. 385 Maçonnerie. XVIIe Inf. S. XI. Maçonnerie : moëllons de granit de différentes siècle. Sup. dimensions, plus ou moins assisés et liés à la terre. 386 Remplissage d'un trou Inf. S. XI. S. XI. L(S)((A)) JB + petits nodules O. Str de plantation. XVIIe Sup. micropolyédrique. Microporosités, porosités et siècle. macroporosités. Enormément de S grossier. GRA mm de schiste. GRA cm de granit orange pulvérulent. Macrorestes végétaux. Très humide. 387 Remplissage d'un trou Inf. Charbons S. XI. L((SA)) B(J). Str micropolyédrique. Microporosités, de plantation. XVIIe Sup. porosités, macroporosités. S grossier. Quelques GRA siècle. mm à cm. 388 Humus Inf. Charbons S. XI. L((SA)) B + petits nodules BRo. Str Sup. micropolyédrique. Microporosités, porosités, macroporosités. S grossier. Quelques GRA mm à cm. 389 Remblais de Inf. S. XI. LS B((J)). Friable. Str micropolyédrique. Beaucoup comblement. Sup. de S grossier. GRA mm. XVIIe siècle 390 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XI. LS J(B). Str micropolyédrique peu développée. S Sup. grossier. Racinaire. 391 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XI. L(SA) chamarré G/B/O/Ro. S grossier. GRA mm à Sup. cm. Microracinaire. Humide. 392 Remblais de Inf. Charbons S. XI. L(S) BJ/JB. GRA cm de granit pulvérulent. Petits comblement. Sup. blocs de granit. XVIIe siècle. Drain 393 Remblais de Inf. S. XI. LA J((B)). Str micropolyédrique. Beaucoup de comblement. Sup. microporosités. Beaucoup de S grossier. XVIIe siècle. Drain 394 Remblais de Inf. S. XI. L(S)((A)) J(B)((O)). Enormément de S grossier comblement. Sup. granitique O. GRA mm. XVIIe siècle 395 Remblais de Inf. S. XI. LA BJ + nodules GJO. Str micropolyédrique peu comblement. Sup. développée. Enormément de microporosités. Beaucoup XVIIe siècle de S grossier. Quelques GRA mm à cm. Macrorestes végétaux. Microracinaire. 396 Remblais de Inf. S. XI. S(L) J/O/G/B. Friable. Enormément de S grossier, comblement. Sup. GRA mm à cm. Un petit bloc. Microracinaire. XVIIe siècle 138

397 Remblais de Inf. S. XI. L(SA) chamarré BJ/Ro. Friable. Enormément de S comblement. Sup. grossier. Rare GRA cm. Macrorestes végétaux. XVIIe siècle Microracinaire. 398 Remblais de Inf. S. XI. L(SA) chamarré BJO/B/O. Friable. Beaucoup de S comblement. Sup. grossier et GRA mm. GRA cm. Macrorestes végétaux. XVIIe siècle Microracinaire. 399 Remblais de Inf. S. XI. L(SA) B((G)). Friable. Enormément de S grossier. comblement. Sup. GRA mm à cm de granit pulvérulent et de schiste. XVIIe siècle 400 Remblais de Inf. Charbons. S. XXI. L(A) + litages d'arène granitique et de L(A) B. Str comblement. Sup. polyédrique développée. Enormément de XVIIe siècle microporosités. Enormément de GRA mm. 401 Remblais de Inf. Gros fragments S. XXI. L((AS)) BO(J). Un peu friable. Str comblement. Sup. d'ardoise. micropolyédrique. Enormément de microporosités. XVIIe siècle Beaucoup de GRA mm. Microracinaire. 402 Remblais de Inf. Gros fragments S. XXI. Arène granitique JOBl. comblement. Sup. d'ardoise. XVIIe siècle 403 Remblais de Inf. S. XXI. L(S) BO + arène granitique. Str comblement. Sup. micropolyédrique. Beaucoup de microporosités. XVIIe siècle 404 Remblais de Inf. Beaucoup de S. XXI. L((AS)) chamarré B/J. Beaucoup d'arène comblement. Sup. fragments d'ardoise. granitique. Str micropolyédrique. Microporosités. XVIIe siècle Microracinaire. 405 Apport de bonne terre. Inf. Eclats de TC, petits S. XXI. L(S) B(J)((V)). Str micropolyédrique. GRA mm. XVIIe siècle. Sup. fragments d'ardoise. Microracinaire. 406 Sol dégradé par le Inf. S. XXI. Tassement OV dû à la pelle mécanique. passage d'engins Sup. mécaniques. 407 Sol dégradé par le Inf. S. XXI. Terre rapportée par engin mécanique pour passage d'engins Sup. aplanissement et apport de terre. mécaniques. 408 Sol dégradé par le Inf. S. XXI. Sondage récent. passage d'engins Sup. mécaniques. 409 Labours XIXe-XXe Inf. S. XXI. L((S)) BJ(G). Str micropolyédrique. Un peu CPT. siècles Sup. Quelques microporosités. Beaucoup de GRA mm. Beaucoup de microracinaire. 410 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XXI. Arène granitique JO. Enormément de GRA mm à Sup. cm. Microracinaire. 411 Remblais de Inf. Charbons, ardoise. S. XXI. L(A) + litages d'arène granitique et de L(A) B. Str comblement. Sup. polyédrique développée. Enormément de XVIIe siècle microporosités. Enormément de GRA mm. Dalles de granit et gros blocs 10/20 cm. 412 Remblais de Inf. S. XXI. LS B(J)O. Friable. Str micropolyédrique très comblement. Sup. développée. Beaucoup d'arène granitique. XVIIe siècle Microracinaire. 413 Remblais de Inf. Charbons. S. XXI. LS BO. Friable. Str micropolyédrique très comblement. Sup. développée. Beaucoup d'arène granitique. XVIIe siècle Microracinaire. 414 Apport de bonne terre. Inf. Fragments d'ardoise. S. XXI. L((S)) BG(J). CPT. Str micropolyédrique. XVIIe siècle. Sup. Microporosités. Beaucoup de GRA mm. Microracinaire. 415 Remblais de Inf. Charbons. S. XXI. Arène granitique + L B((V)) chamarré. Str comblement. Sup. micropolyédrique. Beaucoup de GRA mm. XVIIe siècle Microracinaire. 416 Remblais de Inf. S. XXI. Arène granitique + L B((V)) chamarré. Friable. comblement. Sup. Str micropolyédrique. Beaucoup de GRA mm. XVIIe siècle Microracinaire. 417 Remblais de Inf. Ardoises. S. XXI. L((S)) Bf(OV). Str micropolyédrique développée. comblement. Sup. Beaucoup de GRA mm. XVIIe siècle 418 Remblais de Inf. S. XXI. Arène granitique BlJO + L B(O). Str comblement. Sup. micropolyédrique. Microracinaire. XVIIe siècle 419 Remblais de Inf. S. XXI. L chamarré B((V))J. Str micropolyédrique comblement. Sup. développée. Beaucoup de GRA mm. XVIIe siècle 420 Remblais de Inf. S. XXI. Arène granitique JBl((B)) + blocs de schiste. comblement. Sup. XVIIe siècle 421 Remblais de Inf. S. XXI. L BO. Un peu friable. Str micropolyédrique comblement. Sup. développée. XVIIe siècle 139

422 Remblais de Inf. Charbons. S. XXI. L Bf(O) + arène granitique JO(V). Str polyédrique comblement. Sup. à faces luisantes. Microporosités. XVIIe siècle 423 Remblais de Inf. Charbons. S. XXI. L(A)((S)) chamarré Bf/O/((V)). Str comblement. Sup. micropolyédrique très développée. Beaucoup d'arène XVIIe siècle granitique. Beaucoup de GRA mm. 424 Apport de bonne terre. Inf. Fragments d'ardoise. S. XXI. L(S) JB((V)). Str micropolyédrique. Beaucoup de XVIIe siècle. Sup. GRA mm. Quelques blocs 1/5 cm. Microracinaire. 425 Apport de bonne terre. Inf. Gros éclats d'ardoise. S. XXI. L((S)) JB. Str micropolyédrique. Microporosités. XVIIe siècle. Sup. Beaucoup de GRA mm. Concentrations ponctuelles de blocs de granit 5/10 cm. Microracinaire. 426 Remblais de Inf. Charbons. S. XXI. L(A)((S)) chamarré Bf/JO. Str micropolyédrique comblement. Sup. développée. Beaucoup d'arène granitique. Beaucoup de XVIIe siècle GRA mm. Microracinaire. 427 Remblais de Inf. S. XXI. Arène granitique BlJ. comblement. Sup. XVIIe siècle 428 Remblais de Inf. S. XXI. L((S)) BJ(O)((V)). Str micropolyédrique. comblement. Sup. Enormément de microporosités. Beaucoup de GRA mm XVIIe siècle à cm. Rare microracinaire. 429 Remblais de Inf. S. XXI. Arène granitique Bl/J/O + L BJ. Str comblement. Sup. micropolyédrique développée. Enormément de GRA mm XVIIe siècle à cm. 430 Remblais de Inf. S. XXI. L((AS)) BJ(O) chamarré + un peu d'arène comblement. Sup. granitique BlJ + traces d'A VRo. Str micropolyédrique. XVIIe siècle Quelques microporosités. Beaucoup de GRA mm. 431 Remblais de Inf. S. XXI. L(S) B(JO). Str micropolyédrique développée. comblement. Sup. Enormément de GRA mm à cm. XVIIe siècle 432 Remblais de Inf. Fragments d'ardoise. S. XXI. L((S)) chamarré BfJ/JB (L B + arène granitique) comblement. Sup. + percolations racinaires Bf. Str micropolyédrique XVIIe siècle développée. Microporosités. Beaucoup de GRA mm. Quelques blocs de granit 1/5 cm. 433 Remblais de Inf. Fragments d'ardoise. S. XXI. L((S)) chamarré BfJ/JB (L B + arène granitique). comblement. Sup. Str micropolyédrique développée. Microporosités. XVIIe siècle Beaucoup de GRA mm à cm. Quelques blocs de granit 1/5 cm. 434 Remblais de Inf. Fragments d'ardoise. S. XXI. L((S)) chamarré BfJ/JB (L B + arène granitique). comblement. Sup. Str micropolyédrique développée. Microporosités. XVIIe siècle Beaucoup de GRA mm. Quelques blocs de granit 1/5 cm. 435 Remblais de Inf. S. XXI. Arène granitique + L B. comblement. Sup. XVIIe siècle 436 Remblais de Inf. S. XXI. Arène granitique BlJ. comblement. Sup. XVIIe siècle 437 Remblais de Inf. S. XXI Arène granitique JO. comblement. Sup. XVIIe siècle 438 Remplissage d'un trou Inf. Charbons. S. XXI. L((S)). Un peu d'arène granitique. Un peu CPT. de plantation. XVIIe Sup. Str micropolyédrique peu développée. Beaucoup de siècle. GRA mm. Microracinaire. 439 Remplissage d'un trou Inf. S. XXI. L((A)) chamarré B(J)((O)). Str micropolyédrique. de plantation. XVIIe Sup. Microporosités. Beaucoup de GRA mm. Rare siècle. microracinaire. 440 Remplissage d'un trou Inf. Charbons, petits S. XXI. L((SA)) BJ((V)). Str micropolyédrique de plantation. XVIIe Sup. fragments d'ardoise. développée. Beaucoup de microporosités. Beaucoup de siècle. GRA mm. Un peu de GRA cm. 441 Recharge des allées. Inf. S. IX. L(A)S OJ((B)). Str micro polyédrique très XIXe siècle Sup. développée. Friable. Microporosités. Enormément de GRA mm. Microracinaire. 442 Recharge des allées. Inf. S. IX. Arène granitique JO + L B. Beaucoup de GRA mm XIXe siècle Sup. à cm. 443 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. IX. Arène granitique GRo. Sup. 444 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. IX. Arène granitique OGclair((V)). GRA mm. Sup. 445 Remblais de Inf. Anse de cruche. S. IX. Arène granitique OGclair((V)). GRA mm. comblement. Sup. Enormément de blocs de granit. XVIIe siècle. Drain 446 Sol dégradé par le Inf. S. IX. Tassement BleuVRo. 140

passage d'engins Sup. mécaniques. 447 Remblais de Inf. S. IX. Arène granitique OGBl. comblement. Sup. XVIIe siècle 448 Remblais de Inf. Enormément de petits S. IX. L(AS) BJO. Str micro polyédrique très développée. comblement. Sup. fragments d'ardoise. Enormément de micro porosités. Microracinaire. XVIIe siècle 449 Remblais de Inf. Gros fragments S. IX. L(AS) BVJ. Str micro polyédrique à polyédrique comblement. Sup. d'ardoises épaisses. développée. Enormément de micro porosités. XVIIe siècle Microracinaire. Une grosse racine. 450 Remblais de Inf. Rares éclats de TC, S. IX. L((AS)) Bf((G)). Str micro polyédrique développée. comblement. Sup. énormément Beaucoup de GRA mm. XVIIe siècle d'ardoises fines. 451 Labours XIXe-XXe Inf. S. IX. L(A) BJ. Str micro polyédrique développée. siècles Sup. Enormément de micro porosités. GRA mm. Enormément de microracinaire. 452 Apport de bonne terre. Inf. Charbons, plusieurs S. X. L(S) BJ. Str micropolyédrique. Microporosités. XVIIe siècle. Sup. fragments de GRA mm à cm. Un peu de microracinaire. céramique. 453 Remblais de Inf. S. X. Arène granitique OBBRJ. Beaucoup de blocs de comblement. Sup. schiste. XVIIe siècle 454 Labours XIXe-XXe Inf. Charbons, petits éclats S. X. L(S) BfJ. Str micropolyédrique. Beaucoup de siècles Sup. d'ardoise. microporosités. Beaucoup de GRA mm. Microracinaire. 455 Remblais de Inf. S. X. Arène granitique OBBRJ. comblement. Sup. XVIIe siècle 456 Remblais de Inf. S. X. L(S) BO. Str micropolyédrique. Enormément de comblement. Sup. microporosités. Rare GRA mm. Un bloc. XVIIe siècle 457 Remblais de Inf. S.X. L((A))(S) chamarré O/B/Bf. Str micropolyédrique. comblement. Sup. Beaucoup de GRA de schiste. XVIIe siècle 458 Sol dégradé par le Inf. S. X. Semelle de labour. passage d'engins Sup. mécaniques. 459 Remplissage d'un trou Inf. Charbons. S. X. L(AS) BfJ. Str micropolyédrique peu développée. de plantation. XVIIe Sup. Beaucoup de microporosités. GRA mm à cm. siècle. 460 Remplissage d'un trou Inf. Rare charbon. S. X. L(S) BJ. Str micropolyédrique très développée. de plantation. XVIIe Sup. Enormément de microporosités. GRA mm à cm. Rares siècle. blocs. Microracinaire. 461 Labours XIXe-XXe Inf. Charbons. S. X. L(S) BO(J). Str micropolyédrique. Beaucoup de siècles Sup. microporosités. Beaucoup de GRA mm. Blocs de schiste et de granit 1/5 cm. Microracinaire. 462 Remblais de Inf. S. X. L(S) JB. Friable. Str micropolyédrique. Beaucoup comblement. Sup. de microporosités. Beaucoup de GRA mm. GRA cm. XVIIe siècle Microracinaire. 463 Remblais de Inf. S. X. Schiste délité BO((V)). Beaucoup de mica. comblement. Sup. XVIIe siècle 464 Apport de bonne terre. Inf. Céramique. S. X. L(S) JB. Un peu CPT. Str micropolyédrique. XVIIe siècle. Sup. Enormément de microporosités. GRA mm à cm. Quelques blocs. 465 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. X. Arène granitique JBlBclair. Sup. 466 Labours XIXe-XXe Inf. S. X. L(S) BJ. Str micropolyédrique développée. siècles Sup. Enormément de microporosités. Beaucoup de GRA mm. Un peu de GRA cm. Microracinaire. 467 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. X. Arène granitique JBclair. Sup. 468 Arène granitique Inf. S. XXII. Arène granitique JO. Sup. 469 Apport de bonne terre. Inf. Rares microcharbons. S. XXII. L(A) B(RJ). Str micropolyédrique. Enormément XVIIe siècle. Sup. de microporosités. GRA mm. Beaucoup de microracinaire. 470 Labours XIXe-XXe Inf. S. XXII. Terre arable actuelle. siècles Sup. 471 Remplissage d'un trou Inf. Charbons, ardoise. S. XXII. L(AS) B(RJ). Str micropolyédrique. Enormément de plantation. XVIIe Sup. de microporosités. Beaucoup de GRA mm à cm. siècle. 472 Remplissage d'un trou Inf. S. XXII. L(AS) B(RJ) + inclusions d'arène granitique JO. 141

de plantation. XVIIe Sup. Str micropolyédrique. Enormément de microporosités. siècle. Beaucoup de GRA mm à cm. 473 Arène granitique Inf. S. IV. Granit altéré, très granuleux. Sup. 474 Apport de bonne terre. Inf. Fragments d'ardoise. S. IV. L(A) B(J)((R)). Str micropolyédrique. Beaucoup de XVIIe siècle. Sup. microporosités. Beaucoup de GRA mm. Microracinaire. 475 Labours XIXe-XXe Inf. S. XXVI. L(S) Bf. Str polyédrique développée. siècles Sup. Enormément de microporosités. Beaucoup de GRA mm. Enormément de microracinaire. 476 Allée. XVIIe siècle. Inf. Ardoise. S. XXVI. L(A)S chamarré O/Bf (arène granitique). Sup. Enormément de GRA mm. Blocs. 477 Remblais de Inf. Charbons. S. XXVI. Blocs de granit 2/7 cm + arène granitique à comblement. Sup. matrice L(S) BJ. Str micropolyédrique. XVIIe siècle 478 Zone renforcée. XVIIe Inf. Beaucoup de S. XXVI. LA((S)) B(JR). Str polyédrique développée. siècle. Sup. fragments d'ardoise. Enormément de microporosités. Enormément de GRA mm et de blocs de granit. 479 Lithosol Inf. S. XXVI. LA BV(J). Str micropolyédrique. Beaucoup de Sup. microporosités. GRA mm. 480 Sol antérieur au XVIIe Inf. Microcharbons, S. XXVI. L((A))S B(J). Enormément de traces Ro. Str siècle. Hydromorphe. Sup. microfragments micropolyédrique développée. Enormément de d'ardoise. microporosités. Prélèvement de pollens 481 Lithosol (trace Inf. S. XXVI. Trace racinaire. racinaire) Sup. 482 Lithosol Inf. S. XXVI. L((A))(S) B(J)O. Str micropolyédrique. Sup. Enormément de microporosités. Beaucoup de GRA mm. Un bloc de granit. 483 Lithosol Inf. S. XXVI. L(A) chamarré OJB. Str micropolyédrique. Sup. Beaucoup de porosités. 484 Arène granitique Inf. S. XXVI. Arène granitique GclairO. Légèrement Sup. pédogénéisée. 485 Arène granitique Inf. S. XXVI. Litages d'arène granitique OGclair((B)). Sup. 486 Lithosol Inf. Un micro-fragment S. XXVI. L((A))(S) BO. Str micropolyédrique. Sup. d'ardoise. Enormément de microporosités. Beaucoup de GRA mm. Un bloc de granit. 487 Lithosol Inf. S. XXVI. LA JBclairO. Str micropolyédrique à Sup. polyédrique développée. Beaucoup de microporosités. Un peu de microracinaire. 488 Sol dégradé par le Inf. S. XXVI. L(S) Bf. Str polyédrique développée. passage d'engins Sup. Enormément de microporosités. Beaucoup de GRA mm. mécaniques. Enormément de microracinaire. 489 Comblement des Inf. S. XXVI. LA(S) GV + inclusions d'arène granitique OJ. douves. XVIIe-XVIIIe Sup. Str polyédrique développée. Enormément de siècles. microporosités. Beaucoup de GRA mm. Prélèvement de pollens 490 Remplissage d'un trou Inf. Microcharbons. S. XXIII. L((A))(S) BR(J). Str micropolyédrique. de plantation. XVIIe Sup. Porosités. Beaucoup de GRA mm. Microracinaire. siècle. Prélèvement de pollens 491 Remplissage d'un trou Inf. S. XXIII. Arène granitique BlJ. de plantation. XVIIe Sup. siècle. 492 Remplissage d'un trou Inf. S. XXIII. L(AS) chamarré BJO. Str polyédrique. de plantation. XVIIe Sup. Microporosités. Beaucoup de GRA mm. siècle. 493 Remplissage d'un trou Inf. S. XXIII. Arène granitique OJ. de plantation. XVIIe Sup. siècle. 494 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XXIII. Arène granitique OB. Enormément de GRA Sup. mm. 495 Sol dégradé par le Inf. S. XXIII. Humus. passage d'engins Sup. mécaniques. 496 Tranchée de Inf. S. XXIII. LA((S)) BfJ((V)). Str micropolyédrique récupération du muret Sup. développée. Enormément de microporosités. de séparation douves- Enormément de GRA mm. Microracinaire. jardin. 497 Tranchée de Inf. Charbons. S. XXIII. L(AS) chamarré BfJO. Str polyédrique récupération du muret Sup. développée. Enormément de microporosités. Blocs de de séparation douves- granit. Beaucoup de microracinaire. jardin. 498 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XXIII. L((A)) BJ. Str micropolyédrique. Enormément siècle Sup. de microporosités. Un peu de GRA mm. Microracinaire. 142

499 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XXIII. Arène granitique chamarrée JOGclair. Sup. 500 Maçonnerie. XVIIe Inf. S. XXIII. Maçonnerie : blocs de granit liés à la terre. siècle. Sup. 501 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XXIII. Arène granitique + L(A) Bf((V)), chamarré. Sup. 502 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XXIII. L(A) Bf((V)) + arène granitique, chamarré. Sup. 503 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XXIII. Arène granitique BlJO + L(A) Bf((V)), chamarré. Sup. 504 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XXIII. LA BGclairV. Quelques traces Ro. Str siècle. Hydromorphe. Sup. micropolyédrique développée. Beaucoup de microporosités. Beaucoup de GRA mm. Microracinaire. 505 Remblais de Inf. S. XXIII. L((A)) BJ. Str micropolyédrique. Enormément comblement. Sup. de microporosités. GRA mm. Microracinaire. XVIIe siècle 506 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XXIII. Arène granitique JO. Sup. 507 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XXIII. L(AS) chamarré BclairJ. Un peu CPT. Str siècle Sup. micropolyédrique. Beaucoup de microporosités. GRA mm. Microracinaire. 508 Remblais de Inf. S. XXIII. L(AS) chamarré BJVRo. Friable. Enormément comblement. Sup. de microporosités. Beaucoup de GRA mm. XVIIe siècle 509 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XXIII. LA(S) GVRo. Très hydromorphe. Str siècle. Hydromorphe. Sup. micropolyédrique. Microporosités. Microracinaire. 510 Remblais de Inf. S. XXIII. Arène granitique OBlGRo. comblement. Sup. XVIIe siècle 511 Remblais de Inf. S. XXIII. LA(S) GVRo. CPT. Str polyédrique peu comblement. Sup. développée. XVIIe siècle 512 Remblais de Inf. S. XXIII. L(AS) chamarré BJ + inclusions d'arène comblement. Sup. granitique OBl. Str micropolyédrique développée. XVIIe siècle Beaucoup de GRA mm. 513 Remblais de Inf. S. XXIII. LA(S) chamarré BJO((V)). Str micropolyédrique. comblement. Sup. Enormément de microporosités. GRA mm à cm de XVIIe siècle schiste. Racinaire. 514 Remblais de Inf. S. XXIII. Arène granitique OBl + inclusions d'A V. comblement. Sup. XVIIe siècle 515 Labours XIXe-XXe Inf. S. XXIII. L(A)S. Str micropolyédrique développée. siècles Sup. Enormément de microporosités. Beaucoup de GRA mm de schiste. Beaucoup de microracinaire. 516 Apport de bonne terre. Inf. S. XXIII. Idem 525, plus d'arène granitique. XVIIe siècle. Sup. 517 Remblais de Inf. S. XXIII. Arène granitique JO + L B. comblement. Sup. XVIIe siècle 518 Remblais de Inf. S. XXIII. L((A))S. Un peu CPT. Str micropolyédrique à comblement. Sup. polyédrique développée. Beaucoup de microporosités. XVIIe siècle Enormément de GRA mm de schiste. Un bloc de granit. 519 Remblais de Inf. S. XXIII. L((A))S chamarré B/JO/GVRo. Str comblement. Sup. micropolyédrique à polyédrique développée. Beaucoup XVIIe siècle de GRA mm. Quelques nodules hydromorphes. 520 Remblais de Inf. S. XXIII. Arène granitique BlJO + quelques blocs de comblement. Sup. schiste. XVIIe siècle 521 Remblais de Inf. S. XXIII. Arène granitique O. comblement. Sup. XVIIe siècle 522 Remblais de Inf. S. XXIII. Arène granitique chamarrée BOBl + GRA de comblement. Sup. schiste. XVIIe siècle 523 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XXIII. Arène granitique chamarrée BOJ. Sup. 524 Remblais de Inf. S. XXIII. Gros blocs de granit 7/30 cm à matrice arène comblement. Sup. granitique OGV. XVIIe siècle 525 Apport de bonne terre. Inf. S. XXIII. Non identifiée. Prélèvements de pollen XVIIe siècle. Sup. 526 Remblais de Inf. S. XXIII. Arène granitique BGO. Nombreux petits blocs. comblement. Sup. 143

XVIIe siècle 527 Remblais de Inf. S. XXIII. Arène granitique GO. Rare GRA de schiste. comblement. Sup. XVIIe siècle 528 Remblais de Inf. Microcharbons, S. XXI. L((A))S B(J) + arène granitique OBl. comblement. Sup. microfragments Enormément de traces Ro. Str micropolyédrique XVIIe siècle d'ardoise. développée. Enormément de microporosités. 529 Remblais de Inf. S. XXIII. Arène granitique OBclairJ((V)). GRA mm de comblement. Sup. schiste. XVIIe siècle 530 Remblais de Inf. S. XXIII. Arène granitique OBclair((V)). GRA mm de comblement. Sup. schiste. XVIIe siècle 531 Remblais de Inf. S. XXIII. L(A)((S)) BJ(VRo). Str micropolyédrique à comblement. Sup. polyédrique. Beaucoup de microporosités. XVIIe siècle 532 Remblais de Inf. Eclats d'ardoise, S. XXIII. Arène granitique OBclair((V)). Beaucoup de comblement. Sup. charbons. GRA mm de schiste. XVIIe siècle 533 Remblais de Inf. Microcharbons, S. XXI. L((A))S B(J) + arène granitique OBl + L Bf. comblement. Sup. microfragments Enormément de traces Ro. Str micropolyédrique XVIIe siècle d'ardoise. développée. Enormément de microporosités. 534 Remblais de Inf. S. XXIII. Arène granitique BJ. comblement. Sup. XVIIe siècle 535 Sol dégradé par le Inf. S. XXIII. Arène granitique BJO. passage d'engins Sup. mécaniques. 536 Remblais de Inf. Eclats de TC. S. XXIII. LA BfJ. Str micropolyédrique. Microporosités. comblement. Sup. GRA mm. Microracinaire. XVIIe siècle 537 Remblais de Inf. Eclats de TC. S. XXIII. LA BfJ + arène granitique. Str comblement. Sup. micropolyédrique. Microporosités. GRA mm. GRA de XVIIe siècle schiste. Microracinaire. 538 Remblais de Inf. Gros charbons, S. XXIII. LA B(V)J. Str micropolyédrique développée. comblement. Sup. ardoise. GRA mm. XVIIe siècle 539 Remblais de Inf. S. XXIII. LA(S) chamarré BRJ. Str micropolyédrique. comblement. Sup. Quelques microporosités. Beaucoup de GRA mm. Un XVIIe siècle peu de microracinaire. 540 Remblais de Inf. S. XXIII. Arène granitique JOBV. Beaucoup de GRA de comblement. Sup. schiste. XVIIe siècle 541 Remblais de Inf. Fragments d'ardoise. S. XXIII. L((AS)) chamarré BJO. Str micropolyédrique. comblement. Sup. Enormément de microporosités. Beaucoup de GRA mm XVIIe siècle à cm. 542 Remblais de Inf. S. XXIII. L((AS)) chamarré BfJO. Str micropolyédrique. comblement. Sup. Enormément de microporosités et porosités. Beaucoup XVIIe siècle de GRA mm. Microracinaire. 543 Remblais de Inf. Microcharbons. S. XXIII. LA chamarré BJ. Str micropolyédrique. Rare comblement. Sup. GRA mm. Nombreux blocs de quartzite. XVIIe siècle 544 Remblais de Inf. Microcharbons. S. XXIII. LA chamarré JB. Str micropolyédrique. Rare comblement. Sup. GRA mm. Nombreux blocs de quartzite. XVIIe siècle 545 Remblais de Inf. Charbons. S. XXIII. LAS BJ((R)). Str micropolyédrique. Beaucoup comblement. Sup. de microporosités. Beaucoup de GRA mm à cm. XVIIe siècle Inclusions d'arène granitique JO. 546 Sol antérieur au XVIIe Inf. Microcharbons, S. XXI. L((A))S BJ. Beaucoup de traces Ro. Str siècle. Hydromorphe. Sup. microfragments micropolyédrique développée. Enormément de d'ardoise. microporosités. 547 Remblais de Inf. S. XXIII. L((A))(S) chamarré BJO. Str micropolyédrique. comblement. Sup. Beaucoup de microporosités. Beaucoup de GRA mm. XVIIe siècle 548 Remblais de Inf. S. XXIII. Arène granitique BJO + L B. comblement. Sup. XVIIe siècle 549 Remblais de Inf. S. XXIII. Arène granitique BJO. comblement. Sup. XVIIe siècle 550 Remblais de Inf. S. XXIII. Arène granitique BJO + L B. comblement. Sup. XVIIe siècle 144

551 Remblais de Inf. S. XXIII. LA BR. Str micropolyédrique. Beaucoup de comblement. Sup. microporosités. Beaucoup de GRA mm. Microracinaire. XVIIe siècle 552 Remblais de Inf. S. XXIII. LA JB. Str micropolyédrique. Microporosités et comblement. Sup. porosités. GRA mm. XVIIe siècle 553 Remblais de Inf. Microcharbons. S. XXIII. L(A) BR(V). Str micropolyédrique développée. comblement. Sup. Enormément de microporosités. GRA mm à cm. XVIIe siècle 554 Remblais de Inf. S. XXIII. LA BGV + énormément de traces Ro. Str comblement. Sup. micropolyédrique. Microporosités. Beaucoup de GRA XVIIe siècle mm. 555 Remblais de Inf. Un éclat de TC. S. XXIII. LA BfRV. Str micropolyédrique. Traces Ro. Un comblement. Sup. peu de GRA mm à cm. XVIIe siècle 556 Sol antérieur au XVIIe Inf. Microcharbons, S. XXI. L((A))S BJ. Enormément de traces Ro. Str siècle. Hydromorphe. Sup. microfragments micropolyédrique développée. Enormément de d'ardoise. microporosités. 557 Sol antérieur au XVIIe Inf. Microcharbons, S. XXI. L((A))S BfV. Beaucoup de traces Ro. Str siècle. Hydromorphe. Sup. microfragments micropolyédrique développée. Enormément de d'ardoise. microporosités. 558 Remblais de Inf. S. XXIII. LA BfR. Str micropolyédrique développée. comblement. Sup. Enormément de microporosités. Beaucoup de GRA mm. XVIIe siècle 559 Comblement des Inf. Beaucoup de matériel S. XXIII. LA BfR. Str polyédrique développée. douves. XVIIe-XVIIIe Sup. : ardoises fines et Enormément de microporosités. Enormément de siècles. épaisses, céramique. racinaire. Blocs de granit. Prélèvement de pollens 560 Maçonnerie. XVIIe Inf. S. XXIII. Blocs de granit plaqués contre la terre. siècle. Sup. 561 Comblement des Inf. S. XXIII. LA Bf(V). Str micropolyédrique à polyédrique douves. XIXe siècle. Sup. développée. Enormément de microporosités. GRA mm. Enormément de racinaire. 562 Destruction du mur de Inf. S. III. Couche de démolition du mur 565. clôture Est. Sup. 563 Humus Inf. S. III. Humus. Sup. 564 Arène granitique Inf. S. III. Arène granitique JO. Sup. 565 Maçonnerie. XVIIe Inf. S. III. Mur : blocs de granit liés à la terre. siècle. Sup. 566 Labours XIXe-XXe Inf. S. III. Labours. siècles Sup. 567 Arène granitique Inf. S. XIV. Arène granitique JBclair(O). Sup. 568 Apport de bonne terre. Inf. S. XIV. Racine décomposée. XVIIe siècle. Sup. 569 Remblais de Inf. S. XIV. Arène granitique OBJ. comblement. Sup. XVIIe siècle 570 Zones renforcée. Inf. S. XIV. Blocs de granit et de quartz 7/10 cm. XVIIe siècle. Sup. 571 Humus Inf. S. XIV. Humus forestier. Sup. 572 Sol dégradé par le Inf. S. II. Apport récent par engin mécanique. passage d'engins Sup. mécaniques. 573 Humus Inf. S. II. Humus chargé en ardoises. Sup. 574 Apport de bonne terre. Inf. Quelques ardoises. S. II. LA(S) chamarré BJ. Str micropolyédrique XVIIe siècle. Sup. développée. Enormément de microporosités. Microracinaire. 575 Apport de bonne terre. Inf. Gros fragments S. II. L(S) chamarré BJO. Str micropolyédrique à XVIIe siècle. Sup. d'ardoise. polyédrique. Beaucoup de microporosités. Gros racinaire. 576 Sol antérieur au XVIIe Inf. Fragments d'ardoise. S. II. L(A) BJ. Str micropolyédrique. Microporosités. siècle Sup. Beaucoup de petits blocs de quartzite. Racinaire. 577 Arène granitique Inf. S. II. Litages d'arène granitique BJO. Sup. 578 Tranchée de Inf. S. II. Arène granitique BJO brassée. fondation. XVIIe Sup. siècle. 579 Maçonnerie. XVIIe Inf. S. II. Mur Est du pavillon Est. siècle. Sup. 145

580 Apport de bonne terre. Inf. S. II. LA(S) B(J). Str micropolyédrique développée. XVIIe siècle. Sup. Enormément de microporosités. Microracinaire. 581 Remplissage d'un trou Inf. Charbons, ardoises. S. XI. L(S) BfJ. Str micropolyédrique peu développée. de plantation. XVIIe Sup. Quelques microporosités. Un peu de GRA mm à cm. siècle. Microracinaire. 582 Remplissage d'un trou Inf. Charbons, ardoises. S. XI. L(S) BfJ((R)). Str micropolyédrique peu de plantation. XVIIe Sup. développée. Un peu de GRA mm à cm. Microracinaire. siècle. 583 Remplissage d'un trou Inf. Charbons, ardoises. S. XI. L(S) BJ. Str micropolyédrique. Beaucoup de de plantation. XVIIe Sup. microporosités. Microracinaire. siècle. 584 Apport de bonne terre. Inf. S. XI. L(S) B(J). Str micropolyédrique développée. XVIIe siècle. Sup. Enormément de microporosités. GRA mm à cm. Microracinaire. 585 Remblais de Inf. Ardoises épaisses. S. XI. LS BJ. Str micropolyédrique. Enormément de comblement. Sup. microporosités. Beaucoup de GRA mm. GRA cm. Un XVIIe siècle peu de microracinaire. 586 Remblais de Inf. Céramique, charbon, S. XI. L(S) BVJ. Friable. Str micropolyédrique très comblement. Sup. ardoise. développée. Enormément de microporosités. Beaucoup XVIIe siècle de GRA mm à cm. 587 Apport de bonne terre. Inf. Charbon, ardoise. S. XI. L(AS) B((VR))J. Str micropolyédrique peu XVIIe siècle. Sup. développée. Meuble. Microporosités. GRA mm à cm de schiste. Microracinaire. 588 Apport de bonne terre. Inf. Charbons. S. XI. L(A)S BR. Str micropolyédrique peu développée. XVIIe siècle. Sup. Nodules d'arène granitique JO. Un peu de GRA mm à cm. Microracinaire. 589 Apport de bonne terre. Inf. Charbon, ardoise. S. XI. L(S) BJ. Str micropolyédrique. Un peu de GRA XVIIe siècle. Sup. cm. Microracinaire. 590 Apport de bonne terre. Inf. Petits fragments S. XI. L(S) chamarré BJ. Un peu CPT. Str XVIIe siècle. Sup. d'ardoise. micropolyédrique peu développée. Beaucoup de microporosités. Un peu de GRA cm. Microracinaire. 591 Sol antérieur au XVIIe Inf. Beaucoup de S. XI. L(A) BfN(V). Str micropolyédrique à polyédrique. siècle Sup. charbons, éclats de Microporosités. Un peu de GRA mm à cm. Prélèvement TC. de pollens 592 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XI. L(A) BfN(V) + arène granitique JBlO. Str siècle Sup. micropolyédrique à polyédrique. Microporosités. Un peu de GRA mm à cm. 593 Sol antérieur au XVIIe Inf. Gros charbons. S. XI. L(A) BfN(V) + nodules d'arène granitique J. Str siècle Sup. micropolyédrique à polyédrique. Microporosités. Un peu de GRA mm à cm. 594 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XI. L(A) BfN(V) + un peu d'arène granitique JBlO. Str siècle Sup. micropolyédrique à polyédrique. Microporosités. Un peu de GRA mm à cm. 595 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XI. L(A) BfN(V) + arène granitique JBlO. Str siècle Sup. micropolyédrique à polyédrique. Microporosités. Un peu de GRA mm à cm. 596 Apport de bonne terre. Inf. Ardoises. S. XI. LS BJR. Str micropolyédrique. Microporosités et XVIIe siècle. Sup. porosités. GRA mm à cm. Microracinaire. 597 Remblais de Inf. S. XI. Arène granitique J. Beaucoup de GRA cm. comblement. Sup. XVIIe siècle 598 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XI. L((A)) chamarré BJRVBf. Str micropolyédrique. siècle. Hydromorphe. Sup. Microporosités. GRA mm. 599 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XI. L((A)) chamarré BJRV. Str micropolyédrique. siècle. Hydromorphe. Sup. Microporosités. GRA mm. 600 Allée. XVIIe siècle. Inf. S. XI. LS chamarré B/J. Beaucoup de S fin G/J/O. Assez Sup. friable. Microporosités. Quelques GRA mm. 601 Apport de bonne terre. Inf. Nombreux charbons, S. XI. L(S) B((R)). Str micropolyédrique. Microporosités. XVIIe siècle. Sup. macrocharbons, S grossier. Quelques GRA cm. Microracinaire. ardoise. 602 Apport de bonne terre. Inf. S. XI. L(S) chamarré BG/Ro. Str micropolyédrique. XVIIe siècle. Sup. Nombreux S fin et grossier. 603 Humus Inf. S. XI. L(S) chamarré BG/Ro. Str micropolyédrique. Sup. Nombreux S fin et grossier. 604 Labours XIXe-XXe Inf. Fragments d'ardoise, S. XI. L(SA) B légèrement chamarré G/Ro. Str siècles Sup. charbons. micropolyédrique. Quelques microporosités. Nombreux S grossier. GRA mm. Quelques GRA cm. 605 Humus Inf. S. XI. L(AS) GB/Ro. Ligne de macrorestes végétaux en Sup. limite supérieure. 606 Sol dégradé par le Inf. S. XI. Humus. passage d'engins Sup. mécaniques. 607 Humus Inf. S. XI. L((S)) chamarré BGV/Ro/O. Gros nodules Ro. Str 146

Sup. micropolyédrique peu développée. Microporosités. Macroporosités. 608 Remblais de Inf. Charbons, ardoise, S. XI. L((AS)) BJ + LS J(B)/O. Str micropolyédrique. comblement. Sup. dont gros fragments. Microporosités. S grossier. GRA mm. Quelques GRA cm XVIIe siècle de schiste. Petits blocs de granit. 609 Apport de bonne terre. Inf. Fragments d'ardoise, S. XI. L((S)) B(J)((O)). Str micropolyédrique peu XVIIe siècle. Sup. charbons. développée. Enormément de microporosités. Nombreux S grossier. GRA mm à cm. 610 Remblais de Inf. Beaucoup de gros S. XI. L((S)) BJ((R)). Str micropolyédrique peu comblement. Sup. fragments d'ardoise. développée. Microporosités. Blocs 5/10 cm. XVIIe siècle 611 Apport de bonne terre. Inf. Gros fragments S. XI. L(S) B(J). Friable. Str micropolyédrique peu XVIIe siècle. Sup. d'ardoise, charbons, développée. S grossier. GRA mm. GRA cm. Petit bloc céramiques. de schiste. 612 Remplissage d'un trou Inf. Enormément de S. XI. L(S) B((JR)). GRA cm de quartzite. de plantation. XVIIe Sup. fragments d'ardoise siècle. gros et petits, charbons. 613 Remplissage d'un trou Inf. Fragments d'ardoise. S. XI. LS BJ. Un peu CPT. Beaucoup de microporosités. de plantation. XVIIe Sup. S fin. Quelque S grossier et GRA mm à cm. siècle. 614 Remplissage d'un trou Inf. S. XI. L(SA) J((B)) + nodules BJ. Str micropolyédrique de plantation. XVIIe Sup. peu développée. S grossier. GRA mm. siècle. 615 Remblais de Inf. Charbons. S. XI. L((S)) B((JR)). Str micropolyédrique peu comblement. Sup. développée. S grossier. GRA mm. Quelques GRA cm. XVIIe siècle Microracinaire. 616 Remblais de Inf. Fragments d'ardoise. S. XI. L(AS) Bclair(GJ). Str micropolyédrique peu comblement. Sup. développée. Beaucoup de S fin. S grossier. GRA mm. XVIIe siècle 617 Remblais de Inf. Fragments d'ardoise, S. XI. L((S)) B. Str micropolyédrique peu développée. comblement. Sup. charbon. XVIIe siècle 618 Remblais de Inf. S. XI. L(S) BJ(O) + énormément d'ardoises en limite comblement. Sup. inférieure. XVIIe siècle 619 Remblais de Inf. Céramique. S. XI. L(SA) B((JO)). Str micropolyédrique peu comblement. Sup. développée. Microporosités. Quelques porosités. XVIIe siècle Inclusions de S JBl. S grossier. GRA mm. Petit bloc de granit. 620 Remblais de Inf. S. XI. Litage de S JBl. comblement. Sup. XVIIe siècle 621 Remblais de Inf. Un fragment de S. XI. L(SA) B. Str micropolyédrique peu développée. comblement. Sup. carreau de terre cuite. Microporosités. Quelques porosités. S grossier. GRA XVIIe siècle mm. GRA cm quartzite. 622 Remplissage d'un trou Inf. S. XI. Arène granitique R/O/J + L BJ. Enormément de S de plantation. XVIIe Sup. grossier et GRA mm à cm de schiste et de granit. siècle. 623 Remplissage d'un trou Inf. Ardoise, charbon, S. XI. LS B(J). CPT. S grossier. GRA mm. de plantation. XVIIe Sup. fragment de TC. siècle. 624 Remplissage d'un trou Inf. Charbon, ardoise, S. XI. L(S) BGclair(J). Str micropolyédrique peu de plantation. XVIIe Sup. localement développée. Beaucoup de microporosités. S grossier. siècle. concentration de gros GRA mm. Petit bloc de granit. fragments d'ardoise. 625 Remblais de Inf. Charbon, un gros S. XI. LS B(JO). Str micropolyédrique très peu comblement. Sup. fragment d'ardoise. développée. CPT. S grossier. GRA mm à cm. XVIIe siècle 626 Remblais de Inf. Fragments d'ardoise, S. XI. L((S)) B((R)). Str micropolyédrique peu comblement. Sup. dont un gros. développée. Friable. Un peu de S grossier et de GRA XVIIe siècle mm. 627 Remblais de Inf. Ardoise. S. XI. L(S) Bf((Ro)). Un peu CPT. Friable. S grossier. comblement. Sup. GRA cm granit. Petit bloc de quartzite. XVIIe siècle 628 Remblais de Inf. Ardoise. S. XI. L(AS) BJ. Str micropolyédrique. Un peu CPT. comblement. Sup. Quelques inclusions de S JBl. Nombreux S grossier. XVIIe siècle Quelques GRA cm. 629 Remblais de Inf. Fragments d'ardoise. S. XI. L(A)((S)) B(JR). Str micropolyédrique. comblement. Sup. Microporosités et porosités. S grossier. GRA cm de XVIIe siècle quartzite et de granit. 630 Remblais de Inf. Microcharbons. S. XI. L(A)((S)) B((R)). Str micropolyédrique. S grossier. comblement. Sup. Quelques GRA cm de granit. XVIIe siècle 147

631 Remplissage d'un trou Inf. Fragments d'ardoise. S. XI. L(S) B((O)) + inclusions de S J/O. Un peu CPT. de plantation. XVIIe Sup. Friable. S grossier. GRA mm. siècle. 632 Remplissage d'un trou Inf. Fragments d'ardoise, S. XI. Arène granitique chamarrée J/B/O + L BJ. de plantation. XVIIe Sup. gros fragments en Quelques GRA cm granit. Beaucoup de S grossier et siècle. limite inférieure. GRA mm. 633 Apport de bonne terre. Inf. Beaucoup d'ardoises. S. XI. LS B(JR). Friable. XVIIe siècle. Sup. 634 Apport de bonne terre. Inf. Nombreux charbons, S. XI. L(S) B((JR)). Str micropolyédrique. Nombreux S XVIIe siècle. Sup. fragments d'ardoise. grossier. GRA mm à cm (schiste, granit, quartzite). 635 Remblais de Inf. S. XI. L B. Enormément d'ardoises. GRA cm granit. comblement. Sup. XVIIe siècle 636 Remblais de Inf. S. XI. L(S) B(JO). Str micropolyédrique. Microporosités. comblement. Sup. Nombreux GRA mm. GRA cm. XVIIe siècle 637 Remblais de Inf. Nodules de TC, S. XI. L(S) B(R). Str micropolyédrique peu développée. comblement. Sup. ardoise. Beaucoup de microporosités. Quelques porosités. S fin. XVIIe siècle S grossier. GRA mm à cm. Petit bloc de granit. 638 Remblais de Inf. Microcharbons. S. XI. L(A)((S)) B((R)). Str micropolyédrique. S grossier. comblement. Sup. Quelques GRA cm de granit. GRA cm et petits blocs de XVIIe siècle quartzite. 639 Remplissage d'un trou Inf. S. XI. Arène granitique + L JB. Beaucoup de GRA cm de de plantation. XVIIe Sup. schiste. siècle. 640 Remplissage d'un trou Inf. S. XI. Arène granitique chamarrée GJO + L BJ. de plantation. XVIIe Sup. Enormément de S grossier et GRA mm à cm. siècle. 641 Remplissage d'un trou Inf. S. XI. Arène granitique + L JB. de plantation. XVIIe Sup. siècle. 642 Remplissage d'un trou Inf. S. XI. Arène granitique R/O/J + L BJ. Friable. Nombreux de plantation. XVIIe Sup. S grossier et GRA mm. Quelques GRA cm. siècle. 643 Remblais de Inf. S. XI. L B + arène granitique R micacée + GRA cm de comblement. Sup. quartzite et petits blocs. XVIIe siècle 644 Remplissage d'un trou Inf. Fragments d'ardoise. S. XI. L(SA) B(J) + inclusions d'arène granitique JGO. de plantation. XVIIe Sup. siècle. 645 Remblais de Inf. Charbons, ardoise. S. XI. L(S) BJ + inclusions de S J/O. Friable. GRA mm à comblement. Sup. cm. Un gros bloc de quartzite 10 X 20 cm. XVIIe siècle 646 Remblais de Inf. Ardoise, S. XI. L(S)((A)) Bclair((R)). Friable. Microporosités. S comblement. Sup. microcharbons. grossier. GRA cm granit altéré. XVIIe siècle 647 Remblais de Inf. Ardoise et charbon. S. XI. L((S))(A). B((J)). Str micropolyédrique. comblement. Sup. Macroporosités. S grossier. GRA mm à cm. Blocs de XVIIe siècle granit. 648 Remblais de Inf. S. XI. LA(S) BBl(O)/B. Beaucoup de S grossier. GRA comblement. Sup. mm. XVIIe siècle 649 Remplissage d'un trou Inf. S. XI. Arène granitique chamarrée O/J/G + L JB. de plantation. XVIIe Sup. siècle. 650 Remplissage d'un trou Inf. S. XI. L((S)) BJ((V)) + nodules d'arène granitique O. Str de plantation. XVIIe Sup. micropolyédrique. Microporosités. GRA mm. siècle. 651 Remplissage d'un trou Inf. S. XI. Arène granitique JBlORo. GRA mm à cm. de plantation. XVIIe Sup. siècle. 652 Apport de bonne terre. Inf. S. XI. L(S) B(R)((V)). Str micropolyédrique peu XVIIe siècle. Sup. développée. Un peu CPT. Beaucoup de microporosités. GRA mm. 653 Apport de bonne terre. Inf. S. XI. L(S) B(R). Str micropolyédrique. Enormément de XVIIe siècle. Sup. microporosités. GRA mm. Microracinaire. 654 Apport de bonne terre. Inf. Quelques charbons. S. XI. L(S) BJ((R)). Str micropolyédrique. Beaucoup de XVIIe siècle. Sup. microporosités. Nodules d'arène granitique JO. GRA mm. Microracinaire. 655 Apport de bonne terre. Inf. Microcharbons, rares S. XI. L(S) BJR. Str micropolyédrique. Enormément de XVIIe siècle. Sup. fragments d'ardoise. microporosités. Beaucoup de GRA mm fin. Microracinaire. 656 Remblais de Inf. Charbons. S. XI. L(S) chamarré BJO. Str micropolyédrique 148

comblement. Sup. développée. Beaucoup de microporosités. GRA mm. XVIIe siècle Microracinaire. 657 Remblais de Inf. Ardoise, céramique. S. XI. L(AS) B((GV))(R). Str micropolyédrique. comblement. Sup. Enormément de microporosités. GRA mm à cm. XVIIe siècle 658 Remplissage d'un trou Inf. S. XI. Arène granitique chamarrée O/J/G + L JB. de plantation. XVIIe Sup. siècle. 659 Remplissage d'un trou Inf. Microcharbons, S. XI. L(S) chamarré B/J. Str micropolyédrique. de plantation. XVIIe Sup. ardoise. Microporosités. siècle. 660 Remplissage d'un trou Inf. S. XI. Arène granitique J. Rare GRA cm. de plantation. XVIIe Sup. siècle. 661 Remplissage d'un trou Inf. Ardoises épaisses. S. XI. L(S) BJ. Str micropolyédrique peu développée. de plantation. XVIIe Sup. Enormément de microporosités. GRA mm à cm. siècle. Microracinaire. 662 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XI. L(A)((S)) B((V))J. Str micropolyédrique siècle Sup. développée. Microporosités. GRA mm. 663 Remplissage d'un trou Inf. Microcharbons. S. XI. LS BRJ. Str micropolyédrique. Enormément de de plantation. XVIIe Sup. microporosités. Rare GRA mm. Un bloc. siècle. 664 Sol antérieur au XVIIe Inf. S. XI. L(A) BfN(V) + L((A)) chamarré BJRVBf. siècle. Hydromorphe. Sup. 665 Sol antérieur au XVIIe Inf. Nombreux éclats de S. XI. L(A)((S)) Bf(RJ). Str micropolyédrique. siècle Sup. TC. Microporosités. GRA mm. Nombreux blocs 1/10 cm. 666 Sol antérieur au XVIIe Inf. Charbons. S. XI. L(AS) BJ((V)). Str micropolyédrique. siècle Sup. Microporosités. GRA mm. 667 Remblais de Inf. S. XI. Arène granitique J + L B. Beaucoup de GRA cm. comblement. Sup. XVIIe siècle 668 Remblais de Inf. S. XI. Arène granitique JBlO. CPT. comblement. Sup. XVIIe siècle 669 Remblais de Inf. S. XI. Arène granitique JBlO + L B. CPT. comblement. Sup. XVIIe siècle 670 Remblais de Inf. Charbon, céramique, S. XI. L(A) BJ + grosses traces de rubéfaction. Str comblement. Sup. TC rouge. micropolyédrique. Quelques microporosités. XVIIe siècle Microracinaire. 671 Remblais de Inf. S. XI. LS BO. Str micropolyédrique. GRA mm à cm. comblement. Sup. XVIIe siècle 672 Remblais de Inf. S. XI. LS B(J)O. Str micropolyédrique. GRA mm à cm. comblement. Sup. XVIIe siècle 673 Apport de bonne terre. Inf. Charbons, éclats de S. XI. LS B((JOV)). CPT. Str micropolyédrique peu XVIIe siècle. Sup. TC. développée. Beaucoup de GRA mm. Quelques blocs. 674 Remblais de Inf. S. XI. LA BJO. Str micropolyédrique très développée. comblement. Sup. GRA mm à cm. XVIIe siècle 675 Remplissage d'un trou Inf. Charbons. S. XI. L(S) BO. Str micropolyédrique. GRA mm. Rare de plantation. XVIIe Sup. GRA cm. Un peu de microracinaire. siècle. 676 Remblais de Inf. S. XI. LS BJOVRo. Str micropolyédrique. GRA mm à cm. comblement. Sup. XVIIe siècle 677 Remblais de Inf. S. XI. Arène granitique. comblement. Sup. XVIIe siècle 678 Remblais de Inf. S. XI. L(AS) BO(J). Str micropolyédrique. GRA mm. comblement. Sup. GRA de schiste. Microracinaire. XVIIe siècle 679 Sol antérieur au XVIIe Inf. Nombreux éclats de S. XI. L(A)((S)) Bf(RJ). Str micropolyédrique. siècle Sup. TC. Microporosités. GRA mm. Nombreux blocs 1/10 cm. 680 Remblais de Inf. S. XI. L(AS) BO(J)((V)). Str micropolyédrique. GRA mm. comblement. Sup. Microracinaire. XVIIe siècle 681 Remblais de Inf. S. XI. LS BJO. Str micropolyédrique. GRA mm à cm. comblement. Sup. XVIIe siècle 682 Remblais de Inf. Charbons. S. XI. LS BJ. Str micropolyédrique. GRA mm. comblement. Sup. Microracinaire. 149

XVIIe siècle 683 Remblais de Inf. Quelques S. XI. LS BJO. Str micropolyédrique peu développée. comblement. Sup. microcharbons. Microracinaire. XVIIe siècle 684 Remblais de Inf. S. XI. Arène granitique + L B. comblement. Sup. XVIIe siècle 685 Remblais de Inf. S. XI. Arène granitique OB. comblement. Sup. XVIIe siècle 686 Remblais de Inf. Ardoise. S. XI. L JB. Str micropolyédrique peu développée. comblement. Sup. Enormément de microporosités. GRA mm à cm. XVIIe siècle Beaucoup de microracinaire. 687 Remblais de Inf. S. XI. L JB(O). Str micropolyédrique développée. GRA comblement. Sup. mm à cm. Microracinaire. XVIIe siècle 688 Remblais de Inf. S. XI. L JB(O). Str micropolyédrique développée. comblement. Sup. Beaucoup de GRA mm. GRA cm. Microracinaire. XVIIe siècle 689 Apport de bonne terre. Inf. Charbons. S. XI. L(S) B((O)). Str micropolyédrique peu développée. XVIIe siècle. Sup. Beaucoup de GRA mm. Quelques blocs. Microracinaire. 690 Inf. Microcharbons. S. XI. L(S) Bf. Str micropolyédrique peu développée. Sup. Rares microporosités et porosités. Un peu de GRA mm. Racinaire. 691 Remblais de Inf. S. XI. Arène granitique JOBl + L B. comblement. Sup. XVIIe siècle 692 Remblais de Inf. S. XI. Arène granitique JBl. comblement. Sup. XVIIe siècle 693 Trace racinaire Inf. Charbons. S. XI. LS chamarré BfJR. Str micropolyédrique Sup. développée. Microporosités. 694 Remblais de Inf. S. XI. L(A)((S)) J(B)O. Str micropolyédrique. comblement. Sup. XVIIe siècle 695 Remblais de Inf. S. XI. L(A) B(J). Str micropolyédrique développée. comblement. Sup. Beaucoup de microporosités. XVIIe siècle 696 Remblais de Inf. S. XI. L(A)((S)) JBO. Str micropolyédrique. comblement. Sup. XVIIe siècle 697 Remblais de Inf. S. XI. L B + arène granitique JBl. comblement. Sup. XVIIe siècle 698 Remblais de Inf. S. XI. Arène granitique JOclair. comblement. Sup. XVIIe siècle 699 Remblais de Inf. Charbons. S. XI. L(A) B(JO). Str micropolyédrique. GRA mm. comblement. Sup. XVIIe siècle 700 Remblais de Inf. S. XI. L(AS) BJO. Str micropolyédrique à polyédrique. comblement. Sup. GRA mm. Microracinaire. XVIIe siècle 701 Remblais de Inf. Charbons. S. XI. L(A) B(J). Str micropolyédrique. GRA mm. comblement. Sup. XVIIe siècle 702 Remblais de Inf. Charbons. S. XI. L(S) B((O)) + gros nodules d'arène granitique J. comblement. Sup. Str micropolyédrique peu développée. GRA mm à cm. XVIIe siècle Quelques blocs. Microracinaire. 703 Remplissage d'un trou Inf. S. VI. LAS chamarré BJ. Str micropolyédrique. GRA mm. de plantation. XVIIe Sup. Beaucoup de racinaire. siècle. 704 Remplissage d'un trou Inf. S. VI. L(A) BfRJ. Str micropolyédrique. GRA mm. de plantation. XVIIe Sup. siècle. 705 Allée. XVIIe siècle ? Inf. S. VI. Arène granitique JO. Sup. 706 Lithosol Inf. S. VIII. Arène granitique pédogénéisée. Enormément de Sup. traces racinaires L Bf. 707 Arène granitique Inf. S. VIII. Litages d'arène granitique altérée avec grosses Sup. perturbations racinaires J(O). 708 Apport de bonne terre. Inf. Ardoise, S. XI. L(S) BJ. Str micropolyédrique. Microporosités. S XVIIe siècle. Sup. microcharbons. grossier. GRA mm. 150

709 Remblais de Inf. S. XI. Arène granitique JBlO. comblement. Sup. XVIIe siècle 710 Remblais de Inf. S. XI. Arène granitique JBlO + arène granitique OJ. comblement. Sup. XVIIe siècle 711 Remblais de Inf. S. XI. Arène granitique OJ. comblement. Sup. XVIIe siècle 712 Remblais de Inf. S. XI. Arène granitique brunifiée. comblement. Sup. XVIIe siècle 713 Remblais de Inf. S. XI. Arène granitique BlJO. comblement. Sup. XVIIe siècle 714 Remblais de Inf. Nombreux charbons. S. XI. L((S)) B(RJ). Str micropolyédrique. Quelques comblement. Sup. microporosités. GRA mm. Microracinaire. XVIIe siècle 715 Apport de bonne terre. Inf. Rares charbons. S. XI. L(S) chamarré B(V)JO. Str micropolyédrique XVIIe siècle. Sup. développée. Beaucoup de microporosités. GRA mm à cm. Microracinaire. 716 Remplissage d'un trou Inf. S. XXIII. L((A))S chamarré B/JO/GVRo. Str de plantation. XVIIe Sup. micropolyédrique à polyédrique développée. Beaucoup siècle. de GRA mm. Nodules hydromorphes. 717 Remblais de Inf. S. XVI. S fin GJ. comblement. Sup. XVIIe siècle

151 JARDINS DU CHATEAU DU COSCRO Inventaire du matériel recueillis dans les couches archéologiques

N° d'U.S. Description Contexte Datation 51 -1 fragment de panse. Céramique commune S. XII. Apport de bonne terre. XVIIe vernissée. Pâte brun/rouge. Glaçure externe siècle. métallescente marron, très altérée. 334 -1 fragment de bord. Terre cuite vernissée. Pâte S. XIII. Remblai de comblement. XVIIe rose. Glaçure interne et externe verte. siècle. 382 -1 fragment de panse. Céramique commune. S. XI. S. XIII. Remblai de comblement. Matériel d'origine Pâte brun/gris. Surface externe brun foncé. XVIIe siècle. Drain médiévale/XVIe siècle Surface interne orangée. -3 carreaux de terre cuite 13,5 x 13,5 x 2,8 cm, dont 1 présentant une glaçure marron sur la face supérieure. -1 carreau de terre cuite 11,2 x 11,4 x 1,9 cm, présentant une glaçure noire mate sur la face supérieure. -1 carreau entier et trois fragments carreaux de terre cuite 11,8 x 11,8 x 2,2 cm. Pâte marbrée rose et blanche, pâte chamottée. -11 carreaux de terre cuite 11 x 11 x 2,3 cm, pâte orange. -27 fragments de carreaux de terre cuite, pâte orange. -1 os. 442 -1 anse avec empreinte digitale de préhension. S. IX. Recharge des allées. XIXe siècle. Céramique commune beige foncé. 452 -2 fragments de panse. Céramique commune. S. X. Apport de bonne terre. XVIIe Pâte orange. Surface externe noire. siècle. -1 fragment de panse. Céramique commune. Pâte beige/gris. Surfaces interne et externe grises. 464 -1 fragment de bord. Céramique commune S. X. Apport de bonne terre. XVIIe claire. Pâte brun clair. Engobe intérieure rouge. siècle. 559 -2 goulots de bouteille et 1 fragment de goulot S. XXIII. Comblement des douves. des XVIIe- XVIIIe siècles en verre vert/jaune. douves -6 fragments de verre jaune/vert. -1 fragment de verre vert/bleu. -1 cul de petite bouteille et 1 fragment en verre bleu. -1 anse et un fragment de panse et fond. Faïence blanche craquelée. Pâte jaune/rose. -3 fragments de panse, dont 1 avec départ d'anse, 1 fragment de fond, 1 fragment de panse et fond. Faïence blanche. Pâte orange. -3 fragments de panse. Céramique commune grise. Pâte gris foncé. -2 fragments de panse et fond en connexion. Pot de fleur en terre cuite. Pâte grise. Intérieur et extérieur rouge/orange. -2 fragments de fond, 1 fragment de bord et 3 fragments d'assiette en porcelaine fine. Décor floral bleu sur fond blanc grisé. Origine asiatique. -3 fragments de panse, dont 2 en connexion. Terre cuite. Pâte grise. Surface interne rose/gris. Surface externe brune partiellement noire (brûlée). -1 fragment de panse. Terre cuite. Pâte gris clair. Surface externe rose. Surface interne rose partiellement glaçurée marron. -1 fragment de panse. Terre cuite. Pâte grise. Surfaces interne et externe roses. -1 fragment de panse carbonisée. Céramique commune. Pâte brune. Surface interne noire. Surface externe brun foncé. -1 fragment de panse. Céramique commune claire micacée. Pâte rose. Surface interne rose. 152

Surface externe rose oxydée gris. -4 fragments de panse. Céramique commune micacée. Pâte grise. Surface externe rose orangé. Surface interne idem mais oxydé brun/rose, localement moucheté de noir. -1 fragment de bord, 1 fragment de fond, 4 fragments de panse dont un avec 1 départ d'anse, 1 fragment d'anse. Céramique commune. Pâte grise. Surface interne gris/rose. Surface externe gris/brun tachetée de noir. -4 fragments de panse. Céramique commune grise. Pâte grise. Surface interne grise. Surface externe gris/brun mouchetée de noir, partiellement rose. -1 fragment de panse et 1 fragment de panse et fond. Céramique commune. Pâte grise. Surface interne beige/rose/gris. Surface externe gris/brun foncé tachetée de noir. -45 fragments de panse, dont 1 avec orifice de drainage et 1 avec bouton de préhension, 1 fragment de panse et bord, 7 fragments de fond, dont 1 avec orifice de drainage. En tout, 30 fragments en connexion formant un pot de fleur en céramique commune. Pâte grise. Surfaces interne et externe beige/rosé. 561 -2 fragments de bord. Faïence blanche. Décor S. XXIII. Comblement des douves. XIXe siècle de ligne bleu. Pâte jaune/rose. 586 -1 fragment de panse. Céramique commune. S. XI. Remblai de comblement. XVIIe Pâte rouge. siècle. 598 -1 fragment de panse. Céramique commune S. XI. Sol antérieur au XVIIe siècle. claire. Pâte orange. Hydromorphe. 610 -2 fragments de panse. Terre cuite. Pâte beige. S. XI. Remblai de comblement. XVIIe Surfaces interne et externe roses. siècle. 611 -1 fragment de panse. Terre cuite. Pâte noire. S. XI. Apport de bonne terre. XVIIe Surfaces interne et externe rouges. siècle. -1 fragment de fond. Pâte rouge côté interne et noire côté externe (traces de feu ?) 619 -1 anse. Céramique commune. Pâte rouge. S. XI. Remblai de comblement. XVIIe Surfaces interne et externe brun clair. siècle. 655 -1 fragment de panse. Céramique commune. S. XI. Apport de bonne terre. XVIIe Pâte gris/brun côté interne et brun/rouge côté siècle. externe. Surface externe noir/brun. GRA mm en dégraissant. 657 -1 fragment de bord. Céramique commune. S. XI. Remblai de comblement. XVIIe Pâte grise. Extérieur et intérieur rouges. Surface siècle. externe brun foncé. Surface interne brune. -1 fragment de panse. Céramique commune. Pâte brun/rouge. Surface externe brun foncé.