'SAINTE-MAURE DE TOURAINE

E. MONTROT

SAINTE-MAURE DE TOURAINE

TOURS A R R AU LT & Cie IMPRIMEURS-ÉDITEURS 1 9 3 5 u'iL me soit permis, au début de cet ouvrage, d'exprimer ma gratitude à toutes les personnes qui m'ont fourni des ren- seignements oraux ou des documents écrits se rapportant àQ la commune de Sainte-Maure, et dont les encouragements, les indi- cations, les conseils, ont seuls permis de le réaliser. J'exprime tout particulièrement ma reconnaissance : A M. Vivier, Inspecteur d'Académie, qui a bien voulu s'inté- resser à ce travail ; A M. J.-M. Rougé, écrivain régionaliste, qui a bien voulu préfacer ce livre après avoir guidé les recherches entreprises; A M. J.-B. Barreau, qui a fourni de précieux documents et illustré le passage sur le dolmen de Bourniers; A lVI. le docteur Ranjard, dont l'érudition a largement contribué à faciliter ma tâche; A M. Maurice Boucq, instituteur à Antogny-le-Tillac, dont le concours amical a illustré ce livre de trente photographies ; A. M. Millet, directeur d'école à Saint-Pierre-des-Corps, qui a tracé l'esquisse géologique de la commune de Sainte-Maure et le plan du camp romain; A M. le chanoine Chavigny, curé-doyen de Sainte-Maure, grâce auquel j'ai eu toute permission de puiser dans les archives paroissiales et qui a fourni les photographies de la crypte et de Notre-Dame-des- Vertus; A M. Jules Sassier, secrétaire de la mairie de Sainte-Maure, qui a aimablement facilité les recherches dans les archives communales; A MM. Arrault et Cie, maîtres-imprimeurs, dont j'ai grandement à me louer pour l'aide qu'ils m'ont apportée et pour le soin avec lequel ils ont édité ce volume. E. M. AVANT-PROPOS

A Touraine est, paraît-il, l'une des provinces les mieux étu- diées, les plus connues, les plus célèbres et, cependant, com- L bien de travaux il reste encore à faire ! ! ! « Le Jardin de », expression due, dès le xve siècle, au floren- tin Francesco Florio, possède, en effet, et de juste aloi, un renom de célébrité dans l'Histoire et dans l'Art. Toutefois, cette Touraine dont on parle tant, dont on a vanté l'harmonieuse élégance, la grâce des vallées, la douceur de climat, ne s'arrêterait-elle point aux rives de la Loire, Touraine classique tant de fois décrite et si souvent parcourue ? Dans cette province, il est également des sites peu remarqués et des petites villes dont l'histoire est importante et qui ont, en un temps, joué un rôle, manifesté une époque et fixé quelques dates mémorables. En Touraine, Preuilly, Montrésor, Pressigny, n'ont-ils pas des évocateurs de terroir et des découvreurs de documents, et, depuis longtemps, la ville de Sainte-Maure-de-Touraine n'attend-elle pas son historien? Le nom de Sainte-Maure est connu, il est vrai, des ménagères et des gastronomes car, à Paris comme à , le Sainte-Maure est un fromage réputé et très estimé...; mais là s'arrête, pour « M. Tout-le- Monde », la connaissance relative à Sainte-Maure ! De façon tout autre, ce pays est attirant. Les événements qui l'ont formé ou ceux qui s'y rattachent sont pour l'Histoire de la Touraine, parfois de premier ordre, vraiment. Jusqu'ici, quelques lettrés s'étaient penchés, soit sur les registres d'état-civil ou religieux, soit avaient jeté un regard aux Archives départementales et aux fonds de la Bibliothèque de Tours. Mais si quelqu'un pensait, peut-être, écrire l'histoire de Sainte-Maure, per- sonne n'osait entreprendre ce travail. Heureusement, attiré vers la documentation locale et encouragé par ses premières recherches, M. Ernest Montrot n'a pas hésité à compulser les vieilles chroniques et à secouer la poussière des registres vétustés. Dans ses fouilles, il a trouvé les éléments d'une véritable histoire. Aux ruines du passé de Sainte-Maure, c'est là un monument qui s'élève. Il est formé de matériaux divers, tous solides, tous choisis. Le visage du passé s'y montre parfois un peu fané, mais bien réel, fixé en un texte documenté et par des images dont La Photogravure du Centre a su rendre tout l'intérêt. A l'heure où l'on s'efforce de voir clair dans le labyrinthe des idées et des faits d'autrefois, M. E. Montrot nous conduit à Sainte-Maure, à travers les âges, jusqu'à l'orée des temps contemporains. J.-M. ROUGÉ. Couvent. — Église. — Chàteau.

SAINTE-MAURE-DE-TOURAINE

HEF-LIEU de canton de l'arrondissement de , située à 34 km. de Tours, 30 km. de Chinon, 31 km. de , c i 35 km. de Châtellerault, la commune de Sainte-Maure-de- Touraine est limitée au sud par les communes de Maillé et de Draché, à l'ouest par la commune de Noyant-de-Touraine, au nord par les communes de Saint-Épain et de Sainte-Catherine-de-Fierbois, à l'est, par les communes du Louroux, de Bossée et de . Elle est arrosée par la Manse de Sainte-Maure (affluent de la Vienne) par la Manse de Mareille ou ruisseau de Souvres (affluent de la Manse de Sainte-Maure) qui arrose le pittoresque ravin de Cour- tineau, par les ruisseaux de Puchenin et de Prévoux (affluents de la Manse de Mareille), par la Manse de la Garnaudrie ou ruisseau de la Jugeraie qui prend sa source au gué de Pierre-Lambert et se jette à Vauvert dans la Manse de Sainte-Maure. Autrefois, un petit ruisseau « La Louine », qui s'est creusé par en- droits un lit très encaissé, bordait la ville vers l'Ouest. Venant de la forêt de Sainte-Maure il se jetait dans la Manse près du prieuré Saint-Mesmin. La forêt ayant été défrichée, le ruisseau s'est peu à peu asséché — complètement depuis une qua- rantaine d'années — quoique les sources, très faibles, exis- tent encore. Il n'est plus qu'une « courance » servant d'égout à la ville. En plus des cours d'eau cités ci-dessus, la commune possède de nombreuses sour- ces dont les principales sont : 1° La fontaine de la Gar- naudrie (altitude : 100 mètres. Débit par minute : 100 li- tres). 2° La fontaine de Pont- Neuf (altitude : 80 mètres. Débit par minute : 60 litres). 30 La fontaine de Cador. La Manse à Sainte-Maure. 40 La fontaine du Pré- des-Pruniers ; 5° La fontaine de la Fuie-de-Vaux ; 6° La fontaine des Raudières ; 7° La fontaine de Menasson ; 8° La fontaine de la Jugeraie ; 9° La fontaine des Terres-Jaunes ; » 10° La fontaine de la Chapelle-des-Vierges. _ La ville de Sainte-Maure est bâtie en amphithéâtre, sur le crétacé supérieur. Le terrain est constitué par du calcaire traversé de fissures nombreuses et de cassures jusqu'à la couche de marne imperméable, située de 8 à 25 mètres de la surface du sol. Le plateau (pays haut) est composé d'argile à silex et de limons et graviers supportant par places un gisement de faluns de Touraine (région de la Séguinière, la J oUllleraie, la Cochetière, la Crôneraie, les Maunits). Ces faluns sont des dépôts de rivages, des sables calcaires formés de débris de coquilles souvent à peine reconnaissables. La vallée (pays bas) a comme la ville un sol formé de craie jaune et de tuffeau dans lequel ont été creusés en grand nombre carrières et souterrains. Une zone ferrugineuse s'étend aux environs du village de la Ferran- dière; plusieurs parcelles de terrain présentent une teinte caractéris- tique et une fontaine qui donne naissance à un petit affluent du ruis- seau de Puchenin, laisse un important et riche dépôt ferrugineux sur ses bords. Près de la Chapelle des Vierges, se trouve une zone ocreuse. La lé- gende prétend que la terre est rouge du sang des vierges martyres Maure et Britte, que les arbres qui y poussent ont la sève rouge et que des « boulettes » de cette terre portent bonheur à la maison qui les renferme.

L'EAU POTABLE 1 L'alimentation en eau potable de la ville de Sainte-Maure est ré- duite à l'eau des puits creusés par des particuliers ou par la commune, dans les rues de la ville, en vue de satisfaire aux besoins de la popula- tion agglomérée qui comprend 1.700 habitants. Les puits sont des- cendus jusqu'à la nappe hydrologique située à une distance du sol qui varie entre 8 mètres et 25 mètres et l'eau distribuée par des pompes à balancier qui furent placées sur les puits communaux entre 1860 et 1875. Durant l'année 1934, le puits de l'école des garçons, d'une pro- fondeur de 25 mètres, n'a jamais contenu plus de 0 m. 50 d'eau. Les lavages des rues sont inexistants et les moyens de combattre 1. Renseignements dus à l'obligeance de M. Roussel, ingénieur T. P. E. à Sainte- Maure. les incendies sont des plus restreints, particulièrement dans la partie haute de la ville. Par une délibération en date du 15 juin 1924, la municipalité avait décidé de faire procéder à une étude technique des conditions dans lesquelles un projet d'adduction d'eau pourrait être envisagé. Les dépenses se seraient élevées à environ 700.000 francs. Rien n'a encore été fait : ce projet est abandonné.

LA POPULATION Population de la commune: 2.092 habitants en 1801 — 2.105en 1804. 2.156 en 1810 — 2.253 en 1821 — 2.259 en 1831—2.602 en 1841—2.744 en 1851 — 2.595 en 1861 — 2.362 en 1872 — 2.409 en 1876 — 2.318 en 1879 — 2.462 en 1887 — 2.503 en 1892 — 2.450 en 1896 — 2.474 en 1900 — 2.548 en 1904 — 2.469 en 1909 — 2.496 en 1911 — 2.361 en 1921 — 2.384 en 1926 — 2.374 en 1931. Population agglomérée en 1931, : 1.664. Population éparse : 710. Étrangers au 1er janvier 1935 : 35 (dont 2 Italiens,. 11 Polonais, 3 Arméniens, 12 Belges, 3 Tchécoslovaques, 1 Suisse, 1 Espagnol, 2 Grecs). ÉTAT CIVIL DES DIX DERNIÈRES ANNÉES

NOMS DES RUES DE LA VILLE Rue Trianon. Place Saint-Michel. Rue du Bon-Valet. Rue Saint-Michel. Ruelle du Bon-Valet. Faubourg Villefranche. Rue du Château-Gaillard. Les Louines (ruelle). Faubourg Château-Gaillard. Place du Marché. Champ de foire aux chevaux. Rue du Docteur-Patry (ancien- Rue des Bonneveaux. nement Grande Rue et rue Rue du Sabot-Rouge. du Crin). Rue des Ha ! Ha ! Rue de l'Huilerie. Rue du Château. Rue Picpus. Rue Saint-Mesmin. Ruelle Saint-Mesmin. Rue de Loches. Faubourg Vauvert. Rue du Moulin. Rue de la Grenouille. Faubourg de la Chaume. Route nationale. Faubourg des Mérigotteries.

Vieille maison-rue Auguste-Chevallier. Rue des Douves. Rue de la Basse-Cour. Ruelle de la Basse-Cour. Place de l'Église. Place du Trianon. Rue Auguste-Chevallier. Détails d'une maison de la rue Auguste- Rue de la Métairie. Chevallier. Ruelle de la Métairie. Rue des Juifs. Rue de l'Abattoir. Rue de la Veillère. . Route de Noyant. HAMEAUX DE SAINTE-MAURE Le Poulailler : 6 habitants. — Maran : 7. — La Mérandière : 13. — Guéblandin : 8. — Chanterenne : 7. — La Boulinière 6. — La Gru- tière : 5. — Le Vau : 2. — Les Crorons : 4. — Le carroi des Louasses : 6. La Tournellerie : 5. — Les Bonneaux : 9. — La Cornicherie : 3. — La Folie : 5. — La Robinerie : 3. — La Jugeraie : 15. — Le Plessis : 6. — Menasson : 6. — Les Aulnets : 3. — La Cochetière : 10 .— La Baran- geraie : 10. — La Crosneraie : 4. — Les Maunits : 9. — Le Gros Buisson : 2. — La Richardière : 7. — La Boisselière : 5. — La Bréchetière : 7. — La Seguinière : 7. — La Joumeraie : 5. — Les Jahans : 7. — La Volière : 9. — La Maison-Rouge : 3. — La Garnaudrie: 10. —Beauchêne : 11. — La Dornière : 8. - La Ferrandière : 10. — La Filaudière : 12. — Folette : 6. — Le Bois-Semé : 2. — Les Livonnières : 4. — Le Châtelet : 16. — La Pitière : 14. —Le Buisson-Rond : 5. — La Manselière : 5. —La Pointe : 12. — Le Chesneau: 2. — Les Lamberts: 14. — Malicorne: 4. — Souvres : 3. — Les Bergeauderies : 5. — La Croix-Camus : 9. — Bel Air : 3. — Le Moulin-du-Pré : 3. — Les Simonneaux : 3. — La Billo- tière : 1. — La Cave-des-Bohêmes : 2. — Les Poteries : 15. — Le Chêne d'Orlin : 8. — Vaux : 68. —La Gravière : 4. — Les Sablonnières : 3. — La Planche de Vaux : 3. — La Taille des Huets : 13. — La Bardonnerie : 2. — Vauzelles : 3. — La Croix-de-Bois : 4. — Les Archambaults : 21. — La Cantinière : 17. — Coulingue : 4. — La Peuvrie : 13. — Patriaie : 12. — Anzay : 12. — Le Petit-Bois : 8. — La Baillolière : 10. — La Per- rière : 6. — Neuville : 13. — Les Raudières : 17. — Bommiers : 15. — La Métairie : 7. — La Chaumette : 6. — Les Robets : 8. — Les Égués : 1. — Bellevue : 6. — La Bomelière : 8. — Les Cossonnières : 10. — Les Roberdières : 6. — Les Fumerolles : 3. — La Canterie : 5. — Le Bois- Chaudron : Il. — La Liberté : 4. (Recensement de 1931). La superficie de la commune est de 4.039 hectares, s'étendant pour la plus grande partie sur le plateau de Sainte-Maure et pour le reste dans la vallée de la Vienne, laquelle passe à Nouâtre et à (8 km.). LA RÉGION DE SAINTE-MAURE

A région de Sainte-Maure fut très anciennement occupée ainsi qu'en témoignent l'atelier préhistorique de l'éperon des deux L Manses, le dolmen de Bonuniers et les mégalithes voisins, le camp romain qui occupa l'emplacement de l'atelier préhistorique cité ci-dessus, le cimetière gallo-romain de la Baillolière, mais on n'a de renseignements certains qu'à dater du ve siècle où il existait à la plaee de Sainte-Maure un bourg nommé Arciacum. On retrouve ensuite la ville sous les noms suivants : Castrum, Castellum S.-Maurœ (xie siècle : titres de Saint-Martin et de l'ab- baye de Noyers); Parochia S.-Maurœ et S.-Maximin de S.-Maura (xme siècle); Sainte-More (charte du Liget : 1293); Maure-Libre (du 3e jour des sans-culottides, 2e année de la République au 27 germi- nal, 3e année de la République : 19 septembre 1794 — 16 avril 1795). Avant la révolution, Sainte-Maure était dans le ressort de l'élec- tion de Chinon et chef-lieu d'un doyenné composé des paroisses de Sainte-Maure, Sainte-Catherine-de-Fierbois, , Neuil, Tro- gues, Noyant, Saint-Épain, Pouzay, Bossée, Sepmes, Draché, Plaix. Ce doyenné faisait partie de l'archidiaconné d'Outre-Vienne. L'archiprêtré de Sainte-Maure comprenait les paroisses d', Balesmes, , Bossay, Bossée, , Boussay, Sainte-Cathe- rine-de-Fierbois, La Celle-Saint-Avant, La Celle-Draon, Chambon, La Chapelle-Blanche, , , Civray, , Draché, Saint-Épain, Ferrière, La Haye (Saint-Georges et Notre-Dame), Sainte-Julitte, , , Maillé-Laillé, Marcé-sur-Esves, Sainte-Maure, Saint-Michel du Bois, Neuil, Plaix, Le Grand-Pressi- gny (Saint-Gervais et Saint-Protais), Saint-Martin de Pressigny ou

Étableau, Saint-Pierre du Petit-Pressigny, Preuilly (5 paroisses : Notre-Dame, Sainte-Marie-Madeleine, Saint-Mélaine, Saint-Nicolas, Saint-Pierre), Sepmes, Saint-Pierre-de-Tournon, , Yzeures. Il y avait alors dans le diocèse cinq archiprêtrés : Tours, Loches, Sainte-Maure, L'Ile-Bouchard et l'archiprêtré d'Outre-Loire, ce der- nier comprenant les paroisses du nord de la Loire. Le doyenné de Sainte-Maure ne faisait pas exactement partie de • l'archiprêtré de Sainte-Maure puisque certaines paroisses de ce doyenné faisaient partie d'autres archiprêtrés : Villeperdue de celui de Tours. Pouzay, Noyant et de celui de l'Ile-Bouchard. Sous la révolution Sainte-Maure dépendait du district de Chinon, n'ayant pu, malgré de nombreuses démarches près de l'Assemblée Nationale, être le siège d'un 8e district. Lors de la prise de Chinon par les Vendéens (10 juin 1793), le siège du district fut transféré à Sainte-Maure. Au bout de quatre jours, les membres du district se rendirent à Châtellerault, fuyant la colère des patriotes de Sainte-Maure, indignés d'avoir vu Chinon se rendre sans résistance. Le canton de Sainte-Maure comprenait en 1790, les communes de Sainte-Maure, Neuil, Saint-Épain, Montgauger, Noyant, Pouzay, Maillé, Argenson, Nouâtre, Marcilly, Noyers. Le canton actuel comprend les communes de Sainte-Maure, Sainte- Catherine-de-Fierbois, Saint-Epain, Neuil, Noyant, Pouzay, Nouâtre, Marcilly, Maillé, Ports, , Antogny-le-Tillac. Les communes de Montgauger, Argenson et Noyers, ont été sup- primées et rattachées respectivement à Saint-Epain, Maillé et Nouâtre. Sainte-Catherine-de-Fierbois est une commune détachée du canton de Ligueil. Ports, Pussigny et Antogny-le-Tillac viennent du canton de Mari- gny-Marmande supprimé par la loi du 28 pluviôse an 8 (17 février 1800). Sainte-Maure marque l'extrême limite de l'avance prussienne en 1871. La ville fut occupée du 7 février au 7 mars. TABLE DES MATIÈRES

Pages. AVANT-PROPOS , IV Sainte-Maure-de-Touraine 1 La région de Sainte-Maure 7 Le château 11 L'église 24 Les prieurés 34 Le couvent de N.-D.-des-Vertus 40 La chapelle des Vierges 46 Sainte-Maure et ses neufs fils 51 L'hôpital ( 54 L'hôtel de ville 57 Les halles 61 Le camp romain .. 63 Les monuments mégalithiques 67 Le cimetière gallo-romain de la Baillolière 75 Les voies de communication 77 La vie scolaire 80 La vie agricole 94 La dîme à Sainte-Maure 98 L'industrie 102 La vallée de Courtineau - 106 Les grands originaires de Sainte-Maure 110 La Révolution au jour le jour (1789-1800) 115 Liste des émigrés v-'-T, o ^ 143 Extraits d'archives se rapportant à la Révolution.. /c^ï'y. 144 L'attaque de la diligence ./ ^ '''v •> • • • 150 La vie à Sainte-Maure (1800-1870) I yf . î \ .5 .' . ^... 152 Les Prussiens à Sainte-Maure • . 1 - -.- . j s .fi . ■ ] ... 156 Y .

7666-35. — Tours, Imprimerie ARRAULT et Cie.

Participant d’une démarche de transmission de fictions ou de savoirs rendus difficiles d’accès par le temps, cette édition numérique redonne vie à une œuvre existant jusqu’alors uniquement sur un support imprimé, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l’exploitation des Livres Indisponibles du XXe siècle.

Cette édition numérique a été réalisée à partir d’un support physique parfois ancien conservé au sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal. Elle peut donc reproduire, au-delà du texte lui-même, des éléments propres à l’exemplaire qui a servi à la numérisation.

Cette édition numérique a été fabriquée par la société FeniXX au format PDF.

La couverture reproduit celle du livre original conservé au sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.

*

La société FeniXX diffuse cette édition numérique en vertu d’une licence confiée par la Sofia ‒ Société Française des Intérêts des Auteurs de l’Écrit ‒ dans le cadre de la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012.