Projet de parc éolien du Saint Varentais Communes de Saint-Généroux et Saint-Varent (79)

DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE

- Lettre de demande - Tome 1 : Cartographie - Tome 2 : Étude d’impact - Tome 3 : Étude de dangers

Mai 2018 Projet de parc éolien du Saint-Varentais (communes de Saint-Varent & Saint-Généroux - 79) – Étude d'impact – SAINT VARENTAIS Énergies

« Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et favorable à sa santé »

« Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement »

Articles 1 et 2 de la Charte de l'environnement,

votée en première lecture au Parlement en juin 2004, adoptée le 28 février 2005 et adossée à la Constitution française

Date Version Rédaction Validation Modifications

VALOREM – Mathieu BERNARD Décembre 2017 V0 AEPE Gingko – Emmanuel GLÉMIN VALOREM – Diane MERIAUX Dépôt initial de demande d’autorisation environnementale VALOREM – Céline BONNET

VALOREM – Diane MERIAUX Mai 2018 V1 AEPE Gingko – Emmanuel GLÉMIN Redépôt intégrant la demande de compléments des services de l’Etat VALOREM – Céline BONNET

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Table des matières de l’étude d’impact sur l’environnement

Introduction Page 5

Chapitre 1 – Cadrage général du projet éolien Page 7

Chapitre 2 – Analyse de l’état initial du site et de son environnement Page 23

Chapitre 3 – Raisons du choix du projet Page 267

Chapitre 4 – Description du projet retenu Page 297

Chapitre 5 – Analyse des effets du projet et implications Page 313

Chapitre 6 – Mesures d’évitement, de réduction et de compensation Page 479

Chapitre 7 – Analyse des méthodes utilisées pour la rédaction de l’étude d’impact Page 535

Annexes Page 568

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Introduction

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La présente étude d'impact est réalisée par la société VALOREM (producteur d’énergies vertes) dont l’établissement principal se trouve à Bègles (Gironde). Le projet concerne l’implantation d’un parc éolien sur les communes de Saint-Varent et Saint-Généroux, situées dans le département des Deux Sèvres (79). Pour la gestion du parc éolien, une société d’exploitation a été créée : SAINT VARENTAIS Énergies. Cette société est maître d’ouvrage du projet.

Le potentiel éolien de la zone du projet est intéressant puisque la vitesse moyenne du vent à 125 m de hauteur est supérieure à 6 m/s. Les vents dominants proviennent de façon privilégiée des secteurs ouest et nord-est.

L'étude d'impact est établie conformément à la réglementation en vigueur et notamment à l’article R512-5 du Code de l’Environnement.

L'étude d'impact est présentée en différentes parties :

▪ Résumé non technique,

▪ Description du projet,

▪ Analyse de l'état initial du site et de son environnement,

▪ Raisons du choix du projet,

▪ Analyse des impacts du projet sur l'environnement et la santé,

▪ Mesures prévues pour éviter, réduire et compenser les impacts du projet sur l'environnement,

▪ Conditions de remise en état du site après exploitation,

▪ Analyse des méthodes utilisées et des difficultés rencontrées pour évaluer les effets du projet,

▪ Noms, qualités et qualifications des experts ayant contribué à l’étude.

Les éoliennes sont des installations respectueuses de l’environnement, mais, autant dans une démarche de qualité que d’information, le bureau d’études VALOREM a tenu à approfondir chaque partie afin de brosser tous les domaines sur lesquels les éoliennes pourraient avoir un impact. Il s’agit également d’offrir aux habitants des villages environnants une banque de données environnementales du site.

C’est en comprenant comment fonctionne notre système, notre environnement que nous pouvons apprendre à en utiliser les forces tout en le préservant. C’est de cette réflexion que sont nées les éoliennes. C’est de cette volonté que s’est conçu le présent document.

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Chapitre 1 : Cadrage général du projet éolien

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Sommaire Chapitre 1

1. CONTEXTE GÉNÉRAL ...... 9

1.1 UNE DÉMARCHE DURABLE ...... 9

1.2 UNE POLITIQUE D’ÉQUIPEMENT EN FRANCE ...... 9

2. LOCALISATION DU SITE ET AIRES D'ÉTUDE ...... 11

2.1 LOCALISATION DU SITE...... 11

2.2 DÉFINITION DES AIRES D'ÉTUDES...... 11 2.2.1 L'aire d'étude éloignée ...... 11 2.2.2 L’aire d’étude intermédiaire ...... 11 2.2.3 L'aire d'étude rapprochée ...... 11 2.2.4 L'aire d'étude immédiate ...... 11

3. HISTORIQUE DU PROJET ...... 14

3.1 COMMUNICATION ET CONCERTATION AVEC LES ÉLUS LOCAUX ...... 14

3.2 COMMUNICATION ET CONCERTATION AVEC LES PROPRIÉTAIRES ET EXPLOITANTS AGRICOLES ...... 15

3.3 COMMUNICATION ET CONCERTATION AVEC LE PUBLIC ...... 15

3.4 CONCERTATION AVEC LES ACTEURS DU MONDE PROFESSIONNEL ET SOCIAL ...... 16

3.5 CONCERTATION AVEC LES SERVICES DE L’ÉTAT ...... 16

4. PRÉSENTATION DU MAÎTRE D'OUVRAGE ...... 16

5. PRÉSENTATION DE VALOREM ...... 16

5.1 LA SOCIÉTÉ VALOREM ...... 16

5.2 VALOREM, UN ACTEUR EXPÉRIMENTÉ DANS L’EXPLOITATION DES ÉNERGIES RENOUVELABLES EN FRANCE ...... 17

6. CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE ...... 18

6.1 RÉGLEMENTATION APPLICABLE ...... 18

6.2 CONTENU DU DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER ...... 19

6.3 ÉTUDE D’IMPACT ...... 19

6.4 GARANTIES FINANCIÈRES...... 21

6.5 PROCÉDURE D’INSTRUCTION DE L’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE ...... 21 6.5.1 La phase d’examen ...... 22 6.5.2 La phase d’enquête publique...... 22 6.5.3 La phase de décision ...... 22

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La dernière programmation pluriannuelle de l’énergie a été arrêtée par décret du 27 octobre 2016. Ce 1. Contexte général document de programmation fixe notamment des objectifs quantitatifs ainsi que des actions concrètes concernant l’éolien : 1.1 Une démarche durable ▪ Objectif : Augmenter la capacité éolienne terrestre installée à 15 GW en 2018 et atteindre entre 21,8 L’énergie éolienne, renouvelable, est une des solutions au problème de l’épuisement à moyen terme du et 26 GW d’ici 2023 gisement des énergies fossiles et à l’augmentation de l’effet de serre. Elle s’inscrit dans une démarche de ▪ Action : Maintenir le système de tarif d’achat garanti au moins jusqu’en 2018, et ouvrir la possibilité développement durable : pour les installations existantes de basculer de l'obligation d'achat vers le complément de rémunération Pilier social : sur la durée restante de leur contrat. ▪ L’impact visuel augmente d’autant l’information de la population sur la manière de produire de ▪ Poursuivre la consolidation et la simplification des procédures administratives l’énergie et la nécessité de l’économiser. Jusqu’à fin 2002, l’utilisation de l’énergie éolienne en France est restée très faible (153 MW installés Pilier environnemental : contre 22 558 MW installés en Europe et plus de 33 000 MW installés à l’échelle mondiale). Avec une puissance de plus de 11 722 MW raccordée au réseau électrique au 31 décembre 2016, le parc éolien ▪ en préservant l’environnement, dans la mesure où elle ne produit ni poussières, ni fumées, ni français est le 4ème parc éolien en Europe en termes de puissance, derrière ceux de l’Allemagne, de odeurs, où elle ne génère pas de traces liée à son approvisionnement en combustible, où elle ne l’Espagne, du Royaume-Uni. D’après les données de Réseau Transport Électricité (RTE), les éoliennes génère pas de déchets, du parc français ont généré 20,7 TWh en 2016, soit près de 3,9% de la production totale d’électricité ▪ en favorisant la diversité des sources énergétiques, en France durant cette année. À titre de comparaison, en 2011, ce taux s’élevait à 26 % au Danemark, 16 % en Espagne et 11 % en Allemagne. ▪ en répondant donc au souci d’indépendance énergétique des nations.

Pilier économique : La puissance éolienne installée en France dépasse maintenant les 900 MW dans 5 régions françaises : en Bretagne, Centre-Val-de-Loire, Grand-Est, Hauts-de-France et Occitanie. Plus précisément, les • en valorisant une ressource naturelle du site qui génère retombée financière pour la collectivité, régions Grand-Est et Hauts-de-France dépassent les 2 700 MW installés. une activité soutenue pour les entreprises locales durant les phases de développement, d’étude, Dans ce contexte, les régions françaises bénéficiant d’un potentiel éolien important se voient proposer le de construction et d’exploitation du parc. développement de parcs éoliens. 1.2 Une politique d’équipement en France Un projet d’implantation d’un parc éolien a été développé à partir de 2015 par la société VALOREM, spécialisée La directive 2009/28/CE du 23 avril 2009 fixe des objectifs nationaux concernant la part des énergies dans le domaine de l’éolien, dont le savoir-faire couvre toutes les phases de réalisation d’un parc éolien : renouvelables dans la consommation d’énergie finale. Pour la France, la part d’énergies renouvelables dans la identification des sites, développement et financement des projets, construction des parcs jusqu'à leur consommation totale d’énergie en 2020 doit s’élever à 23 %. maintenance et leur exploitation.

La loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) de 2015 vise 6 grands objectifs : Le projet se trouve sur les communes de Saint-Varent et Saint-Généroux dans le département des Deux Sèvres (79), à environ 8 km au sud de Thouars et 20 km à l’est de Bressuire. ▪ Réduire de 40 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990 ; ▪ Diminuer de 30 % la consommation d’énergies fossiles en 2030 par rapport à 2012 ; ▪ Porter la part des énergies renouvelables à 32 % de la consommation énergétique finale d’énergie en 2030 et à 40 % de la production d’électricité ; ▪ Réduire la consommation énergétique finale de 50 % en 2050 par rapport à 2012 ; ▪ Diminuer de 50 % le volume de déchets mis en décharge à l’horizon 2050 ; ▪ Diversifier la production d’électricité et baisser à 50 % la part du nucléaire à l’horizon 2025.

La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) est un document institué par l'article 176 de la loi transition énergétique (TECV). Il a pour objectif de décliner de façon opérationnelle les orientations de la politique énergétique fixées par la loi de transition énergétique pour la croissance verte.

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Carte 1 : Localisation du projet

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2. Localisation du site et aires d'étude 2.2.2 L’aire d’étude intermédiaire L’aire intermédiaire est établie d’une façon standard à environ 10 km autour de la ZIP, afin d’englober les 2.1 Localisation du site composantes structurantes de cette aire d’étude. Villages et bourgs, infrastructures routières, éléments du Le site d’implantation potentielle des éoliennes couvre une zone de 860 ha, à cheval sur les communes de patrimoine réglementés ont les éléments nécessaires à la configuration du projet.

Saint-Varent à l’ouest et Saint-Généroux à l’est. Sa délimitation sud est définie par les limites communales de Pour le projet de Saint-Varent, cette aire d’étude de 10 km a été ajustée en fonction des enjeux présents sur Glénay et Airvault. Sa délimitation nord est définie par la limite communale de Luzay. ses limites. Au nord-est, et à l’est, le coteau de la vallée de la Dive offre un patrimoine notable et ouvert en direction de la plaine agricole et de la ZIP. 2.2 Définition des aires d'études Les limites d’aires d’étude sont définies par l’impact potentiel ayant des répercussions notables les plus 2.2.3 L'aire d'étude rapprochée lointaines. L’impact visuel est le plus souvent pris en compte à cet effet. Toutefois, ceci n’implique pas L’aire rapprochée est définie sur un rayon standard d’environ 5 km autour de la ZIP, afin d’englober les d’étudier chacun des thèmes avec le même degré de précision sur la totalité de l’aire d’étude. Ainsi l'étude du composantes les plus structurantes et sensibles à cette échelle. Cette aire permet aussi d’évaluer les variantes paysage et du patrimoine culturel se fait sur une aire d'étude plus étendue que l'étude de la flore et de d’implantation. l'acoustique. Ces études ont permis de décrire l'état initial du site et de son environnement, ainsi que de lister Pour le projet de Saint-Varent, cette aire d’étude a été élargie à l’est pour intégrer le village de Noizé, dont les contraintes propres au site. l’église réglementée est visible depuis la RD 37 menant à Thouars. Quatre types d'aires d'étude sont donc utilisés dans l'étude d'impact : 2.2.4 L'aire d'étude immédiate ▪ l'aire d'étude éloignée, Le périmètre immédiat correspond à la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Il permet d’étudier en ▪ l’aire d’étude intermédiaire, détails les qualités et l’organisation des éléments paysagers présents, comme par exemple la trame végétale ▪ l'aire d'étude rapprochée, existante. Cela permet de composer des aménagements au pied des éoliennes et des annexes (accès, locaux ▪ l'aire d'étude immédiate. techniques…) qui s’intégreront au mieux dans le paysage.

2.2.1 L'aire d'étude éloignée Cette aire d’étude n’intervient que pour une analyse fine des emprises du projet retenu et une optimisation environnementale de celui-ci. On y étudie les conditions géotechniques, les espèces patrimoniales et/ou L’aire d’étude éloignée doit être suffisamment étendue pour pouvoir apprécier les impacts visuels du projet protégées, le patrimoine archéologique, etc. éolien. Compte-tenu de la hauteur, mais aussi de leur couleur claire et du mouvement des pales, les éoliennes sont susceptibles d’être perceptibles au sein de zones étendues. L’aire d’étude immédiate ou Zone d’Implantation Potentielle (ZIP) englobe la zone directement concernée par le projet de parc éolien et s’inscrit dans le périmètre d’exclusion de 500 m des premières habitations. L’aire d’étude éloignée se base d’abord sur la formule de l’ADEME, puis s’adapte aux spécificités du territoire.

Sur le plan méthodologique, il faut rappeler la méthode standardisée et proposée par l’ADEME pour la définition Tout au long de l’analyse thématique présentée dans la suite du document, une approche multiscalaire (à de l’aire d’étude éloignée : R = (100 + E) x H. R est le rayon du périmètre éloigné en mètres, E est le nombre plusieurs échelles) est fournie, permettant de hiérarchiser les enjeux en fonction de leur importance et de d’éoliennes, et H est la hauteur totale d’une éolienne en mètres. l’éloignement du projet. Une ou plusieurs cartes peuvent être produites pour chacune de ces thématiques, en fonction du niveau d’information pertinent pour l’analyse de celle-ci. Pour le projet éolien de Saint-Varent, avec une base hypothétique et maximum de 12 éoliennes, d’une hauteur maximale possible de 180 mètres de haut, d’après la formule de l’ADEME, l’aire d’étude équivaut à un travail sur 20,2 km de rayon autour de la Zone d’Implantation Potentielle.

Cette aire d’étude standard a donc été établie, même si le terrain et les résultats de calcul informatiques des visibilités (logiciel WIND PRO) révèlent que certaines parties sont isolées des vues dans le cadre du projet.

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Carte 2 : aires d'étude du projet

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Carte 3 : aires d’études rapprochée et immédiate

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Suite à la finalisation de l’état initial, VALOREM a été invité à présenter en conseil municipal de Saint Varent 3. Historique du projet (10 Octobre 2017) et de Saint-Généroux (23 Octobre 2017) le travail d’implantation réalisé et le projet finalement retenu et répondant le mieux aux enjeux du site (cf. le chapitre 3 « Raisons du choix du projet). 3.1 Communication et concertation avec les élus locaux Cette présentation fut également l’occasion d’aborder les mesures qui seront mises en place dans le dossier VALOREM est entré en contact avec les élus de Saint-Varent au cours de l’été 2015 afin de présenter les ainsi que les perspectives d’investissement et de financement participatif pour les années à venir. possibilités et enjeux liés au développement d’un projet éolien sur le territoire de la commune. Ce premier Un échange important a également eu lieu avec la Communauté de communes du Thouarsais. En effet, la échange a permis d’identifier des pistes de réflexion en termes de communication et d’implication Communauté de communes du Thouarsais est un territoire engagé dans les démarches TEPOS (Territoire à potentielle des habitants de la collectivité au cours du développement du projet. Energie POSitive) et TEPCV (Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte) et vise à être un modèle VALOREM a par la suite été invité à présenter son projet lors de la séance du conseil municipal du 13 Octobre national en termes de développement durable. Un tel objectif ne peut être atteint sans une volonté politique 2015. Le conseil municipal s’est prononcé favorablement au développement d’un projet sur sa commune forte et une adhésion du territoire à cette démarche. Il apparaissait donc essentiel que ce projet soit connu suite à sa délibération en date du 10 Novembre 2015. Cette première délibération marqua le lancement des services de l’intercommunalité, tant d’un point de vue technique (l’urbanisme et les documents véritable du projet éolien du Saint-Varentais. d’orientation sont de la compétence de la communauté de communes) que du point de vue de la planification Parallèlement, la commune de Saint-Généroux a été sollicitée et suite à une présentation en conseil pour un territoire dont les orientations stratégiques sont axées sur le développement durable. municipal, la commune a également approuvé le développement de ce projet éolien sur son territoire Ainsi dès le 19 Avril 2016, la société VALOREM a été entendue par la communauté de communes pour (Délibération du 25 Janvier 2016). présenter le projet éolien du Saint-Varentais ainsi que les pistes de développement du financement Saint-Varent et Saint-Généroux ne sont pas les seules communes à avoir été sollicitées par VALOREM dans le participatif pouvant être mises en place. Une nouvelle réunion a eu lieu le 26 Juillet 2016 pour présenter cadre de ce projet. En effet, initialement, les communes d’Airvault, Glénay et Luzay ont également été l’avancement du projet et évoquer à nouveau le financement participatif. Cette démarche participative approchées. Ne souhaitant pas donner suite au développement d’un projet sur leur territoire, pour des souhaitée par les élus des communes et portée par l’intercommunalité a fait l’objet d’une dernière réunion raisons diverses, elles n’ont pas été retenue dans la zone d’étude qui a servi de référence. le 12 Mai 2017 et s’est concrétisée par le choix de la plateforme internet LUMO, qui a permis le portage d’une opération de financement participatif, dont le lancement officiel s’est fait le 15 Septembre à Tout au long du projet, des échanges privilégiés ont eu lieu entre certains membres du conseil municipal ou l’occasion du Salon Creactives. des services des deux communes afin d’identifier de manière exhaustive les enjeux liés à la zone d’étude du projet et les attentes des collectivités en termes de communication et concertation. En effet, soucieux que Les conseils municipaux des communes de Saint-Varent et Saint-Généroux se sont enfin réunis une dernière leurs administrés soient informés et puissent rencontrer le porteur de projet, les élus des communes ont fois avant le dépôt de la demande d’Autorisation Environnementale pour se prononcer sur le démantèlement demandé à VALOREM de mettre en place une communication importante sur le projet (cf. Communication et du parc éolien en fin d’exploitation (respectivement le 12 Décembre et le 27 Novembre). concertation avec le public). Cette dernière délibération a également permis à la commune de Saint-Varent de se positionner Les conseils municipaux ont régulièrement été informés de l’avancement du projet, notamment de façon favorablement à l’investissement de la collectivité dans la société de projet SAINT VARENTAIS ENERGIES. formelle par l’intervention de VALOREM lors des conseils municipaux des 15 Février et 5 Mai 2017, VALOREM et la commune de Saint-Varent travaillent ensemble à l’intégration de la commune au capital de la respectivement sur les communes de Saint-Varent et Saint-Généroux, afin de faire un point d’étape sur société de projet. l’avancement des études et d’informer les conseils municipaux des recommandations issues des conclusions des différents volets qui composent le dossier (environnement, paysager, acoustique). Plusieurs exemplaires de chacune des lettres d’information diffusées au public (cf. communication et concertation avec le public) ont également été mises à disposition en mairie.

A l’occasion du deuxième conseil municipal, les élus de la commune de Saint-Généroux ont invité VALOREM à définir une action permettant de réduire l’impact visuel pour les riverains qui seraient dérangés par l’implantation d’un parc. Une mesure de réduction a été proposée dans l’étude paysagère pour répondre à cette demande (cf. chapitre mesures).

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La troisième lettre d’information, éditée en Septembre 2017 (cf. annexe), annonça notamment la présence 3.2 Communication et concertation avec les propriétaires de VALOREM sur le Salon Creactives. La permanence tenue pendant trois jours à l’occasion de ce salon et exploitants agricoles intercommunal a apporté à VALOREM une exposition forte et permis de présenter le projet éolien du Saint- Suite à la première délibération de la commune de Saint-Varent, la société VALOREM a travaillé à Varentais au plus grand nombre. l’identification des propriétaires et exploitants de la zone d’étude (sur la commune de Saint-Varent). Ceux-ci ont été invité dans une salle mise à disposition par la commune de Saint-Varent pour assister à la présentation du projet et des enjeux liés à l’implantation d’un parc éolien. Tout au long du projet, les propriétaires et exploitants ont reçu les lettres d’information du projet.

Dans la phase de finalisation de l’implantation, VALOREM a rencontré les exploitants agricoles des parcelles concernées par des aménagements afin de valider avec eux les implantations des mâts, plateformes et chemins d’accès éventuels. VALOREM a pu modifier certains accès (E2, E5, E6 notamment) et intégrer dans son projet les recommandations des exploitants agricoles qui vivront au quotidien avec les aménagements réalisés en vue de l’exploitation du parc éolien du Saint-Varentais.

3.3 Communication et concertation avec le public Le développement du projet éolien du Saint-Varentais a été marqué par un certain nombre d’événements qui ont permis à VALOREM et aux collectivités de communiquer sur le projet et de permettre aux habitants d’échanger sur celui-ci avec le porteur de projet. Ces échanges ont également été mis en place en s’appuyant sur différents supports pour que ce projet soit connu du plus grand nombre et qu’un échange Photo 1 : stand VALOREM/LUMO à la foire Creactives les 15-16-et 17 Septembre 2017 permanent puisse être maintenu entre VALOREM et le public. Ce salon fut l’occasion de lancer l’opération de financement participatif (également annoncé dans la Dès le lancement des études, en Juillet 2016, VALOREM a édité et fait distribuer dans les boites aux lettres troisième lettre d’information) visant à financer les études (partie impact) du projet. Cette opération a été des communes de Saint-Varent et Saint-Généroux une lettre d’information. A ce jour quatre lettres lancée en phase de développement, à la demande des élus communaux et de l’intercommunalité. Ce d’information ont été éditées et distribuées (Juillet 2016, Janvier 2017, Septembre et Octobre 2017). Une financement participatif a permis de lever 50 000€ auprès de particuliers résidant dans les Deux Sèvres et les cinquième lettre sera proposée au 1 er trimestre 2018. départements limitrophes. 60 % du montant collecté provient d’habitants de la communauté de communes du Ces lettres d’information ont permis non seulement d’informer les administrés des communes mais Thouarsais. Ce taux élevé de participants locaux montre l’intérêt que portent les habitants de la également d’annoncer un certain nombre d’actions ou événements mis en œuvre. Communauté de Communes du Thouarsais au développement des énergies renouvelables sur leur territoire et

Ainsi la lettre d’information n°1 a permis d’informer de la mise en place d’un outil numérique de traduit la volonté politique portée par la Communauté de Communes. communication et concertation. VALOREM a en effet lancé un site internet dédié au développement du projet La dernière lettre d’information, éditée en Octobre 2017, a informé les habitants de la tenue d’une (www.parc-eolien-du-saint-varentais.fr) parallèlement au lancement de la première lettre d’information. permanence en Mairie de Saint-Généroux le 8 Novembre 2017.

La commune de Saint-Varent s’est également saisie de cette question de l’information et de la transparence Enfin, un kakémono présentant le projet a été édité à l’été 2017 à l’occasion d’une course cycliste organisée vis-à-vis du public en éditant une page spéciale sur le site internet de la commune. Celle-ci met en ligne les le 14 Juillet sur Saint-Varent. A cette occasion les personnes présentes ont pu prendre connaissance de principaux évènements liés au projet et permet de télécharger les lettres d’information qui ont été éditées. l’existence de ce projet. Le kakemono a ensuite été alternativement posé dans les mairies de Saint-Varent et

La seconde lettre d’information a permis d’annoncer la tenue d’une permanence en Mairie de Saint-Varent le de Saint-Généroux. 15 Février 2017. Un nouveau kakemono sera édité prochainement et présentera le projet finalisé. Deux exemplaires seront réalisés afin d’en laisser un dans chacune des mairies tout au long de l’instruction.

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3.4 Concertation avec les acteurs du monde professionnel Ces éléments ont ainsi pu être intégrés dans le dossier présenté par le demandeur en amont du dépôt de la et social demande d’autorisation environnementale. Les différents échanges présentés ci-dessus avec les collectivités locales et les habitants du Thouarsais ont permis d’identifier une attente en termes de développement de l’activité économique locale et d’emplois 4. Présentation du Maître d'ouvrage locaux. Le projet du Saint-Varentais est constitué de dix éoliennes appartenant à la société de projet SAINT VARENTAIS Énergies, filiale à 100% de VALOREM. Cette composante sociale est l’un des trois piliers qui porte le développement durable (les deux autres étant la dimension environnementale et la dimension économique) et devait donc être développée dès la phase de ▪ Dénomination ou raison sociale : SAINT VARENTAIS ENERGIES constitution du dossier. Pour répondre à cette demande, VALOREM s’est appuyé sur une première expérience ▪ Forme juridique : Société par action simplifiée à associé unique réussie en Gironde. En effet, VALOREM, dans le cadre des chantiers solaires photovoltaïques de Brach et ▪ Adresse du siège social : 213, cours Victor Hugo – 33 130 BEGLES Sainte-Hélène (dans le Médoc) a mis en place une convention appliquant des clauses d’insertion. Ainsi, ▪ SIRET : 832 868 806 R.C.S. BORDEAUX VALOREM et sa filiale VALREA spécialisée dans la construction de parcs d’Energies Renouvelables se sont ▪ APE : 3511Z Production d’électricité engagés à ce que leurs sous-traitants réservent 7 % des heures totales de travail aux personnes éloignées de ▪ Capital social : 1 000 € l’emploi. Cet objectif a été largement dépassé.

VALOREM s’est alors rapproché de la Maison de l’Emploi et de la Formation du Thouarsais afin d’échanger sur 5. Présentation de VALOREM les dispositions similaires qui pourraient être mises en œuvre. Ces discussions ont abouti à la mise en place 5.1 La société VALOREM d’une convention visant à engager la société de projet SAINT VARENTAIS ENERGIES, filiale à 100% de VALOREM est une Société par Actions Simplifiée au capital social de 8 386 768 euros, immatriculée au R.C.S VALOREM, à se rapprocher de la Maison de l’Emploi et de la Formation du Thouarsais préalablement au de Bordeaux sous le numéro 395 388 739 et représentée par M. Jean-Yves Grandidier, en sa qualité de chantier afin d’intégrer ces clauses d’insertion lors du chantier du parc éolien poutr tout sous-traitant amené président. Le siège social de l’entreprise est installé au 213 Cours Victor Hugo, à Begles (Gironde). à travailler sur le chantier du parc éolien. L’exploitation de l’intégralité du parc éolien sera réalisée par VALOREM et ses filiales. VALOREM est née en 3.5 Concertation avec les services de l’état 1994 d’une volonté affirmée de valoriser les ressources énergétiques renouvelables de tous les territoires comme alternative durable aux énergies fossiles. VALOREM est le premier groupe indépendant opérateur En Juillet 2016, VALOREM a sollicité les services de la DREAL et rencontré l’inspecteur des Installations d’énergies vertes en France. Le groupe développe des projets en énergies renouvelables en France pour son Classées qui sera amené à suivre l’instruction du dossier. Cette rencontre le 26 Juillet 2016 a permis de compte et pour le compte de tiers. Pionnière dans le développement de projets éoliens multi-mégawatts, la présenter ce projet et d’échanger sur les enjeux connus par la DREAL pour ce site éolien. A l’issue de cette société a su aujourd’hui adapter ses savoir-faire et ses compétences à l’ensemble des énergies renouvelables rencontre, le porteur de projet a convenu avec son interlocuteur de planifier une nouvelle réunion à l’issue : Éolien (terrestre, Offshore posé et flottant), Solaire Photovoltaïque, Biomasse, Hydraulique fluvial et des études, avant le traitement des impacts et mesures et la constitution du dossier final. Hydroélectricité. Elle met à profit ses savoir-faire en développement de projets photovoltaïques et éoliens, Cette seconde rencontre a eu lieu le 10 Novembre 2017 dans les bureaux de l’UT DREAL de Niort en présence en Assistance à Maitrise d’Ouvrage, en Construction de centrales et en Exploitation-Maintenance pour des de l’inspecteur des installations classées, de représentants du Bureau de l’environnement de la Préfecture et clients publics ou privés. de la Direction Départementale des Territoires des Deux-Sèvres. VALOREM est divisé en filiales spécialisées sur des métiers, en filiales d’exploitation d’unités de production A cette occasion, VALOREM et le bureau d’étude AEPE Gingko, responsable de la réalisation des études et en implantations locales et internationales. Le Groupe VALOREM a diversifié ses activités et compte environnementales et de l’étude d’impact, ont présenté l’état initial du site, le travail d’implantation qui a aujourd’hui trois filiales spécialisées dans les différentes phases de la vie d’une installation de production en mené à la variante finalement retenue ainsi que les mesures qui pourraient être mise en place (non étudiées énergie renouvelable. au moment de la réunion). Les échanges avec les services de l’état présents à cette occasion ont permis Le Groupe VALOREM est, depuis 2007, résolument tourné vers l’international et exporte ses savoir-faire à d’appréhender certains enjeux à développer dans le cadre de l’étude des impacts du projet (traiter les travers des filiales et partenariats locaux. Aujourd’hui verticalement intégré, VALOREM offre ses services à enjeux paysagers liés à la commune de Saint-Généroux et un effet potentiel d’encerclement, respect d’une chaque étape des projets ou installations dans plusieurs pays. distance minimale d’une hauteur bout de pâle depuis le bord de la route, préciser l’usage des terrains post- exploitation, distinguer les zones à émergences règlementées des habitations pour l’éloignement des éoliennes et l’étude acoustique).

Mai 2018 Chapitre 1 – Cadrage général du projet éolien – Page 16 Projet de parc éolien du Saint-Varentais (communes de Saint-Varent & Saint-Généroux - 79) – Étude d'impact – SAINT VARENTAIS Énergies

VALOREM et de ses filiales VALREA (Construction et mise en exploitation de projets de centrales de 5.2 VALOREM, un acteur expérimenté dans l’exploitation production d’énergies renouvelables) et VALEMO (exploitation et maintenance de centrales de production des énergies renouvelables en France d’énergies renouvelables) s’engagent dans leur implication dans la satisfaction de leurs attentes à tous les Acteur incontournable dans les énergies renouvelables, VALOREM est présent dans plusieurs régions en stades d’un projet d’énergie renouvelable. La certification à la norme ISO 14001 : 2004 atteste, quant à elle, France et continue d’étendre ses activités à travers la France métropolitaine. La société est décentralisée en de l’ensemble des dispositifs mis en place pour réduire et maîtriser l’impact environnemental des activités 3 agences de développement autour du siège de Bègles, situées à Carcassonne, Amiens, Nantes et une agence du groupe. Enfin, la norme OHSAS 18001 : 2007 assure que le système de management de la sécurité est a été créée également en Guadeloupe. VALOREM est positionné à la 1ère place en tant que bureau d’études conforme à la règlementation française, qu’il maitrise la santé et la sécurité des salariés de VALOREM, ème indépendant et est le 5 développeur en France en termes de puissance installée. VALREA et VALEMO, et qu’il met en place une démarche d’amélioration continue pour la prévention de la

Le fonctionnement de VALOREM est guidé par une volonté de présence locale et permanente avec des santé et de la sécurité. implantations régionales pour le développement et l’exploitation de leurs projets. Ces équipes locales s’appuient sur les ressources internes expérimentées et également sur des experts régionaux compétents. Des bases de maintenances sont installées à proximité des parcs suivis par VALEMO.

Ce sont aujourd’hui 180 collaborateurs expérimentés qui, grâce à un savoir-faire pluridisciplinaire et complémentaire, concrétisent des projets durables tout en garantissant le respect des enjeux humains et environnementaux. Le haut niveau de qualification des collaborateurs de VALOREM leur confère les connaissances nécessaires pour accompagner les collectivités et leurs partenaires à toutes les étapes d’un projet et maitriser toute la chaine de développement d’unités de production en énergies renouvelables : études, développement, mobilisation de capitaux et financement, construction, suivi d'exploitation et maintenance des installations.

VALOREM s’engage à toujours choisir la meilleure énergie pour le bon territoire, à agir dans l’information et la concertation avec les riverains durant le long processus du développement de projet. Lors des phases préliminaires d’un projet, VALOREM engage un réel dialogue avec les habitants du territoire d’implantation.

VALOREM, en quelques chiffres :

Développement

▪ 800 MW développés en éolien en France, soit environ 400 éoliennes et 60 à 70 parcs éoliens. Au sein de VALOREM, une structure est entièrement dédiée à l’assistance des corps de métier qui pilotent le développement, la construction et l’exploitation d’un parc éolien : le bureau d’études.

▪ 200 MWc développés en photovoltaïque en France.

Construction Carte 4 : Les agences de VALOREM en France

▪ 550 MW de chantiers éoliens à travers sa filiale VALREA S.A.S ;

O&M

▪ 580 MW de parcs en suivi d’exploitions et/ou maintenance pour des clients extérieurs du groupe ou pour des sites de production appartenant au groupe VALOREM ;

▪ 120 MW en assistance technique.

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▪ Code de l’environnement : autorisation au titre des installations classées pour la protection de 6. Contexte réglementaire l'environnement (ICPE) ou des installations, ouvrages, travaux et activités ▪ (IOTA), autorisation spéciale au titre de la législation des réserves naturelles nationales ou des 6.1 Réglementation applicable réserves naturelles de Corse, autorisation spéciale au titre de la législation des sites classés, Le Parlement a choisi dans le cadre de la loi du 12 juillet 2010 de soumettre les éoliennes terrestres au dérogations à l’interdiction d’atteinte aux espèces et habitats protégés, agrément pour l’utilisation régime des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) avec une date d’effet au 13 d'organismes génétiquement modifiés (OGM), agrément des installations de traitement des déchets ; juillet 2011. Les textes réglementaires correspondants sont les suivants : déclaration IOTA ; enregistrement et déclaration ICPE ; ▪ Décret n°2011-984 du 23 août 2011 modifiant la nomenclature des installations classées, ▪ Code forestier : autorisation de défrichement ; ▪ Arrêtés ministériels du 26 août 2011 relatifs aux installations de production d’électricité utilisant ▪ Code de l’énergie : autorisation d’exploiter les installations de production d'électricité.

l’énergie mécanique du vent (régimes de déclaration et d’autorisation au titre de la rubrique 2980 de Pour le présent projet, la demande d’autorisation environnementale est uniquement réalisée au titre du code la législation, des installations classées pour la protection de l’environnement), de l’environnement (ICPE) et du code de l’énergie. L’enquête publique est organisée au titre de cette ▪ Arrêté du 26 août 2011 modifié par l’arrêté du 6 novembre 2014 relatif à la remise en état et à la procédure d’autorisation unique. constitution des garanties financières, La réglementation applicable aux projets éoliens est la suivante : ▪ Décret n°2017-81 du 26 janvier 2017 relatif à l’autorisation environnementale (pris pour application

des articles R.515-101 et suivants du Code de l’Environnement). Procédures Réglementation

Ces différents textes sont codifiés dans les articles R.511-9 et suivants, du Code de l’Environnement. Demande d’autorisation d’exploiter au titre des Code de l’Environnement : articles L.512-1 et installations classées pour la protection de suivants, R.511-9, R512-1 et suivants Sont soumis à autorisation les parcs éoliens dans le plus haut des aérogénérateurs a une hauteur de mât l’environnement supérieure à 50 mètres, ainsi que les parcs éoliens d’une puissance supérieure à 20 MW. Les autres parcs Arrêté du 26 août 2011 modifié par l’arrêté du 6 éoliens, dès lors qu’un des mâts d’aérogénérateurs à une hauteur supérieure à 12 mètres, sont soumis au novembre 2014 relatif à la remise en état et à la Garanties financières et remise en état du site constitution des garanties financières pour les régime de déclaration. Le rayon d’enquête publique est fixé à 6 kilomètres. installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent L’installation d’un parc éolien est soumise à plusieurs législations et réglementations. Les porteurs de projet Code de l’Environnement : articles L.122-1, L.122-3 et éoliens terrestres devaient initialement réaliser plusieurs démarches administratives pour obtenir les Étude d’impact (contenu) R.122-5 autorisations nécessaires à la réalisation de leurs projets. Code de l’Environnement : articles L.123-1 à L.123-18 Enquête publique Afin de faciliter la démarche d’instruction de ces projets, le législateur a mis en place une démarche et R.123-1 à R.123-27 d’autorisation environnementale qui réunit les différentes procédures et permet la constitution d’un seul et Autorisation ou déclaration d’exploiter une Code de l’Énergie : articles L.311-1 et R.311-1 à installation de production d’électricité R.311-11 unique dossier de demande par projet. Loi n°2000-108 du 10 février 2000 Délivrance du certificat ouvrant droit à l’obligation La procédure d’autorisation environnementale a été introduite par les textes suivants : Articles R314-1 au R314-5 du Code de l’Energie d’achat de l’électricité Articles R314-6 au R314-23 du Code de l’Energie ▪ Ordonnance n°2017-80 du 26 janvier 2017 relative à l’autorisation environnementale Loi n°2000-108 du 10 février 2000 ▪ Décret n°2017-81 du 26 janvier 2017 relatif à l’autorisation environnementale Raccordement au réseau public d’électricité Dans le livre III titre IV du Code de l’Energie ▪ Décret n°2017-82 du 26 janvier 2017 relatif à l’autorisation environnementale

À compter du 1er mars 2017, les différentes procédures et décisions environnementales requises pour les Articles R323-40, R323-26 et suivant du Code de l’Energie projets soumis à la règlementation des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) et Réseau inter-éolien privé Arrêté du 17 Mai 2001 les projets soumis à autorisation au titre de la loi sur l'eau (IOTA) ont fusionnées au sein de l'autorisation environnementale. Tableau 1 : réglementation applicable

L’autorisation environnementale inclut, dans la mesure où le projet est concerné, l’ensemble des prescriptions des différentes législations applicables et relevant des différents codes :

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Le tableau suivant indique les procédures à respecter suivant les paramètres du projet : ▪ Les procédés de fabrication que le pétitionnaire mettra en œuvre, les matières qu’il utilisera, les produits qu’il fabriquera, de manière à apprécier les dangers ou les inconvénients de l’installation ; Hauteur ▪ Une description des capacités techniques et financières mentionnées au second alinéa de l’article L. 12 m  H < 50 m H  50 m 181-25 dont le pétitionnaire dispose, ou, lorsque ces capacités ne sont pas constituées au dépôt de la - déclaration ICPE - demande d’autorisation ICPE demande d’autorisation, les modalités prévues pour les établir. Dans ce dernier cas, l’exploitant - autorisation d’exploiter - enquête publique adresse au préfet les éléments justifiant la constitution effective des capacités techniques et - autorisation d’exploiter financières au plus tard à la mise en service de l’installation ; Tableau 2 : procédures ▪ Pour les installations mentionnées à l’article R. 516-1 ou à l’article R. 515-101, les modalités des On retiendra que l’implantation du parc éolien du Saint-Varentais, compte tenu de ses caractéristiques, garanties financières exigées à l’article L. 516-1, notamment leur nature, leur montant et les délais est soumise à la procédure de demande d’autorisation environnementale qui regroupe l’autorisation de leur constitution ; d’exploiter au titre des installations classées (rubrique 2890) et du code de l’énergie. ▪ Un plan d’ensemble à l’échelle de 1/200 au minimum indiquant les dispositions projetées de l’installation ainsi que l’affectation des constructions et terrains avoisinants et le tracé de tous les 6.2 Contenu du dossier de demande d’autorisation réseaux enterrés existants. Une échelle réduite peut, à la requête du pétitionnaire, être admise par d’exploiter l’administration ; ▪ L’étude de dangers mentionnée à l’article L. 181-25 et définie au III du présent article ; Dans le cadre d’un projet éolien terrestre, le dossier de demande d’autorisation environnementale (DDAE) ▪ Pour les installations à implanter sur un site nouveau, l’avis du propriétaire, lorsqu’il n’est pas le doit contenir les pièces suivantes, conformément à l’article R.181-13 du Code de l’Environnement : pétitionnaire, ainsi que celui du maire ou du président de l’établissement public de coopération ▪ Lorsque le pétitionnaire est une personne physique, ses nom, prénoms, date de naissance et adresse intercommunale compétent en matière d’urbanisme, sur l’état dans lequel devra être remis le site et, s’il s’agit d’une personne morale, sa dénomination ou sa raison sociale, sa forme juridique, son lors de l’arrêt définitif de l’installation ; ces avis sont réputés émis si les personnes consultées ne se numéro de SIRET, l’adresse de son siège social ainsi que la qualité du signataire de la demande ; sont pas prononcées dans un délai de quarante-cinq jours suivant leur saisine par le pétitionnaire ; ▪ La mention du lieu où le projet doit être réalisé ainsi qu’un plan de situation du projet à l’échelle ▪ Pour les installations terrestres de production d’électricité à partir de l’énergie mécanique du vent : 1/25 000, ou, à défaut au 1/50 000, indiquant son emplacement ; o Un document établissant que le projet est conforme aux documents d’urbanisme ; ▪ Un document attestant que le pétitionnaire est le propriétaire du terrain ou qu’il dispose du droit d’y ▪ Dans les cas mentionnés au dernier alinéa de l’article L. 181-9, la délibération ou l’acte formalisant réaliser son projet ou qu’une procédure est en cours ayant pour effet de lui conférer ce droit ; la procédure d’évolution du plan local d’urbanisme, du document en tenant lieu ou de la carte ▪ Une description de la nature et du volume de l’activité, l’installation, l’ouvrage ou les travaux communale. envisagés, de ses modalités d’exécution et de fonctionnement, des procédés mis en œuvre, ainsi que l’indication de la ou des rubriques des nomenclatures dont le projet relève. Elle inclut les moyens de 6.3 Étude d’impact suivi et de surveillance, les moyens d’intervention en cas d’incident ou d’accident ainsi que les Le contenu de l'étude d'impact mentionnée à l'article R. 512-6 du Code de l’Environnement doit être en conditions de remise en état du site après exploitation et, le cas échéant, la nature, l’origine et le relation avec l'importance de l'installation projetée et avec ses incidences prévisibles sur l'environnement, au volume des eaux utilisées ou affectées ; regard des intérêts mentionnés aux articles L. 211-1 et L. 511-1. ▪ Soit, lorsque la demande se rapporte à un projet soumis à évaluation environnementale, l’étude Elle présente successivement : d’impact réalisée en application des articles R. 122-2 et R. 122-3, s’il y a lieu actualisée dans les conditions prévues par le III de l’article L. 122-1-1, soit, dans les autres cas, l’étude d’incidence 1° Un résumé non technique des informations prévues ci-dessous. Ce résumé peut faire l'objet d'un document environnementale prévue par l’article R. 181-14 ; indépendant. ▪ Les éléments graphiques, plans ou cartes utiles à la compréhension des pièces du dossier, notamment 2° Une description du projet, y compris en particulier : de celles prévues par les 4° et 5° ; ▪ une description de la localisation du projet ; ▪ Une note de présentation non technique. ▪ une description des caractéristiques physiques de l'ensemble du projet, y compris, le cas échéant, Il est complété pour les projets soumis au régime d’autorisation au titre des ICPE par les pièces suivantes des travaux de démolition nécessaires, et des exigences en matière d'utilisation des terres lors des listées au D.181-15-2 : phases de construction et de fonctionnement ;

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▪ une description des principales caractéristiques de la phase opérationnelle du projet, relatives au La description des éventuelles incidences notables sur les facteurs mentionnés au III de l'article L. 122-1 procédé de fabrication, à la demande et l'utilisation d'énergie, la nature et les quantités des porte sur les effets directs et, le cas échéant, sur les effets indirects secondaires, cumulatifs, matériaux et des ressources naturelles utilisés ; transfrontaliers, à court, moyen et long termes, permanents et temporaires, positifs et négatifs du projet ; ▪ une estimation des types et des quantités de résidus et d'émissions attendus, tels que la pollution de 6° Une description des incidences négatives notables attendues du projet sur l'environnement qui résultent l'eau, de l'air, du sol et du sous-sol, le bruit, la vibration, la lumière, la chaleur, la radiation, et des de la vulnérabilité du projet à des risques d'accidents ou de catastrophes majeurs en rapport avec le projet types et des quantités de déchets produits durant les phases de construction et de fonctionnement. concerné. Cette description comprend le cas échéant les mesures envisagées pour éviter ou réduire les 3° Une description des aspects pertinents de l'état actuel de l'environnement, dénommée “scénario de incidences négatives notables de ces événements sur l'environnement et le détail de la préparation et de la référence”, et de leur évolution en cas de mise en œuvre du projet ainsi qu'un aperçu de l'évolution probable réponse envisagée à ces situations d'urgence ; de l'environnement en l'absence de mise en œuvre du projet, dans la mesure où les changements naturels par 7° Une description des solutions de substitution raisonnables qui ont été examinées par le maître d'ouvrage, rapport au scénario de référence peuvent être évalués moyennant un effort raisonnable sur la base des en fonction du projet proposé et de ses caractéristiques spécifiques, et une indication des principales raisons informations environnementales et des connaissances scientifiques disponibles ; du choix effectué, notamment une comparaison des incidences sur l'environnement et la santé humaine ; 4° Une description des facteurs mentionnés au III de l'article L. 122-1 susceptibles d'être affectés de manière 8° Les mesures prévues par le maître de l'ouvrage pour : notable par le projet : la population, la santé humaine, la biodiversité, les terres, le sol, l'eau, l'air, le ▪ éviter les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine et réduire les climat, les biens matériels, le patrimoine culturel, y compris les aspects architecturaux et archéologiques, et effets n'ayant pu être évités ; le paysage ; ▪ compenser, lorsque cela est possible, les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la 5° Une description des incidences notables que le projet est susceptible d'avoir sur l'environnement résultant, santé humaine qui n'ont pu être ni évités ni suffisamment réduits. S'il n'est pas possible de compenser entre autres : ces effets, le maître d'ouvrage justifie cette impossibilité. a) De la construction et de l'existence du projet, y compris, le cas échéant, des travaux de démolition ; La description de ces mesures doit être accompagnée de l'estimation des dépenses correspondantes, de b) De l'utilisation des ressources naturelles, en particulier les terres, le sol, l'eau et la biodiversité, en tenant l'exposé des effets attendus de ces mesures à l'égard des impacts du projet sur les éléments mentionnés au compte, dans la mesure du possible, de la disponibilité durable de ces ressources ; 5° ainsi que d'une présentation des principales modalités de suivi de ces mesures et du suivi de leurs effets sur les éléments mentionnés au 5° ; c) De l'émission de polluants, du bruit, de la vibration, de la lumière, la chaleur et la radiation, de la création de nuisances et de l'élimination et la valorisation des déchets ; 9° Le cas échéant, les modalités de suivi des mesures d'évitement, de réduction et de compensation proposées ; d) Des risques pour la santé humaine, pour le patrimoine culturel ou pour l'environnement ; 10° Une description des méthodes de prévision ou des éléments probants utilisés pour identifier et évaluer e) Du cumul des incidences avec d'autres projets existants ou approuvés, en tenant compte le cas échéant les incidences notables sur l'environnement ; des problèmes environnementaux relatifs à l'utilisation des ressources naturelles et des zones revêtant une importance particulière pour l'environnement susceptibles d'être touchées. Ces projets sont ceux qui, lors du 11° Les noms, qualités et qualifications du ou des experts qui ont préparé l'étude d'impact et les études dépôt de l'étude d'impact : ayant contribué à sa réalisation ;

▪ ont fait l'objet d'un document d'incidences au titre de l'article R. 214-6 et d'une enquête publique ; IV.- Pour les projets soumis à autorisation en application du titre Ier du livre II, l'étude d'impact vaut ▪ ont fait l'objet d'une évaluation environnementale au titre du présent code et pour lesquels un avis document d'incidences si elle contient les éléments exigés pour ce document par l'article R. 214-6. de l'autorité environnementale a été rendu public. V.- Pour les projets soumis à une étude d'incidences en application des dispositions du chapitre IV du titre Ier Sont exclus les projets ayant fait l'objet d'un arrêté au titre des articles R. 214-6 à R. 214-31 mentionnant un du livre IV, le formulaire d'examen au cas par cas tient lieu d'évaluation des incidences Natura 2000 lorsqu'il délai et devenu caduc, ceux dont la décision d'autorisation est devenue caduque, dont l'enquête publique permet d'établir l'absence d'incidence sur tout site Natura 2000. S'il apparaît après examen au cas par cas que n'est plus valable ainsi que ceux qui ont été officiellement abandonnés par le maître d'ouvrage ; le projet est susceptible d'avoir des incidences significatives sur un ou plusieurs sites Natura 2000 ou si le projet est soumis à évaluation des incidences systématique en application des dispositions précitées, le f) Des incidences du projet sur le climat et de la vulnérabilité du projet au changement climatique ; maître d'ouvrage fournit les éléments exigés par l'article R. 414-23. L'étude d'impact tient lieu d'évaluation g) Des technologies et des substances utilisées. des incidences Natura 2000 si elle contient les éléments exigés par l'article R. 414-23.

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Le contenu de l'étude d'impact, défini à l'article R. 122-5, est complété par les éléments suivants :

1° L'analyse mentionnée au 3° du II de l'article R. 122-5 précise notamment, en tant que de besoin, l'origine, la nature et la gravité des pollutions de l'air, de l'eau et des sols, les effets sur le climat le volume et le caractère polluant des déchets, le niveau acoustique des appareils qui seront employés ainsi que les vibrations qu'ils peuvent provoquer, le mode et les conditions d'approvisionnement en eau et d'utilisation de l'eau ;

2° Les mesures réductrices et compensatoires mentionnées au 7° du II de l'article R. 122-5 font l'objet d'une description des performances attendues, notamment en ce qui concerne la protection des eaux souterraines, l'épuration et l'évacuation des eaux résiduelles et des émanations gazeuses ainsi que leur surveillance, l'élimination des déchets et résidus de l'exploitation, les conditions d'apport à l'installation des matières destinées à y être traitées, du transport des produits fabriqués et de l'utilisation rationnelle de l'énergie ;

3° Elle présente les conditions de remise en état du site après exploitation.

6.4 Garanties financières L’arrêté ministériel du 26 août 2011 modifié par l’arrêté du 6 novembre 2014 fixe, en fonction de l'importance des installations, les modalités de détermination et de réactualisation du montant des garanties financières qui tiennent notamment compte du coût des travaux de démantèlement.

Le montant initial de la garantie financière est fixé de manière forfaitaire à 50 000 € par aérogénérateur et correspond à son démantèlement, à la remise en état des terrains et à l’élimination ou la valorisation des déchets générés. Ce montant sera réactualisé par l’exploitant tous les 5 ans.

6.5 Procédure d’instruction de l’autorisation environnementale

L’autorisation environnementale permet de regrouper en une seule procédure d’instruction différentes demandes d’autorisation. Le schéma ci-après permet d’illustrer les différentes phases d’instruction de l’autorisation environnementale.

Figure 1 : la procédure d’autorisation environnementale (MEEM)

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6.5.1 La phase d’examen L’examen de la demande est régi par les articles R181-16 à R181-35 du code de l’environnement. Cette phase présente une durée de 4 mois sauf dans quelques cas précis pour lesquels elle peut être allongée (avis requis du Conseil général de l’environnement et du développement durable, avis du Conseil national de la protection de la nature…).

La phase d’examen vise à s’assurer dans un premier temps de la recevabilité du dossier : contient-il toutes les pièces nécessaires à l’instruction ? Le service instructeur transmet ensuite le dossier à tous les services concernés pour définir la complétude de celui-ci. Les services peuvent alors faire valoir le caractère incomplet du dossier sur certains points et demander au pétitionnaire de le compléter.

Une fois le dossier jugé complet, l’autorité environnementale émet un avis sur la qualité de l’étude d’impact.

Les services concernés par la demande d’autorisation environnementale émettent ensuite des avis sur le projet qui sont centralisés par le service instructeur.

6.5.2 La phase d’enquête publique Une fois la phase d’examen terminée, la phase d’enquête publique est lancée pour une durée de l’ordre de 3 mois.

L'enquête publique est conduite par un commissaire enquêteur. Cette phase essentielle permet à la population de consulter toutes les pièces du dossier, de demander des explications et de donner son avis sur le projet avant la fin de l’instruction du projet. Dans le cadre d’un projet de parc éolien, l’enquête publique concerne toutes les communes situées dans le rayon d’affichage fixé à 6 km autour des éoliennes.

À l’issu de l’enquête, le commissaire enquêteur remet un rapport au Préfet. Il contient les conclusions motivées un avis pouvant être favorable, favorable sous condition ou défavorable.

Dans le cas du projet éolien du Saint-Varentais, seize communes du département des Deux Sèvres sont concernées par le rayon d’affichage et par l’enquête publique, rayon fixé à 6 km à partir des installations (éoliennes et poste de livraison) les plus en périphérie du parc :

▪ Saint-Varent, ▪ Oiron, ▪ Saint-Généroux, ▪ Missé, ▪ Taizé, ▪ Saint-Jean-de-Thouars, ▪ Luzay, ▪ Mauzé-Thouarsais,

▪ Glénay, ▪ Sainte-Gemme, Carte 5 : périmètre et communes concernés par l’enquête publique ▪ Airvault, ▪ Boussais, ▪ Availles-Thouarsais, ▪ Tessonnière, 6.5.3 La phase de décision ▪ Irais, ▪ Saint-Léger-de-Montbrun. À l’issue de l’enquête publique, la phase de décision débute pour une durée de 2 à 3 mois. Le Préfet peut consulter s’il le souhaite la commission départementale de la nature, du paysage et des sites (CDNPS) qui

émet alors un avis facultatif. L’autorisation environnementale est finalement délivrée (ou refusée le cas échéant) par le préfet de département.

Mai 2018 Chapitre 1 – Cadrage général du projet éolien – Page 22 Projet de parc éolien du Saint-Varentais (communes de Saint-Varent & Saint-Généroux - 79) – Étude d'impact – SAINT VARENTAIS Énergies

Chapitre 2 : Analyse de l'état initial du site et de son environnement

Mai 2018 Chapitre 2 – Analyse de l’état initial du site et de son environnement – Page 23 Projet de parc éolien du Saint-Varentais (communes de Saint-Varent & Saint-Généroux - 79) – Étude d'impact – SAINT VARENTAIS Énergies

4.1 LA LOCALISATION DU PROJET ET LA DÉFINITION DES PÉRIMÈTRES D’ÉTUDE ...... 141 Sommaire Chapitre 2 4.2 ÉLÉMENTS DE MÉTHODOLOGIE...... 142 4.3 RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES ...... 144

1. MILIEU PHYSIQUE ...... 25 4.4 LA FLORE ET LES HABITATS ...... 168

4.5 LES ZONES HUMIDES ...... 178 1.1 RELIEF ...... 25 4.6 L’AVIFAUNE ...... 179 1.2 HYDROGRAPHIE ...... 29 4.7 LES CHIROPTÈRES ...... 224 1.3 GÉOLOGIE ...... 34 4.8 LES AUTRES GROUPES FAUNISTIQUES ...... 250 1.4 HYDROGÉOLOGIE ET USAGE DE L'EAU ...... 36 4.9 LA SYNTHÈSE DES ENJEUX SUR LES MILIEUX NATURELS ...... 257 1.5 RISQUES NATURELS ...... 39

1.6 CLIMATOLOGIE ...... 45 5. SYNTHÈSE DE L’ÉTAT INITIAL, ENJEUX ET PRÉCONISATIONS (SCÉNARIO DE RÉFÉRENCE) ...... 260

1.7 QUALITÉ DE L’AIR ...... 46

1.8 POTENTIEL ÉOLIEN ...... 47

2. MILIEU HUMAIN ...... 49

2.1 POPULATION ET HABITAT ...... 49

2.2 AMBIANCE SONORE ...... 51

2.3 ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES ...... 54

2.4 AGRICULTURE ...... 56

2.5 SYLVICULTURE ...... 59

2.6 ACTIVITÉS TOURISTIQUES ET DE LOISIRS ...... 59

2.7 VOIES DE COMMUNICATION ...... 60

2.8 INFRASTRUCTURES ET RÉSEAUX ...... 63

2.9 RISQUE TECHNOLOGIQUE ...... 68

2.10 PATRIMOINE ARCHÉOLOGIQUE ...... 72

2.11 PLANS, SCHÉMAS ET PROGRAMMES ...... 73

2.12 LE CONTEXTE ÉOLIEN ...... 78

3. ÉTUDE PAYSAGÈRE ET PATRIMONIALE ...... 81

3.1 DÉFINITION DES AIRES D’ÉTUDES ...... 81

3.2 ENJEUX TRANSVERSAUX : COMPATIBILITÉ DU PROJET AVEC LE SCHÉMA RÉGIONAL ÉOLIEN ...... 84

3.3 LES ENJEUX TRANSVERSAUX : DYNAMIQUES ET REPRÉSENTATIONS SOCIALES, CULTURELLES ET TOURISTIQUES...... 84

3.4 CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DU TERRITOIRE D’ÉTUDE ...... 85

3.5 APPROCHE À L’ÉCHELLE ÉLOIGNÉE : LES ENTITÉS DE PAYSAGE, SENSIBILITÉS ET ENJEUX ...... 103

3.6 ANALYSE DU PAYSAGE À L’ÉCHELLE INTERMÉDIAIRE ...... 114

3.7 APPROCHE DU PAYSAGE À L’ÉCHELLE RAPPROCHÉE ...... 123

3.8 APPROCHE À L’ÉCHELLE IMMÉDIATE DE LA ZONE D’IMPLANTATION POTENTIELLE (ET LIMITES IMMÉDIATES) ...... 133

3.9 SYNTHÈSE ET PROPOSITION D’UN AGENCEMENT EN ACCORD AVEC LE PAYSAGE ...... 138

4. MILIEUX NATURELS ...... 141

Mai 2018 Chapitre 2 – Analyse de l’état initial du site et de son environnement – Page 24 Projet de parc éolien du Saint-Varentais (communes de Saint-Varent & Saint-Généroux - 79) – Étude d'impact – SAINT VARENTAIS Énergies

1. Milieu physique 1.1.2 Topographie de l’aire d’étude rapprochée Cette aire d’étude est concernée par trois secteurs distincts :

1.1 Relief ▪ À l’ouest, le vallon encaissé du Thouaret. Ce cours d’eau s’écoule à une altitude de l’ordre de 80 m 1.1.1 Topographie générale dans un contexte de plateau d’une altitude de 90 à 100 m. À l’échelle du périmètre d’étude éloigné, la zone du projet s’insère entre deux régions naturelles du Bas- ▪ Au centre, un secteur de plateau présentant une altitude moyenne comprise entre 90 et 100 m. Poitou : le Bocage et la Plaine. ▪ À l’est, la vallée du Thouet qui s’écoule à 61 m d’altitude et entaille profondément le plateau.

▪ Au sud-ouest, le bocage présente une morphologie ondulée bien drainée par les écoulements de surface,

▪ Au nord-est, la Plaine offre un paysage plus ouvert avec ses vastes étendus plus plates, bien moins drainées.

Si l'on excepte les vallées, il est possible de parler d'une diminution générale, relativement régulière, de l'altitude du sud-ouest vers le nord-est.

Au sein de cette déclivité générale, plusieurs sous-ensembles topographiques sont recensés à l’échelle de l’aire d’étude éloignée du projet :

▪ Des secteurs au relief élevé culminant aux environs de 200 m sur la partie sud-ouest.

▪ La vallée encaissée du Thouet bordée de zones de plateaux sur la partie centrale. Au sud, sur sa partie amont, le Thouet s’écoule à une altitude de l’ordre de 110 m au sein de plateaux qui varient entre 130 et 170 m. Au nord, sur sa partie avale, le Thouet s’écoule à une altitude de l’ordre de 35 m au sein d’une dépression de présentant une altitude globale de l’ordre de 40 m. Photo 3 : la vallée du Thouet au sud de Saint-Généroux ▪ La vallée de la Dive et des zones de dépression au nord-est. La Dive s'écoule du sud vers le nord dans 1.1.3 Topographie de la zone d’implantation potentielle une vallée bien encaissée jusqu'à Marnes, puis au-delà détermine une zone basse relativement large et La zone d’implantation potentielle des éoliennes est localisée sur un plateau situé à l’ouest de la vallée du très mouillée où s'étendent des zones marécageuses à des altitudes proches de 40 m. Thouet. Elle présente des cotes variant de 91 à 107 m. La partie centrale, aux abords de la RD 147 dispose des altitudes les plus faibles. À l’inverse, les secteurs nord-est et sud sont concernés par les cotes les plus hautes. Globalement la zone d’implantation potentielle des éoliennes présente un profil plat et homogène qui n’induit pas d’enjeux topographiques. Notons seulement la présence au nord d’un micro-vallon sec qui induit une légère ondulation locale du relief.

La zone d’implantation potentielle s’inscrit sur un plateau d’altitude moyenne de 100 m. Ce plateau est délimité à l’ouest par le vallon du Thouaret et à l’est par la vallée du Thouet. Aucun enjeu particulier lié à la topographie n’a été identifiée sur le site du projet.

Photo 2 : vaste dépression du nord-est du périmètre d’étude éloigné

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Photo 4 : relief au nord de la zone d’implantation potentielle des éoliennes Photo 6 : légère ondulation au nord de la zone d’implantation potentielle des éoliennes

Photo 5 : relief au sud de la zone d’implantation potentielle des éoliennes Photo 7 : coteau rive gauche du Thouet

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Carte 6 : le relief et l’hydrographie du périmètre d’étude éloigné

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Carte 7 : le relief et l’hydrographie du périmètre d’étude rapproché

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o Atteindre le bon état des eaux vis-à-vis des matières organiques et oxydables et du phosphore, 1.2 Hydrographie notamment en améliorant les connaissances sur les zones d’érosion L’ensemble de l’aire d’étude éloignée du projet est compris dans le secteur hydrographique de « la Loire, de la o Améliorer les connaissances sur les toxiques et les polluants émergents Vienne à l’Authion ». o Reconquérir la qualité des eaux brutes destinées à la production d’eau potable 1.2.1 Contexte administratif ▪ Enjeu milieux aquatiques : Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) o Restaurer conjointement la continuité écologique et l’hydromorphologie des cours d’eau o Améliorer la connaissance des plans d’eau et intervenir sur ceux qui sont impactants sur les Le SDAGE Loire Bretagne 2016-2021 a été adopté par le comité de bassin Loire Bretagne le 4 novembre 2015 et milieux aquatiques publié par arrêté préfectoral le 18 novembre 2015. Il vise plusieurs objectifs : ▪ Enjeu biodiversité : ▪ Définir les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau, o Identifier, préserver et restaurer les zones humides ▪ Fixer les objectifs de qualité et de quantité à atteindre pour chaque cours d’eau, plan d’eau, nappe o Identifier, préserver et restaurer les têtes de bassin versant souterraine, estuaire et secteur littoral, ▪ Enjeu sensibilisation et communication : ▪ Déterminer les dispositions nécessaires pour prévenir la détérioration et assurer l’amélioration de l’état o Communiquer pour mettre en œuvre le SAGE des eaux et des milieux aquatiques. o Constituer des réseaux d’acteurs sur les thématiques du SAGE Il s’articule autour de 14 grandes orientations dont plusieurs sont susceptibles de concerner le présent projet ▪ Enjeu gouvernance : éolien : « 1 - repenser les aménagements de cours d’eau », « 5 - maitriser et réduire les pollutions dues aux substances dangereuses », « 7 - préserver les zones humides », « 11 - préserver les têtes de bassin versant » o Pérenniser l’action du SAGE en phase de mise en œuvre o Accompagner les acteurs locaux dans la mise en œuvre du SAGE Le schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) o Suivre et évaluer la mise en œuvre du SAGE La zone d’implantation potentielle des éoliennes se situe au sein du périmètre du SAGE du bassin versant du Au regard de l’absence de cours d’eau sur la zone d’implantation potentielle des éoliennes et de l’absence de Thouet. Celui-ci est en cours d’élaboration depuis 2012 avec pour objectif une finalisation à l’horizon 2018. rejets polluants liés aux éoliennes, le projet semble peu concerné par les différents objectifs fixés par le projet Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) est un outil de planification stratégique à l’échelle de SAGE du bassin versant du Thouet. d’un bassin hydrographique cohérent, dont l’objet est la mise en place d’une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et des milieux aquatiques.

Pour ce faire, le SAGE fixe des objectifs généraux et des orientations permettant de satisfaire aux principes d’une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et à la préservation des milieux aquatiques et à la protection du patrimoine piscicole.

Au stade actuel d’élaboration du projet de SAGE, aucun objectif ou orientation n’a été arrêté. En revanche, à l’issu de la rédaction du diagnostic, plusieurs objectifs de gestion sont envisagés.

▪ Enjeu ressource en eau :

o Atteindre l’équilibre des besoins et des ressources pour tous les usages

o Économiser l’eau

▪ Enjeu qualité des eaux :

o Améliorer l’état des eaux vis-à-vis des nitrates et des pesticides et poursuivre les efforts une fois le bon état atteint

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Figure 2 : L’évolution du débit des cours d’eau (SAGE du bassin versant du Thouet)

La sévérité des étiages est constatée sur l’ensemble des cours d’eau du bassin versant du Thouet, et plus particulièrement l’Argenton, le Thouet amont, le Cébron et le Thouaret, qui sont presque à sec lors des sécheresses les plus intenses. Le Thouet est donc peu alimenté par ses principaux affluents et en aval c’est la Dive qui est la principale contributrice en ces périodes d’étiages.

De la sévérité des étiages découlent de nombreux impacts sur la vie aquatique.

La réduction de la surface mouillée, accentuée par la présence de nombreux ouvrages en travers des cours d’eau sur le bassin du Thouet induit un cloisonnement des milieux, une réduction des habitats et donc une

altération du fonctionnement de ces milieux aquatiques. Carte 8 : périmètre du SAGE du bassin versant du Thouet La baisse des débits et la déconnexion des cours d’eau favorise également le développement de macrophytes, 1.2.2 Hydrographie générale d’algues et de cyanobactéries, en lien avec la présence d’éléments nutritifs (phosphore à l’ouest, nitrates à Le secteur du projet se situe dans la partie centrale du bassin versant du Thouet qui s’étend sur 3 375 km² et l’est). Ces proliférations végétales vont affecter l’équilibre physico-chimique du cours d’eau en provoquant la concerne 3 départements. Il est situé au sud de la confluence entre le Thouet et le Thouaret, sur un secteur de diminution de la teneur en oxygène (ce qui impacte les populations aquatiques). plateau. Le Thouet L’ensemble du bassin versant du SAGE du Thouet est confronté à des étiages estivaux sévères, impactant les Le Thouet prend sa source sur les crêtes de Gâtine à une altitude d’environ 240 m dans la commune du Beugnon différents usages et les milieux. Un risque hydrologique est pointé par l’Agence de l’eau (état des lieux du en Deux-Sèvres à l’ouest de Parthenay. Il parcourt 142 km avant sa confluence avec la Loire. Il est d’abord SDAGE 2016-2021) pour 32 des 33 masses d’eau cours d’eau du territoire contraint par le relief et s’écoule en direction sud-ouest/nord-est. Puis, à partir de la commune de La Peyratte Les variations de débits intra-annuelles sont conséquentes sur l’ensemble des points de mesure étudiés dans le (au sud du périmètre d’étude éloigné), il se dirige vers la Loire sur un axe sud/nord. Le bassin versant du SAGE du bassin versant du Thouet. L’Argenton et le Thouaret sont les plus touchés, du fait de la présence d’un Thouet s'étend sur une superficie totale de 3 375 km². socle granitique imperméable, favorisant les écoulements brutaux et immédiats et ne permettant pas de Le Thouet est alimenté par quatre affluents principaux : le Cébron, le Thouaret, l’Argenton et la Dive. La zone soutien à l’étiage. d’implantation potentielle des éoliennes se localise juste en amont de la confluence du Thouet avec le Sur le reste du territoire, le faible soutien des nappes souterraines associé à une pluviométrie plus faible Thouaret. provoquent l’assèchement des cours d’eau, accentué par les prélèvements. Le régime fluvial du Thouet, par la nature des terrains de son bassin versant, dépend étroitement des Ces problèmes quantitatifs, très prononcés, ont dans un premier temps une origine naturelle. Ils sont ensuite précipitations et des températures qui jouent un rôle déterminant dans son écoulement. Le débit mesuré à la aggravés par les prélèvements sur la ressource. station hydrologique du pont de Chacé, en amont de Saumur, à quelques kilomètres de la confluence avec la Loire, est en moyenne de 19 m3/s dans le cadre d'un régime pluvial océanique. Ce débit présente de très fortes

Mai 2018 Chapitre 2 – Analyse de l’état initial du site et de son environnement – Page 30 Projet de parc éolien du Saint-Varentais (communes de Saint-Varent & Saint-Généroux - 79) – Étude d'impact – SAINT VARENTAIS Énergies variations annuelles avec une période de hautes eaux concentrées en hiver (respectivement 41,7 m3/s en janvier, 49,7 m3/s en février et 32,2 m3/s en mars) et des basses eaux particulièrement prononcées durant la période estivale : 3,99 m3/s en juillet, 2,98 m3/s en août, 3,07 m3/s en septembre15.

Le coefficient d'excessivité (rapport entre le débit mensuel le plus faible et le plus élevé) est très fort, de l'ordre de 16,68. Il s'explique par la nature des roches qui favorise un écoulement brutal et immédiat des précipitations conjugué à l'évapotranspiration plus forte en été que durant l'hiver. Ce type de régime peut conduire à une montée rapide des eaux en cas de précipitations abondantes et donc au risque de crues durant 7 mois de l'année (de la fin octobre au mois de mai). De longs épisodes pluvieux saturent complètement les sols du bassin versant et prennent la forme de crues lentes de plaine.

Tableau 3 : état des masses d’eau superficielles en 2013 (SAGE Thouet)

Aux abords de la zone d’implantation potentielle des éoliennes, l’état écologique, biologique et physico- chimique du Thouet est jugé médiocre. L’objectif de bon état du milieu est attendu pour l’année 2021.

Carte 9 : état écologique des cours d’eau du bassin versant du Thouet

Photo 8 : le Thouet à Saint-Généroux

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Le Thouaret La Dive

Le Thouaret prend naissance à la confluence formée par le ruisseau de Lavaud et le ruisseau du Coudray, sur le La Dive naît sur le territoire de la commune de Cherves, à 137 m d'altitude, au nord-ouest du hameau de la territoire de la commune de Chanteloup, près de la Chapelle-Saint-Laurent, à six kilomètres au sud de Touche, dans le département de la Vienne, à mi-chemin entre Parthenay et Mirebeau. De 73,7 km de longueur, Bressuire. Peu après sa naissance, il s'oriente vers le nord-est, direction qu'il maintient tout au long du reste de elle se jette dans le Thouet à l'extrême nord-est de Saint-Just-sur-Dive, à la limite avec Chacé, à 27 m son parcours de près de 52 kilomètres. Il se jette dans le Thouet (rive gauche), à Maulais, à quelques kilomètres d'altitude, en face de Artannes-sur-Thouet. Le module de la rivière à Pouançay est de 2,49 m3/s. en amont de Thouars. La Dive présente des fluctuations saisonnières de débit moyennement marquées, avec une période de hautes Le Thouaret est une rivière peu abondante. Le module de la rivière à Luzay est de 1,77 m3/s. Le Thouaret eaux d'hiver caractérisées par un débit mensuel moyen évoluant dans une fourchette de 3,80 à 4,89 m3/s, de présente des fluctuations saisonnières de débit très marquées, avec une période de hautes eaux d'hiver portant janvier à mars inclus (avec un maximum en janvier). Dès mars le débit diminue progressivement pour aboutir à le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 3,0 et 5,0 m3/s, de décembre à mars inclus (avec un maximum la période des basses eaux qui a lieu de juillet à septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel allant en janvier-février). Dès fin mars le débit diminue progressivement pour aboutir à la période des basses eaux qui jusqu'à 0,681 m3/s au mois d'août, ce qui reste assez élevé pour un cours d'eau d'aussi faible débit. Cependant se déroule de juin à octobre inclus, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,047 m3 au mois ces chiffres ne sont que des moyennes et les fluctuations de débit peuvent être plus importantes d'après les d'août, c'est-à-dire 47 litres par seconde, ce qui est sévère pour un cours d'eau de cette taille. Cependant les années et sur des périodes plus courtes. fluctuations de débit peuvent être encore plus importantes d'après les années et sur des périodes plus courtes.

Figure 4 : débit moyen mensuel (en m3/s) à Pouançay

Figure 3 : débit moyen mensuel (en m3/s) à Luzay

Photo 9 : le Thouaret à Saint-Varent Photo 10 : le canal de la DIve

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1.2.3 Hydrographie de la zone d’implantation potentielle Aucun cours d’eau n’est répertorié au sein de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Quatre cours d’eau s’écoulent aux abords de cette zone :

▪ Le Thouet à 1 km à l’est,

▪ Le Thouaret à 1,7 km à l’ouest,

▪ Le ruisseau de l’Etang Fourreau, affluent du Thouaret, à 600 m à l’ouest,

▪ La Cendronne, affluent du Thouet, à 900 m au sud-est

Ces cours d’eau sont relativement éloignés de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Les enjeux liés à ces cours d’eau sont donc très limités dans le cadre du projet.

Photo 12 : La Cendronne à Piogé

Le site se localise sur le territoire du projet de SAGE du bassin versant du Thouet. Il est situé entre la vallée du Thouet à l’est et le vallon du Thouaret à l’ouest. Aucun cours d’eau n’est recensé sur la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Il n’existe donc pas d’enjeu particulier lié à l’hydrographie sur le site.

Photo 11 : ruisseau de l’Étang Fourreau à Riblaire

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1.3 Géologie 1.3.2 Contexte géologique local Le site d’étude est concerné par la feuille géologique du BRGM de Thouars. Plusieurs ensembles géologiques 1.3.1 Contexte géologique général sont identifiés au droit de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. L’aire d’étude éloignée est localisée sur la bordure orientale du massif vendéen où deux transgressions importantes se sont succédées au Jurassique et au Crétacé. Le Jurassique supérieur a vu le retrait de la mer, JURASSIQUE suivi d'une phase d'érosion intense au Crétacé inférieur. Le secteur est ainsi constitué de deux grands ensembles I9-J1. Aalénien géologiques séparés par la vallée centrale du Thouet : Cet étage peut être subdivisé en 3 parties nettement discernables sur le front de taille de la carrière de la ▪ À l’ouest, les terrains cristallins du Massif Armoricain qui se compose des zones du Bocage et de la cimenterie d'Airvault : Gâtine, ▪ L’Aalénien inférieur (zone à Opalinum) épais de 8,5 m, légèrement marneux à sa base dévient de plus ▪ À l’est, ces terrains sont recouverts de roches sédimentaires jurassiques correspondant à l’extrême sud- en plus carbonaté vers le haut et comporte alors quelques silex ; ouest du Bassin Parisien. ▪ L'Aalénien moyen (zone à Murchisonae) épais de 6,5 m est formé essentiellement de calcaires finement bioclastiques, durs, à gros rognons de silex bleu nuit souvent alignés ;

▪ L’Aalénien supérieur (zone à Concavum) épais de 3,7 m qui comporte deux gros bancs de calcaires à oncoïdes et fines oolithes. Cette assise s'amincit vers le Nord (3 m à Généroux) jusqu'à disparaître complètement dans la région de Thouars où l'épaisseur de l'étage au complet n'est plus que de 16 m environ.

J1. Bajocien

Aucun affleurement ou front de taille ne montre la totalité de cet étage, car son épaisseur atteint 26 m aux alentours d'Airvault. Lithologiquement on distingue facilement plusieurs ensembles séparés par une discontinuité d'importance régionale :

▪ Le Bajocien inférieur voit le développement des faciès carbonates beige clair ou grisâtres à base de bioclastes et de serpules coloniales dans la zone à Ovalis à base de bioclastes et de Trichites sp. dans la zone à Sauzei. La zone à Ovalis se termine par des bancs épais (jusqu'à 2 m) de calcaire bioclastique à gravelles ocres et à silex dans lesquels on distingue aisément à la loupe de nombreux restes d'organismes blanchâtres se détachant sur un fond gris sombre. Comme pour l'Aalénien, l'épaisseur du

Bajocien inférieur diminue du Sud au Nord : 12,5 m à Airvault, 10 m à Thouars ;

▪ Le Bajocien moyen commence par un banc à Stephanoceras de Thouars à Généroux. Il se compose de calcaires bioclastiques riches en entroques. L'épaisseur du Bajocien moyen passe de 7,3 m à 4 m du Sud au Nord. La caractéristique principale du Bajocien inférieur et moyen est la présence de nombreux terriers verticaux ;

▪ Le Bajocien supérieur apparaît au-dessus d'une discontinuité importante (surface durcie) sous forme de calcaires bioclastiques beiges à gravelles rouille, silex gris à points rouille et nombreux spongiaires donnant fréquemment un aspect scoriacé à la roche.

Figure 5 : contexte géologique général

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CRETACE

C1-2(a), Cénomanien (partie inférieure)

De vastes étendues de sables ocres avec blocs de grès ferrugineux et d'argiles, autrefois cartées entre Thouars et Airvault comme formations cénozoïques, ont fait l'objet de nouvelles études qui aboutirent à l'attribution d'un âge cénomanienpour la plupart d'entre elles. On trouve de bas en haut :

▪ Un calcaire fin, argileux à rostres de belemnites formant le plancher de l'exploitation et daté de l'Aalénien inférieur ;

▪ Un ensemble épais de 2,6 m avec en bas, sur 20 cm, des rognons concrétionnés limonitiques mélangés à un sable blanc micacé grossier et quelques silex noirs ou rougeâtres provenant de l'Aalénien moyen érodé. Les rognons limonitiques sont formés de fines couches concentriques brunes ou gris métallique contenant parfois des grains de quartz. Au-dessus se trouvent des argiles noires ou grises disposées en fines lamines admettant quelques minces passées de sable blanc ;

▪ Des sables ocres sur 1,5 m, à grains de quartz anguleux et mica blanc, contenant quelques morceaux de végétaux silicifiés.

FORMATIONS SUPERFICIELLES

RS. Argile à silex résiduels sur des formations jurassiques

Cette formation couvre de grandes surfaces sur les calcaires aaléniens, bajociens et bathoniens. Son épaisseur varie beaucoup comme on peut le constater sur le front de taille de la carrière de la cimenterie d'Airvault : de quelques centimètres à plusieurs mètres dans les cavités karstiques superficielles. Il s'agit d'argile marron ou rougeâtre, très compacte, emballant des silex brisés ou non, souvent rubéfiés et parfois à peine émoussés. Elle peut contenir également des résidus sableux du Cénomanien ou bien quelques galets de quartz provenant des alluvions anciennes. Au lieu-dit Champ-Paillard, non loin de la route de Thouars à Pas-de-Jeu J.L. Ricard a pu observer la succession suivante :

▪ Substratum : calcaire à silex du Bathonien situé 0,5 m à 3 m sous la surface du sol ;

▪ Aargile à silex très compacte sur 20 cm à 1 m, sans objets taillés ;

▪ "Coulées" argilo-sableuses avec silex taillés de type acheuléen (glaciation du Riss). Cette unité de 30 cm d'épaisseur et de teinte brune se termine par un paléosol rubéfié ;

▪ 30 cm de sédiment plus ou moins sableux ou limoneux, jaunâtre, peu structuré, contenant un outillage en silex de type moustérien (glaciation du Wûrm).

Fy. Alluvions anciennes

Ces formations affleurent particulièrement mal sur la feuille, il n'a donc pas été possible de distinguer plusieurs types de terrasses. Elles sont argilo-siliceuses dans la vallée du Thouet, avec des débris de roches magmatiques ou métamorphiques (gros galets de quartz jaunes ou blanc sale), des silex jurassiques plus ou moins roulés. Carte 10 : géologie au sein de la zone d’implantation potentielle Dans la vallée de la Dive, elles deviennent calcaires : petits galets souvent de forme plate mélangés à des silex roulés et à du sable (surtout à la base).

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Tableau 4 : état des masses d’eau souterraines en 2013 (SAGE Thouet)

Photo 13 : pierres de calcaire locale d’un mur d’enceinte

Le secteur du projet s’inscrit sur des couches sédimentaires calcaires du Bajocien ponctuellement surmontées de dépôts argileux. Ce type de roches n’induit pas d’enjeux particuliers dans le cadre d’un projet éolien.

1.4 Hydrogéologie et usage de l'eau

1.4.1 Contexte hydrogéologique

Dix masses d’eau souterraines sont présentes sur le périmètre du SAGE du bassin versant du Thouet. La très large majorité des prélèvements n’a pas lieu dans ces nappes captives (à l’exception du Dogger captif), À l’ouest, en raison du contexte géologique du secteur, il n’y a que quelques aquifères de socle peu productifs mais plutôt dans de larges réservoirs constitués par les aquifères libres suivants : le Dogger du bassin du Thouet et peu suivis. Les ressources en eau du socle sont donc assez faibles. Seuls quelques puits fermiers alimentant (FRGG065), le Jurassique libre du Haut Poitou (FRGG072) et le Cénomanien libre unité de la Loire (FRGG122). en eau des habitations et exploitations agricoles isolées sont répertoriés. Ces puits dépassent rarement une Ces trois aquifères ont une emprise plus importante sur le périmètre du SAGE, plus précisément sur les sous profondeur de 10 mètres et doivent exploiter la nappe qui s'établit dans ces formations superficielles. bassins de la Dive et du Thouet.

Les principaux réservoirs sont concentrés à l’est de la vallée du Thouet, et certains d’entre eux sont des nappes La zone d’implantation potentielle s’inscrit quant à elle sur la masse d’eau « calcaires et marnes du Dogger réservées à l’alimentation en eau potable au titre du SDAGE Loire Bretagne, en raison des protections dans le bassin versant du Thouet » (FRGG065) qui correspond à un vaste aquifère libre. naturelles de ces ressources. Il s’agit des aquifères captifs suivants :

▪ l’infra-Toarcien au nord du seuil du Poitou (FRGG064), 1.4.2 Captages d’eau potable Les services de l’agence régionale de santé (ARS) ont été consultés dans le cadre du projet. Par courrier du 15 ▪ le Dogger captif du Haut Poitou (FRGG067), décembre 2015 (cf. annexe), ils indiquent la présence du périmètre de protection éloigné des captages d’eau ▪ le jurassique supérieur captif du haut Poitou (FRGG073) potable F4, F5 et F7 sur la commune de Saint-Généroux. Il est également demandé de mentionner les ▪ le Cénomanien captif (FRGG142). attentions particulières en lien avec les servitudes de l’arrêté de déclaration d’utilité publique du 11 octobre Ces nappes sont inscrites au registre des zones protégées et des schémas de gestion spécifiques peuvent être 1991. mis en place. La zone d’implantation potentielle des éoliennes n’est pas concernée par un captage d’eau potable ou un périmètre de protection rapproché. En revanche, la partie nord-est de la zone est située dans le périmètre de protection éloigné de trois captages pour l’alimentation en eau potable :

▪ Captage « Le Génetais F4 » (079_000067_F4)

▪ Captage « Le Génetais F5 » (079_000067_F5)

▪ Captage « Le Génetais F7 » (079_000067_F7)

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Le périmètre de protection éloigné est commun à tous ces captages. Il présente une surface totale de 300 ha. D’après l’article 5 des arrêtés de captage datant du 11 octobre 1991, au sein de ce périmètre : « aucune activité n’y est interdite, les réglementations devront être particulièrement respectées notamment pour les activités susceptibles d’altérer la qualité des eaux :

▪ Les dépôts dangereux tels que ceux d’hydrocarbures, engrais, produits chimiques ou radioactifs,

▪ Les défrichements importants,

▪ Les stockages et utilisation de matières de vidange,

▪ L’épandage d’eaux usées, rejets d’élevages, de constructions individuelles ».

Une attention toute particulière devra être portée à la protection de la ressource en eau liée à ces captages en cas d’aménagement au droit du périmètre éloigné de protection de captage.

1.4.3 Autres usages de l’eau D’après les données disponibles du BRGM sur le site http://infoterre.brgm.fr, seul un ouvrage est recensé au sein de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Il s’agit d’un sondage (code BSS001LHVT) de 3,5 m correspondant à une zone de décharge contrôlée. Il ne s’agit donc pas d’un ouvrage destiné à capter de l’eau.

Aucun point d’eau n’est répertorié sur les données disponibles du BRGM, toutefois le site d’implantation fait l’objet d’une exploitation agricole intensive sur des sols relativement perméables. L’irrigation est donc importante sur le secteur afin de garantir le bon développement des cultures, notamment au printemps. Les eaux sont probablement puisées dans les nappes alluviales du Thouet et du Thouaret.

Le site se localise au droit de la masse d’eau libre des calcaires et marnes du Dogger. Cet aquifère fait l’objet d’une exploitation humaine pour l’alimentation en eau potable. La partie nord-est de la zone du projet est ainsi localisée au sein d’un périmètre éloigné de protection de captage d’eau potable. Une attention particulière devra être prise en cas d’aménagements envisagés sur ce secteur.

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Carte 11 : périmètres de protection de captages d’eau potable

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1.5 Risques naturels 1.5.1 Catastrophes naturelles La zone d’implantation potentielle des éoliennes est localisée sur les communes de Saint-Varent et Saint- Plusieurs catastrophes naturelles ont fait l’objet d’un arrêté sur les communes concernées par la zone Généroux. Dans sa partie sud, elle est bordée par les communes de Glenay et Airvault. Au nord, elle est d’implantation potentielle ou très proches de celle-ci. délimitée par les limites communales de Luzay et Taizé. Afin de bien appréhender les risques naturels Tableau 6 : arrêtés de reconnaissance de catastrophes naturelles susceptibles de concerner la zone d’implantation potentielle des éoliennes, l’étude sur cette thématique sera réalisée à l’échelle de ces 6 communes. Type de catastrophe Date Arrêté Communes Airvault, Glenay, Luzay, Inondations et coulées de Les principaux risques naturels (www.prim.net) répertoriés sur ces communes sont listés ci-après. Du 07/04/1983 au 09/04/1983 16/05/1983 Saint-Généroux, Saint- boue Varent, Taizé Tableau 5 : principaux risques recensés par commune de la zone d’implantation potentielle 04/12/1991 Airvault, Luzay, Saint- Mouvements de terrain Du 01/05/1989 au 31/12/1990 et Généroux, Saint-Varent, consécutifs à la sècheresse Commune Type de risques 12/08/1991 Taizé Airvault Inondation par une crue à débordement lent de cours d’eau, mouvement de terrain Mouvements de terrain (tassements différentiels), foudre, grêle, neige et pluies verglaçantes, tempête et consécutifs à la sècheresse et Du 01/01/1991 au 31/10/1996 28/05/1997 Saint-Généroux grains (vent), rupture de barrage, zone de sismicité 3, transport de marchandises à la réhydratation des sols dangereuses Mouvements de terrain Du 01/01/1991 au 31/12/1991 18/05/1993 Taizé Glenay Inondation par une crue à débordement lent de cours d’eau, mouvement de terrain consécutifs à la sècheresse (tassements différentiels), foudre, grêle, neige et pluies verglaçantes, tempête et grains (vent), zone de sismicité 3, transport de marchandises dangereuses Mouvements de terrain Du 01/01/1991 au 30/09/1993 03/05/1995 Saint-Varent consécutifs à la sècheresse Luzay Inondation par une crue à débordement lent de cours d’eau, mouvement de terrain (tassements différentiels), foudre, grêle, neige et pluies verglaçantes, tempête et Mouvements de terrain Du 01/01/1991 au 30/09/1995 03/04/1996 Airvault grains (vent), zone de sismicité 3, transport de marchandises dangereuses consécutifs à la sècheresse Saint-Généroux Inondation par une crue à débordement lent de cours d’eau, mouvement de terrain Mouvements de terrain (glissement de terrain et tassements différentiels), foudre, grêle, neige et pluies consécutifs à la sècheresse et Du 01/01/1992 au 31/10/1996 28/05/1997 Taizé verglaçantes, tempête et grains (vent), rupture de barrage, zone de sismicité 3 à la réhydratation des sols Saint-Varent Inondation par une crue à débordement lent de cours d’eau, mouvement de terrain Inondations et coulées de Airvault, Saint-Généroux, Du 03/12/1992 au 09/12/1992 26/10/1993 (tassements différentiels), foudre, grêle, neige et pluies verglaçantes, tempête et boue Taizé grains (vent), zone de sismicité 3, transport de marchandises dangereuses Mouvements de terrain Taize Inondation par une crue à débordement lent de cours d’eau, mouvement de terrain consécutifs à la sècheresse et Du 01/10/1993 au 31/10/1996 28/05/1997 Saint-Varent (tassements différentiels), foudre, grêle, neige et pluies verglaçantes, tempête et à la réhydratation des sols grains (vent), rupture de barrage, zone de sismicité 3, transport de marchandises Airvault, Luzay, Saint- dangereuses Inondations et coulées de Du 17/01/1995 au 31/01/1995 06/02/1995 Généroux, Saint-Varent, boue Les communes sont concernées par plusieurs types de risques naturels. Certains ne sont pas de nature à Taizé Mouvements de terrain 21/01/1999 concerner directement la zone d’implantation potentielle des éoliennes, c’est notamment le cas du risque Saint-Généroux, Saint- consécutifs à la sècheresse et Du 01/11/1996 au 31/08/1998 et Varent, Taizé d’inondation cantonné aux secteurs les plus bas proches des cours d’eau, ce qui n’est pas le cas de la zone du à la réhydratation des sols 23/02/1999 projet. D’autres sont susceptibles de concerner directement ou indirectement le projet : foudre, tempête et Airvault, Glenay, Luzay, Inondations, coulées de boue Du 25/12/1999 au 29/12/1999 29/12/1999 Saint-Généroux, Saint- grains (vent), transport de matières dangereuses. et mouvements de terrain Varent, Taizé Mouvements de terrain Airvault, Saint-Varent, consécutifs à la sècheresse et Du 01/07/2003 au 30/09/2003 22/11/2005 Taizé à la réhydratation des sols Mouvements de terrain consécutifs à la sècheresse et Du 01/01/2005 au 31/03/2005 20/02/2008 Airvault à la réhydratation des sols Mouvements de terrain Airvault, Saint-Généroux, consécutifs à la sècheresse et Du 01/07/2005 au 30/09/2005 20/02/2008 Saint-Varent à la réhydratation des sols

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Inondations et coulées de L’ensemble de la zone d’implantation potentielle des éoliennes se trouve dans la zone 3 de sismicité modérée. Du 24/06/2008 au 24/06/2008 24/12/2008 Taizé boue Airvault, Glenay, Luzay, Inondations, coulées de boue 1.5.3 Mouvements de terrain Du 27/02/2010 au 01/03/2010 01/03/2010 Saint-Généroux, Saint- et mouvements de terrain Varent, Taizé Un mouvement de terrain est un déplacement plus ou moins brutal du sol ou du sous-sol. Il est fonction de la nature et de la disposition des couches géologiques. Il est dû à des processus lents de dissolution ou d'érosion Mouvements de terrain 11/07/2012 Airvault, Luzay, Saint- consécutifs à la sècheresse et Du 01/04/2011 au 30/06/2011 et favorisés par l'action de l'eau et de l'homme. Généroux, Saint-Varent à la réhydratation des sols 27/07/2012 D’après la base de données www.bdmvt.net, seul un mouvement de terrain est répertorié sur les six communes Tableau 7 : arrêtés de reconnaissance de catastrophes naturelles étudiées. Il se situe à l’est du bourg de Saint-Généroux, à une distance de 2,2 km de la zone d’implantation Au final les arrêtés de catastrophes naturels recensés concernent trois types de risques : potentielle. Il s’agit d’une « coulée » qui ne fait pas l’objet d’autre précision.

▪ Les coulées de boue qui constituent le type de glissement de terrain le plus liquide. Elles sont souvent Tableau 8 : mouvements de terrain recensés provoquées par des pluies torrentielles et liées aux versants et abords de cours d’eau., Type de catastrophe Identifiant Nom Commune ▪ Les inondations qui concernent les cours d’eau et leurs abords, Coulée 67900018 Petit Fief Saint-Généroux ▪ Les mouvements de terrain consécutif à la sècheresse et dans certains cas à la réhydratation des sols, Aucun mouvement de terrain n’a donc été recensé sur le site du projet ou à ses abords immédiats. notamment liés à la présence d’argiles dans les sols. Ces risques sont traités plus en détails ci-après. 1.5.4 Inondation et submersion Les communes concernées par le risque d’inondation dû aux eaux superficielles sont identifiées dans le dossier 1.5.2 Sismicité départemental des risques majeurs (DDRM). Des atlas des zones inondables (AZI) ont été élaborés afin de bien er Le zonage sismique français en vigueur à compter du 1 mai 2011 est défini dans les décrets n° 2010-1254 et localiser ce risque. 2010-1255 du 22 octobre 2010, codifiés dans les articles R.563-1 à 8 et D.563-8-1 du Code de l’Environnement. Deux cours d’eau situés à l’est et à l’ouest de la zone d’implantation potentielle des éoliennes sont concernés Ce zonage, reposant sur une analyse probabiliste de l’aléa, divise la France en 5 zones de sismicité (allant de par un atlas des zones inondables (AZI) : zone 1 - sismicité très faible à zone 5 - sismicité forte). ▪ L’AZI du Thouet à l’est, le Thouet étant également concerné par plan de prévention du risque d’inondation (PPRi),

▪ L’AZI du Thouaret à l’ouest.

La zone du projet n’est toutefois pas directement concernée par des zones inondables identifiées dans ces atlas. Elle est située à 1,6 km des zones inondables du Thouaret et 850 m des zones inondables du Thouet. Au regard de cet éloignement, le risque d’inondation ne peut donc concerner la zone du projet.

Carte 12 : zonage sismique de la France

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1.5.5 Remontée de nappes Outre les inondations liées aux eaux superficielles, un territoire peut être soumis à des remontées de nappes localisées dans les sédiments ou dans le socle. Si les nappes sont pleines, des remontées d’eau sont susceptibles d’affecter les terres et de provoquer des inondations. Le site www.inondationsnappes.fr permet de localiser les zones sensibles et de les confronter à l’emplacement de la zone d’implantation potentielle des éoliennes.

Carte 13 : Cours d’eau concernés par des atlas des zones inondables ou plans de prévention des risques inondation Carte 14 : risques d’inondation dans les sédiments

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Aucun enjeu particulier lié aux inondations dans les sédiments ou dans le socle n’est identifié sur la zone Tableau 9 : les cavités recensées aux abords du projet d’implantation potentielle des éoliennes. Celle-ci est en effet concernée par des sensibilités faibles à très Distance à Numéro Nom Type Commune faibles de risque de remontée de nappe. la ZIP* POCAW0024216 Souterrain de Roche ouvrage civil Saint-Généroux 1,5 km 1.5.6 Feux de forêt POCAW0022252 Château de Piogé naturelle Availles-Thouarsais 1,2 km Le risque de feu de forêt n’est pas abordé par le dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres. POCAW0024317 Cave au 6 rue des Caves cave 800 m Ce département est globalement peu boisé et ne présente pas d’enjeux notables vis-à-vis de ce risque. Notons POCAW0024316 Cave au 8 rue des Caves cave 800 m toutefois la présence de parcelles boisées au nord de la zone d’implantation potentielle des éoliennes (lieudit POCAW0024315 Cave au 10 rue des Caves cave 800 m Les Bruyères) qui nécessiteront une attention particulière en cas d’aménagement sur ce secteur. POCAW0024314 Cave au 12 rue des Caves cave 800 m Le dossier départemental des risques majeurs fait toutefois référence dans ses annexes au risque d’incendie de POCAW0024313 Cave au 3 rue du Pont-Clergeau cave 800 m culture (céréales à paille). Ces feux de champs se concentrent en été, lors des épisodes très chauds et secs, la POCAW0024313 Cave au 3 rue du Pont-Clergeau cave 800 m propagation de ce phénomène étant favorisé par les vents violents. Les feux de champs peuvent être POCAW0024312 Cave au 2 rue Cour-Chauveau cave 800 m accidentels (étincelle provenant d’un engin agricole), mais également provoqués par de l’imprudence (mégot POCAW0024311 Cave au 7 ou 9 rue de la Fromagerie cave 800 m de cigarette jeté au sol) ou un acte de malveillance. La zone d’implantation potentielle est essentiellement concernée par des parcelles de céréaliculture susceptibles d’être soumises à ce risque. Celui-ci reste toutefois POCAW0024310 Cave au 2 rue de la Fromagerie cave Saint-Varent 800 m limité et n’induit pas d’enjeux significatifs. Cave du Riblaire, 2 rue de la POCAW0024305 cave 800 m Fromagerie Carrière de Riblaire, rue de la POCAW0024304 carrière 800 m Fromagerie

POCAW0024307 Cave au 3 ou 5 rue de la Fromagerie cave 800 m

POCAW0024309 Cave au 1 rue de la Fromagerie cave 800 m POCAW0024293 Souterrain du chateau de Boucoeur ouvrage civil 900 m Souterrain de l'ancienne Chapelle POCAW0024292 ouvrage civil 800 m de Boucoeur POCAW0026920 Souterrain des Brelières ouvrage civil 1,5 km POCAW0022614 Rue St Hilaire à Luzay ouvrage civil Luzay 1,7 km Photo 14 : secteurs boisés au nord de la zone d’implantation potentielle POCAW0022615 rue des Tilleuls à La Coindrie ouvrage civil 1,3 km

1.5.7 Cavités * ZIP : zone d’implantation potentielle des éoliennes D’après le BRGM (http://www.bdcavite.net), plusieurs cavités sont recensées sur les communes concernées par la zone d’implantation potentielle des éoliennes :

▪ Caves dans les rues de Saint-Varent,

▪ Une carrière dans le centre de Saint-Varent,

▪ Des ouvrages civils ou cavités naturelles liés à la présence de châteaux (souterrains),

Toutefois, aucune de ces cavités n’est répertoriée à moins de 800 m de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Leur extension souterraine n’est pas de nature à concerner la zone du projet. L’enjeu lié aux cavités est donc nul sur la zone d’implantation des éoliennes. Photo 15 : rue des caves à Riblaire

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1.5.8 Retrait-gonflement d’argiles Les données éditées par le BRGM ont pour but de délimiter toutes les zones qui sont a priori sujettes au phénomène de retrait-gonflement et de hiérarchiser ces zones selon un degré d’aléa croissant. Les zones où l’aléa retrait-gonflement est qualifié de fort, sont celles où la probabilité de survenance d’un sinistre sera la plus élevée et où l’intensité des phénomènes attendus est la plus forte. Dans les zones où l’aléa est qualifié de faible, la survenance de sinistres est possible en cas de sécheresse importante mais ces désordres ne toucheront qu’une faible proportion des bâtiments (en priorité ceux qui présentent des défauts de construction ou un contexte local défavorable, avec par exemple des arbres proches ou une hétérogénéité du sous-sol). Les zones d’aléa moyen correspondent à des zones intermédiaires entre ces deux situations extrêmes. Quant aux zones où l’aléa est estimé a priori nul, il s’agit des secteurs où les cartes géologiques actuelles n’indiquent pas la présence de terrain argileux en surface.

D’après la carte d’aléa retrait et gonflement des argiles (cf. carte des risques naturelles), les aléas sur la zone d’implantation potentielle sont considérés comme moyens à forts. La majeure partie de la zone présente des enjeux moyens, les enjeux forts étant concentrés sur la partie nord-ouest, au niveau des secteurs boisés. En cas d’implantation sur les secteurs d’aléa fort, le projet devra prendre en considération ce risque afin de garantir la pérennité de ses installations.

Les communes du périmètre d’étude rapproché ont fait l’objet de multiples catastrophes naturelles liées aux mouvements de terrain consécutifs à la sècheresse, aux inondations et coulées de boue. Ces risques sont toutefois concentrés dans les vallons du Thouet et du Thouaret, aux abords des cours d’eau et sur les pentes les plus importantes. La zone d’implantation potentielle des éoliennes n’est pas directement concernée par ces risques, elle est en revanche soumise à un risque important lié aux argiles dans sa partie nord-est (retrait-gonflement des sols).

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Carte 15 : les risques naturels

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1.6 Climatologie Tableau 12 : moyenne d’ensoleillement mensuel entre 1971 et 2015 (Météo Climat) Les données présentées ci-après sont issues de la station de Niort (source Météo Climat). La zone d’étude Période J F M A M J J A S O N D Année s’inscrit dans le climat océanique atlantique caractérisé par des étés doux et des hivers souvent pluvieux, Ensoleillement 76,6 104,3 157,6 188,3 209,5 240,8 260,7 250,6 207,5 138,9 96,8 77,3 2008,2 ventés et doux. Les écarts de températures sont faibles et les précipitations sont assez fréquentes et (h) globalement réparties toute l’année. 1.6.4 Jours de gel 1.6.1 Précipitations La situation de la zone d’étude dans un climat doux régulé par la masse de l’océan atlantique proche induit un Le site d’étude est localisé sur la façade ouest du territoire français. Le secteur est globalement arrosé du fait nombre de jours de gel relativement limité. Les fortes gelées (température inférieure à -5°C) sont recensées de la récurrence des entrées maritimes issues des flux d’ouest. Ainsi la pluviosité est relativement régulière sur moins de 4 jours par an en moyenne. Elles se concentrent particulièrement sur les mois de décembre, janvier l’année (de l’ordre de 852 mm par an). Les précipitations les plus élevées se manifestent d’octobre à janvier et février. Des gelées plus faibles interviennent plus fréquemment dans l’année entre octobre et avril avec avec un pic sur le mois de décembre. Les mois d’été sont moins pluvieux, la moyenne mensuelle minimale étant jusqu’à 9 jours concernés au mois de janvier. enregistrée en juillet avec environ 52 mm de précipitations. Tableau 13 : moyennes mensuelles de jours de gelées recensés entre 1971 et 2015 (Météo Climat) Tableau 10 : moyenne des précipitations mensuelles entre 1971 et 2015 (Météo Climat) Période J F M A M J J A S O N D Année Gelée Période J F M A M J J A S O N D Année 9,33 8,8 5,71 1,53 0,09 0 0 0 0 0,49 4,84 8,87 39,67 (Tn<=0°C) Précipitations (mm) 84,5 72,2 64 65,4 71,5 57,2 52,4 54,6 60,7 86,7 89,1 94 852,4 Forte Gelée 1,64 1 0,24 0 0 0 0 0 0 0 0,31 0,87 4,07 (Tn<=-5°C) Grand Froid 1.6.2 Températures 0,27 0,11 0,02 0 0 0 0 0 0 0 0 0,02 0,42 (Tn<=-10°C) Du fait de la présence assez proche de l’océan atlantique qui joue un rôle de régulateur thermique, les températures sont relativement douces tout au long de l’année. La moyenne annuelle est de 12,4°C. L’hiver est 1.6.5 Orages et foudre assez peu marqué (5,5°C en moyenne en janvier) et l’été est doux (20,1°C en moyenne pour le mois de juillet).

Tableau 11 : moyenne des températures mensuelles en °C entre 1971 et 2015 (Météo Climat)

Période J F M A M J J A S O N D Année Température 2,4 2,4 3,9 5,7 9,2 12,2 14,2 13,9 11,5 9 5 3 7,7 minimale Température 8,5 10 13,3 16 19,8 23,5 26 25,9 22,7 17,9 12,2 9,1 17,1 maximale Température 5,5 6,2 8,6 10,9 14,5 17,9 20,1 19,9 17,1 13,5 8,6 6,1 12,4 moyenne

1.6.3 Ensoleillement La durée annuelle d’ensoleillement varie en France métropolitaine entre 1 500 et 2 900 h. Le site d’étude dispose d’un ensoleillement d’environ 1 940 h par an ce qui le place dans la fourchette moyenne à l’échelle du territoire français. Par ailleurs, l’ensoleillement est très nettement concentré sur la période de mai à septembre avec une moyenne mensuelle de l’ordre de plus de 200 h, soit près de 7 h de soleil par jour. À contrario les mois d’hiver sont très peu ensoleillés : 75 heures de soleil en moyenne pour les mois de décembre Carte 16 : densité de foudroiement annuel au km² en France (source Météorage) et janvier, soit environ 2h30 de soleil par jour.

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Le département des Deux Sèvres présente une densité de foudroiement limitée au regard des données Pour les composés suivants, tous les seuils réglementaires sont respectés : benzène, benzo[a]pyrène, dioxyde disponibles à l’échelle du territoire français avec un moyenne de l’ordre de 0,5 impacts de foudre au sol par d’azote, oxydes d’azote, dioxyde de soufre, monoxyde de carbone, métaux lourds. km² et par an. Seuls trois polluants dépassent les seuils réglementaires :

Le site se localise dans un contexte de climat océanique qui n’induit pas d’enjeux climatiques marqués. ▪ les objectifs de qualité pour la protection de la santé humaine et de la végétation sont dépassés par l’ozone sur toutes les stations où ils sont applicables et où l’ozone est mesuré. Les valeurs cibles, plus 1.7 Qualité de l’air contraignantes, et les seuils du dispositif d’alerte sont quant à eux respectés ; ▪ les particules très fines PM2,5 dépassent systématiquement l’objectif de qualité pour la protection de 1.7.1 Notions générales et cadre réglementaire la santé humaine ; Au sens de la loi du 30 décembre 1996 sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie, est considérée comme ▪ pour les particules fines PM10, les seuils d’information et de recommandations et d’alerte ont été pollution atmosphérique « l’introduction par l’homme, directement ou indirectement dans l’atmosphère et les dépassés à plusieurs reprises. espaces clos, de substances ayant des conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine, à nuire aux ressources biologiques et aux écosystèmes, à influer sur les changements climatiques, à 1.7.3 Contexte local détériorer les biens matériels, à provoquer des nuisances olfactives excessives ». Les communes de la zone d’implantation potentielle du projet ne font pas partie des 105 communes sensibles à Les différentes directives européennes ont fixé des valeurs guides et des valeurs limites pour les niveaux de la dégradation de la qualité de l’air ciblées dans le Schéma Régional Climat Air Énergie (SRCAE). pollution des principaux polluants. Ces normes ont été établies en tenant compte de celles fixées par Le SRCAE Poitou Charentes indique que trois catégories de communes présentent des sensibilités particulières à l’Organisation Mondiale de la Santé. L’ensemble de ces valeurs a été repris dans le droit français par le décret la pollution de l’air : du 6 mai 1998 modifié par celui du 15 février 2002 relatif à la surveillance de la qualité de l’air et de ses effets sur la santé et l’environnement, et à la définition des objectifs de qualité de l’air, des seuils d’alerte et des ▪ Les communes sous l’influence des grands axes de circulation (N10 et A10), valeurs limites. ▪ Les communes appartenant à des zones de fortes densités de population,

La qualité de l’air extérieur se mesure par la concentration dans l’air de différents polluants atmosphériques : ▪ Les communes accueillant des sites industriels.

▪ Le dioxyde d’azote (NO2) : essentiellement émis lors des phénomènes de combustion. Les principales La zone d’implantation potentielle des éoliennes n’est pas concernée par ce type de communes. Elle ne sources de NO2 sont les moteurs de véhicules et les installations de combustions ou encore les pratiques s’inscrit donc pas dans une zone de risques importants pour la pollution de l’aire.

agricoles et industrielles. Sur le site et à ses abords immédiats, les polluants sont principalement issus de l’activité agricole (NH3, ▪ Les particules fines (PM10 et PM 2.5) : particules en suspension dans l’air qui se différencient selon leur particules, NOx et SO2) et du trafic automobile (NOx, particules et CO) lié à la RD958. taille.

▪ Le dioxyde de soufre (SO2) : principalement émis par les secteurs de la production d’énergie (raffinage 1.7.4 Les odeurs du pétrole, production d’électricité) et de l’industrie manufacturière (entreprises chimiques). Les nuisances olfactives apparaissent comme le deuxième motif de plainte après le bruit et sont ressenties comme une vraie pollution de l’air. Ce sont des préoccupations environnementales croissantes pour les riverains ▪ Le benzène (C6H6) : seul composé organique volatil (COV) réglementé, il est essentiellement émis par qui exigent le respect de leur cadre de vie et pour les industriels qui cherchent à maîtriser ces nuisances. De le secteur résidentiel/tertiaire, en particulier du fait de la combustion du bois, suivi du transport multiples activités peuvent être à la source de mauvaises odeurs : l’équarrissage, la fabrication d’engrais, le routier. stockage et le traitement des déchets, la fabrication de pâte à papier, le raffinage, l’épuration, l’élevage, ... ▪ L’ozone (O3) : polluant secondaire, il se forme sous l’effet catalyseur du rayonnement solaire à partir La plupart de ces activités sont soumises à la réglementation sur les installations classées. de polluants émis notamment par les activités humaines. Le code de l’environnement, tel qu’il résulte aujourd’hui de la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de 1.7.2 Contexte régional l’énergie du 31 décembre 1996, reconnaît comme pollution à part entière "toute substance susceptible de D’après le bilan annuel de la qualité de l’air en Poitou-Charentes (devenu Nouvelle Aquitaine) de 2014 (publié provoquer des nuisances olfactives excessives". La loi du 19 juillet 1976 relative aux installations classées, le 3 juillet 2015), la qualité de l’air est le plus souvent bonne sur la région, même si quelques polluants reprise dans le code de l’environnement, est le fondement des prescriptions sur les pollutions olfactives dépassent les seuils réglementaires. inscrites dans l’arrêté ministériel du 2 février 1998 et dans les arrêtés sectoriels.

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Les odeurs sont difficiles à caractériser de manière précise, mais il convient de noter que les nuisances La première estimation de la vitesse des vents s’effectue à l’aide de l’atlas éolien réalisé par Météo France et olfactives sont rarement associées à des notions de toxicité. Car les odeurs sont le plus souvent perçues à des Valorem en 2002. L’atlas éolien de Poitou-Charentes indique que le secteur retenu dans le cadre du projet concentrations très faibles, bien inférieures aux valeurs limites reconnues comme pouvant porter atteinte à la bénéficie de conditions favorables au développement de projets éoliens, puisque le potentiel éolien du secteur santé. est vraisemblablement supérieur à 5,5 m/s à 50m de hauteur.

En milieu rural, la principale source d’odeurs susceptibles de gêner certains riverains émane des élevages. Secteur d’étude Aucune de ces installations n’est localisée sur de la zone d’implantation potentielle des éoliennes et ne constitue un enjeu dans le cadre d’un projet éolien.

La zone d’implantation potentielle des éoliennes est localisée dans un secteur rural peu concerné par la pollution de l’air. Aux abords du site, les principaux polluants sont liés au trafic routier de la RD938 et aux rejets agricoles.

1.8 Potentiel éolien

1.8.1 Atlas éolien La France bénéficie d’un potentiel éolien remarquable. Elle possède en effet le deuxième potentiel éolien en Europe, après celui du Royaume-Uni. Ce potentiel est estimé à 66 TWh sur terre et 90 TWh en mer. Le département des Deux-Sèvres possède un potentiel éolien intéressant avec des vents suffisamment réguliers Carte 18 : Gisement éolien en Poitou-Charentes à 50 et 100 m de hauteur (Source : SRE – Septembre 2012). pour l’exploitation de l’énergie éolienne. 1.8.2 Campagnes de mesure Un SODAR (Sound Detection and Ranging) a été installé au niveau de la zone d’étude en avril 2016. Cet appareil, à travers l’émission d’impulsions sonores et leur réflexion par des particules en mouvement dans l’atmosphère, permet de mesurer la vitesse du vent jusqu’à 200 mètres de hauteur.

Photo 16 : SODAR installé sur le site

Carte 17 : potentiel éolien en France (source : ADEME)

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La vitesse moyenne à 125 m de hauteur est supérieure à 6 m/s sur l’année, soit plus de 22 km/h.

L’intensité du vent est globalement uniforme sur l’ensemble de la zone d’implantation potentielle de par de faibles variations d’altitudes et de rugosité, rendant ce site très favorable à l’implantation d’éoliennes :

Carte 19 : Emplacement du sodar et zone d’implantation potentielle.

1.8.3 Gisement présent sur le site Carte 20 : Vitesse moyenne du vent à 125 m de hauteur. Une analyse des corrélations des données enregistrées par le sodar avec les stations Météo-France régionales, ainsi que des modélisations numériques d’écoulement réalisées à partir de codes de calcul spécialisés, ont La régularité du régime de vent ainsi que son intensité font du site de Saint Varent un lieu permis d’estimer avec une bonne précision le régime des vents présent sur le site. particulièrement adapté à la transformation de l’énergie éolienne en électricité.

Comme le montre la rose des vents ci-après, les vents montrent une prédominance des secteurs Ouest et Nord- Est, les vents d’Ouest étant les plus énergétiques.

Figure 6 : Rose des vents du site.

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Tableau 15 : évolution de la population entre 2008 et 2013 (INSEE) 2. Milieu humain Évolution annuelle de la Solde naturel annuel Solde migratoire annuel Commune 2.1 Population et habitat population entre 2008 et 2013 entre 2008 et 2013 entre 2008 et 2013

2.1.1 Contexte démographique Airvault - 0,3 % - 0,6 % + 0,3 % Les deux principales communes concernées par la zone d’implantation potentielle des éoliennes sont Saint- Glénay + 1,3 % + 0,6 % + 0,7 % Luzay + 1,8 % + 0,7 % + 1,2 % Varent et Saint-Généroux. Les communes d’Airvault, Glénay, Luzay et Taizé sont quant à elles localisées en Saint-Généroux + 1,2 % + 1 % + 0,2 % limite de cette même zone, elles sont donc également prises en compte dans l’analyse démographique des Saint-Varent + 0,2 % - 0,4 % + 0,5 % abords du projet. Taizé + 0,2 % + 0,9 % - 0,7 % Tableau 14 : données de population (INSEE) Les petites communes de Glénay, Luzay et Saint-Généroux bénéficient d’un dynamisme démographique positif, alors que les autres communes voient leur population globalement stagner. Densité en nombre Population Superficie Commune d'habitants/km² en Entre 2008 et 2013, Glénay, Luzay et Saint-Généroux présentaient un taux annuel de croissance de la en 2013 (km²) 2013 population relativement important (entre 1,2 % et 1,9 %). Cette évolution est à la fois liée à un solde naturel et Airvault 3 048 49,3 61,9 un solde migratoire positif. Cette zone rurale au foncier moins cher et disponible attire de nouveaux arrivants. Glénay 567 21,1 26,8 Elle accueille très probablement des familles qui assurent le maintien d’un solde naturel excédentaire. Un effet Luzay 598 21 28,5 d’optique peut également être mis en avant, au regard de leur faible population initial, l’accroissement de Saint-Généroux 368 20,5 18 quelques habitants induit très rapidement un taux annuel de croissance significatif, contrairement à une Saint-Varent 2 483 34,4 72,1 commune plus peuplée… Taizé 768 21,2 36,2 La population totale de ces six communes avoisine les 8 000 habitants sur un territoire total d’environ 170 km². Deux communes ressortent de par leur population plus importante : Airvault avec 3 048 habitants et Saint- Varent avec 2 483 habitants. Il s’agit de pôles démographiques ruraux qui concentrent la majorité des habitants du territoire d’étude. Les autres communes constituent des petits bourgs secondaires peu peuplés avec des populations nettement inférieures à 1 000 habitants. Saint-Généroux, la commune la moins peuplée, accueillait en 2013 un total de 368 habitants. Le territoire présente donc globalement une population relativement faible, sans grand pôle urbain identifié.

La densité de ces communes varie également et confirme le constat précédent. Airvault et Saint-Varent concentrent une plus importante densité d’habitants sur leur territoire avec des valeurs de 62 et 72 habitant par km². La densité de ces deux communes reste toutefois assez faible et nettement inférieure à la densité Photo 17 : pavillons récents à l’est du bourg de Saint-Généroux métropolitaine moyenne française (118 habitants par km² en 2015). La population est essentiellement regroupée dans les bourgs et les hameaux ponctuant les vallées : Bouillé, Riblaire et Boucoeur par exemple Les deux bourgs principaux, Airvault et Saint-Varent disposent d’un solde migratoire positif, ces communes dans le vallon du ruisseau de l’étang Fourreau pour la commune de Saint-Varent. ayant accueillis de nouveaux habitants sur la période 2008 à 2013. En revanche, ils présentent un solde naturel nettement négatif, témoignant du vieillissement de la population. Ces deux bourgs semblent donc accueillir des Sur les autres communes, la densité varie de 18 à 36 habitants par km², chiffres très faibles en comparaison du habitants dont la balance des âges est dominée par les personnes âgées. Les naissances sur le territoire de ces reste du territoire. Il s’agit donc de secteurs très faiblement peuplés laissant place à de vastes zones inhabitées communes n’arrivant pas à contrebalancer les décès, la population tend globalement à stagner en l’absence comme la zone d’implantation potentielle du projet. d’arrivée massive de nouveaux habitants.

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Le cas de Taizé est particulier, cette petite commune rurale disposant d’un solde naturel très positif, c’est le ▪ 4 km pour Airvault, départ d’habitants sur la période 2008 à 2013 qui a engendré un faible dynamisme démographique de la commune.

Tableau 16 : les logements (INSEE)

Nombre de logements Part des résidences Part des logements Commune en 2013 principales en 2013 vacants en 2013

Airvault 1 669 84,6 % 11,5 % Glénay 279 83,6 % 6,6 % Luzay 287 84,4 % 5,4 % Saint-Généroux 192 77,2 % 9 % Saint-Varent 1 214 87 % 10 % Taizé 377 84,3 % 7,5 %

Les logements des communes étudiés constituent essentiellement des résidences principales. Seule la commune Photo 18 : le bourg de Saint-Varent de Saint-Généroux dispose d’une part de résidence principale plus faible (77 % contre 85 % en moyenne pour les autres communes). Ce chiffre témoigne d’une plus grande proportion de résidences secondaires sur cette commune.

Le taux de logements vacants est plus important sur les communes d’Airvault et Saint-Généroux qui présentent, comme indiqué précédemment, une relative stagnation démographique. A l’inverse, le taux d’occupation des logements des communes à faible population est très important (plus de 90 %).

2.1.2 Habitat Centres bourgs

La zone d’implantation est entourée des six communes citées précédemment :

▪ Saint-Varent à l’ouest,

▪ Luzay et Taizé au nord,

▪ Saint-Généroux à l’est, Photo 19 : le bourg de Saint-Généroux ▪ Glenay et Airvault au sud. Habitat dispersé Les centres bourgs de ces communes sont relativement éloignés de la zone d’implantation potentielle des éoliennes : Plusieurs hameaux sont recensés aux abords de la zone d’implantation potentielle :

▪ 1,6 km pour Saint-Généroux, ▪ Au nord, Le Breuil à 600 m et La Coindrie à 1 km,

▪ 1,7 km pour Luzay, ▪ À l’est, Monteil à 600 m, La Croix Rouge et Piogé à 1 km,

▪ 2 km pour Availles-Thouarsais ▪ Au sud, Le Grand Moiré et Soussigny à 800 m,

▪ 2,6 km pour Saint-Varent, ▪ À l’ouest Bouillé-Saint-Varent, Riblaire et Boucoeur à 600 m.

▪ 3,4 km pour Glénay, Aucun bâtiment à usage de bureau n’est par ailleurs localisé au sein ou à moins de 250 m de la zone

▪ 3,5 km pour Taizé, d’implantation potentielle des éoliennes.

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Le site se localise dans un secteur rural à la densité de population relativement faible. Globalement, la dynamique démographique est positive mais l’accroissement de la population reste limité. L’habitat est regroupé en villages et hameaux essentiellement concentrés dans les vallons et leurs versants. Les bourgs les plus proches sont ceux de Saint-Généroux à 1,6 km à l’est et de Luzay à 1,7 km au nord. La zone d’implantation potentielle des éoliennes a été définie à plus de 600 m des habitations (rappelons que la réglementation impose un recul de 500 m aux habitations).

2.2 Ambiance sonore L’étude acoustique a été réalisée par le bureau d’études ORFEA, expert en acoustique. Elle est présentée en totalité en annexe. Une synthèse de la partie « état initial » est présentée ci-après.

Photo 20 : maison isolée du hameau de la Coindrie au nord du site 2.2.1 Généralités Définitions et notions d’acoustique

Deux éléments permettent de caractériser un bruit :

▪ La fréquence : elle s’exprime en Hertz (Hz) et correspond au caractère aigu ou grave d’un son. Une émission sonore est composée de nombreuses fréquences qui constituent son spectre. Le spectre audible s’étend environ de 20 Hz à 20 000 Hz et se décompose comme suit :

o < 20 Hz : infrasons

o de 20 à 400 Hz : graves

o de 400 à 1 600 Hz : médiums

o de 1 600 à 20 000 Hz : aigus

Photo 21 : hameau de Monteil à l’ouest du site ▪ L’intensité : elle s’exprime en décibels (dB) ou en décibels pondérés “A” notés dB(A). L’oreille procède naturellement à une pondération qui varie en fonction des fréquences. Cette pondération est d’autant plus importante que les fréquences sont basses. Par contre, les hautes fréquences sont perçues telles qu’elles sont émises : c’est pourquoi nous y sommes plus sensibles. Le dB(A) correspond donc au niveau que nous percevons (spectre corrigé de la pondération de l’oreille), alors que le dB correspond à ce qui est physiquement émis.

La mesure de pression sonore exprimée en dB ou en dB(A) à l’aide d’un sonomètre permet de quantifier le niveau sonore perçu.

Par ailleurs, le niveau de pression sonore diminue avec la distance de façon logarithmique. Ainsi plus on s’éloigne de la source et plus le bruit perçu diminue, cette décroissance étant maximale au cours des premières centaines de mètres. Cela est valable pour les éoliennes comme pour n’importe quelle source sonore.

D’autre part, la sensation auditive n’est pas linéaire, ainsi ajouter deux sons identiques n’entraîne pas un doublement du bruit perçu mais une augmentation de celui-ci de 3 dB.

Photo 22 : hameau de Riblaire à l’ouest du site 30 dB + 30 dB = 33 dB

Le son le plus faible est masqué par le son le plus fort, qui reste le seul perçu (effet de masque).

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30 dB + 40 dB = 40 dB De plus, dans le cas où le bruit particulier de l’établissement est à tonalité marquée au sens du point 1.9 de l’annexe à l’arrêté du 23 janvier 1997 susvisé, de manière établie ou cyclique, sa durée d’apparition ne peut L’échelle ci-dessous illustre les niveaux sonores en décibels de différents environnements sonores usuels excéder 30 % de la durée de fonctionnement de l’établissement. (source ADEME) : Lorsque plusieurs installations classées, soumises à autorisation au titre de rubriques différentes, sont exploitées par un même exploitant sur un même site, le niveau de bruit global émis par ces installations respecte les valeurs limites ci-dessus.

Enfin, lorsque des mesures sont effectuées pour vérifier le respect des présentes dispositions, elles sont effectuées selon les dispositions de la norme NF 31-114 dans sa version en vigueur six mois après la publication du présent arrêté ou à défaut selon les dispositions de la norme NFS 31-114 dans sa version de juillet 2011.

Méthodologie de l’étude acoustique

L’étude acoustique s’articule en trois étapes :

▪ mesures des niveaux sonores résiduels au droit des groupes d’habitations riveraines, en fonction de la vitesse du vent.

▪ simulation des niveaux sonores induits par le parc éolien au droit des groupes d’habitations riveraines,

en fonction de la vitesse du vent. Figure 7 : Échelle des niveaux sonores de bruits usuels ▪ quantification des émergences globales au droit des groupes d’habitations riveraines en fonction de la On note que les niveaux émis par les éoliennes, généralement compris entre 30 et 40 dB(A), sont de l’ordre de vitesse du vent. grandeur de niveaux mesurables à l’intérieur d’habitations calmes. Une conversation humaine produit généralement des niveaux compris entre 50 à 60 dB(A). 2.2.2 Mesures de l’état initial Les calculs d’émergences ont été réalisés par la société ORFEA (bureau d’études spécialisé en acoustique) au Contexte règlementaire droit des habitations ou groupes d’habitation identifiés sur la carte ci-après pour lesquels un état initial a été Les parcs éoliens sont soumis aux prescriptions de l’arrêté du 26 août 2011 relatif aux installations de établi. production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent au sein d’une installation soumise à autorisation La carte suivante identifie de plus l’ensemble des zones à émergences règlementées (ZER) définies par l’article au titre de la rubrique 2980 de la législation des installations classées pour la protection de l’environnement. 2 de l’arrêté ministériel du 26 août 2011. Concernant l’acoustique, les émissions sonores émises par l’installation ne sont pas à l’origine, dans les zones à émergence règlementée (habitations), d’une émergence supérieure aux valeurs admissibles définies dans le tableau suivant :

Niveau de bruit ambiant (incluant le Émergence admissible pour Émergence admissible pour la bruit de l’installation) la période allant de 7h à 22h période allant de 22h à 7h

Supérieur à 35 dB(A) 5 dB(A) 3 dB(A)

En outre, le niveau de bruit maximal est fixé à 70 dB (A) pour la période diurne et 60 dB (A) pour la période nocturne. Ce niveau de bruit est mesuré en n’importe quel point du périmètre de mesure du bruit défini comme le plus petit polygone situé à 1,2 fois la hauteur totale des éoliennes.

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2.2.3 Résultats des mesures A l’issue des corrélations établies avec la vitesse du vent, les niveaux de bruit résiduels définis en fonction de la vitesse du vent s’établissent comme suit (en dB(A)) :

Tableau 17 : période nocturne – secteur centré Sud-Ouest

SUD OUEST - PERIODE NUIT - Indicateurs de niveau sonore résiduel en dB(A) Vit. Du vent stand. À H=10m en m/s 3 m/s 4 m/s 5 m/s 6 m/s 7 m/s 8 m/s 9 m/s 10 m/s Point 1 La Coindrie 24.5 26.5 29 31 31.5 32 32 32 Point 2 Moulin de Montguimier 51.0 51.5 51.5 51.5 51.5 51.5 51.5 51.5 Point 3 La Croix Rouge 21.5 23 24.5 28.5 31.5 32.5 32.5 32.5 Point 4 La Croix du Parc 22 24 28 32 35 36 36 36 Point 5 Monteil 25 28.5 30.5 33 34.5 34.5 34.5 34.5 Point 6 Argentine 28.5 28.5 31 34 36.5 39 39 39 Point 7 Piogé 21.5 23 26 30 34 36 36 36 Point 8 Le Grand Moiré 26.5 26.5 33 34 36.5 37.5 37.5 37.5 Point 9 Soussigny 32 32 35.5 39 42 43 43 43 Point 10 Bouillé-St Varent 34.5 35.5 35.5 37.5 41 44.5 44.5 44.5 Point 11 Riblaire 32.5 36 36 38.5 42 45.5 45.5 45.5 Point 12 Boucoeur 35 36.5 36.5 37 37 37 37 37 Point 13 La Roche 32.5 32.5 35.5 39 39 39 39 39 Point 14 Chemin du clos 35 36.5 36.5 37 37 37 37 37

Tableau 18 : période diurne – secteur centré Sud-Ouest

SUD OUEST - PERIODE JOUR - Indicateurs de niveau sonore résiduel en dB(A) Carte 21 : Localisation des 13 points de référence de l’étude acoustique et des ZER Vit. Du vent stand. À H=10m en m/s 3 m/s 4 m/s 5 m/s 6 m/s 7 m/s 8 m/s 9 m/s 10 m/s Les cartes en pages 327 et 328 montrent l’implantation des éoliennes par rapport aux points d’écoute. Point 1 La Coindrie 34 35.5 35.5 38 42 47 47.5 47.5 Point 2 Moulin de Montguimier 51.5 51.5 51.5 51.5 51.5 51.5 51.5 51.5 Les mesures ont été effectuées du 21 octobre au 10 novembre 2016. Point 3 La Croix Rouge 29.5 31.5 31.5 36.5 42 47.5 53.5 53.5 Le bruit résiduel variant avec la vitesse du vent, des corrélations sont établies entre les mesures acoustiques et Point 4 La Croix du Parc 29.5 31 32 37 42.5 48 54 54 les mesures de vent effectuées conjointement sur la zone d'implantation potentielle, permettant ainsi Point 5 Monteil 35 36 36 39.5 42 47 49.5 49.5 d’exprimer les niveaux de bruits résiduels en fonction de la vitesse du vent. Point 6 Argentine 34.5 35 35 38.5 41 44 49 49 Point 7 Piogé 30 34 31.5 35 39.5 44.5 54 54 Les classes de vitesses de vent de calcul des émergences permettant de couvrir la plage de fonctionnement Point 8 Le Grand Moiré 30.5 33.5 32.5 37.5 41.5 46.5 50.5 50.5 acoustique des futures éoliennes, vont de 3 à 10 m/s à la hauteur normalisée de 10 m. En effet, au-delà de Point 9 Soussigny 35 38 40.5 41.5 44 47 47.5 47.5 cette vitesse, l’éolienne atteint sa vitesse de rotation maximale et donc sa puissance électrique et acoustique Point 10 Bouillé-St Varent 46.5 47.5 44 44.5 45.5 48.5 52 52 maximale. Les niveaux de bruit résiduel seront donc exprimés pour chacune d’elles. L’analyse a été réalisée Point 11 Riblaire 46 48 45 45.5 46.5 49.5 53.5 53.5 selon le projet de norme NF S 31-114 dans sa version de juillet 2011 pour caractériser les niveaux de bruit Point 12 Boucoeur 48 48 46.5 45.5 46 50 51.5 51.5 résiduel en chaque point de contrôle, pour chaque période de la journée (diurne et nocturne). Ce sont les Point 13 La Roche 41.5 43.5 44 46 48.5 54.5 56 56 Point 14 Chemin du clos 48 48 46.5 45.5 46 50 51.5 51.5 groupes d’habitations les plus proches du projet dans toutes les directions qui ont été pris en compte pour le calcul des émergences du projet.

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Tableau 19 : période nocturne – secteur centré Nord-Est 2.3 Activités économiques NORD EST - PERIODE NUIT - Indicateurs de niveau sonore résiduel en dB(A) Les caractéristiques des entreprises des communes du périmètre d’étude rapproché répertoriées par l’INSEE1, Vit. Du vent stand. À H=10m en m/s 3 m/s 4 m/s 5 m/s 6 m/s 7 m/s 8 m/s 9 m/s 10 m/s permettent de dresser un profil des activités économiques du territoire. Point 1 La Coindrie 20 22 23.5 26 28.5 28.5 28.5 28.5 Point 2 Moulin de Montguimier 52.5 52.5 52.5 53 53 53 53 53 Tableau 21 : établissements recensés en 2014 (INSEE) Point 3 La Croix Rouge 19.5 20 23.5 24.5 26 27.5 27.5 27.5 Part de Part du Point 4 La Croix du Parc 22 22.5 23.5 24 25 26 26 26 l'administration Nombre commerce, Point 5 Monteil 21 20.5 22.5 23.5 24.5 24.5 24.5 24.5 Part de Part de Part de la publique, Commune d’établissements transport et Point 6 Argentine 26.5 26.5 28 29.5 31.5 33.5 33.5 33.5 l'agriculture l'industrie construction enseignement, en 2014 services santé et action Point 7 Piogé 21 20.5 23 26.5 31 35.5 35.5 35.5 divers Point 8 Le Grand Moiré 22.5 24 25 25 36.5 36.5 36.5 36.5 sociale Airvault 282 13,5 % 9,2 % 8,5 % 54,3 % 14,5 % Point 9 Soussigny 29 29.5 31 31 37.5 37.5 37.5 37.5 Glénay 32 40,6 % 15,6 % 6,3 % 25 % 12,5 % Point 10 Bouillé-St Varent 35 34 34 38.5 41.5 44.5 44.5 44.5 Luzay 30 23,3 % 6,7 % 13,3 % 46,7 % 10 % Point 11 Riblaire 33 32.5 33.5 37.5 37.5 37.5 37.5 37.5 Saint- 31 35,5 % 12,9 % 9,7 % 35,5 % 6,5 % Point 12 Boucoeur 31 31 33 38.5 38.5 38.5 38.5 38.5 Généroux Point 13 La Roche 28.5 29.5 29.5 31 37.5 37.5 37.5 37.5 Saint-Varent 194 9,8 % 7,7 % 12,9 % 55,7 % 13,9 % Point 14 Chemin du clos 31 31 33 38.5 38.5 38.5 38.5 38.5 Taizé 61 36,1 % 3,3 % 6,6 % 49,2 % 4,9 % Le nombre d’entreprises répertoriées sur les communes étudiées permet de nettement distinguer deux pôles

Tableau 20 : période diurne – secteur centré Nord-Est économiques sur ce territoire rural : Airvault avec 282 établissements et Saint-Varent avec 194 établissements. Les autres communes disposent d’un tissu économique moins marqué, totalisant entre 30 et 61 établissements. NORD EST - PERIODE JOUR - Indicateurs de niveau sonore résiduel en dB(A) Cette distinction se retrouve également dans le profil économique des communes. Vit. Du vent stand. À H=10m en m/s 3 m/s 4 m/s 5 m/s 6 m/s 7 m/s 8 m/s 9 m/s 10 m/s Point 1 La Coindrie 37.5 38 38 38 40 43 43 43 Les communes d’Airvault et Saint-Varent présentent un profil économique relativement similaire. Comme Point 2 Moulin de Montguimier 51.5 51.5 51.5 51.5 51.5 51.5 51.5 51.5 l’illustre le diagramme suivant, la majorité des établissements concerne les activités de commerce, transport Point 3 La Croix Rouge 31.5 32.5 33 33 35 38 38 38 et services. De par leur taille, les bourgs accueillent de nombreuses activités : boulangeries, restaurants, Point 4 La Croix du Parc 31.5 32.5 33.5 30.5 30.5 30.5 30.5 30.5 épiceries, garages, services à la personne… Il s’agit le plus souvent d’entreprises locales. La part de Point 5 Monteil 33.5 35 35.5 35.5 37 38.5 38.5 38.5 Point 6 Argentine 36.5 37 37 37 37.5 40.5 40.5 40.5 l’agriculture sur ces deux communes est très minoritaire (autour de 10 %). Point 7 Piogé 33 34.5 35 35 38 38 38 38 Le nombre d’établissements agricoles est comparables aux autres communes mais leur nombre est dilué au Point 8 Le Grand Moiré 33 33.5 33.5 33.5 42.5 42.5 42.5 42.5 regard de l’importance relative des autres activités économiques répertoriées. Sur ces deux communes, les Point 9 Soussigny 39 39.5 40 40 40.5 42 42 42 établissements de l’administration, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale arrivent en seconde Point 10 Bouillé-St Varent 49.5 50 51 52 52 52 52 52 position avec près de 15 % des établissements recensés. Ce constat témoigne de l’importance de ces communes Point 11 Riblaire 45.5 46.5 48 48.5 48.5 48.5 48.5 48.5 Point 12 Boucoeur 50 49.5 50.5 51 44 44 44 44 comme pôles ruraux qui centralisent certains services publics. Point 13 La Roche 39.5 40.5 41.5 42.5 48 50 50 50 Sur les communes de Glénay, Luzay, Saint-Généroux et Taizé, la mutation économique du territoire est moins Point 14 Chemin du clos 50 49.5 50.5 51 44 44 44 44 avancée. L’activité de commerce et de service domine globalement, toutefois l’activité agricole reste très Les résultats de mesures complets sont présentés en détail dans le rapport ORFEA présent en annexe. importante. Sur Glénay, la part des établissements agricoles reste par exemple dominante (40 %). Sur ces communes, hormis les exploitations agricoles, l’activité économique est liée à la présence de petits commerces Le bureau d’Étude expert en acoustique ORFEA a réalisé le constat sonore de l’état initial du site au droit et de services de proximité. des groupes d’habitations les plus proches. Les niveaux sont globalement compris entre 19,5 et 53 dB(A) la nuit et entre 29,5 et 56 dB(A) le jour, pour des vents compris entre 3 et 10 m/s à 10 m de hauteur.

1 INSEE : institut national de la statistique et des études économiques

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Photo 23 : hôtel, bar, restaurant de Saint-Varent

Figure 8: le profil économique des communes

Photo 24 : restaurant de Saint-Généroux

Les métiers de la construction concernent environ 10 % des établissements. Il s’agit essentiellement d’artisans amenés à travailler sur un territoire local. L’industrie s’inscrit également comme une activité très minoritaire avec une part variant de 3 % (Taizé) à 15 % (Glénay) des établissements. Les zones industrielles sont essentiellement concentrées aux abords de la ville de Thouars localisée à 8 km au nord du projet. Au sein et aux abords de la zone d’implantation potentielle des éoliennes, aucun établissement industriel ou artisanal n’est répertorié.

L’activité économique des communes est dominée par le commerce, les services et l’agriculture. Airvault et Saint-Varent constituent deux pôles d’activité à l’échelle de ce territoire rural. Au droit de la zone d’implantation potentielle des éoliennes, seule l’activité agricole est présente.

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2.4 Agriculture

2.4.1 Recensement agricole D’après le recensement agricole de 2010 (source AGRESTE), les communes du territoire d’étude sont principalement orientées vers la polyculture et le polyélevage. La carte sur la mise en valeur agricole des parcelles illustre clairement ces deux orientations :

▪ Sur le plateau, des grandes parcelles de culture des céréales et oléagineux principalement,

▪ Dans les vallées des parcelles morcelées de prairies permanentes et temporaires liées à l’activité d’élevage.

Tableau 22 : données du recensement général agricole de 2010

2 Commune SAU en 2010 Évolution de Nombre Superficie Superficie Cheptel (en la SAU entre d’exploitations des terres toujours en UGB3) 1988 et 2010 en 2010 labourables herbe (en ha) Photo 25 : parcelles de blé et de colza sur la zone d’implantation potentielle des éoliennes Airvault 3 733 ha - 107 ha 38 3 600 ha 130 ha 2 144 Glénay 1 728 ha + 505 ha 20 1 524 ha 204 ha 2 103 Luzay 1 054 ha - 165 ha 13 949 ha 104 ha 626 Saint- 1 157 ha - 43 ha 8 1 149 ha ? 907 Généroux Saint-Varent 2 300 ha - 406 ha 31 2 143 ha 154 ha 1 839 Taizé 3 483 ha + 961 ha 23 3 257 ha 43 ha 2 324

La surface agricole utile des communes étudiées est très variable : de l’ordre de 1 000 ha sur Luzay à plus de 3 700 ha sur Airvault. Les principales communes concernées par le périmètre d’étude immédiat du projet disposent de surfaces faibles à moyennes : 1 157 ha pour Saint-Généroux et 2 300 ha pour Saint-Varent.

L’évolution de la surface agricole utile entre 1988 et 2010 témoigne de dynamiques très diverses. Si Glénay et Photo 26 : parcelle de blé sur la zone d’implantation potentielle des éoliennes Taizé ont connu une importante augmentation sur cette période (près de 1 500 ha pour ces deux communes), le constat inverse s’applique sur la commune de Saint-Varent (baisse de l’ordre de 400 ha). En raisonnant à l’échelle globale de ce territoire, la surface agricole reste relativement stable voire en augmentation sur les 25 dernières années.

La majeure partie de cette superficie est composée de terres cultivables qui permettent la céréaliculture (blé, orge…), la culture des oléagineux (colza, tournesol) et les cultures annexes à l’élevage (maïs ensilage). Il s’agit alors de vastes parcelles ouvertes sur le plateau. Cette mise en valeur fait appel à des techniques agricoles très mécanisées et induisent une agriculture productiviste à hauts rendements.

2 SAU : surface agricole utile

3 UGB : unité gros bétail Photo 27 : parcelle de colza sur la zone d’implantation potentielle des éoliennes

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Une part nettement plus réduite, concentrée sur les terres difficiles à mettre en culture, reste en herbe toute l’année pour le pâturage ou la fauche. Il s’agit le plus souvent de parcelles situées dans des vallons tels que ceux du Thouet et du Thouaret. Sur ces secteurs situés en dehors de la zone d’implantation potentielle des éoliennes, l’élevage domine avec une agriculture plus extensive.

2.4.2 Appellations agricoles Les six communes étudiées sont concernées par deux appellations d’origine contrôlée (AOC), une appellation d’origine protégée (AOP) et plusieurs indications géographiques protégées (IGP) :

▪ AOC/AOP Beurre Charentes-Poitou

▪ AOC Vins du Thouarsais

▪ IGP Agneau du Poitou-Charentes

▪ IGP Brioche vendéenne

▪ IGP Bœuf du Maine

▪ IGP Deux Sèvres (blanc, rosé, rouge)

▪ IGP Val de Loire (blanc, rosé, rouge)

▪ IGP Volailles du Val de Sèvres

▪ IGP Jambon de Bayonne

▪ IGP Melon du Haut Poitou

La zone d’implantation potentielle des éoliennes est essentiellement concernée par des parcelles de cultures de céréales et oléagineux sans lien direct avec ces appellations et indications.

Figure 9 : indications géographiques protégées du secteur

Le site est concerné par une mise en valeur agricole dominée par la céréaliculture et les oléagineux. Il est constitué de vastes parcelles ouvertes marquées par une agriculture très mécanisée à hauts rendements. L’enjeu consiste à prendre en considération les pratiques agricoles en usage afin de concilier les aménagements du projet avec l’exploitation du site. Les appellations agricoles du territoire ne se retrouvent pas sur la zone d’implantation potentielle des éoliennes.

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Carte 22 : la mise en valeur agricole des parcelles

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Seule la vallée du Thouet est située aux abords du site du projet éolien. Elle est notamment traversée par un 2.5 Sylviculture itinéraire de vélo reliant la Normandie à l’Atlantique : « la vélo francette ». Cet itinéraire relie Ouistreham à La Plusieurs parcelles boisées sont localisées au nord-ouest de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Il Rochelle sur un linéaire de 617 km. s’agit de jeunes boisements de feuillus ne présentant pas une mise en valeur particulière pour la sylviculture.

Plusieurs circuits de randonnée sont également identifiés par l’office de tourisme du Pays Thouarsais :

▪ Les secrets du Thouaret sur Glenay à 3 km au sud-ouest du site,

▪ Le Thouet et le Thouaret sur Maulais à 2 km au nord-est du site,

▪ Le Pont de la Roche sur Luzay qui passe en limite nord de la zone d’implantation potentielle des éoliennes.

Le GR36, un des nombreux itinéraires possibles vers Saint-Jacques-de-Compostelle, passe également dans la vallée du Thouet à l’est de la zone du projet.

Plus au sud, la ville d’Airvault concentre quant à elle un patrimoine architectural qui offre des activités de tourisme et de loisirs. Cette petite cité de caractère a notamment mis en valeur ses rues médiévales, son château et sa fontaine souterraine.

Le site se localise à 8 km au sud de la ville médiévale de Thouars et du château d’Oiron qui concentrent les

visites touristiques du territoire. La vallée du Thouet accueille quant à elle un tourisme vert plus diffus fondé sur les itinéraires de randonnée pédestre et cyclable. La zone d’implantation potentielle des Photo 28 : boisement au nord du site éoliennes ne présente aucune mise en valeur touristique, seul un circuit de randonnée locale passe en Aucun enjeu notable n’est identifié pour l’activité sylvicole. limite nord de la zone.

2.6 Activités touristiques et de loisirs Le site s’inscrit au sein de la communauté de communes du Thouarsais. À l’échelle de cette intercommunalité, plusieurs sites emblématiques sont mis en avant dans la découverte du territoire :

▪ Le patrimoine architectural de la ville médiévale de Thouars (château des Ducs la Trémoïlle, abbatiale Saint-Laon, musée Henri Barré…),

▪ Le château d’Oiron qui accueille une collection originale d’art contemporain,

▪ La vallée du Thouet notamment à travers des circuits de randonnée à pied ou à vélo,

▪ Le vignoble situé au nord-ouest de Thouars

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2.7 Voies de communication

2.7.1 Les infrastructures routières À l’échelle de l’aire d’étude éloignée, plusieurs axes structurants sont recensés :

▪ La RD938 selon un axe nord/sud qui relie Thouars à Parthenay, et à plus large échelle Saumur au nord à Niort au sud. Cet axe passe en limite ouest de la zone du projet

▪ La RD759 selon un axe est/ouest qui relie Thouars à Loudun, et à plus large échelle Mauléon à l’ouest à Chinon au nord-est. Cet axe passe à 7 km au nord de la zone du projet.

▪ La RD938TER qui relie Thouars à Bressuire. Cet axe passe à 5,5 km au nord-ouest de la zone du projet.

▪ La RN149-E62 qui relie Bressuire à Parthenay, et à plus large échelle Nantes à Poitiers. Cet axe passe à 14 km au sud-ouest de la zone du projet.

À l’échelle du périmètre d’étude rapproché, on retrouve plusieurs routes départementales :

▪ La RD938, mentionnée précédemment, axe structurant qui passe à 40 m à l’ouest de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Cette route accueillait en 2016 un trafic journalier moyen de 5 516 véhicules.

▪ La RD147, axe secondaire qui relie Saint-Varent à Saint-Jouin-de-Marnes en passant par Saint-Généroux. Elle traverse la zone d’implantation potentielle des éoliennes d’est en ouest dans sa partie centrale. Cette route accueillait en 2011 un trafic journalier moyen de 417 véhicules.

▪ La RD28, axe secondaire qui relie Saint-Varent à Airvault. Elle se connecte via des bretelles d’insertion à la RD938 à 75 m au sud-ouest de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Cette route accueillait en 2012 un trafic journalier moyen de 1 473 véhicules.

▪ La RD170, axe secondaire qui relie Geay à Airvault en passant par Glénay. Elle passe à 1,9 km au sud de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Cette route accueillait en 2013 un trafic journalier moyen de 1 031 véhicules.

▪ La RD121, axe local qui relie la RD938 au sud de Luçay à Availles-Thouarsais. Elle traverse la zone d’implantation potentielle des éoliennes dans sa partie nord selon un axe sud-est/nord-ouest. Cette route accueillait en 2011 un trafic journalier moyen de 218 véhicules.

▪ La RD145, axe local qui relie Availles-Thouarsais à Oiron en passant par Saint-Généroux. Elle passe à 1,8 km à l’est de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Cette route accueillait en 2011 un trafic journalier moyen de 247 véhicules.

Figure 10 : le circuit de randonnée du Pont de la Roche sur Luzay ▪ La RD163, axe local qui relie la RD938TER à l’ouest à Taizé à l’est. Elle passe à 600 m au nord de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Cette route accueillait en 2015 un trafic journalier moyen de 349 véhicules.

▪ La RD143, axe local qui relie Saint-Varent à la RD170. Elle passe à 2,3 km au sud-ouest de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Cette route accueillait en 2013 un trafic journalier moyen de 1 031 véhicules.

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Notons que la question du recul aux infrastructures routières est traitée dans un chapitre ultérieur recensant l’ensemble des contraintes techniques du site.

Tableau 23 : routes départementales du périmètre d’étude rapproché

Nom Type Trafic moyen journalier Année de comptage Distance à la ZIP4

RD938 Structurant 5 516 véhicules/jour 2016 40 m

RD147 Secondaire 417 véhicules/jour 2011 0 m

RD28 Secondaire 1 473 véhicules/jour 2012 75 m Photo 29 : RD147 au sein de la zone d’implantation potentielle des éoliennes

RD170 Secondaire 1 031 véhicules/jour 2013 1,9 km

RD121 Local 218 véhicules/jour 2011 0 m

RD145 Local 247 véhicules/jour 2011 1,8 km

RD163 Local 349 véhicules/jour 2015 600 m

RD143 Local 699 véhicules/jour 2013 2,3 km

La RD938 constitue l’axe structurant du territoire départemental le plus proche de la zone du projet. Elle draine l’ensemble du réseau routier entre Thouars et Parthenay avec un trafic routier important, supérieur à Photo 30 : RD938 aux abords de la zone d’implantation potentielle des éoliennes 5 000 véhicules/jour. Aux abords de la zone d’implantation potentielle, elle est pour partie aménagée en trois voies (voie de dépassement). Elle se situe en limite ouest de la zone d’implantation potentielle des éoliennes et présente un enjeu fort du point de vue de la sécurité des usagers.

Deux routes départementales d’intérêt local (trafic inférieur à 500 véhicules/jour) traversent la zone d’implantation potentielle des éoliennes : la RD147 sur la partie centrale et la RD121 au nord. La RD147 permet de relier Saint-Généroux depuis Saint-Varent et la RD938, la RD121 présente un intérêt moindre étant principalement utilisée pour rejoindre la partie nord de la RD938 depuis la RD147.

Photo 31 : RD938 aux abords de la zone d’implantation potentielle des éoliennes

4 ZIP : zone d’implantation potentielle des éoliennes

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La voie ferrée Chinon (Beuxes)/Thouars/La-Roche-sur-Yon passe à 7,8 km au nord de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Sur cet axe, la section Chinon/Thouars n’offre plus de trafic aux voyageurs depuis 1970. Il ne reste plus qu'un très faible trafic de fret circulant depuis Thouars et desservant la coopérative agricole Vienne et Loire (UVL) à Beuxes, située entre Loudun et Chinon, ainsi que l'entreprise Terrena-Poitou à la gare de La Roche-Rigault. Ce trafic est cependant fortement menacé en raison de l'état de la voie. Sur la section entre Bressuire et Thouars, l’offre comprend trois allers-retours TER en semaine. Cette voie ferrée est suffisamment éloignée pour ne pas induire d’enjeu dans le cadre du projet.

La zone d’implantation potentielle des éoliennes est traversée par deux routes départementales : la RD147 d’intérêt secondaire qui relie Saint-Varent à Saint-Généroux et la RD121 d’intérêt local. La RD938, axe structurant reliant Thouars à Partenay, passe en limite ouest du site d’étude. Cet axe très fréquenté devra également être pris en compte dans la définition du projet. Une ancienne voie ferrée est également présente en limite sud du site, cette infrastructure n’est toutefois plus exploitée à ce jour.

Photo 32 : RD121 au sein de la zone d’implantation potentielle des éoliennes

2.7.2 Les infrastructures ferroviaires À l’échelle de l’aire d’étude éloignée, deux axes ferroviaires se croisent au niveau de Thouars.

La voie ferrée Saumur/Thouars/Niort qui passe aux abords immédiats de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. À ce jour, seule la section Saumur/Thouars est ouverte au trafic TER. La section située à proximité de la zone du projet n’est plus en service, que ce soit pour le trafic de voyageurs ou le fret. Cette voie ferrée n’induit donc aucun enjeu dans le cadre du projet.

Photo 33 : la voie ferrée aux abords immédiats du site

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Le service national d’ingénierie aéroportuaire de la direction générale de l’aviation civile a été consulté dans le 2.8 Infrastructures et réseaux cadre du projet. Par courrier du 24 décembre 2015, il indique la présence de la plate-forme ULM d’Airvault au sud de la zone du projet. Les services de l’aviation civile préconisent une implantation des éoliennes à une 2.8.1 Aviation civile distance de plus de 2,5 km de cette plate-forme. Ce recul grève une partie importante de la partie sud de la La carte répertoriant les principales servitudes de l’aviation civile du schéma régional éolien de Poitou zone d’implantation potentielle des éoliennes. Charentes n’indique pas de contrainte majeure identifiée sur le site du projet.

Photo 34 : piste ULM au sud du site

Hormis cette recommandation de recul à la base ULM d’Airvault, aucune contrainte liée à l’aviation civile n’est recensée sur le site.

2.8.2 Armée de l’air Les services de la direction de la sécurité aéronautique d’état (direction de la circulation aérienne militaire) ont été consultés dans le cadre du projet. Par courrier du 14 juin 2017 (cf. en annexe), ils indiquent que le projet se situe en dehors de toute zone grevée de servitudes aéronautiques, radioélectriques ou domaniales gérées par le ministère des armées, il ne fait ainsi l’objet d’aucune prescription locale.

Aucune contrainte ou servitude liée à l’armée de l’air n’est donc répertoriée au droit de la zone d’implantation potentielle des éoliennes.

2.8.3 Radars Météo France Les services de Météo France ont été consultés dans le cadre du projet. Par courrier du 12 novembre 2015 (cf. en annexe), ils indiquent que le projet se situe à une distance de 25 kilomètres du radar Météo France le plus proche (à savoir le radar de Cherves) utilisé dans le cadre des missions de sécurité météorologique des personnes et des biens. Cette distance est supérieure à la distance minimale d’éloignement fixée par l’arrêté du 26 août 2011 relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie éolienne. Dès lors, aucune contrainte réglementaire spécifique ne pèse sur ce projet éolien au regard des radars météorologiques.

Carte 23 : principales servitudes de l’aviation civile (SRE Poitou Charentes)

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La présence de faisceaux hertziens privés ne faisant pas l’objet de servitudes d’utilité publique a également été recherchée. Deux faisceaux exploités par Altitude Infra et un faisceau exploité par SFR ont ainsi pu être recensés. Valorem s’est rapproché des opérateurs pour définir une zone de recul à ces faisceaux. Afin d’éviter tout impact sur ces installations, un recul minimum de l’ordre de 150 m sera défini de part et d’autre de ces faisceaux pour l’implantation des éoliennes.

2.8.5 Réseaux de transport Réseaux de gaz

D’après le dossier départemental des risques majeurs, une canalisation de gaz traverse la commune de Saint- Varent. Elle se localise toutefois au nord-ouest de la commune, à plus de 3 km de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Elle ne présente donc aucun enjeu dans le cadre du projet.

Carte 24 : les servitudes radars fixes (SRE Poitou Charentes)

2.8.4 Réseaux hertziens Les servitudes radioélectriques ont été recherchées sur le site de l’agence nationale des fréquences radioélectriques (ANFR). Les communes de Saint-Varent et Saint-Généroux ne sont grevées par aucune servitude radioélectrique recensée (cf. annexe). La zone d’implantation potentielle du projet n’est donc pas concernée par ce type de servitude. Figure 11: les transports de matières dangereuses (DDRM 79)

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Oléoducs 2.8.6 Infrastructures de transport Aucun oléoduc n’est répertorié sur le territoire des communes du périmètre d’étude rapproché. Infrastructures routières

Réseaux d’électricité La zone d’implantation potentielle est traversée par deux routes départementales à trafic limité (RD121 et

Plusieurs réseaux électriques exploités par la société SEOLIS Énergies Services sont recensés sur la zone RD147) et longée par une route départementale structurante à fort trafic (RD938). d’implantation potentielle : deux lignes 20 kV aériennes et une ligne enterrée. D’après le gestionnaire des Le conseil départemental des Deux-Sèvres dispose d’un règlement de voirie. L’article 37 de ce règlement réseaux précités, les travaux nécessitent des précautions : concerne l’implantation d’ouvrages en bordure ou à proximité des routes départementales. Il précise les

▪ S’ils sont situés à moins de 3 mètres de lignes électriques aériennes de tension inférieure à 50 000 distances de recul à respecter afin de garantir la sécurité sur le réseau routier départemental. Le chapitre A volts, éoliennes précise : « à proximité du réseau routier départemental, une distance minimale équivalente à une fois la hauteur totale de l’ensemble (mât + pale) devra séparer l’éolienne de la limite du domaine public. ▪ S’ils sont situés à moins d’1,5 mètre de lignes électriques souterraines, quelle que soit la tension. Cette distance pourra être augmentée si l’étude de sécurité réalisée par le demandeur, au stade de l’étude En cas de travaux localisés à moins de 3 m des lignes aériennes ou 1,5 m de la ligne enterrée, des mesures d’impact, le recommande. Au regard des poids et dimensions hors gabarit courant des éléments constitutifs de devront être mises en œuvre pour éviter tout risque d’accident et garantir l’intégrité des lignes électriques. ces équipements (fûts, pales, transformateurs…) la possibilité de les acheminer par le réseau routier départemental devra impérativement être étudié au stade de l’étude d’impact ».

Les éoliennes devront donc être implantée à une distance minimale d’une hauteur de chute (pale comprise) des routes départementales.

Infrastructures ferroviaires

Comme indiqué précédemment, la voie ferrée Thouars/Parthenay/Niort délimite la partie sud-ouest de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Cette section n’accueille plus de trafic de train, elle fait toutefois l’objet de recommandations de SNCF réseau pour la phase chantier du projet éolien (cf. annexe) :

▪ Interdiction de pénétrer dans les emprises ferroviaires sans accord préalable de SNCF réseau,

▪ Interdiction de s’approcher pour le personnel, les engins et le matériel à moins de 3 m des installations

électriques sous tension. Notons que sur la portion de voie située en limite de la zone projet, aucune Photo 35 : ligne électrique dans la zone d’implantation potentielle installation électrique n’est à ce jour présente. Réseaux d’eau ▪ Les engins et matériels de chantier ne doivent en aucun cas pénétrer à l’intérieur d’une zone – dite zone interdite – délimitée par un plan vertical situé à 3 m de l’axe des voies Hormis les réseaux d’eau liés aux secteurs d’habitation qui entourent la zone d’implantation potentielle des ▪ L’utilisation de grue à tour à proximité des emprises ferroviaires comme définie ci-dessous est éoliennes, une canalisation d’eau d’alimentation en eau potable (DN 300 en fonte) est localisée en limite nord interdite, en application au texte SNCF Infrastructure « IN00033 ». de la zone du projet. Veolia, gestionnaire de l’ouvrage recommande un recul de 5 m à cette canalisation pour la réalisation d’aménagements importants. En cas d’aménagement aux abords de cette canalisation, une o D < d1+d2 interdit attention particulière devra être portée à cet ouvrage. o D : distance entre la tour et la limite des emprises ferroviaires o d1 : longueur de la flèche

o d2 : hauteur de la tour

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Photo 36 : ligne téléphonique en bord de route sur le site ▪ Le recours au vibrofonçage et au lançage de tubes ou profilés à moins de 50 m des installations

ferroviaires est interdit. Entre 50 et 100 m, l’utilisation de telles techniques est soumise à l’accord de Plusieurs servitudes et contraintes techniques viennent grever la zone d’implantation potentielle des SNCF Réseau. éoliennes : recul de 2,5 km à la plateforme ULM d’Airvault, recul aux faisceaux hertziens de SFR et ▪ L’utilisation d’autres engins et matériels susceptibles d’induire des vibrations (brise roche, engin de Altitude Infra, recul d’une hauteur de chute des routes départementales. Des précautions seront battage, engin de compactage…) peut également apporter des nuisances au fonctionnement des également nécessaires en phase travaux aux abords de la voie SNCF non exploitée et des lignes installations ferroviaires (bâtiments, ouvrages d’art, équipements de signalisation ferroviaire...). électriques. Certains engins puissants peuvent également induire des tassements et/ou des déformations de voies. L’utilisation de ces engins doit systématiquement avoir reçu l’accord préalable de SNCF Réseau.

La phase travaux du parc éolien devra respecter les recommandations émises par SNCF réseau en cas d’aménagement aux abords de la voie ferrée.

2.8.7 Les autres infrastructures et réseaux Une consultation a été réalisée sur le site http://www.reseaux-et-canalisations.ineris.fr afin de prendre connaissance des différents exploitants d’ouvrages et réseaux de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Hormis les exploitants concernés par les infrastructures précédemment décrites, le site d’étude est concerné par des réseaux téléphoniques exploités par Orange. Ils suivent les routes départementales du secteur (RD938 et RD147). Ces réseaux ne sont pas déterminants dans le cadre de la définition du projet, ils devront toutefois être pris en considération lors de la phase de travaux de l’aménagement.

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Carte 25 : les servitudes et contraintes techniques

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Aucun établissements SEVESO n’est recensé dans le périmètre d’étude rapproché du projet. Les installations de 2.9 Risque technologique ce type présentant des risques industriels importants les plus proches sont localisés sur la commune d’Airvault :

2.9.1 Risque industriel majeur ▪ L’établissement SCORI (SEVESO seuil haut) en charge du traitement de déchets est localisé à 8 km au Le risque industriel majeur est un événement accidentel se produisant sur un site industriel et entraînant des sud-est de la zone d’implantation potentielle des éoliennes conséquences immédiates graves pour le personnel, les riverains, les biens et l'environnement. Les principales ▪ L’établissement CALCIA (SEVESO seuil bas) présentant une activité de cimenterie est localisé à 6,5 km manifestations du risque industriel sont : au sud-est de la zone d’implantation potentielle des éoliennes.

▪ l’incendie par l'inflammation d'un produit au contact d'un autre, d'une flamme ou d'un point chaud, A ces distances et au regard des activités de ces sites SEVESO, aucun risque industriel majeur n’est susceptible avec risque de brûlures et d'asphyxie, d’intervenir au droit du site du projet. ▪ l’explosion par mélange entre certains produits, libération brutale de gaz avec risque de traumatismes directs ou par l'onde de choc, 2.9.2 Risque industriel local

▪ la dispersion dans l'air, l'eau, ou le sol de produits dangereux avec toxicité par inhalation, ingestion ou 22 installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) sont recensées sur le territoire des contact. communes concernées par le périmètre d’étude rapproché. Toutefois, seules 7 installations sont localisées au sein même de ce périmètre rapproché. Ces manifestations peuvent être associées. Outre les effets directs et leurs conséquences sur les biens et les personnes, il y a lieu de préciser que ces phénomènes peuvent des eaux et du sol par diffusion dans le milieu Il s’agit : naturel de produits toxiques ou pollués résultant du sinistre. ▪ D’une casse automobile (SDBA Cass’Auto 79) localisée à environ 600 m à l’ouest du site, de l’autre côté de la RD938.

▪ De la société fromagère de Riblaire distante d’environ 700 m de la zone du projet.

▪ Des installations de stockage et de broyage de la coopérative agricole Terrena qui sont situés à 2,2 km à l’ouest du site.

▪ Un élevage de porc sur la commune de Glénay à 1 km au sud du projet

▪ D’un parc éolien situé sur la commune de Glénay et composé de 9 éoliennes. Il est distant de 1,3 km de la zone d’implantation potentielle des éoliennes.

Tableau 24 : les installations classées du périmètre d’étude rapproché

Nom Régime* Activité Commune SCEA Le Grand Bois E Élevage de porcs Saint-Généroux

E Stockage, dépollution, démontage, … de VHU

SDBA Cass'Auto 79 Transit, regroupement ou tri de métaux ou de Saint-Varent NC déchets de métaux non dangereux

A Métaux (stockage, activité de récupération) DC AMMONIAC (EMPLOI OU STOCKAGE) DC Liquides inflammables (stockage) Société Fromagère de Lait (réception, stockage, traitement, Saint-Varent Riblaire A transformation, etc) ou produits issus du lait DC Combustion Figure 12 : les établissements à risque industriel majeur (DDRM79)

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Nom Régime* Activité Commune Nom Régime* Activité Commune

Réfrigération ou compression (installation de) Réfrigération ou compression (installation de) A NC pression >10E5 Pa pression >10E5 Pa

Réfrigération ou compression (installation de) BELLOUIN Patrick E Elevage de porcs Glenay DC pression >10E5 Pa Ferme éolienne de A Installation terrestre de production d'électricité Glenay Réfrigération ou compression (installation de) Glénay SAS A pression >10E5 Pa * NC = non concerné, D = déclaration, E = enregistrement, A = autorisation Réfrigération ou compression (installation de) D pression >10E5 Pa Ces installations sont toutes distantes de plus de 500 m de la zone d’implantation potentielle des éoliennes. La puissance thermique évacuée maximale étant Leurs activités ne sont pas susceptibles d’induire de risques industriels au-delà de cette distance, ces E supérieure ou égale à 3000 kW établissements n’engendrent donc pas d’enjeux dans le cadre du projet. Vernis, peinture, colle, ... (application, cuisson, DC séchage)

A Traitement et transformation du lait NC Très toxiques (emploi ou stockage) NC Très toxiques (emploi ou stockage) NC Très toxiques (emploi ou stockage) NC AGRO-PHARMACEUTIQUES (DEPOTS)

DANGEREUX POUR L'ENVIRONNEMENT - TRES NC TOXIQUES (STOCKAGE ET EMPLOI)

DANGEREUX POUR L'ENVIRONNEMENT - TOXIQUES NC (STOCKAGE ET EMPLOI) Photo 37 : casse automobile à 600 m à l’ouest du site ENGRAIS SIMPLES SOLIDES...BASE NITRATES , NC ENGRAIS COMPOSES(STOCKAGE) 2.9.3 Rupture de barrage ou de digue ENGRAIS SIMPLES SOLIDES...BASE NITRATES , NC ENGRAIS COMPOSES(STOCKAGE) D’après le dossier départemental des risques majeurs des Deux Sèvres (DDRM79), deux barrages peuvent induire

ENGRAIS SIMPLES SOLIDES...BASE NITRATES , un risque de rupture susceptible d’affecter les populations et installations : Puy Terrier sur la Cébron et Touche NC TERRENA Poitou SCA ENGRAIS COMPOSES(STOCKAGE) Saint-Varent Poupard sur le Chambon.

DC Gaz inflammables liquéfiés (stockage) La commune de Saint-Généroux est concernée par ce risque. Le Cébron étant un affluent du Thouet, une SILOS DE STOCKAGE DE CEREALES, GRAINS, ETC NC rupture du barrage de Puy Terrier est susceptible d’induire la hausse rapide du niveau des eaux du Thouet et DEGAGEANT DES POUSSIERES INFLAMMABLES donc un risque d’inondation aux abords de ce cours d’eau. SILOS DE STOCKAGE DE CEREALES, GRAINS, ETC A DEGAGEANT DES POUSSIERES INFLAMMABLES La zone d’implantation potentielle des éoliennes est toutefois située en point haut, environ 30 m au-dessus du

BROYAGE, CONCASSAGE, CRIBLAGE, ETC DES niveau d’eau habituel du Thouet. Elle n’est donc pas directement concernée par le risque de rupture de NC SUBSTANCES VEGETALES barrage ou de digue. DC collecte de déchets non dangereux-DC

déchets non dangereux de papiers, plastiques, D bois, … (transit) hors 2710, 2711

déchets non dangereux de papiers, plastiques, D bois, … (transit) hors 2710, 2711 DC Combustion

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▪ une explosion peut être provoquée par un choc avec production d'étincelles (notamment pour les citernes de gaz inflammables), par l'échauffement d'une cuve de produit volatil ou comprimé, par le mélange de plusieurs produits ;

▪ un incendie peut être causé par l'échauffement anormal d'un organe du véhicule, un choc contre un obstacle (avec production d'étincelles), l'inflammation accidentelle d'une fuite ;

▪ un dégagement de nuage toxique peut provenir d'une fuite de produit toxique ou résulter d'une combustion (même d'un produit non toxique) et se propager dans l'air, l'eau, et/ou le sol.

Comme l’indique le dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres, la situation stratégique occupée par la région Poitou-Charentes sur l’arc Atlantique, combinée à l’activité portuaire en constante augmentation, en fait une véritable plaque tournante des échanges Est-Ouest et Nord-Sud. Aussi, les flux de transit de matières dangereuses sont relativement importants dans ce département avec le carrefour de grands axes routiers et autoroutiers.

Le département est notamment traversé par deux autoroutes majeures, l’A10 et l’A83. Le réseau des routes nationales est composé de la RN11 (La Rochelle-RN248), la RN10 (Poitiers-Angoulême), les RN149 et 249 (Poitiers-Nantes) et la RN248 qui constitue un barreau de liaison entre la R N11 et l’A10. Enfin, le département comprend un réseau de routes départementales dense qui supportent un flux de trafic important pour certaines d’entre elles (RD948, RD648, RD611, RD743, RD650, RD950, RD938).

La zone d’implantation potentielle des éoliennes est uniquement concernée par la proximité de la RD938. En 2016, cet axe comptait un trafic de l’ordre de 1 000 poids-lourds par jour aux abords immédiats du site du projet. S’il ne s’agit pas d’un axe majeur pour le transport de matières dangereuses et si les communes de Saint-Varent et Saint-Généroux ne constituent pas des communes jugées prioritaires pour ce risque à l’échelle du département, le recul d’une hauteur de chute prévu par le département pour l’implantation d’éoliennes permettra d’éviter les risques de suraccidents liés à ce type de transport.

2.9.5 Sols pollués Les base de données BASEOL et BASIAS ont été consultées sur les communes de Saint-Généroux et Saint-Varent. Seule la base BASIAS dispose d’informations recensées sur la commune de Saint-Varent avec plusieurs anciens sites industriels répertoriés (stations-services, usines, chaudronnerie, travaux publics…). Tous ces sites sont localisés au sein et aux abords du bourg de Saint-Varent. Le plus proche est une station-service-garage localisée à 2,5 km à l’ouest du site du projet. Aucun site pollué ou ancien site industriel n’est répertorié au sein ou aux abords immédiats de la zone d’implantation potentielle des éoliennes.

Les établissements à risque industriel, le risque de rupture de barrage et les sols pollués ne concernent pas

directement la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Seule la RD938, accueillant un transport de Carte 26 : le risque de rupture de barrage (DDRM79) matières dangereuses, est susceptible d’induire des risques aux abords de la zone du projet. Le recul 2.9.4 Transport de matières dangereuses d’une hauteur de chute préconisé par le conseil départemental pour l’installation d’éoliennes permettra On distingue généralement trois types d'effets, qui peuvent être associés au transport de matières toutefois de réduire notablement ce risque. dangereuses :

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