Casablanca Il Y'a Un Million D'années

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Casablanca Il Y'a Un Million D'années CASABLANCA IL Y A UN MILLION D’ANNéEs… UN VOYAGE DANS LE TEMPS ET DANS L’ESPACE Cathédrale Sacré Cœur de Casablanca du 30 mars au 25 avril 2007 Ce catalogue réalisé avec le soutien du Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France est édité à l’occasion de l’exposition « Casablanca il y a un Million d’Années » organisée par le Ministère de la Culture du Royaume du Maroc du 30 mars au 25 avril 2007 à la Cathédrale Sacré Cœur de Casablanca. Comité scientifique Comité d’organisation de l’exposition Mohamed Abdeljalil EL HAJRAOUI Mohamed Abdeljalil EL HAJRAOUI Directeur du Patrimoine Culturel Commissaire général Aomar AKERRAZ Directeur-adjoint de l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Coordination Patrimoine Youssef KHIARA Abdeljalil BOUZOUGGAR Coordinateur Enseignant-chercheur à l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Choumicha KAOUANE Patrimoine Coordinateur adjoint Fatima-Zohra SBIHI-ALAOUI Enseignant-chercheur à l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Traduction et révision des textes Patrimoine Rachid AGHARBI Chef du Service de fonctionnement des musées Fethi AMANI Amina NEJJAR Conservateur à la Direction du Patrimoine Culturel Enseignant-chercheur à l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Hafida HABOUNE Conservateur à la Direction du Patrimoine Culturel Patrimoine Abderrahim MOHIB Scénographie Chef du Service des Affaires Culturelles à la Direction Régionale de la Culture Pilippe DELIS Integralie. production à Kénitra Choumicha KAOUANE, Chef du Service de l’acquisition des collections muséographiques et leur préservation Touria MOHCINE Chef du Service de l’inventaire du patrimoine matériel 2 3 Sommaire Le site de Casablanca à l’aube de l’Humanité 6 Mohamed Achaâri Ministre de la Culture 8 Histoire de la recherche préhistorique au Maroc André DENENATH et M.A El HAJRAOUI 22 Depuis six millions d’années, des rivages anciens à Casablanca Mohsine EL Graoui, Jean Pierre TEXIER David LEFÈVRE, Jean Paul RAYnaL La faune quaternaire de Casablanca Fethi AMANI et Denis GERAADS 29 Plus d’un million d’années, premiers arrivés ? Fatima-Zohra SBIHI-ALAOUI 0 Jean-Paul RAYNAL Abderrahim MOHIB 700 000 à 200 000 ans? Chasseurs et charognards : l’Acheuléen moyen et 6 supérieur des sites des carrières Oulad hamida , Thomas et Sidi Abderrahmane Fatima-Zohra SBIHI-ALAOUI Abderrahim MOHIB Jean-Paul RAYNAL Casablanca des origines méconnues 5 Mehi ZOUAK La valorisation des sites préhistoriques de la région de Casablanca 60 Abdeljalil BOUZOUGGAR Aomar AKERRAZ 5 Le site de Casablanca à l’aube de l’Humanité haut niveau. Les campagnes de fouilles menées dans différentes régions L’engouement pour le fait historique est tel ces dernières années que du Royaume ont surtout fait émerger l’image d’une région peuplée dès d’aucuns utilisent un raccourci éloquent pour l’illustrer : le passé a de les premiers temps de l’apparition de l’homme sur notre planète. Peuplée l’avenir. Sans doute faut-il voir dans cette tendance une quête des racines notamment par des migrants d’Afrique de l’Est, un peu comme si déjà qui fait pendant à notre marche vers la modernité. La globalisation de en ces temps reculés se constituait sa vocation de lieu de transhumance et l’économie et l’accès en temps réel à l’information en tout point du monde d’échanges… expliquent aussi peut-être ce désir croissant de prouver son appartenance Les lecteurs de ce catalogue comme les visiteurs de l’exposition pourront à une communauté bien identifiée, que celle-ci se nomme famille, cité aussi mesurer combien l’archéologie est une science vivante, actuelle. En ou nation. De la même façon, plus l’image d’un lieu est ancrée dans la effet, chaque découverte y soulève autant de questions qu’elle n’apporte modernité et plus sa population aspire à découvrir les strates de son passé. de réponses. Ce qui ouvre le champ au débat d’idées, à la production Suivant la demande du public les opportunités d’assouvir cette soif de d’hypothèses scientifiques qui n’ont de cesse d’être réfutées ou affinées à la connaissances historiques - expositions, colloques, sites Internet, ouvrages lumière de nouvelles découvertes, et ainsi de suite. Ce faisant, le puzzle de et films - se multiplient. Bien entendu, le Maroc en voie d’arrimage à la nos origines se met patiemment en place. sphère économique mondiale n’échappe pas à ce phénomène. Mais le travail de reconstitution de ce passé lointain est complexe. Il l’est La manifestation qu’organise le Ministère de la Culture autour de pour des raisons scientifiques évidentes mais aussi parce que les lieux de Casablanca, il y a un million d’années… est cependant la première de fouilles sont constamment menacés par l’activité humaine et toutes les cette envergure consacrée à l’archéologie. Présentant de nombreuses nuisances qui en découlent. A cet égard, Casablanca est la ville marocaine pièces, dont certaines de grande valeur scientifique, elle déroule sous les la plus exposée à la pression démographique et donc à une urbanisation yeux du visiteur savant ou profane les signes d’une histoire qui se compte rapide. Comment dès lors préserver des sites reconnus mondialement donc en millions d’années. Une histoire qui atteste que le site sur lequel comme Sidi Abderrahmane, Carrières Thomas ou Oulad Hamida ? s’est édifiée la ville était peuplé dès l’aube de l’Humanité. Ce faisant, elle Sans doute en donnant une plus grande visibilité à l’archéologie et la met en valeur le travail patient, et souvent harassant, des archéologues. tenue de l’exposition Casablanca, il y a un million d’années… est un La recherche archéologique au Maroc est née au début du siècle dernier. jalon de cet effort de communication qu’entend mener le Ministère de la Pendant longtemps, elle a été le fait d’amateurs s’adonnant aux fouilles à Culture dans ce sens. leurs moments perdus. Elle a ensuite beaucoup bénéficié de la coopération Mais d’autres mesures sont envisagées et notamment la mise en place avec les laboratoires universitaires étrangers, français principalement. d’un projet ambitieux : le Parc Archéologique de Casablanca. Un parc Avec la création au milieu des années quatre-vingt de l’Institut National qui a pour objectif de sauvegarder le riche patrimoine archéologique de des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine (INSAP) la recherche la ville en développant le tourisme culturel et la recherche scientifique archéologique a connu un nouvel essor dans notre pays. Plusieurs autour des vestiges de ce passé très lointain. dizaines de chercheurs ont pu être formés en archéologie préhistorique, préislamique ou islamique. Les investigations menées sous l’égide de Mohamed Achaâri l’INSAP ont donné lieu à de nombreuses publications scientifiques de Ministre de la Culture 6 7 André DEBÉnath Cette découpe dans l’histoire de la recherche est certainement Histoire de Professeur émérite de Préhistoire, ancien directeur de la Mission Préhistorique arbitraire, mais chacune de ces périodes a été marquée par des la recherche Française au Maroc événement suffisamment importants pour que l’on puisse la considérer comme justifiée. Il est difficile de résumer en quelques Mohamed Abdeljalil EL Hajraoui pages plus d’un siècle de recherches, aussi, nous nous limiterons aux préhistorique au Dr d’Etat, Directeur du Patrimoine, ministère de la Culture, Rabat Maroc traits marquants de l’histoire de la Préhistoire marocaine. Terre de tradition et d’accueil, le Maroc est habité par l’homme . LE TEMPS DES PIONNIERS depuis près d’un million années et ses premiers habitants connus sont des Homo erectus dont des restes ont été mis au jour à Casablanca, La fin du XIX° siècle voit, au Maroc comme en Europe, les débuts à Rabat et à Salé, bien que l’on ait pensé – à tort – que certains bien modestes de la recherche préhistorique. Les précurseurs de la objets taillés soient le fait des Australopithèques. Ainsi, depuis le préhistoire marocaine nous ont laissé peu de traces de leurs travaux. Paléolithique ancien, la présence humaine a été continue, certaines Les plus anciennes publications en langue française sont probablement périodes étant toutefois moins bien connues que d’autres. celles du Dr Bleicher qui signalait pour la première fois en 1875 l’existence de documents préhistoriques (outils) au Maroc. Les premiers outils préhistoriques ont été reconnus dès le XIX° siècle par le Dr Bleicher, qui faisait également œuvre de géologue, en Si les recherches effectuées avant 1900 restent quelque peu présentant au congrès de l’Association Française pour l’Avancement anecdotiques, la première moitié du XX° siècle voit, avant la des Sciences en 1880 à Reims un état des connaissances acquises sur seconde guerre mondiale, un développement intense des recherches le Quaternaire en Italie, dans le sud-est de la France et au Maghreb, préhistoriques au Maroc, dans des domaines variés, mais le principalement au Maroc. Les premières recherches systématiques Paléolithique inférieur y est encore bien mal connu. Cependant, ne remontent qu’aux débuts des années 1900 et se sont poursuivies certains chercheurs s’étaient déjà illustrés par leurs travaux, tel P. depuis à un rythme variable : lorsque l’abbé Breuil fit paraître en 1930 Pallary, J. Campardou ou M. Petit. Pallary, préhistorien oranais la première synthèse sur la Préhistoire de l’Afrique, nos connaissances qui publia quelques notes de préhistoire marocaine et établit une sur le Paléolithique ancien du Maroc se limitait en quelques lignes. classification de la Préhistoire du nord de l’Afrique (Pallary 1910). La proximité de l’Algérie a incité de nombreux préhistoriens français à Au Maroc, comme en Europe, les premières recherches ont été le prospecter l’Oriental marocain ; c’est ainsi que J. Campardou et M. fait d’amateurs et ce n’est qu’après la seconde guerre mondiale que Petit effectuèrent les premières recherches dans la région de Taza se fit une professionnalisation de la recherche, avec la mise au point (Goutitir, grotte de Kifan bel-Ghomari) (Campardou 1917a, 1917b, de techniques rigoureuses.
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