Adoptez Une Statue Des Jardins

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Adoptez Une Statue Des Jardins Adoptez une statue des jardins Campagne de restauration des sculptures des jardins de Versailles et Marly 2010 Devenez Mécène du patrimoine LES JARDINS DE VERSAILLES ET DE TRIANON UN MUSÉE DE SCULPTURE EN PLEIN AIR Véritable architecture végétale prolongeant les lignes et les perspectives du Château, les jardins de Versailles voulus par Louis XIV et créés par Le Nôtre visent à réunir l’art et la nature. Ils abritent la plus importante collection de sculptures du XVIIe siècle. Ce décor sculpté mis en place sous Louis XIV n’a presque pas été remanié depuis sa conception d’origine. 221 œuvres pour les jardins du Château, 32 pour ceux de Trianon. Vases, groupes sculptés, statues, termes, bustes, antiques ou œuvres des plus grands artistes de l’époque - Tuby, Girardon, Coysevox, Marsy - entraînent les millions de visiteurs, qui chaque année parcourent les jardins, dans un véritable périple poétique, sur fond de mythologie et d’humanisme. Du parterre de Latone à celui d’Apollon, de l’Orangerie au bosquet de la Reine, jusqu’à Trianon, dieux, héros de la mythologie et de l’Histoire côtoient les figures allégoriques représentant les tempéraments de l’homme, les genres poétiques, les saisons et les continents. UNE CAMPAGNE DE MECENAT ORIGINALE Altéré par les outrages du temps, ce décor sculpté en marbre blanc fait l’objet d’un vaste programme de restauration , grâce au généreux concours de tous les Mécènes qui ont adhéré à la campagne de mécénat « Adoptez une statue des jardins » lancée par l’Etablissement public du musée et du domaine national de Versailles. Cette campagne rencontre un succès considérable avec plus d’une centaine de statues déjà adoptées. Particuliers, petites et grandes entreprises, associations, collectivités, français et étrangers, participent à ce grand projet contribuant ainsi à la sauvegarde de ce haut lieu du patrimoine mondial qu’est le domaine de Versailles. Aujourd’hui, une nouvelle possibilité vous est offerte : contribuer à la restitution du décor sculpté du parc de Marly , dont les sculptures ont été mises à l’abri au musée du Louvre, en finançant la copie d’une statue. 3 LES ALTERATIONS DE LA STATUAIRE DES JARDINS Une étude détaillée menée par le restaurateur Olivier Rolland a dressé un bilan de l’état de l’ensemble de la statuaire des jardins. Les principales altérations qui menacent la conservation de cet extraordinaire décor sculpté sont : ▪ L’érosion et la légère désagrégation superficielle, dues aux précipitations. ▪ Des désagrégations profondes liées à la présence de plâtre ou de sels très solubles, ou encore, à la présence de gypse produit par l’action de la pollution atmosphérique sur le marbre. ▪ Des fissures d’origines diverses : simple dilatation liée aux variations thermiques, mais aussi chutes d’arbres ou de branches, rouille d’élément en fer… ▪ Des entrées d’eau nombreuses : joints ouverts, fissures, cuvettes, salissures (branches, feuilles, lichens, mousses et dépôts organiques épais). 4 LES CHANTIERS DE RESTAURATION La restauration de la statuaire est effectuée par des restaurateurs diplômés pourvus d’une grande expérience de la statuaire de marbre. Les chantiers se déroulent en atelier pour les bustes et les statues nécessitant une mise à l’abri et une copie, ou sur place pour les autres œuvres ; un échafaudage est alors monté autour de chaque œuvre. LES PHASES DE RESTAURATION Des études préliminaires permettent de dresser un constat en profondeur de l’état de l’œuvre et de déterminer les interventions nécessaires. Une fois choisies les options de restauration, en concertation avec le conservateur en charge des sculptures, on procède aux interventions de conservation préventive devant permettre de laisser les statues sur place (traitements anti-lichen et anti-mousse) et aux opérations de restauration proprement dite (nettoyage et consolidation). Des interventions esthétiques de remplacement des parties manquantes ne peuvent être réalisées que lorsque la lecture de l’œuvre est affectée. Cette dernière opération nécessite de retrouver un marbre le plus proche possible de l’original, ce qui s’avère délicat compte tenu des trois variétés utilisées à Versailles : marbre antique (Grèce), de Carrare (Italie) et de Saint-Béat (France). Certaines statues particulièrement endommagées ou fragiles doivent être mises à l’abri afin de les sauver avant qu’il ne soit trop tard. L’original sera présenté dans un premier temps dans le Château, notamment dans la galerie Basse, située entre la cour de Marbre et les jardins, puis prendra place dans les espaces dévolus à la présentation des sculptures du Château. Une copie remplacera l’original dans les jardins, permettant ainsi de rester fidèle au dessein de Louis XIV. Réalisée d’après une prise d’empreinte directe, la copie, à base de poudre de marbre, est la fidèle reproduction de l’original. LE CALENDRIER DE RESTAURATION Les restaurations effectuées sur place ne peuvent être réalisées que de mi-avril à fin septembre pour des raisons de température et d’humidité : le reste de l’année, les statues sont recouvertes de housses pour être protégées. Le délai de restauration varie en fonction de l’œuvre : de 1 à 2 mois environ et six mois maximum pour la réalisation d’une copie. 5 LES JARDINS DE MARLY LA RENAISSANCE DE LA STATUAIRE Situé à 7 kms au nord-ouest de Versailles, Marly est l’autre réalisation majeure de Louis XIV après Versailles. Il en fit sa résidence de plaisance. Jules Hardouin-Mansart y témoigna de son double talent d’architecte et de jardinier. Le domaine se composait alors d’un château encadré par douze pavillons commandant axes et perspectives. A Marly le Roi attacha toute son attention aux jardins. Le relief permettait divers effets de perspectives et la machine de Marly fournissait aux bassins une abondance d’eau impossible à Versailles. La beauté des eaux, jointes à celle des bâtiments et des jardins , firent du lieu, aux dires des contemporains, « le plus bel endroit du monde » ! Outre Mansart et Le Brun, les meilleurs sculpteurs participèrent à l’enchantement, dont les œuvres sont aujourd’hui visibles dans la cour Marly du musée du Louvre. On retiendra les fameux chevaux des frères Coustou à l’abreuvoir, venus remplacer au XVIIIe la Renommée et le Mercure de leur oncle Coysevox, placés à l’entrée des Tuileries . Marly et ses jardins furent progressivement détruits dès le XVIIIème siècle et ses sculptures déposées dans les Jardins des Tuileries. Aujourd’hui, seule l’esquisse du parc et les fondations du château et de certains pavillons sont encore visibles et plus aucune œuvre originale ne subsiste. Depuis le milieu des années 1980, un programme de reconstitution du parc de l’ancien domaine royal a été engagé et plus d’une vingtaine de statues ont été restituées afin de se rapprocher au plus près de la configuration d’origine des espaces du jardin. Depuis le 1 er janvier 2009, les 53 hectares classés Monuments Historiques du Domaine de Marly sont placés sous la responsabilité de l’Etablissement public du musée et du domaine national de Versailles, les 44 hectares restant du parc étant gérés par l’Office National des Forêts. Dans un souci de préservation et mise en valeur du site, l’Etablissement public de Versailles a confié en 2010 à l’architecte en chef des Monuments Historiques M. Gabor Mester de Paradj l’élaboration d’un schéma directeur de restauration du domaine portant sur le couvert végétal, les murs de soutènement, les bassins, fontaines et dispositifs d’adduction d’eau et la restitution de la statuaire, qui permettra de poursuivre l’effort entamé par le SIVOM des Coteaux de Seine et M. Pierre Lequiller, député des Yvelines, depuis plusieurs années. 6 LES BUDGETS DE RESTAURATION Les budgets de restauration varient en fonction des dimensions et des altérations subies par les sculptures.. On peut établir les moyennes suivantes : De 4 000 € pour la restauration d’un buste à 8 000 € pour la restauration d’un terme et 10 000 € pour une statue. Pour la réalisation de la copie d’une statue devant être mise à l’abri, le coût est estimé entre 40 000 € et 50 000€ et jusqu’à 162 000 € pour les copies des statues de Marly, qui nécessitent un procédé plus complexe. DEVENEZ MÉCÈNE DU PATRIMOINE En participant à la campagne d’adoption des statues des jardins , vous pouvez non seulement bénéficier des dispositions fiscales prévues par la loi du 1e août 2003 relative au mécénat et aux fondations, mais aussi inscrire votre nom près de l’œuvre d’art rendue à elle-même. Vous retrouverez tous les acteurs de la campagne , Mécènes, restaurateurs et conservateurs, lors de la réception au Château qui est organisée en présence du président de l’Etablissement public de Versailles pour fêter cette fructueuse collaboration. Soirée du 30 novembre 2007 Soirée du 14 novembre 2005 7 Soirée du 8 juillet 2009 LES CONTREPARTIES DU MECENAT AVANTAGE FISCAL Pour l’entreprise L’entreprise mécène bénéficie d’une réduction d’impôt de 60% au titre de l’impôt sur les sociétés du montant du don (dans la limite d’un plafond de 0,5% du chiffre d’affaires, avec possibilité de reporter l’excédent – si dépassement du seuil – sur les cinq exercices suivants). Votre mécénat Votre réduction fiscale Le coût réel de votre de 60% mécénat Exemple : 2 400 € 1 600 € 4 000 € (un buste) 6 000 € 4 000 € 10 000 € (une statue) 30 000 € 20 000 € 50 000 € (une copie) Pour le particulier Le particulier bénéficie d’une réduction d’impôt égale à 66% des sommes versées, dans la limite de 20% du revenu imposable. Possibilité de reporter le bénéfice de la réduction sur les cinq années suivantes si le plafond de 20% est dépassé. Votre mécénat Votre réduction fiscale Le coût réel de votre de 66% mécénat Exemple : 2 640 € 1 360 € 4 000 € (un buste) 6 600 € 3 400 € 10 000 € (une statue) 33 000 € 17 000 € 50 000 € (une copie) MENTIONS Le nom du particulier ou de l’entreprise, Mécène d’une œuvre dans sa totalité, figure sur : le cartel de l’œuvre restaurée grâce à son soutien.
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