BURKINA FASO

Public Disclosure Authorized Unité Progrès Justice

Ministère de l’Économie, des Finances et du Développement

Public Disclosure Authorized

PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES AU (PARGFM) ÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷

Public Disclosure Authorized PLAN DE MOBILISATION DES PARTIES PRENANTES (PMPP)

Public Disclosure Authorized

Février 2021

1

Table des matières ÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷ ...... 1 Liste des Cartes ...... 4 Liste de Photos des Consultations Publiques ...... 4 Sigles et Abréviations ...... 5 Définitions des concepts clés ...... 7 INTRODUCTION ...... 9 Description du Projet et de sa zone d’intervention ...... 10 1.1. Contexte et justification ...... 10 1.2 Objectifs du Projet ...... 10 1.3 Composantes et activités du Projet ...... 11 ➢ Composante l : Renforcement du cadre légal et développement institutionnel ...... 11 ➢ Composante 2: Renforcement de la gestion de l'information minière et foncière ...... 11 ➢ Composante 3 : Favoriser l’inclusion et le développement durable ...... 12 ➢ Composante 4 : Gestion du projet et diffusion des connaissances ...... 12 ➢ Composante 5: Contingences, Urgences et Réponses aux Epidémies (CERC) ...... 12 1.4 Zones d’intervention du Projet ...... 12 1.5 Avantages du Projet ...... 26 1.6 Risques, impacts environnementaux et sociaux potentiels du Projet...... 27 1.7 Cadre politique et juridique national de mise en œuvre du PARGFM ...... 30 2. Méthodologie d’élaboration du Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP) ...... 33 2.1. Démarche d’élaboration du PMPP ...... 33 2.2 Atelier d’amendements des rapports provisoires ...... 34 3. RESUME DES ACTIVITES DE MOBILISATION DES PARTIES PRENANTES ...... 35 3.1 Parties prenantes du PARGFM ...... 35 3.2 Résumé des activités déjà engagées ...... 36 4 Identification et analyse des parties prenantes...... 43 4.2 Parties touchées ...... 43 4.3 Autres parties concernées ...... 44 4.4 Individus ou groupes défavorisés ou vulnérables ...... 46 5. Plan de mobilisation des parties prenantes ...... 46 5.1. Objectifs et calendrier du Plan de mobilisation des parties prenantes ...... 46 5.2 Activités envisagées ...... 47 5.3 Stratégie de diffusion de l’information sur la gestion des risques et impacts environnementaux et sociaux ...... 48 5.4 Stratégie proposée pour les consultations ...... 49 5.5 Stratégie proposée pour la prise en compte des points de vue des groupes vulnérables ...... 50 6. Ressources et responsabilités pour mettre en œuvre des activités de mobilisation des parties prenantes ...... 54

2

6.1. Ressources ...... 54 6.2. Fonctions de gestion et responsabilités ...... 55 7. Mécanisme de gestion des plaintes du Projet ...... 55 7.1. Types de plaintes ...... 55 7.2 Examen des plaintes ...... 57 7.3 Procédures traditionales de gestion des plaintes ...... 58 7.4 Les comités locaux ...... 58 7.5 Procédures au niveau de l’UCP ...... 59 8. Actions requises dans le cadre de la mise en œuvre du mécanisme ...... 65 Suivi et établissement des rapports du Plan de Mobilisation des Parties Prenantes ...... 67 Conclusion ...... 71 ANNEXE 1 : LISTES DE PRESENCE DES PARTICIPANTS A L’ATELIER DE CONSULTATION DES PARTIES PRENANTES ...... 73 ANNEXE 2 : PHOTOS CHOISIES POUR LES CONSULTATIONS PUBLIQUES DE PRESENTATION DU PARGFM AUX PARTIES PRENANTES (VOLET MINIER) ...... 154 ANNEXE 3 : PHOTOS CHOISIES POUR LES CONSULTATIONS PUBLIQUES DE PRESENTATION DU PARGFM AUX PARTIES PRENANTES (VOLET FONCIER) ...... 168 ANNEXE 4 : COPIE DE L’ARRÊTÉ N°2020/219/MINEFID/CAB DU 06 JUIN 2020 PORTANT COMITÉ TECHNIQUE CHARGÉ DE LA FORMULATION DU PROJET ...... 154 ANNEXE 5: COPIE DE L’ARRÊTÉ 2020-27/PM/CAB PORTANT CRÉATION DU COMITÉ D’ORIENTATION ET DE SUIVI DE LA FORMULATION DU PROJET ...... 15 ANNEXE 6 : COPIE DE LA LETTRE DE REPONSE PAR LE MINEFID ET DESIGNATION D’UN POINT FOCAL DU PARGFM ...... 161 ANNEXE 7 : FICHE DE RÉCEPTION DE PLAINTES LIÉES AUX EAS/HS ...... 162 ANNEXE 8: LISTES DE PRESENCE DES CONSULTATIONS PUBLIQUES DANS LE CADRE DE L’ACTUALISATION DES INSTRUMENTS DE SAUVEGARDES ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE: PMPP, PGMO ET PEES ...... 167

3

Liste des Cartes

Carte 1:Régions d’intervention du volet foncier du projet ...... 14 Carte 2:Limites des Communes ciblées par le volet foncier du projet ...... 15

Liste des tableaux Tableau 1: Liste des sociétés minières industrielles du Burkina Faso ...... 16 Tableau 2:Evolution des effectifs employés par société minière ...... 17 Tableau 3: l’évolution des titres et autorisations par mode d’exploitation dans les 12 régions du Burkina Faso ...... 18 Tableau 4: Effectif de la population des 13 régions en 2006 ...... 20 Tableau 5: Projections démographiques pour 2015 et pour 2020 au niveau des treize (13) régions ...... 21 Tableau 6: Synthèse des caractéristiques de la zone d’intervention du PARGFM ...... 26 Tableau 7:Synthèse des consultations avec les différentes parties prenantes...... 39 Tableau 8:Stratégie d’information et de consultation des Parties Prenantes suivant le cycle de Projet .... 52 Tableau 9:Mise en œuvre du Mécanisme de Gestion des plaintes ...... 66 Tableau 10: Budget previsionnel de PMPP ...... 70

Liste de Photos des Consultations Publiques

Photo 1: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Centre) ...... 136 Photo 2: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Centre) ...... 136 Photo 3: Atelier de consultation publique/Photo de famille (Région Centre Ouest) ...... 137 Photo 4: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Centre Ouest) ...... 137 Photo 5: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Sud-Ouest) ...... 138 Photo 6: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Sud-Ouest) ...... 138 Photo 7: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Cascades) ...... 139 Photo 8: Atelier de consultation publique /Travaux de groupe en salle (Région Cascades) ...... 139 Photo 9: Atelier de consultation publique/Photo de famille (Région centre Nord) ...... 140 Photo 10: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Centre Nord) ...... 140 Photo 11: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Est) ...... 141 Photo 12: Atelier de consultation publique /Travaux de groupe en salle (Région Est) ...... 141 Photo 13: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Boucle du Mouhoun) ...... 142 Photo 14:Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Boucle du Mouhoun) ...... 142 Photo 15: Atelier de consultation publique/Photo de famille (Région Hauts Bassins) ...... 143 Photo 16: Atelier de consultation publique/travaux en salle (Région Hauts Bassins) ...... 143 Photo 17: Atelier de consultation publique/Photo de famille (Région Centre Sud) ...... 144 Photo 18: Atelier de consultation publique/travaux en salle (Région Centre Sud) ...... 144 Photo 19: Photo 20: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Centre Est) ...... 145 Photo 21: Photo 22: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Centre Est) ...... 145 Photo 23: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Plateau central) ...... 146 Photo 24: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Plateau central) ...... 146 Photo 25: Atelier de consultation publique/Photo de famille (Région Sahel) ...... 147 Photo 26: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Sahel) ...... 147 Photo 27: Atelier de consultation publique /Photo de famille (Région du Nord) ...... 148 Photo 28: Atelier de consultation publique/photo de travaux en salle (Région du Nord) ...... 148

4

Sigles et Abréviations

ABSM : Alliance des Fournisseurs Burkinabé de Biens et Services Miniers AMBF : Association des Municipalités du Burkina Faso AFEMIB : Association des Femmes Travaillant dans le Secteur Minier ANEEMAS : Agence Nationale d'Encadrement des Exploitations Minières Artisanales et Semi mécanisées ASM : Exploitation Minière Artisanale à petite échelle AT : Accident de Travail BM : Banque mondiale BUMIGEB : Bureau des Mines et de Ia Géologie du Burkina CARFO : Caisse Autonome de Retraite des Fonctionnaires CCFV : Commission de Conciliation Foncière Villageoise CEDEAO : Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CES : Cadre Environnemental et Social CNSS : Caisse Nationale de Sécurité Sociale CNT : Conseil National de la Transition DAO : Dossier d’Appel d’Offres DGCM : Direction Générale du Cadastre Minier DGFOMER : Direction Générale du Foncier, de la Formation et de l’Organisation du Monde Rural DGMC : Direction Générale des Mines et Carrières EAS/HS : Exploitations et Abus Sexuels/Harcèlement Sexuel EIES : Etude d’Impact Environnemental et Social ITIE : Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives NES : Norme Environnementale et Sociale NIES Notice d’Impact Environnemental et Social NSDI : National Spatial Data Infrastructure MCA : Millenium Challenge Account MINEFID : Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement MGP : Mécanisme de Gestion des Plaintes MP : Maladies Professionnelles OIT : Organisation Internationale du Travail ONG : Organisation Non Gouvernementale OSC : Organisation de la Société Civile OST : Office de Santé des travailleurs PACOF/GRN : Projet d’appui aux communes rurales de l’ouest du Burkina Faso en matière de gestion du foncier rural et des ressources naturelles PADDSEM : Projet de Développement Durable du Secteur Minier PAP : Personne Affectée par le Projet PASIU : Projet d’Appui au Système d’Information Urbain PDI : Personnes Déplacées Internes PEES : Plan d’Engagement Environnemental et Social PGMO : Procédures de Gestion de la Main d’œuvre PMPP : Plan de Mobilisation des Parties Prenantes POS : Plan d’Occupation des Sols PRD : Plan Régional de Développement RAF : Réorganisation Agraire et Foncière

5

RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitation SDAU : Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme SFR : Service Foncier Rural SIF : Système d'Information Foncière SIG : Système d’Information Géographique SST : Santé et Sécurité au Travail UGP : Unité de Gestion du Projet UNFPA : Fonds des Nations Unies pour la Population VBG : Violences Basées sur le Genre VCE : Violences Contre les Enfants

6

Définitions des concepts clés

Abus sexuel: On entend par « abus sexuel » toute atteinte sexuelle commise avec force, contrainte ou à la faveur d’un rapport inégal, la menace d’une telle atteinte constituant aussi l’abus sexuel (UNFPA, année non précise, Prise en charge de la violence basée sur le genre dans les situations d’urgence, guide de la formation en ligne, annexe 4).

Autres parties concernées : L’expression « autres parties concernées » désigne tout individu, groupe ou organisme ayant un intérêt dans le Projet, soit en raison de son emplacement, de ses caractéristiques ou de ses effets, soit pour des questions d’intérêt public. Il peut s’agir notamment d’organismes de réglementation, d’autorités publiques, de représentants du secteur privé, de la communauté scientifique, des universités, des syndicats, des organisations féminines, d’autres organisations de la société civile et de groupes culturels (NES 10, Banque mondiale, version numérique, publiée en juin 2018, page 2, note d’orientation 5.2).

Bénéficiaires : Les bénéficiaires d’un projet sont les personnes qui tireront directement profit des activités mises en œuvre dans le cadre du projet. Il s’agit des personnes directement ciblées par les interventions du projet (Consultant).

Exploitation sexuelle: L’expression « exploitation sexuelle » désigne le fait d’abuser ou de tenter d’abuser d’un état de vulnérabilité, d’un rapport de force inégal ou de rapports de confiance à des fins sexuelles, y compris mais non exclusivement en vue d’en tirer un avantage pécuniaire, social ou politique. Certains types de « prostitution forcée » peuvent également entrer dans cette catégorie (UNFPA, Prise en charge de la violence basée sur le genre dans les situations d’urgence, guide de la formation en ligne, annexe 4, année non précise).

Harcèlement sexuel : Avances sexuelles importunes, demandes de faveurs sexuelles et tout comportement verbal ou physique de nature sexuelle (Comité permanent interorganisations, 2015, Directives pour l’intégration d’interventions ciblant la violence basée sur le genre dans l’action humanitaire : réduction des risques, promotion de la résilience et aide au relèvement).

Mécanisme de gestion des plaintes : Un mécanisme de gestion des plaintes est un système ou un processus accessible et ouvert à tous qui sert à prendre acte en temps utile de plaintes et de suggestions d’améliorations à apporter au Projet, et à faciliter le règlement des problèmes et des réclamations liées au Projet. Un mécanisme efficace de gestion des plaintes propose aux parties touchées par le Projet des solutions qui permettront de corriger les problèmes à un stade précoce. (NES 10/Banque mondiale,

7

version numérique, note d’orientation 26.1, publiée en juin 2018, page 8).

Parties touchées par le Projet : L’expression « parties touchées par le Projet » désigne les personnes susceptibles d’être affectées par le Projet en raison de ses effets réels ou des risques qu’il peut présenter pour le milieu physique, la santé, la sécurité, les pratiques culturelles, le bien-être ou les moyens de subsistance de ces personnes. Il peut s’agir de particuliers ou de groupes, y compris les populations locales (NES 10/Banque mondiale, version numérique, publiée en juin 2018, note d’orientation 5.1, page 2).

Partie prenante : Selon le CES de la Banque mondiale (NES 10/Banque mondiale, version numérique, publiée en juin 2018, note d’orientation 5.1, page 2) le terme «partie prenante» désigne les individus ou les groupes qui : a) sont ou pourraient être touchés par le projet (les parties touchées par le projet); et b) peuvent avoir un intérêt dans le projet (les autres parties concernées).

Personnes défavorisées ou vulnérables : L’expression « défavorisé ou vulnérable » désigne des individus ou des groupes d’individus qui risquent davantage de souffrir des effets du Projet et/ou sont plus limités que d’autres dans leur capacité à profiter des avantages d’un Projet. Ces individus ou ces groupes sont aussi susceptibles d’être exclus du processus général de consultation ou de ne pouvoir y participer pleinement, et peuvent de ce fait avoir besoin de mesures et/ou d’une assistance particulière. A cet égard, il faudra tenir compte de considérations liées à l’âge, notamment des personnes âgées et des mineurs, y compris dans les cas où ceux-ci peuvent être séparés de leur famille, de leur communauté ou d’autres individus dont ils dépendent (CES/Banque mondiale, publiée en juin 2018, note d’orientation N°11, note de bas N°2, page 4).

Violences Basées sur le Genre : « La violence basée sur le genre est un terme regroupant tous les actes infligés à une personne contre son gré. Elle est fondée sur les différences sociales (genre) entre hommes et femmes. Les actes de VBG violent un certain nombre de droits de l’Homme fondamentaux protégés par des textes et des conventions internationales. Un grand nombre, mais pas toutes les formes de VBG sont illégales et considérées comme des actes criminels au regard des législations et politiques nationales. » (Directives IASC en vue d'interventions contre la violence basée sur le sexe dans les situations de crise humanitaire, 2005).

8

INTRODUCTION Le Burkina Faso, est un pays qui connait une démographie galopante, un nombre important de promoteurs immobiliers et une croissance des activités minières ces dernières années. Cela favorise l’occupation des terres agricoles par les exploitants miniers et l'accélération de l'urbanisation. Le nombre d'habitants vivant dans les centres urbains est passé de 1,2 million en 1990 à 5,7 millions en 2016 (Note conceptuelle, PARGFM, 2020). Les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, abritent environ 60% de la population urbaine du pays. Quant à l’exploitation artisanale de l’or, elle est très rependue dans le pays et est une activité très productive et essentielle pour l'économie des zones rurales. Malheureusement, ce secteur est peu contrôlé malgré les efforts de l’Agence Nationale d'Encadrement des Exploitations Minières Artisanales et Semi mécanisées (ANEEMAS) et l'absorption des terres rurales par les villes est un processus informel, souvent au détriment des ménages les plus vulnérables, avec un impact négatif sur la cohésion sociale. A cela s’ajoute, le faible niveau d'enregistrement des terres au Burkina Faso, leur coût élevé, l’inaccessibilité géographique des services de gestion foncière, la fourniture de services de vulgarisation, notamment dans le domaine des géosciences, la promotion de technologies de traitement respectueuses de l'environnement et l'octroi de licences constituent les principaux goulots d’étranglement de la chaine de gestion foncière et minière. Cela est en partie dû à la faible application des textes, la faiblesse ou l’inadaptation des dispositifs législatifs, réglementaires et institutionnels, jusque-là en vigueur. Pour faire face à ces différentes contraintes, le Burkina Faso a sollicité et obtenu un appui de la Banque mondiale pour l'accompagner dans l'élaboration et la mise en œuvre du Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM). Ainsi, pour se conformer à la réglementation nationale et aux Normes Environnementales et Sociales (NES) de la Banque mondiale, le Projet doit élaborer un certain nombre d’instruments de sauvegardes environnementale et sociale dont le présent Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP). Rédigé dans le cadre de la préparation dudit Projet, le PMPP a les objectifs suivants : • Établir une approche systématique de mobilisation des parties prenantes qui permettra au Gouvernement du Burkina Faso de bien identifier ces dernières et de nouer et maintenir avec elles, en particulier les parties touchées par le projet, une relation constructive ; • Évaluer le niveau d’intérêt et d’adhésion des parties prenantes et permettre que leurs opinions soient prises en compte dans la conception du projet et sa performance environnementale et sociale ; • Encourager la mobilisation effective de toutes les parties touchées par le projet pendant toute sa durée de vie sur les questions qui pourraient éventuellement avoir une incidence sur elles et fournir les moyens d’y parvenir ; • S’assurer que les parties prenantes reçoivent en temps voulu et de manière compréhensible, accessible et appropriée l’information relative aux risques et effets environnementaux et sociaux du projet ; • Doter les parties touchées par le projet de moyens leur permettant aisément d’évoquer leurs 9

préoccupations et de porter plainte, et au Gouvernement du Burkina Faso d’y répondre et de les gérer.

10

Description du Projet et de sa zone d’intervention 1.1. Contexte et justification 1. L'accélération de l'urbanisation au Burkina Faso a entraîné une pression accrue sur les terres rurales à la périphérie des villes et une spéculation foncière active. En effet, le nombre d'habitants vivant dans les centres urbains est passé de 1,2 million en 1990 à 5,7 millions en 2016. Ouagadougou et Bobo- Dioulasso, abritent à elles deux, 60% de la population urbaine et l'urbanisation est parmi les plus rapides d'Afrique (Note conceptuelle, PARGFM, 2020). 2. A ces difficultés foncières, s’ajoute la présence de l’or avec son corolaire d’impact dans les 12 régions du pays à l’exception de la Région du Centre. Cet état de fait favorise la prolifération des sites d’orpaillage qui sont souvent des sources de conflits et de dégradation des sols et de l’environnement. Le pays enregistre une hausse de production depuis quelques années. En effet, suivant les données statistiques de la Direction Générale des Mines et de la Géologie (DGMG), la production de l’or est passée de 33 tonnes d’or en 2013 à 52,6 tonnes en 2018 et de 52,4 à 183,4 pour la production du zinc les mêmes années. Par contre, la production du manganèse est pratiquement nulle depuis l’année 2012. L’orpaillage est pratiqué dans les 12 régions du pays et est l’une des causes de la diminution des terres agricoles et pastorales.

3. Du reste, les terres périurbaines sont au centre des enjeux fonciers exacerbés par les gains substantiels qui permettent sa transformation en lots résidentiels. L'absorption des terres rurales par les villes est un processus à dominante informelle, souvent au détriment des ménages les plus vulnérables, avec un impact potentiellement négatif sur la cohésion sociale. Le faible niveau d'enregistrement des terres au Burkina Faso, leur coût élevé, l’inaccessibilité géographique des services d'administration de terres constituent les principaux goulots d’étranglement de la chaine de gestion foncière et minière.

4. C’est pour lever ces contraintes que le Gouvernement prépare le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM), avec l’appui technique et financier de la Banque mondiale. 1.2 Objectifs du Projet 5. L’Objectif de Développement du Projet (ODP) est de renforcer les capacités des institutions clés qui gèrent les secteurs foncier et minier, et favoriser l'inclusion dans le partage de leurs bénéfices. 6. La réforme de l'administration foncière et minière est un programme à long terme, dont le projet n'est que la phase initiale. Au cours de la période de mise en œuvre de six ans, le projet renforcera les bases d'une administration foncière fonctionnelle, performante et

10

moderne au Burkina Faso en : (i) révisant le cadre juridique existant par la mise en cohérence des textes fonciers, des procédures et des normes ; (ii) menant des campagnes de sensibilisation pour diffuser les textes, susciter l’engouement des citoyens afin d’obtenir leur adhésion au processus de sécurisation foncière, (iii) formalisant les droits fonciers de l’Etat, des collectivités territoriales et des particuliers ; (iv) modernisant les institutions de gestion foncière à tous les niveaux (national, régional et communal) aussi bien en zones urbaine que rurale et (v) promouvant l'enregistrement systématique des terres dans certaines zones.

1.3 Composantes et activités du Projet 7. Le projet sera mis en œuvre à travers cinq (05) composantes dont trois (03) spécifiques :

➢ Composante l : Renforcement du cadre légal et développement institutionnel 8. L'objectif de ce volet est de clarifier et de rendre plus inclusif le cadre juridique régissant le foncier et l'exploitation minière, d'accroître la capacité des institutions à mettre en œuvre des réformes juridiques, à superviser les politiques et à fournir des services, et d'améliorer la coordination interinstitutionnelle et le partage d'informations pour une plus grande transparence, efficacité et efficience des politiques. Ce volet soutiendra la révision et la rédaction de nouveaux instruments juridiques, l'opérationnalisation des structures institutionnelles, la fourniture d'infrastructures et d'équipements aux institutions, la préparation et l'exécution de programmes de renforcement des capacités, ainsi que l'élaboration des programmes/schémas de coordination interinstitutionnelle.

➢ Composante 2: Renforcement de la gestion de l'information minière et foncière 9. L'objectif de ce volet est de moderniser les systèmes de gestion de l'information dans les domaines foncier et minier et de renforcer la sécurité du régime foncier par le renforcement des capacités et l'enregistrement systématique des droits fonciers. Cette composante soutiendra la production de cartes de base cadastrales, le développement d'un nouveau système d'information foncière, la modernisation du cadastre minier, la collecte de données géographiques, le renforcement des capacités pour soutenir l'enregistrement des terres, et l'enregistrement et l'attribution de titres de propriété foncière.

10. Ainsi, la Composante 2 appuiera l'élaboration d'un dialogue sur les politiques, axé sur le cadre juridique, réglementaire et institutionnel. Elle appuiera également le renforcement des capacités nécessaires pour relever le défi à long terme de fournir des services d'administration foncière et minière.

11

➢ Composante 3 : Favoriser l’inclusion et le développement durable 11. L'objectif de ce volet est de promouvoir la transparence et la participation à la gestion des terres et des ressources minières, ainsi que de contribuer à des alternatives durables pour le développement des communautés. Le volet soutiendra la participation des parties prenantes au dialogue sur la politique foncière et à l'enregistrement des droits fonciers, les mécanismes de transparence dans la gestion des ressources minières, la fourniture de contenu local pour les opérations minières, les alternatives pour améliorer les moyens de subsistance de la population participant à l’Exploitation Minière Artisanale à Petite Échelle (en anglais artisanal and small-scale gold mining (ASM), l'autonomie fiscale des municipalités pour soutenir la décentralisation, et les instruments et stratégies de planification de l'utilisation des terres pour promouvoir une gestion territoriale durable.

➢ Composante 4 : Gestion du projet et diffusion des connaissances 12. Cette composante couvre les coûts de gestion du projet, y compris les coûts de fonctionnement de l'institution de mise en œuvre, le suivi et l'évaluation ainsi que la diffusion des résultats et des leçons tirées de la mise en œuvre du projet. Elle comprend les sous-composantes suivantes ; i) la gestion et la coordination des projets (ii) le suivi et l’évaluation ; et (iii) la diffusion des connaissances.

➢ Composante 5: Contingences, Urgences et Réponses aux Epidémies (CERC) 13. Cette composante qui concerne l’intervention d'urgence contingente dans le cadre du projet conformément à la politique de financement des projets d'investissement de la Banque mondiale, paragraphes 12 et 13, est prévue pour les situations de besoin urgent d'assistance. Cela permettra une réaffectation rapide des recettes du projet en cas de catastrophe naturelle ou d'origine humaine ou de crise qui a causé ou est susceptible de causer un impact économique et/ou social négatif majeur. Pour déclencher cette composante, le Gouvernement doit déclarer une situation d'urgence ou fournir une déclaration de fait justifiant la demande d'activation du financement d'urgence.

1.4 Zones d’intervention du Projet 14. Le PARGFM concerne deux domaines que sont le foncier et les mines. Le volet foncier concerne quatre (4) régions et implique 71 communes tandis que le volet minier va concerner toutes les régions et ses communes. Quatre antennes régionales concernant le volet foncier, seront créées à Ouagadougou et Bobo Dioulasso auprès des Directions des Guichets Uniques du Foncier et à Dédougou et auprès des Directions Régionales des Impôts.

12

➢ Situation géographique 15. Le Burkina Faso ou « Pays des hommes intègres » est situé au cœur de l’Afrique Occidentale, et s’étend sur une surface de 274 200 km². La population du pays est estimée à 21 510 181 habitants (INSD, projections 2007-2020) et la capitale est Ouagadougou. Le pays partage ses frontières avec le Mali, le Niger, le Bénin, le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire.

16. Le Projet sera mis en œuvre dans les 13 régions du Burkina Faso à savoir la Boucle du Mouhoun, le Centre, le Centre-Ouest et les Hauts Bassins pour le volet foncier et dans les régions du Plateau Central, la Boucle du Mouhoun, le Centre, le Centre Est, le Centre-Ouest, l’Est, le Sahel, le Centre- Nord, le Nord, les Cascades, le Sud-Ouest, le centre Sud et les Hauts Bassins pour le volet minier.

➢ Description sommaire des régions concernées par le PARGFM 17. Le Burkina Faso fait une superficie de 274 200 Km2 reparties entre treize (13) régions et décomposées en quarante-cinq (45) provinces. 18. Le sous-secteur foncier du PARGFM concerne les régions de la Boucle du Mouhoun (47 communes et 1042 villages, 34 497 km2 soit 12,50% du territoire national), du Centre Ouest (34 communes rurales qui sont constituées de 556 villages, 21 891 km² soit 8% du territoire national), des Hauts Bassins (33 communes dont 3 urbaines, 478 villages et 25 479 Km2 soit 9,3 % du territoire national) et du centre (6 communes rurales, 1 commune urbaine et 238 secteurs ou villages rattachés, 2 857 km² soit 1,05 % de la superficie du territoire national). 19. Le sous-secteur des mines couvre toute l’étendue du territoire en dehors du centre où il ne sera réalisé que des infrastructures et technologies de modernisation et de développement des activités du domaine. En plus des quatre régions du sous-secteur foncier, toutes les communes sont concernées et l’exploitation artisanale y est pratiquée. Il s’agit des régions des cascades d’une superficie de 934 km2 soit 3,6 % du territoire national avec l’existence d’une mine industrielle (Wahgnon Gold) et d’un bureau ANEEMAS, du centre Est qui occupe une superficie de 11 811 km2 soit 4,31% du territoire national avec l’existence de Nantou Gold comme mine industrielle, du Sud Ouest d’une superficie de 16 202 km2 où se localise Ampella Mining et des representations de bureaux ANEEMAS à Batié, Dano, Diebougou et Gaoua. Nous notons également le plateau central d’une superficie de 8 545 km2 couvert par les activités du sous secteur minier, le Nord d’une superficie de 16 207 km2 avec Riverstone Karma Gold comme mine industrielle et un bureau ANEEMAS à Ouahigouya pour l’encadrement des orpailleurs. du Centre Nord d’une superficie de 19 840

13

km2. Quant au Centre Nord, elle s’étend sur une superficie de 19 840 km2 et est la première région en termes de nombre de permis d’exploitation industrielle (Annuaire statistique 2019 du Ministère des mines et des carrières, aout 2020) avec les mines de TAPARKO et de Bissa Gold. La région du Sahel, d’une superficie de 35 350 km2 est la première zone en termes de production minière (Annuaire statistique 2019 du Ministère des mines et des carrières, aout 2020) avec l’existence de la plus grande mine qu’est Essakane SA. Celle de l’Est fait une superficie de 46 694 km2, soit 17% du territoire national avec l’existence de Boungou Gold comme mine industrielle. Enfin nous notons la région du Centre Sud d’une superficie de 11 321 km2 avec l’existence de Youga Gold et un bureau ANEEMAS à Réo pour l’encadrement des orpailleurs.

La carte 1 présente les limites des régions administratives d’intervention du volet foncier du projet.

Carte 1:Régions d’intervention du volet foncier du projet

La carte 2 ci-après présente les limites des Communes ciblées par le volet foncier du PARGFM.

14

Carte 2:Limites des Communes ciblées par le volet foncier du projet

20. Au nombre des sociétés minières dans les 12 régions nous notons en 2019 la société ESSAKANE SA qui emploie 2488 personnes dans le Sahel suivi de WAHGNION Gold 1467 personnes dans les cascades, de BISSA Gold avec 1267 personnes dans le Centre Sud, de ROXGOLD avec 1252 personnes dans la Boucle du Mouhoun, de RIVERSTONE KARMA avec 1196 personnes, de HOUNDE Gold avec 1062 personnes dans la Boucle du Mouhoun et de SEMAFO, TAPARKO, SOMITA, OREZONE, Burkina Mining Company (BMC), NANTOU, SEMAFO Boungou, BOUERE DOHOUN et NETIANA (Annuaire statistique 2019 du Ministère des mines et des carrières, aout 2020).

21. Avec quatorze mines industrielles en exploitation, le Burkina table sur une production de 60 tonnes en 2020 et se positionne à la quatrième place dans le continent après le Ghana, l’Afrique du Sud et le Soudan.

15

Tableau 1: Liste des sociétés minières industrielles du Burkina Faso

N Mine Situation Géographique Date de mise Substanc ° en es exploitation 1 SOMITA Taparko – Bouroum (Namen- N/A Or tenga) N/A 6 ESSAKANE Essakane (Oudalan) 7/10/2007 Or 2 BMC Youga (Boulgou) 16/05/2008 Or 3 SEMAFO Wona-FobiriMana (Balé) 30/06/2008 Or 4 KALSAKA Kalsaka (Yatenga) N/A Or 5 SMB INATA (Soum) 8/04/2010 Or 13 Komet GuiroBayildiaga (Seno) 2011 Or Ressources SA 7 BISSA GOLD Bissa (Bam) 17/01/2013 Or 8 NANTOU Perkoa (Sanguié) 19/01/2013 Zinc Mining 9 Riversto Namissiguima (Yatenga) N/A Or ne Karma SA 11 Roxgold Bagassi (Balé) 7/07/2016 Or Gold Sanu SA 10 Houndé Houndé (Tuy) 9/12/2017 Or Gold Operations 12 Netiana Nétiana (Nahouri) 9/12/2017 Or Mining SA 14 Wahgnion Niankorodougou (Cascades) Fin 2019 Or Gold Operations Source : Adapté par le Consultant OUATTARA F, février 2021

16

Tableau 2:Evolution des effectifs employés par société minière

Mines Nombre Nombre Nombre d’employ d’employ d’employers ers en ers en en 2019 2017 2018 SOCIETE DES MINES 636 636 704 DE TAPARKO (SOMITA-SA) BURKINA 897 894 477 MINING COMPANY (BMC) ESSAKANE SA 2 288 2 430 2 488

NANTOU MINING 326 741 340

SEMAFO Boungou SA - - 285

SEMAFO BF (Mana) 770 739 771

RIVERSTON KARMA 1684 1 684 1196

NETIANA MINING 125 125 1 8 GUIRO KOMET.SA 199 199 ND

BISSA GOLD 1 256 1 256 1267

ROXGOLD SANU.SA 820 423 1252

HOUNDE 470 1072 1 062

WAHGNION - 457 1467 GOLD OPERATIONS SOMISA - - 621

OREZONE - - 617

BOUERE DOHOUN - - 5 GOLD OPERATIONS SA 0 Source : Direction générale des mines et de la géologie

22. Pour l’évolution du nombre de permis par substance nous notons une baisse de 2017 à 2019 passant de 117 ; 85 et 79 pour l’or ; de 2 ; 1 et 0 pour le manganèse et pour le zinc il est constant pour le nombre 1 permis depuis 2010 (Annuaire statistique 2019 du Ministère des mines et des carrières, aout 2020)

17

Le tableau suivant donne les informations sur l’évolution des titres miniers et autorisations par mode d’exploitation dans les 12 régions du Burkina Faso

Tableau 3: l’évolution des titres et autorisations par mode d’exploitation dans les 12 régions du Burkina Faso

Mode Nombre en Pourcentage Variation Variation d’exploitation 2019 e 2019/2010 2019/2018 n 2019 Artisanal 28 35% -19,6% -7% Sémi mecanisé 26 32% 13,6% -19% Industriel 26 33% 19,4% 4% (Annuaire statistique 2019 du Ministère des mines et des carrières, aout 2020)

23. Ce tableau donne beaucoup d’informations sur l’évolution des modes d’exploitation minière au Burkina Faso. En effet, le mode d’exploitation artisanal est le mode le plus répandu en 2019 (35% des trois modes) au regard du nombre d’autorisations délivrées. Ce nombre a connu une baisse significative comparativement à 2010 de -19,6%. Le mode industriel vient en deuxième position avec une variation positive de 19,4% (2019-2010). Il montre l’importance du mode d’exploitation artisanal qui mérite d’être mieux valorisé car pourvoyeur d’emplois et de revenus pour les populations des communes rurales qui en font leur principale activité surtout pendant la saison sèche.

18

Carte 4: Évolution des titres et autorisations par mode d’exploitation dans les 12 régions du pays

➢ Caractéristiques socio-démographiques des zones du sous projet foncier du PARGFM 24. Selon le Récensement Général de la Population et de l’Habitation, le Burkina Faso comptait en 2006, 14 017 262 habitants dont 6 768 739 hommes et 7 248 523 femmes. Quant aux treize (13) régions du pays, leur population est présentée dans le tableau 1 ci-après, pour la même année.

19

Tableau 4: Effectif de la population des 13 régions en 2006

20 Régions 06 Masculin Féminin Total Boucle 714 342 728 1 442 749 d 407 u Mouhoun Cascades 261 368 270 531 808 440 Centre 867 860 1 727 390 010 380 Centre Est 529 602 1 132 016 333 683 Centre Nord 565 636 1 202 025 986 039 Centre-Ouest 546 825 639 1 186 566 741 Centre Sud 302 859 338 641 443 584 Est 594 868 617 1 212 284 416 Hauts-Bassins 726 229 743 1 469 604 375 Nord 554 692 631 1 185 796 104 Plateau Central 324 588 371 696 372 784 Sahel 481 375 487 968 442 067 Sud-Ouest 299 264 321 620 767 503 Total Zone 6 768 739 7 248 523 14 017 262 du Projet INSD, RGPH, 2006

25. Les projections faites pour l’année 2020 indiquent que le Burkina Faso compte plus de 21,5 millions d’habitants (INSD, projections 2007-2020), dont 10 395 705 hommes et 11 114 476 femmes.

26. La zone d’étude concentre toutes les régions du pays. En effet, la région du Centre qui abrite la capitale politique du pays renferme environ 14 % de l’ensemble de la population du Burkina Faso. Elle est suivie des régions des Hauts-Bassins (11 %), de la Boucle du Mouhoun (10%), de la région de l’Est (8,79 %); de la région du centre nord (8,57 %); de la région du Centre-Ouest 8 %, du Centre Est, du Sahel, du plateau central, du Centre Sud, du Sud Ouest et enfin des Cascades.

Le tableau 2 fournit les données qui illustrent l’évolution démographique dans la zone du projet. 20

Tableau 5: Projections démographiques pour 2015 et pour 2020 au niveau des treize (13) régions

20 Régions 20 Masculin Féminin Total Boucle 1 030 829 1 055 504 2 086 333 d u Mouhoun Cascades 428 066 452 880 686 620 Centre 1 547 976 1 532 399 3 080 375 Centre Est 801 903 1 704 810 071 739 Centre Nord 841 946 787 082 048 034 Centre-Ouest 801 142 936 1 737 197 055 Centre Sud 433 475 486 919 681 206 Est 928 308 963 1 891 813 505 Hauts-Bassins 1 136 285 1 161 211 2 297 496 Nord 803 569 920 1 724 065 496 Plateau Central 466 518 535 1 002 106 588 Sahel 736 822 744 1 481 543 721 Sud-Ouest 440 596 476 916 994 398 Total 10 395 705 11 114 476 21 510 181 Source : INSD, Projections démographiques de 2007 à 2020 par région

27. Les principales langues majoritairement parlées dans le pays sont le Mooré, le Fulfuldé/peulh, le Dioula/Bambara, le San/Samo, le Bobo, le Sénoufo, le Gouroussi, le lyelé, le Dafing, etc.

➢ Activités socio-économiques et niveau de pauvreté 28. De façon générale, les activités agricoles occupent environ 80% de la population du Burkina Faso et concernent les cultures vivrières (mil, maïs, sorgho, riz) et les cultures de rentes (coton, arachide, sésame, etc.). L’agriculture pratiquée par les populations est essentiellement une agriculture de subsistance, caractérisée par les techniques traditionnelles avec l’utilisation de peu d’intrants agricoles. La seule culture qui bénéficie de techniques plus modernes est celle du coton, encouragée et soutenue par une volonté politique. La deuxième activité pratiquée par les populations est l’élevage. Cependant, la pratique de ces deux activités principales sur les mêmes espaces est source

21

de conflits récurrents entrainant parfois des pertes en vies humaines. D’autres activités non moins importantes que sont l’artisanat à travers la poterie, la vannerie et la pêche sont pratiquées par les populations. L’exploitation minière occupe une place importante pour les populations des localités. Le mode d’exploitation le plus rependu est celui artisanal communément appelé l’orpaillage.

22

C’est une activité souvent associée aux activités agricoles et surtout en saison sèche dans les habitants des villages.

29. Outre ces activités, la filière aurifère du Burkina Faso a vu sa production croître de plus de 15 % entre 2017 et 2018. En effet, quatrième producteur d’or du continent derrière, le Ghana, l’Afrique du Sud, et le Soudan, le Burkina est l’un des pays où les activités minières sont aujourd’hui les plus dynamiques. A titre d’exemple, en 2018, le secteur minier a représenté 10,6 % du PIB (contre 11,4 % en 2017) et 71 % des recettes d’exportation du pays, soit 1 308 milliards de F CFA (Jeune Afrique, 7 mai 2019). De plus, le pays compte également de nombreux sites d’exploitation artisanale de l’or.

30. Pour ce qui concerne les industries et autres activités manufacturières, elles sont développées dans les centres urbains tels que Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Ouahigouya, Banfora, Koudougou, Dédougou, etc. Les services administratifs sont aussi concentrés dans ces centres urbains.

31. De manière générale, l’orpaillage est pratiqué dans chaque région en dehors du centre et cette activité apporte d’importants revenus aux acteurs concernés. A cette source, s’ajoute les fonds reversés par les sociétés minières aux communes concernées au titre des taxes et obligations sociétales des entreprises pour le développement local.

32. Quant aux productions agricoles, la Boucle du Mouhoun fait partie des principales régions productrices de coton dans le pays. A cet égard, plusieurs ménages de la région (31,3% des ménages) y tirent une grande partie de leurs revenus. Les cultures vivrières et maraîchères sont aussi largement pratiquées dans la région.

33. De par sa position géographique, la région des Hauts-Bassins et en l’occurrence Bobo- Dioulasso a toujours constitué une véritable plaque tournante en matière de transport international et national des personnes et des biens particulièrement les produits agricoles. La région des Hauts Bassins renferme également des activités industrielles et artisanales importantes. En effet, plusieurs unités de production de biens ou de services marchands y sont implantées.

34. Le secteur d’activité le plus représenté dans la région du Centre-Ouest est le secteur primaire (agriculture, élevage, pêche, exploitation des ressources naturelles) qui occupe 88,7 % de la population ; viennent ensuite les secteurs tertiaire (Commerce, transport, restauration) : 8,8 % et secondaire (industries, construction) : 2,5 % des actifs occupés.

23

35. La région du Centre est le principal pôle économique et administratif du Burkina Faso. Elle abrite la majorité des unités industrielles et résidences hôtelières. L’agriculture et l’élevage y sont pratiqués dans une moindre mesure par rapport aux autres régions de la zone d’étude.

36. Selon les données fournies par l’Enquête Multisectorielle Continue (EMC), l’incidence de la pauvreté qui est la proportion des pauvres dans la population au niveau national, est de 40,1% au Burkina Faso. Ces résultats nationaux des indicateurs de la pauvreté cachent des disparités énormes entre d’une part le milieu urbain où la pauvreté est nettement moins massive, et le milieu rural qui concentre plus de neuf pauvres sur dix (92% des pauvres vivent en milieu rural) et d’autre part entre les treize régions administratives du pays. L’EMC révèle une pauvreté à dominance rurale avec une incidence de pauvreté en milieu rural de 47,5% contre 13,7% en milieu urbain. Parmi les régions abritant le plus de pauvres figurent la Boucle du Mouhoun (59,7%) et le Centre-Ouest (51,7%).

37. Deux modes de gestion coexistent dans les régions du projet, surtout dans les zones rurales et péri- urbaines. En effet, outre la procédure légale d’acquisition de terres, il y a le mode de gestion traditionnel où la terre est gérée par les chefs coutumiers. En dehors de la procédure légale qui confère un titre de propriété, les principaux modes d’accès sont l’héritage et l’emprunt. Les jeunes peuvent accéder à la terre par donation ou par héritage. Quant aux femmes des agriculteurs, elles sont sous le couvert de leur maris et ont accès à la terre mais ne peuvent prétendre à aucun droit foncier. En effet, dans les communes rurales et villages, les principaux modes d’accès à la terre sont l’héritage et l’emprunt. Il existe un mode de transactions foncières par location qui est une forme déguisée de prêt à court terme, généralement appliqué aux migrants agricoles et aux femmes. La femme locatrice du lopin de terre l’exploite temporairement sous le couvert de son mari ou d’un propriétaire terrien car selon certaines traditions des villages, la femme ne peut prétendre à une possession de terre sans l’aval de son mari. En effet, la tradition veut que la terre revienne à l’homme qui à son tour permette à sa femme son exploitation. Cela constitue une forme de ségrégation qui nécessite d’être prise en compte pour permettre un accès libre et égal pour tous.

38. Dans les zones du projet, coexistent deux modes principaux de gestion du foncier que sont le traditionnel et celui régi par la loi n° 034-2012/an du 02 juillet 2012 portant réorganisation agraire et foncière (RAF). Seule la procédure légale d’acquisition de la terre confère un titre de propriété. En dehors de ces deux modes d’accès à la terre, un autre, peu répandu repose sur le prêt de la terre. Ce mode est généralement constaté chez les migrants qui sont soumis au respect des us et coutumes locales de la région concernée. Ces prêts peuvent faire l’objet d’une contrepartie monétaire et dans certains cas sont considéré comme un moyen de régulation des rapports sociaux locaux et d’organisation d’alliances familiales et inter villageoises.

24

39. Quant au volet minier, trois modes d’exploitation minières sont pratiqués dans le pays. Il s’agit de l’exploitation artisanale, semi-mécanisée et industrielle. L’évolution du nombre de permis et d’autorisations par mode d’exploitation des substances de mines donne pour les exploitations artisanaux 61 permis en 2O17, 30 permis pour 2018 et 28 permis pour 2019. Pour le domaine semi- mécanisé, le nombre de permis varie respectivement pour les mêmes périodes de 33, 32 et 26. Quant au domaine industriel, le nombre de permis est de 26, 25 et 26 pour les périodes indiquées (Annuaire statistique 2019 du Ministère des mines et carrières, aout 2020).

➢ Aspects liés au genre 40. De manière générale au Burkina Faso, et de façon particulière dans les régions concernées par le projet, les femmes s’occupent des tâches ménagères, des soins donnés aux enfants ainsi qu’aux autres membres de la famille et sont impliquées dans les activités productives telles que l’agriculture et l’élevage. Elles sont parfois impliquées dans les activités d’orpaillage afin de subvenir aux besoins des enfants. Ces dernières mènent également des activités génératrices de revenus (petite restauration, exploitation et transformation de Produits Forestiers Non ligneux, qui leur procurent de revenus et leur permettent de contribuer aux charges de leurs ménages). Les principales contraintes rencontrées par les femmes sont leur faible niveau d’instruction et d’alphabétisation, le faible accès aux équipements, à la terre, aux crédits, au renforcement des capacités

.

41. Le tableau 3 ci-après fait la synthèse des principales données sur les différentes régions d’intervention du projet :

25

Tableau 6: Synthèse des caractéristiques de la zone d’intervention du PARGFM

Superfic Régions ie Populatio Hommes Femme %_ %_ NB n s H F com km² Boucle du 34 497 2 086 333 1 030 829 1 055 49,41 50,59 47 Mouhoun 504 Cascades 934 880 686 428 066 452 620 48,61 51,39 17 Centre 2 826,28 3 080 375 1 547 976 1 532 50,25 49,75 7 399 Centre Est 11 811 1 704 810 801 071 903 739 46,99 53,01 30 Centre Nord 19 840 1 787 082 841 048 946 034 47,06 52,94 26 Centre-ouest 21 853 1 510 975 696 073 814 902 46,07 53,93 38 Centre Sud 11 321 919 681 433 475 486 206 47,13 52,87 19 Est 46 694 1 891 813 928 308 963 505 49,07 50,93 27 Hauts-Bassins 25 479 2 297 496 1 136 285 1 161 49,46 50,54 33 211 Nord 16 207 1 724 065 803 569 920 496 46,61 53,39 31 Plateau 8 545 1 002 106 466 518 535 588 46,55 53,45 20 Central Sahel 35 350 1 481 543 736 822 744 721 49,73 50,27 26 Sud Ouest 16 202 916 994 440 596 476 398 48,05 51,95 28 Burkina Faso 274 200 21 510 181 10 395 1111447 48% 52% 351 705 6

Source : INSD, Annuaires statistiques, 2018 ; Projections démographiques de 2007 à 2020 par région et par province, 2009 ; PRD 2009-2013 des 13 régions du pays

1.5 Avantages du Projet 42. La mise en œuvre du PARGFM présente les avantages suivants : ✓ Un meilleur encadrement du secteur minier notamment le domaine de l’orpaillage qui permettra de faire face à l’exclusion sociale des exploitants et l’instauration de plus d’attention de la part des autorités ; ✓ Le partage d'informations, la formation et une facilitation de l'accès à des techniques plus modernes et efficaces des deux secteurs ; ✓ L’évolution sur le plan des performances et de l’optimisation à travers un renforcement des capacités humaines et techniques des deux volets ; ✓ accès des populations et des hommes d’affaires à des titres d’occupation plus sécurisés; ✓ accès des institutions de l’Etat à une meilleure information pour l'élaboration des politiques publiques de développement ; ✓ disponibilité d’informations plus fiables et précises favorisant l’augmentation des recettes fiscales ; ✓ plus d’équité d’accès à la terre pour les groupes vulnérables ; ✓ sécurisation des domaines fonciers de l’État et des collectivités territoriales ; ✓ plus de transparence dans les transactions foncières et minières ; ✓ accroissement des investissements dans les domaines agro-sylvo-pastorales ;

✓ développement harmonieux des activités à travers une meilleure planification spatiale ; ✓ réduction des conflits liés au foncier et à l’accès aux autres ressources naturelles.

1.6 Risques, impacts environnementaux et sociaux potentiels du Projet 43. La mise en œuvre des activités du Projet présente les risques et impacts environnementaux et sociaux potentiels suivants :

 Risques d’exclusion de certains groupes vulnérables 44. Certaines personnes, notamment les femmes, les jeunes, les migrants et les éleveurs peuvent ne pas avoir accès aux bénéfices du Projet, du fait du manque d’informations, ou de l’accaparement des terres par des personnes influentes au profit de sociétés d’exploitation minière ou immobilière.

45. Des dispositions seront prises pour assurer la participation et l’inclusion des différents groupes spécifiques tout au long de la mise en œuvre du projet (moyens et outils de communication adaptés, prise en compte des préoccupations de chaque groupe spécifiques...)

 Risques sur la santé et la sécurité des travailleurs et des communautés riveraines 46. La mise en œuvre du projet nécessitera la réhabilitation, l’extension ou la construction de nouvelles infrastructures. Ces différentes réalisations présentent des risques d’accidents pour les employés des entreprises en charge des travaux, les usagers de la route et les communautés riveraines. En outre, la mobilisation des travailleurs locaux et l’afflux de travailleurs présentent des risques de propagation d’exploitation et abus sexuels et d’harcèlement sexuels (EAS/HS). Ces formes de violence peuvent engendrer des IST, du VIH/SIDA, ainsi que des risques de grossesses non désirées. Par ailleurs, au regard du contexte sécuritaire actuel, les employés des entreprises, ainsi que les jeunes et les femmes des communautés riveraines engagés dans les travaux peuvent être victimes de violences sexuelles, psychologiques et d’agressions physiques suite à des attaques de groupes armés terroristes.

 Risques de survenue de violences basées sur le genre (exploitation et abus/harcèlement sexuel) et/ou de violence contre les enfants 47. Des incidents d’exploitations et abus sexuels, et d’harcèlement sexuel peuvent survenir au cours de la mise en œuvre du Projet. En effet, certaines femmes des communes rurales vivent sous un niveau de pauvreté qui les expose souvent à certaines pratiques où elles font souvent l’objet de violence, d’abus et/ou harcèlement sexuel. En effet, cet état de pauvreté les amène à pratiquer des activités en lien avec l’orpaillage (cuisine, vente d’articles, ménage, …) ou l’exploitation de terres agricoles (agriculture, maraicheculture, élevage, …) souvent sous la dominance de certains hommes qui ne tardent pas à dicter leur loi. Des violences peuvent survenir suite aux interactions entre population locale, travailleurs du

27

Projet notamment les entreprises en charge des travaux de construction et avec les populations bénéficiaires. La présence de ces travailleurs présente des risques d’exploitation, d’abus, de harcèlement sexuel, des risques de traite des femmes et des enfants aux fins de prostitution, avec comme corollaire la propagation des IST, du VIH/SIDA, des grossesses non désirées, des avortements clandestins et même des décès notamment pour les femmes et les jeunes filles vulnérables.

De même, certains travailleurs pourraient contracter des dettes auprès des femmes ou d’autres membres des communautés riveraines, notamment pour la restauration, le loyer, la fourniture de biens et services divers et ne pas honorer leurs engagements par la suite, ce qui constitue un manque à gagner pour ces personnes. Aussi, le travail du sous-secteur minier conduit certaines femmes ou jeunes filles du domaine à se retrouver dans un milieu qui les isole des autres femmes tout en les maintenant en contact qu’avec certains hommes qui pourraient être de mauvais caractères. Elles pourraient ainsi être des « proies faciles » pour ces derniers.

 Risques de conflits entre les populations et les travailleurs du Projet 48. Les interactions avec les populations peuvent également être à l’origine de tensions avec les travailleurs du Projet, surtout si ces derniers se rendent coupables de pratiques contraires aux coutumes locales. Une sensibilisation des travailleurs du Projet sur les bonnes conduites à adopter et une sensibilisation des populations sur les procédures de sélection s’avèrent nécessaires.

49. Des sensibilisations sur les différents risques (santé, sécurité, conflits, EAS/HS et VCE, grossesses non désirées, IST, VIH/SIDA, respect des us et coutumes) seront organisées au profit des communautés et des travailleurs du projet. De même, des clauses environnementales seront insérées dans les différents DAO et des codes de bonne conduite seront intégrés dans les contrats des entreprises et de leurs employés.

Risques de plaints ou de conflits fonciers 50. Certaines activités sont susceptibles de constituer des facteurs de risques. Ce sont notamment la délimitation des communes, la délimitation et bornage des forêts et autres aménagements, la mise en œuvre des instruments de planification spatiale (SDAU, POS, SRADDT).

51. Un plan de communication adéquat avec toutes les parties prenantes concernées permettra de réduire ces risques.

51. Certaines plaintes et conflits latents pourraient refaire surface dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet. Ces plaintes et réclamations peuvent concerner les différentes étapes du projet et la typologie peut se présenter comme suit :

28

▪ les plaintes liées au processus du PARGFM : il s’agit notamment des cas d’omissions de biens et/ou patrimoines, des erreurs sur les identités des personnes affectées par le projet, de sous- évaluation des biens perdus, de l’absence de consensus sur les barèmes pour l’évaluation des indemnisations, des conditions de réinstallation (sites inappropriés, non-respect des mesures de réinstallation), du processus d’acquisition, du non-respect d’engagements, etc.

▪ les plaintes liées au droit de propriété : Il s’agit de plaintes liées aux problèmes de succession en termes d’héritage, de cas de divorces, d’appropriation d’un bien commun (infrastructures communautaires par exemple), d’appropriation d’un capital communautaire (terres familiales par exemple).

▪ les plaintes liées à la perte ou l’affectation de biens physiques : il s’agit des plaintes liées à la perte ou l’affectation de biens physiques, de perte de sources de revenus liées à diverses perturbations, de non-respect des normes et valeurs socio-culturelles, etc.

▪ les plaintes liées aux violences basées sur le genre et les violences contre les enfants pendant la mise en œuvre du PARGFM: les plaintes peuvent porter sur les cas de viol, de harcèlement sexuel ou moral, d’emploi des mineurs sur les chantiers, etc.

52. Une bonne communication et une appropriation des différents documents de sauvegardes environnementales et sociales devraient permettre une insertion harmonieuse du projet à travers la prise d’actions adéquates par les responsables du PARGFM et une implication effective des différentes parties prenantes.  Risques de contamination à la COVID-19 53. Du fait de la pandémie actuelle, la mise en œuvre du Projet comporte des risques de propagation de la COVID-19. En effet, le virus se propage entre des personnes qui sont en contact l’une de l’autre à moins de 1 m, ou par voie respiratoire, à travers les gouttelettes produites lorsqu'une personne infectée tousse ou éternue. Ces gouttelettes peuvent se déposer dans la bouche ou le nez des personnes qui se trouvent à proximité ou peuvent être inhalées dans les poumons. De même, il est possible qu'une personne se contamine en touchant sa propre bouche, son nez, ou éventuellement ses yeux après avoir déposé ses mains sur une surface ou un objet sur lequel se trouve le virus.

29

54. En somme, les activités du Projet impliqueront des interactions avec des personnes infectées et pourraient augmenter le risque de propagation de la pandémie.

55. Pour réduire les risques de propagation de la pandémie de COVID-19 sur les entreprises, les travailleurs, les clients et le public, il est important pour tous les employeurs d’élaborer des procédures visant la protection adéquate des travailleurs en matière de Santé Sécurité au Travail (SST) , conformément aux Directives Envionnementales sanitaires et sécuritaires générales et aux Directives spécifiques au secteur d’activités, et suivant l'évolution des meilleures pratiques internationales en matière de protection contre la COVID-19.

1.7 Cadre politique et juridique national de mise en œuvre du PARGFM En matière de politiques et textes applicables, le Burkina Faso dispose d’une série de lois et décrets liés aux droits de propriété. En matière de textes spécifiques pour la réinstallation avec des barèmes encadrant les coûts de compensation des biens impactés, il n’existe pas de texte de référence. La législation nationale s’est contentée juste d’imposer une indemnisation préalable et équitable avec une négociation avec les PAPs sans pour autant définir les coûts et les spécifications.  Cadre Politique Nous notons dans ce volet les politiques suivantes :

▪ Politiques en matière de développement durable et de lutte contre la pauvreté ✓ Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) ✓ Politique Nationale de Développement Durable (PNDD) ✓ Stratégie de Développement Rural (SDR) ✓ Initiative Pauvreté et Environnement (IPE)

▪ Politiques en matière de foncier et d’aménagement du territoire ✓ Politique Nationale d’Aménagement du Territoire (PNAT)

▪ Politiques nationales en matière de protection sociale et de genre ✓ Politique nationale de l’habitat et du développement urbain ✓ Politique Nationale de Sécurisation Foncière en Milieu Rural (PNSFMR) ✓ Politique Nationale de Protection Sociale (PNPS) ✓ Stratégie nationale genre et plan d’actions

▪ Politique en matière des mines ✓ Politique sectorielle de transformations industrielles et artisanales

30

✓ Stratégie des mines et des carrières  Cadre législatif ▪ Constitution du Burkina Faso du 02 juin 1991 (dont la dernière révision date de 2015) ▪ le Code de l’Environnement adopté par la loi N°006-2013/AN du 02 avril 2013 définit les règles relatives aux principes fondamentaux de préservation de l'environnement ; ▪ la loi n°009-2018/AN, du 03 mai 2018, portant expropriation pour cause d’utilité publique et indemnisation des personnes affectées par les aménagements et projets d’utilité publique et d’intérêt général au Burkina Faso ; ▪ la loi n°014/96 ASP du 23 mai 1996 portant réorganisation Agraire et Foncière au Burkina Faso et textes d’application révisée par la loi n°034-2012/AN du 02 juillet 2012 portant Réorganisation Agraire et Foncière ; ▪ la loi n°034-2009/AN portant régime foncier rural et textes prioritaires d’application ; ▪ la loi n°034-2002/AN portant orientation relative au pastoralisme au Burkina Faso du 14 novembre 2002 et textes d’application ; ▪ Loi n°034-2009/AN du 16 Juin 2009 portant Régime Foncier Rural ▪ Loi n°055-2004/AN du 21 décembre 2004 portant code général des collectivités territoriales au Burkina Faso ▪ Loi n°024-2007/AN du 13 novembre 2007 portant protection du patrimoine culturel ▪ Loi N°036-2015/CNT du 26 juin 2015 portant code minier ; ▪ Loi N°051-2017/AN du 23 novembre 2017 portant fixation du régime des substances explosives à usage civil au Burkina Faso ;  Cadre règlementaire ▪ Décret N°2015- 1187 /PRES TRANS / PM / MERH/MATD /MME/ MS / MARHASA / MRA / MICA / MHU / MIDT / MCT du 22 Octobre 2015 portant conditions et procédures de réalisation et de validation de l'évaluation environnementale stratégique, de l'étude et de la notice d'impact environnemental et social ; ▪ Décret N°2017-023/PRES/PM/MEMC/MINEFID du 23 janvier 2017 portant fixation des taxes et redevances minières ; ▪ Décret N°2017-0036 portant gestion des titres miniers et autorisations du 26 janvier 2017 ▪ Décret N°2017-0047/PRES/PM/MEMC/MINEFID/MEEVCC/MATDSI portant organisation, fonctionnement et modalités de perception des ressources du fonds de réhabilitation, de sécurisation des sites miniers artisanaux et de lutte contre l’usage des produits chimiques prohibés ; ▪ Décret N°2017-0024 portant organisation, fonctionnement et modalités de perception du fonds minier de développement local du 23 janvier 2017 ; ▪ Décret N°2017-068/PRES/PM/MEMC/MINEFID/MEEVCC/MATDSI portant organisation, fonctionnement et modalités de perception des ressources du fonds de réhabilitation et de fermeture des mines. 31

 Cadre Environnemental et Social de la Banque mondiale Le present PARGFM a été élaboré conformément au nouveau Cadre Environnemental et Social (CES) de la Banque mondiale qui table sur 10 normes applicables que sont : ✓ NES n° 1 : Évaluation et gestion des risques et impacts environnementaux et sociaux ✓ NES n° 2 : Emploi et conditions de travail ✓ NES n° 4 : Santé et Sécurité des populations ✓ NES n° 5 : Acquisition de terres, restrictions à l’utilisation de terres et réinstallation involontaire ✓ NES n°6 : Conservation de la biodiversité et gestion durable des ressources naturelles vivantes ✓ NES n° 8 : Patrimoine culturel ✓ NES n° 10 : Mobilisation des parties prenantes et information.

 Cadre institutionnel Le projet a pour encrage institutionnel le Ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID) et à ce titre, ledit ministère assure les tutelles technique et financière du projet. Le projet est exécuté par une Coordination Nationale avec deux unités de gestion logées chacune dans un Ministère sectoriel mais la coordination nationale est assurée par le responsable de l’unité de gestion logée au MINEFID. Les unités de gestion sectorielle seront chargées de la mise en œuvre opérationnelle du projet au niveau sectoriel. Elles sont les organes d’exécution du projet. Le suivi externe du projet est assuré au niveau sectoriel par la Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles (DGESS) du MINEFID et du MEMC et au niveau national par la Direction Générale de l’Economie et de la Planification (DGEP) et la Banque mondiale. Le suivi-évaluation du projet est soutenu par des cadres institutionnels mis en place au niveau central et régional. Il s’agit du Comité de revue, du Comité Technique de Suivi du projet (CTS) et du Comité Technique Régional du Projet (CTRP).

 Analyse comparative des dispositions nationales et des dispositions du nouveau CES de la Banque mondiale L’analyse comparative entre les dispositions nationales et les exigences du Cadre Environnemental et Social de la Banque mondiale fait apparaître aussi bien des convergences que des écarts, relevés ainsi qu’il suit : ▪ Points de convergence : ✓ Principe d’étude specifique préalable ✓ Principe d’évaluation des pertes ; ✓ Principe de négociation des compensations ; ✓ Principe d’indemnisation des pertes.

▪ Faiblesses des dispositions nationales : 32

✓ Absence de plan de mobilisation des parties prenantes ; ✓ Gestion des litiges.

▪ Points de divergence : ✓ Prise en compte des personnes vulnérables ; ✓ Prise en compte des occupants illégaux ; ✓ Principe de minimisation des déplacements ; ✓ Restauration des moyens d’existence et aide à la réinstallation ; ✓ Suivi-évaluation du processus de réinstallation. Pour toute situation de divergence entre la législation nationale et les dispositions du CES de la Banque mondiale, le PARGFM se optera pour les dispositions jugées favorables aux Personnes affectées par le projet.

2. Méthodologie d’élaboration du Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP) 2.1. Démarche d’élaboration du PMPP 55. La démarche adoptée pour l’élaboration du PMPP a suivi les étapes suivantes :

 Réunion de cadrage avec les membres du comité technique de préparation 56. Le consultant a tenu des réunions de cadrage avec l’équipe de préparation du Projet qui sont suivies des consultations et des échanges avec les différentes parties prenantes y compris les populations bénéficiares dans les treize régions du pays. Ces consultations ont porté une attention partculiere à la catégorie de goupes vulnérables et à la question de VBG du projet.

 Revue documentaire 57. Une revue de la documentation disponible et se rapportant au PARGFM, au contexte national, à la problématique de la gestion foncière et minière, a été effectuée en amont et s’est poursuivie tout au long de la mission. Cette revue documentaire a porté essentiellement sur la littérature existante, en lien avec les objectifs et les stratégies du Projet ; les instruments politiques, juridiques et institutionnels ; les

33

arrangements institutionnels ; la programmation annuelle des activités, le cadre de résultats, la méthodologie d’enregistrement systématique des droits, l’organisation socio-politique et économique des zones du Projet, etc.

 Identification des parties prenantes du projet 58. Afin de garantir l’établissement de relations solides, constructives et propices à la mise en œuvre efficiente du Projet, il a été procédé en amont, à l’identification, des parties prenantes au PARGFM. Cette identification a permis d’entreprendre des actions de communication en fonction des spécificités de chacune d’entre elles, en vue de recueillir leurs avis, préoccupations et suggestions, et d’en tenir compte dans la planification, la mise en œuvre, le suivi-évaluation du Projet.

 Consultations des principales parties prenantes 59. Des outils de collecte de données (guides d’entretien individuels et de groupes, etc.) ont été élaborés en tenant compte des différentes parties prenantes du 12 au 15 février 2021. Ainsi, pour les parties prenantes au niveau institutionnel, des entretiens individuels ont été réalisés du 15 au 16 février suivi d’un atelier organisé le 16 février 2021 dans la salle des reunions du Ministère en charge des mines. Cet atelier a regoupé les differentes directions centrales et les services techniques en vue de s’accorder sur les orientations à donner au projet et de recueillir des informations complementaires. Des ateliers régionaux regroupant des représentants des différentes parties prenantes (cf. annexes) au Projet ont été organisés simultanément dans les régions le 18 février 2021 en vue de recueillir les avis, les préoccupations, les recommandations et les suggestions de ces dernières.

2.2 Atelier d’amendements des rapports provisoires 59. Un atelier d’amendements des rapports provisoires s’est tenu du mardi 9 au samedi 13 mars 2021 à l’Hôtel Privilège de Ziniaré. L’objectif de cet atelier a été de porter des observations, amendements et recommandations dans les différents rapports provisoires du PARGFM et de faire ressortir les objectifs duu projet tout en s’accordant sur la même vision. Il a connu la participation d’une vingtaine de personnes venues de structures et de Ministères divers (PADDSEM, Mines, MINEFID, ANEVE, PIF, …). Les conlusions de ces travaux ont permis d’améliorer la qualité des rapports du projet.

34

3. RESUME DES ACTIVITES DE MOBILISATION DES PARTIES PRENANTES 3.1 Parties prenantes du PARGFM 60. Les parties prenantes avec lesquelles des échanges ont eu lieu dans le cadre de la mission sont les suivantes : ▪ Equipe de préparation du projet : les échanges avec l’équipe de préparation du projet ont permis de préciser les objectifs de la mission, de dresser une première liste de parties prenantes, et de discuter des modalités pratiques d’organisation des consultations dans le contexte actuel marqué par la pandémie de COVID-19. Ainsi, il a été retenu d’organiser les consultations en conviant des représentants des différentes parties prenantes pour limiter les grands regroupements, d’exiger le port des masques par les participants, et le respect de la distance d’au moins 1m ; des dispositifs de lavage des mains ont également été installés dans les salles où devaient se tenir les rencontres. ▪ Parties prenantes au niveau institutionnel : les échanges avec les parties prenantes (services des domaines, du cadastre, du Guichet unique du foncier, du PACT, services en charge de l’environnement, de l’agriculture, de l’ANEEMAS, du BUMIGEB, du PADDSEM, du Cadastre minier, de la DGMG, et des différentes directions régionales) ont porté notamment sur l’ancrage institutionnel du Projet, le dispositif à mettre en œuvre pour s’assurer de l’adhésion des différentes parties prenantes, les instances de gestion des conflits fonciers, la prise en compte du genre ; ▪ Populations bénéficiaires : représentant(e)s des organisations de promoteurs de projets et de promoteurs immobiliers, les associations et syndicats des exploitants artisanaux de l’or, les leaders coutumiers, les orpailleurs, les populations locales qui peuvent être bénéficiaires du Projet : femmes, jeunes, hommes, autorités coutumières etc. Les échanges avec les populations ont essentiellement porté sur les attentes et les préoccupations en lien avec le projet : difficultés rencontrées dans le processus de sécurisation foncière, l’exploitation artisanale des mines, difficulté d’accès à l’information ; les activités à mettre en œuvre dans le cadre du projet ; la gestion des plaintes, la prise en compte du genre ; ▪ Population susceptible d’être affectées par les travaux est celle bénéficiaires en générale. Il s’agit de la populations locales avec qui des échanges ont essentiellement porté sur les attentes et les préoccupations en lien avec le projet. Il a également été question des difficultés rencontrées dans le processus de sécurisation foncière, dans le domaine minier, difficulté d’accès à l’information ; les activités à mettre en œuvre dans le cadre du projet ; la gestion des plaintes, la prise en compte du genre ; ▪ ONG, OSC, groupes d’intérêt spécifiques : représentants des OSC intervenant au niveau local ou central, collectivités territoriales, sociétés minières, promoteurs immobiliers et promoteurs privés. Les échanges avec ces groupes d’acteurs ont également porté sur les

35

attentes et les préoccupations de ces derniers, et leur implication dans la mise en œuvre du projet.

3.2 Résumé des activités déjà engagées 61. Au cours de la préparation du projet, des consultations ont eu lieu au niveau national, notamment avec les ministères sectoriels, et au niveau communal, sous régional et régional. A ce stade, les activités de consultation et de participation ont concerné essentiellement les acteurs institutionnels directement impliqués dans la préparation du projet, les ONG/OSC, les représentants de jeunes et de femmes. Ainsi, les activités engagées sont les suivantes : ▪ mise en place d’un Comité d’orientation composé des ministères intervenant dans le foncier et les mines présidé par le Premier Ministre. ▪ mise en place du Comité technique interministériel de préparation ; ▪ identification et consultations au niveau des treize (13) régions des représentants de jeunes, de femmes, des ONG/OSC, des services techniques déconcentrés, des gouvernorats, des Hauts-Commissariats, des Mairies, des exploitants miniers, des orpailleurs et leurs syndicats, des notabilités coutumières et réligieuses.

62. Dans le souci du respect des mesures barrières, les mesures suivantes ont été mises en œuvre lors de l’organisation des ateliers régionaux: • regroupement d’une trentaine de représentants des femmes, des jeunes, des promoteurs, des services techniques, des organisations locales œuvrant dans les domaines foncier et minier, des orpailleurs et syndicats et des autorités impliquées dans les gestions des plaintes. • respect de la distanciation dans les salles ; • dispositif pour le lavage des mains ; • port de cache-nez.

63. Le tableau 4 ci-dessous présente une synthèse des consultations menées. Les différentes rencontres des parties prenantes se sont tenues suivant le chronogramme ci-dessous (confer annexes 1 ; 2 et 3): - Région du Centre, à Ouagadougou le 16 février 2021 au Ministère en Charge des mines ; - Région du Centre Ouest, à Koudougou le 17 février 2021 au Gouvernorat ; - Régions des Cascades, du Sud-ouest, du Centre Sud, du Centre Est, du Centre Nord, du Sahel, de la Boucle du Mouhoun, des Hauts Bassins, du Plateau Central dans les Gouvernorats le 18 février 2021;

36

- Région du Nord, le 19 février 2021 à la Direction Régionale de l’Economie et de la planification (DREP) de Ouahigouya ; - Région de l’Est, du Nord, le 19 février 2021 dans la salle de réunion de la Mairie de Fada N’gourma.

37

Tableau 7 : Synthèse des consultations avec les différentes parties prenantes Acteurs/Institution Points discutés Ato Préoccupations et craintes Suggestions et recommandations s uts Renforcement de la gestion foncière et minière du milieu rural en oubliant le ➢ Prendre également en compte le renforcement de la gestion foncière et minière dans le milieu urbain car les problèmes y sont milieu urbain ; Prolifération de maladies spécifiques aussi cruciaux ; ➢ Former les orpailleurs et contrôler l’utilisation des liées à la pollution des eaux et de

l’environnement du fait de l’orpaillage ; produits chimiques et des explosifs sur les sites miniers Utilisation des explosifs sur les sites artisanaux ; miniers ; ➢ Faire des communiqués et s’assurer de l’absence de tout Difficultés de prise en charge de être sur les locaux avant les dynamitages ; personnes atteintes de maladies ➢ Renforcer les capacités techniques du personnel des Des sites et des formations sanitaires périphériques ; Contexte et spécifiques ; ressources ➢ Construire et équiper les formations sanitaires des justification du Pollution des eaux par des produits humaines existent communes abritant les sites miniers en matériel projet, description du chimiques utilisés sur les sites artisanaux ; et sont disposées à médicotechnique projet (objectifs et Difficultés d’accès à l’eau potable ; accompagner le Difficultés d’accès à des groupes ➢ Réaliser des forages ; composantes) projet spécifiques pour les campagnes de ➢ Analyser ou surveiller fréquemment les eaux de consommation vaccination ; des communes où l’orpaillage est pratiqué ; Pollution et dégradation des sols agricoles ➢ Financer la mise en place et le fonctionnement des structures de gestion foncière dans les localités des zones abritant des par les exploitants miniers, l’utilisation activités minières ; Gouvernorat, des pesticides et aussi la ➢ Entreprendre des actions de contrôle du respect des clauses Haut- déforestation environnementales et sociales vis-à-vis des populations Commissariat, impactées dans les zones minières ; Pertes de surfaces et de production Préfecture et ➢ Mettre en place un mécanisme d’étroite collaboration entre agricole ; Accroissement des conflits en mine et forces de défense et de sécurité (FDS) ; Services lien avec le foncier Techniques ➢ Organiser des campagnes de sensibilisation des populations Risque sécuritaire lié à l’installation sur la gestion foncière et minière Déconcentrés des des mines ; Régions/ Non respect des engagements pris provinces/ par certains miniers et parties départeme prenantes nts ➢ Des sites ➢ Non disponibilité des terres pour la ➢ Dotation en logiciel des mairies (pour les lotissements et existent déjà réalisation des infrastructures attributions de parcelles) et cadastres pour les (nouveaux sites) ➢ Renforcer les capacités des acteurs des services fonciers et différents ➢ Centralisation des activités du projet miniers de l’Etat services (mais ➢ Inadéquation des textes du Régime En prélude au nouveau projet : certains ne sont Agraire Foncier (RAF) et loi 034 ➢ Procéder à la relecture de la RAF et de la loi 034 2009 ; Cadre institutionnel et pas sécurisés) sur le foncier rural par rapport au ➢ Intégrer ces résultats dans le nouveau projet ; législatif de mise en ➢ Expérience contexte actuel ; ➢ Mettre en place des mécanismes de capitalisation des œuvre avérée sur les ➢ Faible capitalisation des expériences passées et se baser sur les expériences réussies projets d’appui expériences passées ; (notamment la commune de Bama), procéder à une à la gestion du ➢ Léthargie dans la plupart des SFR mis dynamisation des SFR dans l’ensemble des communes du foncier ; en place dans le cadre du MCA ; pays ; ➢ Bonne ➢ Confusions dans les textes sur le Prévoir des actions de formation et de sensibilisation de tous les connaissance foncier sur les limites entre les rôles acteurs de la chaîne foncière au niveau local des textes sur des RDPF et des SFR occasionnant Clarifier le rôle des acteurs ;

le foncier et souvent des sur les situations embarrassantes sauvegardes

Tableau 7:Synthèse des consultations avec les différentes parties prenantes

Acteurs/Institution Points discutés Ato Preoccupations et craintes Suggestions et recommandations s uts environnement ➢ Réviser les dispositions juridiques pour les adapter au contexte ale et sociale du moment notamment la loi 034 sur le foncier rural Réviser la loi sur la promotion immobilière qui permet aux promoteurs immobiliers de faire de la promotion immobilière ou foncière Formation des Mauvaise évaluation des impacts ➢ informer les parties prenantes du projet sur les études agents des services environnementaux et sociaux par le projet spécifiques environnementales et sociales de chaque du ministère de ; La mauvaise gestion de l’environnement infrastructure (mine et foncier) ; l’environnement des sites d’orpaillage ; ➢ Renforcer les capacités des autres acteurs y compris les agents en sauvegardes Absence de réserves administratives des services de l’environnement en sauvegardes

environnementale foncières dans certaines régions environnementale et sociale et en SIG pour l’élaboration des et sociale ; ➢ Exacerbation des conflits fonciers; cartes Bonne organisation ➢ Absence de titre de propriété ➢ Intégrer les actions d’apurement du passif du foncier des orpailleurs en foncière dans les villages ainsi que dans le nouveau projet en formulation association et en de biens documentés devant servir ➢ renforcer la collaboration des organisations des exploitants Gestion des syndicat ; de situation de référence pour le miniers artisanaux et les services déconcentrés du MEEVCC impacts Connaissances de la projet; ➢ Réaliser des évaluations environnementales et sociales afin de environnementau réglementation du ➢ Impacts sociaux négatifs du projet prendre en compte les préoccupations des populations et de définir x et sociaux domaine minier par liés à l’accaparement des terres par un état des lieux précis; potentiels les acteurs les hommes; Veiller au respect des engagements socio-environnementaux pendant la ➢ Risques élevés de conflits mise en œuvre du PARGFM ; sociaux majeurs liés à la terre ➢ Mieux encadrer la vente des terres et instaurer une ➢ Accaparement des terres transparence dans le secteur périurbaines dont la plupart n’est pas exploitée; ➢ Sécuriser les réserves administratives en faisant un état des ➢ Occupation anarchique des lieux puis en responsabilisant les différents acteurs impliqués réserves administratives dans leur gestion.

➢ Inadéquation des dispositions juridiques (pas de titre foncier sur un terrain nu pour le particulier alors que le Promoteur immobilier peut en disposer)

35

Acteurs/Institution Points discutés Ato Préoccupations et craintes Suggestions et recommandations s uts Les agents des Non implication de tous les acteurs du ➢ Organiser un cadre de concertation de tous les acteurs du services saluent secteur foncier par le projet domaine foncier l’idée du projet et Faible recrutement de la main d’œuvre ➢ Coordonner au mieux les projets du secteur foncier et minier sont disposés à locale dans le cadre des mines industrielles ; au niveau étatique l’appuyer Faible indemnisation des personnes ➢ Relire le code minier et veiller à son application effective ;

affectées par le projet (PAP) ; ➢ Impliquer les responsables et responsabiliser les communes Inadéquation et manque de rigueur dans le dans la gestion des questions minières ; suivi de l’application des textes régissant ➢ Instaurer une rigueur dans l’application des textes en obligeant les questions en lien avec le plan de gestion les exploitants miniers à assurer leurs responsabilités dans la Acceptabilité sociale environnementale et sociale (PGES) ; préservation de l’environnement et du domaine social ; du projet Conflit artisans, miniers, ➢ Interdire strictement sous peine de sanction forte le travail orpailleurs, Population ; des enfants dans les mines ; Absence de cartographie des ➢ Former les populations locales sur les activités communes (Risque de conflit génératrices de revenus (AGR) territoriale) ➢ Sensibiliser et former les artisans miniers sur le respect des cahiers de charges en matière d’exploitation minière. ➢ Impliquer les structures locales (services de l’environnement, les communes, les chefs de terres dans le processus de délivrance des titres d’exploitation minières)

➢ Faire un état de lieux de la problématique de l’accès des femmes à la terre Des associations ➢ Sensibiliser les communautés pour un changement de mentalité de femmes et de Conflits entre la vision Genre du projet et en vue de la sécurisation des terres au profit des femmes et des Prise en compte du jeunes existent les pesanteurs culturelles jeunes en fonction des contextes Genre dans les ➢ Faciliter l’accès des femmes à la terre différentes ➢ Inscrire dans les budgets des mairies la formation des femmes à localités des activités génératrices de revenus

36

➢ Gestion familiale ou à ➢ Sensibiliser les populations sur les voies de recours en cas l’amiable des de conflits liés au foncier conflits. ➢ Promouvoir les voies de recours locales (gestion familiale, à ➢ Recours à la Mécanismes de gestion l’amiable et les commissions de conciliation foncière commission Non prise en compte des mécanismes des plaintes villageoises) pour assurer la cohésion sociale de locaux de gestion des conflits ➢ Promouvoir le dialogue social/prévention des conflits afin conciliation d’éviter les situations extrêmes de type « manger le haricot » foncière des c’est-à-dire le recours aux mânes des ancêtres où l’un des villages, et à protagonistes doit forcément mourir la préfecture Existence de commissions de conciliation

37

Acteurs/Institution Points discutés Ato Préoccupations et craintes Suggestions et recommandations s uts foncière dans presque tous les villages ➢ Doter les services de cadastres de moyens conséquents (personnel, outils adaptés et à jour) ➢ Renforcer de façon continuelle les capacités des agents de la chaine foncière ➢ Déconcentrer au niveau provincial et communal les services de

cadastre et des travaux fonciers ;

➢ Elever le cadastre en une Direction Générale pour lui donner les moyens nécessaires ➢ Sectionner intégralement tout le territoire et attribuer ➢ Manque de moyens matériels (outils des coordonnées claires au niveau des services de inadaptés) cadastre ➢ Apporter un appui à la sécurisation des domaines et services de ➢ Les agents des ➢ Insuffisance du personnel pour faire services de l’Etat (il existe des services dans des zones non loties, ou dans fonctionner les brigades l’Etat sont des zones loties, mais sans une délimitation des domaines) ; Mise en œuvre du projet topographiques (équipe de 5 disponibles et ➢ Associer les municipalités car indispensables dans la réalisation personnes au moins) alors que les disposés à des activités du Service du Cadastre et des Travaux Fonciers accompagner le services en compte moins (SCTF) projet ➢ Non prise en compte des orientations ➢ Se conformer aux orientations des documents de des documents de planification spatiale planification spatiale dans le choix des sites des projets (SDAU, POS) ➢ Soutenir financièrement et matériellement les directions et services techniques compétents de l’agriculture dans l’accompagnement des producteurs pour la sécurisation des sites de production ➢ Renforcer les capacités des agents de l’agriculture dans le domaine de la gestion foncière ➢ Doter les services de l’environnement de moyens conséquents ➢ Renforcer les capacités des agents ➢ Associer la Direction Générale des Eaux et Forêts dans la constitution du cadastre unifié Inclure les acteurs de la justice car ils sont dans la chaîne de gestion des conflits fonciers ;

38

Cadre institutionnel et ➢ Existence de ➢ Inadéquation des textes qui régissent ➢ Relire les textes sur le foncier pour les adapter au contexte actuel. Collectivités législatif de mise en textes (loi 034) le foncier (RAF et loi 034) avec le ➢ Combler les vides juridiques des textes œuvre ➢ Existence contexte actuel locales (Services du ➢ Négligence des vides juridiques dans ➢ Faire appliquer la règlementation en matière foncière et minière ; Techniques PADSEM et les textes du secteur foncier Municipaux, de ➢ Le cadre réglementaire du AMB, Mairies) l’ANEEMA secteur minier ; ➢ Permettre l’exploitation artisanale sur les domaines des S permis d’exploitations industrielles non encore exploités ;

39

Acteurs/Institution Points discutés Ato Préoccupations et craintes Suggestions et recommandations s uts ➢ Non application des textes ➢ Réviser le cadre règlementaire pour renforcer les ➢ Faible articulation du nouveau capacités humaines et techniques de l’ANEEMAS ; projet avec les projets intervenants dans le même ➢ Créer des passerelles de collaboration avec les projets domaine intervenant dans le même domaine (PACOF, PASIU, ➢ Textes inaccessibles aux PADDSEM) personnes illettrées ➢ Renforcer les capacités techniques des acteurs communaux de la gestion du foncier ➢ Renforcer le personnel des structures de gestion du foncier, notamment les SFR, et traduire les documents fonciers en langues nationales. Prise en compte du Existence ➢ Conflit entre les objectifs du projet et ➢ Prendre en compte les questions du genre dans le projet car Genre (Accès des d’associations de les us et coutumes limitant les droits les femmes et les jeunes ne sont pas impliqués dans les femmes et des jeunes à femmes et de jeunes des femmes et des jeunes ; décisions concernant le foncier la terre et aux ➢ ➢ Aider à sécuriser les terres attribuées aux femmes et aux jeunes services de sécurisation foncière) Domaines et services ➢ Il existe des ➢ Méconnaissance des limites ➢ Sécuriser les différents domaines de l’Etat de l’Etat domaines et des différents domaines de ➢ Sensibiliser les services techniques de l’Etat pour la sécurisation services de l’Etat des différents domaines de l’Etat l’Etat qui ➢ Non sécurisation de certains ➢ Sensibiliser les populations à s’assurer des limites de leurs fonctionnent domaines de l’Etat domaines pour ne pas s’accaparer ceux de l’Etat ➢ Accaparement des domaines de l’Etat à d’autres fins Mécanismes de gestion Les commissions de ➢ Promotion de la voie judiciaire au ➢ Encourager la résolution amiable des conflits sur le plan local ; des plaintes conciliation foncière détriment des voies locales de ➢ Renforcer les capacités des commissions de conciliation des villages existent résolution des conflits et plaintes foncière villageoises dans presque tous les (cela ne favorise pas la cohésion ➢ Trouver des locaux pour les commissions de conciliation villages sociale) foncière villageoises pour assurer la neutralité du lieu de rencontre au cours des sessions ➢ Installer des commissions de conciliation foncière villageoises dans les villages où elles n’existent pas ➢ Acceptabilité ➢ La connaissance ➢ Incompatibilité de la vision (genre) ➢ Sensibiliser les différentes couches sociales à un changement sociale du projet de l’importance du projet avec les pesanteurs de comportement pour l’acceptation de l’accès des femmes aux de la culturelles terres sécurisation ➢ Sensibiliser les populations pour une prise en compte de l’avis foncière des jeunes et des femmes sur les questions foncières par la ➢ Sensibiliser/informer sur les procédures de sécurisation foncière population

40

➢ Attentes/Préoccu ➢ Les acteurs ➢ La crainte que le présent projet ne ➢ Verrouiller la spéculation foncière (trop de spéculations pati ons/ sont soit un projet de plus qui ne laissera engendrant beaucoup de conflits) Suggestions pour la intéressés par pas de traces et des avancées ➢ Organiser au mieux les acteurs intervenant dans le secteur mise en œuvre le projet, ils significatives en matière de gestion du foncier et minier du projet sont foncière disponibles pour apporter leur appui

41

Acteurs/Institution Points discutés Ato Préoccupations et craintes Suggestions et recommandations s uts au cours de la ➢ Mettre en place un cadre de concertation des acteurs du foncier mise en œuvre avec la définition claire des rôles

Commission de ➢ Risques de conflits ou exacerbation ➢ Encadrer au mieux les questions de prêts des terres conciliation foncière de conflits latents liés à l’occupation ➢ Sécuriser les pistes à bétail et les zones de pâturage et de repos des villages illégale de parcelles : le projet risque au niveau du cadastre Gestion des conflits de soulever ces problèmes durant la ➢ Sectionner intégralement le territoire dans la zone sécurisation de certaines ➢ Valoriser les pistes à bétail en les dotant de points d’eau et de parcelles/domaines repos ➢ Verrouiller la spéculation foncière et veiller à l’application des sanctions prévues par la règlementation Sensibiliser et consulter différents acteurs et occupants de terres ➢ Commission ➢ Non prise en compte des ➢ Valoriser les pistes à bétail en les dotant de points d’eau et de de préoccupations des acteurs repos conciliation communautaires ➢ Sécuriser les pistes à bétail et les zones de pâturage et de repos foncière des ➢ Faible capitalisation des résultats au niveau du cadastre villages des projets antérieurs; ➢ Mettre en place un comité de suivi des activités du

➢ Fédération ➢ Absence de plans projet et capitaliser les données et expériences des éleveurs cadastraux à différentes de la échelles ; ➢ Réaliser urgemment les plans cadastraux des villages; Boucle du ➢ Procédures d’acquisition ➢ Intégrer les acquis des projets antérieurs dans les activités Mouhoun d’Attestation de Possession du nouveau projet ; Foncière Rurale (APFR) ➢ accélérer et rendre transparentes les procédures ONG/OSC/Proj longues et incertaines ; d’acquisition des APFR ; ➢ Exacerbation des conflits ➢ Mettre en place des mécanismes de gestion budgétaire ets de Gestion des conflits agriculteurs/éleveurs/miniers/propriét favorisant la consommation totale du budget en fin de projet ; développement dans la zone air es terriens ; ➢ Impliquer les CVD, la chefferie et les leaders religieux ,Associations, ➢ Faible consommation des budgets ; dans le MGP. Action Sociale, ➢ Prolifération des conflits ➢ Appliquer avec toute sa rigueur les sanctions prévues dans le Chambre de fonciers et entre artisans miniers code minier ; commerce ; ➢ Appliquer avec toute la rigueur des textes contre tout responsable ➢ Occupation anarchique des terres par de mine qui se rendra coupable d’emplois d’enfants dans les les artisans des sites miniers ; mines ; ➢ Dégradation et occupation des sols ; ➢ Sensibiliser et former les artisans miniers sur le respect des ➢ Pollution des points d’eaux ; textes contre le travail des enfants, la gestion de ➢ Déforestation ; l’environnement, l’hygiène des sites miniers, le danger des ➢ Développement de la prostitution, produit chimiques et la gestion des sols ; les IST/VIH, SIDA ; ➢ Impliquer les structures locales (services de l’environnement, ➢ Travail et exploitation des les communes, les chefs de terres dans la délivrance des titres enfants, délinquance juvénile, d’exploitation minières)

42

abus des stupéfiants, grossesses ➢ Prendre des mesures visant à l’avertissement, à la suspension et non désirées ; au retrait de permis ou autorisation à tout exploitant qui se ➢ Abandon des classes par les enfants rendrait au profit des sites miniers ; ➢ Conflits entre autochtones et orpailleurs ; ➢ Fragilisation de la cohésion sociale ;

43

Acteurs/Institution Points discutés Ato Préoccupations et craintes Suggestions et recommandations s uts ➢ Renchérissement du coût de la vie ; coupable de mauvaise gestion de l’environnement, de travail ➢ Dislocation de la cellule familiale ; des enfants, de VBG et d’harcèlement sexuel sur son site. ➢ Perte des bras valides agricoles dans les communautés concernées ➢ Prise en compte du Des associations ➢ Vente des terres familiales par les ➢ Faire des campagnes de sensibilisation pour l’intégration des genre : difficultés de femmes et de hommes au détriment des femmes et femmes et des jeunes dans les équipes de gestion des conflits liés d’acquisition des terres jeunes existent des jeunes qui se retrouvent dans une au foncier au niveau local par les femmes et les dans les situation de précarité ➢ Sensibiliser les populations à éviter la vente des terres familiales jeunes ; pesanteurs différentes ➢ Non prise en compte de l’avis des ➢ Sensibiliser pour apaiser les cœurs (terres des jeunes qui ont

culturelles qui bloquent localités femmes et des jeunes en cas de été retirées) les femmes et les jeunes conflits liés à la vente non ➢ Sécuriser les terres qui ont été attribuées aux jeunes et aux femmes en matière d’acquisition consensuelle des terres ➢ Négocier des terres au profit des femmes ne serait-ce que dans des terres ; conflits liés ➢ Non sécurisation des terres les provinces et les sécuriser aux terres qui ont été attribuées aux femmes et aux ➢ Prendre en charge/subventionner des frais liés à la Représentants des données aux jeunes et jeunes sécurisation foncière des sites de femmes ou de groupement jeunes et des aux femmes dans le ➢ Pesanteurs socioculturelles de femmes femmes cadre d’un projet (après rendant la terre inaccessible aux ➢ Sensibiliser les services du cadastre sur la prise en compte du la fin du projet, ces terres femmes et aux jeunes genre dans leurs activités leurs sont retirées) ➢ Retrait de sites de production de ➢ Sensibiliser/informer les femmes sur les avantages de la femmes par des propriétaires terriens sécurisation des sites de production ou leurs ayants droits ➢ Sensibiliser les propriétaires terriens, les chefs coutumiers et ➢ Inaccessibilité des femmes aux l’ensemble des acteurs sur la nécessité de favoriser l’accès services fonciers (délimitation, sécurisé des femmes à la terre. bornage…) due à leur vulnérabilité financière ➢ Violences basées sur le genre (menaces proférées par des exploitants de terres attribués à des associations de femmes) Autorités Sécurisation des lieux Implication des Non implication des autorités religieuses Aider à sécuriser les lieux de culte, particulièrement dans les religieuses et de culte et des différents groupes et coutumière dans la mise en œuvre du Communes, et définir des sites sécurisés pour usage de cimetières coutumières cimetières religieux et projet coutumiers

44

ANEEMAS et DR Gestion de Bonne connaissance Problèmes fonciers entre artisans Renforcer les capacités de gestion des plaintes entre les artisans environnement l’environnement des sites des textes miniers et Propriétaires terriens ; miniers et propriétaires terriens au niveau des collectivités territoriales et du respect de la règlementaires et Problèmes de dégradation des ressources (mairies et préfecture) ; engagement à naturelles (eau, sol, ressources Réviser le décret 1187 de L’ANEVE ; règlementation accompagner le forestières et faunique) ; Veuillez aux respects de la réglementation en matière de préservation projet Difficultés règlementaire notamment le de l’environnement ; décret 1187 portant sur les évaluations Renforcer la capacité des structures centrales et déconcentrées environnementales et sociale en lien avec en matière de contrôle, suivi et encadrement des capacités l’utilisation des produits chimiques tels le minières ; Suivre de près la réhabilitation progressive des sites Cyanure, le mercure et les acides ; d’exploitation minières artisanales et industrielles ;

45

Acteurs/Institution Points discutés Ato Préoccupations et craintes Suggestions et recommandations s uts Difficultés liées au travail des enfants sur Veiller à la sécurisation des aires protégées à travers la mise en les sites d’exploitation artisanale ; place d’un cadastre spécial des aires de conservation ; Manque de moyens Techniques et Impliquer les propriétaires terriens dans le processus d’octroi des financiers pour le contrôle des activités permis et autorisations d’exploitation minière artisanale et industrielle ; Difficultés liées à la réhabilitation des sites artisanaux et industriels Artisans Assainissement, Les acteurs sont Conflit permanent entre les Former les artisans miniers et instaurer un cadre d’échange miniers, sécurisation des sites conscients du propriétaires terriens et les artisans fonctionnel avec le projet ; Associations, de mines, danger des sites de miniers ; Mieux organiser les sites d’orpaillage et élaborer des procédures mines et Présence des enfants mineurs sur les de travail ; syndicat des sensibilisation et connaissent assez sites orpaillages ; Mener des actions de sauvegarde de l’environnement à travers orpailleurs formation de la bien les Manque de d’EPI de travail, l’insécurité des reboisements et l’assainissement ; population conséquences et le manque de formation aux techniques Orienter les artisans pour l’obtention de financement et alléger environnementales d’exploitation artisanale ; les procédures de financement ; et sociales Manque de réglementation Assurer le contrôle des sites et les soumettre à un cahier de charge adaptée à l’orpaillage ; Manque d’hygiène sur les sites et les points d’eau ; • Mauvaise organisation des sites et surtout le manque de sensibilisation des artisans et populationLa non réglementation des prix de l’or sur les sites Bonne connaissance ➢ Paupérisation des PAP après ➢ Procéder à une capitalisation des expériences des des processus de paiement des compensations projets antérieurs ; réinstallation des ➢ Faible capitalisation des acquis ➢ Associer les concessionnaires (ONEA, Concessionnaires populations des projets antérieurs SONABEL et ONATEL) dans la formulation du ➢ Non implication des projet. concessionnaires dans la formulation des projets; ➢ Impacts sociaux négatifs des actions d’expropriation des terres. Activités, durée du projet Favorable au ➢ Durée du projet limitée par ➢ Impliquer les médias publics et privés dans la stratégie Presse projet et disposée à rapport à l’immensité de la tâche; de communication du projet. l’accompagner Source : Mission d’actualisation du PMPP/PARGFM, février 2021

46

4 Identification et analyse des parties prenantes 64. L’identification et l’analyse des parties prenantes permet de connaitre les caractéristiques des différentes catégories des parties affectées par le projet, les parties touchées, les autres parties concernées, les groupes vulnérables et à la synthèse de leurs besoins. La liste des parties prenantes est un « document évolutif » qui sera mis à jour régulièrement tout au long de la vie du projet, le cas échéant. 65. Les principales parties prenantes regroupées dans les categories suivantes qui seront informées et consultées au sujet du Projet sont constituées par celles qui : ▪ sont ou pourraient être affectées par le Projet (parties touchées par le Projet) ; ▪ peuvent avoir un intérêt dans le Projet (autres parties concernées).

4.2 Parties touchées 66. Ce sont des personnes, groupes et autres entités dans la zone d'influence du projet (ZIP) qui sont directement influencés (effectivement ou potentiellement) par le projet et/ou qui ont été identifiés comme les plus susceptibles de subir des changements liés au projet, et qui doivent être étroitement associés à l'identification des impacts et de leur importance, ainsi qu'à la prise de décision sur les mesures d'atténuation et de gestion. Les parties susceptibles d’être touchées dans le cadre de la mise en œuvre du projet sont: • les agriculteurs les populations riveraines : la rareté des terres cultivables est principalement due à l’accroissement démographique, les spéculations foncières, et à l’accroissement des activités minière à travers le pays. Ainsi, les rendements agricoles des agriculteurs sont en constante baisse au Burkina Faso du fait de diverses actions. Cela contribue à la dégradation des conditions de vie socio-économique des paysans/agriculteurs et à leur appauvrissement. Il est bien évident que le secteur minier contribue au développement des localités concernées et de l’ensemble du pays à travers la création d’emplois, la réalisation d’infrastructures communautaires etc. mais force est de relever les difficultés rencontrées par les populations riveraines dans l’accès à des terres cultivables, l’accaparement de grands espaces par les promoteurs immobiliers et des mines industrielles, la pollution de l’environnement et des eaux par les mines artisanales, la surenchère sur les biens de première nécessité dans les zones minières, la dépravation des mœurs, etc. • les éleveurs: le principal souci pour ce groupe d’acteurs est la reduction des zones de pâture et l’obstruction des pistes de pâturage pour le betail du fait des actions énumérées dans le paragraphe precedent. Cela est souvent source de conflits entre acteurs et/ou projet et constitue un veritable problème pour l’alimentation et la santé animale. • les artisans, les groupements maraichers, les apiculteurs, les tradipraticiens, les pêcheurs et les populations rurales: Ces groupes de populations sont fortement dependant des espèces végétales et d’un environnement sain en générale. Ainsi, le risque sanitaire et d’appauvrissement de la population persiste du fait de la destruction de la végétation, de la faune, de la contamination des eaux de surface et des nappes phréatiques, des risques sur la santé pour l’homme et les

43

animaux ; • les exploitants miniers traditionnels ou semi-industriels , les groupements de femmes impliqués dans l'exploitation/ et le commerce des produits forestiers : l’encadrement du secteur foncier et minier à travers le PARGFM entrainera certes des restrictions pour ce groupe de partie touchée mais permettra une gestion socio-environnementale rationnelle et consensuelle. Il s’agit des populations résidant dans les zones minières, les entreprises minières, les investisseurs du secteur minier, etc. Les préoccupations de ce groupe reposent sur la transparence et sur le respect des engagements pris. • Les structures techniques deconcentrées de l’état, les Maires, les Gouverneurs: les principales préoccupations de ce groupe sont leurs implications, la transparence dans la gestion et le partage de l’information pendant la mise en œuvre du PARGFM.

4.3 Autres parties concernées 67. Les autres parties prenantes concernées par le Projet regroupent les acteurs ou groupes d'acteurs intervenant à un niveau quelconque de la mise en œuvre, ayant un intérêt direct ou indirect spécifique, pouvant influencer ou être influencés par le Projet dans un processus décisionnel. Elles se composent comme suit : ✓ Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) ; ✓ Ministère de l’Energie, des Mines et Carrières (MEMC) ; ✓ Ministère de l’Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles ; ✓ Ministères de l’Urbanisme et de l’Habitat ; ✓ Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation; ✓ Ministère de l’Environnement, de l’Économie Verte et du Changement Climatique ; ✓ Le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat ; ✓ Le Ministère des Enseignements Supérieurs, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation ; ✓ Le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques ; ✓ Direction Générale des Impôts ; ✓ Direction Générale du Guichet Unique du Foncier ; ✓ Direction Générale du Foncier, de la Formation et de l’Organisation du Monde Rural (DGFORMER) ; ✓ Agence Nationale d'Encadrement des Exploitations Minières Artisanales et Semi• Mécanisées (ANEEMAS) ; ✓ Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina (BUMIGEB) ; ✓ Projet de Développement Durable du Secteur Minier (PADDSEM) ; ✓ Services du cadastre ; ✓ Services des domaines ; ✓ Promoteurs immobiliers ✓ Banque Mondiale.

68. Les parties prenantes concernées comprennent également : ▪ les Syndicats et Organisations socio-professionnelles et de la Société Civile oeuvrant dans le domaine des mines et de l’accès au foncier et du droit au logement; ▪ les promoteurs privés et les promoteurs immobiliers ; 44

▪ la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso ; ▪ la Maison de l’Entreprise ; ▪ les sociétés minières ; ▪ les entreprises contractantes du Projet ; ▪ les populations de la zone du projet : autorités coutumières et religieuses, bénéficiaires, hommes, femmes, jeunes, personnes âgées, agriculteurs, éleveurs, promoteurs privés… ▪ les parties prenantes du système de gestion des plaintes ; ▪ les géomètres experts ; ▪ les notaires ; ▪ les urbanistes.

45

4.4 Individus ou groupes défavorisés ou vulnérables 69. Les personnes vulnérables ou défavorisées sont celles qui du fait de leur statut risquent davantage de souffrir des impacts du projet et/ou sont plus limités que d’autres dans leur capacité à profiter des avantages d’un projet. Ces individus ou ces groupes sont aussi plus susceptibles d’être exclus du processus général de consultation ou de ne pouvoir y participer pleinement, et peuvent de ce fait avoir besoin de mesures et/ou d’une assistance particulière par le projet. En effet, certaines personnes, notamment les personnes influentes peuvent s’accaparer des bénéfices ou des opportunités offertes par le projet, au détriment des groupes défavorisés ou vulnérables. Les personnes qui pourraient être exclues des bénéfices ou opportunités du projet sont entre autres les femmes et les jeunes, les personnes en situation de handicap, les agriculteurs sans terre, les personnes déplacées internes, les personnes analphabètes ou ayant peu d’instruction, les personnes démunies vivant seules, notamment les femmes chefs de ménages, veuves, les personnes âgées, les enfants, les communautés ou ethnies minoritaires de la zone d’intervention du projet (de par le critère numérique ou l’activité de subsistance etc. , etc.

70. Des mesures spécifiques seront mises en œuvre dans le cadre du Projet, en vue de s’assurer de la prise en compte des besoins et préoccupations spécifiques de ces différents groupes.

5. Plan de mobilisation des parties prenantes

5.1. Objectifs et calendrier du Plan de mobilisation des parties prenantes 71. Le but du plan de mobilisation des parties prenantes est de favoriser l’adhésion de ces dernières à la conception et à la mise en œuvre du Projet, et d’en améliorer la durabilité environnementale et sociale à travers le maintien d’un dialogue adéquat avec les parties prenantes et la transparance tout au long du cycle du Projet. Il s’agira précisément d’identifier les différentes parties prenantes au Projet, en vue de la prise en compte de leurs avis et préoccupations, de définir les rôles et les responsabilités de chacune d’elles, ainsi que les échéances d’exécution des activités et les coûts (au besoin) des consultations et des activités de participation.

72. Ainsi, sous la responsabilité de l’unité de gestion du projet (UGP) qui assure la coordination des activités, le plan de mobilisation des parties prenantes sera traduit en un programme d’activités budgétisées qui définit clairement les étapes de réalisation du Projet (début et fin des activités), les coûts des différentes interventions ainsi que les responsabilités des parties prenantes. Pendant la mise en œuvre, un suivi continu et un ajustement flexible de la gestion des risques sociaux et environnementaux permettront d’adapter le PMPP à la situation de mise en œuvre du Projet.

46

5.2 Activités envisagées

73. Au-delà des activités déjà menées, d’autres activités seront organisées dans le cadre de l’élaboration et de la mise en œuvre des instruments de gestion des risques environnementaux et sociaux qui seront réalisés par la suite. Il s’agit précisément de : ▪ l’élaboration, l’examen, la validation, la publication et la mise en œuvre des instruments de gestion des risques environnementaux et sociaux notamment le PEES, le PGMO et le présent PMPP, ainsi que les autres instruments dont le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale recommandé à l’issue du résumé des risques environnementaux et sociaux fait par l’équipe de préparation du projet au niveau de la Banque mondiale; ▪ la préparation des futures Etudes d’Impact Environnemental (EIES) et Social/Notices d’Impact Environnemental et Social (NIES) et PGES associés ; ▪ l’évaluation du niveau de risque de Violences Basées sur le Genre dont les Exploitations et Abus Sexuels/Harcèlement Sexuel (VBG/EAS-HS) et les Violences Contre les Enfants (VCE) suivie de la préparation, la mise en œuvre et le suivi d’un Plan de mitigation approprié et proportionnel ; ▪ Le Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP), les codes de bonne conduite et les mesures de Santé Sécurité durant la phase de mise en œuvre du Projet sont également des outils de gestion des risques environnementaux et sociaux à préparer et à mettre en œuvre durant le cycle de vie du projet.

74. Pour assurer la mobilisation des différentes parties prenantes, les activités suivantes sont envisagées:

 Information et sensibilisation sur le Projet et ses risques et impacts potentiels. 75. Outre les consultants chargés de la réalisation des études sociales (élaboration des instruments de gestion des risques et impacts), le (la) Spécialiste en sauvegarde sociale qui sera recruté (e) par l’UGP devra avoir un profil en genre/VBG et s’impliquera dans l’information et la sensibilisation des populations des zones couvertes par le Projet, sur les risques et impacts potentiels du Projet. Ce (cette) spécialiste sera également impliqué (e) dans l’exécution des activités de renforcement de capacités des parties prenantes du Projet en matière de gestion des risques environnementaux et sociaux. Pour ce projet, le risque EAHS est faible, et en ce sens un recrutement de spécialiste en VBG ne sera pas nécessaire. Cependant, l'UGP peut décider d'aller de l'avant pour un tel recrutement qui renforcera le projet. Par ailleurs, les organisations de la société civile, les ONG et associations œuvrant dans le domaine foncier et minier aussi bien sur le plan local, national que régional, seront fortement mises à

47

contribution pour informer, sensibiliser et former les parties prenantes sur la gestion de ces risques et impacts.

76. Les medias (radio, télévision, presse, etc.) vont servir de canal de d’information et/ou de sensibilisation suivant les besoins. Aussi, une approche participative inclusive de proximité sera mise à profit prenant en compte les réunions avec la population et les représentants clé des différentes parties prenantes. Les personnes ressources au niveau de chaque Commune seront également impliquées pour informer et sensibiliser les populations locales dans leurs localités respectives.

 Consultation et participation des parties prenantes 77. En plus des consultations déjà engagées, des réunions, des discussions de groupes, des entretiens individuels et des ateliers d’information et de sensibilisation seront régulièrement organisés pour recueillir les avis et préoccupations des parties prenantes, principalement celles potentiellement affectées, sur la gestion des risques et impacts environnementaux et sociaux potentiels des activités du Projet. Ces activités seront exécutées sous la responsabilité du (de la) Spécialiste en sauvegarde sociale de l’UGP appuyés par les agents des services administratifs et techniques déconcentrés/décentralisés, les acteurs des services techniques communaux, les ONG/Associations locales, etc. 78. Ces consultations et participations des parties prenantes se feront aux étapes suivantes : ▪ évaluation du Projet ; ▪ préparation des instruments de mitigation ; ▪ mise en œuvre et suivi-évaluation des mesures environnementales et sociales (implémentation, revue à mi-parcours, évaluation finale). Les consultations avec les groupes de femmes devront se tenir de manière séparée de celles des hommes et devront être animées par des femmes. De plus, il sera impératif de ne jamais aborder des questions relatives aux VBG de manière personnelle et individualisée. Il s’agira d’aborder les risques d’EAS/HS qui sont identiées par les différents groupes consultés, les groupes qui sont particulèrement à risque de ce type de violence, et les mesures d’atténuation préconisées. En aucun cas, des questions sur les expériences individuelles de VBG ou de EAS/HS plus précisement ne devront être posées lors de ces consultations.

5.3 Stratégie de diffusion de l’information sur la gestion des risques et impacts environnementaux et sociaux 79. La notification et la diffusion des informations seront réalisées à travers : ▪ les radios locales, les crieurs publics et certaines personnes qui serviront de relais (leaders d’opinons) seront utilisées pour l’information et la sensibilisation des parties prenantes, y compris les bénéficiaires, les personnes affectées et les populations vulnérables, sur la mise en œuvre du Projet ;

48

▪ la presse écrite et en ligne, ainsi que les télévisions, seront utilisées pour relayer l’information relative à la tenue et aux contenus des rencontres importantes ; ▪ un site web sera créé dans le cadre du Projet et régulièrement mis à jour. De même, les réseaux sociaux tels que WhatsApp, Facebook, etc. seront également mis à contribution pour la diffusion des informations sur le Projet ; ▪ des réunions, rencontres et ateliers d’information seront régulièrement organisés pour atteindre le maximum de personnes susceptibles d’être impactées ; les informations seront largement diffusées avant la tenue des réunions ; ▪ des affiches, brochures et dépliants (français et langues locales) seront apposés sur des sites bien identifiés et accessibles à tous (commissariats, mairies, préfectures, maisons des jeunes, maisons des femmes...) ; ▪ en plus de ces moyens identifiés, les documents et rapports de synthèse non techniques en français et en langues locales seront distribués pour faciliter la diffusion des informations sur le Projet. Ces différents dispositifs permettront de fournir les informations actualisées aux parties prenantes.

5.4 Stratégie proposée pour les consultations 80. Les méthodes de consultation des parties prenantes seront adaptées aux cibles visées : ▪ des entretiens individuels seront organisés avec les différents acteurs étatiques (ministères et structures concernées, etc.) via le téléphone, les mails, les vidéo-conférences. Outre ces entretiens, des rencontres en petits groupes (dix personnes au maximum) seront organisées avec les parties prenantes au niveau institutionnel ; ▪ des enquêtes, sondages et questionnaires seront utilisés pour recueillir les avis des personnes susceptibles d’être affectées par le Projet et les personnes bénéficiaires ; ▪ des réunions communautaires (en effectif réduit) ou des focus groups seront régulièrement organisées à l’intention des acteurs les plus éloignés. Des groupes de discussion (ou focus group) seront organisés avec les femmes et les jeunes de manière séparée afin de recueillir leurs opinions de manière éthique et sûre pour ces groupes. Les groupes de discussion ciblant les femmes seront animées par des femmes. Pour limiter les grands rassemblements qui pourraient contribuer à la propagation du COVID-19, ces réunions pourraient rassembler des représentants des différents groupes spécifiques. Un mécanisme de restitution sera initié pour relayer l’information à la base. ▪ 81. Les parties prenantes seront bien identifiées et impliquées suivant les thématiques à débattre.

49

5.5 Stratégie proposée pour la prise en compte des points de vue des groupes vulnérables 82. Les personnes vulnérables (les personnes âgées, les handicapés, les enfants orphelins, les albinos, les veuves, etc.) doivent être identifiées tout au long de la conception du projet afin que leurs limitations (physiques et mentales) ou autres obstacles de temps ou sociales soient identifiées et que les mesures appropriées soient définies pour s’assurer qu’elles ont l’égalité des chances de faire entendre leurs préoccupations et des avis sur la mise en œuvre du projet.

83. Pour faire face aux limites physiques des personnes, le lieu de la réunion sera choisi de façon que tous les groupes vulnérables y compris les handicapés puissent y accéder facilement. Des dispositions seront prises par l’UCP du Projet pour s’assurer que les enfants, les personnes âgées et les malades sont bien représentés par leurs parents/membres de la famille. Chaque fois que cela est possible, des réunions seront organisées avec des personnes vulnérables et les défavorisées afin de s’assurer que les conditions de mise en œuvre du Projet sont respectées et pour recueillir leurs avis et attentes. L’UCP du Projet incitera/encouragera les personnes vulnérables à soumettre les plaintes et s’engagera à fournir des réponses opportunes aux demandeurs. Ils seront informés à l’avance du Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) existant afin qu’ils puissent y accéder chaque fois qu’ils en ont besoin.

84. Les consultations avec les groupes de femmes devront se tenir de manière séparée de celles des hommes et devront impérativement être animées par des femmes. Au cas où la situation de vulnérabilité peut entraîner la réticence ou l'incapacité physique des personnes à participer aux réunions, le Projet organisera en concertation avec les groupes vulnerables selon leur convenance (groupe ou individuel) des discussions séparées dans un lieu facilement accessible. Pour faciliter les contacts, certaines des options permettant d’atteindre les groupes vulnérables sont suggérés ci-dessous : o Faire participer les leaders de groupes vulnérables et/ou marginalisés, les associations et fédérations locales concernées avec la contribution des autorités locales telles les Gouverneur et les Maires afin que ces groupes specifiques puissent relayer l’information à la base. ; o impliquer les leaders de la communauté, y compris les leaders femmes, les organisations de la société civile et les ONGs à toutes les phases de la mise en œuvre du projet ; o organiser des entretiens individuels et des focus groupes avec les personnes vulnérables et/ou marginalisées ; o faciliter l’accès des personnes vulnérables au mécanisme de gestion des plaintes mis en place par le Projet.

50

85. La démarche décrite ci-dessus sera utilisée tout au long de la mise en œuvre du Projet. Dans le cadre des consultations les directives relatives au COVID 19 seront respectées durant la mise en œuvre du projet

86. Le tableau ci-après fait la synthèse de la stratégie de diffusion des informations et propose un calendrier pour la réalisation des différentes activités.

51

Tableau 8: Stratégie d’information et de consultation des Parties Prenantes suivant le cycle de Projet

Activités Sujet de la consultation Méthode utilisée Dates et lieux Groupes cibles Responsabilité Phase de préparation du Projet Réunions d’échanges et de Ministère et services travail entre la partie nationale techniques concernees et la Banque mondiale Banque mondiale Identificati Identification des besoins Correspondances Collectivités locales et on du et des activités à réaliser électroniques et Au cours de la phase Comité technique communautés dans la projet pour les différentes vidéoconférence de préparation de préparation du zone du projet, parties prenantes Séances de concertation et projet Societé civile de consultation virtuelles Entretiens directs au téléphone Réunions de consultation avec les populations riveraines ✓ Equipe de Réunions d’échanges et de ✓ Ministères concernés ; Tout au long de la préparation travail entre la partie nationale ✓ ONG ; phase de préparation Consultations sur le et la Banque mondiale ✓ Travailleurs du Projet ; du Projet et avant l’évaluation contenu du PAD Correspondances ✓ Populations riveraines ; ✓ Equipe de la Préparation finale du Projet Financement du projet électroniques et ✓ Bénéficiaires du projet Banque du projet Salle de réunion vidéoconférence ; mondiale, acteurs Séances de concertation et ✓ Personnes ✓ Membres du institutionnels/Banqu de consultation virtuelles affectées COPIL/Comité e mondiale Entretiens directs au potentielles de revue ✓ Consultant téléphone ✓ Personnes ressources. Préparation Informer l’ensemble Ministère de l’Energie, des des acteurs sur le Consultations avec les des Mines et Carrières documents projet ; différentes catégories de de parties prenantes (MEMC) ; ✓ Equipe de sauvegarde Recueillir et analyser Vidéo Ministère de préparation (CGES, Avant la mise en les préoccupations et l’Agriculture et des du Projet CPR, conférence œuvre du projet les avis des personnes Aménagements ✓ Consultant PGMO, ou groupes d’acteurs Hydro- agricoles PEES Réunions concernés par le projet Direction Générale du et Foncier, de la Formation PMP et de l’Organisation du P) Tableau 8:Stratégie d’information et de consultation des Parties Prenantes suivant le cycle de Projet

Activités Sujet de la consultation Méthode utilisée Dates et lieux Groupes cibles Responsabilité Monde Rural (DGFORME R) ; Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) ; Populations bénéficiaires Groupes vulnérables (femmes, jeunes etc.) ONG etc. Phase de mise en œuvre du Projet

51

Information et consultation sur les mesures prises sur la gestion des risques et des Réalisation d’enquêtes CN, Coordonnateur impacts sociaux potentiels (de préférence en ligne d’unités du Projet y compris les ou au téléphone) sectorielles, questions de genre, Entretiens téléphoniques Spécialistes en Populations VBG/EAS et HS et les Focus group (en nombre Tout au long de la sauvegardes bénéficiaires Groupes personnes et groupes limité) Consultations mise en œuvre du environnementale et vulnérables Autorités publiques, ateliers de Projet Salles de sociale et vulnérables (femmes chefs locales Communautés restitution et de validation réunion Spécialistes, de ménages, personnes en et ONG locales situation de handicap) respectant les mesures Sur les différents sites Passation de marché d’hygiène et de sécurité et Suivi-évaluation Rapport de suivi du projet Presse écrite et de l’UGP sur sa conformité aux audiovisuelle Site web du Spécialiste en instruments de Projet Communicati sauvegardes, Affiches dans les lieux publics on Chefs d’antenne

52

Activités Sujet de la consultation Méthode utilisée Dates et lieux Groupes cibles Responsabilité Phase de suivi-évaluation de la mise en œuvre du Projet Chargés de suivi- Elaboration des Rapports évaluation Visite de terrain dans les de suivi de la mise en Spécialistes en meilleures conditions de Tout au long du cycle Suivi de œuvre, selon les sauvegardes sécurité Consultation des du Projet UGP l’exécution indicateurs établis par le environnementale parties prenantes Salle de réunion Parties prenantes du PMPP Projet pour mieux et sociale du Mécanisme de gestion UGP Sur les comprendre à quel point Projet des plaintes différents sites l’engagement des parties Coordonnateur prenantes répond aux d’unités attentes sectorielles Coordonnateur Visite de terrain dans les A Mi-parcours ou à meilleures conditions de Evaluation de la clôture du Projet UGP Toute l’équipe Elaboration de sécurité Consultation des la mise en Salle de réunion de Bénéficiaires de mise en rapport d’évaluation parties prenantes œuvre du l’UGP Populations œuvre du Projet Mécanisme de gestion PMPP Sur les différents sites affectées des plaintes Tous les acteurs Interviews et entretiens du Projet UGP UGP Clôture Evaluation globale du Projet Réunions formelles Salle de réunion Bénéficiaires Consultant externe Elaboration du rapport de de l’UGP Populations cloture Sur les différents sites affectées Source : Mission d’élaboration du PMPP/PARGFM, février 2021

53

6. Ressources et responsabilités pour mettre en œuvre des activités de mobilisation des parties prenantes 87. Au fur et à mesure que le Projet sera mis en œuvre, les activités effectuées et celles programmées feront l’objet d’échanges avec les parties prenantes. Ainsi, elles seront tenues au courant de l’évolution de l’exécution du Projet par la stratégie de la redevabilité. Ces points seront faits à travers des documents de synthèse, des rapports trimestriels, semestriels et annuels d’activités et des réunions d’informations.

6.1. Ressources 88. La mise en œuvre du Plan de mobilisation des parties prenantes porte essentiellement sur les ressources suivantes :

 Personnes chargées de la mise en œuvre du PMPP 89. Dans le cadre du Projet, les principaux responsables de la mise en œuvre du Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP) sont le (la) spécialiste en sauvegarde sociale de l’UCP, le/la spécialiste en sauvegarde environnementale, le/la spécialiste en communication, le/la spécialiste en suivi- évaluation, le/la spécialiste en gestion foncière et domaniale, le/la spécialiste en gestion financière ; quant au Coordonnateur du projet, il en garantira l’exécution. L’équipe du projet sera appuyée par les structures locales qui seront mises en place dans les zones d’intervention du Projet (antennes régionales) et les ONG locales avec lesquelles le Projet va contractualiser pour assurer l’information et la sensibilisation des populations.

 Confirmation de l’établissement d’un budget suffisant pour la mobilisation des parties prenantes 90. Les ressources allouées aux activités de mobilisation et l’engagement des parties prenantes seront intégrées dans les composantes du Projet.

 Informations sur les coordonnées du (de la) spécialiste en sauvegarde sociale, qui sera chargé (e) de répondre aux plaintes ou aux questions sur le Projet ou le processus de consultation et de participation des parties prenantes

91. Le numéro de téléphone, l’adresse, le courriel et l’intitulé du poste de cette personne seront fournis après le recrutement de cette dernière.

54

6.2. Fonctions de gestion et responsabilités 92. Les activités de mobilisation des parties prenantes font partie intégrante des mesures de sauvegardes environnementale et sociale. A ce titre, sous l’autorité du Coordonnateur, toutes ces activités seront menées par le (la) spécialiste en sauvegarde sociale, en collaboration avec le/la spécialiste en sauvegarde environnementale, le/la spécialiste en communication, le/la spécialiste en suivi-évaluation, le/la spécialiste en gestion foncière et domaniale le/la spécialiste en gestion financière dans la mise en œuvre de ces activités. En termes d’appui extérieur, le spécialiste des questions sociales et du genre pourra bénéficier de l’accompagnement des centres de promotion sociale et des ONG.

93. Les informations seront transmises au spécialiste des questions sociales et du genre à travers un processus fonctionnel établi avec les autres acteurs à la base. Cette transmission se fera sous forme écrite sur la base de registres, ou autres fiches établies et acceptées de tous. Ainsi, il sera mise en place un système d’information de gestion (SIG) qui servira également d’instrument de suivi de gestion . La fréquence de transmission sera retenue de commun accord. Elle peut être mensuelle, bimensuelle ou trimestrielle.

7. Mécanisme de gestion des plaintes du Projet 94. Certaines plaintes peuvent survenir dans la mise en œuvre du Projet, d’où la nécessité de mettre en place un mécanisme opérationnel, transparent et accessible à tous, à même de gérer ces plaintes.

95. Deux mécanismes de gestion des plaintes sont prévus dans le cadre du PARGFM : le mécanisme de gestion des plaintes relatif aux relations de travail du Projet traité dans le cadre des prodécures de gestion de la main d’œuvre, et le mécanisme défini dans le cadre du présent document, pour prendre en charge les autres plaintes entrant dans le cadre des activites du Projet. Les deux mécanismes prendront en compte les besoins spécifiques des plaintes liées à l'EAS/HS.

7.1. Types de plaintes 96. Les plaintes pouvant intervenir aux différentes phases du Projet sont les suivantes (la liste n’étant pas exhaustive) : ▪ les plaintes relatives à l’exclusion de certaines personnes des bénéfices du Projet ; ▪ les plaintes relatives à la dégradation de cultures par des orpailleurs ; ▪ les plaintes relatives aux indemnisations ou compensations négociées ; ▪ les plaintes relatives à la non- prise en compte des mesures de mitigation des impacts négatifs du Projet ;

55

▪ la non-compréhension/acceptation des critères d’éligibilité ;

56

▪ les conflits sur la propriété d'un bien ; ▪ les problèmes familiaux ayant pour résultat des conflits entre héritiers ou membres d'une même famille sur les titres d’occupation, ou sur les parts d'un bien donné ; ▪ les obstructions de pistes à bétail ; ▪ les occupations illégales de servitudes ; ▪ les empiètements de limites de villages ou de communes ; ▪ le non respect des dispositions des schémas d’aménagement ; ▪ les abus de pouvoir ; ▪ les plaintes sensibles, qui portent sur des situations telles que la corruption, la concussion, les abus de toutes sortes, la discrimination, les exploitations et abus sexuels, le harcèlement sexuel, les violences contre les enfants, etc. Des précautions particulières sont nécessaires concernant le traitement des plaintes sensibles.

7.2 Examen des plaintes 97. Pour un meilleur traitement et une bonne prise en compte des plaintes provenant des différentes parties prenantes, chaque spécialiste en sauvegarde sociale du PARGFM qui sera recruté (e), se chargera de l’examen régulier et de la prise en compte des plaintes de l’unité sectorielle de gestion de son ressort.

98. Les plaintes verbales ou écrites seront recueillies dans un registre ouvert à cet effet (aux niveaux communal, départemental et central) et feront l’objet d’examen et de retour aux personnes concernées dans un délai maximum de trois (03) semaines. Les différentes sensibilités seront représentées à chaque niveau et des dispositions seront prises pour que les personnes ayant des contraintes spécifiques puissent transmettre leurs préoccupations et recevoir les réponses appropriées. Les suggestions, réclamations et autres contributions des parties prenantes seront compilées dans un formulaire qui sera rempli durant les rencontres de consultation. En outre, les parties prenantes ont la possibilité d’envoyer leur feedback par email, courrier physique ou par téléphone, via les réseaux sociaux ou le site web de l’UGP.

99. Les feedbacks compilés par le (la) spécialiste en sauvegarde sociale sont partagés avec le Coordonnateur, pour une prise en charge, au besoin, afin d’améliorer le déroulement du Projet et mieux répondre aux attentes des bénéficiaires. Le cas échéant, la décision sera notifiée formellement à l’intéressé par courrier. Les termes de la lettre devront être adaptés au destinataire sur le plan intellectuel et culturel. 100. Cette réponse pourra inclure :

57

▪ un résumé de la compréhension du commentaire soumis ; ▪ les explications sur la ou les solution (s) proposée (s) ; ▪ la solution retenue ; ▪ la procédure de mise en œuvre de la solution retenue y compris les délais.

101. Le mécanisme de gestion des plaintes est adapté pour traiter les plaintes liées aux EAS/HS. Il permet plusieurs canaux de signalement, sûrs et accessibles, avec des femmes comme points d’entrée, identifiées par les groupes de femmes lors des consultations communautaires. Aucune plainte relative aux EAS/HS ne fera l’objet d’un traitement/résolution à l’amiable. Le mécanisme de gestion des plaintes est fondé sur une approche basée sur les besoins des survivants-es, assurant la confidentialité du traitement des cas, la sécurité des survivants-es, l’obtention du consentement éclairé et le référencement vers des structures locales de prestations VBG (au moins médicale, psychosociale et une aide juridique).

7.3 Procédures traditionales de gestion des plaintes

102. Les communautés et les personnes qui pourraient être affectées négativement par le projet, peuvent soumettre des plaintes au mécanisme de gestion de plaintes (MGP) mis en place au niveau du projet. Il sera mis en place deux (2) niveaux de traitement des plaintes. Les comités locaux au niveau du village et de la commune recevront et enregistreront les préoccupations des communautés. A leur niveau, ils traiteront les griefs de nature non sensible et transmettront les griefs sensibles à l’UCP du projet pour traitement qui est le deuxième niveau. 103. Les délais de traitement des plaintes et de transmission des résolutions aux plaignants seront le plus bref possible afin de ne pas aggraver les conflits apparus. Ainsi, les plaintes pourront être reçues et enregistrées aux niveaux suivants :

7.4 Les comités locaux ✓ Niveau village 104. A ce niveau il sera privilégié d’abord le recours à un mécanisme de règlement des litiges à l’amiable en ayant recours à l’écoute, la concertation et la médiation par des tiers. A cet effet, un noyau de personnes ressources (Président CVD et/ou Conseiller, Chef de village, présidence CCFV), devra constituer le premier niveau d’intervenants du MGP au niveau de chaque village bénéficiaire des sous-projets. Ce dispositif doit intégrer la prise en compte du genre et des personnes vulnérables. Cela sous-entend que les couches sociales (femmes, agriculteurs, personnes vulnérables, jeunes, etc.) doivent être représentées dans le dispositif de gestion des plaintes. Ce noyau sera chargé de recevoir, d’enregistrer et de traiter les réclamations à la base et de transmettre les cas non résolus au niveau communal. Plusieurs canaux d’entrée, sûrs et accessibles,

58

seront identifiés pour les plaintes EAS/HS. Toutefois les plaintes EAH/HS ne pourront pas faire l’objet de recours aux mécanismes des médiations communautaires, afin de préserver la confidentialité et la dignité des survivantes et survivantes de EAS/HS. A cet effet, les services de l’Etat intervenant dans la gestion de ces cas (police, gendarmerie, centres de santé, services de l’action sociale, etc.) seront mis à contribution pour le traitement des plaintes relatives aux EAS/HS. .

105. L’information sur le lieu d’enregistrement des plaintes doit être donnée aux populations à l’étape de la consultation publique. Le délai prévu pour donner suite à une plainte est d’une semaine à partir de sa date d’enregistrement par le président du CVD.

✓ Commune 106. L’organe de gestion des plaintes au niveau communal est la cellule communale présidée par le Maire de commune ou son représentant. Cet organe prendra en compte le genre dans sa constitution et son fonctionnement. Cette cellule aura en charge la réception des réclamations, leur enregistrement et la recherche de conciliation sur lesdites réclamations.

107. Le délai prévu pour donner suite à une plainte est de deux (2) semaines à partir de sa date d’enregistrement. Aux niveaux provincial et régional, les Hauts commissaires et les Gouverneurs pourront être saisis en cas de non satisfaction des plaignants au niveau communal pour un règlement amiable. 108. Les comités de gestion des plaintes communiqueront régulièrement avec aussi bien les plaignants que les membres de la communauté et l’UGP pendant toute la durée de la procédure.

7.5 Procédures au niveau de l’UCP 109. L’UCP mettra sur pied un comité qui sera composé, entre autres, des representants des unités sectorielles d’exécution des activités foncières et minières, le Coordinateur, qui sera chargé du fonctionnement du MGP. Les communautés et les personnes qui pourraient être affectées négativement par

59

le projet peuvent soumettre des plaintes au mécanisme de résolution des griefs mis en place au niveau du projet.

La procédure de gestion des plaintes dans le cadre du Projet fait appel aux principales étapes suivantes :

Etape 1 : réception et enregistrement des plaintes 110. Les plaintes seront formulées verbalement ou par écrit. Les canaux de réception des plaintes seront diversifiés et adaptés au contexte socioculturel et sécuritaire des différentes zones d’intervention du Projet : ▪ boîtes à plaintes au niveau des communes et de l’UGP ; ▪ téléphone, courrier ; ▪ saisine du comité par voie orale ou par écrit auprès des comités au niveau villages et communes ; ▪ saisine par un intermédiaire (parent, proche, autorités locales ; association de défense des droits humains, etc.).

111. Toute plainte, qu’elle soit verbale ou écrite est inscrite immédiatement dans un registre disponible au niveau des différents comités. Un accusé de réception est remis au plaignant dès réception de sa plainte ou dans un délai de 48 h après le dépôt de sa plainte. Les plaintes EAS / HS seront reçues par des points d'entrée confirmés comme sûrs et accessibles par les femmes lors des consultations et seront immédiatement référées au prestataire de services VBG identifié localement. Ces plaintes ne seront pas gérées au niveau du comité local et, avec le consentement des survivants, seront transférées au niveau national pour la gestion et la vérification du lien avec le projet.

Etape 2 : Tri et classification des plaintes 112. Un tri est opéré à l’issue du dépôt de la plainte par le comité concerné, en vue de déterminer le type de plainte enregistrée (sensible ou non sensible), et la procédure d’examen adéquate.

113. Ainsi, ce tri permettra aux membres des différents comités, de savoir si l’examen de la plainte nécessite une investigation sur le terrain, l’intervention d’autres membres de l’équipe du Projet ou de certaines personnes ressources. De même, le tri permettra de savoir si la plainte est du ressort de l’UGP, des prestataires ou fournisseurs, ou du ressort d’autres acteurs en dehors du Projet. Le (la) spécialiste social du Projet et les autres membres de l’UGP concernés, seront régulièrement informés après cette phase de tri

60

et de classification, afin de recueillir leur avis et suggestions, et un accusé de réception sera envoyé au requérant.

114. Les plaintes non sensibles seront traitées aussi bien par les instances intermédiaires que par l’instance centrale. Quant aux plaintes sensibles, elles seront gérées au niveau central (coordination du projet). Ces dernières, après enregistrement au niveau local, sont immédiatement transmises au niveau de la cordination du Projet, qui assure les investigations nécessaires au traitement des plaintes et peut faire recours à des personnes ressources en cas de besoin.

Etape 3 : Vérification et actions 115. A cette phase, seront collectées les informations et données de preuves concourant à établir la justesse et l’objectivité de la plainte et à retenir les solutions en réponse à la réclamation du requérant. Le mécanisme de gestion des plaintes dans sa définition de procédures et de mesures tient compte de son accessibilité aux femmes et aux autres groupes vulnérables. En effet, la formation des organes de gestion des plaintes tient compte de la présence de membres de sexe féminin pour s’assurer que les femmes puissent être accompagnées par ces dernières, surtout en cas de harcèlement, d’exploitation ou d’abus sexuels etc. Le cota genre sera respecté lors de la formation de ces comités et le MGP proposé est facilement accessible de toutes et tous, permettant à toute femme ou personne vulnérable lésée de rentrer dans ses droits en cas de plaintes sans distinction de sexe, de race, d’ethnie, de religion, de groupe, etc. Les différentes options ont été discutées et acceptées par les parties prenantes lors des consultations publiques pour une opération de choix éclairés.

116. Si la plainte est fondée, une proposition de solution est faite au requérant par le président du comité concerné. Si celui-ci n’y trouve pas d’objection, la solution est mise en œuvre.

117. Par ailleurs, le traitement des plaintes sensibles peut nécessiter le recours à des compétences qui ne sont pas disponibles au sein des organes du MGP. Dans ce cas, les compétences des instances plus spécialisées seront sollicitées. Le MGP du projet comprendra des dispositions pour enregistrer de manière sûre et éthique, documenter les plaintes et traiter correctement les allégations d’exploitation et d’abus sexuels, de harcèlement sexuel (EAS/HS) et de violences contre les enfants (VCE). Les rapports de gestion des plaintes détailleront les cas d'incidents de VBG / EAS et de VCE au moyen de mécanismes de rapport spécifiques conformes aux meilleures pratiques en matière de collecte et de communication des informations connexes et en s'engageant avec les principales parties prenantes. La

61

vérification des plaintes EAS / HS ne visera qu'à confirmer le lien entre la plainte et le projet et ne tentera jamais d'établir la culpabilité ou l'innocence de l'auteur présumé, car cela relève du travail de la police et du processus judiciaire (si le survivant choisit pour poursuivre le processus juridique).

62

Etape 4 : Suivi et évaluation/Reporting 118. L’ensemble des plaintes sera enregistré dans une base de données pour en faciliter le suivi. De même, un rapport trimestriel sur l’état de traitement des plaintes sera produit par les agences d’exécution et l’UGP et sera intégré au rapport contractuel du Projet.

119. Par ailleurs, des entretiens seront menés auprès des différentes parties prenantes pour recueillir leur avis sur le fonctionnement du mécanisme. La satisfaction du plaignant par rapport au traitement qui a été fait de sa plainte doit être mesurée, afin d’apporter au besoin, les correctifs nécessaires pour la suite du Projet.

120. De même, une description des plaintes enregistrées selon leur typologie sera faite dans les rapports trimestriels, en même temps que des initiatives développées par le Projet pour procéder à la mise en conformité des activités concernées ou à la résolution des problèmes ayant causé ces plaintes, et partant, à la prévention de ce type de plaintes.

121. Un dossier individuel sera créé pour chaque requérant et comportera le formulaire de plainte, le formulaire de clôture, les PV issus des sorties de vérification, les états de paiement (si le requérant a obtenu à terme une compensation financière), et toute pièce rentrant dans le cadre de la gestion de la plainte. En cas de plaintes EAS / HS, il est recommandé que le survivant soit informé par le fournisseur de services VBG des résultats de la vérification et des actions prévues afin qu'un plan de sécurité puisse être établi en cas de vengeance ou de rétribution

Etape 5 : Délai de traitement 122. Le délai maximal de traitement des plaintes ne doit pas excéder dix (10) jours en première instance. Ce délai comprend le délai nécessaire pour l’envoi d’un accusé de réception au plaignant, pour l’évaluation de la recevabilité et pour la proposition d’une solution au plaignant. Lorsque les solutions proposées ne conviennent pas au plaignant, ce dernier a le droit de saisir le niveau supérieur (communal ou central). Dès réception, le comité saisi en deuxième instance dispose d’un délai de huit (08) jours pour faire un retour au plaignant. Si le plaignant demeure insatisfait à cette étape, il peut saisir l’UGP, qui doit lui faire un retour dans un delai maximum de cinq (05) jours. 123. Pour ce qui est des plaintes sensibles, elles nécessiteront parfois la mobilisation d’autres ressources (compétences externes) et un temps suffisant pour les investigations ; ainsi, l’instance saisie en premier

63

ressort doit immédiatement saisir l’UGP, qui doit tout mettre en œuvre pour que le délai maximum de traitement de ces plaintes n’excède pas un mois à compter de leur date de réception.

Etape 6 : Règlement judiciaire 124. Si toutes les tentatives de résolution à l’amiable ne trouvent pas l’assentiment du plaignant, ce dernier peut recourir au traitement judiciaire. Toutes les dispositions doivent être prises pour favoriser le règlement à l’amiable des plaintes (a l’exception des plaintes relatives aux EAS/HS) à travers le mécanisme mis en place à cet effet, mais les plaignants sont libres d’entamer la procédure judiciaire s’ils le souhaitent. Ainsi, les plaignants doivent être informés de leur liberté d’avoir recours à la justice, et des implications du recours à la voie judiciaire. Toutefois, les dépenses seront à la charge du projet si sa responsabilité est engagée.

Etape 7 : Clôture ou extinction de la plainte 125. Les plaintes résolues sont clôturées à travers un formulaire cosigné par le président du comité de gestion selon le niveau de résolution de la plainte (village, commune, UGP), le/les plaignant(s) en (03) trois exemplaires. Une copie du formulaire signée est remise au plaignant, une autre, archivée au niveau du comité ayant conduit le processus, et la dernière copie, transmise à l’UGP pour archivage (physique et électronique). De même, les plaintes pour lesquelles le requérant a choisi d’engager la procédure judiciaire, feront l’objet de clôture au niveau du Projet, pour indiquer que toutes les tentatives de règlement à l’amiable ont été épuisées.

126. La clôture de la plainte doit intervenir au bout de cinq (05) jours ouvrables à compter de la date de mise en œuvre de la réponse.

127. En ce qui concerne les cas de EAS/HS, le/la plaignant(e) doit être informé(e) par le prestataire de service de VBG de l’issue de la vérification une fois celle-ci conclu. Avant cela, le prestataire de service de VBG prend le temps de mettre en place un plan de sécurité pour le/la plaignant(e), si celle-ci s’avère nécessaire. L’auteur est aussi notifié par le représentant approprié au sein de sa structure, seulement après que le/la plaignant/e a été informé/e. Le prestataire de services de VBG continue à jouer un rôle d’accompagnement auprès du/de la survivant(e) tout en respectant les choix et volontés de ce/cette dernier (ère). Etape 7 : Archivage 128. A cet étape, le projet met en place un système d’archivage physique et électronique centralisé au niveau de l’UGP, pour le classement des plaintes. Toutes les pièces justificatives établies dans le processus de règlement seront consignées dans chaque dossier constitué au nom des plaignants. 64

129. Le système d’archivage donnera accès aux informations sur : i) les plaintes reçues ii) les solutions trouvées et iii) les plaintes non résolues nécessitant d’autres interventions.

8. Actions requises dans le cadre de la mise en œuvre du mécanisme Les actions suivantes seront mises en œuvre en vue d’assurer la fonctionnalité du MGP

Tableau 9: Mise en œuvre du Mécanisme de Gestion des plaintes

Budget Actio Responsable Acteurs associés Echéance prévisionnel ns s s Mise en place des trois mois comités locaux et après la 39 000 nationaux du finalisation Coordonnat 000 mécanisme de gestion Spécialiste en du présent eur UGP des plaintes (en les sauvegarde document adaptant aux sociale mécanismes existants et fonctionnels et en les renforçant au besoin)

Autres Spécialistes en Mise en place des spécialistes du Un mois membres du comité du sauvegarde après la mise Projet ; Services 39 000 000 mécanisme de gestion des environnemen en œuvre du techniques ; plaintes tale et sociale projet Consultants

Formation des membres Autres des comités sur le Spécialistes spécialistes du Dès la 97 500 contenu du MGP en Projet ; Services mise en 000 sauvegarde techniques ; place des sociale Consultants comités Informations/sensibilisati Autres on et communication sur spécialistes du les dispositions du Spécialistes Projet ; Services mécanisme à l’endroit du en techniques ; Permanent 35 000 personnel et des sauvegarde Consultants/autr 000 communautés environnem es notamment pour ce qui entale et prestataires est des plaintes EAS/HS. sociale (OSC, ONG)

65

Acquisition et mise en Spécialiste en Coordonnat Dès la place du matériel et sauvegarde eur UGP mise en 25 000 fournitures nécessaires sociale place des 000 au Responsable comités fonctionnement du MGP Service Financier Elaboration des outils Spécialistes Dès la de travail nécessaires en Consultants mise en 15 000 sauvegarde place des 000 sociale comités Tableau 9:Mise en œuvre du Mécanisme de Gestion des plaintes

Source : Mission d’actualisation du PMPP/PARGFM, fevrier 2021

66

Suivi et établissement des rapports du Plan de Mobilisation des Parties Prenantes 130. L’UGP assurera une participation adéquate de toutes les parties prenantes aux activités de suivi du projet selon les principes contenus dans ce document. Dans un contexte de fragilité sécuritaire dans le pays, de conflit divers et de violence djihadiste (FCV), la contribution de tiers au suivi du projet ou des effets qui lui sont associés sera mise en application. Les personnes tierces cibles sont des personnes des localités concernées, des consultants ou toutes autres personnes ayant les qualifications nécessaires pour l’exécution de la mission désignée. Pour les frais de prise en charge de ces tierces personnes, il sera appliqué la grille de prise en charge des missions sur le territoire national. Les résultats des activités de mobilisation des parties prenantes seront communiqués tant aux différents acteurs concernés qu’aux groupes de parties prenantes affectées dans les formes et les calendriers préalablement établis. Ces rapports s’appuieront sur les supports médiatiques définis dans le présent rapport (information écrite ou orale en fonction des types de parties prenantes). Par ailleurs, l’existence et le mode de fonctionnement du mécanisme de gestion des plaintes seront rappelés de façon systématique aux parties prenantes. 131. Les radios locales seront utilisées pour l’information et la sensibilisation des parties prenantes y compris les bénéficiaires et les personnes affectées sur la mise en œuvre du projet. Aussi, le PARGFM fera recoure à la presse écrite et en ligne, la RTB et les autres télévisions et médias privés pour les rencontres importantes. Un site web et une page facebook du PARGFM sera accessible au public et des réunions, rencontres et ateliers d’information seront regulièrement organisés. Les outils suivants seront utilisés pour recueillir les avis des parties prenantes: Interviews, questionnaires, réunions publiques, ateliers, etc.

Les indicateurs clés de performance

132. Les indicateurs suivants permettent d’évaluer le niveau de performance de l’équipe du projet en matière de mobilisation des parties prenantes :

• 80% des parties prenantes satisfaites de la communication du projet ; • 90 % de plaintes sont résolues de manière satisfaisante et localement ; • Au moins 6 réunions et /ou rencontres annuelles organisées avec les parties prenantes (chaque réunion sera accompagnée d’un procès-verbal partagé entre les participants et la Banque mondiale). Ces réunions utiliseront les protocoles anti-transmission et / ou adaptés pour s'assurer qu'ils n'augmentent pas le risque de transmission du COVID-19 chez les participants ; • Nombre de décisions prises lors des consultations avec les parties prenantes et le nombre de celles qui ont été exécutées

67

• Nombre de plaintes VBG ayant été réfères aux services de prise en charge • Délai de réponse apportée aux plaintes, y compris les plaintes de VBG (de manière agrégée)"

133. Les activités relatives au PMPP seront déclinées dans les Plans (annuels, trimestriels et mensuels) de mise en œuvre. Ces plans préciseront entre autres pour chaque action ou activité prévue, le responsable, les acteurs impliqués, les ressources nécessaires (budget) et les délais de mise en œuvre.

134. Des outils de suivi correspondant (rapports annuels, trimestriels et mensuels) seront élaborés conformément au présent plan pour être capitalisés dans le document global de suivi des activités courantes du Projet. Les rapports de suivi mettront en exergue les écarts entre les prévisions et les réalisations en termes d’activités, les acquis de la mise en œuvre des activités, les difficultés et les solutions envisagées.

135. Les résultats des activités de mobilisation des parties prenantes seront communiqués aux acteurs concernés et aux groupes élargis à travers plusieurs canaux de communication. Certaines informations seront accessibles par affiches au niveau des gouvernorats, les mairies et au niveau du projet. Les radios locales seront également mises à contribution pour toucher l’ensemble des parties prenantes y compris les bénéficiaires et les personnes affectées sur la mise en œuvre du projet. 136. 137. Aussi, le PARGFM fera recoure à la presse écrite et en ligne, la RTB et les autres télévisions et médias privés lors des rencontres importantes. Un site web et une page facebook du PARGFM sera accessible au public et des réunions, rencontres et ateliers d’information seront regulièrement organisés. Les outils suivants seront utilisés pour recueillir les avis des parties prenantes: Interviews, questionnaires, réunions publiques, ateliers, etc. 138.

 Budget du PMPP Le budget proposé est estimatif pour les actions préparatoires et de mise en œuvre du PMPP car difficile de déterminer avec exactitude les charges liées aux différentes actions. Le coût global réel du PMPP sera déterminé pendant sa mise en œuvre et cela permettra de prendre en compte les différentes réalités des localités et des implications. Les coûts seront pris en charge par les ressources de la Banque mondiale et comprennent les consultations des parties prenantes, la formation et le fonctionnement des comités des MGP, le renforcement des capacités des membres des comités, les coûts relatifs aux activités d’information, de sensibilisation, le coût d’audit de la mise en œuvre du projet. Le budget prévisionnel s’élève à trois cent quatre-vingt-douze millions (392 000 000) de francs CFA.

68

Le PARGFM est chargé de l’inscription du montant dans les coûts du projet et de la mobilisation des ressources qui doivent être disponibles en permanence pour la bonne mise en œuvre du projet. A ce effet, les activités inscrites au PMPP seront coordonnées par les Spécialistes en sauvegardes environnementale et sociale, assistés du Spécialiste en suivi-évaluation du Projet. Le budget prévisionnel du PMPP se présente comme suit :

Tableau 10: budget prévisionnel du PMPP

Source de Rubriques Nombre Coût unitaire Coût financement Préparation des documents du PM PM PM PM projet Préparation du programme d’activités du projet et du plan de PM PM PM PM passation des marchés Consultations formelles et informelles avec les parties prenantes du projet des régions 13 1 500 000 19 500 000 Banque mondiale concernées sur les risques et les impacts environnementaux et sociaux potentiels Mise en place des comités locaux et nationaux du mécanisme de gestion 13 3 000 000 39 000 000 Banque mondiale des plaintes Mise en place des membres du Banque comité du mécanisme de gestion des 13 3 000 000 39 000 000 mondiale plaintes Formation des membres des comités Banque 13 7 500 000 97 500 000 sur le contenu du MGP mondiale Information sur les risques de VBG et d’EAS au cours de la mise en Banque 13 3 000 000 39 000 000 œuvre du projet et les mesures de mondiale gestion Information, sensibilisation et Forfait 35 000 000 35 000 000 Banque mondiale communication Coût de fonctionnement des Forfait PM PM Banque mondiale comités Réunion d’échanges et de travail PM PM Banque mondiale entre la partie nationale et la PM Banque mondiale pour préparer les

69

conditions préalables de décaissement Consultations formelles et 3 000 000 39 000 000 Banque mondiale informelles avec les parties 13 prenantes du projet des régions concernées. Information sur les risques de VBG 3 000 000 39 000 000 Banque mondiale et d’EAS au cours de la mise en 13 œuvre du projet et les mesures de gestion. Suivi – évaluation de la mise en 15 000 000 45 000 000 Banque mondiale 3 œuvre du PMPP Total (FCFA) 392 000 000 Tableau 10: Source : Consultant en charge de l’élaboration du PMPP/PARGFM, février 2021

70

Conclusion 139. L’identification des parties prenantes et leur implication à toutes les étapes est un des gages de succès du projet. En effet, les questions foncières et minières étant sensibles et au cœur des préoccupations de bon nombre d’acteurs tant en milieu urbain qu’en milieu rural, il est plus que nécessaire que la mise en œuvre du Projet tienne compte des préoccupations et des recommandations de l’ensemble de ces acteurs.

140. Du reste, le PMPP constitue l’un des outils indispensables du volet social de la mise en œuvre du PARGFM. Dans le cadre des dispositifs du nouveau cadre environnemental et social de la Banque mondiale, ce plan fait partie intégrante des documents contractuels à élaborer avant l’approbation de tout Projet. Ainsi, le présent document est élaboré dans le cadre de la soumission du PARGFM au financement de la Banque mondiale. Il décline les principales actions à mener pour favoriser l’adhésion et l’implication des différentes parties prenantes, tout au long de la mise en œuvre du Projet.

141. Enfin, le PARGFM est préparé dans un contexte mondial marqué par la pandémie de la COVID-19. Les activités de communication doivent par conséquent, être développées en prenant rigoureusement en compte les mesures barrières contre la COVID19 tout comme celles relatives à la gestion des risques environnementaux et sociaux du Projet.

71

ANNEXES

ANNEXE 1 : Listes de présence des participants a l’atelier de consultation des parties Prenantes ; ANNEXE 2 : Photos choisies pour les consultations publiques de presentation du PARGFM aux parties prenantes (volet minier) ANNEXE 3 : Photos choisies pour les consultations publiques de presentation du PARGFM aux parties prenantes (volet foncier)

ANNEXE 4 : Copie de l’Arrêté n°2020/219/MINEFID/CAB du 06 juin 2020 portant comité technique chargé de la formulation du Projet ANNEXE 5 : Copie de l’Arrêté 2020-27/PM/CAB portant création du comité d’orientation et de suivi de la formulation du Projet ANNEXE 6 : Copie de la Banque mondiale portant notification de fusion du PADDSEM au Projet de Renforcement de la Gouvernance Foncière ANNEXE 7 : Copie de la lettre de reponse par le MINEFID et designation d’un Point focal du PARGFM

ANNEXE 8: Fiche de réception de plaintes liées aux EAS/HS ANNEXE 9: listes de presence des consultations publiques dans le cadre de l’actualisation des instruments de sauvegardes environnementale et sociale: PMPP, PGMO ET PEES ANNEXE 10: Description générale des régions concernées par le PARGFM

72

ANNEXE 1 : LISTES DE PRESENCE DES PARTICIPANTS A L’ATELIER DE CONSULTATION DES PARTIES PRENANTES

73

ANNEXE 1 : Liste de présence des participants à l’atelier de consultation des parties prenantes

INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) AU BURKINA FASO

Région : CENTRE …………………………

Province : KADIOGO ……………………………. Commune : OUAGADOUGOU……………

Ville : OUAGADOUGOU ……………………………… Date : 16 au 24 février 2021……………

Groupes cibles : Gouvernorat, Directions et Services techniques centraux du ministère en charge des mines N Nom et prénom Se Profession Téléphone ° (s) xe OUEDRAOGO Gouverneur 70 12 11 44 0 M Sibiri de [email protected] 1 Ouagadougo u Chargé de mission MINEFID/Président 70 29 10 27 0 SAVADOGO M du comité technique [email protected] 2 Saïdou PARGFM Directeur 70 77 06 82 0 SAMA B. Martial M des [email protected] 3 mines/DG MG THIOMBIANO Coordonnateur 70 21 45 72 0 M Godefroy du PADDSEM [email protected] 4 Chef de Cabinet 70 02 71 51 0 SONDO Rasmané M [email protected] 5 MDAT/MINEF ID Directeur en charge TIENDREBEOG 70 74 76 93 0 M de l’Environnement/ O Tiendrebeogo_bertrand@yahoo 6 ANEEMAS W. Bertrand .fr BONKOUNGOU Membre de 70 12 76 77 0 M Hamado [email protected] 7 l’équipe technique du projet 71 71 27 78 0 M ROMBA A. DET/ANEEMA [email protected] 8 Gafard S 70 11 33 42 0 BARRY Idrissa M Directeur [email protected] 9 /DGCT

74

ANNEXE 1 : Liste de présence des participants à l’atelier de consultation des parties prenantes

INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU

FONCIER ET DES MINES (PARGFM) AU BURKINA FASO

Région : CASCADES…………………………

Province : COMOE……………………………. Commune : BANFORA………………

Ville : BANFORA ……………………………… Date : 18/02/2021……………

Groupes cibles : Gouvernorat, Haut-Commissariat, Bureau ANEEMAS, Services techniques, Mairie/ …

N Nom et prénom (s) Se Profession Téléphone ° xe Haut-Commissaire de la province de la 0 Aminata SORGHO/GOUBA F 60744436 Comoé représentant 1 le Gouverneur Adjara Haut-Commissaire de 60573858 0 F KIENTEGA/OUEDRAO la province de la 60744437 2 GO Léraba 0 PALM/NACRO N. Assita F Préfet, Banfora 73769617 3 0 BARRO Yakouba M Mairie 70932234 4 Représentant 0 DIAWARA Ibrahim M 70478584/649037 ANEEMAS de Banfora 5 44

75

ANNEXE 1 : LISTE DES PARTICIPANTS AUX SEANCES DE CONSULTATIONS PUBLIQUES DANS LE CADRE DE L’ELABORATION DU PEES/PMPP/PGMO INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM)

Région : CASCADES…………………………

Province : COMOE……………………………. Commune : BANFORA………………

Ville : BANFORA ……………………………… Date : 18/02/2021…………… Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures, PAP, Autorités coutumières, ONG, Association de jeunes et de femmes…

N Nom et Prénom Sex Profession/Fonction Email/téléphone ° e Haut-Commissaire de la province de la 1 Aminata 60744436 Comoé représentant SORGHO/GOUBA le Gouverneur Adjara Haut-Commissaire de 60573858 2 KIENTEGA/OUEDRAO la province de la 60744437 GO Léraba 3 SANOU Lucas Evêque de Banfora 70012225 Représentant des 4 TAO Hassane Orpailleurs ASOA- 76457900 CA Minier de Banfora Artisan minier à 5 OUEDRAOGO Noufou 61066257 Banfora ASOA- CA DR Agriculture 70103828 6 SANOU Marius des Cascades [email protected] 7 TOU Drissa DRFSNFAH/Cascades 62204330 8 BAGAYA Noufou CSAF/DRS-Cascades 76653149 Directeur Technique Ouaga 71270427 9 TRAORE Dramane COMEP(Compagn [email protected] ie des Métaux m Précieux) Représentant 1 DIAWARA Ibrahim 70478584/64903744 ANEEMAS de 76

0 Banfora

1 OUEDRAOGO Hamidou SG ASOA-CA 70744104 1 1 OUEDRAOGO Oumarou DREEVCC/CAS 76755751 2 CCI.BF/DC 71772003 1 TOE G. Jeannette R- [email protected] 3 CASCADE S 1 ZOUGOURE Ambroise Sûreté 70805780 4

Prési.C.R.O adiatakarama@yahoo 1 KARAMA/KONE Adiata SC Cascades .fr 70452954 5 [email protected] 1 KABORE Moussa Agent DREP/Cascades m 76436044 6 [email protected] 1 BARRO Ali Agent DREA-Cascades m 62743181 7 1 SAGNON L.Yacouba A SOA-CAS 76518376 8 OUATTARA Représentant 1 73062052 Zoumana Victor DRRAH/Cascad 9 es Membre 70393328 2 OUATTARA M.Fatimata C.R.OSC/Cascad [email protected] 0 es C.B.Gendarme 2 KAMGOUEBOU 70306345 rie Banfora 1 Fousseine (BR) Protocole/Ha 2 ZOMODO W.Blaise 70589200 ut- 2 Renaud Commissariat 2 PALM/NACRO N. Assita Préfet, Banfora 73769617 3 2 BARRO Yakouba Mairie 70932234 4 2 KIENDE Frédéric Agent Gouvernorat 60230536 5 2 ZONGO Idrissa Agent Environnement 71378660 6 2 NABA Sylvain Gouvernorat 70553459 7 2 BELEM Saidou Agent élevage 72830247 8 77

2 TRAORE Dramane Coutumier 71266801 9 3 OUABA Idrissa Agent Urbanisme 63866614 0 3 Soulama Mamadou Conducteur H- 60756703 1 C/Léraba

78

ANNEXE 1 : Liste de présence des participants à l’atelier de consultation des parties prenantes

INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) AU BURKINA FASO Région : Sud-Ouest ………………………… Province : PONI……………………………. Commune : GAOUA………………

Ville : GAOUA ……………………………… Date : 18/02/2021……………

Groupes cibles : Gouvernorat, Haut-Commissariat, Services techniques, Mairie/ Préfecture …

N Nom et prénom (s) Se Profession Télépho ° xe ne TRAORE Aboubakar M SGR Sud- 70276787 / [email protected] 0 Ouest/Gouvernor 1 at DOAMBA M Haut- 60744503 / 0 Antoine M.S Commissaire [email protected] 2 SAGNOON M Préfet /Gaouia 73769539 / [email protected] 0 Moumouni 3 BARRO Zoumana M Chef du 75556362 0 bureau [email protected] 4 ANEEMAS

79

ANNEXE 1 : Liste des participants aux séances de consultations publiques dans le cadre de l’élaboration du PEES/PMPP/PGMO INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM))

Région : SUD OUEST…………………………

Province : PONI……………………………. Commune : GAOUA………………

Ville : GAOUA ……………………………… Date : 18/02/2021…………… Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures, PAP, Autorités coutumières, ONG, Association de jeunes et de femmes…

N NOMS S FONCTIONS/STRUCTU CONTACTS ° ET E RE S PRENO X MS E 0 TRAORE M SGR Sud-Ouest/Gouvernora 70276787 1 Aboubakar [email protected] 0 DOAMBA M Haut-Commissaire 60744503 2 Antoine M.S [email protected] 0 KARAMBIRI M SGP/Poni 73769499 3 Réné /Haut- [email protected] Commissariat 0 SAGNOON M Préfet /Gaouia 73769539 4 Moumouni [email protected] 0 BARRO M Chef du bureau ANEEMAS 75556362 5 Zoumana [email protected] 0 SOME M Chef de service 70192891 6 Lébiko urbanisme/DRU [email protected] un HV o m Ferdina nd 0 ZABRE M CMESCA/Gendarmerie 70266482 7 Moustapha [email protected] 0 ZOUGOURI M DREEVCC/SUO 75306474 8 Paul [email protected] 0 DAO Moussa M Rapporteur fédération 70544371 9 des associations [email protected] islamiques du Burkina 80

SUO

1 YOUIL M Représentant du chef de 70776820 0 Samsa terre [email protected] 1 KAMBOU M Président CROSC/SUO 70724296 1 Timoté 1 GUINKO M Représentant du 61219704 2 Alassane DR agriculture [email protected]

1 TIONO M Chef de cabinet 71341653 3 Souleymane du gouverneur [email protected] 1 NACANABO M Président Union pour [email protected] 4 Idrissa la sauvegarde o m (USPSO) 70764748 1 OUARME M SG (USPSO) [email protected] 5 Yacouba o m 70505766 1 DIABATE M DR/DREAH-SUO 70293617 6 Issoufou [email protected] 1 LEAMA M Chef de service DREA-SUO 70872597 7 Aristide [email protected] 1 SAWADOG M Syndicat des orpailleurs 70506515 8 O Moussa 1 SAWADOG M Syndicat des orpailleurs 71773274 9 O Salif 2 SANKARA M UNAAMB S/G 70129461 0 Hamidou 2 OUEDRAOG M UNAAMB S/G président 72541642 1 O R Jacques /S O 2 TRAORE M Représentant DCR/S O 78302812 2 Iseuciel 2 KIENTGA M Agent de l’ANEEMAS 70093585 3 Marc 2 YOUL Amine M Representant APFG 63175534 4 2 MAIGA M Représentant DR Santé 75264161 5 Amza 2 OUEDRAOG M Chargé 74550528 6 O Martin communication Société minière 2 MOMO Yéri F Coordinnation régionale 71533399 7 des femmes S-O 81

2 KAM Ollé M Representant DR 73555858 8 action social 2 TIMOTHEE M Mairie de Gaoua 62628933 9 Slhodo 3 TRAORE M Plan Burkina 56262476 0 Koudousse

82

ANNEXE 1 : Liste de présence des participants à l’atelier de consultation des parties prenantes INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) AU BURKINA FASO Région : Hauts Bassins …………………………

Province : Houet ……………………………. Commune : Bobo Dioulasso………………

Ville : Bobo Dioulasso……………………………… Date : 18/02/2021……………

Groupes cibles : Gouvernorat, Haut-Commissariat, Services techniques, Mairie/ Préfecture …

N Nom et prénom (s) Se Profession Téléphone ° xe LENGANE Adama M Protocole 71063469 0 du 1 Gouverne ur TEONSA M Haut- 70462822 0 Emmanuel Commissariat 2 de Bobo SAWADOGO M Préfecture 70955526 0 Yacouba 3 KARA D M Chef Bureau 70116942 0 Auguste ANEEMAS [email protected] 4 Christian Houet

83

INTITULE DU PROJET : Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM) Liste des participants aux séances de consultations publiques dans le cadre de l’élaboration du PEES/PMPP/PGMO Région : Hauts Bassins………………………… Province : Houet ……………………………. Commune : Bobo Dioulasso…………………… Ville : Bobo Dioulasso ……………………………… Date : 18/02/2021…………… …………. Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures, PAP, Autorités coutumières, ONG, Association de jeunes et de femmes…

N NOM et PRENOM S STRUCTURE EMAIL ET E TELEPHO X NE E 1 SAWADOGO Yacouba M Préfecture 70955526 2 KONE Ali B M DR DRFSNFAH/HBS 70729928 3 KARA D M ANEEMAS 70116942 Auguste karadounib@gmail. Christian co m 4 KABORE Aïsseta F ANEEMAS 72918690 kaboreuisha@yahoo. fr 5 TEONSA Emmanuel M Haut-Commissariat 70462822 de Bobo 6 SORY/ZANTE AWA F Gouvernorat de Bobo 71158521 7 PODA Ibaté Clément M FEME/Houet 70331997 8 SANOU Gabriel M CROSC/Hauts 61256979 Bassins président 76665550 9 DAH Etienne M SRSE/Hauts Bassins 71292700 10 DAO Ibrahim M SRSE/ Hauts Bassins 74251116 11 OUEDRAOGO Moussa M DRUHV/Hauts Bassins 76002147 12 SORY Salamata F DREA/Hauts Bassins 77790769 13 BADINI Clément M DREEVCC/Hauts 71394437 Bassins 14 SANOU Sibiri M Représentant chef canton 71107755 15 SANON Souimbou M Chef SPRA/ DRRAH- 69868551 Hauts Bassins 16 SANON Issa M DRAAH/Hauts Bassins 70738032 17 IRIGA Patrick Renaud M Chef de service 71384082 DREP/ Hauts Bassins 18 SANGARE Charles M GERDESS/ Bobo 70230052 19 YAMEOGO Nadège F CDE 67070581

84

20 LENGANE Adama M Protocole du Gouverneur 71063469 21 SANOU Michel M GVD 70335844 22 SANONK M GBD 70743833 Valery Casimir 23 TRAORE Mariam F OSC/Bobo 65828206

85

24 Pizongo Arouna M Association 65336441 des Orpailleurs 25 TAPSOBA Boureima M Association 52808323 des Orpailleurs 26 OUEDRAOGO M Association des 76325423 Sayouba artisans de l’or 27 ZONGO Aboubacar M Association des 70130646 artisans de l’or 28 SANA Fatim F AFEMIB 67989776 29 OUATTARA M Gouvernorat Bobo 71315050 Ahamadou 30 DAH Sié Emile M Gouvernorat Bobo 70618691

86

ANNEXE 1 : Liste de présence des participants à l’atelier de consultation des parties prenantes INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) AU BURKINA FASO Région : Sahel ………………………… Province : Séno ……………………………. Commune : Dori ………………

Ville : Dori ……………………………… Date : 18/02/2021……………

Groupes cibles : Gouvernorat, Haut-Commissariat, Services techniques, Mairie/ Préfecture

Nom et N Sexe Profession Télépho préno ° ne m (s) COMPAORE CT/gouverne M 70 09 28 06 0 Edgard ur [email protected] 1 OUATTARA Préfet de M 73 76 53 44 0 Noufoun Dori [email protected] 2 OUEDRAOGO Représenta M 74 86 05 70 0 Yacouba nt du 3 Maire/Dori

87

INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) AU BURKINA FASO Liste des participants aux séances de consultations publiques dans le cadre de l’élaboration du PEES/PMPP/PGMO Région : Sahel ………………………… Province : Séno ……………………………. Commune : Dori ……………… Ville : Dori ……………………………… Date : 18/02/2021…………… Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures, PAP, Autorités coutumières, ONG, Association de jeunes et de femmes… N° Nom et Prénom Fonction/structu Sex Contact/Email d’ord re e re 01 COMPAORE CT/gouverneur M 70 09 28 06 Edgard [email protected] 02 DEMBELE Noufo SGP-Séno/HC- M 70 87 27 87 Dori 03 SAWADOGO R. DR/DRRAH- M 70 74 44 23 Dominique SHL [email protected]

04 Abdoulaye Hama Pdt Délégation M 70 44 24 05 Consulaire Régional sahel 05 OUATTARA Préfet/Dori M 73 76 53 44 Noufoun [email protected] m 06 SIMPORE Harouna Agent/haut M 60 53 61 69 commissariat- [email protected] Dori 07 BAMBARA Chef de M 70 44 01 08 Adams Jean service/DRUH [email protected] Martial V- Sahel r 08 YOUNGA DRS-Sahel M 70 67 61 37 Morzouma [email protected] 09 AGOUMAR AG Association M 70 27 07 47 Inissik des artisans de l’or 10 HAMIDOU Hama Association M 70 17 82 82 des orpailleurs 11 MAIGA Saidou Association M 78 77 10 75 Kigni des 70 71 69 75 orpailleurs 12 DICKO Association M 64 08 97 27 Hama des artisans Ousmane de l’or

88

13 KABORE B. Représentan M 63 80 20 90 Abdoulaye t DR/eau et assainissem ent 14 TIENDREBEOGO Représent F 72 90 86 12 Mamounata e DR/agricultu re 15 BARO Mairie/Dori M 70 74 95 84 Abdouramane 16 TAMBOU Syndicat M 65 17 90 35 RA orpailleurs AMADO U

89

17 CISSE Issaca Président syndicat M 76 33 26 65 18 CISSE Hamadou Communa M 73 41 53 62 uté musulman e 19 IMA Hamidou UC/Dori M 70 67 25 19 20 OUEDRAOGO B. Fédération Eglise M 70 39 18 87 Jean et Mission Evangélique 21 MAIGA Ousseini CRESC/Sahel M 71 07 50 55 [email protected] 22 DIABATE Syndicat F 60 01 27 41 Hadiatou orpailleur Hamidou 23 ZONGO GILBERT Gendarmerie M 70 55 37 98 24 OUEDRAOGO DR/environneme M 77 01 07 64 Gibrina nt 25 SESSOUMA Protocole M 61 90 00 61 Aboubacar du gouverne ur 26 DICKO Hamidoum Orpailleur M 70 17 82 82 27 MAIGA Issiaka Artisan de l’or M 78 77 10 75 28 MAIGA orpailleuse F 60 02 22 42 Maimounata 29 OUEDRAOGO Mairie/Dori M 74 86 05 70 Yacouba

90

ANNEXE 1 : Liste de présence des participants à l’atelier de consultation des parties prenantes INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) AU BURKINA FASO Région : Est ………………………… Province : Gourma ……………………………. Commune : Fada ………………

Ville : Fada ……………………………… Date : 19/02/2021……………

Groupes cibles : Gouvernorat, Haut-Commissariat, Services techniques, Mairie/ Préfecture …

Nom et N Se Profession Téléphone préno ° xe m (s) BAYILI M Protocole 61991385 0 Ambroise représentant le 1 gouverneur SANA Boukari M Préfet du 70714375 0 Gourma [email protected] 2 THIOMBIANO M 2ém adjoint 70805118 0 Fadel Alexendre Représentant le thiombianofadel@yahoo. 3 Maire fr Fada

91

INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) AU BURKINA FASO Liste des participants aux séances de consultations publiques dans le cadre de l’élaboration du PEES/PMPP/PGMO Région : Gourma ………………………… Province : Fada ……………………………. Commune : Fada ……………… Ville : Fada ……………………………… Date : 19/02/2021…………… Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures, PAP, Autorités coutumières, ONG, Association de jeunes et de femmes… N NOM ET PRENOM S STRUCTURE/PRO EMAIL/TELEPHON ° E FE SSION E X E 0 DERME Moussa M Ing.geni civil/DRU 70696885 1 B. HV- Idris EST 0 HIEN Dére M DREP/DR 70472785derehien@yah 2 oo.fr 0 OUABA Fimba M Président conseil 70302571/75314768 3 régional de la jeunesse 0 SOME Bapéné Mare M Représentant 70464479 4 DRAAHM 0 DIALLO Abdoulaye M SR Police judiciaire 71961757 5 [email protected] 0 DRABO Boubacar M Brigade territoriale 70661511 6 0 SANA Boukari M Préfet du Gourma 70714375 7 [email protected] 0 ADENYO/SERME F SGP/Gourma 70995889 8 BERNADETTE 0 BAYILI Ambroise M protcole/gouvernorat 61991385 9 1 BORRO Ouseni M Agent DREEVCC 72454934 0 1 TANDAMBA F DCR/EST 70435150 1 /TRAORE Salmata 1 OUEDRAGO Adama M RSE/PSAE/EST 70632565 2 1 NABAYAOGO M Agent DREP 70127464 3 Hermane 1 PACMOGDA M Agent /DREP 60672205 4 Maxime

92

1 NATAMA Kayaba M DREPPNF/DR 70410341 5 1 YOUGBARE/NACA F DREA/EST 72330215 6 N ABO Jeannine annael

93

1 MONE alizèta F CR Femme 70361417 7 1 BAMA elisée F CR-EST 71481813 8 1 TINDANO T. amadou M Représentant orpailleurs 72224122 9 2 DIBANGUI Hanma M Représentant orpailleurs 70848170 0 2 THIOMBIANO M 2ém adjoin au maire 70805118 1 Fad thiombianofadel@yaho el o. fr Alexendre 2 OUEDRAOGO M AGEN 72166309 2 loukoumane ouedraloukou@gmail. co m 2 NANA Abdoul Kader M représentant DR/santé 70493739 3

94

ANNEXE 1 : Liste de présence des participants à l’atelier de consultation des parties prenantes INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) AU BURKINA FASO

Région : Boucle du Mouhoun ………………………… Province : Mouhoun ……………………………. Commune : Dédougou ……………… Ville : Dédougou……………………………… Date : 18/02/2021…………… Groupes cibles : Gouvernorat, Haut-Commissariat, Services techniques, Mairie/ Préfecture … Nom et N Sexe Profession Téléphone préno ° m (s) Haut Commissaire 0 BADJEL Balili mascul 70 73 56 28 /Mouhoun 1 in Agent 0 DAKIO Luc mascul 72 09 60 93 domanial 2 in mairie- DDG 0 DIOMA Onidé mascul Préfecture Dédougou 73 74 68 55 3 in KONOMBO Chef 0 Mascul 66 73 23 45 Anselme Rufin Bureau 4 in ANEEM AS

95

INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) Liste des participants aux séances de consultations publiques dans le cadre de l’élaboration du PEES/PMPP/PGMO Région : Boucle du Mouhoun …………………………Province : Mouhoun …………… Commune : Dédougou …………Ville : Dédougou ……… Date : 19/02/2021…………… Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures, PAP, Autorités coutumières, ONG, Association de jeunes et de femmes… N° Nom & prénoms Sexe Profession Email et téléphone d’ord re Secrétaire 70 55 68 53 01 SAWADOGO O. Hélène Fémini général conseil hélè[email protected] n régional BMH om 76 95 24 56 OUEDRAODO W. A. Syndicat 72 63 58 04 02 mascul Razak des orpailleurs [email protected] in (BM) Représent 03 OUEDRAOGO Assami mascul 72 97 11 00 ant in syndicat OUEDRAOGO 04 mascul ANEEMAS 70 51 88 51 Epiphane John W. in KONOMBO 05 mascul ANEEMAS 66 73 23 45 Anselme Rufin in conseil en 06 BELOU Seydou mascul emploi et en 71 38 65 78 in formation professionnell e Représentant du DIALLO 07 mascul conseil régional 70 52 23 91 Abdoulaye Rachid in de la jeunesse représenta 08 DAKUYO Boué Pierre mascul 70 18 74 25 nt in couturie r Agent 09 DAKIO Luc mascul 72 09 60 93 domanial in mairie- DDG représentant du 10 OUEDRAOGO Assami mascul vice président 72 97 11 00 in du syndicat

96

Haut 11 BADJEL Balili mascul 70 73 56 28 Commissaire in /Mouhoun Préfectu 12 DIOMA Onidé mascul 73 74 68 55 re in Dédoug ou KOUSSOUBE DP 13 Souleymane mascul Impôt/Mouhoun 70 54 07 02 in Directeur 14 SAZIN Ernest mascul 70 30 60 02 régional in police/BMM N Syndicat 15 OUEDRAOGO A. Razak M 72 63 58 04 des Orpailleu rs

97

ANNEXE 1 : Liste de présence des participants à l’atelier de consultation des parties prenantes INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM)

Région : Centre Ouest …………………………

Province : Boulkiemdé ……………………………. Commune : Koudougou ………………

Ville : Koudougou……………………………… Date : 17/02/2021……………

Groupes cibles : Gouvernorat, Haut-Commissariat, Services techniques, Mairie/ Préfecture …

N Nom et prénom (s) Sexe Profession Téléphone ° 0 COULIBALY Irène Fémini Gouverneur 60 74 44 53 1 n 0 BADO Jean-Marie mascul Maire/ Koudougou 61 08 09 43 2 in 0 KABORE Valentin mascul Préfecture (Représentant) 70 10 12 79 3 in 0 ZOURE Ismaël Mascul ANEEMAS 71 68 43 18 4 in

98

INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) AU BURKINA FASO Liste des participants aux séances de consultations publiques dans le cadre de l’élaboration du PEES/PMPP/PGMO Région : Centre Ouest ………………………… Province : Boulkiemdé ……………………………. Commune : Koudougou ……………… Ville : Koudougou……………………………… Date : 17/02/2021…………… Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures, PAP, Autorités coutumières, ONG, Association de jeunes et de femmes… N° Nom & prénoms Sexe Profession Email et téléphone d’ord re 76 14 89 38 01 YAMEOGO K Jérôme Mascul Chef coutumier in 02 YAMEOGO André Mascul Chef coutumier 76 60 55 55 in SEA. 70 52 99 33 03 GANSONRE T. Alphonse Mascul OCARES [email protected] in Koudougou DRFSNFA 04 OUEDRAOGO Mascul 70 83 41 70 H / Abdoulaye in COSDR Gendarme 05 OUATTARA Bassiaka Mascul 70 17 18 38 rie in Koudoug ou 70 89 27 56 06 CONGO Michel Mascul DREP / COS [email protected] in 60 74 44 56 07 SONDO Y. Abraham Mascul H.C / KDG in CT 71 36 14 15 08 OUATTARA Seydou Mascul Gouverneu [email protected] in r centre- m ouest TAMINI Yinanyaro CT 70 93 96 58 09 Mascul dit Patrice Gouverneu [email protected] in r centre- ouest REP/DREEVC 70 11 07 27 10 YAMEOGO G. Gustave mascul C [email protected] in Centre-Ouest

99

76 60 40 74 DREA –COS 11 OUEDRAOGO Daouda mascul [email protected] Chef de service in Préfecture 70 10 12 79 12 KABORE Valentin mascul (Représenta in nt) 13 TAMBOURA Issa mascul SRSE-CO in 14 ZONGO W. Boris. T mascul DRRAH-COS 54 30 20 91 in Maire/ 15 BADO Jean-Marie mascul 61 08 09 43 Koudoug in ou communa 16 SANFO Fousséni mascul 71 03 80 88 uté in musulma ne 17 SAWADOGO Lassané Mascul DRAAHM- 71 70 21 34 in COS

100

18 BOUGOUN Paul Masculi DRS-COS 71 79 78 98 n Syndicat 78 83 39 46 19 Koutiga Masculi orpailleur S- [email protected] n G/SH.ME.MA B Préside 70 87 98 96 20 SAWADOGO Masculi nt Masmoudou n UNAA MB membre 21 OUEDRAOGO Issaka Masculi 67 12 88 21 de n l’UNAA MB Environnement 22 OUEDRAOGO Andréa Féminin Perkoa/NAST 77 21 70 92 OU MINING SA relation communautaire 23 BADO Alexandre Masculi 7740 01 18 Perkoa/NAST n OU MINING SA 24 ZOURE Ismaël Masculi ANEEMAS 71 68 43 18 n 25 THIOMBIANO Donal Masculi ANEEMAS 70 94 81 40 n 26 TASSEMBEODO Aly Masculi DRUHV-COS 78 92 75 99 n 27 COULIBALY Irène Féminin Gouverneur 60 74 44 53 Protocol 28 ZABSONRE Maxime Masculi 70 11 65 61 e n gouverno rat secrétaire 29 TRAORE Daouda Masculi 60 74 44 54 général n région gouvernora 30 KONTOGOM Joseph Masculi 76 91 88 42 t – n Koudougo u gouverno 31 DANEM Alimata Féminin 77 66 62 08 rat 101

Koudoug ou

102

ANNEXE 1 : Liste de présence des participants à l’atelier de consultation des parties prenantes INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) AU BURKINA FASO

Région : Centre-Nord …………………………

Province : Sanmatenga ……………………………. Commune : Kaya ………………

Ville : Kaya……………………………… Date : 18/02/2021……………

Groupes cibles : Gouvernorat, Haut-Commissariat, Services techniques, Mairie/ Préfecture …

Nom et N Se Profession Téléphone préno ° xe m (s) M. Casimir Gouverneur 70 57 78 52 / 0 M B. SEGDA Centre- Nord [email protected] 1 ZOUNGRANA M CCP/ Kaya ZOUNGRANA Ousséni 0 Ousséni 2 DJIGUEMDE F Représenta 71 99 30 64 / 0 R. Jeanne nte djiguemde5@yahoo 3 Préfet/Kaya .fr

103

INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) Liste des participants aux séances de consultations publiques dans le cadre de l’élaboration du PEES/PMPP/PGMO Région : Centre Nord ………Province : Sanmatenga ...... Commune : Kaya Ville : Kaya……………………………… Date : 18/02/2021…………… Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures, PAP, Autorités coutumières, ONG, Association N NOM S PROFESSION EMAIL ° ET E ET PRENO X TELEPHO M E NE 01 YALOUE Moussa M CBT/ Gendarmerie 78 62 56 97 02 ZOUNGRANA M CCP/ Kaya 52 66 30 19 Ousséni 03 TRAORE Sy M Représentant CCI /BF 70 24 90 61 / Firmin firmin.traore@ccibf 04 DJIGUEMDE R. F Représentante Préfet/Kaya 71 99 30 64 / Jeanne [email protected] 05 SANOU M Environnement 70 95 12 86 / 76 73 43 G.Alexandre 04 06 OUEDRAOGO M Représentant du 69 90 69 32 Karim Syndicat National Orpailleur 07 OUEDRAOGO M Syndicat des orpailleurs 70 22 81 45 Abdoul Karim 08 SAWADOGO M Représentant Association 78 52 94 18 Sibiri Benjamin de l’UNAB 09 ZAMPALIGRE F Représentant ATAD/ ONG 70 24 89 05 / Alimata [email protected] 10 ZABRE Saidou M Chef coutumier 70 29 48 51 / zabresaidou30gmail.co m 11 BAGAYA Hamadé M Représentant DR 71 49 78 37 / FSNAH - CN [email protected] om 12 SAWADOGO M Représentant du Conseil 72 99 55 65 / Sayouba Régional de la Jeunesse sayoubasawadogo959 du Centre - Nord @g mail.com 13 NIKIEMA M Médecin / DRS - CN 70 72 16 00 / Latrice Désiré [email protected] 14 NANEMA/ F Représentant/M. 70 26 88 00 / OUEDRAO le DRAAHH [email protected] GO Justine

104

15 ZONGO Idrissa M Représentant/ 77 08 44 69 / DRUHV - CN zongoidrissa92@gmai l.c om 16 SAWADOGO M Représentant/ 76 67 02 84 / Adama DR [email protected] DRRAH/CN

105

17 KANTIOGOM K. M SGP/ Sanmatenga 01 02 34 44 Laurent 18 KOUDOUGOU M SGM/ Kaya 70 57 78 52 / Jacob koudougoujacob@gma il. com 19 SEGDA B. Casimir M Gouverneur Centre Nord 60 74 44 47

106

ANNEXE 1 : Liste de présence des participants à l’atelier de consultation des parties prenantes INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) Région : Plateau central………………………… Province : Oubritenga ……………………………. Commune :Ziniaré ……………… Ville : Ziniaré ……………………………… Date : 18 /02/2021…………… Groupes cibles : Gouvernorat, Haut-Commissariat, Services techniques, Mairie/ Préfecture … N Nom et prénom (s) Se Professi Téléphone ° xe on BENON YATASSAYE F Gouverneur du PC 60 74 44 87 0 Nana Fatoumata 1 0 KOUDA Mariette F Représentante H.C Ziniaré 61 96 09 74 2 0 OUEDRAOGO Drissa M Préfet Ziniaré 79 07 88 59 3 SOUDRE /ILBOUDO S. M Représentant Maire 70 23 37 32 0 Nadège 4

107

INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) AU BURKINA FASO Liste des participants aux séances de consultations publiques dans le cadre de l’élaboration du PEES/PMPP/PGMO Région : Plateau Central ………………………… Province : Oubritenga ……………………………. Commune : Ziniaré ……………… Ville : Ziniaré ……………………………… Date : 18/02/2021…………… Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures, PAP, Autorités coutumières, ONG, Association de jeunes et de femmes… N NOM ET PRENOM S PROFESSION EMAIL ° E ET X TELEPHO E NE 01 SOME Z. Severin M SGR-Plateau 70 44 96 44 Central [email protected] r 02 OUEDRAOGO Haoua F SGP-GTG 70079547 03 PACERE K. Saidou M Resp coutumier 76041594 04 BENON YATASSAYE Nana F Gouverneur du PC 60 74 44 87 Fatoumata 05 KOUDA Mariette F Représentante 61 96 09 74 H.C Ziniaré 06 OUEDRAOGO Drissa M Préfet Ziniaré 79 07 88 59 07 SOUDRE /ILBOUDO S. M Représentant Maire 70 23 37 32 Nadège 08 KINDA Hamidou M BT Gendarmerie 77179719 09 YO Azibéné M C/SRPSS/DREE 75163116 VC C-PCL 10 BANISSI Claudine F DR/Agriculture 70734376 11 KABORE Antoine M DRAAH/PI 70091292 12 OUATTARA Moctar M DREA/PCL 76554616 13 OUEDRAOGO Catherine F Secretaire 70329607 comptable APL 14 TAPSOBA M Artisan minier 64391986 NABASMANEGRE 15 OUEDRAOGO Azeta F Association yigiri 16 Compaoré Fatimata F Association yigiri 17 Bongenga Bernadette F Association yigiri 18 BADO Drissa M Comm/Gouvernorat 70826583 19 BOUBOU Heroce M Protocole 70335220 Gouverne ur

108

20 BADO Julien M Protocole 70702018 Gouverne ur

109

ANNEXE 1 : Liste de présence des participants à l’atelier de consultation des parties prenantes INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA

GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) AU BURKINA FASO

Région : Centre Est…………………………

Province : Boulgou……………………………. Commune : ………………

Ville : Tenkodogo ………………………. Date : 18/02/2021……………

Groupes cibles : Gouvernorat, Services techniques, Mairie/Préfectures…

N Nom et prénom (s) Se Profession Téléphon ° xe e M Haut- 0 SAWADOGO Boukary 70 10 79 Commissaire/ 1 09 Tenkodogo MINOUGOU M Chargé de 70 34 29 0 Bouinzemwendé Com/Gouverno 44 2 rat OUANGRE Hermann M Mairie de Tenkodogo 70 42 60 49 0 [email protected] 3 m OUEDRAOGO Inoussa M Représentant 71 22 24 71 0 Préfet Tenkodogo Inoussoued25@yahoo. 4 fr

110

INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) AU BURKINA FASO Liste des participants aux séances de consultations publiques dans le cadre de l’élaboration du PEES/PMPP/PGMO Région : Centre Est………………………… Province : Boulgou……………………………. Commune : Tenkodogo……………… Ville : Tenkodogo ………………………. Date : 18/02/2021…………… Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures, PAP, Autorités coutumières, ONG, Association de jeunes et de femmes… N° Nom et Prénom Sex Profession E-mail et Téléphone d’ordr e e 1. YARO Zafianon M DR/DRRAH- 78 38 11 16 CEE [email protected] 2. TIO Ernest M.Théodore M CB/Gendarmerie 70 72 84 04 [email protected] 3. NIKIEMA Issa M Agent 72 76 97 07 SAEP/DRE [email protected] A- CES 4. KELEM W. Roland M DR/ INFAH – 70276909 CES [email protected] 5. DA Filyaté philippe M Pasteur/ FEME 70 63 30 05 6. SALEMBERE S.P M Representant 73 04 52 44 Moise OSC 7. OUEDRAOGO Harouna M Membre 76 04 52 44 du syndicat des orpailleurs 8. OUEDRAOGO M Membre 70 19 07 44 Mahamoudou du syndicat des orpailleurs 9. SONDE Boubacar M Acheteu d’or 76 20 89 68 10 BANTANGO Karim M Acheteur d’or 70 80 53 16 . 11 SORGHO Mahamadi M Coutumier 60 69 59 65 . 12 KOUANDA M Comité islamique 70 11 38 10 . Souleymane 111

13 OUANGRE Hermann M Mairie de 70 42 60 49 . Tenkodogo [email protected] 14 ZAGRE Pascal M Mairie de 70 28 93 64 . Pouytenga [email protected] m 15 SAWADOGO Boukary M HV/BLG 70 10 79 09 . 16 BELEMSIGRI/NIKIEM F Gouvernorat 70 43 50 85 . A Tenko Pauline 17 DELMA Edouard M Protocole/HC 70 12 96 84 .

112

18. OUEDRAOGO Inoussa M Préfecture 71 22 24 71 Tenkodogo [email protected] 19. KIMA Pierre Claver M Communauté 71 24 07 11 catholique [email protected] 20. MARE Carolle Ruth F ONG/OSC 70 66 04 17 [email protected] m 21. MINOUGOU M Chargé de 70 34 29 44 Bouinzemwendé Com/Gouvernora t

113

ANNEXE 1 : Liste de présence des participants à l’atelier de consultation des parties prenantes INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) AU BURKINA FASO

Région : Centre Sud…………………………

Province : Zoundwéogo……………………………. Commune : Manga………………

Ville : Manga ………………………. Date : 18/02/2021……………

Groupes cibles : Gouvernorat, Services techniques, Mairie/Préfectures…

N Nom et prénom (s) Se Profession Téléphon ° xe e BASSINGA Abdoulaye M Secrétaire 70 30 25 0 Général 80 1 Régional ZANFARA/TRAORE F Haut-Commissaire 60 74 44 0 Mama 63 2 0 TIEMTORE Benoit M Préfet/Manga 70 09 09 3 82 0 BAMA/SIMPORE Marie F Représentant 70 57 57 4 Maire/Manga 04

114

INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) AU BURKINA FASO Liste des participants aux séances de consultations publiques dans le cadre de l’élaboration du PEES/PMPP/PGMO Région : Centre Sud………………………… Province : Zoundweogo……………………………. Commune : Manga……………… Ville : Manga ………………………. Date : 18/02/2021…………… Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures, PAP, Autorités coutumières, ONG, Association de jeunes et de femmes… N NOMS ET PRENOMS SEX FONCTIONS CONTACTS ° E /STRUCTURES (Tel. Email) 0 BASSINGA Abdoulaye M Secrétaire 70 30 25 80 1 Génér al Régional 0 ZANFARA/TRAORE F Haut-Commissaire 60 74 44 63 2 Mama 0 BOINA Hamadé M Secrétaire 73 76 47 85 3 Génér al provincial 0 TIEMTORE Benoit M Préfet/Manga 70 09 09 82 4 0 BAZIE Monique F Gouvernorat 78 08 88 01 5 0 BAMA/SIMPORE Marie F Mairie/Manga 70 57 57 04 6 0 SANE Didier M DR/MEA 70 72 47 07 7 0 DIAGBOUGA Emmanuel M DR/MEEVCC - CSD 70 48 35 8 06 [email protected] m 0 SONGNE Issaka M DR/Santé 70 84 56 9 13 [email protected] 1 ZAPRE Osée F Représentant de l 70 55 53 0 a communauté 49 Protestante [email protected] 1 BOUDA Moussa Yves M Société civile 78 35 98 1 ADIJR (chargé 58 de suivi) [email protected] m

115

1 OUEDRAOGO F REPAFER 78 12 26 2 Mamounata (Coordinatrice), OSC 21 [email protected] o m 1 TINYA Sinidah M DR/MUHV. CSD 71 29 64 3 07 [email protected] 1 ZONGO/KABRE Aline F Comptable 71 47 46 19 4 Evéch é/ Coutumier 1 DOFINI M. Guillaume M DR/MICA - CS 71 61 5 54 [email protected] m 1 SOMBOUGMA F DR FSNFAH - CS 71 72 20 6 Mari 21 e [email protected] Thérèse

116

1 SIMPORE Jean M DR/MRAH [email protected] 7 1 GUE Aimé M CRSE/Centre sud 76 33 74 80 8 1 ILBOUDO Ousmane M SG/Communauté 76 66 88 98 9 musulmane 2 BOUDA Alix M Association 64 96 59 94 0 d es orpailleurs 2 ZOUNGRANA Rasmane M Syndicat 76 75 48 72 1 d es orpailleurs 2 NABALOUM Michel M Association 66 61 65 09 2 d es artisans de l’or 2 OUEDRAOGO Moumouni M DRAAH-CS 70 89 55 67 3 2 ZOUNGRANA/KOITA F DRADH CS 71 38 88 66 4 Yvette 2 GUIGMA Georgette F Coordination 76 58 56 81 5 régionale 2 NABALOUM Bernadette F Coordination 75 06 58 13 6 régionale 2 SAWADOGO Romaine F Gouvernorat/Centre 73 27 44 64 7 sud 2 OUEDRAOGO Roger M Gouvernorat / CSD 74 14 68 31 8 2 ZOUNGRANA Justine F Gouvernorat / CSD 60 78 43 55 9 3 Mme F Gouvernorat / CSD 77 87 04 03 0 KIEMTORE/BONKOU NG OU Emeline

117

ANNEXE 1 : Liste de présence des participants à l’atelier de consultation des parties prenantes INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) AU BURKINA FASO

Région : Nord…………………………

Province : Yatenga ……………………………. Commune : Ouahigouya ………………

Ville : Ouahigouya ………………………. Date : 19/02/2021……………

Groupes cibles : Gouvernorat, Services techniques, Mairie/Préfectures…

N Nom et prénom (s) Se Profession Télépho ° xe ne 0 TARNAGADA Aminata F H-C Yatenga 6074448 1 3 O LANKOANDE André M Préfet 0HG 7234353 2 7 0 OUEDRAOGO Mady M 2ème Adjoint au 7048679 3 Maire/OHG 0 0 OUEDRAOGO Issa M Protocole HC/ Y 4

118

INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM) AU BURKINA FASO Liste des participants aux séances de consultations publiques dans le cadre de l’élaboration du PEES/PMPP/PGMO Région : Nord ………………………… Province : Yatenga……………………………. Commune : Ouahigouya……………… Ville : Ouahigouya………………………. Date : 19/02/2021…………… Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures, PAP, Autorités coutumières, ONG, Association de jeunes et de femmes… N NOMS S FONCTIONS/STRUCTURE CONTACTS (Tél, Email) ° ET E S PRENOM X SS E 0 TARNAGADA F H-C Yatenga 60744483 1 Aminata O LANKOANDE M Préfet 0HG 72343537 2 André 0 OUEDRAOGO M 2ème Adjoint au Maire/OHG 70486790 3 Mady 0 BENON Amédé M Compagend OHG 70480807 4 0 YAMEOGO Roger M DRPN/N 70306030 5 P 0 OUEDRAOGO M Rassam Naba 70286303 6 S. Alexandre dit Naaba 0 OUEDRAOGO M Bangr Naba 70238036 7 Mahamadi 0 BADINI Assane M AHSS/DRS-N 70416753 8 0 CONSEIGA S. Salif M Agent DREEVCC-N 71400457 9 1 SAVADOGO M Chargé de 70563763 0 Siquio Gaétan communication [email protected] gouvernorat de Ouahigouya 1 COMBARE F CCI/BF 70128245 1 Cathérine cathé[email protected] m 1 SIDIBE/KONDE F DR/DRRAH Nord 71862920 2 Fatimata [email protected] 1 OUEDRAOGO Elie M Communauté chrétienne 61161326 3 1 OUEDRAOGO M Communauté musulmane 76149429 4 Tidiani 1 TAMPANGA M DREA-Nord 72239546 5 Clément 1 LANKOANDE M Agent SRFOMR/Agriculture 70695511 6 Innocent 119

1 OUEDRAOGO M Rivertone Karma SA 76007358 7 Tahirou 1 OUEDRAOGO M Rivertone Karma SA 70203506 8 Y. Pascal 1 ZIDA M DRFSNFAH-Nord 70853048 9 Mart [email protected] ial Délwendé 2 OUEDRAOGO Issa M Protocole HC/ Y 0 2 1 -

120

ANNEXE 1 : Liste de présence des participants à l’atelier de consultation des parties prenantes INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA

GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM)Région : BOUCLE DU

MOUHOUN…………………………

Province : MOUHOUN……………………………. Commune : DEDOUGOU………………

Ville : DEDOUGOU ………………………. Date : 26/06/2020……………

Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures…

N Nom et prénom (s) Se Profession Téléphone ° xe M Gouverneur/ Boucle 70 25 81 45 0 SOU Edgard Sié du Mouhoun [email protected] 1 m M Maire/ Commune 0 KONDE Karim Lomboza 70 23 44 07 de Dédougou 2 0 ZONGO Benoit M DR-Impôts 70 23 34 61 3 M Chef de Service Suivi 78 85 28 12 0 OUABA B. Jérome des Investissements [email protected] 4 r

121

Liste des participants aux séances de consultations publiques dans le cadre de l’élaboration du CGES/PEES/PMPP/PGMO

Région : BOUCLE DU MOUHOUN…………………………

Province : MOUHOUN……………………………. Commune : DEDOUGOU………………

Ville : DEDOUGOU ……………………….. Date : 07/07/2020……………

Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures, PAP, Autorités coutumières, ONG, Association de jeunes et de femmes…

N Nom et prénom (s) Se Profession Téléphone ° xe 0 BAZIE Issa M RDPF-Mouhoun 71 41 51 37 1 M 78 87 99 08 0 SON Banoyanmani DPI-Mouhoun [email protected] 2 0 TINGUERI Said Issa M DREA-Mouhoun 70 78 31 15 3 0 BOLY Assane M Président de la 70 38 30 05 4 FEB 0 SOURABIE B. Régis M RDPF-Mouhoun 70 57 44 60 5 M Cadastre/ Chef 0 ZONGO Hervé S. 70 64 12 16 de Service 6 0 NIKIEMA Louis M Agent Cadastre 70 35 19 08 7 0 BONOGO Christian M CS/DREEVCC 70 92 58 68 8 [email protected] 0 COULIBALY Aimé M Maire 70 33 79 26 9 Sosthène Bourasso [email protected] AMBF/BMH N 1 ABOUDOU/SAMADO F Chef de 70 17 15 63 0 U cabinet [email protected] Adissa Gouvernorat m 1 DIALLO M Membre du 70 52 23 91 1 Abdoulaye Rachid Conseil Régional de la Jeunesse/B M 122

1 DEMBELE Panyé M Coordinatrice des 53 28 31 43 2 femmes/Région Boucle du Mouhoun 1 TRAORE Yacouba M Communa 70 25 77 81 3 uté Musulman ne 1 KEITA Zezouma M Planificateur 72 98 91 64 4 Daouda Mairie Dédougou 1 TRAORE C Joel M DRI/SGM 70 96 41 49 5 [email protected] 1 OUOBA B. JEREMIE M Chef de Service 78 85 28 12 6 /DREP-BMH [email protected]

123

N Nom et prénom (s) Se Profession Téléphone ° xe 1 KONE Drissa M Chef [email protected] 7 SRFOMR/DRA AH 1 OUEDRAOGO Salif M Chef de Service 70 08 37 48 8 PF/ASPHF / [email protected] CRA- BMH 1 OUEDRAOGO M Chef 70 33 40 24 9 Bourahiman SEAP/DRRA H- BMH 2 KANSAMA Damougo F Secrétaire CCFV 74 27 86 64 0 de Magnimasso 2 DIANDA Aicha F Journalis 71 84 51 22 1 te RTB/D DG 2 BATIONO Nétizoun M Technici 71 31 50 41 2 en RTB/D DG 2 OUEDRAOGO Basile M Journaliste 51 35 37 36 3 /CEDICOM [email protected] m 2 COULIBALY Serge M Journaliste le Pays 53 10 10 53 4 2 DIOMA Ourobè Préfecture 73 74 68 55 5 de [email protected] Dédougou 2 FOFANA Lota M Président CVD 72 19 25 38 6 Kari 2 ZINA Gnissa M Représentant 70 87 29 83 7 des OSC/DDG

124

ANNEXE 1 : LISTE DE PRESENCE DE LA MISSION D’INFORMATION DES AUTORITES ET SERVICES TECHNIQUES DANS LE CADRE DE L’ELABORATION DU CGES/PEES/PMPP/PGMO INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM)

Région : HAUTS BASSINS…………………………

Province : HOUET……………………………. Commune : BOBO-DIOULASSO………………

Ville : BOBO-DIOULASSO ………………………. Date : 29/06/2020……………

Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures …

N Nom et prénom (s) Se Profession Téléphone ° xe M Secrétaire Général de la 60 74 44 75/70 14 0 SAWADOGO Sayouba Région des Hauts- 61 31 1 Bassins M SG Commune de 0 SAWADOGO Lamine 70 77 55 30 Bobo- Dioulasso 2 70 25 70 58 0 DAO Fatie Chef SE-DRI-HBS [email protected] 3 m 0 SAWADOGO Soumaila M RDPF-Bobo 4 70 23 53 93 4

125

INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM)

LISTE DES PARTICIPANTS AUX SEANCES DE CONSULTATIONS PUBLIQUES DANS LE CADRE DE L’ELABORATION DU CGES/PEES/PMPP/PGMO

Région : HAUTS BASSINS…………………………

Province : HOUET……………………………. Commune : BOBO-DIOULASSO………………

Ville : BOBO-DIOULASSO ………………………. Date : 07/07/2020……………

Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures, PAP, Autorités coutumières, ONG, Association de jeunes et de femmes…

N Nom et prénom (s) Se Profession Téléphon ° xe e 0 SOULAMA Lamine M Haut-Commissaire 60 74 44 1 77 0 SAWADOGO Yacouba M Préfet 70 95 55 2 26 0 SANOU Alain M 4e Adjoint 71 11 88 3 56 0 SANOU Moussa M DGUF-B 70 26 68 4 43 0 OUATTARA Brahima M DR Impôts HBS 70 11 49 5 42 M 76 60 70 0 SANOU Siaka Coutumier 04/ 6 70 17 14 82 0 SANOU Moussa M Communauté Musulmane 78 10 88 7 69 0 COULIBALY Nouhoun M SP/AMBF-HBS 71 09 19 8 20 0 DEMBELE/SAWADOGO M Notaire 70 03 87 9 Safiétou 94 1 TRAORE MOUSSA M Président OSC (ACLPI) 70 58 59 0 50 1 OUEDRAOGO Adama M DRUH/HBS 70 25 89 1 53 1 OUEDRAOGO Aimé M SGM (DRI HBS) 70 00 14 2 50 1 COMBARY Evariste Thierry M DRRAH Hauts-Bassins 70 72 16 3 42 1 OUATTARA Achille M CVD/ Propriétaire terrien 76 47 63 126

4 49 1 OUATTARA Ardjouma M Propriétaire Terrien 70 37 11 5 26 1 SANOU Sika F CVD Tongosso 65 22 80 6 39 1 ZERBO Salamatou F DREA-HBS 66 44 93 7 80 1 DRABO Sita F Coordination Régionale 76 54 65 8 88 1 SANOU Michel M Gouvernorat 70 33 58 9 44 2 BENGALY Nouhoun M DRFSNFAH 70 65 78 0 54 2 SOULAMA Armel M Journaliste/ Radio LPC 65 03 58 1 78 2 LAGUEMPEDO Adama M Chef Service 70 42 12 2 radio 10 RTB2/Bobo 2 DALA Laurent M Chef SIG DRB-ONEA 70 25 70 3 79 2 SOME N. Bertin M DRI-HBS/RDPF-BIII 70 26 82 4 19 2 ZALLE Mamadou M CR/HBS/DACSE 71 29 71 5 53

127

N Nom et prénom (s) Se Profession Téléphone ° xe 2 IRIGA Patick Renaud M DREP/HBS 71 38 40 6 82 2 SOULAMA Gongobié M DRAAH/HBS 70 83 82 7 03 2 TIENDREBEOGO S Norbert M DRI/HBS-RDPF-BI 70 25 58 8 35 2 SANOU K. Moussa M DRI/HBS-RDPF-BII 70 27 22 9 47 3 OUATTARA Adjara F DRFSNFAH/HBS 78 09 46 0 02 3 DARGA Fernand M Cadastre-Bobo 70 30 41 1 65 3 SIDIBE Amadou M UGGF/FCDK 71 39 17 2 40/ 78 29 35 77 3 DABIRE K. Emmanuel M DREEVCC/HBS 70 74 00 3 70 3 KABRE Ives M. Eric M DR CEGECI/Bobo 70 13 84 4 19 3 TRAORE Bowma M SDTON/GUF 70 25 71 5 04 3 DJENI Ben Idriss M Directeur de l’Urbanisme 70 88 01 6 de la construction et du 92/ Foncier (Commune de 07 67 92 Bobo- Dioulasso) 67 3 SAWADOGO Salif M Conseil Régional de 71 68 66 7 la Jeunesse 03/ 76 88 37 79

128

ANNEXE 1: LISTE DE PRESENCE DE LA MISSION D’INFORMATION DES AUTORITES ET SERVICES TECHNIQUES DANS LE CADRE DE L’ELABORATION DU CGES/PEES/PMPP/PGMO INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM)

Région : CENTRE…………………………

Province : KADIOGO ...... Commune : OUAGADOUGOU………………

Ville : OUAGADOUGOU ………………………. Date : 01/07/2020……………

Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures…

N Nom et prénom (s) Se Profession Téléphone/Email ° xe M 70 12 11 44/ 0 OUEDRAOGO Sibiri de Issa Gouverneur région du [email protected] 1 Centre m M 70 27 39 17 0 DAHOUROU Yala Conseiller Technique [email protected] 2 m

129

INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM)

LISTE DES PARTICIPANTS AUX SEANCES DE CONSULTATIONS PUBLIQUES DANS LE CADRE DE L’ELABORATION DU CGES/PEES/PMPP/PGMO

Région : CENTRE…………………………

Province : KADIOGO ...... Commune : OUAGADOUGOU………………

Ville : OUAGADOUGOU ………………………. Date : 07/07/2020……………

Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures, PAP, Autorités coutumières, ONG, Association de jeunes et de femmes…

N Nom et prénom (s) Se Profession Téléphone ° xe M Chef de Service 70 08 93 14 0 BASSONO Félix Guichet Unique [email protected] 1 du Foncier Ouaga M Président de 67 06 16 17 0 YAMEOGO N. Désiré la COPTAC [email protected] 2 0 TONDE Amadou M Invité 76 06 58 89 3 M 71 32 07 08 0 TOE René DREP-Centre b.renetoe@gmail 4 SAWADOGO M DGSTM/Commune 70 25 65 97 0 Souleymane de Ouaga [email protected] 5 m 0 DARAMKOUM Sibiri M DGUVT 70 23 72 59 6 0 KAFANDO Parfait M Chef SCTF-C 70 26 15 22 7 [email protected] 0 ZOUNGRANA F DGI/DRI-C/RDPF 70 28 55 70 8 Geneviève Ouaga 1 [email protected] 0 COMPAORE/NARE F DREP-C 70 27 02 29 9 Rosalie [email protected] 1 KIMA/ BOULOU Y. F Conseil Régional 70 10 16 98 0 Thérèse du Centre [email protected] 1 SAWADOGO Djénéba F SG / Amicales 76 64 33 86 1 des femmes des [email protected] Impôts 130

1 SIDIBE Alaye M DGUVT/MUH 70 47 25 56 2 [email protected] 1 OUEDRAOGO Jean M SGM/DRI Centre 70 26 32 12 3 Salif 1 DIALLO Yaya M Représentant DRIC 76 82 70 17 4 [email protected]

131

N Nom et prénom (s) Se Profession Téléphone ° xe 1 BALLO Daouda M Représentant SFD 76 11 75 11 5 [email protected] 1 ZANRE Marcel M Préfet de Komki- 70 02 82 39 6 Ipala [email protected] 1 TIENDREBEOGO M Autorité 71 33 30 12 7 Gérard Coutumière (Chef [email protected] de Dapoya) 1 ROUAMBA Ismael M CO/DGSTM/DUPC 70 37 57 10 8 [email protected] 1 ZABA Dieudonné M DRI-C 70 32 44 31 9 2 THIOMBIANO M Fermier 70 71 51 95 0 Sylvain T 2 PARE Daniel M SFM/DGI 70 84 64 22/ 58 24 44 09 1 2 NIKIEMA Salamata F CNA 70 79 79 62 2 2 ZANZE P. Julien M Préfet Koubri 70 39 61 88 3 [email protected] 2 COMPAORE Assane M Chef de Service de 71 45 48 56 4 la Communication [email protected] Relation Publique/DGI 2 SOME Bernadette F Journaliste (DGI) [email protected] 5 2 SAWADOGO Boukary M Directeur du Guichet [email protected] 6 Unique du Foncier de Ouagadougou 2 TOE Denis M Consultant Principal 70 23 23 27 7 [email protected]

132

ANNEXE 1 : LISTE DE PRESENCE DE LA MISSION D’INFORMATION DES AUTORITES ET SERVICES TECHNIQUES DANS LE CADRE DE L’ELABORATION DU CGES/PEES/PMPP/PGMO INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM)

Région : CENTRE-OUEST…………………………

Province : BOULKIEMDE……………………………. Commune : KOUDOUGOU……………

Ville : KOUDOUGOU ………………………. Date : 25/06/2020……………

Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures …

N Nom et prénom (s) Se Profession Téléphone ° xe M Conseiller 0 OUATTARA Seydou 71 36 14 15 Technique 1 Gouvernorat 0 COULYBALY Irène F Gouverneur 60 74 44 53 2 M DRI- 0 LINKONE Mahamadi 70 03 65 90 PI 3 DRI- CO M RDPF- 70 26 08 13 0 ZOUNDI S. Parfait Boulkiemdé/DRI- CO [email protected] 4 M 78 06 97 57 0 SANOGO Zakaria SGM-DRI-CO [email protected] 5 M 70 23 23 27 0 TOE Denis Consultant Principal [email protected] 6 M Chef de Service 70 29 42 14 0 KONATE Abdramane SPPD DREP/COS [email protected] 7 M 70 24 83 98 0 ZONGO Maurice Maire de Koudougou moctarmzongo@yahoo 8 Moctar .fr

133

INTITULE DU PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DE LA GESTION DU FONCIER ET DES MINES (PARGFM)

LISTE DES PARTICIPANTS AUX SEANCES DE CONSULTATIONS PUBLIQUES DANS LE CADRE DE L’ELABORATION DU CGES/PEES/PMPP/PGMO

Région : CENTRE-OUEST…………………………

Province : BOULKIEMDE……………………………. Commune : KOUDOUGOU……………

Ville : KOUDOUGOU ……………………….. Date : 07/07/2020……………

Groupes cibles : Services techniques, Mairie/Préfectures, PAP, Autorités coutumières, ONG, Association de jeunes et de femmes…

N Nom et prénom Se Profession Téléphone ° (s) xe 0 HEMA Adama M DRUH-CO 78 83 35 70 1 0 KABORE Katim M DADF/Mairie 79 20 67 96 2 M Représentant de la 0 GUISSOU K 70 23 32 61 Population 3 Patrice bénéficiaire KONATE M 0 DREP/COS 70 29 42 14 Abdramane 4 SAWADOGO M 0 Lassané DRAAH-CO 71 70 21 34 5 YAMEOGO K M Représentant des 0 77 45 45 53 Charlemagne populations 6 affectées 0 OUEDRAOGO M DREEVCC-CO 70 16 24 04 7 Hamadé dit K 0 YAMEOGO T M Représentant des 70 72 75 89 8 Pierre Chef de autorités coutumières Godir 0 KIEMDE Salifou M CVD 70 48 49 85 9 1 ZONGO M Employé de commerce 71 01 81 93 0 Lamoussa Paul 1 KABRE François M Journaliste Sidwaya 70 32 09 55 1 1 ZOMA Cyrille M Observateur Paalga 70 69 25 75 134

2 1 YAMEOGO Michel M Communauté Catholique 70 28 25 04 3 1 YAOLIRE Kouka M Radio Palabre 70 15 39 31 4 1 OUEDRAOGO A. M Directeur des ouedraogobenjamin50@yahoo 5 Benjamin Matières .fr Transférés/Conseil Régional Centre- Ouest 1 KAMA Louise F Présidente des Eleveurs 70 17 50 52 6 du Centre-Ouest

135

N Nom et prénom Se Profession Téléphone ° (s) xe 1 TRAORE Moussa M Professeur Certifié 70 38 19 45 7 des Lycée et Collèges/Rapporteu r 1 KIONON Edouard M Protocole Haut- 72 29 39 72 8 Commissaire Boulkiemdé 1 BATIONO Jean- M SG du Conseil 70 95 32 18/79 09 75 39 9 Marie Viannet Régional de la [email protected] Jeunesse- Centre- Ouest 2 KABORE Zalissa F Enseignante/Inspecti 70 11 05 82/76 60 67 51 0 on Présentante des femmes 2 OUEDRAOGO M SEP/DRRAH-COS 72 67 73 86 1 Marcelin 2 OUEDRAOGO M Attache d’Administration 70 25 37 50 / 78 25 37 50 2 Abdoulaye Universitaire/Représenta nt des populations affectées 2 DIASSO M Agent 77 77 71 94/ 71 94 03 39 3 Mahamadou Immobilier/Représentant dezs promoteurs Immobiliers 2 NIKIEMA M Préfet Koudougou 76 47 47 92 4 Sombéniwendé 2 SANOGO Zakaria M SGM-DRICO 78 06 97 57 5 Organisateur [email protected] 2 SOMA Etienne M Organisateur 76 80 34 21 6 [email protected] 2 LINKONE Mahadi M DRI-CO 70 03 65 90 7 2 BOUSSIM M SCTF-CO [email protected] 8 Abdoul Aziz 2 Soulama Robert M DPI-BLK 70 26 24 77 9 [email protected] 3 ZOUNDI S. Parfait M DPI-BLK 70 26 08 13 0 [email protected] 3 SOMA Yacouba M SCTF-CO 70 99 77 50 1 [email protected]

136

3 SOMDO Y. M H.C/ BLK 76 57 77 08 2 Abraham

137

 Compte rendu des consultations des Personnes Ressources du PARGFM Région du Centre Province du Kadiogo Commune de Ouagadougou : ...... Date : 16 au 24 février 2021

Procès-verbal de consultation du public

Les dates du 16 – 22 février 2021, le Consultant chargé de l’actualisation des instruments du cadre de gestion environnementale et sociale (PEES, PMPP, PGMO) s’est entretenu avec plusieurs personnes ressources impliquées dans le PARGFM dans la ville de Ouagadougou. L’objectif visé par ces rencontres est de présenter le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM), recueillir plus d’information, élucider toutes les contraintes et suggestions qui pourraient limiter ou améliorer l’installation dudit Projet.

Les personnes rencontrées au nombre de 9 sont composées du Gouverneur de Ouagadougou, Président du comité technique PARGFM, l’équipe technique du projet, la Direction de l’environnement de l’ANEEMAS, la Direction Générale des Collectivités territoriales, la Direction des mines, le Cabinet du MINEFID et le Coordonnateur du PADDSEM.

Des échanges, il ressort que le volet foncier est déjà bien détaillé par les travaux du comité technique PARGFM en 2020. Quant au volet minier plusieurs informations restent à réunir et un sérieux travail de coordination des deux volets du PARGFM est attendu afin que les préoccupations de chaque domaine ressortent.

Les informations recueillies ont été riches pour les Consultants et permettront un renforcement des orientations pour la formulation du PARGFM fusionné. Chaque personne ressource consultée a manifesté la volonté de fusion des deux volet et son engagement à accompagner le projet pour l’atteinte des objectifs poursuivis. Cependant la prise en compte de certaines craintes, préoccupations et recommandations a été souhaitée pour la bonne mise en œuvre du projet.

Craintes/préoccupations : - Le risque de blocage de certaines activités du volet minier du fait de procédures organisationnelles du PARGFM ; - L’autonomie de gestion de chaque unité sectorielle d’exécution du PARGFM ; - Le risque d’oubli ou de non prise en compte des préoccupations du secteur minier dans cette fusion des volets foncier et minier ; - L’incohérence entre les activités du secteur minier et le décret n°1187 portant sur les conditions et procédures de réalisation et de validation de l’évaluation environnementale stratégique, de l’étude et de la notice d’impact environnemental et social ; - La réussite et l’insertion harmonieuse du projet.

Recommandations : - La transparence dans le projet fusionné ; - La facilitation des procédures de décaissement ; - La mise en place d’un cadre de communication élargi aux deux domaines ; 138

- L’application des textes pour les cas d’infraction conformément à la réglementation en vigueur ; - La révision de certains textes des deux domaines

 Compte rendu de consultation des parties au PARGFM Région : des Cascades Province : Comoé Commune : Banfora

Procès-verbal de consultation du public

Le 18 février 2021, s’est tenue à la salle des réunions du Gouvernorat des Cascades, l’atelier de consultation du public pour présenter le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM), élucider toutes les contraintes et suggestions qui pourraient limiter ou améliorer l’installation dudit Projet et recueillir les préoccupations et recommandations.

Les participants composés de 31 personnes dont 6 femmes et 25 hommes ont pris part à ladite rencontre.

De la présentation du projet, il ressort que le projet de gestion minière n’est pas bien connu des acteurs mais connaissent assez bien le Bureau ANEEMAS de la localité. Il a été expliqué aux participants que le projet est toujours en cours d’élaboration, et que la consultation se voulait participative pour prendre en compte les différentes craintes, préoccupations et les suggestions pour son bon ancrage dans la région.

Durant les entretiens, les participants ont exprimé leur volonté à accueillir le Projet et à l’accompagner pour l’atteinte des objectifs poursuivis. Ils sont unanimes sur la pertinence et les opportunités que leur offre le projet en matière de renforcement des capacités des secteurs foncier et minier. Néanmoins, des suggestions ont été formulées pour une insertion harmonieuse du projet dans la région des cascades.

Craintes/préoccupations : - Insuffisance dans le recrutement de la main d’œuvre locale dans le cadre des mines industrielles ; - manque de rigueur dans le suivi de l’application des textes régissant les questions de recasement profitant au societé minières ; - recurrence des conflits entre artisans miniers – orpailleurs - population - absence de cartographie des communes pour limiter les conflits de territorialité Recommandations : - privilégier le mécanisme local de gestion des conflits ; - Impliquer les responsables et responsabiliser les communes dans la gestion minière ; - Renforcer les capacités techniques et financières de l’ANNEMAS et du PADDSEM ; - Veiller au respect de l’interdiction stricte du travail des enfants dans les mines ; - sensibiliser tous les acteurs sur le droit des femmes et des jeunes à la terre ; - Sensibiliser et former les artisans du secteur minier sur le respect des cahiers de charges en matière d’exploitation minière ; - Impliquer les structures locales (services de l’environnement, les communes, les chefs de terres) dans la procedure de délivrance des titres d’exploitation minières.

 Compte rendu de consultation des parties au PARGFM Région : Sud-Ouest Province : Poni Commune : Gaoua

139

Procès-verbal de consultation du public

Le 18 février 2021, s’est tenue dans la salle de réunion de l’hôtel Nongtaaba de Gaoua dans la région du Sud-Ouest, un atelier de consultation publique des parties prenantes du Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM). L’objectif de l’atelier était de présenter le projet aux acteurs de la région, prendre connaissance des contraintes et suggestions qui pourraient limiter ou améliorer l’installation du Projet et recueillir les préoccupations et recommandations.

Les participants au nombre de 30 personnes n’a enregistré la présence que d’une femme. Les échanges ont été riches en informations et apports pour le projet

Le projet est très apprécié dans la région et la population demande à ce que leur préoccupations soient prises en compte dans la formulation du projet. Elle a souhaité une gestion transparente du PARGFM pour sa bonne insertion dans la région.

Les participants sont unanimes sur la pertinence et l’opportunité que le projet pourrait apporter à la région du Sud-Ouest mais demandent une prise de mesures sérieuses pour l’application des textes règlementaires et des sanctions pour quiconque qui se rendrait coupable d’une infraction en matière environnementale, foncière et minière. Des suggestions ont été formulées pour une insertion harmonieuse du projet dans la région.

Craintes/préoccupations : - Allegement des procedures pour un demarrage rapide du PARGFM - Encouragement du projet à militer pour le recrutement de la main d’œuvre locale en nombre important dans le cadre des mines industrielles ; - prise en compte de la fermeture et de la réhabilitation des sites miniers artisanaux - respect des dispositions du code minier en matière de procédures d’exploitation artisanale - formation des acteurs miniers sur la prévention et la gestion des conflits sur le terrain ; - respect des droits des exploitants - mesures d’accompagnement des artisans miniers. - Recommandations : - mieux organiser et renforcer les capacités des structures d’encadrement de l’orpaillage ainsi que celle des agents de sécurité ; - veiller à l’hygiène et à la gestion de l’environnement des sites d’orpaillage ; - favoriser l’accès de tous aux retombées des exploitations minières ; - sensibiliser tous les acteurs sur le droit des femmes et des jeunes à la terre, - Sensibiliser et former les artisans du secteur minier sur le respect des cahiers de charges en matière d’exploitation minière.

 Compte rendu de consultation des parties au PARGFM Région : Hauts Bassins Province : Houet Commune : Bobo Dioulasso

Procès-verbal de consultation du public

Le 18 février 2021, s’est tenu dans la salle de réunion du Gouvernorat de Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts Bassins, un atelier de consultation publique des parties prenantes du Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM). L’objectif de l’atelier était de présenter le projet aux acteurs de la région, prendre connaissance des contraintes et suggestions qui pourraient limiter ou améliorer l’implantation du Projet et recueillir les préoccupations et recommandations. 140

Les participants au nombre de 30 personnes, l’atelier a enregistré la présence de 5 femmes. Les échanges ont été riches en informations et apports pour le projet Chaque intervention s’est faite dans la logique d’améliorer les actions du projet qui est très apprécié dans la région. La recommandation forte de la population est la prise en compte des préoccupations formulées. Elle a souhaité une gestion transparente du PARGFM pour sa bonne insertion dans la région.

Au cours des échanges, les participants reconnaissent la pertinence et l’opportunité que le projet pourrait apporter à la région mais demandent plus de communication concernant les projets qui les impliquent. Des suggestions ont été formulées pour une insertion harmonieuse du projet dans la région.

Craintes/préoccupations : - Impact réel du projet pour les activités économiques; - prise en compte des differentes études specifiques des ouvrages, - prise en compte du schéma d’aménagement de la ville dans la réalisation des ouvrages ; - prise en compte du genre, des personnes vivant avec un handicap, les personnes agées; - manque de concertation entre les acteurs du domaine minier ; - méconnaissance des textes régissant de domaine minier par les populations ; - manque de transparence dans la déclaration des quantités et des qualités de produits extraits ; - conflits entre propriétaires terriens et exploitants miniers ; - libération dangereuse des substances toxiques. Recommandations : - Créer et animer un cadre de concertation entre tous les acteurs du domaine ; - Organiser régulièrement des séances de sensibilisation, de formation et d’information ; - Contraindre les investisseurs au respecter du cahier de charge qui leur est soumis ; - Sensibiliser et former les artisans du secteur minier sur le respect des cahiers de charges en matière d’exploitation minière; - Construction des centres de traitements de déchets ; - Respecter des lieux de culte dans l’implantation des sites.

 Compte rendu de consultation des parties au PARGFM Région : Sahel Province : Séno  Commune : Dori

Procès-verbal de consultation du public

Le 18 février 2021, un atelier de consultation publique des parties prenantes dans la salle polyvalente de Dori dans la région du sahel s’est tenu en vue de présenter le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM). L’objectif de l’atelier a été de consulter les parties prenantes afin de prendre en compte leurs préoccupations, suggestions et recommandations en vue d’élaboration du PEES, du PMPP et du PGMO de façon participative.

L’atelier a enregistré la participation de 29 personnes dont 3 femmes et 26 hommes. Les échanges ont été riches en informations et apports pour le projet.

La rencontre a été très interactive et chaque intervention vise une amélioration des actions du projet. La 141

population souhaite une prise en compte des préoccupations formulées et souhaite une gestion transparente du PARGFM pour sa bonne insertion dans la région.

A la fin de la présentation, tous les participants sont unanimes sur la pertinence et l’opportunité de la mise en œuvre du projet de renforcement de la gestion foncière et minière sur le plan national et ont manifesté une grande joie. Des préoccupations et recommandations ont été formulées pour une insertion harmonieuse du projet dans la région.

Craintes/préoccupations : - Les dangers de l’exploitation minière locale sur le foncier ; - la gestion de la sécurité au niveau des sites ; - L’implication des acteurs locaux et des services techniques ; - Les procédures de gestion des conflits ; - l’opérationnalisation des mécanismes de gestion des plaintes classique et de celui de l’observatoire national avec ses démembrements jusqu’au niveau village ; - Le travail des enfants dans les sites et abandon des classes ; - la création ou le financement de microprojets sous forme d’aides ou de subventions pour la réalisation d’activités génératrices de revenus (AGR).

Recommandations : - réaliser des Campagnes de sensibilisation sur les risques liés à l’exploitation de l’or, - consolider les acquis de l’observatoire national de prévention et de gestion des conflits ; - Favoriser les fournisseurs locaux qualifiés pour certaines prestations ; - Vulgariser les plans de fermeture des mines ; - Créer des AGR au profit des jeunes, des femmes et des associations de développement; - Renforcer les capacités des orpailleurs et des agents de sécurité.

 Compte rendu de consultation des parties au PARGFM Région : Est Province : GourmaCommune : Fada

Procès-verbal de consultation du public

Le 19 février 2021, un atelier de consultation publique des parties prenantes dans la salle de réunion de la Mairie de Fada N’gourma dans la région de l’Est s’est tenu en vue de présenter le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM). L’objectif de l’atelier a été de consulter les parties prenantes afin de prendre en compte leurs préoccupations, suggestions et recommandations en vue d’élaboration du PEES, du PMPP et du PGMO de façon participative.

L’atelier a enregistré la participation de 23 personnes dont 4 femmes et 19 hommes. Les échanges ont été riches en informations et apports pour le projet.

La rencontre a été très interactive et chaque intervention vise une amélioration des actions du projet. La population souhaite une prise en compte des préoccupations formulées et souhaite une gestion transparente du PARGFM pour sa bonne insertion dans la région.

Au cours des entretiens, les participants ont exprimé leur volonté à accueillir le Projet et à l’accompagner pour l’atteinte des objectifs poursuivis. Ils ont cependant insisté sur certains points à prendre en compte dans la mise en œuvre du projet. 142

Craintes/préoccupations : - la restauration de sites après exploitations ; - le non-respect des engagements pris par les promoteurs ; - la communication entre le projet et parties prenantes ; - la désertion des enfants de l’école au profit des activités de l’orpaillage ; - la non implication des communes dans la délivrance de permis d’exploitation, du suivi et de l’encadrement de orpailleurs ; - le problème sécuritaire et l’utilisation des produits chimiques sur les sites.

Recommandations : - reconnaitre les exploitations artisanales comme des secteurs porteurs et élaborer des textes pour encadrer cette activité ; - réaliser des Campagnes de sensibilisation sur les risques liés à l’exploitation de l’or, - créer une synergie d’action entre le PARGFM et le projet pool de croissance des sites écotouristiques de la région afin de gérer durablement les ressources naturelles et de préserver l’environnement ; - appliquer sans complaisance les textes réglementaires prévus en cas d’infraction ; - Créer des AGR au profit des jeunes, des femmes et des associations de développement; - Renforcer les capacités des orpailleurs et des agents de sécurité.

 Compte rendu de consultation des parties au PARGFM Région : Boucle du Mouhoun Province : Mouhoun Commune : Dédougou

Procès-verbal de consultation du public

Le 18 février 2021, un atelier de consultation publique des parties prenantes dans la salle de réunion du Conseil Régional de Dédougou, Boucle du Mouhoun s’est tenu en vue de présenter le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM). L’objectif de l’atelier a été de consulter les parties prenantes afin de prendre en compte leurs préoccupations, suggestions et recommandations en vue d’élaboration du PEES, du PMPP et du PGMO de façon participative.

L’atelier a enregistré la participation de 15 personnes dont une femme et 14 hommes. Les échanges ont été riches en informations et apports pour le projet.

La rencontre a été très interactive et chaque intervention vise une amélioration des actions du projet. La population souhaite une prise en compte des préoccupations formulées et souhaite une gestion transparente du PARGFM pour sa bonne insertion dans la région.

Des échanges, il ressort que tous les participants sont unanimes sur la pertinence et l’opportunité de la mise en œuvre du projet de renforcement de la gestion foncière et minière sur le plan national et ont manifesté une grande joie. Des préoccupations et recommandations ont été formulées pour une insertion harmonieuse du projet dans la région.

Craintes/préoccupations :

- Les crises sociales entrainant le blocage des activités de la mine pour des revendications de 143

développement local ; - L’insécurité dans la région ; - La pollution des eaux, sol et air par les sociétés minières ; - le non-respect des engagements pris par les promoteurs ; - la désertion des enfants des écoles au profit des activités de l’orpaillage ; - le problème d’utilisation des produits chimiques sur les sites.

Recommandations :

- reconnaitre les exploitations artisanales comme des secteurs porteurs et élaborer des textes pour encadrer cette activité ; - renforcer les capacités de l’ANEEMAS et des mesures de sécurité autour des sites ; - réaliser des Campagnes de sensibilisation sur les risques liés à l’exploitation de l’or, - appliquer sans complaisance les textes réglementaires prévus en cas d’infraction ; - Créer des AGR au profit des jeunes, des femmes et des associations de développement.

 Compte rendu de consultation des parties au PARGFM Région : centre Ouest Province : Boulkiemdé Commune : Koudougou

Procès-verbal de consultation du public

Le 17 février 2021, un atelier de consultation publique des parties prenantes dans la salle de réunion du du Gouvernorat de Koudougou dans la région du Centre Ouest s’est tenu en vue de présenter le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM). L’objectif de l’atelier a été de consulter les parties prenantes afin de prendre en compte leurs préoccupations, suggestions et recommandations en vue d’élaboration du PEES, du PMPP et du PGMO de façon participative.

L’atelier a enregistré la participation de 31 personnes dont 3 femmes et 29 hommes. Les échanges ont été riches en informations et apports pour le projet.

La rencontre a été très interactive et chaque intervention vise une amélioration des actions du projet. La population souhaite une prise en compte des préoccupations formulées et souhaite une gestion transparente du PARGFM pour sa bonne insertion dans la région.

Au cours des entretiens, les participants ont exprimé leur volonté à accueillir le Projet et à l’accompagner pour l’atteinte des objectifs poursuivis. Ils ont cependant insisté sur certains points à prendre en compte dans la mise en œuvre du projet.

Craintes/préoccupations : - Déscolarisation des enfants au profit des mines, - Déforestation et réduction des terres cultivables ; - Faible implication des autorités régionales et locales dans la gestion de l’exploitation minière, - non-respect des cahiers de charges et des plans de gestion environnemental et social ; - Expropriation des terres des propriétaires terriens au profit d’indemnisations derisoires ; - Manque de concertations conjointes sur les questions minières, foncières, agricoles et pastorales ; 144

Recommandations :

- Prise en charge sanitaire et psychosocial des acteurs intervenant sur les sites d’orpaillage ; - renforcer les capacités de l’ANEEMAS et des mesures de sécurité autour des sites ; - réaliser des Campagnes de sensibilisation sur les risques liés à l’exploitation de l’or, - appliquer sans complaisance les textes réglementaires prévus en cas d’infraction ; - Créer des AGR au profit des jeunes, des femmes et des associations de développement; - Mettre en œuvre un plan de communication à l’endroit des populations locales.

 Compte rendu de consultation des parties au PARGFM Région : Centre Nord Province : Sanmatenga Commune : Kaya

Procès-verbal de consultation du public

Le 87 février 2021, un atelier de consultation publique des parties prenantes dans la salle Polyvalente à Kaya dans la région du Centre – Nord s’est tenu en vue de présenter le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM). L’objectif de l’atelier a été de consulter les parties prenantes afin de prendre en compte leurs préoccupations, suggestions et recommandations en vue d’élaboration du PEES, du PMPP et du PGMO de façon participative.

L’atelier a enregistré la participation de 19 personnes dont 3 femmes et 16 hommes. Les échanges ont été riches en informations et apports pour le projet.

La population souhaite une prise en compte des préoccupations formulées et souhaite une gestion transparente du PARGFM pour sa bonne insertion dans la région.

Les participants sont unanimes sur la pertinence et les opportunités que leur offre le projet et ont manifesté une grande joie à la sortie de la rencontre. Des préoccupations et recommandations ont été formulées pour une insertion harmonieuse du projet dans la région.

Craintes/préoccupations : - les impacts négatifs et risques environnementaux et sociaux potentiels liés aux différentes interventions du projet : - la contribution du projet à apaiser les conflits locaux - la cohérence des investissements miniers de la région par une bonne collaboration entre les ministères en charge du foncier et des Mines; - la gestion des produits chimiques et leurs impacts sur les cultures et sur la santé des Hommes.

Recommandations : - Réviser le décret N°1187 portant sur les évaluations environnementales - Organiser des séances de formations sur l’utilisation des produits chimiques - Renforcer les capacités des exploitants miniers et réhabiliter les grandes fosses de façon progressive ; - Encadrer le secteur des mines et créer des sites miniers nationaux ; - Mettre en place une stratégie de retrait des enfants sur les sites miniers - Installer des postes de sécurité sur les sites d’exploitation 145

- Exiger le respect des cahiers de charge ; - Permettre aux orpailleurs l’exploitation des sites non encore exploités par les industries minières ; - Mettre en place des systèmes de gestion des déchets et des eaux usées au niveau des sites d’exploitations artisanales.

 Compte rendu de consultation des parties au PARGFM Région : Plateau Central Province : Oubritenga Commune : Ziniaré

Procès-verbal de consultation du public Le 18 février 2021, un atelier de consultation publique des parties prenantes dans la salle de réunion du Gouvernorat à Ziniaré dans la région du Plateau-Central s’est tenu en vue de présenter le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM). L’objectif de l’atelier a été de consulter les parties prenantes afin de prendre en compte leurs préoccupations, suggestions et recommandations en vue d’élaboration du PEES, du PMPP et du PGMO de façon participative.

L’atelier a enregistré la participation de 20 personnes dont 7 femmes et 13 hommes. Les échanges ont été riches en informations et apports pour le projet.

La rencontre a été très interactive et chaque intervention vise une amélioration des actions du projet. La population souhaite une prise en compte des préoccupations formulées et souhaite une gestion transparente du PARGFM pour sa bonne insertion dans la région.

A la fin de la présentation, tous les participants sont unanimes sur la pertinence et l’opportunité de la mise en œuvre du projet de renforcement de la gestion foncière et minière sur le plan national et ont manifesté une grande joie. Des préoccupations et recommandations ont été formulées pour une insertion harmonieuse du projet dans la région.

Craintes/préoccupations : - La non prise en compte du Plateau Central dans le volet Foncier du Projet ; - Risques d’attaques de tout genre et actes de banditisme sur les sites miniers ; - L’occupation anarchique des zones pastorales et des forets par les orpailleurs ; - La pollution des eaux de surface et des eaux souterraines ; - La surexploitation de la ressource en eau par les miniers provoquant leur tarissement précoce ; - La gestion des sites miniers après exploitation - le problème d’utilisation des produits chimiques sur les sites.

Recommandations : - Intégrer le Plateau Central dans le volet foncier du PARGFM - Respecter les cahiers de charges vis-à-vis des PAPs ; - Analyser la situation sécuritaire, accroitre les moyens opérationnels des FDS . - reconnaitre les exploitations artisanales comme des secteurs porteurs et élaborer des textes pour encadrer cette activité ; - réaliser des Campagnes de sensibilisation sur les risques liés à l’exploitation de l’or, - appliquer sans complaisance les textes réglementaires prévus en cas d’infraction ; - Créer des AGR au profit des jeunes, des femmes et des associations de développement; - Respecter les schémas d’aménagements et faciliter la sécurisation des zones de production (barrages, bas- fonds, zones pastorales). 146

Compte rendu de consultation des parties au PARGFM Région du Centre-Est Province du Boulgou Commune de Tenkodogo Procès-verbal de consultation du public

Le 18 février 2021, s’est tenue dans la salle de réunion du Gouvernorat à Tenkodogo dans la région du Centre-Est l’atelier de consultation du public pour présenter le projet d’appui au renforcement de la gestion du foncier et des mines au Burkina Faso (PARGFM), élucider toutes les contraintes et suggestions qui pourraient limiter ou améliorer l’installation dudit Projet.

Les participants au nombre 21 personnes dont 02 femmes et 19 hommes ont pris part aux travaux de l’atelier.

Au cours des entretiens les participants ont exprimé leur volonté à accueillir le Projet de renforcement de la gestion foncière et à l’accompagner pour l’atteinte des objectifs poursuivis. Ils ont cependant relevé certaines préoccupations et formuler les recommandations à prendre en compte pour la bonne mise en œuvre du projet.

Craintes/Préoccupations : - l’accaparement des terres des orpailleurs au profit des sociétés minières ; - les exploitations des forets et les conflits entre communautés ; - utilisation anarchique de produits prohibés sur les sites miniers ; - la gestion de l’environnement (eau, sol, air), de la santé et de la sécurité des sites; - insuffisance des textes régissant l’exploitation artisanale et industrielle

Recommandations : - Harmoniser les données cadastrales entre le génie minier et forestier avant les autorisations d’exploitation ; - Mettre en œuvre les textes régissant les exploitations minières artisanale et industrielle ; - Organiser des reboisements compensatoire autour des sites d’orpaillages ; - Encourager l’actionnariat pour l’exploitation moderne de l’or ; - Sensibiliser les exploitants artisanaux sur le travail des enfants et l’utilisation des produits chimiques et prohibés ; - Renforcer les capacités techniques et matériels des agents de sécurité et assurer la sécurité des bases vie des sites miniers ; - Favoriser la résolution amiable des plaintes et des conflits avec la contribution les autorités locales ; - Impliquer la mairie et toutes les collectivités décentralisées lors de la mise en œuvre du PARGFM.

 Compte rendu de consultation des parties au PARGFM Région du Centre-Est Province du Boulgou Commune de Tenkodogo 147

Procès-verbal de consultation du public

Le 18 février 2021, s’est tenue dans les salles de réunion du Gouvernorat de Manga dans la région de Centre Sud l’atelier de consultation du public pour présenter le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM), élucider toutes les contraintes et suggestions qui pourraient limiter ou améliorer l’installation dudit Projet.

Les participants au nombre 30 personnes dont 09 femmes et 21 hommes ont pris part aux travaux de l’atelier.

De la présentation du projet, il ressort que le projet n’est pas bien connu des populations.

Au cours des entretiens les participants ont exprimé leur volonté à accueillir le Projet de renforcement de la gestion foncière et à l’accompagner pour l’atteinte des objectifs poursuivis. Ils ont cependant relevé certaines préoccupations et formuler les recommandations à prendre en compte pour la bonne mise en œuvre du projet.

Craintes/Préoccupations :

- Mobilité des enfants sur les sites miniers due à la pauvreté des parents, victimes de harcèlement ; - Violences basées sur le genre : grossesses non désirées, viols des jeunes filles, avortement, abandon d’enfants ; - La coordination entre le projet, le MEEVCC et celui en charge des mines ; - Faiblesse de l’application de la police environnementale ; - Insuffisance de collaboration entre l’ANEEMAS et les services déconcentrés du MEECVCC ; - Exposition des femmes et des enfants aux risques et autres dangers (prostitution, abandon scolaire, viols, etc.) ; Recommandations : - Prendre des mesures de réhabilitation des sites ; - Renforcer la coordination institutionnelle dans le secteur ; - Déconcentrer l’ANEEMAS pour encadrer les artisans miniers pour réduire les impacts environnementaux et sociaux. - Mettre en place des mesures rigoureuses pour le respect des périodes interdites aux ouvertures des sites et prévoir des sanctions ; - Renforcer les capacités des acteurs sur les droits et devoirs fonciers et miniers.

 Compte rendu de consultation des parties au PARGFM Région du Nord ; Province du Yatenga ; Commune de Ouahigouya

Procès-verbal de consultation du public

Le 19 février 2021, s’est tenue dans la salle de conférence de la Direction Régionale de l’Economie et de la Planification (DREP) dans la région du Nord l’atelier de consultation du public pour présenter le Projet 148

d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM), élucider toutes les contraintes et suggestions qui pourraient limiter ou améliorer l’installation dudit Projet.

Les participants au nombre 20 personnes dont 03 femmes et 17 hommes ont pris part aux travaux de l’atelier.

De la présentation du projet, il ressort que le projet n’est pas bien connu des populations.

Au cours des entretiens les participants ont exprimé leur volonté à accueillir le Projet de renforcement de la gestion foncière et à l’accompagner pour l’atteinte des objectifs poursuivis. Ils ont cependant relevé certaines préoccupations et formuler les recommandations à prendre en compte pour la bonne mise en œuvre du projet.

Craintes/Préoccupations :

- Réduction des aires de pâture par l’occupation des sites d’exploitation minières ; - La pollution des eaux et de l’environnement par l’utilisation de produits chimiques pour le traitement du minerai ; - La non existence d’outil ou de barème d’évaluation des terres pour les indemnisations ; - La faible maitrise de la législation foncière et minière par les acteurs (CFV, CCEV, SFR) ; - Les mauvaises conditions de travail de l’ANEEMAS ; - Le risque de banditisme, d’exposition des femmes et du travail des enfants sur les sites miniers (prostitution, abandon scolaire, viols, etc.) ; - Recommandations : - Tenir compte de l’élevage en respectant les pistes rurale lors des exploitations ; - Mettre en place un système de restauration progressive des sites d’orpaillage ; - Renforcer les capacités de l’ANEEMAS et sensibiliser régulièrement les orpailleurs sur l’assainissement et la gestion de l’environnement.

 Compte rendu de consultation des parties au PARGFM Région du de la Boucle du Mouhoun Province du Mouhoun Commune de Dédougou

Procès-verbal de consultation du public

Le 07 juillet 2020, s’est tenue à l’hôtel Bon séjour de Dédougou, l’atelier de consultation du public pour présenter le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM), élucider toutes les contraintes et suggestions qui pourraient limiter ou améliorer l’installation dudit Projet.

Les participants composés de 28 personnes dont 2 femmes et 26 hommes ont pris part à ladite rencontre.

De la présentation du projet, il ressort que le projet n’est pas bien connu des acteurs de la chaine de gestion foncière. Il a été expliqué aux participants que le projet est toujours en cours d’élaboration, et que la consultation se voulait participative pour prendre en compte les différentes craintes, préoccupations et les suggestions pour son bon ancrage dans la région. 149

Au cours des entretiens, les participants ont exprimé leur volonté à accueillir le Projet et à l’accompagner pour l’atteinte des objectifs poursuivis. Ils ont cependant insisté sur certains points à prendre en compte dans la mise en œuvre du projet.

Craintes/préoccupations :

- mauvaise estimation des impacts environnementaux et sociaux par le projet, - non disponibilité des terres pour la réalisation des infrastructures (nouveaux sites), - conflits entre la vision genre du projet et les pesanteurs culturelles - accaparement des domaines de l’Etat à d’autres fins, - non prise en compte de l’avis des femmes et des jeunes en cas de conflits liés à la vente non consensuelle des terres.

Recommandations :

- faire un sectionnement intégral du pays, - prioriser les voies locales pour la gestion des conflits, - capitaliser et diffuser les différents acquis des projets antérieurs sur le foncier, - sécuriser et valoriser les pistes à bétail et des zones de pâturage, - attribuer et sécuriser des terres au profit des groupements de femmes par les différentes mairies, - sensibiliser tous les acteurs sur le droit des femmes et des jeunes à la terre, - verrouiller la vente des terres.

 Compte rendu de consultation des parties au PARGFM Région des Hauts-Bassins , Province du Houet Commune de Bobo-Dioulasso

Procès-verbal de consultation du public

Le 07 juillet 2020, s’est tenue dans la salle de réunion du Gouvernorat des Hauts Bassin à Bobo Dioulasso, l’atelier de consultation du public pour présenter le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM), élucider toutes les contraintes et suggestions qui pourraient limiter ou améliorer l’installation dudit Projet.

Les participants composés de 37 participants dont 4 femmes et 33 hommes ont pris part à ladite rencontre.

De la présentation du projet, il ressort que le projet n’est pas bien connu des populations.

Au cours des entretiens les participants ont exprimé leur volonté à accueillir le Projet de renforcement de la gestion foncière et à l’accompagner pour l’atteinte des objectifs poursuivis. Ils ont exprimé certaines craintes, préoccupations et recommandations qui sont essentielles pour la bonne mise en œuvre du projet.

Craintes/préoccupations :

- exacerbation des conflits fonciers dans la région, - accaparement des terres périurbaines marquées par des attributions multiples et des changements de destination, - difficultés d’accès individuel des femmes à la terre en cas de mariage, 150

- paupérisation des PAP après paiement des compensations, - manque d’information sur la procédure d’acquisition des APFR.

Recommandations :

- relire les textes pour les adapter au contexte actuel, - capitaliser les expériences passées (MCA, PACOF, etc.), - informer, sensibiliser et de former les acteurs sur les textes et procédures de gestion du foncier, - faciliter et généraliser l’acquisition des APFR, - réaliser les plans cadastraux des villages, - stopper la vente des terres jusqu’au sectionnement des territoires, - dynamisation les SFR dans l’ensemble des communes du pays, - clarifier le rôle des acteurs du secteur du foncier, - intégrer les actions d’apurement du passif du foncier dans le nouveau projet en formulation.

 Compte rendu de consultation des parties au PARGFM Région du Centre ; Province du Kadiogo Commune de Ouagadougou

Procès-verbal de consultation du public

Le 07 juillet 20, s’est tenue dans la salle de conférence ’’Lumière’’ de la Direction Générale des Impôts (DGI) à Ouagadougou, l’atelier de consultation du public pour présenter le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM), élucider toutes les contraintes et suggestions qui pourraient limiter ou améliorer l’installation dudit Projet.

Les participants étaient au nombre de 26 personnes dont 06 femmes et 20 hommes.

De la présentation du projet, il ressort que le projet n’est pas bien connu des populations.

Au cours des entretiens les participants ont exprimé leur volonté à accueillir le Projet de renforcement de la gestion foncière et à l’accompagner pour l’atteinte des objectifs poursuivis. Ils ont demandé la prise en compte de certaines craintes, préoccupations et recommandations pour la bonne mise en œuvre du projet.

Craintes/préoccupations :

- problème d’occupation anarchique des terres, - discrimination sociale, - absence de domaine délimité pour les collectivités, - que faire des secteurs au niveau des communes urbaines car cela constitue des difficultés pour les maires, - procédure administratives lentes, - délimitation souvent réalisé par des structures non formelles.

Recommandations :

- communiquer et rendre disponible les informations en matière foncière et destination des terres au 151

profit des promoteurs privés au niveau commune, cadastre ou même électronique en ligne pour éviter l’achat des terres pour des activités non indiquées, - mutualiser certains éléments des projets du même bailleur tels que les mécanismes de gestion des plaintes (MGP), - faire le point de l’existant, dire ce qui n’a pas marché et ce que le projet compte faire, - faire respecter strictement les documents de planification qui sont élaborés, - arriver à mettre un système de sécurisation sur tout le territoire, - sécuriser les sites en fonction de l’utilisation affectée sur la base des SDAU, - vulgariser le cadre juridique et institutionnel en place.

 Compte rendu de consultation des parties au PARGFM Région du Centre-Ouest ; Province du Boulkiemdé Commune de Koudougou

Procès-verbal de consultation du public

Le 07 juillet 20, s’est tenue dans la salle de réunion de la Chambre de commerce et d’industrie de Koudougou l’atelier de consultation du public pour présenter le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM), élucider toutes les contraintes et suggestions qui pourraient limiter ou améliorer l’installation dudit Projet.

Les participants au nombre 32 personnes dont 02 femmes et 30 hommes ont pris part aux travaux de l’atelier.

De la présentation du projet, il ressort que le projet n’est pas bien connu des populations.

Au cours des entretiens les participants ont exprimé leur volonté à accueillir le Projet de renforcement de la gestion foncière et à l’accompagner pour l’atteinte des objectifs poursuivis. Ils ont cependant relevé certaines préoccupations et formuler les recommandations à prendre en compte pour la bonne mise en œuvre du projet.

Craintes/Préoccupations :

- manque de moyens matériels (outils inadaptés), - insuffisance du personnel pour faire fonctionner les brigades topographiques (équipe de 5 personnes au moins) alors que les services en compte moins, - inadéquation des dispositions juridiques, - non-respect de la règlementation environnementale, - non-respect de la destination initiale des terres, - l’accaparement des terres rurales par les promoteurs immobiliers, - pesanteur socioculturel rendant la terre inaccessible aux femmes et aux jeunes - retrait de sites de production de femmes par des propriétaires terriens ou leurs ayants droits.

Recommandations : - prise en charge/subvention des frais liés à la sécurisation foncière des sites de femmes ou de groupement de femmes, - sensibiliser/informer les femmes sur les avantages de la sécurisation des sites de production, - tenir compte du droit coutumier dans la gestion foncière, 152

- relire les lois afin de les adapter au contexte actuel, - associer la direction des forêts dans la constitution du cadastre unifié, - privilégier le mode non-juridictionnel dans la gestion des conflits fonciers.

153

ANNEXE 2 : PHOTOS CHOISIES POUR LES CONSULTATIONS PUBLIQUES DE PRESENTATION DU PARGFM AUX PARTIES PRENANTES (VOLET MINIER)

154

Photo 1: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Centre) Photo 2: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Centre)

155

Photo 3: Atelier de consultation publique/Photo de famille (Région Centre Ouest) Photo 4: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Centre Ouest)

156

Photo 5: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Sud-Ouest) Photo 6: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Sud-Ouest)

157

Photo 7: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Cascades) Photo 8: Atelier de consultation publique /Travaux de groupe en salle (Région Cascades)

158

Photo 9: Atelier de consultation publique/Photo de famille (Région centre Nord ) Photo 10: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Centre Nord)

159

Photo 11: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Est) Photo 12: Atelier de consultation publique /Travaux de groupe en salle (Région Est)

160

Photo 14:Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Boucle du Mouhoun) Photo 13: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Boucle du Mouhoun)

161

Photo 15: Atelier de consultation publique/Photo de famille (Région Hauts Bassins) Photo 16: Atelier de consultation publique/travaux en salle (Région Hauts Bassins)

162

Photo 17: Atelier de consultation publique/Photo de famille (Région Centre Sud) Photo 18: Atelier de consultation publique/travaux en salle (Région Centre Sud)

163

Photo 19: Photo 20: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Centre Est) Photo 21: Photo 22: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Centre Est)

164

Photo 23: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Plateau central) Photo 24: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Plateau central)

165

Photo 26: Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Sahel) Photo 25: Atelier de consultation publique/Photo de famille (Région Sahel)

166

Photo 27: Atelier de consultation publique /Photo de famille (region du Nord) Photo 28: Atelier de consultation publique/photo de travaux en salle (Région du Nord)

167

ANNEXE 3 : PHOTOS CHOISIES POUR LES CONSULTATIONS PUBLIQUES DE PRESENTATION DU PARGFM AUX PARTIES PRENANTES (VOLET FONCIER)

149

Atelier de consultation publique/Photo de famille (Région Boucle du Mouhoun) Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région Boucle du Mouhoun)

150

Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région des Hauts-Bassins)

151

Atelier de consultation publique /Photo de famille (Région du Centre Ouest) Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région du Centre Ouest)

152

Atelier de consultation publique /Photo de famille (Région du Centre) Atelier de consultation publique /Travaux en salle (Région du Centre)

153

ANNEXE 4 : COPIE DE L’ARRÊTÉ N°2020/219/MINEFID/CAB DU 06 JUIN 2020 PORTANT COMITÉ TECHNIQUE CHARGÉ DE LA FORMULATION DU PROJET

154

MI ISTERE DE L'ECONOMIE, DES BURKINA FASO FINA CES ET DU DEVELOPPEMENT Unite-Progrcs-Justice CABINET

ARRETE N°2020 219 /MINEFID/CAB portant creation, attributions, composition et fonctionnement d'un Comite technique charge de la formulation du Projet de Renforcement de la Gestion Fonciere (PRGF) au Burkina Faso.

ARRETE

f1

CHAPITRE I : DE LA CREATION

Article 1 : II est cree un Comite technique charge de la preparation du Projet de Renforcement de la Gestion Fonciere (PRGF) au Burkina Faso.

CHAPITRE II : DES ATTRIBUTIONS

Article 2 : Le Comite technique est charge de :

- identifier des etudes thematiques de base et des activites necessaires pour reussir la preparation et la mise en reuvre du Projet de Renforcement de la Gestion Fonciere (PRGF) ; - identifier les composantes du projet; - · elaborer des TOR pour le recrutement de consultants charges de conduire les etudes et d'accompagner !'elaboration du projet ; - elaborer une note conceptuelle du projet et la requete de financement ; - elaborer l'etude de faisabilite du projet ; - elaborer les budgets de fonctionnement des comites du projet ; - preparer le document du programme ; - elaborer les TOR specifiques pour !'organisationd'ateliers d'examen et de validation des rapports d'etapes et autres documents provisoires du PRGF ; - rendre compte au Comite d'orientation et du suivi de l'etat d'avancement de la preparation du projet.

CHAPITRE Ill: DE LA COMPOSITION

Article 3 : Le Comite technique est compose ainsi qu'il suit :

Superviseur : Pauline ZOURE, Ministre Oelegue aupres du Ministre de l"Economie, des Finances et du Oeveloppement charge de l'Amenagement du Territoire;

President: SAVAOOGO Sa'i'dou, Charge de mission du Ministre de l'Economie, des Finances et du Oeveloppement, specialiste en evaluation fiscale et fonciere;

2

r,,

157

Article 6 : Les conclusions des travaux du Comite technique sent consignees dans des comptes rendus signes par le President du Comite technique et les rapporteurs.

Article 7 : Les depenses inherentesau fonctionnement du Comite d'orientation et de suivi sont imputablesau budgetde l'Etat, gestion 2020.

CHAPITRE V : DES DISPOSITIONS FINALES

Article 9 : Le mandat du Comite technique charge de la preparation du Projet de renforcement de la gestion fonciere (PRGF) prend fin avec l'entree en vigueur du projet.

Article 10 : Le Ministre Oeleguecharge de l'Amenagement du Territorie est charge de !'application du presentarrete qui prend effet pour compter de sa date de signature et sera enregistre, publie et communique partout ou besoin sera.

Ouagadougou, le 06/05/2020

Le Ministre de l'Economie, des Finances et du Developpement

0 AMPLIATIONS: - MOAT; - MDCB; - SG; - Membres; - Chrono.

4 _a,

ANNEXE 7: COPIE DE L’ARRÊTÉ 2020-27/PM/CAB PORTANT CRÉATION DU COMITÉ D’ORIENTATION ET DE SUIVI DE LA FORMULATION DU PROJET

159

ANNEXE 5 : COPIE DE LA BANQUE MONDIALE PORTANT NOTIFICATION DE FUSION DU PADDSEM AU PROJET DE RENFORCEMENT DE LA GOUVERNANCE FONCIERE

160

ANNEXE 9 : COPIE DE LA LETTRE DE REPONSE PAR LE MINEFID ET DESIGNATION D’UN POINT FOCAL DU PARGFM

161

ANNEXE 6 : FICHE DE RÉCEPTION DE PLAINTES LIÉES AUX EAS/HS

162

Partie 1 : (fiche d’enregistrement du nom/code et de consentement)1

Formulaire de réception de plaintes liées aux EAS/HS (partie 1)2

Avant le début de l’entretien, rappelez à la/au plaignant/e que tous les renseignements fournis demeureront confidentiels et seront traités avec soin. Ces informations ne seront partagées que sur son consentement avec le MGP du projet XXX. Elle/il peut refuser de répondre à n’importe quelle question.

1. Nom du/de la plaignant(e) :

2. Code de la plainte 3:

3. Numéro de téléphone/adresse du/de la plaignant(e) :

4. Le/la plaignant(e) a-t-il/elle consenti à être orienté(e) vers le mécanisme de gestion des plaintes du projet XXX?

Oui  Non   N.B Cette information doit être conservée séparément du reste du formulaire de réception de plaintes liées aux EAS/HS (partie 2), dans une armoire sécurisée et verrouillée.

1 Ces fiches devraient être adaptées en fonction des outils de collecte de données de EAS/HS et bases de données déjà utilisées par les prestataires de services pour éviter des fardeaux inutiles aux prestataires et le double emploi dans les outils de collecte de données

2 Ce formulaire doit être rempli par un prestataire de services de VBG dès la réception d’un incident de EAS/HS lié au projet afin d’enregistrer le nom, le code, et le consentement du/de la survivant(e), y compris si le/la plaignant(e) n’a pas consenti à être renvoyé(e) auprès du MGP du projet XXX. Si la victime n’a pas consenti à être renvoyée auprès du MGP, veuillez ajouter la plainte dans la base de données/registre, mais ne recueillez pas d’informations détaillées dans le formulaire de réception de plaintes (partie 2). Ce formulaire doit être archivé à part les autres outils de documentation et ne devrait pas être partagé

3 Il est possible d’utiliser un code généré pour documenter de manière spécifique l’incident de EAS/HS ou un code plus générique comme VBG/EAS/HS. Il est important que l’utilisation du code relie la plainte aux données concernant la prestation de services pour les cas de EAS/HS. Bien que ces données ne doivent pas être divulguées au projet, elles sont importantes pour le suivi des dossiers par les prestataires et pour garder des liens entre l’identité du/de la survivant(e) et le code désigné.)

163

Fiche de réception de plaintes liées aux EAS/HS

partie 2 : (fiche de consentement et de description des faits)

Formulaire de réception de plaintes liées aux EAS/HS (partie 2)4

Avant le début de l’entretien, le prestataire de services devrait rappeler à son client que tous les renseignements fournis demeureront confidentiels et traités avec soin. Ces informations ne seront partagées que sur son consentement avec le MGP du projet XXX. Elle/il peut refuser de répondre à n’importe quelle question.

Partie A :

Le/la plaignant(e) a-t-il/elle consenti à être renvoyé(e) auprès du MGP? Oui  Non   SI OUI, veuillez remplir le formulaire dans sa totalité. SI NON, veuillez demander le consentement du (de la) plaignant(e) uniquement pour partager, de façon anonyme, 1) le code de la plainte, 2) le type d’incident rapporté ainsi que la date et la zone de l’incident, 3) le lien de l’auteur présumé avec le projet (si connu), et 4) l’âge et le sexe du/de la survivant(e).

Expliquer que cette information ne sera utilisée par le projet que dans l’objectif de recueillir des informations sur les risques créés par le projet pour la sécurité et le bien-être des femmes et filles dans leur communauté et de prendre des mesures afin d’atténuer ces risques. Aucune donnée spécifique à l’incident en question, y compris l’identité du/de la victime, la localisation spécifique, etc., ne sera partagée en dehors du prestataire.

Le/la plaignant(e) a-t-il/elle consenti à partager les données notées ci-dessus ? Oui  Non   Si OUI, veuillez remplir le reste du formulaire ci-dessous. Si NON, veuillez ne pas remplir le reste du formulaire.

Partie B :

Date de la réception de la plainte (jour, mois, année) :

4 Ce formulaire doit être rempli par un prestataire de services de VBG dès la réception d’un incident de EAS/HS lié au projet, et seulement dans sa totalité, si le/la plaignant a consenti à être renvoyé(e) auprès du MGP du projet XXX. Si la victime n’a pas donné son consentement, seule la première partie du formulaire doit être remplie. Ce formulaire doit être archivé à part le formulaire d’enregistrement et les informations saisies dans la base de données des plaintes de EAS/HS utilisée par le prestataire.

Il est recommandé d’utiliser les formulaires qui existent déjà et qui sont utilisés par les prestataires VBG 164

Code de la plainte :

Âge et sexe du/de la victime : Fille (<18)  Femme (>=18)  Garçon (<18)  Homme (>=18)   Heure, zone et date de l’incident rapportés par le/la victime :

Le nom/surnom/identité de l’auteur(s) présumé(s) est-il connu ? Connu  Inconnu  Nom(s) : Fonction(s), si connue(s) :

Selon le/la plaignant(e), veuillez vérifier si l’auteur présumé est lié au projet : Oui  Non  Inconnu   Fonction de l’auteur présumé (si connu) :

Prière d’inclure une description physique de l’auteur présumé, si possible :

L’identité des témoins le cas échéant :

Compte rendu précis de ce qui a été dit par le/la victime :

Type de VBG rapporté (classification GBVIMS) : Viol  Agression sexuelle  Prière de préciser si pertinent : Exploitation et abus sexuels  Harcèlement sexuel  Agression physique  Violence psychologique/émotionnelle  Mariage forcé  Déni de services, ressources ou opportunités 

Quelqu’un d’autre est-il au courant ou a-t-il été mis au courant de la situation ? 165

Oui  Si possible, identifier qui ? Non   Le/la plaignant(e) a-t-il/elle reçu des services (y compris le référencement vers d’autres prestataires de services) ? Oui  Non  SI OUI, préciser les services reçus : Médicaux  Psychosociaux  Juridiques  De sûreté/sécurité  Autres  Veuillez spécifier :

Autres observations pertinentes du prestataire :

N.B : Cette information doit être conservée séparément du reste du formulaire de réception de plaintes liées aux EAS/HS (partie 1), dans une armoire sécurisée et verrouillée. Annexe 4 :

166

ANNEXE 7: LISTES DE PRESENCE DES CONSULTATIONS PUBLIQUES DANS LE CADRE DE L’ACTUALISATION DES INSTRUMENTS DE SAUVEGARDES ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE: PMPP, PGMO ET PEES

167

168

169

170

171

172

173

174

175

176

177

178

179

180

181

182

183

184

185

186

187

188

189

190

191

192

ANNEXE 8 : DESCRIPTION DES RÉGIONS CONCERNÉES PAR LE PARGFM

• Région de la Boucle du Mouhoun Situé au Nord-Ouest du Burkina Faso, la région de la Boucle du Mouhoun regroupe six (06) provinces : les Balé, les Banwa, la Kossi, le Mouhoun, le Nayala et le Sourou, 47 communes et 1042 villages (PRD, 2009). Elle s’étend sur 34 497 km2 et représente 12,50% du territoire national. La région de la Boucle du Mouhoun est limitée à l’Est par la région du Centre-Ouest, au Nord et à l’Ouest par le Mali et la région du Nord, et au Sud par les régions du Sud-Ouest et des Hauts Bassins. Toutes les communes de la région sont couvertes par le volet minier mais seulement dix-huit (18) Communes sont ciblées par le volet foncier. Ce sont : Kombori, Djibasso, Barani, Madouba, Doumbala, Nouna, Dokuy, Dédougou, Yaba, Kougny, Toma, Ye, Gossina, Toeni, Gomboro, Kiembara, Lankoué et Tougan. La mine de SEMAFO et celle de Roxgold sont des mines industrielles qui existent dans la région avec l’existence de plusieurs sites d’orpaillage. Des bureaux ANEEMAS existent à Boromo et à Dédougou pour l’encadrement des orpailleurs.

• Région du Centre Ouest La région du Centre-Ouest s’étend sur 21 891 km² soit 8% du territoire national et regroupe les provinces du Boulkiemdé, du Sanguié, de la Sissili et du Ziro qui ont respectivement pour chefs-lieux, les villes de Koudougou, Réo, Léo et Sapouy. Elle compte en plus de ces quatre communes urbaines, trente-quatre (34) communes rurales qui sont constituées de 556 villages (Tableau de bord socioéconomique, 2014). La région du Centre-Ouest fait frontière avec le Ghana au Sud, la région du Nord au nord, la région du Centre et celle du Centre-Sud à l’Est, la région de la Boucle du Mouhoun et celle du Sud-Ouest à l’Ouest et enfin la région du Plateau Central au Nord et à l’Est. Toutes les trente-quatre (34) communes rurales sont ciblées par le volet minier du PARFM mais seulement vingt-quatre (24) communes de cette région seront impactées par le volet foncier. Ce sont : Sigle, Soaw, , Koudougou, , Godyr, Kordie, Dassa, Reo, Kyon, Zamo, Pouni, Zawara, Silly, To, Niabouri, Bieha, Leo, Boura, Bougnounou, Bakata, Dalo, Sapouy et Gao.

• Région des Hauts-Bassins Quant à la région des Hauts-Bassins, elle est située à l’Ouest du Burkina Faso, et est limitée au Nord par la région de la Boucle du Mouhoun, au Sud par la région des Cascades, à l’Est par la région du Sud-Ouest et à l’Ouest par la République du Mali. Les Hauts-Bassins couvrent une superficie totale de 25 479 Km2 soit 9,3 % du territoire national et comprennent les provinces du Houet, du Kénédougou et du Tuy qui ont 193

respectivement pour chefs-lieux, Bobo Dioulasso, Orodara et Houndé. Ladite région compte trente-trois (33) communes dont trois (03) urbaines et quatre cent soixante-dix-huit (478) villages (PRD, 2018). Le volet minier du projet couvre toutes les régions mais seulement vingt-deux (22) Communes seront impactées par le volet foncier du PARGFM. Ce sont: Faramana, Fo, Satiri, Lena, Karangasso – Sambla, Bobo-Dioulasso, Karangasso – Vigue, Peni, Kayan, N'dorola, Morolaba, Sindo, Kourouma, Koloko, Kourinion, Kangala, Samogohiri, Orodara, Bekuy, Bereba, Hounde et Koti. Houndé est une mine industrielle qui existe dans la région avec l’existence de plusieurs sites d’orpaillage. Des bureaux ANEEMAS existent à Houndé et à Bobo Dioulasso pour l’encadrement des orpailleurs.

• Région du Centre D’une superficie de 2 857 km², correspondant à 1,05 % de la superficie du territoire national, la région du Centre est composée de la seule province du Kadiogo. Elle abrite la capitale Ouagadougou et compte six (06) communes rurales, une commune urbaine et 238 secteurs ou villages rattachés. La région du Centre est limitée au Nord-Ouest et au Sud- Est par la région du Plateau Central, à l’Ouest par la Région du Centre- Ouest et au Sud par la Région du Centre-Sud (PRD du Centre, version finale, 2018). Au total, sept (7) Communes seront couvertes par le volet foncier du PARGFM que sont: Pabré, , Ouagadougou, Tanghin-Dassouri, Koubri, Komsilga et Komki-Ipala. Le volet minier va impacté la ville de Ouagadougou qui se verra doter de plusieurs infrastructures et de matériels. Aucun site d’orpaillage n’existe dans la région.

• Région des Cascades La région des cascades d’une superficie de 934 km2 soit 3,6 % du territoire national, se localise dans le grand sud-ouest du Burkina Faso et est traversée par la route nationale 7. Elle fait frontière avec le Mali et la Cote D’ivoire. Le chef lieu de commune est Banfora et se situe à 85 km de Bobo-Dioulasso et à environ 450 km de Ouagadougou. La densité de la population est estimée en 2020 à 942 hbts/ km2 pour une population de 880 686 habitants repartie en 428 066 hommes et 452 620 femmes (INSD, Projection demographique 2007 – 2020). La région comporte deux provinces que sont la Comoé et la Léraba. La province de la Comoé regroupe neuf (9) communes que sont Banfora (chef-lieu de province et de région), Bérégadougou · Mangodara, Moussodougou, Niangoloko, Ouo, Sidéradougou, Soubakaniédougou, Tiéfora et celle de la Léraba dispose de huit (8) communes où on compte Dakoro, Douna, Kankalaba, Loumana, Niankorodougou, Ouéléni, Sindou (chef-lieu de province) et Wolonkoto. Wahgnion Gold est une mine industrielle qui existe dans la localité avec l’existence de plusieurs sites d’orpaillage. Un bureau ANEEMAS existe à Banfora pour l’encadrement des orpailleurs.

194

• Région du Centre Est Limitée par les régions du centre Sud, de l’Est, du Plateau Central et du Centre Nord, elle a pour chef lieu Tenkodogo. Elle occupe une superficie de 11 811 km2 soit 4,31% du territoire national. La densité de la population est estimée en 2020 à 78 hbts/ km2 pour une population de 919 681 habitants repartie en 529 333 hommes et 602 683 femmes (INSD, Projection demographique 2007 – 2020). La région du Centre Est regroupe trois provinces que sont le Boulgou, Koulpélogo, Kouritenga avec 30 communes que sont Bagré, Bané, Béguédo, Bissiga, Boussouma, Komtoèga, , Zabré, , Zonsé, Comin-Yanga, Dourtenga, Lalgaye, Sangha, Soudougui, Yargatenga, Yondé, Amdentenga, Baskouré, Dialgaye, Gounghin, Kando, Tensobentenga et Yargo. Nantou Gold est une mine industrielle qui existe dans la région avec l’existence de plusieurs sites d’orpaillage.

• Région du Sud Ouest La région du Sud Ouest d’une superficie de 16 202 km2, se localise dans le grand sud-ouest du Burkina Faso et fait frontière avec la Cote D’ivoire et le Ghana. Le chef lieu de commune est Gaoua. La densité de la population est estimée en 2020 à 57 hbts/ km2 pour une population de 916 994 habitants repartie en 440 596 hommes et 476 398 femmes (INSD, Projection demographique 2007 – 2020). La région du Plateau central comprend 4 provinces que sont le Bougouriba, le Ioba, le Noumbiel et le Poni avec 28 communes que sont Bondigui, Dolo, Nioronioro, Tiankoura, Dissin, Guégueré, Koper, Niégo, Oronkua, Ouessa, Zambo, Boussoukoula, Kpueré, Legmoin, Midébdo Bouroum-Bouroum, Boussera, Djigoué, Gbomblora, Kampti, Loropéni, Malba, Nako et Périgban. Ampella mining est une mine industrielle qui existe dans la région avec l’existence de plusieurs sites d’orpaillage et des representations de bureaux ANEEMAS à Batié, Dano, Diebougou et Gaoua.

• Région du Plateau Central La région du plateau central d’une superficie de 8 545 km2, se localise au centre du Burkina Faso. Le chef lieu de commune est Ziniaré. La densité de la population est estimée en 2020 à 117 hbts/ km2 pour une population de 1002 106 habitants repartie en 466 518 hommes et 535 588 femmes (INSD, Projection demographique 2007 – 2020). La région du Sud-Ouest comprend 3 provinces que sont le Ganzourgou, le Kourwéogo, l'Oubritenga.avec 20 communes que sont Boudry, Kogo, Méguet, Mogtédo, Salogo, Zam, Zoungou, Laye, Niou, Sourgoubila, Toèghin, Absouya, Dapélogo, Loumbila, Nagréongo, Ourgou, et Zitenga.

195

• Région du Nord La région du Nord d’une superficie de 16 207 km2, se localise dans la partie nord du Burkina Faso et fait frontière avec le Mali. Le chef lieu de commune est Ouahigouya. La densité de la population est estimée en 2020 à 106 hbts/ km2 pour une population de 1 724 065 habitants repartie en 803 569 hommes et 920 496 femmes (INSD, Projection demographique 2007 – 2020). La région du Nord comprend 4 provinces que sont le Loroum, le Passoré, le Yatenga, le Zondoma (ou Zandoma) avec 31 communes que sont Banh, Ouidigui, Sollé, Arbolé, Bagaré, Bokin, Gomponsom, Kirsi, Lâ-Todin, Pilimpikou, Samba, Barga, Kain, Kalsaga, Kossouka, Koumbri, Namissiguima, Oula, Rambo, Séguénéga, Tangaye, Thiou, Zogoré, Bassi, Boussou, Gourcy, Léba et Tougo. Riverstone Karma Gold est une mine industrielle qui existe dans la région avec l’existence de plusieurs sites d’orpaillage. Un bureau ANEEMAS existe à Ouahigouya pour l’encadrement des orpailleurs.

• Région du Centre Nord La région du Centre Nord d’une superficie de 19 840 km2, se localise dans la partie centre nord du Burkina Faso. Le chef lieu de commune est Kaya. La densité de la population est estimée en 2020 à 90 hbts/ km2 pour une population de 1 787 082 habitants repartie en 841 048 hommes et 946 034 femmes (INSD, Projection demographique 2007 – 2020). La région du Nord comprend 3 provinces que sont le Bam, le Namentenga, le Sanmatenga et 26 communes que sont Bourzanga, Guibaré, Nasséré, Rollo, Rouko, Sabcé, Tikaré, Zimtenga, Boala, Boulsa, Bouroum, Dargo, Nagbingou, Tougouri, Yalgo, Zéguédéguin, Barsalogho, Boussouma, Dablo, Korsimoro, Mané, Namissiguima, Pensa, Pibaoré, Pissila et Ziga. Le Centre Nord, première région en termes de nombres de permis d’exploitation industrielle. TAPARKO et Bissa Gold sont des mines industrielles qui exiestent dans la région avec l’existence de plusieurs sites d’orpaillage.

• Région de l’Est Limitée au Nord par la région du Sahel, au Sud par le Togo et le Benin, à l’Est par le Niger, à l’Ouest par les régions du Centre Est et du Centre Nord, la région de l’Est est située à l’extrême Est du Burkina Faso. Elle couvre une superficie de 46 694 km2, soit 17 % du territoire national. La densité de la population est estimée en 2020 à 40 hbts/ km2 pour une population de 1 891 813 habitants repartie en 928 308 hommes et 963 505 femmes (INSD, Projection demographique 2007 – 2020). La région de l’Est regroupe cinq provinces que sont la Gnagna, le Gourma, la Komondjoari, la Kompienga et la Tapoa avec 27 communes que sont Diabo, Diapangou, Matiacoali, Tibga, Yamba, Batiébougou, Foutouri, Kompienga, Madjoar, Botou, Kantchari, Logobou, Namounou, Partiaga, Tambaga et 196

Tansarga. Boungou Gold est une mine industrielle qui existe dans la région avec l’existence de plusieurs sites d’orpaillage.

• Région du Sahel La région du Sahel d’une superficie de 35 350 km2, se localise dans la partie extrême nord du Burkina Faso et partage deux frontières entre le Mali et le Niger. Le chef lieu de commune est Dori. La densité de la population est estimée en 2020 à 42 hbts/ km2 pour une population de 1 481 543habitants repartie en 736 822 hommes et 744 721 femmes (INSD, Projection demographique 2007 – 2020). La région du Sahel comprend 4 provinces que sont le l'Oudalan, le Séno, le Soum, le Yagha.avec 26 communes que sont Déou, Markoye, Oursi, Tin-akoff, Bani, Falangountou, Gorgadji, Sampelga, Seytenga, Arbinda, Baraboulé, Djiguel, Kelbo, Koutougou, Nassoumbou, Pobé-Mengao, Tongomayel, Boundoré, Mansila, Solhan, Tankougounadié et Titabé. C’est la première zone en terme de production minière avec l’existence de la plus grande mine qu’est Essakane SA et l’exploitation artisanale (orpaillage) est pratiquée dans la région.

• Région du Centre Sud La région du Centtre Sud d’une superficie de 11 321 km2, se localise dans la partie Sud jusqu’à la frontière du Ghana et du Burkina Faso. Le chef lieu de commune est Manga. La densité de la population est estimée en 2020 à 42 hbts/ km2 pour une population de 919 681 habitants repartie en 433 475 hommes et 486 206 femmes (INSD, Projection demographique 2007 – 2020). La région du Centre Sud comprend 3 provinces que sont le le Bazèga, le Nahouri (ou Naouri), le Zoundwéogo avec 19 communes que sont Doulougou, Gaongo, Ipelcé, Kayao, Saponé, Toécé, Guiaro, Pô, Tiébélé, Zecco, Ziou, Béré, Bindé, Gogo, Gomboussougou, Guiba et Nobéré. Youga Gold est une mine industrielle qui existe dans la région avec l’existence de plusieurs sites d’orpaillage. Un bureau ANEEMAS existe à Réo pour l’encadrement des orpailleurs

197