Département du Gard Commune de Tornac

Élaboration du plan local d’urbanisme et du zonage d’assainissement

Enquête Publique du 21 février au 23 mars 2018

RAPPORT CONCLUSIONS ET AVIS

Hélène Dubois de Montreynaud Commissaire Enquêtrice

Avril 2018

Sommaire

TITRE I. RAPPORT D’ENQUÊTE

1. GÉNERALITÉS ET OBJET DE L’ENQUÊTE PUBLIQUE………………………………………… 5 1.1. Objet de l’enquête 5 1.2. Composition du dossier 5 1.3. Cadre juridique 6

2. SYNTHÈSE DU DOSSIER DE PLU SOUMIS A L’ENQUÊTE………………………………….. 7 2.1. Le PADD 7 2.2. Le rapport de présentation 10 2.3. Les OAP 19 2.4. Les plans de zonage d’ensemble 20 2.5. Les servitudes 21 2.6. Le règlement 21 2.7. Les annexes 23 2.8. Commentaire de la CE sur le dossier 23

3. SYNTHÈSE DU PLAN DE ZONAGE SOUMIS A L’ENQUÊTE…………………………………. 25 3.1. La notice justificative 25 3.2. Les documents graphiques 28 3.3. Commentaire de la CE sur le dossier 28

4. DÉROULEMENT DE LA PROCÉDURE………………………………………………………………… 30 4.1. Désignation du commissaire enquêteur 30 4.2. Organisation de l’enquête 30 4.3. Information du public et publicité 33 4.4. Déroulement de l’enquête 33 4.5. Participation du public 34 4.6. Information du public avant l’enquête 34

5. OBSERVATIONS SUR LES PROJETS SOUMIS A L’ENQUÊTE………………………………. 35 5.1. Les avis des personnes publiques associées 35 5.2. Les observations du public 39 5.3. Les observations de la commissaire enquêtrice 57 5.4. Commentaires de la CE 58

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TITRE II. CONCLUSIONS ET AVIS SUR LE PROJET DE PLU

1. GENERALITÉS…………………………………………………………………………………………………. 60 1.1. La procédure 60 1.2. L’objet de l’enquête 60 1.3. L’information du public 62 1.4. La qualité du dossier 62

2. CONCLUSIONS MOTIVÉES………………………………………………………………………………. 63 2.1. Une consommation d’espace limitée 63 2.2. Une restructuration du territoire raisonnée 63 2.3. Une démarche qualitative à étayer 64 2.4. La conformité avec les plans et programmes 65 2.5. Une communication avec la population à renforcer 65

3. AVIS DE LA COMMISSAIRE ENQUÊTRICE………………………………………………………… 66

TITRE III. CONCLUSIONS ET AVIS SUR LE PROJET DE ZONAGE D’ASSAINISSEMENT

1. LA PROCÉDURE……………………………………………………………………………………………… 68

2. CONCLUSIONS MOTIVÉES……………………………………………………………………………… 69 2.1. Pertinence du projet 69 2.2. Conformité avec les documents de gestion des eaux 70

3. AVIS DE LA COMMISSAIRE ENQUÊTRICE……………………………………………………….. 70

ANNEXES 1. Arrêté d’enquête 2. Certificat d’affichage 3. Publicité dans les journaux 4. Tableau de prise en compte des avis des services de l’Eta t PPA

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TITRE I. RAPPORT D’ENQUÊTE

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1. GÉNÉRALITÉS

1.1. Objet de l’enquête La présente enquête publique porte sur le projet de Plan local d’Urbanisme (PLU) et le zonage d’assainissement de la commune de Tornac, réunis dans une enquête unique.

1.1.1. Le Plan Local d’Urbanisme (PLU)

Le Plan d’occupation des sols (POS) avait été prescrit le 13 février 1984, approuvé le 4 septembre 1987, opposable le 7 octobre 1987, modifié en 1988 et en 1990, révisé en 1991, modifié en 1998. Le 16 août 2004, le conseil municipal de Tornac prescrivait sa révision valant élaboration du Plan local d’urbanisme (PLU), conformément à la loi SRU du 13 décembre 2000 et à la loi Urbanisme et habitat du 3 juillet 2003. Les études étaient alors engagées et confiées au cabinet d’études Urbanisme et Territoires. Le 19 janvier 2009, le conseil municipal prenait acte de la résiliation unilatérale par le cabinet d’études de la convention le liant à la commune Le 27 juillet 2009, le conseil municipal désignait le cabinet Synergies territoriales afin de terminer l’élaboration du PLU. Le 6 décembre 2010, le principe du projet de Projet d’aménagement et de développement durable (PADD) était adopté. Le 17 décembre 2012, le projet de zonage était retenu. Le 10 mars 2015 , le conseil municipal élu en 2014 examinait le PADD mis en conformité avec la loi Grenelle II du 12 juillet 2010 et à la loi ALUR du 24 mars 2014. Le 24 septembre 2015, les objectifs poursuivis par la municipalité étaient précisés et validés. Le 12 avril 2016, le nouveau PADD était débattu et un complément d’études concernant les OAP du cœur de village et de la Madeleine faisait l’objet d’un avenant au contrat d’étude. Le 30 août 2016, le PADD était à nouveau débattu. Le 1 e février 2017, l’Autorité environnementale décidait de dispenser le projet de PLU d’une évaluation environnementale. Le 31 août 2017 , le conseil municipal établissait le bilan de la concertation et arrêtait le projet de PLU. Le 14 septembre 2017, le dossier de projet était arrêté par le Préfet du Gard.

A noter que, conformément à la loi ALUR, le POS de Tornac est devenu caduc le 27 mars 2017. En conséquence, la commune est soumise au Règlement National d’Urbanisme (RNU) jusqu’à l’approbation du présent PLU.

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1.1.2. Le zonage d’assainissement

Le 28 janvier 2013, le conseil municipal prescrivait la mise à jour du schéma directeur d’assainissement «afin d’être en concordance avec le PLU en cours d’élaboration ». Cette mise à jour était confiée au cabinet Gaxieu qui avait réalisé le document initial. Le 27 juillet 2017, compte tenu des modifications du projet de PLU, une mission complémentaire était confiée au cabinet par la municipalité élue en 2014, afin de finaliser le dossier. Le 31 août 2017 , le conseil municipal arrêtait le zonage d’assainissement .

1.2. Composition du dossier soumis à l’enquête publique

1.2.1. Le dossier de PLU comporte : 1- Le rapport de présentation 2- Le Projet d’aménagement et de développement durable (PADD) 3- Les Orientation d’Aménagements et de programmation (OAP) 4- Le zonage de l’ensemble de la commune au 1/7000 e et les quatre plans de zonage par secteurs au 1/2000 e 5- Le règlement 6- Le plan au 1/7000 e et la liste des servitudes d’utilité publique et des emplacements réservés 7- Les annexes sanitaires et le plan du réseau d’eau potable 8- Le plan de zonage du réseau d’assainissement 9- Les annexes informatives 10- Le zonage du PPRi Gardon d’Anduze

1.2.2. Le dossier de zonage d’assainissement comporte - Une notice explicative - Le plan de zonage - La carte des filières - Le plan des périmètres de protection des captages d’eau potable

1.2.3. Les éléments complémentaires La commissaire enquêtrice a demandé que soient joints :  au dossier de PLU : - Le recueil des délibérations. - Le compte rendu des réunions publiques lors de l’élaboration du PLU - Les avis reçus des Personnes publiques associées (PPA). - Le « tableau de prise en compte des avis des PPA ».

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- Les Porter à connaissance Risques miniers. - L’inventaire des zones humides du Gard. - Le Plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnées (PDIPR). - Le plan du réseau Enedis. - Le zonage et le règlement de l’ancien POS.  au dossier de zonage d’assainissement - Le recueil des délibérations - Le règlement du SPANC du Pays Cévennes - La décision de dispense d’évaluation environnementale de la mission régionale d’autorité environnementale (MRAe) Occitanie.

1.3. Cadre juridique

Loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU), Grenelle I (2009), Grenelle II (2010), loi de Modernisation de l’agriculture et de la pêche MAP (2010), loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové ALUR (24 mars 2014), loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt LAAAF (13 octobre 2014). Code de l’Urbanisme relatif au PLU. Code l’environnement relatif à l’enquête publique. Code des collectivités territoriales : articles L.2224-7 à 2224-10 relatifs au zonage d’assainissement.

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2. SYNTHÈSE DU PROJET DE PLU

2.1. Le Projet d’aménagement et de développement durable (PADD) Les grands axes du PADD ont été débattus lors des séances du conseil municipal du 10 mars 2015 puis du 12 avril et du 30 août 2016.

2.1.1. Une vie de village prenant appui sur les hameaux existants Le volet urbanistique . Atteindre 1137 habitants à l’horizon 2030, soit 270 habitants supplémentaires. . Créer un cœur de village autour de la mairie par une mutation de l’espace de stationnement en place de village, une incitation à la mise en œuvre de commerces et services de proximité, une réflexion sur de nouvelles typologies d’habitat, la création d’un lieu de convivialité. . Susciter l’émergence d’une polarité secondaire sur le site de La Madeleine dans une approche qualitative et la mise en œuvre d’une opération programmée d’habitat (OAP). . Favoriser la densification de Piépalet (autour de la mairie) et de La Madeleine. . Organiser du lien urbain en traitant les cheminements et les déplacements entre le futur cœur de village et les hameaux, en requalifiant les espaces publics. . Promouvoir une urbanisation raisonnée pour préserver l’identité des hameaux en évitant la dispersion des constructions et en agissant sur les silhouettes et les franges du village tout en cherchant à rentabiliser infrastructures et les réseaux existants. . Diversifier les modalités de déplacements : déplacements doux en articulation avec la voie verte, encouragement à l’utilisation des transports en commun et du covoiturage, réorganisation du stationnement aux abords de la mairie. . Appréhender l’ensemble des risques majeurs : - incendie : éviter l’urbanisation dans les secteurs boisés et créer des interfaces zones urbanisées/zones naturelles ; - inondation : respect du PPRi, marges de recul, zonage d’assainissement ; - pollution liée aux mines : interdiction d’urbanisation nouvelle ; - qualité de l’eau : protection accrue des captages prioritaires (cf. SDAGE). Le volet économique  Développer le secteur de La Madeleine : accessibilité sécurisée de la zone, accueil d’activités commerciales et de services.  Assurer le développement du haut débit et encourager le télétravail.  Développer le tourisme vert en renforçant les capacités d’accueil, en mettant en valeur le patrimoine historique (château) et paysager.  Favoriser l’approche intercommunale pour le développement de nouvelles activités. Le volet architectural  Préserver le caractère du patrimoine bâti : château, petit patrimoine, hameaux.

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 Harmoniser les nouvelles constructions avec le bâti existant (verticalité, volumétrie, matériaux).  Poser des règles d’intégration des nouveaux modes de production d’énergie (solaire, éolien) Le volet socioculturel  Renforcer le lien social autour d’un espace public fédérateur (marché, commerces, événements).  Encourager la mixité sociale et générationnelle avec notamment la mise à disposition de logements en location aidée.  Favoriser l’implantation de services à la personne.  Développer les activités culturelles autour du château et de la mairie.  Favoriser l’accessibilité et l’évolution des espaces et équipements publics.

2.1.2. Le capital nature, un atout de développement Le volet touristique  Encourager une offre touristique qualitative inscrite dans les dynamiques du pays, du département, de la région : accueil à la ferme, séjours à thèmes, inter saisonnalité, promotion des produits locaux et activités culturelles sur le site de La Madeleine…  Améliorer l’accès, le stationnement, l’accueil des visiteurs.  Organiser les accès à la voie verte et aux sentiers de randonnée qui traversent la commune. Le volet paysager  Maintenir les équilibres territoriaux (plaine agricole, piémonts, garrigues, espaces urbanisés) et stopper le mitage par un zonage et un règlement strict visant à juguler les désordres paysagers, y compris en zone A.  Maintenir et renforcer les micro-entités diversifiées (vergers, haies, bosquets…) et protéger les espaces sensibles (ripisylves, corridors verts, coupures naturelles entre les hameaux…).  Promouvoir un traitement paysager des hameaux, une approche qualitative des entrées de ville, et préserver les cônes de vue entre le site du château médiéval et la plaine agricole et vice-versa.  Préserver le petit patrimoine bâti : recensement et remise en état ; Le volet urbanistique  Favoriser un urbanisme durable : bâti adapté au climat cévenol, intégré à la topographie, utilisant la ressource régionale…  Limiter l’impact environnemental par la maitrise de l’étalement urbain, la réduction de l’imperméabilisation des sols et des ruissellements, la plantation d’espèces locales…

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2.1.3. Un terroir à valoriser Le volet économique  Favoriser l’agriculture biologique dans le cadre du projet départemental GRAPPE3 1.  Encourager l’œnotourisme et l’agrotourisme.  Encourager les circuits courts de distribution.  Faciliter l’installation des agriculteurs avec la création d’une OCAGER 2 Le volet urbanistique  Définir des itinéraires de desserte des terres de culture à l’écart du trafic automobile.  Organiser le développement urbain en préservant au maximum les terres agricoles. Le volet architectural  Encadrer l’intégration des bâtiments au sein de l’espace agricole.  Proposer un guide de référence sur les manières de construire en accord avec les caractères locaux. Le volet social  Soutenir l’agriculture locale au sein de la dynamique intercommunale.

2.1.4. Les objectifs chiffrés de limitation de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers L’enjeu pour les 10 à 15 années à venir est d’obtenir une réduction de 70% de la consommation annuelle d’espaces agricoles et forestiers, avec une consommation annuelle de 0,5ha au lieu de 1,9ha/an entre 2000 et 2010.

2.2. Le rapport de présentation

2.2.1. Diagnostic communal  Etat des lieux et perspectives d’évolution Situation géographique D’une superficie de 1970 ha, Tornac est située de part et d’autre de la faille géologique des Cévennes et arrosée par le Gardon d’Anduze et son affluent l’Ourne. La commune est traversée par quatre routes départementales qui la relient à Nîmes, Alès, Saint-Jean du Gard et Montpellier. Sa population compte environ 900 habitants , répartis entre les villages de Piépalet et de la Madeleine et plus d’une trentaine de hameaux et mas isolés. Territoire Tornac fait partie du canton de Quissac et de l’agglomération d’Alès, seconde du Gard en nombre d’habitants après celle de Nîmes, et se trouve dans le périmètre du SCOT du Pays des Cévennes. En matière de gestion de l’eau, la commune fait partie du syndicat d’aménagement du Gardon d’Anduze, lui-même membre fondateur du SMAGE des Gardons,

1 Groupe de réflexion autour du paysage paysan, écologique, économique et environnemental. 2 Opérations Concertées d'Aménagement et de Gestion de l'Espace Rural.

10 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018 ainsi que du syndicat de l’Ourne (aménagement et gestion des milieux aquatiques) et du syndicat des eaux de Tornac-Massillargues-Atuech (eau potable). Un regroupement pédagogique avec la commune de Massillargues-Atuech permet de scolariser une centaine d’enfants. Un Sivu regroupant Tornac et Anduze gère le château médiéval et ses abords. Tornac est également marqué par sa cave coopérative créée en 1924 et par le souvenir de la bataille victorieuse de La Madeleine en août 1944. Enfin, la commune dispose de réserves foncières et de propriétés bâties qui lui permettent d’envisager la conduite d’opérations communales. Dynamique socio-économique On note, globalement, une progression de la population depuis les années 1960. La moitié de la population habite à Tornac depuis moins de 10 ans. En 2013, la classe d’âge la plus représentée est celle des 45-59 ans (plus de 25%) et la population active est de 60% mais le taux de chômage atteint 18,8% (17,1% dans le département du Gard), touchant essentiellement les 15/24 ans (près de 40% de la classe d’âge). Les pôles d’activité se situent à Alès et Anduze et les transports se font à plus de 90% en voiture individuelle. Les résidences principales (dont 84,1% de maisons individuelles) représentent environ 75,2% du parc de logement dont 73,1% en propriété ; on recense 35 logements vacants et 4 logements sociaux. L’économie locale est dynamique avec 36 entreprises en 2016 (en majorité commerces et services) et 24 exploitations agricoles (dont 14 professionnelles) en 2010. La commune offre un hôtel-restaurant, des gites ruraux et un camping mais dispose de potentialités d’accueil encore inexploitées. Le château pourrait être davantage valorisé dans un projet global de services et d’accueil. Equipements structurants Tornac compte un foyer rural, les services municipaux, la Poste, un terrain de football et deux courts de tennis. En 2015, 66 enfants étaient scolarisés à Tornac, 54 à Massillargues- Atuech. On compte une dizaine d’association. Les services sanitaires et administratifs se trouvent à Anduze. Concernant les réseaux : - Assainissement collectif, huit hameaux sont raccordés à la station d’épuration de Massillargues-Atuech (gestion syndicat intercommunal Massillargues-Atuech-Tornac) et trois hameaux sont raccordés à un dispositif situé sur la commune même à proximité de La Madeleine et géré par elle seule (avec une capacité restante de 72,6%) ; 235 habitations sont en assainissement non collectif et dépendent du Service public d’assainissement non collectif (SPANC) d’Alès Agglomération. - La collecte des ordures ménagères est assurée par Alès agglomération. - Alimentation en eau potable : elle est assurée par deux réseaux distincts connectés par l’intermédiaire d’un maillage contrôlé par une vanne motorisée : deux sources situées sur la

11 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018 commune de Saint-Félix de Palières et un puits situé sur la commune de Massillargues- Atuech. Un schéma directeur d’alimentation en eau potable est en cours de réalisation. - La commune est impactée par plusieurs périmètres de protection de ces sources. - Haut débit : la commune est desservie à plus de 80% ; le développement du réseau dépend du conseil départemental. - Pluvial : le réseau est globalement en bon état mais un zonage est en projet. Transports et déplacements La commune est traversée par 4 routes départementales. Aucun accident corporel n’est à déplorer depuis 2014 ; cependant il convient de sécuriser la traversée de la RD 982 au cœur du village. Le sentier de grande randonnée (GR6) est inscrit au plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée du Gard (PDIPR). Le GR67, tour en Pays Cévenol traverse la partie nord-ouest de la commune. Une voie verte est en projet (Conseil départemental) à la place de l’ancienne voie ferrée. Les stationnements sont suffisants dans les nouveaux espaces urbains mais devraient être réorganisés dans le centre village. A l’exception du transport scolaire, le réseau de transport collectif est difficilement utilisable pour les résidents des hameaux. La création d’un taxi est en projet.

 La dynamique agricole Pour l’ensemble de l’activité agricole, les surfaces mises en valeur s’étendaient sur 419 ha en 2010. Depuis le 19 e siècle, ce secteur est dominé par la viticulture (AOC Duché d’Uzès) et près de 200ha sont aujourd’hui convertis en agriculture biologique. Les autres productions sont de qualité : huile d’olive et pélardons (AOC), miel et volailles (IGP). Et le projet départemental Grappe3 a permis l’installation d’un berger.

 Etat initial de l’environnement Données géophysiques Le climat est méditerranéen avec en moyenne 1160mm de pluie par an. Le Schéma régional climat air énergie (SRCAE) place la commune en zone peu favorable au développement de l’éolien, de centrale solaire au sol et d’énergie hydraulique ; en revanche la biomasse agricole représente un gisement abondant dans la viticulture. Concernant le potentiel géothermique, la carte du BRGM montre une capacité moyenne (est de la commune) à forte (ouest). Sont donc envisageables sur la commune le petit éolien, le solaire intégré au bâti, la biomasse, la géothermie couplée avec une pompe à chaleur. Le territoire de la commune comporte deux entités géomorphologiques distincts : les contreforts des Cévennes (424m au sommet de Lacan) et la plaine alluviale du Gardon (119m) et de son affluent, l’Ourne. Les espaces forestiers (chênes verts, pins et garrigues) couvrent 1281ha, soit 65,1% du territoire communal. Dans les plaines, la vigne est dominante, puis oliviers, prairies, cultures

12 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018 fourragères et céréalières. Le long des cours d’eau, les ripisylves sont composées de peupliers, chênes blancs, frênes, cornouillers, saules, aubépines. Prise en compte des risques naturels La zone inondable est importante et la commune est impactée par l’Atlas des zones inondables des Gardons (février 2003) mais très peu par celui du Vidourle. Le risque de feu de forêt est qualifié de moyen à très élevé, motif d’opposition à l’autorisation de défricher, préalable au permis de construire. Ainsi le développement urbain en lisière des massifs boisés ne peut se réaliser sans un aménagement d’interface. La commune dispose d’une réserve de 150m3 d’eau réservée à la défense incendie et de 14 bornes incendie en bon état de fonctionnement et 5 manquant de débit. En revanche elle ne dispose pas de piste DFCI. Le risque de mouvement de terrain (dû aux anciennes mines) et le risque sismique sont faibles, le risque de glissement de terrain et de retrait-gonflement des argiles est moyen à faible Les mesures de protection du patrimoine concernent l’église Saint-Baudile (12 e siècle), classée monument historique par arrêté du 8 juillet 1911 et les ruines du château, inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (12 juillet 1982). Données environnementales Des inventaires et protections juridiques impactent le territoire communal : trois zones d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : deux de type I, « Lacan et le grand Bosc » favorable à la Proserpine et « Gardon d’Anduze et Gardon »; une de type II « Vallée moyenne des Gardons » ; une zone humide correspondant à l’emprise de la zone inondable du Gardon ; deux espaces naturels sensibles (ENS) sur le Gardon d’Anduze inférieur et sur le Vidourle supérieur. Des nuisances sonores émanent de la RD907, notamment dans le quartier de la Madeleine. La cave coopérative relève de la nomenclature des Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE rubrique 2251). Les chemins, sentiers et murets sont régulièrement dégradés par le passage des motos et des qads. La trame verte et bleue, bien que garantie par la présence des Znieff et des ENS, est fragilisée par les axes routiers, l’urbanisation, la fermeture des milieux, la pollution des cours d’eau et la dégradation des berges et de la ripisylve. Paysage La partie ouest de la commune s’appuie sur les contreforts des Cévennes (serres et valats sur le schiste, le gneiss et le granit) et la partie est s’ouvre sur la plaine de Lédignan (garrigue, vigne, olivier, chêne vert sur terre calcaire). On distingue six unités paysagères : - les massifs boisés de pins maritimes et garrigue arborée, constituant la moitié du territoire communal, peu habité mais riche en patrimoine vernaculaire : terrasses, masets, capitelles, fours à chaux… ;

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- le vallon de l’Ourne séparant les massifs boisés avec ses versants pentus autrefois sculptés en terrasses et cultivés, aujourd’hui principalement recouverts de chênes verts mais conservant son moulin et ses mas ; - les bords du Gardon constituant le lit majeur de la rivière, d’où l’on extrait le sable et le gravier, mais également apprécié par les pêcheurs et les baigneurs avec sa ripisylve remarquable ; au bord de la RD907 qui longe la rivière, La Madeleine présente un bâti architectural remarquable (ancienne filature, Tour de Barre…) ; - la plaine viticole ouverte, évoquant la richesse et la force du monde agricole, avec le château de la Bruguière, la cave coopérative et les nombreux maset ; - la plaine émaillée de collines arborées où s’adossent les mas et une alternance de vergers d’oliviers, de vignes, de landes, de garrigues et de petits bois ; - le piémont avec une alternance de mas et de hameaux à l’architecture traditionnelle. Espaces habités Passage obligé entre la plaine languedocienne et les Cévennes, Tornac était déjà habitée à l’âge du bronze, active à l’époque gallo-romaine puis possession des seigneurs d’Anduze qui construisirent au Moyen Age une tour de guet avec vue imprenable sur la vallée. La commune se caractérise par un habitat dispersé et une absence de centre villageois mais un patrimoine bâti très riche malgré un développement non maitrisé de résidences pavillonnaires. Les espaces publics ne présentent pas de connexion entre eux bien qu’ils soient majoritairement localisés à moins de 800m de la mairie : le plateau sportif et l’école se situent à proximité de la mairie mais l’église Saint-Baudile et le cimetière sont distants de 710m par la route et le temple se situe à 425m ; plusieurs hameaux disposent de placettes situées entre 610m et 1,4km de la mairie ; le lotissement récent de La Calendrié est également distant de 1,4km. Les routes ont en général conservé les qualités paysagères héritées de l’identité agricole. Les entrées de ville conservent leur caractère ancien. Au premier abord, Tornac se distingue par son château, édifié au 16 e siècle autour de la tour médiévale, sur l’ancien site gallo- romain ; on y reconnait également les anciens bâtiments industriels du 19 e siècle et la cave coopérative fondée en 1924. En termes de patrimoine : - onze sites archéologiques ont été identifiés par la DRAC : enceinte et habitat de l’âge du fer ; dolmens ; village, citerne et sépulture de l’époque gallo-romaine ; cinq églises ou chapelles médiévales, le château. L’église Saint-Baudile est classée Monument historique (1911) et le château est inscrit à l’inventaire supplémentaire (1982) - Les éléments patrimoniaux remarquables sont liés ou bien à la vie spirituelle (monastère, églises, chapelles, temple, tombeaux protestants, tour de Barre), ou bien à l’eau (ponts sur l’Ourne, le Crieulon, le Paleyrolle, pont béal de La Roque, puits, pousarenques…), ou bien à l’activité industrielle (filature, briqueterie, magnaneries, maisons de potiers, moulins). - Les hameaux présentent une belle architecture traditionnelle et le petit patrimoine rural émaille l’espace : capitelles, terrasses, masets, fours à chaux.

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- Tornac a également vu la bataille victorieuse de La Madeleine le 25 août 1944. Consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers Sur les dix dernières années, 19 hectares ont été consommés pour 2 logements/ha ; les espaces agricoles ont ainsi diminué de 13ha, les espaces naturels de 6ha. Le projet communal prévoit de réduire de 70% la consommation foncière. Il convient donc de stopper tout nouveau développement de l’habitat dans ces espaces et de densifier les espaces bâtis à caractère plus urbain par l’utilisation des dents creuses (plus de 500m2) et des logements vacants. Pourraient ainsi être réinvestis 20 066 m2 dont 4 153 m2 à Tornac village, ce qui ferait une possibilité totale de construction de 117 logements.

2.2.2. Les choix retenus par la commune  Les orientations du PADD Elles précisent le choix de limiter les objectifs démographiques à 230 habitants à l’horizon 2030 et de réduire de 70% la consommation d’espaces naturels agricoles et forestiers. Elles sont axées sur l’affirmation d’une centralité villageoise et la valorisation du capital nature et du terroir

 Les motifs de délimitation des zones . La prise en compte des documents supérieurs . . Les modifications de forme apportées au règlement graphique qui définit 4 zones : urbaines (U), à urbaniser (AU), agricoles (A), naturelles et forestières (N). . La possibilité de préserver certains espaces boisés (article L113-1 du code de l’urbanisme) par un classement en EBC (6 sont prévus dans les secteurs du Trial, de la Bruguière, de la Sabatier, du Soulier, de la Molière, de Cagnardasse) ; de classer des arbres isolés (L151-19 du code de l’urbanisme), les alignements de platanes, l’ancienne église romane de Saint-Pierre de Savignac… ; de créer des emplacements réservés (L151-41 du CU) pour les besoins de la collectivité : 39 sont prévus pour locaux de déchets, stationnements, arrêt d’autobus ; d’envisager des changements de destination (L151-11 du CU) pour permettre le développement d’activités économiques au hameau de Barbusse, aux mas du Rey, d’Olivier, de la Roque, à la Mule, La Bruguière, aux Costes. . La prise en compte des risques et nuisances : inondation et ruissellement, feu de forêt, pollution liée aux mines, retrait-gonflement des argiles, sismique, glissement de terrain, station d’épuration, périmètres de captage.  L’objectif de restructuration du territoire : respect des spécificités et démarche qualitative secteur par secteur ; mise en place d’OAP destinées à renforcer les deux polarités de Tornac ; création de 96 logements supplémentaires dont 27 issus du réinvestissement du tissu urbain existant ; limitation à 7,21 ha la consommation d’espace pour un taux de croissance de 1,61% correspondant à une politique volontariste de la commune d’accueillir

15 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018 de jeunes ménages pour enrayer le déclin… (Le SCOT 3 préconise un taux de 1,15% et Alès Agglomération un taux de 1,50%).

 Les servitudes d’utilité publique Les périmètres de protection des eaux potables (DUP 21/12/1999) ; la protection des monuments historiques : église de Tornac (MH 08/07/1911), ruines du château (ISMH 12/07/1982) ; la ligne électrique 63kV ; la mine de Valleraube ; les rives du Gardon d’Anduze ; le PPRi Gardon d’Anduze.

Les choix retenus pour le zonage sont compatibles avec les objectifs du SCOT, du schéma régional de cohérence écologique (SRCE), du Plan climat énergie (PCE) régional, du programme local d’habitat (PLH) d’Alès agglomération, le schéma régional climat air énergie (SRCAE), du schéma régional éolien (SRE), du schéma départemental des carrières (SDC), du schéma départemental d’accueil des gens du voyage, du zonage d’assainissement de Tornac.

2.2.3. Incidences des orientations du PLU sur l’environnement L’accueil de nouvelles populations, la volonté de mixité sociale, le développement de l’activité agricole et touristique, le recours aux énergies renouvelables ont inévitablement un impact sur le milieu que le règlement s’efforce d’encadrer et de maîtriser.  Sur le paysage, le patrimoine, le cadre de vie Afin de maîtriser l’impact architectural et paysager des nouvelles constructions : - deux OAP (Centre village et Madeleine) seront mis en place ; - le règlement des zones U et Au précisera les articles 2 (respect du voisinage et du style des bâtiments environnants, 4 (enterrement des réseaux), 6,7,10,11 (intégration des installations d’énergies renouvelables), 12 (stationnement en dehors des voies publiques), 13 (traitement des limites avec les zones A et N) ; - il sera créé des EBC (espaces boisés classés) et une zone Ap (agricole protégée). Le PLU n’a donc pas d’impact significatif sur le paysage, le patrimoine et le cadre de vie.

 Sur la biodiversité, les milieux et les continuités écologiques Les zones constructibles 1AUa et 1AUe sont situées en dehors des corridors écologiques et des zones d’inventaires ; les deux pôles urbains sont situées à l’écart des espaces sensibles des bords du gardon et de ses affluents ; l’implantation d’un projet de production d’énergie renouvelable dans l’ancienne carrière ménage les opportunités de déplacement de la faune et de recolonisation de la flore ; les sentiers de découverte proposés aux touristes valorisent le milieu naturel ; la conservation des alignements de platane au bord de la voie verte participe aux continuités écologiques ; la végétalisation des stationnements, haies, clôtures privilégiera les essences locales afin d’éviter le développement d’espèces envahissantes ; les

3 (17 logements/ha)

16 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018 marges de recul par rapport aux berges sont rappelées à l’article 1 et l’interdiction de rejet des eaux usées à l’articles 4 ; l’article 9 des zones AU valorise la nature dans l’espace urbain. Le PLU n’a donc pas d’impact significatif sur la biodiversité, les milieux et les continuités écologiques.

 Sur la consommation des espaces agricoles, naturels et forestiers Le PLU privilégie la densification dans les deux pôles urbains (centre village et Madeleine) et les hameaux et la lutte contre l’étalement urbain (article 8). Avec un apport de 270 habitants à l’horizon 2030, la consommation d’espace est estimée à 7,1ha, soit 0,3% du territoire, soit 17 logements à l’hectare, comme préconisé par le SCOT.

 Sur la capacité des réseaux et la ressource en eau La capacité des réseaux d’alimentation en eau potable et d’assainissement sont suffisants pour accueillir les nouveaux habitants. L’encouragement à l’agriculture biologique et à la plantation d’espèces locales ainsi que la mise en place des marges de recul et de dispositifs de recueil des matières polluantes sur les aires de stationnement devraient préserver la qualité de l’eau (articles 1,4, toutes zones). Le PLU n’a donc pas d’impact négatif significatif sur la capacité des réseaux et la ressource en eau.

 Sur les risques majeurs La gestion des risques fait l’objet d’une orientation dédiée dans le PADD et de préconisations spécifiques (articles 1,3,4,9,12 pour les zones U, 2,6,13 pour les zones A et N). La sécurisation des déplacements (notamment marges de recul et interdiction de nouveaux accès sur la D907) fait partie du projet de PLU. Le PLU n’aggrave pas les risques et certaines actions diminuent les alea (interfaces zones urbanisées, zones naturelles contre le risque incendie…).

 Sur les nuisances et pollutions (hors qualité de l’eau) Le projet (OAP Madeleine notamment) évite les possibles conflits de voisinage entre les activités potentiellement nuisibles et les zones d’habitation (articles 1,2 des zones U, article 1,6 des zones A et N). Les articles 3,4 doivent permettre la collecte des déchets supplémentaires générés par l’augmentation de la population et de la fréquentation touristique. Le PLU n’a pas d’impact négatif significatif sur les nuisances et pollutions et participe à leur gestion et intégration dans la vie communale.

 Sur la transition énergétique La densification de l’habitat, la généralisation du haut débit (article 16), la commercialisation de produits locaux en vente directe, le développement des cheminements doux, la

17 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018 revalorisation de l’arrêt de bus près de la mairie permettront de limiter les déplacements motorisés (OAP, articles 2,12 des zones U). Les procédés de production d’énergie renouvelable, intégrés dans l’architecture (article 11) et les petites éoliennes (article 2 zone N) seront autorisés. Les plantations d’espèces locales dans les zones urbaines seront encouragées (articles 13,15). Le PLU incite à de bonnes pratiques de développement durable et adopte une stratégie de transition énergétique et d’anticipation du changement climatique.

Une synthèse de l’analyse des incidences est proposée sous forme de tableau à entrées thématiques regroupées selon : cadre de vie, paysage, patrimoine ; consommation d’espaces/exploitation des ressources naturelles ; risques majeurs et sécurité des personnes ; nuisances, pollutions et santé des personnes ; transition énergétique.

2.2.4. Suivi et évaluation du PLU Pour chaque enjeu sont mis en place des indicateurs d’état de l’environnement, de pression sur les milieux, de réponse politique. Ils seront mis à jour selon des fréquences variables. Gestion des énergies Enjeux Variables Indicateurs Sources Fréquence Economiser les Bâtiment HQE Nombre de projets de Données PC Annuelle énergies fossiles construction ou de rénovation intégrant les principes de développement durable Valoriser les Equipement Surface des capteurs installés Données Annuelle énergies solaire ou (m2) dont bâtiments publics PC/Déclaration de renouvelables thermique travaux

 Déplacements Enjeux Variables Indicateurs Sources Fréquence Augmenter la Réseau cyclable Réalisation de la voie verte CD 30 Réalisation part modale du du projet vélo Part de Circulation Trafic moyen journalier sur les DDT / CD30 Au moins 10 l’automobile automobile routes départementales ans Adapter l’offre de Stationnement Nombre de places de Commune Annuelle stationnement VL et cycles stationnement créées et taux publics d’utilisation

 Biodiversité Enjeux Variables Indicateurs Sources Fréquence Préserver les Rupture de la Nombre de points de conflits Commune/Syndicat des Annuelle continuités trame verte et traités Gardons écologiques bleue Préserver les Mode Part du territoire occupé par Données RGA/Suivi par Annuelle espaces naturels d’occupation les bois, landes, prairies, photo aérienne (SIG et agricoles des sols terres labourables, espaces intercommunal)/Données urbanisés Corine Land Cover

18 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018

Création Superficie d’espaces verts Commune / PC Annuelle d’espaces créés dans les zones U et 1AU naturels en zone urbaine

 Foncier et ressource en eau Enjeux Variables Indicateurs Sources Fréquence Optimiser l’usage Densité Densité des nouvelles Données PC Annuelle du foncier constructions par rapport aux disponible possibilités (%) Protéger la Rétention sur Commune Annuelle ressource en eau espaces publics et Volumes de rétention créées (%) Commune/PC parcelles privées Protéger Assainissement Raccordement à la STEP Commune/PC Annuelle ressource en eau collectif et disponibilités foncières Renouvellement Utilisation foncier Réhabilitation/ Optimisation Commune / PC Annuelle urbain libre (dents creuses et réinvestissement)

2.3. Les orientations d’aménagement et de programmation (OAP) Elles s’inscrivent dans « des principes de développement urbain destinés à développer Tornac dans ses objectifs démographiques sans empirer son éclatement urbain marquant la spécificité du territoire ». Elles visent à créer une nouvelle centralité autour de la mairie et à renforcer un pôle secondaire à La Madeleine.

2.3.1. Le cœur de village Il s’agit de constituer, autour de la mairie, de l’école, de la salle polyvalente et du terrain de sport, le Cœur de village qui manque à Tornac. Ce secteur est traversé par la RD 982 qui donne accès, de part et d’autre à la plupart des hameaux qui structurent le territoire communal. Il pourrait ainsi constituer naturellement le centre d’un réseau de déplacements doux inter quartiers. Le secteur considéré forme un ensemble vaste et vierge de construction, aujourd’hui en partie en friche mais à fort potentiel urbain. L’OAP permettrait de contenir les extensions à venir en les rattachant au village afin de produire de la cohérence urbaine et une mixité sociale et intergénérationnelle.  Les enjeux sont ainsi définis : assurer les connexions inter-équipements ; structurer l’aménagement autour des espaces publics et des voies douces ; offrir une densité de cœur de village ; définir des alignements structurants ; anticiper les besoins de stationnement du nouveau bourg ; offrir une variété de logements (habitat intermédiaire et individuel).  Le parti d’aménagement de ce secteur d’environ 1 hectare : requalifier les voies adjacentes et les élargir afin d’intégrer des stationnements publics ; mieux gérer les

19 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018 interfaces voies/habitations en localisant les jardins au sud afin de créer des espaces tampons.  Le programme : les 20 logements envisagés pour accueillir environ 45 habitants (soit 20 logements/hectare) se répartiront entre 10 logements individuels et 10 logements intermédiaires ou petit collectif. Les activités, commerces et services occuperont environ 500 m2 en rez-de-chaussée des bâtiments ouverts sur la place.

2.3.2. La Madeleine Il s’agit d’organiser le développement économique et résidentiel de ce hameau, qui regroupe la majeure partie des activités de la commune et occupe une position stratégique sur la RD 907 qui relie Nîmes à Anduze, au niveau du carrefour de la RD 982qui mène vers le cœur de village en direction de Saint-Hippolyte du Fort. L’étude porte sur une surface de 5,97 hectares actuellement occupée : au nord de la RD 907, par un secteur en friche et d’habitat à réinvestir ; au sud de la RD et jusqu’à la voie verte par une parcelle en friche ; au sud de la voie verte par un espace occupé par des chevaux.  Les enjeux : améliorer le fonctionnement urbain de la zone à partir des axes existants (RD et voie verte) ; accueillir de nouvelles activités économiques en lien avec la voie verte ; offrir un cadre de vie qualitatif et une image dynamique de la commune ; promouvoir les déplacements doux et les initiatives en faveur de l’environnement en tirant profit de la voie verte.  Le parti d’aménagement et le programme : - au nord de la RD 907, un secteur dédié à l’habitat (2 nouveaux logements) dans la continuité du tissu urbain existant. - au sud de la RD 907 installation de nouvelles activités et services liés à l’activité touristique autour d’une placette ; des aires de stationnement ; le départ d’un réseau de voies de déplacements doux en lien avec la voie verte ; un bassin de rétention des eaux de pluie. Une nouvelle intersection serait ouverte avec la RD982.

2.4. Les plans de zonage Les plans de zonage comprennent un plan d’ensemble de la commune au 1/7000 e et de 4 plans par secteurs, au 1/2000 e pour le Village, La Madeleine, Orthoux-Bouzène-La Bruguière, Costes-Aspères. Y sont reportés : les aléas (érosion des berges, débordement, glissement de terrain, gonflement d’argile), le PPRi, les limites de crues, l’atlas hydrogéométrique, l’étude Exzeco, les périmètres de protection (STEP, pollution minière, eau potable), les éléments de patrimoine, les changements de destination, les éléments de patrimoine, les Espaces boisés classés, les marges de recul des voies départementales, les emplacements réservés (pour lesquels une liste avec superficie et référence cadastrale figure au plan).

20 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018

2.5. Les servitudes Elles sont représentées sur un plan au 1/7000 e et précisées dans un document écrit présentant les textes réglementaires et les procédés de numérisation et d’intégration : périmètres de protection des eaux potables (AS1), monuments historiques (AC1) et sites (AC2), ligne 63kV (I4), mine de Valleraube (I6), terrains riverains du Gardon d’Anduze (A4), PPR. Pour le périmètre Gardon d’Anduze, l’arrêté du 27 avril 1995 est joint.

2.6. Le règlement 2.6.1. Zone urbaine U  Zone Ua Elle correspond aux espaces déjà urbanisés du centre ancien et des hameaux où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter. C’est une zone à vocation mixte où habitat, commerces et services se côtoient. Elle présente un caractère patrimonial, architectural et urbain à préserver. Elle comporte un secteur Uaa, en assainissement non collectif. Elle est impactée par la servitude AC1 (protection des monuments historiques), les aléas de glissement de terrain et de ruissellement, le périmètre de protection rapprochées (PPR) du captage de la Gardio (règles spécifiques). Les constructions à usage d’habitat, de bureaux, d’hébergement et de restauration, de commerce, de services publics sont réglementées ; leur aspect extérieur (façades, baies et menuiseries, toitures, clôtures…) doit être compatible avec le caractère des lieux avoisinants, de même que pour les interventions sur le bâti ancien existant ; les édicules techniques (panneaux solaires, climatiseurs, paraboles…) doivent être intégrés au bâti, les réseaux mis en discrétion, si possible, et l’écoulement des eaux pluviales assuré ; 15% de l’unité foncière doivent être plantés d’arbres de hautes tiges (1 pour 50m2 minimum) ; le nombre d’aires de stationnement est également réglementé ; le coefficient d’occupation des sols n’est pas réglementé ; les nouvelle constructions répondront aux exigences de la réglementation thermique en vigueur et seront équipées d’une connexion possible au réseau de communication numérique ; lors de travaux de rénovation importants, des dispositifs d’amélioration de la performance énergétique seront intégrés.  Zone Ub Elle correspond aux espaces déjà urbanisés dans la proche périphérie du centre du village et de la Madeleine ou à des espaces d’habitat pavillonnaire dispersé. Les équipements publics existants ou en cours de réalisation y ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter. Néanmoins, elle comporte un secteur Uba en assainissement autonome. C’est une zone à vocation mixte. Elle est impactée par les servitude AC1 (monuments protégés), les aléas géomorphologiques, de glissement de terrain, de ruissellement et de débordement, d’érosion des berges, ainsi que par les périmètres de protection éloignée (PPE) du champ captant de Tornac et de PPR

21 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018 des captages de la Gardio et de la Madeleine (règles spécifiques). Une zone Ube délimite les constructions destinées à l’artisanat, aux entrepôts et les ICPE. Les règles de construction sont dans l’ensemble identiques à celles de la zone Ua. Les créations de voies en impasse sont interdites ; les aménagements pour la collecte des déchets sont obligatoires ; la desserte foncière doit être assurée par les réseaux électriques ; l’implantation des bâtiments dans le cas d’opérations d’ensemble est réglementée ; 30% de l’unité foncière doivent être plantés d’arbres de hautes tiges (1 pour 50m2 minimum).  Zone Ue Elle correspond au secteur de la cave coopérative et autorise les constructions destinées à l’exploitation agricole ou forestière et les ICPE, à condition qu’elles n’entrainent pas des nuisances inacceptables pour le voisinage. Elle n’est grevée d’aucune servitude ni risque majeur. Elle est en assainissement autonome.

2.6.2. Zone à urbaniser AU  Zone 1AUa Elle correspond au cœur de village et est soumise à des OAP. Elle est impactée par la servitude de protection de l’église et à l’aléa ruissellement.  Zone 1AUe Elle correspond au secteur de la Madeleine, soumis à des OAP. Elle est impactée par l’aléa ruissellement. Les constructions destinées à l’habitat y sont interdites.

2.6.3. Zone agricole A Selon les secteurs, elle est impactée par : - des servitudes de protection du champ captant de Tornac et du puits de Lézan, de prudence vis-à-vis des lignes électriques, de protection des monuments historiques ; - des risques majeurs : érosion des berges, débordement, ruissellement, zones inondables, PPRi, glissement de terrain, gonflement d’argile - des contraintes sanitaires : périmètre des captages et puits. La zone agricole comporte un secteur Ap où toute construction est interdite.

2.6.4. Zone naturelle N Elle est impactée par toutes les servitudes, risque et contraintes de la zone A. Elle comporte un secteur NS, situé autour des anciennes installations minières de la Croix de Pallières et impacté par la servitude I6 « Mines et carrières » : toute construction nouvelle, extension, aménagement ou changement de destination y est interdit.

Le règlement comporte, en annexe, les conditions spéciales du périmètre « Gardon d’Anduze » approuvé le 27 avril 1995.

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2.7. Les annexes

2.7.1. Les annexes sanitaires Elles portent sur le réseau d’adduction d’eau potable, le zonage de pluvial (en cours d’étude), le réseau d’assainissement, les ordures ménagères (compétence d’Alès Agglomération). Sont annexés les rapports d’analyse et les arrêtés fixant les périmètres de protection des captages.

2.7.2. Les annexes informatives Elles comprennent : - le Porter à Connaissance du 20 janvier 2017 pour la maitrise de l’urbanisation autour des anciennes installations minière avec cartes des secteurs 1 et 2 et conseils sanitaires destinés aux personnes vivant sur ou à proximité des sols fortement concentrés en métaux et métalloïdes ; - l’arrêté du 8 janvier 2013 relatif au débroussaillement destiné à diminuer le risque incendie ; - le Porter à connaissance des risques de glissement de terrain ; - l’arrêté du 12 mars 2014 portant sur le classement sonore du réseau routier départemental.

2.8. Commentaires de la commissaire enquêtrice sur le dossier

2.8.1. Le rapport de présentation est insuffisamment synthétique (355 pages) mais il manque tout de même : - la carte du risque glissement de terrain ; la légende de la carte Znieff ; des explications sur l’étude Exzeco ; - la carte des parcelles en AOC et une approche de la valeur agronomique des sols, - la mention du Porter à connaissance du 26 avril 2006 concernant le feu de forêt et de celui du 20 janvier 2017 concernant la maitrise de l’urbanisations qui a défini le secteur 1 et donc la zone NS ; - la mention de la carrière en activité dans les nuisances.

2.8.2. Les plans sont difficiles à lire en raison de multiples superpositions et de légendes insuffisamment distinctes, avec tout de même des manques : - les alea PPRi sont difficilement lisibles ; - le risque feu de forêt et les Espaces Naturels sensibles ne sont pas cartographiés ; - les éléments de patrimoine bâti sont introuvables et on ne peut localiser le château ; - concernant le risque retrait-gonflement de l’argile, les plans dessinent une zone risque moyen et une zone risque faible alors que le PAC met Tornac en zone faiblement exposée ;

23 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018

2.8.3. Dans les OAP quelques insuffisances ou interrogations apparaissent : - OAP village : le plan p 6 ne représente pas la voirie (routes, accès et voies douce) et la légende est illisible ; l’autorisation des ICPE dans le secteur 1AUa n’est-elle pas incompatible avec la vocation de la zone ? - OAP Madeleine : au sud de la RD 907, le schéma d’implantation déborde largement du secteur 1AUe vers des terres agricoles ; l a partie située au nord de la RD 907 semble faire partie à la fois à la zone Ube et de la zone 1Aue (qui interdit toute construction destinée à l’habitat).

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3. SYNTHESE DU PROJET DE ZONAGE D’ASSAINISSEMENT

3.1. La notice justificative Le choix de zonage est basé sur : - l’état de l’assainissement non collectif (ANC) ; la carte d’aptitude des sols réalisée en 2006 ; le zonage de 2006 ; - la faisabilité et l’impact du raccordement de secteurs non raccordés au réseau public ; - le PLU.

La commune de Tornac est à cheval sur deux bassins versants : au nord le Gardon, au sud le Vidourle. Le réseau hydrographique se compose essentiellement de fossés alimentant le Gardon. La commune est traversée par l’Ourne, l’un des principaux affluents du Gardon. Les zones de protection du patrimoine naturel sont 2 ZNIEFF de type I (Lacan et Grand Bosc, Gardon d’Anduze et Gardon) et une ZNIEFF de type II (vallée moyenne des Gardons). Par ailleurs l’église Saint Baudile est classée Monument historique et les ruines du château sont inscrites à l’Inventaire supplémentaire des monuments et des sites. Un schéma directeur d’alimentation en eau potable est en cours de réalisation. Il existe un point de baignade sur le Gardon. En 2014, la population comptait 890 habitants et 526 logements. La municipalité se fixe comme objectif d’atteindre 178 habitants supplémentaires, ce qui suppose 68 logements en extension, dont 53 raccordés à la STEP intercommunale, 5 à la STEP Mas Neuf et 10 en assainissement autonome.

3.1.1. Le système d’assainissement actuel Assainissement collectif La commune dispose de deux réseaux d’assainissement collectif.  L’un en régie communale : la station d’épuration du Mas Neuf, de type filtres plantés de roseaux, mise en service en 2008, a une capacité de 300 Equivalents habitants (EH) ; le milieu récepteur est le ruisseau du Puech, rejoignant le Gardon. Le bilan 24h réalisé en juillet 2016 indique la conformité de la température, du PH, des concentrations et des rendements épuratoires. Le réseau de 1836 ml est de type séparatif avec un poste de refoulement ; il dessert actuellement 75 abonnés, soit 150 EH, résidant à La Madeleine, au Mas Neuf et à Trial ; sa charge hydraulique est à 34,2% de sa capacité et sa charge organique 27,4%. La station du Mas Neuf est donc en capacité d’accueillir les 5 habitations supplémentaires (12,5 EH) prévues par le PLU.  L’autre en régie intercommunale situé sur la commune de Massillargues-Atuech. Mise en service en 2012, elle est de type filtres plantés de roseaux et a une capacité de 1700 EH.

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Le bilan 24h réalisé en juillet 2016 indique la conformité de la température, du PH, des concentrations et des rendements épuratoires. Le réseau de 5020 ml, de type séparatif sans poste de refoulement, dessert 722 EH, dont 145 abonnés de Tornac, soit 302 EH, résidant au centre village et dans les hameaux de La Molière, Orthoux, Bouzène, Le Soulier et Laucire ; sa charge hydraulique correspond à 30,3% de sa capacité et 30,3% et sa charge organique à 25,4%. La station intercommunale est en capacité d’accueillir les 31 habitations supplémentaires (65 EH) prévues par le PLU.

Assainissement non collectif (ANC) Il concerne tous les secteurs qui ne sont pas dans le zonage d’assainissement collectif, soit les 17 hameaux et mas non cités. Ce sont donc 235 abonnés qui dépendent du Service public d’assainissement non collectif (SPANC), assuré par le syndicat mixte Pays Cévennes. Celui-ci effectue actuellement le diagnostic des assainissements non collectifs de la commune de Tornac. Dans le projet de PLU, il est prévu 10 habitations supplémentaires en ANC dans les secteurs de La Flavarderie, la Sabatier et Les Aures.

3.1.2. Les contraintes à la mise en œuvre des dispositifs d’ANC Rappel de méthodologie de l’étude d’aptitude des sols à l’ANC. Le choix de la filière sera justifié à la suite d’une étude de sol à la parcelle , en fonction : . du résultat de l’étude de l’aptitude des sols à l’ANC : plus le sol est perméable (gradient de 1 à 4), plus l’épandage souterrain gravitaire est aisé à mettre en place ; . de la topographie de la parcelle (pente) et de sa dimension (minimum 1200 m2).

3.1.3. Le coût des dispositifs d’assainissement Assainissement collectif Coût d’investissement (H.T.) Caractéristiques Prix Extension réseau gravitaire ø 200mm 100-200 € / ml selon la nature du terrain Branchement individuel 1000 € en moyenne Poste de refoulement individuel 4000€ Poste de refoulement collectif 50 000 € Coût de fonctionnement(H.T.) Caractéristiques Prix Entretien et fonctionnement station d’épuration 30 € Entretien et fonctionnement poste de refoulement 3000 € / an Curage des réseaux d’eau usées 2,5 € / ml

Assainissement non collectif Coût d’investissement (H.T.) Caractéristiques Prix Dispositif neuf 5000 – 10000 € Réhabilitation d’un dispositif 4000 – 8000 €

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Coût de fonctionnement (H.T.) Caractéristiques Prix Vidange du dispositif tous les 4 ans 500 € / vidange Visite des dispositifs 100 €

3.1.4. Coûts comparés d’assainissement de 3 secteurs La Figuière et la Flavarderie Assainissement collectif (H.T.) Eléments Quantité Coût U Prix estimatif Réseau PVC ø 200mm gravitaire 1600 ml 200€ 320 000€ Branchements partie publique (36 habitations actuelles) 36 unités 500 € 18 000€ Branchements partie publique (3habitations supplémentaires) 3 unités 500 € 1 500€ TOTAL 339 500 € Main d’œuvre et imprévus 15% 50 925 € TOTAL 390 425 €

Coût par habitation raccordée (39) 11 000 €

Assainissement non collectif (H.T.) Eléments Quantité Coût U Prix estimatif Assainissement existant à réhabiliter 36 unités 8 000 € 288 000€ Assainissement futur : réalisation dispositif d’assainissement 3 unités 8 000 € 24 000 € TOTAL 312 000€

Les Aures-le Sambuc-Sabatier Assainissement collectif (H.T.) Eléments Quantité Coût U Prix estimatif Réseau PVC 200mm ø gravitaire 750 ml 200€ 150 000€ Branchements partie publique (27 habitations actuelles) 27 unités 500 € 13 500€ Branchements partie publique (7 habitations supplémentaires) 7 unités 500 € 3 500€ TOTAL 167 000 € Main d’œuvre et imprévus 15% 25 050 € TOTAL 192 050 €

Coût par habitation raccordée (39) 5 650 €

Assainissement non collectif (H.T.) Eléments Quantité Coût U Prix estimatif Assainissement existant à réhabiliter 27 unités 8 000 € 216 000 € Assainissement futur : réalisation dispositif d’assainissement 7 unités 8 000€ 56 000€ TOTAL 272 000€ Cagnardasse Assainissement collectif (H.T.) Eléments Quantité Coût Prix unitaire estimatif Réseau PVC 200mm ø gravitaire 700 ml 200€ 140 000€ Branchements partie publique (11 habitations actuelles) 11 unités 500 € 5 500€ TOTAL 145 500 €

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Main d’œuvre et imprévus 15% 21 285 € TOTAL 167 325 €

Coût par habitation raccordée (39) 15 272 €

Assainissement non collectif (H.T.) Eléments Quantité Coût Prix estimatif unitaire Assainissement existant à réhabiliter 11 unités 8 000€ 88 000€ TOTAL 88 000€

3.2. Les documents graphiques 3.2.1. Carte de zonage d’assainissement Elle présente au 1/10 000 e les deux réseaux d’assainissement collectif : le Trial et la station intercommunale avec des zooms au 1/3500 e sur les trois secteurs desservis : La Madeleine, Le Trial, le Mas Neuf ; Le village, la Molière, le Sambuc, le Soulier et Laucire ; Bouzène et Orthoux.

3.2.2. Carte d’aptitude des filières C’est une carte de 2004 carte appelée des filières, au 1/5000 e qui indique : les tranchées d’infiltration, le plateau d’épandage, le lit filtrant vertical drainé, les tertres d’infiltration.

3.2.3. Carte des périmètres de protection Elle présente au 1/10 000 e les périmètres de protection des captages d’eau potable de : . La Gardio, périmètre de protection rapprochée (PPR) au sein duquel se trouve le réseau existant d’eaux usées d’Orthoux et le secteur de Cagnardasse, actuellement en assainissement autonome, à cheval sur le PPR et le périmètre de protection éloignée (PPE). . La Madeleine, PPR au sein duquel se trouve le réseau existant d’eaux usées du Mas Neuf, la station d’épuration se trouvant en limite de la zone ; le PPE est entièrement en ANC. . Le champ captant de Tornac (PPR) sans réseau d’eaux usées existant et le PPE entièrement en ANC. Les périmètres de protection du forage d’Atuech n’impactent pas le territoire communal. Trois zooms au 1/3500 e situent les secteurs d’Orthoux, du village et de La Madeleine par rapport aux périmètres de protection.

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3.3. Commentaire de la commissaire enquêtrice sur le dossier - La notice justificative n’évoque pas le projet de zonage comme attendu (R2224-9 du code des collectivités territoriales). - Les plans n’indiquent que ce que l’on suppose être la situation actuelle, sans mention des perspectives. - Il est dit que le choix de zonage est fonction de la carte d’aptitude des sols à l’ANC mais la carte n’est pas dans le dossier. Annoncée, elle est remplacée par la carte des filières. - Le contexte réglementaire pour l’assainissement collectif et pour l’assainissement non collectif est rappelé sur 17 pages. - La carte du zonage de 2006, annoncée comme l’une des bases de la réflexion, n’est pas jointe. - Le réseau d’alimentation en eau potable, tel que précisé dans la notice justificative, ne correspond pas à la réalité de Tornac. Il s’agit sans doute d’un copier-coller. - Les chiffres, notamment charge organique de la station intercommunale (17,2 % ou 25, 4%) et prévision de raccordement avec équivalent habitants ne sont pas harmonisés. - Les - Par ailleurs, selon l’article L 2224-10, le zonage d’assainissement doit faire apparaitre « les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l’imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement » (§3) ; « les zones où il est nécessaire de prévoir les installations pour assurer… le traitement des eaux pluviales et de ruissellement… » s’il existe un risque de pollution du milieu aquatique (§4). Ces éléments sont absents

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4. DÉROULEMENT DE LA PROCÉDURE

4.1. Désignation du commissaire enquêteur Par courrier du 29 novembre 2017, Madame le Maire de Tornac a demandé à M. le Président du Tribunal administratif de Nîmes de désigner un commissaire enquêteur en vue de procéder à l’enquête publique préalable à l’adoption du Plan Local d’Urbanisme, du Zonage d’assainissement et du schéma d’eau potable de la commune. Par décision n°E170000158/30 du 1 e décembre 2017, M. le Vice- Président délégué du Tribunal administratif de Nîmes a désigné Madame Hélène Dubois de Montreynaud en qualité de commissaire enquêteur. Par courrier du 18 décembre 2017, Madame le Maire de Tornac a demandé « la restriction de la mission à l’élaboration du plan local d’urbanisme et du zonage d’assainissement ». La décision modificative a été signée par M. le Vice- Président délégué du Tribunal administratif de Nîmes le 18 décembre 2017.

4.2. Organisation de l’enquête 4.2.1. Entretiens préalables avec le maître d’ouvrage Le 14 décembre 2017 , lors d’une première réunion en Mairie de Tornac, Mme Marielle Vigne, Maire, a présenté les deux projets à la commissaire enquêtrice. Elle lui a remis les dossiers du PLU et du zonage d’assainissement ainsi que les avis des PPA déjà reçus en mairie. Le PLU est à l’étude depuis 2004. La municipalité, élue en 2014, a repris le projet pour le mettre en conformité avec la loi ALUR et le Grenelle de l’Environnement. Conformément aux dispositions du SCOT, les zones à urbaniser ont été réduites. La densification du centre village et la maitrise de l’urbanisation autour des 18 hameaux de la commune constituent des priorités dans le nouveau projet. Madame le Maire a reçu individuellement à ce propos tous les administrés qui en ont fait la demande. Par ailleurs, la volonté d’accueillir de nouveaux agriculteurs est affirmée, notamment avec la création d’une zone agricole protégée (Ap). La réfection du réseau d’eau potable constitue également une priorité. Madame le Maire se félicite de l’assistance du conseil départemental du Gard pendant toute la période d’élaboration du document. La mise à jour du schéma d’assainissement a été lancée en 2013, en parallèle de l’étude du PLU afin d’assurer la cohérence sur le territoire. Les modalités de déroulement de l’enquête ont été établies le même jour. Selon Mme le Maire, quatre permanences sont nécessaires, compte tenu des questions que soulève le projet de PLU. Elles sont fixées au mercredi 21 février, lundi 26 février, samedi 3 mars, vendredi 23 mars. Une adresse électronique sera ouverte afin de recueillir les observations du public ne se déplaçant pas.

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A noter que Mme le Maire a demandé que le schéma directeur d’eau potable soit supprimé de l’objet de l’enquête, puisqu’il n’y est pas légalement soumis.

Entre le 14 décembre 2017 et le 23 janvier 2018, Madame Christine Escalier a adressé à la commissaire enquêtrice les autres avis des PPA au fur et à mesure de leur arrivée en mairie.

Le 23 janvier 2018 , lors d’une réunion en mairie de Tornac, Mme le Maire a communiqué à la commissaire enquêtrice ses réponses aux demandes formulées par les PPA dans leurs avis. Certaines de ces demandes appellent des justifications qui sont encore à l’étude mais le document sera prêt pour être joint au dossier de consultation du public lors de l’ouverture de l’enquête. Elle a précisé : . Que l’étude du « schéma directeur et zonage des eaux pluviales » pluvial en projet (notification du marché d’assistance à maîtrise d’ouvrage avec le conseil départemental remis à la CE) concernera également les OAP . . Que le renouvellement de l’autorisation d’exploiter la carrière André est toujours en attente et que la carrière Chiffre est fermée depuis 2015. . Que, suite à l’avis défavorable de la CDPENAF, le Stecal de Bruguière a été retiré du projet de PLU. . Qu’un nouveau forage à Orthoux (hameau de la commune) est en cours d’étude car la ressource sera insuffisante dans la perspective de l’augmentation de la population Par ailleurs, un bilan des entretiens individuels conduits par Mme le Maire ainsi que par le Bureau d’études à propos du PLU sera mis à disposition de la commissaire enquêtrice. Concernant le dossier qui sera mis à disposition du public, des éléments complémentaires seront joints : délibérations, avis des PPA et réponses du porteur de projet, règlement et zonage de l’ancien POS, convention d’assistance à maîtrise d’ouvrage avec le conseil départemental pour le pilotage de l’étude du « Schéma directeur et zonage eaux pluviales », plan départemental des itinéraires de petites randonnées (PDIPR). Pour l’accueil du public, la commissaire enquêtrice recevra les personnes intéressées dans une ancienne salle de classe, accessible aux personnes à mobilité réduite. Les plans seront affichés au mur. Un poste informatique sera disponible dans cette salle.

Le 25 janvier 2018 , les dossiers de consultation ont été signés, les accusés de réception des PPA ont été vérifiés.

Le 27 février , réunion en mairie avec Mme le maire et Madame Servouse, 2 e adjointe. . Concernant les OAP, la commune n’a pas pour le moment la maitrise foncière des terrains mais souhaite bloquer les transactions de manière à pouvoir mener ses projets, après études de marché, réalisation de la voie verte… . Le problème de la sécurisation de l’arrêt de bus concerne l’arrêt de Resclauze, pour lequel une réserve foncière a été prévue (sous le nom de La Flavarderie).

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. Lors d’une réunion du 24 janvier avec le conseil départemental du Gard, il a été confirmé que Tornac figurait parmi les 40 communes prioritaires pour la montée en haut débit dans le cadre du programme WIGARD ; la réalisation interviendra en 2018. . A la suite du transfert de l’agence postale derrière la mairie (01/04/2015), le bâtiment a été dévolu à des logements sociaux (fin des travaux 28/10/2015). . A la suite d’une rencontre le 12 février entre Le Bureau d’études et Mme Chazal de la Ddtm, quelques précisions ont été apportées au mémoire en réponse aux avis des PPA. Mme le Maire en envoie une copie à la commissaire enquêtrice. . La tour de Barre, située au bord du Gardon n’est pas mentionnée parmi les éléments de patrimoine car c’est une propriété privée. . Le projet d’installation photovoltaïque est localisé sur le plan : le terrain est privé et le maire a déjà été approchée par un investisseur. . Les 8 constructions en cours sont localisées. Le secrétariat fournira le nombre de PC accordés avant le passage au RNU. . Le Maire fera un récapitulatif des entretiens individuels qu’elle-même ou le chargé d’étude ont eu après la dernière réunion publique (16 mai 2017) du projet de PLU. D’autre part, une réunion spécifique a eu lieu avec les agriculteurs, les « référents de quartiers » (volontaires liés par une charte) et le comité consultatif (commission extramunicipale) le 12 mars 2015. Elle rappelle que les réunions publiques ont été annoncées par affichage sur les panneaux municipaux et sur le site internet de la commune, mais également adressées aux membres du conseil municipal, aux 7 ou 8 « référents de quartiers », aux 5 ou 6membres du comité consultatif. Madame Servouse collectera tous les articles du bulletin municipal informant de l’avancée du PLU. . Le Maire rappellera que la question du pluvial devra être ajoutée au règlement pour les constructions neuves.

Le 30 mars , la synthèse des observations du public a été reçue et commentée avec Mme le Maire et Mme Servouse. Il a été convenu que chaque question du public recevrait une réponse. La question du public et de la commissaire enquêtrice portant sur la justification de la création et de la localisation des OAP a été longuement débattue.

Le 17 avril, lors d’un entretien téléphonique, Mme le Maire nous a précisé que le plan de zonage était simplement une actualisation du plan de 2006 et qu’aucun projet d’extension n’était encore envisagé. Elle devrait par ailleurs nous faire parvenir des précisions sur l’étude Exzeco et sur l’Atlas des zones de ruissellement légendés sur les plans mais non explicités dans le rapport de présentation.

Pendant toute la durée de l’enquête et de la rédaction du rapport, Madame Escalier sera d’une aide très précieuse dans la recherche d’éléments d’information et de documents et pour l’accueil du public.

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4.2.2. Visites du site Le 25 janvier 2018 , Mme le Maire a accompagné la commissaire enquêtrice pour une visite des secteurs de la commune concernés par les nouvelles dispositions du PLU : périmètre de protection du futur captage d’Orthoux, établissement boisé classé (EBC) de La Bruguière, zones de réduction de la constructibilité, secteurs des OAP centre village et La Madeleine, sites des carrières, secteur de pollution des sols relative aux anciennes mines (référence au Porter à connaissance).

Le 26 février, le 3 mars , la CE est retournée seule sur plusieurs sites, notamment dans les secteurs de La Madeleine et des hameaux de Le Soulier, Laucire, La Sabatier, les Costes pour examiner sur place certains points de cristallisation soulevés lors des entretiens.

4.3. Information du public et publicité de l’enquête L’Arrêté municipal n°197 de « mise à l’enquête publique conjointe de l’élaboration du PLU et du zonage d’assainissement » a été signé le 25 janvier 2018 par Mme le Maire de Tornac et déposé à la préfecture du Gard le 26 janvier 2018 (annexe 1).

L’avis d’enquête a été affiché 15 jours avant le début de l’enquête et pendant toute la durée de celle-ci sur les 21 panneaux municipaux de la commune comme en témoignent le certificat du Maire (annexe 2) ainsi que mes observations personnelles dans plusieurs des sites d’affichage. Il était également consultable sur le site internet de la commune. L’avis d’enquête a également été diffusé dans les journaux suivants (annexe 3) : - Midi Libre des 4 février et 22 février. - Cévennes Magazine des 3 février et 24 février.

Tous les documents mis en consultation du public en mairie de Tornac étaient également consultables sur le site internet de la commune.

4.4. Déroulement de l’enquête L’enquête publique s’est déroulée du 21 février au 23 mars 2018. Les registres d’enquête et les dossiers cotés et paraphés par la commissaire enquêtrice ont été tenus à disposition du public dans la salle du conseil, aux jours et heures d’ouverture de la mairie. Les 4 plans de zonage par secteurs du PLU ont été affichées dans la salle du conseil. La commissaire enquêtrice a tenu à recevoir toutes les personnes qui se sont présentées aux heures de permanence fixées dans l’arrêté. Plusieurs permanences ont donc été prolongées. Les entretiens ont ainsi eu lieu le mercredi 21 février de 9h à 12h, le lundi 26 février de 13h30 à 16h30, le samedi 3 mars de 9h à 13h et le vendredi 23 mars de 13h30 à 18H30. Aucun incident n’est à noter. Les deux registres ont été clos le vendredi 23 mars à 18h30.

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4.5. Participation du public La commissaire enquêtrice a conduit 32 entretiens : 18 personnes se sont présentées seules ; 24 en couple, en groupe (4) ou en famille (7) dont trois frères et sœur accompagnés de leur avocat. 21 courriers ont été reçus en mairie : 3 courriers recommandés avec accusés de réception ; 6 courriers électroniques ; 1 courrier collectif signé par 24 personnes ; 11 courriers déposés. 3 courriers émanent de personnes et d’une SCI n’ayant pas rencontré la CE. Les deux registres agrafés comportent 20 observations manuscrites . Tous les courriers ont été agrafés ; 3 annexes sont jointes : 2 mémoires de recours déposés par Me Audouin, conseil de la famille Talagrand ; un certificat d’urbanisme déposé par Mme Affolter. Au total 76 personnes se sont exprimées : 55 personnes à titre individuel et 20 autres collectivement ainsi qu’une SCI.

Les entretiens, les observations sur les registres et les courriers étaient, dans leur presque totalité, relatifs au PLU. Nous avons recueilli une seule observation sur le zonage d’assainissement.

Le 30 mars , nous avons remis à Mme le Maire une note de synthèse des observations du public en y ajoutant quelques questionnements de la CE. Le 13 avril nous avons reçu le mémoire en réponse par courriel et par courrier recommandé le lendemain 14 avril (annexe 4).

4.6. Information du public avant l’enquête Le 16 août 2004, le conseil municipal décidait de réviser le POS et de le transformer en PLU, et fixait les modalités de la concertation. La nouvelle équipe municipale élue en 2014 a repris le dossier de PLU afin de le rendre conforme aux prescriptions des lois ENE (opposable en 2013), Grenelle I et II (trame verte et bleue), ALUR (2014) ; au SCOT du pays cévennes (opposable en 2013) ; aux schémas régionaux… sans modifier les termes de la concertation. Entre 2004 et 2014, le bulletin municipal « l’Echo de la Tour » fait état de l’étude en cours dans ses numéros 5 (février 2010),6 (décembre 2010) et 8 (juillet 2013). Entre 2014 et 2017, - des réunions publiques ont eu lieu le 16 avril 2015 pour la présentation des orientations et du projet de zonage (30 participants) ; le 7 juin 2016 avec présentation du projet par un diaporama (50 participants), le 21 décembre 2016 (70 participants) - Madame le Maire a eu des entretiens individuels avec 33 habitants de la commune et le responsable du Bureau d’études avec 17 personnes dont 5 couples. - le bulletin municipal « Le chemin des infos » a informé la population des études PLU en cours en juin 2014, décembre 2014, avril 2016, décembre 2016, juin 2017.

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5. OBSERVATIONS SUR LES PROJETS SOUMIS A L’EP

5.1. Les avis des personnes publiques associées Des réunions ou ateliers de travail avec les PPA ont eu lieu les 1 e mars 2010, le 17 novembre 2015, le 29 janvier 2016, le 19 février 2016, le 24 juin 2016, le 23 septembre 2016, le 20 juin 2017. Le conseil départemental et la DDTM ont participé à toutes ces réunions de travail. Cinq séances complémentaires ont eu lieu avec la DDTM le 1e février 2012, le 9 septembre 2013, le 6 juin 2014, le 3 novembre 2015, le 23 juin 2016 et une avec le CD30, le 3 décembre 2015. Suite à l’examen au « cas par cas » du projet de zonage d’assainissement, la MRAe a signifié la dispense d’évaluation environnementale, rappelant que le projet de PLU en avait également été dispensé par décision du 1 e février 2017 prise en application de l’article R104- 28 du code de l’urbanisme.

5.1.1. Les PPA consultées Les dossiers de PLU et de zonage ont été adressés le 20 septembre 2017 aux PPA par lettre recommandée avec accusé de réception ou remis en mains propres. Les vérifications ont été effectuées par la CE. Les communes limitrophes ont reçu l’information par courriel le 21 février.

PPA AR AVIS Monsieur le Préfet du Gard Déposé M. le Sous-préfet d’Alès 21/09 M. le Directeur du Service territorial d’architecture et du patrimoine (STAP) 22/09 Mme. la Présidente de la Région Occitanie-Midi Pyrénées 21/09 M. le Président du Conseil Départemental du Gard 21/09 19/12/2017 M. le Directeur de la DDTM du Gard –CDPENAF Nîmes Transmis par la 02/11/2017 Préfecture M. le Directeur de la DDTM du Gard – SATC Alès Transmis par la 14/12/2017 Préfecture M. le Directeur de l’ONF Montpellier 21/09 M. le Président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Gard Nîmes 21/09 M. le Président de la Chambre d’Agriculture du Gard Nîmes 21/09 11/12/2017 M. le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Alès Cévennes 21/09 07/12/2017 M. le Directeur de la DREAL Montpellier - MRAe 21/09 20/11/2017 M. le Président Alès Agglomération 21/09 M. le Directeur de la Direction départementale des finances publiques Envoi simple M. le Directeur régional du Réseau Ferré de France Envoi simple M. le Directeur de la D.R.A.C – SRA Montpellier 21/09 M. le Directeur de l’Agence régionale de santé ARS Remis 14/09 M. le Président du parc National des Cévennes Florac Envoi simple M. le Directeur de l’Institut national des origines et de la qualité (INOQ) Lattes Envoi simple 20/10/2017

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M. le Président du Centre régional de la propriété forestière Bagard 21/09 M. le Directeur du SMTBA 22/09 M. le Président du Syndicat mixte Pays des Cévennes 25/09

5.1.2. Les avis sur le dossier de PLU Six avis ont été reçus. En réponse, le maître d’ouvrage présente un « tableau de prise en compte des avis des services de l’Etat et des PPA » qui répond point par point aux demandes ou recommandations de la DDTM-SATC, du Conseil départemental du Gard, de la CCI et de la chambre d’Agriculture du Gard.

Préfecture du Gard - Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) – service Aménagement territorial Cévennes (SATC) Elle rappelle que, conformément aux lois Solidarités et renouvellement urbain (SRU), Grenelle, Modernisation de l’agriculture et de la pêche (MAP), Accès au logement et à un urbanisme rénové (ALUR), Avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt (LAAF), « il s’agit de promouvoir un aménagement du territoire cohérent, plus solidaire et plus soucieux du développement durable par la préservation des espaces agricoles, forestiers et naturels et favoriser un urbanisme économe en ressources foncières et énergétiques, articulé avec les politiques de l’habitat, des transports-déplacements et des risques ».

La DDTM émet un avis favorable au projet de PLU, sous réserve de la prise en compte de ses observations, notamment : - « la clarification de la justification du projet communal au regard de la gestion économe de l’espace ; - « la mise à jour et compléments concernant les références aux documents supra communaux et à la bonne transcription du risque inondation (débordement et ruissellement) » - la prise en compte des remarques concernant certains choix de zonage ».

Réponse de Mme le Maire : Les données chiffrées seront harmonisées afin de clarifier la justification du projet et les intentions de la commune ; toutes les mises à jour, les corrections et/ou rectifications de fond et de forme, les précisions et compléments seront apportés au dossier dans le cadre de l’approbation. Il est cependant précisé que : - les données chiffrées concernant les logements correspondant à l’augmentation prévue de la population sont précisées comme suit : 68 dans l’extension de l’enveloppe urbaine, 31 par optimisation des dents creuses, 18 par réinvestissement des logements vacants. Soit un total de 117 logements (suite à la séance de travail du 18 février entre le cabinet d’études et la DDTM). - le changement de destination du maset n°6 est justifié par le projet de diversification d’un agriculteur avec l’aménagement de la parcelle en oliveraie ;

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- l’articulation des déplacements doux avec la voie verte est soumise à la mise en œuvre du projet par le département ; - l’article 1 rendant la zone inondable totalement inconstructible en zone U et en zone A ne sera pas modifié ; - les données sur le risque incendies seront complétées lors d’une rencontre avec le SDIS Alès ; - l’article 4-2-2 du règlement pourra être précisé lorsque le schéma directeur du zonage des eaux pluviales, en cours d’étude, sera achevé et approuvé ; - le schéma directeur d’eau potable ayant été achevé le 7 décembre 2017, le PLU pourra être substantiellement complété ; - une séance de travail aura lieu avec l’ARS concernant les périmètres de protection des captages, la cohérence entre les prescriptions issues des DUP ou RRA (article 1 du règlement) et les activités autorisées (article2), les données concernant la zone de prudence de la ligne HT ; - les précisions concernant l’assainissement non collectif seront intégrées à la suite de l’approbation du schéma directeur d’assainissement et des données du SPANC qui effectue actuellement les contrôles sur la commune ; concernant l’assainissement collectif, elles seront demandées à l’agglomération d’Alès qui détient cette compétence.

Préfecture du Gard- DDTM - Service urbanisme et habitat – avis de la CDPENAF Avis défavorable au STECAL Nt Avis favorable sur l’extension de bâtiments d’habitation dans les zones A et N en recommandant : - « de définir une emprise spécifique pour les annexes » ; - « d’ajouter dans le rapport de présentation le nombre de bâtiments susceptibles de bénéficier de ce dispositif d’extension, pour préciser la notion de densité ».

Réponse de Mme le Maire : La zone Nt a été supprimée .

Département du Gard-Service aménagement du territoire et collectivités Il souligne que le PLU présente un vrai projet de territoire, notamment avec un projet « cœur de village » et une hiérarchisation des espaces urbanisés. Il fait cependant les observations particulières suivantes : - les risques inondations doivent être traduits clairement dans les plans de zonage pour que la commune soit éligible au « fonds spécial inondation affecté au financement des opérations concourant à la protection des biens et des personnes » mis en place par le Département ; - le document de PLU ne fournit pas d’indication sur la capacité du réseau électrique basse tension ; - la charte pour la préservation et la compensation des espaces agricoles, signée le 9 mars 2017 n’est pas mentionnée ; la carte de la valeur agronomique des sols et celle des AOC ne sont pas non plus présentes dans le dossier.

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Réponse de Mme le Maire : - les compléments et corrections demandés seront apportés au dossier dans le cadre de l’approbation du PLU : la lisibilité des plans sera renforcée ; - la commune est favorable à la mise en œuvre d’un EBC le long de l’Ourne ; - concernant la trame verte et bleue, un travail spécifique avec l’EPTB Vidourle et le SMAGE Gardon pourra être envisagé postérieurement à l’approbation du PLU ; - le PDIPR a été annexé au dossier de PLU dès l’ouverture de l’enquête publique ; - le schéma départemental des aménagements cyclables (SDAC) sera ajouté au dossier ; - Tornac fait partie des communes qui bénéficieront du très haut débit en 2018 ; - la question des objectifs de logements sociaux dans le cadre de l’OAP cœur de village sera débattue lors de la réunion avec les PPA à l’issue de l’enquête publique mais la commune « n’est pas suffisamment reliée aux bassins d’activité et d’emplois par les transports en commun pour exiger un taux de logement sociaux ‘circulaire ministérielle du 9 mai 2017 » ; - le classement en Ap des espaces voisins de la future voie verte sera étudié sur le terrain ; - le STECAL Nt a été retiré.

Chambre de commerce et d’industrie du Gard Elle recommande «de ne pas perdre de vue la viabilité économique des futurs commerces et services qui pourrait être mise à mal par la concurrence des grandes et moyennes surfaces présentes sur la commune voisine d’Anduze »… et « d’orienter le développement des commerces et services sur la ZAE de la Madeleine, plus visible, mieux desservie et de privilégier le centre bourg aux activités médicales ou de services… ». Elle remarque que la CCI n’est pas citée dans le partenariat local pour le développement de nouvelles activités.

Réponse de Mme le Maire : Les réflexions sur le développement économique de la commune seront intégrées dans le cadre de l’évolution du document d’urbanisme, préalable à l’ouverture à l’urbanisation du centre bourg et de la Madeleine. Le partenariat avec la CCI sera mentionné.

Chambre d’Agriculture du Gard : Elle demande la prise en compte des recommandations suivantes : - autoriser une hauteur de 9m pour les bâtiments agricoles ; - autoriser la construction des bâtiments nécessaires à l’activité pastorale en zone naturelle.

Réponse de Mme le Maire : - la limitation à 7,5m de hauteur des bâtiments agricoles sera maintenue car elle correspond aux à la spécificité viticole de Tornac ; - le règlement sera modifié pour permettre la construction de bâtiments mais seule l’activité pastorale sera autorisée.

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Institut national de l’origine et de la qualité Pas de remarque à formuler sur le projet Une observation toutefois : le règlement de la zone A ne fixe pas de maximum à l’emprise des annexes, relativement à la superficie du bâtiment principal.

Service départemental d’incendie et de secours du Gard (SDIS) Il n’a pas été destinataire du dossier au titre des PPA (son avis est facultatif) mais a adressé à toutes les communes et EPCI le « Guide relatif à la desserte des bâtiments » qui rappelle les conditions d’accès aux bâtiments existants, aux bâtiments à construire et aux voies en impasse.

5.1.3. Les avis sur le dossier de zonage d’assainissement Seule la Mission régionale d’autorité environnementale d’Occitanie a fait savoir que le projet n’était pas soumis à évaluation environnementale .

5.2. Les observations du public Pour plus de facilité, nous avons classé les observations selon les secteurs du plan de zonage.

5.2.1. Secteur village Mmes Pomaret Claude et Gapin Liliane , sœurs, ont obtenu des permis de construire sur leurs parcelles n°448 et 449 situées aux Aures et en demandent la prolongation. Par ailleurs elles soulignent les difficultés de stationnement au Soulié. Entretien + courrier.

Réponse de Mme le Maire • Secteur des Aures, permis de construire : En ce qui concerne les parcelles n° 448 et 449, les permis de construire ont été accordés sous l’égide du POS mais elles ne se trouvent pas dans l’enveloppe urbaine définie dans le cadre du diagnostic du PLU. A ce titre, leur inclusion au sein des zones urbaines du PLU aurait eu pour conséquence d’augmenter les surfaces constructibles en extension minorant de fait les possibilités de construction sur des espaces vierges. C’est pourquoi, les permis de construire ayant été délivrés, il a été décidé ne pas verser lesdites parcelles en zone constructibles sous peine de pénaliser d’autres propriétaires qui n’auraient pu édifier leurs habitations par absence de droit à construire. En effet, ils auraient été classés en zone A (agricole) ou N (naturelle) afin de respecter le ratio des superficies en extension et des superficies en réinvestissement défini dans le projet de PLU. • Hameau du Soulier : Ce hameau se caractérise par la présence d’une place sur laquelle s'effectue les stationnements des véhicules. La configuration géographique des lieux associée à l'étroitesse du hameau et des rues rend difficile voire impossible l'amélioration du stationnement.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : néant

M. et Madame Pomaret Thierry et Claude font remarquer que le cadastre n’a pas été mis à jour : leur parcelle n°230 a été divisée en 576,577,578. Des permis de construire ont été

39 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018 accordés pour les parcelles 576 et 577. Un certificat d’urbanisme a été accordé pour la parcelle 578. Ils demandent pourquoi ces trois parcelles ne sont pas incluses dans la zone U ? Entretien + note registre + courrier.

Réponse de Mme le Maire • Mise à jour du plan cadastral : Le zonage du PLU a été initialement élaboré sur la base d’un fond cadastral datant du début des années 2000. Tornac ayant adhéré au Pays des Cévennes, la municipalité sous les conseils du cabinet d’études a décidé de faire la demande d’un fond cadastral actualisé auprès du service SIG (Système d’Information Géographique) dudit Pays. Cette demande a été effectuée le 20 décembre 2016. Dans le cadre du renouvellement de la convention de mise à disposition auprès du Pays des Cévennes, le service SIG a envoyé une nouvelle version du cadastre actualisée (cadastre 2017). Cependant, la municipalité ayant procédé à l’arrêt du PLU de Tornac le 31 août 2017, il a été matériellement impossible d’inclure la nouvelle version du cadastre au sein des plans de zonage. Toutefois, il convient de souligner que la version d’approbation intégrera la version du cadastre la plus actualisé possible. Enfin, le zonage du PLU ayant été désormais réalisé en SIG, le fonds cadastral incluant le zonage du PLU sera mis à jour annuellement sur le site du SIG du Pays des Cévennes et sur le site de Geoportail. Il sera de surcroit consultable par internet. • Accord du permis de construire : En ce qui concerne les parcelles n° 576 et 577, les permis de construire ont été accordés sous l’égide du POS mais elles ne se trouvent pas dans l’enveloppe urbaine définie dans le cadre du le diagnostic du PLU. A cela s’ajoute l’étroitesse de l’accès à la voie communale. A ce titre, leur inclusion au sein des zones urbaines du PLU aurait eu pour conséquence d’augmenter les surfaces constructibles en extension minorant de fait les possibilités de construction sur des espaces vierges. C’est pourquoi, les permis de construire ayant été délivrés, il a été décidé ne pas verser lesdites parcelles en zone constructibles sous peine de pénaliser d’autres propriétaires qui n’auraient pu édifier leurs habitations par absence de droit à construire. En effet, ils auraient été classés en zone A (agricole) ou N (naturelle) afin de respecter le ratio des superficies en extension et des superficies en réinvestissement défini dans le projet de PLU.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : néant.

Mme Fossati , nue propriétaire et M. et Mme Sergio , usufruitiers voudraient que leur parcelle n°126, actuellement en oliveraie, soit intégrée à la zone constructible. Ils demandent pourquoi la parcelle n° 411 est en zone Uba ? Entretien + note registre.

Réponse de Mme le Maire • Parcelle n° 126 : Cette grande parcelle n°126 se situe en extrémité du hameau des Aures, elle est de surcroît déconnectée de l’enveloppe urbaine définie dans le diagnostic du PLU. Par ailleurs, elle est entourée pour ces ¾ d'une zone naturelle. Il paraît logique de la maintenir en zone naturelle. • Parcelle n° 411: Sur cette parcelle, la commune a tenu à mettre en œuvre un emplacement réservé (5d) destiné à faciliter la collecte des déchets ; la circulation des services de ramassage étant difficile dans ce secteur. Notons que cette parcelle est rattachée aux parcelles 148-149-263-410 déjà construites.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : néant.

40 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018

Mme Bopp souhaite que leurs parcelles 525,526,527, situées entre leur maison et la zone Ub, soient intégrées à cette dernière. Entretien + note registre pour M. et Mme.

Réponse de Mme le Maire Bien que ces parcelles figuraient dans le POS, elle ne sont pas incluses dans l’enveloppe urbaine définie au sein du rapport de présentation du PLU. Ainsi, leur inclusion au sein des zones urbaines du PLU aurait eu pour conséquence d’augmenter de façon drastique les surfaces constructibles en extension au profit d’un seul propriétaire.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : néant.

Mme Viala Annie souhaite que sa parcelle n° 229 au Soulié soit intégrée à la zone constructible, tandis que la partie de la parcelle 227 classée en Ub, située sur le haut de la colline et donc très visible, pourrait servir d’aire de retournement. Par ailleurs, elle fait part de plusieurs réflexions sur : - la communication : mauvaise information sur la date de la réunion publique du 7/06/2016 et absence de débat ; information 4 jours avant de la réception du 09/06.2017 par le cabinet d’études et mauvaises conditions d’accueil ; pas d’information individuelle sur les changements de zones ; - le PLU en général : pertinence du projet d’implantation de commerces, services, pôle sportif, pôle culturel qui sont déjà présents à Anduze ou à Lézan ; OAP trop étendues ; questions diverses sur les choix de zonage ; - le zonage : non prise en compte des constructions dont les permis ont été accordés ; contestation du classement en zone U de la parcelle 571 à Pied Palé ; questions sur le classement des parcelles 227 (Le Soulier), 257,259,251,252 et 253 (Le Trial), sur le versement en U de parcelles inondables à La Madeleine ; questions sur le classement de multiples parcelles dans les différents hameaux ; - le règlement : en page 19, Sabatier est cité 2 fois au lieu du Soulier ; - les documents : rapport de présentation p22, 245 et 312, PADD p14, réponse à l’avis des PPA p43. 2 entretiens + 2 courriers.

Réponse de Mme le Maire • Parcelle n° 229 : Cette parcelle est hors de l’enveloppe urbaine et elle ne présente aucune continuité avec les espaces urbanisés. Compte tenu des capacités d’extension de l’urbanisation très limitées dans le cadre du PLU, dans le strict respect des réglementations en vigueur et du SCOT du Pays des Cévennes, il est exclu que cette parcelle puisse être versée en zone constructible. • Parcelle n°227 : Ce classement partiel en zone constructible a été établi en raison du fait que la parcelle considérée était proche de l’enveloppe urbaine définie dans le cadre du rapport de présentation du PLU. Pour rappel, ce n’est pas le cas de la parcelle 229. • Communication - Réunion publique du 7/06/2016 : Il y a eu effectivement un problème d’affichage sur la date de la réunion publique. A ce stade, cette réunion était destinée à présenter à l’auditoire présent les grands principes de zonage. Il ne s’agissait en aucune façon de traiter des cas particuliers. Afin de compenser le problème de communication lié à cette réunion, une nouvelle réunion publique a eu lieu le 21/12/2016. Elle a permis de traiter plus précisément des principes de zonage, quartier par quartier et hameau par hameau. Cependant, afin de pouvoir traiter plus spécifiquement des cas particuliers dans un souci de clarté et de confidentialité, la Mairie et le cabinet d’études ont convenu du principe d’une permanence et d’entretiens individualisés. Cela a abouti à la permanence du 10/06/2017.

41 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018

- Permanence du 10/06/2017 : Contrairement aux affirmations de Madame VIALA, la permanence s’est tenue le 10/06/2017 et non pas le 09/06/2017. La municipalité a mis en œuvre les mesures nécessaires aux formalités d’affichage et de diffusion par voie de presse les 29 et 30 mai (cf mails en ce sens). En ce qui concerne les conditions d’accueil, l’intéressée a disposée d’une demi-heure (comme les autres particuliers) et il a été répondu à l’ensemble de ses interrogations. • Le PLU en général : Lors de l’élection de 2014, la nouvelle équipe a choisi de ne pas remettre en cause les principes du PADD que Madame VIALA a pourtant voté. Le principal apport effectué par les nouveaux élus a été de réduire les objectifs démographiques et les superficies constructibles afin de respecter les dernières réglementations ainsi que le SCOT du Pays des Cévennes. • Le zonage : Le zonage a été défini selon les critères suivants : ▪ Respect de la réglementation et des principes du SCOT du Pays des Cévennes, ▪ Prise en compte de l’intérêt général, ▪ Prise en compte des capacités résiduelles des réseaux, ▪ Prise en compte de l’enveloppe urbaine validée par les PPA et non du POS devenu caduque, ▪ Adéquation avec les objectifs démographiques définis dans le PADD du PLU. En ce qui concerne les permis accordés au titre du POS, ils n’ont pas toujours été intégré en zones urbaines en raison de leur non inclusion dans l’enveloppe urbaine (cf réponses précédentes). A noter également que, la municipalité n’a pas souhaité faire usage du sursis à statuer bien que certains projets de constructions présentés sous l’égide du POS allaient à l’encontre du projet de PLU. En ce qui concerne le versement en zone U de parcelles inondables il s’agit de parcelles accueillant des constructions définies par l’étude EXZECO. Or, le fait de les avoir versées en zone Ube autorise leur extension modérée. Cela n’aurait pas été le cas si elles avaient été définies en zones naturelles. • Parcelle n° 571 : Cette parcelle se situe en zone N et non en zone UbTa. • Règlement : Le règlement sera corrigé en mentionnant le Soulier au lieu de La Sabatier. • Les documents : Ils seront modifiés dans leur ensemble en fonction des réponses faite aux PPA et aux réponses faites à l’issue de l’enquête publique. Une réunion de travail avec les principales PPA sera effectuées après le rendu du rapport du Commissaire Enquêteur à la fin du mois de mai.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : La question sur la pertinence des OAP aurait mérité une réponse.

Mme Saour Françoise demande pourquoi sa parcelle 521 à Piépalé est séparée en 2 et pourquoi sa parcelle 519 se trouve en zone agricole protégée alors qu’elle « n’a plus de fonction agricole depuis plus de vingt ans », qu’elle se trouve au centre du village, qu’elle est accessible depuis la route et déjà raccordée au réseau d’assainissement. Par ailleurs elle s’interroge sur la « rentabilité quant aux locaux commerciaux ou assimilés situé dans des bâtiments à construire au cœur du village sur d’actuels terrains agricoles ». Entretien + courrier électronique.

Réponse de Mme le Maire • Parcelle n° 519 : Cette parcelle n’a pas été versée en zone urbaine en raison du choix politique de renforcer la centralité autour de l’actuelle Mairie. Ce choix émanent de la municipalité précédente n’a pas été remis en cause par l’actuelle majorité. En revanche, compte tenu de sa localisation cette parcelle a

42 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018 vocation à évoluer pour partie vers un zonage en secteur constructible dans une évolution future du PLU. • Parcelle n° 521 : elle matérialise une coupure paysagère.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Les questions sur l’OAP du centre village : viabilité des commerces prévus dans et utilisation de terrains agricoles auraient mérité une réponse.

M. et Mme Gérard et Magali Munoz possèdent les parcelles 116,169,170 à Laucire. Pour des raisons paysagères, ils déplorent que des permis de construire aient été obtenus sur les parcelles 448 et 449 d’autant que l’étroitesse du chemin rend la circulation difficile. Pour des raisons paysagères également, ils espèrent que les parcelles 526 et 527 resteront en zone naturelle. Entretien + n ote registre.

Réponse de Mme le Maire • Parcelles n°448 et 449 : Pour ces parcelles, les permis de construire ont été accordés sous l’égide du POS mais elles ne se trouvent pas dans l’enveloppe urbaine définie dans le cadre du diagnostic du PLU. A ce titre, leur inclusion au sein des zones urbaines du PLU aurait eu pour conséquence d’augmenter les surfaces constructibles en extension minorant de fait les possibilités de construction sur des espaces vierges. C’est pourquoi, les permis de construire ayant été délivrés, il a été décidé ne pas verser lesdites parcelles en zone constructibles sous peine de pénaliser d’autres propriétaires qui n’auraient pu édifier leurs habitations par absence de droit à construire. En effet, ils auraient été classés en zone A (agricole) ou N (naturelle) afin de respecter le ratio des superficies en extension et des superficies en réinvestissement défini dans le projet de PLU. • Parcelles n°526 et n°527 : elles sont destinées à rester en zone naturelle. Ce choix ne sera pas remis en question dans le cadre de l’approbation.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Dont acte.

M. Roux Jean Michel , qui possède la parcelle 149, aux Aures, en partie impactée par l’aléa débordement, pense qu’il s’agit d’une erreur puisque le ruisseau cartographié est en réalité le chemin qui, depuis toujours, mène à la fontaine du maset. Il a un projet de piscine sur cette partie de sa parcelle. Obtiendra-t-il l’autorisation ? Par ailleurs la toiture de son hangar situé sur la parcelle 330 est effondrée : Peut-il la restaurer ? Concernant le zonage d’assainissement, il souhaiterait que le réseau soit prolongé pour desservir les habitations situées en Uba (les Aures) et Uaa (Sabatier) car l’assainissement autonome dans cette zone argileuse (ainsi que l’augmentation du nombre d’habitations) conduit à une pollution des sources et des puits. Entretien.

Réponse de Mme le Maire • Parcelle n° 149 : Il s’agit bien d’un ruisseau qui est présent sur le SIG du Pays des Cévennes. En ce qui concerne l’implantation de sa piscine, tout dépendra de l’endroit où se situera sa piscine. Elle devra se situer en dehors de la zone définie par l’étude EXZECO.

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Il pourra restaurer son hangar situé sur la parcelle 330 mais pour faciliter cette restauration, l’emprise du bâtiment sera versée en Uba. • Zonage d’assainissement : Le Conseil Municipal doit se prononcer prochainement sur un projet d'extension de l'assainissement avant le passage de la compétence à l'agglo. Plusieurs hameaux sont concernés dont le secteur des Aures et de la Flavarderie. La décision finale sera prise dans l’année et dépendra du montant des travaux.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : - La restauration du hangar n’est pas interdite par le règlement de la zone N ; la parcelle 303 n’est pas située en continuité de la zone urbaine ; le versement en Uba ne parait pas nécessaire. - Le projet d’extension du réseau d’assainissement et de passage de la compétence à Alès Agglomération ne sont pas évoqués dans le dossier de zonage soumis à l’enquête.

Mme Deshours Denise voudrait savoir pourquoi sa parcelle 378 au Soulier est classée en Espace boisé classé et quelles sont les contraintes y afférentes. Entretien + note registre + courrier.

Réponse de Mme le Maire L’article L113-1 du Code de l’Urbanisme dispose que « Les plans locaux d'urbanisme peuvent classer comme espaces boisés, les bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu'ils relèvent ou non du régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations. Ce classement peut s'appliquer également à des arbres isolés, des haies ou réseaux de haies ou des plantations d'alignements. » Selon l’article L 421-4 du même Code dispose pour sa part que « Un décret en Conseil d'Etat arrête la liste des constructions, aménagements, installations et travaux qui, en raison de leurs dimensions, de leur nature ou de leur localisation, ne justifient pas l'exigence d'un permis et font l'objet d'une déclaration préalable. Ce décret précise les cas où les clôtures sont également soumises à déclaration préalable. Ce décret arrête également la liste des cas dans lesquels il est fait exception à l'obligation de déclaration préalable à laquelle sont soumises les coupes et abattages d'arbres dans les bois, forêts ou parcs situés sur le territoire de communes où l'établissement d'un plan local d'urbanisme a été prescrit ainsi que dans tout espace boisé identifié en application des articles L. 113-1, L. 151-19 ou L. 151-23 ou classé en application de l'article L. 113-1. » Par conséquent : un espace peut donc être classé de manière à le protéger avant même qu'il ne soit boisé et favoriser ainsi les plantations sylvicoles. Le classement en Espaces Boisés Classés (EBC) interdit les changements d'affectation ou les modes d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements. Le classement en EBC entraîne le rejet de plein droit des demandes d'autorisation de défrichement prévues par le Code forestier, et entraîne la création d'un régime de déclaration administrative avant toutes coupes et abattages d'arbres.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Le rapport de présentation ne donne aucun détail sur la valeur des EBC et ce qui justifie leur classement en espaces protégés.

Mme Canet Elisabeth demande que les parcelles 85 et 89 au Soulier demeurent constructibles car elles font partie de leur propriété et se trouvent au cœur du hameau ; de même pour la parcelle 381 appartenant à un autre propriétaire. Par ailleurs elle indique que leur piscine située sur la parcelle 85 n’est pas reportée sur le plan.

44 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018

Entretien + courrier en son nom et celui de M Rouch Olivier.

Réponse de Mme le Maire Ces parcelles ne sont pas du tout situées en cœur de hameau et ne présentent pas de configuration en « dents creuses ». En outre, elles présentent de trop grandes superficies pour être classées en zones constructibles. De plus, elles ne bénéficient pas de l’assainissement collectif et sont desservies par une voirie très étroite. Il convient également de souligner que sur ce hameau, le classement en Uaa a été choisi avec pour volonté de préserver la structuration de ce hameau patrimonial. Enfin, ce classement remettrait en cause le projet politique du PLU et le versement de ces parcelles en zone constructibles aurait pour conséquence de pénaliser d’autres propriétaires qui n’auraient pu édifier leurs habitations par absence de droit à construire.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Néant.

M. Bastide Christian , représentant également ses frères Marc et Frédéric demande que leurs parcelles 23,24,610,611, soient intégrée à la zone U, dans la mesure où elles font partie intégrante du centre village. En revanche il déplore que les parcelles 872 et 873 soient constructibles, alors qu’elles rompent l’alignement avec les parcelles situées de l’autre côté de la route, l’ensemble délimitant l’entrée du village. Entretien + note registre

Réponse de Mme le Maire • Parcelles n° 23, 24, 610 et 611 : La parcelle 24 a déjà obtenu un permis de construire et la parcelle 23 accueille d’ores et déjà un gros Mas. La parcelle 610 accueille déjà une maison et elle ne se situe pas en zone urbaine avec la parcelle 611. C’est pourquoi le zonage sera maintenu en l’état. • Parcelles n° 672,673 : Un permis de construire a été déposé et il est en cours d’instruction au titre du RNU. La réponse de la Sous-Préfecture sera connue avant l’approbation du PLU. Dans le cadre de l’approbation, le zonage suivant sera proposé : ▪ La parcelle 673 et une partie de la parcelle 674 intégrés dans l’ER6c afin de promouvoir une meilleure intégration paysagère tout en répondant au besoin de stationnement. ▪ La parcelle 672 n’est plus concernée par l’ER6, ▪ Afin d’avoir une meilleure correspondance avec la réalité de l’urbanisation, les parcelles 672, 671 et 19 passent en zone Ub pour mieux correspondre avec l’occupation effective des sols (bâti contemporain). (plan annexe 4)

Commentaire de la commissaire enquêtrice : l’absence de constructions sur les parcelles 673 et 674 permettra de souligner l’entrée et la sortie du village, dans l’alignement de la zone urbanisée située de l’autre côté de la route. A noter que la zone Ua devient Ub.

Mme Nicolas Carole , propriétaire de la parcelle n°225 au Soulier s’étonne que la moitié de sa parcelle ait été versée en zone naturelle. Elle rappelle que l’assainissement communal empiète de 400m2 sur sa parcelle et demande le report de cette superficie au bas du terrain. Elle demande des précisions sur le nombre des permis de construire délivrés depuis 2016, la superficie des terrains restant constructibles, les critères retenus pour le zonage Courrier recommandé avec annexe certificat d’urbanisme délivré en 2007.

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Réponse de Mme le Maire Ce choix a été dicté afin de respecter les capacités de réinvestissement et d’extension définis par le PLU et pour préserver des droits à construire pour les autres propriétaires. Ce classement partiel en zone constructible n’empêche en rien la constructibilité du terrain considéré. La liste des permis de construire sera mise à jour pour l’approbation du document, 28 permis de construire ont été délivré entre 2016 et mars 2018. Le projet de PLU prévoit 7,7 hectares dévolus à l’urbanisation (total entre le réinvestissement et les extensions). En ce qui concerne les critères retenus pour le zonage, il convient de citer à nouveau : ▪ Respect de la réglementation et des principes du SCOT du Pays des Cévennes, ▪ Prise en compte de l’intérêt général, ▪ Prise en compte des capacités résiduelles des réseaux, ▪ Prise en compte de l’enveloppe urbaine validée par les PPA et non du POS devenu caduque, ▪ Adéquation avec les objectifs démographiques définis dans le PADD du PLU.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : néant.

Mme Brun Patricia et son compagnon ne comprennent pas pourquoi la parcelle 573 à Pied Palé qui se trouve au cœur du village et sur laquelle ils ont construit leur maison n’est pas intégrée à la zone Ua. Entretien + note registre.

Réponse de Mme le Maire Les permis de construire sur la parcelle 573 ont été accordés sous l’égide du POS pendant l'élaboration du PLU. L'ensemble de cette parcelle était déjà retiré de la zone constructible afin de répondre aux objectifs de densification et de réinvestissement édictés par le PLU. Il convient par ailleurs de noter un problème de pluvial sur le secteur qui était initialement dans l’OAP du village mais qui a été retiré en raison du risque de ruissellement.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : La réponse n’est pas convaincante. La parcelle 573 apparait comme une dent creuse dans le tissu urbain du centre village. Quant à la question du pluvial, des solutions peuvent être trouvées…

M. et Mme Rieu Serge demandent que leur parcelle 436 sur laquelle ils habitent soit rattachée au hameau le Sabatier et reversée en zone U, conformément à l’énoncé du PADD pages 19,21,22. Par ailleurs ils s’interrogent sur la pertinence du classement de la parcelle 105 en U. Entretien + courrier recommandé.

Réponse de Mme le Maire • Parcelle n° 436 : Cette parcelle est déconnectée du hameau patrimonial. Or, la municipalité a eu la volonté d’enserrer le hameau pour assurer sa préservation conformément aux objectifs du PADD visant à « préserver l’identité des hameaux en évitant la dispersion des constructions » (page 5 du PADD) ou de promouvoir « un traitement paysager des hameaux (p 14 du PADD) ». En aucun cas, le choix de zonage effectué sur le hameau le Sabatier ne va à l’encontre des principes généraux du PADD énoncés par M. et Madame Rieu (19,21,22), bien au contraire. • Parcelle n° 105 : elle figurait déjà dans le POS mais sa superficie a été réduite.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Néant.

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SCI La Valsière demande la réintégration de sa parcelle 381 à la zone U du hameau de Sabatier. Courrier recommandé.

Réponse de Mme le Maire De la même façon que pour les consorts RIEU et CANET le zonage a enserré ce hameau afin de préserver sa structuration originelle dans le respect le plus strict des orientations du PADD.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Néant.

Mme Affolter Brigitte demande que la construction de sa piscine et du local technique (certificat d’urbanisme du 21/11/2016) sur ses parcelles 256 ou 254 dans le centre village soit encore possible. Entretien + note registre + dépôt certificat d’urbanisme.

Réponse de Mme le Maire La construction d’une piscine est toujours possible sous réserve qu’elle soit implantée à proximité de l’habitation.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Dont acte.

Mme Roux Françoise voulait s’assurer que sa parcelle 411 au Soulier demeurait constructible malgré la présence d’un emplacement réservé de 485 m2. Entretien.

Réponse de Mme le Maire : c ette parcelle demeure bel et bien constructible.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Dont acte.

Mme Lacombe Pierrette déplore qu’une construction ait pu être autorisée sur la parcelle 258 à moins de 500m de l’église Saint Baudile, classée monument historique. Elle précise qu’une partie de sa parcelle 254 à Pied Palé, prévue en espace boisé classé est plantée d’oliviers certifiés bio et que la partie basse pourrait rester constructible « dans une logique de continuité urbaine ». De même pour la parcelle 249 qui se situe entre deux habitations et dispose d’un accès par la parcelle 250. Par ailleurs le versement en zone U des parcelles 672 et 673 situées dans un espace agricole et à l’extérieur de l’agglomération lui semble injustifié. Concernant sa parcelle 166 située aux Costes, celle-ci est inscrite parmi ses surfaces d’exploitation et sera semée en luzerne dès ce printemps : elle n’a donc pas de raison d’être en partie en zone naturelle. Enfin, elle considère que la situation des familles d’agriculteurs n’a pas été correctement pris en compte, s’agissant notamment de la valeur de leur patrimoine foncier. Courrier.

Réponse de Mme le Maire • Parcelle n°258 Cette parcelle a été rendue constructible sous l’égide du POS. L’ensemble de la zone devient inconstructible dans le cadre du PLU afin de mieux préserver l’environnement de l’église. Par ailleurs, de manière générale, le règlement du PLU est plus protecteur en ce qui concerne l’aspect architectural et certains éléments du patrimoine bâti font l’objet d’une protection intégrale. • Parcelle n°254 (Pied Palé) : Le zonage des EBC sera modifié afin de prendre mieux en compte l’occupation effective des sols. Les principes de zonage suivants seront appliqués : (plan annexe 4 )

47 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018

• Parcelles n°672 et 673 (la Molière) : Conformément aux développements précédents, la parcelle 673 sera reversée dans l’ER6 qui fera l’objet d’un aménagement paysager. Seule la parcelle 672 sera versée en Ub ( et non EBC erreur de frappe ) afin de se conformer à la présence effective d’un habitat plus contemporain. • Parcelle n°166 (Les Costes) : Ce classement n’empêche pas de cultiver de la luzerne. Toutefois, la parcelle sera reversée en zone agricole (A) dans le cadre de l’approbation. Il sera de même pour les parcelles voisines 328 et 329 afin de conserver une cohérence d’ensemble.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Dont acte.

5.2.2. La Madeleine Mme Malod Ilette et son mari souhaitent que leurs parcelles n°48 et 49 demeurent constructibles dans leur totalité. Entretien + note registre .

Réponse de Mme le Maire Ce reclassement n’est pas possible en présence d’un risque défini par l’étude EXZECO. Toutefois, ces parcelles accueillant des constructions existantes, une extension modérée des bâtiments existants est autorisée.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Dont acte.

Mme Roman Martine envisage d’agrandir sa maison située sur la parcelle 367 en débordant sur sa parcelle 436 dont elle affirme qu’elle n’est pas impactée par le risque débordement. Elle demande donc que la parcelle 436 redevienne entièrement constructible. Entretien + courrier.

Réponse de Mme le Maire L’étude EXZECO a été imposée par l’Etat à la commune qui ne peut la remettre en cause sauf à entamer de longues et coûteuses études complémentaires. Toutefois, nous rappelons que les extensions modérées sont possibles en zone urbaine. Par ailleurs, les extensions pourront s’effectuer hors de la trame EXZECO.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Dont acte.

Mme Rieu Sylviane et son père M. Rieu Maurice s’étonnent que leur parcelle n°485 soit désormais en zone naturelle alors qu’ils ont « signé une convention pour le passage des eaux usées en 2014 et payé la bouche d’égout en 2008… En contrepartie, le terrain devait rester constructible ». Ils demandent son intégration en Ub. Par ailleurs, ils demandent des explications sur le graphisme qui impacte leur parcelle n°426 au Trial nord. Entretien + 2 notes registre.

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Réponse de Mme le Maire • Parcelle n°485 Cette convention a été signée à l’époque de l’ancienne municipalité. Elle ne mentionne aucunes contreparties. Notons par ailleurs que la parcelle en question est soumise à l’étude EXZECO, elle ne serait pas constructible en zone U compte tenu du fait qu’aucun bâti n’est présent. • Parcelle n°426 La parcelle 426 fait l’objet d’une protection patrimoniale au titre de l’article L.151-19 du Code de l'urbanisme qui dispose que : « le règlement peut identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d'ordre culturel, historique ou architectural et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur préservation. ». Cette parcelle a été identifiée comme telle dans le cadre de l’analyse des capacités de réinvestissement. Elle est inconstructible en raison de ce classement et la superficie de la parcelle a été déduite des capacités de réinvestissement. Notons également que cette parcelle se trouve dans le périmètre de protection du château de Tornac.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : La justification du classement n’est pas précisée dans le rapport de présentation.

M. Pomaret Thierry , au nom de sa famille et de celles de Thérèse Pomaret et de Richard Pomaret , - conteste le classement de la parcelle 257, située au Trial en espace boisé classé (EBC) alors que la zone boisée impacte les parcelles 251,252,257,259 ; il demande son reclassement en zone N avec, en partie est, le rattachement du champ à la zone Ub adjacente ; - demande la parcelle 263 et une partie de la parcelle 262 soient intégrées à la zone Ua et Ub. Entretien + note registre + 2 courriers.

Réponse de Mme le Maire • Parcelle n°257 : Le classement en EBC sera modifié pour mieux correspondre aux réalités du terrain. (plan annexe4 ) • Parcelles n° 262 et 263 Ces parcelles présentent des difficultés d’accès et ne correspondent pas à une typologie de centre ancien. En outre, la constructibilité de ces espaces nuirait à la perception et à qualité paysagère du hameau. Enfin, elle engendrerait une trop grande consommation d’espace.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Dont acte.

Me Audoin , avocat de la famille Talagrand, dont sont présents Geneviève, Luc et Jacques - considère que le classement en zone N de leur parcelle 241, à La Flavarderie n’est pas justifié et qu’elle devrait être reversée en Uba puisque «elle est cernée sur tous les confronts de maisons d’habitation et desservie par les réseaux… Il s’agit d’une dent creuse »; -

49 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018 demande qu’une partie de leur parcelle 410, possédant les mêmes caractéristiques et en lien avec le hameau du Trial sud soit reversée en U. Par ailleurs, la fratrie, propriétaire de la parcelle 56 à Piépalet, impactée par le projet d’OAP sur laquelle ils ont replanté une vigne bio « serait à l’écoute d’une procédure d’échange ou compensation dans l’intérêt commun ». Entretien + note registre Luc Talagrand + courrier Me Audoin avec annexes (copie de 2 mémoires introductifs d’instance de recours pour excès de pouvoir (non datés) de Mme Geneviève Talagrand contre la commune de Tornac) + mail Me Audouin.

Réponse de Mme le Maire • Parcelle n° 241 L’analyse des dents creuses et des capacités de réinvestissement a fait l’objet d’une approche très fine validée par les personnes publiques associées lors de réunions de travail. Il en résulte que la parcelle considérée est hors enveloppe urbaine et ne peux en aucune façon s’apparenter à une dent creuse. En outre, cette entité bâtie qui ne relève pas d’un hameau patrimonial présente un faible caractère urbain avec une typologie bâtie très consommatrice d’espace (habitat pavillonnaire). Elle se caractérise également par une importante capacité de réinvestissement à l’intérieur de l’enveloppe urbaine. Il est par conséquent impossible d’étendre l’urbanisation sur la parcelle n° 241. Extraits du rapport de présentation ( plans annexe 4 ) • Parcelle n° 410 : Cette parcelle est complètement déconnectée du hameau patrimonial du Trial Sud. De ce fait, outre les problématiques inhérentes à la consommation foncière, l’urbanisation de ce secteur engendrerait une nuisance paysagère importante se heurtant de facto avec les orientations définies au sein du PADD. A noter également que les deux déclarations préalables concernant ces deux parcelles ont fait l’objet d’un avis conforme défavorable de la Préfecture dans le cadre de l’application du Règlement National d’Urbanisme. • Parcelle n°56 : La commune est tout à fait favorable à une procédure d’échange ou de compensation concernant celle parcelle.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Néant.

Mme Pomaret et M. Florès et au nom de M. Bertocchio demandent que leurs parcelles 215 et 216 à Pourtariès soient versées en zone U. Entretien + note registre.

Réponse de Mme le Maire Ce secteur est en dehors d’un hameau et n’est pas assez dense pour caractériser une zone urbaine. Le classement initial sera par conséquent maintenu dans le cadre de l’approbation. Notons toutefois que l’extension des bâtiments existants sera possible.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Dont acte.

50 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018

Ms. Roux Hubert et Jackie font valoir que la parcelle 304 située au Mas Neuf, ancienne aire de battage aujourd’hui propriété en indivision des riverains est probablement versée par erreur en zone U. Par ailleurs, est-il possible de construire un hangar sur la parcelle 254 en zone agricole ? Entretien.

Réponse de Mme le Maire • Parcelle n° 304 : Cette parcelle n’a pas été versée par erreur en zone U car elle permet d’assurer une continuité urbaine entre les deux ensembles bâtis. Cette ancienne aire de battage sera présentée comme une aire de stationnement au sein du rapport de présentation (étude des capacités de réinvestissement) et sera déduite des capacités de densification. • Parcelle n° 254 : La construction d’un hangar ne sera pas possible la parcelle n’étant pas en zone urbanisée et assujettie à l’étude EXZECO.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : la parcelle 254 est en zone A. L’étude Exzeco définit les zones de ruissellement.

M. Vignolle Gilbert demande qu’une petite partie de sa parcelle 138 au Trial (un triangle allant du coin de la 139 au coin de la 141) puisse être intégrée à la zone U. Au nom de sa sœur, Renée Vignolle, il demande que la parcelle 457, appartenant à cette dernière devienne, en partie au moins, constructible. Entretien + 2 courriers électroniques.

Réponse de Mme le Maire • Parcelle n° 138 : Ce reliquat de parcelle étant à proximité de la zone urbaine et n’engendrant pas de consommation d’espace excessive en étant versé en zone constructible, la modification demandée sera effectuée dans le cadre de l’approbation. • Parcelle n° 457 : cette parcelle est trop éloignée des entités bâties pour accéder favorablement à sa demande.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Néant.

5.2.3. Orthoux, Bouzène, La Bruguière

M Zimmerman habite à Bouzène, parcelle 510. Il souhaite que les parcelles 288 et 509 soient intégrées à la zone Ub pour que ses petits enfants puissent construire. Entretien + note registre.

51 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018

Réponse de Mme le Maire Ces parcelles présentent une superficie très importante (quasiment un hectare et demi), leur ouverture à l’urbanisation bouleverserait l’économie générale. Ces parcelles agricoles ne pourront être ouvertes à l’urbanisation.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Néant.

5.2.4. Les Costes, Aspères

Mme Combet Sonia souhaite que sa parcelle n°400, située aux Costes, reste constructible entièrement. Entretien.

Réponse de Mme le Maire Le secteur des Costes présente une dominante naturelle indiscutable associée à une faible densité qui justifie pleinement son classement en zone naturelle N. La densification de ce secteur n’est en outre pas souhaitable en raison de l’insuffisance des réseaux ainsi que de l’impact environnemental généré par un surcroit d’urbanisation. Elle engendrerait par ailleurs des problèmes de sécurité routière. C’est pourquoi le Département s’est prononcé contre son développement. Pour rappel, les Costes étaient versées en zone NB dans le cadre du POS. Il s’agissait de zones « desservies partiellement par des équipements qu’il n’est pas prévu de renforcer et dans lesquelles des constructions ont déjà été édifiées ». Ces zones ont disparu avec la loi SRU.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : L’insuffisance du réseau d’eau potable est justifiée plus loin.

M. et Mme Laruelle signalent deux erreurs graphiques concernant leur parcelle 151 aux Costes : d’une part la piscine, le hangar et le local technique portés sur le plan cadastral du 24/07/2017) ne sont pas indiqués ; d’autre part le changement de destination est porté par erreur sur la maison d’habitation alors qu’il concerne le hangar. Par ailleurs, leur propriété ne se trouvant plus en zone constructible, auront-ils l’autorisation de placer une éolienne dans la partie de leur propriété classée en A ? Entretien + courrier électronique avec annexes (échange courriers avec Mme le Maire en juillet 2018 sur le 1e sujet).

Réponse de Mme le Maire Comme cela a été évoqué précédemment, une version la plus récente possible du cadastre sera utilisée dans le cadre de l’approbation du PLU ce qui permettra de corriger cette erreur matérielle. Version à jour du cadastre en avril 2018 (plan annexe 4 )

Commentaire de la commissaire enquêtrice : La possibilité ou non d’implantation d’éolienne n’est pas précisée dans le règlement de la zone A.

52 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018

Mme Combet Sonia, M. et Mme Laruelle, M. Cavalier Frédéric, M. Giraud Robert , au nom des habitants des Costes, contestent le classement de l’ensemble du hameau en zone naturelle où aucun agrandissement, petite construction ou piscine, à l’écart des maisons, ne seront plus autorisés et envisagent un recours pour excès de pouvoir. De plus dans leur courrier collectif, 24 habitants des Costes affirment qu’ils sont opposés au projet de classement du hameau en zone naturelle, car cela dévalue leurs terrains, précisant que « le réseau d’eau est suffisant » pour de nouvelles constructions et qu’une «dent creuse » demeure au centre du hameau. Entretien + note registre + courrier collectif avec plans et commentaires, signé par 24 habitants des Costes.

Réponse de Mme le Maire Comme cela a été précédemment évoqué, la faible densité bâtie de ce secteur qui présente par ailleurs une dominante naturelle incontestable, justifie pleinement le classement en zone N. Rappelons également que le secteur des Costes était en zone NB dans le POS à savoir une zone « naturelle habitée » dont l’existence a été remise en cause depuis la loi SRU. Les agrandissements et piscines sont toujours possibles sous réserve d’être rattachés à l’habitation. En ce qui concerne l’affirmation des habitants des Costes relatives au réseau d’eau, nous nous interrogeons sur la source d’information étant donné que suite à renseignement pris auprès du syndicat de l’eau Tornac Massillargues-Attuech, celui-ci n’est pas favorable à une extension de la constructibilité de ce secteur en raison de la configuration actuelle du réseau. Notons que les terrains en question présentent une configuration arborée avec de grandes surfaces ce qui laisse présager une plus valu, l’équivalent n’ayant plus cours dans les zones constructibles des documents d’urbanisme actuels.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Dont acte.

M. Cavalier Frédéric , propriétaire de la parcelle 401 aux Costes, demande le changement de destination de son garage afin d’aménager un logement indépendant pour sa fille handicapée. Entretien + note registre .

Réponse de Mme le Maire : Ce changement sera rendu possible dans le cadre de l’approbation.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Dont acte.

5.2.5. Autres zones

M. Couderc Serge , le Mas Neuf, souhaiterait que le réseau d’électricité desserve sa parcelle n°74 sur laquelle existe un maset restauré et qui est distante d’environ 30 mètres des poteaux situés sur le chemin de Cabridès. Entretien + note registre .

53 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018

Réponse de Mme le Maire Le fait que le terrain soit potentiellement raccordable au réseau d’électricité n’oblige en rien à la mairie à autoriser son raccordement au réseau électrique. L’éventualité de ce raccordement est assujettie à plusieurs critères liés notamment à la sécurité (PPRI, incendies), la salubrité (zonage d’assainissement, raccordement réseau d’eau), zonage du document d’urbanisme (zone urbaine, naturelle…). Or, la parcelle en question qui était en zone naturelle dans le POS se retrouve également en zone naturelle dans le PLU. Il convient également de souligner que cette parcelle est susceptible d’être concernée par l’IEM (pollution due à l’ancienne mine Joseph) en fonction de l’évolution des connaissances de la Préfecture dans ce domaine. Pour toutes ces raisons, la municipalité n’est pas favorable à un développement de ce secteur et par conséquent au raccordement de la parcelle n° 74 au réseau d’électricité.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Dont acte.

M. Lepetz Patrick pour sa mère Mme Barafort , propriétaire de la parcelle 146 aux Conques. « Le chemin partant de Barbusse et desservant les Conques est impraticable pour cause de déchets de coupe de bois l’obstruant. Les parcelles sont inaccessibles ». Ce chemin ne pourrait-il être dégagé ? Par ailleurs, l’ancien prieuré Saint-Etienne, monastère bénédictin attesté depuis l’époque carolingienne et présentant encore des parties romanes ne semble bénéficier d’aucune protection au titre des monuments historiques. Entretien + note registre.

Réponse de Mme le Maire • Parcelle n° 146 : Il ne s’agit ni d’un chemin communal, ni d’un chemin rural. C’est pourquoi, la commune conseille de se rapprocher de l’auteur des coupes de bois afin de résoudre la situation. • Ancien prieuré Saint Etienne Ce dernier fera l’objet d’une protection patrimoniale au titre de l’article L.151-19 du Code de l'urbanisme.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : La tour de Barre pourrait également faire l’objet d’une protection patrimoniale, compte-tenu de sa valeur historique.

Mme Fafa Catherine et M. Arnaud Emmanuel , le Mas Neuf, contestent le classement de leur propriété en zone 1 de l’IEM (proximité de l’ancienne mine Joseph) qui bloque leurs projets d’agrandissement. Or, une étude menée par l’expert désigné par le tribunal administratif conclut (décembre 2017) que le classement n’est pas justifié et suggère une demande en ce sens auprès des services concernés. N’ayant aucune réponse de la DREAL à ce jour, Mme Fafa et M. Arnaud sollicitent l’appui de la municipalité pour mener les démarches nécessaires. Entretien + note registre + courrier électronique.

54 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018

Réponse de Mme le Maire Ce classement résulte du PAC minier du 20 janvier 2017, il s’impose à la commune en l’absence d’un PAC complémentaire. Les pétitionnaires doivent poursuivre leur démarche auprès des services la DREAL. Seul un PAC complémentaire permettra de modifier le zonage du PLU dans le cadre d’une procédure de gestion du PLU.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Dont acte.

5.3. Les observations de la commissaire enquêtrice

Les OAP Elles offrent toutes les deux des capacités d’installation de commerces ou services. Compte- tenu de la proximité des zones de chalandise d’Anduze et de Lézan, une approche du marché a-t-elle été réalisée ? Comment se justifie leur choix d’implantation ?

Réponse de Madame le Maire : Ces OAP sont la retranscription d’un axe fort du PADD consacrant le secteur de « Tornac village » en polarité principale à vocation de services et de commerces de proximité accueillant de nouvelles formes d’habitat plus compact et le « secteur de la Madeleine » en secteur à vocation économique en articulation avec le projet de voie verte. Aucune approche de marché n’a été réalisée mais les services d’Alès Agglo et de la CCI ont été régulièrement sollicités. Le choix de ces implantations se justifie en raison de la quasi absence de centralité villageoise sur la commune de Tornac. Ainsi, nous sommes en présence de hameaux indépendants les uns des autres. Le projet de centre de village permettra de renforcer et de centraliser les services à la population au sein d’un cadre adapté et accessible. Le projet autour de la Madeleine tend à tirer profit de la situation géographique et stratégique du site positionné sur un axe de déplacement majeur et susceptible de capter des touristes de passage. Dans le cadre de ces deux OAP, il ne s’agit en aucun cas de se heurter aux zones de chalandises d’Anduze et Lézan mais de proposer une offre complémentaire à destination des villageois et des touristes.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : La CCI elle-même recommande dans son avis « de ne pas perdre de vue la viabilité économique des futurs commerces et services qui pourrait être mise à mal par la concurrence des grande et moyennes surfaces présentes sur la commune d’Anduze, accentuée par les cycles domiciles-travail ».

- A La Madeleine la zone OAP sera-t-elle visible depuis les axes routiers ? Pourquoi les stationnements et le bassin de rétention sont-ils prévus en dehors de la zone ?

Réponse de Madame le Maire : Cette zone sera visible depuis les axes routiers et sera empreinte d’une forte approche qualitative afin de bénéficier d’un « effet vitrine ». Elle est à cheval sur les zones 1AUE et Ube. Il est tout à fait possible qu’une OAP déborde sur plusieurs zones du PLU.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Le schéma d’OAP déborde également sur la zone A où la démonstration doit être faite qu’il n’ay a pas incompatibilité avec l’activité agricole.

55 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018

- Au centre village, si la zone prévue délimite un espace d’activités communes, n’est-il pas dommageable d’amputer une vigne ?

Réponse de Madame le Maire : cette parcelle présente une importance stratégique pour le développement du village quand bien même elle soustrait un espace agricole. Toutefois, la mairie est favorable à mettre en œuvre une procédure d’échange ou de compensation afin de compenser la surface agricole perdue et la perte d’exploitation. Commentaire de la commissaire enquêtrice : Le projet d’OAP méritera d’être affiné en terme d’implantation et de superficie.

Les risques Comment expliquer que : la carrière n’est pas mentionnée dans les nuisances sonores ; le PAC pollution mines n’est pas cité dans le RP ; la carte du risque glissement de terrain ne figure pas ; l’annexe informative « sensibilité au feu » est absente. Que font les mesures de protection dans les risques ?

Réponse de Madame le Maire : la carrière sera mentionnée dans les nuisances sonores. Par ailleurs, un arrêté préfectoral en date du 30 mars 2018 renouvelle l’exploitation.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Les compléments devront être apportés au rapport de présentation.

Documents graphiques Comment expliquer que : le PAC retrait-gonflement des argiles stipule un risque faible mais le risque moyen est cartographié ; la trame du PPRI, le champ captant de Tornac, l’inventaire des zones humides ne sont pas cartographiés et les éléments du patrimoine ne sont pas apparents (bien que légendés).

Réponse de Madame le Maire : Il s’agit d’erreurs matérielles ou d’actualisations qui seront corrigées/effectuées pour l’approbation.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Dont acte.

Rapport de présentation Les prévisions de 97 nouveaux logements incluent-elles les logements en construction (8) et les PC accordés ? Pourquoi le solde migratoire depuis les années 60 est-il différent des données INSEE ? Pourquoi n’a-t-on aucune donnée touristique ? La carte Znieff p 159 n’est pas légendée.

Réponse de Madame le Maire : ces prévisions incluent les logements en construction et les PC accordés depuis le 1er semestre 2017 soit avant l’arrêt du PLU. Le graphique sur le solde migratoire sera mis à jour avec les dernières données INSEE (historique). Concernant les données touristiques, cet élément a été relevé par les PPA. Les données seront complétées conformément aux réponses apportées aux PPA.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Dont acte.

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Energies renouvelables Le SRCAE place la commune en zone « peu favorable au développement de centrale solaire au sol ». Or la commune envisage un projet au Mas Neuf. Qu’en est-il ?

Réponse de Madame le Maire : il s’agit de se donner la possibilité de revaloriser une friche industrielle.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Ne figurant pas dans l’étude au cas par cas, ce projet devra être soumis à l’autorité environnementale. .

Ressource en eau Pourquoi le RP indique-t-il que la ressource en eau est suffisante au regard de l’augmentation prévisible de la population alors que, dans le même temps, un captage est envisagé à Orthoux ?

Réponse de Madame le Maire : Des précisions détaillées seront apportées sur ce point car le PLU a été arrêté avant le schéma directeur d’eau potable ne soit finalisé. La mise en service de ce forage est nécessaire afin de compléter les ressources dans le cadre de l’accroissement de population prévus sur Tornac et Massillargues-Attuech.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : C’est, en effet à l’échelle intercommunale qu’il convient de raisonner.

Eléments patrimoniaux Pourquoi l’ancien monastère Saint-Etienne et la tour de Barre ne sont-ils pas répertoriés ?

Réponse de Madame le Maire : Il s’avère effectivement pertinent de les répertorier au titre de l’article L.151-19 du Code de l'urbanisme, ce qui sera fait dans le cadre de l’approbation.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Dont acte.

Suivi-évaluation du PLU Les contraintes paraissent très lourdes : le maître d’ouvrage aura-t-il les moyens de les assurer ?

Réponse de Madame le Maire : Compte tenu de la modeste dynamique des permis de construire le suivi sera ramené à deux ans et les protocoles de suivi seront allégés en concertation avec l’environnementaliste. Nota : Nous avons tenu compte de la numérisation du PLU et des possibilités offertes par le SIG du Pays des Cévennes.

Zonage d’assainissement Pourquoi la carte d’aptitude des sols annoncée dans le sommaire est-elle absente et remplacée par la carte des filières ?

Réponse de Madame le Maire : Il s’agit bien de faire figurer la carte des filières. Le sommaire du zonage d’assainissement sera modifié en ce sens.

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Commentaire de la commissaire enquêtrice : Dont acte. Réponses aux avis des PPA Une séance de travail a eu lieu avec la DDTM. A quelle date ? Où se trouvent la « forêt des collectivités » de plus de 28 ha et la forêt privée de la même superficie ? Qu’est-ce que le PAC du 26 avril 2006 ? Y a-t-il un projet d’EBC le long de l’Ourne ?

Réponse de Madame le Maire : Cette séance de travail a eu lieu le 12 février 2018 dans les locaux de la DDTM en présence de l’urbaniste Fabien CLAUZON et de Madame Sabrina CHAPTAL, chargée d’études de la DDTM. Par ailleurs, une réunion de travail réunissant les principales PPA est prévue fin mai afin d’intégrer les retours issus de l’enquête publique ainsi que des précisions sur les conditions d’intégration des quelques réserves non commentées dans le document en date du 12 février 2018 (Tableau de prise en compte des avis des services de l’Etat et des Personnes Publiques Associées émis sur le PLU arrêté le 31 août 2017 et avant Approbation). Cette forêt des collectivités se trouve à l’Ouest de la commune (annexe 19 du PAC du 26 avril 2016). La forêt privée se trouve au Sud de la commune (annexe 18 du PAC du 26 avril 2016). En ce qui concerne le PAC du 26 avril 2006 : Il s’agit du PAC originel. Concernant le classement en EBC le long de l’Ourne, cette éventualité sera discutée dans le cadre de la réunion avec les PPA. Le cas échéant, son emprise exacte sera définie.

Commentaire de la commissaire enquêtrice : Ce PAC ne figure pas dans le dossier mis à disposition du public et de la commissaire enquêtrice.

5.4. Commentaires de la commissaire enquêtrice - Les observations de forme et de fond émises par les Personnes publiques associées seront prises en compte dans le cadre de l’approbation du PLU. Certains ajustements seront réalisés lors d’une réunion post enquête publique. - Les observations du public ont reçu chacune une réponse du maître de l’ouvrage. Elles portent majoritairement sur des demandes de reclassement de parcelles en zones constructibles, non recevables au regard de l’économie du PLU. Les 2 observations sur les OAP n’ont pas fait l’objet de commentaire.

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TITRE II. CONCLUSIONS ET AVIS SUR LE PROJET DE PLAN LOCAL D’URBANISME

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1. GÉNÉRALITÉS

1.1. La procédure Par délibération du 16 août 2004 , le conseil municipal de Tornac a décidé d’engager l’élaboration d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU) en remplacement du POS. En 2014 , le nouveau conseil municipal élu a repris le projet afin de le mettre en conformité avec la loi Grenelle II et la loi ALUR. Par délibération du 31 août 2017 , le projet de PLU a été arrêté. Le projet a été dispensé d’évaluation environnementale par décision de l’Autorité environnementale le 1 e février 2017.

Avant son approbation définitive, le projet de plan local d’urbanisme devait être soumis à enquête publique objet de ce dossier.

Par courrier du 29 novembre 2017 , Madame le Maire de Tornac a demandé la désignation d’un commissaire enquêteur en vue de procéder à l’enquête publique préalable à l’adoption du Plan Local d’Urbanisme, du Zonage d’assainissement et du schéma d’eau potable de la commune. Par décision n°E170000158/30 du 1e décembre 2017 , M. le Vice- Président du Tribunal administratif de Nîmes a désigné Madame Hélène Dubois de Montreynaud en qualité de commissaire enquêteur. Par courrier du 18 décembre 2017, Madame le Maire de Tornac a demandé « la restriction de la mission à l’élaboration du plan local d’urbanisme et du zonage d’assainissement ». La décision modificative a été signée par M. le Vice- Président du Tribunal administratif de Nîmes le 18 décembre 2017 .

Par arrêté n°197 du 25 janvier 2018 , Madame le Maire de Tornac a organisé l’enquête et en a fixé les modalités, conformément aux textes en vigueur.

Dans l’attende de son approbation , la commune est soumise au règlement national d’urbanisme, les POS ayant été supprimés le 27 mars 2017.

1.2. L’objet de l’enquête La commune de Tornac, située au sud d’Anduze (4km) et d’Alès (20 km) est traversée par 4 routes départementales qui la relient également à Nîmes, Montpellier et Saint-Jean-du- Gard. Elle s’étend sur près de 20 km 2 et est arrosée par le Gardon d’Anduze et son affluent l’Ourne. Son territoire est couvert aux 2/3 par les espaces forestiers des contreforts des Cévennes tandis que dans la plaine la vigne domine, puis les oliveraies…

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Le château, repérable de loin, la baignade au bord du Gardon et les chemins de randonnée constituent les principaux atouts touristiques de la commune. Le projet départemental d’aménagement de l’ancienne voie ferrée en voie verte permettra de développer une nouvelle offre (cheminements, services…) à destination du public régional et des vacanciers .

L’économie locale est dynamique. Les commerces et services sont situés principalement à La Madeleine, au bord de la RD 907. Le projet de PLU veut renforcer la vocation de ce secteur pour en faire un pôle structurant du territoire qui pourrait bénéficier directement de l’attractivité d’Anduze et de la dynamique d’Alès Agglomération dont la commune est membre. La cave coopérative, bientôt centenaire, témoigne de la vitalité du secteur viticole et contribue à la notoriété de Tornac, notamment avec sa production Bio ; d’autres productions agricoles de qualité occupent l’espace et la municipalité a la volonté de les préserver et de favoriser le développement des exploitations existantes et les nouvelles installations.

La population se répartit entre les deux villages de Piépalet et de La Madeleine qui s’étirentt en bordure des routes départementales, et plus d’une trentaine de hameaux et mas, dont les plus anciens présentent une qualité architecturale et une identité fortes. Cependant la commune manque d’un véritable centre village qui favoriserait la cohésion sociale. Le projet de PLU propose donc de créer autour de la Mairie, de l’école, de la Poste et des terrains de sport un « centre village » à partir duquel rayonnerait un réseau de cheminements vers les différents hameaux.

Forte aujourd’hui d’environ 900 habitants la commune souhaite atteindre le nombre d’environ 1200 à l’horizon 2030. Parallèlement, elle s’est engagée dans un projet de limitation drastique de la consommation d’espace. Cette disposition découle d’une volonté politique de limiter le mitage du paysage et l’étalement urbain afin de préserver l’identité et l’image de la commune ; elle est également rendue obligatoire par les dispositions de la loi ALUR et leur traduction dans les mesures imposées par le SCOT et par Alès Agglomération. Cette réduction des zones constructibles est, évidemment, difficile à faire accepter par la population !

1.3. L’information du public L’avis d’enquête unique, PLU et Zonage d’assainissement, conforme aux articles R.123-9 et R.123-11 du code de l’environnement, a été affiché sur les panneaux municipaux de la mairie de Tornac et publié dans deux journaux (Midi Libre et L’écho des Cévennes) aux dates prévues dans les textes en vigueur, ainsi que sur le site internet de la mairie. La population a été également informée de la tenue de l’enquête et des permanences de la commissaire enquêtrice par l’affichage et le site internet de la commune.

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Le public a donc pu consulter librement le dossier avant l’enquête. Auparavant, tous les habitants avaient été invités à suivre l’évolution du projet lors de plusieurs réunions publiques et des rendez-vous individuels avaient été accordés par Mme le Maire ainsi que par le chargé d’études.

L’enquête s’est déroulée du 21 février au 23 mars 2018 , soit pendant 31 jours consécutifs. Le dossier papier était consultable en mairie. Le dossier numérique l’était sur un ordinateur spécifique en mairie ou sur le site de la commune. Le public a pu faire part de ses observations sur le registre d’enquête, par courrier ou par courriel, une adresse dédiée ayant été ouverte pendant la durée de l’enquête. La commissaire enquêtrice a assuré quatre permanences en mairie de Tornac, dans la salle réservée à cet objet, ouvrant sur le hall de la mairie et accessible à tous publics. - Le mercredi 21 février de 9h à 12h - Le lundi 26 février de 13h30 à 16h30 - Le samedi 3 mars de 9h à 13h - le vendredi 23 mars de 13h30 à18h30.

On constate une participation importante : soixante-seize personnes se sont exprimées, à titre individuel ou collectivement. Trente-deux entretiens ont eu lieu et le registre comporte vingt observations manuscrites et vingt-et-un courriers, dont six ont été reçus sur l’adresse électronique ouverte à cet effet.

Les entretiens, les observations sur les registres et les courriers étaient en grande majorité relatifs à des demandes personnelles liées à la constructibilité des terrains. Deux réflexions ont été émises sur la pertinence des OAP et une sur la préservation du paysage. Une demande a été formulée sur l’extension du réseau d’assainissement collectif.

1.4. La qualité du dossier Le dossier mis à la disposition du public contenait toutes les pièces réglementaires mais avec quelques erreurs de fond et de forme et des insuffisances cartographiques, en grande partie relevées par les PPA avant la mise à l’enquête. A noter : que le schéma directeur d’eau potable permettra de préciser si la ressource actuelle est suffisante au regard des perspectives d’augmentation de la population ou s’il convient d’envisager de nouveaux captages : que le diagnostic sur l’état du réseau d’assainissement collectif pourra être obtenu auprès d’Alès agglomération qui reprendra prochainement cette compétence.

Nous ajouterons que le rapport de présentation (350 pages) aurait pu être plus concis et que la superposition des informations sur les plans de zonage en rendait l’interprétation difficile, prêtant parfois à confusion. Enfin, pour une meilleure information du public, nous avons fait ajouter plusieurs documents complémentaires.

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2. CONCLUSIONS MOTIVÉES

2.1. Une consommation d’espace limitée

Pour répondre à l’objectif d’accueillir 270 nouveaux habitants à l’horizon 2030, 113 nouveaux logements sont nécessaires, soit une superficie totale de 7ha, conformément au SCOT Cévennes auquel est soumise la commune. Plus de 60% du parc de logement seraient de nouvelles constructions réalisées en dehors de l’enveloppe urbaine, tandis que l’autre part serait un réinvestissement des dents creuses, de logements vacants (2ha) ou de changements de destination. Le choix de limiter l’étalement urbain permet de préserver les espaces agricoles et forestiers et de maintenir les coupures végétales entres les zones d’habitation. La sécurité et le confort de la population sont pris en compte avec la création ou l’élargissement de la voirie dans certains hameaux, l’aménagement d’aires de stationnement, d’emplacements de locaux à déchet ou d’arrêts de bus. Ainsi environ 2 ha d’emplacements réservés sont prévus. Le projet témoigne d’une réflexion globale à l’échelle des zones habitées du territoire communal, incluant à la fois les normes supérieures, la qualité de vie des habitants et la préservation de l’identité et des paysages.

2.2. Une restructuration du territoire raisonnée

A Tornac, l’habitat s’est implanté le long des départementales 907 et 982 ou bien dans les écarts de la plaine, sans véritable centre- village. C’est ainsi qu’apparait au cœur du projet de PLU, la nécessité de conforter d’une part une polarité principale autour de la mairie, d’autre part une polarité à La Madeleine. Les cheminements les relieraient aux hameaux disséminés dans la plaine mais ils ne font l’objet d’aucun développement. Ces deux zones à urbaniser seront soumises à des opérations d’aménagement d’ensemble (OAP) qui restent à affiner. Le « cœur de village » serait délimité par une construction offrant logements et locaux pour des services ou commerces de proximité sur une superficie d’environ 1ha. L’emprise de l’OAP sur une zone plantée en vigne semble a priori contraire à la volonté de respecter l’espace agricole. Une étude plus fine est nécessaire, notamment concernant l’emprise de la voirie de desserte, le type d’établissements pouvant s’installer les prestataires ou commerçants susceptibles d’être intéressés. La proximité des services et commerces à Anduze où les habitants ont pris l’habitude de se rendre risque de constituer un handicap. Par ailleurs, l’autorisation d’établissement d’ICPE dans le règlement parait difficilement compatible

63 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018 avec une zone d’habitat et de convivialité. Il serait peut-être judicieux d’examiner le concept d’« épicerie service » qui offre, en complément de l’épicerie, un relais poste, un point presse, un point info-tourisme avec des horaires beaucoup plus étendus que ce que l’on peut trouver dans la ville voisine.

Le projet de La Madeleine , à vocation économique, s’étend sur près de 6ha, de part et d’autre de l’ancienne voie ferrée qui devrait être aménagée prochainement en voie verte par le conseil départemental. L’emprise de l’OAP couvre une parcelle servant actuellement de parc à chevaux et une parcelle cultivée sur laquelle débordent aire de stationnement et bassin de rétention. Sur cette zone sont prévues des activités touristiques et commerciales. Des entreprises peuvent avoir avantage à s’installer sur ce site, compte tenu de sa localisation, de l’espace disponible et des facilités d’accès depuis les axes principaux. Les installations classées y sont autorisées. En revanche, en termes touristiques l’offre ne peut être que très modeste, s’adressant principalement aux usagers de la voie verte . Qui, de manière générale ne sont pas de gros consommateurs ! Dans tous les cas la cohabitation entre des activités et des publics très différents devra être soigneusement étudiée pour éviter des conflits d’usage ultérieurs. L’OAP Madeleine s’étend également sur quelques parcelles en partie construites situées de l’autre côté de la route. Il y a là une discordance entre le projet graphique et le règlement de la zone qui stipule qu’aucune construction destinée à l’habitat n’est autorisée. De plus l’intérêt de cette extension n’est pas démontré .

D’une façon générale, la « concurrence » avec la zone d’activités et de chalandise d’Anduze comporte à la fois l’atout d’un bon réseau routier, d’un réservoir de clientèle et d’une demande de logements et le handicap du dynamisme de la ville voisine . La viabilité économique des commerces et services devra être étudiée finement.

2.3. Une démarche qualitative à étayer

En zone urbaine, le PLU impose aux nouvelles constructions des règles architecturales très strictes et très détaillées dans le règlement, visant à harmoniser le bâti , notamment dans les hameaux à forte identité patrimoniale. En zone agricole est créé un secteur préservé où toute construction est interdite. Cependant on déplore que le dossier ne fasse apparaître ni l’étude de la valeur agronomique des sols ni les parcelles en AOC. Dès lors le choix des secteurs protégés n’a pas de justification. En zone naturelle, des espaces boisés classés (EBC) ont été repérés et cartographiés, mais le dossier se contente de les lister sans faire apparaitre les caractéristiques qui justifient leur classement.

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Le projet met en avant le développement d’un tourisme vert de qualité , mais l’absence de données sur la fréquentation de la commune (sentiers, château, bord de rivière…), les prestataires, les capacités d’accueil, les taux de remplissage, les articulations de cheminements avec la voie verte … rend impossible l’évaluation de la pertinence de cet objectif. En dehors des monuments protégés au titre des monuments historiques, quelques parcelles sont repérées pour leur valeur patrimoniale mais sans aucune justification. Par ailleurs l’ancien prieuré Saint-Etienne et la Tour de Barre, témoins de l’histoire de Tornac, devraient faire l’objet d’un signalement à la Direction régionale des affaires culturelles et, à court terme, d’une protection dans le document d’urbanisme. Malgré le manque fréquent de justification, le PLU s’appuie très judicieusement sur toutes les possibilités que lui offre la loi en matière de protection du patrimoine (articles L113-1 et L151-19 du code de l’urbanisme).

2.4. La conformité avec les plans et programmes L’étude du PLU a démarré en 2004. Depuis, la loi SRU, la loi Urbanisme et Habitat, la loi Grenelle II, la loi ALUR se sont imposées. Depuis le 1 e janvier 2013, Tornac se trouve dans la communauté d’agglomération d’Alès et est soumis aux prescriptions du SCOT du pays des Cévennes. Le projet présenté à l’enquête publique a intégré les nouvelles compétences, les nouveaux enjeux et les contraintes liées à ces modifications institutionnelles et réglementaires. Celles- ci s’ajoutaient aux prescriptions du Porter à connaissance sur les risques, à la prise en compte du PPRi à la conformité avec le SDAGE et le SAGE. Le PLU de Tornac n’était pas soumis à l’avis de l’autorité environnementale. Dans l’ensemble le document est conforme. Cependant, le risque incendie devra être pris en compte dans le règlement et dans le zonage, le zonage du PPRi devra être reporté sur les plans, le projet de centrale solaire devra être soumis à l’autorité environnementale.

2.5. Une communication avec la population à renforcer L’enquête publique s’est déroulée dans de bonnes conditions, sans incident et Mme le maire a répondu en détail à chacune des observations du public. Pendant l’élaboration du projet, plusieurs réunions publiques ont eu lieu et toute personne en faisant la demande était reçue par le Maire ou le chargé d’études. Cependant le projet de PLU mécontente de nombreux propriétaires. La municipalité doit donc veiller à entretenir la cohésion sociale et à développer le sentiment d’appartenance à la collectivité qui seront des atouts pour la réussite du projet. Par exemple, le bulletin municipal pourrait ainsi être davantage ouvert à la parole des citoyens…

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3. AVIS DE LA COMMISSAIRE ENQUÊTRICE

Considérant que - la publicité de l’enquête a été correctement faite ; - le public a pu consulter librement les éléments du dossier sur le site internet de la commune, en version papier en mairie et sur un ordinateur mis spécialement à sa disposition ; - l’enquête publique s’est déroulée dans de bonnes conditions et le public a pu s’exprimer également par courriel sur une adresse spécifique ; - le projet est cohérent par rapport aux enjeux du territoire et respecte les attendus des plans et programmes,

Nous donnons un avis favorable au projet de Plan Local d’Urbanisme de Tornac, sous réserve : - que toutes les précisions demandées par les PPA fassent l’objet de compléments et/ou de débat post enquête avec les services ; - que les modifications de zonage promises au public soient intégrées ; - que les inexactitudes ou erreurs matérielles relevées dans le règlement et sur les plans documents graphiques soient corrigées.

Fait à Sauve le 21 avril 2018 La commissaire enquêtrice Hélène Dubois de Montreynaud

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TITRE III. CONCLUSIONS ET AVIS SUR LE ZONAGE D’ASSAINISSEMENT

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1. LA PROCÉDURE

Par délibération du 28 janvier 2013, le conseil municipal de Tornac a prescrit la mise à jour du zonage d’assainissement de la commune. Par délibération du 31 août 2017 , le conseil municipal a arrêté le projet. Avant son approbation définitive, le projet de zonage d’assainissement devait être soumis à enquête publique, objet de ce dossier.

Par courrier du 29 novembre 2017 , Madame le Maire de Tornac a demandé la désignation d’un commissaire enquêteur en vue de procéder à l’enquête publique préalable à l’adoption du Plan Local d’Urbanisme, du Zonage d’assainissement et du schéma d’eau potable de la commune. Par décision n°E170000158/30 du 1e décembre 2017 , M. le Vice- Président du Tribunal administratif de Nîmes a désigné Madame Hélène Dubois de Montreynaud en qualité de commissaire enquêteur. Par courrier du 18 décembre 2017, Madame le Maire de Tornac a demandé « la restriction de la mission à l’élaboration du plan local d’urbanisme et du zonage d’assainissement ». La décision modificative a été signée par M. le Vice-Président du Tribunal administratif de Nîmes le 18 décembre 2017 .

Par arrêté n°197 du 25 janvier 2018 , Madame le Maire de Tornac a organisé l’enquête et en a fixé les modalités, conformément aux textes en vigueur.

L’avis d’enquête unique , PLU et Zonage d’assainissement, conforme aux articles R.123-9 et R.123-11 du code de l’environnement, - a été affiché sur les panneaux municipaux de la mairie de Tornac. - a été publié dans deux journaux (Midi Libre et L’écho des Cévennes) aux dates prévues dans les textes en vigueur, ainsi que sur le site internet de la mairie de Tornac. La population a été largement informée de la tenue de l’enquête et des permanences de la commissaire enquêtrice par l’affichage et le site internet de la commune. Le public a pu consulter librement le dossier en mairie et sur le site de la commune.

L’enquête s’est déroulée du 21 février au 23 mars 2018 , soit pendant 31 jours consécutifs. Le public a pu faire ses observations sur le registre d’enquête, par courrier ou par courriel, une adresse dédiée ayant été ouverte pendant la durée de l’enquête. La commissaire enquêtrice a assuré quatre permanences en mairie de Tornac, dans la salle réservée à cet objet, ouvrant sur le hall de la mairie et accessible à tous publics.

68 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018

- Le mercredi 21 février de 9h à 12h - Le lundi 26 février de 13h30 à 16h30 - Le samedi 3 mars de 9h à 13h - le vendredi 23 mars de 13h30 à18h30. Une seule personne a déposé une observation concernant le zonage d’assainissement.

Le dossier présenté à l’enquête publique présente la notice justificative et le zonage d’assainissement collectif et non collectif ainsi que le plan des servitudes et le plan des filières. Le projet a été dispensé d’évaluation environnementale.

2. CONCLUSIONS MOTIVÉES

2.1. Pertinence du projet Conformément à la législation, la commune de Tornac est tenue de délimiter les zones d’assainissement collectif (AC) et d’assainissement non collectif (ANC) sur l’ensemble de son territoire. Le conseil municipal de Tornac a décidé de mettre à jour le zonage d’assainissement initial, établi en 2006, puisque des modifications avaient eu lieu en 2008. Cette mise à jour, effectuée en même temps que l’élaboration du PLU, a permis de rendre cohérents les deux documents.

La commune dispose de 2 réseaux d’assainissement collectif distincts, l’un alimenté par une station d’épuration communale située dans le quartier de la Madeleine, l’autre alimenté par une station d’épuration intercommunale située sur la commune voisine de Massillargues- Atuech. Environ 220 habitations sont desservies par ces deux réseaux, soit 450 habitants résidant dans huit des hameaux de la commune, y compris le centre village et la Madeleine. L’extension de ces réseaux à 6 autres hameaux fait l’objet, dans le dossier, d’une évaluation budgétaire à titre indicatif mais aucun projet n’est prévu pour le moment.

La plupart des hameaux et mas isolés de la commune restent donc, pour le moment, en assainissement non collectif, sous le contrôle du SPANC du Pays Cévennes. Une étude à la parcelle sera nécessaire pour préconiser le type de filière d’assainissement des nouvelles constructions.

Le dossier de zonage n’est qu’une mise à jour de l’existant. Quelques prolongations du réseau d’assainissement collectif pourraient être envisagées, notamment vers les cinq hameaux qui se trouvent entre le Trial et le Soulier et qui regroupent de nombreuses habitations ainsi que plusieurs constructions en cours. Cependant, la loi NOTRe organise le transfert de la compétence assainissement aux

69 ______Rapport d’enquête – Plan local d’urbanisme et zonage d’assainissement - Tornac – avril 2018 communautés d’agglomération à partir du 1 e janvier 2020. Alès Agglomération envisage de le mettre en place dès 2019. Ce transfert à court terme permet donc difficilement à la municipalité de Tornac pas de bâtir un projet communal en la matière.

2.2. Conformité avec les documents de gestion des eaux La notice explicative du zonage ne précise pas sa conformité avec le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux ( SDAGE ) Rhône Méditerranée et avec le schéma d’aménagement et de gestion des eaux ( SAGE ) des Gardons. Les deux stations se trouvent à l’extérieur des zones de protection des captages. Le PPRI ne figure pas dans les annexes et les aléas ne sont pas reportés sur les plans de zonage.

Le dossier aurait dû comprendre une rubrique consacrée à la conformité avec les documents supérieurs, même s’il ne s’agissait que d’un état lieu.

3. AVIS DE LA COMMISSAIRE ENQUÊTRICE

L’enquête publique s’est régulièrement déroulée. Les insuffisances du dossier sont palliées par les documents d’élaboration du PLU qui intègrent le zonage d’assainissement actuel, objet de l’enquête publique. La cohérence avec le document d’urbanisme est ainsi assurée.

Nous émettons UN AVIS FAVORABLE au zonage d’assainissement de la commune de Tornac.

Fait à Sauve le 20 avril 2018 La commissaire enquêtrice Hélène Dubois de Montreynaud

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Département du Gard Commune de Tornac

ANNEXES AU RAPPORT D’ENQUÊTE PLU et zonage d’assainissement

1. Arrêté d’enquête 2. Certificat d’affichage 3. Publicité dans les journaux 4. Tableau de prise en compte des avis des services et PPA 5. Mémoire en réponse à la synthèse de consultation du public

Hélène Dubois de Montreynaud Commissaire Enquêtrice

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Avril 2018

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