Collection “Parlons” dirigée par Michel Malherbe

Déjà parus :

Parlons coréen, 1986, M . M alherbe, O. T ellier, C iioe Jung W ha. Parlons hongrois, 1988, C avalieros, M. M alherbe. Parlons wolof 1989, M . M alherbe, C heikh S all. Parlons roumain, 1991, G. F abre. Parlons swahili, 1992, A. C rozon, A . P olomack. Parlons kinyarwanda-kirundi, 1992, E. G asarabw e. Parlons ourdou, 1993, M . A slam Y ousuf, M . M alherbe. Parlons estonien, 1993, F. de S ivers. Parlons birman, 1993, M . H. C ardinaud, Y in X in M yint. Parlons lao, 1994, C . N orindr. Parlons bengali, 1994, J. C lément Parlons pachto, 1994, L. D essart Parlons tsigane, 1994, V. de K ochanowski

À paraître :

Parlons mongol, bengali, lapon, turc, malgache, tsigane, soninke, burusliaski, hébreu, letton, kabyle, indonésien, té­ lougou, ukrainien, guarani, polonais, etc. Deena et Olivier BOSSÉ

PARLONS TÉLOUGOU © L'HARMATTAN, 1994 ISBN : 2-7384-2770-7 A Jean, Remerciements : Nos remerciements vont plus particulièrement à Guy Sinelle, Dominique Giroux ainsi qu'à tous les membres du Cerpem de T1NALCO. Nos remerciements vont également à Alain Désoulières, maître de conférences d'ourdou à l’INALCO, pour sa transcription diacritique des termes ourdous. Pourquoi et comment apprendre le télougou.

L'Inde nous apparaît à nous autres Occidentaux comme à la fois ce géant monolithique respirant au rythme lent de l’hindouisme et par ailleurs cette multitude insaisissable dans sa diversité et ses contradictions. Il est vrai qu'on ne parle pas "indien" en Inde et dès lors, nous sommes confrontés à ce vaste problème qu'est pour nous une situation de multilinguisme généralisé qui caractérise si bien la diversité du OBhârata de sam (l'tJnion indienne) aujourd'hui, parallèlement à sa cohésion sociale issue de la religion hindoue. Le télougou, occupe géographiquement une place centrale en Inde, et par le nombre de ses locuteurs, cette langue dravidienne se situe en deuxième position après le hindi. Le télougou est aujourd’hui une des 14 langues nationales de l’Union indienne et langue officielle de l'état d' dont la capitale Hyderabad se situe à la rencontre de l'Inde du Nord et du Sud. L'Andhra Pradesh après l’indépendance de L'Inde (1947) et la création de l’Union Indienne fut le premier état fondé sur une base linguistique (1956) dans le cadre de la réorganisation générale des Etats. Le télougou loin de chercher h "purifier" sa langue et de vanter "l'exclusion” a de tout temps donné la mesure de son génie en établissant un forme de synthèse entre le nord et le sud et en assimilant, de la manière la plus rapide, le meilleur des différents apports , prakrit, ourdou et aujourd’hui anglais. Le télougou connaît une production littéraire continue depuis le IIe s. L'apprentissage du télougou est vivement recommandé à tous ceux qui s'intéressent à la civilisation dravidienne, à la linguistique comparative des langues du sud de l'Inde ou à la musique camatique, enfin à tous ceux qui ont admis que, cette année, ils "n’allaient pas faire l'Inde” mais vivre une expérience humaine au contact d'hommes et de femmes dont la pensée, les sentiments, les émotions s’expriment principalement en télougou. Bien sur on n'apprend pas le télougou en tant qu'Occidental et Français pour les mêmes raisons que l’on apprend aujourd’hui l'anglais, ou même l'espagnol ou l'allemand. Est-ce à dire que le télougou ou les langues régionales de moyenne importance soient irrémédiablement condamnées à représenter une réalité passée qui n’a plus cours aujourd’hui ? Nous pensons tout au contraire qu’il ne peut y avoir de réelle intégration

7 de nouvelles valeurs ou de nouveaux concepts qu'au moyen de la langue locale. Pouvons-nous parler ainsi à une population de plus de 60 millions de locuteurs de "Droits de l'Homme" et des bienfaits de la démocratie si nous continuons à entretenir envers eux un complexe de supériorité de type ethnocentrique qui commence par le mépris de la langue de ce peuple? D'autre part il nous semble aujourd'hui, dans un monde où les moyens de communication se développent à la fois de manière de plus en plus spécifique, individualisée, et rapide, en particulier grâce à l'informatique, qu'il ne faille pas créer un monde à deux vitesses où la seule connaissance de la langue maternelle serait considérée comme une tare sinon comme un stigmate de la pauvreté et une forme d'exclusion du concert des nations. Apprendre sa langue maternelle semble un comportement tout à fait naturel, vital, et indispensable, de même qu'adopter une attitude multilinguiste en Inde car elle correspond aux besoins du pays et à son développement. Et pour nous Occidentaux, l'apprentissage d'une langue régionale indienne, c'est certainement la possiblité de se créer des contacts "sur le terrain" d'une toute autre nature que ceux que permet une langue comme l'anglais. Bien sûr, les langues dravidiennes, et le télougou en particulier, peuvent nous apparaître comme des langues dun abord difficile, mais l’effort que nous accomplissons pour apprendre une langue témoigne, mieux que de toute autre manière, de l'intérêt que l'on porte aux hommes.

8 L’Andhra Pradesh, patrie du télougou Avec une population d’environ 60 millions d’habitants (53.549.673 scion le census de 1981), L'Andhra Pradesh est l'état le plus fortement peuplé du sud de l’Inde, de l’Inde dravidienne. Sa langue officielle, le télougou est la deuxième langue de l’Union Indienne (Bharat1), par le nombre de ses locuteurs. Malgré son importance économique et politique dans l'Inde actuelle, l’état d’Andhra Pradesh (A.P.) reste très mal connu des étrangers, situé en dehors des circuits des 'tour operators”. Rien n'est plus injuste car ce terroir de vieille civilisation offre un tissu de contrastes passionnants. L'Andhra Pradesh possède de nombreux vestiges archéologiques, qui sont autant de témoignages de l’expression de l’hindouisme et du bouddhisme. L'A.P. est aussi une mosaïque de peuples à la personnalité culturelle très marquée qui donne la mesure de son degré de cohésion sociale à travers le système hindou des castes. Ce système, qui impose une hiérarchie des castes, s'observe à travers toute l'Inde mais aussi de manière particulière selon les régions. Aujourd’hui après la réorganisation de l’Etat d'A.P., on trouve encore de nombreuses communautés télougoues dispersées dans tout le Dekkan2 mais les Télougous sont quasiment absent du nord de L'Inde. Les ourdouphones constituent de loin la plus forte minorité de l'Andhra Pradesh avec 1% de la population. Les locuteurs de l'ourdou correspondent assez exactement à la minorité musulmane plus urbaine que rurale, centrée sur la capitale Hyderabad, largement diffusée dans la région du Télengana, qui représente une partie de l’ancien royaume d’IIyderabad, et même à travers le littoral andhra. IJn autre parler hindoustani est lui aussi séculairement implanté en Andhra : c’est le dialecte rajastani dit "lambadi" amené avec les castes de

1 Bharat : nom officiel de l'Inde. Ce nom tire son origine de Bharata, ancêtre des héros du ïïahabhàrata et roi de la tribu védique des Kuru. Il aurait conquis le pays des Dâayü et donna son nom à l'Inde, alors confinée à la vallée indo-gangetique occupée par des peuples d'origine indo-européenne. Louis Frédéric, ’Bharatha "Dictionnaire de la civilisation indienne, R. Laffont 1987

: Dekkan : a pour origine dak âin "main droite". Ce nom sanskrit fut appliqué (en passant par le prakrit Dakkhin) à toute la partie de l'Inde se trouvant à la droite des premiers indo-européens arrivant dans la vallée du Gange et se dirigeant vers le point où se levait le soleil Louis Frédéric, Dak 5 in ", opus cité.

9 transporteurs lambada, groupes nomades d'origine indo-européenne de l'Andhra Pradesh, du Kamataka, de l'Orissa et du peut-être originaire du Rajasthan, ayant accompagné les armées musulmanes. On les trouve surtout dans le Télengana et surtout du côté de Warangal. Ils sont principalement composés de colporteurs et d’éleveurs de bovins. Certains d’entre leurs membres se sont fixés comme fermiers alors que d’autres se sont spécialisés dans le commerce avec les tribus Gond 3 et Bhils. Si l'hindi est peu diffusé en Andhra, on compte près de 9% de la population parlant hindoustani (Ourdou + hindi + lambadi). On trouve respectivement aux frontières respectivement des Marathi et des Orya. Le kannada est en Andhra Pradesh simplement la langue des communautés paysannes séparées par une frontière dont le tracé suit mal les limites linguistiques. Les Kannadigas et les Télougous sont deux ethnies associées longtemps par l’histoire (empire kannada-télougou de Vijayanagar). Les Tamouls sont implantés dans tout l'Andhra et sont venus de toutes les couches de la société. On les trouve massivement implantés autour du centre religieux traditionnel de . Les langues tri baies en A. P. sont concentrées dans les zones forestières des confins septentrionaux. Il s’agit principalement de parlers dravidiens avec le koya, le gondi, le kolami, et le khondi (dialecte apparenté au kui pour qui l'Andhra n'est qu’un domaine marginal). Les minorités linguistiques tribales savara et gadaba appartiennent à la branche méridionale du groupe des langues "Munda” parlées principalement dans le centre et l'est de l'Inde. L’eflectif des tribus "adivasi”4 ou "girijan" (litt. peuples des montagnes) de l’Andhra septentrional dépasse celui des groupes linguistiques car beaucoup de leur membres ont adopté le télougou, en particulier, les Chenchus qui habitent les hauteurs du Raya la si ma (région du sud de l’Andhra Pradesh). La langue parlée moderne est celle des districts côtiers plus prestigieux (k ri sna, gôdâvari). Si la majorité des habitant sont dravidiens parce que de culture télougoue, il n'en est pas moins vrai qu'il existe une minorité importante de culture ourdoue, majoritaire dans la capitale de l’état, Hyderabad, et de manière plus diffuse à travers tout le Télengana (région du nord-ouest de l'Andhra Pradesh) où les populations s'expriment dans un télougou

3 gond : Cf. p. 320

4 â d iv â a i: nom général donné aux plus anciens habitants de la péninsule indienne et qui survivent en tribus plus ou moins isolées en diverses parties de l'Inde. Ils pratiquent des religions non hindoues.

10 "ourdouisé". Hindou à une écrasante majorité, l’Andhra Pradesh n'est cependant pas homogène sur le plan religieux. En particulier l'Andhra Pradesh n'est pas à l'abri du "communalisme". La majorité hindoue entretient des relations souvent difficiles avec sa minorité musulmane, à Hyderabad, surtout, et dans les districts du Télengana où cette dernière sait se faire entendre. Enfin, les castes"dominantes" s'en prennent régulièrement aux populations "intouchables" qui vivent sur leurs terres. Il n'en est pas moins vrai que la formation du premier état sur une base linguistique s'est concrétisé à la suite d'un vaste mouvement populaire et que l'Andhra Pradesh fut le premier état à élire un "Chief iMinister" harijan 5 (intouchable) en la personne de D. Sanjivayya. Sur le plan économique l'A. P. possède la plus importante raffinerie de sucre de l'Inde ainsi que le plus important chantier naval de l'Inde avec l'Hindustan Shipyard de Visakhapatnam. Sur le plan social, le déséquilibre économique entre l’Andhra côtier et le Télengana existe toujours, et menace l’homogénéité et l’intégrité de l’état. L'Andhra Pradesh, par son développement économique, ses capacités agricoles, son histoire politique, est un des piliers de llïnion indienne. Cet Etat sait aussi clamer haut et fort son désir de maintenir son autonomie vis-à-vis du pouvoir central de , son particularisme sud-indien, dravidien, et télougou, face au nord aryen et hindi. Cette sensibiliré s'est d'ailleurs déjà réalisée au niveau politique lors d’élections régionales.

Harijan : "Enfants de Dieu", nom donné par le Mahatma Gandhi aux hors-castes et aux intouchables de L'Inde.

11 L’Andhra Pradesh en chiffres

Surface : avec 276.754 km21'Andhra Pradesh est le 5ènie Etat de l'Inde par sa superficie. A tilre de comparaison l'Inde entière occupe actuellement 3.287.782 Km2 et la France 551.000km2.

Longueur du rivage maritime : avec 960 km l’A.P. est le 2ème Etat maritime de l’Inde. fleuves principaux : (lodavari, 2ème plus long fleuve de l’Inde avec 1584 km dont 772 kin en A.P. Krisna, 2ème plus long fleuve de l’A.P. avec 1440 km dont 620 km dans l’Etat. Pinukini avec 568 km. point le plus élevé : 1266 mdlorsley Hills). Population : 66.354.559 millions d’hahts. répartis pour 45% dans les districts côtiers, 38% dans la région du Télengana et donc 17% dans la région du Raya la s i ma soit 8% de la population de l'Inde (844 millions d'hahts selon le ccnsus 91). En comparaison la France a 58 millions d'hahts. La population rurale représente 48,5 millions de personnes. La population urbaine 17,8 millions de personnes. Les "scheduled castes" (litt. les castes "répertoriées") correspondent aux castes d'intouchables et à 11,2 millions de la population. Les ".scheduled tribes" (litt. tribus "répertoriées") correspondent aux tribus et à 6,3 millions de personnes. Densité de population : 241 / km* proportion A / • (H/K) 972 # pour 1000 A Taux d'alphabétisation: 45,1% (A= 56,2 %, • = 33,7%)

poulation active : A = 55,40 % • = 34,80 % Capitale : Hyderabad. 2 millions d'hahts. elle est redevenue la 5èmc ville de l’Inde devant Bangalore et Ahmedabad.

12 Villes principales : Visakhapatnam (Visakhapatnam dist.) 1.000.000 habts Vijayawada (Krishna dist.) 500.000 habts Guntur (Guntur dist.) 400.000 habts Warangal (Warangal dist.) 380.000 habts (East Godavari dist.) 250.000 habts Nellore (Nellore dist.) 280 000 habts Kumool (Kumoo.l dist.) 250.000 habts

Divisions administratives : L'Etat est divisé en 23 districts (9 districts représentant l’Andhra côtier. 4 districts représentant la région du , 10 districts représentant la région du Télengana) 196 taluks, 321 panchayat blocks, 27221 villages.

Religions : 88% de la population est hindoue 7 % de la population est musulmane 4 <7c de la population est chrétienne (protestants) 1 % de la population est composée de sikhs, jains .parsis , bouddhistes pas d'indications sur les différentes croyances animistes du monde tribal.

Région à statut particulier : Yanaon, ancien comptoir français rendu à l'Inde en 1954, est une enclave qui ne fait pas partie de l'Etat d'Andhra Pradesh et dépend administrativement de Pondichéry comme territoire de l’Union indienne sous l'autorité directe du gouvernement central à Delhi. Sa superficie est de 20 km \ sa population de 10.000 habLs.

Principales productions de l'A.P. : (par ordre d'importance décroissante) riz : 21% de la surface cultivée . 44% des céréales cultivées Oléagineux : 18% de la surface cultivée Lentilles : 11% de la surface cultivée et aussi le coton, le tabac, le piment, la canne à sucre, le safran.

13 Energie : capacité installée 4131 MW 100% des villes et villages électrifiés 1.193.000 pompes électriques installées

Production industrielle : cheirbon 177.100 T sucre 006.200 T ciment 066.100 T papier 284.700 T J ute 125.600 T margarine 005.800 T amiante 181.000.T

L’Andhra Pradesh est le grenier à riz de l'Inde

14 La langue télougoue □ Importance et extension de la langue La langue télougoue est la langue officielle de l'Andhra Pradesh, elle cimente les différentes ethnies de ce peuple de 66 millions d'habitants. Le télougou a le statut de "langue constitutionnelle” de l'Inde. Par le nombre de ses locuteurs (8%) de la population, elle est la deuxième langue de l'Inde et elle est la première langue de la famille linguistique dravidienne qui représente 25 % de la population indienne. Le télougou ne se limite pas à l'Andhra Pradesh, il est aussi implanté en Inde, au Tajnil Nadu, au Kamataka, au , en Orissa et au Madhya Pradesh, à l'extérieur de l'Inde, en Malaisie, en Afrique du Sud, à l'île Maurice, aux iles Fidji, en Birmanie, et même aux U.S.A. et au Royaume- Uni. Langue officielle de l’état d’Andhra pradesh depuis 1965, la norme parlée moderne est celle des disiricLs côtiers plus prestigieux. L’influence ourdoue est due à l'occupation pendant près de 400 ans (1580-1948) de la région d’Hyderabad par les dynasties musulmanes des Q utub-aâhi (1518-1687) de Golconde et des S ait Jâhi (1724-1948) d’Hyderabad. L’influence anglaise est aussi présente ù partir de 1798. Le télougou possède plusieurs dialectes régionaux, et de nombreux "niveaux de langue” à côté d’un dialecte littéraire très spécialisé (qui tombe en désuétude et perd du terrain face au standard de la conversation courante moderne). Il existe 4 dialectes principaux parlés dans les 23 districts de l’Etat. Le dialecte côtier, qui est aussi le dialecte dominant, est parlé dans les 6 districts de la côte, c.-à.-d. : Hast Godavari, West Godavari, Krishna, Guntur, Nellore et Prakasain. On parle le dialecte du Télengana dans les districts qui auparavant faisaient partie du royaume du Nizam: c'est à dire : Adilabad, Nizamabad, Warangal, Mahaboobnagar, Rangareddi, Hyderabad, Nalgonda et Khammam.' On parle le dialecte du Rayalaseema dans 4 districts, c.à.d. : Kumool, Anantapur, Cuddapah et Chitoor. On parle le dialecte Kalingandhar dans les districts de Srikakulam, Vijayanagaram et Visakhapanuun.

15 □ Origine de la langue Nous avons remarqué que face à l’unité géographique de la péninsule, il y a une diversité importante des langues dravidiennes, sinon des parlers dravidiens. Cette diversité permet cependant une classification fondée sur une appréciation lexico-statislique, géographique et historique. Je reprends ici la classification de M. Andronov 6 . Elle s'établit comme suit : 1) Un groupe sud comprenant : Le t aïnou 1 Le malayalam Le kota Le Uxla Le kodagu I ,e kannada On y retrouve les langues officielles de 3 des 4 Etats couvrant l'Inde du Sud et 3 langues tribales. 2) Un groupe sud-ouest avec uniquement : Le toulou. Bien que langue non-tribale, elle n'a pas acquis le statut de langue d'Elat. 3) l în groupe sud-est avec uniquement : I ,c télougou C'est la langue de l'état d’Andhra Pradesh, 4éme Etal couvrant l’Inde du sud. Les deux aunes groupes ne comprennent que des langues dites U‘ibilles. 4) Le groupe central comprend : Le kolami Le naiki I e parji Le gadaba 5) Le groupe du Nord comprend : Le gondi Le konda I ,e kui I ,e kuvi 6) Le groupe Nord-Est comprend : Le K u ru k h Malto

0 M.S. Adrunuv. Diavidian languages. Nauka Puhlishing housc, Moscou, ll)7()

16 7) Le groupe Nord-Ouest comprend : Le brahoui parlé au Baloutchistan par près de 2 millions de personnes. Soumis h l'influence des langues voisines cl à la pression de l’Ourdou, son caractère dravidien a tendance à s’altérer, surtout en ce qui concerne le vocabulaire. Historiquement cette multiplication des langues et des parlers dravidiens est le résultat dune longue désintégration historique d’une langue unique qualifiée de proto-dravidienne : 4000 av. J.C. le brahui se sépare au du tronc commun. 3000 av. J.C. se sépare et se forme une langue kurukh-malto. 2000 av. J.C'. se forme le groupe du Nord. Lntre 1500 et 1100 av. J.C. c’est au tour du groupe central de se séparer. Lntre 1100 et 900 av. J.C. se sépare le télougou suivi du loulou quelques siècles après. Après J.C'. la désintégration va se poursuivre : Le kolami (langue tribale) se sépare du parji (autre langue tribale). Dans le groupe central, le kannada se sépare du tamoul à l’époque du Christ. Au VP s. ap. J.C'. kurukh et malto se séparent. Lnfin entre le X1 s. et le XIlT s. ap. J.C., le malayalam se sépare du ta m o u l. De celle classification des langues dravidiennes et de la désintégration historique de la langue proto-dravidienne nous pouvons dire que : 1) La langue lamoule semble être celle qui est resiée, la plus proche de ses origines proto-dravidiennnes. C’est en cela que nombre de linguistes l'ont toujours considérée comme la langue dravidienne par excellence. 2) Des quatre langues de culture contemporaines dravidiennes en Inde du Sud. nous pouvons faire un rapprochement, d'une part, entre tamoul et malayalam, d'autre part, entre télougou et kannada, non seulement par la similitude de leurs alphabets respectifs, mais surtout par le lien historique qui unit ces cultures deux à Jeux. 3) Lnlin nous pouvons affirmer aussi que des quatre langues de "culture", le télougou semble être la plus éloignée du tamoul, ce qui a des conséquences non seulement sur le plan linguistique mais aussi culturel. La dialectologie offre un champs d'investigation particulièrement vaste et riche. "Plus de 20 langues, environ 10 millions de locuteurs, 1/5 de la population de l'Inde, donnent au groupe dravidien majoriuiire dans le sud du Deecan, la (Sème place dans le monde.

17 Cette famille linguistique, homogène et bien définie est de type "agglutinant" (en fait, il s'agit de langues à suffixes, qui tendent à devenir flexionnelles). Elle reste sans parenté établie, bien que les rapprochements avec les langues fïnno-ougriennes7 soient tentants.)"8 Selon F. Gros le terme dravidicn a été créé en 1856 par R. Caldwell l'initiateur des études comparatives dravidiennes pour grouper le tamoul et les langues qui lui sont apparentées c'est-à-dire les vernaculaires de la grande majorité du Sud de l’Inde. Il l’empruntait au sanskrit dravida terme relié lui-même à "tamoul” par le prakrit damila. Le terme de dravida viendrait, selon certains auteurs, de celui d'une population lycicnne pré-héllénique d’Asie mineure, les trimmilique que les grecs transcrivirent termilai puis drazmi/a. Ce terme évolua de deux manières: dans le nord de l'Inde, il devint dramila puis dravida, dans le sud dramiza donna damiz puis tamil0

□ Histoire de la langue. Le télougou connaît une production littéraire depuis le XIe s., influencée jusqu'à ce jour par le sanskrit. Mais dès le IIe s. ap. J.C. on voit apparaître des noms de lieux dans des inscriptions en prakrit. Le télougou a toujours fait preuve d’originalité dans sa voie indigène (dë ai). Le burrakalha 1(), le yaksagana" en sont des exemples sans parler de sa littérature contemporaine. Depuis le début de son histoire, le télougou a connu deux styles de langage différents, le style utlisé en pocsic (padya) et la prose poétique (gadya) et le style utilisé dans les inscriptions en prose et les formes de littérature

7Les langues finno-ougriennes : samoyède, lapon, finnois (groupe nord) carélicn. estonien (groupe baltiquc) morvd, tchérémisse, votiak, zyriène vogal (groupe du cours moyen de la Volga), osliak, hongrois (groupe de l'est ).

8 F. Gros : Lincyclopedia l J ni versai is Article dravidiennes, langues et littératures vol. 5, 1980).

0 Louis Frédéric : "dravida", dictionnaire de la civilisation indienne R. Laffont 1987.

10 Burrakalha: histoire dite à laide d’instruments à percussion et de cymbales. La ü'oupe comprend au moins trois musiciens chanteurs spécialises entraînés dans une tradition familiale.

11 Yaksha-gana : sorte de drame danse, créé à la fin du XVIIe s. dans le Karnataka avec des dialogues en kannara et en télougou. Un groupe d'acteurs raconte l'histoire tandis qu' un autre portant d énormes turbans , mime et danse en synchronisme.

18 populaire, la plupart étant restées orales et n'ayant pas été conservées par écrit. Jusqu’au XIXe s., la principale forme littéraire fut celle de de la versification. Les textes traduisaient le contenu des épopées sanskrites et des p u ràn âlu . Même les traités de grammaire étaient en vers. Rn l'absence d’oeuvres en prose, la langue de la poésie, petit à petit, se fossilisa avec les siècles et perdit l’appui de la langue parlée. Ceci était compréhensible parce que la littérature était le privilège et la chasse gardée de quelques érudits, de poètes, ayant une parfaite connaissance du sanskrit. Le principal changement dans le rôle de la langue télougoue arriva au milieu du XIX" s. avec l'avénement de la "british rule" en Inde. L'introduction de l'imprimerie et d'un système d'éducation scolaire amena à ce qu'une plus grande importance soit accordée à la langue parlée. Au début de ce siècle, il y eut une âpre lutte pour imposer quel style de langue allait devoir être utilisé en prose et dans les manuels scolaires télougous, entre les "classiques” partisans d'une adaptation de la langue écrite classique représentes par C innayasu r i , un érudit en sanskrit et en télougou, et les "modernes" partisans de la langue parlée des gens instruils représentés par le linguiste G.V. Ramamurti Pantulu et le poète Gurazada Appæao. L'école moderne fut battue car elle ne possédait pas de grammaire écrite et de bons exemples de prose. Vingt ans plus tard, une prose moderne fondée sur le langage parlé, émergeait à travers l'apparition des journaux, des autres mass-media, et sous l'impact de l'anglais. Le télougou dont la langue littéraire classique n'avait jamais été utilisée à l'oral perdit beaucoup de son "aura" face à la langue des maîtres du moment, les Anglais.

n La situation linguistique au moment de l’indépendance et la formation de l'Etat télougou 12 L'Andhra Pradesh fut le premier Rtat créé dans le cadre de la réorganisation linguistique des Rtats (1er novembre 1956). Juste au moment de l'indépendance de l'Inde en 1947 les locuteurs télougous appartiennent à deux unités politiques distinctes, à savoir, d’une part les 10 districts télougouphones de la "Madras Presidcncy" gouvernés directement par les Anglais et d’autre part, les neuf districts de l'ancien royaume du Nizâm d’Ilydcrabad communément appelé "Télengana". Bien que ces deux entités soient limitrophes, il y a, à l’époque, un fossé culturel et social profond entre les deux groupes de locuteurs.

I_ d'après l’article : "language planning and development" Bh. Kri.shnamurii. Contribution to Asiun Studics Vol. XI.

19 Au Télengana, l’ourdou était la langue officielle, et jusque dans les années 50 le télougou fût négligé même si une majorité de gens le parlait. Le télougou du Télengana fut influencé par des langues de culture aussi importantes que l'ourdou, le persan, l'arabe. Mais il n’existait que très peu d'enseignement en télougou ou même en sanskrit et aucune littérature digne de ce nom ne se développa. Au contraire, dans l’Andhra côtier, il y avait une bien plus vaste alphabétisation et une tradition ancienne de littérature et d'écrivains. La plupart des intellectuels provenaient de ces districts côtiers des deltas de la K r i jn a et de la Goda va r i , économiquement riches. Dès 1913 des troubles éclatèrent pour la création d'un Etat andhra séparé. Mais ce dernier ne fût créé qu’en 1953, à partir de l’ancienne Présidence de Madras, après l'issue fatale de la grève de la faim de Potti Sriramoulou. Par la suite le parti du Congrès des anciens territoires du Nizàm encouragea la division de l'Etat en 3 unités linguistiques et la fusion avec les Etats linguistiques voisins. En conséquence les neuf districts qui constituent le Télengana fusionnèrent avec l'Etat télougou pour former le V isâlân d h ra (le grand Etat andhra), le 1er novembre 1956 avec Hyderabad comme capitale.

D La situation actuelle du télougou Depuis 1956, malgré les uoubles socio-économiques qui ont momentané secoué le Télengana en 1969 et l'Andhra côtier en 1972, l'Andhra Pradesh, selon les souhaits du gouvernement central de l'Inde, est resté uni malgré les inégalités économiques cl les différences socio-culturelles. Aujourd'hui, 1A.P. est suffisament uni, pour former une métropole d’équilibre où le mot télougou sonne avant tout comme l’expression de la décentralisation par rapport au pouvoir central de Delhi. De toutes manières, le hindi, linguistiquement, ne semble pas entrer en concurrence avec le télougou en A.P. Les habitants d’IIyderabad et du Télengana pratiquent déjà l'ourdou depuis 400 ans et il ne semble pas que le hindi "gagne du terrain". Le véritable concurrent, c'est l'anglais. On peut même dire qu'il avance dans tous les domaines. Il faut dire que le système éducatif de l'Etat est déficient. "Le télougou medium", c'est-à-dire l'enseignement en télougou est l’enseignement des pauvres. "L'english medium" synonyme d’école privée est réservé aux riches du moins à une classe moyenne plus urbaine que rurale de plus en plus soucieuse de faire apprendre l’anglais à leurs enfants. L'anglais, en Inde et bien sûr en Andhra Pradesh est la langue des sciences, de la technologie et du "big business".

20 Mais le télougou reste la langue d’un pays encore extrêmement rural où les relations sociales, familiales et de proximité ainsi que la vie spirituelle s'expriment en télougou. Æd Les langues de l'Andhra Pradesh

A coté du télougou, langue officielle et langue de l'enseignement, existent en Andhra Pradesh d’autres langues, très vigoureuses dont certaines sont le support de cultures renommées.

□ Langues indo-européennes ourdou Au XIVe s. Mohammad bin Tughlaq décide de déplacer la capitale et la population de Delhi à Golconde, près d’IIyderabad. Cet événement s'accompagne dun effort de conversion des populations dravidiennes locales à l'Islam. Les confréries de mystiques soufis y prennent une large part et contribuent h répandre l’ourdou dakkanï (du deccan). hindi Le hindi est la langue officielle de lTJnion indienne. Elle est dans une certaine mesure, la langue de l'administration et se veut être une langue de communication pan-indienne, mais dans ce domaine, elle est supplantée dans le sud de l'Inde par l’anglais. Llle est principalement parlée à Hyderabad. marathi le marathi est uniquement parlé le long de la frontière avec cet Etat au N.W. de l’A.P. orya lorya est uniquement parlé le long de la frontière avec cet Etat à l’exüC'ine N E. de l'A.P. rajasthani (dialecte lamhadi) Le dialecte lambadi est parlé dans le Télengana par les tribus nomades lambada. Historiquement ils ont accompagné les années mogholes dans leur invasion du sud de l'Inde. En A.P. on leur donne le nom de Banjara. Certains sont hindous. Les autres se sont convertis à l'Islam.

□ Langues dravidiennes :"dravida" tamoul Les Tjunouls sont bien implantés dans le sud de l’Andhra Pradesh, en particulier autour du sanctuaire de Tirupati, mais on les retrouve disséminés à travers l’Andhra.

21 kannadiga Le kannadiga est parlé uniquement le long de la frontière commune de l'A.P. et du Kamataka.

□ Langues tribales dravidiennes "centrales" koya gondi kolami khond Ces langues tribales dravidiennes sont parlées par des populations qui sont toutes situées au N-E de l'A.P. Et mis à part pour les koya, l'A.P. ne constitue pas leur zone d'expansion principale qui est encore plus au nord et à l’est.

□ Langues tribales munda savara gadaba Ces langues tribales du groupe munda ne sont parlées que dans l’extrême N-E de l'A.P. qui constitue un territoire tout à fait marginal pour ces langues. Carte de la population télougoue en Inde

\5Ü.000LTTA^:f:: Jaipui^i PRADESH— — - n '> ^ '-■ .■ .*.1- - r a s s a m / y:-:-:*: RAJASTHAN ° / / M - *\ cr Lucknow^ r\f\r\ 4 0 _ 0 ( ^ 1 • < V ^ . . ° " £ 2 5 ^ .0 0 0 Tm v-c rr>i •! 2.000 £ ( ■ 15-000 j oPalna/

MADHYA GL'JARAT \ ) Bhopal o 120.000 V Ciicuttao ^Ahmcdabad f PRADESH / • — 200.000 ,45.00017 A r£ / p I ^ ORISSA f üaman^ MAHARASHTRA \ • <%hubancshNvar HAt'ELLl 1 1.000.000 ) f 700.000 Bombay / . r , f ; ANDHRX*-

/ Hyderabad ' m ysore^ 53.403.600 co.K DJUjy ± d/l,____ _ . PRADESH 4.000.000 > BangaloTek ,1 A 4

«t Mahc

k h r a l a ''. 5.000.000 uccAoiye 120.000 |

^ Trivandi Carte de l'Andhra Pradesh

24 Carte d"Hyderabad-Secunderabad

»unç*i» A;f*»aeo/ogicaJ - ^ Osmania f^\rr '' v<= —_-r__StaüooJ_,' ^ ^ ^ - 1 ' ;' K ' ; Æud—^ c,llt,n! Hyderaoaftr^^ i /?** / ! \ J - 6 y

Gosha Warraf Hauz 5 < — —” I 1 a en 1 lé w "î? /. -Cnaûargr __ angMus. r I \MyseramTekri-v w , /Juma ! ^ ^ e a o a i a a (paymond's rombj / Wasiid r * A ! V Mecca 'rr^aioitnura Qarwaza Chaurrfajialla Palace V ~"7 ‘ 2’uck3a

minorités linguistiques'' de Y ANDHRA PRADESH linguistic minoritïes

26 • • Carte des minorités linguistiques de VA. de linguistiques minorités des Carte 000 6 50.000 ^ 0.0 £ 500.000 9 000 499 ^ 0 0 .0 0 5 2 -10.000 •' -10.000 249.000 100.0000 99.000 49.000 10.000 I’.( 2)

'm 27 L'écriture □ L'écriture télougoue : un alphabet syllabique L'écriturc télougoue est unique, même si l'on peut lui trouver des affinités avec l'écriture d’une autre langue dravidienne, le kannada. Les premières inscriptions datent du VIIe s. de notre ère, le premier vers apparaît dans une inscription de 849-850 ap. LC. La grande littérature télougoue débute au XIe s. (1030), car longtemps la langue des maitres fut le sanskrit, ce qui n’enlève rien à l'ancienneté de la tradition orale télougoue. A travers les textes sanskrits, en particulier l’Aitereya Brâhmana13, on considère le peuple andhra comme "non-aryen", constitué de "barbares au teint sombre", comme une race d’esclaves vivant dans les forêts, de démons parlant "une langue incompréhensible”. L'alphabet comprend 13 voyelles initiales (+13 voyelles secondaires) et 35 consonnes simples (+ 35 consonnes secondaires) ce qui est assez conséquent lorsqu'on sait, qu'à quelques exceptions près, une consonne télougoue n'est jamais écrite seule mais toujours composée avec les formes secondaires des voyelles de telle manière que les deux lettres forment une syllabe. Ainsi pour faire la syllabe £ on fait l'addition suivante :

£+ o -s + = ^

k a = ka

Pour un lecteur occidental, le télougou a deux atouts : 1- Il se lit de gauche à droite comme les langues occidentales 2- Pour chaque son il y a une lettre distincte et chaque mot est prononcé comme il s'écrit. Pour un lecteur occidental, le télougou présente deux difficultés : 1- Distinguer dans chaque syllabe la part de la consonne et la part de la voyelle.

n Aitereya-Brâhmana : le plus ancien des commentaires des Veda, par un sage et philosophe mythique des temps védiques du nom d'Aitareya. date V e s. av. J.C. ?

29 2- Lire les symboles secondaires des consonnes qui sont placés en dessous (1), au pied à droite (2), au pied à gauche (3), des lettres initiales.

( 1)

£ + e 5 =

ka + t = kta

(2) r + s - ka +k = kka O) *> +5 = £

ka + r = kra □ Les voyelles :

à à flT 3 ■2))

0

i L 0 0 Règle : En télougou on ne peut prononcer deux voyelles de suite sans l'intervention d'une consonne, ou d'une pause

33 □ Les signes secondaires des voyelles Lorsqu’on combine les voyelles et les consonnes de l’alphabet télougou, on associe à la consonne le signe secondaire de la voyelle.

voyelle signe secondaire de la voyelle

34 35 voyelle

L

L

ai

c au

36 Ces signes secondaires possèdent leur dénomination propre : & O £ 6 J J CJ talaka t tu dî rgham r îo d ^ tfo d d)<$ o

gudi gudidîrgham

y o

kommu kommudï rgham

J< l^ o 3 e ^ O

etvam e tvam

£z

otvam ôtvam

3 ^ 0 Zo O

aitvam autvam

La consonne pure

Ex :

= ka

On utilise souvent ce signe pour translitérer des mots anglais se terminant par une consonne seule ou "pure". Ex oj èj 5" y pi tar, Peter

37 □ Les consonnes La consonne, comme son nom l'indique ne peut sonner qu'en compagnie d'une voyelle. Par conséquent la tradition veut que l'on mémorise les consonnes en ajoutant la voyelle Cr3 a à toutes les consonnes pour les prononcer. Le trait de repère " " appelé talakattu ÇJ ^ ÔJO ) représente le symbole secondaire de la voyelle C=9 a. Il existe cependant des consonnes s/" auxquelles on ne peut adjoindre ce trait de repère " "mais qui doivent être lues accompagnées de la voyelle.

Ex : £> > C3 , 20 , O . ja na, ba, la Certaines consonnes ont deux prononciations différentes même si elles ne sont représentées que par un seul signe. Lx : c a , 6a et 2^ j a j a Ces dernières en combinaison avec les voyelles i, -ës î, «^) e, ê , se prononcent de manière palatale, avec les autres voyelles elles se prononcent de façon dentale. On n'observe cette distinction que lorsqu’on prononce des mots d'origine télougoue. Dans le cas de mots hérités du sanskrit ou d'autres langues, on a tendance à p ro n o n ce r"^ ca et 2o j a de manière piüatale.

Parfois on dispose un signe au dessus deT^5" ca et ja pour indiquer la dcntalisation de ces consonnes. Ivx : 7 3 * oJ , ~S, tfb I*ij

Éâpa. jarugu

Les signes de l'alphabet représentent en général, leur videur phonétique et on les nomme d'après leur sonorité correspondante. Par contre, O sunna

( , 0 0 ^ ) fait exception à cette règle puisqu'on le prononce différemment selon ce qui l'entoure. O recouvre toutes les nasalisations.

Kx : a n k a

a n c a

38 Çz90ÔJ anta

anta SjT Cz5 O oj ampa

Règle : O sunna se prononce comme une nasale labio-dentale devant £ va, r f sa, rO sa, oJ^ha et en position finale.

Ex : rO O o5"

^ 0 ^ 0 vamaam

oû O /O ham sa

9 rO O oJ O 3imham

o k a n th a m

□ Les consonnes occlusives signe symbole sonorité française télougou phonétique équivalente vél aires: a) sourde

ka ka

(mais le "k" français se prononce de manière palatale ex : képi, kaki).

39 b) sonore

ga ga, mais le "g" français se prononce de manière palatale, ex: gare, gond, aigüe.

palatales: a)sourde

ca tcha, Tchad

6a Lsa, Tsé

40 h) sonore

2o j a dja. Djibouti j a dza

Remarques: (1) Les consonnes occlusives vélaires n'existent pas dans la langue française, elles représentent donc une première difficulté de prononciation. (2) Les consonnes occlusives palatales ne sont pas d'un usage courant et même certaines sont inconnues dans la langue française et représentent donc une deuxième difficulté de prononciation.

□ Les consonnes rétroflexes

signe symbole sonorité française télougou phonétique équivalente a) sourde

ta

41 b) sonore

c) nasale

Remarque : L’absence de consonnes rétroflexes est une des caractéristiques de la langue française. Par conséquent la prononciation de l'ensemble de ces consonnes rétroflexes reste la principale difficulté du locuteur français surtout lorsqu'il va devoir les distinguer des consonnes dentales. (Voir ci-après). □ Les consonnes dentales

signe symbole sonorité télougou phonétique française équival. a)sourde

ta, iable h) sonore

dame

43 c) nasale:

rî5* na nageur □ Les consonnes labiales signe symbole sonorité télougou phonétique française équival. a)sourde

pa nas, pa b) sonore

2 0 ba bas, balle

44 c) nasale

machine □ La semi-voyelle

yack, yatagan

□ Les consonnes liquides signe symbole sonorité tclouüou phonétique française équival.

I.X/J 1

<5 ra rat(accent roulé)

45 la lat lave

ïS va vacant. □ Les consonnes sifflantes

mais la pointe de la langue est placée derrière les incisives inférieures.

46 signe symbole sonorité télougou phonétique française équival.

✓ sa chat, charbon mais avec la pointe de la langue retournée dans la bouche.

p j sa sa, sac □ La consonne aspirée

ha ha (aspirés)

47 □ La consonne 1 (rétroflexe)

Y 1 a comme 1 dans loup mais avec la pointe de la langue retournée à toucher le palais bien avant les incisives

□ La séquence consonantique (d’origine sanskrite) fi La consonne (nasale)

O n.m cantine,

pompe

G Combinaison des consonnes avec les symboles secondaires des voyelles : En général une consonne seule ne peut être prononcée. Elle est toujours combinée avec une voyelle. (Voir tableau ci dessous). Aux voyelles:

ü aâiïuûeê a i o ô au correspondent les signes secondaires suivants :

49 Combinaison des consonnes avec les symboles secondaires des voyelles : r s* i f ro ^ i_ r r* r ka kâ ki kl ku ku ke kë kai ko ko kau

ri rT 7S 1S_ (T (V ga ga gi gl gu gü ge gê gai go go gau

~CS xy° t J zS tS ô iS y ° t3 zS z5_ iS' z T * ' ca câ ci ci eu cü ce cê cai co cô eau

côyj cô 6oaJ* corJjT 6ofyjsJ ~n3 6o 'yd' co cô oS^° co co Co

2 T ja jâ ji ji ju jü je jë jai jo jô jau

ô j é J ' t î t f é o o é j y * € 3 € f é J _ t T t S ~ * t r ta ta ti ti tu tu te të tai to tô tau

50 d c r d cr e f o £ > ‘£^''<2_ ( T da dâ di di du du de de dai do dô dau o cr d cf ci) coj" 3 c î cî" c5^ na nâ ni ni nu nü ne nê nai no no n au

eT* e J < tl

£ cr d (5 6 ^ ‘S ci_

£ £ £ £o £j* a £ r S ' na nâ ni ni nu nu ne në nai no nô nau

^ ^ ï> ?r s/* ✓ -TD -D ^ ly-fi' «O aJ

51 lù u* i5 2S zùù zùy ° z3 zS z3_ zS~ t5^ z T ba bâ bi bï bu bü be bê bai bo bô bau o5o «Sy* S ù S ôô S ù5~° ~3ô H>ù_ "3oo "3y° X r ma ma mi mi mu mû me më mai mo mô mau a fj o fy ° ojo air* o5oo cCfay* ô3o ô3b ô3o_ <3oû Ô3y° c £ r ya ya yi yî yu yü ye yê yai yo y5 yau

$ c r ô & f a - V S ~à_ er er*

F ra râ ri rï ru rû re rë rai ro rô rau

ej tr* ÿ o o e j y ° & £f ë?_ eX” cJ^

< iT la la li 11 lu lü le le lai lo lô lau s a* â S $r ~2> ~s s* sr* o3” va va vi vî vu vü ve vë vai vo vô vau

4^4 r £> ^ - r r

3 â U

^ ^ s «r >✓* ^ Np> iv-^

X ï r à ro ^0 To T3 ^ Ï T Ï T T sa sa si si su su se së sai so sô sau

3" 3+ 5* S ' 3 ^ 7 r S" ^ 3*" ZT* ha hâ hi hi hu hu he hê hai ho hô hau

53 ÿ r * ÿ v r r 1, la la 1 i II lu lü le 1 ê la i 1 o 1 ô lau

□ Les signes secondaires des consonnes

Pour la plupart des consonnes on utilise le signe primaire comme v>- signe secondaire en lui enlevant le trait de repère " " (ta la ko t tu) s'il en existe un. Dans le cas de ÔJ ta, la barre verticale disparait. Cependant 8 consonnes possèdent des signes secondaires très différents, de forme, des signes primaires correspondants. signe primaire signe secondaire

54 55 L

CJ la

va

□ Position des signes secondaires des consonnes

On les place à droite et légèrement plus bas que le signe primaire, Ex : ^ ak k a

à l’exception du signe secondaire de la consonne

56 signe primaire (ou sous le signe primaire en demi-cercle).

Ex : £ karra G L'aksharam - l'unité d'écriture en télougou L'aksharam est un caractère de type syllabique. Traditionnellement, l’écriture télougoue établit un espace d’un aksharam à un autre, mais le fait d’établir des espaces après chaque mot est une apparition contemporaine dans l écriture télougoue sous l’influence de la presse anglaise. De fait un lecteur télougou n'a aucune difficulté à lire un texte où les espaces entre les mots n’existent pas, où seuls les "Aksharalu" sont bien espacés.

G Les consonnes aspirées L’utilisation de l’aspiration est une distinction du parlé des gens dits "instruits". Certaines consonnes aspirées sont d’un usage extrêmement rare ou parfois même sont inusitées dans l'expression orale. Consonnes aspirées :

1 + 2

kha

«pO (rare) g ha

57

£(rare) dha

th a

< $ d h a

59 n/- pha

b h a Traditionnellement sont inclus clans l'alphabet d'autres symboles tombés pour certains en désuétude. symbole nom valeur phonétique

aru ru/ r i

60 svmhole secondaire

4

/o (souvent utilisé)

61 S o (rare) mi na svmbole secondaire C>

■“ ■ - “ ■ M i S m î \ I ” 2

nya svmbole secondaire

GO bandi ra symbole secondaire GO ra

62 C (rare) ara sunna n , m

(brève)

o visargam h

□ Quelques principes de phonétique télougoue Tous les spécialistes vous le diront le télougou c’est l'italien de l’Orieni. D'ailleurs cet avis est partagé par les indiens eux-mêmes qui aiment chanter en télougou. Cependant pour nous autres occidentaux, le télougou présente 4 difficultés : 1-Les consonnes aspirées qui sont souvent dues à l'influence du sanskrit et qui fleurissent dans le discours châtié. 2-Les consonnes rétroflexes qui demandent une petite rééducation de la bouche. Il faut en effet prendre l’habitude de placer la pointe de la langue vers le fond du palais et ce n'est pas chose facile, du moins au début.

ÔJ , £ y

ta da n a

3-Une difficulté supplémentaire reste de distinguer les consonnes rétroflexes, des consonnes dentales correspondantes : (ces dernières se prononcent à la française).

63 t a da n a

4- La distinction des voyelles courtes et longues (cette difficulté est particulièrement marquée lorsqu'une consonne doublée suit une voyelle courte). Ex:~3 pedda entendue comme pëda o Autrement il faut savoir que le télougou comme toutes les langues de l'Inde possède des variations dialectales et sociales. On peut distinguer 3 dialectes régionaux correspondant aux 3 grandes régions de l'Andhra Pradesh qui sont l'Andhra coder, le Télangana et enfin le Rayalaseema. Mais il existe aujourd'hui un "télougou standard" que chacun comprend même s'il ne le parle pas toujours et qui est parlé dans les media (radio, télévision, cinéma). Cest ce télougou là que nous nous sommes efforcés de suivre.

□ Remarques sur la transcription diacritique du télougou Nous avons donné une transcription diacritique de l'alphabet télougou car il n’est pas possible de demander à chaque étranger pressé, de le connaître. Elle se justifie aussi auprès de tous ceux qui ayant acquis la connaissance d’une autre langue dravidienne entreprennent des études comparatives. Notre transcription est une version simplifiée (pour une meilleure lecture) de la transcription proposée par Leigh Lisker dans son livre : "Introduction to spoken Telugu” et qui fait référence aujourd’hui. L’ordre de présentation des lettres est celui du dictionnaire officiel télougou. lettre télougoue notre transcription L. Lisker a a

â a

î i

i I

è u u

ü ü

e e

64 3 ë e +æ

0 0

L Ô ô

les consonnes :

£ Je k

g g

XO c c 6 6 £> j j

/• / J D

6 j t t

d d d

CQ n n

ei” t thêta

6 d d e l t a

£ n n

O n, m n, m

oJ p p

2 0 b b

,5 b m m y y ti r r

65 CJ 1 1

Ÿ l l

<£) V V v- "3 3 3

oJv S 3 S r J 3 3

oT h h

□ Tableau de la transcription diacritique de l'ourdou

<< ) 3 là b

•*> ♦

->di d NI u ü X O ^ z

i? t £ z t / s à i ( J s L ?z 6 / U

f ♦ r m 3 w a JT j . U e 3 o ° h C i y i i ü (JT s 4 0 dh

© A. DcMUilicres 94 diéfèSB ^

66 2. La grammaire

Nous aborderons successivement : A I ,a phrase télougoue sous la fonne de la phrase d'identification, les pronoms personnels, la déclinaison avec l’usage du génitif en particulier et les adjectifs possessifs.

Il Le verbe aux modes impératif et indicatif, aux temps du passe du présent ci du futur aux formes simples et progressives et la déclinaison avec l'usage et la place de l’accusatif dans la phrase télougoue.

< La mise en oeuvre des autres cas de la déclinaison télougoue.

U L'adjectif et son usage.

I\ I .es autres modes du verbe dans la phrase télougoue.

V L'utilisation des conjonctions et particules. A - La phrase télougoue 1- types de phrases Si une phrase qui exprime une action est obligatoirement rendue par un verbe, une phrase qui exprime un lait ou un état n'est rendue par aucune forme verbale. 11 y a donc en télougou deux types de phrases : a) les phrases avec verbe b) les phrases sans verbe Ces dernières se nomment "phrases d'identification" car ce sont elles qui nous permettent de désigner, d’identifier une personne ou un objet. ex :

vâdu abbâyi il (est un, le) garçon

« z i val lu abbâyilu ils (sont des) garçons

Dans ces exemples nous pouvons remarquer d’une part qu’ils ne comportent pas de verbe équivalent au verbe être en français et d'autre part que la langue télougoue ne possède pas d'équivalents aux articles indéfinis (un, une, des) ou aux articles définis (le, la, les, 1) a) Kn télougou le nom est un mot variable qui désigne une personne, un animal, ou une chose. b) Hn règle générale on forme le pluriel des noms en ajoutant la marque du pluriel "CJO lu ” à la forme singulière du nom.

c) En télougou comme en français, les noms qui représentent des cires humains masculins sont du genre masculin, les noms qui représentent des êtres humains féminins sont du genre féminin.

d) En télougou tous les autres noms sont du genre neutre, alors qu’en français, le genre neutre n’existe pas, ils sont soit du genre masculin, soit du genre féminin sans tenir compte, en général, des "caractéristiques" du nom, exceptés les noms d'animaux qui sont masculins ou féminins selon leur sexe.

68 Ex : vache est neutre en télougou 3an3 tenir compte du sexe,

âvu alors que vache est féminin en français selon le sexe. fT*éfo f*ïJ parapluie est neutre en télougou et masculin en français.

godugu n La marque de politesse (T* $ 0 gâru

gâru" est une marque de politesse qu’on ajoute à des mots singuliers signifiant des êtres humains (noms ou pronoms) pour exprimer une nuance de politesse de la part de celui qui parle envers la personne à qui l'on s'adresse ou de qui l'on parle. rr<5b frère aîné (respect)

a n n a g â r u

□ Qu’est-ce que c’est? Qui est-ce? ^<5 ? Qu'est-ce que c’est? idi ëmiti ? qui est-ce? îyana evaru ? On utilise ces deux constructions de phrase pour demander une question sur l'identité des choses et des personnes.

a) ^ <5 cO O 0 èJ ? Qu'est-ce que c'est ?

idi ëmiti ?

h ) ^ c 5 i é j

i d i k i t i k i

c)-& ?a5 o r S ? Qui est-ce ?

iyana evaru 0

dV&eo5br3’ C est Rajou

iy a n a r â j u

69 3 L'ordre des mots dans la phrase d'identification Les deux parties dune phrase d'identification peuvent être mises dans n'importe quel ordre. *3.(3 i tS ? ëetâùS àXÜù

idi kitikï iyana evaru

i t f ^

kitikï idi evaru iyana

□ La marque de politesse " c=9o d a n d i"

On peut ajouter la particule ”^ 3 0(5 andi " à l'une ou l'autre partie de la phrase d'identification, mais lorsque celle-ci comporte un mot interrogatif la marque de politesse 'rÇz90(2 andi" est obligatoirement ajoutée au mot interrogatif et non pas ù l'autre partie de la phrase. La partie de la phrase comportant la marque de politesse andi" peut être en première ou en deuxième position dans la phrase d'identification mais l'usage veut que l'on ajoute andi” à la partie attribut du sujet.

□ Exemples d’utilisation de la marque de politesse an d i"

I êj =^<3 I t î Z o à

idi kitikï + andi = idi kitikandi Cest une fenêtre, Mme, Melle, M.

^ô + <^)od ,

idi+ andi. kitikï = idandi kitikï

Cest une fenêtre Mme. Melle. M.

70 Z tS £ + ç=9od , ^<3 èS Zo à <3.â

kitiki + andi, idi = kitikandi idi

C'est une fenêtre M.,Mme, Melle

i t? £ ^ â + <^>od = i tî £ ^<5 o d

kitiki idi + andi =kitiki idandi

Cest une fenêtre M.,Mme,MelIe

□ La particule d'insistance " oJ ê" .

On ajoute la particule d’insistance ”3 ë" à la deuxième partie d'une phrase d'identification pour souligner, renforcer, une affirmation. On peut ajouter cette particule "3 ê" à l'une ou l’autre des parties de la phrase d'identification. Il y a donc quatre possibilités de placer ”oJ ê

L'ordre habituel :

^ < 3 I i f S ( f ô & ) C'est bien la fenêtre

idi ki tikë (kiyë ) Les autres possibilités : <3. <5 i t f Z C'est celle-ci, la fenêtre id ë k i t i k i

ê> ÔJ La fenêtre, c’est celle-ci

k i t i k i id ê

i C’est cette fenêtre-ci

k i t i k ë i d i

71 □ Les pronoms personnels Avec les pronoms personnels nous abordons un des problèmes les plus intéressants du point de vue culturel de la grammaire télougoue qui est celui des niveaux de langue. La société télougoue est, comme l'ensemble de la société indienne, une société hiérarchisée, et la façon de s'exprimer dépend obligatoirement de la position sociale des interlocuteurs, celui qui parle, celui à qui l’on parle, celui dont on parle. Le respect de cette expression hiérarchique particulièrement développée et sophistiquée ne souffre aucune fantaisie et nous entraine bien plus loin que la simple distinction d'emploi du vouvoiement et du tutoiement en français. Les différents degrés de respect s'expriment non seulement comme nous l'avons déjà vu à travers des suffixes de respect comme &0 gâru" et a n d i ” mais avant tout à travers l'usage des pronoms en particulier ceux de la 3cmc personne. Nous avons déjà utilisé dans les exemples précédents des pronoms. Ln télougou ces pronoms sont déclinés: 1) Au cas "sujet” (nominatif). Ils sont alors équiviüents aux pronoms personnels "sujets" en français, ainsi qu'aux pronoms démonstratifs en ce qui concerne la troisième personne. 2) Au cas "objet" (accusatif). Ils sont alors équivalents aux pronoms personnels compléments en français. 3)A la forme "oblique' (génitif). Ils sont alors équivalents aux adjectifs (pronominaux) possessifs en français. □ Le pronom personnel au cas "sujet" (nominatif). Personnes singulier pluriel 1ère pers. (m.f.n.) je ~ S ù O nous (cxcL voir p. 75) n ë n u më m nous (incl., voir p. 75) manam 2e pers. (in.f.n.) tu °5o vous n u v v u m ïru Sj Ôb vous (pol. ) mi r u e* vous (pol.) ta m a ru 3e pers. (m.) avec une notion de distance ou d'éloigneinent.

oüT* <îfJ il, celui-là oT* co ils, ceux-là vâdu vâl lu

il, celui-là co ils, ceux-là atadu va 1 lu

£ " $ 3 r 3 j " co a ta nu vâl lu

ç^oforS’" ” Z'Ü ù il (pol.) â y a n a v â r u

3e pers. (m.) avec une notion de proximité, de rapprochement

il. celui-ci co ils, ceux-ci v id u v i 1 1 u

^<£3* d ù ■■ oiTtfS

itadu vi 1 lu il, celui-ci S ^ 3 ils, ceux-ci itanu vi 1 lu il (pol.) iy a n a v i r u

3e pers. (f.) avec une notion de distance ou d'éloigneinent. elle, celle-là elles, celles-là co a d i vâ 1 l u

co âme vâ 1 l u ç=?o5 elle, celle-là elle (pol.)

â v id a

73 3e pers. (f.) avec une notion de proximité ou de rapprochement elle, celle-ci, c- elles, celles ci, ce i d i v ï l l u

elle, celle-ci, c' elles, celles-ci, ce im e v i l l u elle (pol.) i v i d a v i r u 3e pers. (m.f.) eT *hii-m êm e, elle-même (LsT0 o5û0 eux-même, elles- mêmes tanu (réfléchi) tâmu (réfléchi)

3e pers. (n.) sing. avec une notion de distance. Ï 3 Ô il , elle, celui-là, celle-là, cela, c'. a d i 3e pers. (n.) sing.avec une notion de proximité ^ Ô il, elle, celui-ci, celle-ci, ceci, c',

i d i 3e pers. (n.) plur. avec une notion de distance

Z 3 o3 ils, elles, ceux-là, celles-là, ces., là, ce a v i 3e pers. (n.) plur. avec une notion de proximité. ^ ils, elles, ceux-ci, celles-ci, ces...ci, ce

i v i

□ Remarques : Au singulier et au pluriel, à la 3ème personne du masculin, du féminin, et du neutre le pronom personnel "sujet" exprime une idée de : a) distance avec les voyelles a , Cr? â

b) proximité avec les voyelles ^ i , i que nous rendons en français : par les pronoms démonstratifs (celui-ci, celui-là, etc.) en particulier dans les phrases d'opposition.

74 Lx ! S ^ 0 «Ov (^oO...... v ïd u vâd u celui-ci celui-lù...

□ Les pronoms personnels et leurs emplois. A la 1ère personne du singulier ^ & jiT n e n u A la 1ère personne du pluriel S 00 nous (excl.)* më m * Le pronom représente la personne qui parle, tuais exclut la ou les personnes à qui il s'adresse. o5"s)r^)" O nous (incl.) ** manam **Le pronom représente la personne qui parle mais inclut aussi la ou les personnes à qui l'on s’adresse. Cette forme particulière au télougou représente: 1) toi et moi = nous 2) nous et toi = nous 3) vous et moi = nous 4) vous et nous = nous A la 2ème personne du singulier tu n u v v u A la 2ème personne du pluriel vous mi ru

S ù <5ô vous (pol.) mi ru vous (pol.) tama ru Ces deux dernières formes représentent la personne à qui l'on s’adresse de m a n i è r e r t s p cc t u c* u s e. A la 3ème personne du inase. singulier □T0 £fv) il, celui-là vâdu

75 Ce pronom représente la personne de qui l'on parle sans aucun respect. On emploie ce pronom pour désigner un petit garçon, un parent plus jeune, un homme de statut social inférieur à celui ou à celle qui parle, un ami d'enfance. il, celui-là, c' sont les 2 variantes

atadu atanu d'une même forme.

Ces pronoms représentent la personne de qui l'on parle avec un peu de respect (relativement à vâdu) pour désigner un ;uni cher, un parent adulte, un homme de statut égal ou légèrement supérieur à la personne qui parle. On utilise parfois atanu avec un verbe au pluriel pour exprimer plus de respect. il, celui-là â y a n a Ce pronom représente la personne de qui l'on parle avec un l’iand respect. ( )n utilise aussi avec un verbe au pluriel pour exprimer plus de respect. cT 10 0 il v â r u Ce pronom représente la personne de qui l'on parle avec le plus ^rund respect, ("est un pluriel de politesse qui n'a pas d'équivalent dans la langue française.

<0 v ld u ? *0 ). Cjf C!fû ita d U j

-ëwû5o iyana ^ viru, appellent respectivement aux mêmes remarques d'emploi. A la 3eme personne du féminin singulier.

Ct9 c3 clic, ccllc-lf» a d i Ce pronom représente la personne de qui l'on parle sans aucun respect. On emploie ce pronom pour désigner une petite fille, une parente plus jeune, une épouse par son mari, une amie intime, une femme d’un siatut social inférieur à celui ou à celle qui parle. 0 elle, celle-là âme ('e pronom représente la personne de qui l'on parle avec un peu de respect.

76 ( )n emploie ce pronom pour désigner une amie chère, une pîirentc adulte, une femme de statut égal ou légèrement supérieur à celui ou à celle qui parle. o3 elle, celle-là à v id a ( 'e pronom représente la personne de qui l’on parle avec un grand respect Cest l’équivalent du pronom masculin r5* âyana = il, \ celui-là, c’. On 1’ utilise aussi quelquefois avec un verbe au pluriel pour exprimer plus de respect. oT’OJ elle, c'(est) celle-là va ru ( 'e pronom représente la personne de qui l'on parle avec le plus grand respect, ("est un pluriel de politesse qui n'a pas d'équivalent dans la langue française. ^(3 idi., Ime ^ 4 * 3 df ïvida, oT^Jvïru, appellent respectivement aux mêmes remarques d'emploi. A la 3cmc personne du neutre singulier.

Çz9<5 il. elle, celui-là. celle-là. cela a d i v e pronom représente l’animal ou la chose dont on parle. il, elle, celui-ci, celle-ci, ccci

i d i ( ’e pronom appelle aux mêmes remarques d'emploi Remarque : il faut se souvenir que si le genre neutre est absent de la langui* française, il est {l'un emploi généralisé en télougou.

A la uaiie personne du masculin et du féminin pluriel. oüT3 VO ils, elles, ceux-là. celles-là, ces...ci, ce va 1 1 u ( e pronom représente les êtres humains masculins ou féminins dont on parle.

V5CO ils. elles, ceux-ci, celles-ci. ces...ci, ce (sont eux) v î 1 1 u appelle aux mêmes remarques d'emploi.

77 A la 3ème personne du neutre pluriel £z9 <3 ils, elles, ceux-là, celles-là, ces.. .ci, ce (sont eux) a v i Ce pronom représente les animaux ou les choses dont on parle. o5 ils, elles, ceux-ci, celles-ci, ces...ci, ce (sont eux) i v i appelle aux mêmes remarques d'emploi. Remarque : à la différence du français, le télougou ne possède pas de formes séparées pour traduire les pronoms démonstratifs. En télougou les pronoms personnels font office de pronoms démonstratifs.

□ Suffixes d’accord dans la phrase d'identification. Certains suffixes sont ajoutés à l'attribut du sujet dune phrase d'identification comportant comme sujet un pronom personnel : à la 1ère pers. du sing. : 3 r S nê nu n i à la 2ème pers. du sing. : 3 n u v v u v i à la 1ère pers. du plur. : ~ S o o O * me ia au n n a à la 1ère pers. du plur.: o5o O O* ma nam su n n a * devant le suffixe de la 1ère pers. du pluriel "O" la marque du pluriel

"CJO l u ” se transforme en "CJ la " .

E x : 7 S r S ù ÇJ£J^)0CÜr5

nënu abbâyini

je (suis un) garçon

nuvvu abbâyivi

tu (es un) garçon

's l£> o Çz9£J^)ÛÛ0eJ O

me m a b b â y ila m

nous (sommes des) garçons (excl.) .5b o

ma nam a b b â y ila m

nous (sommes des) garçons (incl.)

n e n u venka travuni

je (suis) Venkatarao

n u v v u subbârâvuvi

tu (es) Subbarao

□ La phrase d'identification à la forme négative On forme la négation dans une phrase d’identification en ajoutant à la fin de cette phrase une particule en accord avec la personne, le genre, et le nombre du sujet.

7 5 r 3 b cr* S j * ct «£) ^3 r* r5b je ne suis pas Ramarao ne nu ràmarSvuni kânu 1 è r e p e r s . d u s i n g . rSù 6 tu n'es pas Sharada nuvvu sâradavi kâvu 2ème pers. du sing.

•T’cîfû Cz9£J^OCO S 'd b ce n’est pas un garçon vâdu abbâyi kâdu 3ème pers. masc. sing.

< ^ > â s ^ d S b ce n'est pas une fille adi ammâyi kâdu 3ème pers. fem. sing.

79 <3 ce n'est pas une chaise adi kurcî kâdu 3ème pers. neutre sing.

nous ne sommes pas des garçons mëm abbâyilam kam 1ère pers. du plur.

»5o î5o iyeJ^)ca>cjO ) S 'tfb vous n'etes pas des garçons mïru abbâyilu kâru 2ème pers. du plur.

JT* *$3 ~~à^ ei" 0 O J ST9 (5o ils ne sont pas des paysans vâl lu raitulu kâru 3ème pers du plur masc.

• y # 5 o^ j ^ o c û c jo ^ ï5 o elles ne sont pas des tilles vâl lu ammâyilu kâru 3ême pers. du plur fem.

ce ne sont pas des fenetres avi kitikïlu kâvu 3ème pers. du plur neutre

□ Place de la particule négative

On peut ajouter la particule négative h l'une ou l'autre partie de la phrase d’identification. On donnera l'ordre habituel dans la 1ère proposition. = ce n'est pas un parapluie

idi godugu kâdu ...... idi kâdu godugu etc...... Habituellement on place la particule négative en première position pour indiquer un "non rapide" : r'Tdfjfo ^<5o

kâdu idi godugu kâdu non. ce n'est pas un parapluie

80 I ) ailleurs on peut répéter "5"° £$0 kâdu” pour appuyer l'effet :

kâdu" est quelquefois utilisée seule, de façon invariable, comme une phrase complète pour signifier la négation catégorique à une affirmation. c-o o_ e i b e j o vâllu raitulu kâdu1 ce sont des paysans non î

□ La phrase d’identification à la forme interrogative (type a) II y a deux types d'interrogations : type -a- l’interrogation formée à l'aide d’un mot interrogatif. type -b- l'interrogation formée ù l’aide de la voyelle interrogative â " à la fin de la phrase. Une question formée à l’aide d'un mot interrogatif demande une réponse m fonnat ive. Une question fonnée à l'aide de la voyelle interrogative à la fin de la phrase demande une réponse par (oui <>£) n S ô avunu" ou par non k â d u " et ses dérivés). 3 Pronoms interrogatifs "sujet". pers genre nombre ferrie masc. sing. evadu = qui ? lequel ?

'ème fem. sing. 0 ^ 3 evate = qui ? laquelle ?

3éme neutre sing. <0(3 ëdi = lequel ? laquelle ?

81 3ème " sg. + pl. c0o30 ë m i = quoi?

qu’est-ce que c'est ? cù o5v) <ïS ë mi ti = "

3ème iti. et f. plur.

lequel ? (pol.) laquelle ? lesquels ? lesquelles ? 3èmc masc. plur. o5* Yû eva 1 1 u = qui ? lesquels ? 3Criuu fem. plur. *$5 evallu=qui? lesquelles? 3ème neutre plur. 3 ëvi = lesquels? lesquelles?

lin ce qui concerne les pronoms interrogatifs "sujets" aux autres personnes comme il doit y avoir accord en genre, en nombre et en personne entre les deux parties de la phrase d'identification, qu’elle soit affirmative, négative ou interrogative, l'on ajoute à la piutie constituée par le pronom interrogatif des suffixes adéquates : à la 1ère pers. sing."r3 ni", à la 1ère pers. plur. "O sunna”, à la 2cme pers. sing. ”o5 vi".

1ère masc. sing. 75 ù X à rS = qui suis-je ? nënu evadini 1ère fem. sing. — (iiiiqui suis-jecni^-ip ? nënu evateni 1ère masc., fem.sing. 75 Xù ùSÔ rS = qui suis-je ? ne nu e v a rm i ieme masc. siiîü. = qui es-lu ; nuvvu evadivi 2ème léin. sing. = qui es-lu ? nuvvu evativi

82 2ème masc., fem. sing. = qui es-tu ? nuvvu evanvi

1ère masc., fem.plur. ù O c-> O = mê m eva 1 lam qui sommes-nous ? 1ère masc., fem.plur. o!)0 O O

manam eva 1 lam = qui sommes-nous ?

□ Le pronom indéfini (evaru) o Si l'on allonge la dernière voyelle du pronom interrogatif

’’J S <5j e v a ru ", Celui-ci devient l’équivalent du pronom indéfini français

"personne" dans une phrase négative. il n’est personne

vâru evârü kâru

t f

akkada evarü lê ru

□ Exemples de phrases d'identification à la forme interrogative type a . oT0 (îfo S qui est-il ?

vâd u evadu c’est un paysan

vâdu rai tu co co qui n sont-ils ? vâ11 u eva1 lu ce sont des garçons

va 1 lu abbâyilu <*) o5* <3 qui est-elle ?

âme e v a te

83 c'est la soeur ainée âme a k k a 3 o 5 où sont les chemises ?

cokkâlu êvi x y ^ ü o voici les chemises

cokkâlu ivi Çz5<3 3 o5 o 6 j qu est-ce que c'est 7 a d i ë m i t i

c=9<3 c'est une chaise a d i k u r c i

□La phrase d'identification à la forme interrogative(type b) On ajoute habituellement la voyelle interrogative â" à la 2éme partie de la phrase d'identification mais on peut l'ajouter à l'une ou l'autre partie. Etant donné que l’on peut écrire la phrase d'identification de deux manières différentes, on peut placer " t? â ’ de quatre laçons différentes.

L'exemple ci-dessous donne l'ordre "habituel" Ex: ^ < 3 f ' r d b ( T > ? est-ce un parapluie ? id i goduça ÇJ ^3 rSo , <5o oui, non avunu, kadu *3. .3 i t f i ' z r ? est-ce que ce sont des fenêtres ? ivi kitikilâ

kâvu, ivi kitikilu kâvu

non, ce ne sont pas des fenêtres ^ . 3 £ o ç [}

84 G La phrase d'identification à la forme interro-négative. Lorsqu'on pose une question à la suite d'une phrase à la forme négative ou d’un fait exposé négativement, cette question prend la forme interro-négative :

idi godugu kadu + â = idi godugu kâdâ ? c'est un parapluie n'est-ce pas ? est-ce que ce n’est pas un parapluie ? Pour avoir utilisé le nom de manière extensive dans la phrase d'identification nous nous sommmes aperçus qu’en télougou il ne présente pas les nombreuses difficultés du nom français : il ny a pas d’article, le genre est distingué de la manière la plus simple. Par contre en télougou le nom se décline selon 8 cas qui indique sa position dans la phrase. H Le nominatif (cas sujet) Le sujet d’un verbe est généralement au nominatif. Le nominatif ne possède pas de flexion casuelle spécifique. Un nom commun ou propre ou encore un pronom apparaît tel qu’il est au nominatif.

^ ^ , 7 5 S ô , 'T’S’ <5 ,"3 , urina, akka, nuwu. ne nu, 3ârada, venkanna iT tfo ejo , î tS ? ejo godugulu. kitikîlu "1 Le génitif ou "forme oblique” (cas du complément de nom). La forme oblique du nom sert de génitif à ce nom. La forme oblique est la forme d’un nom commun ou propre ou encore d'un pronom à laquelle un peut ajouter une postposition ou un suffixe . Le suffixe du génitif est "03 JJ ^T ^yokka” qui est généralement

élidé. On trouve la forme du génitif avec ”03 00 ^ ^ y o k k a ” dans la langue

écrite seulement. La forme oblique sans le suffixe "03 Jû ^f^yokka", sert de génitif dans la langue parlée. La plupart des noms télougous prennent directement postpositions ou suffixes, c'est-à-dire qu'ils ne possèdent pas de forme oblique différenciée. ( )n utilise alors la même forme au nominatif et au génitif (forme oblique).

85 Cependant certains noms et la plupart des pronoms ont une forme oblique différenciée à laquelle on ajoute postpositions et suffixes.

□ Génitif des noms pluriels (règle générale). Ainsi on établit la forme oblique ou génitif des noms pluriels en remplaçant la marque du nominatif pluriel "CJOlu" par sa forme oblique"CJ la '*. nominatif génitif a b b â y i l u a b b â y i l a

□ Les pronoms personnels au génitif (forme oblique) En ce qui concerne les pronoms, leurs formes obliques sont extrêmement variées et nous avons établi la majorité de ces dernières pour référence

,3 * nâ = mon, ma, mes (de moi)

n i = ton, ta, tes

v a d i = son, sa, ses (masc.)

Çz9

a t a n i = son, sa, ses

â y a n a = son, sa, ses

a ° r $ d â n i = son, sa, ses (fem, n.)

âme = son, sa, ses (fem.)

ç = j.3 e f à v id a = son, sa, ses

j S y 0 mâ = notre, nos, mon, ma, mes

mana = notre, nos

mi = votre, vos

86 oT’Ô v a r i = leur, leurs, son, sa, ses (masc., fem., resp.) oT* &co va 1 • la - = leur, » leurs (masc., \ » fem.) /

v a t i = leur, leurs (n.)

□ Les pronoms interrogatifs au génitif (forme oblique) cas du complément de nom pers. genre nombre 3 ci me masc. sing. ci ^ (5 ? e v a d i ? de qui ? duquel ? à qui?

auquel ? 3ôme fem. sing. e v a te ? de qui ? h qui ? de laquelle ?à laquelle?

3ème ncut. sin«. S r 5 ? d é n i ? duquel ? de laquelle ? auquel ? à laquelle ?

36me m., f., plur. Ô ? e v a n

de qui ? à qui ? desquels ? desquelles ? auxquels ? duquel ? (pol.), de laquelle 7 (pol.) auquel ? (pol.) à laquelle? (pol.)

3ùine masc., fem., plur. * if ? eva 1 la ? 1 c o - - de qui ? à qui ? desquels ? desquelles ? auxquels ? auxquelles ?

3ème n. plur. ~ S éJ* ? vë ti? desquels ? desquelles 7

auxquels? auxquelles? 3 . 5 ù t S ? ëm iti? quoi?*

* Le mot interrogatif "3 «Sj ÔJ? ë m iti” n’a pas de forme oblique et ne prend aucune postposition ou suffixe.

87 □ Différents usages du génitif. Le génitif marque la possession, la relation, le contenu, la matière, l’origine, la qualité. Le complément de nom (génitif) précède toujours le nom qu'il précise en télougou. la chemise de Venkanna (possession) ■3 o*r ^ -csrs9-,& venkanna cokkâ x 3 e jo ^ T S ù ù Z ù f r le bec du perroquet (tout dont le nom ciluka mukku complété n'est qu'une partie)

"3 OËT (6J“° ^=5^^ le frère ainé de Venkatarao (relation) venkatravu anna c50 0£>0 rJ > la bouteille de médicament (contenu) m andu a i3 § oj èJO £0 ÔJ O ù les vêtements de soie (matière) Cj Cj pa ttu ba ttalu

2à à® £ù~8 à 03 une radio du Japon (origine) japânu rëdiyo

Remarque : Une forme au génitif peut être précisée par une autre fonne au génitif la précédant.

la chaise du frère ainé anna kurci

la chaise de mon frère ainé mâ a n n a k u r c i

88 conclusion : Dans ccile première piutie nous avons appris que le télougou est une langue déclinée el nous nous sommes aperçus qu’il était possible en télougou île s'exprimer, de manière élémentaire, sans verbe, de manière affirmative, négative et interro-négative tout en respectant l'essentiel c'est-à-dire la hiénuchie socûile.

H - Le verbe l“l Le verbe, définition et caractéristiques : 1) Le verbe apparaît comme un mot dérivé d’une racine qui exprime l'action. 2) Il peut être transitif ou intransitil, mais un verbe ne peut être tantôt iiansitif tantôt intransitil. 3) Un verbe transitif peut se présenter à la voix active ou passive. 4) Un verbe intransilif ne peut se présenter qu’à la voix active. 5) 11 n’existe pas de forme particulière à la voix pronominale en télougou c’est-à-dire qu'il n’existe pas de voix pronominale en télougou mais qu'un verbe à la voix active |x:i]t avoir un sens pronominal en français. 6) Quelle que soit sa voix (active ou passive) un verbe télougou a dix modes possibles.

□ Le mode impératif Le mode impératif exprime avant tout l'ordre et la défense. Nous commencerons par lui parce que d'une part, c'est à l'impératif que le verbe est sous sa forme la plus simple el d'autre part, c’est bien souvent par l'impéralif que l'on commence à s'exprimer par petites phrases courtes qui ne nécessitent que des réponses brèves de la part de votre interlocuteur, (ce qui représente une facilité supplémentaire...). Cependant il ne faudrait pas croire pour autant sans vouloir décourager notre lecteur que la conjugaison ne possède aucune difficulté particulière. Avant tout il faut savoir que lorsque l'on cherche un verbe dans un dictionnaire on trouve la racine de ce verbe. La plupart des racines verbales n ont pas de forme impéralive différenciée. Le sujet du verbe est souvent non-exprimé On forme l'impératif pluriel en ajoutant le sut fixe ” aiuji" au singulier de l'impéralif. On emploie le mode impératif seulement au temps présent, à la 2ème personne du singulier et du pluriel nuvvu et S ô tiô mi ru ) .

Lxemples de formation de l'impératif singulier et pluriel à la forme affirmative. H<) i du verbe imp. sing. imp. plur. Ç=5

ad u g u ad u g u a d a g a n d i

demander demande ! demandez !

(è o d o O o â > undu undu undandi attendre, être,se tenir, attends ! attendez !

3 r 5 o d

vinu vinu vinandi

écouter écoute ! écoutez !

co "3 «o 5 " 3 co o d v e l l u v e l l u ve 1 l a n d i

aller vas! allez !

□ Règles d'harmonisation des voyelles . 1-Dans un mot lorsque "ds u" est suivi par une voyelle courte ou longue, il disparaît dans la combinaison (avec) la voyelle suivante : nx:fc£<&>+fc9od =Ç=9(S' + C=9od = Ç=*dfod

âdu andi ad andi âdandi

è + Ç=5 = Ç=5 2- Dans un mot de 3 syllabes ou plus, si la dernière voyelle est modifiée, la voyelle (Je la syllabe précédente est aussi modifiée. rSû + Cr3od -» Çjdo (*f od = Cz9(ïf i*f od

adugu andi adugandi adagandi

□ L’impératif à la forme négative et le concept de "base infinitive" . On forme l'impératif à la forme négative au singulier en ajoutant le

90 suffixe ku" ou " o5" vaddu" h la base inlinilive du verbe. On obiienl o l;i "base infinitive" d’un verbe en ajoutant la voyelle inlinilive " ^ 3 a" à la lacine du verbe.

^ VS = “3 ÿ cr> co v e l l u + a = v e 1 l a La "base inlinilive” d’un verbe ne donne pas de sens à ce verbe, elle sen par contre à former de nombreuses formes verbales donl l'impératif négatif. H L'impératif à la forme négative au singulier et au pluriel. Ln ajoutant le suffixe ku" ou vad du" à la base o mfinitive d'un verbe on forme l'impératif négatif singulier de ce verbe, et en ajoutant le suffixe andi" h l’impératif négatif singulier on obtient l'impératif négatif pluriel. 3 Ÿ ^0 + Çz9od ="3 Z o â co co co vella + ku = vellaku andi =vellakandi ne va pas î = n'alle/ pas !

M 0^0 ^ o vella vaddu = vellavaddu andi = ve 1 1 avaddandi ne va pas ' = n’alle/ pas !

“J L'accusatif (cas du complément d’objet) et l'ordre de la phrase verbale en télougou A la différence du français, l'ordre de la phrase esi en télougou : sujet, complément, verbe. Le verbe est toujours en dernière position. Un verbe transitif a toujours un complément d'objet. Le complément d’objet du verbe est toujours à l'accusatif, mais à quelques exceptions près les êtres inanimés et les noms verbaux ne portent pas la flexion casuelle de l'accusatif. La flexion casuelle de l'accusatif est "r>5 ni" ou nu" ajoutée a la forme oblique du nom ou du pronom. On trouve la flexion " r3 n i" après les racines des noms se terminant par ',r3 . i î " , et

du" ei après la plupart des pronoms personnels et interrogatifs.

91 E x: nominatif accusatif

garçon Çz9eJ^0ûù abbâyi abbâyini

Ramudu £fo TT Xùù *

ramudu ram unn 1

é f o + ^5 =

du + ni = nn i

On trouve la flexion "n5o n u ” dans les formes singulières des pronoms personnels de la 1ère personne et la 2ème personne :

ne nu nu nannu

rS = ni vu nu ninnu

On trouve la flexion " ^ J n u ” ou "r3 n i" avec les autres noms ou pronoms : ex: nominatif accusatif ils.elles $ 3 les Ÿ r 5 ù / r 5 co co

v a 1 l u vâ 11 anu / ni chien ^ d ^ ^ chien

9 kukka kukkanu / ni

02 vaches CzJ .£) eJO vaches & $ ) ÏJ r$d IrS y

âvulu âvulanu / ni, àvulni lorsqu’on ajoute "r>3 n i ” à la marque du pluriel "CJ la ”, ce dernier perd sa voyelle. fl Les pronoms personnels à l'accusatif, (cas objet).

En ce ce qui concerne les pronoms, leurs fonnes h l’accusatif sont extrêmement variées et nous avons établi la liste de la majorité de ces dernières:

, 5 ^ nannu = me, m'

ninnu = te

vânn i = le

d ^ a tann i = le

Cd? <£>0 r3_j^ âyanni = le

Ç ^)e^ r S ^ atan n i = le t?~ ô 3û àmeni = la

M â d ^ âvinn i = la

, 3 * ^ dânni = le, la

.3^0 r5 /- y <3^ vârini/vâ rni = le (pol), la (pol). les

cr> cr> vâllani/vâllanu = les OJ &S Ps5 / oS* va tin i/v â tm = les

93 □ Les pronoms interrogatifs à l'accusatif. 3ème pers. masc. sing.

c5 e van n i lequel ? qui ?

3ème pers. fem. sing.

e v a t e n i laquelle ? qui ?

3ème pers. neut. sing.

" 3 à , d e n n i lequel ? laquelle ?

3è pers. masc., fem. sing. (pol.)

ù S 0 rS evanni lequel ? laquelle ? qui ?

3ème pers. masc.. fem. plur.

eva 1 la n i lesquels ? lesquelles ? qui

3ème pers. neut. plur.

t S r S vê t i n i lesquels? lesquelles ?

v e t n i lesquels? lesquelles ?

□ Exemples de phrases à l’impératif. ^ ejo od praanalu adagandi posez des questions !

r S ÇJO * T o d nannu praanalu adagakandi ne me posez pas de questions 1

94 "3 ifco ?To do

~3 od , èo^od o ve 11 avaddandi undandi ne vous en allez pas ! (s'il vous plaît) restez !

La conjugaison de l’impératif serait relativement simple si certaines racines ne se conjuguaient pas de manière "irrégulière" ce qui est le cas de racines verbales appartenant au vocabulaire le plus élémentaire.

□ Formes impératives différenciées particulières à certaines racines verbales à la forme affirmative. sens racine impératif sing impératif plur. donner 0 Co y

ic c u i y y i - îy y a n d i,

i w u iv v a n d i apporter 3 o d te6 6u te tendi venir CP o d va 6 6u râ ra n d i prendre c T . & r * e J ^ j o r o d t i a ik o n u t i 3uk 5 t î aukondi lenir J ô j j r r "

95 se coucher Z & s r à ù Z £ ù § T * p ad u k o n u pad uk ô p a d u k ô n d i s’asseoir £ r ô ^ o d ku rconu kurcô ku rcôndi voir, regarder t S t ' z S ô -CS y £ b O d

éü 6 u 6 ü d u 6 ü d a n d i faire o5 j ù x 3 ojo^ ,€ 3 o5b x 3 a 5 b ^ o d ce yu ceyyi, cey ceyyandi

écrire

S n/“ appeler cJ ÇJOXOJ •J o o «S e j $ o d p i l u c u pilu pilavandi aller £ T o d

p ô v u pô p o n d i

□ Verbes à base infinitive différenciée à l’im pératif négatif. sens radical hase infinitive impératif négatif sing. plur. venir v a c c u rà, rava raku. r â k a n d i apporter S ' O O j ë f , ë ? ^ i ? , ë ? £ o d teccu te, teva têku. tekandi

96 donner £ o d

i c c u iy y a iyyaku, iyyakandi

o d iwa iwaku, iwakandi s’asseoir ÿ j ' t T ) £rô^o £r6T^od kü rconu ku rco kûrcôku, kûrcôkandi

kü r c ô v a se tenir (debout) ^ r S à e T j £ > à t T ^ o d

n i l c o n u n i l c o nilcoku nilcôkandi

r S n i l c ô v a faire tS û5ûo z S d5o x$

■Qafo^ x3a5o^o à f j j ï o â ceyya, ceyyaku ceyyakandi

Les racines verbales se terminant par r S ô konu" ont leur base infinitive et leur forme impérative négative comme suit :

97 radical hase inf. imp. nég. sing, imp. négatif plur. prendre : tïàrXù clàÇT*' efroS^ïoâ tïsikonu tïsikô tisikôku tisikôkandi e f à ç r x

t i s ik ô v a t e n i r :

.o éjo r ^ o ^ ôjo r 4' x 6 j o § r z o â c j e j eu cj pattukonu pattuko pattukôku pattukôkandi

ej sr+x pa ttu k ô v a se coucher : padukonu padukô padukôku padukôkandi

p ad ukô va Les racines verbales de 3 syllabes se tenninant par eu" comme

" r S éf0T^0naducuM, "3 terucu", MoJ (DOX^Opilucu" ont leur base infinitive et leur forme impérative négative comme suit : sens radical hase infinitive impératif négatif sing. et plur. marcher naducu nadava nadavaku nadavakandi ouvrir terucu terava teravaku teravakandi

98 appeler

J v ô -l S ù ^ o ^ .5 u ^ ^ CJ pilucu pilava pilavaku pilavakandi

Remarques :1) Des exemples ci-dessus, on peut dire que là où il y a 2 formes pour la base infinitive l’impératif négatif se forme dans certains cas avec une des bases et dans d'autres cas avec les 2 bases. 2) Pour tous les verbes ci-dessus, les suffixes " vaddu", o " S ë S 0 (5 vaddandi " peuvent être utilisés à la place des suffixes "*>0 ku", "*T od kandi" respectivement.

□ Règles sur la formation de la base infinitive. 1) Lorsqu’on ajoute la voyelle infinitive ” a " à des racines verbales dont la terminaison est "~C$Ù e u ” qui sont à l'origine transitives ou intransitives et qu’une voyelle brève précède la terminaison " XOO eu”. c" se change en " *5" v"

n a d u c u + a = n ad a v a 2) Lorsqu'on ajoute la voyelle infinitive "Çz9 a ” à certaines racines verbales dont la terminaison est "T^O cu” et qu’une voyelle longue précède la terminaison eu”, " i 5 c" se change aussi en " «5* v" (voir ci-après), et dans le cas du verbe CU CU" , *x5" c" se change en ”5 d " . sens radical base infinitive impératif négatif sing. & plur. se lever tf xi) z? X t? 5 £> z? 5 £ od le eu leva lêvaku le vakandi

99 regarder, voir t S t ’ i X ô z S t ' c ï -C S t ’ZZZ ù x5jT,£f*>od eu eu cuda cudaku cudakandi

Toutes les autres racines verbales, forment leur base infinitive en ajoutant simplement a “ à la racine verbale. a) Les racines intransitives à l’origine qui sont devenues transitives par la transformation de leur dernière syllabe eu",

<5 o i ^ o £ c n 5 o

vangu vancu être plié plier

â g u k â c u

être bouilli bouillir

b) Les racines dont la terminaison esl u

c) Les racines dont la terminaison est T * ) c c u '\

d) fous les autres types de racines,

□ Exemples de phrases à l’impératif (suite). i ^ O J J ^ ■ dabbu ivvandi ! iyyandi ! donne/, de l'argent î S o$) ejo ^ 5^ <5 <5 od £ <5 o d ! vastuvulu îvvavaddandi, yyavaddandi ! ne donne/ pas des objets î

100 <$oâ ! tr X 6ù ! o randi î râvaddu ! venez ! ne viens pas î

kürcôndi ! nilcôkandi ! asseyez-vous ! ne restez pas debout ! ^ i pô! râku î va-t'en ! ne viens pas î [J Le mode indicatif. Les formes simples Le mode indicatif est un mode personnel utilisé aux 3 temps du passé, du présent et du futur. Le passé a deux formes, simple et progressive. Lu règle générale, en télougou, tout verbe se présentant à un mode personnel est formé de 3 parties : le radical - le suffixe "temporel"- la terminaison personnelle (variant selon le genre, la personne et le nombre).

D-Le passé "simple" à la forme affirmative. On traduit généralement le passé simple télougou par le passé composé de l’indicatif en français . On forme le passé simple d'un verbe en ajoutant à la racine de ce verbe le suffixe temporel ” Çz5 5 " ou " ^ 5 .0 i n " (à la 3ème pers. f. et n.) + la terminaison personnelle appropriée.

□ Les terminaisons personnelles sont : personne sing. plur. 1ère nu O m

2ème * vu tfû ru u'ine m du (!) ru

^ème f. Ô di ru

3ème n. Ô di ÛOù y i

101 □ Conjugaison : Ex: e y l*iù tâgu boire personne sing. plur. 1ère 75 lT°r3b “S'ùO ^O r^O eT ’iT’O ne nu tâgânu mêm, manam tâgâm j'ai bu nous (excL), nous (incl.) avons bu 2ème r S ù e J ” ■$) SdiSd ç j'rr £ b nuvvu tâgâvu mi r u t â g â r u (u as bu vous avez bu 3ème m. e T ’ iT ’ d o e T ’ iT ’ ï b co vâdu tâgâdu vâ 1 1u tâgâru il a bu ils ont bu 3ème I . ç=?c5 0 ( 5 t 5 ' f T , i ï ù co adi tâgindi vâ 1 lu tâgâru elle a bu elles ont bu 3ème n C=9<3 o â e r r r o j o adi tâgindi avi tâgâyi il ou elle a bu ils ou elles ont bu

□ Les modifications du verbe au passé a) I es verbes dont la terminaison de la racine est " r S ô nu" ou " é f j du" doublent la dernière consonne ”r5 n" ou "

102 □ Conjugaison du verbe entendre, écouter : <3 vinu personne sing. plur.

1ère ne nu vinnanu ieia, manam vinnam zeme

nuvvu vinnavu uru vinnaru

3èmc m. «O U o5 rO^ (^o"v) oT3-CO ^ c3 r j ’’, o( (1) vâdu vinnâdu va 1 lu vinnâru

3ème I Ç^)(3 o5 oc3 oT’ -kGCO o5 r ^ i 6 b adi vindi val lu vinnâru

3ème n. Cz9<3 o5 0(5 Ci9o5 oS ^ OJû

adi vm di avi vinnâyi

□ Conjugaison du verbe tomber oJ d o padu personne sing. plur.

I è l'C rx5”0 oü G ^ rv5”0 7 5 o o , . 5 o r 5 o o j c r >o C j ? C j nënu paddânu mëm manam paddâm

Veille S ù <$) <: «j c r ^3 S ô o o oj t f j C» C j nuvvu paddëvu mi ru paddâru

3èine m. oT°éfo oj CT° £fo oOv «o c r (5"o c, ^ Cj vâdu paddâdu va 1 lu paddâru

103 3cme f. Çz9(5ojdO(5 oJ° £3 oj CT (5o " C j adi padindi vâl lu paddâru

3ème n. Çz9(3 <5 d 0 ( 5 ç=9 «5 < 0 c r coo C i adi padindi avi paddâyi

h) Les verbes donl la terminaison de ki racine est "OkKX^yu" vy' transforment celte dernière en " /Où su” devant le sulïixc temporel passé

"C=?â

Lx : ïjS û5où ( cë yu) faire x 5 ci5oo + + r 5 o = t5 ,0 0 = x 5

cëyu + â + nu = cë su + â + nu = cë sânu

X ùïS j'ai fait nënu cësânu

>✓* e) Les verbes donl la (erminaison de la racine est ’TOO e u ” transforment

^ o - celte dernière en ’’ rOO s u ” devant le suffixe temporel a".

Lx " O j ~Ldô (eueu) voir +ç^+r5o =-cSy, y ,r6d cücu+ â + nu = CÜ3U+ â + nu = cüsânu r J " Ü J 0 ^7° r ^ ô j'ai VU nënu cüsânu d) I .es verbes donl la racine est " è o d " j undu" se transforme en"(èr5^ unn".

La dernière consonne est doublée devant le suffixe temporel "C=? â".

Lx: è o é f o undu résider, êlrc, attendre, rester

104 (èCXïfO+Çz? +r50=(èr5^ + Çz£ + r-3b> r S ô undu + â + nu = unn + â nu = unnânu ~rS ù rO ^ ô j'ai réside, j'ai attendu, j'ai été nënu unnânu

□ Le passé simple à la forme négative. Hn ajoutant la particule c5oiëdu" à la hase infinitive d’un verbe on obtient le passé simple de ce verbe à la lbrme négative. On traduit cette lbrme en français par le passé composé h la forme négative. Hx: a) r S ô ^ ^ (L?15 rT° 0 $ ) tu as bu du café nuvvu kâphî tâgâvu b) r$ô 0$)^ cp r r oZT0 ? as-tu bu du calé 7 nuvvu kâphï tâgâvâ ?

oui (j'ai bu du café) tâgânu c) r 3 o 0 $ ) ^ i r 0 0 eJ" rr1 oT” ? ëT , 7 5 S o

□ Conjugaison : (boire) personne sing- plur. 1ère 75 r3û 0 iSùO yXùrScxiF’rttT tS ù nënu tâga lëdu mëm, manam tâga lëdu

ë f 6 ù nuvvu tâga lëdu etc...etc... R enuirque : Le passé d’un verbe à la forme négative est invariable selon la personne

105 Dans les exemples qui vont suivre nous appliquerons un certain nombre de règles grammaticales concernant la formation du pluriel des noms dont vous retrouvez le détail en p. 126-128 □-Exemples : il n'a pas vu le lion vâdu 3imhânni cüda le du j'ai vu des lions nënu 3imhâlanu cüsânu r S ô à O «J*' <5^ > oT° ? as-tu vu des lions 7 nuvvu simhâlni cüsâvâ 75 o t 5 d z '.S ù j'ai lu ma leçon ne nu nâ pâtham cadivânu à* cp e_o o* ^ cr ? ont-ils écrit les leçons? vâl lu pâthâlu râsârâ ? ^ rS ù C ^ r S ^ ( i l > ^ 0 je l’ai pris nënu dânni tisânu Sù~S -ïoSâ ? quel est votre pays ? ml dë sam ëdi ?

• $ y ° cS $ o ^ o d o^y* l'Inde est mon pays mâ d ë sam I n d iy à

^ j * £ " 3 X o u r > «y* ? as-tu vu leur pays 7 nuvvu vâl la dësam cüsâvâ'’ £ f 6ù,75? en S -f oiSj-d tf 6 0 lëdu. nënu vâl la dësam cüda lëdu non, je n’ai pas vu leur pays r f o «3o d Z o d f o , cSod^^el^o^? nuvvu mâmidi pandu, mâmidipallu tinnâvâ ? as-tu mangé une mangue, des mangues ?

106 □ Indicatif le futur "simple" + "l'habituel" à la forme affirmative En télougou on exprime le futur "simple” et "l'habituer' avec la même forme. On traduit le futur "simple" télougou par le futur "simple" en français, et "l'habituel" qui exprime une action habituelle valable pour le passé comme pour le présent et le futur par le présent de l’indicatif en français.

On forme le futur "simple" ou "l'habituel" d'un verbe en ajoutant à la racine de ce verbe le suffixe temporel " t S * t& " ou Otun" à la 3ème pers. f. et n. sing. + la terminaison personnelle appropriée.

Les terminaisons personnelles sont : personne sing. plur. sing. plur. 1ère n u O m 2ème 4 ) vu # 0 r u

3ème m. dfo du $0 ru 3ème f. (3 di (5o ru

3ème n. (5 d i OOÙyi □ Modifications du verbe au futur simple. I^es verbes dont la terminaison de la racine est "éOO t t u " transforment Cj * " cette dernière en "df da" devant le suffixe futur "

Les verbes dont la terminaison de la racine est ccu" ou

"û5ûo yu" transforment cette dernière en " rO 3 " devant le suffixe temporel futur tâ", O tun" qui suivent le radical et deviennent "êJ~° tâ" et "ÔJO O tun" respectivement. □ Conjugaisons : a) CT* ( ► ~rS (L?"* (Sû nënu tâgu + tâ + nu nënu tâgutânu radical + ST. + tenn. pers.-* je boirai, je bois (habitude)

107 pers. singulier pluriel 1ère 75 ^ 0 eT’i^’o eT’r^’o ~ S 0 O O * e J ” O

nënu tâgutânu m em tâgutâm (exclusif) S ù rS OcJ'rtdCY’O manamtâgudâm (inclusif) 2ème r3b eT“ i^To eJ° o$) Sô (5b eT“ 1 * 0 e]T 6o nuvvu tâgutâvu mîru tâgutâru

3ème in oT0

/Sème n. Çz9(5 tf o Cjfo 0(5 Cr3.3 eJ° e J ” ooù adi tâgutundi avi tâgutâyi h) Verbes en " & ùd " : ^T°ÔJO ko ttu (battrc)jc ballrai, je bats (habitude) c j e j pers. singulier pluriel 1ère ~Sù o ST'£ eJ°o nënu kodatânu mêm kodatâm (exclusif) ^ j^ ô r’efero manam kodadâm (inclusif) 2c me S ô

3ème I'. <5 § T <£^0 O <5 .ytfSco S"<£e3'fo adi kodutundi vâ 1 lu kodatâru 3cme n. Cr9(5 éf0 e^"o O(5 Ç J J e ^ o c o adi kodutundi avi kodatayi

10X c) Verbes en ccu" ex : (iccu) donner

je donnerai, je donne (habitude) personne sing. plur. 1ère > o,

nënu istânu mëm istâm (exclusif) o £ùr$o o y manam iddâm (inclusif) 2eme S ô ^ ^ o£) J ô ü ô ^ ï r <5o

nuvvu i 3 tavu mi ru i s t â r u

3cme m. . 7 fifo ^ > ô Z ô CO ^ ^n <1> vâdu istâdu vâ 1 1u istâru lèm e I . y * 6 ^ > 6 0 co ___0 adi iatundi vâ 11u istâru

3ème n. e=9cS 75j o<5 Çr9.3 ^ > OCÙ

adi istundi a v i i s t â y i d) Verbes en "O^fjûyu" ex:-^ o5où (faire) je ferai, je fais (habituel) pers. sing. plur.

1ère 75 rSù X Î S ù ~ S ù o i 5 y o ,

nënu cëstânu mëm cëstâm. (exclusiO

^ 0 r 5 o i $ c y o O manam cëddâm (inclusif)

S ù Ü ù x S y o ù

nuvvu ce stavu mi ru cë stâru

109 3èine m. oT° df0 ï 3 d fj o3"5?S -d 1 à* ü ù C O ------D vâdu cëstëdu vâ 1 lu cë a târu

3èmef. & )â Z$ ,00 0 (3 cT ’ tfo j S > tfo C O ____D adi cëstundi v â1 lu cë stâ ru

3ème 11. Çr9(3 zS rOO 0 (3 Çz5 oS zS y ÙX> adi cê atundi avi cë stâ y i e) Verbes en " rS b nu'* Ilx t i n u (manger) : je mangerai, je mange (habituel) pers. sing. plur. 1ère 7 $ r ^ ô cJ OÔJ-0 n^*0 ■ôSooej oôJ’ o, nënu tintânu mëm tintâm (exclusiO ^or^oej o^ o

manam tindâm (inclusif)

2ème r S ù e j O è T ” o£) .5o(5b co vâdu tintâdu vâllu tin târu

3èmcl. £5(3

3èmc n Çz9

□ La 1ère personne du pluriel au futur simple. Au passe simple, au présent + passé progressif la forme du verbe est unique pour la 1ère personne du pluriel exclusive "êSo O mëm” et pour la

1ère personne du pluriel inclusive " ^ O manam".

110 I -x : passé simple ~oS Ô O y r^) O f O ^ O

(excl., incl.) mêm, ma nam t in n am noua avons mangé présent + passé progressif

(excl., incl.) mëm, manam tintunnam nous sommes en train de manger nous étions en train de manger Mais au futur simple et au futur progressif la conjugaison du verbe est différente à la 1ère personne du pluriel exclusive ”~ 2 0 O më mM et à la 1ère personne du pluriel inclusive " oS ù O manam" : a) Le suffixe temporel futur "(L?^ ta " utilisé avec " 0 0 mê m" devient

"C5* dâ" lorsqu'il est utilisé avec "oÜ)0 r S O manam".

1 lx : ~S 0 O tS £>o «£) eJ“ o nous lirons (excl.) më m c a d u v u tâ m o 5 b r 5 o -CS <5o r5 O o o nous irons (incl.) manam v e ld â m

e* e" h) Au futur simple, lorsque le verbe se termine par '' rO 3 rO 3 " se transforme en "<5 d".

Lx : " ^ O O ü* o nous écrirons (excl.) më m r â a tâ m o O O nous écrirons (incl.) manam râddâm

111 □ Le futur "simple" + l'habituel" à la forme négative : On rend le futur "simple” ou "habituer' à la fonne négative en ajoutant à la hase infinitive du verbe la terminaison personnelle appropriée. Ces tenniliaisons personnelles sont :

personne singulier pluriel 1ère nu O m

2ème $ vu ru 3eme m du (5*0 ru

3ème 1. du 00 ru

3èmc n. <5o du °$) vu Conjugaison : Hx : zJT (Sj tâgu (boire) pers. sing. plur. 1ère 3 ^ 0 0 , ^ o çJ* o në nu tâganu më m, manam tâgam 2ème 0$) o5o 6 ô nuvvu tâgavu mi ru tâgaru

3ème m dfo c o eT ’rS'tfj vâdu tâgadu vâ 1 lu tâgaru

3ème f. 6 ù cT’Voco adi tâgadu vâ 1 lu tâga ru 3ème n. v*â) fcf>«3 adi tâgadu avi tâgavu

□ Exemples (au futur simple + habituel) = c'est une poule a d i kôdi .3 = ce sont des poules a v i k ô 1 lu

112 Ç'-6' d t f o dô H> d ô e$ô o c 5 = la poule pond des oeufs kôdi gudlu pedutundi r t ô d ù j y (îfo ippudu (maintenant),-^ rëpu (demain) etc... Lorsque dans la phrase n'apparait aucun mol indiquant le temps de faction alors ippudu (maintenant) esi sous-entendu et l'on considère le verbe au présent progressif. * “J Le présent + passé, "progressif’ à la forme affirmative. On le forme en ajoutant à la racine d'un verbe le suffixe progressif” e jfû tu " ou " CL?"*' to" (3ème pers. 1. n.) + le verbe "(iocïfo undu”

(être) au passé. On le traduit en français par le présent ou l'imparfait respectivement. Les formes du verbe ”(è o £ fo undu" (être) au passé sont : personne singulier pluriel 1ère rs^ 0 (i> /O ^ 75 J O > rS O O nënu unnânu mëm, manam unnëm 2ème r 6 ô o£) o5j (5"j nuvvu unnâvu mi ru unnâru lème m. oD V rO ^ (^ 0 ^ " £CO ô é r O ” , tfo vâdu unnâdu v â 1 1 u unnâru lème f. ^ ) Ô 6 > o d ^ CO è rC T o( ’, £>0 adi undi vâ 1 1 u unnâru lème n. ç^)(5 (èo<5 o5 (èr> 3 ^ (XI)

adi undi avi unnâyi

113 □ Remarque : Le suffixe progressif tu" devient tô" devant ”(J3 0<3 undi” et le "(è u" de " é>OCS undi" est élidé. Après les verbes dont la racine se termine par "rSù nu” le suffixe progressif "

tô" devient "CJO tu" et tô" respectivement.

□ Modifications des verbes à la forme progressive. Llles sont les mêmes que celles établies pour le futur "simple" + "habituer'. a) ex : tâgu (boire)

eT° tfoL + + (è = eT* r*u ^ n5o

tâgu -i- tu + unnânu = tâgutunnânu

75 rSù (LT l*fo (L^O 7.1 )

nënu tâgutunnânu

1 ) (hier) je buvais (j'étais en train de boire) 2) (maintenant) je bois ( je suis en train de boire)

□ Conjugaison : personne singulier pluriel 1ère 75 tfô r5o 15 0 O l*fo tfù rJ^ o nënu tâgutunnânu mëm manam tâgutunnâm 2ème rSô 4)^ eT” tfo e^o <$) , Sô (5 o eT’ tfo e3o ^ oo nuvvu tâgutunnâvu. mïru tâgutunnâru 3ème m. «3^ dù eT* tfo eio r3”, <îfo tfo eT* rSo

3ème f.

114 <5> 0(5 co tfo <1^0 rT0, o( <5j adi tâgutôndi vâl lu tâgutunnâru 3ème n. Ç=9(5 eT’tfoeJ^ocS Çi5o5 eT’tfo eib ^ 000 adi tâgutôndi avi tâgutunnâyi h) Verbes en "ÊJJ tu" ex : ÇT èJO ko t tu (battre) je battais, je bats Cj pers. sing. plur. 1ère 75 r$ô ÉT r$d~Sù O , a l ) rS O ËT £ù t$ù O nënu kodutunnânu mëm, manam kodutunnâm

2c inc ,'Sd ÉT éfo <»3o r3^ 4 ) > Sùüù §r£ù

<5 s~£ber"o(S CO refoel^, fo adi kodutôndi vâl lu kodutunnâru 3èinc n. <3 r efo er^o<5 «y »5 re fo tfô ^ ox> adi kodutôndi avi kodutunnâyi c) Verbes en CCU' ex i c c u ” : (donner)

je donnais, je donne pers. sing. plur. 1ère 75 rSù ^ ^ r 5 j ‘3 >j 0 >^ ’0 ^ 0 c3. TSù r3^ O

nënu iatunnânu mëm, manam iatunnâm \>me rSô ^ ,00 n J ^ 4 ) So

adi istôndi vâllu istunnâru

3ème n.Çz5 (3 ^ ÏJ ^ 0 (5 Cz9 o5 ^ rOO rCT^ (XI) adi istôndi avi istunnâyi d) Verbes en " yu" ex : i 5 ofo> ce yu (faire) je faisais, je fais pers. sing. plur. 1 è l'C ~rS ù ~ZsS rO O rO ^ ô ~oS ù O rOO rO ^ O

nënu cë stunnânu mëm cëstunnâm

2èmc 4 ) ^ -CS ^ 4 ) tiù t 3 rOO r3^ î5b>

nuvvu cëstunnâvu mi ru cë stunnâru

3ème m. «3^ £fo x S rOÛ rT*i dfû oT° $ 5 x S rOJ rCT*« (5"j —* 4 CO —D vadu ce atunnadu val lu ce atunnaru

3èmcf. C=9<3 t S 0 (5 z y i ï d t S rOO r^i tfo

adi cë stôndi vâllu cëstunnâru

3ème n. Ç^(3 ~ïS 0 (3 Çr9.3 ï 3 Xh ^y°, ojù '4 adi cëstôndi avi cestunnayi e) Verbes en M nuM . Fix :

116 ?.c inc r5ô «$)£ e l OdjO n3^ .£> Sô <5o eJ oôjo ^ (5b nuvvu tintunnâvu mïru tintunnâru

^ùine m. 3*dù eJ o ô j o ^ dô 3 " #CO ô ti OèjOrT0, £h> vâdu tintunnâdu vâ 1 lu t in tunnâ ru

îcincf. Çjc5 ei O tS ^ 0 ( 5 co eJ oôJOrT’, <5ô adi tintôndi vâl lu tintunnâru k'inc n. ç=9(5 d o t S ^ o â Cz9oS e i O Ô JO nT ^ OOÛ

adi tintôndi avi tintunnâyi

I) Verbes en "~C$Ù eu". Lx : eu eu (voir) je voyais, je vois pers. sing. plur. I ère

r^) 0 XO ù ^ rOO /O ^ f^Sô y ~Sô OXOT" Tôô ^ O mëm, cÜ3tunnâmne nu custunnanu .. mëm, cÜ3tunnâmne ’eme rSô % u y r3o ^ =$) Sô oô -CSt " ï5ô ^ 6*0

nuvvu c u 3 tunna vu mïru eu3 tunnâru *ème m «y dô xST" Xx> r^T, dô ^T^ô xSj* ,0 0 r3^, (5b vadu custunnadu val lu custunnaru

>cme f. Çz?(5 -cSj * ^ o(5 oJ'’ i?ô -CÜJ* ï5ô—o rT°, o( adi cüstôndi vâl lu cü 3 tunnâ ru

îême 11. cjc5 ■lSj ’ o(5 Çr5 o5 z S T " £ ô OCO adi cüstôndi avi cÜ3tunnâyi

“1 Remarque : Il n'existe p;is 2 formes progressives distinctes pour les temps passé et présent. |“) Présent + passé, progressif, à la forme négative. Ln ajoutant à l'infinit if-nom d'un verbe la particule -

on obtient le présent progressif ou le passé progressif de ce verbe. On forme l'infinitif nom d’un verbe en ajoutant le suffixe 'df o

dam" à la base inlinilive de ce verbe. Cette forme est invariable.

117 Ex : 73 ifCO + éf O =73 if CO d O vella + dam =velladam base inf. + suif. = infinitif nom □ Conjugaison.

Ex : 1K0 tâ g u (boire) je ne buvais pas, je ne bois pas. personne singulier pluriel 1ère 75 eJ'tf df o zf £ô iSôo^ôrS£otf £>o ne nu tâgadam lëdu mëm, manam tâgadam lëdu etc... Remarque : Le passé progressif + le présent progressif à la forme négative est invariable selon les personnes. □ Exemples au présent progressif Cr9ejo <Çz9üù tfS > co d ù co co alludu allul 1 u beau-fils vyâpâram vyâpârâlu commerce Ç^CJO £ b «J Y oT’c 0 x 5 rOO rT*, d b co < ^ > V -----1> mâ alludu pal la vyâpâram cëstunnâdu mon beau-fils fait le commerce des fruits 73^ Jîr e^o éfo (7o^ ÏT çjù ) anëhitudu (snëhitulu) îuni »5o tCLfo £fo ( c5o c jj > mitrudu (mitrulu) ami rO W dfv) / o5 0 do*0 (L^ ^5" O 0 ° rOO rO ^ doO nâ snëhltudu / mitrudu ut ta ram râatunnâdu mon ami écrit une lettre

11S Sj Jür

H Exemples au passé progressif

. ^oSbo^o 3o xî ? nuvvu monna aâyantram êm cëatunnâvu ? .ivaut-hier soir que faisais-tu 7 ,S S ô >o5"oo / >65”oos^o o c^oôj

' -5 rOJ rO ^ r^5"0 nënu monna aâyantram / sâyankâlam vanta cëatunnânu avant-hier soir je faisais la cuisine <’T 6ôy^ yafùo^oiS6 Sdo <‘T £b, S o 6j tS ,oj ^5^ . lëdu.. nënu monna aâyantram cadavadam 1 ë du, vanta cëatunnânu non, avant-hier soir je ne lisais pas, je faisais la cuisine

H Le futur progressif à la forme affirmative. Ln ajoutant à la racine d'un verbe, le suffixe progressif "(L^O tu"+ le

verbe (è O dfo undu" (être) conjugué au futur simple, on obtient le futur

progressif de ce verbe à la forme affirmative. Les formes du verbe "é so d fo undu" (être) au futur simple sont les

suivantes : personne singulier pluriel 1ère 75 rSô é.O&T'rSù ~Sùoé>o&y°o nënu untànu mëm untëm (exclusif) (èoero manam undàm (inclusif)

119 2üme rSô èodT° «$) Sô tiô é.OèJ"’ tiô nuvvu un tavu mïru un ta ru 3ème m. tOwdoO é o é J “*^0*0 co vâdu untâdu vâ 1 lu untâru 3c me 1‘. Çz9<5 é o é J o o c S oJ°'vlG d o è J ^ t f o adi untundi va 1 lu un târu 3èmc n. Cz9<3 é o è j o o d Çz9 o3 d o é j ’ ooù adi untundi avi untâyi Remarque : le futur à la forme progressive se traduit en français par le futur simple.

□ Conjugaison du futur progressif à la forme afirmative ;0 Kx : eT'tfû tâgu (hoire) t^ iïô +(xiOo$) Sù Où ç3T,iïô<^ôO £T>$ô nuvvu tëgutuntëvu mïru tâgutuntâru 3ème m.

J'tiSCO (ïj'rtôç^ô O tT’tiô vâdu tâgutuntâdu vâ 1 1u tâgutun tâ ru 3ème f. Çz5

120 adi tagutuntundi vâllu tâgutuntaru 3ème n. c=9<5 < ^ rS b e ^ > o é J ~ ° o û ù adi tâgutuntundi avi tâgutuntâyi b) verbe en "éJO ttu" \i\ : ÇTèJO kottu (battre) Cj Cj * ■ pers. sing. plur. 1ère 73 rSô ÇTdù tâù O ty r$ô ~SùO§~£d ùX> adi kodutuntundi avi kodutuntâyi c) verbe en CCU" \ix ccu (donner) pers. sing. plur. 1ère 75 r5 o ^ Xh otyn$ù ~Sù o^ToooèJ^o nënu istuntânu mëm istuntâm (exclusif) Sù rS O ^ ,00 OC^O

manam istundâm (inclusif)

121 2ème

r^5”0 ^ rOO O 00 o£) Sù~6ù <3.^ Xx>_o o t r ’iïù nuvvu istuntâvu mïru istuntâru 3èine m. d ô ^ Xh o é J ~ “ d ô . y tfo ù CO ‘QXS ^ ___ Û vâdu iatuntadu vâl lu istuntâru 3ème f. Çr5c3 <3. TSô O é J O O Ô ^ ,o j o ô J ' S ’ù CO ^ ___ D adi istuntundi vâ 1 1u i 3 tun tâ ru 3ème n. <^9(3 ^ rSù OdjôOÔ Çz9o5 ^ Xiù O tT ’OOd adi istuntundi avi istuntâyi

d h erbes en " Ci5ûù yu" ex : ï S ceyu i aire pers. sing. plur. 1ère 75 r$ôz5 XX)0£T’X)ô iSso-tS Xx) o d F ’o ne nu cëstuntânu mêm cëstuntâm (exclus.)

X ù r S o x S ^ ) o c 7 o

manam cëstundâm (inclus.)

2 ème Xfo o d r < $ ) SùtiùïjS XÎù o t r ,j oéJ^<5b c o ___o vâdu cëstuntâdu vâl lu cë 3 tun târu 3ème 1. Çr5<5 z5 Xo oèjôoâ c o z5 Xÿd___D otr'tiù adi cëstuntundi vâl lu cë 3 tun târu

122 3êiïic n. Çz'XSxS rOJOèjOO<3 i 5 rOO OéJ~° OCÙ adi cë stuntundi avi cëstuntâyi e) verbes en "nïfo nu" ex : o3 tinu (manger) pers. sing. plur. 1ère 75 S d eJ o é j o o d r 0^ T S o o e J o é j o o ô j ^ o nënu tintuntân mëm tintuntëm

JSbrS’ o e l o è j o o c ^ o

manam tintundâm

2èinc S o ei oéjo oéJ~“ o$) eJ o é j o nuvvu tintuntâvu mïru tin tun târu 3cinc m. eJ od)Oo6J~°(^o CO dl o 6j o o 6x ° oo vâdu tmtuntàdu v â llu tin tun târu 3c me ! . Ç^)<5 eJ o ô j o o é j j o < 3 z oèjjoéj^6o co <3 adi tintuntundi vâllu tin tun târu 3cme u.

t) verbes en 'x5o eu " ex : cucu (voir) pers. sing. plur. 1ère 75 rSd'CdY’ Xx> o tr'^ ô ~3do~C$y* T j o o ô j ^ o nënu cüstuntânu mëm cüstuntâm (exclus.) O -CSy rOO 0C 5" 0

manam cÜ3tundâm (in c lu s.)

123 2ème rSù Xh oêx" SùÜù-cSt 9 o&r'bo

nuvvu cü 3 tun ta vu mïru cüstuntâru

3ème m. à'dù-cSy' ïx> oôj'dlb 73ù otr'iïô vâdu cüstuntâdu vâl lu cüatuntâru 3èmc f. ç=5>c5> xjy" ïSù oèjùoô ï3ù o

Lx : 7$ rSô (J3 0ÔJ~° o5*0 = je serai en irain de boire nënu tâgutü untânu

□ Exemple au futur progressif .fotfolî o£> >a5"oos^ej o 3»§ozS 73ùOtr,<5ù ? mïru rëpu sâyankâlam ë mi cëstuntâru 0 demain soir que scie/ vous en train de faire ? ‘S'ocTft <£) irafjOte^oeioo&r’o mëm rëpu sâyantram âdutuntâm Demain soir nous jouerons (nous serons en train de jouer). □ Formation du pluriel des noms o). v/ ^ y a) Le pluriel du nom rO S O pU3takam" livre est

M v / ,__ D _ £) M

lion est " rO O oj CJO simhalu"

b) 1 ,a forme accusative de "rO O oJ O aimham” esl "rO O aj rO^

sim hânni" et celle de " rO O ^5* CJÛ sim hâlu" est " rO O CJ

124 aimhalanu"— ou " rO O oj CN aimhalni" — ,

Règle : 1) Lorsqu'on ajoute le suffixe pluriel ”CJJ lu" à un nom se terminant par "Çz90 an", le ”Çz90 am" se change en " t ? â".

2) Le suiïixe accusatif des noms se terminant par am" est

”rS n i" Devant ce suffixe "£r90 am" se change en "Ç=9 â" cl "rS n i ” esi doublé. Au pluriel le suffixe accusatif de ces noms est nu" ou

"rS ni".

( 2 ) Règle : Les noms de choses ou d’animaux se terminant par"(J d " au singulier changent cette dernière lellre en 1" devant le suffixe plut ici "CJOlu".

Si la voyelle nasalisée "O sunna" précède "(ÎTd" au singulier, celle-ci es!

élidée au pluriel.

v/" vf v ex : oj OCo0 , oj YJ co pandu pa 1 lu (3) Règle : 1) Les noms terminés par "Ô> d i ” au singulier changent celte dernière syllabe en " i f 1 " devanl le suffixe pluriel "(DO lu". Si la voyelle nasalisée "O m" précède di" au singulier, celle-ci est élidée au pluriel.

Lx : la poule

S^d+oo -^ W + (DO 5^£)co kôdi + lu -*ko + 1 + lu kôllu

2) Les noms termines au singulier par " d ddi" ou par "dfoddu" c, 1 • c, * ‘ abandonnent leur dernière consonne doublée el leur dernière voyelle disparaît devant et prennent le suiïixe "(LX) lu"

125 Ex : l’oeuf Ko <2fo + ejo -^Ko <5 + ejo = Ko d ô C j « guddu + lu -*gud +lu = gudlu

3) Les noms terminés par "èJÙ tu ” ou ttu " au singulier changent ces dernières pæ* la consonne" ôT t" devant le suffixe pluriel

"(DO l u ”.

ex : l'arbre èoo + ejo -+z3 éJ + ejo =x3 éoo Oj cettu+ lu -►cet + lu = cetlu

(4) Règle : Devant le suffixe pluriel "CJO lu" les noms comme :

,rc5 (îTo dëvudu", "Cjf o5“vX)|_ é f j tammudu", "ÇrSCJG (^fj a llu d u ”, " o5o rSù (£ù manumadu, ,7Ô5où mogudu", et des mots se terminant par (îfo gâdu” comme ,73 3"° ,o f p dfo môsagâdu" changent leur dernière syllabe par '"*T 1".

Kx : " 3 <$) d ô + CJO -*-"3 o£) ' f + 0 0 ="3 <£> tfS dëvudu + lu -*dëvul + lu = dêvullu (5 ) Les noms qui sont issus du deuxième des deux groupes de noms d êtres humains masculins se terminant par "(ïfo du”, constitué essentiellement de mots d'origine sanskrite. lbnt leur pluriel en "(Dû lu" ✓n Les flexions casuelles (II) □ L'instrumental (associatif) On utilise un nom à l’instrumental lorsqu'il dénote l'instrument dune action engagée par le verbe. La "flexion" casuelle de l'instrumental esl "C3 tô". Kx : £ e J e F * k a t t i t o avec un couteau

126 t3 e l e T ^ c ë t i t ô avec la main

Lorsqu'on ulilise un pronom ou un nom propre à l'instrumental ce dernier prend un sens associatif. l ix : nT ’e T ^ na t o = avec moi

çY * v a d ito = avec lui

ramaravuto = avec

Ramai ao

On ulilise souvent le nom à l'instrumental avec le verbe "t 2> cep pu” (dire). Lx : ^5 r5ù oT^ (f 5oo à ^ dfo vâdu karratô pâmuni kodutunnâdu d bat le serpent avec un haton 3 i3 el eT* o

[“) Le datif. La flexion casuellc du datif est ” ku’’ ou k i ".

( )n utilise la flexion casuclle ’ k u ” avec les pronoms suivants :

75 r6ô r3°Çù = à moi r50 rS^Ô = à loi nënu nâku nuvvu niku

127 ~Sù o *>0 = à nous (excl.) o5oî5o = à

VOUS më m mâku mi ru miku

On utilise la flexion ca.suclle "£> Ici" avec les pronoms suivants :

z * d i = à lui, vâdu vâdik i ÇzSeJ'efo d ê = à lui, à celui-là a ta d u a t a d ik i Ç J e ÿ rSù U Ü r S Z = à lui, à celui-là a ta n u a t a n i k i «ov (5o < y ô i = à lui v â ru v â r i k i <^9 <3 CFrS £ = à elle, à celle-là (0 a d i d â n ik i Çr9<3 â = à lui, à elle, à celui- là, à celle-là (n) a d i d â n ik i t9 « 5 z ' t S î = à eux, à elles, à ceux-là, à celles-là a v i v â t i k i 2â> = à laquelle ? à qui ? auquel ? ë d i de n i k i 3 . 5 = auxquels ? auxquelles ? ë v i vê t i k i

Ou utilise la liexion easuelle "^ k i" aussi avec les pronoms de la

3£me pers. en i" (^3.(5 id i , etc...) et les racines des noms se

terminant en ,,f3. i" e t "■& i " .

, s ' ë ? h a r i k i , kaviki, kurciki, kâlejïki

128 On il i i I i se alternativement les flexions casuelles k i" , ou " k u " avec les pronoms su i van (s : Ko 7$ o Ko 7$ £o /i = à nous (incl.) manam m anaku/ki

co co = à eux, à elles, à ceux-là, à celles- l;i vâl lu vâllaku/ki c=?o5brK ç = ? a f o r K £ b /l = à lui, ù celui-là âyana âyanaku/ki C=?”3 û Çz?~Ô3û ^ 0 = à elle, à celle-là Time âm eku/ki ^=3 o5 <£f Ç=? o5 (ïf ^ 0 = à elle, à celle-là ëïvida âvidaku / ki et aussi avec les pronoms en "cot" " i "correspondants'

S ico T i / S i T co ^ ù vi 1 ■ laki/vï■ 1 ■ laku■

129 □ Verbes gouvernant le datif. Les verbes signifiant donner, offrir, gouvernent le datif sur la personne ou la chose à laquelle quelque chose est donné ou offert. Ex : .y éfo rT* <£) O vâdu nâku puatakam iccâdu il m’a donné un livre 7$ rSù î o£) rJ ^ O ^ Ç=9r3 73 nënu vâdiki puatakam iatânu ani ceppânu je lui avais dis que je lui donnerais un livre

"L'agent” des verbes : 3 <£>û5oo = être connu (savoir) 5* oT*<5 = être voulu (vouloir) teliyu kâvâli (J3 O (£ô = être 0 = être aimé (aimer) Cj undu i s tam est au datif dans la phrase télougoue. eüT* ô Û CJO rJO = il sait (il est connu à lui) vâdiki teluau s * à i ü ^oSbeSo = il ne sait pas (il n’est pas connu h lui) vâdiki teliyadu = je veux (il est voulu par moi) nâku kâvâli = je ne veux pas (il n'est voulu par moi) nâku akkaralëdu cr d I Czjtf tf Z ^ 4 o co ^ CJ râmudiki a r a tip a llu istam Rama aime les bananes (les bananes font plaisir à Rama) ô Xùdâ i tS Z $3<^> ^ ej oï? 6 râmudiki a r a tip a llu istam lêdu Rama n’aime pas les bananes (les bananes ne font pas plaisir à Rama)

130 I-) Exemples. 1) rT’üCo ^xT^tfb v âllu nâku dabbu iccâru ils m’ont donné (Je l'argent

dâktarugâru mâ ammagâriki mandu iccâru le docteur a donné le médicament à ma mère d S s tiô I "3 ^ 6b ? mi ru ekkadiki veltunnâru ? où allez-vous 7 -d iS ùo o5y° i "3 vo r3^ o mëm mâ üriki veltunnâm nous allons à notre village

□ L'ablatif (origine, provenance) I .a flexion casuelle de l'ablatif est "rSù OC» nundi".ou

"rSù 0 x 3 nunci" "de. du, des ” (origine) en français.

1 lx : rSù od /r5o 0x3 = du village ü r in u n d i /n u n c i Ç = 9 ^ ( i f rSù O d /S ù 0 x 3 = de cet endroit, de là akkadanundi/nunc i Tous les pronoms, noms communs ou propres définissant des êtres animés ne prennent la llexion casuelle de l'ablatif qu'après la postposition $ fdS daggara/daggira” (près, proche) dont la voyelle finale "Cz5 a" est généralement élidée devant la llexion casuelle "rSù 0 ( 5 >

~ 5 b > 0 X3 nundi , nunci". □ Les postpositions et leurs emplois, (1)73* c5 ta = par

On utilise la postposition " x ? £ cêta" uniquement avec des noms d’êtres animés dans des phrases qui possèdent un verbe à la voix

131 passive, ou un verbe causatif dont la terminaison de la racine verbale est "*3.0x30 incuV

na ce ta = par moi

âyana cë ta = par lui

(2) 5 CJ v a l l a = par, à cause de

rS S QJCO nî va 1 la = à cause de toi, par toi co vâdu râvadam v a l l a = à cause de son arrivée (3) S"* ^0 kôaam, koraku = pour ùSÔ o evari kôaam/koraku = pour qui ? ,j£ ^ ,o o ni kô sam /k o rak u = pour toi ~S J £^,o o d ë n i kôaam /koraku = pour quoi? 4 ) ^ 0 ^ , 0 0 puatakam kôaam /koraku = pour le livre (4)^063 kante. kanna =que

(dans une phrase comparative). rT* Z 0(53 /rT“ Z ^ nâ kante/nâ kanna = que moi

■y**CO ^ o é J vâl la kante/vâlla kanna = queux, quelles (5) fiù ô o rî gurinci = à cause de, en raison de, à propos de : Cette postposition vient se placer après un nom au génitif ou àl'accusatif. rT “ 1*0 Ô 0 x 3

nâ g u r in c i = à cause de moi, à propos de moi f“fo Ô 0x3 nannu g u r in c i = à cause de moi, à propos de moi Sô rfù ô 0x3 ini g u r in c i = à cause de vous, h propos de vous o5o tfoô ox3 inimmalni g u r in c i = à cause de vous, à propos de vous (6) "3 os£) v a ip u = vers, dans la direction de

nâ v a ip u = vers moi, dans ma direction '3.o<îJ "3_ o^) i n t i v a ip u = vers la maison, dans la direction de la maison. < >n utilise cette postposition aussi comme un nom : ~3 â v a ip u = de ce côté-là

~2> o^) ï va ip u = de ce côté-ci

< 7 ,^ à kê a i = vers, en direction de

rO na ke 3 i = vers moi, dans ma direction

C o ^ f t ,o

Konda kê a i = vers la montagne, en direction de la montagne ( s ) oSoo o dSo y oSoo o 6" = devant, en face de

mundu, mundara

,T° X>ôd0d)ù/X)M0d)

Remarque : Lorqu'on ajoute la poslposition ci-dessus à un nom d’étre animé au génitil suivi de la lbrme kanna ou ï o é f kan tê " elle donne le sens de avant, plutôt que.

133 rJ” % o£? .5boo<5o nâ k a n tê mundu = avant moi, plus tôt que moi

(9)”S venaka~ô5 r $ 5 * O v en a k â la ,

~2> X s ' & t ) v en a k fita la = derrière

^ ■ 3 r S Ï /3 r S ^ d J 7 3 X S * tf< D nâ venaka/venakâla/venakâtala = derrière moi ra.oôJ 'S r5*^/"3 r S ^ej/3 ^S ’ei’ej inti venaka/venakâla/venakâtala = derrière la maison (10) 60 £ $ ta ru v â ta = après

na taruvâta = après moi

v a l l a ta r u v a ta = après eux, après elles

(11) o J ^ ^^./v^akkana. pakkani = à côté de

nâ p a k k a n a /n i = à cote de moi

i n t i p a k k a n a /n i = à côté de la maison

(12) t S 6 * jd a g g ir a , = près de, avec

Cette postposition a aussi un sens possessif que l'on peut rendre en français par "avec" quand on l'utilise avec un être animé. ^ < 5 r ! <6 n nâ d a g g ira = près de moi, avec moi ùJ <5rJ <5 i n t i d a g g ira = près de la maison, à la maison (13) mida = sur, au sujet de, en ce qui concerne r\5"° a S ô é S nâ mîda = en ce qui me concerne, sur moi *To £ 3 ù <5 k o nda mi da = sur la montagne

Remarque : Attention pour traduire en télougou une phrase comme: "je n'ai pas d'argent sur moi". "Sur" est rendu par "avec" en télougou, c'est-à-dire : ’nT0 <5 d f

(14) ê OtS kinda = sous, dessous

.3* i 0 6 na k in da = sous moi

cettu kinda = sous l'arbre éooej i o 6 iis» kudâ = avec, aussi

Cette postposition prend le sens de "aussi" lorsqu'elle est utilisée avec un nom au nominatif et elle prend le sens de "avec" lorsqu'elle est utilisée avec un nom au génitif. n ë n u kudâ = moi aussi

na kuda - avec moi attention ! àyana kudâ = avec lui, lui aussi

(16)C5*5"° dâkâ = jusque, jusqu'

& Ô Cy S~° ü r i dâkâ = jusqu'au village

(17) yaraku = jusqu'à

i n t i v arak u = jusqu’à la maison

(18) r5 O C * n in d â = plein, dans tout(e)

15 r5 OCT* p e t t i nindâ = plein la valise

r$ o c * i n t i nindâ = dans toute la maison düfÔ r3 OCT* u r i nindâ = dans tout le village

135 (19) mCS ô eu ^ 3 = autour de

O &J t 5 o é J J""* in ti eu t tû = autour de la maison ^ Cj . . . âyana eu t tu = autour de lui

(20) C5j^ü* dvârâ = à travers, au moyen de, par

âyana d v ârâ = à travers lui, par lui

73ô cy^u* p o 3 tu dvâ r â = par la poste

D - L'Adjectif. L'adjectif est un mot qui complète et qualifie le nom. Au contraire de l’adjectif en français il est invariable en genre et en nombre. 11 précède toujours le nom qu'il qualifie.

H L’Adjectif qualificatif.

Ex : 0x3 manci = bon x3 <ïf cedda = mauvais Cj ~Ôj tS pedda = grand ^5^ cin n a = petit Û ^•T ko t t a = nouveau p â ta = ancien —O ïïfj.rS cakkan = joli, élégant

rfô podugu =long, grand &jf po t t i = petit, court Cj ^ ve c ca .,veccani,vë di = chaud t o eco j ^ e co j r3 c a l l a ., c a l l a n i - froid rS O .r 5 CJ r5 nalla,nallani = noir CO > c o

ë5 çj ,3 ej r $ t e l l a . t e l l a n i = blanc c o ? c o

v/ v/ x/" >✓* S o j y o j 1 ( O pacca, paccani = vert ou jaune

erra.errani = rouge

â k u p a c c a , = vert oj "O jrS akupaccani = vert sS~ v/" v/" v/" v/" oj rOO oj "Oj pasupupacca = jaune

=J ,00 o£) «J pa3upupaccani = jaune rJej o ni lam = bleu eJ û5û^ ,

□ L'adjectif indéfini. Il exprime la quantité : Çz90ei" anta = tant (de cela)

inta = tant (de ccci) r o e i konta = un peu de (ceci ou cela)

<±3rS anni = tant, (d’objets,d'animaux), tous 4 (non-humains) ^ r 3 inni = tant, (d'objets.d'animaux) 4 konni = quelques (objets, animaux)

ç j o £ ) o o andaru = tan Kde personnes) tous

^.o<5 oo inda ru = tant (de personnes) r o6 oo kondaru = quelques personnes

137 □ Les adjectifs numéraux cardinaux L'adjectif'numéral cardinal varie enue humains et non-humains (à l'exception de"£o^f oka " = un, une) Non-humains (animaux, objets) = un, une (adjectif) o£fo rendu =

iaudu = trois Sdd fV) COmugguru = trois

CJO 1*0 n âlu g u = quatre ^ (Dû f*0 Oûnaluguru= quatre

aidu =cinq 23

a ru = six aru g u ru = six

ë du = sept 3<*fo t f o o o ê duguru= sept non-humains humains 3 r 3 3dâ> enimidi = huit

cùr5* o5*0 0<ïfû Oû enamanduguru = huit

o5oc3 ^ o o (5 enimidimandi = huit

tommidi = neuf

eJT oo tommanduguru = neuf

e T ” c5oi c5 « 5 o o c3 t ommidimandi = neuf

13X «j (3 padi =dix

«O (3 «5b 0(3 padimandi = dix Remarques : a) Les adjectifs numéraux cardinaux en ce qui concerne les non- humains sont identiques aux nombres correspondants à l'exception de" oka" pour qui le nombre correspondant est £ OS oka b) Les substantifs correspondant aux adjectifs humains numéraux cardinaux sont identiques à la forme des nombres. c) On forme les adjectifs numéraux cardinaux en ce qui concerne les humains en ajoutant le suffixe 6b " aux nombres correspondants, ou le suffixe " ü fo o d ttandi", avec parfois une légère altération de la forme du nombre, à l'exception de oka" et

6b iddaru". o d) Les nombres, comme en français, sont décimaux . Tous les nombres se forment à partir des 10 premiers à part 100, 1000, 100.000, et dix millions. 11= ^ r 0<£> padakondu

12= oü O (^ob pannendu

13= Z à X s r X ô padamüdu

14= «o CD 0 1*0 padnâlugu

15= ■o (3 "S-',3b padihê nu

16= 3*l5b padahâru

17= Z â S 'X ù padihêdu

18= o5oc3 paddenimidi o 19= ^ o c S r 4 ^ < 3 pandommidi

20= iravai

139 21= iravai okati 22= odfj iravai rendu 25= iravai aidu 30= oSùù «xJ ^ muppai 40= nalabhai 50= o5*y"^_ yâbhai 60= ^ sL a ravai 70= debbhai K0= ëj3_ enabhai 90= eTo^_ tombhai 100= rOO^OO nüru (employé seul) 5 0(5 vanda 200 "ô o£fo o<5oo rendu vandalu 3

1900 oj 0(5" o5o^(5 od5* cjo pandommidi vandalu 1 994 jO(T^odSoeS^o^ n T cjôÏÏd pandhommidi wandala tombhai nâlugu

100.000 eJ '—4ÿ lak sa

139 bis ■oimkk) ~à o d ù e j £ ejo rendu lak sa lu M lu (K)O.OOO fT* tS kô t i

•(» (K)O.(KH) I 1 0 6 ÔJO rendu kôtlu CO i“| Exemples de calculs simples . Il est très rare de compter mentalement autrement que dans sa I.ni;'ne maternelle, mais pour information, sache/ que:

i x 3 = y <5oy°<2fo • S b j'tfS . e j ’ o3 j i (5 CO ' ----- müdu m ü llu , tommidi

5x2=10 3<50~Ô CO ' aidu re1 lu, padi'

io+ i = h ^£ 5 loZtî tZ6§ro£ù

padi (+) oka ti, padakondu H Les fractions v/ moitié Çz90 ara

q u a rt pavu l*om faire usaüc de ces fractions on insère entre le nombre entier et la liaction une nasale de liaison < ^4 > ° > n n a , n ou m)

11/2 ÔJ* 0 okatinnara {) 1/4 q3ol (S O ^T5 $ tommidim pâvu

3/4 o5ûû c^) tommidi muppâvu

13‘J ter 21= £ o ^ é J iravai okati

22= odfo iravai rendu

25= iravai aidu

30=

40= nalabhai

50= yâbhai

60= c=9?f3_ aravai

70= debbhai

X0= Jr5 2j3_ enabhai

90= e T o ^ _ tombhai

100= r^J^Oô nüru (employé seul)

5 o<5 vanda

200 “5 o<5o £ 0 (5 ejo rendu vandalu

300 (5o £ 0 (5 (DO mu du vandalu

1000 "3 0JÙ£ veyyi

2000 “ô o£fo ~2 ejo rendu wëlu

1900 oj o c S T $ od> çjo pandommidi vandalu 1994 «j ocS~o5j4<5 «5”o<5ej eT“o^_ rj^ejofu pandhommidi wandala tombhai nâlugu

100.000 sa

139 bis 200.000 ~Ù odù CJ ^ (U0 rendu laksalu l().(KK).()O0 tS k ô ti

2().(X)0.000 T) rendu kôtlu odô ÊT*(L)ôCO • ■ □ Exemples de calculs simples . Il est très nue (Je compter mentalement autrement que dans sa langue maternelle, mais pour information, sachez que:

3 x 3 = 9 SST’dô SST'ltico y . e J ’ oSOiÔ —

müdu m üllu, tommidi

5x2 = 10 , cj CO ? ô .

aidu rel lu, padi'

io+i = ii«u(3 t f , «j <5 ÊTodù

padi (+) okati, padakondu □ Les fractions >y moitié Çz90 ara

quar t p a v u

Pour taire usage de ces tractions on insère entre le nombre entier et la

Traction une nasale de liaison <■^4 ! ° ! n n a . n ou m)

1 1/2 ÈJ 0 okatinnara

() 1/4 < 5 ^ 0 O «£) tommidim pâvu

3/4

13<) ter □ Les adjectifs numéraux ordinaux. è j o5^ oka ta =prciniei

H)ùù6<ïS moda t i = premier

~ù od d rendava = second

d s r d d müdava = troisième

r5 * e jjrf 3 nâlugava = quatrième

0 6 d aidava = cinquième

e=?o d ârav a = sixième

ë dava = septième

«3ôd S enim idava = huitième eTâ^dd tommidava = neuvième d d d padava = dixième

dds™od d padakondava =on/,ième

5 d fd j s iravayyava = 20ème

S j 'Ü s nü rava = l(X)ème

l.e suiïixe d ava " a une variante "£o ô" . Ex: o ^ / £ o ÿ é J " -6' oka ta v a / oka tô = 1er

□ L'Adjectif (pronominal) démonstratif. Les adjeclils démonstratifs en télougou sont " Ç=? 5" ci " - ë e ï"

Us sont invariables comme l'enseinble des adjectifs en télougou. Or? â = c e .. .là. cette. ..là, ces.. .là, ce, cet. ces. cette

I = c e .. ci, celte.. ci, ces...ci, ce, cet, ces, cette

140 ï = ce...ci, cette...ci, ces...ci, ce, cet, ces, cette

â 6âpa = cette natte-là

ejo a é â p a lu = ces nattes-là

ëe~Ù_ I r a i t u = ce paysan-ci

-&TÔ

□ L’Adjectif (pronominal) possessif. L’adjectif possessif en télougou comme en français est un adjectif pronominal. Ainsi on utilise les pronoms personnels au génitif (forme oblique) pour former les adjectifs (pronominaux) possessifs. Les pronoms personnels au génitif ou l’adjectif possessif, qui ont donc la même forme, expriment tous deux l'appartenance ou la relation au nom qui le suit. □ Les adjectifs possessifs issus d'une forme oblique différenciée des pronoms personnels sujets: pron. pers. adj. poss. (forme oblique du pron.pers.) ne nu = je nâ = mon, ma,mes

n u w u = tu rS ni = ton, ta, tes

vâdu = il vâdi = son, sa, ses

a tadu = il d a ta d i = son, sa, ses

atan u = il à a ta n i = son, sa, ses

a d i = elle dân i = son, sa, ses

~Sù o më m = nous mâ (excl.)= notre, nos = mon, ma, mes o manam = nous mana (incl.)= notre, nos

Sôti'ô mï ru - vous mï = votre, vos

vâ 1 lu = ils, elles vâ 1 la = leur, leurs

141 va ru = il, clic v â r i = son, sa, ses

Çr9c5 a v i = ils, elles <^7° è S va t i = leur, leurs

□ Les adjectifs possessifs issus d'une forme oblique non-différenciée des pronoms personnels: pronom personnel + adjectif possessif oSd âyana = son,sa,ses

âme = son, sa, scs

âvida = son, sa, ses

et leurs corrcsponclanis en " &G" "i « Remarque : L'adjectif possessif télougou ne varie pas en genre et en nombre avec le nom désignant l'être ou les êtres, la ou les choses possédées comme son équivalent français.

□ L'Adjectif "nominal" possessif. L'adjectif possessif en télougou comme en français est en général un adjectif pronominal, mais il peut être aussi en télougou un adjectif "nominal” possessif formé sur la forme oblique d'un nom. Ce qui apparait en français sous la forme du nom complément d'un autre nom. Ex : ^5 CJ CJJ = les vaches des paysans

raitula âvulu

“ô = des paysans (adj. nominal possessif) r a i t u l a t ? «$) CJO = les vaches (nom) âv u lu A l'instar de l'adjectif pronominal possessif on utilise les noms communs ou propres au génitif (tonne oblique) pour former des adjectifs "nominaux" possessifs. Le nom au génitif ou l'adjectif nominal possessif, qui ont donc la même forme expriment tous deux l'appartenance ou la relation au nom qui le suit. Le sens de quelques adjectifs nominaux diffère selon le contexte.

142

3 CJO f*)0 ~S rf O telugu dësam le pays télougou (le pays du peuple télougou) <3 (DO f*b y7S (D telugu gadda, ne la la (erre télougoue (la terre du peuple télougou ou la terre où l'on parle télougou) <3 CJO (*10 oT0 telugu v â l l u CO * m m le peuple télougou (les personnes nées en pays télougou, dont la langue maternelle est Je télougou). □ L'Adjectif formé à partir d'un nom. Si l'on ajoute le suiïixe "Cz9(X)ù rS a y in a ” (lbrme de l'adjectif verbal au passé * de la racine ©£) avu” = devenir) à certains noms, ces derniers deviennent des adjectifs en télougou. i: voir I' adjectif verbal au passé p. 161

Çz50éS O andam = beauté

^ o 6 o +Çz90Cûr5 Çi9 0 ( 5 «5o 003 rS = beau, belle andam + ayina andamayina ^ oA O k astam = difficulté eb ■ *

143 o ^ «xej o +Ç=9000 5’ oj = difficile kastam + ayina kastamayina

Remarques : a) ”Çz90ûl) rS ayina" a une forme alternative ain a

"CrSOC^ OJÙ S andamayina” etc... peut s'écrire aussi

"Çz9od$"3o andamaina" etc...

h) avec ” rO <^5^ O sannaia", " e j" iâ vu", podugu”, le suffixe " î r t f p a ti" peut être utilisé au lieu de

"Çz^ûûùrÿ a y in a ”. Le "O sunna" dans "rO O sannam" esl alors élidé. kx : ey o$) tr° î r t î = épais, corpulent

lâvu lâvupâ ti

, 0 r5^ O , 0 r5^ > t f = mince, maigre aannam aannapâ ti

□ L'Adjectif pronominal interrogatif. Les pronoms interrogatifs au génitif (forme oblique) servent comme adjectifs interrogatifs : m. sing. evadi = à qui 7 de qui 7 auquel 7 duquel 7

evani = l.sing. ev ate = à qui de qui 7 à laquelle 7 de laquelle ?

111. f. sing. Ô e v a ri = (resp.) à qui 7 de qui 7 auquel 7 = duquel 7 à laquelle ? de laquelle ? in.& f.plnr. ^ ^ eva l i a = à qui 7 de qui 7 auxquels 7 auxquelles 7 = desquels? desquelles 7 n. sing. ■ 3 J de n i = à qui 7 de qui ? auquel '! duquel 7 = ri laquelle '! de laquelle 7

144 n.plur. ~S 6J* ve t i = à qui ? de qui ? auxquels 7 desquels ? = auxquelles ? desquelles 7

□ L’Adjectif démonstratif interrogatif. L'adjectif démonstratif interrogatif en télougou est "3s". (quel? quelle?) v/- v/- y «O o r O S O ë puatakam = quel livre ?

cnL) rJ, £ O â p u atakam = ce liyre là.

□ L'Adjectif indéfini interrogatif. enta = combien 7 (quantité, prix) o^)r3^ enni = combien 7 (d'objets ou d'animaux)

J o < 5 £ b endaru = combien 7 (de personnes)

à$ù oâ entam andi = combien (de personnes)

□ Les formes nominalisées. Lorsqu'un adjectif qualificatif est lié à un pronom il devient un mot "nominalise". Le pronom signifie dans ce cas uniquement une ou des personnes, une ou des choses, un ou des animaux, ('es formes nominalisées ne sont construites qu'avec des pronoms personnels de la 3ème personne, masculin, féminin, neutre, avec une idée de distance, c'est-à-dire : d f j vâdu,

(xfô âyana r^ô atanu, df) atadu,

âme Çr? 3 df âvida Çz5(3 adi, oT° vâllu, oT° Où CO - “ v âru avi Ex : «5j Ot 3 manci + oT0 df) vâdu = q5"v) 0 x 3 oT3 dfv) adj. quai. + pron. pers. =mancivâdu un bonhomme, une bonne personne

145 c3o 0x3 manci + oT°*£5 vâ 1 lu = *5o 0x3 oT° CO “ - ad],quai. + pron.pers.(m.f.plur.) ^ m a n c i v â l l u de bonnes personnes. Remarque : Dans ces formes noniinalisées "CJ a" adi" et

a v i" sont élidés. o^JO x3 + Çr5cS> = 0 7 J â) ( II. sing.) manci + adi = mancidi une bonne chose -1) ox3 +

Lorsque ces tonnes nominalisées sont en position d'attribut du sujet dans une phrase d'identification le suffixe personnel obligatoire est ajouté à la forme oblique de ces mots pour être en accord avec le sujet rx5*0 + 0 x 3 + oT)V do + r3

nê nu + manci + vàdi + ni pro. sujet + adj. quai + lbrm. obi. +suff. pers.

0x3 «y co o = nous sommes de bonnes 1personnes më m manci vâllam rS0 0 0 x 3 C$* r3 *3 = lu es une bonne personne (femme) nuvvu manci dânivi Lorsqu'un adjectif possessif esl lié à un pronom à la 3èine personne neutre sing. ou plur. la l'orme nominalisée qui en résulte correspond au pronom possessif français. + Ç=9<3 ^ < 3 = le mien, la mienne nâ + adi nâdi S + c^<3 S ô = le lien, la tienne ni + ad i n ïd i + Çz5 o5 ^ < 3 : les miens, les miennes nâ + avi nâvi

146 S +Çz9o3 rS^> = les tiens, les tiennes

□ exemples. <^9 <5 ? Ç=? 7-5" 5 ^ . ô ? adi evari cokkâ 0 â cokkâ evaridi ? à qui est cette chemise -là ? cette chemise est à qui ?

a cokka evaru konnâru ? adi nâ cokka qui a acheté cette chemise? c’est ma chemise

Ç=? r ^ Ô çj<3 ^ T jrfr â cokkâ nâdi adi nâ kotta cokkâ cette chemise est ia mienne c’est ma nouvelle chemise

& STcï iS'S'frrZ'Ô (5 a k o tta cokkâ n adi na cokkâ kottadi cette nouvelle chemise est la mienne ma chemise est neuve

E - Les autres modes du verbe

□ Le mode potentiel à la forme affirmative On rend l’expression de la capacité à la lbrme affirmative en ajoutant le suffixe "(^ CJ g a la " + la terminaison personnelle à la hase infinitive d'un verbe. Les terminaisons personnelles du verbe au mode potentiel sont les suivantes pers. sinj». plur. pers. sinj». plur. 1 ère rSù nu O m 2ème vu £)0 ru

3ème m dfo du <5j ru 3ème f. à$ù du ru

3ème n diù du «$) vu

147 Ex : S X ù i X à £ + =75 XôiX6 £ rttjrSô nënu cadava + gala + nu = nënu cadavagalanu je peux lire, je suis capable de lire sing. plur. 75 r3b 7^(5 <5 TSoo, iS £ tfej o nënu cadavagalanu mëm, manam cadavagalam je peux lire nous pouvons lire r5o <5 ej <$) SôtiôzStS.X vâdu cadavagaladu vâl lu cadavagalaru il peut lire ils peuvent lire <&âiX6Xrtudù c-> adi cadavagaladu vâl lu cadavagalaru elle peut lire elles peuvent lire adi cadavagaladu avi cadavagalavu il ou elle peut lire ils ou elles peuvent lire

□ Le mode potentiel à la forme négative. On rend l'expression de l'incapacité en ajoutant le suffixe " t ? lê " + la terminaison personnelle h la base infinitive. fxs terminaisons personnelles du verbe au mode potentiel sont les mêmes à la fonne affirmative et négative. 7$ S ô -CS6 X + £ f + S ô = 3 6 £ t ? S ô nënu cadava lë nu = nënu cadavalënu je ne peux pas lire , je suis incapable de lire pers. sing. plur. 1 ère 3* S ô ^ 6 £ t? XôS otX6 XïT o n ën u ca d av a lë n u mëm, manam cadavalem je ne peux pas lire nous ne pouvons pas lire

148 zème 6 Xë? $ £ ù f o - C $ 6 X ë ? f o nuwu cadavalëvu mi ru cadavalêru lu ne peux pas lire vous ne pouvez pas lire 3éme m.

^ £ 0 ^ 6 s t? efo co -C S6 X ïTÜ ô vâdu cadavalëdu vâ 1 lü cadavalêru il ne peut pas lire ils ne peuvent pas lire 3ème f.

Ç=9<3 5 ë? 60 00 -CS 6 X ë î f o adi cadavalëdu vâ 1 lü cadavalê ru elle ne peut pas lire elles ne peuvent pas lire 30me n. ç^><3 -C$ <5 3 1? ïSù c=9 3 <5 5 ë? 4) adi cadavalëdu avi cadavalëvu elle ou il ne peut pas lire ils ou elles ne peuvent pas lire kemarqes: a) La Tonne CJ g a la ’’ exprime toujours la capacité. On la rend en français par les verbes pouvoir, être capable, etc... b) La forme CJ g a la " 11e peut jamais exprimer la permission. Kx: 75 rSù <51 ü ’ t f o r J ” ? = puis-je entrer ? nënu lôpaliki râgalanâ ? (celte forme est incorrecte en télougou) □ Exemples

75 r5o> <3 o o r ï o tFTr £ y>£T‘co d t f o r5o *, 5 ^ e y r r cr a5o £? nënu telugu bâgâ mâ tlâdagalanu, kâni bâga râyalënu. je peux bien parler télougou, mais je ne peux pas bien l’écrire. ~r^) 0 x 3 O ” nënu phrenci vânni je suis un français

140 {J) o ii aj’ /r* ^ phrenci nâku bâgâ vaccu je connais bien le français «5b > èj ejo .3"-tTj ? mïku pâtalu vacca ? connaissez-vous des chansons ? ^r

□ Le mode obligatif à la forme affirmative. On rend l’expression de l'obligation en ajoutant le suffixe ”Ç=?c5 a l i " à la base infinitive d'un verbe. Le verbe au mode obligatif, est un verbe à un mode fini mais impersonnel, qui réfère à un concept d’obligation et à un temps futur. Ex : 75 ~*75 rr* nënu àgu + âli -+ ne nu âgâli je dois arrêter, il faut que j'arrête S ô «£k,tS d S + -+So d> a 's nuwu cadava + âli -►nuvvu cadavâli tu dois lire, il faut que lu lises Lorsqu'on ajoute le suffixe â l i ” à la base infintive d'un verbe se terminant par une voyelle longue, on ajoute "«5 v" comme liaison entre les deux parties du verbe. Lx :

150 La traduction française du mode obligatif s’exprime : à travers les verbes : devoir, falloir, les locutions verbales : avoir besoin, eue obligé.

□ Le mode obligatif à la forme négative L'expression de l'obligation à la forme négative est de 2 sortes : 1) l’une dénotant la défense ou l’interdiction, 2) l'autre ne dénotant aucune défense ou interdiction. □ Obligation négative avec défense ou interdiction On rend la défense ou l'interdiction en ajoutant à la base infinitive d'un verbe les suffixes " tSù ku

C O C O nënu vella + küdadu -► nënu vellaküdadu je ne dois pas aller, il ne faut pas que j’aille

S ù $ )£ ^ + ü ” ÔSô Ÿ ÏT(50> nuvvu vella + râdu -►nuvvu vellarâdu (u ne dois pas aller, il ne faut pas que tu ailles fi Obligation négative sans défense ou interdiction : On rend la 2ème forme ne signifiant aucune défense ou interdiction en ajoutant le suffixe d S O akkarlëdu” à la base infinitive d'un verbe. Le suiïixe ak k a rled u " est l'ail de 2 mots :

akkara+le du.

i:x ^ co U co co u co vella + akkarlëdu -► ve1lakkarlëdu il n'est pas nécessaire, obligatoire d'aller àSù^-cScS 6ù cadava + akkarlëdu cadavakkarlëdu il n’est pas nécessaire, obligatoire de lire Lorsqu'on ajoute le suiïixe £ )0 a k k a rlë du" à la base infinitive d’un verbe se terminant par une voyelle longue, on ajoute ”<-5 n" ou 5 v" comme liaison entre les 2 parties du verbe.

151 cr +Çr3^cf d ô y u °£ ^ râ + akkarlëdu —*rëvakkarlëdu, rânakkarlêdu il n'est pas nécessaire de venir

ïr* + ^ t r £ ^ " 3 , ( 5 o , < 5 o pô + akkarlëdu —►pôvakkarlëdu, pônakkarlëdu il n'esl pas nécessaire d’aller □ Exemples ^ rSù ^ rô i eF io,--*» d oéj co nënu paniki tommidi gantalaki vellâli je dois partir au travail à {) heures coù 0 0 ,0 ti rS £ > ~ (5 d ô co q U co âme yillu sardanakkarlëdu il n'est pas nécessaire qu’elle lasse le ménage cooi3 oftdrJ I tf tf ù Z d Çj'ddSù âme prayânam cêyadâniki bhayapadaküdadu elle ne doit pas être effrayée de voyager XùrS o ox>o£ d £ ^ ^ 5 dô manam yinka nadavakkarlêdu il n’est pas nécessaire que nous continuions à marcher □ Le mode permissr à la forme affirmative. On rend l'expression de levenlualilé ou de la permission en ajoutant le suffixe " ^ vaccu" à la hase inlinilive d’un verhc. r5ô 3 -*^Sô £ £ -Lô ÔJ nuvvu vella + vaccu -►nuvvu vellavaccu tu peux aller, (éventualité), l'i ; la permission d’aller Sô&ô r$ d £ + £ iSôj + Çz90(5 -> SôoôrS d £ 5 x o j o d mïru nadava + vaccu + andi mïru nadavavaccandi vous pouvez éventuellement marcher. Monsieur, madame, etc.

152 vous avez la permission de marcher, Monsieur, madame, etc. □ Le mode permissif à la forme négative. L'expression de l'éventualité ou de la permission à la lbrme négative est de 2 sortes : 1 ) l'une dénotant la défense ou l'interdiction 2) l’autre dénotant le doute. On rend la défense ou l'interdiction en ajoutant à la base infinitive d'un verbe le suffixe " £ y kudadu". i-x : nuvvu vellaküdadu tu ne dois pas aller, il ne t'est pas permis d'aller On rend le doute en ajoutant à la hase infinitive d’un verbe le suffixe "^> kapôva ccu”.

I x :

nuvvu ve 1 lakapôvaccu il se peut que tu n'ailles pas, il n'est pas sûr que lu ailles, il est douteux que tu ailles, il ne semble pas que tu ailles. Remarque : Le mode permissif est lui aussi un mode fini mais impersonnel. H Exemples 2 0 ^ cjo i T o barrelu I polamlô mêyavaccu Les buflles peuvent paître dans ce champ r 5 y 5 o5"j nakkalu ratrul lu küyavaccu les renards peuvent parfois crier la nuit x i r-5, oj eco j o o r5i*f"ô èôô e~? y c xJ j ^ y ic y ^ £ y ef <5o> cinna pillalu aigaretlu kâlcaküdadu (tâgaküdadu) les petits enfants n’ont pas la permission de fumer des cigarettes S o$) 4 e ^ J Z o îrâcrC S Ç

153 nïvu i panilô dabbu aampâdincakapôvaccu il n’est pas sûr que lu gagnes de l'argent avec ce travail □ Le mode conditionnel à la forme affirmative. Du mode conditionnel seule "l'hypothèse simple" apparaît en télougou. Le verbe dont dépend la proposition conditionnelle introduite par "si" en français est au lutur simple en télougou. Ex : . y d û A eS 75 ra. > r5 o vâdu adigitë nënu iatânu s'il demande je donnerai H Remarque : Kn français si le verbe de la proposition principale est au futur, le verbe de la proposition conditionnelle est au présent mais a valeur de futur. On forme le verbe de la proposition conditionnelle en ajoutant le suffixe te " à certaines racines verbales et i t e " à d'autres.

□ Le conditionnel en " të M.

( )n ajoute le sullixe ' 'ê? të":

1) aux racines verbales se terminant par 'TJÛ eu", "CCfvX) yu", "rSô nu" (précédé par une voyelle courle), incu".

2) à quelques racines irrégulières se terminant par ccu",

3) à la racine " iX"6' pôvu" pour laquelle " vu" est élidé,

4) à la racine " ( è o if o undu" pour laquelle "(ïfo du" est élidé. □ Modification du verbe devant le suffixe conditionnel. Lorsqu'on ajoulc le sullixe "(5' të " à "~CSù eu", yu", et v/- ’XOOj ccu", les consonnes de ces dernières syllabes se changent en " rO s",

\S' 3“ le "O sunna" d '^ O 'Ü O incu disparaît et la voyelle qui précède le " rO s" des racines de plus de 2 syllabes se change en ,,r3^ i".

1) Racines verbales se terminant par ' eu".

= si l'on voit cücu + të —► cüstê

154 ) Racines verbales se terminant par " * 3 , incu”.

o i S o + ë ? -> ç= 5orT ^Ô ~rü^ = si l'on accepte angikarincu + tê angîkaristë *) Racines verbales se terminant par yu".

Sy* oSôô + (L? = si l’on verse pôyu + të -► posté 4) Racines verbales irrégulières se terminant par CCU".

■ S x ^ + ê f1 - ^ " 3 = si l'on vient vaccu + të -+ v a s te 5) Racine verbale " ST* «!£) pôvu'\ ”(^O<îf0 undu".

= Si l'on Vi, povu + të pôtë èodfo + ([?-+ = si l'on reste undu + te untë ièj»le : Lorsqu'on ajoute le suiïixe ’’ë5 të " à des racines se terminant p;u*

"rSù nu" précédées par une voyelle courte, të " se change en -c? të ", le "Æ u” de nu" disparail et "rS n" s’écrit comme " rOÙ sunna

O ”.

Ex: ÇiSnfo + ê? - Cr30£? = si l’on dit anu + të -► antê 'D Le conditionnel en

On ajoute le suiïixe i t ê " aux racines se terminant p;u'

’OX O Jncu” (autres que celles se terminant par incu"), aux racines se terminant par ”r>5"o nu" précédées p;u* une voyelle longue, aux racines se terminant par ’ nnu", et aux racines régulières se terminant

ccu" el en d'autres lermiiuiisons.

155 1) racines verbales se terminant en "OT^O ncu".

+ f3 .ë l' ë f = si l’on garde

uncu + itë - M i n c i të 3 o-CSù -*ë3 o x 3 ë ? = si l’on casse tencu + itë -►tencitë 2) Racines verbales se terminant par nu" (précédé par une voyelle longue). -►e^CT0 rS C? = si l’on arrête manu + i t ë -►mânitë t ^ ë ? £ § = si l'on possède pünu + i t ë -► pûnitë 3) Racines verbales se terminant par nnu"

oj ^ 0 ^ + ^ ë S -►oJ rS ^ ë ? = si l'on prépare pannu + i t ë -►parmi t ê ë ? = si l'on choisit ennu + i t ë -► ennitë 4) Racines verbales régulières se terminant en "Tü CCU”

“*■«^0 ^ 3 j £ § = si cela pourrit (présence d'un ver puccu ^ itë -►puccitë ~^ot>s5"oj + E? = si cela plaie meccu + itë -► m eccitë 5) Racines verbales régulières se terminant par d’autres terminaisons : -►t3<5 (E? = si l'on demande adugu + i t ë -► adigitë + ‘^ ë ? -►oj Ci ê ? = si l'on tombe padu + itë -►paditë + * 3 . 3 -+25* Ô ë ? = si l'on glisse jâru + itë -►jSritë

156 + ^ . ë f = si cel a poun it kullu + itë ->ku 11 itë règle: Lorsqu’on ajoute le suffixe i t ë ” aux racines verbales se

terminant en "éJO ttu", celle dernière syllabe se change en ”dfv) du”. cj * * J ° Lx : éJO + ^<5* Ci (S = si l'on bat ej ko ttu + itë -►koditë |“J Le conditionnel en " t S të " ou "^.ë? itë

Ou ajoute piu'lbis les sulïixes "E? të " ou '■ ^ ë ? i t e " à des lacines telles que : d “3 tfSco + ë ? - ^ > T , = si l’on va ve 1 lu + të -►ve I t ë

co + f^ ë 5 ' - " 3 Vco ^5 = si l’on va ve 1 lu + itë -►ve 1 1 i t ë >) - s '4 r + S = si l’on dit ceppu + të -►ceptë + ^ ë f -*x3 zS 3 1 = si l’on dit ceppu + i t ë -►cebi të o □ Le conditionnel et la particule "oj ë

Lorsqu’on vent ajouter la particule péremtoirc ou emphatique ”oj

ë " à un verbe ;m conditionnel. on ajoute la consonne de liaison "<3 n" ejd ri 3* + ,5+3 =ç=9d é5 3 adigitë + n + ê = adigitënë Seulement si quelqu’un demande eJo£f +.5 + 3 =e5o€? 75 tinte +n + ê = tin të në Seulement si quelqu'un mange

157 □ Le mode conditionnel dans une nuance causale au passé. o Le mode conditionnel avec ou sans la particule "<0 ë M peut aussi exprimer la cause dans le passé et on l’utilise en compagnie d'un verbe principal au présent progressif ou au passé .

E x ;Ç j d ri ëS1 = parce que (quelqu'un) a demandé a d ig itë = seulement parce que quelqu'un a demandé a d ig itë ne jrdfo ri ëf üS )7S S ô

vâdu adigitë (në ) nënu iccânu j’ai donné (seulement) p;u'ce qu'il a demandé .y d j Çr9d ri ëf (7S )75 ^ Xx> ^ So

vâdu adigitë (në) nënu iatunnânu je donne (seulement) parce qu’il a demandé

□ Le mode conditionnel et "l’irréel du passé". Le mode conditionnel peut aussi exprimer une cause à la forme négative et entraîner une action finale au passé à la forme négative lorsqu’il est en compagnie d'un verbe principal qui se présente comme une forme pronominalisée d'un adjectif verbal au futur (voir p. 166) utilisé dans le sens de "aurait été". lix-.Z'Xù Xooo6ù~à V“CO ë f (Cz9(3 )G 'Ô ~t Ô vâdu mundu v e l l i t ë (a d i) d o r ik ë d i s'il était allé avant, cela aurait été disponible oT° âfo rrxSâJicî ,

vâdu bâgâ cadivitê, pâaayëvâdu s'il avait bien étudié, il aurait réussi (parce qu'il n’a pas bien étudié, il n'a pas réussi)

15X □ Le mode conditionnel dans une nuance de supposition dans le futur. Le mode conditionnel est aussi utilisé au présent en compagnie d'un verbe principal au futur pour exprimer une supposition. oT“éfo çjo Çz9o£>b£bo£f , roS'ej oeT"* t5 e T ’d ù vSdu â railu andukuntë , sakalamlo ce ra tâ d u s'il attrape ce train (maintenant), il arrivera à temps, (futur)

□ Le mode conditionnel à la forme négative. On construit le mode conditionnel à la forme négative en ajoutant les suffixes " " (ka + p o te = k ap o tê ), "*>

+ < à o d f = & o £ f (ka + u n të = kunte ) à la base infinitive du verbe. On peut ajouter la particule emphatique ou péreinptoire 'w — e M avec la liaison "r5 n". îT ïS <;5 ) es )

cûdakapôtê (në ) cüdakuntê (në ) si quelqu'un ne voit pas (seulement) si quelqu'un ne voyait pas (seulement) si quelqu'un n'avait pas vu 0 n Cj ? -CSj *£ ej 4) ni vu kalladdâlu viraggottakapôtë, ainimâ cüdagalavu si tu ne casses pas tes lunettes, tu pourras voir le film i“J Remarques : 1) La forme avec le suffixe " £ ^ ^ 5 p ô të " est d'un usage plus courant aujourd’hui. 2) D’après les exemples donnés ci-dessus, on s’aperçoit que le mode 159 conditionnel n'est pas un mode fini et que seul le contexte permet de déterminer le temps à utiliser dans la traduction *£d Le mode participe

□ Le participe passé. Lorque l’on doit dans une phrase exprimer plus d'une action d'un sujet unique, on utilise le participe passé pour rendre chaque action précédant l'action finale, tandis qu'on utilise un verbe à un mode personnel pour rendre l'action finale. On forme le piuticipe passé d'un verbe en ajoutant le suffixe i" à la racine de ce verbe. Ex : 75 S ù rj tr r r S ô nënu anânam cëai, kâphi tâgënu après avoir pris (mon) bain, j'ai bu du café. Ici le verbe de l'action finale est au passé. . y d f o o d r5 §To t T ’d ô vâdu annam tini, caduvukontâdu après avoir mangé, il lira (habituellement il lit) Ici le verbe de l’action finale est à l'indicatif futur ou à l'habituel.

dSo «$> § " ,3 0 0 abbâyilu caduvukoni, âdukontunnâru après avoir étudié, les garçons sont en train de s'amuser Ici le verbe de l'action finale est au présent (progressif). ( )n peut aussi exprimer faction finale avec quelques autres formes verbales en référence au participe.

ç=2eS~*'roj ^ d ô vâdu intiki pôyi, padukôvadâniki âlôcistunnâdu Il pense aller à la maison pour dormir c y ^ ô S â o5 < ^ ^ ^ 0 vâdu cadivi, iccina puatakam le livre qu'il a donné après l'avoir lu Ici le verbe de l'action finale en référence au p;uticipc passé esl un adjectif verbal au passé. (V. ci-après). 160 □ L'adjectif verbal au passé On utilise l’adjectif verbal au passé pour qualifier un nom commun ou propre, ou un pronom. On l’utilise seulement dans une phrase au passé. On le forme en ajoutant le suffixe " ina" à la racine du verbe. i:x :^ S r^b " 3 Où 06

ne nu monna e u 3 ina sinimâ bâgundi le film que j’ai vu avant-hier est bon

0 Modification de la racine de certains verbes devant les suffixes MC3.iM ou ina”.

1 ) La terminaison de la racine des verbes en ,ro5jû yu" se change en ” rO

3" devant les suffixes ,,co^ i" ou in a ”.

1$ 65jO + ^ ~ïS rO = ayant fait cëyu + i cë 3i tS o5oo +^3" 75 33" = fait(c) cêyu + ina cê 3ina 2) Lorsqu'on ajoute les suffixes ’,r3. i" ou ’,r3 .r ^ in a ” au verbe

6 ü 6u’\ eu ” se change parfois en ”/O 3".

■ L^y'xoo +^9 . r 5 , = ayant vu

6ü éu + i 6ü3i 6ü6i L^r”üj +^.r5 3’ = vu(e> 6ü6u + ina 6üsina, 6ü6ina Devant les suffixes i ” ou "‘QrS ina" la terminaison eu” e- d'autres racines se change en " rJ 3".

£ e f o - ^ o + ^ ^ d 3 , ^ d t J = ayant marché naducu + i nadisi nadici ^ e f o ^ o + ^ S X £ = ce qui a marché naducu + ina nadisina nadicina

161 4) Les tonnes en "rO s " (c'est-à-dire " (5 rO nadi 3 i " ou " nad isin a") sont purement dialectales. Ce changement est dû à l'influence d'autres formes verbales de la même racine, c'est-à-dire n a d iste , rS rOO r3^ naduatunnâdu, de même pour rü cüsi", avec ”x5"y°~rO cÜ3tê ", "x5y° rOO ^3^ cü 3 tunnâdu". 5) Le participe passé ci l'adjectif'verb;ü au passé des verbes "ÇiSfSo agu" et

povu" sont respeciivement : participe passé : Ç^COO a y i = étant devenu

ocû poyi = étant parti adjectif verbal au passé r^) ayina = devenu(e), terminé(e), accompli (e) poyina = allé(c), parti(c)

3 Sens causal du participe passé. Dans certains contextes le participe passé exprime la cause de l’action finale. Kx oT'cfo «3 ^O eT’ri £T*><£fy£j vâdu visam tâgi caccipôyàdu (parce qu’il a) ayant bu du poison, il est mort iT o ri ,iS S ô S ôôJ A ÏT*ax>oâ> ëru pongi cënu munigipôyindi (parce que la rivière a) la rivière ayant débordé, le champ lut inondé. D Le participe passé M an i" et son emploi.

( )n utilise le participe passé a n i’’ anu +i) = "ayant dit", à la suite d’une subordonnée complétive de la proposition principale. "^SrS ani" souvent représente "que" en français et introduit une complétive par "que" ou son équivalent entre guillemets dans le discours direct.

162 Ex : o S y tSô dô~S 4 ) <5” > Cz3,v3 ü"“ y mâ anëhitudu repu vaatânu ani râaâdu mon ami a écrit qu’il viendrait demain mon iimi a écrit : " je viendrai demain”.

o $ y x 3 «3“5’ à * # Çz9 co $ rS

3 £ £j'-C$j'cr3nXy,cy o < ^ r 3

£ o < 3 nâku ï kotta ainimâ cüdâli/cüddâm ani undi j’ai envie de voir ce nouveau l'ilin.

□ Sens causal du participe passé " ZSrÔ ani".

"Çz5 o5 a n i'1 a un sens eausalil dans certaines phrases el correspond alors en Iran^ais, à "p;u* conséquent”, "c’est pourquoi”, "alors”. zSZ èJ Zâ od c=9À Jcjüo 5x3^&> co x J cikati padindi ani pillalu vaccâru les cillants revinrent parce que la nuit était tombée (la nuit étant tombée, alors les enlants revinrent)

oXxSjOdSnS zT S “3 £ zf 6 ô nâku jvaram vaccindani kâlëjïki vellalëdu m'étant senti fiévreux, par conséquent je ne suis pas allé au collège.

163 □ Omission du participe passé "Ç^r>3 ani".

Lorsque les verbes " anu" (dire) ou "Ç=9 r5 o anukonu"

(penser), suivent le participe passé verbal " Çz5 n5 ani", ce dernier peut être sous entendu. Ex : s~8 o£) ma celli rëpu pâdatânu (ani) antôndi ma soeur dit (qu'elle) chantera demain ma sœur dit : "je chanterai demain" Sdfo Ü^O (Çz9r3 o mïru iw âla râru (ani) anukonnàm nous pensions (que) vous ne viendriez pas aujourd'hui

□ Utilisation de l’expression verbale "Cz9 ûûùO c3 a y in d i"

Dans le cas dune phrase qui contient un participe passé et une proposition exprimant une période de temps donné, on utilise la forme "Çz900ù0(2> ay in d i" que le sujet soit au singulier ou au pluriel. La raison de ceci se situe peut-être dans le fait que le temps donné est compris comme une unité bien qu’on l'exprime à travers un nom au pluriel.

Kx : .y fT* 2^coc=90ûù0<3 vâdu vacci, padi rôjulu ayindi 10 jours ont passé depuis qu’il est venu (celui-là étant venu, 10 jours sont terminés)

□ Utilisation de l’adjectif verbal au passé. I/adjcctif verbal au passé peut qualifier n’importe quel nom. Il en est de même pour l'adjectif verbal au présent et au futur en télougou (voir p. 165, 166) L’ adjectif verbal au passé peut être rendu par un verbe à un mode personnel formé par la même racine que l'adjectif verbal p;ir l'emploi des différents cas et postpositions existant en télougou.

164 Hx : 1) position du nom qualifie : sujet. oX vaccina mani si la personne qui est venue 2) position du nom qualifié : objet. —o 9 v- s/' s ~Cj rO rO oJ rJ cë 3ina pani le travail que (quelqu'un) a fait 3) position du nom qualifié : e.cire. lieu

vandina ginne I .a casserole dans laquelle la cuisine a été laite 4) position du nom qualifié : datif.

nuvvu dabbu iccina manisi l'homme à qui tu as donné de l'argent V) position du nom qualifié : datif.

co ve 1 1 ina ü ru le village auquel quelqu’un est allé 6) position du nom qualifié : c.circ.lieu e j ^ 3 * ^ t )

tin n a ho ta lu l’hotel dans lequel quelqu'un a mangé. 7) position du nom qualifié : c.circ.lieu (origine) X ù Z â X iZàf -E3 ÔJO C, £-> nënu padina/padda cettu l'arbre duquel je suis tombé

□ Gérondif et adjectif verbal au présent. On forme le gérondif d'un verbe en ajoutant le suffixe " t ü 11 à sa racine el on tonne l'adjectif verbal au présent d'un verbe en ajoutant le sulfixe tunna" ((4 o tu + unna) à sa racine. On utilise le gérondif pour montrer une action qui se déroule en même 165 temps qu’une autre action entreprise par le sujet. cO " ^ 0 rv^ £oô rOO ” (^SO rO ^ y

-c S â ^ £ 0 ,-cS6 0 <£> eT ’afo vâdu nadustû, caduvutunnâdu, cadivâdu, caduvutâdu il lit (maintenant), il a lu, il lira, en marchant On utilise l'adjectif verbal au présent pour qualifier un nom ou un nom propre. Kx : S £ ô Tôô o5j r5 «X

nadustunna mani s i riiomine qui miuvhe (en ce moment).

□ L'adjectif verbal au futur. On forme l'adjectif verbiil au futur d'un verbe en ajoutant le sullixe o _ "«J e " à la racine de ce verbe.

D

vacce manisi

la personne qui viendra (devant venir)

2 )

c e ae p a n i le travail qu’on fera (devant cire lait) 3) Sô £ôr5 J, nuvvu dabbu iccë mani si l'homme à qui lu donneras de l'argent 4) ' 3 v f' co v e 1 1 ê ü ru le village auquel on ira a) d S tinë hôtalu l'hôtel dans lequel ou mangera

166 padê ce ttu l'arbre duquel quelqu’un tombera On utilise l'adjectif verbal au futur pour qualifier un nom commun ou propre.

□ Utilisation éfo appudu", a ttu", ou ' CO a t ■ lu " .

Règle : Lorsque "0=9 oJj° appudu" sert de postposition à un adjectif verbal celle-ci prend le sens de : "au moment de" el lorsque a t t u ” ou a tlu " sert de poslposition cette dernière prend le sens de : "de la manière", "de la façon". Uègle : Lorsque " oJj* df O appudu", "Çz9éJO a ttu", 011

a tlu " suivent un adjectif verbal au futur (voir p. 166) ’ÔJ t a ” est ajouté en liaison. 1) passé : = au moment où (quelqu'un) est venu

vaccinappudu présent : oj rOO rOj^ ojJ3 Uv) = au moment où quelqu'un vient

vastunnappudu futur : = au moment où quelqu’un viendra

vaccë tappudu 2) passé : rO r S 6 0 0 /é J J = de la façon dont quelqu'un a fait C-J <~> 1 1 cë 3ina ttu/tlu présent :X Î ^ 3 ^ ÔJO /éJO = de la façon dont quelqu'un fait

cë stunna ttu /tlu futur : 7 3 é j ÔJO !tJO = de la façon dont quelqu'un fera c ë 3ë ta ttu/ tlu

□ Modification de certains verbes devant les suffixes du participe ‘6^3^° tü", et de l’adjectif verbal tunna". règle : Lorsqu'on ajoute les suffixes tü”, tunna" à des verbes irréguliers se terminait par " x 5 o e u ” (1), ”<£f00 yu" (2) et ’XJ O jccu "

(3), ces terminaisons se changent racine verbale participe présent adjectif verbal au présent

r. ^ rOTJ T j y ;$> ^

CÜ CU CÜ 3 tÛ cü 3 tunna voir en voyant voyant

S & o x £ o r 5 £ .0 X S T naducu nadua tü nadustunna marcher en marchant marchant

rs>y~ ^y~ ^ x/' ^/" v/“ y'' 3 q j ^ x 5 o oiOjOO OJ 0 0 rOO

ë rp a ra cu ë rparustü ë rparu3tunna former en formant formant Règle : L'avant-dcrnière voyelle dans les verbes de plus de 2 syllabe transforme en u ”.

«3 û5 oo ï < t o o X & e jo ,-ço ^ k a l i y u kalustü kalustunna rencontrer en rencontrant rencontrant 5 , o £ v a c c u vas tü va 3tunna venir en venant venant

168 règle : Lorsqu'on ajoute les suffixes " tu", tunna" à des v/- verbes se terminant en " ^ 0 7 0 0 in cu ” celte terminaison se transforme en

5 is " e j o tS o -C$ù & o tS Ç J O é J ^ antincu antistü antistunna coller, joindre en collant, en joignant collant, joignant c^orT^ Ô ox$o<^orf^ ô Ç^orfg' Ô Xx> ^ nngikarincu angikariatu angikaristunna accepter en acceptiuit acceptant règle : Lorsqu’on ajoute les suffixes "C^CT0 tü”, " tunna” à i verbes se terminant par "r^Onu" précédé p;u' une voyelle courte, le "(i de '7^)0 nu" disparaît et la nasale ”r S n" s'écrit "O n”. ej , 5 o ej o C j y ej o é j o ^ t m u tin tü tintunna manger en mangeant mangeanl i «S oéoy° vinu vin tü vintunna écouler en écoutant écoutant konu kon tü k on tunna acheter en achelant achelant R ô}* le : Lorsqu’on ajoute les sulïixcs "

a des racines verbales se terminant par ’ t t u ”, cc,,c dernière syllabe

se change en "dfj du”.

Ix : S r £ ô £ ù £ ej ol k o t tu k o d u tu k o d u tu n n a battre en ballant ballant Lorsqu'on ajoute les sulïixcs "(L^X0 tu ”. tunna” à des racines

\(U verbales comme : "€* ^ tannu", ,r3 ve 1 lu", pôvu" et " (èo < îfj undu" les changements suivants apparaissent dans le verbe :

& ^ < $ 3 * tannu tannutü tannutunna o e ^ J * tantü tantunna frapper en frappant frappant

■ 3 "3 <6co "3 tfS ^ ve 1 lu ve 1 tü ve 1 tunna aller en allant allant d o t î f o è o é J J ’ O ÔOO r^ )|^ undu un tü un tunna rester en restant restant pôvu pôtü pôtunna aller en allant allant

Règle: Lorsqu’on ajoute les suffixes tu", tunna" à d'autres racines verbales c’est-à-dire à des racines se terminant par : 1) "O~d)d ncu" autres que celles en ” incu"

2) "rv5" na " précédées par une voyelle longue

nnu",

4) les racines régulières se terminant par ccu",

5) les autres terminaisons, aucune modification du verbe n’apparait:

170 Le mode concessif, le mode infinitif et les formes verbales complémentaires

□ Le mode concessif à la forme affirmative. Le mode concessif connaît deux formes : l’une utilisée au présent progressif, l’autre utilisée au passé et au futur. On forme le mode concessif au présent (progressif) d’un verbe en ajoutant le suffixe "C jfj tunnâ" à la racine de ce verbe.

«O V rOO /O ^

vâdu nadustunnâ même s’il marche, maintenant H Remarque : Les modifications de certains verbes devant le suffixe concessif tu n n â” sont les mêmes que celles qui apparaissent pour l’emploi de l'adjectif verbal au présent (voir p. 165) Règle : On forme le mode concessif au passé ou à 1 habituel d’un verbe en ajoutant le suffixe rT* inâ " à la racine de ce verbe. Lorsqu'on ajoute ce suffixe au verbe, ce dernier subit les mêmes modifications que devant le suffixe ina" qui désigne l’adjectif verbal au passé. Lx! 0k5"x^ + rO W rO rT 0 = même si quelqu’un a fait, fait cë yu + inâ -► cësinâ £ o £ o + ^3 .3 " -»o5’ o d ^ y ° = même si quelqu’un a cuisiné, vandu + inâ —► vandinâ cuisine On peut utiliser cette forme du mode concessif avec un verbe principal au passé. >75 nuwu ëdi iccinâ, nënu konnânu bien que tu aies donné n'importe quoi, j'ai acheté

rSù 3 < 3 r f o Ç'OtT'rXù nuwu ëdi iccinâ, nënu kontânu bien que tu donnes n’importe quoi, j’achète (habituellement) même si tu donnes n’importe quoi, j’achèterai

171 Règle : Lorsqu'on utilise la forme concessive du verbe ”£ 3 ^ 0 agu"

(Çz9(XD rT° ayinâ) après un nom ou un pronom dans n'importe quel cas, celle-ci signifie "au moins". + £ 3 0 OùrCT «3^ df 000 rCT = au moins lui vâdu + ayinâ vâdayinà cJ 0(^0+0=9003 S” .jO é fc ü ù o T * = au moins un fruit oka pandu + ayinâ —►oka pandayinâ Lorsqu'on utilise cette l'orme après plus d'un nom ou pronom (dans une construction coordonnée) cela signifie ou...ou. Lx I cO ^ do” (XX) rO U y ~ï5 rv5" 0JÛ /O ° = ou lui, ou moi vâdayinà, nënayinâ Lorsqu'on utilise " £30ûù ayinâ" après un pronom ou un adverbe interrogatif la tonne concessive donne un sens indéfini que l'on rend en français par le pronom indéfini correspondant ou l'adverbe circonstanciel correspondant. Lx : cù ^ ( £ 0CÛ r J ° evadayinà = quelqu'un, n'importe qui

ekkadayinâ = quekine part, n’importe où

o^ojy d f OCO rJ° eppudayinâ = quelquefois, n'importe quand

(^\ (U) elâg a y in â = d'une manière ou d'une autre □ Le mode concessif à la forme négative. Règle : ( )n forme le mode concessif à la forme négative en ajoutant le suffixe poyina" à la base infinitive négative du verbe (c'est-à-dire à la base infiniive + ka ").

KxiS ofo +£■ + iToûùrT* ^ cëya + ka + pôyinâ —► cë yakapôyinâ même si quelqu'un n'a pas fait, ou ne fait pas

vanda + ka + pôyinâ —► vandakapôymâ même si quelqu'un n'a pas cuisiné, ne cuisine pas

172 fl Le mode infinitif (l'infinitif nom). En télougou le mode infinitif n'apparaît que sous la seule forme de l’infinitif-nom. On forme linfinitif-nom d’un verbe en télougou en ajoutant le suffixe "éf o dam” ou "èJ O tam" à la base infinitive du verbe (on utilise

éJ O tam" dans les diaJectcs du sud de l'AP).

-CS 6 S + d o -CS (S S <£ o = lire, étudier c a d a va + dam cadavadam + è o -► = marcher nfidava + dam nadavadam + df o ^ = manger tin a + dam tinadam 1 .'infinitif-nom comme un verbe peut être modifié p;u' un adverbe : I x : ? r r -CS 6 S <£ O baga cadavadam bien lire

marcher rapidemem tondaragâ nadavadam rr d £ £ o manger plus ekkuvagâ tinadam Remarque : L'infinitif-nom indique la mise en place d'une action à partir de la racine verbale sans référence temporelle. Avec l'infinitif-nom on peut c onstruire une proposition subordonnée "nominale" à partir d'une proposition indépendante, étant donné que n’importe quel verbe fini peut devenir un nom par le biais de son infinitif-nom. 1) Proposition indépendante ë e 4 ) ,o i, O nuvvu i puatakam konnâvu tu as acheté ce livre 2) Proposition subordonnée nominale Xù&sëeZ) OZS'rtdOÔ nuvvu î pustakam konadam bâgundi C'est bien que tu achètes ce livre (toi acheter ce livre, c'est bien).

173 Remarque : On peut utiliser une proposition subordonnée nominale comme n'importe quel nom pour accomplir le rôle de nom dans la phrase. C'est-à-dire qu’elle peut être prise comme sujet, ou comme complément d'objet, ou comme complément circonstanciel avec une postposition et qu'elle peut être comprise dans une phrase d'identification. X Zo Ç'S dozj'rtdoô nuvvu I puatakam konadam bâgundi C'est bien que tu aies acheté ce livre (loi acheter ce livre, c’est bien). Position de la subordonnée nominaJe : sujel. « d o x S s* nuvvu ï puatakam konadam cüsânu je t'ai vu acheter ce livre (j'ai vu toi acheter ce livre) Position de la subordonnée nominale : Compl. Objel Direct. S ù&s S* & Z Z o sr-S cr n5 i df zojj àXtiù ? nuvvu I puatakam konadâniki dabbu evaru iccâru ? qui l’a donné de l'argent pour acheter ce livre ? Position de la subordonnée nomiiKile : datif. Remarque : L'inlinil if-nom a lui même un sujet et un complément d’objet (dans le cas bien sûr d’un infinitif-nom formé à partir d’un verbe transitif) comme tout verbe qui se respecte. l-x : S ô 0$ )^ -&? <£) £5 O 1^3 0 (5 nuvvu ï puatakam konadam bâgundi toi ce livre acheter c'est bien sujet c.o.d. verbe (infinitif-nom) On utilise fréquemment l'infinitif-noin avec la postposition ki" (daùl) pour indiquer un but. = pour acheter konadam + ki —►konadâniki = pour acheter konatam + ki —>konatâniki

174 □ L'infinitif-nom à la forme négative. Rè^le : On Tonne l'infinitif-nom à la lorme négative en ajoutant la particule "^> ka” à la hase inlïntive üu verbe + " ( è o d f df O undadam" ou

ïr* S d o povadam" "(ÊO^f (üf O undadam” est la forme de l'infinitif-nom de la racine verbale "èodfj undu" et •• 5* 5 d o povadam" est la fonne de l'ini'initif-noin de la racine " pôvu".

S odô vandu = racine verbale du verbe cuisiner 3 o d vanda = base infinitive

o d d o vandadam = infinitif-nom à la tonne affirmative (cuisiner) vandaka = base infinitive négative

S od ^ùod d o = infinitif-nom à la forme néiiaiivc vandakundadam = ne pas cuisiner 5 o£f ^ Sr* 5 d o = infinitif-nom à la tonne négative vandakapôvadam = ne pas cuisiner

1 Remarque : La tonne négative de l'infinitif-nom de la racine verbale avu" est "Çz9 «5" ^ 3 d O avakapovadam" ou

••s'Z s d o kakapovadam" mais certainement pas

ï r x d o kavakapovadam".

□ Formes verbales complémentaires KèKk : Lorsqu'on ajoute le suffixe b a t ti" (une variante de

x s oj GJ^ p a t t i ’ dans une position non-initiale) à la base infinitive d un verbe comme une postposition il signifie "parce que" et donne un sens passé à la base infinitive du verbe. oT0 dfo U° CCfj = parce qu’il a écrit, écrivait vâdu râyabatti

175 = parce que tu es venu nuvvu rabatti ba t ti" désigne une action passée, laquelle est la raison pour l'action montrée p;u* le verbe de la proposition principale. rSù £ 200] ‘'Q.S^Zù ,75 r^û'S £ t i S rT rS ù nuvvu dabbu ivvabatti, nënu ve1lagaligânu parce que lu in’as donné de l'argent, j’ai pu p;uiir

vâdu pilavabatti, nënu vaccânu parce qu’il m'a appelé, je suis venu Lorsqu'on ajoute le su 1 fixe " JT"*'

□ Verbes réflexifs (emploi). < )n utilise un verbe réflcxif en télougou pour souligner le lait que le sujet réalise une action pour soi, que seul le sujet est bénéficiaire de l'action.

176 ^T°<îfo o £ odôZ'OéJOr3^ dô

vâdu annan vandukon tunnâdu il se cuit du riz (il cuil du riz pour soi) Ç =9r^ O S O dôtfôr^ dô

vâdu annam vandutunnâdu il cuit du riz Dans la première phrase le verbe O d foS ""d fo y vandukon tunnâdu" indique que le sujet cuit pour soi, et qu'il est le seul bénéficiaire de l'action. Dans la 2ème phrase le verbe O ^ vandu tunnâ du" n'indique rien de cela. Il peut signifier que le sujet est bénéficiaire de l'action mais que les autres aussi, ou les autres seulement, sont bénéficiaires de l'action.

□ Verbes réflexifs (formation). On forme un verbe reflcxif en ajoutant à une racine verbale principale la racine verbale auxiliaire " >konu" ex : + Ç'Sô =£odô^Sô vandu + konu = vandukonu cuire pour soi, se cuire (quelque chose)

6 0

caduvu + konu = caduvukonu lire pour soi. étudier

konu + konu =konukkonu acheter pour soi, s'acheter Lorsqu'on ajoute la racine verbale auxiliaire r5 o konu" à une racine verbale principale se terminant par "Cxfoûyu" celte dernière syllabe

177 se change en " rOO su" Ex : ïS ùSôô + §TSù = t3 Sô ÇTSô = l'aire pour soi, se cëyu + konu =cësukonu se faire

□ Réflexivité et changement de sens. Pour quelques racines verbales il n'y a pas beaucoup de différences de sens entre la forme réflexive et la forme non-réllexive. Dans de tels cas on utilise habituellement la forme réllexive. 75 ^75 apprendre (pour soi) në rcukonu, nëreu Quelques racines ont des sens différents selon leurs formes reflexives et non-réflcxivcs v / v/- CvTJ >/" = pourrir # 0 0 = recevoir puccu puccukonu = tomber = se coucher padu padukonu Z S ô = accoucher, voir d ÇT'fe ù = découvrir, kanu kanukkonu = se renseigner = être convenable 2 ° ° ^ ^ ° = accepter oppu oppukonu

= manquer, transgresser

17X fol» = enlever, = recevoir, prendre.

11 yu t ï aukonu = prendre pour soi

Remarque : Quelques racines à la tonne réllexive traduisent un sens de réciprocité, lorsque le sujet du verbe est au pluriel. Ce sens n'intervient que si la racine verbale dans sa forme non-réllexive peut avoir comme complément d’objet (direct ou indirect) un Cire humain. ko t tukonu = se battre les uns les autres

= s'écrire les uns aux autres Remarque : Quelques racines verbales transitives lorsqu’elles sont utilisées dans une tonne réllexive dans certains cas, deviennent intransitives. c’est-à-dire qu elles sont aussi utilisées de manière inüansitive. Alors le complément d'objet d’un verbe transitif devient le sujet d'un verbe devenu intransitil . . y vG e3f e j j «£> e jo <3 o:> , 0 0 ^ où = ii s ouvrent les portes val lu talupulu teruatunnaru (DO <^>) (DO (3 OOT^SO OéJO ” ^cs Por,cs S()l,v,cnt talupulu terucukontunnayi

«ytfS no o£> ejo <3 Ï o t j ù É T o ô j o o o vâllu talupulu terucukontunnâru ils son vient les portes fi Racines verbales non "réflexibles". Quelques racines verbales ne sont jamais utilisées dans une tonne réllexive. vinu = entendre cùfïfo^ ekku = monter etc... Remarques: kanu + konu —►kanukkonu rvTi -v/- rvTi rvi* ^TrOO + ^TrOO -» r rûO r^rûO konu + konu —►konukkonu

179 Dans les 2 cas ci-dessus le k" de "ÇT konu" après r5o kanu" et ' § r & konu" est doublé. Z ex tfo + §",5o ->,3 ex sanugu + konu —►aanukkonu Dans le cas ci-dessus "tfo gu" se change en "Ç k" et il est ajouté avec le

k" suivant de "ÊTn5û konu". □ Exemples J e j 0 0 x3" <£> § T o é J j ma p iila lu ippudu caduvukontunnâru mes enfants étudient (pour eux-mêmes) maintenant

Adverbes □ Définition . Un adverbe est un mot invariable qui, placé auprès d’un autre mot modifie le sens de ce mot. Ce mot peut être un verbe, un adjectif ou un autre adverbe. 1) =y°(ifo XTtT'çT'0 ( 5 <5" fT* »j ÔT’i tSù e ^ O r ^ dô

vâdu câlâ tondaragâ parigettutunnâdu il court très vite 2) Çz9<3 X7° £7"° .5ù 0x3 o£) ^5 S" o

adi câlâ manci puatakam c'est un très bon livre Dans les phrases ci-dessus, les mots " 7JY*

■erotf rr tondaraga" modifient le sens du mot

"oJ Ô7\ cj'o (îfo parigettutunnâdu” et le mot 'X3"° c â lâ ’’ modifie le sens de l'adverbe "tâTo£)

Dans la deuxième phrase le mol "~C5° câlâ" modifie le sens de l'adjectif "«^0 0 x 3 manci C'est pourquoi ils sonl appelés adverbes.

180 fi Formation des adverbes . En télougou il y a 3 sortes d'adverbes : I -Adverbes "originaux" ^-Adverbes formés à partir de noms et d'adjectifs en ajoutant le suffixe "fT°

H Quelques mots sont à l’origine des adverbes : ) ilâ ( g a ) (fî ) itlâ(ga) de cet le manière ou façon )alâ(ga) 6sr°(tf) atlâ(ga) de cette manière ou façon (^9 OCT 5"° andâkâ jusqu'à ce moment-là, jusqu'à cet endroit là

^3.0 CF ST° indâkâ jusqu'à ce moment-là, jusqu'à cet endroit-ci

tT 'e X * c à lâ = très, beaucoup

indaka = quelque temps avant

ippudu = maintenant

fo appudu = alors

appudappudu = de temps à autre

ikkada = ici

akkada = là

r frd f akkadakkada = ici et là

a n ta tâ = partout H Quelques uns de ces adverbes sont aussi interrogatifs J e x v n ) e lâ (g a ) = comment, de quelle 1 ou manière ?

CO e t l â ( g a ) =

181 5~° endakâ = jusqu'à quand ? jusqu’à quel endroit ? <ùoj y Cüfo eppudu = quand ?

ekkada = où ?

Remarque : Lorsqu'on i il longe la dernière voyelle des adverbes "OoJJ* d fj eppudu" el ekkada" ils prennent un sens indéfini cl ne sont alors utilisés que dans des phrases négatives. ekkada = où 7 ù*3 {JCT‘ ekkada = nulle pari

□ Adverbes en "fT*gâ " :

On forme quelques adverbes en ajoutant le sullixe adverbial MrT0g ân à quelques noms el adjectifs : Lx : à partir de noms : Çr90<5 o andam = beauté

o r r andanga = d’une belle manière, beau, belle

rOJ c^) O aukham = joie

rO O ÿ ) O rr aukhanga = joyeusement , joyeux (se) etc...

Lorsqu’on ajoute le suffixe adverbial "fT* gâ" à des adjectifs, le "r3 ni" ou le ”éJ ti" final de ces derniers est élidé.

1X2 Lx : à partir d'adjectifs :

3 0 C J rS = lent(e) (L) (T* = lentement m e lla n i m ellagâ

~CS CJco r3 = froid,fniis c j rr*= froidement, c a lla n i c a lla g â Remarque : Attention de nombreux adverbes télougous formés à partir de noms ou d'adjectifs grâce au sut fixe "(T0 gâ ”, ne peuvent être traduits en français par un adverbe correspondant. Nous avons recours le plus souvent à l'adjectif dans ce cas :

o iy0 d f 0 d f rOv3 Cfü O (T3 ( i rO ^ df 0

il est content ici vâdu ikkada aukhangâ unnâdu ,0 0 orT° èo<5 âme ikkada aukhangâ undi elle est contente ici

G Onomatopées : Les adverbes correspondants à des onomatopées sont quelquefois suivis p;u "Ç=5r>5 an i".

1-x : <5 20 6 Z3~° (Çz9^5 ) dabadabâ (a n i) = rapidement

) gabagaba (a n i) = rapidement

Remarque : Lorsqu’on ajoute la particule emphatique ou péremptoirc "«Je " à un adverbe "fY0gâ". on ajoute ia consonne "r5 n" devant la particule "oOë

oC-> rr+r5 + 3 o CD rrTS = vraiment froidement callagâ + n + ë —► callagâne

1X3 □ Les racines verbales et leurs formes causales.

□ La forme causale du verbe. Ex : <^>2^)003 trëf dSù <£ù abbâyi pâtham caduvutunnàdu le garçon lit une leçon <£ 0(d ZS 003 X ? ^ 5'’^' O X ^ <3 <3 ï$ù d ù tandri abbâyi cêta pâtham cadivistunnâdu le père fait lire une leçon par son fils Dans la première phrase le verbe ,tmCS tSd «$) (£ô caduvutunnàdu" exprime l'action entreprise par le sujet C OCÙ a b b â y i”). Dans la deuxième phrase le verbe "lïS (5 o3 rOO dfo cad iv istu n n âd u " exprime l'action de faire lire le sujet. Le verbe " ~CS tSù c a d u v u ” et le verbe

cad iv i 3 tunnâ du” est formé de la racine verbale " ~CS <5 «S o x 5 o ca d iv in cu " qui est une forme causale, ou une racine verbale causale, issue de la racine origiiuile 'x5" *$) caduvu". Ainsi toutes les racines verbales de la langue télougoue ont un sens non-causal et elles expriment directement faction d'un sujet, elles peuvent eue uansformées en racines verbales causales pour exprimer l'action de faire faire l'action principale (en aidant le sujet qui fait l'action, en le forçant etc...) Lorsqu'on utilise un verbe causal dans une phrase apparaissent deux sujets, l'un qui fait faire, et l'autre qui faii l'action principale. On peut les appcller sujet "causal" et sujet "non-causal" respectivement. Dans la phrase donnée ci-dessus en exemple: 0|d Cr9£3^) 003x5 ci” Ürÿ O-CS â <3 tandri abbâyi cë ta pâtham cad ivi 3 tunnâ du", 0(C? ta n d ri" esl le sujet causal et (Où abbâyi" est

184 le sujet non-causal. Ainsi dans une phrase causale le sujet causal est au nominatif, et le sujet non-causal s'accompagne de la postposition ,pzS cë ta". I ,e verbe causal s'accorde en genre, en nombre, et en personne avec le sujet causal. 5 Otù Z'&ù o 3 <2fo vantavâdu annam vandutunnëdu le cuisinier cuit le riz <5 oôo xS o <5 od ocS anima vantavâdi c ë ta annam van d iatôn d i la mère lait cuire le riz par le cuisinier l“) Formation du verbe causatif. ( )n établit la tonne causale d'une racine verbale en ajoutant le suiïixe "^3.07^0 incu" à celte racine.

Çz9éfj l*îb + ^3 .0 7 0 0 Çz9ectivemen(. laire pleurer 3(^07^0 + ^0700 Xî) + ‘‘3.0 7 0 0 =

2>d «J 0 7 0 0

ë ducu + in cu —►ê dupu + incu =êdipincu

1X55 faire balayer doO iSSô + ^ OT^O —► os^_) + ^ O~x5"o =

& d «o o x 5 o üducu + incu —►ûdupu + incu = û d ip in cu Lorsque le suffixe causal "^ 3.0x 50 incu" suit les verbes

“§r£ù k< "eJ rSù tinu". 'o5 rSù vin u ■ â fo 'rS j manu" on ajoute "o^) pu” aux racines verbales ci-dessous, l'aire dire Çz9r5û + ‘"S.OXJO +f^.OT5o-»ç=9r3 J! ox5b anu in cu —►anupu + in cu —►anipincu l'aire acheter

+ °a.OXOO ->*r^Sù »£) + ^ .oxoo -»S~r5 «j ox5j konu in cu —►konupu in cu —►konipincu

3 La voix passive Bien que la voix passive ne soit pas d’un emploi commun en télougou, elle est venue en usage à travers la traduction des phrases en langue sanskritc el anglaise où celle-ci esl d'un usage commun.

□ Formation On l'orme une racine verbale à la voix passive en ajoutant ”20 badu" comme auxiliaire à la base infinitive de la racine verbale principale. Seuls les verbes transit i I s ont une voix passive. Les verbes intraiisilils n'ont pas de voix passive. eJ tin u = manger (^J r^)

konu = acheter §T 7$ Zù &ù konabadu = être acheté

ammu = vendre Çz9 o50i_= £0 cfo ammabadu= être vendu

ic c u = donner

iyya / ivvabadu = être donné lXf> On tonne toutes les formes verbales des racines à la voix passive comme celles de la racine verbale ”«J padu/

7 ^ cë " à la voix passive. A la voix passive le verbe s'accorde en genre, en nombre, et en personne avec le complément d'objet au nominatif . D Exemples vu. (^9 ^ o o5”od oc5 anima annam vandindi la mère cuit le ri/. v p 5^x5 O ^0<£ 0(5 amma cë ta annam vandabadindi le riz est cuit par la mère v ;,. 73 o$oox3 ^ -3b nënu manci puatakëlu konnânu j’ai acheté de bons livres V.p. rT* xS «5b o t 3 ^ ,o5T’eJû§~^2o(r>ax> — CJ nâ cë ta manci pustakâlu konabaddâyi de bons livres ont élé achetés par moi

H Conjonctions et particules U existe en lélougou quelques sulïixcs faisant office de conjonctions qui sont utilisées dans les phrases dans différents cas et qui sont invariables.

□ Conjonction de coordination : On ulilise comme conjonction de coordination le suiïixe "rS’y nu" pour joindre des mois différents accompagnés soit par le suffixe instrumental •■eT* to" soit le suffixe locatif-c T ' i o " .

= avec lui ei avec moi vâditônü nâtônu ^ o = à la maison. & au collège mtlônü këlëiïlônu

1X7 □ Allongement de coordination : Dans les autres cas les voyelles üe terminaison de chacun des mots qui doivent être coordonnés sont allongées. C’est ce qu’on appelle un allongement de coordination. ramudu somudu = Ramudu et Somudu

adi vâdu = elle et lui

C5° rS^ oT* Cl rS dânni v âd in i = elle et lui (accusatif)

naku vadikî = à moi et à lui rO si tam latani = SitaetLata (accusatif) Remarque :Quand les mots qui doivent être c(K)rdonnés réfèrent au même élément, la voyelle de terminaison du premier mot est allongée et nu" est ajouté au dernier mot. Si le dernier mot se termine par u5^ nni " à cette dernière voyelle. oT’dO) ç=90<5‘3^ rS oT’dfy” .5b 0x3 vâdu andamainavàdü mancivâdûnü cest un homme beau et bon <5 .5oox3 < 5 ^ adi andamainadi mancidinni c est une femme (ou une chose) belle et bonne

□ L'adverbe à valeur conjonctive " kudâ".

Lorsque la conjonction (adverbe à valeur conjonctive) " küdâ" (aussi) suit le dernier mot qui est coordonné, ou bien l'allongement de coordination prend place là, ou bien on ajoute comme conjonction de coordination le suffixe " nnu". «j'éfo Çz9o£>13o_ .5oox3 «T’éfy' vâdu andamainavàdü mancivâdü kudâ

188 cv5"° doO o ~ ô 3o rv5" 0 wdoO

□ Les conjonction de coordination "5"® 20 kâbatti",

rSù kanuka" et "Ç=9C)£$0"? andukë ".

(es conjonctions sont utilisées entre 2 propositions ou phrases dans le sens de "c'est pourquoi”. Lorsqu'on les utilise entre 2 propositions, elles ont des variantes libres avec le son "(*) ga" comme nfT° 20 g â b a tti" et r$ù ganuka”. oT“ Sô OtÜ oJ° dù fYZô tSej vâdu mancivâdu gâbatti (ganuka) nâku naccâdu c'est un gentil garçon c’est pourquoi il me plaît

□ " S 1*rS kâni".

" ? ° rS k â n i" est une conjonction de coordination utilisée entre 2 propositions ou phrases dans le sens de "mais", lorsqu’on l'utilise au commencement d’une proposition, elle a la viuiante libre 'TT0 r5 gâni".

rFrS -C$6 o5" â abbâyi mancivâdê gâni cadavadu ce garçon est certainement un bon g;u'çon mais il netudie pas

W) □ La locution conjonctive de subordination ”Çz9000 ayina”. "CzSOJÛ nT° ay in â" représente la locution conjonctive de subordination "même si".

Ç z 9 < 3 XùOtJS ô Ç z9000> d) ô o adi mancidi ayinâ câlâ peddadi même si c'cst une bonne chose, c est très gros (grand) r'ZùtfC-J r5 rS t? 6ù kâbatti nënu dânini konalëdu c'est pourquoi je ne l'ai pas acheté

□ La particule CJ* kadâ".

( )n utilise en général, " O 'k a d i " comme une particule asscrtive

à la lin d'une phrase dans le sens de "n'est-ce pas On ulilise aussi > £T° kad â” comme une conjonction de subordination dans le sens de "simplement parce que" ou "supposant que". ( )n la lait suivre alors par "Ç^r\3 a n i".

ée £)^ —o ro ^ o .A eli o j rr* ô <5 £ cr ? ï pustakam ma s tarugâridi kadâ 0 ce livre est celui de notre maître n'est-ce pas ! oT’éfo XôotJ) »y>£ù £ C5° 75 oT’d ê d ejo j

vâdu mancivâdu kadâ ani nënu vâdiki dabbu iccân u je lui ai donné de l’argent en supposant qu’il était une bonne personne

□ La voyelle "Çz? â"

"Ç=? â" est une voyelle interrogative mais on l'utilise aussi au début de la réponse à une question construite à l'aide d'une voyelle interrogative dans le sens de "oui" (affirmation).

l'JO rSù <3. s T I ~3 ^ .r* ? nuwu ivâla kâlëjîki vellâvâ ? es-tu allé au collège aujourd’hui ? Cz?,!}' V CO ” n5j â, vellânu oui, (je suis allé) fi Utilisation de la voyelle ”£o o". a) On utilise la voyelle "êo 6" comme une conjonction de coordination exprimant le doute avec tous les mots coordonnés dans le sens de ou, ou bien. Ü” ^ 0 0 < 5 ^ 3 T Xx> £ y f o râmudô sômudô v a 3ta ru Ramudu ou bien Soinudu viendra ^ rST^ r5 .5 a s o f o e k vâdu vastâdô râdô nâku teliyadu je ne sais s’il vient ou non j$’<5)^ rl

€3 $ € ? & vâdu vaatunnâdô (râvadam) lëdô nënu ceppalenu je ne peux pas dire s’il vient ou non c) On ajoute aussi cette particule "£o ô" à des adverbes ou à des pronoms interrogatifs, ce qui leur donne un sens indéfini aussi bien dans une phrase positive que négative. = quelque part ekkadaô + ekkadô 191 .T’dfo dfO = il est quelque part vâdu ekkado unnâdu ç j c t f ù r S £f e f o , e f o âyana ekkadô lëdu, ikkadë unnâdu il n'est pas quelque part, il est ici précisément 2) d + L , - o . j p d r * = uu de ces jours eppudu + 6 —►eppudô nënu eppudô vaatânu je viendrai un de ces jouis, n'importe quand Cz?o5b^ ^ (T i'cr< 5 o , ^ . j y S ' 5 > o o âyana eppudô râru, ippudê vastâru il ne viendra pas n'importe quand, il arrive maintenant = quelqu'un (indéfini) evaru + ô-+evarô = il est n'importe qui âyana evarô c=?o3jr3' <ù3 fT6' s"£>o, «Sr- rrS’o âyana evarô kâdu, mâ nânnagâru il n’est pas n’importe qui, c’est mon père

□ La voyelle "O ë o _ '« J e " est une particule emphatique ou péremptoire.

<&oSù £ o5y° rT°rrS = cest bien mon père âyana mâ nânnagârë

□ Le vocabulaire Toutes les langues ont besoin d'enrichir leur vocabulaire, ce qu’elles lotit en empruntant des mots à l’étranger et, plus fréquemment, en créant des mots dérivés de ses propres racines Chaque langue a ses procédés et ses habitudes propres caractéristiques de sa culture. Le télougou s’est constitué, comme nous l’avons vu, à partir d’une source principale proto-dravidicnnc et a emprunté largement au sanscrit.

192 a l’ourdou cl a l'anglais. Le génie de la langue télougoue vient de la facilité avec laquelle les télougous ont intégré ces emprunts d'horizons si différents dans leur lexique quotidien. H La source proto-dravidienne < )n y retrouve les mots du vocabulaire de base tin u manger, t agu boire etc,

“J L’apport sanscrit Sans maîtrise particulière du télougou on peut devinera l’oreille m nu mol est d'origine sanscrite, en particulier les mots contenant la séquence i onsonanlique k l De même l'utilisation de l'aspiration, h. après les consonnes I» t , k , b , d , d, g L'apport sanscrit esl considérable puisque il esl la langue sacrée

— — ^ v/* V/- — k u ja dans les régions : ('entre. Lst. Sud el de rOO 0 OOÙ/rOÛO • m ra y i/s u ra i dans la région nord. Ce dernier élément dérivé du persan Muràhi "un pot à eau à long bec n'esl en usage qu'au Télengana, tandis que . _ _ S o 2o k u ia esl un emprunt antérieur au p;u'ler "Dakkini" (lui-même dérivé du persan Ï>J~° £T° kôja en usage dans le reste de l'étal).

H L'apport anglais De nombreux mots anghiis ont enrichi le vocabulaire moderne du télougou.Ils apparaissent surtout dans le vocabulaire technologique mais leur traduction dans l'écriture de manière absolument phonétique esl parfois déroutante pour le non initié

m Pratique de la langue La première partie nous a donné une connaissance théorique de la langue télougoue et de ses mécanismes. Ceux-ci sont si différents de ceux des langues indo-européennes et en particulier du français, qu'il est illusoire de chercher à pratiquer la langue sans en connaître préalablement les rouages. Notre objectif reste cependant d’acquérir les automatismes nécessaires pour former des phrases courantes, indispensables à toute personne appelée à séjourner quelque temps en Andhra Pradesh ou tout simplement, au voyageur, au touriste ou à celui qui s'intéresse à la culture télougoue. Les connaissances acquises dans la première partie constituent l’essentiel de ce que vous devez savoir pour une initiation à la langue : vous devrez vous y reporter chaque fois que vous éprouverez une difficulté à comprendre la structure d'une phrase. Il nous reste maintenant et c’est l’objet de cette deuxième partie, à multiplier les exemples les plus concrets de phrases courantes, répondant aux besoins d’un voyageur en pays télougou. Dans un premier chapitre, nous présentons donc les phrases usuelles employées. Ces phrases sont simples, elles n’impliquent pas l’assimilation de tous les points de grammaire exposés en première partie. Parfois cependant, les réponses de votre interlocuteur seront plus compliquées. C’est l’étemel problème des débutants qui ont du mal à saisir les réponses relativement compliquées aux questions qu’ils posent. Nous essaierons de donner quelques indications à ce sujet. Cependant il n’est pas question de multiplier à l’infini les exemples de phrases. Une fois le mécanisme bien compris, le lecteur pourra aisément en former d’autres sur le même modèle avec les mots dont il aura besoin. Le lexique de 500 mots environ placé à la fin du livre permet de répondre à la plupart de ces besoins. Le deuxième chapitre de cette partie sera consacré au vocabulaire de la culture télougoue. II nous semble en effet qu’après avoir fait l’effort méritoire de vous initier à la langue, vous ressentirez une certaine frustration si vous ne disposez pas d’explications sur le sens des mots typiques de la culture télougoue qui le plus souvent ne peuvent être exactement traduits. Ce vocabulaire culturel porte aussi bien sur les noms géographiques que sur ceux de l’Hisloire, des monuments, des arts, des spécialités gastronomiques etc... Ces noms ont pour nous des consonances étranges et vous les retiendrez beaucoup mieux si vous en avez compris le sens.

195 & Salutations, présentations, résidence, adieux. □ salutations Les Télougous, comme l'ensemble des Indiens, pour saluer une personne de manière respectueuse (lors de présentations, p

nama 3kâ ramandi c’esl-iVdire en ajoutant le suffixe de politesse "Ç^90(f andi" à la lorine de salulalion. De la même manière on peul saluer une femme en disani :

rS o 5 0 Sô < 5 ^ 4

nama 3kâ ranamma c’est-à-dire en ajoutant le suiïixe o$J^ amma" mère, madame. mademoiselle à la forme de salulalion. ou bien encore : Bonjour monsieur 2 ) £ ô o d

e mandi

Bonjour madame 2 > ib <2^4

ë mamma

1% Mais il existe bien d'autres manières de saluer et d’attirer l'attention de (die ou telle personne, suivant son statut dans la société. Ainsi avec des personnes, masculines, familières ou "inférieures : Salut ! S O C * ! ê mrâ ! U 6 ! o rê !

Avec des personnes masculines, familières et amicales : Salut î

ê moy ! !

ê mayyâ î Avec des personnes féminines, familières et inférieures (plus particulièrement utilisé par le mari vis-à-vis de sa femme) : Salut î 3 ^ 0 !

ê më ! 5 !

ë më v !

03ë î 5 !

036 V î Les termes ci-dcssus sont donnés à titre de renseignements mais leur utilisation n'est pas conseillée ù un étranger.

197 est-ce que tout le inonde va bien ! ÇzSOeT’ ÿoeJ"5 rT’ ? antâ kulàaamënà 0 Çz90eT° ?T ? antâ bàgunnàrà ? Oui. Ht vous 7 C=9o£) nS’o d . o5o6j ? avunandi. mïru 0 Nous allons tous bien ~Sù ô5bo

□ Présentations Pour se présenter et dire je suis monsieur X", "je m’appelle X", la laçon la plus simple de s'exprimer est de dire : nënu —►ni Je suis ( ) I i v i e r oî) J nenu olïviyeni Oui êtes-vous '! Je suis ingénieur S ù od J <5 o o ? 73 rSù ^ O & rS Ô ^ mi ru evaru ? nenu injanirni

Je s u is étudiant Je suis professeur

V Q nënu vidyârthini nenu propheaarni Je suis journaliste Je suis le directeur de la société X ~rS rSù X *>0cO r5' nënu patrikâvilêkharini r5 *>0 ne nu ...x kampanî nirvâhakunni le m’appelle Raju Bonjour, s’il vous plaiL, entrez !, asseyez-vous! r5* tfb CT 2^ S Sô ÎTfràotfod nâ përu raju namaskâram, randi, kürcôndi

H La résidence ( )ù habitez-vous? (maintenant) mîru ekkada un tunnâ ru ? i 'n ce moment j'habite "R. K . Nagar" dans une location 75 rSù <^<5."S . rS” t i 6 ^ lo Z ^ 1 3 ^ O è j '

Co O *i00 rO ^ rSù ■ nênu ippudu âr ke nagarlô oka adde intlô un tunnânu l-.st-ce qu'il y a tout le confort dans votre maison ? S ù ^ o t f ^ S 7j e3û c jo o^"y° ? ml intlô anni vaaatulu unnâyâ'7 Ce n'est pas mal. c'est correct. Il y a un certain confort

«p (TN,<3o , ^ ^ eXo ejo ûoù pharvâlêdu. konni vaaatulu unnàyi

G Adieux Au revoir Monsieur ^ X ù o â nama akâramandi l:h bien! je vais m’en aller ^ T> o »5b ô îha veltàm mari 199 .le vous reverrai

m alli vastânu Au revoir (dit par la personne qui prend congé)

"3 co _ > 0 , 5 o d ve 1 1oatânandi Au revoir (dit par la personne dont on prend congé) ^3 co tioâ ?,"3

Sz Transports et déplacements

□ Où aller ? Pour se diriger ou se faire conduire, il suffit de maîtriser quelques mots-clés qui sont essentiellemeni : A lions-y ! : oJ c5 od ! padandi 1

( )ù '! : oi ? ekkada ?

( )ù se trouve votre maison ?

mi illu ekkada ?

( )u est l'hôtel ;

hotalu ekkada 0

Où esl Sarojini Devi Road ! «5 dô ùï>Tdôoâ ? C* u sarojini devi roddu ekkadundi 0

( )ù esl la poste m}: ^ ^ ô ù £ lrd ù o â ? Cj u postu ekkadundi ?

200 Allons à l’hôtel ! : < 5 ^ é j e_? ^ iT 4' c r o!

hôtalki pôdâm ! Allons à l'aéroport !: .3 jSj'rS'l'îf "3 V”* O ! Sj'rS Û. O vimënàsramâniki veldam !

□ Déplacements en â torik sa

Les "auto-rikshaw" constituent le moyen de transport le plus pratique pour se déplacer en ville. Ils sont bon marché et facilement identifiables grâce i leur couleur jaune. Ils disposent d'un compteur qui vous indique, d'une part, s'ils sont libres et d'autre p;ut, le prix de la course. Assurez-vous dès le départ que voue chauffeur a bien mis le compteur. Comme tous les taxis du monde, les chauffeurs aiment bien faire la conversation, alors n'hésitez plus el rappelez-vous quelques mois clés: Allez à ... Allez à l'adresse que voici i ~2> , o ù j l "3

) k i v e l l u ï adrassuki vellu Allez à l'aéroport Allez à la g;ue de Secunderabad S T f o ^ 3 tfS Cj 00 eyirpôrtukive1 lu ■3 £ & î & C j 00 Sikind râbâdu 3 të sanuki v e l l u Arrête-ici Arrête-là Q z 5 ^ c f C=?o£i

ikkada âpu akkada âpu Tout droit l Jn peu plus loin

Le poinçonneur pour où 7 ùZfrâ i ? C j kandak tar ekkadiki ? Vous : Nizain College Sù 6b

nijâm kâlê ji le poinçonneur : quatre vingt dix (centimes)

e J ’ o (3_ , 0 CJj ) ej kandak tar tombhai (paisalu) ou bien vous : Dites moi où dois-je descendre pour l'hotel"Taj-Malial ? 11 <5b 6b C-O â 4)o d mi ru tâj-mahal hôtaluki velladâniki ekkada digâlo ceppandi le poinçonneur : King Kothi

ej kandaktar. king ko thï lôdigandi De ville à ville, il existe des services d'autobus fréquents et rapides les’*express deluxe bus ' qui relient les principales villes de l'Etat d'Andhra Pradesh. 202 A la campagne, on trouve des omnibus ruraux extrêmement pi Moresques. il Déplacements en train Le train esl bien développé en Andhra Pradesh. comme dans l'Inde t■ntière.Il existe en particulier un service de banlieue assuré par des locomotives .1 vapeur ou même diesel à partir de "Secunderabad station ". Voici quelques expressions utiles : Honnez-moi un ticket pour Satïlguda ! e J r f ô c r i tî~È> é jo 1 Saphilgudâki oka tikettu ivvandi ! Lst-ce que ce irai 11 va à Bolarum '!

-&? V_ié3 od r5 zS~eJ'° <~5 0 o"2> v5__o ocr ? i train bollâram veltundâ ? ij Au restaurant Nous parlerons plus loin de la cuisine télougoue et donnerons les noms des principales spécialités11. Nous nous contenterons d'indiquer ici les phrases les plus couramment cmployéees au restaurant. Nous sommes deux o 0 o Q mëm iddaram

Nous sommes cinq

o ûjù 1 * 0 6 o

më m ayiduguram Y a-t-il une Tainily room" ! 0 o 3 o o £)vj

phâm ili rüm undâ ^

Serve/-vous des repas végétariens ? 'T’ S ” (TOd^ôt^dOO*?

ikkada sakâhâra bhôjanam dorukutundâ 0

voir "noimlurcs cl spccialilcs ichui^oues" p 24 *

2(tf Servez-vous des repas non-végétariens 7

ikkada mâmaâhâra bhôjanam dorukutundâ ? I)onnez-moi la cmte, apportez de l’eau, trois bouteilles de bière. ry ^ b '3 jr3 ’;r> s 'tid sg rJj, .5ô ox3 rJtfS

Ssj'dô zJtiô ,0 >ejo 3 od

nâku menu kârdu icci, manci ni 1 lu

müdu b ïru 3 1 3 a lu tendi C’est excellent xj” ej” zs* tfù o d

câlâ bâgundi .l'aime beaucoup la cuisine télougoue *^ 0 rT <3 ejoi*Sj =5"oéo üjjXT'eJT’ ej o nâku telugu vantalu câlâ istam Que me conseillez-vous 3o2^ >(xî’ooéJoO(5_,''T3 ^jjod ?

(ikkada) ëm bâguntundô ceppandi 0 Servez-vous de la bière, de l’alcool 7

(ikkada) bïru, âlkahâlu dorukutundâ ? Avez-vous des "cool drinks" 7. du "Nescalé" 7. du thé 7, tics cigarettes 7 ^ ^ Ç_) O cî^) /O ^ 05û ? r3 /O S> W c^) O G° ?

é T o£) OCT ? rO (^Tô ÔJO .£) OST” ?

kü1 drinka vunnâyâ ? neakâphi vundâ ? ti vundâ 0 aigaretlu vunnâyâ ?

204 Donnez-moi l’addition î

z J ÇJÙco oj" éJO ej ÎT ! billu pattukurà ! Où sont les toilettes 7 Ôj'0o5jêj> éJj .£> r3^ ooo ? tâyleta ekkada vunnâyi ? □ Le cinéma Dites, y a-t-il un cinéma en ville ?

S^oocf.-ëe? c-> X) r3 «Sj^ ^OO"? ëmandî, i ü 11 ô sinimâ hâlu undà ? Bien sûr. II y en a trois ou quatre. zS CJO 1*0 OOÙ tappakunda müdu nâlugu h âllunnâyi Quel cinéma est près d'ici ?

3 r J rô tS ÏÏn co (èO (5 ? ê 3inimâ halu daggarlô undi ? Le jagadainba hall est derrière l'hotel <5oeo ^eJ , Cj eJ H> 3 *oo<3 jagadamba hâl, hôtal venakundi Combien de temps encore passe ce film 7 o J Ô3 0ri^ <5^2^00 Ç=?£foe3bo<3 ? I 3inimâ inkâ yenni rojulu âdutundi ?

□ L ’hôtel II n y a bien sûr aucun problème de langue dans les grands hôtels de classe internationale, si vous parlez un peu l’anglais. Le personnel polyglotte des hôtels vous sera, en outre, tort utile pour tester vos connaisssances en télougou. Ne manquez pas une occasion d’enrichir votre vocabulaire et d’améliorer votre prononciation. D’ailleurs en Andhra Pradesh il existe au moins une personne, même dans le plus petit hôtel d’Andhra digne de ce nom qui connaîtra trois mots d’anglais, mais le contact sera bien sur très différent, les Télougous étant très sensibles, on ne le dira jamais assez, au fait d'entendre un étranger parler leur langue.

205 Réveillez-moi à 7 heures £ ^ OÔJ o i ë ? Z o d

nannu ëdu gantalaki lêpandi Je quitte l'hôtel aujourd'hui 73 r$ù "3.=^^ rî d stT'f'zS >

ne nu iw ëla gadi khâli cêstânu Je reste trois nuits 73 S ô SôJ'dô ô$) OéJ^rvS’j

n ën u müdu r â t r u l u vuntânu Donnez- moi du savon et des serviettes 73 , è J S ^ S ^ o â

sabbu, tavallu ivvandi

Chambre à 1 lit r S o r ! c J î5 y * 5 o

singil rüm (single-room) Chambre à 2 lits d eo eT Sô

dabal rüm (double-room) Veuillez appeler un taxi ! &r° <3 ejo ir cr ?

tâksini pilustârâ ? Veuillez me porter mon petit-déjeuner dans ma chambre rtd tr*£ s od

kâphî, tiphin nâ gadilôki tendi Je pars demain avant midi

206 75 S ô~6 Q £ 73^ o£o> oôj o .Sjo o£o K â>

s iT 'f 'ïS > r 3 b ne nu rëpu pannendu gantala mundu gadi khâli cêstânu

□ Les achats Un voyage à l'étranger esl toujours l'occasion de rapporter quelques souvenirs. A cet égard, l’Andhra pradesh, comme l'ensemble des Etats de l'Inde, offre l'embarras du choix. On y trouve aussi bien des objets d'artisanat typiques que des produits plus classique mais d'excellente qualité et très bon marché.

( itons en particulier : Les "*> CJ K a la n k â r i”, cotonnades tissées à la main qui tirent leur nom du procédé d'impression de l'étoffe à l'aide de blocs de bois sculptés. Les étoffes peintes par ce procédé étaient d'abord peinte à la cire, puis les dessins étaient ensuite imprimes à l'aide de bois gravés. Ce procédé uniquement utilisé sur des tissus de coton, servit principalement à réaliser des étoffes destinées à l'exportation dès le XVIIcs. (à partir du port de Masulipatnam) Les " ZS \Cï b id r î ", sortes de pots en alliage léger incrustés d’argent dont la technique fut apportée par des artisans musulmans au XVe s. L'art du Bidri consiste principalement à dessiner des motifs floraux sur un fond de laque noire.

Les ËTo £ f oj" c5 ZS™ kondapalli bommallu. Les poupées sont un bel exemple de cet artisanat. De toutes les poupées celles de o £ f

Vijayavâda. Les r5 Nakkasi, mucci, 2àr3 1^5 Janigar et tJ <^<3 Cittari sont connus dans différents lieux d’ \*J ~(S % andhra pradê 3 pour la fabrication de ces

207 poupées. Les artistes à S"’ OCÎf «j c5 K o n d apalli utilisent du bois de iT* rSô ponuku que l'on trouve dans les collines et jungles environnantes et font différents types de jouets. Le bois de ^ 0 Ponuku est très léger souple et façonnable. Les articulations sont faites avec de la colle de l'arbre o50(_ tumma (acacia arabica) et de la sciure de bois. Après que les personnages aient été travaillés, ils sont couverts de citron pour être ensuite peints et vernis. Les artistes préparent différentes couleurs avec l'aide de matériaux indigènes comme l’indigo, le vermillon, la craie rouge, l'argile blanche et leurs combinaisons. Ils utilisent aussi de la poudre dorée brillante et du liquide doré pour peindre les personnages des dieux et déesses et les bords des costumes utilisés par ces poupées. La peinture n’est pas seulement artistique mais naturelle et réaliste. Parmi les poupées de 0 ( ^ oj c5 K o n d a p a lli citons l'éléphant, le palanquin, la balançoire, le lotus, gj laksmi. ^rO^

ëT (LJO (5 aTT* k allu d in cu v âd u ("toddytapper" ou récoltant de la bière de p;dme) sur son palmier, le cultivateur, le laboureur, le policier, l'écolier, la vache, le chariot, les dix avatars de o3 v i anu, râdha et <^5*3^ (ÿ màdhava et des personnages féminins. On peut aussi se laisser tenter par des produits alimentaires originaux comme les conserves (pickles) dans l’huile, le piment et la moutarde, de mangues avakaya”, ou de gongura oJ*Oj(5 " "gôngüra paccadi". Il est possible de payer chez un commerçant de la capitale. H aidarâbâd. en dollars mais l’usage des cartes de crédit ou des chèques de voyage est encore restreint. Les monnaies occidentales ont par contre depuis plusieurs années un change extrêmement favorable, en regard de la monnaie indienne, la roupie. Il existe des billets de 5, 10, 20, 50 et 100 roupies. Roupie s'écrit en télougou (5CT* OCÛ ru p ây i (abbréviations rs.).

208 Voici quelques mots qui vous aideront dans vos achats : Combien coûte ceci 7 : J O t ï ?

id i enta ? Quel est son prix 7 : <£> cT 6 ù Joe3" ?

dîni kharîdu enta 9 Montre-moi, (montrez moi) ceci : ox5b, o S t ’Jj o ~CS od ) idi cüpincu (cüpicandi) ('est cher : ^3. â> us* tr° [Z dfô o , oT” tr° <£> cT(5û ) idi câlâ priyam, (câlâ kharîdu) ('est bon miuché : ^ ( 5 XO o5" ^

id i cavaka l aites moi une réduction ! (5r3 (5 ox3 o e3" o~l$ od i ^ n dini dhara koncem taggincandi ! lin lait il faut toujours apprendre à marchander malgré notre peu de savoir-faire en ce domaine. Certains étrangers hésitent à marchander pensant que les prix annoncés par les vendeurs sont déjà suffisamment modérés pour ne pas marchander, mais de cette manière ils se démiuquent de la pratique locale et ils manquent une bonne façon dans la vie quotidienne d’engager une vraie conversation où se mêlent désirs el convoitise. Les prix fixés et marqués constituent encore une pratique minoritaire en Andhra Pradesh.

IJ La poste, le téléphone Voici quelques phrases utiles : ( )ù se trouve la poste ?

i T 1, > <,j , 0 0 ?

pÔ3tàphÏ3u ekkada ?

209 Où est le guichet des timbres ? ^ Oo^) ejo oèJ 5

nâku êbhai paisala stâmpulu aidu iwandi Quel est le tarif de cette lettre par avion pour la France ? \ÏT<5j Z joûo5"3oooocJ

Complétons par un peu de vocabulaire des P. et T.

Bureau de poste p 0 3 ta phi su ej ~

Timbre 3 tâmpu

Boite postale 3 ”* ,00 ci" Cw» rJ pôatub âk s, tapâlâdabbâ Acrognuninc «>oco6^ trr5 o eyirôgrâm

Télégramme o e 3 Z'JS

te lig râm u ta n t i v â r t a

Objet recommandé ô & , 0 <5o i r b \ ejo rijas tardu ej c, ^ p â r s e lu Lettre recommandée Ô « , 0 fo

Téléphone phônu

Par avion J ooù 5 oco eT eyir meyil (À ir M ail)

210 Par bateau rOUjOCÛüT si meyil (Sea Mail) Appel téléphonique international intarne sanal kal

Appel téléphonique régional O ? ^ zT trank kâl

Cabine téléphonique : éj*

Raccrocher: ^ Ci C_f* Ok^OO k r e d il ce yu ou phonu pettëyu

A lie se dit de la même façon qu’en Anglais.

Les expressions qui reviennent couramment dans une conversation léléphonique sont: Qui est à l'appareil ? j «5” (5o

evaru ma tlâdutunnâru 0 C'est moi-même (Ramarao) 75 75 (tr* ^ 0 ü* ^3 ) në në (râm arâvuni) Attendez un moment IjÇfr ^ OO èoéf od

okka ksanam undandi

La ligne est occupée cJ_ S ô ùofî £ <5rr* •£> oâ lainu engëjdgâ vundi Rappelez dans une heure OÔJ x 3 t f ù ^ o d

oka ganta tarvâta ceyyandi

211 Je dois téléphoner en France

75 r^ b 3

nënu phranaki phônu ceyyâli

□ Comment dire la date et l'heure. Reportez vous aux indications de la grammaire (paragraphes sur les nombres et sur les compléments de temps) Pour bien comprendre la structure des phrases. Voici des exemples qui vous permettront de vous exprimer et de suivre les réponses à vos questions. Quelle heure est-il ? Q_ H>ùo<£ ooood ?i*)’ oéo ùotS ocoo<5 ?

taimentayindi? ganta entayindi ? A quelle heure ? r t o ô j e j ê ? enni gantalaki 0

A quelle heure piu t le train ? \€3 OÛÙ rSô OÔJ ej â aj o3o ejoTcS tiô o<5 ? treyinu enni gantalaki baya ludê rut undi ?

Il est dix heures <3. «o/ dfo <3_ (5 r^oûj ej ccü^ oc5 ippudu taimu padi gantalayyindi

Il est deux heures et demie “Ô o £ b ^ 6" Çz9(XüO(5 rendunnara ayindi Il est une heure et demie £oOÔJ9 i*f OÔJ ^ ti ÇJOOùO(5

onti gantannara ayindi Il est trois heures 25 SôT" dô d oéj ej , ÇJco) dô rS .So à*ejo Çz9000 0<3 müdü gantala, iravai ayidu nimijâlu ayindi Il est une heure 45 dô ) L>otS d oéj S oj çjoûù dô rô â>ô ïs?cjô i'uoxoâ) (ippudu) onti ganta nalabhai ayidu nimisâlu (ayindi) Il est cinq heures moins le quart ir § tïgjfrX Ddô d oôj oo pâvu takkuva aidu gantalu Il est midi oSôCF^ ^ o,.j 73^ o£o d oèj oo madyâhnam, pannendu gantalu Il est minuit , .j 73^ o dô d o£j oo ardharàtri, pannendu gantalu A 17 heures ^To3”oo ^ oÇz9oûa<5o d oéj ej i aâyantram ayidu gantalaki Jusqu'à 16 heures >05*0 0 ^ 0 ^rejor^o r^o6j o d £ ô aâyantram nâlugu gantala varaku Après 20 heures (T“(ei 3o<5 rS’oèjeje^’ÿ^T'e^" râtri enimidi gantalataravâta Avant huit heures l i T ^ o t ) <5ocS d o é j e j S ô ô o d ô o prodduta enim id i g a n ta la mundu Demain huit heures

151 „£> i iT <3b éo .3 j <5 <*f oéo ej d ) O rëpu prodduta enimidi gantala(ki) Mercredi 17 Juin à S heures as^rS ^3 ej o 3 â>~3~*£ 3 dT’S'&ù,

<ù^3 o5o<5 o ô j

iün nela, budhavâram padihêdava târïkhu, enimidi gantalaki Ilydcrahad, le mardi 16 Juin

Haidarâbâdu jün padahâru Une heure. 13 minutes, douze secondes £o*T fi o C j , c5 ^5 o5o ,

«o ^3o|^ , odd T5 ^ odù co oka ganta, padamüdu nim isâla. pannendu aekandlu l ln mois et trois jours L,£ 75 ej ^sr’dô Ô"6' æ e jj oka n e la müdu r ô j u lu

Rappelons que les jours de la semaine suivent le calendrier hindou sanskrit et sont nommés d’après les planètes: I )imanche ç=?c5 o a d ivaram (le jour du soleil)

I .undi , t r 5 o « y o o somavaram (le jour de la lune)

Mardi manga la v a ram (le jour de Mars)

Mercredi 2 0 0 CjS ©5^ 0 O budhavâram (le jour de Mercure)

Jeudi oT’O O guruvâram (le jour de Jupiter)

ou CJ §> i 6* O lak smivaram

Vendredi 'So <^*0 O sukravaram (le jour de Vénus)

Samedi X r5 o o sa n iv a ra m (le jour de Saturne)

214 IJ Médecine et soins médicaux On n’aitrape pas plus de maladies en Andhra Pradesh que dans le i este de l'Inde, mais on peut avoir des ennuis de santé. Disons tout de suite que beaucoup de médecins parlent fort bien anglais. Cependant un minimum de vocabulaire médical peut toujours être utile. S’il est un domaine où l'on [KTçoit l’adaptation phonétique de la langue télougoue aux langues étrangères en particulier à l'anglais c’est bien dans le domaine de la pharmacopée où l'on lait très distinctement la différence entre "la médecine anglaise" (médecine occidentale parfois redoutée car trop ,rS (f " (vëdi) "échauffante” et la médecine "ayurvédique" traditionnelle que les gens préfèrent utiliser. Vous trouverez ici l'essentiel : ( ’herchez vite un médecin ! c r j 5 r5 o5 c j £ o d >e3 \)6 'iT >! dâktarni pilavandi. tvaragë! Y .î-t-il un médecin parlant anglais ?

« co Cj o( • inglî su mâtlâdë dâktaru evarannà unnàrà ? Nous venons d’avoir un accident oc5 màku àk a id e n tu a y m d i Où est l'hôpital le plus proche , 6 ^ 3 ( 5 3 * ^j)éj ejo & oC5° ? ikkada daggarlô ëdannà hâapatalu vunda ? Demandez une ambulance 1 e=?0200

J’ai un problème cardiaque (1)

,j-£> (lT*'co fS'5)rr&oô oJ nâku gundëllô noppigâ undi J’ai un un problème cardiaque (2) ^ 4 ) X l ^ O Ô nâku gunde noppi vaccindi J’ai mal au coeur (nausée) nâku kadupulô tipputundi J’ai la diarrhée rJ'Z ô oS 6^

216 Est-ce une appendicite ? <3.â> ÇzfS o t$ y ? idi apendisaitiaâ ? Mon groupe sanguin est O . r3 ” <3 "L>" 4 ) ^ O nâdi "o" grüpu raktam Je dois consulter un oculiste

7 5 '^ o ^ ‘vco ' cr£ ej i5b,3 xZY’crè nenu kalia dâktaruni cüdâli J'ai été piqué contre le té Linos 75 So tiù \<5 $ z'ïTrS ê &Ts^ejo ~5 00) OXOO §Tr3^ rSù nënu gurrapu vâtâniki tikâlu ve yincukonnanu Je suis diabétique (1) 5o <$ù75ù Xùô ù.oâ> nâku madhumé hamu undi Je suis diabétique (2) rT’S’o èo<3 nâku sugaru undi Je suis enceinte 3 1 S ù € efo .£ ^o nënu kaduputô unnânu Je suis allergique à ... ^ <5o nâku padadu J’ai une insuffisance rénale rO ^0 o^OT5^ Uj «5bo do<5 nâku mû trakru6 6amu undi J'ai été récemment opéré rJ'ïôëe Sô $^75 &ZS oïSdXÔiïoâ nâku ï madhyanë âparë sanu jarigm di

217 Pouvez- vous prévenir Monsieur N. ? tfofox? à Z Z ZùùtiùzS > ït? dayacêai nâ. gâriki kaburu cëatârâ ? Dans combien de temps serais-je rétabli ? ^ 0 .$ & ùoâ> nâku enni rôjullô bâgavutundi Veuillez écrire l'ordonnance en anglais 3 j o <5o o o ^.orT cXoeT-*'crofood mandulu inglî sul5 râyandi C’est pour mon assurance (je désire l’envoyer à mon assureur) •^<3 *5j c=?

idi rôiuki enni aârlu vêsukôvâli ? Avant le repas ZZrS O XùùOtSù bhojanam mundu Après le repas 2i ,X> O rX OZù tiù rt â i T * tiù ? nâ gâru ê nambaru gadilô unnâru ? Il est dans le service de chirurgie ÇjoSù'X) «A rSù Z-T’ £ù eJ^ <£r3^ tiù âyana âparë sanu blâkulô unnâru Combien vous dois-je ? CjJ £0 * <Ù0

218 4. La Culture télougoue. Les méthodes d'apprentissage ne comportent habituellement pas de chapitre sur le vocabulaire original de la culture du pays. Dans le meilleur des cas on trouve au hasard des exemples donnés quelques références à ces mots très courants sans lesquels on ne peut participer véritablement à la vie quotidienne. Pour vous aider ù retenir ces mois, nous donnerons, dans la mesure du possible, des explications linguistiques, historiques ou étymologiques. Nos explications ont pour but principal de vous faire retenir des mots dont la sonorité nous est très peu familière. Nous nous proposons d'appréhender dans un premier temps tout ce qui concerne la notion de lieu avec les termes géographiques et les noms des sites les plus célèbres, puis le vocabulaire administratif (noms des provinces et de leurs subdivisions) puis la notion de temps et enfin le vocabulaire de la cuisine, de la santé, de la littérature, et des arts. C’est ainsi que vous aurez tout le loisir de vous apercevoir par vous-même des différentes influences linguistiques, sanskrite. ourdoue et anglaise sur la langue télougoue, du rôle de la "grande tradition" O mârga, de la 'petite tradition"" 3 ^ dê aï et des £3 (DO te g a lu (tribus).

^6 CJOfSj oA telugu bhâ sa La langue télougoue. <3 (DO 1*1*0 oj^ te lu g u bhâ 3 a , la langue télougoue, appelée parfois <3 (DO Of*To telu n g u , (3 rC$0 tfù tenugu,

<3 r^OO^O tenungu. O

1 '"'IViik ri t "non évolue"."basique”, le prakril est le nom générique de nombreux dialectes indo-européens enlranl dans la catégorie du "moyen-indien".

I.ouis Irederic. "prakril". opus ci lé

U’sanskril : "complet" (du ski. samskiila) langue classique de l'Inde du Nord denvce des anciens idiomes indo-européens introduits dans la valllée du (iange par les envahisseurs occidentaux vers la lin du 2eme imlléaire av. .1 C el qui demeure la langue sacree du brahmanisme

Louis broderie. "sanskrit", opus cite

221 premier et jusqu’à ce jour le seul dictionnaire de qualité télougou-anglais, anglais-télougou (1852). La langue parlée fait son entrée dans le domaine écrit. Aujourd'hui le genre qui a le vent en poupe en Andhra c'est la "short story" en prose. Llle reflète assez bien le rôle de la langue qui est plus au service de l'information journalistique et de l’argumentation concise que de la narration descriptive et "romantique" Langue officielle de l'Etat d’Andhra Pradesh depuis 1965, la norme parlée moderne est celle des districts côtiers plus "prcsligieux"et terroir d'origine des castes dominantes en A.P. Depuis l'indépendance a été fondée la "telugu bhasha samithi" pour produire une encyclopédie appelée "Vignana Sarvasvamu" en 16 volumes. On demanda aussi à la "Telugu Akadcmi" et à "l'international Telugu Inxtitute" de produire des manuels de littérature au niveau universitaire et de promouvoir la production littéraire en A.P. et à l'étranger.

\£$~(5 -f" andhra pradês H D'un point de vue physique : Les plaines côtières, dépassent à peine 3,7 km de large dans le Nord (Srikakulam), 72 km dans les deltas, et 22 km dans le Sud (Nellorc). Les seuls points élevés sont l'escarpement de Simhachalam (244m) le "Dolphins nosc" (35m), les "Kondapalli Hills" (573 m). Les ghats orientales depuis le district de Srikakulam au N.E. jusqu'à celles de la Godavari au Sud-Ouest forment une chaîne morcelée de 600 à 1200 m. Plus au S.W., elles forment les collines de Cuddapah, appelées selon l'endroit, Palkonda, Valikonda, Hrramala, Nallamala, Lankamala et Seshachakun Ratnagiri. Les pénéplaines occidentales, la savane de cet Ltat, avec de petites collines dispersées et des fourrés espacés, couvrent les districts de Kumool et d'Anantapur ainsi que l'ensemble du Télengana.

□ D’un point de vue climatique : Dans tout le Télengana, dans la zone côtière et dans le district de Chittoor, prévaut un climat tropical humide. Dans le reste de l'Htat nous avons affaire à un climat chaud et sec, c’est-à-dire dans les districts d'Hyderabad,

222 de Ranga Reddy, Mahabubnagar et de Nalgonda, la partie ouest du district de ( iiinlur et les parties adjacentes du district de Nellore. Les trois saisons en A.P. sont un été chaud suivi par des pluies tropicales el nn hiver agréable. L'été s'étend de M;u*s à Juin, la partie la plus chaude se Minant aux alentours de Mai. La température maximum d'été s'établit autour de 40° à 45u, mais exeptionnellement ou peut trouver plus à , Ramagundam, Vijayawada. L'andhra prad ës est le cinquième état de l'Iude par sa superficie. La région est habitée depuis les temps préhistoriques1'. Les précipitations annuelles vont de 1500 mm au N.L. à 600 mm au N.W. L'Andhra Pradesh bénéficie des moussons de N.E.(( )clobre à Décembre) el de S.W (Juin à Septembre). Parfois des cyclones aux conséquences dramatiques (comme en 1()77 dans les districts de kr i sna et île Guntür. en P)K4 dans le district de Nellore) se tonnent dans le golfe du Bengale en ( )ctobre-Novembre et viennent endommager la côte. Le pradë 3 (s.) (pays) des andhra (s.) f;iit référence à un clan séparé’ des ârya. peut-élre à une population indo-européenne qui descendue de la vallée du ( iange se serait mêlée à la population dravidicnnc de la région, ;m V‘ s av. .!.(' . en particulier dans les deltas de la Kri sna el de la Crôdâ va r i . ( onnnc la plupart des Liais du £T3T)O d ÿ " 5 d O bhâratadë sam

(l’I Inion Indienne). l'Andhra Pradesh ne représente pas une unité géographique. Il fut au contraire délimité le 1er novembre 1()56, en fonction d'un critère linguistique, (elle terre chargée d'histoire combine à la fois les très anciennes traditions des dravidiens du Sud en grande majorité hindous avec l’héritage culturel musulman des turaka " venus du Moyen-Orient et d'Asie centrale. l a ville de ( iolcondc ancienne capitale du royaume du même nom lire son origine de konda qui signifie "monlagne", "colline" en lélougou et gol qui signif ie "rond" en ourdou . Llle est connue encore à ce jour pour ses

17 ( )n .i découvert des inmls de l'âge de pierre â Bill;is;igar:un près de BoLimdMrki ( Kumool cil).

223 diamants légendaires, tels le célèbre "Koh-i-nür",8 ("Montagne de Lumière”) et le "Régent”19. Enfin avec les temps m odem es,3ikandarâbâd (la ville d’Alexandre), Secunderabad, ainsi nommée d'après le nom du n iz â a S ikan dar J âh 20, a gardé de la présence britannique, l'infrastructure d'une ville de garnison moderne et efficace à la disposition de l'armée indienne. L' ~

18 originaire de (LJJT'* ïh) k o l l ü r u près du fleuve K r i s n a , le célèbre ’Ko h - i-n ü r " fait aujourd'hui partie des joyaux de la Couronne d'Angleterre, cf .histoire p. 263

'^Diamant de 137 carats qui va orner, successivement, la couronne de l^ouis XV puis la poignée de l'épée de Napoléon, cf histoire p 263

20 S ik a n d a r jâ h : Nizâm d'Hyderabad (1803-1829) de la dynastie des â 3 l f J à h ï (1724-1948) tenta en vain de s'affranchir de la tutelle britannique. Il donna son nom à la ville de Secunderabad, ville satellite d'Hyderabad située à 10 km au nord de cette cité à laquelle elle est réunie par une chaussée établie sur le lac d'Husain Sagar créé en 1562.

2lGodavari un jour Gautamoudou, un des sept r i S i ("sages") de l’hindouisme qui ont des pouvoirs surnaturels, qui avait acquis une grande renommée parce qu'il pouvait nourrir à tous moments quiconque se présentait chez lui dut subir la jalousie des sages qui firent appel à la déesse "Jaya" pour mettre tin à son pouvoir. Elle prit la forme d'une vache et alla brouter dans les champs de Gautamoudou. Ce dernier la surprit et versa de l’eau de son seau sacré sur sa tête. La vache mourut sur le champs et les sages (munulu) mirent Gautamoudou hors la caste. Ce dernier commença à faire "tapas" (pénitence) envers le dieu 3 iv a car seule l'eau du Gange dont s iv a est le gardien pouvait ramener Jaya à la vie. Après un sévère "lapas", l'eau du Gange descendit sur la vache qui fut ainsi ramenée à la vie, et commença à couler selon le tracé actuel de la g ô d à v a r i. On appelle souvent ce fleuve "Gaulami" ou "South

224 K r i s n â ," la ®J r â P in ak in i23 el leurs affluents. En tout 34 rivières traversent l'Andhra pradesh d'Ouest en Est. goda va r i est le deuxième lleuve de l'Inde avec

15S4 km de long donl 772 km coule dans cet Etal. Le lleuve prend sa source dans les ghâ 13 occidentales à Triamhak près de Nasik dans le Mah;uashtra. A son embouchure près du pont de CT° 0 (^ râ jamandri (du nom

1440 km donl 620 km coule dans l’Llal. Le lleuve prend sa source à M ahâbaleshwar dans les (ilntls occidentales et débouche aussi dans le 2 0 O r r * y O bangâ la khàtam, le golfe du Bengale.

I -C oJ rS P in ak in i le troisième grand fleuve de l'A.P. occupe 56N km. U prend sa source sur une colline du nom de sur le plateau de Mysore. ( )n cultive : Le cotoi^ {*.) pratti, le millet 2 ^ ° jonna, les oléagineux

rO ^3 (3 rOJ rOOCJO nüne dinuaulu, les lentilles

( iaiiiM" Le délia du l leuve possède deux branches : "Gautami" cl "va s i 9 ta " du nom de deux des sepi saiies (le sasje va s i 3 tudu a pour femme Arundhathi celehrcc dans tout l'Audlira pour sa vertu. I11o est une étoile des Pléiades Lors de la cerémonie du mariage, un no manquera pas de montrer celle étoile aux jeunes mariés).

^ K n sna ou k i s t n a . ce lleuve porto le nom du principal avatar de Vi snu

23Pinâkini Ce lleuve tire son nom do l'arc do s iv a constitué d‘un arc en ciel a cinq lotos de na\:a. On donne le nom do pinaki. possesseur du pinaki a 31 va considéré com m e le gardien de l'horizon du N I’ oj *JJ> â> rSù rO^) CJJ pappu dinuaulu, le riz Ô va ri, la canne à sucre “l3 î5 j ^ 0 ceruku, le tabac pogâku

On extrait du sous-sol des rS 2o S d d k h an i jamu (minerais) : de l’amiante c jT îm à ” Z aabe tâ 3 , d Cj ü ' e i râtin âra de la bauxite ÇT’t f «5ûù bhâramu du charbon râk saaiboggu v—\ n 3 u z s ' r t ù nëlaboggu r> du cuivre râgi du graphite & grâp h ait du fer inumu de la chaux rO ) °\0 sunnapurâyi du manganèse mânganisu du mica ç = 9 ^ £ <& 0 abhrakamu de l'ardoise oj (U ÿ ÎTOJÙ palakarayi

On produit aussi : Du ciment, des cigarettes, de l'électronique, du software informatique, des machines, des engrais, de l'artisanat, des spiritueux, du papier, des produits pharmaceutiques, des navires (construction navale), du sucre, du tissu, des huiles végétales.

226 /7ÏT CS D' CSù haidarâbfidu Hyderabad

1 r y haidarâbâdu, (Haidar, un des titres d'Ali, le gendre du prophète), doit son nom au cinquième roi de la dynastie des Qutub 3§hi de Golconde, nohammad Qulï Qutub sâh (1580-1611)24. qui la fonda au XVIe s. en 1590-1591 à 8 km de Golconde25. A l’origine, la ville se situait >ur la rive Est de la rivière "Musi". Le choix du site est logique puiqu’il se situait près d'un grand taiik d'irrigation (Jallapalli) qui allait apporter l'eau à la ville nouvelle. La légende populaire raconte que ïlohammad Q u i! Qutub 3âh s'éprit d'une danseuse hindoue, télougoue, du nom de S d dJ Bhâgyamati originaire du petit village de Chichelam où s'élève aujourd'hui le monument du "Car n ïn â r”26. Pour perpétuer cette idylle, il fonda "Bhagyanagar". Plus tard, après que l’on eut conféré le titre d’ "Hyder M Lilial” à sa bien-aimée le roi donna à la ville le nom dllyderabad. Des voyageurs français tels Jean-Baptiste Tavemier (1605-1689) et Jean de Thévenot (1633-1689) firent des descriptions enthousiastes de la richesse des princes de Golconde. Us allaient en particulier susciter la jalousie de l’empereur moghol de Delhi, Aurangzeb. En 1686 ce dernier fait du royaume de Golconde. une province moghole. Une des conséquences les plus marquantes de la chute du royaume de Golconde est le changement de lelite politique du pays. Au lieu de Perses, d'Afghans, de musulmans du Deccan et de bhramanes qui formaient la noblesse avant l'annexion, la nouvelle élite est exclusivement tonnée de Moghols du Nord. Après la mort d'Aurangzeb, en 1713, un subehdar (gouverneur) du Deccan du nom d ’â 3 i i J â h ("à la place du saint") fonde sa propre dynastie, celle des N izâm -U l-tlulk ("régulateur du royaume") un titre qui lui avait été attribué par le Grand Moghol lui-même.

:4date du rogne Je Kohammad Q ulï Qutub 3àh.

'^Gulcunde c l. p. 290

26 Car ïïinâr (Les quatre minarets) est une sorte d'Arc de triomphe datant de 1591 érigé par nohammad Q ulï Q utub aah on action de grâce pour marquer la fin d'une épidémie de peste qui avait épargné Hyderabad. Les arcs s'élèvent à 15 m de hauteur et comportent 4 minarets hauts de 56 m à chaque angle.

227 A piu lir de 1748, Français et Anglais vont se mêler aux dissensions politiques du royaume. Les Français devront au bout du compte, s'incliner devant les Anglais. En 17(J8, les Anglais s'emparent d'Hyderabad. En échange de l'entretien des 5000 hommes de troupe cantonnés au Nord d’Husain Sagar (le lac d’husain,27 à Secunderabad) et de la présence d'un "Résident" britannique (ministre de l'Etat), qui contrôle de prés les agissements du "souverain”, les N izâm d’Hyderabad peuvent conserver leur trône. Peu après la déclaration d'indépendance de l’Inde en 1(M7, une opération île police de l'armée indienne contre l'organisation extrémiste des "Razakar" est déclenchée à Hyderabad (13-17 septembre l‘M8) pour amener, par la lorcc s’il le laut. le royaume à taire partie intégrante de la nouvelle Union Indienne, ce qui est l'ait en 1()M). En 1()53, le gouvernement central décide la réorganisation des Etals sur des hases linguistiques el le 1er novembre 1 l ' Andhra Pradesh est tonné avec pour capitale Hyderabad. Aujourd'hui, la 7ème plus grande ville de l’Inde, (avec 2. IS 1.000 habts) est aussi la capitale de l’Etai de 1' ~S 'T â n d h ra p ra d ê 3. L’aéroport d’Hyderabad qui se situe dans le laubourg de Begumpet est en rapport avec toutes les grandes villes de l'Inde et Air organise des vols directs réguliers depuis Paris.

"'Les "Iwin ciliés' (villes jumelées) ti I lyderabad el de Secunderabad sont séparées par le ’llusain Sagar". un lae artificiel construit durant le règne d’I b r a h ï m Qulï Qutub 3âh ni 1562

228 >£q Divisions administratives L’Andhra Pradesh se divise en 3 grandes régions géographiques : QOOfPCO Telangâna, Kôstândhra,

rO oSù R&yâ l à d i M Mais vous entendrez les Télougous utiliser d'autres termes correspondant aux divisions administratives de l'A.P. (île la plus grande à la plus petite) I ,a première est : " ü* O" ‘ "râ s tram ", l'Etat.

I a deuxième est : "2o " " j i l i a " , le district. co J La troisième est : <^5o o £ f CD O mandalam division datant de 1985

La quatrième est : "(LJ^ÇJCT0S™' "tSlukâ", le"taluk"

En Andhra Pradesh il y a 23 districts j i l l â l u , 305 laluks

(TT o^y° (DO gramalu.

Le oj 0 X 3 ° 000 e T <7° Æ panchayitï raj (gouvernement local) est représenté : h la hase par les [T\° «^0 OTU°Cx5o cXgrâmapancâyitï au milieu par les ©J OTSY* û5*0 rO p a n c â y a t s a m iti au sommet du district par les ïi CJP° « jÔ <4 (L^O jilla pari sattu

28ra y a la 3 Ï m a vient de " r a y a l u ” titre porté par la dernière dynastie télougoue. les rois de Vijayanagar et aima signifie le pays, le district.

229 fa Le pouvoir exécutif ("executive") Au niveau de l'Etat, le pouvoir executif s'organise autour d'un gouvernement, et d'un conseil des ministres présidé par le "Chief Minister". Le président de l’Inde désigne par ailleurs un "Govemor" dans chaque Etat de l'Union mais ce dernier n’a pas d’autorité réelle. Le gouverneur nomme le chef du parti le plus représenté, "Chief minister ”. Il nomme aussi les autres ministres sur proposition du "Chief minister". Le conseil des ministres est collectivement responsable devant l'assemblée législative.

A Le secrétariat ("secrétariat") Le secrétariat est un rassemblement d'un certain nombre de départements administratifs en différents groupes. Le chef du secrétariat est le "Chief secretary" qui fonctionne comme un coordinateur au plus haut niveau sous l'autorité du "Chief minister". Il est aussi le chef de l'administration de l’Etat. fa Les administrations ("Directorates") On y retrouve en vrac, le conservateur en chef des forêts, le directeur des affaires sociales etc... qui administrent des services spécifiques. D’autres, comme les ingénieurs en chef construisent et administrent des projets. D’autres encore, comme le "commissioner of commercial taxes", administrent les taxes. Bien sûr on retrouve celle administration aux différents niveaux de fonctionnement de l'Etat.

230 /£> Les adresses

Les maisons télougoues portent des numéros, mais ceux-ci sont distribués en fonction des parcelles du cadastre et non pas en suivant l'alignement d’une rue. Chaque parcelle du cadastre appelée "plot” porte un numéro et chaque maison en a un à l'intérieur de cette parcelle. Ce dernier numéro est le "house nu m ber" (numéro de maison). Pour libeller une adresse, on procède donc ainsi : D'abord le nom du destinataire puis du particulier au général : - le numéro de la maison - le nom du quartier - le nom du village ou de la ville - le nom du "taluk" - le nom du district - le nom de l'Etat (Andhra Pradesh)

231 & Nommer et identifier En Andhra Pradesh, chez les hindous mais aussi chez les chrétiens et les musulmans, les règles de parenté observées par la caste ou la sous-caste sont là pour organiser le tissu social. Il n'est pas rare d’ailleurs que les télougous attribuent à leurs amis étrangers des termes de parenté. Ceci pour dire que le vocabulaire de parenté est non seulement un vocabulaire de référence mais aussi une expression culturelle essentielle du monde télougou et dravidien. Si le système de parenté de l'Inde du sud a fait souvent l'objet d'études de la part des ethnologues occidentaux, il fait aussi parti du discours quotidien des télougous et exprime tous les enjeux que soulèvent ce système de parenté dans les temps forts de la société que sont la naissance, le mariage, et la mort. Cest donc à travers la terminologie de parenté que nous allons pénétrer le plus simplement du monde au coeur du système. Ce qui peut sembler compliqué au premier abord, le devient beaucoup moins lorsqu'à chaque instant de la vie nous sommes confrontés à cette terminologie très précise.

□ La terminologie de parenté ▲ = homme # - femme

A rO ° 0^5*0 rv5" nâyana père

▲ "Ôj nT® peddanayana frère ainé du père ou o mari de la soeur ainée de la mère. c i n n â y a na frère cadet d u père o u mari de la soeur cadette de la mère me namama frère de la mère

ma ma mari de la soeur du père beau-père pour un ego ▲ ou#

amma mère

o5b i peddam m a O * • rc J ^ 5 , cinnam m a Comme pour le père, les autres parents de la même classe(soeurs de la mère, femmes de frères du père) sont distingués parl'adj onction d'un préfixe d’âge. më na 11 a soeur du père

a t t a femme de l'oncle maternel belle-mère pour un ego ▲ ou • S frère ainé, parent ou 4 consanguin plus âge qu ego A Ô Î j S ZT" £ më n ab â v a fils d'oncle maternel ou de tante paternelle plus âgé qu'ego b av a mari de la soeur ainée pour un ego A o u # frère ainé du mari itr* £ £ 0 <3 b a v a m a rd i frère de la femme, ainé o ou cadet, pour un ego ▲ • C = 9 ^ akka soeur ainée, parente ou consanguine, plus âgée qu'ego me navadina fille d'oncle maternel ou de tante paternelle plus figée qu'ego v a d in a femme du frère ainé pour un ego A o û t soeur ainée de la femme • c ^ é f e J d ad ab id d a soeur ainée ou cadette C j du mari pour un ego # A e^" taumudu frère cadet, parent ou consanguin, moins âgé qu'ego A ~ S ô S o5b ô me namardi fils d'oncle maternel ou O de tante paternelle moins âgé qu'ego A ou • a S ù ô mardi frère cadet du mari de Û la sœ ur pour un ego ▲ frère cadet du mari pour un ego # mari de la soeur cadette pour un ego A ou •

• Ï 3 C-3 cD c e l l i soeur cadette, parente ou consanguine, moins âgée qu’ego • 3 1 o ^5” »5b d 0 0 mê namardalu fille d'oncle maternel O ou de tante paternelle moins âgée qu'ego A ou • • , 3 b e_o ma rdalu soeur cadette de la O femme pour un ego A femme du frère cadet pour un ego A ou • soeur cadette de la femme du frère cadet pour un ego A ou • x r <£> koduku fils, fils du frère pour unego A fils de soeur pour un ego • a S ù S < d ù d ô mê nalludu fils de soeur pour ego A < y > 0 0 a l lu d u gendre pour un ego ▲ CO ou # kü tu r u fille, fille de soeur pour un ego • fille de frère pour un ego A më n a k ô d a lu fille de frère pour un ego # fille de soeur pour un ego A • r * \ £ e j o k ô d a lu bru pour un ego ▲ ou •

A eS '”*' é f oco o £fo tô d a llu d u mari de la soeur de la femme pour un ego ▲ •er^ôJ r-efoo tô tik ô d a l femme du frère du mari pour un ego # A e T ’ e ÿ û5 j ^ tâ ta y y a grand-père maternel ou paternel manumadu petit-fils

•^0r5b ^Soü'ejj manuma râ lu petite-fille

• < 5 û o e jP e5 m u ttâ ta arrière-grand-père

• < 5 o o ^ muttavva arrière-ürand-mère

A oSjO rO S j r^ù „5û £ b aunimanumadu arrière-petit-fils

•=S”oo rv? o5o r^O a$J ü"° CJJ munimanuma r â lu arrière-petite-fille N.B. : Nous n’avons pas fait apparaître les termes de référence désignant la grand-mère paternelle et la grand-mère maternelle r5*oSùr$ o50|_ nâyanamma, et o5*0^ ammamma , ces tennes étain composés à partir d’autres tennes connus. (Voir schémas de parenté p. 236-237)

235 □ Schéma de terminologie de référence à partir d'un ego A

G Schéma de terminologie de référence à partir d'un ego • □ Schéma de terminologie de référence à partir d'un ego j

□ Schéma'de terminologie de référence à partir d'un ego <

.ik t ’p .v .illnnrn»

Z3? □ Les règles de mariage et leurs implications : Dans la communauté télougoue, le mariage d'un ego ▲ avec "la fille de la soeur du père" nommé cù (î5j (5o ~S ô rS Ô **> O eduru më na r ikam est prohibé. Par contre un ego ▲ épouse préférentiellement la fille du frère de la mère ù rS (5 O mënarikam ou la fille de la soeur (mariage oncle-nièce). Deux raisons principales rendent compte de cette interdiction et de cette préférence : l’une est liée h la relation entre preneurs et donneurs de femmes, où le statut de preneur est supérieur à celui de donneur. Ainsi il est préférable de conserver le même statut par rapport à scs alliés à travers les générations. l'autre au fait qu’une fille mariée et sa mère ne peuvent vivre sous le même toit.

£>Les noms de famille Le nom de famille en télougou. ~S (5o in ti pë ru, n'apparaît que rarement sous sa forme complète, mais bien plus souvent sous sa forme abrégée. Les noms de famille sont dans leur grande majorité issus de nom de sous-castes. □ Les brahmanes Parmi les brahmanes a n d h ra . les sous-castes sont nombreuses, et expriment non seulement des différences religieuses, mais aussi régionales et sociales de manière diachronique et synchronique. Les brahmanes sont divisés en 4 groupes sur la base des 4 veda29. Chacun de ces groupes se divise lui-même en gotra™ De plus les brahmanes a n d h ra se divisent selon les sectes qui perdurent en Inde du Sud, ù savoir selon les 3 grandes sectes religieuses du Sud de l'Inde ainsi que selon les écoles de pensée "Advaita"31,

”°Veda nom donné aux plus anciens textes sacres de l'Inde. Ils sont au nombres de quatre : Rig-veda, Yajur-veda. Sama-veda, Atharva-veda.

^gotra Ligne familiale prétendant descendre en ligne droite des mêmes ancêtres brahmanest mythiques ou historiques) et faisant partie d’une kula. Elles fonnent des groupes exogamiques au sein des castes qui. elles sont endogamiques.

11 "advaita” (non-dualisme), école de philosophie religieuse du Vedanta qui enseigne l'unité transcendantale entre (le soi), le Jiva (les âmes incarnées) et ITnivers (Jagat)

Louis Frédéric 'adyaita'’ cf. opus cité "I)vaita'°2 et "Vishisîadvaita,v' fondées respectivement par Sri Sankiiracharya, Sri Madhavacharya, el Sri Riimanujacharya. Les disciples de Sankiira portenl le nom de Smarta, les disciples de Madhava portent le nom de Madhva el les disciples de Ramanuja celui de Vishnava. Ce dernier groupe se divise en deux groupes. Le groupe des "Thengal" es! le plus important en Andhra. On donne souvent aux brahmanes 3 i va ï te s en Andhra le titre de " Aradhya". Il reste une distinction à observer entre les brahmanes Vaidiki (ceux qui sont attachés à l'élude des Veda) et les brahmanes Niyogi (ceux qui ^ adonneni à des occupations séculières). En outre ces Vaidiki el ces Niyogi se distinguent scion leur origine géographique. Vous entendre/ parler de brahmanes dravida qui sont souvent originaires du pays tamoul. Ils ont ajouté a leur nom. le nom du lieu dans lequel ils se sont installés pour la première lois A ce titre les brahmanes Arama dravida seraient les premiers venus en Andhra dans les cinq "Arama" ( par exemple).

H Les kshatriyas Ils connaissent peu de sous-castes. Le suiïixe ü~° 2x5° râ ju apparaît dans leur nom. Ils connaissent 4 gotra : Vasishla Kaundinya l )hannnjaya Kashyapa Ils soin essentiellement originaires des districts de Visakhapatmun, Ea3t Godëvari. West Goda va ri et K risna ('crtains d'entre eux sont illustres dans l'histoire locale et constituent le haut de l'anslocratie terrienne. Par exemple les raja de Vijayanaganun donl l’un des ancêtres Vijaya Rama Raja chercha alliance auprès de Bussy pour engager la laineuse bataille de Bobbili, immortalisée dans les ballades el chansons télougoties.

'Dvaita "nihilisme”, école philosophique du Vedanla. séparant le Bialiinan de la création. 1,11e s'oppose a la pure doctrine du Vedanta qui est moniste (Advaita).

Louis 1 -iétlerie "Dvaila” cl. opus cite

"Vishishthadvaita . 1 >oclnne du Vedanta. d'obédience vaishnavile. exposée par K;imanu|ii. selon laquelle il n'existe pas de dualité entre l'Absolu non qualifié el I Absolu sans qualité

I Mins 1 redenc "vishishladvaila" cf opus cité

239 Une autre famille illustre est celle des Vatsavaya qui régnèrent sur Pedtlapuram (East Godavari Dt). Les Kshatrya d’Andhra tracent leur généalogie à partir de 4 familles royales : Les Parichedi, les Vamataka, les Kota et les Kakatiya. □ Les vaisyas Ce sont les commerçants. On les appelle Koma t i . Ils sont divisés en Kalinga k orna t i qui vivent pour la plupart dans les districts de Visakhapatnam et de Srikakulam et les gavara komati .qui occupent le reste de l’Andhra. Les vaisya ont une déesse protectrice Sri Kanyakà Parame sv a ri. le grand p atrio te P otti Sri Râmulu était Tun d'eux. □ Les sud ras Parmi les a ü d r a qui correspondent au dernier vama dans la hiérarchie hindoue on retrouve les R eddi, les Velama, les Kamma et les Nâyudu. Mais ne nous faisons pas une fausse idée. Aujourd’hui les aüdra ont plutôt une position confortable dans la société. Bien plus, les kamma et les r e d d i sont aujourd’hui des castes dominantes économiquement et politiquement en Andhra Pradesh. □ Les intouchables Même si l intouchabilité est officiellement interdite en Andhra Pradesh, comme partout ailleurs en Inde, de fait les ïlâla et les ïïâdiga en pays télougou savent que l'intouchabililé existe encore. □ Les prénoms Les prénoms eux nous assurent en premier lieu de l’appartenance religieuse de la personne. Ainsi o£) râmarâvu, est bien un prénom hindou, il fait appel au dieu Rama le dieu bien connu à travers l’Inde entière, ü* ràvu une autre forme honorifique de ràmudu est un titre honorifique comme Monsieur. Le choix d’un prénom hindou fait appel à l’horoscope de naissance. Tous les noms de dieux et déesses hindous, sous leurs différentes appellations, sont autant de prénoms. Les prénoms d origine musulmane ainsi que les prénoms d’origine chrétienne sont facilement reconnaissables. □ Attribution du nom Suivant la caste on attribuera un nom à l’enfant entre 3 jours et 3 semaines après sa naissance. Ce jour là, la mère et l’enfant reçoivent de la part de leurs beau-parents de nouveaux vêtements. On consulte un brahmane pour choisir le nom de l'enfant en accord avec la date et l'heure et surtout d'après l’étoile de la naissance que l'on nomme jT [

240 fa Rites de puberté En Andhra Pradesh le fait d’atteindre l’âge de la puberté pour les filles s'appelle^. 6 X ô £ oX p ed d am an i s i . Dès la fin des premières règles, o on fait asseoir la fille dans un coin séparé de la maison. Une ou deux femmes vont inviter les femmes de la caste pour le bain du 5ème ou du 7ème jour. Avant ce bain la fille est intouchable. Cette démarche s’accompagne d’une tradition qui est celle d’imposer un ZS~ÔJO bottu (une marque de vermillon) sur le front des invitées. Entre-temps on va faire appel à une femme de la caste des blanchisseurs ~CJ° ^ Éâkali qui va venir étendre un tissu blanc à l’endroit même ou s'esi assise la jeune fille. La 6 a k a li en Andhra Pradesh n'a pas de rapport avec les "Scheduled castes" (intouchables). Les £00 *£) CJO mutaiduvulu (femmes mariées par opposition aux veuves) ont mis quatre moitiés de noix de coco aux quatre coins du drap tandis que la femme ~CJ° <3 6 § k a l i amène la fille et la fait asseoir au centre du drap. Les femmes qui sont invitées mettent de la noix de coco sèche, de la mélasse, et du vermillon devant la fille qui, à son tour, prend un peu de vermillon et l'applique sur son front. On chante des chansons et on bénit la fille en jetant sur elle du riz. Alors que les invitées se dispersent, leur sont offertes des feuilles et des noix de bétel. Avant de devenir elle-même pubère, une petite fille aura eu au moins une Ibis l’occasion d’être invitée ù cette fête exclusivement féminine lors de l'apparition des premières règles chez une jeune fille hindoue. fa Le mariage S'il est des cérémonies qui sont réservées à certaines personnes, il est par contre relativement facile de se retrouver invité à un mariage. C'est certainement l'acte le plus important de la vie d’un Indien et c'est certainement une des premières questions que l’on vous posera si vous êtes un homme et si vous n'avez pas dépassé la trentaine d'années : miku p elli ayinda ? Etes-vous marié 7 Le mariage hindou au niveau du rituel possède une forme pan-indienne. Nous nous bornerons ici h rappeler quelques point essentiels : - La présence quasi-indispensable d’un brahmane pour conduire le mariage.

241 - La liunillc du g;u\on prend l'initiative des négociations matrimoniales et choisit, parmi plusieurs 1 ami lies ayant une fille à marier, la future épouse, qui se doit de répondre à un certain nombre de critères. - Si les horoscopes du g;uçon et de la fille concordent, alors seulement, on continue les négociations. C'est ce qu’on appelle : ~S (5j CJ~° CJO

rOO O pê rubalâlu cüaukôdam. Les négociations se poursuivent el se terminent par la visite à la fi Ile pe11i cüpulu. Un autre jour, après avoir fixé le prix de la fiancée dans les castes où une telle pratique est en usage, tlu moins après avoir fixé ce qui devait être donné à la famille du garçon et vice-versa, ce qu'on appelle "CJ oj [cJ la g n a p a t r ik a " on fixe la date du mariage après avoir consulté un brahmane. fa Nourriture et spécialités télougoues Avant de se pencher sur les "petits plats" télougous, il faut essayer de comprendre ce que manger veut dire en télougou. vSi l’on s’aperçoit rapidement que l’on mange en pays télougou comme partout ailleurs en Inde avec Oûù^ kudi ceyyi (la main droite), que l'on boit rarement pendant le repas, et que celui-ci, même en compagnie d'invités, ne donne pas lieu à des prolongations liées au bonheur de la conversation, il n'en est pas moins vrai que la nourriture et les manières de tables donnent lieu h un discours prolifique, fait de prescriptions, d'interdits, et d'observances. En tant qu'étranger la première question que l'on vous posera à ce sujet sera : êtes vous végétarien/non végétarien ?

mïru sâkâhârulâ? mâmsâhârulâ? Mais c'est après vous êtes aperçu par vous-même que la cuisine télougoue est une des plus fortement épicées du monde que vous en apprendrez plus de votre hôte télougou sur la nourriture. I'outes les nourritures peuvent être classées selon deux grandes catégories : les nourritures qui échauffent qualifiées de'S' <5 vë d i et les nourritures rafraîchissantes ou refroidissantes qualifiées de"k5" CJ S 6alava. Mais cette division qui n'a rien à voir avec une notion de température, dépasse, et de loin, le cadre strict de l'alimentation ce qui fait que vous ne mettrez pas longtemps à distinguer ces deux mots. On retrouve cette division à la fois non seulement à travers l'exigence alimentaire, mais aussi ù travers la sexualité, et au-delà le divin. I .e discours hindou, nous fait part de manière constante, au nombre des principales causes d'impureté, provoquant une souillure immédiate tout ce qui provoque un échauffement du corps. A l'opposé, tout ce qui provoque un refroidissement du corps favorise un état de pureté dans lequel chaque hindou a le souci de se maintenir selon son statut mais encore une fois il s'agit de maintenir un équilibre entre un excès de refroidissement v âtam u et un excès de chaleur"5 <> paityamu. En accord avec l'orthodoxie brahmanique le lait de vache tF CJO â v u p â lu ,

243 v en n a le beurre indien, un grand nombre de légumes, (ëc5 tr tô ù ullipâya les oignons, ainsi que des fruits comme ï5" ÔJ* O^fv) arati pandu les bananes sont “CS O S éalava Par contre

mirapakâya le piment, ^J',ü1,(00 sarâyi l’alcool,

kodi le poulet, meka la chèvre, tS oJ c e p a le poisson el .Sy'oSod o £ o mamidipandu la mangue sont ~S (f vë d i. 11 devient évident alors de comprendre que l'alimentation d'un individu ne sera pas la même si celui-ci est brahmane ou intouchable. Hyderabad est connu pour son mélange unique de nourriture et d’épices du nord et du sud de l'Inde. La cuisine du nord de l’Inde fait un plus grand usage d'épices sèches tandis que les plats du sud de l'Inde font le plus souvent appel à des épices fraîches. Un certain nombre d'hindous comme partout ailleurs en Inde préfèrent la cuisine végétarienne. Les ingrédients de base sont le riz, Z3 6 5 o ^ O b iy y a m , le blé éjSo gôdhum a, les légumes ^ (T° Ck5o (UO kü r a g â y a lu . Les repas sont le plus souvent servis sur un oj ^ O pa 11 em, sorte d’assiette métallique sur laquelle ont été placés un certain nombre de ^3^ (D2> ginnelu (petits pots). Chaque ginne (petit pot) contient une préparation de légumes ou de lentilles et au milieu du oj ^ O pa 1 1 em une grande quantité de riz cuit à l'eau. On sert souvent un «j p a c c a d i

(une sauce cpicée). On sert pendant le repas des ÇJO appadâlu

(papad) et à la fin du repas un g in n e plein de~ôj £)0 (*k) p e ru g u (yaourt). Ceux qui comme les brahmanes sont végétariens apprécient les condiments comme âvakâya h base de mangue verte, de piment et de farine de moutarde, le r5 û5~J nimmakâya à base de citron et le

cintakâya condiment à base de tamarin.

244 Toutes ces conserves sont préparées suivant la saison lorsque apparaissent en quantité les produits de base : mangue, citron, tamarin, huile, la farine de moutarde, des piments rouges etc... le paccadi (condiment

épicé "chutney") plus spécifiquement le oj â» g ôngü r a paccadi (feuilles de hibiscus cannabinus), le oj o é f o

cintapandu paccadi "chutney" de tamarin, les CJJ gare lu, sorte de beignets préparés à base de lentilles de «5o ^ ©jjojj* m in appap pu , les 203"° bü r l u sucreries faites avec ces même lentilles, une "3 rO $ ÔJO pesa ra t tu préparée comme une galette à base de lentille de soja, des Çz9<3 7o CJO a r is e lu sortes de gâteaux préparés à base de farine de riz et de mélasse. On boit du thé en Andhra mais aussi et surtout beaucoup de café.

Tout ce qu’il faut pour la cuisine ... fa Les épices ail “2) e joco c-> <3 v e l l u l l i cannelle Q v {j dâlcinacekka cardamome i l â c i

yâlakkâyalu clou de girofle e j £ ex*!” la v a n g a coriandre frais r e J J o ô k o tti m ï r i

en graine <£ r S

en poudre r$ o ^ e j Ï T à dhanyalapodi cumin z T o Z \6 j ï l a k a r r a

245 fenouil (graines de) r ï y o ù gasagaaâlu gingembre frais çjejc-o o allam sec - r o i sonthi rnargousier (famille du) karivë paku noix de coco fraîche paccikobbari

séchée endukobbari piment rouge J o d o 3 ùî$ 3 S ' oSùojù

endumirapakàyalu piment vert ^jx3j o5o^ 3 s ^oS ùzjù

paccimirapakàyalu piment en poudre ET* O O kâram poivre o5û <3 (x5y° (Dû m iriyâlu safran ^0 0^0o50o^) *§)£ kumkumapuvvu sel uppu sucre Ï 3 , «O 0 x 5 " C T Ô c e k k a ra (h.)

pancadâra(tel.) tamarin t i o o d ù cintapandu turmeric (safran indien,jaune) <0 rOû pa supu

A Les produits de base eau potable o5û O t J r S tfû mancini1 lu riz (dans la boutique) z j û f o £ o biyyam farine de blé purifiée "So c?Jj od maidapindi (pour les pâtisseries)

246 farine de blé non purifiée d godhumapindi (pour les chapati) tarine de pois chiches i S r t Z o d senagapindi huile végétale m a n cin u n e beurre ven n a beurre clarifié 75 ocü^ n e y y i amande o

vë ruaanagapappu

oj ^co e j o p a l l l l u

Jh Les légumes les lentilles vertes (soja) oü rO 0 aJ cvjJ^ pë aarapappu les lentilles blanches oSo rv5" m in ap p ap p u (mais l’enveloppe est noire) lentilles rouges Z o ô Z Z y k a n d ip a p p u

u l l i p â y a l u oignons c~r> ^ T o f o e j o aubergine £ o £ 'o 5 b v an k â y a cucurbitacées (5T“,o5'ofo d ô a a k â y a (sorte de concombre)

247 □ différente sortes de courges cousourde 3 o rak S y a

(cucurbita lagenaria) snake gourd i T é J S 'ù fô po tla k â y a (trichosantea anguina) potiron jaune tfb S ô i â s ' o f o gummadikâya (Cucurbita maxima) potiron blanc ZST* (f (S f*!û Ci 5*0$ù b u d id a gummadikâya (Benincasa cerifera)

□ différentes sortes de haricots : dolichos lablab S'ofo cikkudukâya do 1 ichos faboe tbrmis gôrucikkudukâya haricots verts phrencbîn3 courgettes z f t i s ' o S ù b ï ra k â y a tomates ô j o 5 y ° ô j tamâ ta choux fleurs kâllphlavaru choux £ k âb ê i l

□ différente sortes de”feuilles vertes" comestibles et cultivées: Amaranthus tristis to tak u ra

Cannabis sauva gongu ra

3 o ô J p u n t i k u r a

épinards > c j p â la k ü ra

248 f a La viande viande (chèvre) o f mëkamâmsam poulet k ôdimSmsam

kôdigudlu oeufs co poissons x S cë palu poi ssons séché s «j o o enducë palu poissons salés oj o o uppucë palu crevettes £T o5o ^ e jj royyalu crevettes séchées çjô enduroyyalu fa Les fruits ananas (O ~ rO o * ) O ^ 0 anâsapandu

Çz5ï5" ara tipa1 lu baiKines èS £ co citron r S ninmakâya

vG jâmapa 1 lu goyaves £ co dânimmapa1 lu grenades —w co jacquier £ S 73 £ o£ù panaaapandu mandarine 73 0(C3^ aantrâ

«5o d £5 mâmidipa1 lu mangues £ co melon æ t *' - o ^ o ^ o dôaapandu

karbüja orange "batavia” ZJ OOÛ b attâyi orange (h.) r ^ Ô O 2o nërinja pastèque o e f o puccapandu

249 papaye rJ «»J bobbâaipandu

Pomme-canne lie rO (L?* cjj CJ O aï taphalam

Pomme-cannelle (7° CJ O râmâphalam (espèce au coeur rouge) raisin c-> drak sapa ■ r 1 ■ lu■ sapotille rO sa p ô ta p a 1 l u (Achras zapota) fa Le vêtement La tradition c'est aussi l'habit, et même si aujourd'hui les hommes possèdent un goût immodéré pour la tenue occidentale (chemises en nylon très colorées à manches courtes, pantalons et chaussettes + chaussures) en particulier dans les villes, ceux-ci sont tous d’accord lorsqu'ils sont en famille pour reprendre le CJû 0(*\ lungi qui s'apparente à un pagne long et que l'on serre à la taille. Il est généralement en coton. Il faut savoir aussi que tous les enfants et les hommes jusqu'à leur mort portent un CJ é fû m o la ta d u , un fil de coton. Ce Jù CJ

(propriétaires fonciers) portent un oJ 0*€3 pance ou <îJ dhôti, tissu de 5 m serré autour de la taille avec un plissage savant, avec par-dessus une chemise. Les pêcheurs "«J 3 " "palli", "©T°" "v àd a", eux, ne portent, pendant le travail, qu'un fiT*Gô6 i sorte de pagne très court.

250 En Andhra Pradesh les femmes de toutes castes portent le “L T ^ c i ra ( sari) ainsi que les femmes chrétiennes et musulmanes. Seules certaines femmes île la communauté musulmane portent un rO salvâr (sorte de large pantalon bouffant et une ^ Sô Æ kamî j (sorte de longue chemise s’arrêtant au-dessous des genoux). Les femmes hindoues portent le éJO bo ttu la marque de vermillon sur le front. Les femmes mariées indiennes portent souvent sur elles aoofptf o5oo bangâramu (de l'or, sous forme d tz S e j £ ùù

S ô o tf Ÿ rST*\(i^ o5j0 mangalasütramu ou tâlietde l’argent avec les bagues au deuxième orteil des pied, o5û (53^ (Dû ma t t e l u , et des bracelets fY0 Z53 (D J gâ j u l u aux poignets. Il faut dire que la femme est ainsi l'emblème socio-économique de la famille. Enfin toutes les femmes mariées, à p;trt les veuves, portent des fleurs o^) o ^ ^ (D 0 p u v v u lu dans les cheveux. Elles sont bien sûr maquillées au prorata de leurs capacités financières.

251 fa Histoire Avant de nous aventurer sur l'explication d'un certain nombre de noms de lieux, il faut essayer de faire connaissance, autant que faire se peut, avec l'Histoire de ce pays. Même si une telle entreprise peut paraître à première vue rébarbative, il est encore plus frustrant de ne pas avoir de renseignements historiques précis lorsqu’il s’agit par exemple d'en apprendre un peu plus sur tel ou tel monument.

□ La préhistoire L’archéologie n'a pas encore livré tous ses mystères mais déjà nous avons la preuve de sites habités datant du paléolithique à ZS CJ f*!" (5 O B illasâgaram près de Banaganapalle dans le district de Kumool et des monuments funéraires sur le plateau d'Hyderabad.

□ Les Andhra Au stade actuel de nos connaissances, il nous manque encore des éléments pour mieux appréhender l'histoire du Dak airtapatha qui commence par la mention qui est faite dans l’Aitareya brahmana (Vllf s. av J.C.) d’un clan séparé des Aryens, les andhra, fils exilés du sage v iav âm itra, qui colonisent le pays télougou aux environs du V* s. av. J.C. Il semble que les différentes tribus ayant vécu à cette époque dans la région (Andhra, Pulinda, Savara) aient été sous la domination des rois Maurya. Dans un livre bouddhiste les Andhra sont regroupés avec les non-aryens (MIechcha). Il est fait référence dans d’autres ouvrages bouddhistes de royaumes à n d h ra du nom d’Assaka et de Moulaka. Ce dernier nom correspondrait au "Bothana" (actuel Télengana). Les Andhra trouvèrent des populations indigènes bien établies dans les régions fertiles du pays, entre les deux deltas. Les colonisateurs ne semblent pas avoir rencontré de réelle résistance de la part des indigènes nagas'u et vont petit à petit s’unir pour former un seul peuple. Apastamba (à qui la tradition attribue la rédaction d’une sorte de unité juridique destiné aux souverains vers le IVe s. av. J.C) note la pratique du mariage avec la fille de la soeur comme étant une pratique particulière des dravidiens. Maintenant cette coutume prévaut à travers toutes les castes â n d h ra . Par la suite les Andhra se développèrent le long de ces voies de communication que sont la k r i sna et la G ôdàvari. et commencèrent à bâtir des forts dont le

>J Nagas : la légende dit que le Vi 3nu ândhra tua Nisumbha. le roi des Nagas el établit un empire sur les bords du fleuve kri 3na urec Megasthènes35 fait déjà mention au IVe s. av. J.C. La population s'installa dans l'entourage immédiat de ces forts. Dans ce mouvement les populations aborigènes furent refoulées dans les collines et les jungles au nord, de nahë n d ra g iri dans le district de srikakulam jusqu’au Bastar (Madhya pradesh) et au sud dans les "Nallamalain. Mais nous n’avons pas de preuves historiques de souverains andhra lusqu'à la période Maurya î6. Selon Meghastènes les Andhra avaient une force de 100 000 fantassins. 2000 cavaliers et 1000 éléphants à coté de 30 villes fortifiées et un grand nombre de villages. Ils étaient divisés en de nombreux clans mais à partir du Ilf s. av. J.C. la dynastie des sâtavâhana prend son essor.

□ Les sâtavâhana

L'établissement précis de cette dynastie est d'autant plus difficile à établir qu'à l'histoire se mêle immanquablement la légende. Malgré tout, à l'aide de l'épigraphie, de la numismatique, du 13ème edit Àaoka gravé dans la pierre, et de la mention qui est faite de certaines villes dans le royaume des Andhra par Ptolémée dans sa géographie et par Pline, dans son périple de la mer Erythrée, nous pouvons supposer que les ^ oüT0 «*T s â ta v â h a n a régnèrent à partir du Ilfs. av. J.C. Le fondateur de la dynastie le roi aimuka régna 23 ans. Cet empire qui s'étendit de l’Est à l'Ouest, au sud des inonts Vindhya avait pour origine srik ak u lam (Srikakulam dt). Puis avec le développement de l’empire, une nouvelle capitale fut fondée à Pratishtanpura, l’actuelle Paithan situé à 50 km d' dans le ïïaharâ 3 tra . Le sixième souverain de la dynastie a a ta k a r n i II, tira profit dune situation chaotique en Inde en infligeant aux Scythes (Sakas) une sévère défaite dans leur capitale de Pa ta lîp u tra , l’actuelle Patna. capitale de l’Etat du Bihar. Plus encore c 'est lui qui aurait

Megasthènes : Ambassadeur grec de Seleucos Nikator à la cour de Chaudragupta Maurya à Pâ t a l î p u t r a vers 300 av J.C.

36 Maurya : Dynastie hindoue fondée dans le Magadha par Candragupta Maurya vers 322 av. J.C. et qui régna sur une grande partie de l'Inde jusquen 187 av. J.C.

Louis Frédéric ''Maurya” opus cité. ordonné l'élévation des quatre portiques qui orne ce joyaux de l'art bouddhique qu'est le "stupa” de Sânchi dans le Madhya Pradesh à 65 km de l’actuelle Bhopal. Pour sa part, sa ta k arn i II accomplit deux fois le sacrifice védique du cheval (Àavamedha ) qui consacrait un souverain universel. Il faudra attendre le 15ème souverain Pulum âyi I en 28 av. J.C. pour renouer avcc l'expansion de l’empire. Ils occupent alors le Magadha (Bihar actuel) et assument alors un rôle pan-indien à la suite des dynasties Nanda, Maurya, Sunga et Kanva37. Mais à leur tour les sâtav âh an a furent contestés et chassés du îlahârâ s tra et durent se contenter de leur royaume originel dans l'A.P. actuel jusqu'à l'arrivée de G autam ïputra sa tak arn i 23ème souverain de la dynastie, qui monte sur le trône en 62 ap. J.C. C'est, selon la légende, un terrible guerrier, un archer redoutable, n'ayant qu'un but, reconquérir les territoires perdus. Son empire s'étendait du golfe du Bengale à la mer d'Arabie. Les princes d inde du sud reconnurent sa suzeraineté et il rétablit la paix en Inde du Nord. G autam ïputra aâtakarn i était hindou mais sa mère avilit souscrit à l’enseignement du Bouddha el avail fait construire plusieurs "vihara" pour les moines. Ce fut la dernière période de gloire de cette dynastie. Le grand philosophe bouddhiste âchârya Nâgâr juna fut un contemporain du 27ème souverain Ya jn a a r i dont le royaume ne s'étendait plus qu’à l’Lst du Deccan. Avec le 30éine souverain Pulum âyi III ((166-174 ap. J.C.) s'éloignait la dynastie des s â ta v â h a n a qui avaient régné plus de quatre siècles et demi. Ils furent, durant cette période, le porte- parole de la culture du Deccan face aux envahisseurs étrangers, qu'ils assimilèrent. A côté de l'hindouisme védique, les inscriptions retrouvées sur les stupa de Jaggayyapë ta (75kin de Vijayavâda, krisna dt.), d'Àm arâva t i (66km de V ija y a v â d a , k r i s n a dt.) el de Bha t t i p r ô l u indiquent à quel point le bouddhisme fut populaire à cetie époque

37 kanva : dynastie de rois d'origine brahmanique qui succédèrent à ceux de la dynastie des Shunga en 28 av. J.C. Le dernier d'entre eux Susarman fut tué par Simuka. fondateur de la dynastie des satavâhana .

254 □ Les * 3 .5 ^ ik sv a k u

Il faut attendre le IIIe s. ap. J.C. pour voir apparaître une nouvelle dynastie régnante sur une partie de landhra de sa. Ce sont les ik sv â k u qui régnèrent dans la région de la basse vallée de la k risn a. Leur capitale Vijayapuri s'élevait dans la vallée de Nâgârjunakonda. Lespurânas les citent comme "andhra bhrityas" (serviteurs des Andhra). De cette dynastie nous ne connaissons que quatre rois .Le premier, M a h a ra ja V â 3 i s t i p u t r a s r i C h â n ta m ü la régna de 221 à 250 ap. J.C. Il entreprit d'asseoir son pouvoir en forgeant des alliances et en détrônant le dernier roi des s â ta v â h a n a . Le deuxième, Madhariputra s r i Virapurusha Datta, régna pendant 20 ans. On retrouve des inscriptions à son sujet à Jaggayyapë ta, Uppugundum, Nâgâr junakonda. Il se convertit au bouddhisme et durant son règne Vijayapuri devint un centre mondial du bouddhisme. Les moines, les nonnes, les étudiants venaient de Chine, du Kashmir, de , du pays tamoul et de la péninsule malaise. Le troisième souverain des ik svâku connu sous le nom de Ehuvala C ëntam ü la protégea la religion bouddhiste. Son fils lui succéda mais ne sut résister à l'irrésistible ascension des Pailavas qui occupèrent bientôt le royaume J e s ik sv â k u et la n d h ra dë sa. Cette dynastie régna sur le sud-est de la péninsule de la fin du Ilf s. jusqu'à la fin du IX* s. mais perdit l'Andhra et le Karnataka sous le règne de Nandivarma I (485-510 ap. J.C.). Les Pailavas qui avaient établi des alliances matrimoniales avec les sâtav âh an a se forgèrent d'abord un royaume en Andhra (Pallavanadu ou Palnadu) avant de s'étendre vers le pays tamoul. Le premier souverain de cette dynastie a pour nom V ïrakürca Varna (285-310 ap. J.C.). Il occupa l'ancienne capitale des ik svâku. Vijayapuri Son fils Vijavaskanda (310-335 ap. J.C.) fit de D h à n y a k a ta k a sa capitale. Par la suite la capitale des Pailavas fut au pays tamoul mais Dhânyakataka garda son rôle de 2ème griuide ville du royaume en pays télougou. Après la disparition de la dynastie des ik svâku, de petites principautés naquirent à travers le pays télougou. Ce fut le cas des B nhatphalàyana et des salankâyana au nord de la k r i sna. Ces derniers avaient établi leur capitale à V ëngi. Cette métropole, jadis prestigieuse, est aujourd'hui représentée par deux petits hameaux "Pedda vegi" et "Cinna vegi" à côté d’Elourou (West Godnvari dt). Les salankâyana étaient des dévots du dieu Soleil. II y avait un temple du soleil à Vëngi. On dit même qu'une partie de cette dynastie émigra en Birmanie et établirent un royaume sur les bords de l'Irrawady. D'ailleurs à cette époque les télougous semblent avoir pris une part active à l'exportation de leur culture parallèlement au commerce avec la Malaisie et l’Indochine. Pour quelque temps (375-500 ap. J.C.) les Ànandagôtra allaient régner au sud de la k r i sna avec pour capitale, Kandarapura, la ville actuelle de "Î3 2o C ejerla, dans le taluk de Narsaraopet (Guntur dt)

□ Les visçukuQ^in Bientôt allaient leur succéder, les visnukundin qui prenaient de l'importance près de Vinukonda (Guntur dt). Le premier souverain de cette dynastie commença sa carrière politique en 475 ap. J.C. Lui et son fils acquérirent des territoires et soumirent un certain nombre de vassaux. Les souverains de cette dynastie parlaient sanskrit et prakrit. Tour h tour hindous, ou bouddhistes, les souverains de cette dynastie étendirent leur emprise en passant des alliances matrimoniales avec les vâkâ tak a. îlâdhavavarma III (485-529 ap. J.C.) résidait à am arâvati ( k r i sn a cil). Sous cette dynastie, dont l’emblème était le lion, on construisit nombre de temples aux dieux et déesses hindous. Le sanskrit commença à prendre la place du prakrit dans les inscriptions.

□ Les câlu k ya de l’Est ou de Vë n g i Les c â lu k y a de l’Lst ou de V ê n g i qui régnèrent près de 400 ans sur une grande partie de r Andhra Pradesh forment à l'origine une branche des câ lukya de l'Ouest ou de Bâdâmi. Tout d'abord pulakê sin II envahit la côte Lst et soumet le royaume de V êngi en 624 ap. J.C. Son frère Kubja V ia h n u v a rd h a n a (631-633 ap. J.C.), dévot de V ish n o u , d'abord vice-roi, se déclare indépendant en 631 ap. J.C. Il possède un territoire qui va de s r ïk â k u 1 am à Nellore. La capitale est à Vë n g i . Son épouse fait des dons aux moines jains. Son fils Jayasimha Vallabha (633-666 ap. J.C.) reçoit le voyageur chinois "Hieun Tsang".

A partir du "Dasakumâracaritra" de Dandiné on apprend que Jayasimha Vallabha possédait une puissante marine de guerre et qu'il mena avec succès une expédition contre le souverain du royaume de Ka 1 in g a (Ktat de l’Orissa actuel). A partir de 753 ap. J.C. les câ lu k y a de Bâdâm i

38 D andin : Ixrivain et poète du Sud de l'Inde (vers 650) d’expression tamoulc et sanskritc. auteur d’un recueil de contes, le Da a a k u m â r a c a r ita (histoire des dix Princes).

256 sont écrasés par les r â 3 trakü ta une dynastie de l'Ouest du Dekkan. Les câlukya de l'Est leur livrent bataille. V ijayâditya I et surtout V ijayâditya II (806-846) au bout de 108 batailles ramènent les ras trakü ta à la raison. Le llème souverain de cette dynastie V ijay âd ity a III (848*892) décida d’envahir un territoire allant jusqu’à Kânchipuram . Il y réussit en partie. Il fut aussi le premier roi à encourager le télougou à la cour. Son successeur câlukya Bhîm arâja fonda une nouvelle ville près de la Samalkot actuelle (East Goda va r i dt) et un temple appelé Bhimë svara qui est considéré comme l'un des meilleurs exemples de l'art câlukya. Son successeur Àmmaràja I (918-925), qui portait le surnom de Râjamahë ndra, semble être le fondateur de la ville de Râjahmundry. Les râ 3 tr a k ü ta réussirent à intriguer et à faire monter sur le trône des câ lu k y a un certain Yuddhamalla (927-934). Son successeur À m m aràja II se fit un devoir de protéger les jains et leur fit des donations. Après la mort du 16ème souverain de la dynastie Danamava en 973, les rivalités princières vont s'affronter, durant 25 ans jusqu'à l’arrivée deRâ j a r â ja Kesari Varma de la dynastie Chô la , qui investit le royaume de Vê n g i. met sur le trône aaktivarma (999-1011) fils de Danamava. Râ j a r â j a donna sa fille Kundavadëvï en mariage à Vim alâditya (1011-1018) frère de éaktivarma et prépara ainsi l'unité des câlukya et des Chô la, sous le contrôle de ces derniers. Les hasards de l'histoire voulurent que son successeur qui eut bien du mal à s'installer sur son trône de Vë n g i en 1022 et régna 41 ans. eut à sa cour un représentant des ca lu k y a de l'Ouest en la personne de Nannayya Bhattu (1051 qui n'écrivit pas moins que "l'àndhra H ahâbhâra tha" (voir littérature). Les câlukya de l'Est malgré le fait qu'ils ne soient pas d'origine indigène vont tout faire pour intégrer les souverains locaux et surtout ils vont défendre le télougou. D'un point de vue religieux on s'aperçoit d'une part que le bouddhisme est décadent et aura pour ainsi dire complètement disparu à la première moitié du VIIe s. D’autre part les ’aramas” (centres de pèlerinage) ont tous été investis par les hindous. Le jainisme est en plein développement, on rend hommage aux tirthankara (saints jains) et même le roi câlukya V im a lâ d ity a devient un sravaka (un hennite Jain) à la fin de sa vie. Mais c'est sutout une recrudescence de l’hindouisme, en particulier du aivaism e, qui devint à cette époque la religion des masses. La multiplication des temples en est une preuve. L’enseignement bouddhiste fait place à un enseignement brahmanique (gha tik a ). C’est à cette époque aussi que certains brahmanes font vœu de chasteté (karpati vrata). Leur position s'affermit dans la société télougoue, ainsi que le système des castes. D’un point de vue culturel le règne des câ lu k y a de l'Est (création de l'àn d h ra ïïa h â b h â ra th a , le fait que l'écriture 257 télougoue se détache de l'alphabet qu’elle partageait avec le Kannada) a préparé les bases de la nation télougoue.

□ Les câ lu k ya de Vë mulavâda A partir de 750 Ap. J.C., les câ lukya de Vë mulavâda régnèrent sur les régions de Nizamabad et de Karimnagar jusqu'à la fin du Xtf s. Le fondateur de cette dynastie était V inayâditya Yuddhamalla (750-775). Il était un des vassaux des rois ra strakü ta. La capitale du royaume s'appelait Vë mulavâda. À rikë s a ri I (775-800) son fils ainé poussa ses conquêtes jusqu'à V êngi. Son pouvoir s’étendait sur la majeure partie du district actuel de Nalgonda. Parmi les souverains qui se succédèrent nous ferons une mention particulière à Narasimha II (915-930) qui conquit de vastes territoires et fit baigner sa cavalerie dans le fleuve sacré du Gange. Son fils À rikë s a r i II consolida son oeuvre. Les deux derniers souverains de cette dynastie servirent loyalement les râ strak ü ta. C'est sous cette dynastie que Pampa produisit le B hârata kannada.

□ Les Kàkatïya (956-1323) Après l'empire des sâtavâhana , les souverains de cette dynastie vont unir sous une même loi l'ensemble des Télougous. Leur appellation leur vient à la fois du nom de leur lieu d'origine, K â k a ti , et du nom de la déesse à laquelle ils rendaient un cuite, qui portait, elle aussi, le nom de K âkati. Le premier souverain de la dynastie des K àkatïya. Gundarâju était un vassal des râ 3 trakü ta, et régnait sur un petit territoire du nom de Ko r a v i 31 ma dans le taluk de Mahbubabad (Warangal dt). Son fils B e t a r â j u I (996-1052) très tôt fit allégeance aux câ lukya de K alyâni (câ lukya occidentaux ) et obtint en retour la ville d'Hanumkonda et ses alentours. Son fils P r o l a r â j u s e conduisit en valeureux vassal et reçut de la part de son suzerain des terroirs supplémentaires dans ce qui est aujourd'hui les districts de Warangal et de Karimnagar. Les souverains qui se succédèrent par la suite à savoir, B etarâju II (1078-1180), D u rg a râ ju ( 1108-1116), P r o l a r â ju II (1116-1156) furent les seuls loyaux vassaux des câ lukya de K alyâni dans tout le Télengana. Le fils de ce dernier, Rudradëva ttahârâju (1157-1197) étendit son royaume jusqu'au delta de la Gôdâvari. En 1162 profitant de l'affaiblissement profond de l’empire des câ lukya occidentaux, il établit un royaume K àkatïya indépendant sur tout le Télengana. Il fit construire de nombreux temples à s i va du nom de Rudresvara. Le plus connu reste celui de Hanumkonda ou "temple aux milles piliers” C'est lui encore qui fonda la ville de Warangal e t construisit un fort. Hélas en 1195 Jaitrapala. un roi Yâdava de D êvagiri mena une expédition en pays télougou et tua Rudradëva dans la bataille. Son frère cadet iïahëdëva ïlahârâju (1195-1198) chercha à le venger mais fut tué au cours d'une expédition punitive. Son fils G anapatidêva H ahârâju (1199-1262) est certainement le plus illustre de la dynastie. Il sut s’entourer de vassaux loyaux et en 1206 il régnait sur le delta de la Goda va r i . puis marcha sur Nellore où il rétablit le roi sur le trône. Son influence allait s’étendre à présent jusqu'à K ân ch ip u ram . I\n remerciement du service rendu il reçut la région de K adapa. En 1248, une fois encore, lorsque le roi de Nellore mourut, l’héritier eut bien du mal à monter sur le trône. Il semblerait que ce soit le grand poète Tikkana lui-même qui vint demander à G anapatidë va son aide pour ramener l’héritier sur le trône. Ce dernier accepta. Par la suite il réussit à contrôler un territoire qui allait d'Aska (Orissa) jusqu’à Kânchipuram en pays tamoul et du golfe du Bengale à la frontière du K arnâtaka. Sous son règne, les alliances par mariage consolidèrent son vaste royaume. Il déplaça la capitale de la dynastie d'Hanumkonda pour la ville fortifiée de Warangal. N'ayant pas (Je fils, il installa sur le trône sa fille Rudrama Hahâdë v i (1262-1289). Elle sut régner avec fermeté . et dut se battre, parfois, pour se maintenir, mais réussit à mettre sur le trône, l’héritier désigné P ratâparudra (1290-1323). Il repoussa les frontières du royaume jusqu'à Adoni et Raichur (Kamataka actuel). Il divisa le royaume en 77 "navakas ou chefferies". Il protégea les artistes et écrivit lui-même en sanskrit. Mais, arrivé à son zénith, le royaume des K à k a tïy a , subit trois invasions musulmanes en 1309, 1318, et 1323. La dernière fut fatale à P r a t â p a r u d r a Dë va qui fut emmené captif à Delhi mais qui en route se suicida. Ainsi se termine l'histoire d'une des dynasties les plus illustres de l'histoire télougoue et dont l’héritage culturel et littéraire, est immense. C’est une des pérûxles les plus brillantes de l'histoire du peuple télougou. De nombreux réservoirs (tanks) d'irrigation actuels ont été construits durant cette période. De nombreux ports tels ttôtupalli, ttacilipa tnam, Kr i snapatnam virent le jour à cette époque. Les premiers souverains étaient de religion jain. mais par la suite les K à k a tïy a se retournèrent vers le sivaisme et firent construire de nombreux temples. Ces temples netaient pas uniquement des lieux de culte mais aussi des centres d’enseignement, des hôpitaux et des points d’accueil pour les fonctionnaires en tournée. Le fort de Warangal, les temples de Hanumkonda et de P âlem pë ta (Warangal dt) sont les plus beaux exemples de l'architecture K à k a tïy a . Les vassaux de cette dynastie restèrent unis un moment face au danger que représentait la dynastie musulmane bahmanï déjà installée àG ulbarg

259 (Kamataka) en 1347 et qui était prête à conquérir le pays télougou. À la u d d ïn Hasan (la religion exaltée) et après lui, S u ltan tlahmüd vinrent à bout de la résistance télougoue incarnée par Kapaya Nayaka d'autant plus vite qu’un de ses vassaux Anapota Rcchcrla le combatit et le tua. Anapota devint le souverain du Télengana avec pour capitale Rachakonda (Nalgonda dt). La côte continua pendant un certain temps à être sous la coupe des Kondavï t i r eddi qui avaient acquis leur indépendance du vivant de Kapaya.

□ Vijayanagar Un autre pouvoir monte en puissance, c’est celui de Vijayanagar. Le royaume de Vijayanagar a pris naissance sur les bords de la Tungabhadra avec la bénédiction de Vidyaranya™, sous la direction de deux frères et Bukka. Ces deux frères avaient été, jadis, au service du souverain Kàkatïya Pratâparudra II, mais après la conquête musulmane du royaume en 1323, ils se réfugient à Kampili. Lorsque cette dernière ville tombe aux mains des musulmans, ils sont emmenés prisonniers à Delhi, où ils se convertissent à l’Islam et gagnent les faveurs du sultan. Le sultan leur confie la tâche d'écraser la révolte des hindous de kampili. Ils retournent donc dans le sud. Mais rapidement ils sont en contact avec Vidyaranya qui leur fait abandonner l'Islam et ils acceptent de prendre lait et cause pour les hindous contre les musulmans. Ils ont l'intention de créer un nouvel Htat et fondent une nouvelle ville sur la rive sud de la Tungabhadra du nom de Vijayanagar ou Vidyanagar du nom de leur mentor Vidyaranya. Le 18 avril 1336 Harihara célèbre son couronnement en prenant l'engagement de régner au nom du Seigneur V irü p â k s a . Il réunit tous les petits royaumes en un seul Liât qui s’étendait de la côte Est à la côte Ouest au Sud de la rivière K risn a , à l’exception des districts de G untür, Nellore, et Kuniool qui étaient sous le pouvoir des rois reddi. Fn 1424 le royaume re d d i est pris en tenaille et disparaît au bénéfice du royaume des Gajapati d’Orissa et du royaume de Vijayanagar. Fn 1434 les sultans b;ihmanides soumettent les Nayak Rê c h e r la et occupent le Télengana. Les Reddi et les Nayak R êcherla protégèrent des artistes, des poètes illustres tels que 3 r in a th a et Polana. Face à l’invasion musulmane des Bahmanï , les souverains de Vijayanagar vont représenter pendant deux siècles la résistance hindoue du Sud. Quatre dynasties se succédèrent. Seule la première n’est pas télougoue

39 Vidyaranya Svâmin: philosophe hindou (XIIF s.-XIVe s.) de foi shivaïte qui aurait aidé à la fondation de Vijayanagar.

260 mais cet Etat composite se devait de défendre à la fois les Télougous, les Tamouls, les Canarais. Bukka I qui succéda à son frère en 1355 consolida la suprématie de Vijayanagar. Parmi les souverains qui allaient lui succéder , nous retiendrons entre autre De v arâya II (1423-1446) qui étendit son territoire en annexant le royaume des Kondavi tired d i. Ses successeurs n’assumèrent pas leur rôle correctement mettant en danger FEmpire. C'est pourquoi un chef militaire de la dynastie des Saluva, du nom de Saluva Narasimha assuma la dignité royale en 1485. A sa mort en 1490, il laissa les rênes de Œ tat à un général du nom de Narasanayaka qui jusqu'en 1503 établit son autorité sur l'ensemble de l'Empire et agit en tant que régent. Son fils V ira Narasimha se proclama bientôt souverain en 1506. A sa mort en 1509, son frère K r i sn ad ê va ra y a [1509-1530) lui succéda. Il est certainement le plus illustre des souverains de Vijayanagar. Son premier souci fut de repousser les forces bahmanides, l’ennemi de toujours. Dans ce but il porta la guerre jusque dans la capitale des Bahmanï, Gulbarg.(pétale de rose). Il étendit son territoire à l’Est et au Nord-Est en soumettant le souverains de la dynastie des Gajapati d'Orissa. En retour ce iemier donna sa fille en mariage à K r i s n a d ê v a r â y a en 1518. Même si ui-même était vishnouite, il respecta toutes les sectes hindoues. En despote éclairé il écrivit un célèbre poème télougou "â m u k tam âly ad a qui énonce Je nombreuses maximes de gouvernement et donne la façon de traiter avec es tribus aborigènes en particulier les Bhï la .4(1 A la mort de K r i snadê varâya, les luttes intestines pour la accession furent longues. R âm arâya un général en fut, si l'on peut dire, le bénéficiaire. Il profita de son pouvoir pour intégrer un bon nombre de nusulmans dans l’armée qui, de ce fait, connaissaient le fonctionnement de ’Etat, et se permit d’exploiter les dissensions naissantes parmi les princes qui ;e disputaient l’héritage bahmanide. Mais les princes musulmans allaient bientôt fonder une confédération :t marcher sur Vijayanagar en 1564. La bataille décisive eut lieu le 23 Janvier 1565 sur la rive sud de la ! r is n a à Talikota. Dans un premier temps les hindous avaient, pour ainsi lire, gagné la bataille mais deux commandants de R âm arâya désertèrent et ejoignirent les musulmans avec leurs hommes. Ce fut la déroute dans l'armée lindoue. Râmarâya fut fait prisonnier et exécuté immédiatement par ses

10 Bhï la Ils tonnent un peuple aborigène de 3 millions et demi de ►ersonnes. Ils sont d'origine dravidienne mais les dialectes qu'ils parlent sont écrits vec l'alphabet Nagari

261 ennemis. Les souverains de Vijayanagar avaient perdu là, non seulemeni une bataille mais plus encore le sens de l'honneur. Ainsi Tiruinala le l'rère de Râmarâya s'enfuit à Penugonda avec 1500 éléphants chargés d’or et de pierres précieuses. La cité de Vijayanagîir fui entièrement livrée aux massacres et au pillage. De 1565 à 1571 le désordre règne en maître dans le pays. a du mal à se faire obéir de ses vassaux. Il divise son empire en trois régions sur une base linguistique, a r l ra n g a , son 1 ils ainé dirige la région télougoue de Penugonda. Son deuxième fils arï Râmarâja régne sur la région kannada et V enkatapati son troisième fils régne sur le pays tamoul à partir de Candragiii Tirumala meurt en 1572. La suite semble une longue fuite en avant, en particulier pour son fils ari Ranga I qui laissa le pays ouvert à la pénétration d’Ibrâhïm Qutub aâh parfois ralentie avec l'action de V enkatapati Raya son troisième fils qui donna audience aux portugais et aux hollandais qui se querellaient pour obtenir ses faveurs el s’installer sur son territoire. Les hollandais réussirent à construire un comptoir. Même le roi d’Lspagiic voul;tit eue son ami mais à la mort de Venka t a p a t i r â y a (1614) de longues guerres de successions (1614-1629) fragilisèrent par uop l’empire et le dernier souverain arïrangarâya (1624-1678) malgré un appel solennel à tous ses vassaux lut lâché par les siens. De toute manière depuis 1543 les Qutub aâhï s'étaient installés dans la région Nord de ce qui avait été l'Hinpire de Vijayanagar.

□ Les Qutub 3àhï La dynastie des Qutub aâhï va avoir le pouvoir en Andhra pendant 200 ans du début du XVT’ s. à la fin du X V If s. Son fondateur, le sultan Q u lï Q utub aâh sert d'abord la dynastie des Bahm anï . Ln 14% il est nommé gouverneur du Télengana. A la mort de tlâhmud aâ h en 1518, il prend le nom de Q utub aâ h el déclare son indépendance. Ln 1543 il étend son territoire jusqu’au port de Masulipatnam. Agé de 90 ans il est assassiné par son fils ainé qui ne régnera que sept ans jusqu'en 1550, iLite à la laquele il meurt. Son frère cadet Ibrahim qui s’était réfugié , à lage de 13 ans à Vijayanag;u' et avait bénéficié de l'hospitalité de Râmarâya retourne à Golkandâ pour monter sur le trône en 1550. De 1550 à 1580 il va diriger le royaume de main de maître, le pacifier et permettre le commerce. Il va même jusqu'à protéger les écrivains lélougous. Bien sur le désastre de Vijayanagw en 1565 auquel il participa lui valut d’immenses bénéfices en richesses imiis aussi en territoires qui s'étendaient jusqu'à Madras. Son fils îluhammad Qulï Qutub aâh ( 1580-1612) fut couronné, 262 il n'avait que 15 ans. On se souvient de lui surtout comme le fondateur d'Hyderabad 41. Il est à la fois le protecteur des poètes en langue persane, arabe, télougoue, et aussi de traditions et de rituels locaux. Il est aussi le premier auteur en poésie "dakkanï Quand il meurt il a à peine 48 ans. Il a eu cependant le temps de marier sa fille à son neveu et successeur S u ltan ÏÏuhammad Qutub sâh (1612-1626) qui était à la fois très pieux et amateur de bons livres. Il pose la première pierre de la "ïlakkâ lias j id ". A sa mort son fils 'À bdullah Qutub 3âh (1626-1672) monte sur le trône, à peine âgé de 12 ans. Jusqu'à sa majorité sa mère va administrer le royaume mais en 1636 la menace moghole se précise puisqu'il doit faire allégeance au Grand Moghol et accepter la présence d'un résident. C'est en 1645 que Tavemier42 visite Golkandâ et va rapporter ce qu'il a vu de l’industrie diamantaire. Il nous rapporte que l'on taillait et polissait les diamants dans un village appelé "Karvan” près du fort de G olkan dâ et qu'il avait vu pas moins de 60 000 mineurs à Kollur près de la K r i sna qui faisait partie du royaume de Golconde. On exhuma le K o h - i- n ü r en 1656. La même année, Golconde est assiégé par Aurang/eb qui administre les territoires du Deccan comme gouverneur. À bdullah (esclave de Dieu) est vaincu et doit payer de lourdes indemnités. Non seulement il doit donner la main de sa fille au fils ainé d’Aurang/cb mais un de scs gouverneurs î l ï r Jum lâ ((Seigneur de la communauté) un persan originaire d'Ispahan, avec qui il avait eu des démêlées, se fait un devoir de donner le K o h - i- n u r encore brut au grand Moghol 3âh Jahâ (roi du monde). Le diamant est pesé, il fait 787 carats. Par la suite, le K oh-i-nür va passer, de main en main, d'Inde en Iran puis à Kaboul en Afghanistan, et enfin à Laliore au Punjab. Fn 1849 le Punjab est annexé par la "East India Company" et le K oh-i-nü r est offert à sa majesté la Reine Victoria impératrice des Indes. L'autre diamant célèbre aujourd'hui en France, n'est autre que le Régent. Il fut trouvé à Paktial près de Madras en 1701 et pesait à l'origine 410 carats. Plus lard il fut taillé et réduit à 137 carats. Tavemier, lui-même, va vendre au roi Louis XIV en 1642 un diamant de Golconde de 67 carals. Son hôte Abdullah Qutub 3âh meurt en 1672. Lui succède Àbdül Hasan Tânâ 3§h, fils de Ilasan, (1672-1699) son 3ème beau-fils. Ce fut,

4lcf. p. 227

42Tavernier Jean-Baptiste : Voyageur et marchand français, ccuyer et baron d’Eaubonne (1605-1689) né à Paris et mort à Moscou, voyagea de 1663 à 1669 en Inde. Il laissa un livre de souvenirs de ses voyages public à Paris en 1676. 263 semble-t-il, un bon roi mais aussi le dernier des rois de Golconde. En effet m ugal-e- ' âzam Aurangzeb décida d'en finir avec les sultanats du Deccan et après avoir pris la ville de B i ja p u r en 1685, il lui fallut 8 mois de siège pour prendre Golkanda, en 1687, et encore il le dut à la traîtrise d’un général afghan qui, de nuit, ouvrit une des portes de la forteresse. Àbdü 1 Haaan fut fait prisonnier et mourut en prison après 12 ans de captivité. Il semble que la dynastie des Qutub a â h ï ait apporté une contribution importante tant d’un point de vue artistique et littéraire que d'un point de vue administratif et judiciaire. Le persan et le télougou étaient considérés à égalité en tant que langues officielles. Et sutout la liberté de croyance et de culte était de rigueur.

□ La dynastie des â s if jâhi (1724-1948) A partir de 1687 Golkanda devient l’une des provinces du vaste empire moghol et est administré par un vice-roi. En 1707 Aurangzeb meurt et en 1713 tîîr Qamaruddin cin qulic xân (1720-1748) devient le vice-roi du Deccan avec le titre de N izëm -U l-nulk et plus tard avec le titre d 'â sif Jâh (à la place du saint). Avec quelques difficultés il s’impose en 1724, après une victoire sur son rival H ubâriz xân et se déclare indépendant de l'empire Moghol. Il va continuer de régner à partir d’À u ran g âb âd et plus tard , il s’installe à Hyderabad qui devient la capitale de la dynastie. Il réussit à consolider son indépendance en faisant la guerre aux Mahrathes et en pratiquant une politique de non-intervention dans les rivalités pour le pouvoir entre Français et Anglais. A sa mort les européens poussent leur champion à l'assaut du trône mais il faut attendre le passage de 3 prétendants pour voir apparaitre le 2ème Nizâm en la personne du Nizâm ’Àlï xân en 1763. Ln 1768 les (c'est-à-dire les districts côtiers de l’Àndhra Pradea actuel) sont offerts à la "East India Company" par le Nizâm en 1779. Le Nizâm, H aidar ' A li du Mysore et les Mahrattes complotent pour chasser les Anglais. Mais la diplomatie de Warren llasting sépare le Nizâm et les Mahrattes dH aidar ' À li . lin résident britannique esl installé à la cour du Nizâm. En 1784 le Nizâm et les Mahrattes attaquent T ip p ü S u ltâ n du Mysore. En 1787 la paix est signée el le Nizâm reçoit la ville d’Adoni. En 1794 le conflit reprend entre les Mahrattes et le N izâm . Ce dernier appelle à l’aide les Anglais qui ne répondent pas et il est vaincu par les Mahrattes à Khanda en 1795. Le Nizâm renvoie les deux bataillons britanniques et renforce son armée avec l’aide des Français. Le gouverneur général Wellesley arrive en Inde en 1798. J.A. Kirkpatrick est le résident à

264 Hyderabad. Il négocie trois importants traités. Les Anglais doivent remplacer les Français. Le Nizâm doit rendre toutes ses acquisitions sur le Mysore de 1792 et 1799 pour l'entretien de cette force. Le traité enlève au N izâm toute prétention à un territoire, à une réputation, et à un pouvoir. En 1800 c'est au tour des districts du rayalasïm a d’être cédés à la Company. En ce début du XIX* s., le pays télougou est divisé en deux parties : Le Télengana sous le gouvernement féodal du Nizâm qui a prété allégeance au souverain britannique et le reste qui dépend île la "Madras Presidency" sous contrôle direct de la Couronne britannique. C'est à cette période que l'on retrouve le fameux "Monsieur Raymond' employé par le Nizâm À lï xân. Ce dernier meurt eu 1803 à l'age de 72 ans S ik a n d a r J â h (1803-1829) lui succéda. Ce dernier termina la guerre avec les Mahrattes mais eut beaucoup de difficultés financières dues à la présence anglaise.

H La pax britannica Fn 1815 les britanniques avaient réussi à "pacifier" les districts côtiers. La "British Rule" dura un siècle environ. Ce lut une des périodes qui certainement amena le plus de changements dans toutes les sphères de la vie politique, économique, sociale et culturelle. Fn fait la structure coloniale mise en place allait taire naître ce qui allait être responsable de la destruction de l'Fmpirc Britannique. Fn effet avant la colonisation britannique, les Indiens n'avaient pas un goût particulier pour l'unité politique. Ce sonl les Anglais, à iravers l'existence d'un gouvernement commun, l'adoption de l’anglais comme moyen d'instruction a travers le pays entier, le développement des moyens de communication, qui firent naître ce sentiment nationaliste mais surtout pan-indien et qui se concrétisa à travers la création d'un mouvement national mais aussi d’un ” Andhra Moveineni". La lutte pour l'indépendance commençait difficilement. Fn 1820 l'Anglais Munroe mettait au pas les derniers Palig;u (sorte de hobereaux) du Raya la 31 ma. D'autre part le Nizâm d'Hyderabad, sur le conseil de son premier ministre le Nawâb S alâr Jang I (1853-1883), se fil un devoir d'aider les Britanniques. Ft j;unais les Britanniques ne furent réellement inquiétés. Le XIX's. vit la formation d'une classe moyenne instruite à l’anglaise qui trouvait des débouchés économiques dans les emplois du gouvernement. Ce fut aussi l’époque de la construction de grands travaux avec la construction de barrages sur la G ô d â v a ri e t la K r i sn a en 1852 et 1855. Le début du XXV s. fut témoin du mécontentement montant de la classe moyenne, consciente de sou rôle et cherchait l’égalité avec les maîtres blancs. Ce fut le début de la répression. On se rappellera de (iadicherla Ilari 265 Sarvottama, puni pour son article ”Cruel foreign Tiger". D’un autre côté un certain Kopalle Hanumantharao (1880-1922) essaya d’instruire des jeunes gens aux moyens modernes de production pensant que c’était le meilleur moyen d’accéder à l’indépendance. A partir de 1920 Gandhi lance son mouvement de non-coopération. En Andhra, le mouvement s'organise autour d’hommes tels que Konda Venkatappayya (1866-1948), tanguturi Prakâaam Pantulu (1857-1872), B u lu su Sâm bam ürti (1886-1958), et il se manifeste, en particulier, lors du refus de payer les taxes à l’occupant. Mais la résistance se fait aussi parfois plus spectaculaire et plus violente, plus inutile et plus symbolique à la fois. L’ histoire est celle d’À llü ri S ïtârâm arâju qui, tel un ermite épris de spiritualité, s'était installé parmi les tribus du district de Visakhapatnam. 11 fut alors témoin de l’exploitation éhontée des tribaux par un "contractor " britannique et ce dernier réagit. Mêlas la police était du côté du "Contractor”. Les tribaux sous la direction des frères Gamou soutinrent S itârâm arâju qui commença à effectuer des raids el à prendre des armes dans les commissariats de police. Les Britanniques envoyèrent à sa poursuite une compagnie "Assam Rifles". Cette traque dura un an (1922) et en Octobre 1923 la rébellion était matée. À l l ü r i S itâ r â m a r â j u se rendit lui-même mais il fut abattu, après identification, sans jugement. Aux élections de 1937, ce fut le succès total du parti du Congrès. En 1939 le Gouvernement britannique entraina l'Inde dans la guerre. Les ministres du Congrès démissionnèrent. L'Inde obtint son indépendance en 1947. Mais les Télougous durent attendre la mort de Po t t i S ri Râmulu (1901-1952) à la suite d’une grève de la faim de 58 jours pour obtenir une réponse positive du gouvernement central et la formation d'un état d’Andhra séparé, correspondant aux territoires lélougouphoncs de l’Etat de Madras en 1953. Suite à la réorganisation linguistique des Etats, le 1er Novembre 1956, le Premier Ministre de l'Inde inaugura l’Andhra Pradesh qui comprenait à la fois l'ancien Etat d’Andhra et le Télengana, partie télougouphone de l'ancien Etat d'Hydcrabad. L’intégrité du nouvel état fut sérieusement menacée par deux fois en 1968-69 (troubles dans le Télengana pour un Etat séparé du Télengana) et en 1972-73 (troubles en Andhra côtier pour un Etat séparé de l’Andhra côtier). Ces troubles eurent pour origine les ’ Hulkï ru le s '. En 1927 le Nizain avait promulgué un "farm ân” ((décret) selon lequel personne ne pouvait obtenir un poste de responsabilité sans l’autorisation expresse du Nizâm s'il

266 n Liait pas un m ulki 4\ Les troubles dans le Télengana comme dans 1*Andhra a Hier furent le fait d'employés du gouvernement régional et d’étudiants. Les politiciens rejoignirent, après coup le mouvement.

43 ïlu lk î : ceux qui par naissance, filiation, mariage ou domicile étaient i itoyens du royaume du NizSm.

267 □ La littérature orale populaire (dë aï ) La litérature orale(dê s ï) populaire en pays télougou est riche, mais roui à fait méconnue car peu considérée par les érudits. Et pourtant elle ne manque pas de diversité. Nous pouvons distinguer des mythes, des contes, des pratiques de magie et de sorcellerie, des connaissances philosophiques, des proverbes, des jeux, des fêtes, etc... Les ballades, les chansons et les poèmes lyriques existaient bien avant la littérature écrite marga. n * Mais il a fallu attendre Lürer-Haùnendorf pour en savoir un peu plus sur celte littérature orale,du moins piumi les tribus d'Andhra Pradesh, que ce soit chez les R eddi des "Bison Hills" ou chez les Chenchu (d’expression télougoue). On attribue toujours à la poésie classique un auteur. Hélas notre trésor ne va pas au-delà du XIV s. Il faut savoir aussi que les poètes les plus "classiques" se sont inspirés tant au niveau du fond que la forme de cette littérature dë sï

CCfû y éJO Nannaya Bhattu dans rO O £ O Kumâraaambhavam fait référence à des chants dë aï comme. Rokati pa ta, ci c j ü r ô j Uyyâlapâ ta

i r C ê > y * ^ 0 ^ ^ " Palkakuriki S omana tha poète du XIP s. utilise plus d'une douzaine de chants d ë a ï dans sou oeuvre Panditëradhya caritramu. Si la première source d’inspiration reste, avant tout, le oÜK) .T* 2^8” O mahâbhâratam et le U° o^J^(x5ûC3 0 râm âyanam . il est intéressant de voir combien de chants ont pour thème d'inspiration la vie tourmentée de S ï t a à la fois fidèle épouse du dieu R;una et modèle de femme, en particulier dans le rO C3~° £ ^ C2 o!)Jû " Sï ta Kalyânamu" (miuïagc de Sï ta). Les aventures de K risna dans la bhagavad-gï ta constituent une autre source d’inspiration permanente. Le facteur commun de toutes ces histoires est le "tadatmyain" c'est-à- dire l'identification îles gens avec les personnages de ces histoires. Ht les variations que l'on trouve correspondent aux différences d'attitudes ressenties à l'égard de ces personnages.

2

£$ "Bobbili Katha".

La ballade qui décrit les exploits héroiques de Cr9CJJ^ Ô rO Ü* S ù ïF Z ? À llüri Sîtârâm arâju qui se battit contre les anglais pendant la guerre d'indépendance, bien que d’origine récente, est populaire à travers tout F Andhra . CF *£) i5" O (f *£) O ÇJ

£ P eddâpuram k ô d ip iin ju la k a th a est populaire dans tout T Andhra côtier. Les chansons d’inspiration religieuse sont nombreuses en télougou. Llles célèbrent (la dévotion), (l’action), et jnâna (la connaissance), les 3 moyens du salut. Nous pouvons aussi séparer les chants de dévotion en chants sivaïtes et chants visnouïtes. Les autres chants dévotionnels ont pour nom : ~S0 CJÛ C JJ ÔJ C JJ m ëlukolupu pâtalu (chantsd'éveil), (LF°ÈJ CJO l â l i p â t a l u

( chants de caresses destinés aux enfants) CJ è j C JJ j 5 la p a ta lu , berceuses. Il existe aussi des chants philosophiques appelés CJJ t a t t v a l u . Ils sont très populaires panni les non-brahmanes. Ils dénoncent les rites et rituels des hautes castes. On a publié des anthologies de chansons de ce type. Ces chants prêchent généralement, la dévotion envers le guru, les droits moraux, les réformes sociales, la non-violence, le détachement, et la 'bonne" conduite. Les chants de femmes, rendent hommage, parmi les hautes castes, à CJ ^ Lak sm i et à r*T° Ô Gauri et parmi les basses castes aux divinités

'mineures" et aux déesses comme ®^CJ q5 v)^ Ellamma, ~Ô5J rJ

Maisamma, £T**Pôcamma. ?~T~°CJ Bâlamma. etc.... Les préparatifs du mariage sont marqués par des chansons au moment

269 de la distribution de différents cadeaux O é j OO ka tn â la pa ta lu, OO 1^0 éJ OO nalugu pâ ta lu (chantées pendant que l'on frotte le corps de la future mariée avec de la pâte à base de lentilles, OCf) èj OO gandhapu pâtalu chantées pendant qu'on lui applique de la pâte de bois de santal, les *> ^ °$) ^ OO kalyânapu pâtalu (chansons de mariage), OO «*,)) £) Ô

ÔJ O O talupudaggari pâ ta lu (chansons chantées alors que les nouveaux mariés se préparent à rentrer dans leur maison). L'origine des trésors de la littérature onde est anonyme.

□-La littérature écrite (mârga ) □ L’âge classique (1030-1400) (1ère partie ) Le oü)0 O m a h â b h â ra ta m et leCP C3 O râmâyanam représentent pour l'ensemble des hindous une référence incontournable et son interprétation ainsi que son apprentissage une grande part de leur culture. C'est justement la popularité de ces deux épopées qui en fait toute leur force. Sans vouloir faire une anthologie exhaustive de la littérature écrite télougoue ( o5CT° <5 m ârga), il est important d'en connaître ses grandes lignes. D’abord il faut savoir que seules, les oeuvres médiévales télougoues traduites ou directement adaptées du sanskrit, étaient reconnues comme littéraires. Le télougou est une langue écrite mais celle-ci a évolué tout particulièrement entre 1100 et 1700. Le plus ancien texte en télougou qui nous soit parvenu date du X* s. C'est le rO O «5 O Kumârasambhavam fondé sur une légende des Ü* CT° OO purânâlu de rS <-5^ o5o èJO nannaya Bhattu (1020-1065) un brahmane de cour, écrivain et grammairien, d’expression télougoue, ayant une connaissance approfondie du sanskrit. Comme dans beaucoup de régions de l’Inde le premier ouvrage connu à ce jour et écrit en télougou reste sa "version1’ du " S ô oJ* ÇT° $ tS O

270 innhâbhâratam" (1056-1061). Nannaya avec la bénédiction de son pmiecteur, R âjarâja Na rendra (1022-1063), 20ème souverain de la dynastie des C âlukya de l'Est, apparaît socialement comme un retour aux iwiacs védiques alors que s'est développé, depuis deux siècles environ, d'une iuii le ,en particulier les adeples du tantra, de iriiiin gauche (v âm â ch â ra ) qui pratiquent des unions sexuelles de groupe el d'autres piul des croyances i u des doctrines matérialistes et sceptiques cârvâka refusant l'existence de l'.iine (âtm a) et aussi des k â p â lik a , sectateurs de a iv a qui observent • lr terribles austérités et ne se servent pour boire que d'un crâne humain « K np à la ) L'histoire va se charger d'interrompre son travail mais ce dernier fut plus lard repris par Tikkana (1220-1300) un autre poète de cour

.dors que les k a k a tïy a ont ramené la paix en Andhra. Ce dernier esl un .idcpte du culte de Ihuihara qui esl un divinité syncrélique combinant une hume île Vi snu (hari) sur la gauche et de aiva sur la droite. Il va traduire quinze Chants du m ahâbhâratam de la manière la plus émotionnelle et à la luis la plus concise possible. Ce m ah âb h âratam va être achevé p;u‘ un uitic poète de cour. (if Errâpragada (12X0-1350) connu M\i:iai aoua le nom de Prabhand Paramëavara à la cour du roi I r o la y a Veina re d d i d'Addanki. Ces 3 poètes sont ceux de l'âge classique.

u■lougoue. qui vécut a la cour du roi P ra u d h a d ë va de la dynastie des rois ■ le Vijayanagar. Il étail le beau-frère de Bammera Potana. Ses oeuvres les plus célèbres sont le harivilâaamu, le bhïmakandam, le Kn:iibhandam le aivarâ t r imaha tyam , la krïdâbhirâma , la lnlanâti vira Caritra el une version télougoue de la N«i s a d a c a r i t r a (eu sanskrit) de a r l H araha. r^T3 (f) a r ï n â t h a « si nu virtuose non seulement par ses poèmes dévotionncls mais aussi par des oeuvres comme la krïdàbhirâm a poème d'allure dramatique el coloré sur la vie dans la cité de Warangal. On peui considérer cette oeuvre comme la première comédie de la littérature lélougoue el le premier document sur la société sous le règne du dernier souverain de la dynastie des K akatïya dans la ville fortifiée d’Loox^ qo o ru g allu (l'actuelle Warangal) avec ses rues, ses boutiques, ses quartiers "chauds’' et ses dieux. Sa P a l a n â t i vi r a c a r i t r a , est f histoire héroïque de la bataille de Palnad, au 12' s. aux accents pathétiques.

271 ê ta n a, un disciple de Tikkana écrit au 13e s. la première grammaire télougoue. Le saint poète rS Pô tana (1400-1475) a montré ses talents dans un "magnus opus" de 30 000 vers, le Srimadândhra Bhagavatam, qui est la version télougoue du Bhagavatapuranam sanskrit, oeuvre de large diffusion et qui annonce un vaste mouvement de bhakti en Andhra Pradesh. La maturité de la littérature se manifeste au XVF s. dans les prabandha. longs récits en vers et en prose, souvent à la manière d'un drame et centré sur un héros royal ou divin, riches en descriptions et épisodes narratifs accordant le mètre et le style ù tous les modes du sentiment et à toutes les formes de la verve. 'ÔS o5" 0"° CCfo CJO K r i sn ad e va r a y a lu ( 1509-1529) souverain hindou de la dynastie des Tuluva de Vijayanagar, composa lui-même en sanskrit, en kannara et en télougou. Il écrivit en particulier, un poème épique, Çz? Sdd jT t^Y0 (L)^ râmuktamâlyâda en dévotion à

V is n u en 1520. Parmi les ô £> astadiggaia ou huit ej r» • ■ "éléphants" de la poésie télougoue (groupe de 8 auteurs d’expression sanskrite et télougoue qui auraient vécu à la cour du roi K r i a n a d ë v a r â y a ) se distingue rS "3 £) rv5" À llaaâni Peddana auteur du ° c-> o S ù 5* <3 Sôù Manucharitramu, grand poème épique sur un

épisode du 6^-OCÎ (CfJ o£) 0"° CD ^JOMârkandê yapurânâmu et du tj* Z^T* (5 O m ahâbh âratam u. L’intrigue est simple puisqu’il s’agit d’un jeune brahmane \*J «5* (5o (üfû P ra v a ru d u qui refuse l'amour qui lui est offert par la divine courtisane o5* (5*3"'* rS Varüdhini.

Avec cette oeuvre "3 r?) Peddana inaugure le mouvement romantique o dans la poésie télougoue. l'utilisation du génie à proprement parler télougou et établit le modèle du genre \*J 20 0<^ "prabandha".

rS Oc3 dJ Nandi Timmanna. un autre

"a 3 tadigga ja" compléta une traduction du îlahâbhàrata commencée m XVes. par Naranappa et intitulée Kr i sna raya b h arata (du nom de nn protecteur K ri snadê varâya). U écrivit par ailleurs, un long poème d inspiration vi sn oui te, le 25"° £3”*

0'° cjj J S t r JToSd o!$ûJ râg h a v a p â n d a v ïy a m u , un poète épique en 643 vers sur l'histoire du fils de R aghu et des Panda va, basé sur k* poème épique du même titre (râghavapândavïyam u) écrit en sanskrit par Dhananjaya. C’est un modèle du genre aie sa ", dans lequel un même texte peut avoir deux interprétations différentes. Ici chaque vers raconte à la fois l’histoire de Rama l'autre celle des Pandava. Il écrivit des romans. P r a b h â v a tï

P radyum nam u et le ^ o500 Ka lâ p ü rn odayamu, à l'intrigue extrêmement sophistiquée. Le style \*J 2 0 OëfT prabandha est difficile d'accés, car l'histoire est démesurée, les descriptions aussi, les anecdotes parfois illogiques, l'intrigue parfois difficile à suivre mais l'ensemble apparaît comme miraculeusement "bien ficelé". 3 rZT'S

V ëm ana auteur de »j <£ ç o^Où CJO P ad y âm u lu . dans lequel il attaque violemment les brahmanes. Lui n’était pas poète de cour mais un simple cultivateur hors-caste dévot de a i va et de tendance advaitiste44. Il n'a jamais été reconnu par les poètes de son temps et il a fallu attendre un anglais, du nom de C.P. Brown, pour qu'il soit redécouvert au début du XIXe s. Son télougou est peu sanskritisé et sa poésie est extrêmement connue sous forme de proverbes ou de dictons populaires directement issus de ses quatrains. De cette période on retiendra CP 25* Tyâgarâ ju (1759 ou 1767-1847) d’expression télougoue et tamoule, né à Tiruvarur (Tamil Nadu). Protégé par les souverains de Tanjore, il composa plus de huit cent "kl r tan a lu" (chants dévotionnels en l'honneur de V isnu et Rama ainsi que deux pièces de théâtre musical, le Prahlada bhakti vijayamu et le Naukacaritram u, sur des thèmes vi sn ouites etk r i sn aïtes. La musique qu'il composa pour ses chants et pièces de théâtre donna un essor sans précédent à la musique camatique. Il constitue avec, îluttusvami Dîk situlu, et ---o oJ M 'T*£ < 5 ^ ^ * 0 (DO 'T* [r syâma dîk situ lu saatri, le trio le plus célèbre de musiciens de la musique camatique.

□ La période moderne Avec l’avénement de la période moderne, émerge l'influence de la littérature occidentîüe, et aussi l'intérêt porté par les occidentaux aux langues de l'Inde. Cet intérêt est symbolisé par la parution du dictionnaire télougou- anglais. anglais-télougou mené à bien en 1852 par C.P. Brown. Le pilier de la littérature dans cette 1ère moitié du XIX.tf s. est K anduku r i vire salingam "Pantulu" (1848-1919), né h Rajahmundry et mort à Madras. Par ses romans il combattit l'injustice sociale. Il dirigea dans le sud de l’Inde, le oT* i rO ë iO b rahm a 3a mâjam auquel il appartenait. Ecrivain très prolifique, ses oeuvres complètes comprennent plus de 12 volumes. Il aborda tous les genres littéraires et traduisit en télougou de nombreuses oeuvres de la littérature anglaise. Ses oeuvres ont beaucoup contribué à faire du télougou moderne un instrument littéraire. Il composa (mais ne put terminer) une histoire de la littérature télougoue, intitulée üf o£) CJ “CS Ô Kavula caritra (vie des poètes, 1899).

44 Advaita:cf. note 31 p. 238 "nommer et identifier"

274 (*\ù$ 25* àf 13 0*> <£j °$) Gurajâda venkata Àppàràvu, (1862-1915) poète et écrivain d'expression télougoue né à (T0 S O Rajavaram. Il fut professeur au collège de

«3 £>65"Or^ O Vijayanagaram 11 écrivit des pièces de théâtre, telle son célèbre ^ ^ Kanyâaulkam (le prix de l'épouse, 1X97) qui, en langue parlée, décrit les défauts de la société de son temps.il y condamne la prostitution, le mariage des enfants, les castes, et l’achat des I cm mes et il y encourage le remariage des enfants-veuves o3 <3 J&û bâlavitantuvivâhamu) Dans scs écrits, il donne une grande valeur littéraire au langage populaire et au télougou moderne : "minute of dissent” (un instant de désaccord, LU 4) esl un traité portant sur l'importance du langage dans l'éducation. Parmi scs autres oeuvres, on peut citertJ) <îf) CJO cinna kathalu (Nouvelles,

«Soo eT^ o ,o ejo ïlutyala Saramulu (guirlande de perles, 1929) ouvrages publiés après sa mort. Il appartenait à l'école poétique Bhavakavitvam. Son centenaire en 1962 fut célébré en grande pompe dans tout le pays canarais.45

□ La poésie télougoue moderne La poésie suivit l'élan donné par G ura ja d a vë nka ta Àppâ râv u , mais l'innovation la plus totale apparut avec la publication de Mahaprasüianain s n s n qui fait ligure de premier poète "progressiste”. Cependant la poésie moderne se poursuit à travers deux courants principaux que sont le néo-romantisme avec rO .rZ'lT'oSù C3~Ô d ( r O r ^ î ) ) C. N ârây a n a Cm Reddi (sin â re ) et les modernistes (progressistes). Il existe aussi un important courant de poésie en prose,

(Vachana kavita).

Louis Frédéric "Apparao, guruzacla venkata" cf. opus cité

275 □ Le roman et la nouvelle Ce genre ne prit naissance en Inde qu’après que les écrivains indiens aient été en contact avec la littérature anglaise. Le premier roman télougou date de 1872 avec la publication de [4*$ 0(*\

"arîrangarâja caritra” par Ô tF

Narahari Gôpâlak r i snamma a e tti. Bien que de nombreux romans aient été écrits avant la fin de ce siècle le premier roman moderne est très certainement f a CJ ©J ^ M â la p a lli écrit en 1921 par ( i r ^ £ e j j ^ rT° Ü* a l) CD Unnava Lak ami nâr âyana. Si le roman peut être considéré comme un miroir de la situation sociale existante, alors M â la p a lli fait figure de modèle. Il est écrit dans un style parlé et il fait aujourd’hui figure de classique. Dans un autre genre qui est celui d'une liberté d'expression individuelle en particulier dans le domaine sexuel alors c’est de <5 ÔJ*

G udipati Venkatâcalam dont il faut parler.

~C$ CJ O Calam trouve les mots qu'il faut lorsqu’il parle de libération de la femme. Son style reste inimitable. Ensuite, apparaissent trois romanciers dont le premier o3 rCT* (f) rO C ^> 6$ô CD viavanâtha Satyanârâyana, fait figure de défenseur des valeurs traditionnelles façe à la soi-disante modernité dans son oeuvre principale ,rS 000 oJ é f CJO Vë y i p a d a g a lu " . Il triomphe dans l'art de la narration. C’est un traditionnaliste et jusqu'à un certain point notre deuxième auteur Ç=9éf o5 Z^T* oj Ü^ëo^Àdavi B âpirâju partage ses vues. Mais ce dernier dépeint avant tout la vie de famille. Un de ses romans les plus connus est "oT* U° Ckfo CD Nârâyana Râvu". Bien sur ce goût des valeurs traditionelles fut mit h rude épreuve lorsque notre 3èmc auteur (cJ ^5 7 5 rS oJ “CS 0 ( 5

T ripuranë n i Gôpî cand écrivit son premier roman Cz9 rO rS

Àsamardhuni Jiv ay âtra. Ce roman est le premier

276 lonuin psychologique télougou. Par la suite Gôpî cand va poursuivre progressivement une quête métaphysique dont 0(5 tS

irO «O CJO rT° tO y * P a n d ita Paramë sv a ra sëstri VïlunàmS est un exemple, mais toujours extrêmement lisible, ce qui fit de lui un romancier très populaire. Le roman psychologique atteint des sommets avec 2 0 0 2 0 "° 2 0 0

B u c c ib â b u dans son roman (ET Ô C iv a ra k u n i g i l ë d i ”. C'est peut-être un de plus grands romans télougou. B u c c ib â b u , y parle de l’amour et de la complexité de la sensibilité féminine. Des romancier.; des années 1950 et 1960 nous retiendrons ^T°0(îf o5 Râcakonda Yisvanâtha < ë 3 tr i qui décrit la vie anonyme et parfois insignifiante du Télougou moyen avec ironie et subtilité. Il est un des témoins critiques de son temps. Il ne faut pas oublier £? . o3 . ^ ^ U° G V k r i s n â R âvu qui s'en prend aux anomalies du système et qui fait une analyse poussée de la psychologie du monde rural dans ki l u bom m alu où il fait appel au parler des paysans. Dans la même veine OÛ ^ CT° ïSsT* Ô '-M —o Pôranki. Dak sinâm ürti et ÇT* % ^5 d h âsarath i rangâcârya qui ont écrit des romans en utilisant les variations dialectales des 3 grandes régions d’A.P. que sont l’Andhra, le Télengana et le Rayalasima. Enfin il ne faudrait pas oublier un des phénomènes les plus importants de la littérature télougoue qui est celui du nombre toujours croissant de femmes romancières après l'indépendance. CJ

~£) 0 (5 ^ 5 ïlàlatï Candür , ÇT* »5oeJ Bhânumati,

O fS" rCT5 0$ù £ q5ül Iluppâla Ranganâyakamma,

<3 é J o 5 j (D

277 A côté du roman, la nouvelle connaît un essor sans précédent, en partie grâce aux hebdomadaires et aux mensuels qui publient en avant- première ces nouvelles. Parmi les très grands qui ont excellé dans ce genre il faut noter

□ La presse I--lie est à la lois multiple et de qualité. Sans les citer tous il faut savoir qu'il existe une presse locale dans toutes les grandes villes de l'Andlira Pradesh que cela soit au niveau des quotidiens, des hebdomadaires, des bi­ mensuels ou des mensuels. Voici quelques titres: U|) = quotidiens, (11) = hebdomadaires, v ia a la n d h ra (q., h.) "le grand Audlira"

andhraprabha (q., h.) "lumière d’Andhra"

ândhrajy ôti (q., h.) "flamme d’Andhia"

a n d h ra p a trik a (q., h) "journal d'Andhra"

•ândhrabhum i (q.) "terre d'Andhra"

f^y° âfô i nâdu (q.) "Aujourd’hui" Les mensuels racan a "écriture"

ofùù S yuva "jeunesse"

j y ô t i "la flamme"

candamâma "la lune"

b â la m itra ’Taini des entants"

278 n l-e contenu rédactionnel Si "La liberté de la presse, pierre de touche de toutes le libertés, imme essentielle de l'expression, se manifeste aussitôt avec une vigueur incomparable et constitue une source exceptionnelle d’information critique sm la vie indienne” 46 nous émettrons une restriction en Andhra Pradesh, en cc qui concerne les activités d'organisations, aujourd’hui, illégales, comme le IVople War Group (PWG) qui se distinguent par leurs actions terroristes, et que Ion regroupe sous le nom de "Naxalitcs”47.

H l-e télougou des journaux Mcine si aujourd’hui un nombre grandissant de Télougous commencent l;i |ouméc par la lecture d’un journal, il n’est pas toujours facile de s’entendre parfois sur le sens des mots utilisés, ce qui a amené le département de lexicographie de la "Telugu Univcrsity" à entreprendre la compilation d’un diciionnnaire spécialisé sur le télougou des journaux à partir d’un certain nombre de journaux représentatifs : i nàdu ,

V ândhraprabha

O < l! andhrajyôti,

|eJ ândhrapatrika

o5oo udayam,

ândhrabhûmi <3 vi3âlândhra ^

u’ Francis Dore "I.a vie indienne" Que sais-je? Puf. 1978.

4/ Naxalites : Nom donné à tous ceux qui s'opposent par la force à l’Htat indien. A l'origine les naxalites représentaient un groupe politique de membres du parti marxiste- léniniste du Bengale qui fomenta des rébellions armées dans la région de Naxalbari à partir de 1967 jusqu’en 1969. D'après Louis Frédéric "Naxalbari 11 cf. opus cité.

279 Il est vrai que les dictionnaires s'abreuvent à des sources essentiellement littéraires. Ainsi même le lecteur télougou moyen sera-t-il à même de comprendre rapidement un vocabulaire nouveau et qui participe à la standardisation du télougou moderne. Les hebdomadaires et les mensuels restent les passages obligés des nouveaux romanciers télougous

□ L'enseignement Les classes se comptent à l'inverse du système français : la première classe correspond aux débuts de la scolarisation et le cycle secondaire se termine à la lOème classe. Au-delà, la scolarité se poursuit dans les t ? zT CJO kâle jï lu ("collèges"). Les classes de 1 lème et de 12ème sont appelées "intermediate". Ensuite viennent les "degrec classes" qui dépendent de l'Univcrsité mais dont les cours ont lieu comme les précédents, dans les "collèges". On obtient alors, en 3 ans, un diplôme de B.A. (Bachelor of arts) ou B.Sc. (Bachelor of Science). Après deux ans de plus, 011 accède au M A. (Mastcr of Arts) ou Msc. (Masterof Science), sensiblement équivalent à la maîtrise en France. Jusqu'à la lOème classe 011 trouve de nombreuses écoles privées assez chères (private schools) dont la réputation est meilleure que celle des écoles publiques, gratuites. En Andhra Pradesh les écoles du gouvernement observent le "telugu medium" c.-à-d. que la langue d’enseignement de toutes les matières, en particulier des mathématiques, est le télougou. L'anglais est traité comme une matière parmi d'autres. Par contre la quasi totalité des écoles privées, en particulier, les "convent schools" dirigées par des missions chrétiennes et qui ont la meilleure réputation ont choisi comme langue d'enseignement l'anglais. Une telle démarche établit un fossé net entre le public et le privé, et la langue télougoue se retrouve dépréciée. On constate que les noms de diplômes sont ceux du monde anglo-saxon, ce qui achève de minimiser le statut du tclougou dans le système éducatif.

□ L'enseignement du télougou en France Malgré une tradition d’étude et de recherche des langues dravidiennes, dans différents instituts nationaux français et au sein de l’Université, on ne peut que regretter le manque actuel d’intérêt des autorités françaises pour l'Inde en général et r Andhra Pradesh en particulier, malgré, l’ancienneté des liens qui nous unissent. A ce jour, il n'existe à ma connaissance qu’un seul manuel de télougou

280 à l’usage des francophones48. L'enseignement du télougou est assuré uniquement à l’INALCO à Paris, au département Asie du Sud par deux chargés de cours vacataires sur heures complémentaires. La précarité de l’enseignement et le manque de diplômes supérieurs sanctionnant les études n’incitent pas les étudiants à poursuivre l'étude de cette langue.

D La présence française en Andhra Pradesh49 hier La Compagnie française des Indes meme si elle n'a pu résister à la Last indian company ” connut son heure de gloire avec Dupleix, haut- fommissaire de la Compagnie à partir de 1720, qui réussit à contrôler tout le I )cccan. Un officier, Charles Joseph Pâtissier, marquis de Bussy-Castelnau ( 1718-1785) venu en Inde en 1746 défendit le "nizam"d’Hyderabad, S a lâ b a t Jang( 1718-1763) el combattit les Britanniques sur le sol indien prenant la ville de Visakhapatnam en 1757. Il repartit en France en 1758. Mais on le retrouve bientôt en Inde pour renforcer Cuddalore au sud de Pondichéry assiégé par les Anglais. La paix est déclarée en Furope et Bussy doit se retirer. Il meurt à Pondichéry en 1785. Un autre français, Raymond Joachim Marie, né en 1755, soldat de so n état, fils d'un marchand arrivé à Pondichéry en 1775, s'engagea dans les années d H a id a r ' À lï et de T îppü s u l t a n et combattit sous les ordres du marquis de Bussy-Castelnau. A la mort de celui-ci, en 1785, il entra au service de M ir Nizâm ' À lï xân et, en compagnie d'autres officiers, organisa son armée. Il démarra une fabrique de canons à Hyderabad el jusqu'à ce jour la localité est appelée "Gunfoundry" (fonderie de canons). II fut battu, cependant par les Marathes àK h u rd lâ en 1795. Même s’il fut le favori d'À lï xân, il mourut jeune à l'âge de 43 ans le 25 mars 1798. Qui se souvient encore de tous ces Français qui avaient voulu nous communiquer le témoignage de leur passage en pays télougou entre 1750 et 1X20 comme Jean Calmctle, Jean-Baptiste Gentil, Foucher d’Obsonville, Joachim Raymond, Jcan-Charles Perrin ?

Dc.cna et Olivier Bosse 3 (D J (Sû Sù telugu vâcakamu

Manuel de télougou. L’Harmattun 1090.

J

281 La présence française en Andhra Pradesh se poursuivit jusqu’en 1954, date à laquelle la France rendit à l'Inde ses différents comptoirs de l'Inde dont son comptoir télougou, Yanaon, un petit port dans le delta de la G ôdâvari. Aujourd'hui : L'Alliance Française est présente à Hyderabad. Hyderabad a aussi la chance d'avoir été choisie comme lieu d'implantation du "Central Institute for English and Foreign Languages" où est enseigné entre autres langues étrangères, le français. Autrement le français est enseigné dans les différentes universités, à l'Andhra University de Visakhapatnam, à l'Osmania University d'Hyderabad etc...

□ Les grandes entreprises françaises Les grandes entreprises françaises à ce jour ne sont présentes que de manière sporadique en Andhra Pradesh. La nouvelle politique économique du gouvernement central, marquée par un désir d'ouverture aux entrepreneurs étrangers, permettra peut-être un certain nombre de changements. /o Noms de lieux 'Public gardens, Birlamandir, Husain Sagar, Osmania University, S a lâ r Jang Muséum, C âraîn& r, Koyyalagudem, Nagaijunakonda, Warangal et Kamappa etc..." Autant de noms de lieux aux sonorités inhabituelles dont vous risquez fort de ne pas vous souvenir au début de votre séjour en Andhra Pradesh. La meilleure façon de les mémoriser, est d'en connaître quand elles existent les significations. Les suffixes suivants entrent dans la composition de nombreux noms de lieux télougous : (p)= persan, (s)= sanskrit, (tel)= télougou,

(p) âbâd cité, ville

& # o (S) puram ville sainte

co (tel) p a l l e village (s) g i r i colline, rocher, montagne

o O (tel) acalam colline

(s) pa ttanam ville

(s) nagaram ville sainte

(tel) ù ru village

(tel) pâdu une petite pièce de terre, un hameau CJ

—5^ » «j CJ (tel) pê ta quartier d'une ville

283 Ç'od (tel) kon

Z'X (tel) vâda une rue, une rangée de maisons r’VJ’l S O (tel) güdem hameau

à retenir aussi : c$ •T’o o fo o dë vâlayam temple

,3o>o<3 5 ïla n d ir temple Jain

■ c s ^ c a r c i église chrétienne (de l'anglais church) gurudvâra temple sikh

3 6 ù ma aid u mosquée g > 6 o prasâdam présentation (au temple hindou)

□ Les lieux touristiques dfAndhra Pradesh Ç=3 Z3 CJ O Àhôbila» (Kurnool dt.)5° A 40 km de Nandyal (au S-E de Kumool) au milieu des "NallamalaïX.montagnes noires) se dresse un sanctuaire composé de trois icmple étagés sur une colline. On y vénère le seigneur <5 oj^O Vi sn u sous l’aspect du lion, le seigneur r5" îf rO O O Narasiinham, représenté sous ses 9 formes. Une légende rappelle que le seigncurVi sn u sous l’aspect d'un lion tua le roi démon C3 oÜTtf ^ 4 H iran ya k a sip u . On a trouvé ici des inscriptions (1076-1106 ap. J.-C.) qui témoignait d une des dynasties les plus illustres du Dekkan, celle des7 3 * 1?5 câ lu k y a O fT Vê n g i .

50 Kurnool dt : on l’appelait autrefois Kandenavolu . Le chef-lieu de district fui capitale de l'Andhra Pradesh à sa formation en 1953. Une part des collines Nallamalai, et Ycrramalai et des Ghats orientales occupe ce district.

284 1rs ü* CT’O O P u râ n â lu 51 décrivent les "Nallamalai" comme une

Im i solidification du seigneur «X â d ia e $a , (le serpent originel, un serpent mythique immense, symbolisant "l’océan d'inconscience" sur lequel llotte entre deux créations du monde et pendant la naissance de (VO ^ Brahna, <3 oj^> Yi jnuendormi, avec pour tôle

Tl ru p a ti, Cz9 3**^ * Z $ C JO ahôbilam au milieu, et O O •friaailam à sa queue.

Çz90 Oe£) O Àlampuram (kurnool dt) Des ruines de cette ancienne cité hindoue située à 14 km de * C -^ K arn ü lu (kurnool) il reste des temples et des sculptures sur le bord de la rivière

Olevés sous la dynastie des £ £ c â ju k y a occidentaux (ou de Kalyani) entre 620 ap. J.C. et le VllF s. ap. J.C. Ces temples représentent un ensemble architectural complet dont les caractéristiques sont quelque peu identiques à celles des grottes de Badami et des temples d'Aihole et de l'aitadakal dans l'Etat du Karnataka. Cet ensemble architectural montre le siyle de l’architecture des câ lu k y a occidentaux (ou de Kalyani) influencé par le Nord et en cela bien différencié des câ lu k y a de l’Est (ou de Vë n g i ).

51 Purina lu ("récits d'autrefois"), textes en prose sanskritc mclce de vers compilés entre le IVe s. et le XIVe s. On compte traditionnellement 18 grands purànalu.

285 Ç=9 U* Jlf Àmar&vatl (kçi jîja dt)52 Nom donné à la capitale du royaume des an d h ra sous la dynastie des a a ta v a h a n a , située sur la rive droite de la rivière

K r i sn a Dans ce lieu, à l'origine un centre de pèlerinage ( ârâm a) a i v a î t e , d’où le noin d’âm arârâm a ou À m aràvati, situé à 26 km de G u n tu ru , s’est développé ici, à l'ère pré- chrétienne, le bouddhisme. On peul encore voir les fondations d'un grand v/* rOO oJ s tu p a bouddhique, monument en tonne de lumulus hémisphérique de M m de diamètre et de 30 m de hauteur. Il fut construit au IIes. av. J.C. et reconstruit au IP‘ s. ap. J.C.et démoli en 1797 lors de la construction de la ville moderne. On peut contempler aussi les ruines de Dhânyaka tak a, ancienne capitale de la dynastie des JT* «JT* «J"* ia ta v â h a n a . Un musée archéologique permet de découvrir l'histoire du bouddhisme eu Inde du sud5\

ÇiStf (£fû À rakulôya (La vallée d'À raku) (visükhupatnum dt) A ()75 m d’altitude et à 127 km de <3 -ï"° <ÿ) oJ O V isâkhapatnam , site pittoresque, où vivent, en particulier, les tribus rj"3 0 Saverael Gadaba

K f i Sna dt l'influence du bouddhisme esl irès nette dans ce district • On ;i retrouvé des sculptures bouddhiques près de Ghantasila. Le port de ïla sulipa tnam était déjà en activité du temps de la East India Company. Le lac de Kollë ru est un sanctuaire pour les oiseaux migrateurs.

("est dans ce district que sont fabriqués les jouets en bois de Kondapalli.

M et Apparition, développement et disparition du bouddhisme p. 297

286 \C5*-CS O O BhadrScalam (khammam dt)34 A 174 km de Warangal, sur la colline (acalam) de bon augure ( Bhadrâ ) a dresse un centre de pèlerinage v i s n o u ite pan-indien. Le temple de Kamuchandra entouré, lui-même, par 24 temples, domine la rive gauche de la ^ Cy $ <3 g ôdâva r i . Durant le festival de Rama Navami en Mars-avril le rO CT°£7* ST°£ CDO a ï taram a k aly ân am , (le mariage de Rama cl Sita) est particulièrement intéressant à suivre. rS «J O Bhiaunipa Çnam, (Visakhapatnam dt) A 35 km de Visakhapatnam, une très belle plage et les ruines d'un fort «l‘im comptoir hollandais du XVIf s. à l'embouchure de la Chi t tivalasala. ZS CJJ Bikkavôlu(East Godavari dt) A 35 km de Kakinada dans le taluk de Râm achandrâpuram , ce nom de lieu n'est autre que la déformation de Biradankranavolu, un des titres du un mai que Gunaga Vijayaditya 1 lème souverain de la dynastie des câ lu k y a de l’Lst (848-892). A ce titre, en ce lieu, le dieu du temple de Golingesvara s'appelle Vijayesvara Mahadeva, nommé d'après le roi donateur. Ici se dressent six temples qui sont un bel exemple de l'architecture des "c â ju k y a de l'Est" (ou de V êngi). Ils sont de type dravidicn et suivent les traditions du sud. I )ans le village lui-même on retrouve un groupe de trois temples dédiés à 4 iv a , Bobbili (Y ijian a g aran dt)55 Une ville d’intérêt historique h 60 km de Vi j ian ag aram (Visakhapatnam di ) silucc dans un superbe paysage où se dresse un palais dans le plus pur style moghol. Mais c'est surtout le nom d une bataille et le point de départ d'un récit épique propre à faire vibrer la fibre héroïque des Andhra.

M Khammam dt.: Ce district a pris de l’importance du jour où furent exploitées les mines de charbon "Singareni Coal Mines”

55 : le district fit partie du royaume de Kalinga. Après le règne de la dynastie de Chedi il fut gouverné par les satavâhana. Après l'épisode de Bobbili, les Anglais et les Français continuèrent à se battre et ce fut la guerre qui éclata en 1758 près de Chandurli. Les Français furent vaincus. La domination des Britanniques se fit encore plus forte avec la défaite deN&r&yana R&vu le zamindar de Parlâkimedi en 1768. Le district lui-même fut formé en 1979.

287 .Le Raja de Vi j ianagaram , Vijayaramaraju avait soudoyé le général français Bussy avec de l'or pour aller attaquer le roi de Bobbili qui était l’ennemi juré du raja de V ijia n a g a ra m . Bussy marcha sur Ranga Rao, le roi de Bobbili, avec une armée forte de 10 000 hommes et lui envoya un message déclarant que, s'il abandonnait ce royaume, il lui en donnerait un autre, ailleurs. Ranga rao reçut ce message comme une insulte et refusa. En conséquence le 24 Janvier 1757 la bataille de Bobbili commença.Le 24 aumatin les armées de Bussy et du roi de Y ij ian ag aram encerclèrent le fort de Bobbili. Les défenseurs de Bobbili avant de se battre jusqu'à la mort, tuèrent femmes et enfants dans le fort et brûlèrent leurs corps. Néanmoins, avant de mourir ils curent la satisfaction de faire périr l'ennemi, le Raja de V ij ian ag aram . Jusqu'à aujourd’hui, le fort porte des traces de cette bataille. Et Bobbili est resté le symbole de la résistance à l'oppresseur ~CS 0|£S Ô Candraglrl (Chittoor dt)5‘ (la montagne de la lune) Située à 11km de Tirupati ce fut la dernière capitale et retraite des maîtres de l'empire de *3

A 32 km de Narasaraopct (Guntur dt) le temple de a r î K apôtê sw ara e s t d é d ié à s i va. Il est du IIIe ou IVe s. Le plan et la construction du temple en abside rappelle un "chaitya" (lieu saint) bouddhiste en ruine à Guntupallc en Andhra. C'est peut-être un ancien chaitya bouddhiste converti en temple hindou. On raconte que le lingam qui y est vénéré a été décapité parce qu'un roi du nom de s i b i se serait sacrifié pour sauver la vie d'un pigeon (?> k ap ô ta) divin d’où le nom donné au temple. Il semble avoir été construit par les rois de la dynastie des Anandagotra57

56 Chiltnor dt : Dans ce district formé en 1911 se dresse le grand temple de Tirupati. Les Pallava, les Chôja, les YIdava, les rois de Vijayanagar et les Britanniques régnèrent .sur cette région.

57 Anandagolra : Cette dynastie occupa une part de l'actuel district de Guntur. Ils devinrent illustres le jour où ils infligèrent une défaite aux envahisseurs pallava à Dhânyaka taka

288 Dr&kf&rina» (EastGodavari dt)s* Le c e n tr e de p è le r in a g e aram a (s.), de Dâk 35 ( c lieu de pèlerinage tire son nom d’une légende à propos de la jeune DRk jë y a n i qui aurait épousé le seigneur a iv a sans l'autorisation de son |uHc. Situé près de Rajahmundry et à 35 km de Kakinada Drâk sârâm a possède un temple dédié à Bhîmë a v a ra , fondé au IXe s. par le 12ème souverain de la dynastie des câ lu k y a de l'Est (ou de Yê ng i ) (fi Jukya Bhima (892-918). C'est l’un des douze "Jyotirlinga" de l'Inde. Ce sanctuaire a i v a ï t e est enfermé dans une double enceinte. Celle de l'extérieur est dominée par quatre Gopuram59. A chaque angle se trouve une statue du taureau nandi60. Il constitue une référence architecturale, en particulier en ce qui concerne le "mandapa" au milieu du tank (réservoir) qui est une caractéristique des temples du sud de l'Inde. U est un des trois lin g a k s e t r â l u (sanctuaires éivaïïes) délimitant le trilinga deaam , (le pays des trois lingam) avec Bhimesvara (Drâk fërâm a) au nord.

58 Eû3t Godâvari d t : Au Xe s. le roi C a^ukya Bhima gouvernait 11* 111* région. Il construisit une ville appelée Câ lu k y a vu k u v a r.

5g (lopuram : En architecture, on donne ce nom aux tours de plan triangulaire surmontant les portes des temples de style dravidicn du sud de llmlc

Louis Frédéric ”gopuram" cf. op. cit.

W) Nandi: taureau de a iv a , de couleur blanche, lui servant de " vâhana ". Il est le symbole de celte divinité et le gardien de tous les mammifères. Il est presque toujours représenté couché dans un pavillon érigé devant l cntrée des temples dédiés à a iv a et on lui rend un culte.

Louis Frédéric " nandi" cf. op. cil.

289 fT"*Gôlkonija (Hyderabaddt)

A 8 km environ d'Hyderabad, Golcondc consacre Tarrivée des musulmans en Inde du Sud. Dès 1143, sous le règne des rois de la dynastie des Kâka t î ya61 de V a ra n g a llu , est construit en haut d’une colline un fort qui passe en 1363 aux mains du s u lta n Muhammad aâh B ahuani (1358-1375) issu d'une dynastie musulmane du dekkan, fondée à G u lb arg (pétale de rose) en 1347 par un noble d’origine afghane né à Delhi. Il nomma le fort îloham m adnagar. En 1518 les Etats de la dynastie des Bahmanî se divisent en cinq’'subedars" (principautés) dont Gôlkonda la capitale de la dynastie des Qutub s â h i qui se déclare indépendante. Ils vont régner à Golconde de 1518 à 1687. Le fort possède des proportions imposantes et une accoustique toute particulière puisque le fait de frapper dans ses mains à la porte d’entrée peut être entendu 61 m plus haut dans la citadelle.

Kücipüfl (kfijnadt.)

Situé à 60 km de «3 V ija y a v â d a ( k r i â n à dt) O K ü c ip ü d i (ou kuchelapurain) est le lieu de naissance de Siddcndra Yogi, (XIIIe s.) qui écrivit le Prabandham62 " K rish n a P â ri jatham " qui devint plus connu sous le nom de C_3~* oj O Bhâmâ K alâpam , le créateur de la danse qui porte le nom de «^5""* & Kü cip ü d i.

61 kâkâtiya : dynastie hindoue du Karnataka qui régna à Hanunkonda puis à Warangal entre les XIIe s. et XVe s. Elle fut défaite par les musulmans en 1310 el son territoire annexé par le sultanat de Delhi en 1320.

Louis Frédéric "kS kS tiya" cf. op. cit.

fi2 Prahandham : conte encyclopédique télougou.

290 c T irâ LSpKk } i (Anantapur dt)6y A cet endroit le temple de Z$\t£ Vîrabhadra dédié à * i vo lut construit dans le style de la dynastie des rois de l’empire il( ^) V ija y a n a g a r en 1530.11 est resté inachevé en raison de la chute de l'empire. Ses plafonds possèdent un grand nombre de fresques datant du XVf s. Mais le temple possède surtout un OÔ N andi monolithique, monture de éiv a, d'une hauteur de 4,50 m, richement gravé, le poitrail omé d'un oiseau à deux têtes, emblème de la dynastie de Vijaymiagiir. Odf NSgSr junakonfla (Guntur dt f*

près du grand barrage tic Nâgâr ju n a s â g a r

iii la rivière k r i sn a . se dressait une ville appelée o3 oj) Ô V i ju y a p u ri (ville de lavicloire), nommée en souvenir de la capitale de l'empire des ^ 9 . 5 ^ ik svâku65. Les restes de cette cité sont aujourd'hui

sous les eaux. Les ruines de lT°(5o^n^ 5^° Nâgâr junakonda

huent initialement fouillées en 1926 et on situe les ruines au Ilf s.et IVe s. I a ville, elle-même, fut le siège du bouddhisme mahayanisle dit "du grand véhiculé" propagé par le saint rT*fT°nâgâr ju n â c â ry a an If s. ap. J.C'. La ville de Vijayapuri était au pied de cette colline. Les mines ont été préservées dans un musée au sommet de la colline.

M Anantapur dt : les rois de Vijayanagar régnèrent sur cette région. De relie époque on |x:ui encore admirer de nombreux vestiges dont ceux de Lepakshi.

M (ïuniur dt . ce district fut au coeur de l'influence du bouddhisme dont témoignent les vestiges d'Am arâvati, B h attip rôlu , et Nâgâr juna saga r.

f,'S ik Svâku : dynastie indienne qui régna dans la basse vallée de la k r i ?na. en Andhra vers le HTs. succédant à la dynastie des Andhra.

291 ÜTÉ? o S ÔJ P IleupS (a (Warangal dt)**

A 77 km au N-E c l O

(T* S ù ojj c5 J ûîfo O Râmappa dëvâlayam (temple de Râmappa). Construit en 1234 ap. J.C par un vassal du 9ème souverain da la dynastie des kâka t l y a Ganapatideva maharaju. Il est un modèle d’architecture de l’époque kàkatïya. On peut y découvrir l'influences des oSù rO CJ Hôyasala67. Ce temple similaire au "ÔÎ CCD

/O O Ç P C J v â y i ath a m b h â la g u d i (temple aux 1000 Q 1 piliers) de o5* Of*f CJO V arangallu est particulièrement orné de sculptures de dieux, déesses, de guerriers, de musiciens, et de danseurs dans différentes postures, décrivant un grand nombre de scènes inspirées des épopées du Ramayana et du Mahabharata.

•jj 60^ «J Ô Pu^Çapartl (Anantapur dt) (P u tta : fourmilière) Situé à 30 km de Dharmavaram et à 250 km de Bangalore, c'est le lieu de naissance de 0CÛ ZJ* 23"° S ây ib àb â qui a un grand nombre de dévots en Inde et à l’Etranger. On dit qu’il est la réincarnation du S ây ib àb â de osirdîc* et qu'il a des pouvoirs surnaturels. Il est devenu une légende de son vivant. De partout arrivent des dévots qui veulent recevoir la bénédiction de S ây ib àb â. C'est le deuxième centre de pèlerinage en A. P. après c J oj T ir u p a ti aujourd’hui en Andhra Pradesh.

66 Warangal dt : L'histoire de ce district se confond avec celle de la dynastie des K a k a tïy a jusqu'en 1323

67 H 5 y aaala dynastie hindoue du Mysore (Karnataka) fondée vers la fin du X* s.à Haiebid. Les souverains Hôyaaala demeurent fameux dans l'histoire de I Ait pour avoir inauguré dans le Mysore un style particulier de temples hindous, caractérisés par un plan en étoile et une haute terrasse, et comprenant plusieurs sanctuaires, chacun ayant son toit en pyramide particulier.

Louis Frédéric Hoysala ’’ cf. op. cit.

292 17* 2o 0 ( ( î R 5ja a a m jri (East Goda va ri dt)6*

( eue ville tire son nom de son fondateur Râ jau ah ë n d ra, un souverain «li* I;t dynastie des câ Jukya de l'Est (ou de V ëngi )ct s’appelait auparavant PA Jnmahë ndra varan ( "est un lieu de signification historique et religieuse. Une fois tous les 12 .tus les hindous rendent hommage à la rivière sacrée. Cest la fêle de n 4 C 5* S (T <^) CJOgôdâvari Puskarâlu qui attire des iiiiIIkts de pèlerins de tout le pays.

c J O CJ OSimh5calan(Visakhapatnamdt)^

I .;i colline (acalam ) du lion (aim ha ) A 20 km de o3 'SP* oJ O Viéâkhapatnamau sommet d'une

Millme (altitude 243 m) se silue le temple du Seigneur ^ r J O O

Nn r uaimham une incarnation du seigneur o5 oj^j> v i jn u . La divinité se nomme 5 <5" ^ rSÜ rO O oJ"~* O Varaha Naraaimham, une ♦ nmhmaison de rhoinme-lion (Naraaimham) et du sanglier (V araha). Son image esl cachée, à longueur d'année par un onguent de poudre de santal sauf K Unie jour du mois de vaisakham u (Avril-Mai). L’histoire du temple esl lu i à l’histoire politique du royaume d ek â)in g a et des dynasties qui

'KS Eaat gôdâvari dt : Ce district particulièrement convoité fut .m cessivement chiite par les Maurya après la marche conquérante de Sanuidragupta,

I m 11 s par la dynastie des G a n g a , à la la fin du V e s. C e fut par la suite la lim ite sud du loyaume dcK alinga. Au VIT s. P ulakeain II, le roi le plus important de la dynastie des câlu k ya tic Valapi conquit le fort de Pithâpuram . Au 10" s. ce fui le loin de Bhima. lu I2êjiie roi de la dynastie des câlu k ya de V ëngi de gouverner i elle région Par la suite, ce terroir fut sous la coupe des K âkatiya de 1212 au XIV* •. et en 1326 il fut conquis par noh am m ad B i n T u g lu k . De 13(>4à l3Xf> il fut contrôle par les rois red di.

Visakhapatnam dt : Les Nanda et les Maurya ont régné sur cette légion, influencée a la lois par le jaïnisme et le bouddhisme. Les câlukya de V ëngi i niisiruisirent le port de Dimili a Yellamanchili.

293 régnaient à partir du sud, à Vë ngi(A.P.) et du nord à Cuttack (Orissa) au XIe s. mais l’on considère le temple comme beaucoup plus ancien. Au XIlT s. le temple fut entièrement rénové par N arasim ha Dë va (1237-1263) un roi de la dynastie des Gang a 70 qui fut à l'origine de la construction du temple de Su ry a à Konarak en Orissa. Au niveau architectural, il combine des éléments venus d’Orissa et des éléments dravidiens. En ce qui concerne les sculptures, la tradition est celle d'Orissa. L'influence culturelle de ce temple va des bords de laG ô d àv ari aux bords de la H ahànadi.

CJ O (Kurnool dt)

A 229 km de ÿ CJO K arn ü lu (k u rn o o l) ce temple s i v a ï t e se situe dans les "Rishabagiri Hills" sur la rive sud de la rivière k r i sn â , dans les forêts épaisses et inacessibles des Nallamalai (litt. noires montagnes). C'est le second des douze "Jyotirlingam" de l'Inde. Il est un des trois linga kshetra (sanctuaires sivaïtes) délimitant le trilinga dê sa. le pays des trois lingam avec î l a l l i k â r ju n a ( s r is a ila m ) au sud. s r i s a i l a m tire son nom de Sri Saila personnage évoqué dans le ïïahâbhârata La divinité principale est <3 a ri

H allikhâr junasvâmi et le temple a pour nom (ÿ) ïSdïï* OZô

Bhramarëmba <^> oJ l l a l l i k h ë r ju n a -sv â m i ëlayam . On l’adore sous la forme du lingam. a$0 U° 0 2 0 "c5 «S Bhramarâmba dê v i , la déesse, est lune des dix-huit mahësakti dont il est fait mention dans les pu r an â lu . On appelle ici la rivière ^ k r i sn â , p â tâ la g a n g a litt. ”le Gange de l’enfer". Ce temple possède un ensemble de "bronzes" d'une grande beauté, datés entre le V llf s. et XVIIe s. Les "Chenchu" (tribu) qui vivent dans ces collines affirment que le Seigneur

70 Ganga de l’Esi : nom donné à la dynastie qui régna sur l'Orissa du Ve i. au XVr s. Ils régnèrent sur l’Orissa avec pour capitale K alin g an a g aram , puis k atâkam (Cuttack). 204 ♦m tombé amoureux d'une femme Chenchu et l'a épousée lorqu'il vint chasser rt 4 r I pa rva t a . Ils appellent le Seigneur "Chenchu malliah1'

C_3 e3 Tirupftti( Chittoor dt).

Situé au sommet d'une montagne, à c J î5b 03 Tirumalai (Chittur

«It ) le temple visnouïte est dédié à ^"3 0*> srî vrnka tê sv a ra mais les Télougous l'appellent 2> éfo O oT° A (Ju k ondala vâdu (1^ seigneur des 7 collines). Le temple est ouvert aux seu ls hindous. C'est l'un des principaux centres de pèlerinage de l'Inde du sud Chaque jour 20 000 pèlerins viennent faire leurs dévotions et offrent leur s, cheveux au Dieu. Les offrandes en or et argent sont particulièrement p iKTCiises dans ce temple. Ce sanctuaire d’architecture dravidienne de i (instruction très ancienne possède plusieurs gopuram et un vimana71 nommé M r S ” o d S r5 ej o fo o ânanda nilayam entièrement recouvert de mêlai doré. On y vénère une pierre dressée, munie de quatre bras censée leprésenter Vi snu. Les sculptures, à l'intérieur, nous ramènent aux souverains de la dynastie des rois de I cmpirc de Vijayanagar.

•3 Vijayavâcja (K fi jna dt) vâda signifie en télougou une rue, une rangée de maison et Vijaya signifie en sanskrit la victoire. C'est une ville importante et chargée d'histoire située sur les bords de la iivièrc k r i sn â . On y accomplit les ^ ^ O O k r i sn â p u s k a r â lu c’est-à-dire que l’on rend hommage à la rivière sacrée aux cours de grandes festivités. On l'appelle aussi O £* Be javâ

71 vimana : en architecture hindoue, tour sanctuaire en forme de pyramide surmontant un temple de style dravidien dans le sud de l'Inde.

Louis Frédéric "vimana” cf. op. cit.

295 •3 -3""° cfi «J (Ü COOVi éâkhapa ^Çanam(Visakhapatnanidt72) ("Visakhapatnam" ou "Vaizag") V iaâkha (s.), est le nom de la 16ème maison lunaire mais c'est aussi un des noms de Kumâraawâmi ou k â r tik ë ya , le dieu de la guerre. C'est à la fois le plus grand port sur la côte Est de l'Inde et plus encore, la ville de l’acier avec son "Steel Plant” (installations sidérurgiques). Le port fut créé par les Anglais en 1683 pour en faire un comptoir commercial. Le port lut pris par les Français en 1757 mais rendu aux Anglais en 1758.

$ O?) CJO V aran g allu (YVumnguI dt)

Situé à 148 km d'~^T* {£ U* Z^T° H aid arâb âd u , c’est l'ancienne capitale des (DO k â k a tïy u lu . Elle fut fondée vers le

Vlir s. Les k â k a tïy u lu ont laissé derrière eux de grands monuments.

Situé au nord de la ville, le temple de Hanmnkonda est dédié à ^iva, v i snu, et S ürya. U fui bâti vers 1162-1163 p;ir le 7ème souverain de la dynastie des k â k a tïy u lu , Rudradë va H ah ârâju et comporte un uiple sanctuaire précédé d'un ~S Oûû rO o z^ ej fijd vëyi sthambhala gudi

"hall aux mille colonnes". De construction plus tardive le

O n an d i mandapam abrite une statue monolithique colossale de Nandi le taureau, l'animal monture de ai va.

72 Visakhapatnam dt ■ ('e district esl non seulement connu pour son grand port mais aussi pour son arrière pays Irikil et la révolte des tribus Savaras en février 1*)22 contre les anglais qui leur interdisaient de couper l’herbe dans la forêt. Une autre revolle éclata en août l4)22 menée par Ailuii Situramaraju à Peddavalasala, (vudem ’l'aluk. contre les ' Manyam" (terres remises comme dons à des brahmanes en particulier) sur lesquelles les tribus étaient exploitées. L'armée britannique mil fin à cette révolte.

Par ailleurs de grands poêles comme (?urazada Apparao et Sri Sri sont originaires de cette région

2% ✓ Religions il Apparition, développement et disparition du bouddhisme. Si Siddhartha Gautama le 'Bouddha'', prince indien, est né en Uttar l’mdesh (546? av. J.C. - 466 av. J.C.), sa doctrine, que l’on peut considérer t nininc une hérésie de l'hindouisme, est moins une religion qu’une conduite »lr vie pour progresser sur la voie de la libération du cycle des renaissances i . > ( ) Sam sara). Un siècle après la mort du Bouddha, les communautés Imiitldhiqucs s'étendaient à travers le Dekkan. L'archéologie nous renseigne ui l.i répartition et l'importance des centres religieux. Le rO j «J s tu p a i monument bouddhique contenant parfois des reliques du Bouddha ou d'un ■iiuii bouddhiste) d'o5o CT* ^ c J a m a râ v a ti datant du IIIe s. av.

I ( nous apprend que la région du delta de la ^ kj: s n â , en pays Andhra était le siège d'une importante communauté bouddhique qui s'y est peipétréc pendant plusieurs siècles, en particulier, au temps du royaume Andhra des sâ ta v â h a n a qui régnèrent pendant les

• leuh premiers siècles de notre ère sur le Nord-Ouest du Dekkan. A partir des premiers siècles de l’ère chrétienne, le bouddhisme connaît le s déviations doctrinales les plus diverses et bientôt se développe un bouddhisme qui fait peu de cas de la vie communautaire et mendiante. C'est li1 IxHiddhisme dit du "mahâyâna" (du grand véhicule). C’est l’abandon en p.iiiiculier du monastère. I-e "mahâyâna" promet le salut même en dehors «les règles ordinaires de la discipline. Pendant 8 siècles , V fr<5j Odf nâgâr junakonda (Guntüru dt) fut un centre universitaire et religieux du bouddhisme du "m ahâyâna" où l’on enseignait l;i philosophie de l’école du "mâdhyamika" ("chemin du milieu") fondée vers le IIIe s. ap. J.C. par nT*fT°Nâgârjuna, philosophe et

écrivain houddhiste originaire de l'Ç = ? 0 ^ ân d h ra et d’expression sanskrite. Aujourd'hui encore, il est vénéré dans toute l'Asie bouddhique. Le "mahâyâna" serait le moyen supérieur de progression vers le salut. Il se caractérise, avant tout, par le développement des spéculations sur l;i nature des bouddha et des boddhisattva (êtres promis à l’éveil) ainsi que par rélargissement de l'ancienne méthode de destruction de la douleur en une grande religion de salut.

297 A la base de renseignement du "màdhyamika" le chemin du milieu, les sermons sur la perfection de la sagesse divine, \+J tF ï5 P rajnëpëram ita, enseignent essentiellement le développement extrême de l'intelligence de la vacuité des choses, intelligence qui est le moyen suprême de rejeter tout attachement aux choses et qui couronne les efforts du Boddhisattva pour se dégager d'elles. Le "madhyamika’’ est le chemin du milieu parce qu'il se tient entre 2 opinions extrêmes que les choses sont ou ne sont pas. ('elle philosophie enseigne que la vérité est illusoire. Elle critique la connaissance des chose comme étant illusoire. Si l'on en croit la tradition, presque tous les maîtres de l’école "madhyamika" venaient de l'Inde méridionale et plus précisément de la partie du Dekkan qui borde le golfe du Bengale. Le bouddhisme, après avoir connu toutes les influences et s'étant "popularisé*' ne peui luilcr bien longtemps contre l’hindouisme et surtout le siv a ïsm e m ontant. Le bouddhisme disparaît d’A.P. vers le XIT s.

□ Apparition, développement et disparition du Jaïnisme digambara en A.P. Le Jaïnisme esl une religion hindoue fondée au Vf s./ s. av. J.C. par un sage du nom de Vardhamâna (appelé aussi ïla h â v îra ), le "grand héros", le 24ème des lirtliankara ("faiseurs de gués") ou prophètes jaina. Il fut contemporain du Bouddha. Actuellement la communauté jaïna dans l'ensemble de l'Inde ne représente plus qu’une communauté d'à peine 1.700 000 membres. Les Jains du sud de l'Inde vivent essentiellement au Karnataka et n’ont plus d'existence réelle en Andhra Pradesh. Au sud de l'Inde les Jains appartiennent à la secte des "digambara” (nus ou "vêtus de ciel"). Au départ les digambara jugeaient la délivrance impossible pour qui n'avait pas renoncé au port de tout vêtement. Us suivaient ainsi l'exemple du "Jina". Celte communauté riche et puissante lut ménagée par les princes. Du VIT s. au XIT s. leur rôle social, économique et culturel esl 1res important. Ils obtiennent le soutien de nombreuses dynasties, en particulier celle des C âlu k y a occidentaux de Badami et des C âlukya orientaux de V ë n g i, ainsi que quelques-uns des rois de la dynastie des Râ a tra k ü t a . Mais dès le XIP s. le déclin des jains accompagne celui des dynasties qui les protégeaient. Les religions sectaires hindoues v i â n o u i t e e t a i v a ï t e progressent considérablement dans le sud de l’Inde. La propagande

2i)K • I» . Imgayat73 déclenche de sanglantes violences. Dès lors, les digambara se < iu lu’in el s'efforcent de donner le change. De faibles minorités se sont l*i 11uMnées jusqu'à nos jours. I ,es digiunbiira ont fait connaître leur philosophie en utilisant les langues «li.i v uliennes. H 1/islam, religion d'une minorité longtemps au pouvoir Aujourd’hui si l'hindouisme reste en Andhra Pradesh la religion de la m,limité de la population, l'Andhra Pradesh est marqué, dans une certaine nu Mire, par Hslam. Rt aujourd’hui comme hier, dans cette partie de l'Inde, ce qui est en cause, à travers l’utilisation ou la non-utilisation du télougou, c'est l,i place accordée à l'Islam, et donc à la forte minorité musulmane dans un univers à majorité hindoue. Cette influence se retrouve à travers la pratique du d ak k an i urdü ", 1 ' ourdou "dekkani", tel qu'il est parlé à Hyderabad, n a travers l'utilisation du dialecte télougou lié à la région de l'Andhra Pradesh qui i pour nom "Télangana”. Si le dialecte télougou du Tékinganaet l'ourdou sont grammaticalement et linguistiquement deux langues séparées, leurs locuteurs respectifs ont plus d'un point commun à travers les concepts qu'ils expriment. L'influence ourdoue rsi due à l'occupation pendant près de 4(X) ans (1580-1948) de la région d’Hyderabad par les dynasties musulmanes des Q u tu b -sâ h ï (1518-1687) di* Golkanda et des â s i f jâ h ï (1712-1948) d'Hyderabad Les musulmans ne représentent que 9% de la la population de l'Andhra Pradesh soit moins que la moyenne nationale qui est de 11,50% de la population. Il n’en est pas moins vrai que plus qu'une simple distinction religieuse entre hindous et musulmans, il faut prendre en compte deux populations issues d'un même creuset mais qui pendant 400 ans ont connu une évolution séparée et se leirouvcnl du jour au lendemain à devoir vivre ensemble. Chacune a un acquis différent, source de déséquilibre et de tensions. Les Indiens eux-meines ont institutionnalisé ce phénomène sous le terme de "CoInmun;dislne,'. Celui-ci lut gravement accentué, en 1947, par la partition de l'Hindoustan en Pakistan et Bharat. fi Permanence de l'hindouisme Le télougou exprime deux autres influences moins nettement distinctes mais qui sont tout aussi fondamentales si l'on veut comprendre la mentalité île la majorité du peuple télougou.

73 Linpyat : Aujourd hui au nombre de six millions, ils forment une secte hindoue crccc en 1 K>0 par Basa va. de fidèles de a i va. Ses adeptes sc sont heurtés aux juins et aux brahmanes car ils voulaient favoriser le remariage des veuves.

2(W Ce sont à la fois l'importance prise par l’hindouisme orthodoxe, le point de vue du brahmane sensé être celui de tous les hindous, la "bhakti" (dévotion) qui s'exprim e à travers le pèlerinage oSCT* \£f OO t î r th a y â tr a lu (culte à caractère privé) aux grands temples brahmaniques pan-hindous comme par exemple celui de

sri venkatêavara à Tirupati, le prestige de la littérature écrite liée au sanskrit et à l'interprétation des textes du O m ahâbhâratam (en particulier la Bhagavad-gita) et du CT* otfo CO O ràmâyanam, la figuration très présente dans la vie quotidienne, (calendrier, images et colifichets divers à l'effigie du dieu), l'existence d'une grande tradition (m ârga), un puritanisme qui s'exprime à travers l'accent mis sur le végétarianisme, l’adoration d'un dieu unique, ~S (îfodëvudu, la c^J^^opuja (rite d'hommage, d'hospitalité), les chants de type bha jana71 et le rapport de l'individu avec Wniverscl à travers le pèlerinage et le tS O praaâdam (restes de la nourriture offerte aux dieux), et par ailleurs un hindouisme populaire qui prend ses sources dans la spécificité dravidienne du peuple télougou et qui malgré son peu de prestige (peu ou pas de référence au bhramane) façonne le comportement du peuple télougou. C’est la multiplicité des déesses à la fois ammôrlu aux temples de dimension souvent modeste, symbolisées par des points coloriés sur le mur du sanctuaire domestique, et *C C J J a a k tu lu , qui ne possèdent ni temple ni représentation permanente. Une \j5ù ammôru a un prêtre héréditaire

(o^y° HTÔ p ü j à r i ) dans le quartier de caste et qui officie en particulier durant la fête de la déesse. L' 5 ^ 0 a d h ik â r i , à la fonction héréditaire, est, lui, en sorte, le spécialiste des problèmes liés à la présence de la a a k ti La

74 bhâ jana : hymnes dédies à un dieu d’élection.

300 musique de la déesse est principalement à base de percussions (£f «uj* dappu ) h iippOcs par des intouchables F) m âdiga. Cest la petite tradition

f dë a i. Cest aussi la religion de la collectivité. L'unité de culte est » rllr du groupe local de caste qui s'exprime avant tout ici en Andhra Pradesh ft u avers le sacrifice du buffle. Les rituels liés aux événements les plus simples et les plus importants •1<* l,i vie sont suivis de manière stricte. La langue rituelle est modelée par des »

75 O Herrenschmidt. le sacrifice du buffle "autour de la déesse hindoue" collection p u ru aârth a. 5 revue du Centre d’études de l'Inde et de l’Asie du Sud. publication E.H.S.S. 1981

301 et l'on trouve toujours un mythe en rapport avec la déesse. Les héros et les héroines du temps passé sont liés d'une manière ou d'une autre au mythe. Parfois un voyageur peut annoncer qu'il a vu une idole dans un lieu abandonné dans la foret, sur le bord d'un "tank” ou dans un endroit fort loin. Un des villageois peut avoir aussi rêvé de cela. Bientôt c'est tout un groupe local de caste qui est impliqué et les villageois amènent leur idole en procession et l'installent dans un temple digne de ce nom. Un prêtre héréditaire est bientôt attaché à son service. Des fêtes annuelles, ou à périodicité plus longue sont organisées par l'ensemble de la caste. Le petit autel est généralement situé à la limite du village et s'y retrouvent les amours clandestines. Chacun semble conscient d'un pouvoir dans l’au-delà. La présence de ce pouvoir est considérée comme magique. Les têtes dépassent parfois et de loin le simple cadre local. Ainsi dans la région du Télengana, c'est le cas du 20 «*j O tZùtf Batukanuna Panduga qui est célébré pendant 9 jours (Sept-Oct) par les femmes mariées en mémoire d une femme mariée vaisya qui fut tuée par son propre frère à l'instigation de sa femme. La femme assassinée se manifesta sur sa tombe par un arbre en fleurs. Beaucoup d'autres fêtes sont célébrées spécialement en été pour apaiser les déesses locales de village afin que la peste et le choléra ne fondent pas sur les hommes. Une des plus connues reste la HT "ttahank§lï Jôtra" d'Ilyderabad. On retrouve le même type de fête à Vijayawada sous le nom de Kanakadurgamma, à Warangal sous celui de B hadrakâ 1 i et à Sccunderabad sous celui de ïla h â k â li. Les éléments les plus caractéristiques de cette fête restent les "bônalu" ces pots de laiton remplis aux 3/4 d'eau, une lampe h huile posée à l'entrée du pot, décorés de turmeric et de vermillon, portés par des femmes mariées et non mariées ayant fait un voeu. L’eau est donnée à la divinité après la "puja". 'Pôturâju " est le frère de la déesse. Quelques jeunes gens athlétiques endossent un "déguisement” de lion et enduisent leur visage de kunkuma (vermillon) et, un fouet à la main, parlent en procession. Ils dansent entre eux au son des "dappu" et des cris "Om Namassivaya". Parfois ils mettent en équilibre sur leur tête un ÔJ O

302 uhn (em" et dansent sans que celui-ci ne tombe. Le "gha tam" est un pot sur lequel est exposé l’image de la divinité. On raconte que le fait d'être touché Imii le fouet d'un " p o tu râ ju ” porte chance. Ces processions commencent 15 11mii s avant le \€$ J â t r a . Ces processions sont sensées repousser les n i

303 □ Le temps76

La fuite du temps s’exprime en télougou à travers le calendrier lunaire : Il y a 12 mois dans une année (le premier mois commençant vers la mi-mars). Les termes sont d'origine sanskrite. x5_ «2Too caitramu mars-avril

"3_ 'T 0^) S ôù vaisâkham u avril-mai zS £ jy ë stam u mai-juin

ç=? o5bo â sâdhamu juin-juillet

£ CD arâvanam u juillet-août

^ [ 6 ^ 6 £ 0 Bhâdrapadam u août-septembre

Çz?^65jù»,.SjO âévayujam u sep t em bre-oc t < )bre

K ârtîkam u octobre-novembre

4 tf tlârg a sira m u n o ve mbre - dé ce m br e n pu syamu décembre-janvier

«po c5oo Ma g ha mu janvier -février

èÜPejo c3«5oo Phâlgunam u fevriei-m;us ' n

II y a deux "ailes” oj o5ûô 0 0 pak sam ulu dans un mois, chacune est de LS jours, la première quinzaine ‘'claire", ^3 a u k la se termine avec la pleine lune Ô pürnina, La seconde noire

k r i s n a , avec la nouvelle lune o3"° % £ amâvâaya

7*IViur exprim er la date cl l'heure se référer à la p. 212

.104 Il y a 7 jours dans une semaine «T0 ti Sùù va r a mu

•' 1& 3 * t i Xùù âd iv âram u dimanche

v $ ù z * t i X ùù aômavâramu lundi

/> )Of*f o500 m angalavâram u mardi l* oT°<5 ^$00 budhavâram u mercredi r" > 60 •T’b" o5oû guruvâram u jeudi

1> ^ « y # aukravâram u vendredi 1 3 * ti S-X) aanivaram u samedi

La journée ô a!$00 dinamu,ou 6 ^ fc^rôju a 24 heures m (JÛJ OO gantalu ou 60 cj)0 (f Q^fo OO ghadiyalu 2,5 y ) (2 <£fo OO ghadiyalu font l OéJ ganta Un o500 O nuhûrtam dure 2 <^>0 0^0 OO g h a d iy a lu . 1 rS o3o cj^ o500 t» i mi 3 a mu est considéré comme égal à 1 minute et 1 j f C3 o!$00 k sanamu «“*i considéré comme égal à 1 seconde.

(du sanscrit aan-kramanamu passage d'une planète à travers le zodiaque) est une tête hindoue marquant la fin des moissons. $ rOOjS^Oc.! tlakara aankrânti ou

rO 0(5"°0eJ Uttarâyana aankrânti marque le

305 retour du soleil dans l'hémisphère nord et son entrée dans le signe de Makara (Capricorne). On le célèbre entre le 13 et le 16 janvier Les maisons sont blanchies à la chaux et chaque matin le perron des maisons est décoré de oïfoj)

paaupu (safran indien) et de ^0 0^0 kunkuma ( v e rm illo n ). Le soir on retire les g o b b il l u , on en fait des plaques à sécher. Le matin de Bhôgi, le jour précédent la fête, on fait des feux à base de bouses de vache et de bois et ces feux symboliques sont appelés o5l) O é J CJO B h ô g im an talu ”. Des femmes et des filles dansent autour de ces feux en chantant les dieux, le printemps, et les moissons. Le deuxième jour est l'authentique jour de fête (ôj £5 oJ O é f j o pedda panduga ). Pour tous c'est la période des moissons. On donne à manger aux pauvres ce jour-là avec ce qui a été préparé pour la lôte. Les 30 jours précédant le jour de la lete sont appelés Dhanurmasainu pendant lesquels on récite le Bhagavata Purnnain (l'un des P u râ n a a racontant les histoires du Seigneur Vi sn u , en piuticulier de son avatar s r i k r i snâ. Le troisième jour s'appelle Kanuina el ce jour \î\ on ne travaille pas et on n’entreprend pas de voyage. Comme le dit le dicton : ■■ZSa— lùtâdùJ-Ê, ÿ co 6 ô - "kanumanâdu kâkiyaina bayati kelladu" "Le jour de Kanuina. même un corbeau ne sort pas". Les non-végétariens mangent bien, boivent, font des batailles de coqs, de la lutte, des courses de taureaux etc... Les célébrations de mukkanuma qui prennent place le 4ème jour sont issues des districts côtiers. Le rite le plus important de

306 !ii intimée reste la Z<> gôpuja l'adoration des vaches et des itimiMiix. On les sort au son des tambours et du nadaswaram 77 f) Janvier 26 : MRepublic dayM L'Inde est devenue une république le 26 janvier 1950 et c'est l’occasion

«I» |>.u;k Ic s militaires à Hyderabad et de discours dans les écoles.

H l'Vvrier : 3 * 4 mahiéivarStri ("La grande nuit de éiva ") < >n célèbre le retour de a i va qui était descendu sous terre pour remplacer v i m\ u conime gardien à la porte du roi-démon Bali. C'est à présent au tour

  • . v v . o o 4 r Q mrKjhamêaamlô bahula caturdaainâdu I lun e jour de la lune sombre à la fin du m ois de^CT® aâgh am u

    ( Irvr ier-Mars). 4 5 aiva tait partie de la trinité hindoue: (20 hiMhma, le créateur de l’univers, «5 oJ^O v i snu, le conservateur et

    / S a iv a le destructeur. Les hindous jeûnent d'habitude pendani tout le

    «• ^ (f) t i t h i (jour lunaire de 24 heures), restant la plupart du temps éveillés

    Inule la nuit en chantant tics inantras ou des hymnes sacrés devant un -T S sorf o "aivalingam" qui symbolise le seigneur 4 £ t i va Celui qui dort est menacé de perdre ses richesses et d'aller en enfer.

    Après le bain du matin le dévot récite des spéciaux et l'ait une offrande. Après quoi il accomplit un certain nombre de courtes prières accompagnées di* ‘.'estes rituels. On rend un culte au lingam cl on le baigne avec du lait puis on lui offre de l’encens des fruits, des Heurs et de la nourriture comme du riz

    '7nada.svaram : sorte de huul- bois à sept trous, avec une hanche en roseau i*( une trompe évasée, principalement utilisé lors des cérémonies religieuses hindoues.

    Louis Frédéric "iiudiisvuruiu” cf. op. cit. 307 bouilli et même parfois de la viande. Dans un deuxième temps le lingam est baigné avec du^J tfû p e ru g u , (lait caillé) et une troisième fois il est baigné de ^3 neyyi (beurre clarifié). Hommes et femmes accomplissent ce vratam (voeu). Seuls les v i j n u i t e s n'observent pas cette fête. Ce jour là, les dévots vont à un temple aiv aïte pour accomplir VZS Z$ £ O a b h i 3ë kam, c'est-à-dire donner le bain au dieu, l'adorer et lui offrir des noix de coco, des fruits, du rS £ O pSnakam (de l’eau sucrée par de la mélasse épicée) et du ÏF tS O prasâdam (nourriture prise par les dévots après ravoir offerte au dieu). Ils assistent au purana kalakshepam (la lecture des Purana), ou à du théâtre ayant pour thème 'i 3 s iv a . Le lendemain matin ils interrompent leur jeûne après un bain et une puja. Le deuxième jour aussi ils veillent. D'habitude les dévots ne restent pas chez eux mais vont dans un lieu saint, dans un lieu de pèlerinage sivaïte comme s r i s a ila n , etc...et parfois très loin de chez eux croyant que durant cette période ces lieux sont plus sanctifiés par la présence des "de va ta'(divinités) qui rendent visite aux lieux de culte. D'autres vont au cinéma qui sont ouverts la nuit très tard et passent des films concernant le dieu s iv a

    O Mars : dî (T* C5 Ugâdi (nouvel an télougou)

    On célèbre le premier jour de la nouvelle année télougoue leT3 \

    c a i t r a suddha padyam i, c’est-à-dire le premier jour de la "quinzaine brillante" (lune montante) dans le mois de caitra (et consacre s a liv a h a n a , le Fils d’un potier). Il est sensé rappeler l’anniversaire de la création du premier jour du rO £ ofùd <*\ S aty a Yuga d ’ âge d’or). Selon les pandits la création du monde aurait eu lieu il y a 1.972.949.094 ans et aujourd’hui nous sommes en 5092 de l’ère de Kaliyuga qui doit durer 432.000 ans el on accorde une grande importance à cette fête. C’est un grand jour de joie de concorde et d’affection et de bonne volonté. Les Télougous hindous croient que ce qui arrive ce jour là présage et colore la course des événements pour toute l'année à venir. C’est pourquoi les gens font tout pour 308 >!*♦. •!< bonnes choses arrivent ce jour-là. I es années du calendrier télougou ne sont pas de simples numéros ...... 1993-1994 ... sans signification et sans fin. Elles reviennent dans un * h tir h() années. Elles portent chacune un nom indiquant, la colère *

    • i> I' année 93-94 s’appelle <ü500 cj) s rïu u k h a , ce qui signifie "visage •ht M ohair". Quelle que soit l'indication du nom de la nouvelle année, on se •!m»i de l'accueillir correctement. Tout ce que les gens peuvent faire est d'être l>

    ( $ 5 * r5o (5 oj 0~3 OO mâmidipindelu (jeunes pousses de mangue verte), de"3" vê p a p u w u (fleur de margousier) et de

    * cJf 80*0 0 kotta bellam (mélassse fraîche) de

    ^ o<^ ^ odfo cintapandu (tamarin) et de k i o50 tâ 0$0 o^OO ^^OOpaccimirapakâya mukkalu tmoccaux de piments verts). Les tfo x S o eJO ru c u lu (goûts) nous rappellent ce que la nouvelle «n s \S~ année apportera d e ü «J t î p i (sucré), de «*£) O O o^) p u lu p u (acide),

    tâ O kâram (pimenté), $ ^ ?)O vagaru (âpre), uppu (salé), t 5 c ë d u (amer). Dans chaque famille on invite filles mariées et gendres, surtout durant 309 bouilli et même parfois de la viande. Dans un deuxième temps le lingam est baigné avec du"3 tfû p e ru g u , (lait caillé) et une troisième fois il est baigné de neyyi (beurre clarifié). Hommes et femmes accomplissent ce vratam (voeu). Seuls les v i s n u i t e s n’observent pas cette fete. Ce jour là, les dévots vont à un temple siv aïte pour accomplir £ O a b h i je kam, c’est-à-dire donner le bain au dieu, l’adorer et lui offrir des noix de coco, des fruits, du rS £ O pânakam ( de l'eau sucrée par de la mélasse épicée) et du [*J €$ O p ra s â d a n (nourriture prise par les dévots après l'avoir offerte au dieu). Ils assistent au purana kalakshepam (la lecture des Purana), ou à du théâtre ayant pour thème 4 £ s iv a . Le lendemain matin ils interrompent leur jeûne après un bain et une puja. Le deuxième jour aussi ils veillent. D’habitude les dévots ne restent pas chez eux mais vont dans un lieu saint, dans un lieu de pèlerinage sivaïte comme s r i sailam , etc...et parfois très loin de chez eux croyant que durant cette période ces lieux sont plus sanctifiés par la présence des "dë va ta "(divinités) qui rendent visite aux lieux de culte. D’autres vont au cinéma qui sont ouverts la nuit très tard et passent des films concernant le dieu a i va

    □ M a rs : Ugadi (nouvel an télougou)

    On célèbre le premier jour de la nouvelle année télougoue le~£3

    tS0 c a i t r a suddha padyam i, c’est-à-dire le premier jour de la "quinzaine brillante" (lune montante) dans le mois de caitra (et consacre s a liv â h a n a , le fils d'un potier). Il est sensé rappeler l’anniversaire de la création du premier jour du rO <> 65oô Satya Yuga 0”âge d'or). Selon les pandits la création du monde aurait eu lieu il y a 1.972.949.094 ans et aujourd'hui nous sommes en 5092 de l’ère de Kaliyuga qui doit durer 432.000 ans et on accorde une grande importance à cette fête. C’est un grand jour de joie de concorde et d’affection et de bonne volonté. Les Télougous hindous croient que ce qui arrive ce jour là présage et colore la course des événements pour toute l'année à venir. C'est pourquoi les gens font tout pour 308 que de bonnes choses arrivent ce jour-là. Les années du calendrier télougou ne sont pas de simples numéros comme 1993-1994 ... sans signification et sans fin. Elles reviennent dans un cycle de 60 années. Elles portent chacune un nom indiquant, la colère $ k r ô d h i, la défaite ou la déception S p arâb h av a etc... l’année 93-94 s’appelle [T arïm ukha. ce qui signifie "visage du seigneur". Quelle que soit l'indication du nom de la nouvelle année, on se doit de l'accueillir correctement. Tout ce que les gens peuvent faire est d'être prudent et prier le seigneur pour demander sa protection lorsqu’une année comme oJ £ p arâb h av a (défaite, déception) apparaît. Bien sûr c’est l'occasion de recevoir de nouveaux vêtements et de blanchir la maison à la chaux. Des C7° CJO tô r a n â lu c'est-à-dire îles guirlandes de feuilles de mangue sont accrochées aux portes des maisons. I x devant des maisons est passé avec de l’eau mélangée de bouse de vache et décoré de 6" S £) r a n g a v a lli (dessins floraux) réalisés avec de la

    O muggusunnam (poudre de chaux). On consacre les nouveaux calendriers ce jour-là. A cette occasion on mange avant tout autre chose (èfT*c3 oj Ugâdi p a c c a d i, un mélange d' uppu

    (sel), o3v) <2 oj OCÎ>

    €3 o O kotta bellam (mélassse fraiche) de - n C O O ei" £ Odfj cintap an) CJOo^) p u lu p u (acide),

    5 ^ 6^ O kâram (pimenté), S ï5l)vagaru (âpre), uppu (salé),

    ÎJS cë du (amer). Dans chaque famille on invite filles mariées et gendres, surtout durant 309 les premières années du mariage et on leur donne de nouveaux vêtements. Le brahmane qui sert la communauté de la caste dominance dans le village lit le «o C)"t3"po t f pancângam u (l'almanach). Traditionnellement ce soir-là, le prêtre rend un culte au nouvel almanach. 11 analyse l'influence générale des planètes durant l'année sur les dieux, les hommes, le bétail, les cultures, les maladies, et sur les individus. Le jour du Nouvel An a une signification particulière pour le paysan. Il inaugure l'année culturale en passant 5 ou 9 fois la charrue dans ses champs ou bien le jour même ou bien le jour considéré comme favorable. Le paysan après qu’il ait appliqué *5 ô v ib h u d i (des cendres sacrées), de la poudre de oj rOO ®£) ’pasupu" (Curcuma ou safran des Indes) et du

    o5o kunkuma (vermillon, poudre fine de cinabre, substance colorante d'un rouge vif tirant sur le jaune issu du sulfure de mercure) à son joug, à la charrue et à ses boeufs, leur rend un culte. s r l ràna navami ("9ème au seigneur râma") Le ,«Sv_ *3 (5 ç S 3 caitra suddha navami (Le neuvième jour de la quinzaine claire du mois de Mars-Avril) ^ U° o5o sri râma, naquit pour établir M/ï"*Oc3 aânti" (paix), O"

    (aatyam ) vérité et ”Ç=9Jüro rO ahim aa" (non-violence) sur la terre. On commémore le jour de sa naissance mais aussi son mariage avec Sita. On célèbre une tête durant 9 jours commençant à partir de 73 \

    > o5o c a i t r a auddha pâdyami. (le premier jour de la quinzaine claire du mois de Mars-Avril) et conclut le iV-£$ *35 tS ç £ o3j c a i t r a suddha navam i (le neuvième jour de la quinzaine claire du mois de Mars-Avril). On accorde beaucoup d'importance au mariage de Si tâ et Rama , le rO C J’ ü '’ Ÿ~°£ O Si târâmaka lyanamu" et on le célèbre avec beaucoup de faste. On distribue comme offrande au dieu ”r3 ~S £$£ O naivëdyam" (neuf préparations), entre autres, du

    310 £ O pânakam" (de l'eau sucrée par de la mélasse et épicée.), du

    " <îf ïSy vadapappu" (lentilles cassées trempées dans de l’eau) et des imix de coco. Chacun reçoit du <î5 O praaâdam " (ce qui est destiné n Oire offert aux dieux et par la suite à être redistribué aux fidèles). On distribue aussi aux gens des éventails faits de feuilles de palmier. Nous sommes r n été en Inde. H Avril: '"ïd-ul-fitar" (la fête de l'interruption du jeûne ) ou " R a m z a n " (Ramadan) Pour les musulmans le mois entier de "Ramzân" est une époque de inmc du lever au couchcr du soleil. On raconte que le prophète Mohammad décida de cette pratique pour contrer la gloutonnerie qui menaçait la santé de Mm peuple au V if s. On ne doit pas fumer ni mâcher du "pan” (confiserie à b;isc de feuiles de bétel) durant cette période. Les musulmans rigoristes n'avalent même pas leur propre salive. On organise bien sûr des lectures du Coran. I orxqu'on voit la nouvelle lune à la fin du mois, on célèbre joyeusement la fin de cette période d'abstinence, c’est I' îd (la fête). FJIe tombe toujours le premier jour du mois de " s a w S l" 78. On donne l aumonc avant de sortir rejoindre M1 ' Id -g âh " (lieu de prière, une sorte de plate-forme parfois cachée ou entourée d'un mur de brique où les musulmans se réunissent pour la prière aux deux "Id" (fêtes) et parfois pour prier que la pluie vienne. H Juin : 1 Id-ul-zuhi (la fête de la victime) ou Baqar- 1 ld (fête du sacrifice) Cette grande fête arrive le dixième jour de "Z1 - i l - h i j ja"™ , et commémore l'obéissance d 'Ib ra h im à Dieu qui lui demanda de sacrifier son fils Ismacl, comme signe de sa foi. Suivant la tradition, lorsque I b r â h in retira le bandeau qu'il avait mis sur les yeux pour accomplir sa pénible mission, il trouva son lils à ses côtés et un bélier tué sur l'autel. Traditionnellement, les musulmans vont à T id -g â h " sans prendre de petit-dé jeûner par respect pour Ismaël et offrent leur "namaz” (prière) puis à la maison ils sacrifient un mouton et montrent sa tete en direction de la Mecque. Le mouton sacrifié est partagé, une partie étant donnée aux pauvres, l'autre partie étant consommée par la famille qui a acheté le mouton. L'on fait des cadeaux aux plus jeunes, et le dincr est constitué de mouton, de "Chapaties" (galettes de blé) et de sucreries.

    78 é a w â l : lOème mois du calendrier lunaire islamique.

    19 z'il hijja : 12èmc mois du calendrier lunaire islamique. 311 □ Juillet: ïluharram80 (nom donné au premier mois du calendrier musulman). Les s i ' â (chiites) représentent Tun des 2 principaux courants de l'islam et affirmeni que Hazerat Ali était le premier Calife (ou successeur du Prophète) et par conséquent, rejettent les 3 premiers califes. Les chiites observent plus particulièrement cette fête qui commémore le martyre de 1' imàm H u aain , le second fils de F a t in â , la fille du prophète. C'est une période de 10 jours de deuil intense pour les musulmans chiites. H uaain, le petit-fils du prophète Mahomet fut tué dans la plaine de Karbala en Iraq en 680 pendant qu’il voyageait vers Damas pour revendiquer ses droits au califat. Durant cette période les musulmans dorment par terre et portent uniquement des vêtements noirs, ils organisent des processions et rappellent l’histoire d'Husain. Avant le 6ème jour on établit une structure légère qui va porter le nom d 'aéü rà xànà" (la maison des 10 jours). Les gens s'y réunissent pour offrir des " fâ tih â " (prières). Ensuite on distribue des " s a rb a t" (boissson sucrée, sirop) et du sucre au nom dH uaain. Le long des murs de la maison on pend les ' a la n (souvent une main dont les cinq doigts représentent le prophète, À lï , F â tim à , H asan e t H uaain) faits de cuivre ou de laiton, ou bien des bannières. Du 7ème au 9ème jour on emmène les 'a la m en procession. On allume des feux. Jeunes et vieux sautent par-dessus les feux en criant "H uaain, H usain". Les gens se déguisent en tigres, en ours, etc... La nuit du 9èmc jour, devant T a a ü râ xànà" (la maison des 10 jours), on établit un chemin de braises, et certains dévots marchent sur le feu . certains en portant des 'alam. Le lOème jour, "asü r â '\ est marqué par un jeûne total. Après avoir lu des prières, les dévots emmènent les 'alam h la rivière au réservoir ou au puits en dehors de la ville pour les laver. On offre le "b u th ï" (une préparation de riz cuit, de yaourt et de condiments) comme "fâtihâ" (prière) à la rivière et on le distribue en petites quantités h ceux qui sont venus. Après la cérémonie d’immersion, on enveloppe les "alam" dans du tissu et on les garde pendant 3 jours dans les " a su rà x à n à M (maison des 10 jours). Après le 3èmc jour, on remmène les alam, chez soi et on les garde pour le prochain “muharram".

    00 muhûrram 1er mois de l'année musulmane, mois de deuil des chiites.en souvenir du massacre d'All et de sa famille.

    312 i") 15 Août : "Independence Day" Cette date commémore la longue lutte de libération de l'Inde contre la hntish rule” (le gouvernement anglais) et l’indépendance de l'Inde obtenue le I n iiout 1947. iT Août : O* oD " c50 /l'i C3 ^ C3 Q (rikhîpaunjanl/irEvazjapaunjani ) r fi khi = le cordon ■i r 5 van a = mois de Juillet-Août dans le calendrier hindou im urnam i = pleine lune Ce jour là chaque femme choisit un frère pour que ce dernier la pmtège. Elle concrétise ce lien en al tachant au poignet du garçon choisi un Zù O rak jabandhanam " (attache d'un lien). Elle lui offre îles sucreries et le frère en contrepartie lui donne de l'argent. fi Septembre: «5 *5 V inâyakacaviti (le 4ème jour de la lune croissante) Cette fête populaire hindoue à " «5 r^T° ùfô *>0 <îf J Vinâyaku0 V inâyakudu avant toute action importante, étant donné qu'il a la réputation de lever les obstacles et d'assurer le succès. Chaque famille rend un culte domestique à une idole de terre cuite représentant o5 oSù Vinàyakudu. On rend un culte à 5 images de ce type. On prévoit des offrandes spéciales qui portent les noms d' "(ëOiCT^tfO U n d râ llu " ,

    "?Tj éfj CJv) Kudumulu” (à base de ” Z3 O O pappu, b e lla m " lentilles et mélasse). Plus tard, on emmène l'idole à un puits. Là on lui rend un culte puis on la plonge dans l’eau. On nettoie les outils et on

    313 leur rend un culte en liaison avec «5 rT* OÏO *>0 V inâyaku^u. On les décore par aspersion de " «3 e J v ib h u t i “ (cendres sacrées), de

    Moj" rOJ p a a u p u M (Curcuma ou safran des Indes) et de Kunkuma" (vermillon). On dispose dans un lieu public à la vue de tous sous un grand ’ocS â pandiri" (dais) une représentation de

    "«3 n5* (£fo éfo Vinëyakudu" avec de nombreuses guirlandes. Différentes sortes de préparations sont offertes durant ces 9 jours ÇV3 1 ? £ O naivêdyam"). On donne le huitième jour des

    M oT* Ô ÿ CJO h a r i k a t h a l u 1* (exploits des dieux ou de héros racontés et chantés avec musique et danse), des "nT* ÔJ 5 ^ CJJ nâ taka lu " (pièces de théâtre), " <0 0 ( T ÎjS (T CJO san g ! ta k a ce r i lu " (concerts). Le Oème jour, on emmène l image en procession accompagnée de musique, de pétards, à un puits, une rivière ou un réservoir. Une dernière fois on rend un culte à l'idole et on l'immerge.

    □ Octobre :

    nahâlayâmavfi37a

    (la nouvelle lune du grand anéantissement) Le jour de la nouvelle lune aT° am âvâsya" de la quinzaine sombre ”20 ^ b a h u la " , du mois de " ÇP\d> <0 b h â d ra p a d a " (août-septembre), tous les hindous font des offrandes à a iv a et rendent un culte aux ancêtres jusqu'à la troisième génération. Ils «> __ offrent aux ancêtres des MoJ O CT* (DJ p in d â lu " (de la nourriture sous forme de boulettes de riz). On appelle cette quinzaine sombre, la quinzaine des offrandes CO oj ta rp a n a p a k s a ".

    314 i")2 Octobre: (T°OÇT2àOÎfj OeJ Gfindhî Jayanti Anniversaire de la naissance du Mahatma Gandhi l") Octobre : 6 rOÜ" Dasara ( vijaya dasami)

    ('elle l'éte dure 10 jours.("£5 ^"d aaa = 10 en sanskrit). Elle

    » i »i i une nce toujours J0£> $0 C$ ÎF cf ^ o5o asviyuja m ddha pâdyam i (c -è -d . le premier jour de la quinzaine claire du m o is â s v iy u ja " et d;uis les districts côtiers d'Andhra, les premiers jours sont appelés ,7cS « 5 S ü* d ë v ï imva r â t r u l u '' (les 9 nuits de la déesse). Elles sont dédiées à la déesse ï S j Cf Durga " (la chaste, l'inaccessible). Elle est connue sous différentes appellations dont " p â r v a ti" (la montagnarde). En tant que ■mkti de siv a elle symbolise la puissance de procréation el de destruction «le celle grande divinité. Elle est la Divinité suprême dans certains cultes laiitriqucs. On dit qu'elle assuma plusieurs tonnes, pour sauver le monde des " (r*V-M r , o o e j j rak sa a u lu " ou démons. Durant ces l) jours, les dévots ilecorent l’idole de à1 9 pârvati sous la forme d’un de ses avatars.

    ( >n donne des " r r ô £ <£ o o h a r i k a t h a l u - (exploits des dieux ou de héros racontés et chantés avec musique et danse) et des lectures religieuses dans tous les temples, en particulier dans les temples de (5 Durga et de

    J ^ Ô Kanyakâparam e s v a r i. (kanya = la vierge, autre nom de p â rv a ti). Le sixième jour, les fiunillles de brahmanes, les vaisya (caste de "dvija" deux fois nés. commerçants) et quelques familles ___D _ v / v / v / 3 non-brahmanes accomplissent une

    315 <î$0 CT* c5o Durgâ jtami (8ème jour), on accomplit une pu ja à Durga. Le neuvième jour, les brahmanes font une pu ja aux divinités domestiques tandis que les vaisyas (commerçants) rendent un cuite à leurs poids et mesures. Les agriculteurs et autres professions traditionnelles héréditaires rendent un culte à leurs outils. De nos jours, on lave les véhicules à moteur, on les décore de fleurs, de paaupu (safran des Indes) et de kunkuma _ _ (vermillon), et on fait une «^) pu ja . (sacrifice et prières accompagnent le bris d'une noix de coco) _ Les o^) £7° QJÙ P u rin a lu disent que les rois qui ont commencé

    leurs guerres à âsviyuja suddha d asam i, c'est-à-dire le lOème jour de la quinzaine claire du mois de Septembre-Octobre ont vaincu leurs ennemis. Cest pourquoi les rois hindous ont suivi le même principe et ont gagné leurs batailles. Cest aussi pourquoi on appelle cette te te o3 Zï>6$ùëS 'f o3j v ija y a daaam i. (le lOème jour de la victoire, vijaya). Lors de cette tête non seulement chaque hindou prend un bain d'huile et porte de nouveaux vêtements mais surtout rend un culte à l'arbre jammi (mimosa suma) et offre des feuilles de

    £> o3 Jp am m i (mimosa suma) accompagnées de quelques bonnes paroles aux amis et parents. Dans le ïla h â b h â ra ta , on dit que les Pandava ont caché leurs armes dans un arbre "jammi" après leur oT* rO O ajjnâ ta vâaam (séjour sans se faire reconnaître par les ennemis) et Arjuna descendit les armes lr a s v iy u ja suddha daaam i et porta la guerre au nom du roi V ira ta et gagna la guerre contre les Kaurava tandis que Râma retrouvait S itâ . Depuis on rend un culte à l'arbre "£> o50|_iammi" qui détruit le péché, annihile les ennemis ce jour là. Durant ces 10 jours, dans de nombreuses familles on expose une collection de poupées 8^5^ QJd bommalakoluvu. Chaque année on ajoute une nouvelle poupée et une telle collection permet aux jeunes de faire connaissance avec les différents dieux, déesses, les oiseaux et les animaux sauvages qui sont inclus dans la collection.

    316 i"| 1er novembre : Ç=?Otÿ ^T S T ç=3 £ e ï $ cj <5 ^ o ândhra pradê3 avatarana dinôtsavam Fête du jour de formation de l'Andhra pradesh. l"| Novembre : <5* ÜP ïS V e d ip â v a li OU "fête des lumières" On tête <5 > 5 v* dipavali (dipam = la lumière) ou

    N arakacaturdasi (lin. le 14ème de Naraka) o t â ù ù z i t ) i S ç ï ù t i 4 Asviyuja Bahula o « n tu r d a s i c'est-à-dire le quatorzième jour de la quinzaine sombre du mois ilr Septembre-Octobre Tous les hindous croient que le seigneur ^ oJ^O <îfo

    K r 1 snudu en compagnie de sa parèdre rO 11 prépare des plais spécifiques. Non seulement c’est une débauche de pétards mais aussi de lampes à huile que l'on installe partout dans la maison el en dehors de la maison. Les temples sont illuminés. Le jour d’après, c est à dire le jour d’C^ o5T* «3^ rO^ amâvâsya idc la nouvelle lune), les hommes d'affaires, les commerçants (v a isy a ) accomplissent (£> rS CJ £ id h a n a la k smi p ü ja , c’est-à-dire pi 1ère et sacrifice à la déesse la k smi (la k sa = ÎOO.OOO, par ext la millionaire) divinité de la multiplicité et de la fortune et donc de dhana ( l’argent) pour assurer leur prospérité.

    317 □ 25 décembre : "Christmas" (Noël) Noël est la principale fête des chrétiens d'Andhra Pradesh qui représentent environ 4% de la population. Mais à côté de ces fêtes dites "principales" qui ne perturbent pas la cohésion et l'apparente unicité de lTJnion indienne, à travers un calendrier préétabli, connu de tous, existent d’autres fêtes dites "locales” qui, en apparence semblent moins importantes parfois, mais en réalité, mobilisent les populations intéressées de manière significative. Ceci est vrai en A.P., des fêtes de déesses qui ne suivent pas toujours un calendrier immuable.

    318 /.•> Les Ô CJO g ir ija n u lu (tribus)

    L'Andhra Pradesh possède la plus grande concentration de ^ <3 22>r$ô CJÙ g i r i j a n u l u (litt. peuples des montagnes) en Inde du Sud qui vont des rivages côtiers aux collines et aux plateaux de l'intérieur de l.i lorêt décidue à la savane arbustive : environ 30 tribus différentes habitent 1rs forêts des Ghats orientaux et des bords de la (T"* CT* ^ Ô gôdâvari

    ri de la k r i sna. Au fur et à mesure que la société hindoue étendait son influence, les mlnis aborigènes étaient repoussées au nord et au sud. Elles eonespondent à ihltérents types de société et comprennent des chasseurs eueilleurs, des pecheurs. des agriculteurs sur brûlis, et à la charrue, qui utilisent encore dans une large mesure leur environement naturel pour se procurer leur nourriture n die/, qui le salaire et les cultures commerciales jouent encore un rôle m iondaire d;uis l'économie. Les tribus aborigènes sont regroupées p;u le gouvernement sur une liste de tribus répertoriées (Scheduled Tribes). Elles sont au nombre de 33 et irpicscntent 3,81% de la population totale de l’état. I rs 10 principales, numériquement, sont dans l'ordre décroissait :

    H Koya ou Goud. Les dT* kôyavâ 1 lu (koya) forment la plus nombreuse iribu d’A.P. Ils forment une communauté d'agriculteurs sur brûlis ri.iblis le long de la G ôdâvari, principalement dans le district de Kh;tinin;un, m particulier dans le taluk de Bhadrach;ihun el dans les collines autour de jim hâcalam On pense qu'il s’agit là d'une partie de la tribu des Konds. du moins en ce qui concerne ceux qui parlent le dialecte Kui. Les autres parlent le koya.(langue dravidienne centrale) Les Kôyavâ 1 l u (koya) croient en des divinités,

    non-hindoues, assoiffées de sang, comme tlamili,

    .Sammakka, ^ 0^ 2o° K orraR âju, üf Cjf J îfo <îfo K atu ru d u et

    'tdâ> c$ £ <5 Kudidë vara Jusqu'au 19e s., ils pratiquaient les sacrifices humains en l'honneur 319 de la déesse *5*>

    □ Yen adi. Nous rencontrerons les Yenadi plus particulièrement dans les districts de Nellore, Ongole et Guntur. Ixs spécialistes pensent qu'ils sont à l’origine un peuple de pêcheurs sur l'île de Sriharikota dans le district de Nellore. Aujourd'hui, ils chassent les serpents et les rats et sont aussi pêcheurs.

    □ Yerukula Ces tribus aborigènes coexistent avec la population rurale de l'Andhra côtier et du Raya la s i ma, en particulier dans le district de Guntur. Les femmes de cette tribu sont connues pour être des devineresses. D'ailleurs le nom de leur tribu a pour origine cette occupation traditionnelle (yeruka). Les Yerukula sont des nomades et on les retrouve sous d'autres noms dans les états voisins. La tribu est divisée en 14 groupes suivant leur occupation traditionnelle.

    □ Gond. Ixs Gond habitent aujourd’hui la forêt en particulier dans le district d’Adilabad. Historiquement les Raj Gond forment l’une des tribus les plus importantes non seulement en A.P. mais dans le pays tout entier. Ils eurent un pouvoir réel et les restes des places fortes telles celles de Manikgarh et de Mahut rappellent la gloire passée (du 12e au 16e s.) de cette tribu dont le territoire s’étendait en Inde centrale et s'appelait le "Gondwana". Leur langue, le Gondi appartient au groupe des langues dravidicnncs cl fait l’objet d'une attention particulière de la part des "Pradhans" qui sont leurs bardes et les gardiens de leurs traditions.

    □ Sugali (Lambadi) Nous allons les retrouver plus particulièrement dans les districts d'Anantapur, de Guntur, et de k r i $na. Ils sont originaires du Rajasthan et du Gujaral cl ont migré vers le Sud en compagnie des années d'invasion mogholes, pour qui ils étaient responsables du transport de matériels. Dans la région du Télengana ils sont connus sous le nom de Banjaras. Ils ont su garder leurs traditions et vivent, même en zone rurale, à l’écart des villages dans des implantations appelées "thandas”. Leurs fêtes oni beaucoup de points 320 communs avec les fêtes du Rajasthan. Leurs femmes portent des vêtements loin h fait différent des autre femmes du Sud de l'Inde. Ixs Sugalis sont des éleveurs, et connaissent parfaitement les cultures "sèches '. Beaucoup d'entre eux travaillent aujourd'hui comme ouvriers dans les zones urbaines. On les a souvent rapprochés des Tsiganes.

    I"1 Konda dora Cette tribu est établie le long de la frontière avec l'Orissa dans les districts de Srikakulam de l'East Godavari et de Visakhapatnam en particulier dans le taluk de Paderu. fi Savara On compte la plupart des savara dans le district de Srikakulam en particulier dans le taluk de Patapatnam. Ils forment une entité parfaitement autonome et vivent dans des lieux exclusifs qui sont perchés sur les pentes îles collines ou enchâssés dans les clairières de la jungle. Ils construisent des maisons en lignes parallèles. Ils sont divisés en 26 sous-groupes. Quelques uns de ces sous groupes portent le nom de leur occupation tiiulitionnnelle; ex: muli (forgeron), kindel (faiseurs de paniers) , kumbi (potiers), kapu ou Pallapu (agriculteur), tandis que d'autres sont nommés d'après leur lieu d'habitation. Les Savara ne sont pas organisés en clans mais les contacts fréquents avec les hommes de la plaine les ont obligés à acquérir des "intipcrlu" (noms de lignées) et leurs relations maritales sont aujourd'hui contrôlées par ces 'intipcrlu" exogames. Ixur organisation parentale est aussi originale. La plupart des familles savara sont de type nucléaire. Traditionnellement le jeune marié Savara établit une nouvelle maison immédiatement après le mariage. Mais il ne rompt pas les liens avec les consanguins pour autant. L'héritage, la résidence et l'autorité sont patrilinéaire, patrilocale et patriarcale respectivement. Les Savara qui ont opté pour I agriculture sont des experts de la culture en teitasses. Les Savaras croient dans l'existence d'esprits et de divinités innombrables. Les maladies, la mort et la malchance sont le fait de mauvais esprits et de divinités négligées. On a recours aux pratiques magico-rcligieuses |H>ur guérir les maladies. Le culte aux ancêtres est essentiel dans toute fête ou cérémonie. Les Savaras gardent, dans des pots, de petites quantités de toutes les graines récoltées dans leur champs et les pendent au faîte de leur habitation pour nourrir les ancêtres. Le "Gusada dévala” habite dans une hutte conique.et dans chaque "Guda" savara est l’esprit protecteur de chaque établissement

    321 savara. Les Savara ne consomment rien sans en offrir à Gusada Devata, en particulier, l'alcool. Enfin les Savara possèdent une langue propre qui appartient au groupe des langues "munda". □ J ata pu Les Jatapu, dans leur ensemble, vivent dans le district de Srikakulam, un grand nombre, dans le taluk de Parvatipuram. Ils pratiquent l'agriculture. Ils représentent une partie acculturée de la tribu des Khond, qui eux, sont restés attachés aux collines les plus hautes. Les Jatapu ont oublié leur langue maternelle et parlent aujourd’hui le télougou tandis que les Khond parlent encore "kui"

    □ Bagata L’ensemble de la tribu des Bagata vit dans le district de Visakhapamam. La plupart d’entre eux habitent Paderu et Chintapalle. Ils occupent dans le monde tribal un rang social élevé. De fait, ils ont servi les rois Golugonda avec le statut de guerriers. Ils furent même appelés les bhakta des rois Gulugonda. Les bhakla devinrent bientôt les Bhagata ou Bagata, terme par lequel, on désigne cette tribu aujourd'hui.

    □ Konda reddi Les Konda reddi qui représentent environ 43.000 personnes se retrouvent essentiellement dans l’East Godavari District, dans les taluks de Yellavaram et de Rampachodavarm sur chaque bord de la G ôdSvari. Ce sont des agriculteurs itinérants (cultivateurs sur brûlis). Ils vivent dans des huttes, parfois non loin des tribus koyas et Naikpod. Les Konda reddi ont instauré un panchayat qui est une institution extrêmement démocratique. Chaque village a un chef appelé pedda kapu qui préside les réunions du panchayat, mais les décisions sont prises à la majorité des adultes du village. La fonction de pedda kapu est héréditaire. D’habitude elle revient de droit à un descendant du fondateur du village. Les rituels tribaux persistent dans les populations non-tribales. Par exemple la grande ^5 Jatara (foire)de~5> CX* < 00^ k a ilâ a p u r (Ulnur taluk, Adilabad district) pennelliaii, à l'origine, aux Gond du clan "Mesram" d honorer le dieu-serpent et aussi d’honorcr un mystérieux poisson dans la rivière ^foi^fjjJ.nSllachkun

    322 Les ( 'T ' gôndlu (Khonds) étaient réputés pour pratiquer

    li ‘..k ri lices humains pour leur divinité villageoise Ô~3 7$ô J a k a r i P n IlU > Comme dans de nombreuses tribus, le culte aux ancêtres reste un i |u i t essentiel de la religion tribale. Les ancêtres négligés se mettent en • i «I»'u* ont le pouvoir d'apporter le malheur et la maladie sur la tribu.

    H l it médecine traditionnelle Loin de la médecine occidentale et même de la médecine ayurvédique hindoue traditionnelle faisant l'objet d'un enseignement brahmanique, les Mll.igcois comme dans d’autres parties du monde, possèdent un savoir ii.idmonncl qui leur permet de faire face aux différents maux du corps et de I I Api II. Ainsi il est intéressant de noter que les ritournelles récitées piu* les « ni,mis alors qu'ils jouent à des jeux cominme "X3

    i rmmacekka" "2^3 bitti", "Pfo éfo 1*0 0~C$ O <;u

    323 fa Architecture et sculpture Les premiers spécimens d’architecture de la période historique ont presque tous, en Andhra Pradesh, un caractère religieux. Dans la vie indienne antique, ta religion était inséparable de la construction de temples qui servaient d'institutions sociales et éducatives. L'étude des textes sacrés passait par le service du dieu et par les temples. L'évolution architecturale des temples prend son origine dans les lieux de V/” sS culte bouddhiste et ceci est très explicite en Andhra Pradesh, ainsi les <00 a «j s tü p a 81 de la vallée de la k r i an a. À m arâvati en est un exemple, sous . r _ la dynastie des sâtavâhana. Plusieurs superbes rOJ"° «o stupa et

    ■3 v ih â ra (monastère bouddhique et par extension, salle de réunion pour les religieux bouddhistes) construites en À P. ont leur o r ig in e à CP o5"

    *latüpa structure hémisphérique (parfois plus ou moins cylindrique) construite sur (une ou plusieurs) haute base, circulaire redentée ou carrée. Le sommet de la structure hémisphérique est orné d’uns sorte de boite carrée ou d'une balustrade de forme camée.

    82 aaarâvatixf. p 286

    324 n )OéJO

    Mnlakon

    Imrnt dédiés aux d T tf t î r t h a n k a r a (maîtres divinisés des O (nttiii) z S ^ - 5 ^ CJO bikkavôlu, «J 5P o£) î5* O pithâpuram,

    ^ir°6*0) C y S Ô 2o tûrpu gôdâvari 5 ilia84).

    I'**oj" èJ bâpa tla (tfo 0 èj3 " °6 j 2o tT ^ guntüru jillâ). Après la désaffection du bouddhisme et du jainisme, le iiv a is m e pin de l’ampleur. Il eut un plus grand impact encore sur les masses, lorsqu’on •’iiücm sous l'impulsion des rois les premiers temples hindous. Le ”(^J «SOi^T "S 'f t r i l i n g a dêaa” représentant le pays ftixlhra, possédait 3 fameux n£OrT*~<£^ O lingâ K3êtram" < N.iiktuaires s i v a ï t a s ) marquant les limites de cet Etat. Ce sont le temple ilr O Bhîmê ivaram à (O*O drëkaârâmam

    .m i n >rd, le temple de o5jc5 H a llik h â r ju n a

    ■knaailam au sud et le temple de 5 " ° ^ K â lê a v a ra à r* '^ ' ^ 5 ^ O Kâlë avaram à l'ouest. A cela il faut ajouter les grands

    Pâncâram K jë t r â l u . Ce sont les temples

    $ S ~ S *^5^* À m arësvara à o5o U* S <îJ Àmarâvati

    «guntûru dt), Bhlmëavara à (C5* 5^ D7* S ù O

    <1 rfikiârâmam et €“> sâmarlako ta,

    0 % <^û <3o7*i râ m a lin g e a v a ra à ^TC_TD^ p a l a k s i (East

    83 West godavari district.

    9* East godavari district.

    325 godavari dL), Sôm5 évara à Ô gunupudi (West godavari dL) qui sont autant de preuves de l’essor nouveau du si va ï sme après l'abandon du bouddhisme. 4 ^ s iv a n'était pas considéré à l’origine comme un dieu fondamental. On le connaissait d'abord sous le nom de ru d ru d u (le grondeur, le violent, Seigneur des larmes)et il perdit par la suite son aspect terrifiant. En Inde du sud il apparaît sous la forme de o5o rO O d) Sômaskanda (représenté assis à côté de P â r v a ti et de Skanda, fils de s i va ) Vi j aya vâda présente pour sa part plusieurs vestiges de l'architecture des câ Jukya de l'Est (ou de Vë n g i), des VIIe s. et V llf s. entre autre, des d v â ra p â la 85, de proportion colossale, aujourd'hui conservés au musée de Madras. Au musée de Madras, toujours, la sculpture de "ïlahisâsuramardhini" (la déesse tuant le démon-buffle), pris à tripurantakarn dans la région de Kurnool est une oeuvre de première importance. Vijayanagar, à l'apogée de la culture télougoue, présente, et c'est le fait d’un grand empire, de nombreuses influences tamoules dans l’architecture de ses temples. k r i an adê va r a y a , par exemple fit construire de nombreux temples donl celui d’Hazara Rama svami qui est un bel exemple d’architecture du temps. Il était situé près du palais royal et a dû servir à des cultes privés. A l'intérieur comme à l’extérieur, les colonnes et les plafonds sont richement ornés de sculptures. On y retrouve dieux et déesses, chevaux et éléphants, scènes des p u r â n a s , une coupe magnifique de nectar (Amrita kalasa) etc... Un autre bel exemple de l'école de Vijayanagar est le kalyàna mandapam du splendide temple de V îra b h a d ra à L ë p â k ji. Enfin le Télengana présente, à partir de la dynastie des Qutub s&hï , tous les éléments de l'architecture indo-musulmane donl le C àrm ïnàr d’Hyderabad est un parfait exemple. La sculpture, s offre à la contemplation du touriste le moins averti par sa profusion sur l'ensemble des édifices religieux.

    85dvârapàla : sculpture, gardiens de porte , à l'entrée des temples et sanctuaires chargés d'écarter les individus dont les intentions sont impures.

    326 Si la peinture apparaît comme un art mineur en pays télougou, il n'en m pus moins vrai qu’il faut redonner sa vraie place aux £ CJ 0 5 * Ô fc » l » nkë r i, (tentures qui ornaient les temples au moyen-âge). Les saris imprimé de Bandar (®5ox5 oJ O ïïa c ilîp a tn a m

    1> 1 i Jina d t . ) avaient un marché autrefois florissant aussi bien à l’ouest •l«i a l'Est. La caste des teinturiers a maîtrisé cet art. Ils préparent des dessins mi papier puis les gravent dans des blocs de bois et ensuite appliquent des ii mimes traditionnelles. Différents dessins ont différents noms locaux.

    ✓ • M usique I ,a musique télougoue est une tradition classique de chant, et la plus tinpoitance contribution des Télougous à la musique camatique est la langue rllr même, certainement par son utilisation des voyelles et le nombre de mots ♦ ici minant en na et la. Les musicologues télougous ont beaucoup 'travaillé" l,i langue et c'est pourquoi Tamouls, Canarais, et Malayali ont produit un K t üihI nombre de 5 * ^ CM Kï r ta n a lu (chants dévotionnels) et de vn i n am (mode de présentation des notes) en télougou. La musique se transmet nullement de maître à disciple. Les Andhras, comme les autres Indiens retracent longine de leur musique au sage B h ë ra ta . Celui-ci reconnaît qu'à côté des piakrili svara (c’est-à-dire les notes "dures” formant la gamme heptatonique Monnaie : sa , ri, ga, ma, pa, da, ni), il y a 11 autres notes ”plates” (vikriti svara) qui sont à la base de la musique classique indienne. Cette dernière pi end appui sur les modes ou CF° rë g a et sur des figures rythmiques cycliques ou tS la . Au XVIIe s. un grand théoricien de la musique,

    venka tam ukhi classifie les 72 échelles de la musique il n Sud de l’Inde sous le nom de ^ (f më l a k a r t a (système de gammes-mères composées de plusieurs D* râga). Ce qui caractérise la musique Kamatique, ce sont les tenues prolongées, des gamaka (glissendo) mais surtout les oscillations entre 2 notes où le musicien lait montre de sa virtuosité.

    327 □ La forme du concert karnatique S O v am am co O vam am signifie littéralement "couleur" (ou caste) ou différence C3 etc... Le concert débute par un îf O Vamam, variation qui permet de révéler la forme du râga, et d’échauffer la voix. Le O Vamam est o adressé fi «5 rT° &5o ^ v in ây ak a (le dieu à tête d'éléphant qui écarte les obstacles).

    ÿ j e l Kriti

    K r i t i signifie littéralement "composition" en télougou. C’est h l’origine un i>^5 r ^ K lr ta n a , chant de louange écrit dans une langue de l'Inde du sud. 11 esl dédié à une divinité du panthéon hindou, différente dans chaque cas. est précédé d’un C=? C_F° oj rS âlâpana ou improvisation. Celte dernière se divise en 3 parties : le «o CJ «*3 p a l l a v i , c’est-à-dire le thème fixé par la tradition orale, l'Çz9r5o ôJ CJ o5 a n u p a lla v i qui est le développement du thème et le

    $ COO caranam qui est la conclusion. La musique karnatique se distingue à travers trois grands compositeurs: ïSùd e^OCJO ïluttusvâmi Diksitulu — û oJ M ( 1776-1835). iT*£ S ô < 3^ Cjfo CJO "T® j^rO ayâma dik situ lu sâ stri (1762-1827), S”»* Tyâgarâju (1767-1847). Tous trois connaissaient aussi bien le sanskrit et le télougou que les textes sacrés des Veda (savoir,“qui a été vu par les Rishi"). Ils sont nés dans le district de Tanjore (Tamil Nadu) au XVIIIe s. Leurs compositions allient le raffinement musical à la beauté de la langue.

    328 D 1rs instruments Le chant [ ,e chant est l'expression principale de la musique camatique. Le violon Au XVIIIe s. le frère de ttuttuavâm i Dîk j i t u l u ,

    t4 ^ " C ) oJ CT^ M

    ('cl inxiruineni est dédié à la déesse

    Le Ol*f O mr idangam est constitué d'un corps cylindrique lait d'une seule pièce de bois dont les deux extrémités sont couvertes dune peau tendue par des liens de cuir. Pour l'accorder, on déplace à l’aide d’un marteau les cylindres de bois coincés sous ceux-ci On en joue avec les deux mains, les poignets et le bout des doigts. On l'associe au dieu s i va cl à sa danse cosmique. tambura Formée d une calebasse qui est sa caisse de résonance et d'un long manche, elle comporte 4 cordes. Elle repose sur les genoux ou contre la ïambe repliée du musicien et est tenue droite. Les cordes sont jouées d’un mouvement régulier et continu. C'est un bourdon qui maintient le son londamental sur lequel repose l'improvisation des solistes et de ses accompagnateurs.

    wv ïn à : Inouïs Frédéric "vina” cf. opus cité.

    329 Comme exemples de cette musique chantée en télougou on peut citer: rO ojT W J!$Oû CJJ aôbhilli saptaavaramulu", le chant en télougou est de ïï*2à tyâgarâja. Le ü* râga de

    rSZl Jaganmôhini, et le Tâla, £ O rûpakam à 5 périodes. Ce CP râ g a est dérivé de la 15ème"3ù *if £ £T më lakarta

    Dans cc chant, rf Ü*Z<> ty â g a râ j a visualise les 7 notes de la gamme comme sept belles jeunes filles et leur rend hommage. jX tiù U 'rF ÿ i rS evarurâ nivuvina

    C'est un chant de ty â g a râ ja . Le râ g a est O tlôhanan gamme dérivée de la 28ème më lakarta, le

    tâ J a, o5o ^rO O mis ram (à 7 périodes). Dans ce chant, le compositeur s'exclame : 'Qui d'autre en ce monde que toi peut nous protéger ? est-ce que je ne mérite pas ta compassion ? tu protèges tous les sages et les hommes de bien." e / O S & £ Tallapaka annamâchârya est considéré comme le premier poète chanteur en télougou.On le situe entre 1400 et 1500. ,mCS OtS (7*^? C_fco ’V'éandamâma râ v ë j à b i l l i râ v ë ”, la chanson la plus chantée en pays télougou par laquelle tout enfant télougou est initié à la musique fut composé par lui. On lui attribue par ailleurs 32.000 strophes en l’honneur de

    "3 o £ £ f *±6 arî venkatëavara. La musique populaire traditionnelle a des origines imprécises. La 'folk music" exprime moins la perfection d’une forme que la psychologie du chanteur En effet c'est le chanteur qui détermine le tala*

    a7Un des rythmes de la musique classique indienne, théoriquement au nombre de 360. et composé de 3 à 108 battements (matra).

    330 li* laya 88 , les mots. Et surtout la musique est rarement jouée seule. i * ». instruments de musique employés pour jouer cette musique sont devenus i » Millième cl le nom de ces groupes. Ex : Virana, oggu, gumneta, kola, dappu, Tappeta, ‘ihMnda, Jamidika, kommu etc... A côté de ce que nous considérerons comme de la musique classique, il « o s ic une musique populaire qui se retrouve aujourd’hui dans le cinéma irlmignn. Aujourd’hui la musique de film a une immense influence sur le public. I < < i hauteurs en "playback” comme «pO OÔJ CJ g h a n ta s a la et r i ). «J . Z^T° CJ rJÙ [20 oJ» [ CDo O S. P. BSlasubrahm anyam , et

    «i« « chanteuses comme /OO CJ a u a îla cl ‘3T r$ § J â n a k i occupent li devant de la scène. i“l La danse Les différents styles de danse ont leur source dans I Ahhinayadarpana de Nandikeavara89 Les danses (nàtya mâla) étaient traditionnellement accomplies dans le temple par des D evadâaia (servantes de la divinité) qui à l’origine riaient au service de la divinité mais qui devinrent par la suite les servantes des brahmanes. Elles furent assimilées à des prostituées sacrées. Elles étaient « nnsacrées au temple dès leur plus jeune âge et ne dansaient que dans les ti niples. A la cour des rois dansaient les RajanartakLs.

    88laya : Dans la musique classique, tempo musical basé sur la récitation de •«ylhihcs. chacune d’elle étant équivalente à un quart de mâtra ou mètre.

    fl’lahhinayadarpana "le miroir de la tragédie” énumère tous les gestes signifiants pour le spectateur en 324 s lo k a . L'action humaine s'exprime sous 4 tonnes :

    1-ôn çika (posture corporelle), 2 -S S ttv ik a (sentiments)

    1-V Schika (mots, parole).4 - â h â ry a (chorégraphie)

    331 La dcinse (na t tuva ma la ) se présentait sous trois formes : 1-danse rituelle, pour les dieux. 2-danse "kalika" accomplie dans le kalyâna Mandapa,*0 du temple pour distraire les intellectuels. 3-danse "Bhâgavatam" pour la distraction du commun des mortels Le nâtya mâla, était du "théâtre dansé" accompli uniquement par des hommes, qui remplissaient donc aussi les rôles féminins. Sur les bas reliefs d' Àmarâvati, et des sculptures de Nâgâr junakonda, 011 retrouve danseuses et musiciennes. Les souverains de la dynastie des K àk atïya se révélèrent de grands amateurs de danse. Des sculptures ayant pour théine la danse se retrouvent sur le temple de Rainappa à Palampet. C'est sous le règne du roi de la dynastie des k â k a ti ya G a n a p a tid ë v a îla h â râ ju (1 1W-1262) que Jayapa Senani écrit le plus important traité de danse en langue télougoue, le n r it y a r a t n â v a li en 1253- 12M. Non seulement il commente B hârata mais il fait une description, à côté des danses "marga", des danses ’desi" de son temps comme le "Perinisiva tandavam". A partir d’un tel traité on a la confirmation de l’association de la danse et du temple, lin outre il décrit les danses à l'occasion de la fête de o5j> oJ^ 4 ü* m a h â s iv a r â tr i (p. 307) à s r is a ila m Sous la dynastie des rois de Vijayanagar le plus grand maître de danse se nommait Ranjakain s r ir a n g a r â ju et sa fille Ranjakain kuppayi avait le litre de danseuse de la cour. Après la chute de l'empire de Vijayanagar, Tanjore au Tain il Nadu devint le centre incontesté de la danse. Mais la tradition se poursuivit en A.P. sous l'impulsions de petits seigneurs locaux comme ceux de Vizianagaram, Bobbili. Piüiapuram, Vanaparlhi, Cîadval,Tuni, et Karvetinagar.

    □ Le ojr <5 Kücipüdi

    Il existe depuis quatre .siècles environ. Cette danse sacrée, issue du yakahagâna (théâtre île me) a été élaborée par les brahmanes de kü ch ip ü d i (K r i sn a dt). Il se situe à la limite des danses folkloriques et de la chorégraphie classique.

    90 kalyâna Mandapa : pavillon" dans les complexes cultuels de l'Inde du Sud comptant de très nombreux piliers, la plupart étant décores de sculptures et de bas-ie liet’s. 332 I -es créateurs du Kü c ip ü d i sous l'impulsion de S id d ë ndra Y ogi 4t«lupiiNrcnt des danses populaires qu'ils utilisèrent pour des drames sacrés • limités et dansés (Prabhandam). Ces derniers avaient pour sujet la légende de K t t jn a Diffuser le message brahmanique parmi les basses castes, tel i'iuii le but de cette création. Nommée au d ép a rt K jriâna P ârijâth am . n 11 c prit par la suite le nom de Ç3"° £ CJ"* «o O Bhâmâ Kalâpam. t V sont des artistes masculins de ce village qui accomplissent non seulement » r IVabhandam mais tout un répertoire "Aujourd'hui, influencé par le "B harata-N ëtyam ", les danseuses m Misent les airs, les thèmes et les rythmes du Kü c ip ü d i pour donner des im nais marqués de recherche classique, alors que naguère cette danse était ir‘M'ivée aux hommes qui jouaient en groupe."91. fl Théâtre et cinéma. Le théâtre au sens où nous l’entendons, débute, peut-être avec I liiriKchandra" pièce télougoue écrite par *>3^ Ô S S Xsort o ”.j o t& txr. KanduKüri Viré salingam T rintulu" ( 1848-1919). C'est à peu près à la même époque qu'apparaisseni les compagnies professionnelles. tr°-CS o o (jTrS oJ" rO CT° o2q k o lë c a la m

    irinivâaarâvu écrit la première pièce historique "Vijayanagar

    l D ey y â la la n k a et o& â>ù

    S ù f t Yêmi nagavâllu". CO Le théâtre populaire télougou a subi le contrecoup de la diffusion du

    91le kouchipoudi p. 143 in NagcL Encyclopédie de voyage Inde, Népal, h)73. 333 rO rS ainimâ cinéma et aujourdfhui de la télévision

    (éJ .«3 .ti. vi. ).

    Mais le 2 0 0 [6 b u rra k a th a , le Ô harikathaet le

    (DO 2 S * oÿp^CX0 è j tô lu b o n n a lS t a , le théâtre d’ombres, restent des emblèmes vivantes de cette forme d'art.

    □ Lte burrakatha

    Le 2 0 0 \6 burrakatha 92 est un type de récitation d’un poème télougou, chanté à 3 voix, répandu dans le districts côtiers de l'Andhra Pradesh. Le Cf) <îfo kathaku

    92burrakatha : récit au "burra "du nom de l'instrument à percussion particulier au genre. Dans l'usage commun, le mot burrakatha renvoie à la fois au répertoire d’un type de récit, au style de représentation (pradarsanam ) au cours de la quelle s'effectue la narration de l’un de ces récits et aux troupes (dalalu) qui interprètent ces représentations.

    334 * apparentent aussi à la langue parlée. Ces textes ne prennent de valeur que dans l'interprétation orale et bien sûr chantée. Les récits comme 3 $ £ cj^ tS -CS ô vira PalnSti intltra et iSS Ô \ t £ vira Bobbili caritra limités du Jangam katha mêlent à la fois les thèmes de la renonciation liés au mu rilicc héroïque du guerrier... à ceux de l'idéologie "égalitaire" de la bhakti ri au contexte de la lutte contre un souverain extérieur et allaient mobiliser l imaginaire des foules contre l'envahisseur anglais et être donc repris sous h »nne de burrakatha. On peut y adjoindre les récits des reines héroïques (Pudrama d ë v i , RSni j h â n s ï, Laksm i b â i) et les héros révoltés «mure les anglais ( À l lu r i S ita rü m arS ju ), P a ln à t i yuddham (la pierre de Palnadu) et Bobbili yuddham (la bataille de Bobbili) se réfèrent u s|K’ctivemcnt à des conflits guerriers entre petits royaumes des régions du Uayalaslma aux environ du XIIIe s. dans le premier cas et dans le deuxième i as au Nord de l'Andhra au XVIlT s. Les acteurs sont professionnels. Même maintenant ces familles survivent, mais du fait d'un changement de goût de la part du public, et les encouragements se faisant attendre, les conteurs musiciens abandonnent leur occupation traditionnelle. Le gouvernement utilise cette expression théâtrale aussi parfois pour faire prendre conscience de la nécessité du planning familial par exemple.93 fi Le Ô * T ÿ harikatha

    Le harikatha est une représentation théâtrale de l'Inde, dans laquelle un seul homme se trouve en scène et raconte des histoires et s’accompagne avec un instrument de musique. □ Le tX) ZS~ tôlubommalâ ta

    Le t ô lubomma là ta (litt. marionnettes d'ombres), le théâtre d’ombre est l'une des contributions indépendantes du peuple télougou. De grandes figurines d’ombre du monde servent à raconter surtout le M ahëbhSrata et le Râmâyana. Aujourd'hui encore cet art est resté si populaire que certains partis politiques l'utilisent pour leur propagande. On met en scène le 15lubomma1§ ta le soir dans un abri temporaire ouvert devant et fermé sur

    g3Cctte présentation du “Burra Katha” reprend en grande partie l'article de D. Negers "La dimension politique dans l'émergence d'une forme narrative populaire d'Andhra à l’époque moderne : Le "Burra Katha" (à paraitre) 335 les autres côtés. Un écran de tissu blanc couvre le devant qui est illuminé par des lampes et les ombres des figurines sont projetées sur l'écran au moyen des lumières. Les figurines sont d’habitude faites de cuir coloré. Trois ou quatre marionettistes animent ces figurines. Deux d’entre elles sont toujours des femmes. Les histoires sont pour la plupart du temps tirées des épopées et des purânâlu. Le théâtre d’ombre javanais semble être une version tardive du théâtre d'ombres télougou qui a dû être introduit au moyen-âge par quelques colonisateurs entreprenants.

    □ Le 62ù fYtS OYak â a g S n a n (théâtre de la rue)

    C’est une sorte de drame dansé à l’origine par les Yak sa ou Si ja k k u lu reconnus comme chanteurs professionnels, mais par la suite d’autres castes s'y adonnèrent. Un groupe d'acteurs raconte l’histoire, tandis qu’un autre portant souvent d'énormes turbans, mime et danse en synchronisme. Ce genre se développa dans le monde rural jusqu'au début de ce siècle. Parmi les titres du répertoire, on peut citer : "su riva vi jayamu" de Kandukuri Kavi, "V ipranarayana c a r i t r a ” de Cakrapuri Raghavayya. Ce genre semble s’être bien développé au Télengana.

    □ Le cinéma, rO r3 <^3^ 3inim S

    Le cinéma, s'est imposé par sa production qui est la troisième de l'Inde avec 174 fims produits en une année (1991). A la fin de l’année 91, l’Andhra Pradesh avait le plus grand nombre de salles de cinéma dans le pays (2253). C est un cinéma commercial mais qui a le mérite de nous faire vivre ce grand rituel que vivent l’ensemble des Télougous. Le cinéma télougou a commencé dans les années 20 avec le metteur en scène Rnghupati Vcnkayya et son fils Prakash et le film ’Bhisma Pratigna”. Le premie film parlant, "Bhakta Prahlada”, est dû à Sri lï.M. Rcddy. Le cinéma télougou "populaire” (le seul qui existe vraiment) exalte la notion de "dharma"94 en des termes précis à travers des sujets "sociaux" ou mythologiques. Le public s’identifie, tant qu'il se peut, au héros divinisé sous les traits de sa star préférée. Durant 3 heures, la salle de cinéma devient, tel

    94dharrna : "ordre-socio cosmique qui maintient l’univers dans "l'existence" Biardeau, M. Clefs pour la pensée hindoue , Seghers, 1972.

    336 un irmplc en prière, le lieu de ce qui est beau à voir et à entendre, bon à jouer ri ii inlire. Pour faire un film télougou il faut un héros (divinisé ) qui catalyse les «l«Mis du public. Les scenarii des films populaires télougous sont "sans surprise”, m tir u lés sur un certain nombre de points forts (chansons en particulier) qui doivent être absolument respectés. Le public a une place primordiale et la puissance du cinéma télougou réside dans sa capacité à satisfaire le désir de ! Iinmme particulier et à célébrer l’ordre universel.

    Kutlio "ALL INDIA RADIO" et télévision "Doordarshan” (vision à distance ) Ln Andhra Pradesh, les programmes de la radio et de la télévision .nui diffusés en télougou, en hindi, en ourdou et en anglais. Mais la part faite /i < liiicune de ces langues pennet de se faire une idée, tant au niveau local que umioiial. de leur importance respective. Il est intéressant de s’attarder sur le contenu des programmes. Ainsi » liaque jour le journal d’information est diffusé à 19h30 en télougou, puis en hindi à 20h30, enfin à 22h00 en anglais. Chaque jour sont diffusées en télougou des informations spécifiques pour les agriculteurs. Le samedi après-midi est diffusé "le film télougou” de la semaine qui accueille une bonne part de l'auditoire mais Taudimat" est à son niveau le plus élevé, le dimanche où la journée se passe le matin en anglais, ou en hindi et Y après-midi entièrement en hindi avec un film de 4h. I^i télévision bénéficie de la technologie spatiale indienne au niveau national (ILRO). Le premier satellite indien ,fRohiniu fut lancé à (jf Ô é j 3 r ï h a r ik ô ta en Andhra Pradesh et le premier satellite de communication indien ”Apple" fut lançé grâce à la France et h l’agence européenne de l'espace installée en Guyane française. Les satellites indiens permettent à l’Inde entière d’être reliée au "doordarshan". fi Quelques personnalités célèbres de l'Andhra Pradesh En dehors de la célébrité éphémère des hommes politiques et des "Chief Ministcrs" successifs de l'Andhra Pradesh des personnalités contemporaines ont été officiellement reconnus. Nous citerons parmi tant d'autres: ZotSùZs'ô X soft o

    kanduküri vîrë aalingam ( 1848-1919), poète, érudit, et réformateur social, il fut, en son temps, un des champions de l’écriture en

    337 télougou parlé et du roman social. ~S 0 £ £) C=9 Î^CT .£) gurajâda vê nka ta appâravu (1861-1915) Il fut l’une des figures de la poésie moderne progressiste. Champion du style parlé, dans son oeuvre littéraire et père fondateur de la nouvelle en télougou, il a été immortalisé par sa pièce de théâtre” £ ^ ^ 6 * ^ Kanyâ su lk a m 1' (le prix de la fiancée).

    Ç j â ^ é rs j CO CT rOO ajâda Sdibhatla nârâyanâ d§3u Il fut un érudit en sanskrit et en télougou, un maître de la littérature et de la musique ÔJ O i ^ j ô j y 0 ^ \^J 5* X O tanguturi prakâsam (1872-1957) Surnommé le lion de l'Andhra pour son courage, il s'opposa à la soldatesque anglaise à mains nues. Il donna tout ce qu'il avait au mouvement de libération. Il fut ministre de l’Andhra Pradesh. Un des districts de l'Andhra Pradesh porte aujourd’hui son nom. ri d o r î o U S s r— à a gidugu venkata râmamûrti(1863-1940) Lui aussi milita en faveur du télougou parlé moderne. Il fut l'un des premiers linguistes contemporains qui s'intéressa à la grammaire et à la lexicographie de la langue tribale savara^ CjpùO «J

    95savara : cf. p. 321. nllii u IIcincnt en A.P. • »0* 8-T°0ÛC>C$ T «5ûO s/T Durgâbâi Dë smukh (1909-1981) ( eue femme engagée dans le combat pour l'indépendance, fut à l'origine •U nombreux services sociaux en A.P. i frf o r fo ^ arîrangam érinivâaa râvu il'HO -1<>K3) 11 fut un poète progressiste et révolutionnaire aussi bien dans ses mi ik que dans ses actes

    339 5. Lexique français-télougou

    vous reconnaîtrez sans difficultés les mots d'origine anglaise. Par ailleurs, l'influence du sanskrit est présente dans l'ensemble du lexique, celle de l'ourdou dans une moindre mesure. Acteur A Acteur de cinéma, actrice A (à) Cette préposition est traduite £ éjO , £ tS par des postpositions différentes natudu, nati suivant le lieu (avec et sans mouvement) et le temps (voir grammaire) Addition A Hyderabad tS tjù c-> ' roc5o 6 g' z j ' 6 ù §, /< lT p billu, rasidu haidarâbâduki/lô A la maison Adresse tS 3/ mi vyâpâram bâgâ S " r 3 ^ U*? jarugutundâ ? mi ru a ig a r e t lu konnârâ ?

    341 ministère des affaires étrangères ekkadiki veltunnâru ? partons ! o i o O ve^dâm ! vidëaânga mantrivargaa Demain je vais à Visakhapatnam “5 <5 -r*#) é j Agriculture 75 So £ X g £ ^ C k T o o COO*3 Vù rv^») vyavasâyam rëpu nënu êtes-vous cultivateur ? visâkhapa ttanam Sd tfb £ trùxxytiù vejtunnânu

    OS'? Allumettes ml ru vyavaaâyidârulë ? n 4 ) o « 0 0 aggipullalu Alcool donnez-moi une botie d'allumettes •Sootfo> ^r 1^"° O ^ y

    6" o$"42j. nâku oka a g ip e tti ivvandi mandu, aërë, Ambassade kallu,brandi , v isk i, rammu o^O 2 0 rO^ je ne peux pas boire d’alcool eubassi ~^S rSù allons à l'ambassade de France (£> ozS jo zj rSji çj'rt Ç j'd 6 0 nënu mandu O tâgaküdadu frenc e m b a a a ik i veldâm

    Aller Ambulance ■3 £ 5 <-5 vel lu âmbulena demandez une ambulance ! Où allez-vous ? i 75 $5 ^ fo ?

    342 Ç=50Zùù€! analyse d’urine

    X ù S o â i mutraparik sa âmbulena pampamanandi ! analyse de sang Amérique 5* —e '—\ raktaparîk sa am erikâ Est-il américain ? Angleterre < ^ 0 ( X 0 < £ > &2>ù6 5* 3* G*? inglându langue anglaise atanu amerikâvëdâ ? ^orT &> CO Ami i n g lï su ^ f r é ï ù Z ù , Parlez-vous anglais?

    J$ù [ £ ci'ü'? C'est mon ami mi ru ingli su S ù mâ tlâdatërâ? Ecrivez-le en Anglais ■3 ^ Ü r e 3 o £ o Üotfo^orT «Xoc-T^ atanu nâ snëhitudu Hier soir, j'ai diné avec des amis crofood r>5 OW r3* rs5*0 rO U miru i n g l i su lô râyan

    Animal « o r 5 " j ninna r â tr i nënu nâ jantuvu snëhitulatô bhôjanam Année cë sënu XSo£ o,3cr<3, 2>£j Analyse samvatsaram. ëdâdi, ëdu Z f ï la nouvelle année parik sa 343 §Tt£ ^ oS tïjtio, Je partirai en août 3 “ ,O J & r r d Cj kotta aaavataaram, ugâdi co t r t r ^ ù ,7 Bonne Année! nënu âgaatulô Z o X & ^ t i ve 11 ipôtânu.

    -35 çr-S 'o ^ ’ ejo Août-septembre kottasauvatsara (calendrier télougou) éubhâkânk salu £ d i>oo Je suis venu il y a deux mis Bhâdrapadamu 3 “ £ ù Appartement ô o âparë âanu jarigindi âgaatulô varsâlu padatâyi Apporter

    teccu

    344 Apportez le sac Nous mangerons après la visite de la £ ox5 3 od ville aanci tendi ~SùO > J ’ai apporté de l'argent ü rS o t S t r o 200) 3 7$ Sô d mêm vü ru c u sâ k a , nënu dabbu teccânu bhôjanam cë 3tâm Apprendre 7S Après-midi në rcukonu o5b o J'ai beaucoup appris en Andhra madyâhnam Pradesh. ,'5 n3bC=£0 Après-demain Joo od T cT^'xT’d r’ e-> e llu n d i

    Arbre nënu andhra pradë alô câlâ nërcukonnânu t3 6jô£j ' . o Je n'ai pas appris le Hindi cettu, vruk aam 3 S ù «ürocT Dans ce parc il y a beaucoup de grands arbres s eSo & irtiùfrtr* -crtr nënu hindi nërcukôlëdu ~Z> d oo 03 èJ^ ) A près .£> r3^ 000. î pârkulô câlâ pedda t a r u v â t a vruk jâlu (ce tlu) Après le repas v u n n â y i. ty'& So efforts bhôjanam taruvâta Argent (monnaie) d eooj dabbu

    345 (métal) Assez ■3 o â -C5*

    & e$b nënu câlâ tinnânu Assez î assez ! nâ daggara inka dabbu X7*(!J0 , X T °0 0 lêd u ^O^ câlu, inka câlu Arrêter Assiette

    ~Sco ÔJO >, £ ot5 o âpu plë tu. kancam Arrêtez la voiture ici s'tfj ^ ç=ïZ od Attendre r5~Z èjO kâru ikkada âpandi > CJ Arrêtons notre étude ici âgu, kanipettu Xù £ £ 0 $> r z ï f r à Je vais attendre 6 O =TS C?O mana caduvu ikkada d z T r X ô âpëddâm nënu âgutànu, kanipedatânu Armée J'ai attendu une heure rO rS £ O 75 TSù fi OÔJ 73 o£) aainyam r\5 oJ 6 J rv5*0 Cj Artisan nënu ganta 3ëp u k a n ip e t tânu £ r3 Z 'd ù „ Veuillez attendre un instant <0 OtJ" co 500 3* jf COO od p a ni vâdu, pancânamuvà

    346 Attention Avant le repas Faites attention ! o XùsotSù bhôjanam mundu j ïg r a t t a ! Attention à l'Auto-ricksaw ! Avec e T " M —•

    ~ôS 0 O ^ £ ) rO o£) ^ Autobus mêm k a li s i vunnâm 20 rOO) baaau Avion Je suis venu en Autobus □5 o5y° rS o S X m Z ù j z S * vinânam £-cy^Sù Notre avion part à 10 heures $5* S X j 'S o X â> nënu baaaulô vaccânu rt o ô j o i Automne Ç=?£>(T,ejû5' âkurâlukâlam mâ vimânam padi g an talak i bayaludê rutundi Avant J’irai par avion • 5 b û o £ ô mundu Avant de venir nënu vimënamlô veJtSnu .S bû O d S b râkamundu

    347 Avoir B (dans le sens de posséder) Bagages oj ^3 C» ° * oj £3 c j o * èo<5 ej ? e j ? undi j’ai de l’argent sur moi pette bë*0 oJ C_)<-ï C_)0 Mes bagages sont lourds (légers) «j é ? c j j tr * Cj nâku pillalu vunnâru je n ai pas ce livre e o <$) iT* ( ë f i) £ (T* ) rS' 6 n ti ë* ^ —»ts z O <$) CCû ê T &> nâ pettelu câlâ baruvugâ (tâlikagâ) nâ daggara ï puatakam vu n n âyi lê du Avril 3 |o 3 e J Bain ë p n l ^ 7$ o anânam Avril-Mai Se baigner Dans le calendrier télougou ~3_ 'T 'ÿj S ôj ^ Tti o ÎJS û5oo anânam cë yu vaiaâkhamu Banque Ayurvédique o Andhra Bank ?=9ckfjS~6î>t$ C z J O ^ ^ o f âyurvê dam ândhrâ bank

    348 Bateau Grande barque cousue ba tar (beume occidental) p a (Java Radeau Bicyclette 3 4 ^ i o j teppa a a ik ilu Navire L à Bien ôcja (advOSO-***!^ OÔ bâgundi Vous avez bien fait Beau S ù 8-T *rr* z S îrtfù « y o ^ o r r ni ru bâgâ cêaâru andangâ Il conduit bien Çz9e3" S ù t y r r Beauté (L3o <5 o andam atanu bâgâ naduputâdu

    Beaucoup Bière z f t ô , ^ e jo câlâ. ekkuva b ir u , k a llu (boisson fermentée Beaucoup de monde viendra télougoue) c j a!5*û o aS (5o Billet

    câlâ mandi va 3 târu Cj J'aime beaucoup les "iülis" t ik e t t u ^ c T c j o - c y t r ’ Billet d'avion ^ C-5 ^ S ù (3 ^ y ^ O ) ^ • 2 , ° ôj*”§ ô jo nâku idlilu câlâ iatam Cj plênu (vimânam) Beurre tik e ttu Billet de train ü> ü j j tî~§> â j o venna «— Cj (beurre télougou) railu tikettu 349 J’ai pris mon billet Il a trop bu TS tï~È> t)ù zrdùzj'rr çj'rrdù Cj vâdu bâgâ tâgadu nënu tikettu tîaukonnânu Bol

    Blanc gin n e ë3 o o < 3 ) telupu Bon .SjoxS ,£^(^0 o<3 Blanchisseur manci. bâgundi Une bonne personne (f.,m.) câ k a li .5b o i5 ô f.

    Bleu 3 b 0 x 3 Z r d ù m. o mancidi mancivâdu ni lam Cest bon. c'était bon (&>â )ty ,tr ' zs'rfjo<3 Boeuf (adi) câlâ bâgundi ô 3 o £ $ b O c’est une bonne voiture yeddu ç^)<3 . 5 b o t 3 S 't f b viande de boeuf adi manci kâru O rO O ÿ

    oJ oSù O rO O Bonjour O 0 barre mâmaam, 3b > ^ , 5o< £^ o pedda mâmaam namaskâram, vandanam

    Boire Bon marché tfù tâgu cavaka Il faut boire beaucoup (d'eau) (/ÔTtfS ) eTTT’.D (nillu) ekkuva tâgâli

    350 I >

    Mouche Buffles.se ~ï^ ~2 ) gë de no ru Bureau Ituuridha local i’ o £ > o £ o <00 ?j g orîb, O buddudu Çz? rOO â> llnuteille âphisu bildingu, Sphi su . Tir, d gadi 7 C* meuble in fi buddi 2 0 0c-> I >nimcz-moi une bouteille de bière b a lla .'t'ZôL.Çzffo , 0 > Bureau de poste

    Itruit ( S <üfo i«ppudu

    351 c Carie

    Cadenas puppipannu kâphi .3 <3 r3 003 0(5 ! Une lasse de calé virigipôyindi !

    59 £ Ce, ce...ci oka kappu kâphi ^ < 5 id i Canard Ce...là Z J '& d Ç=3<5> , Ç=? , 3 o t f e J bâtu adi. â sangati

    Carte Cela Carte géographique £ 5 (3 a d i X t 'Z aâp Centre Menu Ss<$s 0 rv5"y° (5o a madhya menu kârdu Centre ville

    , 2 0 2 ^ 5 , Cane de visite .3 z? tS oiï s'tfj oéj 5 c. vijiting kârdu mârket, bajâr, a en ta r Cardiologue Centre culturel i " o d S c r £ &> € eJ 75 oè*> 5 Cj gunde<& kurci Pâ ta

    Chambre Chanter tr £ ù gadi, padaka gadi pâdu Chantier naval Chambre à deux lits d f 2 0 ç j î5y* 5 j 'X S o S T ’iïù (Jabal rüm Cf Chambre climatisée naukâ pariarama, £ 0 < f ^ r 5 s ip y â r d u C 6y° J5b Chaque oyir kandi sand rûm ( hambre à air rr<£> ei ej gâli titti p r a ti Chaque personne [^j e J S ô r5 *X (lu m p t r o o prati mani si Chaque année polam

    Changer prati 3amvatsaram 3 > < 5 j j Chaud infircu Veuillez changer cet argent v ê d i d f e o j j De l'eau chaude l dabbu mârcandi d rSŸ5 Veuillez changer les draps c-> c^So oüj (^jo Sù w o d vêdinî J Ju duppatlu aârcandi L'eau est-elle chaude ? Chemin

    £ *co S "3 d rr a * ô d â r i rO ^ ( t f y f Montrez-moi le chemin ni 1 lu vê

    Chaussures co Cher j ô l l u o f o 'S o S ^ c f o o Mettre ses chaussures priyamaina, priyam co *3 C'est trop cher jôllu vë aukonu ^cS ty ’eJT’ {£ û5j o Oter ses chaussures idi câlâ priyam e-> Chercher jôllu vi

    Chez (moi) a d h ik a r i Ingénieur en chef ^ o t f ^ x S $ 'Q o & S Z i n t l ô Venez chez moi cîph injanir Chef de bureau I t f o d s "ô £ e5 , ma intiki randi Cj o ? 5 * ô Chimie dairek taru,âphi aupedda, a d h ik a r i râaâyana aâstramu

    354 Chimie organique Cinquante 3 c>i<3 o fo ti i r c f j r t i Xôù y â b h a i

    9 ë ndriya Classe (dans les transports) rasâyana$53tramu Première classe ~2>^6tî àtirtel Chirurgie - r (£ -£ _ 6 $ X ùù modati taragati Deuxième classe $a3travaidyamu ( hirurgien “ô oef 5 ti rt

    ü r l ÔJO (d f ) Combien ? sigaret pakettu (dabbâ) J o e i " ? e n ta ? Cinéma Combien coûte ceci ? r 5 «5*3^

    Cinq dJ" > eJ’ rS’ 1 5 .lSga Comme ceci a id u

    i l â , ilâ g a Comment Conduire Guider e l â , e lâ g a •uSt'.j o~C$ô Comment vais-je faire ? 7? Sô JcT'73 cüpincu Conduire une voilure nënu elâ ceyyâli ? 5*&)r5<5 Z OlSô Comment allez-vous ? Sô <5ô J tT ’rfô <$ô ? kâru na S ô Commerce mîku cupistânu [/activité trü o Connaître Qew.obS'Vfc vyâpâram La boutique telu a u k o n u Oui, je suis au courant ÉTéjjeu y.âïôS'n o £ 0 kottu. dukânam î$) Sô , rT" Commerce de détail z3 6 0 3 çjô t r ? tôku vyâpâram mîku râmârâvugâru t e lu a â ? Comprendre Ne pas connaître Çz9tf o ï S Z ô T S ô a &

    356 Conseiller (celui qui conseille) Coton hydrophyle (médical) , 0 0 XJ Cj aalahâdâru pïlcunatti dudi Article de coton Construire Cj Cj o Cj n û lu b a t ta kattu Coopération Coucher z Z'S'tiXù* se coucher sahakâraau Z d o r à d I .c programme (Je coopération padukonu télougou-français <3 0 x 3 Coudre

    £ tr^tis'Ü fiiZ ^ 0 0 CJ k u ttu telugu-phrenci sahakâra k&ryakramam Couleur

    Costume ti Oi*b r03~° éjO rangu sü tu Couper

    Côté (à) k ôyu pakkana Couteau l’étais assis ù côté de lui .5 3 Ç frX câku. katti *> 0 (^Oj (O ^ /v5*>) nënu atani pakkana Couverture kürcunnSnu dS.) j j é j y t i Xù duppa t i , raggu Coton ( 'oton brut 6 y d ■ lu d i

    357 Crier D Çi5î5’ùxS o Dans arucu Il est dans la maison

    Crime ti /O d fo ne ramu atanu intlô vunnâdu Le dossier est dans le tiroir Cuillère ejo (CT* 65o f o

    Cuire «$) o é J ^ r S b 3 " o e f j nënu Sphisulô rendu vandu nundi mûdu g a n ta la varaku vuntânu Y a-t-il une lettre venue de France ? Déjeuner ^ rv5"o 0 x 3 o$ e | o bhôjanam

    Petit-déjeuner phrânau nunci êmannâ o vuttaram vaccindâ ? alpâhâram

    Décembre Demain d ,0 0£J?)0 ~S $> rji aambaru rê pu

    I )cbut Décembre Demander d ozj î5o 73 eX” (un service) i ï o t f o t r * >(tfjOÇ=9 £ 01*10 sâyam adugu (Jiaambaru nelâ (uu renseignement) tambhamlô □3 £ o ç j ^ f o t f o l in décembre vivaram adugu d ,oo Dentiste <5 o e ^ “3_ £$0^ £ 0 (Jisambaru nelâkharulô dantavaidyudu Décembre-Janvier (dans le calendrier télougou) je dois aller chez le dentiste 3 6 ù j d pu ayamu ô ^ ' 3 r , 5 n <~> Déesse (s) nënu dantavaidyudi daggariki vellâli

    Départ d ëvata, anima, ammôru ■ 3 y 1 Z T X d o t a l l i n ve 11 ipôvadam

    359 Depuis La voiture est devant la porte r5oo<3 nundi S'tfo oûûoèi .5ooo Depuis hier oc3 rS tî XSùOâ kâru yin ti mundu ninnati nundi vu n d i A partir de demain Devoir (Î «J di* r5ood rê pa ti Le devoir nundi dharnam Dernier Devoir quelque chose à quelqu'un zS 5 0 ô eo o o civari, âkhari rurtapadu Cest la dernière fois Je dois écrire une lettre <3. <3 x3 5<3 ^o<àçjî5'oü'63><5 > 6 ,Ç=?£) ô > Ô nënu uttaram râyâli Cest mon devoir idi civari aâri, âkhari s â r i ç^><3 rT" < ÿ 6 ^ 0 adi nâ dharmam Derrière Faire ses devoirs ■3 ^ x î 03*00 venaka inti pani cëyu Derrière ma maison •Sj' oo) oCj ~2> ZS £ Deux Deux amis mâ yin ti venaka < 3 .6 tfoTS, ?Tt$ù

    360 ka s tam haidrâbâduvaipu Difficile à expliquer Sens administratif Q «DcCfoxS ^)<îf o O

    (.3 e f £ ) £ O ) adhikâram

    Donner «XoCJ teliyaceppadam ( vi

    Dire Douze Î 3 o jy ceppu oj O £ o û je lui ai dit que vous étiez venu pannendu Sù tiù r3 Drap <&£££ x3 6 ô £ ) é S mi ru vaccârani ataniki duppa t i ceppânu Droit Direct Le nom

    Directeur i3 6$’ô£ o^T,£ dfoo cêyadam nyâyam La science du droit tjairek taru

    Direction lâ, nyâya aâstram Sens géographique Faculté de droit 3 v a ip u d r ° s ' c f £ I a direction d'Hyderabad lâ k â l ê j i 361 Douze «o O d f j E p an n e n d u Ecouter Drap «5 ^ 0 vinu du p p a t i Eau Droit rÔTtfSrr> .f & O O Le Jioin nillu, jalam r T *£ O^O O nyâyam Donnez-moi de l'eau s.v.p. Le droit de laire quelque chose £> O^ôiS rO £? o5b d o r3^ a5"o o 5 o o x 3 cëyadam nyâyam La science du droil nâku dayaeë si manci ni 1 1 u ivvandi ey” , afô -r°i^o o Eau potable lâ, nyâya sëstram < 5 o o x 3 rS i&c-o Faculté de droit manci ni 1 lu tr ° xT Eau bouillante là k ë l ë 31 ~S d S $ ùco ?, ÏToti rti

    Droite c-> vëdi n illu , pongina k u d i ni 1 lu Tournez à droite Eau bouillie ïôd^_ àdtirtod 5 * x 3 XSrS^Oco kudivaipu tiragandi k â cin a n i1 lu Première rue à droite Eau minérale £ > < 2 X ïfrS ~3ùd6tf ti cf oT’éj 5 minaral vâtar Cr kudi pakkana modati rô d d u

    362 Eclairer Electricité 2> <5 o zSù .3 d5b^"L^_i v e l i g i n c u vidyucchakti Courant électrique Ecole 3 r r £ ùx> z j d , , o j \ e j o vidyutp ravâhamu badi, skulu Prise de courant Ecolier £co n c-> plaggu badipillôdu Electro-ménager ^ O Ô JJ Economie (d'argent) karantu mi 5anu X 'à ù Z ) Est-ce du 220 volts ? podupu ~à o £ b £ o <5 o "3_ Economie (science) oS ^ ç j j (L r1? Ç=?ÔQ £ 'T’iTj O 5 j0 ej Srthikasâatramu rendu vandala iravai La situation économique de v ô ltu lâ ? l’Andhra Pradesh Elevage T ç = ? ô ^ O o ÿ o 3 5 3 ■3 J Ô rO Ü Q penpakam Àndhrapradê3h â r th ik a faire de l'élevage p a r i a t h i t i 1 ) oxS ù

    Economiser pencu

    F 6 0 Z) z S oSùd Elle podupu cêyu Çz î'S j , dé> <3

    Ecrire âme. adi

    (T û£ x > Encore rS yu ^ 0 5 * inkâ

    363 Il pleut encore Enfant ▲

    5 ti 0 0 0 0 0 5 * oJ CJco oü>* (îfo p illavâd u Enfant 0 varjam yinkâ padutundi •J CJ p il l a On n'a pas encore réparé la machine 3b o «5 o rv5"o cûo o s* Combien avez-vous d’enfants ? 3ù£ù ào

    ZTg 0ÏT ' 3b O Entrer 4 ô lôpaliki tvaragâ randi mal II, inkôaâri Envoyer Dites encore une fois oj O ^ )) S otTS S ) o â co oJ pampu mal II ceppandi

    ?64 Epicerie Faites le plein, S.V.P I .a boutique é J ' o £ > r 3 ( i ej tânku nimpu (kirânâ) kottu Les produits Etranger Un étranger, une étrangère 7 j (5b ? o e jo r

    Espérer vidé aam otSb,rrfor.3j, Etre (désirer), < & S ù § rS ù undu

    âsincu, kôrukonu, (attention à son emploi î v. (désirer), anukonu grammaire) J'espère que vous viendrez C’est de l'argent prochainement en France : ‘o j.d d 200) Sùtiù 4e id i dabbu J J'ai de l'argent rT* ti £ 200) .£) o â 4 rOÙ /O ^ r\5û nâ daggara dabbu vundi ni ru î sâri phranski Je suis à la maison vastârani âéistunnânu S ù ooo oôj9 (S 6” n Essence Ps50 (produit pétrolier) nënu y inti daggara vunnânu pe t r ô l u Station-service Etudiant (d'université) Z> ^éJT6'e J 20 o*To .3 CTo Ô v p petrôl banku vid y â rth i

    365 Etudier Faire <5o $ xS o fc o caduvukonu cë yu

    Excuse Fatigué (être) ^ 5 o crC S ù , X ù oxS ù cz9

    (nannu) k sam in can di Cz9ej rO ï r t'<ÜY>rSù

    Expert (n.) nënu alasipôyânu ceyyi tiriginavâdu Faute

    F tappu Femme Facile par rapport ô l'homme

    ë? <3 ^ , ,oj ,'000- aSô r3 ©J^ y tS o âdamanisi, strî par rapport au mari tê lik a . 3U1uvu, sulabham 1) O C P $X > , C’est une chose facile ^9.(5 xy°£j' Xùù'iTù pendlâmu, bhârya idi câlâ suluvu Fer C'est facile à faire <3. <3 x3 Okf^ d o inumu , 0 0 .£> Tôle idi ceyyadam aul uvu “5 ^ 0 rëku I II de fer < •1 * Février tig a £ ô p h ib r a v a r i I rr à repasser "3 , Fevrier-Mars (dan s l e c j £ lj é J calendriertélougou) Cj ^Tcjo co«5ûû M tripette, calavapette “ n Phâlgunamu I* rrmer A ^ o ^ b o Fièvre au yu 2^6* .$00 ^00 l'mner à clé jvaram u. û snamu •■rtf'’ o"3 û5*jo J’ai de la fièvre t A (an vêyu O ^ T t ^ C x S 1 .u lermé la porte à clé nâku jvaram vaccindi . v SùtSuùZ) i (T* è o c 3 O ~S ÏTrSj nâku jvarangâ undi h* nu ta lu p u k i t â la a Fil v* ?iënu Fil à coudre I .n lermé la porte (sans clé) o , V ÇJO$) d âraa * 1 -O (J* r!$0 Fil électrique n* nu talu p u mûdânu “3_ ï5b ,*T ô o 6j j "3 _ tfb vairu, karentuvairu Ku Fil de fer oJ eJ tf inapatiga , 3 b o ô J r» ' mppu. agni aggi, manta Au leu ! > o ô j e_o o ô j e j j ! ■*n^alu!. aantalu !

    367 Le directeur rentre à la fin du mois ■£_ *£ <5o> 3 tr* $) tfb £ Fille ^>5"° 5 ir tiù dairaktaru nelëkharuki (tirigi) vastâru kuturu, ammâyi, p illa Fillette Fleuve J t) jÇ j^’y^oûo nadi p illa, ammâyi Le fleuve Godavari Jeune fille f T * c r S 6 . 3 0 ( t f j y godavari nadi o5bo 3" ^ b ü 'ejo, Forêt co t3 < îf â y ^ t i CD^ O ya w a n i, yuvakurâ lu , adavi, arânyam vayasupilla Dans la forêt Film Çz9£f «»5 (L Î^adavilô

    S r S S f y Fourchette zti cj ^5x3 ^ o y y t i ^ 3inimâ. calanacitraa m ullagariti, phôrku

    Fracture Fin ^JT>^ j 6 "o phrâkcaru ç=?£> t f b , Je me suis cassé le bras i5 5 âkharu, civara. aamâptam J’irai jusqu'au bout ^ <5”(Tn èjj Cj r ^4 ,3b ^ rSô-d S ô S ti nâ ceyyi viraggo ttukonnânu ■3 r 5 o Le bras est cassé nënu civari varakü ■Q ojû£ .3 ô od v e ltâ n u ceyyi virigindi

    368 Fumer Pour appeler un garçon de café *0 aarvar! > c j

    Gare pogatâgu, aigarettu

    Lfcgu (k â lc u ) Cj ruinez-vous ? a tê aanu Sù tfj O l*T5 ÈJO La gare de Sccunderabad Cj rO I 0(CT dSô •VCJO ^ T ü * ni ru aigarettu k&luatârâ? Cj le ne fume pas aikindrâbâdu atê sanu .S Sù à rt~à &x> Allons à la gare Cj ~S Cj o atê aanki veldâm nflnu aigarettu kâleanu Inlcrdit de fumer Gauche o5o ^ r t f ü ’ dSb edama Tournez à gauche lecata poga trâgarâdu j e f

    ■3_ edama vaip ü k u t ir a g a n d i G Gingembre (turçon ÇzSCJ o c’-52-j ^ ocù e j . y d f o PO a lla m abbâyi, pillavâdu Glace I ils En morceau 3 , o o JS’o û ^ c jo kotjuku aiau mukkalu Jeune Crème glacée dites "Ice Cream'* o fc o £ Zù d>ù yuvakudu a ia k rlm u

    369 Miroir Guerre d> o û5où<5 o O

    Gouvernement Gynécologie

    «5* ^ b^O O Ô J') T* prabhutvamu, atrîrôgamula sâatranu gavarnamentu - T 'i j o 5 o o

    Grand garbhakôaa sâstranu 3 èS pedda o Un homme grand (physiquement) H i r e f o t f o XdrS A podugu mani s i Habiter Cet hôtel est grand r5 3 £ OT$ù , < è o £ j

    O nivaaincu, un 6 d)ùZ*c>o O «$) pedda dukânam nënu pârislô Grippe vuntânu Où habitez-vous ? & phlu $ o & p t f j ? Groupe ni ru ekkada vuntâru? 1*0 0 . $ gumpu Heure Groupe sanguin o ô j ,<53_ «5j j , tfj> o jÿy ^3 ,o ^ raktam grupu ganta, taimu, aanayam, vê la

    370 (i lierre Quelle heure est-il ? 6$x>d) o €3_ H>ùooâ ^ b o bayaludërë vê layyindi 3 trir5gamula jâatramu Je n'ai pas le temps q_ ^oùêT e$b garbhakôsa sâatramu nâku taimu lêdu

    Hier H r3 ninna Habiter r5 £ rOOzSù jC è o é fj Hiver n iv a sin c u , undu o J'habite Paris ca lik â la m 3 S ù > ô S e T " Homme 4 3 o é j ' ^ b (être humain) nënu pârialô 43 A vun ta nu mânavudu. m an iai Où habitez-vous ? Par opposition à une femme X d r t (£ ù r5 A ) 43 O éJ'tfj ? magavâdu (mani si) mïru ekkada vun târu? Hôpital

    Heure 3 * ç f y TSd 7j \d rt oôj ,é3_ , hâspatal. âaupatri Entrer à l'hôpital 75 £ ùoSo o ~S i f ^ ^oJ ) 6 j tr* c-> -î5 fo ganta, taimu, hâapatallô cê ru aamayam. vê la

    371 Sortir de l’hôpital I 3*Z)<ïùçJ£ùoâ â 5-cr& fc9j£) Ici £» hSspa talnundii diacârjî avu ikkada Hôpital général J'ai mal ici rJ'Sb '^’4)rr janaral hâapatal 4) o<5» nâku ikkada noppigâ Hôtel vu nd i ^ C J O O ho ta lu ne 0 o£ ,C%.J o Huile lanka, dvîpam Huile comestible Imperméable vanta nüne Le vêtement Huile de moteur ~à ax>r5 r^éT reyin ko Ç=? OCD OO j ' S j ’ ÔJ <5bÇ=?0ÛÙ Impossible OO Cz9 ^ O aaâdhyam âyilu, môtaru âyilu Problème impossible h résoudre -ëe â d cT o5o d Huit ( non-humains) 1 cikku vidadîyadâm ùn5 â>ùd aaâdhyam e n im id i (humains) Indigestion <3o <5 .5bo<3 O a iim a m Q enimidimandi Industrie Intéressant Ô |jf o5o (jO pnriirama, indaatri divyamaina hiilusLrie chimique Ce film est intéressant, inintéressant 6 Z Ô g à r 3 u ' f o o â , rna&yana parisram a U ' n ' t ? <3o < ^0(îf tjO I ainimâ bâgundi. kmnikal indaatri bâgâlëdu Un film intéressant Infirmier â> $£~2>2m S à rS

    . V . ) e T S î5 o ) divyamaina ainimâ i»fl 1 narau Intérieur A l’intérieur de Infirmière «J CJ lôpala . "> Ô J 'i ,

    I mrce interdite \S ~2 4 o ~CS *>y d <5o pravê aincakûdadu Interdit de fumer pogatrâgarâdu

    373 La langue japonaise J « 5 * r 5 b ç y . £ japânu bhâja Jamais Un japonais ( îf j’ eppudü. ennadü japânuvâdu Je n’accepterai jamais Jaune

    o<) rOO y oj rOO 0kt^_) 0 4 j*efydo^»rr^ j nënu eppudü oppukônu Je n’ai jamais été à Rajahmundry pasupu, pasupupacca 7$ xSôùZytf y Jeu cr,a^5’jo id "3 £ £f tfo Ç=?6J nënu eppudü râjamandri â ta v e l l a lëd u Jeudi Jambe f u <5b «y° 6 ” « 5co, 5 ^ d J 0 kâlu >5jû guruvâramu, Janvier lak smivâramu & r 3 3 Ô Jeunesse ja n iv a r i

    Janvier-Fevrier 5 <£)b (dans le calendrier télougou) ù o5"oo paducutanam, vaya3 3U Quand j'étais jeune (dans ma Hëghamu jeunesse) rCT* Japon 2o r>Sû japânu nâ paducutanamappudu

    374 , 'i* x-5 <îfj Le jour de mon départ 75 6 3 j t»l dnnappudu Sô zù tx>~cS~d A' X ù X t i o ^ t T * e r * » > ne nu bayaludë rë rôju -'.m L’équipe de jour h* nu v a y a a su lô vumiappu

    Nmis jouons aux caries Juillet .V i otS 6j ~3 £ c-> 2 5 ^ C _ «• O j û l a i itA m citlapëka «•JutunnSm Juillet-Août h»ur/ vous d'un instrument ? (dans le calendrier télougou) .T i < 0 3 < 5 ^ ^ 5 c o .5 b û

    «V OCO &$£ O arâv an am u

    .^*000 0x5" 6 Juin mîku ëdannâ vâyidyam vAyincadam vaccâ^ jû n

    Inlir Juin-Juillet I ,i période de 24 heures (dans le calendrier télougou) a * ' « ’ ,<3 S o rôju. dinam a sâdhamu T;» opposition à la nuit CJO pagalu

    375 Jupon (de sari) Langue cf,ej orr L’organe pâva

    Le langage ÇT* bhâ sa

    L Laver (vêtement) Là ( è e i b ^ b akkada u tuku (vaisselle, par terre» les mains) Laid S’dfotfo kadugu Çz9o<5 5 o o â Faire la lessive andavihïnamu 6j o o d s e ^ b ^ b Cj Lait bat ta lu utuku Machine à laver t r o o j * A o ^ 3 ô ^ ^ o p â l u va sing mi sanu Lait de vache Laverie £ p o o f ^ oiï îj;3> â v u p â lu draiklining sâpu Lait maternel Leçon

    376 Lentement f p rr° Livre ^ _ rO S O me11igâ, nemmadigâ puatakam

    Lettre Librairie La missive 4) -O 5*t) à* & ti O puatakâla sâpu u ttaram Veuillez poster cette lettre Loin

    S) < * ° .5yl5 s'ï5b) ivêccha, avatantram l Inc personne (libre) t y e r tSj*ti o 0 £ & mârkettu (bajâru) câlâ durâm nvatantrudu Il est parti loin lire e=9

    377 Maillot de bain M rOj^ o30[^ OrO^ svimming-dress Machine Maintenant mi sanu o jf e fo Machine à écrire ippudu éJ_ 5~à_ ûj <5o Actuellement, de nos jours taip rai ta ru ^ Machine à calculer 6T*‘» * t r r 5~° è j co prastutam, ippudu. ï kâlkulë ta ru r ô j u llô

    Magnétophone Maison

    C, ^ e j o kâaet rikârdaru illu Viendrez-vous chez moi ? Magnétoscope i S <5 . rO.ÇzJtf ma intiki vastârâ ? vi. 3i. ar. Où habitez-vous ? .JooûcxEJ ? Madame 3 < 3 j o d mi y ille k k a d a ?

    ê mandi Mal

    x 3 £ fj opposé de O tJ Mai cedu opposé de manci "Je suis mal dans ma peau " mê à5o r>S rjjj SaT' cT Mai-Juin manasdu bâgâ lëdu (dans le calendrier télougou) Au sens physique 2^ £ ^ rSToJj n o p p i Jyë 3 tamu

    378 J ai mal à la tête Marcher (dans le sens "d'aller à pied ") .£> o<5 naducu nâku tala noppigâ vundi Marcher (dans le sens de 'fonctionner") Maladie (Tri 5oo r\5" dùxSù r3 iS Ck5bo na 2à800] idi pani cêatundâ ?

    Mardi )varam vaccu, jabbu padu Ir suis malade

    .-T’^O Î^^O , mangalavâram

    0 0 ( 3 Mars nâku jvaram vaccindi, nâku jabbu cêsindi m ârci Munger Mars-avril <*.3 rSù (dans le calendrier télougou) t lnu ij3 _ ^ 5 b o ca itra m u Marché Sy~ôfr

    0 &{So$ùo>\p'tSù ô j mârkettu, aanta, udayam, prodduta h a jâ r u La matinée 1 ;ure son marché <è<5 û T o o ^réj P.O fiT’tfb .j ^5*0 CJO udayam pu ta tS oo §T r5 u* £ & o Demain matin ^ ^ L£Ttfo éo bajaru panulu rëpu prodduta cësukoni râvadam

    379 M auvais Mère € 3 d f z f ë CJ co cedda t a l l i C'est une mauvaise nouvelle Maman - s <£> ^ idi cedu varta ou bien a mm a

    Midi idi durvârta Médecin ^ 0 y CT° ^ madhyâhnam

    vaidyudu, daktaru Mille Faites venir un médecin î "3 000^ oui? 00) cp€ tfbo3 «3 cj £ o â i Cj veyyi ou vêyi dâktaruni pilavandi! Mille roupies "2> ooo^ 6*5"° ^ T o ^ j e j o Mer rO O veyyi rupâyalu Deux mille roupies aamudram ü» odù !S c j Merci <53^ à” <£fo cjj Uniquement de manière très solennelle dans des circonstances ren

    Mercredi mantri vargam Ministère des affaires étrangères Zùù <£ oT ti O .3 75 •r’orî budhavâram ^SjOid^ n o vide aângâ mantrivargam

    380 Une demi-heure Minute OÔJ r5 « 5 j «A a r a g a n ta n im i saau J'en ai lu la moitié 3 & Zrto-Cïd 3 * £ ù Moins nënu aagaa cadivânu Une demi -roupie takkuva ç=9î5* tij* 5 °o cû Elle travaille moins que vous

    € ^ ^ 5 S r S Monde 13 Zdoâ ^ 0 7 * 0 âme n i k a n të takkuva p rap an caa pani cëatundi Le monde entier Je reçois moins d’argent que mes £ o -CS £ 0 0

    /( j ü Zo€? Monnaie d 200j y S* /OJ CJJ d iJOj £ <00 oâ dabbu. kâsulu nâku mâ aahôdyôgula Petite monnaie kantê takkuva dabbu ej d Zùd) ejo v a s tu n d i « zj cillara dabbulu Mois Avez-vous de la monnaie ?

    ^3 C_) y a ^ ô rO O So <5 i*f ti o ti n « nela, aâaam é o C ^ ? Il y a 12 mois lunaires dans une ai daggara cillara undâ ? année télougoue. Le premier mois commençant vers la mi-mars Monsieur Moitié (employé seul) 2 > £ ù o â > > Q aagam, ara, ardha ë nandi

    381 Monsieur Pâma revu Musée 2? o f o o

    ïr .£ r ,ü,,33 rr°<5b myüjiyam (muséum) êmandi râmârâvugâru N

    Montagne Nation r o a f ,5 ^ e ^ o ST’ e J konda, parvatam j â t i

    Montrer Neuf, nouveau t5y* .5 ox5b cü p in c u kotta Livre neuf Mosquée r j tfj o o ,t3 eJ <5o n a lla CJO Il fait noir rumâlu, cêtirumâlu tS X) d od cîkati padindi Mouton Vêtement noir f*T|ëS gorre r^" CJco oS I v rO a O ^ ' CJ co La viande de mouton (le plus Zô ÔJ souvent de la viande de chèvre) Cj nalla vaatram, nalla ■3) ^ <3y o o o , Xù ôj r5 ba tta mêkamâmsam, ma tan

    382 Nom Novembre-Décembre (dans le calendrier télougou) X ^ t i J t i X ^ pë ru n désigne parfois le nom complet, ïlârgaairamu mais plus précisément le prénom. Comment vous appelez-vous ? Nuit D 't e J mi pêru ëmiti? râtri

    Non, (je ne veux pas) Travail de nuit

    Z râ „ O vaddu é J t f râtri pani, nait dyu tî Non, (ce n'est pas ça)

    kSdu O

    Non, (cela n’existe pas) Octobre ÇrSS"* 2 0 6 b r f dSb Zj aktôbaru "October" 15 du Octobre-Novembre Nord (dans le calendrier télougou) ti o «3b u ttaram K â rtïk a m u N ourriture Oeil c j o d Z rXù^ t indi kan n u Les yeux Novembre tfS k a llu r t i S 0 2 0 < 5 b C O • ■ "Mauvais oeil” navambaru (November) <3 «a i disti • • 383 Oeuf Ordinateur c, £ <ÎJ 5 guddu kampyütar Oeuf de poule Oreiller a cj , o > <5 kôdiguddu tS fi d (tS o£ ù Oeuf à la coque talagada, (tala) dindu iT 'O C ü t T c* Où ? bâyild eg (boiledegg) ? Oeuf dur ekkada? ( è e f ^ o t î S f a d o Où allez-vous ? Cj c* S o f o i udaka bettina guddu H> $ 3 r 3 ^ ? Omelette mi ru ekkadiki 00 C j Cr veltunnâru ? C r9èJ0 Où sommes-nous ? Cj o5*0 O do" ^3 rO ^ O ? â ml e t tu, kôdiguddu a ttu manam ekkada unnâm ? Où habitez-vous ? Onze S ùüù ^ 6 r o d ù 43 O Ô J'fo ? padakondu mi ru ekkada vuntâru ? Opinion Quel est votre pays d'origine ? Cr9 2,5 ^ û 5 b 0 2 k c 3 3 ? abhiprâyam midi ê uru ? D’où venez-vous 7 Or Jo tfb So otS a o o i T ’t f o £ r3^ <5b ? bangâram mi ru ekkadanunci vaatunnâru 0

    384 Ouest Paix ^ O cJ ^ rO «v5"J V rs5* o panamara sânti, aamâdhânam L'Occident Paisible ^ “S /î™l> O J T'ozSorr*,73 <5 it*, pâacatya dêsâlu sântangâ, nemmadigâ l In occidental * ^ Ô'j i j o t 0tu cu Parce que l ui ouvert la fenêtre ç=9oc5 o" ? , e j 7 S co andukë, va lia (voir la grammaire) Parce que vous étiez en retard nflnu kitikï tericânu Sofa ç=fa orr ^i^^oeSoS mi ru âlasyangâ I* vaccinandukê J’ai été mis en retard à cause d'un l'tilii accident f>VJ ,,£3 <5 Cj > ^ bred

    385 Partir 7 5 r S b X * 3 ," 3 £ î r $ ) ç=?ej ^ oiT vellu, vellipôvu nênu âksidentu valla A quelle heure partons-nous ? âlaayangâ vaccânu fi oôj ej i ou bien zj û3j ejo"3 &> <3* o ?

    ÇzJlj'S oCjo £ ÇJ enni gantalaki bayaludë rudâm ? ç=£ej ro^owooù^ od A partir de âksidentu valla âlaayam ayyindi ,3b od nundi

    Parler Passeport co t r S îT tiù Cj ma tlâ d u pâapôr tu Narrer J'ai perdu mon passeport € 3 ^ r ^ > ,o Cj ceppu Veuillez parler en anglais iToûJod ^ o rf •X>e-Tr nâ pâspôrtu pôyindi

    d od Paysan i n g l i a u lô ~à_ & y mâ tlâdandi «o cjco 6jo ¥ Ô J* dob C'est ce qu'on m a dit raitu, palleturivâdu

    Pêche nâtô (alâ) ceppâru d'activité) Racontez-moi x5 £ ejo «j éJO Cj € 3 £ j o d ce palu pa ttu ceppandi

    386 Père Il n'y a personne J^ tfy tf fo nfinna, tandri evarü lëru Personne ne le sait Prêtre (hindou) < ^ 0 evarikî telîdu püjëri Peuple Permettre l^> £î> pra ja CJorT^ Ô crCSù, Habitants d’une ville y rOJXUJ angïkarincu, oppukonu nagara vëaulu Si les circonstances le permettent 3 6 à e ^ o o o Population Q &S o hO rO pariathitulu janam «nuküliatê Peut-être IVrmis de conduire | o5 Ofî rO r3^ bahuaâ •Jraiving laisens Peut-être a-t-il oublié le rendez-vous («Iriving licenae) z j ^rKj-ra IVrniis de conduire international • a o ô j î^ & tr ooi ogJ~2>ù o ôjo ioo muni$i aandula $ëpu

    387 Veuillez tirer cette photo en trois Plateau (l'ustensile) exemplaires ^ v1c-> o pa 11 em r J e jo Il pleut jerâks (kâpî) (Xerox Mus copy)

    Piqûre ekkuva, câlâ (médicale) Visakhapatnam est plus loin que < o i0 2 à ^ r5 , rSrâ Rajahmundry injaksan, aüdi .5 -T’S) £ (bej coo Piquer ÎTfô^bOid ^ o £ î o guccu Se faire piquer (par un insecte) Viaâkhapa ttanam (^'6ôfiù)èùèS o<5 râjamandri kantê ekkuva Cj dû ram (purugu) kuttindi Donnez-m'en un peu plus 05” S" ox3 o Plan Plan drarchitecte

    (Sd^ O ^ sJ* ) o^)VO rv5o nâku inkâ koncem (in ti) plânu ivvandi Plan géographique Beaucoup plus map câlâ ekkuva

    388 L'avion est beaucoup plus rapide Plateau (l'ustensile) que la voiture co o â> £ j9£os*tijÇ o€î pa 11 em -crtr*~S ft o r r Pluie’ ~2> £5 od v a r sam vimânam kâru kantë l'leu voir câlâ vëgangâ veltundi 3ti o3£ù<&*oâ> Poche varsam padutôndi 20 0 Il pleut j e bu

    Plus Poisson , ~c y ° eJ~° t 5 5 nkkuva, câlâ cë pa Visakhapaliuun est plus loin que l<;i|;ilmuiiulry Poivre K1) J' £> 3 ÔJ 03 o .S o Ô ùSY'ÇJ ù Cj 0“K,.$bOi<5 o£f miriyâlu . ) Zôfr S d$5~° ti o Police V i rmkhapa t tanam »ftjamandri kantë ekkuva •lu ram pôlî3U I >uimc/.-jn'en un peu plus .v

    389 Pomme 3.5 eT Poule r " d ^ 6j ë p ii Cj kôdipe tta Pont Poulet ^ 0 3 r S . t J d r * d >k- V. vantena.bridji kôdi Franchir un pont Viande de poule S 0 3 S <3” 6JJ vantena dâtu kôdi mâmsam

    Porte Coq 4 3 0 2 ^ ta lu p u punju Ouvrir une porte Pourquoi ^ $o-CSù J o c 5 o £ b talupu terucu Fermer une porte enduku Pourquoi n'êtes-vous pas venu hier ? ù ü *

    390 Pouvoir Président (d'un groupe) O , 5 gala, vaccu nâyakudu ( )n peut réparer cette machine Printemps 3 rOOd S’O O ?^t,(xÔ73' cfotfej o va9anta kàlam I mi sanu bîgucë yagalam Prix Puis-je entrer ? <£ ti, & fîdSô ej dhara, kharidu, vela (5'S-C5^ Combien coûte ? nënu (lôpaliki) râvaccâ ? ( )n ne peut pas réparer cette en ta ? machine Une montre de prix

    oSbtf o ^ < r a _ rS rtâ o ïj'tio i mi sanu kharîdaina gadiyâram hSgucë yalë m Sans valeur Premier ■3 ej O' râ â 3 i ù 6 t S , , ÿ < £ & y vela lënidi Augmenter le prix modati, p rat ha ma. cjS «j ox*5"o oka ta va dhara pencu

    Président (de la République) Baisser le prix rO~Co OÔJO < $ti (*i OrCSù ^ n dhara taggincu presidentu, dë aa Prochain adhyak audu

    taruvâta, vaccë

    391 Dimanche prochain Pus vaccê âdivâram L'année prochaine c l mu £ o vaccê aamvatsaram

    Profond Q S Quand (après que) lô ta in a racine du verbe principal ♦marque du temps + C=9 £ + â k a Prom ettre ^y°eo oDx^oj Quand tu auras fini de lire le journal, prête-le moi mâ tayiccu S o ^ 1 2 £

    Propre x S ô ~ 2 y £ , rd* ^ 0 aubhrata nuwu pëparu Proprem ent cadivêsëka, nâku ivvu Quand (au moment où) ■£> o r r subhrangë appudu Propriétaire Hier, quand il a plu, j’étais dans mon o5"o 2à Sù dù bureau r 3 S j £ t f O yajamënudu £ d S ef j ,3 So Propriété (biens) r ^ S o ninna var sam padinappudu, â sti nënu âphlsulô vu nn ân u Pull svê ta ru

    392 Quand ? Quinze ■3 «j J (^0 3 6 ~ eppu

    Quatre êm âlôciatunnâru ? Que pensez-vous ? 3o n â lu g u Quatre hommes Çz9 ^ o § " o 6j o ^ tfb ? rS ej o tfo tfb êm anukon tunnâ ru ? n a lu g u ru

    Question e p r a a n a R Poser une question Radio “5 d s y oka praana a

    393 Ail India Radio émetteur d’Hyderabad Rasoir Ç=2eT ^ 0 ( 3 dkfj"* .footf ej 5 â ô3y“2r [C5'zr,dù mangalakatti Rasoir électrique âlindiâ rëdiyô O^dJ ^ ^ oJ^ oS rO h a id r â b â d u Radiographie elaktrik Jëving set Se raser r t d o ek a rë (X ray) Cr gaddam giaukonu Rare I .e barbier ç^>ï5b(5o •5ooi*o a r u d u m an gali

    Récemment •&> o5"j $ £ Rarement ï madhya II est venu récemment a ru d u g â Cz9

    3‘M Réservation Rendez-vous Ô Ci9 > 000 O éT 'S o O ÔJJ rijarvê sa nu ap S yin tm en tu (appointment) Réserver (une chambre) d ô ^ & Renseigner (se) gadi rijarvê sanu .3 3 ü'tuù&dùrtù Cette chambre est réservée. vivarâlu adugu ■& i*f <5 Ô 2à 5 ^ Information Ç^CCD^ iT *' o o û o d

    înpharmë janu î gadi rijarv a y ip ô y in d i Réparer J'annule ma réservation :’-r* fo x ? a5bo IS r3b Ô * 3 $ -A bigucë yu ne nu rijarvê sanu Repus kânsil cëatânu '* - 9 ^ O , Z ^ t e r S O annan, bhojanam Restaurant iViu-déjeuner i*-9 eJ^) ^ 6"o ,é J $ r5 ho t a lu «IpShàram, tiphan R cpiis du midi ou du soir Retard (être en) tX * £>r$ O ç=?ej orr (ît 3 £ o) lihôjanam âlasyangâ (ravadâm) A lahle ! Réveiller I ê lf -CSo (r5 \£> z T z S o ) hhôjanâniki IScu (nidralëcu) Veuillez me réveiller demain matin à 6 heures Repasser (un vêlement) £ [ P 'd ù è j 'U^o'xî ctfbû oôj a i ê? 3 od i îtrîcêyu nannu prodduta âru gantalaki lêpandi

    395 Riz Revoir (au) Sur pied A celui qui part X à ■3 v “ t i o â O v a r i ve 11 iran S ô CO — O vaSô Ce dernier mot est synonyme de repas ë mi et de nourriture pour les humains. Il n’y a rien 3 Sô t f Rizière ô ë mi l ë d u £ à ï3 S Je ne peux rien faire v a r ic e nu 3 “ Sù 3 Sô Roue Ck)Ô£ ([T Sô nënu ë mi ceyyalënu cakram

    Rire Rouge n aw u erupu, erra

    Rivière Route C5°Ô lS ÏTC5°à 7 C, 7 n a d i Dâri, rôddu, rahadâri Le bord de la rivière Grande route rs5" c5 l>£ù ■3 6 /3 <5 C j Û c, 7 o nadi oddu

    peddarôddu, peddarahadâri

    396 Rue Sauce i? 4> v id h i grë vu

    Russie Savoir a % <3 «Doftù, ra ayâ (Russia) ë3 oo ,ob , 3 teliyu. teluau. vaccu Connaissez-vous le chemin ? S crô <3 oo ir* ? mïku dâri teluaâ? Suc Je sais réparer cette machine (île voyage) r J 'Ç ù S c 3 0 ) Xj o i S ÔIj $0 (ZT'rtô) (prayânapu) aanci A main o5b^ <2f o 3 tSùj zS eJ ,ooxT, ^o<5 nâku i mi 3anu ripe ru (bâgu) ceyyadam vaccu Je ne connais pas cet homme cë ti aanci, handbâg rT^O 6 ^ ,3 A De blé, de farine J! od 20 > «ÿ<5o nâku i maniai evarô pmdi baatâ t e l i d u Je ne sais pas. Salaire -S'tfo z T c i ” o , d 2 0 jj nâku telidu jïtam, kûlidabbu Savon Samedi Savon de toilette X£ o ,0 200] a a n iv â ra m u a a b b u

    397 Savon de lessive Pendant une semaine ,0 eo éoej «u zx>\zi ^ 6 ” o îrtx> bat ta la aabbu z? oo ) Sec vârampâtu 03 0 0(2 rs5" (vâramrôjulu) yendina Sept 2>£ù Secrétaire ë du 7!) H ô j ÔT „ aekretari, gumastë Septembre T o T j 0 2 0 tfb Sel CJ sep tembaru uppu Septembre-Octobre Saler (dans le calendrier lélougou) è i Z f ' S (ÜJO ^-^okfoûa^bo uppuvë yu âavayujamu Sans sel

    Serviette (en cuir)

    398 Serviette de table Société commerciale € T i 5 t J £ S ? £ ï o z j Çëbil napkîn kam peni Siècle Association sT ù<ô O 4at&bdam a a m iti l ln demi-siècle cjtf tTeT’ao o Soie O a rasatâbdam Cj I c XX" s. pa ttu Un sari en soie o5 j ^ ^ 3 ô j j iSti ■TcJ' zj o Cj O p a ttu c ir a iruvaiyyava aatâbdam Soigner (un malade) Six zs°rfùjS ctfbo b âg u c ë yu h ru Slip Soins €3 d ' , ,3 ■3 $ tx> , e _ r , i*k> 3 ë v a lu Soir ceddï, nikkaru, drâyaru, l&gu o Société s â y a n tra m T rO ^ rO O epJ cÜ^>)v) Soixante so sa itî, sanghamu Vie sociale ,oo.S5 2r3eSo a r a v a i Le soixantième anniversaire < zT3 ei’o) ^ 4 &*£ aangha jï vitam ja 3 t i p u r t i (sânghika jîvitam)

    399 Soixante-dix La maison est sous les arbres S £ 3 ï <3.00en x3 6j en i oti d eb b h ai 33 o â Soleil illu cetla kinda vundi Planète Un subordonné rOO £«0 (rT *) î 0 6 auryudu S ' d ù . (nâ) kinda pani cêaêvâdu Lumière du soleil Souvent n o r r enda sëdhâranangâ Somnifère r5 \6 Sucre

    Sortir pancadâra, cekkara, "3 Voen (Zù ctfb ju g a ru vellu (bayatiki vellu) S'absenter Sud <ïS 5 CO O dak sinam râkapôvu Le sud de l’Inde S'est absenté 6i^ nçrti& ’Ô ï o ?rëT <3o dak sinabhâratadë sam r â lê d u Sur Sourire S ù 6 mïda c ir u n a w u Syndicat (ouvrier)

    i£ î <^ock$bcr,^5 d5o^5b , Sous trë duyûniyanu k in d a

    400 Veuillez excuser mon retard ç=j

    401 Témoin Textile <\ e o ô j aâk s i Cj ba t t a Riune de tissu 20 èj ej eJ“ rSù Température CJ ba ttalatânu Synthétique u sn 5grata ÎTâtfù r O 5 - S 'd c j pôliyas tar v ê d i Usine texiile T ci n péra I u rc d u ci >rps 2 0 é j e j Cj S U CT /O ° (

    402 Ticket Demain j 'arriverai tôt ^ ^ ■ 3 0 6 tikke ttu S y S ù Timbre rëpu pendalâdë vaatânu Il est encore tôt c^ o s T> Q cj 3*$ £ ? dû 9 tâmpu CO inkâ tellavâralëdu Timbre fiscal if s*iy dù > 0.$ o o 6b inkâ vê lakâlëdu 3 tâmpu pêparu De bon matin cj <3 e-> .ytfbs'.Sjo Tissu tellavârujâm u ? O é J Cj ha t ta Toujours ù £ j d j ' Toilettes (Tâ ^x>, eppudü -T'CJ ,&J^c5ôêJ - Tous (non-humains),

    a n n î doddi, bât ru mu, aütraaâla, tâyleta Tout ( )ù sont les toilettes ? t r ^ c S 'j O é j j J ^ d ÇzSOeJ* a n tâ 4 ) o ô ? Tous les hommes Çâyleta ekkada ç j o < 5 ( 5 > vu n d i? a n d a rü Tôt La compagnie dans son entier Zi od ej £ d e T ^ o pendalakada tô d u Tous les membres de la compagnie

    t ô t iv â r u 403 Tous les moyens Frais de transport e a r5, X tSzïoaJ' Q _ ^ÿokfyco^) ^ tfo jo o anni paddhatulu prayânapu kharculu ç=9^3o(. , <5j"XP ft o o anni nârgâlu Travail 3 r 5 j ê a r ^ t f o Traduire pani. udyôgam ç=5r^o 3 * 6 o x S afoo anuvâdam cêyu Travailler 3 rS iS o5bo ,<è£Tj X o Çz9r3b 3 ô o x 5 o anuvadincu x 5 Ck5*00 ç$ tfb cCfoo panicêyu, udyôgam c, cêyu tarjumâ cêyu Travailler (dans un bureau) Interprète çj^ o J*c5ÿo<^o anuvâdakudu x5 d5oo âphîaulô pani cêyu Train ~b_ o o , ^ ûcûa^o Treize railu, treyinu padamudu Tranquillisant rS \6 OO Trente oJ ) nidramâtralu oJ muppai Transport S ' S ’ü'ÿOO Trois prayâna aaukaryalu mû du Transporter ■ S y o5oo Trop x o w ç_) j a^^"o^.ok5" môyu câlâ, ekkuva

    404 Il y cil a trop Un, une à Z ô f r X r r 4 3 o â (substantif n.) è S ekkuvagâ vundi ( 'clic machine est irop vieille, cela oka t i n'ira pas ^ < 5 -C T d T ' Un, une (substantif m. f. sing., plur.) 3 ù £ rS i dôytjÇ Q fa

    ’tS ' ï ) , vyâpârakattadi aanghamu bokka t ) 0 $ Université ia n d h ra m u .3 ^ .3 ç°£ o cCToo viavavidhyâlayam Trouver Ô S jT r S 5 Ô j È / ' < 3 r& > £ > yünivarai ti ilo ru k u Etudiant

    Tuer ■ 5 ^ 5 o < £ v id h y â r th i Etudiante campu i ç ° £ ô r5

    vidhyârthini U

    Un, une le k c é r a r . (Lecturer) (adj. humain, non humain) L > ï oka

    405 Vendre cher V t 3 ' e r * qî) c T £ ) 0 , t s ^ e f o Vaccination câlâ kharïdu, ekkuva t T d h a ra k i amuadam tîk â lu xT'ej' <£fo orr

    Vache ZÿXùid o câlâ priyangâ ammadam Vendre bon imuche ÛVU x J 't r '- C S <5 S "rr° Valoir o "3 o t3 o5jù , <$) S'dSô câlâ cavakagâ ammadam t 3 û 5 jo Combien vendez-vous cela? <3.(3 1 vela cêyu, kharïdu cê yu <^<5:x3LeT JOû Combien cela vaui-il ! <5r3 ü> ej Joe3" ? idi entaki ammutâru Cela se vend-il bien ! dïni vela enta ? Cela vaut la peine ^3.(5 er- o »$)

    4()6 Indiquant l'approximation Venir s ^ ,e s t< t < ^ x 5 0 j pakka, daggara va ccu Ce train va vers Hyderabad A quelle heure viendrez-vous ? So Üù fi o é j o i ë « d _ e j o l £ _ [ C r z j * & s > & > ~3_ $ ?>?5oâ ai ru enni gantalaki i railu haidrâbâdu v a s tâ r u vaipu veltundi A quelle heure est-il venu ? Je partirai vers deux heures rSO f i OÔJ CJ I 75 rSo~à o£o fi o é j ej i ”3 v j So atanu enni gantalaki nënu rendu gantalaki vaccâdu v e 1 tânu

    Vérité Verser (liquide) ,*> 25 S o d tf^ d S o o nijam u pôyu ■O o5*00 Vert *»tyamu Verre I c matériau p acca (VZ? Jftju Vêtement I l* récipient 20 éJ ,20 éJ 00 , <3" ^ O .V , 0 0 , ^ ^ r-» ? batta, battalu, vastram •J 1S su , lô t à Vêtement occidental masculin : voir 'chemise" et " pantalon" Vers Costume traditionnel télougou pour Indiquant la direction hommes oj o t 3 , £ S ô Z$> , v a ip u ^ o<îfo tOw pance, kamîju, kanduvâ

    407 Costume traditionnel télougou pour .5bo Xî tyofo S (m.) femmes •Sbo X5 tr* â £ (f.) cira, ravika m usalâyana (m.) S'habiller m uaalâvida (f.) eoéj zjô~S Zx>çrr$ù Pour les choses c j ba t talu vë auk onu Se déshabiller p â ta v i Un vieillard 20 6J O 0 <3 «of , 5oo z tr ^ e fo ë î r$~S o3bo ,2o£j o o 7 cj muaalodu 3>tfbjS",3b Une vieille ville 4 ) £ Z> ô j c o o battalu vippu, w Cj purâtana pattanam tëaivëyu, battalu m ârcukonu Village Se taire faire un costume (TT X ù O 2 0 ÔJ O O CJ grëmam ïùts o Cj battalu kuttincukonu Ville 3 ÔJ COO Cj Viande pa ttanam O rO O Vingt mëmsam Donnez-moi une livre de mouton fcSifi' 2T ($ ù£) iravai Le XXe..s. X>y,oXîoc3.Z>*>o d o5b^ 3 ara kë j î (m ëka) mânaam iw a n d i X C J '2 0 O O iravaiyyava satâbdam Vieux Vinst ans Pour les personnes '$ 6 ~ Z _ ^o^e^jcroo X i £> 3 " $ $ (plur.) iravai sanvataaarâlu muaali vâ1 lu

    408 Accident de voiture Visa s*o5o w o ^ vi sa 5'î5bç=?lj"S o ô jo kâru pramâdam, Visiter kâru âksidentu (monument) ,£> ÔjCrCSo Vol (larcin) cûcu, daraincu <2Tofi

    CU CU Au voleur î <£Totf !,<2rotf !, Vue (capacilé de l'oeil) oJ <*JJ S~od ! S ÔJO S " o - ^ 4 e j 7 Cj <1 f j ti d donga!,donga! pattukondi! pattukondi! r u pu Vouloir (être voulu par qqu’un) Voiture «r*î5o kâvâli K5ru Je veux partir Monter en voiture c*> nënu v elli pôtânu kâru ekku

    409 Je voudrais partir ^ £ > ■ 3 v* Ï T z ' a à ( è o â nâku v el lipôvâlani undi Je désire que vous veniez

    4 ) oc5 nâku mïru ravâlani vundi

    Vous (au pluriel) S ù <$o ni ru

    Vous (de politesse) mi ru

    W

    Wagon (de voyageurs)

    Z

    Zéro ,00 ^ sunna 410 INDEX GENERAL

    À b d ü l H aaan T ânâ s â h ...... 263 'À b d u lla h Q utub s â h ...... 263 À b h in a y a d a r p a n a ...... 331 ablatif (origine. provenance)...... 131 accusatif ...... 91, 93, 94 achats ...... 207 a d h i k â r i ...... 300 À davi B â p i r â j u ...... 276 adieux...... 199 adjectif démonstratif interrogatif...... 145 adjectif indéfini ...... 137 adjectif indéfini interrogatif...... 145 adjectif "nominal" possessif...... 142 adjectifs numéraux cardinaux...... 138 adjectifs numéraux ordinaux...... 140 adjectif (pronomin;ü) démonstratif...... 140 adjectif (pronominal) interrogatif...... 144 adjectif (pronominaJ) possessif...... 141 at I ject i f qualifica t i f ...... 136 adjectif verbal...... 161, 164, 165. 166 Adoni ...... 259, 264 adverbes...... 180, 181, 182 A hobilam (Kuriux)l dt)...... 284, 285 Aitareya hrahniana...... 252 n jn â ta vâaam ...... 316 n la n k â r a m u l u ...... 251 Àlampuram (kurnool d t)...... 285 * A lI x â n ...... 264,265 A lla s â n i P e d d a n a ...... 272 ' À lla u d d in H a a a n ...... 260 Al lu r i S ï t â r â m a r â j u ...... 266,269 Am» r â v a t i(krishna d t)...... 286 um fîvâaya...... 317 Atnmarâja 1...... 257 Ammarâja 11...... 257 timinoru...... 300

    411 À n a n d a g ô tr a ...... 256, 289 Anapota Rechcrla...... 260 Andhra côtier...... 266 andhra M ovcinent...... 265 Andhra Pradesh ...... 222, 223, 224, 225, 229 anupallavi...... 328 Apasiainba...... 252 a p p a ^ â l u ...... 244 À ra k u lô y a (La vallée d'Araku)...... 286 a r a t i p a n d u ...... 244 archéologie...... 252 Architecture...... 324 Arikesari I ...... 258 Arikesari II...... 258 a risd u ...... 245 À aam ardh un i J î v a y â t r a ...... 276 a a u r a x â n â ...... 294 A ska...... 259 Assaka ...... 252 a 3 ta d ig g a j a ...... 272 À ao k a...... 253 À svam edha...... 254 A u ra n g â b ë d ...... 264 Aurang/eh...... 264 â c h â r y a N â g â r ju n a ...... 254 â d i a e s a ...... 285 â lâ p a n a ...... 328 â m u k ta m ë ly ë d a ...... 261,272 â n d h r a ...... 252 â n d h ra b h r i t y a s ...... 255 â n d h ra ï ïa h â b h â r a th a ...... 257 â n d h ra p r a d ë a a v a t a r a n a d in ô ta a v a m ...... 317 â n d h ra b h ü m i...... 278, 279 â n d h r a j y ô t i ...... 278. 279 ândhrapatrika ...... 278, 279 â n d h r a p ra b h a ...... 278, 279 â rë m a ...... 257, 286 â a i f J â h ï ...... 264 â a i f J â h ...... 264 ë s v i y u j a suddha d a a a m i...... 316 â a v iy u ja suddha p ë d y a m i...... 315 412 â a v iy u ja B a h u la c a t u r d a s i...... 317 fcv ak ëy a...... 244 S v u p â lu ...... 243 li Bngnta...... 322 Bahmani...... 260, 261 Baqr ' ï d ...... 311 bangâramu ...... 251 Banjaras...... 320 hase infinitive...... 96, 1J9, 147, 148 H as! a i...... 253 Batukamma Panduga...... 302 b S la m itr a ...... ’...... 278 BSlamma...... 269 B Slaavâm i Dîk s i t u l u ...... 329 liejîtunpei...... 228 B6 ta ra ju I ...... 258 B6 ta r a ju 11...... 258 Bhadrâcalam (khammam cil)...... 287 Bhadrakâ 1 i ...... 302 B h agavad -gl t a ...... 268, 3(X) hliakli...... 269, 272 bhâ j a n a ...... 3(X) bhâ s a ...... 220 Bhima K alâpam ...... 333 Bhânumat i ...... 277 Bhârata ...... 327 h h aratad ë sam ...... 223 Bha t t i p r ô l u ...... 254 IJhopal...... 254 bhïmakandam...... 271 Bhlmarâ j a ...... 257 B h im eév a ra ...... 257 Hhimunipa tnam, (Visakhapatnam dt)...... 2K7 llthar...... *...... 253 lliiapur...... 264 B îk k a v ô lu (J.'ùist ('iodavari dt)...... 287 llirmanie...... 255

    413 bitti...... 323 biyyiim...... 244 B o b b i li (Viziaiiagaram dt)...... 287 Bobbili katha...... 269 Bobbili yuddhain...... 335 b ô d d h i s a t t v a ...... 297 b ô n â l u ...... 302 Bothana...... 252 Bouddha...... 297 bouddhisme...... 286, 297 bo t t u ...... 251 brahmanes ...... 238 B r ih a tp h a l à y a n a ...... 255 brilish rule...... 265 Bucc i b â b u ...... 277 Bukka...... 260 Bukka 1...... 261 B u lu s u S â m b a m ü rti...... 266 b u r r a k a t h a ...... 334 bü r l u ...... 245

    C C N â râ y a n a R e d d i...... 275 ('.P. Brovvn!...... 274 c a i t r a auddha n a v a m i...... 310 c a i t r a auddha p â d y a m i...... 308,310 cailya...... 324 6 a l a v a ...... 243, 244 calculs sim ples...... 139 ter calendrier lunaire...... 304 candam ëm a...... 278 C andragirK C 'hiltooi d t)...... 288 c a r a n a m ...... 328 c â r v â k o ...... 271 câ lu k y a de l'Est ou de Vê n g i ...... 256 câ lu k y a de l’Ouest ou de B âd âm i...... 256 c â lu k y a de V ëm u lav àd a...... 258 C e i e r l a (Cïtinlu rd t)...... 288 ceminacekka...... 323

    414 C en cu ...... 268 Central Institutc for English and Foreign Languages...... 282 Charles Joseph Pâtissier, marquis de Bussy-Casiclnau...... 281 C&r a in â r ...... 326 c 5 p a ...... 244 Chine...... 255 Christmas...... *...... 318 cinéma...... 205 Cinna v ë g i ...... 255 c in ta k â y a ...... 245 cin tap an d u p a c c a d i...... ,245 c i r a ...... 251 cominunalisme...... 299 concessif...... 171, 172 conditionnel...... 154, 155, 157, 158, 159 ( ongrès...... 266 C o ja ...... 257 consonnes...... 38 mile aux ancêtres...... 323

    I) I >anarnava...... 257 tliinsc...... 331 danse "Bhâgavatam” .332 «liinsc "kalika"...... 332 l>nn* va raya U...... 261 dflvi navarâtrulu .315 d I* vu

    415 D h â sa r a th i R an gâcârya...... 277 d h ô t i ...... 250 d i p â v a l i ...... 317 Drâk sârâma (East Godavari dt)...... 289 Dupleix...... 281 Durgâ s tam i...... 316 Durgarâ j u ...... 258 d o o rd a r sh a n ...... 337 d v â r a p â la ...... 326

    E E h u v ala C â n ta m ü la ...... 255 Ellamma...... 269 épices...... 245 E r r â p r a g a d a ...... 271 e v a r u râ n ï v u v i n a ...... 330

    F Fractions...... 139 ter français...... 264 fruits...... 249 fu tu r...... 107, 110, 112 futur progressif...... 119

    c; G. V. K r i sn â R âvu...... 277 Gadicherla llari Sarvotlania...... 265 ( îajapati...... 260, 261 gâ j u l u ...... 251 g an d h a p u p â t a l u ...... 270 Gandhi...... 266 G ândhî J a y a n t i ...... 315 G a n â c h â r i...... 301 Gan apa t id ê v a ...... 259 G a n a p a tid ë v a I la h â r à ju ...... 259 génitif...... 85 gha tam ...... 303

    416 Gau ri ...... 269 Gautamïputra Sâtakarni ...... 254 ginnelu...... 244 girijanulu...... 319 g o d a v a r i ...... 224, 225, 286 g ô d h u m a...... 244 g o lk a n d â (Golconde)...... 221, 223, 290, 299 G ond...... 320 g 5 n g ü ra p a c c a d i...... 245 Gôpi c a n d ...... 276 g r â m a p a n c â y it ï...... 229 Grand Moghol ...... 263 ( iulbarg...... 259, 261 G u n d a râ ju ...... 258 G u ra jâ d a Venka ta À p p â râ v u ...... 275 ( îusada dévala...... 321 G u d ip â ti V e n k a tâ c a la m ...... 276 Gudugudu g u n c a m ...... 323

    II habituel...... 107. 112 H e id a r ‘ À l ï ...... 264 H n id a r â b â d ...... 227 Hnnumkonda...... 258, 259 Harihara...... 271 liarikallia (lu) ...... 314.315. 335 llarischandra...... 333 h n r iv ilâ 3 a m u ...... 271 I la/ara Rama svam i...... 326 Ilium Tsang...... 256 hindouisme...... 299 hollandais...... 262 hôlel...... 205 Hyderabad...... 221,227,228, 264

    I Ibrahim Qutub sâh ...... 262 M u l - z u h a ...... 311

    417 id - u l- f i t a r ...... 311 Ik s v â k u ...... 255 im pératif...... 67, 89, 90, 91. 95, 96,100 " î nâdu" ...... 278, 279 "Indepcndence Day"...... 313 Indochine...... 256 infinitif...... 173, 175 Instrumental...... 126 intouchables...... 240 Iran...... 263 Irrawady...... 255 Islam...... 260,299

    J J.A. Kirkpairick...... 264 Jaggayyapë ta ...... 254,255 jaïnisme...... 298 Jiünisme "diganihara"...... 298 Jaiüapiüa...... 258 Jatapu...... 322 Jayapa Seiiani...... 332 Jayasimha Vallabha...... 256 j i l l â ...... 229 jilla parisattu ...... 229 j ôlapâ ta lu ...... 269 j y ô t i ...... 278

    K Kaboul...... 263 K ad a p a...... 259 k a l a n k â r i ...... 327 K a lâ p ü r n ô d a y a m u ...... 273 Kaliyuga...... 308 K a l i n g a ...... 256 k a ly â n a p u p â t a l u ...... 270 kam ï 5 ...... 251 KaJiakadiirL'ainiiia...... 302 Kânchipuram ...... 255. 257, 259 Kandarapura...... 256 418 Kanva...... 254 k anyâsu lk am ...... 275, 333 Kapaya N a y a k a ...... 260 Kariinnagar...... 258 kasibhandiun...... 271 k a tn â la p â t a lu ...... 270 kavula caritra...... 274 K à k a tïy a ...... 258 k â lê j ï l u ...... 280 k â ^ la g a j j a kankânamma...... 323 K B lî...... !...... 303 k fip â lik a ...... 271 KBtamrâju k a th a ...... 269 K tannin...... 264 Khurdlâ ...... 281 knulcl...... 321 k ilu bommalu...... 277 K ir ta n a lu ...... 327 K o h -i-n ü r ...... 263 K o ll û r ...... 263 Konda d o r a ...... 321 Konda r e d d i...... 322 Konda Venka tappayya ...... 266 K o n d a v îti r e d d i...... 260.261 Kopalle Hanumaiilharao ...... 266 K o r a v isïm a ...... 258 ko

    L Lak s m i...... 269 L am bâd i...... 320 l â l i p â ta l u ...... 269 légumes ...... 247 Lê pâk s i (Anantapur d t)...... 291 li n g â K s ê t r a m ...... 325 lin g a m ...... 283 lin

    M I la d h a r ip u tr a a r î V îr a p u r u s a D a t t a ...... 255 m adhyâm ika (chem in du milieu")...... 297 Madras Presideucy...... 265 Ma^adha...... 254 m a h âb h â ra tam ...... 268. 270. 27L 272. 300 ïla h ë d ë v a ï l a h â r â j u ...... 259 H ahaka 1 i ...... 302 K a h â la y â m a v â sy a ...... 314 ïï a h â n k â l i J â t r a ...... 302 îlahë râ s t r a ...... 253, 254 ïla h â r â ja V â a i a h t ip u t r a a r i C â n ta m ü la ...... 255 mahâ a iv a r â t r i ...... 307 m a h â y â n a ...... 297 ïlahmüd s â h ...... 262 Mahraiies...... 264 Maisamma...... 269 Malaisie...... 256 manga la a ü t ram u...... 251 Manueh;uitnmiu...... 272

    420 M ; mit ha 281 Mariage...... 241 M aurya...... 252, 254 H âdhavavarm a I I I ...... 256 m â d ig a ...... 301 ï l â l a p a l l i ...... 276 ï l â l a t i Candi] r ...... 277 m âmidi p a n d u ...... 244 m â rg a ...... 220, 268, 270, 300 Ma rk a n d ê y a p u râ n âm u...... 272 médecine cl soins m édicaux...... 215 Méyasthènes...... 253 mê k a ...... ,244 m ë lu k o lu p u , p â t a l u ...... 26e) m ë l a k a r t a ...... 327 minappappu...... 245 Mïr Jum lâ ...... 263 tti r Nizâm À li x â n ...... 281 tll r Q am aruddïn C ln Q u lic xân ...... 264 m ira p a k â y a ...... 244 mode conditionnel à la tonne négative...... 159 mode conditionnel dans une nuance de supposition dans le futur...... 159 mode conditionnel el "l'irréel du passé"...... 158 mode indicatif - les formes progressives...... 113 Modifications des verbes à la forme progressive...... 114 Muhammad Q u lï Q utub a â h ...... 262 ttoh am ed n ag ar...... 290 tnola t â d u ...... 250 M ubàriz x â n ...... 264 Muharram...... 312 iiiiiIi ...... 321 n u l k ï ...... 266 Munroc...... 265 N uppë1 a R anganâyakam m a...... 277 musique...... 274, 327, 338 musique de filin...... 331 M uttuavâm i D ï k a i t u l u ...... 274. 328 m\ id a n g am ...... 329

    421 N nagas...... 252 N ai s a d a c a r i t r a ...... 271 n a iv ê dyam ...... 314 N alg o n d a ( d t ) ...... 258 Nalkunalai...... 284 n a lu g u p â t a l u ...... 270 Niinda...... 254 Nundivarma î ...... 255 N annaya Bha t t u ...... 257, 268, 270 Narahari Gôpâlak r i jnamma a e tti ...... 276 N a ra k a c a t u r d a a i ...... 317 Naranappa...... 273 Narasanayaka...... 261 Narasimha II...... 258 N a u k â c a r itr a m u ...... 274 naxaliles...... 279 nattuva mala N âg âr ju n a ...... 297 N âg âr ju n a k o n d a ...... 255,291 N âg âr ju n a s â g a r ...... 291 N â râ y a n a F ë v u ...... 276 n â ty a m â la ...... 331 Nellore...... 259, 260 New Y ear...... 305 neyyi...... 30K n im m ak ây a...... 244 N izâm ...... 264 N iz â m - U l-ïlu lk ...... 264 N izâ m â b âd ...... 258 no m ...... 240 noms de 1 ami lie...... 238 Norlhern Circars nourriture el spécialités télougoues ...... 243 n r i t y a r a t n â v a l i ...... 332

    O ohligatil...... 150. 151 Omission du participe passé "ani"...... 164

    422 Orissa ...... 260

    P p a c c a d i...... 244, 245 P ad y ë m u lu ...... 273 Paithan...... 253 paityamu...... 243 Paligar...... 265 P a lla v a n a d u ...... 255 Pal lavas...... 255 pallavi...... 328 palli...... 250 P a l n a t i v i r a c a r i t r a ...... 269,271 P a l n ë t i yuddham ...... 335 pa 1 1 em ...... 244 Pampa...... 258 p a n c â y a t a a m i t i ...... 229 pance...... 250 p an c h ân g a a r a v a n a m ...... 310 p a n c h ë y i tï r â j ...... 229 Pandita Pa rame avaraaâatr i Vllunâmâ ...... 277 P a n d itë r ë d h y a c a r i t r a m u ...... 268 paicinc...... 232 participe passé...... 160, 162, 163 passé...... 101. 102, 105 passé progressif...... 113. 117 passive (voix) ...... 186 pasupu...... 306, 310, 314 Pallia...... 253 pax britannica...... 265 PBlempë ta (Warangal d t)...... 292 Princëram K sêtrëlu ...... 325 pFindurangam ahâtyam u...... 273 pfi r i jâ tâ p a h a ra n am...... 273 pR tâ l a g a n g a ...... 294 Pfi t a l l p u t r a ...... 253 l’tMlda v ê g i ...... 255 P rddëpuram k ô d ip u n ju la k a t h a ...... 269 ptiHlnrc...... 327

    423 P e n u g o n d a ...... 262 Peuple War G roup...... 279 périple de lu iner Erythrée...... 253 permissif...... 152, 153 perugu...... 308 p e a a r a t t u ...... 245 phrase d'identification ...... 67, 68, 70, 71, 78, 79, 84, 85 P i n â k i n i ...... 225 P i n g a l i S û r a n a ...... 273 Pline ..."...... 253 pluriel des noms ...... 124 P ocam m a...... 269 P ô r a n k i Dak s in â iiü r t i ...... 277 portugais...... 262 poste, téléphone...... 209 postposi lions...... 131 potentiel...... 147, 148 P ô ta n a ...... 272 P ô t u r â j u ...... 302 P o t t i S r i R âm u lu ...... 266 prabandha...... 272, 273 Prabhandh Paramê svara ...... 271 P r a b h â v a tï P radyum nam u...... 273 Pradhans...... 320 Prahlada bluikti vijayamu...... 274 p r a j â s a k t i ...... 279 Prajnâpâramita prakriti svara...... 327 p ra a â d a m ...... 3(X) P r a t â p a r u d r a ...... 259 P r a tâ p a r u d r a D ê v a ...... 259 P r a tâ p a r u d r a II...... 260 P ra t i s ta n p u r a ...... 253 P ra u d h ad ë v a ...... 271 prénoms...... 240 présent...... 67. 110 présent progressif...... 113. 117 présentations ...... 198 produits île base...... 246

    424 P r o la r â j u ...... 258 P r o la r â ju II...... 258 P ro la y a V em areddi...... 271 Ptolémée...... 253 pronoms...... 72, 75, 81, 83. 86, 87, 93, 94 puberté...... 241 p u la k ê s i n II...... 256 P u t tapa r t i (Anantapur dt)...... 292 P u lu m âyi 1...... 254 P ulum âyi III ...... 254 puvvulu ...... 251 pü j a ...... 300 pu j a r i ...... 300

    y Qulï Qutub sâh...... 262 Qutub aâhï...... 221,227.262,264

    K kacana...... 278 R achakonda...... 260 radio...... !...... 337 kaghupati Venkayya...... 336 kaichur...... 259 Kajanartaki...... 331 Ramzân...... 311 rangiun...... 303 Ranjakam é r ir a n g a r â ju ...... 332 Râcakonda Yisvanâtha sâ stri ...... 277 r â g a ...... 327 r âghavapândavi yamu...... 273 râ s trakü t a ...... 257, 258 râ s tram ...... 229 Râ jamahê n d r a ...... 257 Râjam andri (East Godavari di)...... 225, 293 Râ ja râ j a ...... 257 R fijarâja K eaari Varma ...... 257 Râj a r â ja N a r ë n d r a ...... 270 r âk h ip au rn am i/ srâ v a n a p a u rn a m i...... 313 425 Pâma r a y a ...... 261 râm â y an a m ...... 268, 270, 300 Raya l a a ï m a...... 265 Raymond Joachim M arie...... 281 Recherla...... 260 Reddi...... 260 relie x i I s ( verbes)...... 176, 177 Régent...... 263 règles de m ariage...... 238 Repuhlic d ay ...... 307 résidence ...... 199 restau nuit ...... 203 Rishabagiri H ills ...... 294 R u d ra d ê v a ïïa h a r â ju ...... 258 Rudram a I la h â d ë v i...... 259 Rudresviua...... 258

    S sacrifice du buffle...... 301 S a lâ b a t J a n g ...... 281 S a lâ r Ja n g 1 ...... 265 salutations...... 196 Sa l u v a ...... 261 S a lu v a N a ra s im h a ...... 261 S a m a lk o t...... 257 S a m a â ra ...... 297 a a n k r â n t i ...... 305 satellite...... 337 S al y a Yuga...... 308 a a ty a b h â m â ...... 273 savara ...... 321 S â n c h i...... 254 s â r â y i ...... 244 S â y ib â b â ...... 292 Schcduled J'ribes...... 319 sculpture...... 324 scythes (sakas)...... 253 Secunderabad...... 224 Sens causal du participe passé "ani”...... 163 Sens causal du participe passé...... 162 42(> S id d ën d r a Y ogi ...... 332 S ik an d ar J â h ...... 265 Sim hâcalam (Visakhapatnam dt)...... 293 s in im â ...... 336 S i t â ...... 268 S ït â K alyânam u...... 268 Sômanatha (P â lk a k u r ik i) ...... 268 Srim adândhra Bhâgavatam ...... 272 a tü p a ...... 324 su ciras...... 240 Su«ali...... 320 S u ltâ n Mahmud...... 260 S u ltâ n Ilohammad Qutub s â h ...... 263 Sunga...... 254 "superstition"...... 301 sâh j a h â ...... 263 é a k tiv a r m a ...... 257 a a k t u lu ...... 3(X) s a la nkâyan a...... 255 a a lw â r...... 251 S a ta k a r n i U...... 253 S â ta v â h a n a ...... 253, 254, 255 éaw w âl...... 311 éim uka...... 253 4 iv a ...... 314 aivarâtrimâhâtyam ...... 271 *iva a a k t i ...... 301 a ie S a...... 273 a ô b h i l li sa p ta sv a r a m u lu ...... 330 a ri H a rsh a ...... 271 i r ï râma n avam i...... 310 :irî Râm arâja...... 262 a ri Rang a I ...... 262 i r i a r l ...... 275 4 rik â k u la m ...... 253 4rin â th a ...... 271 ri r i ranga râ y a ...... 262 4 iir a n g a r â ja c a r i t r a ...... 276 S r is a ila m (Kurnool dt)...... 294 •îyama d îk s i t u l u a â a t r i ...... 274,328

    427 T tadatmyam...... 268 T a l i k o t a ...... 261 Tallapaka annamâchârya ...... 330 ta lu p u d a g g a r i p â t a l u ...... 270 t â l ü k â ...... 229 t â l a ...... 327 t â l i ...... 251 tam bura...... 329 T a n g u t ü r i P rakëaam P a n t u l u ...... 266 tantra ...... 271 t a t t v â l u ...... 269 Tavemier...... 263 tegalu ...... 220 T é l e n g a n a ...... 229, 266 télévision...... 337 telinga...... 220 telungu...... 220 temps ...... 304 T e n â li R â m a k r is n a ...... 273 T ennë t i Hêm a l a t a ...... 277 tenugu...... 220 tenungu...... 220 terminologie de parenté...... 232 thandas...... 320 théâtre...... 333 Tikkana...... 271 Timmanna...... 272 Tirumala...... 262 T i r u p a t i (Chiltoor d t) ...... 295 tithi ...... 307 T ïp p ü S u l t â n ...... 264 t i r t h a y â t r a l u ...... 300 t i r t h â n k a r a ...... 257 tô lu b o m m alâ t a ...... 335 transcription diacritique du télougou...... 64 transcription diacritique de l'ourdou...... 66 Transport en autobus ...... 202 Transports et déplacements ...... 2(X) tribus ...... 266, 268, 319 428 t r i l i n g a d e ia m ...... 289 troglodytes...... 324 Tuluva...... 272 Tungabhadra...... 260 Tyâgarâ j u ...... 274. 328

    U udayam...... 279 U g â d i...... 308 U gâdi p a c c a d i...... 30e) u l l i p â y a ...... 244 Unnava L a k am in ârâyan a...... 276 Uppugundü r u ...... 255 urdü "dakkani"...... 299

    V Vais y as ...... 240 V a ra n g a llu (Warangal dt)...... 2% Vardham âna...... 298 va m a n ...... 327, 328 vâ ta mu...... 243 vfida ...... 250 vôm âch ëra...... 271 vàramu...... 305 V â r a n â a i...... 255 Venka tam ukhi...... 327 Venka t a p a t i ...... 262 Venka t a p a t ir â y a ...... 262 venna ...... 244 vêlement...... 250 vë d i ...... 243, 244 Vë mana...... 273 Vë m ulavâda...... 258 Vë n g i ..... ’...... 255, 256, 257 Vë y ip a d a g a lu ...... 276 viande ...... 249 V ldyânagar ...... 244 V ld y â ra n y a ...... 260 v th â r a ...... 254. 324

    429 vijaya dasami...... 315, 316 V ija y â d ity a 1...... 257 V ija y â d ity a II...... ,257 V ija y â d ity a III...... 257 V ija y a n a g a r ...... 262, 272, 273, 288 Vijayanagar Rajyapaianam...... 333 Vijayapuri...... 291 Vijayaskhanda...... 255 V ijayavâd a (krishna dt)...... 295 V i ja yan agaram ...... 275. 288 v i k r i t i svara ...... 327 V im a lâ d ity a ...... 257 V in a y â d ity a Y uddham alla...... 258 V inâyaka c a v i t i ...... 313 Vindhya...... 253 V inukonda...... 256 V isâkhapatanam ...... 296 v is â lâ n d h r a ...... 278. 279 v isv a n â th a S atyan ârâyan a ...... 276 v isn u k u n d in ...... 256 v in a ...... 329 V ira N arasim h a...... 261 V ïra k û rca Varma...... 255 voyelles...... 30

    W Warangal...... 259, 271, 2% Warren Ilasling...... 264 Wellesley...... 264

    Y Yajna s r i ...... ,254 Yak aagânam...... 336 Yâdava...... 259 Yerukula...... 320 Yê n a d i...... ,320 Yuddhamalla ...... 257 yuva ...... 278

    Z Z’ il hij ja 311 430 BIBLIOGRAPHIE

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    Negers D. La dimension politique dans l'émergence d'une forme narrative populaire d'Andhra à l’époque moderne: Le "Burra Katha", (à paraitrc)

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    Ouvrage collectif "telugu culture'’, Publication de la "telugu bhasha samiti", Osmania university campus, Hyderabad, à l'occasion de la seconde conférence télougoue mondiale, à Kuala Lumpur (Malaisie), 14-18 Avril 1981

    Census of India Vol 2, Andhra pradesh, 1961, 1971, 1981, Government of India Publication Programme.

    I ,c lexique Brown C.P. telugu-english dictionary, english-telugu dictionary. Madras 1905, AHS reprint, New-Dehli, 1979.

    433 Table des matières

    Pourquoi et comment apprendre le télougou...... 7 I. ’Andhra Pradesh, patrie du télougou ...... 9 //Andhra Pradesh en chiffres...... 12 ✓ I n langue télougoue...... 15 !J Importance et extension de la langue...... 15 ( )riginc de la langue...... 16 H Histoire de la langue...... 18 I La situation linguistique au moment de l'indépendance et la ...... formation de l'Htat télougou...... 19 “11 .a situation actuelle du télougou...... 20 / I i'S tangues de l'A ndhra Pradesh...... 21 ”11 .angues indo-européennes...... 21 "11 .angues dravidiennes : "dravida"...... 21 H1 angues tribales dravidiennes "centrales"...... 22 H I .angues tribales "munda"...... 22

    ( 'arte de la population télougoue en Inde...... 23 ( 'arte de l'Andhra Pradesh ...... *...... 24 < arte d'Hyderabad-Secunderabad...... 25 ( arte des minorités linguistiques de VA.P. ( 1 )...... 26 ( 'arte des minorités linguistiques de VA.P. (2 )...... 27

    1.1/E C R IT U R E ...... 28 “11 écriture télougoue : un alphabet syllabique...... 29 "I Les voyelles...... 30 “1 1 es signes secondaires des voyelles...... 34 ") I .es consonnes...... 38 i“l I es consonnes occlusives...... 39 I I es consonnes rétroflexes ...... 41 “I I .es consonnes dentales...... 43 ”1 I .es consonnes labiales...... 44 1 l a semi-voyelle ...... 45 ~l I es consonnes liquides...... 45

    435 □ Les consonnes sifflantes...... 46 □ La consonne aspirée...... 47 □ La consonne 1 (rétroflexe) ...... 48 □ La séquence consonantique (d’origine sanskrile) ...... 48 □ La consonne (nasale) ...... 49 □ Combinaison des consonnes avec les symboles secondaires des voyelles...... *...... 50 □ Les signes secondaires des consonnes...... 54 3 Position des signes secondaires des consonnes...... 56 □ "L’aksharam" - l’unité d'écriture en télougou...... 57 □ Les consonnes aspirées ...... 57 □ Quelques principes de phonétique télougoue...... 63 3 Remarques sur la transcription diacritique du télougou...... 64 3 Tableau de la transcription diacritique de l'ourdou...... 66

    2. LA G RA M M A IR E...... 67

    A A-La phrase télougoue ...... 68 FI La marque de politesse (T° îfo g à r u ...... 69 □ Qu'est-ce que c'est? Qui est-ce?...... 69 □ L'ordre des mots dans la phrase d'identification :...... 70 □ Exemples d'utilisation de la marque de politesse Çi 90< 5 a n d i ... 70

    □ La particule d’insistance " 3 ê " ...... 71 fi Les pronoms personnels ...... 72 □ Les pronoms personnels et leurs emplois...... 75 □ Suffixes d'accord dans la phrase d'identification...... 78 3 1 *a phrase d'identification à la forme négative...... 79 3 Place de la particule négative ...... 80 fi La phrase d'identification à la forme interrogative (type a ) ...... 81 □ Pronoms interrogatifs "sujet"...... 81 □ Le pronom indéfini" S ( e v a ru ) ...... 83 fi Exemples de phrases d’identification à la forme interrogative type a ...... 83 fi La phrase d’identification à la forme interrogative (type b)...... 84 FI La phrase d'identification à la forme interro-négative...... 85 H Le nominatif (cas sujet)...... 85 □ Le génitif ou "forme oblique" (cas du complément de nom)...... 85 □ Génitif des noms pluriels (régie générale)...... 86 436 □ Les pronoms personnels au génitif (forme oblique)...... 86 □ Les pronoms interrogatifs au génitif (forme oblique) cas du ...... complément de n o m ...... 87 □ Différents usages du génitif...... 88 / i Le verbe...... 89 □ Le verbe, définition et caractéristiques :...... 89 □ Le mode impératif...... 89 □ Règles d'harmonisation des voyelles...... 90 □ L'impératif à la forme négative et le concept de "base infinitive".. 90 □ L’impératif à la forme négative au singulier et au pluriel...... 91 “I L'accusatif (cas du complément d'objet) et l'ordre de la phrase ...... verbale en télougou ...... 91 □ Les pronoms personnels à l'accusatif, (cas objet)...... 93 H I pronoms interrogatifs à l'accusatif...... 94 □ Exemples de phrases à l'impératif...... 94 □ Formes impératives différenciées particulières à certaines racines ... verbales h la forme affirmative...... 95 □ Verbes à base infinitive différenciée à l'impératif négatif...... 96 □ Règles sur la formation de la base infinitive...... 99 □ Exemples de phrases à l’impératif (suite)...... 100 □ Le mode indicatif. Les formes simples...... 101 □ Le passé "simple” à la forme affirmative...... 101 □ Les terminaisons personnelles sont : ...... 101 □ I .es modifications du verbe au passé...... 102 □ Conjugaison du verbe entendre, écouter : «3 vinu...... 103

    □ Conjugaison du verbe tomber «j p a d u ...... 103 □ Le passé simple à la forme négative...... 105 H Conjugaison : (*0 tâ g u (boire)...... 105 H Exemples : ...... 106 H Indicatif le futur "simple" + 11 l'habituel" à la forme affirmative.. 107 H Modifications du verbe au futur simple...... 107 D La 1ère personne du pluriel au futur simple...... 110 D Le futur "simple” + l'habituel'' à la forme négative...... 112 fi Exemples (au future simple + habituel)...... 112 D U mode indicatif - les formes progressives...... 113 □ Le présent + passé, "progressif à la forme affirmative...... 113 □ Modificatioas des verbes à la forme progressive...... 114 □ Présent + passé, progressif, à la forme négative...... 117

    437 □ Exemples au présent progressif...... 118 □ Exemples au passé progressif...... 119 D Le futur progressif à la forme affirmative...... 119 f i Conjugaison au futur progressif à la forme afïrmative...... 120 □ Formation du pluriel des nom s...... 124 f l Les flexions easuelles (II)...... 126 □ L'instrumental (associatif)...... 126 □ Le datif...... 127 D Verbes gouvernant le datif...... 130 □ I.ablatif (origine, provenance)...... 131 f l Les postpositions et leurs emplois...... 131 L 'adjectif*...... 136 □ L'adjectif qualificatif...... 136 G L'adjecif indéfini...... 137 f l Les adjectifs numéraux cardinaux...... 138 f l Exemples de calculs simples ...... 139 ter Cl Les fractions ...... 139 ter □ L'adjectif numéraux...... 140 □ L'adjectif (pronominal) démonstratif...... 140 l"| L'adjectif (pronominal) possessif...... 141 fl Les adjectifs possessifs issus d'une forme oblique différenciée des... pronoms personnels sujets ...... 141 □ Les adjectifs possessifs issus d’une forme oblique non-diflérenciée . des pronoms personnels ...... 142 □ L'adjectif "nominal" possessif...... 142 L'adjectif formé h partir d’un nom...... 143 H L'adjectif pronominal interrogatif...... 144 L'adjectif démonstratif interrogatif...... 144 n L'adjectif indéfini interrogatif...... 145 H Les formes nominalisées...... 145 / t E - Les autres modes du v e rb e ...... 147 3 Le mode potentiel à la forme affirmative ...... 147 H Le mode potentiel à la forme négative...... 148 □ Le mode obligatif à la forme affirmative...... 150 □ Le mode obligatif à la forme négative ...... 150 fl Obligation négative avec défense ou interdiction ...... 151 n Obligation négative sans défense ou interdiction:...... 151 fl Le mode permissif à la forme affirmative...... 152 □ Le mode permissif à la forme négative...... 153 H Le mode conditionnel à la forme affirmative...... 154 438 □ Le conditionnel en " t ë " ...... 154 □ Modif. du verbe devant le suffixe conditionnel...... 154 □ Le conditionnel en " i t ë " ...... 155 □ Le conditionnel en " të " ou " i t ë "...... 157 □ Le conditionnel et la particule "ë "...... 157 □ Le mode conditionnel dans une nuance causale au passé...... 158 □ Le mode conditionnel et Tirréel du passé"...... 158 □ Le mode conditionnel dans une nuance de supposition dans le ...... futur...... 159 □ Le mode conditionnel à la forme négative...... 159 □ Le mode participe...... 160 □ Le participe passé...... 160 □ L'adjectif verbal au passé...... 161 fi Modification de la racine de certains verbes devant les suffixes "i" ou " in a " ...... 161 □ Sens causal du participe passé...... 162 □ Le participe passé "ani” et son emploi...... 162 □ Sens causal du participe passé "ani”...... 163 □ Omission du participe passé " a n i " ...... 164 □ Utilisation de l’expression verbale "ayindi”...... 164 □ Utilisation de l’adjectif verbal au passé...... 164 □ Gérondif et adjectif verbal au présent...... 165 □ L'adjectif verbal au futur...... 166 □ Utilisation d’ ’appudu", "a ttu", ou "a tlu " ...... 167 □ Modification de certains verbes devant les suffixes du participe...... tü ’\ et de l'adjectif verbal " tu n n a ”...... 168 □ Le mode concessif, le mode infinitif et les fonnes verbales ...... complémentaires...... 171 □ Le mode concessif à la fonne affirmative...... 171 □ Le mode concessif à la fonne négative...... 172 □ Le mode infinitif (l'infinitif nom)...... 173 □ Linfinitif-nom h la fonne négative...... 175 □ Formes verbales complémentaires ...... 175 □ Verbes réflexifs (emploi.)...... 176 □ Verbes ré Ile xi ls (formation)...... 177 □ Réflexivité et changement de sens...... 178 □ Racines verbales non "reflexibles"...... 179

    A dverbes...... 180 □ Definitio n ...... 180

    439 □ Formation des adverbes...... 181 □ Quelques mots sont à l'origine des adverbes...... 181 □ Quelques uns de ces adverbes sont aussi interrogatifs...... 181 □ Adverbes en "gâ" : ...... 182 □ Onomatopées:...... 183 □ I .es racines verbales et leurs formes causales...... 184 □ I>a forme causale du verbe...... 184 □ Formation du verbe causatif...... 185 □ La voix passive ...... 186 Cl Conjonctions cl particules...... 187 f l Conjonction de coordination : ...... 187 f l L'adverbe ù valeur conjonctive "kû

    3. PRATIQUE DE LA LANGUE...... 194 th. Salutations, présentations, résidence, adieux...... 196 H Salutations...... 196 □ Présentations...... 198 □ La résidence...... 199 □ A dieux...... 199 ^ T ra n sp o rts et déplacements...... 200 H Où aller ? ...... 200 □ Déplacements en â t ô r i k s â ...... 201 Cl Transport en autobus...... 202 □ Déplacements en train...... 203 ft.i Au resta u ran t...... 203 itz Le ciném a...... 205

    440 ✓d I / hô tel...... 205 /a I ,es achats...... 207 /a La poste, le téléphone...... 209 /a Comment dire la date et l'heure...... 212 ✓a Médecine et soins médicaux...... 215

    4. LA CULTURE TELOUGOUE...... 219

    ✓ te lu g u bhfc fa , la langue télougoue...... 220

    Andhra pradS é ...... 222 ✓ H aidarâbâdu, Hyderabad...... 227 ✓ Divisions administratives...... 229 / Le pouvoir exécutif ("executive”) ...... 230 ✓ Le secrétariat ("secrétariat")...... 230 / Les "administrations" ("Directorates")...... 230 / I .es adresses...... 231

    ✓ i Nommer et indentifier...... 232 “1 La terminologie de pareille...... 232 ~\ Schéma de terminologie de réference à partir d'un ego ▲ ...... 236 “1 Schéma de terminologie de référence à partir d'un ego # ...... 237 "I Les régies de mariage et leurs implications...... 238 ✓ I .es noms de fam ille...... 238 *1 [.es brahmanes...... 238 Les kshatryas...... 239 fl I -es vaisyas...... 240 l“| Les su d ra a ...... 240 l"| Les intouchables...... 240 Il Les prénoms...... 240 H Attribution du nom ...... 240 ✓ Rites de puberté ...... 241 ✓ Le mariage...... 241

    / Nourriture et spécialités télougoues...... 243 / I .es épices ...... 245 / I .es produits de hase...... 246 / I .es légumes ...... 247 H Différentes sortes de courges...... 248 H Différentes sortes de haricots...... 248

    441 □ différentes sortes de’feuilles vertes" comestibles et cultivées.... 248 A La v ian d e...... 249 A Les fru its...... 249 A Le vêtement ...... 250

    A L'H istoire...... 252 □ La préhistoire...... 252 □ Les A ndhra...... 252 f) Les s â ta v â h a n a ...... 253 H L es ik s v â k u ...... 255 □ Les v is n u k u n c jin ...... 256 □ L e s c â lu k y a de l ' E s t ou d e V ë n g i ...... 256 □ Les câlukya de Vêmulavâda ...... 258 □ Les K â k a tiy a (956-1323) ...... 258 □ Vijayanagar...... 260 □ Les Q utub s â h ï ...... 262 □ La dynastie des â s if jâh i (1724-1948)...... 264 □ T .a pax britannica ...... 265

    sh La littérature orale populaire (dë £ ï ) ...... 268 La littérature écrite ( r ô r g a ) ...... 270 □ L’âge classique (1030-1400) (1ère partie)...... 270 “I L’âge classique ( 1400-1500) (2éme partie) ...... 271 □ La période moderne...... 274 □ La poésie télougoue moderne...... 275 □ 1 .c roman et la nouvelle...... 276 ifc. La presse...... *...... 278 □ Le contenu rédactionnel ...... *...... 279 □ Le télougou des journaux ...... 279 ^ L ’enseignement ...... 280 □ L'enseignement du télougou en France ...... 280 fz La présence française en Andhra Pradesh ...... 281 □ Les grandes entreprises françaises...... 282

    /z Noms de lieux...... 283 □ Les lieux touristiques d'Andhra Pradesh ...... 284

    442 ✓i Religions...... 297 H Apparition, développement et disparition du bouddhisme...... 297 H Apparition, développement el disparition du jainisme digambara en AI»...... 298 H I .'islam, religion d'une minorité longtemps au pou voir...... 299 H Permanence de l’hindouisme...... 299 I .«• temps ...... 304 I .r* Jours fériés...... 305 D 1er janvier : année nouvelle (new y ear)...... 305 ~| 14 Janvier : a a n k r â n t i ...... 305 "I Janvier 26 : "Rcpublic day’1...... 307 “1 lévrier :mahâ a iv a r â t r i ...... 307 ! Mars : Ugâdi (nouvel an télougou)...... 308 H Sri râma navami ...... 310 "I Avril:” i d - u l - f i t a r M (la fete de l'interruption du jeûne) ou ...... ’Ramzân" (Ramadan)...... 311 H Juin : ’ld-ul-zuha (la fête de la victime) ou Baqar-’id (fête du ...... sacrifice)...... 311 H Juillet : Muharram ...... 312 H 15 Août : "Indcpcndence Day"...... 313 “1 Août : (râkhipaurnam i/arâvanapaurnam i ) ...... 313 "1 Septembre : V i n â y a k a c a v i t i ...... 313 "1 ( Mobre : ïla h â la y â m â v â a y a ...... 314 “1 2 ( )ctobre : Gandhi Jayanti ...... 315

    “1 Octobre: D a a a râ ou v i ja y a d a a a m i...... 315 “1 Ici novembre : ôndhra pradê a avatarana dinôtavam ...... 317 “1 Novembre : d ïp â v a 1 i ou "Icte des lumières"...... 317 "I 25 décembre : "Chrisunas" (Noël)...... 318 > l e s g ir ija n u lu ( t r i b u s ) ...... 319

    1 Kôya ou G o u d ...... 319 HYë n â d i ...... 320 "I Y e ru k u la ...... 320 H G o n d ...... 320 H S u g a li (L am b âd i)...... 320 IK o n d a d o r a ...... 321

    443 n S a v a r a ...... 321 H J a t a p u ...... 322 3 B a g a t a ...... 322 □ Konda r e d d i...... 322 □ La médecine traditionnelle...... 323

    A Architecture et sculpture...... 324 P ein tu re...... 327 *£? Musique...... 327 □ La forme du concert karnatique...... 328 H Les instruments...... 329 /: La danse ...... 331 H Le kü c i p ü d i ...... 332 /z Théâtre et cinéma...... 333 “I Le b u r r a k a t h a ...... 334 □ Le harikatha...... 335

    f) Le tôlu b o m m alâ t a ...... 335 □ E c yak sagânam ...... 336 i“l Le sinimâ...... 336 Radio «t télévision...... 337 “1 "ALI. INDIA RADIO" (A.l.R.)et télévision "DooriL'irshan" (vision il distance)...... 337 /: Quelques personnalités célèbres de l'Andhra l’radesh ...... 337

    5. LEXIQUE FRANÇAIS-TELOUGOU...... 340-410

    INDEX ...... 411-430 BIBLIOGRAPHIE...... 431-433 TABLE DES MATIERES...... 434-443 Achevé d’imprimer en septembre 1994 sur les presses de la Nouvelle Imprimerie Laballery 58500 Clamecy Dépôt légal : septembre 1994 Numéro d’impression : 406071