Description d’une nouvelle espèce de Lozouetina Dolin & Dockery, 2018 (, , ) du Bartonien (Éocène moyen) de Loire-Atlantique (France) et de la province de Huesca (Espagne). Jean-Michel Pacaud, Guillermo Gómez-García

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Jean-Michel Pacaud, Guillermo Gómez-García. Description d’une nouvelle espèce de Lozouetina Dolin & Dockery, 2018 (Mollusca, Gastropoda, Ovulidae) du Bartonien (Éocène moyen) de Loire-Atlantique (France) et de la province de Huesca (Espagne).. Folia Conchyliologica, Cédric Audibert, 2020. ￿hal- 02539346￿

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Perspectives

Il résulte de la discussions que des études complémentaires sur la répartition, l’état des populations et l’écologie de l’espèce devraient être menées plus précisément sur l’ensemble de ces barthes, afin de lever de nombreuses incertit udes et de proposer des actions de gestion conservatoire adaptées.

Conclusion

La découverte de Vertigo moulinsiana dans les barthes la ndaises, dans un contexte géologique original de sables éoliens ± argileux ou limoneux, ouvre des perspectives de rech erche pour cette espèce encore mal connue. Le site des Barthes du ruisseau du Moulin de Lamothe représente un site expérimental de prédilection pour lever des incertitudes sur l’écologie de l’espèce et ses capacités d’adaptation : d ans quelle mesure le Ver tigo de Des Moulins est - il plus exigeant en termes d’habitats, de conditions édaphiques, hydromorphologiques et climatiques que son homologue le Vertigo des marais ? La sylviculture, la pression de fauche et l’apparition d’espèces exotiques invasives ont - e lles un impact sur les populations de ce mi cro - mollusque ? Du futur statut du site des Barthes du ruisseau du Moulin de Lamothe dépendra le devenir de l’espèce Vertigo moulinsiana dans un contexte d’urbanisation grandissante.

Remerciements Merci à Alain B ertrand pour ses conseils sur le terrain et en laboratoire, ses identifications et sa relecture précieuse, et à Patrice Lebrun, Vinci Autoroutes, réseau ASF, de nous autoriser à publier cette note.

Références

G ANSOINAT , S., 2020. Vertigo moulinsiana (Du puy 1849) (Gastrop o da, Vertiginidae ) dans le département des Pyrénées - Atlant i ques. Folia Conchyliologica , 53 : 7 - 14.

W ELTER - S CHULTES , F., A UDIBERT , C. & B ERTRAND , A. , 2011. Liste des mollusques terrestres et dulcicoles de France continentale (excl. hydrob ioïdes). Folia Conchyli ologica, 12 : 4 - 44.

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Description d’une nouvelle espèce de Lozouetina Dolin & Dockery, 2018 (Mollusca, Gastropoda, Ovulidae) du Bartonien (Éocène moyen) de Loire - Atlantique (France) et de la province de Huesca (Espagne)

Jean - Mic hel PACAUD 1 & Guillermo GÓMEZ - GARCÍA 2

1 CR2P Centre de Recherche en Paléontologie – Paris , Muséum national d’Histoire naturelle, Sorbonne Université, CNRS , 8 rue Buffon, CP 38, 75005 Paris (France) . E .mail : [email protected] 2 C/Echegaray, 1 – 22700 Jac a (Huesca, Espagne) . E .mail : [email protected]

Résumé – L’espèce du Bartonien (Éocène moyen) des environs de Nantes (France) Trivia recluzi Cailliaud in Cossmann , 1897 est réinterprétée sur un maté riel nouveau et refigurée. L’espèce nouvelle Lozouetina naonedosca nov. sp., en provenance du Bartonien des environs de Nantes (Loire - Atlantique, France) et de la province de Huesca (Espagne), est introduite. Mots clés – Ovulidae, Taxonomie, nouveau genr e, nouvelle espèce, Éocène, France, Espagne

Abstract – The Bartonian (Middle Eocene) species of neighborhood of Nantes (France) Trivia recluzi Cailliaud in Cossmann , 1897 is interpreted again and a new figuration is given based on recently collected materi al. The new species Lozouetina naonedosca nov. sp. is introduced from the Bartonian of neighborhood of Nantes (France) and Huesca Province (Spain). Key words – Ovulidae, T axonomy, new , new species, Eocene, France, Spain.

Introduction La coquille di scutée et figurée sous le nom de Cyproglobina (s. str.) recluzi (Cossmann, 1897) par V ILLALTA (1956 : 177 - 178, pl. 7, fig. 1a - b) dans Los Molluscos Fósiles del Eoceno Pirenaico , référence incontournable en ce qui concerne les gastéropodes de l’Éocène moyen de la province de Huesca en Espagne et provenant des marnes du Bartonien (Éocène moyen) de Sa n Román de Basa et de Puente de Sabiñánigo (Communauté autonome d’Aragon, Espagne) n’est pas la coquille pour laquelle C OSSMANN ( 1897 : 339 - 340, pl. 7, fig. 37 - 38 ) a attribué ce nom. Par ailleurs, V ILLALTA (1975 : 186) signale de nouveau cette espèce dans les marnes éocènes du bassin de Jaca (Huesca, Espagne).

Nous avons examiné les syntypes de Trivia recluzi Cailliaud in Cossmann , 1897 de la collection Cossmann [MNHN.F.J15824] , des spécimens provenant du Bartonien (Éocène moyen) du gisement de La Close (Loire - Atlantique) ( Pl. 1, f ig. 1a - b ), puis de très nombreux exemplaires (21 ex., coll. Ledon, 300 ex., coll. Romanek) provenant du Bartonien de Campbon (Loire - Atl antique), de rares exemplaires [ MNHN .F.A57562, leg. Pacaud] d es sables bartoniens de Bois - Gouët, Saffré (Loire - Atlantique) ( Pl. 1, f ig. 3a - b ), ainsi que le spécimen figuré par C OSSMANN (1919 : 89, pl. 2, fig. 54 - 55) sous le nom de Cypraea (Eocypraea) aequi partita Cossmann, 1902 [MNHN.F. J01921, coll. Cossmann] provenant également de Bois - Gouët ( Pl. 1, f ig. 2a - b ) ; un taxon considéré co mme un synonyme subjectif plus récent de T. recluzi Cailliaud in Cossmann , 1897 (S CHILDER , 1932 : 203) . Cypraea cambonensis V asseur , 1881 [ nomen nudum ] représente vraisemblablement cette espèce ; seul Ovulidae récolté couramment à Campbon (Loire - Atlantique).

Ces spécimens de l’Éocène moyen de Loire - Atlantique diffèrent de l’exemplaire figuré par V ILLALTA et déterminé sous le n om Cyproglobina (s. str.) recluzi . Le second auteur a recueilli cette espèce dans les marnes éocènes de Yebra (Huesca, Espagne) et, à l’instar de Villalta, également dans le bassin de Jaca (Huesca, Espagne). Le matériel est bien préservé mais très souvent déformé. De surcroît, cet te même nouvelle espèce du bassin de Huesca en Espagne existe également dans les sables bartoniens de la Terrinais à Campbon, où l’espèce a vraisemblablement été confondue avec la véritable T. recluzi ; ces deux

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Planche 1

- 34 - Folia Conchyliologica N° 54, mars 2020 espèces syntopiqu es partageant le même biotope. Nous séparons ces deux taxons sur la base de l’examen du matériel type de Trivia recluzi de la collection Cossmann (n° 13739) , conservé au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris [et non « perdu » comme D OLIN & A GUERRE (2018) l’ont écrit péremptoirement], de la description et de la figure originale du spécimen type de la collection Cailliaud ( C OSSMANN , 1897 : 339 - 340, pl. 7, fig. 37 - 38) , conservé au Musée d’Histoire naturelle de Nantes, que nous n’avons pu localiser (com m. pers. Denis Demarque).

C OSSMANN (1903 : 174), V REDENBURG (1920 : 111, 113), S CHILDER (1927 : 72 ; 1932 : 203 ; 1941 : 106), S CHILDER & S CHILDER (1971 : 71) , V ILLALTA ( 1956 : 177 - 178 ; 1975 : 186) et F EHSE (2009 : 60 ; 2011 : 30) attribuèrent à tort T. recluzi respectivement aux divers genres Pustularia Swainson, 1840, Cypraeotrivia Vredenburg , 1920 , Jousseaume, 1884 , Cypropterina De Gregorio, 1880 , Cyproglobina De Gregorio, 1880 , Sulcocypraea Conrad, 1865 et Eotrivia Schilder, 1924. Nous fais ons les remarques suivantes :

● Les Pustularia Swainson, 1840 (Espèce type : Cypraea cicercula Linnaeus, 1758 par désignation subséquente – G RAY , 1847) sont caractérisées par des coquilles do nt l’aire dorsale porte souvent de nombreuses granulations, les extrémités des lèvres interne e t externe, allongées, forment des rostres saillants et leur fossula est denticulée ( L ORENZ , 2014). ● Jenneria Jousseaume, 1884 (Espèce type : Cypraea pustulata Lightfoot , 1786 par désignation subséquente – J OUSSEAUME , 1884 ), diffère radicalement de T. rec luzi et de l’espèce du cénozoïque d’Espagne et de Loire - Atlantique par des coquilles dont l’aire dorsale porte de nombreuses pustules. ● Cypraeotrivia Vredenburg , 1920 (Espèce type : Cypraea duclosiana de Basterot, 1825 par désignation originale) est un s ynonyme subjectif plus récent du genre Jenneria . ● Cypropterina De Gre gorio, 1880 ( Espèce type : Cypraea ceciliae De Gregorio , 1880 par monotypie) montre une forme générale circulaire et une sole ventrale large et concave. C’est un dont l’o uverture rappelle celle du genre Jenneria . F EHSE (2018 : 32) a reconnu également que l’assignation de T. recluzi au genre Cypropterina par S CHILDER & S CHILDER (1971 : 71) est erronée. La seule et rare espèce jusqu’ici connue, Cypropterina ceciliae (De Greg orio, 1880) du Lutétien inférieur (Éocène moyen) d’Italie [MNHN.F.J10354 et J10843], diffère de nos espèces par une coquille peu élevée, par l’absence d’ornementation, par l’absence de sulcus dorsal et par sa denticulation réduite, limitée au bord des lèvr es interne et externe ( D OLIN & P ACAUD , 2009 ; Z A MBERLAN & C HECCHI , 2016). Les taxons Borystheniella incisa (holotype MNHN.F.A68536), B. gracilenta (holotype MNHN.F.A68549) et B. zamberlani (holotype MNHN.F.A68555) que nous avons décrits du Priabonien (Éocè ne supérieur) de Dnipro ( Oblast de Dnipropetrovs k ) en Ukraine ( P ACAUD , 2018) ont été rapportés indûment par D OLIN & A GUERRE (2018) à un seul et même taxon [ incisa ] et au genre Cypropterina sans justification pertinente et sans avoir été basé sur l’examen d u matériel type. Cette assertion, contre toute é vidence, est non fondée. Les espèces ukrainiennes diffèrent de Cypropterina par des dimensions bien plus importantes, par leur galbe plus élancé, par leur sole ventrale convexe, par leur angulation à peine de ssinée et par la denticulation, incisée, très dé veloppée, surtout aux extrémités de la lèvre interne, se développant sur la sole ventrale. Cypropterina ceciliae (De Gregorio, 1880) du Lutétien inférieur (Éocène moyen) d’Italie reste à ce jour la seule espè ce connue de ce genre. ● La surface des coquilles du genre Cyproglobina De Gregorio, 1880 (Espèce type : Cypraea corbuloides Bellardi, 1852 par désignation subséquente – F EHSE , 2013) est ornée de côtes longitudinales acérées (MNHN.F.J04459, A26055 ) parfait ement individualisées et diffère donc radicalement des espèces discutées ici . ● Sulcocypraea Conrad, 1865 (Espèce type Cypraea lintea Conrad, 1848 par monotypie) diffère de nos espèces par son galbe pyriforme, ventru, par son labre marqué par un bourrelet annelé, par son ouvertu re située très latéralement, par sa costulation puissante aux espaces intercostaux profondément incisés, par l’absence de sulcus dorsal et par le développement d’un mince émail ennoyant les costules spirales présentes sur la face do rsale.

● Enfin, T . recluzi diffère du genre Eotrivia Schilder, 1924 (Espèce type : Cypraea (Trivia) bouryi Cossmann , 1889 par désignation originale [= Cypraea pedicularis Deshayes , 1844 ]) dans lequel F EHSE (2011), C HECCHI

Planche 1 . - Lozouetina recluzi (Cailliaud in Cossmann , 1897). 1a - b. Bartonien (Éocène moyen), La Close (Loire - Atlantique), Lectotype MNHN.F.J17550 (coll. Cossmann). Hauteur : 10,4 mm. – 2a - b. Spécimen figuré p ar C OSSMANN (1919) sous le nom de Cypraea (Eocypraea) aequ ipartita Cossmann, 1902, Bartonien (Éocène moyen), Bois - Gouët, Saffré (Loire - Atlantique), MNHN.F.J01921 (coll. Cossmann). Hauteur : 13,6 mm. – 3a - b. Bartonien (Éocène moyen), Bois - Gouët, Saffré (Loi re - Atlantique), MNHN .F.A72301 (leg. Pacaud). Hauteur : 12, 2 mm. – 4 - 6. Bartonien (Éocène moyen), La Terrinais, Campbon (Loire - Atlantique). 4. MNHN.F.A72302 (coll. Romanek). Hauteur : 14,1 mm. – 5. MNHN.F.A72303 (coll. Romanek). Hauteur : 17,3 mm. – 6. MNHN .F.A72304 (coll. Romanek). Hauteur : 17,7 mm.

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et al . (2012) et Z AMBERLAN & C HECCHI (201 6) l’ont r écemment classée, tout en signalant par erreur l’espèce dans l’Éocène du Cotentin où elle n’existe pas. En effet, les espèces appartenant au genre Eotrivia montrent une costulation proche mais elles se distinguent aisément par leur aire columella ire laissa nt transparaître la décoration des tours juvéniles, par leur pli terminal excessivement long, lamelleux et droit, par leur denticulation prenant naissance à partir de l’angulation de la lèvre interne et se prolongeant en costules spirales épaisse s, arrondi es, irrégulières et sinueuses, séparées par des espaces équidistants et par un sulcus dorsal plus excentré.

Figure 1 . - Analyse biométrique du rapport entre largeur/hauteur et hauteur des taxons Lozouetina recluzi (Cailliaud in Cossmann , 1897) et Lozouetina naonedosca nov. sp . et variabilité des contours.

Après examen, nos spécimens ne semblent avoir qu’un autre équivalent au Cénozoïque avec l’espèce Cypraea kennedyi Harris, 1895 du Bartonien (Lower Claiborne, Éocène moyen) du Texas ( H ARRIS , 1 895 :

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78, pl. 8, fig. 12, 12a), de Louisiane ( V AUGHAN , 1896 : 43), de Caroline du Sud ( C OOKE , 1936 : 63, 64) et du Mississippi ( D OCKE RY , 1980 : 91, pl. 15, fig. 8 - 9a - b), dont le matériel type est probablement perdu ( P ALMER , 1937 : 236). Assurément, cette e spèce a été a ssignée à tort au genre Sulcocypraea ( S CHILDER , 1927 : 81 (partim) ; S CHILDER , 1932 : 222, 223 ; P ALMER , 1937 : 236, 237 ; S CHILDER , 1941 : 104 ; B RANN & K ENT , 1960 : 829 ; P ALMER & B RANN , 1966 : 927 - 928 ; S CHILDER & S CHILDER , 1971 : 69 ; D OCK ERY , 1980 : 91 ; S QUIRES & G ROVES , 1993 : 84) . Sulcocypraea se distingue par sa costulation puissante aux espaces intercostaux pro fondément incisés, par son ouverture située très latéralement, par son labre marqué par un fort bourrelet annelé et diffère do nc radicalement des taxons recluzi et kennedyi . Les exemplaires de Cypraea kennedyi Harris, 1895 figurés par H ARRIS (1895 : pl. 8, fig. 12a) et par P ALMER (1937 : pl. 30, fig. 34) montrent une surface dorsale lisse, apparemment dénuée de sulcus longitudina l. Ceci étant, de nombreux exemplaires de Campbon (Loire - Atlantique) présentent également une aire dorsale lissée, dénuée d’orneme ntation et de sulcus, mais cet aspect est dû à une usure, et ce malgré une [apparente] bonne préservation des spécimens ( Pl. 1 , f ig. 4 - 6 ). C’est le cas par exemple de l’exemplaire [MNHN.F.J01921] figuré par C OSSMANN (1919 : pl. 2, fig. 54 - 55) ( Pl. 1, f ig. 2a - b ) sous le nom de Cypraea (Eocypraea) aequipartita Cossmann, 1902 et il en est probablement de même avec l’espèce américain e, que tous les autres caractères rapprochent de T. recluzi . Nous redonnons une descripti on de Lozouetina recluzi (Cossmann, 1897) et décrivons l’espèce nouvelle Lozouetina naonedosca nov. sp.

Abréviations : ANSP Academy of Natural Sciences of Drexel Un iversity (Philadelphia, USA). MNHN.F Muséum national d’Histoire naturelle, Collection de Paléontologie, Paris (France). MHNN Muséum d’Histoire naturelle de Nantes (France). SSS Musée de Conchyliologie Stichting Schepsel Schelp (Utrecht, Pays - Bas).

Sy stématique

Sous - classe Cox, 1960 Ordre Littorinimopha Famille Ovulidae Fleming , 1822 Sous - famille Pediculariinae Gray , 1853 Tribu Cypraediini Schilder , 1927 Genre Lozouetina Dolin & Dockery, 2018

Espèce type : Trivia recluzi Cossmann , 1897 par désignation originale. Origine : France, Éocène .

Lozouetina recluzi ( Cailliaud in Cossmann, 1897 )

( Pl . 1 - 3 )

Trivia recluzi Cailliaud in Cossmann , 1897 : 339 - 340, pl. 7, fig. 37 - 38.

Synonymie Cypraea recluziana Cailliaud , 1855 : 41 ( nomen n udum ). Cypraea recluziana Cailliaud in Dufour 187 6a : 85 (nomen nudum). Cypraea recluziana Cailliaud in Dufour 187 6b : 228 (nomen nudum). Cypraea cambonensis Vasseur , 1881 : 185, n° 6 ; p. 266, n° 13 (nomen nudum). Cypraea (Luponia) aequipartita Cossmann , 1902 : 136, pl. 11, fig. 27.

Autres références Trivia recluzi Cailliaud in Cossmann , 1897. – Bureau, 1900 : 391. – Dolin Dolin & Le Renard , 1980 : 40. Pustularia recluzi ( Cailliaud in Cossmann , 1897). – Cossmann, 1903 : 174. Cypraea (Eocypraea) aequipar tita Cossmann, 1902. – Cossmann, 1919 : 89, pl. 2, fig. 54 - 55. Cypraeotrivia (s. str.) recluzi ( Cailliaud in Cossmann , 1897). – Vredenburg, 1920 : 111, 113. Cypraea recluzi ( Cailliaud in Cossmann , 1897). – Schilder, 1924 : 280. Cypropterina ( Jenneria) rec luzi ( Cailliaud in Cossmann , 1897). – Schilder, 1927 : 72. Cyproglobina (s. str.) recluzi ( Cailliaud in Cossmann , 1897). – Schilder, 1932 : 203.

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Cypropterina (s. str.) recluzi ( Cailliaud in Cossmann , 1897). – Schilder, 1941 : 106. – Schilder & Schilder, 1 971 : 71. Cypropterina recluzi ( Cailliaud in Cossmann , 1897). – Fehse, 2001 : 21. Sulcocypraea recluzi ( Cailliaud in Cossmann , 1897). – Fehse, 2009 : 60. Eotrivia recluzi ( Cailliaud in Cossmann , 1897). – Fehse, 2011 : 30. – Checchi et al ., 2012 : 25 . – Zam berlan & Checchi, 2016 : 10. Lozouetina recluzi (Cossmann, 1897). – Dolin & Dockery, 2018 : 58, fig. 8I - L.

Matériel type : Lectotype MNHN.F.J17550 (coll. Cossmann) désigné ici ( Pl. 1, f ig. 1 a - b ) . Paralectotypes : La Close (Loire - Atlantique) : 2 ex., MNHN .F.J15824 (coll. Cossmann) ; MHNN (coll. Dumas) non localisé(s) . — Campbon (Loire - Atlantique) : exemplaire illustré par C OSSMANN (1897), MHNN (coll. Caillia ud) non localisé. — Coislin (Loire - Atlantique) : MHNN (coll. Dumas) non localisé(s) . — Holotype par m onotypie de Cypraea (Luponia) aequipartita Cossmann, 1902, MHNN (coll. Dumas) non localisé . Localité type : La Close (Loire - Atlantique), Bartonien ( Éocène moyen) . Autre matériel examiné : Bois - Gouët, Saffré (Loire - Atlantique) : 2 ex., MNHN.F. A57562 et A723 01 (leg. Pacaud) ( Pl. 1, f ig. 3a - b ) ; 1 ex., MNHN.F. J01921 ( coll. Cossmann ), spécimen figuré par C OSSMANN (1919 : 89, pl. 2, fig. 54 - 55) sous le nom de Cypraea (Eocypraea) aequipartita Cossmann, 1902 ( Pl. 1, f ig. 2 a - b ) . — La Terrinais, Campbon (Loire - Atlan tique) : 30 ex., MNHN.F.A69093 , A72302 - A72312 (coll. Romanek), 17 ex. (coll. Ledon), 260 ex. (coll. Romanek). Description : La coquille est de petite taille, fine, triviiforme, élégamment allongée dans sa région antérieure, fuselée, à galbe élevé de profil . La sole ventrale est légèrement convexe. La protoconque est involutée. L’aire dorsale est séparée en deux par un sulcus longitudinal étroit, bien marqué, se terminant à ses extrémités par deux petites fossettes. Le canal siphonal est bien dégagé, formant un long cou mince. Le pli terminal est simple, court, prolongé indistinctement par la lame interne. L’angulation est abr upte. L’ouverture est relativement étroite, rectiligne, recourbée adapicalement, élargie en son tiers antérieur. La fossula, auriculair e, est bien développée, excavée, lisse. L’aire columellaire est large, à peine convexe et présente un bord interne nettem ent excavé en sa partie subcentrale. La lèvre interne porte 22 denticules puissants, régulièrement espacés ; ils se prolongent en costu les spirales minces, arrondies, irrégulières et sinueuses, séparées par des espaces équidistants. Les costules s’interrom pent latéralement, au niveau de la zone de jointement des deux lobes du manteau de l’, formant un sulcus net. Elles repartent ens uite, sans réelle correspondance. Les costules de la face dorsale, s’affinent, se redressent graduellement à chaque extré mité et deviennent parallèle à l’axe de la coquille. L’arête adapicale du bord interne de l’ouverture, est longue et maigre, carénée lo ngitudinalement. Le canal exhalant est profond, légèrement déporté, formant dans sa partie adapicale un pontet saillant. La lèvre externe, relativement large, calleuse, fortement marginée latéralement, présente une arête longitudinale au niveau de la dépre ssion antérieure, elle s’aplanit ensuite, formant un léger méplat remontant sur la marge ; elle porte 22 - 25 denticules ai gus.

Discussion : Nous revenons sur la remarque de F EHSE (2009 : 60) qui écrit : « Prionovolva (Grovesia) ganensis Dolin & Ledon, 2002 : Wahrscheinlich gültig, könnte aber auch nur ein junior synonym von Cypropterina recluzi oder von Sulcocypraea vaughani sein. Auf alle fälle gehört sie zur gattung Sulcocypraea » [= Prionovolva (Grovesia) ganensis Dolin & Ledon, 2002 : Probablement valid e, mais ne pourrait être qu'un synonyme plus récent de Cypropterina recluzi ou Sulcocypraea vaughani . En tout cas, il appartient au genre Sulcocypraea ] . Cette assertion, sur la probable synonymie de l’espèce introduite par D OLIN & L EDON (2002) avec Trivia rec luzi Cailliaud in Cossmann, 1897 ou Cypraea vaughani Johnson, 1899 (Holotype par monotypie ANSP 9450) du Bartonien (Cook Mountain Formation) de Louisiane ( J OHNSON , 1899 : 78, pl. 2, fig. 7 ; P ALMER , 1937 : pl. 30, fig. 21 et 24), du Mississippi et de la Caroline du Sud ( D OCKERY , 1980 : 91, pl. 34, fig. 6A - B ) , est sans fondement. L’espèce Grovesia ganensis (Dolin & Ledon, 2002) [holotype MNHN.F. R63009] montre une coquille dont la surface est uniformément lisse et sans sulcus dorsal [ aspect non dû à une us ure ] et provient des marnes cuisiennes (Yprésien, Éocèn e inférieur) du Béarn (Pyrénées - Atlantiques, France) et des sédiments du Lutétien inférieur (Éocène moyen) du Vicentin (Italie) [ https://science.mnhn.fr/institution/mnhn/collection/f/item/r63009 ]. La q uinzaine d’exemplaires que nous avons examiné (MNHN.F.R 63009, R63010, R63011 et A72272) n’ont aucun rapport avec l’espèce discutée ici ( D OLIN & L EDON , 2002 : 335, fig. 1A - D ; D OLIN & P ACAUD , 2009 : 289, pl. 5, fig. 1 - 3). Par ailleurs, Grovesia ganensis est largement séparée, géographiquement et dans le temps, du taxon du bassin nantais . Quant à Cypraea vaughani J ohnson, 1899, cette espèce est maintenant rapportée au genre Allmoniella Dolin & Dockery, 2018.

Planche 2 . - Lozouetina recluzi (Cailliaud in Cos smann , 1897). Bartonien (Éocène moyen), La Terrinais, Campbon (Loire - Atlantique). 1a - b. MNHN.F.A72305 (coll. Romanek). Hauteur : 11,0 mm. – 2a - b. MNHN.F.A72306 (coll. Romanek). Hauteur : 11,2 mm. – 3a - b. MNHN.F.A72307 (coll. Romanek). Hauteur : 11,6 mm. – 4a - b. MNHN.F.A 72308. Hauteur : 13,3 mm.

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Planche 2

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Lozouetina naonedosca nov. sp.

( Pl. 4 - 5 )

http://zoobank.org/NomenclaturalActs/963a936d - 70fc - 43b1 - a9de - 88b577f4417c

Synonymie Cyproglobina (s. str .) recluzi sensu Villalta, 1956 [non Trivia recluzi Cailliaud in Cossmann , 1897] : 177 - 178, pl. 7, fig. 1a - b. Cyproglobina (s. str.) recluzi sensu Villalta, 1957 [non Trivia recluzi Cailliaud in Cossmann , 1897] : 58. Cyproglobina (s. str.) recluzi sensu Vi llalta, 1975 [non Trivia recluzi Cailliaud in Cossmann , 1897] : 186. Triv ia recluzi sensu Hessel, 2016 [non Cailliaud in Cossmann , 1897] : 163, 1 fig.

Matériel type : Holotype MNHN.F.A72250 (coll . Romanek) ( Pl. 4, fig. 1a - c ). Paratypes : 1 4 ex., MNHN.F.A7 2251 - A72260 (coll. Romanek) ; 1 ex., SSS n° 18732 (coll. Hessel), Bartonien ( Éocène moyen) de la Terrinais, Campbon (Loire - Atlantique) ; 1 ex., MNHN.F.A72261 (coll. Gómez - García) , Bartonien ( Éocène moyen) de Yebra (Huesca, Espagne). Localité type : L a Terr inais, Campbon (Loire - Atlanti que), Bartonien ( Éocène moyen). Etymologie : Acronyme des deux régions types initiales. Des environs de Nantes, où une partie du matériel a été récolté ( Naoned en breton. Nom dérivé des Namnètes, peuple gaulois de l'ouest de la Gaule, dont le territoire co rrespond approximativement à la partie nord du département de Loire - Atlantique) et de Huesca, Province espagnole de la communauté autonome d'Aragon où une seconde partie du matériel a été récolté (Anciennement ville de Bolskan, territoire des Vescetanos, r enommée Osca par le préteur romain Terentius Varron qui l’a conquise en 179 avant JC). Nom donné en apposition. Dimensions : Voir tableau 1.

n° Diamètre dorso - Spécimen d’enregistrement Hauteur Largeur ventral

Holotype MNHN. F.A72250 15,3 10 , 3 7,8 Paratype 1 MNHN.F. A72251 14,3 10,0 7,6 Paratype 2 MNHN.F. A72252 14,7 - - Paratype 3 MNHN.F.A72253 11 ,0 7,5 5,4 Paratype 4 MNHN.F. A72254 12 , 5 8 , 8 6,5 Paratype 4 MNHN.F.A72255 13 , 4 9,6 7,1 Paratype 6 MNHN.F. A72256 13 , 9 10 , 4 7,5 Paratype 7 MNHN.F.A72257 15 , 2 10,8 7,6 Paratype 8 MNHN.F. A72258 17 , 3 11 , 7 8,6 Paratype 9 MNHN.F. A72259 12 , 5 8,8 6,7 Paratype 10 MNHN.F. A72260a 12 , 2 8 , 6 6,1 Paratype 11 MNHN.F. A72260b 14 ,0 10,5 7,1 Paratype 12 MNHN.F. A72260c 15,4 10,6 7,8 Paratype 13 MNHN.F. A72260d 15 , 5 10,6 7,9 Paratype 14 MNHN.F. A72260e 16 , 5 10 , 8 8,3 Paratype 15 MNHN.F. A72261 11 , 7 8,0 5,7 Paratype 16 SSS n° 18732 15 ,0 10 ,0 8,0

Tableau 1. Dimensions (en mm) des spécimens de Lozouetina naonedosca nov. sp.

Planche 3 . - Lozouet ina recluzi (Cailliaud in Cossmann , 1897). Bartonien (Éocène moyen), La Terrinais, Campbon (Loire - Atlantique). 1a - c. MNHN.F.A72309 (coll. Romanek). Hauteur : 14,5 mm. – 2a - c. MNHN.F.A72310 (coll. Romanek). Hauteur : 6,6 mm. – 3. MNHN.F.A72311. Hauteur : 17 ,8 mm. – 4. Aire columellaire et fossula, MNHN.F.A72312 (coll. Romanek). Hauteur : 14,4 mm.

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Planche 3

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Autre matériel examiné : La Terrinais, Campbon (Loire - Atlantique) , 8 ex., (coll. Ledon), 52 ex. (coll. Romanek). — Yebra (Huesca, Espagne), 1 ex., (coll. Gómez - García) . — Ara, Jaca (Huesca, Espagne), 3 ex., (coll. Gómez - García) . Bartonien ( Éocène moyen). Description : La coquille est de petite taille , fine, hémisphérique, à extrémités saillantes, avec deux ruptures de profil bien marquées, l'une au x 2/3 postérieurs et l'autre au 1/4 antérieur, à galbe élevé de profil. La sole ventrale est légèrement convexe. La protoconque est involutée. L’aire dorsal e est séparée en deux par un sulcus longitudinal étroit, bien marqué, se terminant à ses extrémités par deux petites fossettes. Le canal siphonal est bien dégagé, formant un long cou mince. Le pli terminal est simple, court, nettement concave dans l’ouvert ure avant d’être prolongé indistinctement par la lame interne. L’angulation est abrupte. L’ouverture est relativement étroite, rectiligne, recourbée adapicalement, élargie en sa moitié antérieure. La fossula, auriculaire, est bien développée, excavée, liss e. L’aire columellaire est large, à peine convexe, à bord interne non excavé en sa partie subcentral e. La lèvre interne porte 25 denticules puissants, régulièrement espacés ; ils se prolongent en costules spirales minces, arrondies, irrégulières et sinueus es, séparées par des espaces équidistants. Les costules s’interrompent latéralement, au niveau de la zone de jointement des deux lobes du manteau de l’animal, formant un sulcus net. Elles repartent ensuite, sans réelle correspondance. Les costules de la face dorsale, s’affinent, se redressent graduellement à chaque extrémité et deviennent parallèle à l’a xe de la coquille. L’arête adapicale du bord interne de l’ouverture, en forme de virgule, est courte et mince, carénée longitudinalement et longe la callosité de l’extrémité adapicale, trigone, large, projetée, de la lèvre interne. Le canal exhalant est pr ofond, légèrement déporté, formant dans sa partie adapicale un pontet saillant. La lèvre externe, relativement large, calleuse, fortement m arginée latéralement , présente une arête longitudinale au niveau de la dépression antérieure, elle s’aplanit ensuite, formant un léger méplat remontant sur la marge ; elle porte 23 - 26 denticules aigus.

Discussion : Un examen attentif des 2 coquilles perme t de discriminer les deux taxons. Lozouetina naonedosca nov. sp. du Bartonien (Éocène moyen) de la Loire - Atlantique e t de la province de Huesca (Espagne) diffère de L. recluzi par sa coquille nettement hémisphérique, par la double rupture du profil du dern ier tour, par les extrémités plus saillantes, par son pl i terminal, nettement concave dans l’ouverture avant d’être p rolongé par la lame interne et par la denticulation de sa lèvre interne plus nombreuse avec 25 denticules. L’aire columellaire est plus lar ge ( Pl. 5, fig. 4 ) , à bord interne non excavé et son arête adapicale est trigone, large, projetée et non mince, acumi née et allongée. Les coquilles de Lozouetina naonedosca nov. sp. ne peuvent pas être simplement interprétées comme des spécimens très adultes de L. recluzi ou de grande taille ; nous avons en effet examiné des exemplaires de cette dernière, bien plus grand s et dont les caractères sont ceux de l’espèce classique et non de l’espèce nouvelle introduite ici ( Pl. 3, fig. 3 ) . L’interprétation des variations de contour [sans faire pour autant une analyse de fourrier elliptique] montre que deux groupes morphologiqu es peuvent être distingués. Par ailleurs, les résultats biométri ques justifient la distinction de ces deux espèces ( Fig. 1 ).

Remerciements Nous remercions Philippe Loubry (MNHN/CNRS) pour les photographies et pour l’infographie des planches, Sophie Ferna ndez (MNHN) pour l’infographie du graphique de la figure 1, Christian Romanek, Daniel Ledon, Rudi Hessel (Musée de Conchyliologie Stichting Schepsel Schelp d’Utrecht, Pays - Bas) pour le matériel qu’ils ont obligeamment mis à notre disposition pour cette étu de.

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Planche 4 . - Lozouetina naonedosca nov. sp . Bartonien (Éocène moyen), La Terrinais, Campbon (Loire - Atlantique). 1a - c. Holotype MNHN.F.A72250 (coll. Romanek). Hauteur : 15,3 mm. – 2a - c. Paratype MNHN.F.A72254 (coll. Romanek). Hauteur : 12,5 mm. – 3. Paratype MNHN.F.A72251 (coll. Romanek). Hauteur : 14,3 mm. – 4a - b. Paratype SSS n° 18732 (coll. Hessel). Hauteur : 15,0 mm.

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Planche 4

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Planche 5 . - Lozouetina naonedosca nov. sp . Bartonien (Éocène moyen), La Terrinais, Campbon (Loire - Atlantique). 1a - c. Paratype MNHN.F.A72256 (coll. Romanek). Hauteur : 13,9 mm. – 2a - b. Paratype MNHN.F.A7 2253 (coll. Romanek). Hauteur : 11,0 mm. – 3. Paratype MNHN.F.A72257 (coll. Romanek). Hauteur : 1 5,2 mm. – 4. Aire columellaire et fossula, MNHN.F.A72252 (coll. Romanek). Hauteur : 14,7 mm. – 5. Paratype MNHN.F.A72258 (coll. Romanek). Hauteur : 17,3 mm. – 6a - c. Bartonien (Éocène moyen), Yebra (Huesca, Espagne), Paratype MNHN.F.A72261 (coll. Gómez - Garc ía). Hauteur : 11, 7 mm.

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Planche 5

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