République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université Mohamed Boudiaf de M’Sila

MEMOIRE

Présenté

A la Faculté des Sciences

Département des Sciences de la Nature et de la Vie

Pour obtenir le Diplôme de

Master Académique

GESTION DE L’ENVIRONNEMENT Domaine : des Sciences de la Nature et de la Vie Filière : Biologie

Thème

Système d'information géographique pour la gestion de l'eau au niveau de la commune de la wilaya de M’sila

Présenté par : AISSAT HASSINA -TAHARI AMEL

Jury de soutenance :

Président : Dr BOUNAR RABAH Université M. B. de M’Sila Encadreur : Dr KHOUDOUR DJAMEL Université M. B. de M’Sila Examinateur: Dr SARRI DJAMEL Université M. B. de M’Sila

Promotion : Juin / 2016

Remerciement

Avant tout, nous devons remercie Allah le tout puissant pour toutes les bénédictions, pour la bénédiction de la force, la patience, et le défi à tous les obstacles qui nous avons rencontres

Nous avons également remercie Allah pour ce genre de manutention permanente avec générosité que nous avons reçu d’une personne très spéciale , en plus le sérieux de travail , qui était en même temps plein d’amusement et de confort avec lui, Notre encadreur Monsieur khoudour Djamel , pour avoir bien voulu superviser ce modeste travail et donne de son temps à la réussite de ce projet.

Nos vifs remerciements vont également aux membres du jury président Ms.Bounar R et l’examinateur Ms.Sarri D pour l’intérêt qu’ils ont porte à notre recherche en acceptant d’examiner notre travail et de l’enrichir par leur proposition.

Nous remerciement aussi Mrs Salmi Morad, lotfi et miterfi mesoude,Mdms Lakhdar Hamina Sarra et Allal zahia pour leur aide et soutien dans l’accomplissement de ce travail.

Enfin, nos remercîments les plus sincères à toutes les personnes qui auront contribué de prés ou de loin à l’élaboration de ce mémoire.

Dédicace

Je dédie ce travail A mon père Saïd décédé, A ma mère Taoues Pour leur encouragement, leur conseils et leur sacrifie dont toujours font preuve j’espère que vous trouvez dans ce travail ma profonde reconnaissance et mon grand amour pour vous Votre satisfaction restera toujours mon but A mes grand parents Ammar et Hama A la mémoire de ma grand mère Ribh et Fatima, A mes frères Amir et Aboubakar A ma belle sœur Fairoze A mes amis, mon binôme Hassina, Amina, Linda,Basma,Ahlam, Imane,Lamia,Merouane,Nasser A ma chère amie Hayatte A mes chères tantes Om Saad,Soriya, Dalila,Kharfiya,Warda ,Hafida,Dalila,Saida,Siham et tout mes tantes A tout mes oncles mesoude, Tarik, Khalid, Fateh, Ahmad,Lahdar,Mbarik,Mohamad,Rabih A mes cousins Fatima,Hadda,Kanza,Fouzia,Lila,Zineb,Lamia,Nesrine,solaf,Salsabil,A.Rezak,T ohami,Kamal,Salah ,Yones,Fodil,A. Baki ,A.Hadi A mes petites cousin Abd el Hay et Ammar A mon beau amie B.W A tous mes amis sans exception et toute la famille Tahari et Chelbab A tout la promotion de gestion de l’environnement 2016

Amel Dédicace

Je dédie ce travail

A mon père Ammar, a ma mère Rbiha

Pour leurs encouragements, leurs conseils et leurs sacrifices dont toujours font preuve

J’espère que vous trouvez dans ce travail ma profonde reconnaissance et mon grand amour pour vous

Votre satisfaction restera toujours mon but

A mes sœurs,Nassira,Annissa,Hadjra,Nadia,Chaima

A mes frères, Soufiene, Madjid

A mes chères petites enfants,Allaa zahra el rahmane,Mohamad,Nor

A ma chère amis mon binôme, Amel,

A mes tantes Amina,Habiba

A ma chère Abdo

A tous mes amis sans exception

A toue la promotion de gestion de l’environnement 2016

Hassina

Table de matière Liste des abréviations Liste des figures Listes de tableaux Introduction ………………………………………………………………...……………………1 Chapitre 1 : Contexte et justification I. Problématique ...... 5 II. Hypothèses de recherche ...... 7 III. Objectifs de la recherche ...... 7 III. 1.Objectif principal ...... 7 III. 2.Objectifs spécifiques ...... 7 IV. Les avantages d'utilisation de SIG ...... 7 IV.1. Avantages d’un SIG ...... 7 IV.2. Avantages liés à la mise en place de SIG pour le réseau d'adduction d'eau de la commune de M’sila...... 8 V. Définitions de quelques concepts...... 9

Chapitre 2 : Présentation de cadre d'étude I .Situation administrative, géographique et démographique ...... 14 II. Le cadre physique ...... 16 II.1. Géologie ...... 16 II.2. Caractéristiques géomorphologiques ...... 17 II.2. 1.Relief ...... 17 II.2. 2.Classes des sols...... 18 II.3. Caractéristiques hydrographiques ...... 19 II.3.1. Eaux superficielles ...... 19 II.3. 1. 1. Les ouedes ...... 19 II.3. 1. 2. Les barrages ...... 20 II.3.2. Eaux souterraines ...... 20 II.4.Le climat et conditions météorologiques ...... 24 II.4.1.Température ...... 24 II.4.2.Précipitations ...... 24 II.4.3. Les vents ...... 24 II.4.4. L’humidité relative ...... 24 II.5. Synthèse climatique ...... 25 II.5.1. Quotient pluviométrique d’EMBERGER ...... 25 II.5.2 .Diagramme ombrothermique ...... 26 III. Evolution démographique ...... 26 III.1. Population et Démographie ...... 26 III.2. Infrastructures sociocommunautaires ...... 27 III.2. 1.Le Réseau Routier ...... 27 III.2. 2.Education et Formation ...... 28 III.3. Activités économiques ...... 30 III.3. 1.Industrie ...... 30 III.3. 2.Energie ...... 30 III.3. 3.Commerce ...... 31 III.3.4.L'élevage ...... 31 III.3.5.Secteur de l’agriculture ...... 31 Chapitre 3 : Données et approche méthodologique I. Les données requises et leur mode d'acquisition ...... 33 Description d'un réseau d’A.E.P (un réseau d'Alimentation en Eau Potable) ...... 34 1. Maillon ressource ...... 34 2. Maillon production - adduction ...... 34 a)-La station de pompage ...... 34 b)-Le dispositif d'adduction...... 34 3. Le maillon traitement ...... 35 4. Le maillon stockage ...... 35 I.1. Les composantes du réseau ...... 35 I.1.1. Les composantes principales ...... 36 I.1.1.1.Les sources (ou réservoirs) ...... 36 I.1.1.2. Les tuyaux (ou conduits) ...... 36 Technique de pose des tuyaux lors de la mise en place du réseau ...... 37 I.1.1.3. Les points de raccordement (ou point de branchement) ...... 37 I.1.1.4. Les châteaux d'eau (ou citernes) ...... 37 I.1.1.5.Les pompes ...... 38 I.1.2. Les composantes secondaires ...... 38 I.1.2.1. Les valves (ou robinets) ...... 38 I.1.2.2. Les vannes ...... 39 I.1.2.3. La ventouse ...... 39 I.1.2.4. La vidange ...... 40 I.1.2.5. La borne fontaine internet ...... 40 I.1.2.6. Les compteurs ...... 40 I.1.2.7. La bouche d'incendie...... 41 I.2.Problèmes rencontrés dans un réseau d'A.E.P ...... 41 I.2.1. Les fuites ...... 41 Cause des fuites ...... 42 I.2.2. Les pertes ...... 43 I.2.3. Les casses (ruptures)...... 43 Les causes des ruptures...... 43 II .Démarche adoptée ...... 43 Chapitre 4 : Résultats obtenus et discussion: I. La base de données ...... 45 I.1. les tables ...... 45 I.2. Les formulaires ...... 45 II. Résultats cartographiques ...... 47 II.1 Les opérations de superposition des couches ...... 53 III- Discussion des résultats obtenus ...... 58 Conclusion ...... 61 Références bibliographiques Lexique

Liste des figures

Chapitre 1 : Figure 1 : Transformation de données en informations via un système d'informations…….10 Chapitre 2 : Figure 2 : Les limites administratives de la wilaya de M’sila……………………………..…14 Figure 3 : Présentation de la zone d’étude (commune M’sila)……………………………….16 Figure 4 : Carte géologique de la région du Hodna…………………………………………..17 Figure 5 : Composantes géomorphologiques de la région du Chott El Hodna………………18 Figure 6 : Evolution de la population de wilaya de m’sila (1966 – 2014)…………………...27 Figure 7 : Répartition du réseau routier de la wilaya………………………………………………….28 Chapitre 3 : Figure 8: Composantes physiques d'un système basique d’adduction d’eau (khabab)………36 Figure 9 : Exemples de quelques types de valves……………………………………………..38 Figure10 : Quelques exemples des vannes………………………………………………….....39 Figure11 : Exemple d’une venteuse……………………………………………………………40 Figure12 : Quelques exemples de compteurs…………………………………………………..40 Figure13 : Poteau d'incendie…………………………………………………………………...41 Figure 14 : Image correspondant à cas d’une fuite …………….…………………………...... 42 Figure 15 : Modèle de représentation des données d’adduction et distribution (cas station de pompage CADAT)……………………………………………………………………………...43 Chapitre 4 : Figure 16 : Aperçu d'un des formulaires composant la base de données……………………...46 Figure 17 : La carte mère (Image satellitaire)……………………………………………….....48 Figure 18 : Les routes principale à commune de m’sila………………………………………..48 Figure 19 : Plan parcellaire des quartiers……………………………………………………....49 Figure 20 : Réseau d’adduction d'eau dans les quartiers……………………………………….49 Figure 21 : Réseau de distribution d'eau dans les quartiers…………………………………….50 Figure 22 : Liste des forages…………………………………………………………………...50 Figure 23 : Les stations de pompages………………………………………………………….51 Figure 24 : Les ouvrages de stockages (réservoirs)……………………………………………51 Figure 25 : Les ouvrages de stockages (châteaux d’eaux)……………………………………52 Figure 26 : Liste des Vanes…………………………………………………………………....52 Figure 27 : Ouverture d’un document Arc Map………………………………………….……53 Figure 28 : Fenêtre principale d’Arc Map…………………………………………………….54 Figure 29 : Structure de l'interface d'Arc Map et la façon d'ajouter une couche…………….54 Figure 30 : Affichage d’une couche ( Carte mère) …………………………………………55 Figure31 : Fenêtre principale d’Arc Catalog…………………………………………………56 Figure32 : Création la forme de nouveau fichier…………………………………………….56 Figure 33 : Affichage la couche active et la façon d'ajouter une autre couche pour la superposition (Création d’une base de donnée)………………………………………………57 Figure 34 : Présentation la première couche…………………………………………………57 Figure 35: Aperçu d'une vue contenant plusieurs données affichés………………………...58

Listes de tableaux :

Chapitre 2 : Tableau 1 : Utilisation individuelle de l’eau par jour………………………………………....2 Tableau 2 : Superficie et population par daïra……………………………………………….15 Tableau 3 : Les Oueds dans la wilaya de M’sila……………………………………………..19 Tableau 4 : Les barrages dans la commune M’sila…………………………………………..20 Tableau 5 : Les Ressources d’Eau Dans la commune M’sila………………………………..22 Tableau 6 : Les ouvrages de stockage………………………………………………………..23 Tableau 7 : Récapitulatif des valeurs mensuelles des paramètres météorologiques (2015)...25 Tableau 8 : Evolution de population de la wilaya de M’sila (1966-2014) ……………….....26 Tableau 9 : Répartition du réseau routier de la wilaya……………………………………………....27 Tableau 10 : Répartition des commerçants par secteurs d'activités………………………….31 Chapitre 3 : Tableau 11 : Les fuites dans la commune M’sila……………………………………………..42 Chapitre 4 : Tableau 12 : Liste des tables composant la base de données………………………………....46

Liste des abréviations AC : Amiante – Ciment.

A.D.E : Algérienne Des Eaux.

A.E.P: Alimentation de l’Eau Potable.

A.S.W.M : Annuaire Statistique de la wilaya de M’sila.

B.D: Basse de Donnée.

B.D.G: Base de Données Géographiques.

D.R.E: Direction des Ressources en Eau.

D. S. A: Direction des Services Agricoles.

E.N.S.A: Ecole Nationale Supérieure d'Architecture.

O.D.B.C: Open Database Connectivity (Connectivité à une base de données ouvertes).

PHD : Polyéthylène de Haute Densité.

PVC : Chlorure de Polyvinyle.

Q2 : Le Quotient Pluviométrique.

SIG : Système d'Information Géographique.

SGBD : Système de Gestion de Base de Données.

S. P: Station de Pompage.

Introduction

Introduction L’eau est un élément indispensable à la vie et revêt de l’importance pour d’innombrables activités humaines. L’eau peut être rare à certains endroits, comme les zones arides et semi- arides, ou tout simplement d’une qualité médiocre à d’autres endroits. L’eau est une ressource vitale pour tous les êtres vivants. Malheureusement, elle est aujourd’hui devenue une denrée rare et précieuse. Elle est menacée par une pollution qui prend des dimensions de plus en plus importantes, liés notamment aux activités humaines. Cette pollution provoque des effets néfastes sur l’environnement comme l’eutrophisation, c’est pour cela que quelques conseils sont donnés pour diminuer. La qualité des eaux de cette région a subi ces dernières années une certaine détérioration, à cause de rejets urbains non contrôlés, de l’utilisation intensive d’engrais chimiques et de fertilisants dans l’agriculture ainsi que de son exploitation désordonnée. Ces éléments modifient le chimisme de l’eau et la rendent impropre aux usages souhaités. Le cycle de l’eau joue un rôle essentiel dans l’histoire de notre planète. Ce processus dû aux interactions entre l’eau, le relief, l’atmosphère, les radiations solaires, fait passer l’eau de l’état liquide à l’état gazeux (vapeur) et à l’état solide (neige et glace), de manière permanente. Ces différents états sont reliés en permanence les uns aux autres par le réseau créé par les fleuves, les rivières, les nappes d’eau souterraines, les nuages, les précipitations, les courants aériens chargés de particules d’humidité, l’évaporation. La principale masse d’eau, la mer, alimente l’ensemble de ce cycle et reçoit, par le biais des précipitations et des fleuves, l’eau qui s’est évaporée de sa surface. Le cycle de l’eau joue donc un rôle fondamental dans l’histoire géophysique, géologique et biologique de la Terre. La présence d’eau et ses échanges avec l’atmosphère constitue une dimension essentielle de l’originalité de notre planète. En effet, les équilibres entre masse océanique et masses continentales, bien qu’ayant largement variés en trois milliards d’années, ont permis l’émergence des conditions de vie des différentes espèces, dont l’espèce humaine.. L’eau est l’origine de la vie: Corps humain est constitué presque de 70% d’eau. Depuis longtemps, l’eau est un facteur de naissance de civilisations anciennes: pharaonique (sur le Nil), de Babel (sur le Tigre et l’Euphrate), ...

1

Introduction

Tableau 1 : Utilisation individuelle de l’eau par jour : Usages de l'eau Répartition consomme. sur base 150 l / j / personne Nettoyage de la vaisselle 7 l / j / personne Préparation nourriture 10 l / j / personne Lave-linge 30 l / j / personne WC 10 l / j / personne Baignoire 30 l / j / personne Douche 20 l / j / personne Lavabo 13 l / j / personne Lavage voiture, arrosage 27 l / j / personne Usages divers 3 l / j / personne

Source : Direction des Ressources en Eau de la wilaya de M’sila, 2015 La conception et la réalisation d’un système d’information géographique ‘SIG’ intégrant les informations sur les sources d’eau peut répondre aux besoins des gestionnaires, et des professionnels travaillant dans le domaine des ressources en eaux. Le ‘SIG’ est formé principalement d’un système de gestion de base de données géographiques et d’un outil d’analyse spatial. La représentation des données se fait en mode vectoriel et en mode raster. Le mode vectoriel, correspond au format le plus utilisé pour les objets définis par une paire de coordonnées X et Y. Dans ce cas, les objets sont localisés avec précision; et ils sont représentés, soit par des points (forage, point d’eau,.), soit par des lignes (route, rivière,.) ou bien par des surfaces (les limites de wilaya, communes,.). Ce mode donne une représentation très conforme à la réalité. Par contre, le mode image ou raster est moins précis; il correspond à une partition régulière de l’espace sous forme de pixels affectée d’une valeur numérique. Ce mode est plus approprié pour l’analyse spatiale des variables continues comme les précipitations et les données radiométriques. Dans cette étude, nous allons essayer de mieux comprendre l’application de SIG sur la gestion de l’eau , d’optimiser l'interprétation des analyses cartographiques en utilisant des moyens plus adéquats et de maîtriser les méthodes de cartographie assistée par ordinateur, en application à une problématique environnementale. Trois objectifs découlent de cette étude: 1. Réaliser des cartes thématiques avec une démarche scientifique ; la cartographie est une discipline scientifique avec certaines règles à respecter. Il faudra être capable de : • Proposer et évaluer différentes alternatives de cartes ;

2

Introduction

• Justifier les choix de cartes effectuées par rapport aux règles de la cartographie en fonction du but recherché 2. Découvrir les avantages et les inconvénients de l’utilisation de l’ordinateur pour la cartographie La qualité des cartes obtenues n’a pas été fondamentalement améliorée par l’usage de l’ordinateur ! En effet, celui-ci n’a pas changé les formes de la carte. Les grands avantages de l’ordinateur se situent dans la précision des contours ainsi que dans la rapidité avec laquelle une carte peut être mise au point. Cependant, toute la démarche de conception de la carte (variables choisies, indices calculés, discrétisation effectuées, choix des trames, légende) repose toujours en définitive sur le cartographe. L’ordinateur n’est donc qu’un outil, certes utile, mais limité. 3. Se familiariser avec l’utilisation du logiciel ArcGIS 9.3 Le logiciel ArcGIS 9.3 sera utilisé lors des phases de notre projet. Il s’agit d’un logiciel permettant l’élaboration d’un Système d’Information Géographique. Il est, en terme d’analyse spatiale, plus puissant que les « simples » logiciels de cartographie. Dans le cadre de ce travail, nous utiliserons ce logiciel essentiellement pour son aspect « cartographie » (plus que son aspect « SIG »). A la fin de ce travail nous tenterons de mettre en relation les informations ressortant des cartes que nous avons créées, de les croiser. De cette façon, nous approcherons le processus de géotraitement (traitement d’informations spatiales) et d’analyse, phases majeures dans l’élaboration et l’utilisation d’un SIG. Le programme d’action pour la réalisation de ce travail doit répondre aux préoccupations suivantes : - Quel est l’état actuel des ressources en eau au niveau de la wilaya de M’sila? - Problématiques des ressources en eau. - Quel est l’état actuel de la qualité des eaux ? - Quels sont les mécanismes appliqués dans la gestion de l'eau? - Y a t-il une stratégie locale pour une gestion rationnelle des eaux? Afin de répondre à ces préoccupations, nous allons adopter la méthodologie suivante : - l’état actuel des ressources en eau au niveau de la wilaya de M’sila est :à utilisé les forages et les sources. Il y’a 41forages actif tout l’anneé et 2deux sources. - Problématiques des ressources en eau :sécheresse et manque de pluies

3

Introduction

- Etude du cadre naturel et hydrodynamique en relation avec la qualité chimique avec l’étude des paramètres physiques et chimiques de l'eau. - les mécanismes appliqués dans la gestion de l'eau sont : Quotidienne , 1 jour/2 , 1 jour/3 et plus - Oui, il y’a une stratégie locale pour une gestion rationnelle des eaux (D.R.E de M’sila .2014) Plusieurs outils (géologique, hydrodynamique, chimique, statistique et informatique) ont été Les explications des phénomènes et le détail des résultats seront présentés dans les chapitres qui constituent cette thèse. Elle comprend quatre chapitres : Le premier chapitre introduira le sujet en présentant son contexte et sa justification. Le deuxième expose les caractéristiques physico-géologiques et climatiques du milieu d’étude. Il s’agit étude des différents paramètres climatiques, tels que le type de climat, l’évolution des précipitations, l’évolution des températures. Le troisième chapitre quant à lui exposera les données et méthodologie utilisées pour le travail. Le quatrième chapitre abordera les résultats obtenus c’est-à-dire traite l’utilisation de SIG pour l’analyse cartographique de gestion de l’eau au niveau de la commune M’sila.

4

Chapitre 1 : Contexte et justification

Cette partie du travail abordera la problématique du sujet. Les aspects tels que les objectifs, les hypothèses de recherche et la définition des concepts principaux y seront aussi traités.

I. Problématique Avant sa naissance, l'homme passe par une période aquatique : il passe 9 mois dans le ventre de sa mère baignant dans le liquide amniotique ! Durant ses premiers d'existence, l'embryon est composé à plus de 90% d'eau (http://fr.wikipedia.org). L'eau est indispensable à l'existence, au développement et la vie de l'homme. De sa conception à la réalisation de ses activités comme l'industrie ou l'agriculture, l'homme a besoin de l'eau. Elle est une ressource si vitale qu'elle semble banale, mais sans elle, l'homme disparaitrait. L'eau est une ressource indispensable à l'existence de l'homme. Surtout en ces périodes où on est de plus en plus conscient que l'eau existe en quantité limitée et les réserves varient considérablement au cours de l'année. En effet, l'eau potable est une ressource limitée, coûteuse à produire et à distribuer. Par conséquent, il devient urgent de trouver des moyens d'économiser, de réutiliser et de recycler l'eau et surtout développer des méthodes et des technologies afin d'améliorer la gestion des ressources en eau. L'adduction d'eau est un des services indispensables pour le développement d'une société. Elle soutient l'économie et favorise le bien-être des individus. Le fonctionnement efficace de ce service est d'une importance primordiale pour permettre leur croissance et une réalisation significative de leurs plans et objectifs. Le développement durable d'un service de distribution d'eau passe par conséquent par une gestion quotidienne performante. C'est pourquoi il est impératif d'obtenir, de maintenir, et souvent de restaurer un rendement élevé du système de distribution par une gestion adaptée, et de pratiquer une gestion efficace de l'eau facturée au client. Le hic, est que la production et la distribution de l'eau nécessitent de lourds investissements en infrastructure initiale, mais aussi en renouvellement ou réhabilitation lorsque la maintenance d'installations vétustes ne suffit plus ou devient trop coûteuse malgré une gestion performante de l'exploitation. L’agence en charge de la fourniture d'eau courante fait le maximum d'efforts pour satisfaire la demande de plus en plus croissante en eau courante en Algérie et en particulier dans la ville de M'sila. La preuve, d'après le recensement de 2014(ADE), tous les quartiers de la commune étaient dotés de l'adduction d'eau. Ainsi, en plus de la difficulté à accéder à l'eau courante, les populations sont confrontées à d'autres problèmes tels que les coupures répétées ou les baisses de pression, surtout aux heures de forte demande (les matins et les mi-journées des jours ouvrables). On note également le coût excessif de l'adduction d'eau, l'éloignement des principaux axes routiers, etc. 5

Chapitre 1 : Contexte et justification

Cela conduit les opérateurs à : - Améliorer le rendement physique du réseau par des plans de renouvellement et de réhabilitation des canalisations, équipements, branchements et compteurs ; - Gérer le service au quotidien avec une maintenance efficace des réseaux par un travail intensif ; - Augmenter les recettes par une amélioration de la gestion commerciale en éliminant les défauts de comptage et de facturation et en détectant toutes les causes de perte d'eau non comptabilisées ; - Optimiser les plans d'investissement, de renouvellement ou de réhabilitation des réseaux. Il faut une connaissance parfaite de l'état du système hydraulique pour en tirer les éléments de réflexion pour répondre à ces contraintes. Il devient de plus en plus nécessaire aux dirigeants d'avoir à leur disposition une information précise, valide, cohérente, complète et synthétique. Mais cela ne suffit pas car cette information requiert un minimum de traitement par le tri et l'analyse afin d'en extraire les éléments essentiels d'aide à la décision Avec l'arrivée à maturité des SIG appliqués aux métiers de l'eau, les exploitants disposent désormais d'outils adaptés construits à partir de plates-formes SIG standard. Ces outils sont directement utilisables par les agents de terrain sans formation informatique préalable en raison de leur ergonomie simplifiée. La généralisation et l'abaissement des prix des postes de travail et de la disponibilité des logiciels applicatifs standards paramétrables rendent ces solutions SIG accessibles à toutes les exploitations urbaines, l'essentiel de l'investissement restant la collecte sur le terrain et la numérisation des données « fond de plan » et « réseau » Pour arriver à cela il est nécessaire de mettre en place une base de données où seront Stockées les données récoltées au cours des années précédentes et celles des années à venir. A ce niveau, d'autres problèmes se posent. La création, la mise à jour, l'entretien et la gestion générale du réseau de distribution d'adduction d'eau en termes de données spatiales et non-spatiales constituent un travail herculéen. La nature volumineuse des données impliquées pour un suivi approprié est en effet embarrassante, et ne peut pas efficacement être manipulée par le système traditionnel de stockage de données. Le système analogue signifie l'acceptation de l'inflexibilité résultant du stockage de données dans des formes et formats fixes. Le système devient moins utile dans l'accomplissement de certains objectifs et est rarement sinon difficilement mis à jour en raison de l'aspect prohibitif des coûts. Les cartes sont facilement déplacées ou détruites parce que beaucoup de personnes à différents endroits les manipulent.

6

Chapitre 1 : Contexte et justification

Une approche alternative de maintenir une base de données logique d'une façon scientifique et efficace au moyen de technologie avancée de l'information est donc requise. En conséquence, il y aura des améliorations de la planification, de l'exécution et de l'opération du secteur de l'eau courante par de données opportunes, fiables, suffisamment et exactement détaillées qui faciliteront les activités de prise de décision. Des études ont montré que si l'idée d'utiliser la cartographie pour la conception et l'entretien des services appropriés peut être réalisée d'une manière suffisante, le repérage automatisé ou la gestion de service sur ordinateur ou un système d'informations géographiques (SIG) doit être envisagé. Les potentiels et les défis liés à l'utilisation des SIG dans un pays en voie de développement comme l’Algérie, existent forcément. Avec l'utilisation des SIG, l’ADE peut rassembler, entrer, éditer, stocker, rechercher, questionner, traiter, analyser et produire une grande quantité de données aux échelles et aux projections désirées. II. Hypothèses de recherche Les hypothèses suivantes ont été formulées pour aider à résoudre la problématique : - Le réseau d'adduction d'eau est affecté par plusieurs problèmes (baisse de pression, problème liés aux coupures d'électricité, qualité de l'eau etc.) ; - Un SIG permet de mieux gérer le réseau de distribution d'eau courante ; - Une base de données facilite la manipulation et la mise à jour des données relatives au réseau d'adduction d'eau ; - Une carte numérique dynamique du réseau permet une localisation plus facile des composantes du réseau et aidera les équipes d'intervention dans leur travail ; III. Objectifs de la recherche III. 1.Objectif principal Montrer que les SIG peuvent faciliter la gestion du réseau de distribution de l'eau courante de la commune de M’sila. III. 2.Objectifs spécifiques : - Décrire la méthodologie de mise en place d'un SIG lié à la gestion du réseau de distribution de l'eau courante à la commune de M’sila. - Créer une base de données contenant les données ; - Faire une cartographie numérique du réseau d'adduction d'eau de la commune de M’sila. IV. Les avantages d'utilisation de SIG : IV.1. Avantages d’un SIG : • Avantage n° 1 : Un SIG permet d'abaisser les coûts de production des cartes et des plans. Dans de nombreuses mairies, les cartes et plans sont établis à la main, avec des délais et 7

Chapitre 1 : Contexte et justification des coûts de correction, de mise à jour, de dessin, etc. Le SIG permet de les établir plus rapidement et à moindre frais ; • Avantage n° 2 : Un SIG permet aussi d'établir des cartes et des plans que l'on ne pouvait pas réaliser à la main. Grâce à l'informatique, il est possible de réaliser des produits nouveaux qu'il était impossible de réaliser à la main ; • Avantage n° 3 : Un SIG évite d'avoir à refaire plusieurs fois les mêmes levers. Il évite que des services différents procèdent à des levers topographiques sur la même zone et évite les pertes d'information avec le temps en accumulant l'information recueillie sur le terrain ; • Avantage n° 4 : Lorsque le SIG est en place, installer une nouvelle application nécessite un investissement modeste et le retour sur investissement est rapide ; • Avantage n° 5 : Un SIG facilite la réalisation d'étude pour tous les projets ayant une composante géographique. Il permet de multiplier les représentations visuelles et facilite ainsi la prise de décision tout en diminuant les risques d'erreurs ; • Avantage n° 6 : Le SIG améliore le service rendu à l'usager en permettant de lui fournir avec rapidité et fiabilité une information de qualité dont il a besoin. Par exemple, tous les renseignements délivrés par le service urbanisme seront, en principe, à jour et complets ; • Avantage n° 7 : Le SIG permet des calculs utiles à la prise de décision. Cela va du calcul simple, la superposition cartographique, au calcul complexe d'analyse spatiale intégrant un grand nombre de paramètres (Guide SIG. 2010). IV.2. Avantages liés à la mise en place de SIG pour le réseau d'adduction d'eau de la commune de M’sila. Les services d'adduction d'eau ont en général deux sortes d'entités ou moyens de production : les entités géographiquement dispersés tels que les systèmes de distribution d'eau et des entités groupés comme les installations de pompage ou de traitement. Intégrer un système d'information géographique (SIG) au mode de gestion traditionnel des unités de production peut améliorer de façon considérable celui-ci en procurant un moyen plus efficace d'accéder, employer, montrer et contrôler des données spatiales. Outre cette amélioration, appliquer les SIG à la gestion des réseaux offre d'autres possibilités :  Fournir les cartes concernant le service d'adduction d'eau : Les cartes peuvent être employées pour faciliter la localisation des problèmes, des équipements et des clients. Les cartes peuvent également permettre d'avoir des informations relatives à l'état d'entretien passé et actuel des éléments du réseau dans n'importe quel secteur, pour peu que ces informations soient

8

Chapitre 1 : Contexte et justification disponibles. Ces cartes peuvent être imprimées et mises à la disposition des équipes d'intervention pour faciliter leur travail.  Fournir l'analyse de réseau et la possibilité d'effectuer des tracés qui peut être employée pour trouver d'autres équipements reliés. On peut par exemple exécuter un tracé de l'eau au niveau d'une portion du réseau pour identifier la (ou les) valves qui doit être fermée pour isoler un problème (une fuite, par exemple).  Les SIG peuvent être utilisés pour identifier les équipements hydrauliques qui desservent un endroit choisi.  Les SIG peuvent être employés pour conduire des équipages aux endroits de travail et pour réduire le temps de déplacement. Des SIG peuvent être utilisés pour faciliter en programmant et en assignant le travail d'entretien aux équipages qui sont dans un secteur spécifique.  Les SIG est un outil très puissant pour évaluer et projeter des améliorations du réseau.L'analyse de SIG peut être employée pour estimer de futures demandes de l'eau : Les résultats de cette analyse peuvent fournir les informations indispensables dans la prise de décision.  Le suivi rigoureux de la consommation est désormais possible et aisé. Les SIG permettent de modéliser et de prévoir les évolutions futures des consommations, qui, croisées avec les données démographiques permettront de planifier les extensions ou renforcements futurs et éviter une gestion événementielle du réseau. Les options offertes par la base de données, comme la manipulation des données, la visualisation, l'édition et le tracé du réseau, les potentialités des logiciels SIG (ArcGIS) et les outils intégrés sont aussi certains des avantages offerts par l'utilisation des SIG. - La base de données créée dans le cadre de ce sujet peut servir d'exemple pour créer d'autres bases de données similaires pour les réseaux d'autres villes. V. Définitions de quelques concepts - Information: se distingue par la signification que l'utilisateur lui attribue. Pour celui-ci, une information peut être constituée par plusieurs données. Elle est représentative d'un savoir et d'une expertise. (Est un élément qui permet de compléter notre connaissance sur une personne, un objet, un événement …) - Une information géographique lorsqu'elle peut trouver une place sur une carte. C’est une information ayant une référence au territoire, soit sous la forme : de coordonnées, de nom de lieu, d’adresse postale ou autre ( Laurencin .2008)

9

Chapitre 1 : Contexte et justification

Les informations géographiques sont acquises, stockées, analysées, visualisées et distribuées à l’aide de systèmes d’information géographique. - Système d'information : C'est un ensemble de procédés opérés sur des données brutes pour produire une information qui sera utilisée pour la prise de décision. Il s'agit donc d'un ensemble d'étapes qui mèneront de l'observation et la collection des données à leur analyse (http://fr.wikipedia.org). Un système d'informations doit comporter une gamme complète de fonctions qui permettront à l'utilisateur d'atteindre ses objectifs, entendu l'observation, l'estimation, la description, l'explication, la prévision, la prise de décision (Figure 1).

Figure 1 : Transformation de données en informations via un système d'informations Source: d'après A. K. Young : Data Organization and Structure (1998) - Base de données : Une base de données (son abréviation est BD, en anglais DB, database) est une entité dans laquelle il est possible de stocker des données de façon structurée et avec le moins de redondance possible. Ces données doivent pouvoir être utilisées par des programmes, par des utilisateurs différents. Ainsi, la notion de base de données est généralement couplée à celle de réseau, afin de pouvoir mettre en commun ces informations, d'où le nom de base. On parle généralement de système d'information pour désigner toute la structure regroupant les moyens mis en place pour pouvoir partager des données ( http:// www.developpez.com). - Base de Données Géographiques (BDG) : La base de données géographiques SIG Qualité des ressources en eau intègre aussi bien les composantes spatiales qu’attributaires des données suivantes:  Ressources en eau (oueds, nappes, retenues des barrages, bassins, sous bassins) ;

10

Chapitre 1 : Contexte et justification

 Découpage administratif ;  Le réseau de surveillance de la qualité des ressources en eau ;  Les paramètres de la qualité des ressources en eau ;  Les tables index (but d’analyse, lieu de prélèvement, …) ;  Les campagnes d’analyses ;  Les prélèvements et résultats d’analyses ;  Les sources de pollution.

Les différentes couches D’information peuvent être superposées.

« La base de données géographiques intègre aussi bien les composantes spatiales que attributaires des données sur la qualité des ressources en eau »

- Système de gestions de base de données (SGBD): Le SGBD est un ensemble de services (applications logicielles) permettant de gérer les bases de données, c'est-à-dire :  Permettre l'accès aux données de façon simple ;  Autoriser un accès aux informations à de multiples utilisateurs ;

11

Chapitre 1 : Contexte et justification

 Manipuler les données présentes dans la base de données (insertion, suppression, modification) (http://www.commentcamarche.net). Le SGBD peut se décomposer en trois sous-systèmes : o Le système de gestion de fichiers : il permet le stockage des informations sur un support physique ; o Le SGBD interne : il gère l'ordonnancement des informations ; o Le SGBD externe : il représente l'interface avec l'utilisateur. - Système d'information géographique (SIG) : Est un outil informatique permettant d'organiser et présenter des données alphanumériques spatialement référencées, ainsi que de produire des plans et cartes (http://fr.wikipedia.org).Système informatique permettant, à partir de diverses sources, de rassembler et d'organiser, de gérer, d'analyser et de combiner, d'élaborer et de présenter des informations localisées géographiquement, contribuant notamment à la gestion de l'espace (Société française de photogrammétrie et télédétection.1989) Une manière plus compréhensive et facile de définir les SIG, est celle qui se réfère à la disposition en couche des données : Groupes de cartes du même espace géographique, où un point donné a les mêmes coordonnées sur toutes les cartes et dans le système. De cette manière, il est possible d'en analyser la thématique et les caractéristiques spatiales afin d'avoir une meilleure connaissance de cet espace géographique. - Géomatique : Application de l'informatique à la géographie (par exemple sous la forme de SIG - système d'information géographique). Traitement automatique d’information. C’est la science et la technologie de la collecte, de l'analyse, de l'interprétation, de la distribution et de l'utilisation de l'information géographique. Elle englobe une foule de disciplines qui concourent à créer une représentation détaillée mais compréhensible du monde physique et de l'espace que l'homme y occupe. Ces disciplines sont : o Les levés et la cartographie; o La télédétection; o Les systèmes d'information géographique (SIG); o Le système de positionnement global (GPS) La géomatique est un des secteurs de la technologie qui ont connu l'essor le plus rapide dans les années 90. Gérer la distribution de l'eau courante avec les Systèmes d'Information Géographiques à la commune de M’sila est un sujet complexe. Ce sont là les justifications et les principales hypothèses qui soutiennent ce sujet.

12

Chapitre 1 : Contexte et justification

Cette partie du travail présentera la zone où a été menée l'étude sur les plans géographique, administratif, physique, et économique.

13

Chapitre 2 : Présentation de cadre de l’étude

Cette partie du travail présentera la zone où a été menée l'étude sur les plans géographique, administratif, physique, et économique. I. Situation administrative, géographique et démographique La Wilaya de M’sila, dans ses limites actuelles, occupe une position privilégiée dans la partie centrale de l’Algérie du nord dans son ensemble, elle fait partie de la région des Hauts Plateaux du centre et s’étend sur une superficie de 18.175 km². Sa position géographique fait que sa vocation principale demeure l’agro-pastoralisme tributaire d’une Pluviométrie malheureusement faible et irrégulière ne dépassant pas les 250 mm par ans (A. S. de la wilaya de M’sila .2014) Elle est limitée : Au Nord Est : les wilayas de Bordj Bou Arreridj et Sétif ; Au Nord Ouest : les wilayas de Médea et Bouira ; A l’est : la wilaya de Batna ; A l’ouest : la wilaya de Djelfa ; Au Sud Est : la wilaya de Biskra.

Figure 2 : les limites administratives de la wilaya de M’sila(http://fr.wikipedia.org). La wilaya de M'Sila est limitée: Au nord et au sud, respectivement aux environs des coordonnées géographiques 35°45' et 34° 30' de latitude Nord. A l'ouest et à l'est, respectivement aux coordonnées géographiques 04° 45' et 5° 45' de longitude Est. (Green Wich ) Elle compte 15 daïras et 47 communes reparties comme suit :

14

Chapitre 2 : Présentation de cadre de l’étude

Tableau 2 : Superficie et population des Daïras Superficie, Population, Daïras Communes № Km2 Hab.

M’sila M’sila 232 21 4661 1

Magra , , Ain El khedra , , 145570 Magra Dehana 778 2

Ouled , , Metarfa , O.A 3 derradj l’guebala , . 1422 103336

H.Delaa , , O.Mensour , . 1158 77775 H.Delaa 4

Chellal , , K.Ced Eldjir , Maarif 1475 40257 5 Bou saada , , Oultem 167892 Bou saada 594 6 7 Khoubana , M’sif , El Houamed. 2490 34093 O.Sidi O.Sidi brahim , Ben Zouh. 584 19253 8 brahim 9 Sidi Amour Sidi Amour , 1503 33074 Sidi Aissa Sidi Aissa , Bouti Syeh , Beni Ilmane 641 111692 10 11 Ain lahdjel Ain lahdjel , Sidi Hadjres. 939 45846 , Ouled Sliman , ,Med Ben srour 1674 59628 Boudiaf. 12

Ain el Melh , Bir foda , Ain fares , Sidi 2565 91615 Ain El Melh 13 M'hamed , Ain errich , Menaa 896 33962 14 Medjdel

Djebel , Slim 1224 22017 15 Messaad Total - 18175 1 200 671 Source : Annuaire Statistique de la wilaya de M’sila, 2014

15

Chapitre 2 : Présentation de cadre de l’étude

D’après la concervation des forets de M’sila (2014), la commune de M’sila situé au Nord de la Wilaya , d’une superficie de 23200 km² ;et d’altitude de 472 à 600m ; Elle engendre six Mechtas : Ghezel , Boukhemissa , Mouilha , K’sob , Sidi Amara , Mezrir. Elle est limitée par : , M’tarfa , Souamaa , Ouled Madhi , commune de elaich, Ouled darradj.

ELAICH ELAICH .

METARFA OULED MANSOUR

OULED MADHI SOUAMAA

Légende

Les cites principale de commune

limite adminstrative de comune de m'sila

Route principale

Limite de commune de m'sila

Figure 3 : Localisation de la zone d’étude (2016) II. Le cadre physique II.1. Géologie Du point de vue géologique, le Hodna est situé dans l’ensemble structuro-sédimentaire de l’Atlas tellien (Gouvernement Général de l’Algérie, 1951-1952). L’Atlas tellien est une zone orogénique complexe constituée de nappes de charriage à vergence sud, c’est-à-dire de couches géologiques qui, lors de l’orogenèse, se sont décollées du socle et se sont déplacées sur de grandes distances vers le sud.

16

Chapitre 2 : Présentation de cadre de l’étude

Les formations les plus vieilles (Trias et Jurassique) se trouvent dans les monts du Hodna dans le bassin (Figure 4). Ils sont composés d’une alternance de marnes argileuses et de formations calcaires (Emberger, 1964). Les versants des djebels sont recouverts de formations du Crétacé et de l’Éocène et les piedmonts sont formés de roches du datant de l’époque du Miocène. Pour sa part, la plaine, dont la zone humide elle-même, est couverte de dépôts alluviaux du Quaternaire et des dunes récentes sont observés près de la rive sud du Chott. (Aecom . 2010).

Figure 4:Carte géologique de la région du Hodna. D’apres Houerou et Claudin 1972 II.2. Caractéristiques géomorphologiques II.2. 1.Relief La région de M’sila comprend de superficie plates avec des réseaux hydrographiques et dayas et parfois des massifs bas. Les parcours sont dominants, avec environ 1 029 945 ha (50% de la ST) et souvent dégradés, représentes par des parcours steppiques et surtout des parcoures sahariens.

17

Chapitre 2 : Présentation de cadre de l’étude

La wilaya de M’sila s’étend sur une superficie 1 817 500 ha et se présente comme une région enclavée entre les contre fortes des Atlas Tellien et Saharien, et se caractérise par quatre zones naturelles. A/ La zone steppique: couvre la plus grande partie du territoire soit 59% se caractérise par un couvert végétal clairsemé, traduisant le degré de dégradation des parcoures. B/ La zone des hautes plaines: représentant 33% ou se réservée essentiellement a la céréaliculture, aux cultures maraichère et aux arboricultures. C/ La zone montagneuse : représentant 07% du territoire réservé à une agriculture de montagne de type extensif avec quelques massifs forestiers. D/Zone de dunes de sable : s’étendant sur une superficie de 10% de la superficie total (D. S .A 2014).

Figure 5 : Composantes géomorphologiques de la région du Chott El Hodna

Source: Makhloufi,2006 II.2. 2.Classes des sols Selon (Halitim.1988), le sol est l’élément de l’environnement dont la destruction est souvent irréversible et qui entraine les conséquence les plus grave à court à long terme. Les sols constituent l’élément essentiel des biotopes propres aux écosystèmes continentaux (Rammade .2003).

18

Chapitre 2 : Présentation de cadre de l’étude

Les sols de la région de M’sila appartiennent, pour une grande part a la classe des sols calci-magnésiques et a encroutement calcaire. Il ya des sols appartiennent à la classe des sols halomorphes. L’occupation de ces sols est bien déterminé dans la carte de l’occupation des sols de la wilaya de M’sila (Ben Magri . 2014). La Wilaya de M’sila est une Wilaya à vocation agro-pastorale et ce grâce à l’importance de ses parcours. Le territoire de la wilaya s’étend sur une superficie totale de 1.817.500 ha r é p a r t i e ainsi qu’il suit: - La surface agricole utile est de l’ordre de 277 592 ha soit 15,25 % du territoire de la Wilaya. - Les terres de parcours et pacages occupent une superficie de 1 029 564 ha soit 56.65 % de la superficie Agricole totale - Les forêts et Halfa couvrent une superficie de 349 985 ha soit 19.26 % du territoire de la Wilaya -Enfin, les terres improductives avec 170 610 ha composent 09.39 % de la surface totale. (A. S. de la wilaya de M’sila.2014). II.3. Caractéristiques hydrographiques II.3.1. Eaux superficielles II.3. 1. 1. Les oueds La région de M'sila est une très grande étendue de plaine presque à perte de vue, entourée de montagnes. Au niveau de la plaine, les altitudes oscillent entre 400 et 550 m sur les collines prononcées des dunes. En montagne, les sommets atteignent 1860 m, au nord dans le Hodna et 1500 m au sud, au djebel M'Saad. Les principaux cours d'eau dans ce bassin endoréique, sont le Ksob, Lham, Boussâada et M’cif qui sont d’ailleurs les seuls oueds pérennes (Grine .2009).

19

Chapitre 2 : Présentation de cadre de l’étude

Tableau 2- Les Oueds dans la wilaya de M’sila

Station Ain Nessissa Ain H'djel Ced Fagues M'djez Soubella Rocade sud Hydrométrique

Oued Oued Bassin versant Oued Lham Oued Lham Oued Ksob Oued Lham Lougmene Soubella

S 460 2670 332 1330 176 5600

K 1.17 1.2 1.23 1.2 1.34 1.25

L 27.28 26.9 28.22 55.05 26.61 39.64

L 15.08 12.33 11.76 24.6 7.67 1.11

Indice de Pente 0.028 0.032 0.029 0.018 0.019 0.026

Source :Grine Rachid, 2009 S : superficie du sous bassin en km2 à la station hydrométrique. K : Coefficient de compacité de Gravelius. L : Longueur du rectangle équivalent. l : Largeur du rectangle équivalent en mètre. Les autres cours d'eau (Lougmane, Soubella, au nord et Oultème au sud…) nombreux mais drainant une superficie réduite, ne coulent qu'après les fortes pluies, pour se tarir totalement les journées, voir les heures qui suivent. L’érosion sous ces deux aspects, éolien au sud-ouest et fluviatile, et le transport solide constituent un problème de taille dans cette région. Les deux principales conséquences de cette érosion dynamique sont l’envasement du barrage Ksob qui est passé d’un volume régularisable de 50 Hm3 à 12 Hm3, et l’envasement continu de la route national M’sila-Boussaâda, avec ce que cela comporte comme effets aux centres urbains concernés (Chellel, Maarif, Baniou, Aïn Diss et l’aéroport)(Grine . 2009). Le territoire de la wilaya de M’sila est une immense bassin versant qui reçoit le flux pluvial grâce aux différent oueds qui alimentés à partir des bassins versants de la wilaya et ceux des wilayas limitrophes particulièrement au Nord ( bouira, bordj bou arreridj). Ces oueds a écoulement permanent, les plus important est : L’oued K’sob , l’oued M’sila,l’oued El Hamel , l’oued Bousaada , oued El Hem et ce jettent principalement au Chott El Hodna (Ben Magri .2014). II.3. 1. 2. Les barrages Cette wilaya comprend les barrages suivants:  Barrage de Soubella ;

 Barrage du Ksob ;

20

Chapitre 2 : Présentation de cadre de l’étude

 Barrage de M’djedel ;  Barrage de Koudiat Benaïda ;  Barrage de M’cif. Tableau 4 : les barrages dans la commune M’sila Barrage Lieu Année de réalisation Capacité (Hm3/an) K'sob M'sila 1947 29,5 Petit Barrage Ouitlene Maadid 2008 0,85 Source : Annuaire Statistique de la wilaya de M’sila, 2014 II.3.2. Eaux souterraines Les formations aquifère existantes se localisent autour du Chott, elles s’étendent sur toute la surface de la pleine à une profondeur d’environ 5 cm. Les terrains en bordure du chott sont très salés par conséquent ceci affect les eaux de cette nappe limitant ainsi son utilisation, mais malgré sa, la nappe est surexploitée de nombreux puits sont creusé. Il existe deux types de nappes sont connues à travers le territoire de la wilaya :  Nappe phréatique : peu exploitée car ces eaux très chargés et sumaitre ;  Nappe profonde : située au sud du chott, ces eaux sont moins salées et au Ain El Riche (Ben Magri. 2014). Ressources souterraines: - Nombre de forages : 401 - Capacité (M3) : 209 370 Stockage: - Nombre de réservoirs: 308 - Capacité de stockage (M3): 190 304 - Nombre de châteaux d'eau : 124 - Capacité de stockage (M3): 26 740 Réseaux AEP: - Taux de raccordement : 88% - Dotation journalière : 160 L/J/hab (A. S. de la wilaya de M’sila.2014).

21

Chapitre 2 : Présentation de cadre de l’étude

Tableau 5 : Les ressources d’eau Dans la commune M’sila

LOCALISATION Forages déclares FORAGES EN SERVICE

Heures Jours

Débit Débit Débit de Débit de Le lieu dit Nom du Nom du mob mob exp exp pompa du forage forage forage pompag ge Daira e

3 3 3 Commune m /j m /j l/s h/j m /j Nb F310 BIS 1267,2 F310 BIS 950,4 11 24 950,4 29 F 05 Bis 1037 F 05 Bis 864 10 24 864 29 F 257 Bis 1123 F 257 Bis 172,8 2 24 172,8 29 F 11 Bis 1468,8 F 11 1382,4 16 24 1382,4 29 F 08 Bis 1123,2 F 08 1555,2 18 24 1555,2 29 F 224 864 F 224 1209,6 14 24 1209,6 29 Khebeb F 06 Bis 1382 F 06 432 5 24 432 29 F10 1037 F10 518,4 6 24 518,4 29 F01 1468,8 F01 1382,4 16 24 1382,4 29 F02 1123 F02 1728 20 24 1728 29 F 233 1037 F 233 259,2 3 24 259,2 29 F 256 1123 F 256 259,2 3 24 259,2 29 Mezrir 4/14 1296 Mezrir 4/14 1123,2 13 24 1123,2 29 F 250 BIS 1296 F 250 864 10 24 864 29 F 249 Bis 1555 F 249 Bis 950,4 11 24 950 29 F 284 1814 F284 1036,8 12 24 1036,8 29 F 215 1901 F215 518,4 6 24 518,4 29 Mezrir Est F 268 Bis 1555 F 268 Bis 1209,6 14 24 1209,6 29 F 311 1728 F311 1209,6 14 24 1209,6 29 Mezrir 2/14 1296 Mezrir 2/14 1468,8 17 24 1468,8 29 Mezrir 3/14 1296 Mezrir 3/14 1728 20 24 1728 29 F 252 1382 F 252 864 10 24 864 29 F 283 864 F 283 950,4 11 24 950,4 29 Mezrir Mezrir Ouest 1555,2 Mezrir ouest 1209,6 14 24 1209,6 29 ouest Mezrir 1/15 1209,6 Mezrir 1/15 2073,6 24 24 2073,6 29 Dokkara 518 Dokkara 691,2 8 24 691,2 29 lougmane 1 1296 lougmane 1 1123,2 13 16 748,8 29 Lougmane F256/T02 604,8 F256/T02 259,2 3 24 259,2 29 Forage T03 1382,4 Forage T03 691,2 8 24 691,2 29 Forage T04 604,8 Forage T04 345,6 4 24 345,6 29 F270 1036,8 F260 432 5 24 432 29 Guerfala 1 F255 1123,2 F255 Bis 864 10 24 864 29 Guerfala Guerfala 2 Forage Forage 604,8 345,6 4 24 345,6 29 Guerfala 3 Guerfala 3 Forage Boukhmissa 1123 F279/168 1728 20 24 1728 29 Boukhmissa Bayadha 1 1469 Bayadha 1 1296 15 24 1296 29 Ghozel Forage 1469 F236 Bis 1036,8 12 24 1036,8 29 Ghozel Bis Achiakh Achiakh 864 Achiakh 691,2 8 24 691,2 29

Sidi amara Sidi amara 604,8 Sidi amara 345,6 4 24 345,6 29

SILA M'SILA Source : Direction des Ressources en Eau de la wilaya de M’sila, 2014

22

Chapitre 2 : Présentation de cadre de l’étude

Tableau 6 : Les ouvrages de stockage. Date de Agglomération Dénominatin Type réalisation Capacité (m³) desservies Partie centre ouest ville Ichebilia M'sila Château d'eau 100m³ 2003 100 de m'sila Forrerstier M'sila Château d'eau 750m³ 1984 750 Centre ville m'sila Z , Industerielle Château d'eau 1984 350 Zone industerielle M'sila 350m³(Cadat) Partie centre Est ville de Guerfala M'sila Château d'eau 750m³ 1990 750 m'sila Mezrir M'sila Château d'eau 250m³ / 250 Mezrir Château d'eau 500m³ Lachiekh 2015 500 Centre ville m'sila Sur élévé Khebab Rés 1000m³ S/Enterré 1984 1000 / Mezrir Rés 2000m³ S/Enterré 1992 2000 / Mezrir I Rés 500m³ S/Enterré 1972 500 / Mezrir II Rés 500m³ S/Enterré 1972 500 / Lougmane Rés 2000m³ S/Enterré 2005 2000 / Rés 02x750m³ Forrerstier M'sila / 1500 Partie centre ville m'sila S/Enterré Rés 02x750m³ Forrerstier M'sila / 1500 Hors service S/Enterré Forrerstier M'sila Rés 2000m³ S/Enterré 1984 2000 Centre ville m'sila Forrerstier M'sila Rés 2500m³ S/Enterré 1999 2500 Centre ville m'sila Forrerstier M'sila Rés1000m³ S/Enterré 2002 1000 Centre ville m'sila Rés 2x3000m³ Ouled Slama M'sila 1989 6000 Nord ouest ville m'sila S/Enterré Ouled Slama M'sila Rés 5000m³ S/Enterré 2008 5000 Nord ouest ville m'sila Guerfala M'sila Rés 750m³ S/Enterré 1990 750 Partie Est ville de m'sila Agglomératin Boukhmissa Rés 1000m³ S/Enterré 2002 1000 Boukhmissa Ghezel M'sila Rés 100m³ S/Enterré 1990 100 Agglomératin Ghozel Ghezel M'sila Rés 500m³ S/Enterré 1990 500 Agglomératin Ghozel Mouilha Rés 2500m³ S/Enterré 2005 2500 Partie ouest ville m'sila Rés 4x2500m³ Partie ouest ville m'sila + Mouilha 2005 10000 S/Enterré sud ouest ville m'sila Partie centre ouest ville Ichebilia M'sila Rés2500m³ S/Enterré 2003 2500 m'sila Agglomératin Rés 2x1000m³ Draa El Hadja 2005 2000 H'son+MEI+SONELGAZ S/Enterré DRAA EL HADJA Agglomératin Draa El Hadja H'çon Rés 650m³ S/Enterré / 650 H'son+MEI+SONELGAZ DRAA EL HADJA Tarmount Rés 2500m³ S/Enterré 2008 2500 Réservoirs tompon Barrage Rés 3500m³ S/Enterré / 350 / Barrage Rés 300m³ S/Enterré / 300 / Source : Direction des Ressources en Eau de la wilaya de M’sila, 2014

23

Chapitre 2 : Présentation de cadre de l’étude

II.4.Le climat et conditions météorologiques Le climat constitue un facteur essentiel qui règle l’existence et la répartition des êtres vivants sur la terre. Sa description relève de plusieurs paramètres. On traite essentiellement la précipitation et la température (Ben Salem, Belouadah .2008). La région de M’sila se caractérise par un climat méditerranéen à tendance aride contrasté avec une saison sèche et chaude alternant avec une saison hivernale plus ou moins pluvieuse. Fraiche et une aridité croissante (Badache .2006). II .4.1.Température La température représente un facteur limitant de première importante car elle contrôle l’ensemble des phénomènes métaboliques et conditionne de ce fait la répartition de la totalité des espèces et des communautés d’êtres vivantes dans la biosphère (Rammade .2003). II .4.2.Précipitations La pluviometrie constitue un facteur écologique d’importance fondamentale car sa répartition annuelle ou son rythme est plus important que sa valeur volumique absolue (Rammade .2003). Ses volumes et sa distribution constituent des caractéristiques essentielles des climats (Rammade . 2008). II .4.3. Les vents Les vents dominants sont chauds et secs en été et froid en hiver, à une vitesse de 4m/s. Au de l’année, les vents dominants sont en générale ceux de l’Ouest et du Nord-Ouest secondée s par ceux du Nord-est en période hivernal (automne, hiver). En été sévi le sirocco qui est un vent chaud, de la direction Sud-est. Il faut signaler que les vents du Sud sont asséchant, ils peuvent augmenter l’évapotranspiration parfois de plus de 60%. (Haltim.1988) II .4.4. L’humidité relative L’humidité relative à M’sila atteint son maximum en janvier avec 93% et son minimum en juillet avec 41%.

24

Chapitre 2 : Présentation de cadre de l’étude

Tableau 7 : Récapitulatif des valeurs mensuelles des paramètres météorologiques (2015)

Mois Jan Fev Mar Avr Mai Jui Juil Aou Sept Oct Nov Dec Paramètre

Pluviométrie 12 25 13 6 8 3 0 16 16 51 00 00

Insolation 167 158 263 294 343 342 386 284 234 229 219 214

Ventmoy 4.7 6.0 5.6 4.1 4.9 4.4 3.8 4.0 4.5 3.6 3.5 1.8

Humidité Moyenne 71 73 59 46 39 36 28 36 47 62 63 67 Humidité 87 93 81 66 56 51 41 50 67 80 84 86 moy de Max Humidité 48 48 35 28 25 22 16 23 29 41 42 46 Moy de Min Température 82 85 139 203 252 279 328 314 259 195 136 88 Moyenne Température 20.0 17.7 28.5 34.3 41.2 40.4 43.6 45.2 39.0 34.2 24.2 20.0 Maximale Température -1.0 -1.5 1.6 4.8 9.0 15.5 21.2 19.0 13.8 9.4 2.1 0.1 Minimale Source : Station Météorologiques de M’sila,2015 II.5. Synthèse climatique La saison sèche joue un rôle capital dans la distribution de la végétation, notamment pour sa durée et son intensité. Pour mieux caractériser le climat de la région d’étude et faire ressortir notamment les périodes, le diagramme Ombrothermique de Gaussen est utilisé pour préciser à quel étage bioclimatique la région de M’sila appartient, l’emploi du climagramme d’Emberger apparait indispensable (Ben Magri .2014). II.5.1. Quotient pluviométrique d’EMBERGER Selon (Mutin .1977), le climagramme d’Emberger est défini par un quotient pluviothermique (Q2) qui permet de faire la distinction entre les différentes nuances du climat méditerranéen. Il permet de situer la région d’étude dans l’étage bioclimatique qui lui correspond (Dajoz . 1985). Cet indice est couramment utilisé, sur lequel nous avons reporté les données relatives à station météorologique du M’sila. Q2 s’obtient par la formule suivante :

Q2 = P2000/ (M²- m²)

Q2 : quotient pluviométrique d’EMBERGER. P : la précipitation moyennes annuelles de la station considérée en mm ; M : Moyenne des températures maximales du mois le plus chaud ;

25

Chapitre 2 : Présentation de cadre de l’étude

m : Moyenne des températures minimales du mois le plus froid ‘ les températures sont exprimée en degré kelvin (k=T C °+273). II.5.2 .Diagramme ombrothermique Le diagramme ombrothermique permet de comparer mois par mois la température et la Pluviosité, les ordonnées sont choisies de telle sorte que p=2T Une période de l’année est considérée comme sèche lorsque la pluviosité, exprimée en mm est inferieur au double de la température, exprime en degré Celsius (Dajoz .2003). III. Evolution démographique III.1. Population et Démographie -Evolution de la population à travers les recensements : Au recensement de 1966, la population de la wilaya était estimée à 302.305 habitants , au recensement de 1977 elle passe à 423.984 habitants avec un taux d’accroissement annuels moyens de 3,44% ,au recensement de 1987 à 605.026 habitants , soit un taux de 3,61 % , au recensement de 1998 à 814.353 habitants , soit un taux d’accroissement de 2,73% ,et au dernier recensement 2008 à 983.513 habitants soit un taux d’accroissement de 1.90 %. -La Population Au 31/12/2014 : La population totale de la wilaya est estimée au 31/12/2014 à 1 200 669 habitants, contre 983 513 habitants 31/12/2008, soit une augmentation absolue d’environ 217 156 hab., la densité est de 66 hab/km2, avec 925 et 614 dans les communes M’sila et Bou Saada, et 5hab/km2 dans la commune d'El Houamed . (A. S. de la wilaya de M’sila.2014).

Tableau 8 : Evolution de population de la wilaya de M’sila (1966-2014)

Source : Annuaire Statistique de la wilaya de M’sila, 2014

26

Chapitre 2 : Présentation de cadre de l’étude

Source : Annuaire Statistique de la wilaya de M’sila, 2014 Figure 6 : Evolution de la population de wilaya de m’sila (1966 – 2014) III.2. Infrastructures sociocommunautaires III.2. 1.Le Réseau Routier : Pour rompre l’enclavement dont elle souffrait dès sa création, la Wilaya de M’sila a développé un réseau routier dense, moderne et multidirectionnel. Passage obligé entre l’Est et l’Ouest du pays, véritable corridor d’échanges de marchandises, couloir de circulation des personnes, dépourvue de réseau de chemin de fer, la Wilaya dépendait de la route pour son approvisionnement (produits de large consommation matériaux de construction, carburants etc.) (A. S. de la wilaya de M’sila.2014). Les efforts fournis en la matière en dépit de la subsistance de quelques poches d’enclavement. La wilaya dispose d'un grand réseau routier d'une totalité de 4033,46 Km, composé de : Tableau 8 : Répartition du réseau routier de la wilaya

Source : Annuaire Statistique de la wilaya de M’sila, 2014

27

Chapitre 2 : Présentation de cadre de l’étude

Source : Annuaire Statistique de la wilaya de M’sila ,2014 Figure 7 : Répartition du réseau routier de la wilaya III.2. 2.Education et Formation, (A. S. de la wilaya de M’sila.2014). Education Dans ce domaine, la Wilaya a déployé de gros efforts en vue de permettre une scolarisation généralisée. Les indicateurs ci-après attestent de ce qui a été entrepris; C’est ainsi qu’au titre de l’année 2014/2015 il ressort que Enseignement primaire : - Nombre d'élèves : 128 086 dont 61 338 filles (48%) ; - Nombre d'écoles : 733 ; - Nombre de salles de classes : 4 300 ; - Taux d'occupation des classes: 33 élèves / classe ; - Nombre d'enseignants : 5 895 dont 3 487 femmes ; - Nombre de cantines scolaires : 215. Enseignement moyen : - Nombre d'élèves : 81 189 dont 38 706 filles (48%) ; - Nombre de CEM : 153 ; - Nombre de salles de classes : 2 411 ; - Taux d'occupation des classes: 34 élèves / classe ; - Nombre d'enseignants : 4 764 dont 2 752 femmes. Enseignement secondaire : -Nombre d'élèves : 44 430 dont 25 891illes (58%) ; - Nombre de lycées : 65 ; - Nombre de salles de classes : 1 271 ; - Taux d'occupation des classes : 35 élèves / classe ; - Nombre d'enseignants : 2 884 dont 1 519 femmes .

28

Chapitre 2 : Présentation de cadre de l’étude

FORMATION PROFESSIONNELLE Le secteur de la formation compte 02 INSFP, 17 centres de formation et 01 annexe, avec une capacité totale de 5.700 places, le nombre de stagiaires total égale à 10.427 élèves dont 3.559 filles. En outre, il existe d’autres structures de formation spécialisée, il s’agit : - L’école de Formation en paramédicaux de M’sila. - L’Institut de Formation en Technique Hôtelières de Bou-Saada. ENSEIGNEMENT SUPERIEUR L'université de M'sila compte 7 facultés et deux (02) instituts, qui accueille 28.535 étudiants en graduation dont 15.232 filles, dispense un enseignement dans divers filières (sciences techniques, Technologie, informatique, sciences commerciales, droit, …) Présentation du secteur : * Effectifs étudiants - Nombre d'étudiants : 26 426 étudiants ; - Nouveaux inscrits : 4 862 ; - Dont filles : 3 139 . * Encadrement universitaire - Nombre d'enseignants : 1 378 dont 07Associes - Encadrement : 1 enseignant /20 étudiants * infrastructures pédagogiques - Nombre de places pédagogiques : 36 217 pp ; - Nombre d'Amphithéâtres : 70 ; - Nombre des Salles TD : 444 ; - Nombre des Bibliothèques : 07 ; - Nombre des Laboratoires : 149. * Œuvres universitaires - Nombre de résidences universitaires : 11 dont filles : 06 ; - Capacité en lits : 16 782 lits ; - Nombre des Restaurants : 09 (A. S. de la wilaya de M’sila.2014).

29

Chapitre 2 : Présentation de cadre de l’étude

III.3. Activités économiques III.3. 1.Industrie Le Tissu industriel de la Wilaya présente le paradoxe d’être peu étoffé tout en étant composé d’unités d’importance stratégique nationale, dont il convient de citer : - La Station de pompage de pétrole brut de M’sila (SP3) qui pompe-le pétrole but provenant des gisements du Sud, et le refoule vers celle de Beni Mansour pour être acheminé sur le port de Bejaîa (l’exportation) et vers la raffinerie d’Alger. - La Centrale thermique de production d’énergie électrique de M’sila (Drâa El Hadja) d’une capacité de 880 Mégawatts ce qui en fait, en son genre, le plus Puissante du continent. -L’Atelier central de maintenance Sonelgaz à M’sila-Drâa El Hadja, dispose de l’un des O3 plus puissants tours au monde et de divers ateliers où sont exécutés des travaux allant de la mécanique de haute précision en passant par les alliages spéciaux à la réparation de machinerie lourde (transformateurs de puissance géants - équipements de cimenteries ect..). - L’unité de maintenance et de logistique exploitée par COSIDER à M’sila - Drâa El Hadja disposant d’un banc d’essai de moteurs comparable à celui de Oued Hammimine. - L'Usine de fabrication de ciment LAVARGE (EX .ACC) de Hammam dalaa. - Laiterie du HODNA sis en zone industrielle de M’sila - L’unité Extrusion –Anodisation -refonte de l’Aluminium (ALGAL PLUS) unique en son genre en Algérie. - Les centres enfûteurs de gaz propriétés de NAFTAL sis en zones industrielles de M’sila et de Bou-Saada. - Le Complexe de Toiles industrielles de M’sila, et le plus important du pays et dont une partie de la production était tournée vers l’exportation (TENDAL). - Les O2 unités de production d'ERIAD qui produisent quotidiennement 2000 quintaux de farine panifiable et 6.000 quintaux de semoule (A. S. de la wilaya de M’sila.2014). III.3. 2. Energie En matière d’électrification la Wilaya occupe une place enviable avec un taux dépassant les 96.06 %, et le taux de raccordement au réseau de gaz naturel est de 54.11 % et ceci bien que le gazoduc traverse la Wilaya de part en part. L’approvisionnement en carburants se fait par une flotte de camions à partir de Bouira et Bordj Bou-Arréridj, a signaler que l’oléoduc alimentant la raffinerie d’Alger et servant a acheminer le pétrole brut sur Bejaia (exportation) passé par la Wilaya.

30

Chapitre 2 : Présentation de cadre de l’étude

- Sur le plan des infrastructures d’accueil pour l’industrie, il existe actuellement 02 zones industrielles (M’sila et Draâ El Hadja pour une superficie totale de 241,08 ha, qui attendent de recevoir les futures unités dans le cadre de l’investissement privé (A. S. de la wilaya de M’sila.2014). III.3. 3.Commerce Répartition des Commerçants inscrit par secteur d'activité AU 31/12/2014: Le secteur du commerce est représenté par 41.195 opérateurs recensés à travers la wilaya, Il se compose de six secteurs d'activités. Tableau 9 : Répartition des commerçants par secteurs d'activités

Source : Direction commerce III.3. 4.L'élevage La région est d’abord à vocation élevage ovin, secondé par le caprin. L'élevage bovin est peu développé (vaches laitières à Ouled Madhi, Maarif, Boussâada). L’aviculture est peu développée également. L’apiculture est très limitée en raison des grands froids hivernaux. Cette dernière activité est particulièrement restreinte dans les hauteurs de Berhoum (Dhahna) et Maadid (Grine.2009) III.3. 5.Secteur de l’agriculture La Wilaya de M’sila est une Wilaya à vocation agro-pastorale et ce grâce à l’importance de ses parcours. Le territoire de la wilaya s’étend sur une superficie totale de 1.817.500 ha r é p a r t i e ainsi qu’il suit: - La surface agricole utile est de l’ordre de 277 592 ha soit 15,25 % du territoire de la Wilaya. - Les terres de parcours et pacages occupent une superficie de 1 029 564 ha soit 56.65 % de la superficie Agricole totale

31

Chapitre 2 : Présentation de cadre de l’étude

- Les forêts et halfa couvrent une superficie de 349 985 ha soit 19.26 % du territoire de la Wilaya -Enfin, les terres improductives avec 170 610 ha composent 09.39 % de la surface totale. * Production végétale - Céréales Superficie : 12 280 ha Production : 123 400 qx - Maraîchage Superficie : 10 140 ha Production : 2 470 150 qx - Arboriculture Superficie : 10 430 ha Production : 530 293 qx - Fourrages Superficie : 42 685 ha Production : 1 131 450 qx * Production animale - Viandes R o u g e s : 255 000 qx - Viandes Blanches : 117 460 qx - Œufs (1000u) : 95 756 U - Lait (1000L) : 66 495 L - Miels : 580 qx -laines : 27 100 qx (A. S. de la wilaya de M’sila.2014).

32

Chapitre 3 : Données et approche méthodologique

La mise en place d'un Système d'Information Géographique requiert une méthodologie particulière, du fait des nombreuses aptitudes requises pour l'accomplissement du travail. Il s'agit dans un premier temps d'identifier les données nécessaires, de les collecter avant de les intégrer au système I. Les données requises et leur mode d'acquisition Pour atteindre les objectifs visés par cette étude, une gamme variée de données a été utilisée. Il s'agit entre autre de cartes, des documents divers, des plans, des photos, de données numériques, etc. Les principales cartes utilisées sont : - Image satellite ; - La carte administrative de la zone d'étude ; - Le plan parcellaire de la commune ; - La carte du réseau de distribution. La carte administrative a été obtenue à Direction l’Algérienne Des Eaux. Elle a été utile pour la présentation de la zone d'étude dans son contexte. Le tracé des routes présent sur la carte administrative était particulièrement utile, puisque le réseau de distribution et le réseau routier sont liés entre eux. Les cartes ont été scannées et géoréférencées à l'aide du logiciel ArcGis. Elles ont ensuite été digitalisées avec ArcGis pour pouvoir faciliter les opérations de superposition. En ce qui concerne le plan du réseau, une minute a d'abord été réalisé. Cette minute a ensuite été utilisée pour réduire l'échelle et en faire une carte plus facile à manipuler qui suivra ensuite le même processus que les premières cartes. Mises à part les cartes, d'autres données ont été employées dans cette étude. Ce sont principalement : - Les composantes du réseau (tuyau, valves, château d'eau, etc.) ; - Les informations attributaires relatives à ces composantes ; - Les problèmes liés à la distribution de l'eau (aussi bien du point de vue de l’ADE que des consommateurs) ; - Les données relatives aux consommateurs ; - Les données démographiques de la zone d'étude. La majeure partie des données relatives au réseau, c'est-à-dire les composantes et leurs informations attributaires, de même que les problèmes connus sur le réseau ont été obtenues au niveau du service technique de l’ADE. Celles qui manquaient ont été obtenues lors de

33

Chapitre 3 : Données et approche méthodologique descentes sur le terrain, sur des sites précis comme les châteaux d'eau, des stations d'épuration ou la station de captage et de pompage. Enfin, en ce qui concerne les données relatives aux consommateurs, elles ont été obtenues soit par enquête, soit par observation directe sur le terrain. Des questionnaires ont donc été administrés à des personnes de commune, choisies de façon aléatoire, abonnées à l’ADE ou non. Ces données ont été dépouillées et traitées manuellement ce qui a permis l'élaboration et la finition de la base de données. Il est à noter par ailleurs que l’ADE ne dispose pas d'information relative à la localisation, où à la situation géographique de ses clients. Description d'un réseau d’A.E.P (un réseau d'Alimentation en Eau Potable) Un réseau d'A.E.P constitue l'ensemble des moyens et infrastructures dont dispose l'ingénieur pour transporter l'eau depuis la source jusqu'au consommateur. Le transport de l'eau de la source jusqu'au point de distribution se fait suivant une chaîne composée de quatre maillons principaux :(Briere . 2000) 1. Maillon ressource : La ressource est une structure permettant le captage de l'eau. La prise d'eau se fait habituellement par un captage d'eau de surface (rivière, lac, barrage, etc.). En l'absence d'une telle source, ou lorsque l'eau de surface est trop polluée, on procède au captage d'eau souterraine (forage, puits, galeries, sources, ...). 2. Maillon production - adduction : Ce maillon est un ensemble constitué d'une station de pompage et d'un dispositif d'adduction (conduite et accessoires). a)-La station de pompage : C'est le dispositif de production. Sa capacité est fonction du ou des réservoirs de stockage. Elle est constituée des ouvrages et des équipements suivants : - bâche d'aspiration, - chambre de télé-contrôle et d'automatisation, - groupes électropompes, - autres équipements en amont et en aval des pompes (vannes, clapets, manomètres, etc.)(Lavoisier. 1994) b)-Le dispositif d'adduction : La conduite d'adduction relie la prise d'eau au réservoir de stockage. C'est une conduite d'un gros diamètre car elle est destinée à transporter un débit très important. 3. Le maillon traitement :

34

Chapitre 3 : Données et approche méthodologique

Le traitement de l'eau brute se passe généralement en trois étapes : - La clarification : il s'agit de débarrasser l'eau des particules colloïdales en utilisant un massif filtrant. - La stérilisation : son objectif est de rendre l'eau bactériologiquement pure. Pour ceci, on utilise des oxydants tels que le chlore et l'ozone. - L'affinage : permet d'éliminer les micropolluants (corps dissous). 4. Le maillon stockage : Le réservoir de stockage est un bassin qui se remplit au cours des faibles consommations et qui se vide pendant les périodes de fortes consommations journalières. Le réservoir présente deux utilités (technique et économique) par les multiples fonctions qu'il remplit (Bonin .1977, Dupont. 1979) I.1. Les composantes du réseau Afin de mettre en place une base de données cohérente, efficace et la plus complète possible, chacune des composantes du réseau d'adduction d'eau tel qu'utilisé à l’ADE, a été étudiée afin de mieux cerner leur rôle, mais surtout de mieux appréhender les informations attributaires qui peuvent y être liées. Un réseau basique d'adduction d'eau est composé au minimum des éléments suivants par exemple chaine de production « Khabab » (figure : 8) - D'une source ou d'une station de captage et de pompage ; - D'un ou plusieurs châteaux d'eau ; - Des tuyaux d'adduction d'eau ou de raccordement ; - D'une pompe ; - Et les points de raccordement.

35

Chapitre 3 : Données et approche méthodologique

Figure 8: Composantes physiques d'un système basique d’adduction d’eau (Khabab) I.1.1. Les composantes principales I.1.1.1.Les sources (ou réservoirs) C'est en général une étendue d'eau (superficielle ou souterraine) qui fournit l'eau pour alimenter le réseau. Il peut s'agir de lacs, de fleuves ou mêmes de nappes aquifères. Un captage est effectué à l'endroit choisi et une station de pompage y est érigée. C'est en général par là que commence tout réseau d'adduction d'eau. A moins qu'il ne s'agisse d'une station supplémentaire destinée à augmenter la production ( Boko.2006) I.1.1.2. Les tuyaux (ou conduits) Les tuyaux sont des éléments de liaison qui connectent différents éléments du réseau entre eux. Ils sont les seuls moyens par lesquels l'eau peut circuler d'un point du réseau à un autre. Dans la plupart des cas, les tuyaux sont supposés contenir de l'eau en permanence. L'eau y coule de l'élément du réseau qui a l'altitude la plus élevée à celui qui est situé une altitude plus faible. Il ya quatre sortes de tuyaux : en Amiante Ciment (AC), en Acier, en fonte et en PVC (chlorure de polyvinyle). Les plus anciens sont les AC. Ils se cassent souvent. Et aujourd’hui on utilise les tuyaux en Polyéthylène de Haute Densité (PHD). Ils sont assez massifs et se cassent difficilement. Les tuyaux en acier sont plus rares sur le réseau. Ils se percent régulièrement à cause de la pression et de la corrosion.

36

Chapitre 3 : Données et approche méthodologique

Il y a plusieurs calibres de tuyaux en fonction du type de tuyau. Le calibre est donné en fonction du diamètre du tuyau. Pour les tuyaux en PVC, les différents diamètres disponibles sont : 63 mm, 75 mm, 90 mm, 110 mm, 160 mm, 225 mm, 250 mm, 280 mm et 315 mm. Les tuyaux en fonte sont disponibles en des diamètres variables : 60 mm, 65 mm, 80 mm, 100 mm, 150 mm, 200 mm, 250 mm, 300 mm, 350 mm, 400 mm, 500 mm, et 600 mm. Les diamètres des tuyaux installés dans une rue sont établis en fonction des besoins. Ils sont calculés en fonction de la population de la zone et des projections en la matière  Technique de pose des tuyaux lors de la mise en place du réseau: Avant l'installation d'un réseau, dans un quartier par exemple, l'idéal est que le quartier soit loti au préalable, sinon, tout au moins doté d'un plan de lotissement. Le tuyau est posé proche des riverains. Dans le cas des petits tuyaux la distance entre le tuyau et les maisons est d'un mètre cinquante (1,50 m). Cette distance passe à 3 m (au maximum) pour les grands tuyaux. Ils sont - si possible - placés dans les rues. La profondeur varie en fonction du calibre du tuyau, c'est-à-dire de son diamètre. Dans tous les cas, la profondeur minimum est de 80cm. I.1.1.3. Les points de raccordement (ou point de branchement) Il s'agit des points où un liquide peut entrer du réseau ou en sortir pour satisfaire la demande des utilisateurs. Il peut s'agir aussi bien d'éléments chimiques utilisés lors des différents traitements (le chlore ou l'eau de javelle par exemple) ou de l'eau elle-même. Les points de raccordement ne possèdent pas de propriété de stockage. Il existe plusieurs calibres de branchements. Ils sont répertoriés en fonction du diamètre du tuyau qui les dessert. On a donc des branchements de 15 mm, 20 mm (branchement standard utilisé pour les particuliers et l'usage domestique), 30 mm, 40 mm, 50 mm, 60 mm, 80 mm, 100 mm, 150 mm, et de 200 mm pour les entreprises (Boko.2006). I.1.1.4. Les châteaux d'eau (ou citernes) Ce sont des constructions particulièrement utiles qui servent à stocker de l'eau. Ils fonctionnent généralement comme des réservoirs pour suppléer la source en cas de baisse de niveau de l'eau dans le réseau. Leur principe de fonctionnement est relativement simple. Les châteaux d'eau situés en bout de réseau ou en plein cœur, stockent l'eau qui n'est pas utilisée (quand la pression le permet) et la déversent plus tard dans le réseau quand la pression baisse. Puisque le réservoir du château est généralement situé en hauteur, il faut une certaine pression pour que l'eau y monte. Ce sont des points capables de stocker de l'eau. Le niveau de l'eau peut y varier selon que l'eau y entre ou en sort. Les paramètres essentiels des châteaux d'eau sont : - La hauteur du fond du réservoir (là où le niveau de l'eau est égal à zéro) ; - Le diamètre (s'il est circulaire), ou à défaut la forme ; - Les niveaux initial, minimum et maximum de l’eau. (Boko.2006).

37

Chapitre 3 : Données et approche méthodologique

I.1.1.5.Les pompes Les pompes sont des éléments qui fournissent de l'énergie à un fluide. Elles fonctionnent elles-mêmes à base d'énergie. ce sont les pompes qui permettent à l'eau de circuler tout au long du réseau. C'est ce qui explique pourquoi la plupart du temps, les coupures d'électricité soient fatales au service d'adduction d'eau. I.1.2. Les composantes secondaires Il s'agit ici des composantes moins souvent utilisées que les précédentes qui jouent un rôle secondaire, mais tout aussi important dans la distribution de l'eau courante. I.1.2.1. Les valves (ou robinets) Ce sont des dispositifs qui permettent de fermer les tuyaux pour les réparations (figure9). Elles empêchent aussi l'eau d'aller dans un sens donné. Autrement dit, les valves servent à forcer l'eau à aller dans une seule direction. Elles sont placées si possible sur chaque tronçon. (http://fr.wikipedia.org).

Figure 9 : Exemples de quelques types de valves (http://fr.wikipedia.org). I.1.2.2. Les vannes : Elles permettent de maîtriser les écoulements dans le réseau, donc de mieux gérer celui- ci. Il existe plusieurs types de vannes qui satisfont à des besoins variés (Figure10). · Les vannes d'isolement : permettent d'isoler certains tronçons qu'on veut inspecter, réparer ou entretenir. On distingue deux types : les robinets à papillon pour les conduites de gros diamètres et les robinets-vannes pour les conduites de petits diamètres.

38

Chapitre 3 : Données et approche méthodologique

· Les vannes à clapets de non-retour : permettent de diriger l'écoulement dans un seul sens. Elles sont installées sur les conduites de refoulement. · Les vannes de réduction de pression : permettent de réduire la pression à une valeur prédéterminée (Gueddouj et Ouaret 2002)

Figure10 : Quelques exemples des vannes (http://fr.wikipedia.org). I.1.2.3. La ventouse C'est un dispositif de sécurité, dont la fonction est de laisser l'air s'échapper des canalisations. En effet, lorsque, par exemple, on suspend la fourniture de l'eau de façon temporaire pour une intervention, l'air entre à l'intérieur des conduits et y demeure. Une fois l'intervention finie, à la remise en service, l'air et l'eau se mélangent et des bulles se forment. Les ventouses sont installées sur les points hauts des lignes (les bulles d'eau cherchent à remonter à la surface de l'eau) et permettent ainsi à l'air de s'échapper. Elles sont aussi utiles quand du gaz entre dans les installations du réseau (par erreur ou à la suite d'un acte mal intentionné par exemple) ( Boko.2006). On installe des ventouses aux points élevés du réseau. Elles permettent d'un côté, de faire évacuer les quantités d'air qui s'y accumulent à la suite, par exemple, du dégazage de l'oxygène dissous, et de l'autre côté, de faire pénétrer l'air lorsqu'un vide se crée dans une conduite et évitent la création de pressions négatives qui risqueraient d'entraîner l'écrasement de la conduite. trois types de ventouses sont utilisées : ventouses pour petites quantités d'air, ventouses pour grandes quantités d'air et ventouses universelles (Gueddouj et Ouaret .2002).

Figure11 : Exemple d’une venteuse (http://fr.wikipedia.org).

39

Chapitre 3 : Données et approche méthodologique

I.1.2.4. La vidange Il s'agit ici d'un autre dispositif de sécurité. Elle est installée au point bas de la ligne. Son rôle est de permettre de vider l'eau du conduit en cas d'intervention. I.1.2.5. La borne fontaine internet C'est une installation pour permettre aux populations de venir s'approvisionner publiquement. Pour des raisons de mauvais usage (gabegie, mauvaise gestion, mauvaise foi, abus...), I.1.2.6. Les compteurs Un compteur est un dispositif qui est installé chez les usagers pour mesurer le volume d'eau consommé. C'est ce dernier qui est relevé de façon périodique pour établir la facture du client (http://fr.wikipedia.org).

Figure12 : Quelques exemples de compteurs (http://fr.wikipedia.org). I.1.2.7. La bouche d'incendie Ce sont aussi des branchements placés dans le domaine public, mais d'un accès rigoureusement contrôlé. Le rôle est de permettre aux sapeurs-pompiers d'avoir de l'eau lors de leurs interventions. Ces derniers possèdent la clé de ces bouches. Il en existe de deux sortes : les poteaux d'incendie (bornes souvent peintes en rouge) et les bouches (posées en général sur le sol, à plat). Ils permettent de fournir aux pompiers l'eau dont ils ont besoin pour combattre les Incendies. Ils sont reliés aux conduites du réseau par des conduites de raccordement dotées d'une vanne d'isolement. Un poteau d'incendie doit comporter au moins deux prises latérales de 65 mm de diamètre et une conduite de 100 mm de diamètre si le débit excède 5000 l/mn ou la pression si est faible (Briere. F .G. 2000)

40

Chapitre 3 : Données et approche méthodologique

La superficie desservie par un poteau d'incendie dépend du débit nécessaire pour combattre les incendies ; plus le débit est élevé, plus les poteaux sont nombreux et rapprochés.

Figure13 : Poteau d'incendie. (http://fr.wikipedia.org). I.2.Problèmes rencontrés dans un réseau d'A.E.P : Plusieurs problèmes de différentes origines peuvent survenir dans un réseau d'A.E.P ; des fuites, les branchements illicites, les erreurs de compteurs, les problèmes environnementaux, pénétration de contaminants, chute de pression, des ruptures ou casses sur les conduites et leurs accessoires. I.2.I. Les fuites Ce sont des pertes physiques de quelques quantités d'eau, mais qui n'empêchent pas le fonctionnement normal du réseau. Les fuites sont généralement localisées dans les joints, les vannes, les raccordements, les points de jonction entre deux éléments ou dans le corps même de la conduite (Gueddouj et Ouaret .2002) (Figure14). Tableau 11 : Les fuites dans la commune M’sila Désignation Objectif T1 Réalisation T1 Taux réalisation 2016 2016 (%) Fuites réparées sur

Sur adduction 105 64 61% Sur distribution 675 633 94% Sur branchement (distribution) 425 447 105% TOTAL 1205 1144 95% Remplacement de branchement 71 71 52% Pose de vannes 10 10 50% Remplacement de vannes 26 26 46% Source : Direction des ressources en eau de la wilaya de M’sila, 2015

41

Chapitre 3 : Données et approche méthodologique

Source : A.D.E ,2015 Figure 14 : Image correspondant à cas d’une fuite Causes des fuites :- Rupture ou mauvaise étanchéité des conduites ;- Joints détériorés ou mal exécutés ;- Corrosion ;- Glissements de terrains ;- Excès de pression. I.2.2. Les pertes I.2.3. Les casses (ruptures) : Une rupture ou une casse est définie comme étant une détérioration induisant un arrêt momentané de la l'alimentation en eau et qui nécessite une intervention sur le réseau. Les causes des ruptures : - Mouvement du sol ;- Coup de bélier ;- Travaux de chantier ;- Trafic routier intense ; - Conditions de pose (Gueddouj et Ouaret. 2002). II .Démarche adoptée Il s'agissait tout d'abord d'avoir la vision la plus large d'eau courante et surtout de connaître de la façon la plus détaillée possible le réseau de distribution d'eau. Pour possible des services d'adduction cela il a fallu recenser de manière exhaustive les données qui y sont liées et déterminer les objectifs et les traitements nécessaires. Dans ce cadre, personnel de

l’ADE : Algérienne Des Eaux nous a été d'une aide précieuse pour appréhender de manière rapide et efficace la majeure partie des éléments décrits ci-dessus.

42

Chapitre 3 : Données et approche méthodologique

Un modèle d'organisation générale de la base de données avec la démarche précisée ci- dessus a ensuite été élaboré et qu’est composé par : Adduction, Composante du réseau Ressource(Captage), Ouvrage de Stockage(Réservoir), Château d’eau, Distribution, Date d’installation, Station de pompage, Les citées. Pour la mise en place d'une base de données efficiente, il est indispensable d'identifier les données qu'on juge utile à spatialiser. Etant donné que chaque composante a ses propres caractéristiques spécifiques, chacune de ces spécificités doit être identifiée afin de prévoir la meilleure façon de les intégrer à la base de données

Figure 15 : Modèle de représentation des données d’adduction et distribution (cas station de pompage CADAT). La mise en place d'un SIG pour la gestion d'un réseau d'adduction et distribution d'eau nécessite l'acquisition des données, leur numérisation, la conception et la réalisation d'une base de données et la réalisation de la carte du réseau. Il faut ensuite lier les données attributaires de chaque élément du réseau concerné

43

Chapitre 4 : Résultats obtenus et Discussion

Cette partie du travail expose dans une première partie les résultats issus de l'application de la méthodologie décrite plus haut et leur discussion. Ils sont suivis des avantages pratiques issus de l'utilisation d'un SIG pour la gestion du réseau d'adduction d'eau de la commune M’sila. Le logiciel utilisé dans ce chapitre est l’Arc Gis 9.3. Arc GIS est l’un des Systèmes d’Informations Géographiques (SIG) les plus utilisés. Ce logiciel offre de nombreuses potentialités pour la manipulation, la gestion, l’analyse et l’édition des données spatiales. Différentes couches d’informations spatiales peuvent être manipulées offrant la possibilité d’analyser une ou plusieurs couches sous le contrôle des autres. Le seul lien entre ces différentes couches est le lien spatial, c'est-à-dire, l’appartenance au même espace géographique et ayant le même système de coordonnées. Les différentes couches d’informations sont descriptives d’un espace géographique terrestre déterminé. Elles peuvent correspondre à des documents cartographiques représentant des objets thématiques géographiquement identifiés (carte, photographies aériennes, images satellitaires, etc.) ou issus des analyses et des procédures de spatialisation (carte de la teneur en eau du sol, carte topographique, carte de la hauteur des arbres dans un peuplement forestier, etc.)(Soudani .2006). Le logiciel ArcGIS 9.3 comprend trois applications principales : ArcCatalog ArcMap ArcToolbox ArCatalog : Est un explorateur de données tabulaires et cartographiques offrant des outils de gestion et d’organisation analogues à ceux offerts par les systèmes d’exploitation comme WINDOWS ou DOS (copier, renommer, effacer, créer des icônes, etc.). Il est vivement conseillé d’utiliser ArcCatalog pour effacer les fichiers car ces fichiers sont accompagnés d’autres fichiers que l’explorateur de Windows, s’il est utilisé, ne permet pas de les effacer automatiquement. ArcCatolog permet aussi de visualiser les données tabulaires et des couches géographiques ainsi qu’une exploration des différents thèmes qui les constituent. (Annexe n °04)

Acr Map : Est l’application fondamentale du logiciel Arc GIS. Elle contient une boîte à outils, organisés sous forme de modules indépendants (extensions), permettant de gérer, manipuler, analyser et éditer les différentes couches d’informations de la base de données. ArcMap est l’équivalent de l’ancienne version d’ArcView. (Annexe n °03)

44

Chapitre 4 : Résultats obtenus et Discussion

Arc ToolBox : Est une boîte à outils permettant d’effectuer des conversions et de transferts de format et aussi de projection. (Annexe n °05) I. La base de données La base de données constituée dans le cadre de ce travail, est composée de tables I.1. les tables Tableau 12 : Liste des tables composant la base de données

Nom de la table Données contenues

Château d'eau Données relatives au château d'eau

Pompe Données relatives au pompe

Ouvrages de stockage Informations liées à la source

Les vannes Données liées aux vannes

Les routes Données liées aux routes

Distribution Informations relatives au tuyau de distribution

Oued k’sob Données relatives au oued k’sob

Tuyau d’adduction Informations relatives au tuyau d’adduction

Station de pompage Données liées

Les cites Données liées aux cites

Forages Données liées aux forages

I.2. Les formulaires Le formulaire est un type d'objets de base de données qui est utilisé essentiellement pour entrer et afficher des données dans une base de données. Les formulaires sont liés à une ou plusieurs tables et requêtes dans la base de données. Il existe autant de formulaires que de tables dans notre base de données.(La figure 16)donne un aperçu du formulaire conçu pour entrer les données relatives aux tuyaux.

45

Chapitre 4 : Résultats obtenus et Discussion

Figure 16 : Aperçu d'un des formulaires composant la base de données

46

Chapitre 4 : Résultats obtenus et Discussion

II. Résultats cartographiques Après la numérisation et la digitalisation des cartes analogiques, plusieurs couches ont été crées pour arriver à la réalisation finale de la carte par des opérations de recouvrement. Le plan parcellaire de la commune M’sila [qui est la carte thématique, crée a l’aide d’une carte de base (Image satellitaire, c’est la carte mère)] a donc permis d'obtenir les couches suivantes : - Routes ; - Lots /Cités; La carte du réseau d'adduction d'eau de commune M’sila a, quant à elle, rendu possible l'extraction des couches suivantes : - Canaux d'adduction d'eau ; - Canaux de distribution d'eau ; -Forage -Station de pompage - Châteaux d'eau ; -Réservoirs -Vannes Ces différentes couches ont été traduites en fichier de formes sous ArcGIS, pour faciliter les opérations de recouvrement.(17 ;18 ;19 ;20 ;21 ;22 ;23 ;24 ;25 ;26) Des identifiants uniques ont été attribués à chaque élément pour faciliter la liaison avec la base de données

47

Chapitre 4 : Résultats obtenus et Discussion

Figure 17 : Image satellitaire (Direction du CADASTRE de M’sila)

Figure 18 : Les routes principale à commune de m’sila

48

Chapitre 4 : Résultats obtenus et Discussion

Figure 19 : Plan parcellaire des quartiers

Figure 20 : Réseau d’adduction d'eau dans les quartiers

49

Chapitre 4 : Résultats obtenus et Discussion

Figure 21 : Réseau de distribution d'eau dans les quartiers

Figure 22 : Liste des forages

50

Chapitre 4 : Résultats obtenus et Discussion

Figure 23 : Station de pompage( ex : Station Forrestier )

Figure 24 : Les ouvrages de stockages (réservoirs)

51

Chapitre 4 : Résultats obtenus et Discussion

Figure 25 : Les ouvrages de stockages (châteaux d’eaux)

Figure 26 : Liste des Vannes

52

Chapitre 4 : Résultats obtenus et Discussion

II.1 Les opérations de superposition des couches Le but d'une opération de superposition est d'empiler deux (ou plusieurs) couches de données qui occupent le même espace géographique dans un but d'analyse ou afin de faire ressortir informations que n'offrent pas séparément ces mêmes couches de données. Une opération de superposition se fait en suivant les étapes décrites ci-dessous : - Lancer ArcMap :

Figure 27 : Ouverture d’un document Arc Map -Pour ajouter les données au document, aller dans le menu fichier et cliquer sur Ajouter des donneés ou cliquer sur le bouton ;

53

Chapitre 4 : Résultats obtenus et Discussion

Figure 28 : Fenêtre principale d’Arc Map

-Les données sont automatiquement ajoutées à un bloc de données :

Figure 29 : Structure de l'interface d'Arc Map et la façon d'ajouter une couche

54

Chapitre 4 : Résultats obtenus et Discussion

-Après avoir , la fenêtre suivante s’affiche :

Figure 30 : Affichage d’une couche ( Carte mère)

-Lancer Arc Catalog à partir d’ Arc Map :

-Aller dans le menu fichier et cliquer sur Nouveau -Choisir fichier de formes ;

55

Chapitre 4 : Résultats obtenus et Discussion

Figure31 : Fenêtre principale d’Arc Catalog -Choisir ensuite le type d’entités ;

Figure32 : Création la forme de nouveau fichier

56

Chapitre 4 : Résultats obtenus et Discussion

-Pour ajouter les couches au document , utiliser cette commande :

Figure 33 : Affichage la couche active et la façon d'ajouter une autre couche pour la superposition (Création d’une base de donnée) -Voila la couche s’ajouter

Figure 34: Présentation la première couche

57

Chapitre 4 : Résultats obtenus et Discussion

-Enfin , les entités sont crées

Figure35 : Aperçu d'une vue contenant plusieurs données affichés III- Discussion des résultats obtenus Les résultats présentés ci-dessus démontrent quelques-unes des capacités des SIG dans la manipulation et la gestion des données relatives à la distribution de l'eau courante. Avec les SIG, on peut manipuler et exécuter des taches qui sont capitales dans la gestion de la distribution de l'eau pour des résultats efficaces et précis. Si toutes les facilités sont disponibles, la base de données et les autres composantes graphiques du SIG peuvent être facilement mises à jour pour y ajouter les nouveaux éléments. De plus la révision des cartes devient plus facile dans l'environnement des SIG. En plus de tout cela, les résultats obtenus peuvent également fournir des informations aux autres professionnels comme par exemple les planificateurs urbains, les maîtres d'ouvrages, les ingénieurs du génie civil, etc. Connaître la distribution spatiale des éléments du réseau permettra d'éviter ou réduira les dommages causés à ces éléments pendant les travaux de construction. les SIG permettront une intervention plus rapide, mais également de trouver la solution adéquate. Les opérations de superposition de couches peuvent être utilisées lors de la révision des cartes, la mise à jour de l'environnement du SIG et à l'identification des risques liés au temps dans un secteur donné. L'utilisation des SIG pour la gestion des réseaux d'adduction d'eau offre beaucoup d'avantages.

58

Chapitre 4 : Résultats obtenus et Discussion

Les informations fiables se trouvent désormais à un clic de souris. Les risques de pertes sont limitées et les interventions plus rapides. L’ADE pourra donc améliorer ses prestations pour fournir des performances plus satisfaisantes à sa clientèle. Il faut dire que les données à intégrer à la base de données ne sont pas toujours disponibles. De plus celles existant sont difficiles à collecter. Or il faut, pour la mise en place d'une base de données efficace, (support d'un SIG optimum), des données extrêmement précises et d'une fiabilité irréprochable. Au moment d’application du SIG qu’est présenté ici,il y a des données telles que les coordonnées des tuyaux seront difficiles et impossible à acquérir,ainssi que le plan parcellaire de la commune et la carte de réseau de distribution n’existent pas. Alors que ces données sont nécessaires pour un bon fonctionnement du SIG. Une fois toutes ces données collectées et le SIG mis en place il s'agira de le mettre à jour régulièrement. Or la maintenance et la mise à jour d'une base de données requiert une abondance de données actualisées, détaillées, facilement accessibles et compréhensibles par tous le utilisateurs . De plus, il faut que la base de données soit hébergée sur un serveur sécurisé pour prévenir au maximum les risques de perte et d'éventuelles détériorations. Par, la cartographie numérique, qui constitue en général la plus grosse partie du travail lors de la création d'un SIG, il faut le matériel et les logiciels adéquats mais aussi des cartes analogiques en assez bon état, lorsqu'elles existent. Sinon, un travail de terrain sera à faire. Le passage à une gestion via un SIG nécessite donc d'importants moyens en matière de finance et de personnel. Enfin, il requiert une étroite collaboration entre les différents services publics et les municipalités.

59

Conclusion

Conclusion : Les données attributaires du réseau d'adduction d'eau courante de la ville M’sila , qui sont actuellement acquises, gérées, stockées et présentées sous une forme analogique, ont été numérisées, digitalisées et intégrées dans une base de données dans le cadre de ce travail. Les données spatiales peuvent être numérisées et ramenées à un format cartographique. Ces cartes liées à la base de données via un lien ODBC constituent le SIG capable d'améliorer la gestion quotidienne de la distribution de l'eau courante dans la ville M’sila. Ce SIG a été conçu de façon sommaire dans ce travail dans un but de démonstration. Il devra être complété en vue d'une utilisation ultérieure. L'implication des futurs utilisateurs lors des phases de planification et de mise en oeuvre du SIG étant d'une importance capitale pour la durabilité du projet, l'élaboration et la mise en place du dit SIG doit s'accompagner d'actions de sensibilisation et de sessions de formation, afin de transférer le savoir aux personnes ressources et aux utilisateurs qui ne la maîtrisent pas. Recommandation : Les suggestions suivantes sont formulées : - Il faut une plus grande conscience collective à tous les niveaux de décision. Depuis le niveau national, en passant par le niveau municipal, jusqu'au manager individuel, chacun doit connaître les avantages des SIG et ce qui est requis pour sa mise en place ; - L’ADE, aussi bien que les autres entreprises qui doivent exploiter des données spatiales devraient mettre en place les systèmes numériques pour conserver et gérer ces données ; - L’ADE a un besoin évident de géomaticiens, qui auront la responsabilité de l'acquisition, de l'intégration et de la gestion des données spatiales, de même que leur reproduction à des formats utiles à ceux qui en ont besoin. De plus des formations doivent être organisées à l'intention des futurs utilisateurs de ces systèmes ; - Un bon cadre institutionnel devrait être établi à tous les niveaux. Il se chargera de coordonner les affaires des producteurs et des utilisateurs des données géospatiales.

60

Bibliographie

1. ADE.( 2016). Algérienne des eaux. 2. A.S.W.M.(2014).Annuaire Statistique de la wilaya de M’sila . 134p. 3. Anonyme.(2010).AECOM Tecsult .Rapports .3 et 4 : Etude du cadastre des zones humides caractérisation environnementale (composante 3)et actions prioritaire et scénarios tendanciel et alternatifs (composante 4).81p. 4. B. Laurencin (2008). ENSA Paris Belleville . 5. Badache . ( 2006). Contribution à l’étude de l’élevage bovin laitier en milieu semi aride : cas de wilaya de M’sila. Mémoire d’ingénieur. Ist .Nat .Agro .El Harrach.vol.21. 6. Ben Salem A .Belouadeh s [ et al ](2008). Diversité floristique et recensement des attaques ses être vivants naturels et les dégâts causée par l’homme et son Chaptal dans la foret de Djebel Messaad : cas cantan Mamoudi. Mémoire d’ingénieur : pathologie des écosystèmes. Univ. M’sila.8p. 7. Ben Magri .(2013). Diagnostic du phénomène de désertification au Nord de wilaya de M’sila (commune de M’sila) et proposition d’action de lutte. Mémoire master de recherche. Gestion de l’Environnement. Msila. Université de M’sila,82p. 8. Bonin J.(1977) . « Hydraulique urbaine appliquée aux agglomérations de petite et moyenne importance »Eyrolles, Paris. 9. Briere F.G (2000).« distribution et collecte des eaux » Ecole polytechnique, Montréal. 10. Celerier J.L. & Faby J.A.(2002) La dégradation de la qualité de l'eau dans les réseaux.FNDAE - Office international de l'eau. Document Internet .98p. 11. Conservation des forets de M’sila. (2014). 12. D. S .A.( 2013). Direction des services agricoles. 13. D.R.E.( 2014). Direction des ressources en eau de la wilaya de m’sila . 14. Dupont . A.(1979).« Hydraulique urbaine : Ouvrages de transport, élévation et distribution des eaux » - Tome 2 Eyrolles, Paris. 15. Dajoz .R.(1985).Précis d’ecologie.Paris :Ed.Dunod.505p. 16. ESRI- Environmental Systems Research Institute) pp3-4. 17. Emberger .J. (1964).Notice explicative de la carte géologique – bou saada.Serv.Géol.De l’Algerie .Alger. 18. Gildas Junior Boko.(2006). géographique à la gestion du réseau de distribution de l'eau courante à Cotonou. Unversité d'Abomey.Calavi .Maîtrise . 19. Gouvernement General de l’Algérie. Direction du commerce, de l’Energie et de l’industrie, Service de la carte géologique.(1951-1952).Carte géologique de l’Algérie .Echelle 1 :500 000.2e édition. Bibliographie

20. Gueddouj et Ouaret . (2002). Optimisation multicritère pour la gestion d'un réseau d'AEP .Université béjaia .ingénieur. 1-8 pp. 21. Guide SIG(2010). Portail Territoire-Région Rhône-Alpes - 8-9pp. 22. Haltim . (1988).Sols des régions arides d’Algérie. Ed. office publ. Univ. Alger. 384p 23. Journal Officiel de la république algérienne. 24. K. Young (1998). Data Organization and Structure . 25. Makhloufi. H . (2006). The salinization of the earth in an endoreic basin: the Hodna,ICASALS 2006 International conference on Water on Arid and Semiarid Lands.Texas Teach University.USA. 26. Michel Didier.(1990). pour le Conseil National de l’Information Géographique. Page8. 27. Mutin . G. (1977). La Mitidja : décolonisation et espace géographique. Ed.O.P.U.Alger.606p. 28. Mahdadi Fatna .( 2012). Mémoire : Utilisation du SIG et la création d’une base de données pour l’inventaire et la description du patrimoine géologique de la wilaya de Sétif.5-7pp.

29. Ramade. F. (2003).Elément d’écologie-écologie fondamentale. Ed. DUNOD. Paris.690p. 30. Rammade . F . (2008).Dictionnaire encyclopédique des sciences de la nature et la biodiversité. 31. Société française de photogrammétrie et télédétection.(1989). 32. Soudani Kamel .(2007). Initiation aux Systèmes d’Informations Géographiques sous ARCGIS 9 .Faculté des Sciences d’Orsay – Université Paris Sud XI ,3-4pp

Bibliographie

Site web : http://www.epa.gov http://geolabs.ifrance.com/geolabs/infos.htm http://ncgia.ucsb.edu/giscc http://www.colorado.edu/geography/gcraft http://www.commentcamarche.net http://www.developpez.net http://www.esri.com http://www.gis.com http://www.gisdevelopment.net http://www.gisweb.com http://www.mapinfo.com http://www.usgs.gov http://www.voronoi.com http://fr.wikipedia.org

Présentation du logiciel Arc GIS 9.3

Figure n°01 : Symbole de logiciel Arc GIS 9.3

Figure n°02 : Les trois applications de logiciel Arc GIS 9.3 (Arc Map ,Arc Catalog et Arc Tool Box)

Figure n°03 : Fenêtre Arc Map

Figure n°04 : Fenêtre Arc Catalog

Figure n° 05 : Fenêtre Arc Tool Box

Figure n°06 : Création d’une table attributaire d’entité

Photo n°01 : Cas de rupture

Photo n°02 : Point de raccordement

Photo n°03 : Vanne d’eau

Photo n°04 : Branchement d’eau

Photo n°05 : Réservoir

Les métiers de l’eau

Photo n°06 : Château d’eau

Résumé La commune de M’sila, située au Nord de la Wilaya , est considérée comme la capitale économique du wilaya , du fait de son dynamisme démographique et économique. Mais elle reste confrontée à plusieurs problèmes à travers ses services publics dont le réseau d'adduction d'eau courante. Le but de ce travail est de démontrer que les SIG peuvent constituer une solution aux problèmes rencontrés par ledit réseau. La démarche adoptée a constitué en la mise en place d'une base de données et d'une cartographique numérique du réseau. Il a fallu pour cela identifier les données nécessaires puis de les digitaliser et ensuite les intégrer au SIG. Les résultats obtenus démontrent l'efficacité de la base de données à intégrer les données et à les restituer sur requête de l'utilisateur. De même, les cartes ont facilité une localisation précise d'entités du réseau et aussi de voir les endroits moins bien desservis. Ces résultats démontrent l'utilité des SIG dans la gestion des réseaux d'adduction d'eau courante, et peuvent servir d'appui ou de référence lors d'applications concrètes. Mots clés : Réseau de d'adduction d'eau ,Gestion , ADE, SIG, Base de données.

Abstrat M’sila, a city in the North of Wilaya, is often considered as its economic heart due its demographic and economic dynamism. But this city still encounters many troubles through its public services in which water distribution remains a key sector. This work's main objective is to show that GIS can be a serious option to consider in coping with water distribution problems. To reach this objective, a database and a numeric map of the network have been created. Compulsory data have been identified and integrated to the GIS. The results show the efficiency of the database in handling data manipulation including input and output of data on user-request. Numeric maps have provided a better and easier way to locate water distribution network features and also highlighted areas that needed more attention. The results demonstrate ability of GIS to handle and facilitate management of water distribution network. This research can also serve as reference for further work on GIS and water distribution network. Keywords : Water distribution ,Gestion , AOW.,GIS, Database

الملخص حقع بهذيت يسيهت شًال انٕاليت ، ٔحعخبش انعاصًت االقخصاديت نهٕاليت، بسبب انذيُاييكيت انذيًٕغشافيت ٔاالقخصاديت. نكُٓا ال حزال حٕاجّ انعذيذ يٍ انًشاكم ٔرنك يٍ خالل خذياحٓا انعايت في شبكت إيذاداث انًياِ انحانيت. ٔانٓذف يٍ ْزا انعًم ْٕ إثباث أٌ َظاو انًعهٕياث انجغشافيت يًكٍ أٌ يٕفش حال نهًشاكم انخي حٕاجّ حهك انشبكت. ٔجاء ْزا انُٓج في إَشاء قاعذة بياَاث ٔخشيطت سقًيت نهشبكت. يفٓى يٍ رنك أَّ نخحذيذ انبياَاث انًطهٕبت ٔيٍ ثى سقًُت نٓى ٔيٍ ثى ديجٓا في َظاو انًعهٕياث انجغشافيت.ٔ حظٓش َخائج فعانيت قاعذة انبياَاث نذيج انبياَاث ٔاسخعادحٓا عهى طهب انًسخخذو. ٔ بانًثم، قذ سٓهج انخشائظ ححذيذ انًٕقع بذقت يٍ انشبكت ٔأيضا نًعشفت انًُاطق انخي حخذيٓا. ْزِ انُخائج حثبج فائذة َظاو انًعهٕياث انجغشافيت في إداسة شبكاث إيذاداث .انًياِ انًشخشكت، ٔيًكٍ أٌ حكٌٕ بًثابت دعى أٔ إشاسة في حطبيقاث يهًٕست. كهًاث يفخاحيت: شبكت انخزٔد بانًياِ، حسييش، انجزائشيت نهًياِ، َظاو انًعهٕياحيت انجغشافيت، قاعذة بياَاث