Plan Local d’Urbanisme (PLU)

Révision « allégée » n°2

Commune de Aubord

Département du

Rapport de présentation 1

Approbation du P.L.U. : DCM du 28/01/2013 Mise à jour du P.L.U. : Arrêté du 15/05/2013 Approbation de la révision « allégée » n°1 du P.L.U. : DCM du 27/01/2014 Approbation de la modification n°1 du P.L.U. : DCM du 25/02/2014 Approbation de la modification simplifiée n°1 du P.L.U. : DCM du 20/06/2014 Mise à jour du PLU : Arrêté du 26/06/2014 Approbation de la révision allégée n°2 du P.L.U. : DCM du 19/12/2016

ADELE-SFI Urbanisme 434 rue Etienne Lenoir 30 900 Nîmes [email protected] Tél/Fax : 04.66.64.01.74 rwww.adele-sfi.com 2

Sommaire

PREAMBULE 4 Objet de la révision « allégée » n°2 du PLU de Aubord et rappels sur l’évaluation environnementale 5 Rappels règlementaires : procédure utilisée 6 Contenu du dossier de Révision « allégée » n°2 du PLU 6

CHAPITRE I : DIAGNOSTIC ET ARTICULATION DE LA REVISION ALLEGEE N°2 DU PLU AVEC LES AUTRES DOCUMENTS D’URBANISME, PLANS ET PROGRAMMES 7

I.1. Diagnostic 8 I.1.1. Situation géographique 8 I.1.2. Population et évolution du parc de logements 9 I.1.3. Activités économiques 10 I.1.4. Agriculture 11 I.1.5. Equipements 12 I.1.5. Déplacements 13 I.1.6. Éléments de morphologie urbaine 14

I.2. Articulation du plan avec les autres documents d’urbanisme, plans et programmes 15 I.2.1. SCoT du Sud du Gard 15 I.2.2. Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) « Rhône-Méditerrannée 2016-2021 16 I.2.3. SAGE « Vistre, Nappes Vistrenque et Costières» 17 I.2.4. Schéma Régional du Climat de l’Air et de l’Energie (SRCAE) 18 I.2.5. Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire (SRADDT) 19

CHAPITRE II : ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT, ANALYSE DES INCIDENCES NOTABLES PREVISIBLES DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA REVISION ALLEGEE N°2 SUR L’ENVIRONNEMENT, MESURES ENVISAGEES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES CONSEQUENCES DOMMAGEABLES SUR L’ENVIRONNEMENT ET INDICATEURS DE SUIVI 20

II.1. Milieu physique 21 II.1.1. Relief 21 II.1.2. Occupation des sols 21 II.1.3. Géologie 21 II.1.4. Hydrogéologie 22 II.1.5. Hydrographie et l’hydrologie 23 II.1.6. Contexte climatique 23

II.2. Milieux naturels et biodiversité 24 II.2.1. Réseau natura 2000 24 II.2.2. Autres périmètres d’inventaire et de protection du patrimoine naturel 25 II.2.3. Trame verte et bleue 26

II.3. Paysages, patrimoine et cadre de vie 28 II.3.1. Contexte paysager général 28 II.3.2. Patrimoine culturel, historique et archéologique 30

II.4. Ressource en eau 31

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

3

II.5. Risques naturels et technologiques 31 II.5.1. Risque inondations 31 II.5.2. Autres risques naturels 32 II.5.3. Risques technologiques 33

II.6. Mesures envisagées pour éviter, réduire ou compenser les conséquences dommageables de la mise en œuvre du plan sur l’environnement et indicateurs de suivi 33

CHAPITRE III : EXPLICATION DES CHOIX RETENUS ET JUSTIFICATION DES PRINCIPALES DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES DE LA REVISION ALLEGEE N°2 DU PLU 34

III.1. Intégration des nouvelles dispositions de la loi ALUR 35 III.1.1. Suppression des dispositions contenues dans les articles 5 (superficie minimale des terrains constructibles) et 14 (COS) des zones UB-UC-UE et A 35 III.1.2. Règlementation de l’article 9 (emprise au sol) des zones UB, UC et UE 37

III.2. Modifications mineures du règlement de la zone UB 39

III.3. Modifications mineures du règlement de la zone UC 40

III.4. Simplification de la rédaction du règlement (dispositions relatives aux zones inondables) et modification des documents graphiques (plans de zonage) 41 III.4.1. Concernant les risques d’inondations par débordement (PPRI d’Aubord) 41 III.4.2. Concernant les risques d’inondations par ruissellement pluvial indifférencié 42

III.5. Mise à jour des documents graphiques du règlement (plans de zonage) 44

III.6. Mise à jour de l’annexe relative aux servitudes d’utilité publique 44

CHAPITRE IV : RESUME NON TECHNIQUE 45

VI.1. Résumé du diagnostic et de l’articulation du plan avec les autres documents d’urbanismes, plans et programmes 46 VI.1.1. Objets de la révision allegée n°2 du PLU 46 VI.1.2. Diagnostic 46 VI.1.3. Articulation avec les autres documents d’urbanisme, plans et programmes 47

VI.2. Résumé de l’état initial de l’environnement, de l’analyse des incidences, des mesures et indicateurs de suivi 47

VI.3. Résumé de l’explication des choix retenus et de la justification des principales dispositions règlementaires 47 VI.3.2. Exposé des motifs des évolutions du règlement et du zonage du P.L.U. 47 VI.3.3. Bilan de l’évolution des surfaces des zones du P.L.U. 48

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

4

PREAMBULE

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

5

OBJET DE LA REVISION « ALLEGEE » N°2 DU PLU DE AUBORD ET RAPPELS SUR L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

Le PLU initial a été approuvé le 28 janvier 2013. Il a ensuite fait l’objet des procédures suivantes : • Mise à jour n°1 (arrêté du 15/05/2013) • Révision « allégée » n°1 (approuvée par DCM du 27/01/2014) • Modification n°1 (approuvée par DCM du 25/02/2014) • Modification simplifiée n°1 (approuvée 20/06/2014) • Mise à jour : (arrêté du 26/06/2014)

Le présent dossier constitue donc la révision « allégée » n°2 du PLU qui a pour objet : • de prendre en compte la loi n°2014-366 du 24 mars 2014 pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové (ALUR) et notamment la modification de l’article L123-1-5 du Code de l’Urbanisme qui supprime le Coefficient d’Occupation des Sols (COS) ainsi que la possibilité de fixer une superficie minimale des terrains constructibles dans le règlement du PLU. • d’apporter des modifications mineures au règlement afin de rendre son application plus cohérente et mieux adaptée à la réalité du territoire (modification des articles UB 7 et UC7 relatifs à l’implantation sur les limites séparatives). • de simplifier la rédaction du règlement et notamment les dispositions relatives aux zones inondables (prise en compte du PPRI approuvé par arrêté préfectoral le 4 avril 2014). • de mettre à jour les documents graphiques du règlement (plans de zonage) de manière à intégrer les éléments relatifs aux procédures précédentes (révision allégée, modification n°1, modification simplifiée n°1 et mises à jour du PLU) mais aussi à corriger quelques erreurs matérielles. • d’intégrer en annexe la servitude pour l’établissement à demeure de canalisations souterraines d’irrigation gérées par BRL (Bas Rhône Languedoc).

Le PLU initial approuvé le 28 janvier 2013 ainsi que la révision « allégée » n°1 approuvée le 27 janvier 2014 ont fait l’objet d’une évaluation environnementale. Les objets de la présente révision « allégée » n°2 du PLU (présentés ci-dessus) ne concernent que des modifications mineures, notamment du règlement. Il n’y a pas de modification des limites des zones du PLU, et les surfaces des différentes zones restent donc inchangées. L’évaluation environnementale présentée dans le présent dossier est donc « simplifiée » et porte uniquement sur les points liés aux objets de la présente révision « allégée ».

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

6

RAPPELS REGLEMENTAIRES : PROCEDURE UTILISEE Extraits du Code de l’Urbanisme : Article L153-34 : « Lorsque la révision a uniquement pour objet de réduire un espace boisé classé, une zone agricole ou une zone naturelle et forestière, une protection édictée en raison des risques de nuisance, de la qualité des sites, des paysages ou des milieux naturels, ou est de nature à induire de graves risques de nuisance, sans qu'il soit porté atteinte aux orientations définies par le plan d'aménagement et de développement durables, le projet de révision arrêté fait l'objet d'un examen conjoint de l'Etat, de l'établissement public de coopération intercommunale compétent ou de la commune, et des personnes publiques associées mentionnées aux articles L. 132-7 et L. 132-9. Le maire de la ou des communes intéressées par la révision est invité à participer à cet examen conjoint. »

Par délibération du 9 mai 2016, la révision « allégée » n°2 du PLU de Aubord a donc été prescrite par le conseil municipal.

CONTENU DU DOSSIER DE REVISION « ALLEGEE » N°2 DU PLU Le dossier de révision « allégée » n°2 du PLU contient les pièces suivantes : • Rapport de présentation • Règlement écrit • Documents graphiques du règlement (plan de zonage) • Annexe 6.4. « Servitudes d’Utilité Publique ».

Les autres pièces constitutives du PLU demeurent inchangées, notamment le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) ainsi que les Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP).

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

7

CHAPITRE I : DIAGNOSTIC ET ARTICULATION DE LA REVISION ALLEGEE N°2 DU PLU AVEC LES AUTRES DOCUMENTS D’URBANISME, PLANS ET PROGRAMMES

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

8 I.1. DIAGNOSTIC

Les éléments de diagnostic et d’état initial de l’environnement présentés dans le présent rapport sont surtout issus du PLU approuvé en 2013 et de la révision allégée n°1 approuvée en 2014 qui détaillent davantage tous ces aspects.

I.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE Petite commune bâtie autour du noyau historique, Aubord s’inscrit dans un environnement agricole et naturel de qualité. La commune s’étend sur 942 hectares. Elle jouxte les communes de Milhaud au Nord-Est, de au Nord-Ouest, de Générac au Sud et Sud-Est et de Beauvoisin au Sud et Sud-Ouest. Au niveau intercommunal, la commune d’Aubord est notamment membre du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Sud du Gard et appartient à la Communauté de Communes de Petite Camargue. Située à environ 12 km de Nîmes et 50 km de Montpellier (moins de 40 minutes), la commune a un positionnement stratégique aux portes de l’agglomération Nîmoise et fait partie du « micro-pôle » de » composant le territoire périurbain. Aubord est un territoire de transition et de passage, entre deux agglomérations en plein développement, d’où une pression foncière forte.

Carte de situation géographique locale de la commune

Source : ADELE-SFI, 2011.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

9

I.1.2. POPULATION ET EVOLUTION DU PARC DE LOGEMENTS La commune d’Aubord compte 2417 habitants (population légale 2013 en vigueur au 1er janvier 2016), ce qui représente environ 10 % de la population de la Communauté de Communes de Petite Camargue et une densité forte (plus de 255 habitants au km2 contre 116,9 dans à l’échelle de la C.C de Petite Camargue).

Evolution de la population de Aubord entre 1968 et 2013

La commune connaît un développement démographique continu depuis les années 1970 (+2000 habitants environ) essentiellement du à l’arrivée de nouvelles populations sur le territoire (solde naturel de +2,7% par an entre 1999 et 2007 puis +0,3% par an entre 2007 et 2012). Aubord attire essentiellement des familles avec enfants qui viennent s’installer dans la commune, mais elle commence toutefois à voir sa population légèrement vieillir. Cette évolution de la population s’est traduite par un développement urbain important (plus de 650 nouveaux logements ont été construits lors des 30 dernières années) réalisé essentiellement sous la forme de lotissements pavillonnaires organisés autour du noyau ancien du village. La totalité des extensions urbaines existantes d’Aubord (mais aussi son centre historique) est située en zone inondable (par ruissellement et débordement du Rieu, du Campagnole et du Vistre) : la réduction de la vulnérabilité du village face au risque d’inondation est donc un enjeu très important.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

10

I.1.3. ACTIVITES ECONOMIQUES Le tissu économique local est composé d’une majorité Répartition des établissements par secteurs d’activités sur Aubord : de très petites entreprises : 96,1% ont moins de 10 salariés, seulement trois établissements ont entre 10 et 19 salariés et deux entreprises ont entre 20 et 49 salariés. Outre l’agriculture (voir chapitre suivant), l’essentiel des emplois est concentré dans les domaines du commerce et des services ainsi que de la construction.

La plupart des commerces de proximité sont regroupés dans le centre du village, tandis que la ZAE de Grand Terre regroupe la majorité des activités artisanales et industrielles recensées sur la commune. La ZAE de Grand’Terre est située au Nord de la RD 135 et elle occupe une superficie de 10 ha environ. Dans le cadre de la ZAC de la Farigoule, une nouvelle zone d’activités économiques de 7,5 ha environ sera créée.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

11

I.1.4. AGRICULTURE L’agriculture joue un rôle important à Aubord, tant sur le plan des paysages et du cadre de vie (les zones agricoles représentent plus de 800 ha) que de l’activité économique. En effet, on comptait 29 exploitations en 2000, regroupant à la fois l’arboriculture, la viticulture, le maraîchage et l’élevage. En 2010, 19 exploitations ont leur siège sur Aubord, situation en baisse par rapport au recensement de 2000 et de 1988 où 26 exploitations étaient recensées. En terme d’emploi, le secteur agricole comptait 167 actifs en 2000 contre 38 en 2010, soit une diminution égale à -77%. De plus à l’échelle de la commune, rappelons que le secteur agricole ne représente, parmi les autres domaines d’activité, que 5% des postes salariés. D’après le recensement agricole de 2000, les exploitations correspondent majoritairement à des terres accueillant des vergers, vignes et à du maraîchage sur 622 ha. L’arboriculture présente des productions diverses : abricots, pêches, etc…. Les autres superficies sont des terres labourables (129 ha) pour la production d’asperges, melons etc… Les activités céréalières représentent 60 ha, et la production de fourrage 49 ha.

Couverture du territoire par les zones agricoles

Source : ADELE-SFI, 2011.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

12

Le territoire est concerné par de nombreuses appellations et signes de qualité dont les principales sont :

• AOC-AOP Costières de Nîmes blanc/rosé/rouge • AOC-AOP Huile d’olive de Nîmes • AOC-AOP Olive de Nîmes • AOC-AOP Taureau de Camargue (pas d’élevage sur la commune)

I.1.5. EQUIPEMENTS

Source : ADELE-SFI, 2011.

La commune d’Aubord possède plusieurs équipements publics nécessaires à ses habitants, tous se concentrent dans le noyau villageois ou à proximité, renforçant ainsi son rôle de centralité et confortant le rôle résidentiel des quartiers pavillonnaires périphériques.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

13

I.1.5. DEPLACEMENTS

La commune d’un réseau de voiries satisfaisants (avec de nombreuses voies équipées de trottoirs notamment pour les déplacements piétons), dont la hiérarchie apparaît sur la carte ci-après :

La hiérarchisation des voies dans la zone urbaine d’Aubord

La commune d’Aubord est également desservie par le réseau de transport en commun départemental et interurbain « Edgard » géré par le Département du Gard.

Trois lignes concernent Aubord :

1. La ligne C32 (Nîmes-La Grande Motte) dessert la commune sept fois par jour dans chaque sens. 2. La ligne C33 (Nîmes-), s’arrête une à deux fois par jour dans chaque sens. 3. La ligne C34 (Nîmes Vauvert), s’arrête à deux arrêts six fois par jour dans chaque sens.

La commune compte deux arrêts : La Place et le Square St-Jean. Un troisième sera créé à l’occasion de la construction du collège. Celui-ci génèrera de nouveaux itinéraires de dessertes pour le réseau EDGARD notamment depuis les communes de Générac, Bernis voire Milhaud (communes susceptibles d’être rattachées à ce collège).

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

14

I.1.6. ÉLEMENTS DE MORPHOLOGIE URBAINE Le paysage urbain des communes périphériques de Nîmes a connu des transformations importantes depuis les années soixante-dix. Les villages de ce territoire de plaine, hier essentiellement rural, ont accueilli une croissance urbaine résidentielle, sous forme d’habitat individuel isolé ou en lotissement.

L’attractivité de la commune centre s’est renforcée, séduisant de nouveaux habitants à la recherche de résidences principales plus adaptées que les maisons de centre ancien, jugées moins « modernes ».

L’absence de réflexion urbaine à une échelle globale et un développement peu maîtrisé sans recherche d’insertion paysagère ont engendré un étalement urbain progressif, notamment vers les espaces de plaine agricole, sous la forme d’habitat individuel diffus.

La composition urbaine d’Aubord

Source : ADELE-SFI, 2011.

La commune d’Aubord a vu son urbanisation se structurer selon quatre modes de développement : 1. le cœur historique 2. le centre ville ou première extension 3. l’urbanisation périurbaine 4. l’habitat diffus

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

15 I.2. ARTICULATION DU PLAN AVEC LES AUTRES DOCUMENTS D’URBANISME, PLANS ET PROGRAMMES

I.2.1. SCOT DU SUD DU GARD

Le SCoT créé par la loi Solidarité Renouvellement Urbains (SRU), est un outil de conception et de mise en œuvre d’une planification intercommunale. Il présente les grandes orientations d’urbanisme et d’aménagement d’un territoire dans la perspective du développement durable et dans le cadre d’un projet stratégique d’aménagement et de développement. Il intervient sur les thèmes de l’habitat, des déplacements, des équipements commerciaux, de l’environnement et de l’organisation de l’espace d’une manière générale, et assure la cohérence de ces politiques sur son territoire. Le code de l’urbanisme établit les objectifs des SCoT : ♦ fixer les orientations générales de l’organisation et de la restructuration de l’espace, ♦ déterminer les grands équilibres entre les espaces urbains et à urbaniser et les espaces naturels et agricoles ou forestiers. ♦ Déterminer les espaces et sites naturels ou urbains à protéger et en définir la localisation ou la délimitation. Le document a également pour objectif de veiller à : ♦ l’équilibre social de l’habitat et à la construction de logements sociaux, ♦ l’équilibre entre l’urbanisation et la création de dessertes en transports collectifs, ♦ l’équipement commercial et artisanal, aux localisations préférentielles des commerces, ♦ la protection des paysages, ♦ la mise en valeur des entrées de ville ♦ la prévention des risques. Le code de l’urbanisme précise également que le SCoT doit être compatible avec d’autres documents de gestion de l’espace, tels que les Programmes Locaux de l’Habitat (PLH), les Plans de Déplacements Urbains (PDU), les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU), les Plans de Sauvegarde et de Mise en Valeur...

Le Schéma de Cohérence Territoriale du Sud du Gard a été approuvé le 7 juin 2007. Il réunit la Communauté d’Agglomération de Nîmes Métropole et six Communautés de Communes (Beaucaire-Terre d’Argence, Petite Camargue, Terre de Camargue, Rhôny-Vistre-Vidourle et le pays de Sommières et Leins- Gardonnenque). Le SCoT du Sud du Gard concerne environ 350 000 habitants, ce qui représente la moitié de la population gardoise. Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD), définissant le projet politique des communes concernées, va permettre d’organiser le développement urbain du territoire d’ici 2015. Quatre axes majeurs ont été identifiés : ! Conforter l’armature existante des villes et villages jouant un rôle de pôle structurant à l’échelle des bassins de vie ; ! Articuler entre urbanisation et infrastructures de transports (étoile ferroviaire et TCSP dans l’agglomération nîmoise) ; ! Conforter les pôles économiques existants ; ! Préserver des espaces qui fondent les ressources agricoles, touristiques et environnementales.

La révision allégée du PLU d’Aubord est compatible avec les orientations du SCOT.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

16

I.2.2. SCHEMA DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX (SDAGE) « RHONE-MEDITERRANNEE 2016-2021

Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Institué par la loi sur l’eau de 1992, le SDAGE est un instrument de planification qui fixe pour chaque bassin hydrographique les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau dans l’intérêt général et dans le respect des principes de la directive cadre sur l’eau et de la loi sur l’eau et des objectifs environnementaux pour chaque masse d’eau (plans d’eau, tronçons de cours d’eau, estuaires, eaux côtières, eaux souterraines). L’atteinte du « bon état » en 2015 est un des objectifs généraux, sauf exemptions (reports de délai, objectifs moins stricts) ou procédures particulières (masses d’eau artificielles ou fortement modifiées, projets répondant à des motifs d’intérêt général) dûment motivées dans le SDAGE. Il détermine aussi les aménagements et les dispositions nécessaires pour prévenir la détérioration et assurer la protection et l’amélioration de l’état des eaux et des milieux aquatiques, afin de réaliser les objectifs environnementaux, ainsi que les sous-bassins hydrographiques pour lesquels un SAGE devra être réalisé (Source : EauFrance.fr)

La commune d’Aubord est concernée par les dispositions du SDAGE « Rhône-Méditerranée 2016-2021» approuvé le 21 décembre 2015. Il fixe pour une période de 6 ans les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et intègre les obligations définies par la directive européenne sur l’eau, ainsi que les orientations du Grenelle de l’environnement.

Le bassin Rhône-Méditerranée regroupe les bassins versants des cours d'eau continentaux s'écoulant vers la Méditerranée et le littoral méditerranéen. Il couvre, en tout ou partie, 9 régions et 30 départements, et s'étend sur plus de 120000 km2, soit près de 25% du territoire national.

Il fixe pour une période de 6 ans les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et intègre les obligations définies par la directive européenne sur l’eau, ainsi que les orientations du Grenelle de l’environnement pour un bon état des eaux d’ici 2021.

Les orientations fondamentales pour 2021:

- s’adapter aux effets du changement climatique ; - privilégier la prévention et les interventions à la source pour plus d’efficacité ; - concrétiser la mise en œuvre du principe de non dégradation des milieux aquatiques ; - prendre en compte les enjeux économiques et sociaux des politiques de l’eau et assurer une gestion durable des services publics d’eau et assainissement ; - renforcer la gestion de l’eau par bassin versant et assurer la cohérence entre aménagement du territoire et gestion de l’eau - lutter contre les pollutions, en mettant la priorité sur les pollutions par les substances dangereuses et la protection de la santé ; - préserver et restaurer le fonctionnement naturel des milieux aquatiques et des zones humides ; - atteindre l’équilibre quantitatif en améliorant le partage de la ressource en eau et en anticipant l’avenir ; - augmenter la sécurité des populations exposées aux inondations en tenant compte du fonctionnement naturel des milieux aquatiques.

Le présent P.L.U. devra être compatible avec les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par le SDAGE ainsi qu'avec les objectifs de protection définis par les SAGE.

Les objectifs environnementaux pour 2021 :

- 66 % des milieux aquatiques en bon état écologique - 99 % des nappes souterraines en bon état quantitatif

En 2015, 52 % des milieux aquatiques sont en bon état écologique et 87,9 % des nappes souterraines en bon état quantitatif.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

17

I.2.3. SAGE « VISTRE, NAPPES VISTRENQUE ET COSTIERES»

Le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) est issu de la loi sur l'eau de 1992. Il correspond à un document de planification de la gestion de l'eau à l'échelle d'une unité hydrographique cohérente (bassin versant, aquifère…). Il fixe des objectifs généraux d'utilisation, de mise en valeur, de protection quantitative et qualitative de la ressource en eau et il doit être compatible avec le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE).

Le SAGE est un document élaboré par les acteurs locaux (élus, usagers, associations, représentants de l'Etat…) réunis au sein de la commission locale de l'eau (CLE). Ces acteurs locaux établissent un projet pour une gestion concertée et collective de l'eau.

Le périmètre du Vistre - Nappes Vistrenque et Costières a été arrêté le 28 octobre 2005. Le SAGE est donc toujours en cours d’élaboration.

La révision allégée du PLU est en cohérence avec les objectifs majeurs du SAGE (en cours d’élaboration) et du SDAGE (approuvé) car il participe à ne pas compromettre les objectifs de bon état écologique et chimique et à prendre en compte le risque inondation.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

18

I.2.4. SCHEMA REGIONAL DU CLIMAT DE L’AIR ET DE L’ENERGIE (SRCAE) L’article 68 de la Loi Grenelle 2 prévoit l’élaboration d’un schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE) par le Préfet de Région et le Président de Région qui constituera un document d’orientation stratégique. Le SRCAE Languedoc-Roussillon a été approuvé par arrêté préfectoral le 24 avril 2013. Il a définit à partir d’états des lieux, des objectifs et des orientations aux horizons 2020 et 2050 en termes : - de développement des énergies renouvelables, - de maîtrise des consommations énergétiques, - de réduction des émissions de gaz à effet de serre, - de qualité de l’air et de réduction des émissions de polluants atmosphériques, - d’adaptation au changement climatique. Son élaboration est été confiée à un comité de pilotage (composé de représentants de la préfecture, de la DREAL, de l’ADEME et de la Région) qui s’appuie sur un comité technique (constitué de la DREAL, des services de la Région et de l’ADEME). Le SRCAE également été construit de manière collective et partagée grâce aux productions de trois groupes de travail qui se sont réunis lors de 11 demi-journées entre juin et novembre 2011.

Les 12 orientations du SRCAE Languedoc-Roussillon sont les suivantes :

• Préserver les ressources et milieux naturels dans un contexte d’évolution climatique • Promouvoir un urbanisme durable intégrant les enjeux énergétiques, climatiques et de qualité de l’air • Renforcer les alternatives à la voiture individuelle pour le transport des personnes • Favoriser le report modal vers la mer, le rail et le fluvial pour le transport de marchandises • Adapter les bâtiments aux enjeux énergétiques et climatiques de demain • Développer les énergies renouvelables en tenant compte de l’environnement et des territoires • La transition climatique et énergétique : une opportunité pour la compétitivité des entreprises et des territoires • Préserver la santé de la population et lutter contre la précarité énergétique • Favoriser la mobilisation citoyenne face aux enjeux énergétiques, climatiques et de qualité de l’air • Vers une exemplarité de l’État et des collectivités territoriales • Développer la recherche et l’innovation dans les domaines du climat, de l’air et de l’énergie • Animer, communiquer et informer pour une prise de conscience collective et partagée

La révision « allégée du PLU » est compatible avec les orientations du SRCAE.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

19

I.2.5. SCHEMA REGIONAL D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE DU TERRITOIRE (SRADDT) Le SRADDT est un document qui évalue l’offre et la demande concernant les besoins présents et futurs, et permet pour les aménageurs partenaires des régions et de l'État, de définir les principaux objectifs relatifs à une localisation plus cohérente des grands équipements, des infrastructures et des services d'intérêt général, afin que ceux-ci concourent mieux à l'efficience des services publics. Il doit prendre en compte les « zones en difficulté » et encourager les projets économiques permettant un développement plus harmonieux des territoires urbains, périurbains et ruraux.

Il s’agit donc d’un document de référence pour la région, élaboré pour une période de 5 ans. Il détermine les objectifs en matière de :

♦ Localisation des grands équipements, des infrastructures et des services d’intérêt général. ♦ Développement des projets économiques porteurs d’investissements et d’emplois. ♦ Développement harmonieux des territoires urbains, périurbains et ruraux. ♦ Protection et de mise en valeur de l’environnement, des sites, des paysages et du patrimoine naturel et urbain. ♦ Réhabilitation des territoires dégradés. ♦ Prise en compte de la dimension interrégionale et transfrontalière.

Le SRADDT Languedoc Roussillon a été adopté le 20 octobre 1999 pour servir de référence à la négociation du Contrat État Région 2000-2006. L’assemblée Régionale a décidé de lancer la réalisation du SRADDT le 25 avril 2006. Celui-ci a été adopté par le Conseil Régional le 25 septembre 2009. Les 3 enjeux du document concernent l’accueil démographique (objectif 500 000 à 800 000 habitants supplémentaires d’ici 2030), la mobilité et l’ouverture auprès des régions voisines.

La révision allégée du PLU donc à prendre en compte le SRADDT et à intégrer l’ensemble de ses recommandations.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

20

CHAPITRE II : ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT, ANALYSE DES INCIDENCES NOTABLES PREVISIBLES DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA REVISION ALLEGEE N°2 SUR L’ENVIRONNEMENT, MESURES ENVISAGEES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES CONSEQUENCES DOMMAGEABLES SUR L’ENVIRONNEMENT ET INDICATEURS DE SUIVI

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

21 II.1. MILIEU PHYSIQUE

II.1.1. RELIEF

La commune d’Aubord s’inscrit dans la plaine du Vistre qui présente une morphologie très plane. Le Vistre marque notamment la limite nord-ouest de la commune. Les terrains de la commune présentent une pente générale vers le nord-ouest en direction de ce dernier. Le plateau des Costières sur lequel est implantée la commune de Générac vient en arrière-plan au Sud Est.

Dans le secteur d’Aubord, la plaine est incisée par deux cours d’eau principaux : le Rieu et le Campagnolle qui sont à l’origine périodiquement d’inondations dans le bourg d’Aubord situé en aval de ces réseaux hydrographiques.

II.1.2. OCCUPATION DES SOLS

Le territoire de la commune d’Aubord est occupé principalement par des espaces agricoles (vignoble, arboriculture, maraîchage). Un nombre important de ces espaces ne sont cependant plus exploités (espace laissé en friche). L’activité agricole a connu un fort recul ces dernières années (-77% d’actifs entre 2000 et 2010).

L’habitat se concentre principalement au niveau du bourg d’Aubord. Des mas ou hameaux isolés sont disséminés au sein du territoire de la commune. Ils sont en lien avec les exploitations agricoles ou sont venus s’implanter le long des axes routiers structurants la commune.

II.1.3. GEOLOGIE

La commune d’Aubord et les zones d’affouillement nord et sud appartiennent à l'unité géologique de la "plaine de la Vistrenque ", constituée par des formations géologiques de l'ère quaternaire, et limitée par les unités géologiques : - des « Garrigues », au nord-ouest, constituées par des terrains sédimentaires de l'ère secondaire, - du plateau des « Costières », au sud-est, constituées par des formations détritiques du Quaternaire ancien : alluvions gravelo-sableuses

La figure ci-après représente une coupe géologique des Costières nîmoises.

Coupe géologique des Costières nîmoises

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

22

La partie occidentale déprimée des Costières est appelée « plaine de la Vistrenque ». Cette plaine correspond à un ancien bassin d'effondrement (graben), limité par la faille de Nîmes au nord-ouest et la faille de Vauvert au sud-est.

II.1.4. HYDROGEOLOGIE

La commune d’Aubord et les zones d’affouillement nord et sud sont situées dans la zone de transition entre la nappe de la Vistrenque et la nappe des Costières qui appartiennent à la masse d’eau souterraine n°6101 dite « Alluvions anciennes de la Vistrenque et des Costières» (code SDAGE Rhône Méditerranée et Directive Cadre Eau (DCE)).

Cette masse d’eau s’étend sur une superficie estimée de 541 km². Elle se retrouve sur deux départements : le Gard et l’Hérault.

Il s’agit d’une nappe libre contenue dans les alluvions du Villafranchien et les sables de l'Astien. Elle devient captive sous les argiles et les limons superficiels, dans la partie nord de la Vistrenque. L'écoulement des eaux souterraines de la nappe s'effectue du nord-est vers le sud-ouest, en direction de la mer Méditerranée.

Le mur du réservoir aquifère s'établit au contact des argiles grises plaisanciennes.

La différenciation morphologique des deux ensembles (nappe de la Vistrenque et nappe des Costières) formés d’alluvions villafranchiennes a induit des comportements hydrodynamiques distincts. En effet, la plaine de la Vistrenque est alimentée en partie par les pluies, par les Garrigues calcaires au Nord-Ouest mais aussi par les Costières au Sud-Est.

L’aquifère perché des Costières, alimenté par les pluies, est donc drainé en partie par la Vistrenque mais aussi vers le Sud par les étangs littoraux et la Méditerranée.

Ces deux aquifères possèdent de très bonnes caractéristiques hydrodynamiques (T = 0,1 à 0,01 m2/s, S = 0,05 à 0,15) qui leur confèrent une productivité pouvant atteindre une centaine de m3/h (captages de Bernis, des Rochelles, captage du Rouvier d’Aubord pour la Vistrenque et Saint-Gilles pour les Costières).

Si le fonctionnement de chaque aquifère est relativement bien connu, leur interaction est assez mal étudiée.

En effet, les différentes esquisses piézométriques semblent souligner l’existence de relations hydrauliques entre les deux aquifères dans cette zone de transition. Néanmoins, il existe de nombreux indices montrant que ces relations sont faibles et/ou indirectes : - la présence de sources de débordement le long de la ligne de crête des Costières entre et Vauvert souligne de mauvaises relations hydrauliques. Une réinfiltration tardive peut avoir lieu mais semble faible à la vue des écoulements de surface issus de ces sources ; - les forages implantés dans cette zone de piémont sont faiblement productifs.

Ce phénomène semble être lié aux possibles effets de la géomorphologie du relief des Costières qui tendrait à recouvrir la plaine de la Vistrenque.

On associerait alors les formations de graves argileuses de surface et la portion sableuses aux glissements de la bordure des Costières sur les alluvions de la Vistrenque qui serait représentée par les graves sableuses de fond.

Par ailleurs dans les secteurs Est et Sud-Est de Générac, les cailloutis villafranchiens des Costières ne sont pas présents immédiatement au sommet des reliefs qui dominent la plaine de la Vistrenque.

Dans ce secteur, les écoulements dans la Vistrenque s’effectuent en longeant la bordure du relief et sont ensuite drainés vers le centre de la plaine. La direction des écoulements est alors globalement Sud-Est / Nord-Ouest soit de Générac vers Aubord.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

23

De façon générale, la nappe alluviale de la Vistrenque a une piézométrie de l’ordre de 20 m NGF à Aubord à 60 m NGF à Générac. Le niveau piézométrique se trouve donc à une faible profondeur, ce qui explique la présence de sources dans ce secteur par simple approfondissement de talweg ou dénivelé marqué (Source du Rieu captée par la commune de Générac).

Enfin, les relations entre la nappe de la Vistrenque et les cours d’eau superficiels sont souvent inexistantes (si ce n’est pour leur alimentation par des sources issues de la nappe).

En effet, le Vistre n’entretient de relation avec la plaine alluviale que de façon ponctuelle et surtout dans sa portion aval. De même, la présence de cours d’eau aériens dans les domaines du piémont des Costières souligne l’absence d’infiltration dans leur partie aval et un drainage de l’aquifère dans la partie amont.

Etat quantitatif

La masse d’eau souterraine « Alluvions anciennes de la Vistrenque et des Costières» est très sollicitée depuis de nombreuses années compte tenu de sa bonne productivité. Il n’y a pas de déséquilibre hydraulique actuel, mais occasionnellement, la masse d’eau peut connaître une forte diminution naturelle de la ressource après plusieurs années sans recharge hivernale, comme lors de la période 1980-1985.

Etat qualitatif

La masse d’eau souterraine « Alluvions anciennes de la Vistrenque et des Costières» est sensible aux pollutions diffuses et plus particulièrement à la diffusion des pesticides et nitrates liée aux activités agricoles.

Les objectifs et le suivi de la qualité des eaux souterraines sont donnés par le SDAGE Rhône-Méditerranée. Ainsi pour l’aquifère des « alluvions anciennes de la Vistrenque et des Costières », l’état des lieux montre un état quantitatif « bon » avec un objectif d’amélioration mais un état qualitatif « pas bon ». L’atteinte du bon état qualitatif, exigé par le SDAGE, a été reportée à une plus lointaine échéance à cause d’une trop forte pollution aux pesticides et aux nitrates.

II.1.5. HYDROGRAPHIE ET L’HYDROLOGIE

La commune d’Aubord et les zones d’affouillement nord et sud sont situées dans le périmètre du bassin versant « Vistre-Costière ». D’une superficie totale de 598,5 km2, le bassin-versant « Vistre-Costière » concerne une totalité de 43 communes. Le Vistre draine les reliefs des Garrigues au Nord et à l’Ouest, et des Costières à l’Est et au Sud puis longe la plaine de la Vistrenque ; et on trouve son exutoire dans le canal de navigation du Rhône à Sète.

Le réseau hydrographique est constitué de petits ruisseaux à forte pente, issus des plateaux des garrigues ou des Costières, et de cours d’eau de plaine, à écoulement lentique. Les affluents les plus importants sont le Buffalon, le Vistre de la Fontaine, le Rhôny et la Cubelle.

Les aménagements hydrauliques successifs ont modifié et complexifié le réseau hydrographique et aussi affecté les lits mineurs des cours d’eau, qui ont été rectifiés, calibrés et localement endigués (Vistre, Rhôny).

II.1.6. CONTEXTE CLIMATIQUE

Le climat est de type méditerranéen, caractérisé par ses nombreux excès : les hivers sont plutôt doux et les étés chauds et secs. Néanmoins, la position du village, au pied des premières collines qui surplombent au Nord le golfe d’Aigues-Mortes, favorise généralement l’installation de la brise maritime dès le début de l’après-midi contrairement à Nîmes par exemple.

Les périodes, parfois longues, de Mistral corrigent quelque peu l’impression de douceur des hivers qui restent cependant dans l’ensemble assez doux.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

24

L’ensoleillement y est très élevé (259 jours de soleil par an sur le département du Gard).

La moyenne des précipitations annuelles est de 750 mm. Les pluies, concentrées au printemps et à l’automne, sont réparties sur un faible nombre de jours, 70 à 90 environ. Elles tombent parfois avec violence, surtout en automne, au moment de l’équinoxe.

Diagramme ombrothermique (Station Nîmes) de 1961 à 1990

70 140

60 120

50 100

40 80 °C mm

30 60

20 40

10 20

0 0 janvier fevrier mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre

Précipitations (mm) T° min moy (°C) T° moy (°C) T° max moy (°C)

Source : infoclimat.fr

II.2. MILIEUX NATURELS ET BIODIVERSITE

II.2.1. RESEAU NATURA 2000

Une partie du territoire de la commune d’Aubord est située au sein de la Zone de Protection Spéciale (ZPS) FR 9112015 : « Costière nîmoise ». Les zones d’affouillement nord et sud sont en totalité incluses dans cette ZPS.

Le site Natura 2000 FR 9112015 « Costière nîmoise » se trouve dans la région Languedoc-Roussillon, région biogéographique méditerranéenne. Le site couvre une superficie de 13 508 ha.

Ce site a été inscrit en tant que ZPS par l’arrêté du 6 avril 2006 (portant désignation du site Natura 2000 « Costière nîmoise 2006 »). Le site accueillait, en 2004, 300 mâles chanteurs d’Outarde canepetière, soit 60% des mâles reproducteurs de la région (COGard, 2004) et près du quart des mâles reproducteurs de . Il présente également plusieurs sites importants de stationnement migratoire et/ou d’hivernage ( et Quarquettes-Château de Candiac en particulier) pouvant regrouper jusqu’à 400 oiseaux (COGard, fin 2002).

Selon le DOCOB réalisé en 2011, le site Natura 2000 présente également des enjeux très forts pour la conservation de deux autres espèces inscrites à l’annexe I de la directive « Oiseaux » : l’Œdicnème criard et le Pipit rousseline.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

25

Bordée au sud par la Petite Camargue, la Costière nîmoise s’étend selon une large bande orientée nord- est/sud-ouest. Seule la partie « plaine et plateau » de la costière est couverte par le site Natura 2000.

L’ensemble du territoire de la ZPS connait une évolution profonde des pratiques agricoles depuis une vingtaine d’années (arrachages de parcelles viticoles et arboricoles, plantations développement du maraîchage, jachères PAC …), sans changement notable de la structure parcellaire. L’occupation des sols est dominée par la viticulture, l’arboriculture, les cultures céréalières et oléagineuses, le maraîchage, les prairies de fauche (luzernières) et les pâtures.

Ces diverses cultures, associées aux friches et jachères, et la variété du parcellaire confèrent au paysage un caractère en mosaïque très favorable à ces oiseaux.

Divers projets vont globalement dans l’avenir venir impacter la ZPS dont le tracé CNM (Contournement ferroviaire Nîmes Montpellier).

Comme exposé dans les autres chapitres, la présente révision allégée n°2 du PLU de Aubord consiste essentiellement à modifier légèrement certains points du règlement, sans modification des limites des zones et sans changer l’économie générale du PLU. Par conséquent, compte tenu du contenu de la révision allégée du PLU, il n’y a aucune incidences notables sur les zones Natura 2000 et notamment sur la ZPS « Costière Nîmoise » qui concerne directement la commune d’Aubord.

II.2.2. AUTRES PERIMETRES D’INVENTAIRE ET DE PROTECTION DU PATRIMOINE NATUREL

Certains sites et espaces remarquables sont susceptibles de faire l’objet d’une protection réglementaire. D’autres sont susceptibles d’avoir été inventoriés comme tels par des structures chargées de la gestion et/ou de la protection des milieux naturels.

" Les espaces bénéficiant d'une protection réglementaire

Des statuts réglementaires très divers peuvent s'appliquer aux espaces naturels. Les principaux sont les Parcs Nationaux (PN), les Réserves Naturelles (RN), les Réserves Naturelles Régionales (RNR), les inventaires des Espaces Naturels Sensibles des départements (E.N.S.) et les Arrêtés Préfectoraux de Protection de Biotope (APPB). Ces espaces bénéficiant d'une protection forte, ils sont généralement évités par les projets d'aménagements.

" Les espaces faisant partie d'un inventaire de zones remarquables

II s'agit des Z.N.I.E.F.F. (Zones Naturelles d'Intérêt Écologique, Faunistique ou Floristique), des Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (Z.I.C.O.), des inventaires des zones humides, ainsi que des zones remarquables signalées dans la charte d'un Parc Naturel Régional par exemple. Ces inventaires existent dans chacune des régions françaises. S'il n'existe aucune contrainte réglementaire au sens strict sur ces espaces, leur prise en compte est obligatoire. La seule omission de ces espaces peut suffire à les faire rejeter. Au-delà de l'aspect strictement juridique, ces inventaires donnent de précieuses indications sur la qualité des milieux naturels et les espèces patrimoniales.

La commune d’Aubord est concernée par les zones institutionnalisées au titre des habitats, de la faune et de la flore suivantes : - La ZNIEFF de type I n° 2112 « Plaines de et Aubord », - La ZNIEFF de type I n° 2009 « Costières de Beauvoisin »,

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

26

La ZNIEFF de type I n°2006 « Costières de Générac » est située à 2 km au sud-est du territoire de la commune.

" Les Espaces Naturels Sensibles

Les Espaces Naturels Sensibles (ENS) sont des sites remarquables par leur biodiversité biologique, leur richesse patrimoniale ou leur rôle dans la prévention des inondations. Ce sont des zones potentiellement menacées. Dans ces espaces, le Département et les collectivités peuvent se mobiliser pour protéger les sites majeurs en les achetant pour les maintenir en l’état ou pour assurer leur ouverture au public. Cet inventaire permet d’identifier les enjeux du patrimoine environnemental. Le Conseil Général du Gard a intégré l’ensemble des zones d’inventaires et périmètres de protection réglementaires existants dans le cadre de sa cartographie des espaces naturels sensibles. Il s’agit d’une cartographie complémentaire associée à des fiches de caractérisation à destination des décideurs et porteur de projet. Une hiérarchisation des espaces a été établie (espaces naturel sensible prioritaire, espace naturel sensible). L’ambition du Conseil Général n’est pas d’acquérir l’ensemble de ces zones, mais uniquement certains secteurs prioritaires.

Les espaces naturels sensibles existants dans le secteur d’Aubord sont les suivants : - ENS « Costières Nîmoises » englobant pour partie la zone d’étude, - ENS « Vistre moyen » qui correspond à la ripisylve du Vistre englobant pour partie la zone d’étude En date du 18 juin 2013, le Conseil Général fait savoir, qu’il exerce son droit de préemption sur l’Espace Naturel Sensible n°138 « Vistre moyen » situé au nord de la commune le long du Vistre.

La révision allégée du PLU n’a pas d’incidences sur les autres zonages environnementaux du type ZNIEFF et ENS qui concernent directement la commune d’Aubord.

II.2.3. TRAME VERTE ET BLEUE

La Trame verte et bleue est une mesure phare du Grenelle Environnement qui porte l’ambition d’enrayer le déclin de la biodiversité au travers de la préservation et de la restauration des continuités écologiques.

La Trame verte et bleue est un outil d’aménagement du territoire qui vise à (re)constituer un réseau écologique cohérent, à l’échelle du territoire national, pour permettre aux espèces animales et végétales, de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer,.... En d’autres termes, d’assurer leur survie, et permettre aux écosystèmes de continuer à rendre à l’homme leurs services.

Les continuités écologiques correspondent à l’ensemble des zones vitales (réservoirs de biodiversité) et des éléments (corridors écologiques) qui permettent à une population d’espèces de circuler et d’accéder aux zones vitales. La Trame verte et bleue est ainsi constituée des réservoirs de biodiversité et des corridors qui les relient.

Le schéma régional de cohérence écologique du Languedoc Roussillon est en cours d’élaboration. La trame verte et bleue sera inscrite dans ce schéma et les documents d’urbanisme et les projets devront l’intégrer.

Les continuités et discontinuité écologiques existantes sur le territoire de la commune d’Aubord ont été définies par le PLU d’Aubord approuvé en janvier 2013. Ces dernières préfigurent la future trame verte et bleue.

La carte présentée ci-après extraite du rapport du PLU d’Aubord présente les grandes continuités écologiques et leurs coupures potentielles et/ou avérées identifiées sur la commune d’Aubord.

Il en ressort que les ripisylves du Rieu et du Campagnolle constituent des espaces d’accueil et des déplacements pour les espèces animales du secteur.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

27

La révision allégée n’impacte pas la trame verte et bleue qui avait déjà été définie au PLU en vigueur.

Capacité potentielle d’accueil pour la majorité des espèces animales

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

28 II.3. PAYSAGES, PATRIMOINE ET CADRE DE VIE

II.3.1. CONTEXTE PAYSAGER GENERAL

D’après l’Atlas des Paysages du Languedoc-Roussillon, la commune d’Aubord et les zones d’affouillement projetées sont situées au cœur de l’entité paysagère de « la plaine de la Costière », et à proximité de l’entité de « Nîmes et le rebord des Garrigues ».

Les unités paysagères du secteur – Atlas des paysages du Languedoc-Roussillon

Etirée en contrebas de la garrigue Nîmoise, la plaine de la Costière forme une sorte de marche rectangulaire longue d’une trentaine de kilomètres entre le rebord de la vallée du Gardon () et celui de la plaine du Vistre (Vauvert).

Le rebord de la Costière marque le basculement de la plaine de la Costière sur le delta de la Camargue. Il s’allonge entre Beaucaire et le Sud de Vauvert, en passant par Bellegarde et Saint-Gilles. A l’extrémité Est de la plaine de la Costière se trouve la ville de Beaucaire, en rive droite du Rhône. La ville est accrochée au flanc sud du petit massif de l'Aiguille qui constitue l'ultime relief bordant le fleuve avant son élargissement en delta.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

29

Bloc diagramme extrait de l’Atlas des Paysages du LR – Le relief de la Costière

AUBORD

La topographie de la plaine de la Costière n’est pas uniforme dans son ensemble : - la partie Nord-Est est plate avec une altitude d’environ 60 m tandis que la partie Sud-Ouest remonte en longues pentes vers Générac et Beauvoisin pour atteindre 80 à 100 m d’altitude. Des vues lointaines s'ouvrent ainsi sur Nîmes et toute sa plaine, à la faveur de la remontée de la plaine ; - aux marges Sud-Ouest de la Costière, où les reliefs sont plus élevés, la diversité de l'occupation des sols, les cyprès et les peupliers brise-vent, le jeu souple des reliefs, composent un élégant paysage agricole soigné, presque toscan d'aspect ; - à l’Est, près de Beaucaire, la petite plaine de Jonquières-Saint-Vincent compose un site original, incisé en creux dans la plaine de la Costière.

Vigne de la plaine de la Costière à Aubord donnant sur Nîmes

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

30

Au niveau de l’occupation du sol, les Costières étaient à l’origine réservées à la vigne (depuis l’époque des Romains). Depuis une trentaine d’années, les travaux d’irrigation menés par BRL à partir du canal Bas- Rhône-Languedoc ont contribué à une diversification de l’occupation du sol par les cultures fruitières et maraîchères. Ces nouvelles pratiques ont transformé le paysage, notamment par le resserrement des échelles à la faveur des haies brise-vent de cyprès ou de peupliers plantées pour protéger les vergers.

Vue sur Aubord depuis l’Ouest

Autre changement récent, la pression de l’urbanisation, liée à la proximité de Nîmes, a conduit à un grossissement des bourgs qui sont passés en quelques années de villages à des petites villes.

Parmi les enjeux présentés par cette unité paysagère, on peut noter : - la protection et la préservation des espaces non bâtis le long des voies reliant les différents bourgs et le long des accès à Nîmes (conservation d’espaces de respiration, maîtrise de l’urbanisation, protection des zones agricoles) ; - la valorisation paysagère des extensions des bourgs ; - l’aménagement/réhabilitation des franges urbaines.

Les abords des bourgs sont ainsi marqués par l'urbanisation en cours ou récente, généralement sous forme de lotissements. Ils souffrent moins de l'architecture des maisons, généralement correcte, que d'un manque de traitement du paysage : quartiers nouveaux souvent environnés de friches de terrains agricoles abandonnés dans l'attente de leur urbanisation, extensions urbaines directement au contact des espaces ouverts, sans transition et sans arbres, linéaires de clôtures disparates et inachevées, etc.

La révision allégée du PLU n’a pas d’incidences dommageables sur les paysages de la commune d’Aubord.

II.3.2. PATRIMOINE CULTUREL, HISTORIQUE ET ARCHEOLOGIQUE

Aucun bâtiment classé ou inscrit au titre des Monuments Historiques n’est présent sur la commune d’Aubord. Des éléments de petits patrimoines existent cependant : église et temple, maison place du temple, mas de Poustoly situé en bordure de la RD135 au nord de la commune. Ces bâtiments sont éloignés des zones d’affouillement projetées.

Il n’existe pas de site inscrit ou classé.

Divers sites archéologiques sont recensés sur la commune.

La révision allégée du PLU n’a pas d’incidences dommageables sur le patrimoine ni sur les sites archéologiques présents sur la commune d’Aubord.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

31 II.4. RESSOURCE EN EAU

Il existe 36 captages AEP sur le secteur Vistrenque. Les capacités vont de 60m3/j à 4000m3/j.

Le plus gros préleveur est la société Perrier (1,5 Mm3) pour ses eaux de lavage et deux préleveurs « moyens », la base aérienne de (0,16 Mm3) et la société Elis (0,12 Mm3).

D’un point de vu domestique, les aquifères étant très accessibles (peu profond), une multitude de forages et puits particuliers existent sur l’ensemble de la masse d’eau. La plupart sont utilisés pour l’arrosage ou les piscines, certains sur les secteurs agricoles sont à usage domestique et pour l’eau potable (secteurs non desservis par le réseau AEP public).

Volumes prélevés en 2001 par usages (données agence de l’eau RMC)

Volume prélevé usage 3 (milliers de m )

AEP et embouteillage 11431,2 industriel 1761,7 irrigation 21,1

autre 133,4

La commune d’Aubord dispose d’un nouveau captage AEP « captage du Rouvier » pour couvrir les besoins actuelles et futures en eau potable de sa population, à savoir (cf. Rapport de présentation du PLU de janvier 2013) : " Besoin Point actuelle : 650 m3/j, " Besoin Pointe future, Horizon 2020 : 970 m3/j, " Besoin Pointe future, Horizon 2035 : 1060 m3/j.

Ainsi, le débit de prélèvement maximal du captage du Rouvier est de 60 m3/h et 1200 m3/jour.

La révision allégée du PLU n’a pas d’incidences dommageables sur la ressource en eau.

II.5. RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

II.5.1. RISQUE INONDATIONS

La commune d’Aubord est particulièrement exposée au risque d’inondation : toute la partie Nord du territoire est concernée et l’ensemble de la zone urbaine se trouve en zone inondable.

Le PPRI d’Aubord (secteur « Moyen Visre ») a été approuvé par arrêté préfectoral du 4 avril 2014 et annexé au PLU par mise à jour le 26/06/2014. Le PLU approuvé le 28 janvier 2013 avait anticipé la prise en compte des zones inondables en intégrant les dispositions relatives aux zones inondables (constructions interdites et autorisées selon le type d’aléa et la zone d’enjeux) directement dans les articles 1 et 2 du règlement du PLU.

Afin de simplifier la lecture et l’utilisation du PLU, la révision allégée n°2 a pour principal objet de renvoyer aux dispositions du PPRI désormais approuvé et donc de ne plus les intégrer en totalité dans le règlement notamment.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

32

Carte du zonage règlementaire du PPRI d’Aubord (approuvé le 4 avril 2014)

II.5.2. AUTRES RISQUES NATURELS Sismicité

Depuis le 22 octobre 2010, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante en fonction de la probabilité d’occurrence des séismes (articles R563-1 à R563-8 du Code de l’Environnement). La commune d’Aubord est classée en zone 2, zone de sismicité faible.

Risque mouvement de terrain

Le risque mouvement de terrain est présent sur la commune d’Aubord. Un arrêté de reconnaissance pour catastrophe naturelle a été pris le 07/10/1988 (inondations, coulées de boue et mouvements de terrain). Néanmoins ce risque ne fait pas l’objet d’un Plan de Prévention des Risques.

Concernant l’aléa retrait-gonflement des argiles, l’ensemble du territoire d’Aubord est classé en zone « faiblement à moyennement exposée » (cf. rapport de présentation du PLU de janvier 2013).

De même, d’après la base BDCavités1 du BRGM, aucune cavité n’est répertoriée sur la commune d’Aubord.

1 http://www.bdcavite.net/, consulté le 05/10/12 Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

33

II.5.3. RISQUES TECHNOLOGIQUES Les risques technologiques concernent les installations industrielles "Seveso" ou nucléaires, les transports des matières ou marchandises dangereuses et les barrages.

Risque industriel

D’après le Dossier Départemental des Risques Majeurs du Gard, la commune d’Aubord n’est pas concernée par un risque industriel.

Les 4 installations ICPE répertoriées sur la commune d’Aubord sont situées à l’ouest de la commune, dans la Zone Active « La Grande Terre », à plus d’1 km à l’Ouest des zones d’affouillement projetées. Et le site internet de l’Inspection des Installations Classées, ne recense aucun site SEVESO sur la commune

Risque de rupture d'un barrage

D’après le Dossier Départemental des Risques Majeurs du Gard et le site internet Primnet, la commune d’Aubord n’est pas concernée par le risque de rupture de barrage.

Risque lié au transport de matières dangereuses

D’après le Dossier Départemental des Risques Majeurs du Gard, la commune d’Aubord est répertoriée comme commune à risque lié au transport de matières dangereuses. Ce risque concerne la voie routière D135, située à 1 km au nord des zones d’affouillement projetées.

A noter également les routes départementales RD262, RD13 non recensées dans le DDRM du Gard mais qui sont susceptibles d’être concernées par du transport de matières dangereuses. Ces routes sont notamment fréquentées par des engins agricoles, ainsi que par les camions des entreprises de transport riveraines.

Risque nucléaire

D’après le Dossier Départemental des Risques Majeurs du Gard, la commune d’Aubord n’est pas concernée par un risque nucléaire.

II.6. MESURES ENVISAGEES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES CONSEQUENCES DOMMAGEABLES DE LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN SUR L’ENVIRONNEMENT ET INDICATEURS DE SUIVI

La révision allégée du PLU d’Aubord n’ayant pas d’incidences dommageables sur l’environnement, aucune mesure particulière n’a été prise, et aucun indicateur de suivi spécifique nouveau n’a été établi.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

34

CHAPITRE III : EXPLICATION DES CHOIX RETENUS ET JUSTIFICATION DES PRINCIPALES DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES DE LA REVISION ALLEGEE N°2 DU PLU

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

35 III.1. INTEGRATION DES NOUVELLES DISPOSITIONS DE LA LOI ALUR

III.1.1. SUPPRESSION DES DISPOSITIONS CONTENUES DANS LES ARTICLES 5 (SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES) ET 14 (COS) DES ZONES UB-UC-UE ET A Les articles L151-8 et suivants du Code de l’Urbanisme modifié par la loi ALUR du 24 mars 2014 ne font désormais plus référence au Coefficient d’Occupation du Sol et à la possibilité de fixer une taille minimale des terrains constructibles dans le règlement du PLU. Les règles fixées dans les articles 5 et 14 du règlement du PLU sont donc désormais privées de base légale et ne peuvent donc plus s’appliquer aux demandes d’autorisation d’urbanisme (déclaration préalable, permis de construire ou permis d’aménager) ou de certificats d’urbanisme déposés après le 24 mars 2014. Il convient donc de supprimer ces articles. Il est proposé d’intégrer dans les articles 5 et 14 des zones concernées la mention suivante : « Non règlementé ». Les zones concernées par cette nouvelle rédaction sont les zones UB-UC-UE et A Toutefois, pour compenser la suppression du COS et de la superficie minimale des terrains constructibles, la commune a souhaité réadapter la réglementation de l’emprise au sol (articles 9) dans les différents zones concernées afin de préserver les formes urbaines actuelles ainsi que la qualité du cadre de vie.

# Modifications apportées au règlement de la zone UB : L’article 5 de la zone UB était déjà non réglementé. Cet article n’est donc pas modifié. En revanche, dans l’article 14 un COS avait été fixé. Cet article doit désormais être non règlementé.

Rédaction avant modification du PLU Rédaction après modification du PLU

Article UB14 – Coefficient d’Occupation du Sol : Article UB14 – Coefficient d’Occupation du Sol : « Non règlementé » « Le Coefficient d’Occupation des Sols est fixé à 0,5. Ne sont pas soumis à la règle de densité les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif (tels que bâtiments scolaires, sanitaires, sportifs, etc...). »

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

36

# Modifications apportées au règlement de la zone UC : L’article 5 de la zone UC était déjà non réglementé. Cet article n’est donc pas modifié. En revanche, dans l’article 14 un COS avait été fixé. Cet article doit désormais être non règlementé.

Rédaction avant modification du PLU Rédaction après modification du PLU

Article UC14 – Coefficient d’Occupation du Sol : Article UC14 – Coefficient d’Occupation du Sol : « Non règlementé » « Le Coefficient d’Occupation des Sols est fixé à 0,4. Ne sont pas soumis à la règle de densité les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif (tels que bâtiments scolaires, sanitaires, sportifs, etc...). »

# Modifications apportées au règlement de la zone UE : L’article 5 de la zone UE était déjà non réglementé. Cet article n’est donc pas modifié. En revanche, dans l’article 14 un COS avait été fixé. Cet article doit désormais être non règlementé.

Rédaction avant modification du PLU Rédaction après modification du PLU

Article UE14 – Coefficient d’Occupation du Sol : Article UE14 – Coefficient d’Occupation du Sol : « Le Coefficient d’Occupation des Sols est fixé à : « Non règlementé » - 0,7 pour les constructions à usage d’activités ; - 0,08 pour les constructions à usage d’habitation destinées au fonctionnement ou au gardiennage des établissements et installations.

Ne sont pas soumis à la règle de densité les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif (tels que bâtiments scolaires, sanitaires, sportifs, etc...). »

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

37

# Modifications apportées au règlement de la zone A : L’article 14 de la zone A était déjà non réglementé. Cet article n’est donc pas modifié. En revanche, l’article 5 faisait état de surfaces minimales de terrains à respecter. Cet article doit désormais être non règlementé.

Rédaction avant modification du PLU Rédaction après modification du PLU

Article A5 – Superficie minimale des terrains : Article A5 – Superficie minimale des terrains : « La superficie et la configuration des terrains « Non règlementé » devront être telles qu’elles satisfassent aux exigences techniques en matière d’assainissement individuel et de protection des captages d’eau, soit au minimum : 2 • 1200 m pour les tranchées d’infiltration, 2 • 1400 m pour les lits d’épandage, 2 • 1500 m pour les filtres à sable vertical non drainé, 2 • 1700 m pour les filtres à sable vertical drainé (limité à moins de 10 habitations, ou dans le cadre d’une réhabilitation de systèmes), 2 • 1900 m pour les tertres d’infiltration. »

III.1.2. REGLEMENTATION DE L’ARTICLE 9 (EMPRISE AU SOL) DES ZONES UB, UC ET UE La commune a souhaité compenser la suppression du COS et de la superficie minimale des terrains constructibles par la réglementation de l’emprise au sol dans les zones UB-UC et UE afin de préserver les formes urbaines actuelles ainsi que la qualité du cadre de vie. La suppression des COS a été compensée par des règles d’emprise au sol qui comprennent plus que les constructions. En effet, la notion d’emprise au sol comprend également les abris de jardins, les terrasses ou encore les piscines.

Coefficient d’Occupation du Sol (COS) Emprise au sol maximale ZONE Avant modification du Après modification du Avant modification du Après modification du PLU PLU PLU PLU UB 0,5 75% UC 0,4 50% Non réglementé Non réglementé UE 0,7 (activités) 70% 0,08 (logements) 8%

Dans la zone UB, le COS était fixé à 0,5. Si l’on prend une taille moyenne de parcelle de 300 m2, la surface de plancher autorisée était de 150 m2. Ainsi, avec une emprise au sol fixée à 75% cela laisse la possibilité d’avoir au sol 225m2. Ce pourcentage d’emprise au sol relativement élevé a été mis en place de manière à permettre la réalisation d’opérations d’une certaine densité dans cette zone accolée au centre du village (tissu urbain plus regroupé). Dans la zone UC, le COS était fixé à 0,4. Si l’on prend une taille moyenne de parcelle de 400 m2, la surface de plancher autorisée était de 160 m2. Ainsi, avec une emprise au sol fixée à 50% cela laisse la possibilité d’avoir au sol 250m2 ce qui permet de conserver un tissu urbain relativement aéré conformément aux formes urbaines actuelles.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

38

# Modifications apportées au règlement de la zone UB : L’article 9 (emprise au sol) de la zone UB n’était pas réglementé. Il est désormais règlementé afin de compenser la suppression du COS : l’emprise au sol maximale est fixée à 75% dans cette zone dense en prolongement du centre du village.

Rédaction avant modification du PLU Rédaction après modification du PLU

Article UB9 – Emprise au sol : Article UB9 – Emprise au sol : « L’emprise au sol maximale des constructions « Non règlementé ». est fixée à 75% ».

# Modifications apportées au règlement de la zone UC : L’article 9 (emprise au sol) de la zone UC n’était pas réglementé. Il est désormais règlementé afin de compenser la suppression du COS : l’emprise au sol maximale est fixée à 50% dans cette zone pavillonnaire qui doit conserver un tissu urbain relativement aéré.

Rédaction avant modification du PLU Rédaction après modification du PLU

Article UC9 – Emprise au sol : Article UC9 – Emprise au sol : « L’emprise au sol maximale des constructions « Non règlementé ». est fixée à 50% ».

# Modifications apportées au règlement de la zone UE : L’article 9 (emprise au sol) de la zone UE n’était pas réglementé. Il est désormais règlementé afin de compenser la suppression du COS. Distinction est faite entre les constructions destinées à l’activité et les constructions destinées à l’habitat autorisées dans la zone.

Rédaction avant modification du PLU Rédaction après modification du PLU

Article UE9 – Emprise au sol : Article UE9 – Emprise au sol :

« Non règlementé ». « L’emprise au sol maximale des constructions est fixée à :

• 70% du terrain pour la partie destinée à l’activité • 8% du terrain pour la partie destinée à l’habitation.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

39 III.2. MODIFICATIONS MINEURES DU REGLEMENT DE LA ZONE UB

Les modifications apportées à l’article UB7 visent à corriger une erreur matérielle de formulation dans la rédaction du précédent règlement qui autorisait l’implantation en limite séparative mais qui spécifiait en même temps « qu’aucune distance n'est imposée pour les annexes des constructions principales, garages et abri voitures, sous réserve que la longueur de la construction en limite n'excède pas 10 mètres ». Cette formulation étant contradictoire, il convient de la supprimer afin de clarifier la règle : soit la construction s’implante en limite, soit elle doit respecter un recul minimal de 3 mètres avec L = H/2. La rédaction de l’article UB7 est désormais identique que celle de l’article UA7.

Rédaction avant modification du PLU Rédaction après modification du PLU

Article UB7 – Implantation des constructions par Article UB7 – Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives : rapport aux limites séparatives : « À moins que le bâtiment à construire ne jouxte la « À moins que le bâtiment à construire ne jouxte la limite séparative les constructions seront implantées limite séparative les constructions seront implantées en retrait. Les marges de ce retrait sont mesurées en retrait. Les marges de ce retrait sont mesurées perpendiculairement à la façade. Dans ce cas, la perpendiculairement à la façade. Dans ce cas, la distance minimale est égale à la moitié de la hauteur distance minimale est égale à la moitié de la hauteur de la façade mesurée à l'égout du toit, sans pouvoir de la façade mesurée à l'égout du toit, sans pouvoir être inférieure à 3 mètres. être inférieure à 3 mètres.

Cette obligation ne s’applique pas aux constructions Cette obligation ne s’applique pas aux constructions et installations nécessaires aux services publics et et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif qui peuvent s'implanter en limite ou d’intérêt collectif qui peuvent s'implanter en limite ou en retrait. en retrait.

Aucune distance n'est imposée pour les annexes Dispositions particulières pour l’implantation des des constructions principales, garages et abri piscines : voitures, sous réserve que la longueur de la Les piscines peuvent être implantées dans les construction en limite n'excède pas 10 mètres. marges de recul visées ci-dessus, sous réserve toutefois que le bassin soit au moins à 1 mètre des Dispositions particulières pour l’implantation des limites séparatives et que le bassin soit enterré au piscines : niveau du terrain naturel. » Les piscines peuvent être implantées dans les marges de recul visées ci-dessus, sous réserve toutefois que le bassin soit au moins à 1 mètre des limites séparatives et que le bassin soit enterré au niveau du terrain naturel. »

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

40 III.3. MODIFICATIONS MINEURES DU REGLEMENT DE LA ZONE UC

Les modifications apportées à l’article UC7 visent à clarifier les modalités d’implantation en limite séparative pour les constructions d’une hauteur de 3,5 m maximum au faitage. L’implantation en limite séparative est possible pour les constructions de 3,5 m maximum au faitage, et dont la longueur en limite n’excède pas 10 mètres (contre 6 mètres auparavant).

Rédaction avant modification du PLU Rédaction après modification du PLU

Article UC7 – Implantation des constructions par Article UC7 – Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives : rapport aux limites séparatives :

« Les constructions doivent être implantées en « Les constructions doivent être implantées en retrait. Les marges de ce retrait sont mesurées retrait. Les marges de ce retrait sont mesurées perpendiculairement à la façade. Dans ce cas, la perpendiculairement à la façade. Dans ce cas, la distance minimale est égale à la moitié de la hauteur distance minimale est égale à la moitié de la hauteur de la façade mesurée à l’égout du toit, sans pouvoir de la façade mesurée à l’égout du toit, sans pouvoir être inférieure à 3 mètres. être inférieure à 3 mètres. Toutefois, les constructions dont la hauteur totale au Toutefois, les constructions dont la hauteur totale au faîtage n’excède pas 3,5 mètres et dont la somme faîtage n’excède pas 3,5 mètres, et dont la longueur de leurs longueurs cumulées mesurées sur le en limite n’excède pas 10 mètres peuvent être périmètre de l’unité foncière n’excède pas 6 mètres implantées en limite séparative. au total, peuvent être édifiées jusqu’à la limite séparative.

Cette obligation ne s’applique pas aux constructions Cette obligation ne s’applique pas aux constructions et installations nécessaires aux services publics et et installations nécessaires aux services publics et d’intérêt collectif qui peuvent s'implanter en limite ou d’intérêt collectif qui peuvent s'implanter en limite ou en retrait. en retrait.

Dispositions particulières pour l’implantation des Dispositions particulières pour l’implantation des piscines : piscines : Les piscines peuvent être implantées dans les Les piscines peuvent être implantées dans les marges de recul visées ci-dessus, sous réserve marges de recul visées ci-dessus, sous réserve toutefois que le bassin soit au moins à 1 mètre des toutefois que le bassin soit au moins à 1 mètre des limites séparatives et que le bassin soit enterré au limites séparatives et que le bassin soit enterré au niveau du terrain naturel. » niveau du terrain naturel. »

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

41 III.4. SIMPLIFICATION DE LA REDACTION DU REGLEMENT (DISPOSITIONS RELATIVES AUX ZONES INONDABLES) ET MODIFICATION DES DOCUMENTS GRAPHIQUES (PLANS DE ZONAGE)

Le PLU approuvé le 28 janvier 2013 avait anticipé la prise en compte des zones inondables en intégrant les dispositions relatives aux zones inondables (constructions interdites et autorisées selon le type d’aléa et la zone d’enjeux) directement dans les articles 1 et 2 du règlement du PLU. Aubord est concernée par deux types de risques d’inondations : • Inondations par débordement : règlementées par le PPRI d’Aubord approuvé le 4 avril 2014, • Inondations par ruissellement pluvial indifférencié.

III.4.1. CONCERNANT LES RISQUES D’INONDATIONS PAR DEBORDEMENT (PPRI D’AUBORD) Aujourd’hui, le PPRI d’Aubord est approuvé (arrêté préfectoral du 4 avril 2014) et la commune souhaite alléger et simplifier la lecture du règlement de son PLU en renvoyant aux dispositions du PPRI qui s’imposent en tant que Servitudes d’Utilité Publique.

# Modification des documents graphiques du règlement (plans de zonage) du PLU : Le report des différents aléas sur le plan de zonage du PLU est supprimé. Désormais seule l’enveloppe globale des zones inondables du PPRI d’Aubord est délimitée par une trame spécifique de couleur bleue sur le document graphique du règlement (plan de zonage) de manière à visualiser facilement les parcelles concernées et à se reporter au PPRI joint en annexe pour connaître les règles applicables.

# Modification du règlement écrit du PLU: Dans chaque zone du PLU : " Le « caractère de la zone » est complété de manière a mentionner qu’elle est concernée (en partie ou en totalité) par le périmètre du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI) d’Aubord approuvé par arrêté préfectoral du 4 avril 2014. Exemple de rédaction : « La zone est en totalité concernée par le périmètre du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI) d’Aubord approuvé par arrêté préfectoral du 4 avril 2014. A ce titre, des dispositions règlementaires spécifiques doivent être respectées : se reporter au règlement du PPRI joint en annexe du PLU. Ces dispositions s’appliquent en sus du règlement de la zone. »

" Les articles 1 (« Occupation et utilisation du sol interdites ») sont complétés de manière à rappeler que sont également interdites les occupations et utilisations du sol ne respectant pas les dispositions du règlement du PPRI joint en annexe du PLU. Exemple de rédaction : « Pour les secteurs concernés par les zones inondables définies par le PPRI d’Aubord approuvé par arrêté préfectoral du 4 avril 2014 et dont l’enveloppe est reportée sur les documents graphiques du règlement (plan de zonage) : Sont également interdites toutes les occupations et utilisations du sol ne respectant pas les dispositions du règlement du PPRI d’Aubord joint en annexe du PLU. »

" Les articles 2 (« Occupations et utilisations du sol soumises à des conditions particulières ») sont complétés de manière à rappeler que les occupations et utilisations du sol qui sont admises doivent respecter les dispositions du règlement du PPRI joint en annexe du PLU.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

42

Exemple de rédaction : « Pour les secteurs concernés par les zones inondables définies par le PPRI d’Aubord approuvé par arrêté préfectoral du 4 avril 2014 et dont l’enveloppe est reportée sur les documents graphiques du règlement (plan de zonage) : Les occupations et utilisations du sol non mentionnées à l’article 1 sont admises, sous réserve de respecter les dispositions du règlement du PPRI d’Aubord joint en annexe du PLU »

III.4.2. CONCERNANT LES RISQUES D’INONDATIONS PAR RUISSELLEMENT PLUVIAL INDIFFERENCIE Outre les zones inondables par débordement qui sont régies par le PPRI approuvé le 4 avril 2014, la commune d’Aubord est également concernée par des risques de ruissellement pluvial indifférencié (pas de hauteurs d’eau définies) La définition des zones inondables par ruissellement pluvial sur la commune est basée sur l’étude du « Schéma d’aménagement hydraulique de protection des zones habitées contre les inondations d’Aubord-Générac ». BRLi – 2012. ». Elle reste inchangée par rapport au PLU arrêté en 2013. La zone d’inondation par « ruissellement pluvial indifférencié » correspond aux secteurs concernés par des écoulements de surface, en nappe, sur le plateau des Costières. Elle concerne uniquement les zones agricoles (zone A) de la commune. Conformément à la « Doctrine de prise en compte du risque d’inondation dans l’urbanisme » élaborée par la DDTM du Gard, la règle appliquée est celle correspondant à un aléa modéré en zone non urbaine, dont les grandes lignes sont les suivantes : • Pas d’extension de l’urbanisation, • Zones inconstructibles sauf bâtiments agricoles sous condition et dans une limite de 600 m2 de surface de plancher maximum, • Extension modérée des bâtiments existants autorisée sous conditions.

# Modification des documents graphiques du règlement (plans de zonage) du PLU : L’enveloppe des zones inondables par ruissellement pluvial indifférencié est délimitée par une trame spécifique de couleur jaune (différente de celle du PPRI) sur le document graphique du règlement (plan de zonage), de manière à visualiser facilement les parcelles concernées.

# Modification du règlement écrit du PLU : Les dispositions règlementaires applicables aux zones concernées par un risque de ruissellement pluvial indifférencié n’étant pas gérées par le PPRI, elles ont été intégrées dans le règlement écrit du PLU sous forme de « Dispositions particulières » figurant en Titre I du règlement écrit du PLU. Ces règles s’appliquent en sus des dispositions du règlement, spécifiques à chaque zone. Le règlement de la zone A du PLU (seule zone concernée) est donc complété de manière à signaler ce risque et à renvoyer à ces dispositions particulières figurant au Titre I du règlement : " Le « caractère de la zone » est complété de la manière suivante : « La zone A est également concernée par les risques d’inondation par « ruissellement pluvial indifférencié ». A ce titre, des dispositions réglementaires spécifiques qui figurent en titre 1 du présent règlement doivent être respectées en sus du règlement de la zone. »

" L’article 1 (« Occupation et utilisation du sol interdites ») est complété de la manière suivante : « Pour les secteurs concernés par les zones inondables par « ruissellement pluvial indifférencié » repérées sur le document graphique du règlement (plan de zonage) : sont également interdites les occupations et utilisations du sol définies dans le Titre I « Dispositions applicables aux zones concernées par un risque d’inondation par ruissellement pluvial indifférencié du présent règlement. »

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

43

" L’article 2 (« Occupations et utilisations du sol soumises à des conditions particulières ») est complété de la manière suivante : « Pour les secteurs concernés par les zones inondables par « ruissellement pluvial indifférencié » repérées sur le document graphique du règlement (plan de zonage) : les occupations et utilisations du sol non mentionnées à l’article A 1 sont admises, sous réserve de respecter les « Dispositions applicables aux zones concernées par un risque d’inondation par ruissellement pluvial indifférencié» qui figurent en Titre I du présent règlement. »

Extrait du plan de zonage du PLU avant modification

Extrait du plan de zonage du PLU après modification

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

44 III.5. MISE A JOUR DES DOCUMENTS GRAPHIQUES DU REGLEMENT (PLANS DE ZONAGE)

Outre les changements liés aux report des zones inondables, les documents graphiques du règlement (plans de zonage) sont mis à jour de manière à reporter l’ensemble des évolutions du zonage qui avaient été faites lors des procédures précédentes (notamment la révision allégée, la modification n°1 et la modification simplifiée n°1) et à corriger une erreur matérielle (recul minimal des constructions de 25 mètres par rapport à la RD13). Les limites des zones du PLU ne sont pas modifiées et les surfaces des différentes zones restent donc inchangées.

III.6. MISE A JOUR DE L’ANNEXE RELATIVE AUX SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE

Suite à l’arrêté préfectoral du 5 novembre 2015, l’annexe 6.4 relative aux « Servitudes d’Utilité Publique » a été mise à jour afin d’intégrer la servitude pour l’établissement à demeure de canalisations souterraines d’irrigation (BRL). La liste et les fiches des Servitudes d’Utilité Publique (pièce n°6.4.a) sont complétées de manière à ajouter la servitude « A2 » relative à la « Servitude pour l’établissement à demeure de canalisations souterraines d’irrigation sur les communes de Aubord, Vergèze, Vestric et Candiac ». Le plan des servitudes d’utilité publique (pièce n°6.4.b) est également modifié de manière à faire apparaître cette nouvelle servitude.

Par ailleurs, suite à la remarque de l’Agence Régionale de Santé (ARS), l’Arrêté Préfectoral portant Déclaration d’Utilité Publique (DUP) du 19 septembre 2011 relatif aux périmètres de protection des captages du « champ du Rouvier » est désormais joint aux fiches des Servitudes d’Utilité Publique (pièce n°6.4.a du PLU). Pour davantage de clarté, l’existence de ces périmètres de protection des captages (et leurs règles spécifiques associées) est rappelée dans le « caractère de la zone » du règlement de la zone concernée (zone A du PLU).

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

45

CHAPITRE IV : RESUME NON TECHNIQUE

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

46 VI.1. RESUME DU DIAGNOSTIC ET DE L’ARTICULATION DU PLAN AVEC LES AUTRES DOCUMENTS D’URBANISMES, PLANS ET PROGRAMMES

VI.1.1. OBJETS DE LA REVISION ALLEGEE N°2 DU PLU Le présent rapport de présentation concerne la révision « allégée » n°2 du PLU qui a pour objet : • de prendre en compte la loi n°2014-366 du 24 mars 2014 pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové (ALUR) et notamment la modification de l’article L123-1-5 du Code de l’Urbanisme qui supprime le Coefficient d’Occupation des Sols (COS) ainsi que la possibilité de fixer une superficie minimale des terrains constructibles dans le règlement du PLU. • d’apporter des modifications mineures au règlement afin de rendre son application plus cohérente et mieux adaptée à la réalité du territoire (modification des articles UB 7 et UC7 relatifs à l’implantation sur les limites séparatives). • de simplifier la rédaction du règlement et notamment les dispositions relatives aux zones inondables (prise en compte du PPRI approuvé par arrêté préfectoral le 4 avril 2014). • de mettre à jour les documents graphiques du règlement (plans de zonage) de manière à intégrer les éléments relatifs aux procédures précédentes (révision allégée, modification n°1, modification simplifiée n°1 et mises à jour du PLU). • d’intégrer en annexe la servitude pour l’établissement à demeure de canalisations souterraines d’irrigation gérées par BRL (Bas Rhône Languedoc).

Le PLU initial approuvé le 28 janvier 2013 ainsi que la révision « allégée » n°1 approuvée le 27 janvier 2014 ont fait l’objet d’une évaluation environnementale. Les objets de la présente révision « allégée » n°2 du PLU (présentés ci-dessus) ne concernent que des modifications mineures, notamment du règlement. Il n’y a pas de modification des limites des zones du PLU, et les surfaces des différentes zones restent donc inchangées. L’évaluation environnementale présentée dans le présent dossier est donc « simplifiée » et porte uniquement sur les points liés aux objets de la présente révision « allégée ».

VI.1.2. DIAGNOSTIC La commune connaît un développement démographique continu depuis les années 1970 (+2000 habitants environ), en 2010 elle comptait 2415 habitants (population légale au 1er janvier 2013), Cette évolution de la population s’est traduite par un développement urbain important réalisé essentiellement sous la forme de lotissements pavillonnaires organisés autour du noyau ancien du village. La totalité des extensions urbaines existantes d’Aubord (mais aussi son centre historique) est située en zone inondable (par ruissellement et débordement du Rieu, du Campagnole et du Vistre). L’agriculture joue un rôle important à Aubord, tant sur le plan des paysages et du cadre de vie (les zones agricoles représentent plus de 800 ha) que de l’activité économique. En effet, on comptait 29 exploitations en 2000, regroupant à la fois l’arboriculture, la viticulture, le maraîchage et l’élevage. Le territoire communal est par ailleurs concerné par de nombreuses appellations et signes de qualité (AOC / AOP). Le secteur concerné par le présent projet est situé dans l’aire de l’AOC « Costières de Nîmes ».

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

47

VI.1.3. ARTICULATION AVEC LES AUTRES DOCUMENTS D’URBANISME, PLANS ET PROGRAMMES La présente révision « allégée » du PLU de d’Aubord prend en compte et est compatible avec les différents documents d’urbanismes, plans et programmes qui concernent la commune et notamment : " Le Schéma Départemental des Carrières (SDC) du Gard " Le Schéma de Cohérence territoriale (SCOT) du Sud du Gard " Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) « Rhône-Méditerranée » " Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) « Vistre, nappes vistrenque et Costières » " Le Schéma Régional du Climat de l’Air et de l’Energie (SRCAE) Languedoc Roussillon " Le Schéma régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire (SRADDT)

VI.2. RESUME DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ANALYSE DES INCIDENCES, DES MESURES ET INDICATEURS DE SUIVI

Le contenu de la révision allégée n°2 du PLU d’Aubord n’a pas d’incidences sur l’environnement, qu’il s’agisse des milieux physiques naturels et humains comme des paysages et des risques. En effet, cette révision allégée consiste essentiellement à modifier légèrement certains points du règlement, à le simplifier en retirant les dispositions des zones inondables qui s’appliquent désormais dans le cadre du PPRI approuvé, sans modification des limites des zones et sans changer l’économie générale du PLU. Il n’y a notamment aucune incidence notable sur les zones Natura 2000 et notamment sur la ZPS « Costière Nîmoise » qui concerne directement la commune d’Aubord.

Vu qu’aucune conséquence dommageable n’existe, aucune mesure d’évitement, de réduction ou de compensation n’est envisagée, et aucun indicateur de suivi est nécessaire à mettre en place.

VI.3. RESUME DE L’EXPLICATION DES CHOIX RETENUS ET DE LA JUSTIFICATION DES PRINCIPALES DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES

La présente révision allégée du PLU de Aubord ne porte pas atteinte aux orientations définies dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) du PLU.

VI.3.2. EXPOSE DES MOTIFS DES EVOLUTIONS DU REGLEMENT ET DU ZONAGE DU P.L.U. Les évolutions du règlement et du zonage effectuées dans le cadre de la révision allégée n°2 du PLU d’Aubord sont les suivantes :

- Intégration des nouvelles dispositions de la loi ALUR : * Suppression des dispositions contenues dans les articles 5 (superficie minimale des terrains constructibles) et 14 (COS) des zones UB, UC, UE et A ; * Règlementation de l’article 9 (emprise au sol) des zones UB, UC et UE.

- Modifications mineures du règlement de la zone UB. - Modifications mineures du règlement de la zone UC.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016

48

- Simplification de la rédaction du règlement (dispositions relatives aux zones inondables) et modification des documents graphiques (plans de zonage) * Concernant le risque inondation par débordement (PPRI d’Aubord) ; * Concernant le risque inondation par ruissellement pluvial indifférencié. - Mise à jour de l’annexe relative aux servitudes d’utilité publique concernant la servitude BRL et les périmètres de protection du captage du « champ du Rouvier » (DUP), - Mise à jour des documents graphiques du règlement (plans de zonage) concernant les zones inondables.

Extrait du plan de zonage du PLU avant modification

Extrait du plan de zonage du PLU après modification

VI.3.3. BILAN DE L’EVOLUTION DES SURFACES DES ZONES DU P.L.U. Dans le cadre de la présente révision allégée du PLU de Aubord, l’équilibre des surfaces des zones urbaines (zones U), à urbaniser (zones AU), agricoles (zone A), et naturelles (zones N) reste inchangé.

Commune de Aubord Pièce n°1 - Rapport de présentation

Plan Local d’Urbanisme – Révision « allégée » n°2 Décembre 2016