RESUME EXPOSES D’HISTOIRE DE L’ART, 5EMEANNEE

0. CUBISME ANALYTIQUE

Il existe 3 sortes de cubisme : - le cubisme cézannien. Cézanne travaille beaucoup avec des formes géométriques, une touche fragmentée et il ramène tout au plan. Plusieurs artistes vont s’inspirer de lui - le cubisme analytique (la tête de femme de Picasso et Broc et Violon de Braque en font partie) les formes sont extrêmement réduites, tout est ramené au plan. On se rapproche de l’abstraction - le cubisme synthétique : retour des couleurs, on veut toujours représenter les objets à travers leurs traits essentiels

Picasso, Tête de femme (Fernande), 1909

Fernande=femme de Picasso Picasso veut changer le langage de la peinture. Il veut s’éloigner du réel en tant que ressemblance. Mais ce n’est pas de l’abstraction ! C’est toujours du réel Il ignore la psychologie de la personne pour peindre, pas de sentiments, juste une tête de femme. Fragmentation des formes : saillies et creux se ressemblent tous (formes des cheveux reviennent sur le visage) Formes sont reconnaissables mais exagérées

=> Cubisme, formes géométriques

Georges Braque, Broc et violon, 1910

Cubisme : touche très fragmentée, tout est ramené au plan, pas de perspective On peut voir un violon, une cruche, une feuille de papier, un clou avec son ombre. Mais on ne peut pas discerner le reste. L’objet se confond avec l’arrière-plan Pas de perspective, tout est ramené au plan, il existe tout de même un peu de volume dans les objets. Nouveau : on peut voir les objets sous différents points de vue

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1. MONDRIAN

Artiste qui papillonne d’un style à l’autre, est influencé par beaucoup de courants (pointillisme, Munch, Van Gogh, art nouveau…) A toujours été attentif à la structure, l’architecture interne... Style très épuré, utilise le moins d’éléments possibles pour représenter qqch, simplification des formes. Pas de profondeur, pas de perspective Toujours de éléments qui font le lien entre le haut et le bas -> symbolisme. Fait partie d’une secte (théosophie) qui fait une synthèse entre toutes les religions -> idée de synthèse, d’équilibre

Mondrian, Evolution, 1910

Une femme est représentée 3 fois. Utilisation des trois couleurs primaires C’est un triptyque (-> religion), avec partie centrale décalée vers le haut

3 étapes dans ce tableau : - 1ere étape, partie de gauche : femme a les yeux fermés et a fleurs d’arum de chaque côté. Fleurs sont rouges avec un cœur noir -> lien avec préoccupations terrestres. Car rouge = passion, chair. Nombril et seins sont des triangles dirigés vers le bas -> terre, préoccupations terrestres - 2ème étape, partie centrale : nombril et seins sont des triangles dirigés vers le haut -> ciel. Partie centrale est mise en évidence car elle est décalée mais aussi à cause des couleurs (blanc et jaune=spiritualité) -> illumination (lorsqu’on initie quelqu’un). Au centre, la femme a les yeux grand ouverts (=révélation) et elle porte une coiffe égyptienne (= le pschent). La coiffe représente la connaissance supérieure des personnes issues de hautes classes sociales. - 3ème étape : triangles deviennent des losanges => synthèse, plénitude atteinte. Idée d’un parcours initiatique, évolution, changements qui amènent à une plénitude. De chaque côté de la femme : étoile de David (judaïsme), étoiles font la synthèse entre les deux premiers tableaux : 2 triangles combinés

Synthèse de plusieurs religions : Egypte, Chrétienté (triptyque), Judaïsme

Mondrian, Composition N°10. 1915

Composition en ovale Ici, le langage est épuré au maximum. Il n’y a plus que des lignes verticales et horizontales. Il ne travaille plus qu’avec ces 2 signes, et 2 couleurs : le noir et le blanc. Il y a des signes qui se chevauchent et des grandeurs différentes. On sent une profondeur -> organisation des sens -> souci de la réalité, ce n’est pas une abstraction totale, il y a un horizon

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2. LE CORBUSIER

Le Corbusier : L’esthétique alliée au fonctionnel Qui est le Corbusier ? - Né à Neuchâtel en 1887 (naturalisé français en 1930), Activités : peintre, sculpteur, urbaniste et architecte - Son père : travail dans l’horlogerie, Sa mère : pianiste - Nouveauté : utilisation du béton

La Villa Savoye Architectes : Le Corbusier et Pierre Jeanneret (cousin du Corbusier) Commanditaires : M.et Mme Savoye Construction : De 1928 à 1931 Lieu : Poissy, France (sur un terrain de 8 hectares) Fonction : Maison de campagne

Histoire de la Villa Savoye : - Commanditaire : le couple Savoye - Liberté architecturale, car pas d’exigences ou idées préconçues du couple Savoye - Villa habitée par le couple de 1931-1940 - Occupation de la maison par les allemands pendant la guerre - Construction d’un lycée sur 6 hectares du terrain - Villa Savoye classé « monument historique » en 1965 - Rénovations + travaux suite aux dégâts de la guerre - Bâtisse ouverte aux visiteurs de nos jours

La philosophie du Corbusier : - Fondateur du mouvement « puriste » (en 1920) - « Purisme » = courant post-cubiste - Définit par le souci de pureté + la conformation à un idéal => formes épurées + mesure basée sur le nombre d’or

Théorie du Corbusier : Les cinq points d’une architecture moderne 1) Les pilotis = maison surélevée - Pas de sous-sol lugubre - Pas d’humidité - Très bonne répartition de la lumière dans toutes les pièces

2) Le toit-terrasse - Absorption + évacuation des eaux du toit - Fonctions : solarium, terrain de sport, piscine… - Le toit a une utilité ! (pas le cas d’un toit en pente = fonctionnel) - Vue imprenable sur les alentours

3) La fenêtre-bandeau (ou en longueur) - Nouveauté : utilisation du béton - Absence de murs porteurs = grand nombre d’ouvertures possibles - Possibilité d’avoir beaucoup de fenêtre sur la façade

4) La façade libre = indépendance façade/aménagement extérieure - Pas de fonction isolante ni de fonction de porteur - Liberté d’aménager la structure extérieure

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5) Le plan libre - Organisation libre des espaces intérieures - Pas la contrainte des murs porteurs

Son optique : - Constructions modernes = « machines à habiter » - Idéologie qui en découle : une maison moderne doit comporter tout ce qu’il y a d’utile - Alliage de l’esthétique et de l’utile

Organisation de la Villa : 3 parties distinctes : 1) Rez-de-Chaussée - Lieu de vie pour les domestiques - 1 appartement pour les invités - 1 garage pour 3 voitures 2) 1ère étage - Logement des propriétaires - Pièces : salon/salle à manger, cuisine, chambres, salles de bain et terrasse 3) 2ème étage - Terrasse jardin + solarium

Rez-de-Chaussée : cadre de la maison + accès - Préservation de la nature (verdure et forêt) => création d’un chemin au milieu de la nature - Découverte progressive de l’édifice par un chemin secondaire - Pour aller au garage, il faut longer les parois vitrées + se glisser entre les pilotis (garage sur la face sud = entrée principale) - Découverte progressive de l’architecture de la maison => but : attirer le spectateur à l’intérieur - Pilotis central devant l’entrée avec un linteau en prolongement => direction du linteau vers l’intérieur (= invitation à rentrer) - Linteau fonction esthétique + fonctionnel (soutenir la maçonnerie)

Les façades nord-ouest et sud-est : - Pilotis alignés de manières régulières => impression : la maison n’a ni avant ni arrière - Fenêtre-bandeau sur tout le 1ère étage = bain de lumière - Façade nord-ouest : séjour, office, cuisine - Façade nord-est + sud-est : chambres - Façade sud-ouest : terrasse-jardin

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Le hall d’entrée : - Lumière + vue dehors => baie vitrée encastrée dans des châssis - Verticalité des séparations + régularité = rappel des pilotis extérieurs - Rôle du hall : un passage (étage des domestiques) - Rampe + escalier en colimaçon (=hélicoïdal) => face à l’entrée - La rampe relie (on prend le temps d’observer => progression lente) - L’escalier sépare un étage d’un autre (emprunté par les domestiques) => préserve l’intimité + discrétion (esthétique + utilité) - L’escalier hélicoïdal = liberté dans l’espace => contraste avec les horizontales de l’architecture - Au milieu du passage : un robinet => interprétation libre : hypothèses : clin d’œil au ready- made de ? Rite de passage : purification ?

La cuisine - Important, car lieu de vie. - Conciliation: convivialité + fonctionnalité - Plan de travail, rangements, prises électriques, four électrique, évier… - Le plan de travail forme une table à l’autre bout

La Salle de bains des parents : - Signe particulier : une baignoire originale - Faite de : carreaux céramiques bleu turquoise - A côté : « chaise longue » => Rappel forme des fauteuils du Corbusier + peut- être inspiré de la forme des hammams - Présence d’un meuble : sépare garde-robe/salle de bain + fonction de rangement (esthétique + utilité)

Le Solarium : - Point culminant de la Villa - Point d’observation imparable - Solarium utilisé à des fins thérapeutiques - Fenêtre : cadre le paysage - « muret » : abrite des regards indiscrets + protège du vent (esthétique + utilité)

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3. ERNST LUDWIG KIRCHNER

Autoportrait avec modèle, Kirchner, 1910 (dix ans plus tard, il revient dessus et la retravaille)

Premier plan : artiste vêtu d’une tunique excentrique domine la composition : semble être nu sous sa robe, pieds nus écartés, se tient fermement sur le sol, fume une pipe : lèvre rose épaisse : signe distinctif dans ses autoportraits. Il tient dans sa main gauche un gros pinceau enduit de peinture rouge. Il représente « le bohémien déclaré »

Arrière plan : Doris Gross, assise, qui le regarde, vêtue d’une simple robe blanche et de chaussure rouge. Son ombre est projeté sur le mur du fond donne un effet de profondeur. A ses pieds se trouve des habits amante ?

Tableau : influencé du fauvisme : larges aplats de couleurs violentes, pures et vives, art fondé sur l’instinct, formes simplifiés, peu de souci de la perspective. Visages simplifiés, aspect de masque triangulaire.

Explication : relation entre les deux personnages : ambiguë. 1) inégaux. La posture et la présence de l’artiste contraste avec la femme passive, pauvrement vêtue, à l’arrière plan. Bien qu’étant l’amante de Kirchner à se moment semble être réduite à un simple modèle « posé » dans un coin. Elle est assise derrière lui, de sorte que lorsque l’artiste peint le tableau, il la voit à travers le miroir dans lequel il s’observe lui-même. 2) On sait que Kirchner aspirait à l’égalité entre sexe « proche et dépourvue d’inhibitions physiques »i. Ce thème revient souvent dans son œuvre représente une réflexion sur la différence et le déséquilibre dans la relation sexuelle.

Autoportrait en soldat, Kirchner, 1915, huile sur toile

Comparaison entre Autoportrait avec modèle de 1910-1926 et son Autoportrait en soldat dégradation de l’état physique et mental de l’artiste. Profondément marqué par la guerre même si ni participe pas.

Premier plan : artiste en tenue militaire : uniforme du 75ème régiment d’artillerie comme le prouve le numéro sur les épaulettes. Visage extrêmement maigre, joues creusées, teint jaune et yeux noirs sans cornée. Le trait est caricatural, absence d’expression, cigarette éteinte air désabusé.

Arrière Plan : femme, debout et entièrement nue, tourne la tête + offre son profil gauche. Féminité douteuse : poitrine d’homme + cheveux courts

Tableau : rouge des épaulettes tranche sur bleu roi de l’uniforme amène le regard sur une autre tâche rouge : moignon de sa main droite. Sa main gauche tient un pinceau ? (mon interprétation) Ou : s’agrippe à ce qui semble être le dossier d’un fauteuil rouge(interprétation du prof). Derrière femme : aplat noir : toile ? dans ce cas : femme serait un tableau et non un modèle vivant. Ou Batik ? : tissu de soie imprimé à la mode javanaise. A gauche: zone de couleur rouge avec un rectangle plus clair qui représente peut-être aussi une toile ou batik. Zone verte (la couleur complémentaire du rouge) avec des tâches rose, non identifiées, allongées, entourées d’un trait noir

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Couleur : vive et criard, dissonants (violet/vert et jaune/bleu pétrol), subjectives, contraste clair-obscur : met en valeur corps (exposé à lumière impitoyable), rouge violacé de la blessure : rappelé ailleurs pour renforcer effet

Formes : anguleuses +définies par hachure nerveuse (influence de gravure sur bois) + instables : toiles et paravent : n’obéissent pas à perspective

Espace : compressé et oppressant ( personnage à l’étroit), nu collé au visage du soldat + confusion au centre du tableau : entre arrière et premier plan, cadrage serré, diagonales mettent en rapport arrière plan et premier plan

Explication : Kirchner (pas réellement mutilé) venait d’être engagé dans l’armée comme « volontaire involontaire » comme il le disait : ne supportant pas cette vie, peur d’etre envoyer au front dans les tranchées cesse de manger + drogue et alcool déchargé de ses obligations, à la fin de l’année 1915, souffrant de dépression nerveuse. Moignon ensanglanté de l’artiste : métaphore pour souligner son état physique et psychologique montre l’angoisse de Kirchner qui se trouve dans l’incapacité de peindre. (période où il était soldat, l’artiste avait l’impression d’avoir perdu sa créativité comme le suggère ce qui semble être une toile abandonnée qui repose contre le mur à sa gauche.) + terrible douleur dans les bras et les mains ce qui le rendait parfois incapable de peindre.

Ce tableau représente aussi : souffrances physiques et psychiques de la guerre. Il fut récupéré par les nazis tout comme plusieurs autres œuvres de Kirchner qui furent confisqués ou détruites. Les nazis l’utilisèrent comme propagande contre le modernisme. Ils lui attribuèrent le nom moqueur de Soldat avec putain.

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4. BERLIN : ET « NOUVELLE OBJECTIVITE »

Les artistes rebelles Mouvement :

• Développé à Zürich au cours de la Première Guerre mondiale, mouvement c'est propagé jusqu'à New York. Initiateur : Tristan Tzara. • Contre les idées propagées de la « Weimarer Republik » • Les artistes Dada se voulaient révolutionnaires, engagement politique important • Sujet important : la liberté immédiate et absolue, spontanéité et renversement des lois de la logique et de l'usuel • Première foire internationale Dada à Berlin, en 1920 (marque l'apogée du mouvement) • Dans leur art : importance primordiale aux collages, aux affiches et aux slogans

Hannah Höch

• Né le 1er novembre 1889 • Das schöne Mädchen • Hannah Höch • Collage : 35x29cm • Elle devient l'amante de Hausmann (autre artiste Dada) : relation orageuse et douloureuse • Son ami Schwitters Kunt crée un palindrome (on peut lire son nom dans les deux sens avec son prénom • Elle réalise des photomontages et collages • Thème récurrent chez elle : la condition de la femme • Arrivée des Nazis : ces amis sont obligés à l'exil, elle se réfugie dans une petite banlieue berlinoise • Meurt le 31 mais 1978

Das schöne Mädchen, Hannah Höch, 1920, collage, 35 x 29 cm

Analyse :

Le sujet le plus travaillé par Hannah Höch est celui du rôle de la femme. Dans l'oeuvre situé ci-contre, ce thème ce retrouve à nouveau, mais dans un monde moderne et technicisé.

Au premier plan, nous pouvons voir une jeune femme, vêtue d'un maillot de bain, assise sur une planche en acier. Elle brandit un parasol. Elle a une pose décontractée, nous faisant penser à un moment de loisir. En opposition, nous pouvons voir la multitude d'objets l'entourant, tels que : une roue, un vilebrequin (pièce mécanique se trouvant sur la partie droite de l'oeuvre) ou encore de multiples logos BMW. Dans l'arrière plan se trouve une main brandissant une montre. En mettant en lien cette horloge et ces logos BMW, on peut imaginer une forte critique sur le fordisme*. Cette surproduction, engendré pendant les « Trente Glorieuses » en Allemagne, se retranscrit aussi par l'amoncellement d'images, et les juxtapositions de ces dernières : l'oeuvre et centralement pleine. La femme fait elle-même partie d'une machine : une ampoule visée sur son coup remplace sa tête. Une grande chevelure surplombe le haut de l'affiche : nous constatons donc qu'à deux reprises, la femme ne possède même plus de visage ou encore d'identité. Ce que dénonce Hannah Höch dans cette publicité est la transformation de la femme en bien de consommation, produite par les médias.

Le fordisme*: est un terme désignant un mode d'organisation du travail, mise en place par l'américain Henry Ford dans ses usines automobiles. Le fordisme est basé sur le travail en chaînes, sur la standardisation des produits et des pièces ce qui avaient pour but la production en grande série, et aussi sur l'augmentation du pouvoir d'achat des ouvriers, permettant la consommation de masse. Le

8 [Tapez le texte] fordisme a engendré une perte de qualification du travail des ouvriers, ce dernier étant devenu répétitif et monotone.

Petit plus : quelques mots sur le photomontage Le mouvement Dada a enrichit l'art de cette époque. Jouant un rôle important dans la propagande, la structure des affiches qu'ils produisaient relevaient d'une importance primordiale. La typographie fut utilisée avec nouveauté et ingéniosité, tout comme un nouveau style d'art : le photomontage. A la différence de la photographie qui ne pouvait livrer que la surface et les apparences des choses, le photomontage permettait de combiner plusieurs éléments afin de produire une stratégie et une composition d'images plus profonde. Dada brise ce côté pratique de l'image, où la compréhension de cette dernière se faisait immédiate.

Otto Dix

• Né le 2 décembre 1891 • A ces débuts, plutôt vu comme un peintre expressionniste • S'engage comme militaire lors de la 1ère Guerre Mondiale • Tient un carnet pendant la guerre : dessine l'horreur qu'il y voit • Persécuté par les nazis : beaucoup de ses oeuvres détruites • Style : anti-militariste, agressif • Traumatisé par les deux guerres : décrit la cruauté de son époque • Meure le 25 juillet 1969

Triptyque de Guerre, Otto Dix, 1932 Huile et tempera sur bois, panneau central : 204 x 204 cm, panneaux latéraux : 60 x 204 cm

Les différentes parties du tableaux représentent les moments de la journée : le matin, le midi et la nuit. Sur le côté gauche de l'oeuvre, les soldats partent vers le champs de bataille dans une brume matinale. En son centre, la bataille fait rage : un soldat, semblant être le seul et unique survivant, porte un masque à gaz. Au-dessus de lui se trouve un cadavre, empalé au vestige de ce qui semblerait être un vieux pont en ruine. Autour de ce seul être vivant n'apparaît que des corps blessés, et terriblement déformés. On y trouve un fort clair-obscur contrastant avec des couleurs chaudes et froides : cette lumière dans le second plan fait ressortir ces corps à l'abandon de l'obscurité. Le paysage qui nous est offert en arrière plan n'est rempli que de cratères, de tranchées et part dessus tout de carnage. Cette vision apocalyptique et sombre laisse entrevoir aux spectateurs l'horreur du champs de bataille. Dans la troisième partie, celle située à droite, Otto Dix apparaît lui- même: il a échappé à la mort, à cet enfer qui brûle encore à l'arrière. Il tente de sauvé un de ses compagnons et de partir, même si tout espoir semble vain. Dans la dernière partie, la prédelle située en dessous de la partie centrale, se trouve des soldats morts. Cette dernière partie du retable joue le rôle de conclusion : la tranquillité de ces soldats causée par une guerre sans merci. Cette oeuvre entière est peinte de façon très expressive : le spectateur ne peut rester de marbre face à une telle scène d'horreur et de dureté. Pour arriver à un tel résultat, Otto Dix a du superposer des couches de glacis transparentes, montrant sa maîtrise parfaite de cette méthode.

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5. DADA PARIS ET NEW YORK

Biographie: cf. donnée en classe

Nu descendant un escalier N°2

Titre: Nu descendant un escalier N°2 Date: 1912 Artiste: Marcel Duchamp Technique: Huile sur toile Taille: 146x89cm Lieu: Philadelphia Museum of Art, Collection Louise & Walter Arensberg

Historique du tableau/Contexte:

Ce tableau est construit sur une étude préliminaire, comme l'indique le chiffre "2". Il est tout d'abord censuré au Salon des Indépendants de Paris en 1912. Son titre, inscrit à la surface du tableau, est considéré comme provocant. Duchamp, plutôt que d'exclure ou de modifier son titre, choisit de le retirer. L'année suivante, exposé à l'Armory Show, il "obtient un prodigieux succès de curiosité."1 C'est grâce à ce tableau et à son rejet que Duchamp deviendra connu. Cela facilite son intégration dans le milieu artistique newyorkais et marque le début de l'art moderne aux Etats-Unis. Marcel Duchamp est déçu par la réaction des membres du Salon des Indépendants. Il abandonne brusquement la peinture pour se lancer dans le ready-made.

Procédé et inspiration du peintre:

Duchamp s'inspire directement des cubistes et des futuristes afin de réaliser son œuvre, bien qu'il nie n'avoir jamais vu d'exemples de peinture futuriste. A cette époque, il porte un intérêt tout particulier au mouvement et s'intéresse à la chronophotographie (= la photographie du mouvement) du français Etienne Jules Marey et de l'Américain Edward Muybridge. Une chose est cependant inattendue : il y a un certain dynamisme dans le "Nu", alors que les cubistes prônent une forme figée. "Dans l'œuvre de Duchamp, ce n'est plus l'artiste qui se déplace autour de l'œuvre afin de la présenter sous toutes ses faces, mais le sujet lui-même dont le mouvement est décomposé par le peintre, comme dans l'œuvre de Giacomo Balla "Dynamisme d'un chien en laisse". C'est donc en quelque sorte une contestation du cubisme. Cette volonté de saisir le mouvement renvoie au futurisme et sera une des premières ruptures produites par Duchamp dans l'esthétique moderne"2.

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Analyse du tableau:

Description: Une silhouette descend un escalier. A priori, il semble que ce soit une scène banale du quotidien et sans intérêt particulier. Ce qui fait sa particularité et son originalité, c'est la manière dont le peintre a choisi d'illustrer le mouvement. Il est difficile de savoir s'il s'agit d'un homme ou d'une femme. Il y a une part d'anonymat et de mystère. Qui est cette personne et où va-t-elle? La figure tout à droite semble peut-être indiquer qu'il s'agit d'une femme. Cette interprétation peut se justifier puisque Duchamp a passablement admiré l'œuvre de Muybridge intitulée "Woman walking downstairs". Duchamp ne représente pas le nu anatomique classique comme ces prédécesseurs. Il s'inspire du cubisme afin de créer un nouveau nu. Le mouvement de la silhouette est décomposé. Duchamp annonce: "je renonçai complètement à l'apparence naturaliste d'un nu, ne conservant que ces quelques vingt différentes positions statiques dans l'acte successif de la descente."3 Le mouvement se décompose de gauche à l'extrémité droite. L'escalier donne un peu l'impression d'être interminable. On ne perçoit pas bien où il débute et où il se termine. En regardant attentivement, nous découvrons une boule qui délimite la fin de l'escalier. Or, la rampe de celui-ci est prolongée. Nous pouvons observer des marches dans les coins gauches et droits en haut du tableau. Ces dernières sont irrégulières.

Composition: Le décor et la profondeur qui encadrent le "Nu" sont inexistants. Le "Nu" occupe tout l'espace. La tonalité de ce tableau est monochromatique. Des couleurs brunâtres (beige, bois, brun, ocre, marron, jaune et vert) constituent la teinte ambiante. Duchamp a emprunté cet aspect au cubisme. Nous pouvons de plus, distinguer deux zones de luminosité différentes. La silhouette se situe dans la lumière et le décor dans l'obscurité. Nous pouvons donc déduire, que le peintre a voulu donner de l'importance à la silhouette et à son mouvement plutôt qu'au lieu dans lequel elle évolue. La figure la plus proche reçoit plus de lumière que les autres. Toutes les séquences du mouvement sont créées à l'aide de formes géométriques (longilignes et anguleuses) et de répétitions, en référence au cubisme. Les plis du genou, les hanches et les visages constituent les lignes de force diagonales du tableau. Elles sont parallèles les unes aux autres. Le mouvement du nu est élaboré tout d'abord grâce à la fragmentation des plans, mais également par des lignes courbes continues ou pointillées qui illustrent l'évolution de la descente.

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Parade amoureuse

Titre: Parade amoureuse Date: 1918-1919 Artiste: Technique: Huile sur toile Taille: 97x74 cm Lieu: collection particulière, en dépôt à la National Gallery of Art, Washington.

Vers la fin de l'année 1917, Picabia effectue une escale à Paris. On trouve dans deux revues "les sources de douze de ses dix-huit dessins mécanomorphiques illustrant le recueil "Poèmes et dessins de la fille née sans mère"".4 A ce moment-ci, Picabia souffre de problèmes de santé et peine à se déplacer. Il doit ralentir sa production picturale. A priori, les œuvres de ce recueil semblent difficilement descriptibles et apparentés à un style. "La parade amoureuse" représente le fonctionnement d'une minuterie électrique publié dans "La Science et la Vie" en février-mars 1918. Ce tableau est constitué d'une combinaison de différents systèmes que nous retrouvons dans ses quelques travaux précédents. Pour complexifier son œuvre, il s'inspire et ajoute des dessins ainsi qu'une photographie du même appareil. Un motif n'appartenant ni à la photographie ni aux dessins se situe en haut à droite. Il s'agit d'une boîte à mécanisme. Elle provient "du début de l'article d'où sont tirées toutes ces sources, tandis que l'incongru tronc de cône qui la surmonte est emprunté à la page de vis-à-vis." 5 Le tronc de cône illustre en fait un article sur les cheminées d'usine. Picabia a eu l'idée de rapprocher le cône de la boîte à mécanisme en observant la proximité spatiale des cheminées d'usine. La "Parade amoureuse" est dévoilée dans une exposition collective au Cirque d'Hiver en décembre 1919. Elle est inspirée d'une revue publiée au début de l'année précédente. Nous pouvons donc en déduire que Picabia a délibérément inscrit une fausse date à côté de son nom. Cette hypothèse sera confirmée dans ses prochains tableaux puisqu'il utilisera "des datations fantaisistes ou de parodies de signatures, en voulant s'attaquer aux marques symboliques de l'authenticité et de l'originalité de l'œuvre".6 Francis Picabia utilise un procédé original. Il utilise la technique du collage: créer des images à partir d'images, mais cachées sous des apparences de peinture. Max Ernst l'utilisera également. Mais Picabia ne recherche pas l'étrangeté de deux réalités distantes qui s'entrecroisent dans un tableau. Il veut la simplicité, tout comme son ami Marcel Duchamp.

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6. LE SURREALISME

Mouvement entre-deux-guerres. Son but est de dépasser les apparences du réel pour accéder au domaine du rêve, de l’inconscient et de l’imaginaire. Les surréalistes sont très intéressés par la mythologie car ce sont des histoires qui portent un message profond et qui révèlent une part de notre inconscient (par ex. le mythe d’Œdipe)

Le mythe de Narcisse, Salvador Dali, 1937

VOIR LE RESUME DU MYTHE SUR LA FEUILLE DONNEE PAR LE PROF

Narcisse, qui est très beau, voit son reflet dans l’eau et tombe amoureux de lui-même (narcissisme). Il touche son image dans l’eau, mais il est défiguré. Alors il pleure et se laisse mourir. Il se transforme finalement en fleur. -> folie Figure de gauche : Narcisse qui se morfond Figure de droite : forme pétrifiée. De nouveau forme humaine ? Ou main qui tient un œuf (qui s’est fendu). -> Oignon de Narcisse qui s’est fendu. Avoir un oignon dans la tête = être fou En bas à droite : chien qui mange de la charogne. Charogne = symbole de putréfaction

Pygmalion, Paul Delvaux, 1939

Delvaux, éléments importants de sa biographie : Cette dernière influe son art car Delvaux est élevé dans la crainte du monde féminin (à cause de sa mère). -> Très peu de présence féminine dans sa vie

Souvent dans ses œuvres : monde onirique étrange où interviennent des éléments autobiographiques

A VOIR : MYTHE DE PYGMALION -> un sculpteur tombe amoureux de sa sculpture. Finalement une déesse lui donne vie. Pygmalion peut épouser sa statue ☺

Peinture : Monde onirique, beaucoup d’éléments bizarres, Dilatation de l’espace, temps figé Ici le mythe est inversé. La statue est un homme, c’est le portrait de Delvaux. -> Problème dans sa vie : les femmes. Il n’a jamais pu se réaliser en tant qu’homme. Que va-t-il se passer ici ? Va-t-il céder aux charmes de la femme ? ou pas ? La femme est nue, bien réelle, vivante. Elle essaie d’animer la statue, l’enlace de manière amoureuse, va poser un baiser sur ses lèvres -> moment qui précède le changement Femme à droite : à moitié végétale, chevelure=buisson. Elle semble déambuler. A les yeux ouverts, fixes. A l’air absente, vient d’un autre monde. Les ombres jouent un rôle important : ombre du couple : ne fait plus qu’une, on dirait qu’ils ont fusionné, amour impossible (car sculpture). Ombre de la femme-buisson : a l’air de faire un geste Personnage tout à droite : déambule aussi, sans faire attention à ce qu’il y a autour de lui. C’est un personnage emprunté à Magritte (peintre belge) Le paysage est désertique, il n’y a personne. Seul élément végétal : femme-buisson. -> étrange, dépaysement, surréalisme Beaucoup d’éléments résistent à l’analyse. On ne peut pas toujours donner une explication, on tombe parfois sur de l’irrationnel => surréalisme

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7. MAX ERNST

Max Ernst fonde le mouvement Dada à Cologne, Pour lui, le réel et l’imaginaire, la réalité et la rêve s’entremêlent -> bande de Moebius. Fonction du rêve : mettre en connexion la réalité et l’inconscient

La Puberté proche ou Les Pléiades, Max Ernst, 1921 24 x 16 cm, collage, fragments de photos retouchées, gouache et huile sur papier, montage sur carton

Au centre : jeune femme nue et sans tête qui semble flotter dans un espace bleu. Mais si on la renverse, elle a l’air d’être couchée sur un canapé -> lien avec la psychanalyse D’une main, elle tient se chevelure. Son autre bras traverse une sphère craquelée. Elle porte un bas rouge et un soulier. Un élément rouge est suspendu à son bras. Elément en bas à gauche : caillou qui a l’air de tomber. Flotte ou pas ? En haut à droite : formes enchevêtrées dans un gris argenté. On ne sait pas trop ce que c’est : strates ? Couches ? Nuages ? Eau ? On ne peut pas trop savoir… En bas : vagues, qui marquent l’horizontal. Tout au fond : signature de l’artiste, date et texte : « La puberté proche n’a pas encore enlevé la grâce tenue de nos pléiades / Le regard de nos yeux pleins d’ombre est dirigé vers le pavé qui va tomber / La gravitation des ondulations n’existe pas encore. » On parle de puberté, mais ici c’est un corps de femme mûre Enigme onirique -> rapport avec le rêve Gravitation : caillou, mais surtout corps, attraction du corps, désir… Ce qui mène nos vies… Nouveau monde qui échappe à la gravité, monde en suspension, monde du rêve Sur le corps de la femme : 6 petites étoiles, les pléiades. Il en manque une. La dernière est en deuil car Troie est vaincue (pléiades, mythologie)

Dans cette œuvre, le rationnel n’a pas sa place, il ne faut pas essayer de tout expliquer…

Deux enfants sont menacés par un rossignol, Max Ernst, 1924 Huile sur toile avec cadre en bois et construction de bois

Le cadre en bois est très présent, il fait partie de l’œuvre. La barrière et la maison sont en relief, elles sortent du cadre On mélange la réalité et le rêve ; la maison et le tableau. Il y a deux réalités dans ce tableau : - tout ce qui est en 3D : le cadre, la maison. Mais aussi une sonnette, une manette sur la façade... - la peinture à l’arrière : le rossignol, les enfants Le rossignol est tout petit (juste au-dessus de la barrière à gauche) mais il est pourtant très important. Phénomène d’inversion, comme pour les rêves. L’essentiel peut devenir un détail infime…

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8. ALBERTO GIACOMMETI

Biographie : • naissance en 1901 aux Grisons d’un père peintre impressionniste • études aux Beaux Arts de Genève, puis installation à Paris en 1920 (minuscule appartement qui lui fait office d’atelier) • ne quittera plus Paris mais retourne de temps en temps en Suisse (travail pour son père) • 1930 : adhère au courant surréaliste parisien (André Breton,..) • 1935 : quitte le courant surréaliste • séjour à Genève, travaille dans sa chambre d’hôtel sur de minuscules figurines • retour à Paris, prend possession de son style encore connu aujourd’hui (majorité de son oeuvre crée à Paris • décès en 1966 à Coire (64 ans)

Caractéristiques

• recommencement sans fin afin de saisir une présence qui est en perpétuel changement (tout change) -> quasiment impossible, éternel insatisfait

Isaku Yanaihaira, Giacommeti, 1956

• jeune prof à l’uni d’Osaka (visage qui s’écarte de son cercle familial) • difficulté de rendre l’expression de l’inconnu • traits sans cesse retravaillés pour cerner les traits du modèle (amalgames de lignes)

L’Homme qui marche I, Giacommeti, 1960

- oeuvre la plus célèbre de Giacometti (série sur le mouvement) - homme traverse l’espace, s’avance vers une destination inconnue (aucun élément mis en scène pour nous permettre de répondre à cette question) - retenu par une matière informe, sorte de glaise -> décidé de s’en aller, mais une certaine fragilité (longues jambes) - matière informe du socle : se précise au fur et à mesure de l’élévation - tiraillé entre 2 univers -> haut : espace sans aucune limite -> bas : socle l’empêche de partir - libre, personne ne barre son chemin, solitaire - interprétation : Giacometti représente une acceptation résignée de la condition humaine entre matière et tension spirituelle«

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Conclusion :

- Situation d'aporie : l'art de Giacometti est basé sur le constat d'une impossibilité à atteindre son but (il en a pleinement conscience)

- « Je peins pour comprendre pourquoi ça rate »

- La réalité mouvante du modèle ne peuvent être fixé par le dessin ou la

- sculpture (le changement s'opère à tout moment, sur toute chose)

- Giacometti dépasse l'échec, et rend l'expérience de cet échec nécessaire à son travail, comme garantie qu'il ne se trompe pas (caractère héroïque)

« L'artiste échoue tout le temps et cet échec est le seul garant de son oeuvre »

- Jamais de réalisme de la représentation pour Giacometti, seulement un réalisme phénoménologique (selon sa propre vision)

« L'art est un moyen nécessaire pour me rendre compte de ce que je vois »

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9. WILLEM DE KOONING

-> women vociférantes et hilarantes

Fait partie du mouvement de l’expressionisme abstrait (comme Pollock). Le langage pictural de ces peintures est souvent gestuel (coups de brosse rageurs) ou basés sur les procédés du dripping et du all over -> action painting. Manière d’affirmer son existence face aux incertitudes de la vie et sortir de la guerre. Influence de l’existentialisme : courant qui séduit car il met en évidence le rôle central de l’homme dans l’orientation de sa propre existence. Importance de la solitude de l’homme, de sa vulnérabilité et de son statut d’héros lorsqu’il se fait lui-même malgré sa faiblesse.

Woman I, Willem de Kooning, 1950

Peinture gestuelle, grands coups de brosse Situation de combat, de lutte, de tension. Très frontal : visage et poitrine sont de face, figées. Le bassin par contre est complètement de profil. -> Bizarre. Cassement de la forme Elle porte des chaussures à talon -> séduction. Mais en même temps, elle est horrible (visage) Peinture devient presque un peu abstraite lorsqu’on s’en rapproche beaucoup Mouvements : - abstraction lyrique : on a des gestes, en s’exprimant de manière extravagante - expressionisme abstrait - « action painting » Tiraillement constant, la peinture est un combat. La surface du tableau est une surface de combat, comme la vie. Combat entre : figure/abstrait, fond/forme, volumes/plan, frontalité/mouvement, fertilité/séduction, sourire/menaçant, permutation des couleurs… - > climat de tension, mais attitude stoïque Modèles : idoles procréatrices, déesse de la fertilité et de la séduction -> Femme hilarante et vociférante

Pink Angels, Willem de Kooning, 1945

Femme assise de dos Il y a un dynamisme nouveau, on ramène la figure dans le plan, tout en donnant un tracé automatique. Elément qui rattache la femme à la réalité : la peau, rose L’arrière-plan sert de fond, il est uniforme. Le motif de la femme est très présent

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10. JACKSON POLLOCK

Jackson Pollock, Stenographic Figure, 1942

-Allure dessin d’enfants (Couleurs + Traits dispersés) -Mélange entre la femme et l’animal -Mains dessinées avec une certaine maladresse -Tête de Clown + Nez protubérant en forme de bulbe -Visage perçu de différents points de vue. -Corps des personnages = lignes superposées - ds tous les sens. -Conventions d’une personne sont rompues par l’irréalité de la main + du cou - «Personnage» de gauche : Sentiment ‘’étrange’’ nouveau - «Personnage» de droite : Bouche souriante, hanches arrondies- Sentiment enfantin -Superposition de traits espaces colorés -Noir, Gris, Bleu, Rouge, Beige, Jaune, Argenté, Or Aspect vivant -Etrangeté + Energie -Bande noir de haut en bas. Bande beige de gauche à droite : Composition ordonnée -Espace ordonnée mouvementé par les formes ondulées -Supprime l’effet de profondeur - Superposer des surfaces -Comparaison avec Picasso : « Intérieur avec fillette dessinant »-- Composition, Couleurs, Perceptives abolies + Symboles -Beaucoup de symboles : Perd de sa clarté -Sténographie : est « l'art de se servir de signes conventionnels pour écrire d’une manière aussi rapide que la parole ».

Rythme d’automne, 1950

-Dripping : Pose sa toile sur le sol- Couches de couleurs -Noir, Blanc, Turquoise, Brun – Mélange -Amour de la peinture (pas égal) Défoulement hasardeux -«Drip painting» art avec une composition pas centrée -Opposition clair-obscur -Différentes intensités selon les lignes -Perte de repère (associations verticales et horizontales) -Pas de début- Ni fin créer un continuum -L’œil est guidé par les lignes -Complexité oblige à chercher une structure sans nous perdre -Emotions de l’artiste, Dynamisme des traits -Ordre de la spontanéité pas du hasard – Maîtrise du ‘’pinceau’’ -Pas de formes visibles inconnu indéfini -Voyage avec les yeux typique des surréalistes : atteindre de nouvelles sensations -L’absence de vide : Pollock a consacré toute son énergie à la peinture -Quête de lui-même- Recherche des raisons de son existence -La majorité des intellectuels de 1943à 53 s’interrogent sur le sens de leur vie. -Influence de l’existentialisme de Sartre. -Nouveau style pictural abstrait – Liberté des coups de pinceaux = Action painting -Composition = All over -Implication corporelle de l’artiste qui peint tout autour de la toile

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11. ROBERT RAUSCHENBERG

Artiste américain. Son vrai nom est Milton Ernest Rauschenberg, qu’il changera plus tard. Considéré comme précurseur du pop-art (mouvement d’Andy Warhol). Polyvalent : peinture, combine painting, céramique, photographie, chorégraphie => génial car pas de frontières. Surtout connu pour ses combine painting. Néo-dadaïste (courant), mais style très personnel précurseur

Biographie : Naissance au Texas, le 22 Octobre 1925 Suit d’abord des études en pharmacie, ce qui l’amène à intégrer le Navy Hospital Corps de San Diego durant la seconde guerre mondiale début de vie plutôt ordinaire, famille modeste

Ensuite, il s’inscrit à l’Art Institut du Kansas. Puis il part pour Paris (en 1948) pour étudier au Black Mountain College et revient finalement aux Etats-Unis où il fréquentera l’Académie Julian. a fréquenté de nombreuses écoles d’art donc formation

En 1951 : première exposition à New York, il ne vendra aucune de ses œuvres. + anecdote : achète un tableau de de Koonin, l’efface, l’appelle Erased (1953)

En 1964 : remporte le Grand Prix de la peinture lors de la Biennale de Venise + scandale : réaction des européens très violente, «barbarie américaine», ne comprennent pas la démarche

En 1970 : Lui et d’autres artistes américains retirent leurs œuvres de la Biennale de Venise en signe de protestation contre la guerre du Viêt Nam

Reste de sa vie : voyagera en Israël, au Japon, au Sri Lanka, etc. Au japon pour apprendre la céramique, en Israël pour mettre sur pied une exposition. Il fonde une association qui a pour but de favoriser les échanges artistiques entre les différentes cultures. Il consacre quelques millions de sa fortune pour la recherche médicale, au soutien d’autres artistes ou d’hommes politiques.

Côté personnel : 1950 se marie avec une artiste, Susan Weil. A eu un fils, Christopher. Le couple se sépare vite. Ensuite il s’installe à NY et rencontre Jasper Johns, un autre artiste. Ils deviendront amants.

Il meurt le 12 mai 2008, à l’âge de 83 ans sur Captive Island en Floride où se trouvait son immense atelier.

Citations (pour illustrer sa démarche artistique) Comme cité auparavant, artiste polyvalent. Pour lui pas vraiment de limites entre les différents domaines artistiques, en quelque sorte le premier artiste plasticien. C’est dans cet étât d’esprit là que naissent les combines paintings. Il les définit comme tel :

« Combine painting, c'est-à-dire œuvres combinées, combinaisons. Je veux ainsi éviter les catégories. Si j'avais appelé peintures ce que je fais, on m'aurait dit que c'était des sculptures et si j'avais appelé cela des sculptures, on m'aurait dit qu'il s'agissait de bas-reliefs ou de peintures. » Mélange ne se retrouvent pas que dans les combines painting mais aussi dans ces peintures comme par exemple l’œuvre analysée ensuite avec mélange entre différentes images, peintures, opacité etc, plus vraiment de limites.

A noter que certains artistes dadaïstes tel que tel que Kurt Schwitters, avaient déjà tenté une telle approche. Kurt Schwitters assemblait divers matériaux grâce au collage, pour élaborer une image. Robert Rauschenberg procède de la même, cependant lui considère chaque objet pour les sens possibles qu’il produira dans le jeu de l’assemblage. Pour Schwitters, c’est l’effet général produit par les matériaux qui compte, alors que pour Robert Rauschenberg chaque élément a son importance, puisqu’il possède de nombreuses connotations.

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Dans ses combines paintings : intègrent des objets du quotidien, qu’ils soient banals, ou personnels. On appelle aussi cela des rebus. Un des premiers artistes à faire cela, mais il y a une raison à cette démarche particulière. Il a une volonté de lier la vie à l’art. « La peinture est liée à la fois à l’art et à la vie. On ne peut fabriquer ni l’un ni l’autre - J’essaie d’agir dans le fossé qui les sépare.» Intégrer des objets du quotidiens, de la vie, semble donc être une alternative interessante pour y parvenir.

Quand on regarde ses œuvres, on peut être dubitatif, ou se dire qu’il a voulu choquer pour choquer, ou qu’il a fait ça pour l’argent. Mais si on garde en mémoire sa démarche je pense que l’œuvre prend tout son sens. « Je ne fais ni de l’art pour l’art, ni de l’art contre l’art. Je suis pour l’art qui n’a rien à voir avec l’art. L’art a tout à voir avec la vie. »

Monogram Réalisée entre 1955-59, Musée de Stockholm

Différents éléments sont présents dans ce combine painting : huile, papier imprimés, métal, bois, reproduction, talon en caoutchouc, manche de chemise, balle de tennis, peinture à huile, chèvre angora, pneu, le tout sur un socle de bois qui possède 4 roulettes.

Contexte : combine painting, œuvre hors du commun car à la fois sculpture et peinture, déjoue frontière communément admise entre ses deux disciplines.

Socle : • support de la combine. A roulettes (théoriquement mobile). 106 cm 160 cm 163 cm • peut être perçu comme un tableau (verticale) mais choix de l’utiliser comme socle (horizontal) • constitué de deux panneaux de bois fixés entre eux • bien que recouverts de multiples éléments, deux tonalités : sombre devant (tons beiges et noirs), clair derrière (blanc et quelques touches de couleur dont jaune et orange) • deux sortes d’éléments sur le socle : reproduction image et objet • objets : talons en caoutchouc, balle de tennis, manche chemise, plaquette métal : reliés entre eux par coups de pinceaux donc unité, mais chaque objet garde sa particularité (important). Objets pas du monde de l’art = vie «une tableau ressemble d’avantage au monde réel s’il est réalisé avec des éléments du monde réel »

La chèvre angora : • figure principale du tableau, trouvée chez un brocanteur, empaillée • ceinturée d’un pneu, peinte sur le museau (couleurs de la palette expressioniste / couleurs plus vives que les autres présentes sur cette combine, appliquées rapidement) • semble paître sur le lopin de terre bien particulier que représente le socle • plaque d’identité mentionnant son origine fixée sur le socle • balle de tennis peut suggérer qu’elle a assouvi un de ses besoins naturels • bords du pneu peint en blanc

Interprétation : • mise en scène suscite de nombreuses réactions • pour certaines bouc émissaire : taches sur le museau, emprisonnée dans le pneu • pour d’autres : figure caprine représente Satan, pneu comme une auréole noir (Goya) • nombreuses interprétations possibles car chaque élément apporte une signification et mise en scène mystérieuse

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• titre Monogram n’apporte pas non plus d’indications utiles pour l’inteprétation => Définition «un emblème qui réunit plusieurs lettres en un seul dessin, avec ou sans ornements supplémentaires » • on peut tenter la lecture de cette combine comme un monogram : le pneu pourrait former un O, et la chèvre avec ses cornes un Y • mais peut etre à prendre au sens figuré : comme dans un monogram même s’il y a une unité, il ne faut pas oublier de lire chaque élément pour avoir la signification du monogram

Liens entre Monogram et Tracer A chaque fois unité mais éléments à considérer de manière hétéroclites + présence animal Socle de monogram peut être mis en comparaison avec la toile de Tracer (patchwork) Référence Art : palette expressioniste sur museau / Vénus au Miroir de Rubens

Tracer Œuvre produite en 1963. Composée de différentes images et une reproduction de tableau (Vénus au miroir) : au moyen de la Sérigraphie Peinture ajoutée de manière différentes : précis (rouge) coups de pinceau plus vifs (blanc, bleu) Divers degrés de transparence : éléments s’entremêlent ou se mélangent au fond

Tracer signifie traceur

Pour analyse séparation du tableau en deux : partie bleu = celeste, ciel partie rouge = terrestre

Partie bleue • ciel car coups de pinceaux plus grossiers bleu et blanc font pensé à cela + hélicoptères • les hélicoptères évoquent le patriotisme américain, utilisés lors de la guerre du Viêt Nam • Reproduction de la Venus au miroir de Rubens, présente aussi dans d’autres tableaux de Rauschenberg (Persimonn, Trapèze) • Les hélicoptères et les cubes qui flottent dans le ciel pourrait évoquer la fascination de Rauschenberg pour tout l’univers spatial ( a assisté au décollage de Apollo 11 et a fait tableau là dessus) • Cubes de couleur rouge : proches des constellations structurales de Joseph Albers, qui fut son professeur au Black Mountain College • L’oiseau = pygargue à tête blanche. Une des emblèmes de Etats Unis, comme les hélicoptères Autres oiseaux tout à gauche plutôt comme des petits volatiles

Partie rouge • Scène nocturne de ville • Personnage seul qui déambule, comme Rauschenberg aimait le faire • Tout en bas à droite encore un hélicoptère

Comparaisons entre les différentes parties du tableau a) Opposition : • Partie bleue diurne, partie rouge nocturne • Pygargue à tête blanche rapace, volatile inoffensif • Vénus, déesse de l’amour vs hélicoptère symbole de guerre • Terrestre vs Celeste (partie bleue semble vaporeuse, plus effacée / partie rouge plus dure) b) Contraste : • Echelle : hélicoptère vs rue, pygargue, vénus • Couleur : chaud froid • Eclairage : diurne nocturne

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12. ANDY WAHROL

• Né Andrew Warhola a Pittsburgh en 1928. • Collectionne des images de vedettes depuis petit. • Déménage a New York, et publie des dessins dans des magasines. • En 1952, il met sur pied sa première exposition, c’est depuis là qu’on le surnomme Andy Warhol. • En 1954, il reçoit le « certificat d’excellence » par l’American Insitut of Graphic Arts. • En 1962, il commence la sérigraphie des cannettes Campbell’s Soup et de stars américaines. • Le 3 juin 1968, une écrivaine féministe radicale lui tire dessus. Depuis lors, il a dû porter un corset jusqu’à la fin de sa vie. • Dans les années 1970, il reçoit des commandes de ses amis ou de certains directeurs, puis ensuite il continue à peindre des portraits en sérigraphie. (Mao, Mick Jagger, etc) • En 1980, Andy Warhol ouvre sa propre chaîne de télé : « Andy Warhol TV » • Il meurt d’une crise cardiaque après une opération bénigne de la vésicule biliaire en 1987.

La sérigraphie : C'est une technique d'imprimerie, fondée sur la technique du pochoir créée par les Chinois. Elle est utilisée pour utiliser des impressions sur tout type de surfaces (papier, tissu, bois…) Le pochoir étant fixé sur un écran de toile. Les photos sont en noir et blanc, l’artiste colore le fond de la toile, puis imprime le sujet dénué de tout détail superflu pour le rendre plus neutre. Ensuite il peut à son gré, peindre sur l’imprimé comme l’a souvent fait Andy Warhol. Elle permet à Warhol une impression presque illimitée. Le réel et les détails disparaissent pour laisser dominer un fort contraste, une image publicitaire. À la fin des années 1970, la sérigraphie demeure très présente dans de nombreuses productions et les sérigraphies sont partout autour de nous : les panneaux signalétiques, les autocollants, les CD, les affiches de concert, les vêtements et le matériel industriel, entre autres, élaborent des réalisations et motifs sérigraphiques.

Andy Warhol, Marilyn, 1967 91,5 x 91,5 cm chacune, collection particulière.

Neuf portraits semblables de Marilyn Monroe tirée d’une photo publicitaire du film « Niagara » disposés en un carré. Composition en DAMIER Produit sans détails, reproduite indéfiniment Mort de l’image = mort de l’actrice Couleurs : saturée, vive, parfois elle ne ressemble plus à la vraie Marilyn. Lèvre et maquillage sont de la même couleur que le fond des portraits. Couleurs choquantes, pour attirer l’œil. Dans le dernier portrait, les couleurs se rapprochent le plus de la photo originale : peau, cheveux. Diagonale du premier portrait a celui tout en bas a droite grâce au couleur. // descente jusqu’à la mort de l’actrice. Andy Warhol est intéressé par la mort. PARADOXE : Montrer Marilyn sur un portrait nouveau et unique, montre ce qu’elle est vraiment et en même temps, la multiplicité écrase cette vision unique du portrait et montre la société de consommation, elle n’est plus qu’une image parmi tant d’autres.

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Andy Warhol, Seize Jackie, 1968

La mort du président Kennedy n’est pas vraiment au cœur des préoccupations de Warhol. Jackie est déjà une star au même titre que les actrices Liz Taylor ou Marilyn. Elle est symbole de culture, de beauté. C’est donc plus pour son évolution émotionnelle que Warhol choisi Jackie, plutôt que pour son statut. Dans cet œuvre, comme dans celle de Marilyn, Andy utilise une diagonale, mais ici elle montre tout d’abord Jackie dans un jour plutôt heureux, quand son mari n’est pas encore décédé. Et plus on avance sur cette diagonale formée d’images en noir et blanc et une en couleur, plus elle devient triste et révoltée. Ces photos ont toutes étés prises le jour de l’attentat. Le portrait en bleu montre une épouse souriante et se prêtant volontiers au jeu des photographes. Il y a également une composition symétrique et en damier. Chaque photo est représentée symétriquement soit à côté, soit en dessous.

Plusieurs photos prises a différents moment de la réaction de Jackie, de l’événement de ce meurtre. Contraste : Heureuse // Triste

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13. FRANCIS BACON

Etude d’après le « Portrait du pape Innocent X » de Vélasquez, 1953, Huile sur toile

• espace obscur et sans repère. • position crispée de trois quarts • dans un trône jaune d’or. • bouche béante, crie sa douleur intense. • Bacon lui a enlevé tous ses attributs de puissance • fragile • Visage: expression de la nurse du film d’Eisenchtein • Des barres de métal doré l’entourent et le traversent • dépourvu de jambes. • Stries, à la base du trône montent vers sommet de la toile • impression d’un pape lévitant. • Étrange rideau translucide qui cache et traverse le pape : mouvement et une violente vibration à l’œuvre.

• Couleurs froides. Violet : Symbole du martyr • N’avait jamais vu la peinture originale du pape de Vélasquez

• Pas de narration, peint avec ses émotions. Créateur d’image, de sensations • Raison du cri absente • Critique à l’encontre de l’Église? Son père l’avait rejeté à cause de son homosexualité • « Ce n’est pas le tableau de lui-même qui m’excite, mais qu’il ouvre en moi toute sorte de valves d’émotion qui me renvoient plus violement à la vie » • Peint spontanément. Veut toucher la réalité vraie, brute.

Portrait d’Henrietta Moraes , 1963, Huile sur toile

• Horreur & Sensualité (sexualité) • fait face, position lascive et langoureuse • formes voluptueuses • défigurée par traits de pinceau violents • Perte de toute singularité, masse uniforme • Côté bestial allié à sensualité • Masse de peinture verte : serpent ? symbole sexuel • Contrastes de couleur • Taches involontaires de Bacon mais laissées • Travaille avec le hasard • Insulte & Barbarie • Attaque brutale contre conventions du nu. • manière nouvelle d’envisager le nu en peinture. • Rare que Bacon peigne des femmes, plutôt Homme • Ne peint qu’à partir de photographies • « Chaque forme que vous faites a une implication, donc quand vous peignez quelqu’un, vous savez que vous essayez évidemment, de vous rapprocher non seulement de son apparence mais aussi de la manière dont il vous a touché, chaque forme ayant une implication. »

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14. JOSEPH ALBERS

Josef ALBERS, Hommage to the Square, Protected Blue, 1957, huile sur masonite, 76 x 76 cm.

- Ambiguïté du à la tension entre les formes et les couleurs - Un des tableaux de la longue série des Hommages - Quatre carrés inscrit les uns dans les autres / seul carré dimension plus faible en entier / bandes colorées - Couleur appliquée avec un couteau à peindre sur masonite. (masonite : type de panneau à fibres de bois cuites à la vapeur et moulues sous pression) - Frontières rarement précises / fond blanc parfois visible - Au dos œuvres : titre de l’œuvre, sa date, l’inventaire des pigments avec les noms de ses fournisseurs, utilisation des couleurs sans les travailler. - Distances entre formes égales horizontalement, inégales verticalement. -> symétrie horizontale + asymétrie vertical. Point de fuite déplacé vers le bas pour éviter une symétrie totale. - Espace cubique -> boîte qui recule dans le tableau + volume pyramidal -> s’avance. - Dispositif visuel -> illusions spatiales et multiples métamorphoses de la couleur. Ce schéma permet un équilibre entre les tensions des couleurs qui s’exprime grâce au phénomène de dilatation et de concentration. - 2 cibles avec bleu identique au centre. Chaque cible -> même schéma et mêmes couleurs réparties dans un ordre différent. La zone centrale de la cible 1 a des couleurs lumineuses et claires qui rayonnent. -> mouvement des cercles est centrifuge. -> En fixant la partie centrale, nous avons l’impression qu’ils bougent et qu’ils avancent en direction du spectateur. - La cible 2 renfermant un centre avec des couleurs dominantes sombres -> concentration de la couleur + accentuation de la profondeur. - Utilisation d’une grille sous-jacente basée sur une unité de carrés modulables. - Le point de fuite n’est pas le lieu privilégié de la perception. L’œil cherche un équilibre et une stabilité. Il passe d’un point à l’autre entre le point de fuite et le deuxième point situé sur l’axe vertical passant par le point de fuite et situé au sommet du carré du centre. Lorsque les bords sont en contact avec une couleur lumineuse, une zone ombrée se forme alors que le contact avec une couleur foncée crée une auréole d’halo clair. Le carré central ne subit pas ce phénomène car entièrement visible. - Cet effet -> renforcement des arêtes + changement de luminosité des couleurs-> effet de cannelure, possible uniquement lorsque l’intensité lumineuse décroît de manière régulière en suivant les degrés d’une gamme chromatique. L’effet produit est un assombrissement des couleurs qui sont à la frontière d’une couleur claire et vice-versa. Celui-ci est amplifié par l’effet de transparence des couleurs. - Effet de cannelure -> impression de carrés étagés.

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Josef ALBERS, To Monte Alban, 1941, lithographie sur zinc, 36,4 x 28 cm, Collection de la Fondation Albers.

- Appartient à la série des Dessins Tectoniques -> symbolisent une maîtrise complète des interactions de la ligne et de l’articulation ambiguë du plan et de l’espace. Il se réfère à l’architecture précolombienne. - Repose sur des motifs architecturaux. (photographies de sites archéologiques mexicains qui affirment cette théorie). Certaines photographies -> l’ordonnance régulière des marches parallèles des pyramides du Monte Alban. Pas seule source d’inspiration, mais justifie le titre. - Lignes parallèles de deux épaisseurs différentes et angles droits. Pas impression de froideur. - Lignes -> effets de surface et illusions de volume ou de profondeur. -> différentes lectures : Gauche : s’enfonce dans un couloir qui débouche sur un rectangle blanc (porte). OU gravir des marches d’une pyramide où rectangle blanc = replat. (côté droit égal). - Couleurs : noir et blanc. Création d’un gris d’intensité variable. - Passage de la partie droite à la partie gauche -> lignes plus foncées (mur intérieur) + met en évidence la symétrie centrale. - Chaque élément du dessin peut se présenter sous une forme inverse. -> manque de repère. - Partie centrale en forme de zigzag : fonctionne comme la figure de Gestalt (ambiguïté de la perception bidimensionnelle). - Figure que la Gestalt utilise présente soit un sol avec dallage régulier soit une bande de trois rectangles disposés dans l’espace. (ici)

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15. TINGUELY ET NIKI DE SAINT PHALLE

Niki et Jean ont appartenu au groupe des Nouveaux Réalistes. Ce mouvement préconise un retour à la réalité. Il se construit par opposition à la peinture abstraite de cette époque, mais sans tomber dans le piège de la figuration. Les artistes vont ainsi utiliser différents objets de la réalité quotidienne. Ils les accumulent et les assemblent dans le but d’en faire des œuvres, à l’image des ready-made de Marcel Duchamp. Ce mouvement est apparu au même moment que le Pop Art américain. Le Nouveau Réalisme est donc souvent considéré comme son alter-égo français. Les artistes souhaitent avoir un nouveau regard sur l’objet, l’art, les couleurs utilisées et les différents matériaux.

Niki de Saint Phalle : Surtout connue pour ses Nanas, immenses femmes rondes, colorées, gaies et vivantes. Pourtant elle a beaucoup souffert dans son passé : violée par son père et éduquée sévèrement dans une famille bourgeoise et catholique. Ses premières œuvres sont très violentes car Niki se démarque de son passer. Ensuite, la couleur et la joie de vivre emplissent tous ses tableaux.

L’Arbre de vie, 1987, Niki de Saint Phalle - Arbre avec têtes de serpent au bout des branches - A l’intérieur : carte du pendu (une des arcanes du jeu du tarot) - deux parties : un côté multicolore, l’autre: noir et blanc - côté multicolore : la vie. Les mosaïques et les formes s’enchaînent en créant des courbes, des vagues, des spirales et même des fleurs à chaque fois différentes. Sur ces catelles colorées peuvent se lire des mots : le soleil, l’amour, le rire, la musique, l’amitié, la tendresse… => vie - côté noir et blanc : tout est blanc, avec dessins en noir. Volutes infimes et détaillées => obsession, côté menaçant. Serpents sans couleurs : ont perdu vie… => mort - Niki ne veut pas dissocier la vie de la mort; elle tente plutôt de les rassembler dans cette statue. L’arbre symbolise donc à la fois la vie et la mort. - Serpents : talisman de Niki, protecteur et gardien. ne symbolise pas le mal. Evoque sensualité, énergie créatrice, la sexualité épanouie, liberté => notions importantes pour Niki. Serpents n’ont pas l’air menaçant. Ici ils réunissent vie et mort. Amènent la paix - Conclu : Niki a pu se débarrasser de ses traumatismes (viols, société très stricte…) Part de mal reste toujours présente en Niki, comme dans l’arbre de vie (il y a encore la partie en noir et blanc. Mais mtn : réconciliation des deux). Elle a fait du chemin dans sa vie et peut mtn communiquer joie, gaieté, espérance…

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Jean Tinguely : Important : le mouvement, le recyclage et le hasard. L’artiste construit ses sculptures avec des matériaux récupérés dans des poubelles et chez les ferrailleurs. Hasard : choix des matériaux, mais aussi lorsque les machines se mettent en marche. Le mouvement lent et saccadé s’accélère, et ensuite s’arrête pour ensuite de nouveau démarrer… Chaque composition est ainsi une découverte, une surprise et une toute première expérience.

La Fontaine Stravinsky, 1983, Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely

- place Igor-Stravinsky, Paris. Hommage au compositeur - 16 œuvres : résine ou en assemblage d’éléments métalliques. Noires ou colorées. - Couleurs, formes rondes = Niki = vie, joie, gaieté… - Constructions en mouvement, sons (eau, rouages), éléments de récup = Jean = mouvement, hasard… => côté éphémère - Fontaine = lieu de rencontre et rassemblement. Œuvre doit être accessible à tout le monde - « l’Amour » : un des éléments de la fontaine. Symbole du lien entre Niki et Jean. Ce qui les relie : amour et art. là il y a les deux. Ils se complètent : couleurs, formes / métal, rouages, mouvement, éphémère

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16. CHRISTO ET JEANNE-CLAUDE

Christo et Jeanne Claude recouvre des monuments nos deux artistes mettent en scène des toiles, des câbles et des structures métalliques dans l'optique de créer des oeuvres éphémères. Leur art consiste en l'empaquetage de lieux, de bâtiments, de monument, de parcs et même de paysage.

Le land Art

• Le Land art est une tendance de l'art contemporaine qui utilise le cadre et les matériaux d'origine naturelle ( bois, terre, pierre, sable, rocher, etc. ). Les oeuvres se situent le plus souvent à l'extérieure, confrontées aux éléments et soumises à l'érosion naturelle et sont donc vouées à disparaitre

Idée de révéler en cachant.

• Les toiles redessinent en quelque sorte la silhouette des éléments emballés. Elles offrent une touche de fraicheur et rappelle les caractéristiques de celui ci ( grandeur, amplitude, force, stabilité ) Elles permettent vraiment de poser un regard neuf sur des éléments que la routine aurait rendu banales.

Volonté de toucher un publique non connaisseur

- Les Christo recherchent une vision populaire, une popularité de leur art. l’interactivité verbale avec le public fait partie intégrante de leur créativité. Ils veulent se détacher des musées avec leur horaires fixe et leur tarif pour vraiment rentrer dans la vie des gens ( volonté d'amener l'art au milieu des gens ) Paradoxes récurrents dans leur art

• Rapport à l'argent énormément couteux mais comme ils financent tout eux ( avec la vente de leur croquis ) lui il y a une notion de gratuité énormément couteux mais éphémère • Scientifique / Fantastique Il crée un monde fantastique et onirique mais il y a une dimension scientifique et physique que se cache derrière. • Ephémère / l'inoubliable Ces oeuvres sont éphémères mais il compte sur les médias ( photos archive vidéo) et les souvenirs pour les rendre inoubliables et imortelles • Temps Il faut énormément de temps pour mettre en place ces oeuvres ( techniques croquis autorisation etc ) et elles sont éphémères

Challenge important

- Le grand challenge Christo est qu'il faut absolument qu'il réussisse du premier coup, et cela sans faire aucun test. En effet, l'originalité de son travail repose sur la surprise et le gigantisme. Pour créer cet effet de spontanéité, il ne peut se permettre de faire des essais

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Oeuvre principales

Surrounded Islands

Considérée par certains comme l'œuvre la plus spectaculaire des Christo, nous découvrons ici les îles de la baie de Biscayne à Miami encerclées d'une ceinture en polypropylène rose fuchsia pour deux semaines en mai 1983. Onze îlots servant principalement de décharge à ordures sont donc bordés avec 60 hectares de tissu, découpés selon 79 patrons pour suivre les contours géographiques.

- Jan van der Marck, directeur du Center of the Fine Arts de Miami, invita son ami Christo à exécuter un travail de grande dimension pour le New World Festival of the Arts. Il laissa à l’artiste les mains complètement libres. Celui-ci refusa premièrement car il travaillait sur d'autres projets. Il accepta dans un deuxième temps car la situation unique des îles l'attirait. - l'intervention. La réalisation de cette œuvre a nécessité une équipe d’avocats, d’ingénieurs de la marine, un entrepreneur, un spécialiste de la biologie marine, un ornithologue et un expert en mammifères. - Il fallu fixer neuf cents points d'ancrage sur les îles et 600 au fond de la mer, chacun à 75 mètres de la terre. La toile fut enfin tendue par 400 hommes, à plat ventre sur des matelas ou sur des bateaux pneumatiques. Le premier jour, le projet fut mis en danger : des vents violents se levèrent et se prirent dans les sections de tissu et les gonflèrent comme des voiles. Mais, finalement, le projet réussit jusque dans les moindres détails, à la fierté des Christo.

Valley Curtain

Ce projet débute en 1970 et prendra fin le 10 août 1972. Un groupe de 35 ouvriers et de 64 intérimaires, dont beaucoup d’étudiants en art, se mirent au service de Christo pour mener se projet à bien. L'œuvre est en fait un rideau de 13 000 mètres carré de nylon orange, de 351 m de large et de 111 m de haut. Les câbles, sur lesquels était suspendu ce rideau, mesuraient 417 mètres de large et pesaient 50 tonnes. Ils étaient fixés à 800 tonnes de fondation en béton.

- Démontage de l'oeuvre à cause des vents violents - Il ne faut pas abimer la nature . Question importante : comment faire en sorte que le site soit intacte après le démontage.

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17. JOSEPH BEUYS ET FLUXUS

• · Né en 1921-mort en 1986

• · Multiples professions : pilote dans la Luftwaffe, artiste et professeur

• · 1943 : après 3ans ans l’armée, alors que son avion survole la Crimée, il est abattu. Joseph et recueilli, nourri et soigné par des nomades tatares. Ils le nourrissent avec du miel, le recouvrent de graisse et l’enroulent dans du feutre pour le sauver. Ces éléments résonneront dans son travail postérieur.

• · Inventeur du concept de sculpture sociale : idée d’œuvre d’art totale. Duchamps a décrété que tout objet est une œuvre d’art et Beuys pousse la réflexion jusqu’à « tout homme est un artiste(en puissance). » Les hommes possèdent tous la capacité d’être artiste. Fluxus :

• · Mouvement apparu entre 1950 et 1960

• · Collectif d’artistes avant-gardistes dont Beuys

• · But : lier toutes les formes d’art, peinture, musique, installations, poésie, sculpture,...

• · Influencé par : le dadaïsme, la philosophie zen, les ready-made de Duchamps

• · Héraclite : « toute l’existence passe par le flux de la création et de la destruction. » Les choses ne sont jamais achevées et tout est en devenir. Tout change, tout coule (« Ta panta rei »). Cette citation synthétise la pensée d’un monde en mouvement perpétuel

• · Principal artiste : Maciunas, il était en quelque sorte l’organisateur du mouvement

• Les Œuvres : 1) I like America and America likes me, 1974

• · C’est une performance. C’est-à- dire, une action éphémère.

• · Où ? Dans la gallerie René Block à New York

• · Durée ? 3 jours

• · Histoire : Il s’agit de la première performance de Joseph Beuys aux Etats- Unis. Il avait fait le serment de ne pas poser un pied sur le territoire Américain jusqu’à la fin de la guerre du Vietnam, un serment qu’il respectera à la lettre, il passe de l’Allemagne aux USA en ambulance enroulé dans une cape de feutrine, il prend par la suite l’avion, puis arrivé aux Etats-Unis il est conduit à la René Black Gallery, toujours en ambulance sans jamais posé un pied au sol. Puis, durant 3 jours, il s’enferme dans une pièce avec un coyote sauvage avec pour tout objet sa couverture, une canne, et une lampe de poche.

• · Objets utilisés ? couverture de feutre, canne et lampe de poche, le feutre vient de sa mythologie individuelle (accident en crimée)

• · Comment se passe la cohabitation ? Etonnement bien pour dire que le coyote et censé être sauvage ( On ne saura jamais vraiment si il l’était réellement.) Au début le coyote est féroce puis assez rapidement les deux s’apprivoisent, on a entendu dire qu’ils se seraient échangés leurs territoires.

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• · Ce qui est caractéristique de Beuys, c’est qu’on le considère comme un chamane, car il à posé des gestes ésotériques avec le coyote.

• · Que représente le coyote ? Il représente le traumatisme du conflit de l’Américain avec l’indien.

• · Conclusion : Beuys a tenté de restituer les lien qu’il considère magique entre l’homme et l’animal. Il est engagé et responsable dans ce qu’il fait + dimension éthique (Il fait ce qu’il pense être juste).

2) Plight,1973

• · Quoi ? Installation

• · Où ? Centre Pompidou

• · Qu’est-ce que c’est ? Il s’agit d’une pièce en forme de L par laquelle le spectateur doit passer pour ressentir différentes sensations.

• · Composition ? 284 rouleaux de feutre brut, un piano, un tableau noir, un thermomètre

• · Sensations : Pour pouvoir visiter cette installation il faut y entrer, comme dans une grotte le plafond pour l’entrée est abaissé. Ce qui nous donne toute suit une sensation de confinement, de renter dans un espace fermé. Le feutre est un matériel qui étouffe les sons, et provoque donc le silence qui renforce notre isolement. De plus la forme en L donne l’impression d’être dans un labyrinthe, 1 entrée et 1 sortie, donc 1 seule issue possible.

• · le silence est double, → son étouffé du feutre et objets, le piano est fermé et sur le tableau noir il y a une portée vide.

• · Le feutre, qui est disposé sur deux étages pour faire la paroi de l’installation, isole du froid et du son, on dit même que l’odeur qu’il provoque parvenait à gratter la gorge des hôtes tellement elle était omniprésente.

• · Le thermomètre enregistre les variations de chaleur due aux passagers.

• · Toutes ces sensations provoquent une sorte d’espace claustrophobique.

• · Plight : ce mot signifie situation critique, piège dans le sens où l’on se sent coincé ou aussi promesse, dans le sens où l’art et une thérapie contre la mort.

• · Conclusion : Beuys tente de donner une image au silence. Il s’agit aussi d’une réflexion sur la notion de liberté, le prix et la valeur d’être libre

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18. WOLF VOSTEL (RAMONA)

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19. MARIO BOTTA

Cathédrale de la Résurrection d'Evry : Evry : ville nouvelle, construite dans les années 60 (urbanisme nul), défi de Mario donner une âme et un centre-ville à une ville qui en a pas.

Extérieur : • Opposé aux archi. D’aujourd’hui : Normalement essaye de se fondre dans le paysage- inspiration de Louis Kahn

Aspect particulier : • Peu de fenêtre, hermétique à la lumière depuis dehors, Tension avec la luminosité intérieure ! Lumi. Zénithale • Ancrage au site – massif- intemporelle¨- inspiration des églises romanes • Forme circulaire => pas de façade, pas d’angle droit=> métrise l’espace, Protecteur ! « maison abri » • => rond= infini, divin • Matériaux : briques en argile =>symbolique ; Dieu façonne l’homme à partir de l’argile.

-façade Sud-ouest- Nombreuses ouvertures : étroites + axe verticale • Voit l’ossature métallique : escalier qui amène vers le haut=> élévation • Hémicycle du vitrail – arbre de vie- ( pas voulu par Mario, demande de l'Evêque.) • Clocher – 5 cloches + soutient la croix • Arbre au dessus -24-: - Symbolique différent : interactions avec le vent + temps OPPOSITION avec l'intemporalité du bâtiment encré et en minerai. Les saisons -> jeux de lumière / habitant : Résurrection au printemps

Entrée dissimulé : forme opposé au cylindre tronqué. faille qui se dérobe à la vue. Séparation entre deux mondes-

Intérieur : Déambulatoire : amène le fidèle vers le milieux de l’édifice : marches oblige à ralentir => Arrivée au Baptistaire : (l'immersion possible ) =>marbre blanc > amène au recueillement, prière Forme octogonale -8- nombre de l’harmonie La crypte : là pour accueillir les Tombeaux des évêques= mémoire de la Cath. Pillier en béton au milieu, soutient l’autel au dessus, dans la cath. => élévation spiri. de l’édifice j-> verrière

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L’église de Mogno Contexte : avalanche dévastatrice en 1986. => grande polémique !! ne va pas dans un village de montagne ! Comparaison : - Forme ; Cylindre tronqué ronde=> protection, sécurité, métrise - Lumière zénithale Pas d’ouverture ses les côtés - Ancré dans le sol => contre la nature dévastatrice « démonstration de force » + intemporalité « Construire une église comme celle de Mogno aujourd’hui est un acte de résistance contre la culture éphémère » - Matériaux : briques A enceinte séparation profane // spirituel, entrée de l'enceinte fontaine blanche purification= baptistaire de la cath.

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20. FRANK O. GEHRY (FRANCOIS)

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