ENQUÊTE PUBLIQUE

Commune de PARMILIEU (38)

Élaboration du Plan Local d’Urbanisme

Zonage d’assainissement

Dossier n° E17000029/38

Enquête publique du 02 mai au 03 juin 2017

RAPPORT D’ENQUÊTE

Sommaire 1- Objet de l’enquête...... 4 1.1 -Généralités...... 4 1.2 -Cadre réglementaire...... 5 1.3 -Présentation du projet...... 7 1.4 -Composition du dossier...... 10 2-Organisation et déroulement de l’enquête...... 12 2.1 -Préparation de l’enquête...... 12 2.2 -Information du public...... 13 2.2.1 -Informations concernant l’enquête publique...... 13 2.2.2 -Informations concernant le projet : bilan de la concertation...... 13 2.3 -Déroulement de l’enquête...... 14 2.3.1 -Les permanences...... 14 2.3.2 -Rencontres et visites sur place...... 14 2.3.3 -Clôture de l’enquête...... 15 3-Observations formulées...... 15 3.1 -Bilan des observations...... 15 3.2 -Répartition des observations par thème sur le projet...... 15 4-analyses personnelles des observations et avis...... 16 4.1 -Des PPA...... 16 4.1.1 -Conseil départemental de l’Isère, CD38 :...... 16 4.1.2 -Direction Départementale des Territoires...... 16 4.1.3 -Syndicat mixte de la Boucle du Rhône en Dauphiné (SYMBORD) :...... 19 4.1.4 -Chambre d’agriculture de l’Isère...... 21 4.1.5 -Communauté de communes Balcons du Dauphiné, CCBD...... 22 4.1.6 -SIEP...... 23 4.1.7 -Mairie de MONTALIEU-VERCIEU...... 23 4.1.8 -Chambre de Commerce et de l’Industrie du Nord Isère...... 23 4.1.9 -Chambre des Métiers et de l’Artisanat...... 23 4.1.10 -CRPF...... 23 4.1.11 -SEMCODA, Société d’économie mixte de construction du département de l’Ain,...... 24 4.2 -Des observations du public...... 24 4.2.1 -Les demandes d’information...... 24 4.2.2 -Les remarques et les demandes sur le document général du PLU...... 25 4.2.3 - Les demandes concernant les carrières...... 31 4.2.4 -Les demandes et remarques diverses...... 35 4.2.5 -Les demandes de constructibilité regroupées par localisation...... 37 4.3 -Questions posées par la Commissaire enquêtrice...... 70 5-Conclusions motivées...... 73 5.1 -Rappel du contexte...... 73 5.2 -En conclusion...... 73 5.2.1 -Évolution de la consommation de l’espace et évolution des constructions futures : nombre, densité, type...... 74 5.2.2 -Annexes sanitaires...... 75 5.2.3 -Les carrières...... 76 5.2.4 -Environnement et l’agriculture...... 76 5.2.5 -Les déplacements doux...... 76 5.2.6 -Observations des PPA...... 76 5.2.7 -Observations du public...... 77

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ANNEXES :

A1 : Procès verbal de synthèse

PIÈCES JOINTES AU DOSSIER :

PJ1 : Annonces légales parues dans le Dauphiné Libéré des 14 avril, 21 avril (rectificatif) et 5 mai 201 PJ2 : Annonces légales parues dans les Affiches de et du Dauphiné des 14 avril et 5 mai 2017 PJ3 : Certificat d’affichage PJ4 : photos (17) des affichages PJ5 : Information (format A5) sur l’enquête publique distribuée dans toutes les boîtes aux lettres de la commune.

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ABRÉVIATIONS

A : classement en zone Agricole du PLU AU : zone de future urbanisation dans un PLU CCBD : Communauté de communes des Balcons du Dauphiné CCI : Chambre de Commerce et de l’Industrie CDPENAF : Commission Départementale de la Préservation des Espaces Naturels Agricoles et Forestiers CD38 : Conseil Départemental de l’Isère CE : Commissaire Enquêtrice CM : Conseil Municipal CRPF : Centre Régional de la Propriété Forestière Rhône-Alpes DDT : Direction Départementale des Territoires DTA : Directive Territoriale d’Aménagement EH : Équivalent Habitant ER : Emplacement Réservé Ha : Hectare MRAe : Mission Régionale d’Autorité environnementale N : classement en zone Naturelle du PLU OAP : Orientation d’Aménagement et de Programmation PADD : Projet d’Aménagement et de Développement Durable PCET : Plan climat-air-énergie territorial PLH : Plan Local de l’Habitat PLU : Plan Local d’Urbanisme PPA : Personnes Publiques Associées POS : Plan d’Occupation des Sols PV : Procès Verbal RD : Route Départementale RP : Rapport de Présentation RPG Registre Parcellaire Graphique Rte : Réseau de transport d’électricité RTM : Service de Restauration des Terrains en Montagne SAU : Surface Agricole Utile SDAGE : Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux SAGE : Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux SCoT : Schéma de Cohérence Territoriale SDA : Schéma directeur d’assainissement SIC : Site d’Intérêt Communautaire du réseau Natura 2000 SIEPC : Syndicat Intercommunal des Eaux du Plateau de Crémieu SPANC : Service Public d’Assainissement Non Collectif SRCE : Schéma Régional de Cohérence écologique STECAL : Secteur de Taille et de Capacité d’Accueil Limitées STEP : Station d’épuration SUP : Servitude d’Utilité Publique SYMBORD : Syndicat Mixte de la Boucle du Rhône en Dauphiné TA : Tribunal Administratif Loi SRU : Loi de Solidarité et de Renouvellement Urbain U : classement en zone Urbaine dans le PLU

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ZNIEFF : Zone Naturelle d’intérêt Écologique Floristique et Faunistique 1- Objet de l’enquête 1.1 -Généralités Parmilieu est située tout au Nord du département de l’Isère, à l’Est de Lyon. Jusqu’au 1er janvier 2017, Parmilieu appartenait à la communauté de communes du Pays des couleurs qui, à cette date, a fusionné avec les 2 communautés de communes de l’Isle Crémieu et des Balmes Dauphinoises créant la communauté de communes Les Balcons du Dauphiné. Parmilieu est une commune rurale, au carrefour de trois grands bassins d’emploi : l’Est lyonnais, (département du Rhône), le Nord-Isère et le Bugey (département de l’Ain). Géographiquement, Parmilieu est situé sur un plateau calcaire, à 300 mètres d’altitude en moyenne, surplombant le Rhône. C’est le Pays de : Parmilieu comptait de nombreuses carrières, il n’en reste aujour- d’hui que deux en activité. Cette activité a généré un patrimoine très riche : constructions (maisons, église, fours, lavoirs, chapis…), pierre plantées (palis), piquets (bigues), croix, puits, ponts… L’économie de Parmilieu est essentiellement liée à la pierre et à l’agriculture. L’agriculture, bien qu’en perte de vitesse (diminution de la SAU de 73 ha entre 1988 et 2016), demeure le principal secteur d’activité (RP page 49). La majorité des exploitations pratiquait la polyculture élevage ; actuellement, il y a 14 sièges d’exploitation sur la commune. Il n’y a plus qu’une seule exploitation produisant du lait, nombreuses sont celles qui produisent des céréales et du maïs L’agriculture et les activités liées à la pierre ont façonné un paysage remarquable. En terme démographique, la population est restée stable jusque dans les années 1930, avec en moyenne 600 habitants. Comme dans de nombreux territoires ruraux, la population a décliné jusqu’en 1975 (331 habitants) puis a remonté pour atteindre 678 habitants en 2014 . Le solde migratoire est positif depuis 1975 et le solde naturel depuis 1999. La récente augmentation de la population est résidentielle : en effet, la commune de Parmilieu est très attractive par la qualité de vie qu’elle propose tout en étant proche de bassins d’emploi. La quasi totalité des logements sont des maisons individuelles, de grandes tailles, en résidences principales. Il n’y a que 3 appartements à Parmilieu. La commune est caractérisée par un bourg où il y a l’essentiel des services publics : Mairie, école, poste, bibliothèque, salle communale mais qui comporte peu d’habitats, en particu- liers anciens. La plupart des habitations se répartissent dans les nombreux hameaux de la commune : La Montagne, Suptilieu, Pressieu, Les Brosses, Chanoz, Le Serverin, Argilière/Senin. La compétence eau potable et la compétence assainissement sont assurées par le Syndicat Intercommunal des Eaux du Plateau de Crémieu (SIEPC) : la majorité de la population (78,3%) est raccordée à une station d’épuration (filtre planté), construite en 2014-2015, d’une capacité de 1 000 équivalents habitants. La gestion des eaux pluviales est assurée par la commune. La commune de Parmilieu possède un patrimoine environnemental très riche : une zone « Natura 2000 » (SIC n°FR8201727), quatre ZNIEFF de type 1 et une de type 2 et cinq

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zones humides.

1.2 -Cadre réglementaire La commune de Parmilieu est dotée d’un Plan d’Occupation des Sols qu’elle a approuvé le 2 décembre 1994, et dont la dernière révision date du 4 mai 2000. Le 28 octobre 2014, par délibération, le conseil municipal, actant que « tous les PLU doivent notamment être mis en conformité avec les dispositions de la loi portant engagement national pour l’environnement (Grenelle 2) avant le 1er janvier 2017 », a prescrit sa révision en Plan Local d’Urbanisme. Cette délibération précise les objectifs poursuivis par la commune, à savoir : « Préserver le caractère rural, la qualité du cadre de vie, la richesse environnementale et paysagère, valoriser le patrimoine bâti, créer un véritable cœur de village, maîtriser l’accroissement démographique, diversifier l’offre de logement en limitant la consommation d’espace, sécuriser les déplacements et développer les liaisons douces ». Cette délibération prévoit également les modalités de la concertation : ➢ Publication d’articles dans le bulletin municipal, ➢ Comptes rendus du conseil municipal, ➢ 2 réunions publiques minimum, ➢ 1 registre de concertation mis à disposition du public Le 30 novembre 2015, le conseil municipal a débattu des orientations du PADD. Le 18 mai 2016, le conseil municipal a délibéré pour intégrer le nouveau contenu du règlement du PLU prévu par les articles R151-1 à R151-55. Le 22 décembre 2016, le conseil municipal a réalisé le bilan de la concertation et arrêté le projet de PLU. L’Autorité Environnementale a été consultée, demande d’avis n° 2017-ARA-AUPP-00199, et « ne s’étant pas prononcé dans les trois mois à compter de la date de la saisine, soit le 10 avril 2017, elle est réputée n’avoir aucune observation à formuler »1. La Commission Départementale de la Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF), saisie conformément à l’article L112-1 du code rural et de la pêche maritime et L 151-12 du code de l’urbanisme, a rendu son avis2 le 24 mars 2017. La commission, à l’unanimité, a émis un avis favorable aux règles autorisant la création des quatre STECAL Ae1, Ae2, Ae3 et Ae4 ainsi qu’aux règles précisant les conditions d’évo- lution (extensions et annexes) des bâtiments d’habitations existants en zone A et N. En date du 6 janvier 2017 le projet de PLU a été notifié pour avis aux Personnes Publiques Associées : Sous-Préfet de l’Isère, DDT – Service aménagement, Mission Régionale d’Autorité Environnementale, Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, Conseil départemental de l’Isère, Établissement public du SCoT de la Boucle du Rhône en Dauphiné, Communauté de communes du Pays des Couleurs, Chambre de commerces et de l’Industrie Nord-Isère, Chambre des Métiers, Chambre d’Agriculture, CRPF, SIEPC, SEDI, LO PARVI, Associations régionales d’HLM.

1 Chapitre VI Pièce n°19 du dossier mis à l’enquête publique 2 Chapitre V Pièce n°19 du dossier mis à l’enquête publique

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Le projet de PLU a également été adressé aux communes limitrophes : Charrette, Porcieu- Amblagnieu, Montalieu-Vercieu, St Baudille de la Tour, . Le Porter à connaissance (PAC) préfectoral en date du 15 avril 2015 synthétise les informa- tions nécessaires, notamment les études, directives et servitudes qui doivent être prises en compte par la commune. La commune étant couverte en partie par une zone Natura 2000, une évaluation environne- mentale a été réalisée. L’élaboration du projet de PLU de Parmilieu est encadrée par plusieurs lois et doit respecter les grands principes énoncés aux articles L110 et L121-1 du code de l’urbanisme. ➢ La loi SRU, Solidarité et Renouvellement Urbain du 13 décembre 2000, dont les enjeux pour le PLU sont : ➔ Équilibrer le renouvellement urbain et le développement urbain maîtrisé d’une part, protéger les espaces naturels et agricoles d’autre part. ➔ Assurer la diversité des fonctions urbaines et la mixité sociale dans l’habitat pour la satisfaction des besoins en matière d’habitat et d’activités économiques. ➔ Économiser les espaces naturels, maîtriser les besoins en déplacement, préserver les ressources naturelles, sauvegarder le patrimoine bâti et prévenir risques et nuisances. ➢ La loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 portant Engagement National pour l'Envi- ronnement, dont les enjeux propres à cette loi s’ajoutent aux enjeux de la loi SRU. Les PLU doivent donc également : ➔ Contribuer à la lutte contre les gaz à effet de serre et au développement des énergies renouvelables, ➔ Protéger la biodiversité, ➔ Lutter contre l’étalement urbain. ➢ La Loi ALUR, Accès au Logement et Urbanisme Rénové du 24 mars 2014 : Cette loi réaffirme la densification et la maîtrise de l’étalement urbain, (notamment par la suppression des outils réglementaires limitatifs de la densité) et supprime les COS. ➢ La Loi LAAAF, Avenir pour l’Agriculture, l’Alimentation et la Forêt, du 11 septembre 2014 : Cette loi complète voire revient sur la loi ALUR pour le traitement des construc- tions en zones agricoles. ➢ La loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages . Ces nombreuses lois qui se sont succédées ont une constante qui est la maîtrise de l’éta- lement urbain et la préservation des ressources.

La commune de Parmilieu doit par ailleurs prendre en compte les documents supra communaux suivants : ➢ Les plans et schémas régionaux de Rhône-Alpes-Auvergne, et départementaux de l’Isère (PCET, SRCE),

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➢ La DTA, Directive Territoriale d’Aménagement de l’Aire métropolitaine lyonnaise approuvée le 9 janvier 2007, ➢ Le SDAGE du bassin Rhône-Alpes-Méditerranée (2010-2015), ➢ Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) de la Boucle du Rhône en Dauphiné, approuvé par délibération de l’établissement public du SCoT le 13 décembre 2007, en révision depuis octobre 2012. Les grands principes du SCoT sont définis autour de 4 objectifs : ➔ préserver les paysages, les ressources naturelles et l’espace agricole, ➔ regrouper l’urbanisation sur les pôles urbains et sur « les pôles préféren- tiels d’urbanisation » définis pour chaque commune, ➔ Favoriser l’accueil d’activités et d’emplois sur place pour équilibrer la croissance. ➔ rééquilibrer les modes de déplacements en faveur des transports collectifs. Le SCoT de la Boucle du Rhône en Dauphiné, identifie la commune de Parmilieu comme « un village » d’où les orientations suivantes qui doivent s’appliquer : ➢ L’évolution démographique doit être de +10 % à l’horizon 2020, ➢ Le Bourg et Pressieu sont les deux secteurs privilégiés pour l’urbanisation, identifiés comme « les pôles préférentiels d’urbanisation ». ➢ Les nouvelles constructions se répartiront entre 60 % de logements individuels et 40 % de collectifs/groupés et elles devront comporter 10 % de logements sociaux. ➢ La préservation des zones agricoles stratégiques et des axes verts, ➢ La mise en valeur des deux « sites de caractère » : le Bourg et La Montagne, ➢ La vocation touristique du site de Serverin, ➢ Favoriser l’accueil d’activité et d’emplois sur place, ➢ Rééquilibrage des modes de déplacements. La commune de Parmilieu a dû élaborer son PLU dans ce cadre réglemen- taire et c’est à travers l’ensemble de ces documents que je formulerai mon avis. 1.3 -Présentation du projet En s’appuyant sur l’état des lieux et le diagnostic réalisé, la commune a défini des enjeux qui, confrontés aux objectifs affirmés par la commune pour réviser son POS, a permis de définir 4 orientations qui sont déclinées dans le PADD, Projet d’Aménagement et de Développement Durable : ➢ Projeter un développement urbain structuré et maîtrisé, adapté aux besoins et aux capacités de la commune ➔ hiérarchiser le bourg et les hameaux : les nouvelles constructions iront prioritairement dans le bourg (pôle principal), puis à Pressieu (pôle secon- daire). Le hameau de la Montagne se développera ultérieurement, et Serverin aura la vocation d’accueillir des « activités touristico-environne- mentales ». Quant aux autres hameaux, ils ne se développeront plus, seules les constructions dans « les dents creuses » seront admises.

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➔ Renforcer le bourg de Parmilieu dans son rôle de centre village : concen- tration de la majorité des habitations, revitalisation de la place de la mairie, implantation à moyen terme de commerces et services. ➔ Préserver la ressource foncière et permettre la création de logements plus compacts : diviser la consommation du foncier par logement par 2 par rapport à ce qui a été consommé entre 2004 et 2014 et donc réduire de 15 % la consommation globale de foncier pour la même période. Diver- sifier les logements en produisant 40 % de logements groupés, essentiel- lement dans le Bourg et à Pressieu. ➔ Favoriser la mixité sociale et générationnelle ➔ Envisager un développement cohérent avec les capacités des réseaux et des équipements : école, eau potable, assainissement, gestions des eaux pluviales.

➢ Soutenir les activités économiques en place et accompagner le développement économique : ➔ Pérenniser l’activité des carrières tout en se préservant des nuisances : exploitation et développement des carrières de Lecazat- La Loimpe et des Brosses, non reprise d’extraction des carrières du Mollard et de Murette. ➔ Pérenniser l’activité agricole, activité économique importante du territoire. ➔ Permettre le développement d’activités sur le secteur du Serverin : péren- niser l’activité existante (accueil temporaire de groupe et individuel), et étudier la faisabilité d’un développement « touristico-environnemental ». ➔ Permettre le développement des activités artisanales, de services et de bureau

➢ Préserver et mettre en valeur le patrimoine environnemental, paysager et archi- tectural : ➔ Valoriser le patrimoine lié à la pierre : petit patrimoine bâti, constructions traditionnelles remarquables, éléments du patrimoine paysager. ➔ Garantir la pérennité de l’identité communale, dans la structure du paysage et de la continuité architecturale : préserver l’identité des hameaux, améliorer l’entrée du bourg depuis Argilière, limiter l’impact des activités depuis Charrette. ➔ Préserver les continuités boisées et aquatiques (corridors écologiques) : zones humides, Natura 2000, haies… ➔ Préserver la mosaïque agricole par l’encouragement à la diversification des cultures et des productions. ➔ Imposer des exigences environnementales pour les projets.

➢ Améliorer les conditions de déplacements des modes doux, pour un usage quotidien et de loisir (piéton, cycle, équestre) : ➔ Créer un maillage de chemins dédiés aux piétons, aux cycles et aux personnes à mobilité réduite pour relier les équipements aux habitations puis entre les différents hameaux.

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➔ Corréler le maillage automobile-modes doux et déplacements quotidiens – déplacements de loisir.

Le projet de PLU a retenu 3 Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) : ➢ OAP n°1 : zone 1AUa de PÉTAUSAN avec la réalisation de 16 logements minimum, sous forme intermédiaire ou groupé en R+1+C maximum.

➢ OAP n°2 : préserver les haies : plantation de haies inter-parcellaires avec préco- nisation des espèces à utiliser et du mode opératoire, entretien de l’existant et mises en place de mesures compensatoires en cas de destruction inévitable.

➢ OAP n°3 : déplacement sur le secteur de Curt et Montey : maillage routier et mode doux dans un secteur à densification à moyen terme (2AU)

En ce qui concerne plus particulièrement : ➢ le logement et le foncier : ces 13 dernières années, 51 logements ont été construits consommant 5,8 ha soit en moyenne 1140m² par logement3. Dans le POS actuel il y a 76,4 Ha4 en zone urbanisée et à urbaniser : 24,7 ha en zone U et 39,5 ha en zone NA5, dont 31,4 Ha, comprenant les superficies libres supérieures à 400 m2 et les possibilités de division parcellaire, disponibles à l’urbanisation. En prenant les mêmes chiffres (consommation de l’espace par construction et nombre d’habitant par logement) de ces 13 dernières années, les capacités du POS permettraient la construction de 290 logements, représentant une population de 700 habitants.

Le PLU proposé6 comporte 47 ha en zone urbanisée et à urbaniser, soit 29,4 ha rendus aux zones A ou N. Le potentiel urbanisable7 du PLU est de 4,5 Ha dont 3,6 Ha sont situés dans les zones d’urbanisation préférentielles (le bourg et Pressieu). L’objectif du PLU est de produire « une trentaine de logements8 » à l’horizon 2030 Le PLU délimite 4 STECAL en zone agricole « pour permettre l’évolution d’activités économiques existantes ».

➢ l’assainissement, La commune a transféré au Syndicat Intercommunal du Plateau de Crémieu (SIEPC) la compétence de l’assainissement collectif et de la collecte, transport et traitement des effluents, ainsi que le contrôle de l’Assainissement non collectif (SPANC). Le territoire est divisé en 3 zones : ➔ La zone d’assainissement collectif existante couvre le bourg de Parmilieu, Suptilieu, Matuisieu, Rochenin, et Pressieu pour environ 260 logements : Le réseau d’environ 7,4 km, entièrement séparatif, emmène les effluents à la station d’épuration à macrophyte d’une capacité de 1000 Équivalents

3 RP 1 p 35 4 Rapport de Présentation Doc 2 p 98 5 RP 1 p 37 6 RP Doc 2 p 98 7 RP 2 p 106 8 RP2 p105

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habitants. Il y a 3 postes de relevage, équipés de deux pompes, à Suptilieu, La Montagne et le Silo. ➔ La zone d’assainissement collectif futur, pour environ 45 logements, couvre Les Brosses – Chanoz pour des travaux à moyen terme, Les Brosses Nord « réalisé par initiatives privées » et Montière à long terme. ➔ La zone d’assainissement Non Collectif, pour environ 26 logements, couvre les hameaux de Senin, Pressieu Sud, La Montagne, Serverin ainsi que la zone d’activité des Brosses et les habitations vers « Contamine, chemin du Bertier et le Nord-Est de Matuiseu. La carte d’aptitude des sols indique pour chaque secteur la filière d’Assainissement Non Collectif à mettre en œuvre. ➢ L’eau Potable : la compétence (adduction et distribution) a également été transféré au SPIEC : le captage de Longchamp à Vertrieu alimente la majorité de la commune (réservoir de Serverin et de Suptilieu) et le captage du Pré Bonnet à (réservoir sur tour du Mont Miclas) alimente le sud de la commune mais également peut servir de secours pour l’ensemble de la commune. Avec les rendements actuels, les ressources du captage de Longchamp permettent un approvisionnement suffisant de la commune de Parmilieu. L’autonomie du réseau de la commune est suffisante jusqu’en 2025, elle deviendra limite en 2035. L’eau est traitée à la source et dans les réservoirs au Bioxyde de chlore et la qualité bactériologique est « globalement assuré ». À noter un dépassement des limites de qualité pesticides pour le captage de Pré Bonnet. ➢ Les eaux pluviales : Un état des lieux a été réalisé qui permet de proposer un zonage pluvial au titre de l’article R151-34 2° du CU comprenant 3 zones classées en zone 3 situées aux lieux dit Chanoz, Senin et Argilière et une zone classée 4 à La Montagne. Ces zones sont soumises à des prescriptions particulières concernant la gestion des eaux usées. Le reste de la commune est classé hors zone. En ce qui concerne les déplacements doux Le projet de PLU, conformément à l’orientation n°4 du PADD, traite des déplacements doux par l’OAP n°3 qui propose « une réflexion sur le maillage routier et modes doux secteur Curt et Montey » Cela est traduit par l’Emplacement Réservé (ER) n°2.

1.4 -Composition du dossier Le dossier mis à disposition du public est composé des pièces suivantes : I- Délibérations et Arrêté : ➔ Délibérations du conseil municipal de Parmilieu :  Prescrivant la révision du POS et l’élaboration PLU et définissant les modalités de la concertation en date du 28 octobre 2014, pièce n°17  Actant le débat du PADD en date du 30 novembre 2015, pièce n°17  Appliquant les articles R151-1 à R151-55 du code de l’urbanisme à la révision du PLU en date du 18 mai 2016, pièce n°17

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 Arrêtant le projet de PLU et tirant le bilan de la concertation en date du 22 décembre 2016, pièce n°1 II - Une note de présentations, pièce n°20 III – le bilan de la concertation, pièce n°18 IV – Avis des Personnes publiques associées (PPA), pièce n°19 ➔ Avis de la Direction départementale des Territoires, Service Aménagement Nord-Ouest, (DDT) ➔ Avis du syndicat mixte du SCoT de la Boucle du Rhône en Dauphiné, ➔ Avis du Conseil départemental ➔ Avis de la Chambre d’Agriculture de l’Isère ➔ Avis de la CCI Nord Isère, Chambre de commerce et de l’industrie ➔ Avis de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Isère ➔ Avis du CRPF Rhône-Alpes ➔ Avis de Rte ➔ Avis du syndicat intercommunal des eaux du plateau de Crémieu, SPIEC ➔ Avis de la communauté de communes des Balcons du Dauphiné V – CDPENAF ➔ Avis, pièce n°19 VI Absence d’avis de la MRAe, Autorité Environnementale, pièce n°19 VI – Dossier du PLU : ➔ 1 – Rapport de Présentation  Tome 1, pièce n°2  Tome 2, pièce n°3 ➔ 2– Projet d’Aménagement et de Développement Durable, pièce n°4 ➔ 3– Orientations d’Aménagement et de Programmation par secteur ou par quartier, pièce n°5 ➔ 4 – Règlement  4.1 Partie graphique : zonage PLU, zonage assainissement, zonage eaux pluviales, pièce n°6  4.2 Partie écrite, pièce n°7 ➔ 5 – Annexes  5.1 Annexes sanitaires- Eaux Usées/ Eau Potable : partie écrite, Plan A4 volet Eau Potable, Plan A4 zonage assainissement, volet Eaux Usées, pièce n°8 et11  5.2 Zonage Eaux Pluviales : partie écrite, plans A4, règlement, 9, 10 et 11  Annexe concernant le OM, pièce n°11  5.3 Porter à connaissance (PAC) du 15 avril 2015,pièce n°15  5.4 Information délivrée par le SEDI, autorité organisatrice de distri- bution publique de Gaz et d’électricité : plan A4 des réseaux HTA et BT à l’échelle de la commune avec un zoom sur la zone 2AU à Pres- sieu, sur l’OAP n°1 du Bourg pour les zones 1AUa, 2AUa et 2AUb, pièce n°11

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 5.5 un extrait A4 de carte routière pour la localisation de Parmilieu, pièce n°11  5 .6 Note du RTM sur les phénomènes naturels et les aléas, pièce n°12  5.7 Arrêté préfectoral n°2000-6513 du 18 septembre 2000 pour l’au- torisation d’exploitation de la société GONIN Carrière pour la carrière « Communaux des Brosses » pour une superficie de 16,4 ha, pièce n°13  5.8 Arrêté préfectoral n°2009-06618 du 03 août 2009 pour modifier les conditions d’exploitation de la société GONIN Carrière pour la carrière « Communaux des Brosses », pièce n°14  5.9 La liste récapitulative des servitudes d’utilité publique (SUP) établie en juin 2010, pièce n°16

2- Organisation et déroulement de l’enquête 2.1 -Préparation de l’enquête Par Décision n° E17000029/38 du 24 janvier 2017, Monsieur le Vice-président du Tribunal Administratif de Grenoble a désigné Madame Capucine MORIN, commissaire enquêtrice pour l’enquête publique ayant pour objet : « le plan local d’urbanisme et le zonage d’assainissement (eaux pluviales – eaux usées) de la commune de PARMILIEU (Isère) » Le dossier a été mis à disposition du public du mardi 2 mai à 14h00 au samedi 3 juin à 12h00 à la mairie de Parmilieu Il était consultable aux heures d’ouverture de la mairie soit : ➢ les lundi et mardi de 14h00 à 17h00 ➢ le jeudi de 14h00 à 18h00 ➢ le vendredi de 9h00 à 11h30 et de 14h00 à 16h00. Le dossier était également consultable sur le site internet de la commune, www.parmilieu.fr/PLU-Enquête-publique, avec registre électronique : enquete-public@par- milieu.fr Un poste informatique a été mis à disposition du public à la bibliothèque municipale aux heures d’ouverture de celle-ci : ➢ Mardi de 16h00 à 17h30 ➢ Samedi de 10h00 à 11h30 Nous sommes convenus que je recevrai le public en mairie de Parmilieu : ➢ Le vendredi 5 mai de 13h00 à 16h00 ➢ le jeudi 11 mai de 16h00 à 19h00 ➢ le mardi 16 mai de 14h30 à 17h30 ➢ le lundi 29 mai de 9h00 à 12h00 ➢ le samedi 3 juin de 9h00 à 12h00. Les dates et horaires des permanences ont été choisis afin que le maximum de personnes puisse s’y rendre.

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2.2 -Information du public 2.2.1 - Informations concernant l’enquête publique Les Avis d’enquête publique ont été publiés dans : ➢ Le Dauphiné Libéré du 14 avril, du 21 avril (rectificatif) et du 5 mai 2017 9 ➢ Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné du 14 avril et du 5 mai102017 Conformément à l’article L123-10 du Code de l’Environnement, les Avis ont bien été publiés avant les 15 jours précédents l’Enquête Publique et dans les 8 premiers jours de celle-ci. Les avis ont été affichés sur 8 panneaux communaux : ➔ Mairie ➔ Porte du secrétariat de la mairie ➔ Porte de la bibliothèque ➔ Pressieu ➔ Senin ➔ Chanoz ➔ La Montagne ➔ Suptilieu

Le 6 juin 2017, le Maire de Parmilieu a établi un certificat d’affichage11. Une information12, a été distribuée dans toutes les boîtes aux lettres début mai. L’information légale a été respectée et il faut noter que la commune a pris plusieurs mesures complémentaires, pour que le maximum d’habitants ait la possibilité d’avoir connaissance de l’enquête publique.

2.2.2 - Informations concernant le projet : bilan de la concertation Les modalités de la concertation, prévues par l’article L300-2 du code de l’Urba- nisme, ont été définies lors de la délibération du 28 octobre 2014. La délibération prévoyait la mise à disposition en mairie d’un registre de concertation pour recevoir les observations, la tenue de deux réunions publiques minimum, la présence d’articles insérés dans le bulletin municipal, des comptes-rendu du CM. La délibération du conseil municipal du 22 décembre 2016 rappelle les modalités de la concertation et tire son bilan. : le Maire précise que « toutes les modalités de concer- tation ont bien été réalisées. La concertation s’est déroulée de manière satisfaisante ».

Le dossier13 de bilan de la concertation indique : ➢ Le PLU a été très largement abordé dans les vœux du Maire en 2015 et 2016,

9 Pièce jointe n°1 10Pièce jointe n°2 11 Pièce jointe n°3 12 Pièce jointe n°5 13Pièce n°18 du dossier d’enquête publique

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➢ Des articles dans les bulletins municipaux de 2014, 2015 ont traité du « lance- ment du PLU » et de son élaboration.

➢ 3 réunions publiques ont eu lieu appelés par voie d’affichage et distribution dans les boîtes aux lettres et ont fait l’objet de communiqués : ➔ le 8 avril 2015 : présentation de la procédure et synthèse du diagnostic devant une soixantaine de personnes. ➔ Le 3 décembre 2015 : présentation devant une soixantaine de personnes également du PADD et des nouvelles orientations du SCoT. ➔ le 22 septembre 2016, présentation devant une cinquantaine de personne des prescriptions réglementaires écrites et graphiques et des OAP. ➢ Compte rendu des conseils municipaux des 3 octobre 2014, 27 avril, 21 septembre, 30 novembre 2015 et 19 septembre 2016. ➢ Deux remarques ont été inscrites sur le registre mis à disposition du public. ➢ Le site internet de la commune a été le support des informations concernant les manifestations autour du PLU ainsi que d’une rubrique « PLU ».

La concertation a été bien au-delà des modalités de la concertation définies le 28 octobre 2014. Je considère qu’elle a donné les moyens aux habitants de comprendre « cet outil d’aménagement et d’urbanisme » qu’est le PLU.

2.3 -Déroulement de l’enquête 2.3.1 - Les permanences

➢ Le vendredi 5 mai : 3 personnes sont venues, 2 remarques ont été inscrites sur le registre, 1 lettre a été remise. ➢ le jeudi 11 mai : 4 personnes sont venues, 3 remarques ont été inscrites sur le registre. ➢ le mardi 16 mai : 10 personnes sont venues et 4 remarques ont été inscrites sur le registre, 2 courriers ont été remis. ➢ le lundi 29 mai : 14 personnes sont venues et 4 remarques ont été inscrites sur le registre, 2 courriers ont été remis ➢ le samedi 3 juin: 9 personnes sont venues et 6 remarques ont été inscrites sur le registre, 2 courriers ont été remis. ➢ Remarques inscrites hors permanence et lettres reçues ou remises : 15 cour- riers, 2 remarques sur le registre. ➢ Remarques inscrites sur le registre internet 9

2.3.2 - Rencontres et visites sur place

➢ Le 16 février 2017, j’ai rencontré en mairie de Parmilieu, Monsieur le Maire, Monsieur le 1ère adjoint à l’urbanisme ainsi que la secrétaire de Mairie. Le projet d’élaboration du PLU de Parmilieu m’a été présenté, le dossier

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remis et les modalités de l’enquête ont été discutées. J’ai visité en grande partie la commune en présence du 1er adjoint. ➢ Le 6 juin, j’ai à nouveau visité la commune avec M. le Maire.

2.3.3 - Clôture de l’enquête

➢ Le 03 juin2017, l’enquête a été close à 12h30 à la fin de ma dernière perma- nence. J’ai clos le registre d’enquête publique que j’ai récupéré ainsi que le dossier mis à disposition du public.

➢ Le mardi 6 juin, conformément à l’article R123-18 du CU, j’ai remis le Procès Verbal de synthèse14, en présence de : ➔ Pour la commune de Parmilieu : Jean-Louis MARTIN, Maire, Claude RIEG, 1er adjoint chargé de l’urbanisme, Jean-Paul BARBIER, adjoint aux travaux, Eric GROS et Raymonde PUISSIER, membres de la commission urbanisme. ➔ Pour le Bureau d’étude Épode, Mme Alexandra VALETON

➢ La mairie m’a adressé par mail le 2 juin son « mémoire en réponse » aux remarques des PPA et le 16 juin, son mémoire en réponse aux observations du public.

3- Observations formulées 3.1 -Bilan des observations

➢ 40 personnes reçues lors des permanences ➢ 21 remarques écrites sur le registre d’enquête papier ➢ 9 remarques sur le registre internet ➢ 22 lettres remises

3.2 -Répartition des observations par thème sur le projet

Nombre Les demandes d’information 5 Les remarques et les demandes sur le 8 document général du PLU Les demandes concernant les carrières 6 Les demandes et remarques diverses 7

14 Annexe n° 1

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Les demandes de constructibilité 32 regroupées par localisation

4- analyses personnelles des observations et avis 4.1 -Des PPA L’ensemble des dossiers envoyés aux PPA ont été reçus au plus tard le 12 janvier 2017 4.1.1 - Conseil départemental de l’Isère, CD38 : Par avis reçu le 17 mars 2017, le CD 38 émet un avis favorable au projet de PLU de Parmilieu en demandant d’être « associé à l’aménagement des carrefours sur la RD 52J liés à la création de nouvelles voiries (OAP n°1 et 3). 4.1.2 - Direction Départementale des Territoires Avis reçu le17 mars 2017 ➢ 1) Obligation du PLU ➔ Loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages : loi n° 2016-1087 du 8 août 2016 : « pour préserver les milieux sensibles », préciser le règlement afin de limiter les constructions/installations autorisées : la condition de ne pas porter atteinte à l’intérêt écolo- gique du secteur doit s’appliquer à la zone Ns mais aussi à la zone As. Les constructions devront être totalement interdites en zone Ns et As ainsi que les parkings excepté s’ils sont situés hors zone humide et s’ils sont liés à une mise en valeur du secteur écologique.

Réponse de la commune : en zones As et Ns, les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs sont autorisées dès lors qu’elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages. Que faut-il de plus ? La DDT demande d’interdire totalement les constructions autres que celles qui précèdent en zones As & Ns ce qui est le cas. Elle demande d’autoriser les parkings hors zones humides en zones As & Ns s’ils sont liés à une mise en valeur écologique (promenade, observatoire, chasse).

Avis de la CE : dont acte

➔ Loi ALUR et Macron : saisir la CDPENAF pour avis simple ➔ SCoT de la Boucle du Rhône en Dauphiné : « on peut considérer que le projet de PLU est compatible avec le SCoT qui s’applique jusqu’en

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2020 si les zones 2AU ne sont pas ouvertes à l’urbanisation d’ici 2020 ».

Réponse de la commune : la DDT considère que le projet de PLU est compatible avec le SCOT si les zones 2AU ne sont pas ouvertes avant 2020. L’ouverture de ces dernières est liée à des événements privés qui ne peuvent être anticipées de façon réaliste (successions, notamment).

Avis de la CE : en dernier ressort, la commune a la maîtrise de l’ouverture des zones à urbaniser puisqu’elle doit réaliser les réseaux d’une part, et que l’ouverture fera suite à une enquête publique.

➔ Production de logements et mixité sociale : la commune est concernée par le PLH du Pays des couleurs qui couvre la période 2015-2020. La commune a dépassé les 10 logements prévus de 2015 à 2020, « le projet de PLU n’est donc pas compatible avec le PLH mais compatible avec le SCoT ».

Réponse de la commune : le PLH doit être actualisé par la nouvelle CC mais le précédent n’avait aucune exigence chiffrée. Des OAP sont prévues et permet- traient de favoriser un certain niveau de mixité sociale dans la commune.

Avis de la CE : L’état constate simplement que le PLU, en termes de nombre de constructions, est compatible avec le SCoT.

➔ Assainissement : concernant les zones d’assainissement collectif futures (Les Brosses et Montière), modifier le règlement qui permet la création d’assainissement non collectif avec la mise en place d’une canalisation d’eaux usées en attente ». En effet, dans ces secteurs, le règlement devra préciser : « le raccordement d’assainissement collectif est obligatoire ».

Réponse de la commune : Il reste 3 zones (Chanoz, Les Brosses & Montière), dont le raccordement au réseau public d’assainissement est prévu à MT (2022-24) au SDA. Dans la mesure où rien ne permet d’assurer que ces délais soient respectés cette fois-ci, il apparaît raisonnable de laisser l’opportunité d’installer des dispositifs individuels d’assainissement pour des extensions pour autant qu’ils soient techniquement efficaces et qu’ils soient abandonnés dans un délai de deux ans au plus tard après mise à disposition du réseau public.

Avis de la CE : Dans les annexes sanitaires, « Eaux Usées », il est indiqué au chapitre « Assainissement collectif futur » que le ruisseau de Chanoz est classé rouge pour la possibilité de rejet au milieu hydraulique superficiel et pour la zone de Montière, « l’exutoire est mal défini ».

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Pour ces raisons, je donne tort à la commune et lui demande de revoir la rédaction du règlement en conséquence pour ces secteurs, situés en zones Ua/Uc/Ae4/A/N : sur ces deux secteurs, il faut obliger le raccord à l’assainissement collectif.

➔ Protection Eau Potable : Règlement graphique : Les limites du périmètre de protection éloigné du captage Longchamp ne correspondent pas à celles du rapport hydrogéologique. Règlement écrit : ajouter p76, Titre 5, chapitre 1« Dans la zone périphérique de protection éloignée du captage de Longchamps : il sera veillé au strict respect de la réglementation générale, en parti- culier pour tous rejets, aménagements, activités pouvant être sources potentielles accidentelles ou chroniques. Toutes modifica- tions, par des travaux, des caractéristiques géométriques actuelles du lit du Rhône devront faire l’objet, au préalable, d’études de leurs éventuels impacts sur la nappe captée ». Annexe sanitaire : ajouter le rapport hydrogéologique du captage de Longchamp du 3 octobre 2012. »

Réponse de la commune : mettre les documents du PLU en cohérence avec les informations du rapport hydrogéologique du captage LONGCHAMPS du 3 octobre 2012 (à réclamer au SIEPC – vérifier s’il existe un plus récent) et mettre ce dernier en annexe du PLU comme demandé.

Avis de la CE : dont acte.

➔ Risques naturels : un seul secteur est cartographié par rapport aux risques naturels ; l « les règles traduites dans le règlement vont au-delà des prérogatives du PLU » : 3 prescriptions sur le bâti existant et 2 sur le bâti futur devront être retirées du PLU.

Réponse de la commune : il est vrai que nous n’avons pas de zone avec un risque naturel nécessitant sa cartographie au sens strict : ainsi la carte d’aléas de Parmi- lieu est « vierge ». Cependant, l’analyse fait par RTM a conduit à repérer la zone du puits de Machurin comme présentant le risque d’inondation le plus élevé. Pour ne pas risquer de sur-réglementer, suivre la demande de la DDT.

Avis de la CE : dont acte, la commune supprimera les prescriptions indicées « C » dans le tableau fourni par RTM.

En conclusion, l’État émet un avis favorable sous réserve de la prise en compte des observations formulées dans cet avis (Obligations du PLU).

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Avis de la CE : La commune répond aux demandes des services de l’État, excepté pour la constructibilité des zones de futur assainissement collectif. Pour les raisons expliquées ci-dessus, je lui demande de le faire.

4.1.3 - Syndicat mixte de la Boucle du Rhône en Dauphiné (SYMBORD) : Avis reçu le 7 avril 2017.

➢ Maîtrise de l’urbanisation : ➔ « reprendre les éléments rédactionnels concernant la consommation de l’espace » : bilan de la capacité foncière du PLU incomplet, chiffres différents dans le RP, non prise en compte de la période 2017-2020 : il faudra « afficher clairement les objectifs démographiques et / ou la production de logements sur la période 2017-2030.

Réponse de la commune : OK pour la reprise de la justification portant sur la période 2017-30 bien que rien ne soit précisément imposé sur la durée prescrite ! Dans la justification des objectifs en matière de production de logements, il faudra bien tenir compte d’un coefficient de rétention réaliste tenant compte de ce qu’il n’y a pas de fonciers public disponible dans les zones urbanisables à court terme ! Inclure les variations de surfaces dédiées aux activités économiques devrait aussi aller dans le bon sens (réduction des zones Us).

Avis de la CE : dont acte, la commune reprendra le Rapport de Présentation pour améliorer la justification des choix communaux compatibles avec le SCOT et effectuer la mise en cohérence des justifications sur la période 2017 – 2030

➢ Réduire le coefficient de rétention foncière : votre coefficient actuel indique une production possible de 36 logements alors que votre règlement permet une production de 80 logements.

Réponse de la commune : La réduction du coefficient de rétention foncier apparaît comme une variable d’ajustement totalement arbitraire et sans rapport avec la réalité (pas de foncier public disponible).

Avis de la CE : La commune effectuera la reprise des justifications du RP pour réduire le coefficient de rétention foncière et augmenter les perspectives de densité.

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➢ Certaines zones sont classées en UC permettant une urbanisation des dents creuses alors que « certaines poches s’apparentent plutôt à de l’habitat diffus » et devraient être classées en zone A. Les zones Uc devront être réin- terrogées au regard de cette remarque.

Réponse de la commune : 3 zones sont classées en Uc : les Brosses, Senin et le bas de la Montagne (vaugelas & guillete). Ces zones sont réputées à « enveloppe finie » et à densité limitée. Le seul secteur à potentiel agricole est le bas de la Montagne (vaugelas & guillete) ; il correspond à un secteur d’urbanisation récent, dont nous avons souhaité entraver la progression sans remettre en cause l’existant plus ancien. La commune ne voit pas d’intérêt à reclasser tout ou partie en A.

Avis de la CE : Il y a 6 zones UC, la commune oublie les deux petites zones situées au Nord des Brosses et au Sud d’Argilière. Je développe cette question au chapitre 4.2.5 § Les Brosses de mon rapport page 66 en réponse à la demande de constructibilité de la succession Lucien Martin.

➢ Qualité des logements : il n’y a pas de logements sociaux prévus alors que le SCoT demande d’en prévoir 10 %.

Réponse de la commune : la production de logements aidés n’apparaît pas comme une obligation prescrite par le PLH pour la commune de Parmilieu, mais il y a un potentiel dans les OAP pour produire des logements aidés.

Avis de la CE : la commune ne répond pas à la demande du SCoT qui a raison de constater la non prise en compte de la production de logements sociaux, contrairement à ses prescriptions. Une seule OAP (n°1) concerne la production de logement ; sur la zone 1AUa, l’OAP précise le nombre minimum de logements, 16, la forme (intermédiaire ou groupés, R+1+C max, l’implantation), les principes de dessertes. Mais l’OAP ne prévoit pas la production de logements sociaux. Pour être compatible avec le SCoT, il faudra le faire.

➢ Remarques de formes : ➔ Harmoniser les chiffres sur l’ensemble du document ➔ Améliorer la lisibilité du plan de zonage : ajouter les lieux-dits, la déno- mination des routes… ➔ Prendre en compte la nouvelle intercommunalité les Balcons du Dauphiné.

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Réponse de la commune : revue générale du document pour harmonisation et actualisation des dénominations et chiffres. La lisibilité du plan de zonage doit être améliorée en travaillant les choix des couleurs et symbolisation des zones voire en présentant des zooms de zones urbaines denses.

Avis de la CE : l’ensemble de ces remarques de forme devront être reprises par la commune : attention, le fond de plan est flou à certains endroits, ce qui ne permet pas de lire le n° des parcelles. Il faudra également prévoir des zooms sur le Bourg centre, Pressieu et la Montagne. Le rouge foncé de la zone Ua occulte toutes les autres indications, dans les documents écrits, certaines cartes dans le Rapport de Présentation ne sont pas orientées au nord… Je rajouterai que dans les annexes sanitaires, les extraits de cartes dans le document écrit n’ont ni titre ni légende. Les cartes ne sont reproduites qu’en réduction A4, ce qui est parfaitement illisible.

En conclusion, « compte tenu des observations faites en matière de compatibilité avec le SCoT, le bureau syndical, a émis un avis favorable à votre projet de PLU. Nous vous invitons à prendre en compte les différentes remarques énoncées au sein du présent courrier visant à améliorer la performance et la solidité juridique de votre document »

4.1.4 - Chambre d’agriculture de l’Isère. L’avis reçu en date du 11 mars20 La chambre d’agriculture émet un avis favorable au projet de PLU qui « préserve bien les terres et les bâtiments agricoles ». L’article L111-3 du code rural concernant la réciprocité des distances d’éloignement entre les bâtiments d’élevage et les habitations, pourrait être mentionné dans les dispositions générales du règlement écrit.

Réponse de la commune : La question de l’identification précise des locaux destinés à recevoir des animaux a été évoquée par ailleurs. Il me semblait que l’identification était suffisante sur le plan de zonage de façon à ce que tout projet dans la zone incite à se poser la question des distances d’éloignement à appliquer au moment du projet.

Avis de la CE : la commune devra compléter le règlement en mentionnant l’article L111-3 du code rural.

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4.1.5 - Communauté de communes Balcons du Dauphiné, CCBD Avis reçu le 18 mars 2017. Les observations concernent uniquement le site de Serverin : Le règlement de la zone Ut devra autoriser l’artisanat, le commerce de détail, la restauration, les salles d’art et de spectacles hors discothèque et les équipements sportifs sous réserve « d’intégration dans le milieu naturel et paysager ».

Réponse de la commune : la demande de modification est injustifiée compte tenu de ce qui est prévu dans le projet de règlement.

Avis de la CE : Dont acte.

Les parcelles A23, 154, 155, 156 et 207 devront avoir un zonage spécifique (N indicé) afin de permettre, toujours sous réserve « d’intégration dans le milieu naturel et paysager » l’installation d’hébergement de plein air (campings, HLL) et d’instal- lation à vocation de sports et loisirs de plein air avec les équipements techniques nécessaires.

Réponse de la commune : dans le contexte général du PLU, il n’est pas souhai- table de revenir sur la classification en A des parcelles acquises par la CC au Serverin. La demande n’apparaît pas très cohérente avec la déconstruction envisagée des bâtiments principaux existants, qui rendront définitivement obsolètes les locaux techniques (chaufferie centrale, station de traitement des eaux usées, etc.). L’es- pace rendu après démolition est susceptible de recevoir les équipements envisagés, y compris un plateau sportif ad’hoc en lieu et place des installations existantes laissées à l’abandon de puis des années.

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Avis de la CE : la Communauté de communes demande de classer les parcelles 23, 154, 1255, 156 et 207 en N indicée afin de permettre l’installation d’hébergements de plein air (campings, HLL) et d’installations à vocation de sports et loisirs de plein air avec les équipements techniques nécessaires. La surface totale de ces parcelles est d’environ 5,7 ha. Or, actuellement, il n’y a aucun projet précis sur ce site et vu la superficie très importante des parcelles concernées, il me paraît raisonnable d’attendre la déconstruction des bâtiments prévus et l’aboutissement de la réflexion d’un projet. À ce moment, la commune classera les terrains nécessaires à sa mise en œuvre. C’est pourquoi, je donne raison à la commune de maintenir le classement de ces parcelles en A.

4.1.6 - SIEP « La proposition du PLU de Parmilieu est en accord avec la capacité du SPIEC à assurer la distribution en eau potable et à collecter les eaux usées ». 4.1.7 - Mairie de MONTALIEU-VERCIEU Avis reçu le 20 février 2017. Pas d’observation. 4.1.8 - Chambre de Commerce et de l’Industrie du Nord Isère Avis reçu le 03 avril 2017. Avis Favorable. 4.1.9 - Chambre des Métiers et de l’Artisanat Avis reçu le 14 février 2017 Avis Favorable. 4.1.10 - CRPF Avis reçu le 10 février 2017. Avis favorable sous réserve : en A et N, autoriser « la création d’infrastructures forestières », préciser le souhait des activités forestières, autoriser « les installations et aménagements nécessaires à la gestion et à l’exploitation forestière », réfléchir « à la possibi- lité d’implanter des entreprises réalisant des travaux d’exploitation fores- tière ».

Réponse de la commune : il est question d’autoriser la création de chemins d’ex- ploitation (privés) pour l’exploitation agricole et forestière ; cela concerne les zones A, N ainsi que As & Ns. De la même façon, il y a lieu d’autoriser l’exploi- tation agricole et forestière dans les zones concernées, y compris les installations provisoires (plate formes, abris, etc.) nécessaires. Il ne semble pas utile d’autoriser des installations permanentes ! Qu’en est-il des interdictions d’accès aux chemins d’exploitation privés ?

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Avis de la CE : permettre en A et N la création de pistes/routes forestières nécessaires aux exploitations agricoles/forestières et permettre en N (c’est déjà le cas en A) les exploitations forestières.

4.1.11 - SEMCODA, Société d’économie mixte de construction du département de l’Ain, Avis reçu le 17 janvier 2017. Pas d’observation

4.2 -Des observations du public J’ai indexé les remarques sur le registre « R », les courriers « C », les observations orales « O », les mails « M », toujours suivi du n°d’ordre.

J’ai regroupé les observations en 5 groupes : 1- Les demandes d’information 2- Les avis et les demandes sur le document général du PLU 3- Les demandes concernant les carrières 4- Les demandes et remarques diverses 5- Les demandes de constructibilité regroupées par localisation

4.2.1 - Les demandes d’information

➢ O5, O6, R4 – M. et Mme Pierre DURAND, Pressieu, propriétaires des parcelles 27 et 28, en limite de la zone 2AU demandent à connaître le type de projet qui se réalisera dans la zone 2AU ainsi que son délai. Ils indiquent que la voirie a une capacité très limitée et ils craignent pour leur « tranquillité » future.

Réponse de la commune : Le classement en 2 AU permet de maîtriser le foncier dans cette zone pour l'avenir, la commune sera en situation d’intervenir pour définir l’usage qui pourra en être fait. Compte tenu de la configuration des lieux, les accès se feront exclusivement par la montée des côtes de Vaud ; cette voie est à double sens dans le hameau avec des largeurs de voie limitées sans plan d’ali- gnement.

Avis de la CE : Dont acte.

➢ O14 – Mme Michèle PACCHIANA-JARJAILLE, ( O3, R2, C1), est revenue demander des explications sur le projet de PLU.

➢ O15 – Mme BAUDOT, (O6, R5), est revenue demander des explications sur l’OAP n°1.

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➢ O16 – M .VOHL, propriétaire des parcelles 510, 529 et 400 est venu se renseigner sur le classement de ses parcelles dans le projet de PLU.

➢ O40 – Mme CORDIER, demande si le « tout à l’égout » sera un jour installé, elle s’in- quiète d’un élargissement possible de la RD qui va à Montalieu, elle s’inquiète de la pollution ainsi que de la hauteur des logements semi-collectif «(immeuble ?).

Réponse de la commune : Le SDA répond à la question de l'assainissement, quant à l’élargissement de la RD, nous n'avons pas connaissance de projet à ce jour. Concernant la hauteur des logements, seront admis R + 1 maximum.

Avis de la CE : La maison de Mme Cordier est située en zone d’assainissement non collectif.

4.2.2 - Les remarques et les demandes sur le document général du PLU

➢ O3, R2, C1 – Michèle et Gilles PACCHIANA-JARJAILLE, propriétaires à Pressieu regrettent que seules « 2 personnes faisaient partie de la commission urbanisme » et que « les autres membres du Conseil Municipal n’avaient à aucun moment été associés aux débats ».

Réponse de la commune : La Commission Municipale d’Urbanisme (CMU) a compté 8 membres du conseil municipal, 6 d’entre eux ont participé à la quasi-to- talité des réunions. De plus, toutes les orientations importantes de projet ont été débattues en Conseil Municipal. Des informations additionnelles ont été communiquées aux conseillers municipaux en tant que de besoin.

Avis de la CE : le bilan de la concertation indique un nombre important de réunions du conseil municipal au cours desquelles le PLU a été abordé.

Ils demandent pourquoi les 16 logements prévus seront construits sur un terrain privé par une société privée alors que « dans les précédents mandats « l’opération avait été bien envisagée par la commune ».

Réponse de la commune : Le projet de la zone 1AU secteur de Pétausan, est un secteur d’urbanisation devant se réaliser au fur et à mesure de l’avancement des travaux internes d’équipement (réseaux et voirie). Au sens du code de l’urba- nisme, lorsqu’un secteur d’urbanisation est inscrit au fur et à mesure de l’avance- ment des travaux, la collectivité reste maître d’ouvrage du projet (même si elle n’est pas propriétaire de la totalité du foncier).

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C’est elle qui détermine le phasage et l’échéancier de réalisation. En ce sens, elle garde également un regard sur les projets qui se réaliseront sur le site en plus du cadrage de l’OAP. Il n’est donc pas possible de dire que la collectivité ne sera pas partie prenante du projet. Il y a une vingtaine d’année, la commune a préempté un terrain, situé aux Brosses (nord), en vue de le destiner à la construction de logements sociaux. En raison de contrainte financière et d’absence de réseau d’assainissement, ce projet ne s’est pas réalisé. D’un commun accord, le lieu a été jugé « trop excentré » par rapport au village. Dans ce contexte, l’OAP n°1 sera tout à fait adapté pour répondre aux besoins de logements locatifs.

Avis de la CE : en complément à la réponse de la commune ci-dessus, la localisation de 16 logements sous forme intermédiaires ou groupées est plus judicieuse dans le bourg, au plus près des services, et elle est conforme au PADD. La nécessité de réaliser une OAP permet la maîtrise de la commune.

Ils indiquent que « les règles de constructibilité limitée » dues au respect de la préserva- tion des terrains agricoles et naturels sont en contradiction avec les nombreux terrains agricoles laissés en friche. La construction dans des « espaces exigus » est également en contradiction avec le cadre de vie agréable des zones rurales.

Réponse de la commune : Les principes de gestion économe de l’espace et de densification sont des obligations réglementaires qui s’appliquent à tous les terri- toires urbains et ruraux. Toutefois, le travail fait dans le cadre du PLU, notamment les OAP sur les espaces publics et le règlement, montre bien que densification ne veut pas dire remplissage ou entassement. De même, le PADD vise à promouvoir le maintien des caractéristiques paysagères, agricoles et villageoises de la commune garante du cadre de vie, engendrant de fait des obligations en matière de réduction de l’étalement urbain. En complément, si le PLU peut afficher de bonnes intentions sur le maintien de l’agriculture, les outils disponibles à cette échelle sont insuffisants et passe inévi- tablement par le maintien de zone A et la réduction des zones U. Il appartient à la commune ou l’intercommunalité de mettre en œuvre des outils plus opérationnels s’appuyant sur le PLU pour lutter contre l’enfrichement.

Avis de la CE : dont acte

➢ O11, O12, R7, C3 – M . et Mme Pascal DAVID-PERRIN, trouvent incohérent :

➢ les nombreux types de zones agricoles spécifiques (STECAL),

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Réponse de la commune : Le document identifie 4 STECAL correspondant à des sites d’activités. Ce classement est justifié par le fait que le code de l’urbanisme n’autorise les extensions et annexes que pour des constructions d’habitation exis- tantes.

Avis de la CE : Je suis d’accord avec la commune pour le classement des 3 premières STECAL. Par contre, je m’interroge sur la pertinence du classement de la parcelle 429 en zone Ae4 : dans le dossier soumis à l’enquête publique seule la zone de Serverin est citée pour une vocation touristique. Actuellement, il n’y a aucune construction sur cette parcelle. Visiblement cette zone concerne la dernière parcelle (429) du lotissement des Brosses qui est constitué uniquement de maisons individuelles. Est-il souhaitable d’avoir un équipement touristique si près d’habitations ?

➢ que des zones agricoles soient « devenues le cœur du projet de développement urbain alors qu’une activité agricole y persiste » (Pétausan).

Réponse de la commune : L’activité agricole actuelle qui prévaut sur le tènement destiné à être urbanisé est secondaire et partielle : le siège de l’exploitation est située à Porcieu-Amblagnieu et la présence de bovins, en nombre limité, n’est pas continue dans l’année. On ne remet donc pas en cause l’activité agricole de l’ex- ploitation lorsque les terrains seront rendus disponibles dans le cadre d’une succession à venir.

Avis de la CE : l’observation de M . et Mme Pascal DAVID-PERRIN, rejoint la question que j’ai posée à la commune lors de la remise du PV de synthèse : je prends acte que, d’une part, l’activité agricole actuelle est secondaire, le siège de l’exploitation étant à Porcieu-Amblagnieu et d’autre part, que la présence d’animaux d’élevage, au cœur du village n’est pas judicieuse. L’évaluation environnementale indique par ailleurs que ces terrains agricoles présentent « peu d’enjeu vis-à-vis de l’agriculture. Je note également que la chambre d’agriculture, dans son avis n’a pas émis de réserve concernant ce projet.

Ils s’interrogent également sur :

➢ la « réduction drastique » des zones à urbaniser,

Réponse de la commune : L’objectif de modération de la consommation foncière est une obligation réglementaire. La commune respecte le code de l’urbanisme et propose une modération de la consommation foncière totale de l’ordre de 15% par rapport à la dernière décennie engendrant un déclassement de 30 ha. Pour mémoire un PLU est calibré pour 10 ans or le potentiel urbanisable du POS (plus de 29 ha cf p36 tome 1RP) correspondait à 60 ans d’urbanisation.

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Avis de l a CE : dont acte.

➢ le classement en zone Uc ou en zone A de lieux ayant le même type d’urbani- sation,

Réponse de la commune : La zone Uc délimite les enveloppes urbaines des constructions existantes majoritairement modernes détachées du bourg ou des hameaux historiques, donc sans continuité avec les zones Ua et Ub mais formant de petites unités bâties. Parallèlement, le PLU classe en A les constructions isolées détachées des zones urbaines. Le choix entre les classements Uc et A se justifie par le nombre de construction assemblée et les potentialités de développement en dents creuses.

Avis de la CE : cette observation rejoint la remarque du Syndicat mixte de la Boucle du Rhône en Dauphiné (SYMBORD) ainsi que mon analyse de la zone située entre le Nord des Brosses et Argilière suite à la demande de constructibilité des terrains de la succession MARTIN. Je développe mon analyse au chapitre 4.2.5 § Les Brosses, de mon rapport page 66.

➢ M3 – Marion AMOROS et Florent LOBLIGEOIS, indiquent que « les personnes concer- nées doivent veiller à l’avenir de cette sérénité dans laquelle nous vivons tout en gardant raison afin de conserver ce côté nature ». « Nous devons protéger cet équilibre afin de faire perdurer le charme de Parmilieu ».

Réponse de la com mune : c’est le parti pris dans les orientations du PADD

Avis de la CE : dont acte.

➢ M4 – Mme Elène FERNANDES et M. Philippe PEYROL, indiquent qu’ils sont proprié- taires à CHANOZ depuis 1 an. Ce choix a été guidé par le charme de Parmilieu, son patrimoine, son côté rural permettant « de proposer des propriétés avec des terrains et des espaces importants […] c’est un bol d’espace et de verdure que nous y avons trouvé ». C’est pourquoi nous demandons que les objectifs 3, « Préserver la ressource foncière et permettre la création de logements compacts » et 4, « favoriser la mixité sociale et géné- rationnelle, logements peu consommateurs d’espace au sein de l’enveloppe urbaine »,de l’orientation 1 du PADD soient « supprimés ou revus » pour « apporter plus de cohérence avec l’ensemble des autres objectifs du PLU et ainsi préserver le charme actuel de la commune et de ses hameaux ».

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Réponse de la commune : Le projet d’urbanisme doit veiller à répondre aux besoins des populations actuelles et futurs sans discrimination et en veillant à préserver le cadre de vie et les milieux. En ce sens, si Parmilieu veut rester un village au cadre de vie accueillant comme pré-cité, un travail sur la gestion économe de l’espace et la diversification de l’offre en logement semble néces- saire. Le PLU vise à promouvoir les formes urbaines traditionnelles des « grosses fermes » et non à réinventer une ville à la compagne.

Avis de la CE : je souscris à la réponse de la commune.

➢ C9, C9, – M. Pierre TROLLIET, chemin du Bertier à PRESSIEU, demande que les nouvelles maisons aient des toitures à 2 pans avec la même inclinaison que les anciennes maisons, et non à 4 pans comme c’est le cas actuellement, afin « que les maisons neuves puissent au moins s’intégrer d’un coup d’œil général. […] Je pense qu’il faudrait, dans le cadre du PLU, mettre un permis de démolir. […] J’ai vu démolir dans la même rue deux montées d’escalier en pierre et casser de belles portes de grange […], démolir une belle grange tout en pierre avec beaucoup de charme qui avait au moins 300 ans et ce dans l’indifférence générale ».

Réponse de la commune : Le permis de démolir ne peut pas être institué sur l’en- semble d’une commune, il doit être ciblé. Le règlement de Parmilieu proposé cible l’obligation de demander un permis de démolir sur les éléments patrimo- niaux identifiés au plan de zonage. Il est difficile d’interdire les toits à quatre pans compte tenu qu’ils sont présents sur d’anciennes maisons du village, en revanche il serait-souhaitable d’exiger un faîtage dans le sens de la plus grande longueur des bâtiments : précision à intégrer au règlement du PLU.

Avis de la CE : dont acte

➢ C18 – Mme Annie MOLLY, propriétaire des parcelles AB 82 (constructible dans le POS) et AB 117 (inconstructible dans le POS) et proposées toutes les deux en constructibles dans le projet de PLU. Mme MOLLY exprime sa satisfaction du nouveau PLU qui désen- clave sa parcelle 82 .

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Réponse de la commune : Mme Moly a fait une erreur de lecture du plan de zonage ; les deux parcelles citées sont classées A dans le projet de zonage.

➢ O40 – Mme CORDIER, propriétaire d’une résidence secondaire, parcelle 458, classée en zone A. Elle a lu les documents du PLU qu’elle a trouvé très intéressant. Elle est très satisfaite de ce classement.

➢ C20, O16 – M. Michel VOHL, demande « d’apporter des réponses et/ou précisions utiles aux questions suivantes :

➢ Assainissement collectif à CHANOZ : lors de sa réalisation, les riverains devront s’y raccorder : M. VOHL demande que des précisions soient apportées aux particuliers qui font des travaux de terrassement pour prévoir la pose d’une conduite d’eaux usées et aussi pour les EP : profondeur, distance par rapport au DP, type de regard…

Réponse de la commune : il convient d’interroger les services techniques du SIEPC.

Avis de la CE : dont acte

➢ La solution d’une micro station pour le lotissement des Brosses et le hameau de Chanoz, vu la pente naturelle, semble plus judicieuse que le raccordement à la STEP avec pompe de relevage : cette solution a-t-elle fait « l’objet d’une étude objective et analyse financière comparative ?, sur quels critères précis aurait-elle été écartée ? ».

Réponse de la commune : Plusieurs solutions ont été étudiées pas le SIEPC, la solution retenue a été la rénovation / extension de la station de lagunage existante et le relevage des EU des hameaux des brosses et de Chanoz.

Avis de la CE : C’est le rôle du Schéma Directeur d’Assainissement, qui a été réalisé par le SPIEC : Un SDA comprend un état des lieux, un diagnostic, qui permet de présenter plusieurs hypothèses. Les choix sont donc faits en connaissance de cause. Le SDA a été soumis à Enquête publique.

➢ Incendie : « une obligation de débroussaillement faite aux propriétaires en général et visant plus particulièrement les parcelles laissées manifestement à l’abandon, de surcroît à proximité immédiate des habitations, écarterait tout risque de propagation du feu ». Cf. incendie de l’été 2009 à PRESSIEU.

Réponse de la commune : Lorsque les terrains à proximité des habitations deviennent en friche, la municipalité exerce son pouvoir de police auprès des propriétaires pour leur demander de broyer la végétation.

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Avis de la CE : dont acte ; la remarque de M. VOHL est « hors champ » de l’enquête publique.

➢ « cheminement doux » : « il paraît bien difficile, « configuration des lieux, expro- priations…, de vouloir les généraliser entre les différents hameaux de la commune » ; cet investissement serait-il justifié ? « A-t-il déjà été dénombré le nombre de vélos et/ou piétons privilégiant tel ou tel itinéraire ? ».

Réponse de la Commune : Au début du mandat, une étude exploratoire avait été proposée mais le conseil municipal n’a pas donné son aval à celle-ci, compte tenu du coût. Pas de réponse précise disponible.

Avis de la CE : dont acte.

➢ Nuisances visuelles à l’entrée de Parmilieu (coté Charette) : « Quelles mesures concrètes envisagées pour y mettre un terme ? »

Réponse de la commune : La parcelle E 249 est prévue d’être déclassée en N. Le stockage y sera donc interdit à l’avenir, mais il faut retraiter l’existant ce qui n’est pas encore prévu (financement). Des réflexions sont en cours pour une évacua- tion et recyclage des matériaux.

Avis de la CE : dont acte.

➢ Stationnement public, privé : « l’obstination de certains riverains à laisser leur véhicule sur une voie publique très étroite, alors même que leur parcelle permet d’en garer plusieurs, traduit une rare désinvolture ». Il faudra traiter « la problé- matique du stationnement gênant sur le Domaine Public ».

Réponse de la commune : Un appel au civisme est fait à la population pour ne pas entraver la circulation.

Avis de la CE : cette remarque est « hors champ » de l’enquête publique.

Ces demandes sont faites « pour servir l’intérêt général » et devront être traduites « en bonne place, sinon dans le corps du PLU, du moins dans les annexes ou règlement ».

4.2.3 - Les demandes concernant les carrières

➢ O16 – M .VOHL, habitant au hameau de Chanoz, à proximité de la carrière, demande qu’il y ait plus de concertation entre les riverains, l’exploitant de la carrière et la mairie.

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Réponse de la commune : C’est certainement une bonne idée. La demande sera faite lors du renouvellement du contrat de fortage auprès de l’exploitant.

Avis de la CE : cette demande est « hors champ » de l’enquête publique

➢ C10 – Jean-Paul GONON, PDG entreprise GONON SAS, lettre adressée au député, au président de la communauté de communes du pays des couleurs et au maire de Parmilieu. L’entreprise GONIN exploite la carrière des Brosses depuis 17 ans et M. GONIN demande « que le prochain PLU prenne en compte l’extension du site actuel sur une dizaine d’hectares minimum afin de pérenniser notre activité et d’assurer à la commune un revenu régulier ». Monsieur GONIN joint à sa demande un argumentaire sur les impacts sur la région du fonctionnement de la carrière, en termes d’emplois : limitation des nuisances pour le voisinage en termes de transport, création et confortement de nombreux emplois locaux.

Réponse de la commune : La commune rappelle, comme indiqué dans le PADD, sa volonté de maintenir une activité liée à la pierre. Les zones d’exploitation actuelles ont été indiquées dans le PLU. La DREAL a été sollicitée en septembre dernier. Elle a suggéré que l’extension éventuelle soit traitée dans le cadre d’une déclaration de projet.

Avis de la CE : l’orientation n°2, Objectif 1 du PADD15 indique la volonté de la commune de « permettre la continuité voire le développement des activités d’extraction de la pierre, partie intégrante de l’identité et du patrimoine parmilioland […] la carrière des Brosses pourra continuer à être exploitée, voire développée, moyennant les dispositions réglementaires et opératoires adaptées ». L’entreprise Gonin demande à la commune de prévoir dans son PLU, une extension de carrière d’un minimum de 10 ha afin de pérenniser son activité. En effet, la commune, dans son règlement graphique n’indique que le périmètre actuel d’autorisation d’exploiter et propose de traiter de cette question « dans le cadre d’une déclaration de projet ». La procédure de déclaration de projet induit de démontrer l’intérêt général d’une opération ce qui ne me semble pas très adapté aux demandes d’autorisation des carrières, de plus cela rajoutera une Enquête publique à la procédure qui en comporte déjà une. Par contre, le PLU, outil de planification des projets de la commune à l’échelle de 10 ans, me semble le cadre approprié pour définir les sites potentiels d’exploitations des carrières, d’autant plus que la question est traitée dans le PADD. Par ailleurs, il est demandé, dans le cadre régional « Matériaux et Carrières » de prévoir les sites d’exploitations possibles dans les documents d’urbanisme : SCoT, PLU…

15 Page 11 du PADD, Chapitre VI, § 2 pièce n° 4 du dossier mis à l’enquête publique

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L’indication cartographique d’une possible exploitation n’amène pas à une autorisation d’exploiter. En effet, le carrier devra déposer une demande de renouvellement et d’extension, demande instruite par la DREAL et comportant notamment une étude d’impact beaucoup plus « poussée » que l’évaluation environnementale du PLU. À l’issue de l’instruction du dossier, la demande sera autorisée ou non. Si la réponse est positive, l’autorisation fera l’objet d’un arrêté préfectoral qui sera soumis à enquête publique. De plus, la commune étant propriétaire des terrains, elle maîtrise donc intégralement la possibilité ou non d’exploiter en concluant ou non un contrat de fortage. Pour toutes ces raisons, je considère que la commune doit traiter de cette question dans son PLU et j’émets un avis favorable à la demande de l’entreprise GONIN. Je demande à la commune d’inscrire sur son document graphique le zonage adéquat sur la possible extension.

➢ C17 – Maître Bernard GALLETY, conseil de Mme Jeanne-Marie DENEUVIS, née COQUARD, propriétaire de la parcelle E302, au lieu dit MOLLARD et Pré NOYER, d’une superficie de 16 220m². Cette parcelle est le site d’une ancienne carrière dont la cessation d’activité a été suivi d’un PV de recollement en date du 15 mai 2014, « qui reconnaît la conformité des travaux de remise en état du site. Une nouvelle demande d’autorisation d’exploitation a été présenté le 2 août 2016 auprès de la préfecture de l’Isère par la SOCATRA. Dans le POS en cours, cette parcelle est classée en NCc, spécifique à l’activité des carrières. Dans le projet de PLU cette parcelle est proposée au classement en N, ce qui empêchera l’exploitation de ce site. Cela en contradiction au cadre régional « Matériaux et carrière » élaboré par la DREAL Rhône-Alpes, en attente du schéma régional des carrières . C’est également en contradiction avec le schéma départemental des carrières de l’Isère, en particulier par la richesse des matériaux à extraire « la pierre de Villebois ». C’est également en contradiction avec l’orientation n°2 du PADD, Objectif 1 : « Péren- niser l’activité d’extraction de pierre tout en se préservant des nuisances ». Maître GALLETY demande la reconduction du classement de la parcelle en zone permet- tant l’activité extractive.

➢ O38, R40 – M. Michel DENEUVIS, propriétaire carrier du MOLLARD, complète le courrier C17 de son avocat, Maître GALLETY. La carrière a été exploité de 1921 à 2008, l’arrêt a été dû au dépôt de bilan de l’exploitant, « Marbrerie Générale du Rhône ». Actuellement, M. DENEUVIS exploite une carrière communale à PORCIEU. Il « tient à préciser que l’exploitation se fera par Haveuses autonomes avec moteurs insonorisés, sans poussière et sans explosif ». Quand la carrière était en exploitation, il n’y avait pas de gêne pour les riverains.

Réponse de la commune : La commune rappelle que l’activité a cessé sur cette carrière depuis près de 10 ans. Cet arrêt a été demandé par le pétitionnaire et accepté en l’état par la commune (c’est-à-dire sans remise en état de ses parcelles incluses dans le périmètre de l’ancienne carrière). L’activité n’existe plus, pas de raison de l’identifier au PLU.

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Avis de la CE : l’orientation n°2, Objectif 1 du PADD16 indique la volonté de la commune de « permettre la continuité voire le développement des activités d’extraction de la pierre, partie intégrante de l’identité et du patrimoine parmilioland […] cependant, la municipalité veillera à ne pas augmenter l’exposition des populations aux nuisances induites par cette activité […] Les carrières du Mollard et de Murette n’auront, elles, pas vocation à reprendre leur activité d’extraction ». Suite à l’arrêt d’exploitation de la Marbrerie Générale du Rhône (MGR), le PV de recollement a été établi le 15 mai 2014. La carrière est donc officiellement arrêtée depuis plus de 3 ans. L’arrêt d’exploitation de MGR a été suivi par une demande d’exploitation déposée en 2009 par l’entreprise Vincent TP qui l’a obtenue en 2013. Mais l’entreprise Vincent TP a retiré son dossier en constatant que le coût des mesures compensatoires remettaient en cause l’économie du projet. L’entreprise SOCATRA a déposé un dossier en août 2016, qui a été rejeté par la DREAL car non recevable. Ce rappel historique de la carrière du Mollard permet de constater un arrêt définitif d’exploitation ainsi qu’une très grande sensibilité environnementale. De plus, sa localisation entraînera ipso facto des nuisances importantes liées à la circulation des camions auprès des populations concernées (hameau des Brosses et de Chanoz). C’est pourquoi, je donne raison à la commune quand elle écrit que la carrière du Mollard « n’a pas vocation à reprendre son activité d’extraction » et émet un avis défavorable à la demande de M. DENEUVIS.

➢ O36, C21 – Agnès DE PASQUALE, indique que les carrières, encore en exploitation sur la commune, génèrent, de temps en temps des « explosions très fortes qui font trembler violemment les maisons […] une remise en question des moyens existant moins agressifs et perturbateurs d’extraction de pierre dans de meilleurs conditions pourrait être envi- sagée ».

Réponse de la commune : Les carrières des Brosses et de la Loimpe (Lecazat) utilisent des explosifs. Des dérives ont été observées en 2007-08 pour la carrière des Brosses ; la situation a été « corrigée » grâce à l’intervention d’administrés (séquence de tir / qualité des enregistrements). Le renforcement des contrôles est proposé dans le projet de protocole pour la carrière des Brosses. Pour des exten- sions éventuelles en direction des habitations, il y a lieu de fixer des exigences pertinentes pour le bon niveau de protection des bâtis existants et pour le contrôle des techniques d’extraction.

Avis de la CE : demande hors sujet de l’enquête publique du PLU.

➢ R14 – M.Xavier COMBES, responsable exploitation pour la société carrière Blanc, qui exploite la carrière de la Loimpe sur la commune de Porcieu-Amblagnieu. L’étude géologique indique que le gisement de qualité marbrière se situe sur les parcelles 68,69 et 70 à Parmilieu.

16 Page 11 du PADD, Chapitre VI, § 2, pièce n° 4 du dossier mis à l’enquête publique

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La société confirme son souhait d’exploiter à terme ce site et demande que ces parcelles soient classées avec l’indice « carrière – valorisation des ressources naturelles » afin que cela soit possible. M. COMBES rappelle « que la trame carrière n’est qu’une première étape. Carrières Blanc proposera par la suite à la Mairie de discuter des détails du contrat pour ensuite déposer une demande d’autorisation auprès des services de la préfecture.

Réponse de la commune : une réunion récente avec le Maire et les adjoints a conclu à la nécessité de mieux définir les conditions d’exploitation éventuelles sur le territoire de la commune de Parmilieu dans le cadre d’une extension de la carrière sur les deux communes (Parmilieu et Porcieu-Amblagnieu), notamment les accès routiers, les cadences d’extraction, les moyens utilisés et les contrôles, etc. La commune rappelle, comme indiqué dans le PADD, sa volonté de maintenir une activité liée à la pierre. Les zones d’exploitation actuelles ont été indiquées dans le PLU. La DREAL a été sollicitée en septembre dernier. Elle a suggéré que l’extension éventuelle soit traitée dans le cadre d’une déclaration de projet.

Avis de la CE : même réponse que pour l’entreprise GONIN, d’autant plus que l’autorisation d’exploiter s’arrête en 2020. Je demande d’inscrire les parcelles 68, 69 et 70 en zonage adéquat.

4.2.4 - Les demandes et remarques diverses

➢ O3, R2, C1 – Michèle et Gilles PACCHIANA-JARJAILLE, propriétaires à Pressieu, demandent également pourquoi et comment le chemin piéton entre la route de Montey et la route départementale d’Argilière » a été fermé « abusivement ».

Réponse de la commune : À notre connaissance, il n’existe pas de chemin rural répertorié au cadastre dans ce secteur.

Avis de la CE : demande hors champ de l’enquête publique

➢ O5, O6, R4 – M. et Mme Pierre DURAND, Pressieu, propriétaire des parcelles 27 et 28, en limite de la zone 2AU demandent que la mairie organise une concertation avec les riverains lors de la réflexion pour la zone 2AU.

Réponse de la commune : Une concertation avec les voisins et la population sera bien sûr conduite en tant que de besoin.

Avis de la CE : demande hors champ de l’enquête publique

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➢ O17, R9 – M. L aurent DUMAS, propriétaire des parcelles 41 et 42, à l’est de La Montagne, soumises à des problèmes d’écoulement des eaux pluviales. Il « soutient la solution n°2 permettant la création d’un réseau pluvial sur la voie publique captant les eaux provenant des routes du Serverin et de Suptilieu ». Il attend les propositions de la commune « avant d’entamer une procédure en justice ».

Réponse de la commune : La solution numéro 1 mise en œuvre par la commune était celle préconisée par l’expert juridique. La solution numéro 2 présente un coût trop élevé pour les finances communales, et n’aurait de sens qu’intégrée dans un réseau global.

Avis de la CE : dont acte.

➢ O20, M1, M2 – M.Patrick MAGNIER, propriétaire des parcelles 90 et 91, proposées en zone Ub dans le projet de PLU ; il demande soit que le bas de ses parcelles soient ratta- chées à l’OAP n°1, soit que lors de la réalisation de celle-ci, un accès soit prévu pour ses parcelles.

Réponse de la commune : L’intégration des parcelles 90 & 91 dans la zone de l’OAP induirait pour le pétitionnaire une perte de la maîtrise foncière compte tenu des contraintes de l’OAP. Rien ne l’empêche de négocier avec le promoteur le moment venu.

Avis de la CE : Il me semble cohérent de répondre favorablement à la demande de M. P. Magnier en intégrant le bas de ses parcelles dans la zone 1AUa et dans l’OAP. En effet, il vaut mieux une cohérence dans l’aménagement de cette zone que je qualifierai de stratégique pour la commune, du fait de l’OAP plutôt que de rajouter la construction de deux maisons individuelles. J’émets un avis favorable à la demande de M. Magnier et demande à la commune d’intégrer le bas de ses parcelles 90 et 91 au périmètre de l’OAP n°1.

➢ O36, C21 – Agnès DE PASQUALE, propriétaire des parcelles 83, 84, 85 au lieu dit Chassagnon et Poyet, constate que le chemin n°1 desservant mes parcelles et le chemin n°2, « appelé raccourci » autrefois, ne sont pas indiqués sur la carte du PLU contraire- ment à la carte du POS. Une coupe de bois ayant été effectuée sur le chemin n°2, il serait bien de le répertorier. Le document du PLU indique que la commune a le projet de « transformer la carrière de Murette en décharge d’inerte, cette carrière est le support d’une biodiversité importante (mare à grenouille et poissons, gibiers…, il ne faudrait pas détruire cette richesse ».

Réponse de la commune : la matrice cadastrale utilisée pour le PLU est celle mise à disposition par la CCPC en son temps ; elle souffre en général de défaut d’ac- tualisation pour des modifications récentes, mais il parait surprenant que le cas évoqué entre dans cette catégorie. La remarque sera faite au service du cadastre.

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Avis de la CE : dont acte.

➢ R15 – M. Pierre TROLLIET, Fondateur de l’association « Site et Patrimoine », pense que « tous les héritiers de terrains nés à Parmilieu…devraient oublier un peu leurs intérêts », « penser à l’allure qu’on veut donner et garder à ce village […] qu’on aime et qu’on voudrait garder avec ce cachet dans l’intérêt de tous les habitants ».

Réponse de la commune : déclaration générale qui n’appelle pas de réponse directe.

Avis de la CE : idem.

➢ M5 – M. Robert BANDET, propriétaire des parcelles 116, 117, 118, 432 et 434 constate que « l’application diminue significativement mon patrimoine ». Lors de l’achat des 3 dernières parcelles, personne ne l’a averti qu’il risquait de perdre son investissement.

Avis de la CE : je suis d’accord avec M. Bandet et je regrette que les notaires n’aient pas l’obligation de prévenir, lors d’un achat ou d’une succession, que le terrain n’est constructible qu’à l’instant t.

4.2.5 - Les demandes de constructibilité regroupées par localisation

➔ Hameau La Montagne

➢ O1, O2, R1 – Mme Jacqueline GROS et son frère, M. Yves Gros, propriétaires indivis au hameau de La Montagne, d’une maison familiale ancienne, parcelle 302. Leur maison et les parcelles situées au-dessous sont classées en constructible dans le POS actuel et sont proposées en A dans le projet de PLU. Sur l’extrait cadastral qu’ils joignent à leur remarque, ils indiquent que les parcelles 543, 544, et 545 (anciennement 479) ont chacune fait l’objet d’un PC, d’ailleurs deux maisons sont en cours de construction. Ils demandent que les parcelles 302, 548 et 545 (Nord de l’ex parcelle 479) soient ratta- chées au hameau La Montagne dont elles font parties et soient classées en Ua et que les parcelles 544 et 543 (anciennement sud 479) soient classées en Uc comme le petit lotisse- ment mitoyen.

Réponse de la commune : 3 lots constructibles (voir zone en rouge sur DOC1) ont été détachés en juin 2014 ; la commune ne pouvait pas s’y opposer, car la délibération du PLU n’a été prise qu’en octobre 2014. Deux maisons sont en construction sur les deux parcelles situées au sud du terrain ; ils sont classés en Uc (rattachement à la zone UC sud) en raison de la construction existante sur le terrain. Le tènement « disponible » a fait l’objet d’un PC et est en vente.

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Dès le stade du diagnostic la volonté de conserver une rupture paysagère a été posée pour le reste du tènement ; c’est la raison pour laquelle la partie centrale et le nord du terrain a été classé A (pour info, l’ensemble du terrain a été retiré de l’exploitation agricole au début 2017 au terme d’une action judiciaire).

Doc 1 Doc 2

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trait rouge : zone Ua trait jaune : détachement de 3 lots avec 3 PC accordés : construction en cours pour les lots 1 et 2 + PC accordé à M. Diot trait rose : délimitation de la zone Uc proposée au projet de PLU trait bleu :demande des propriétaires de classement en zone Ua du nord de l’ex parcelle 479 et en Uc du sud de celle-ci.

Avis de la CE : réponse globale avec la demande de M. DIOT ci-dessous.

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➢ O13, R8 – Alexandre DIOT, a signé un compromis de vente avec M et Mme GROS (O1, O2, R1) sous réserve de pouvoir construire un bâtiment pour son activité professionnelle, un PC a été déposé. Le terrain entourant la maison d’habitation est constructible sous le POS actuel et classé en A dans le projet de PLU. Il demande que ce terrain soit rattaché aux zones Ua ou Uc ou s’il reste en A qu’il soit indicé Ae1 ou Ae2.

Réponse de la commune : Le bâti existant permet de réaliser 170 m2 habitables ; il reste des volumes importants construits en réserve. Actuellement Mr Diot a déposé (20/04/2017) une demande de PC pour construire un garage de 49 m2 (voir pavé vert du Doc 2) ; le préfet a donné un avis favo- rable. Pour finir, il parait légitime de ne pas créer de nouveau STECAL.

Avis de la CE : La « rupture paysagère » demandée par la commune est justifiée cf. PADD, elle a donc raison de classer en zone agricole la partie centrale de l’ancienne parcelle 479. Dans sa proposition de zonage, la commune a pris en compte les 2 nouvelles constructions issues du détachement des lots 1 et 2 en les incluant dans la zone Uc. Par contre, elle ne tient pas compte de la future construction (PC accordé) du lot 3, du PC demandé et accordé à M. DIOT et de l’ancienne propriété existante. Pour ces raisons, je donne partiellement raison à la demande de Mme Jacqueline GROS et son frère, M. Yves Gros. je demande à la commune de classer en : - Zone Ua, la partie bâtie de la parcelle n°302, la partie du lot détaché n°3, supportant le PC en laissant une marge pour des annexes futures (garage, piscine, abri de jardin…), ainsi que le terrain supportant le permis accordé à M. DIOT. - Zone N, la partie non bâtie de la parcelle 302, suivant l’article R151-24 1°17 , et non en A comme proposée dans le projet de PLU : en effet, la propriété, close de mur, n’a pas les qualités requises selon l’article R151-2218 du Code de l’urbanisme. - Zone A, le reste, comme proposé dans le projet de PLU.

➢ O4, R3 – M. Georges DUMAS, propriétaire de la parcelle 188 dans le hameau La Montagne, classée constructible dans le POS actuel et en zone agricole dans le projet de PLU. Il demande que cette parcelle, qu’il a acheté en 1983 au prix du terrain construc- tible le redevienne.

Réponse de la commune : Tènement acquis il y a plus de 30 ans et non construit entre les deux parties urbanisées du hameau. Non favorable au regard des arguments du RP tome 1 p43 de capacités foncières, paysages, et contraintes de réseaux. Potentiel de développement à long terme.

17« Les zones naturelles et forestières sont dites " zones N ". Peuvent être classés en zone naturelle et forestière, les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison : 1° Soit de la qualité des sites, milieux et espaces naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique »; 18« Les zones agricoles sont dites " zones A ". Peuvent être classés en zone agricole les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles ».

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L’urbanisation serait au contraire au principe du PADD : centralité, préservation des tènements agricoles …

Avis de la CE : Le diagnostic a défini ce lieu comme un enjeu fort paysager. Le PADD indique que le hameau de La Montagne « sera amené à se développer dans le temps long (hors échelle du PLU actuel). Pour ces raisons, j’émets un avis défavorable à la demande de constructibilité immédiate de la parcelle de M. Georges Dumas.

➢ O21, O 2 2, R10 – M. Norbert VEDRINE, propriétaires de la parcelle 215 et son père, Henri VEDRINE, propriétaire de la parcelle 226 au hameau La Montagne. Leurs parcelles sont classées en Ub dans le POS et proposées au classement A dans le projet de PLU. Norbert VEDRINE, agriculteur exploite la dernière exploitation agricole de vaches laitières sur la commune. Afin d’optimiser son exploitation, il voulait réaménager la ferme existante en habitation et bureau afin d’améliorer ses conditions de travail. Pour cela, il comptait vendre, en 2015, une partie de la parcelle 215 et la parcelle 226 mais la commune a répondu par un sursis à statuer qui se termine en juillet. La non réalisation de cette vente l’a obligé à renoncer au PC qu’il avait déposé pour aménager la ferme, car il ne pouvait pas payer la taxe d’aménagement (7 000€). Ils demandent à ce que leurs parcelles restent constructibles dans le PLU.

R éponse de la commune : La demande porte sur deux parcelles non contiguës, la parcelle 139 entre ne fait pas l’objet de demande de reclassement. Au regard des photographies, cet ensemble de parcelles ne peut pas être considéré dans l’enve- loppe urbaine. Non favorable à la demande. Classement remettrait en cause, de nombreux autres secteurs du territoire communal dont des choix similaires ont été faits. La commune a fait valoir des sursis à statuer sur les deux divisions de parcelles valant détachement pour construction afin d’éviter que des droits de construction ne soient gelés dans une zone très excentrée par rapport à l’enveloppe urbaine.

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Photos prises par la commune, intégrées dans son Mémoire en réponse.

Avis de la CE : voir réponse globale avec la demande de M. et Mme GUYON, ci- dessous.

➢ O23, O24, R11, Alain et Françoise GUYON, représentant leur fils Anthony, propriétaire de la parcelle 141 au hameau La Montagne, classé en UB dans le POS et proposé en A dans le projet de PLU. Un permis de construire a été déposé qui a fait l’objet d’un sursis à statuer. Ils demandent à ce que le bas de la parcelle reste constructible, « notre fils est militaire en Afrique, c’est un terrain familial depuis plusieurs générations », il comptait y habiter à son retour dans 2 ans.

Réponse de la commune : idem

Avis de la CE : Au regard de la carte « géoportail » ci-dessous, et à partir du moment où l’enveloppe urbaine de La Montagne englobe les parcelles 224, 225 et 227 sur lesquelles est située une maison, alors le bas des parcelles 226, 139,141 et 215, situées entre cette maison (n°225) et celle de M. N. Védrine (215), font parties de cette enveloppe urbaine de La Montagne. J’émets donc un avis favorable à la demande M. et Mme Guyon et partiellement favorable à celles de MM Norbert et Hubert Védrine.

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Trait rouge : zone Ua du projet de PLU Trait bleu : demandes de constructibilité de Norbert Védrine,d’Hubert Védrine et d’Alain et Françoise GUYON, représentant leur fils Anthony. Trait jaune : demande de la CE

➔ Hameau de Pressieu

➢ O3, R2, C1 – Michèle et Gilles PACCHIANA-JARJAILLE, propriétaires à Pressieu ne comprennent pas et contestent le classement de la parcelle 290, classée en zone A dans le POS actuel alors que les parcelles 60, 61, 54, 69 et 202 deviennent constructibles dans le projet de PLU alors qu’elles sont classées en agricole dans le projet de PLU.

R éponse de la commune : la parcelle 290 a été partiellement incluse dans l’enve- loppe urbaine et classée UB. Le reste est classé A pour ne pas développer le hameau conformément au PADD.

Avis de la CE : je suis d’accord avec la commune, le bas la parcelle 290 est enclavée entre des maisons, il est logique de la mettre dans l’enveloppe d’urbanisation de Pressieu.

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Trait rose : limite zone Ub Trait bleu : parcelle 290 dont le classement est contesté par Michèle et Gilles PACCHIA NA-JARJAILLE

➢ O18, O19 – Maître EARD, représentant Mme Chantal JARJAILLE présente, ainsi que M. Jean-Pierre JARJAILLE, M. CAMBEROUSSE (GRATALOUP), propriétaires des parcelles 54, 60,202, situées à PRESSIEU, Mme MASSOT propriétaire de la parcelle 84 (route du lavoir) et M. et Mme Pascal DAVID-PERRIN (O10, O11, R7 et C3). Maître EARD expose la situation de ses clients qui tous demandent que leurs parcelles restent constructibles dans le projet de PLU. Il m’annonce un courrier.

Réponse de la commune : comme pour le cœur de La Montagne, l’urbanisation de ce tènement ne peut pas se faire sans remettre en cause l’ensemble des prin- cipes du PADD : réduction de la consommation foncière… il s’agit toutefois certainement d’un avenir pour le développement du hameau, rappelons que le PLU n’est calibré que pour 10 ans.

Avis de la CE : je répondrai globalement à tous les propriétaires de cette zone que Maître EARD qualifie de « dent creuse ».

Carte « géoportail », vue générale du hameau de Pressieu, des demandes des propriétaires et du zonage dans le projet de PLU

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Trait rose : délimitation du zonage Ub Trait rouge : délimitation du zonage Ua Trait bleu : demandes des propriétaires

➢ O26, R12 – M.Maurice MARTIN, propriétaire de la parcelle 255 à Pressieu, demande que sa parcelle, « limitrophe au petit lotissement classé en Ub », soit classée en Ub et non en A comme proposé dans le projet de PLU.

Réponse de la commune : il s’agit d’une réelle extension du hameau, contraire aux principes d’urbanisation du PADD.

Avis de la CE : je suis d’accord avec la commune, j’émets un avis défavorable à la demande de M. Maurice Martin.

➢ C12 – Maître EARD-AMINTHAS, conseil de M. Thierry GRATALOUP-CAMBE- ROUSSE, propriétaire de la parcelle 60 à PRESSIEU, classée en UB dans le POS et proposée en A dans le projet de PLU, constate « une erreur manifeste d’appréciation de classement en zone agricole » pour les raisons citées ci-dessus (DAVID-PERRIN et

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GARÇON). Cette parcelle ne peut être que considérée comme une dent creuse et doit être constructible conformément au PADD. Maître EARD constate que la commune a classé en 2AU, « c’est-à-dire urbanisable à long terme car dénuées de tout réseau à ce jour » la grande parcelle 31 située à proximité alors que la parcelle 60 et ses voisines sont « viabilisées ou viabilisables aisément ». Maître EARD demande la classification de cette parcelle en Ub.

Réponse de la commune : Idem O18.

➢ C13 – Maître EARD-AMINTHAS, conseil de Mme Chantal JARJAILLE (O17-18), propriétaire des parcelles 53 et 54 à Pressieu, : la 53, support de sa résidence principale est proposée en Ub dans le projet de PLU alors que la parcelle 54, limitrophe, classée en UB dans le POS est proposée en A dans le projet de PLU. Pour les mêmes raisons que ci- dessus, Maître EARD constate une erreur manifeste d’appréciation en classant cette parcelle en zone A, d’autant plus, que close, elle constitue le jardin de la maison de Mme JARJAILLE. Maître EARD demande la classification de cette parcelle en Ub.

Réponse de la commune : Idem O18. Toutefois, pour la parcelle 53 / 54, clôturé en grillage, un recul du trait de zonage pourrait être opéré pour laisser un peu d’espace à la construction existante et lui permettre une annexe. Je propose un recul de 10m par rapport à la construction. Il nous parait possible de procéder à un alignement de la limite sur la limite de la parcelle 70.

➢ C14 – Maître EARD-AMINTHAS, conseil de M. Jean-Pierre JARJAILLE, propriétaire des parcelles 202 et 204, classées en UB dans le POS et proposées en A dans le projet de PLU. Pour les mêmes raisons que citées ci-dessus, Maître EARD demande le classement de ces parcelles en Ub dans le projet de PLU.

Réponse de la commune : Idem O18

Avis de la CE : je prends acte de la réponse de la commune ; en effet, celle-ci a dû diminuer considérablement son potentiel urbanisable afin d’être compatible avec le SCoT. Le hameau de Pressieu est considéré comme 2ᵉ pôle d’urbanisation de la commune après le bourg centre : pour délimiter une zone de future urbanisation, la commune avait deux choix : la zone 2AU du projet de PLU et la zone comprenant les demandes des clients de Maître Eard. La commune a choisi comme zone 2AU le tènement totalement inclus (dent creuse) dans la zone urbanisée du hameau, en limite du cœur historique et non répertorié comme à « enjeu paysager et environnemental » dans le diagnostic. La 2ᵉ zone (propriété des clients de Maître EARD) se situe dans « une extension récente […] la forme urbaine est disparate avec des maisons basses et à étage »19. Elle est ouverte au nord sur des grands espaces agricoles. Elle me semble donc moins judicieuse pour une opération future d’ensemble. Pour ces raisons, le choix de la commune m’apparaît justifié et j’émets un avis

19 RP1 p21, Chapitre VII, 2, pièce n°2 du dossier soumis à l ‘enquête.

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défavorable aux demandes de M. Jean-Pierre JARJAILLE et de M. Thierry GRATALOUP-CAMBEROUSSE. Mais, comme la commune l’indique dans sa réponse « il s’agit toutefois certainement d’un avenir pour le développement du hameau, rappelons que le PLU n’est calibré que pour 10 ans ». Par contre, en ce qui concerne la demande de Mme Chantal JARJAILLE, je constate que la limite entre la zone Ub et A passe sur sa maison, empêchant toutes constructions annexes : garages, abris jardin, piscine… La limite proposée par la commune (alignement avec la parcelle 70) lui laisserait moins de 4 mètres « constructible » devant sa maison, ce qui me paraît insuffisant. Cette parcelle étant close, la surface étant de taille similaire aux habitations voisines, j’émets un avis favorable à la demande de Mme Chantal JARJAILLE et demande que l’ensemble de sa parcelle 54 soit classé en Ub.

Carte « géoportail »

Trait rose : délimitation du zonage Ub Trait bleu : demandes des propriétaires

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Trait vert : proposition de la commune Trait jaune : demande de la CE

➢ C15 – Maître EARD-AMINTHAS, conseil de Mme MASSOT, propriétaire de la parcelle 84 à PRESSIEU, classée en UB dans le POS et proposée en A dans le projet de PLU. Pour les raisons citées ci-dessus, Maître EARD conteste le classement en zone A et demande son classement en zone Ub dans le PLU. Il remarque que contrairement à ce qui est indiqué dans le Plan de zonage du PLU, la parcelle 85 (208) est construite.

Réponse de la commune : il s’agit d’une réelle extension du hameau, contraire aux principes d’urbanisation du PADD Il faut préciser que la parcelle 85, qui est effectivement construite à la suite d’un PC accordé avant la délibération d’engagement du PLU, faisait partie d’une divi- sion parcellaire comprenant plusieurs lots dont la 84. Il se trouve que le délai de validité des droits à construire est venu à échéance avant qu’un projet de construction ne soit enregistré.

Avis de la CE : la commune a raison ; malgré la présence d’une maison sur la parcelle 85, la constructibilité de la parcelle 84 constituerait une « réelle extension du hameau, contraire aux principes d’urbanisation du PADD », ces deux parcelles étant séparées du hameau par la grande parcelle 86 non construite. J’émets un avis défavorable à la demande de Mme Massot.

Trait rouge : limite de la zone Ua de Pressieu Trait bleu : parcelle de Mme Massot

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➢ O32, R16 – M. Georges DURY, époux de Mme Juliette MARTIN, propriétaire de la parcelle 182 à Pressieu, constructible dans le POS et proposée en A dans le projet de PLU. La parcelle 182 fait partie de l’ancienne ferme (parcelles 182, 153 et 181) de mes beaux parents. Cette propriété est close par un mur en pierre ; mon beau frère a hérité des parcelles 153 et 181 supportant les bâtiments et ma femme de la parcelle 182. « je demande que cette parcelle reste en constructible dans le PLU.

Réponse de la commune : Il s’agit d’une réelle extension du hameau, contraire aux principes d’urbanisation du PADD et aux choix faits sur les autres secteurs de la commune (remettrais en questions plusieurs coupures vertes notamment la montagne, siège d’une seule propriété également). L’espace est par ailleurs actuellement fauché.

Avis de la CE : Les bâtiments de l’ancienne ferme familiale font partie de l’enveloppe d’urbanisation du hameau de Pressieu mais ils sont situés en limite sud du hameau . L’espace non bâti de l’ancienne ferme, délimité par le mur d’enceinte, est important, il mesure environ 2 900m² et la limite Nord de la parcelle 182 de M. DURY est à environ 40m du bâtiment de l’ancienne ferme. Les constructions du hameau, dans ce quartier sont très compactes. C’est pourquoi, je donne raison à la commune, la parcelle de M. et Mme Dury, bien que comprise dans le mur d’enceinte, se situe bien à l’extérieur de l’enveloppe d’urbanisation du hameau de Pressieu, j’émets donc un avis défavorable à leur demande.

Sud du hameau de Pressieu

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trait bleu : parcelle 182 de M. et Mme Dury

➢ O39, C22 – Mme Lætitia DUBUJET me remet un courrier : propriétaire des parcelles 194 et 196 à PRESSIEU, elle conteste le classement en zone agricole de sa parcelle 196 ce qui aura pour conséquence de l’empêcher de faire toute annexe cf. garage voire de faire une piscine : cette parcelle ne supporte aucun bâti et elle est « dans le prolongement immédiat de mon habitation et de sa dépendance que je souhaite aménager dans un futur plus ou moins proche pour mon fils ». La découpe de la zone Ua « a manifestement créé une dent creuse » et l’ensemble du terrain « est entouré d’un mur en pierre sèche d’un côté et à une différence de niveau d’un autre côté dû au limite faite de roche et pierre sèche ; il serait donc tout à fait impos- sible à un quelconque engin agricole d’y accéder ». Mme DUBUJET demande le classement de l’ensemble de la parcelle 196 en Ua ou Ub.

Réponse de la commune : D’accord pour revoir la limite en intégrant une partie de la parcelle 196. Alignement proposé entre l’angle de la parcelle 131 et celui de la 195.

Avis de la CE : je suis d’accord avec la proposition de la commune pour classer cette partie de la parcelle 196 en Ua. Par contre, comme l’indique Mme Dubujet, le reste de la parcelle 196, vide de toute construction ne relève pas, du classement en zone agricole au titre de l’article R151-2220 du CU mais du classement en zone N au titre de l’article R151-24 1°21. Je demande à la commune de la classer en N.

20 Les zones agricoles sont dites " zones A ". Peuvent être classés en zone agricole les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. 21 Les zones naturelles et forestières sont dites " zones N ". Peuvent être classés en zone naturelle et forestière, les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison : 1° Soit de la qualité des sites, milieux et espaces naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique ;

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Trait rouge : délimitation de la zone Ua Trait bleu : parcelle 196 de Mme Dubujet Trait vert : proposition de la commune et accord de la CE Trait jaune : demande de la CE de classement en N

➢ Le centre bourg

➢ O7, R5, – Mme BAUDOT, propriétaire des parcelles 418, 416, 417 et 419 « s’étonne de ne pas avoir été contactée au sujet de l’OAP n°1 alors qu’elle est propriétaire des parcelles 416 et 418 « concernées par la création d’un cheminement piétonnier ».

Elle redemande que sa parcelle 419 soit constructible, elle regrette que lors de la précé- dente révision du PLU seules les parcelles 92 et 95 soient devenues constructibles, elle constate que les parcelles concernées par l’OAP n°1 sont classées en agricole dans le POS actuelle et elle considère que sa parcelle fait partie de ce quartier, amené à se développer (OAP n°1 et zone 2AU), très bien délimité par les voiries.

Réponse de la commune : la parcelle 419 n’a pas été classée en Ub pour plusieurs raisons. C’est une parcelle assez grande ce qui pose question dans le contexte de la réduction drastique imposée. Par ailleurs, c’est un promontoire rocheux qui surplombe les maisons construites en contre-bas et qui actuellement utilisé en pâture. Il se trouve également sur la trace d’un écoulement naturel d’eaux pluviales. Par ailleurs, le chemin de Chonou ne peut pas être considéré comme une route d’accès optimale. Intégrer les parcelles dans l’OAP ne me parait pas souhaitable.

Avis de la CE : Le PADD indique que le Bourg est le pôle principal d’urbanisation. La parcelle de M. et Mme Baudot est limitée par le chemin du Chonou, un lotissement et l’OAP n°1 : elle se situe donc dans une partie du bourg amenée à se développer. Mais sa topographie montre une rupture de pente sur toute sa longueur, ce qui l’empêche d’être intégrée à l’OAP n°1. C’est pourquoi, seule une urbanisation « lâche », du même type que le lotissement limitrophe classé en zone Ub, pourrait être réalisée. Mais le classement en Ub de cette parcelle, dont la taille est importante, plus de 3 000 m², ne permettrait pas la compatibilité du PLU avec le SCoT dans les 10 ans à venir, en termes de constructibilité (nombre de logements à réaliser et surface par logement). Par contre, cette parcelle pourrait être intégrée ultérieurement dans l’enveloppe de constructibilité du bourg à l’occasion d’une révision ultérieure du PLU. C’est pourquoi j’émets un avis défavorable à la demande de constructibilité immédiate de Mme Baudot.

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➢ C16 – Maître Bernard GALLETY, conseil de M. Hervé MARTIN et de sa sœur Delphine MARTIN, propriétaires indivis de la parcelle 122 au centre Bourg classée en UB dans le POS et proposé en partie en Ub avec un Emplacement Réservé et en partie en 2AU dans le projet de PLU. Maître GALLETY rappelle qu’un CU a été délivré le 4 mars 2016 (débat du PADD le 30 novembre 2015), qu’un sursis à statuer a été délivré le 30 septembre 2016 lors du dépôt d’un PC pour 2 maisons individuelles (motif : « incompatibilité du projet avec les grandes orientations du PADD). Maître GALLETY considère que la création de la zone 2AU, de l’emplacement réservé et de l’OAP n°2 « procèdent d’une erreur manifeste d’appréciation ».

➢ La zone 2 AU qui gèle la constructibilité des terrains est en opposition au PADD : « le bourg de Parmilieu constituera le pôle principal du développement communal à court terme », PADD p5.

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➢ « la parcelle se trouve à l’intérieur du cercle jaune dont la légende indique qu’il s’agit du centre bourg à renforcer », PADD p25. ➢ La parcelle est desservie par les réseaux cf. CU, elle ne peut être classée en 2 AU. ➢ La localisation de l’ER est prématurée « car l’ouverture de cette zone 2AU à l’urbanisation supposera, à long terme, qu’une OAP sectorielle soit définie dans le cadre d’une évolution du document d’urbanisme. ➢ « L’OAP actuellement projetée, dont l’objet limité à un simple schéma de dépla- cement, ne répond pas aux exigences de l’article R151-6 du CU.

➢ Pour ces raisons, Maître GALLETY demande le classement en Ub de la parcelle 122 dans le PLU, la suppression de l’OAP n°3 ainsi que de l’emplacement réservé n°2.

Réponse de la commune : La libération du foncier par division du tènement Rigolet (AC 124 & 126) est imprévisible (inattendu à court terme). De ce fait et compte tenu des surfaces en jeu au centre du village, il est apparu important de mettre en place une zone 2AU avec un emplacement réservé pour « geler » le futur raccordement sur le 52j pour la route d’accès et le piquage du cheminement doux. Par contre, il a été proposé de classer en Ub une petite partie de la parcelle AC 122, sur une profondeur voisine des constructions existantes sur la parcelle AC 122. L’emplacement réservé a été déterminé pour permettre la constructibilité partielle de la parcelle AC122 tout en permettant un accès sur cette zone 2AU. Mr Martin a été informé directement des principes dès septembre 2016. À noter également que les CU faisaient mention du lancement du PLU et des possibilités de sursis à statuer pour des demandes d’urbanisme plus contrai- gnantes.

Avis de la CE : Le PLU se doit de mettre en œuvre le PADD dont les orientations impliquent le renforcement du bourg mais également la diminution de la consommation foncière, la contribution à la mixité sociale et la mise en œuvre de déplacements doux. Toutes ces raisons justifient un aménagement cohérent de ce grand tènement d’environ 1,3 ha, situé au centre bourg et proposé au classement 2AU dans le projet de PLU . La parcelle 122 sépare en deux la zone 2AU et son retrait annulerait les possibilités d’un aménagement cohérent ultérieur permettant la mise en œuvre du PADD. Il rendrait également inutile l’OAP n°3, issue de l’objectif 4 du PADD. Le SCoT, considérant Parmilieu comme un village, limite la constructibilité à une trentaine de maisons d’ici 10 ans ce qui nécessite un phasage dans la réalisation des opérations sur la commune. L’opération de mise en œuvre de cette zone ne peut être immédiate, la commune dans sa réponse indiquant qu’elle est « inattendue à court terme ». C’est pourquoi la commune a classé la zone de Pétausan en 1AUa afin qu’elle soit urbanisée dans un 1er temps.

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Quant aux réseaux, ils sont certes suffisants pour la constructibilité de la parcelle 122, mais on peut considérer qu’ils sont insuffisants en termes de voirie pour l’aménagement d’ensemble de cette zone. Pour toutes ces raisons, je considère le classement 2AU justifié . Quant à l’Emplacement Réservé, il a toute sa place et il joue son rôle pour préserver la faisabilité des aménagements futurs, en particulier l’OAP n°3. Par contre, la commune dans son projet de PLU se propose de classer en Ub le bas (Est) de la parcelle 122, d’une surface d’environ 600m² hors emplacement de l’Emplacement Réservé, et je propose à la commune de porter cette surface à environ 1 000m² (trait vert sur le plan ci-dessous), tout en prolongeant l’ER sur cette partie : cela n’obérera pas l’aménagement ultérieur de la zone 2AU et cela permettrait à Delphine Martin et à son frère Hervé de construire 2 maisons.

Trait rouge : zone Ua Trait rose : zone Ub Trait jaune : délimitation de la zone 2 AU Trait bleu : parcelle 122 propriété, de Delphine et Hervé Martin Trait vert : proposition de la CE

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➢ O32, R16 – M. Georges DURY, époux de Mme Juliette MARTIN, propriétaire de la parcelle 107 à Curt et Montay, constructible dans le POS et proposée en A dans le projet de PLU. « Nous avons eu plusieurs propositions pour acquérir la parcelle 107, « cela n’a jamais abouti, tous les acheteurs potentiels nous ont dit qu’il y a eu des problèmes avec la mairie ».« je demande que cette parcelle reste en constructible dans le PLU ».

Réponse de la commune : le potentiel en dent creuse est très important au chef- lieu, ne justifiant pas d’envisager une urbanisation en extension ; le fait que la parcelle fait partie d’un très grand tènement nécessitant non une urbanisation au coup par coup mais une réflexion d’ensemble à plus long terme.

Avis CE : je suis d’accord avec la commune, l’enveloppe de constructibilité limitée par le SCoT, ne permet pas de répondre favorablement dès à présent à la demande de M. DURY, sa parcelle mesurant environ 4 500m². La commune indique que cela pourrait être possible ultérieurement, dans le cadre d’une réflexion globale sur le grand tènement composée des parcelles 107, 112 et 109, 110 et 111 (David-Perrin) ; je pense au contraire qu’il est important de laisser une coupure dans l’urbanisation entre le sud du Bourg et Argilière. Par contre, le Bourg étant le pôle principal d’urbanisation, on peut considérer que le haut de la parcelle, sur environ 1 000 m² hors « couloir d’accès », en limite des parcelles 428 et 429, fait partie de la zone Ub. En effet, elle est distante d’environ 120 m de l’école, donc très proche des services du bourg.

Trait bleu : demande de M. Dury Trait rose : délimitation zone Ub Trait vert : demande de la CE

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➢ O33, O34, R17 – Monsieur Armand RIGOT et son frère Didier, propriétaires de la parcelle 451 dans le Bourg, constructible dans le POS et proposé en A dans le PLU. « C’est la seule parcelle non construite dans le quartier, nous demandons qu’elle reste constructible dans le PLU ».

Réponse de la commune : La volonté de ne pas continuer l’urbanisation de cette zone a été clairement affichée en déclassant les parcelles voisines (449, 450 & 434). De plus, la parcelle est traversée par un écoulement d’eaux pluviales naturel, perturbé par les constructions en amont (449 & 450) et se trouve sous une ligne HT. En tenant compte de la présence du silo à proximité, dont l’extension n’est pas à écarter (demande de STECAL faite par l’exploitant), le classement en A est apparu la solution la plus rationnelle.

Avis de la CE : le déclassement des parcelles 434, 450 et 449 ne reflète pas la réalité ; en effet, ces parcelles sont construites, les maisons ne sont pas isolées, elles ne sont pas « perdues en pleine nature ». Le classement en zone A n’est donc pas justifié et je les considère dans l’enveloppe du village. D’autant qu’en réponse à M. et Mme David-Perrin, la commune indique : « Le choix entre les classements Uc et A se justifie par le nombre de construction assemblée et les potentialités de développement en dents creuses ». Dans le cas présent, la seule potentialité est la parcelle 451, qui fait office de dent creuse, les 3 autres maisons sont « resserrées ». De plus, contrairement à ce que dit la commune, le plan22 des réseaux BT et HT remis par SEDI, indique que la ligne à HT passe sur la parcelle 283, classée en zone A. J’émets partiellement un avis favorable à la demande d’Armand RIGOT et de son frère Didier, en incluant le bas de leur parcelle dans la zone Ua, la partie haute, à proximité du silo, sera classée en Agricole.

22Pièce x du dossier mis à l’enquête

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Trait rouge : délimitation zone Ua Trait bleu : délimitation zone Ae1 (silo) Trait bleu : parcelle 451, objet de la demande d’Armand RIGOT et son frère Didier Trait jaune : demande de la CE

➔ Entre La Montagne et le Bourg

➢ 8, R6 – Mme Françoise FENOGLIO-PAYERNE, représentant sa mère, Mme Marie-Thé- rèse FENOGLIO, propriétaire de la parcelle 291 dont la partie haute, déjà construite (2 maisons), reste constructible alors qu’elle est proposée en zone Agricole dans le projet de PLU.

Réponse de la commune : La parcelle est actuellement cultivée, et ce depuis des années. La volonté de vide structurant a été affichée dans le PADD. Un classe- ment en U de cette parcelle conduirait à une extension du hameau, et serait en contradiction avec les objectifs de réduction du foncier constructible.

Avis de la CE : la zone Uc, récemment construite n’a pas vocation à se développer (PADD). De plus, le diagnostic paysager considère très important la coupure entre le hameau de la Montagne et le village. Afin de refléter la réalité, le zonage Uc devra inclure les deux maisons déjà construites mais le reste de la parcelle restera classée en A.

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Trait rose : zone Uc Trait bleu : parcelles 291 supportant 2 maisons

➔ Hameau de Senin

➢ O9, O10, C2 – M . et Mme Jean-Jacques HUILLET, propriétaires des parcelles 10 et 11 à SENIN demandent que leurs parcelles soient constructibles alors qu’elles sont propo- sées en zone A dans le projet de PLU ; « ces parcelles sont au milieu de terrains urbanisés, elles sont intra-muros ». Ils demandent « la possibilité de construire avec l’installation d’une fosse toutes eaux comme sont dotées à ce jour l’ensemble des résidences qui entourent mes parcelles ».

Réponse de la commune :Il s’agit réellement d’une extension d’un hameau non voué à se développer au sens du PADD.

Avis de la CE : Je suis d’accord avec la commune : le hameau de Senin n’a pas vocation à se développer, et les parcelles de M . et Mme Huillet sont en dehors de l’enveloppe de constructibilité du hameau. En effet, le bâtiment situé en limite des parcelles de M. et Mme Huillet est un bâtiment à vocation artisanale (Ae2) et on ne peut pas considérer que l’enveloppe de constructibilité s’étende jusqu’à lui. Ces parcelles sont légitimement classées en zone agricole, d’ailleurs elles sont répertoriées au Registre Parcellaire Graphique (RGP) de 2014.

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Les demandes de constructibilité au hameau de Senin

➢ O25, C5 – Mme TOURTOIS, me remet un courrier de son mari. Propriétaires de la parcelle 12 à SENIN, dont le haut est constructible dans le POS et, excepté la partie supportant la maison d’habitation, est proposée en A dans le projet de PLU. Ils demandent que le haut de la parcelle reste entièrement constructible ; en effet, depuis 2002, ils demandent à construire une maison et leur demande a systématiquement été refusée, en attente de l’arrivée de l’assainissement collectif qui n’est jamais arrivée. « Nous avons fait effectuer une étude de notre terrain par la société EPTEAU qui a conclu à la faisabilité d’un champ d’épandage »

Réponse de la commune : idem, de plus, il faut noter que la surface urbanisable n’a pas été réduite par rapport au POS.

Avis de la CE : la constructibilité de la parcelle 12 n’a donc pas diminuée dans le projet de PLU. Par contre, le hameau de Senin est classé en assainissement individuel dans le projet de PLU et rien n’empêchera M. et Mme Tourtois de construire sur la partie constructible de leur parcelle quand le PLU sera approuvé.

➢ O27, C6 – M. Georges GROS, me remet la copie d’un courrier qu’il a adressé le 31 janvier 2015 à M . le Maire de Parmilieu. Propriétaire de la parcelle 29 à Senin, il indique l’impossibilité qu’il a eu de vendre ce terrain en constructible depuis 2001. En effet, le CU a été refusé, car le terrain, classé en UB ri, n’était pas raccordé au réseau d’assainis- sement collectif. En 2015, « un réseau d’assainissement autonome est autorisé sur le terrain ». Dans le projet de PLU, ce terrain est classé en A. Je demande qu’il soit classé en Uc.

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Réponse de la commune : idem

Avis de la CE : je suis d’accord avec la commune, le terrain de M. Gros ferait une extension du hameau de Senin, ce qui est contraire au PADD.

➔ Entre Argilière et le Bourg

➢ O11, O12, R7, C3 – M . et Mme Pascal DAVID-PERRIN, représentant également Berna- dette et Danièle Garçon, propriétaires des parcelles 109,110, et 111 au Nord du hameau d’Argilière, classées constructibles au POS (droit de succession et impôt en consé- quence), et proposé en A dans le projet de PLU. Plusieurs projets « répondant parfaitement aux conditions définies pour les zones NAa dans le POS » ont été présentés à la commune et « aucun n’a pu aboutir » : projet de lotissement avec voirie traversante, avec voirie en « cul de sac », projet de vente pour réaliser bâtiment artisanal. « Nous en avons conclu que bien que ces terrains aient été classés en zone constructible, il avait été manifestement décidé, pour des raisons qui nous échappent, que rien ne devait se faire à cet endroit ». Ils demandent que ces parcelles redeviennent constructible dans le PLU. En complément à cette demande, ils trouvent incohérent que des terrains redeviennent agricoles alors que le « tout à l’égout passe dans la parcelle 108 ce qui la rend impropre aux travaux agricoles et de laisser cette zone en l’état sans finaliser le projet qui était défini dans le POS. Ils s’interrogent également sur le « vide structurant » du croquis affiché à la mairie « laissant à penser » une grande zone libre alors qu’il y a des construc- tions non indiquées dans le croquis, ce vide s’apparentant plutôt à « une dent creuse ».

Réponse de la commune : le passif du POS a conduit à l’étalement de l’urbanisa- tion et la création d’une alternance entre espaces bâti et agricoles. Toutefois, le projet du PADD de la commune vise clairement à stopper ce phénomène d’étale- ment et en ce sens, restitue en zone agricole des secteurs hors des centralités et hameaux principaux. Idem que pour parcelle 107 au chef-lieu, si dans le long terme un projet, il se fera à travers un projet d’ensemble. Il n’y a pas d’impossibilité à ce qu’une pâture surplombe un collecteur enterré. Par ailleurs, compte tenu de leur configuration, l’urbanisation de ces parcelles doit s’inscrire dans un projet global d’une zone plus large, ce qui ne peut s’envi- sager immédiatement.

Avis de la CE : je suis d’accord avec la commune qui a eu raison de laisser les 3 maisons existantes (parcelles 115, 443 et116) classées en zone A afin de stopper une urbanisation diffuse, en contradiction avec l’arrêt de l’étalement urbain, avec la protection des paysages qui passe notamment par des limites nettes entre les zones urbanisées (ici entre Argilière et l’urbanisation récente du sud du Bourg) et avec la préservation de l’agriculture.

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➢ C11 – Maître EARD-AMINTHAS, conseil de Mme et M. DAVID-PERRIN, et de Berna- dette et Danièle GARÇON, propriétaires des parcelles 109, 110 et 111, classées en NAa dans le POS et proposées en A dans le projet de PLU, en complément du courrier et de la remarque de Mme et M. DAVID-PERRIN (O10-11, R7, C3), constate « une erreur mani- feste d’appréciation dans un contexte particulièrement lourd pour mes clients ». Il conteste le classement agricole proposé dans le projet de PLU car :

➢ les parcelles sont enclavées dans plusieurs constructions et desservies par des équipements (CE 10 déc 2003, Cne Attiches), ➢ idem pour parcelles situées dans un secteur bâti et totalement équipées (CE 24 mars 1994, Cne Balotte, CE 25 mai 1994, Cne … ➢ les parcelles concernées sont « traversées par une canalisation de tout à l’égout, ce qui empêche absolument toute exploitation agricole ». Il conteste également que cette zone représente « un vide structurant d’un point de vue paysager entre le bourg et Argilière », car les parcelles concernées « se trouvent entourées de façon relativement proche par différentes zones urbanisées et une voie départementale ». Il constate également qu’une autre zone NAa du POS, très similaire à celle de ses clients, est proposée en 1 AUa dans le projet de PLU.

Réponse de la commune : Idem. Notons, le contexte totalement différent entre la zone 1AU et ce site. Il est précisé également que la présence de réseau n’en- gendre aucune obligation de classement en constructible.

Avis de la CE : je suis d’accord avec la commune, et note que ces parcelles sont répertoriées au RGP 2014 ce qui justifie particulièrement leurs classements en zone agricoles. J’émets donc un avis défavorable à la demande de M et Mme David-Perrin.

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Vue d’ensemble entre Argilière et le Bourg

Trait rouge : Nord d’Argilière, délimitation zone Ua Trait rose : Sud Bourg, délimitation zone Ub Trait bleu : Stecal Ae3 Trait bleu : demandes de constructibilité

➔ Argilière

➢ O31, C7 – M. Jacques ROBERT , propriétaire des parcelles 358 et 204 à Argilière, clas- sées en A dans le projet de PLU, demande que le haut de ses parcelles soient classées en Ua. Tous les réseaux sont présents et elles sont enclavées entre les constructions et la départementale.

Réponse de la commune : Il s’agit réellement d’une extension d’un hameau non voué à se développer au sens du PADD. La proximité de la départementale et les contraintes d’accès peuvent également être des éléments défavorables.

Avis de la CE : Je suis d’accord avec la commune si on considère le classement de la totalité des parcelles de M. Robert. Par contre, le haut des parcelles, trait jaune, environ 700 m², correspond plutôt à une dent creuse, le hameau étant limité par la route, et non à une extension. C’est pourquoi j’émets un avis partiellement favorable à M. Robert (trait jaune de la carte ci-dessous).

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➢ O37, R19 – M. Gérard ROCHE, propriétaire d’une maison (parcelle 225) à Argilière a reçu en héritage les parcelles 335 , 336 et 339. Ces parcelles constructibles dans le POS sont classées en A dans le PLU : « Pour la succession ces parcelles ont été estimées 90 € et aujourd’hui ne valent plus rien : Je n’ai aucun autre bien de succession et je suis donc lésé sur cette succession pour laquelle j’ai payé des droits ».

Réponse de la commune : Il s’agit réellement d’une extension d’un hameau non voué à se développer au sens du PADD.

Avis de la CE : la commune a raison pour ce qui concerne le classement en constructible de l’ensemble des 3 parcelles. Par contre, seule la parcelle 225 qui supporte uniquement la maison de M. Roche est classée en zone Ua dans le projet de PLU, ce qui ne lui permet aucune extension future (abri jardin, piscine…). C’est pourquoi je demande que le bas des 3 parcelles, environ 150m2, soit englobé dans la zone Ua, au même titre que cela a été accepté par la commune pour Mme DUBUJET à Pressieu. À noter qu’à priori, les maisons des parcelles 212 et 224 sont dans la même situation.

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Argilière

Trait rouge : délimitation zone Ua d’Argilière Trait bleu : demande de constructibilité des propriétaires Trait jaune : demande de la CE

➔ Les Brosses

➢ O28, O29, R14 – Marie-Josette et Thierry MERMET, propriétaires de la parcelle 500, au Nord du lotissement des Brosses. Cette parcelle est classée en constructible dans le POS et en A dans le projet de PLU. « Nous avons fait plusieurs demandes de CU qui ont été refusées, car il n’y a pas de tout à l’égout et pourtant l’assainissement individuel est possible ».Trois maisons viennent de se construire dans les parcelles mitoyennes classées en Uc, il en est prévu 3 autres et la parcelle 556, propriété de la commune ne deviendra-t- elle pas une voirie ? Malgré nos nombreuses demandes, seule notre parcelle ne pourra pas être constructible ? Nous demandons qu’elle le soit dans le PLU.

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Réponse de la commune : Les élus à travers le PADD ont fait le choix de préserver des coupures d’urbanisation entre les hameaux malgré leur faible taille. En ce sens, un avis favorable à cette demande serait contraire au PADD et fragili- serait l’ensemble du document. De plus, la parcelle est totalement enclavée.

Avis de la CE : je suis d’accord avec la commune ; les ruptures d’urbanisation entre les hameaux ou les zones urbanisées sont très importantes en termes de paysage et c’est conforme au PADD. La parcelle de M. et Mme Mermet marque la fin de l’urbanisation du hameau des Brosses, et quel que soit le traitement de la zone urbanisée plus au nord (Sur joud), ces deux zones n’ont pas vocation à se rejoindre. De plus, la longueur de la parcelle (55m) justifie une rupture paysagère

Trait rose : délimitation des zones Uc Trait bleu : demande de constructibilité Trait jaune : délimitation d’une seule zone Uc, hypothèse de la CE dans la réponse à la succession Martin.

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➢ O35, O36, R18 – Mme Denise MARTINEAU, représentant la succession MARTIN Lucien, accompagnée de Mme Myriam OLIVIER, propriétaire des parcelles 290 et 291 à Surjoud, entre les Brosses et Argilière, classées constructibles dans le POS et agricole dans le projet de PLU. Un CU, demandé en 2016 a été refusé le 21 juin 2016. « Nous contestons les raisons invoquées : terrain non desservi par l’électricité et l’assainisse- ment », nous avons fait un recours auprès du TA, nous sommes en attente du jugement. Nous demandons que ces deux parcelles soient classées en constructible dans le PLU

Réponse de la commune : En attente de l’avis du TA.

Avis de la CE : à mon avis les deux zones Uc séparées par la succession Martin, relève de la demande du SYMBORD à la commune pour qu’elle s’interroge sur le classement en zone Uc ou A des habitats diffus. Question également posée par M. et Mme David-Perrin. En effet, ces deux zones Uc ont une urbanisation diffuse laissant un potentiel urbanisable cf. carte ci-dessous (dents creuses, d’environ 8 000m²) assez important. Or la commune a précédemment répondu p27, chapitre 4.2.2 en indiquant « le choix entre les classements Uc et A se justifie par le nombre de construction assemblée et les potentialités de développement en dents creuses » ce qui semble contradictoire avec le classement proposé ici par la commune. De plus, ces deux zones Uc sont séparées uniquement par les terrains de la succession Martin d’une largeur de 20 m (d’une superficie de 2 750m² environ), ce qui ne justifie ni une rupture d’urbanisation ni une rupture paysagère. De ces faits, la commune aurait dû classer l’ensemble de cette zone ou en A ou en une seule zone Uc, comprenant les terrains de la succession Martin et non deux zones comme elle le propose dans son projet de PLU, cf. trait jaune de la carte page précédente. Mais, l’importance du potentiel urbanisable cf. carte ci-dessous, comme l’étalement de l’urbanisation entre Argilière et les Brosses (non rupture d’urbanisation entre deux hameaux) ne sont pas compatibles avec le PADD, c’est pourquoi le classement en Uc ne me paraît pas possible. C’est pourquoi, je demande à la commune de classer tous ces terrains en zone A. Si le TA donne raison à la succession Martin, alors quelques constructions supplémentaires verront le jour, mais beaucoup moins qu’avec le classement proposé actuellement dans le projet de PLU et ce type d’urbanisation, « consommateur d’espace et de paysage », issu du passé, sera définitivement arrêté.

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trait rose : délimitation des deux zones Uc dans le projet de PLU, trait vert : potentiel urbanisable en dents creuses.

➢ M5 – Mme Sandra GUETTOUCHE née BARBIET, propriétaire de la parcelle 252 aux Brosses, classée constructible au POS depuis 2000 et proposée en Agricole au PLU. Cette parcelle est desservie par tous les réseaux excepté l’assainissement. En 2013, la société EPTEAU a réalisé un rapport (770€) indiquant « la possibilité d’un assainissement autonome en filière simple, malheureusement le POS ne l’acceptait pas ». L’assainissement collectif est prévu pour les années 2022-2024, je demande que cette parcelle reste constructible.

➢ M7 – M. David BARBIET, complète la demande de Mme Sandra GUETTOUCHE : l’as- sainissement est prévu depuis les années 95/96. C’est « pour forcer la construction » que nous avons fait intervenir la société EPTEAU. L’habitation la plus proche étant à environ 2 mètre de ma limite parcellaire ».

Réponse de le commune : La parcelle constitue une enclave dans la parcelle E 449 qui est proposée au déclassement en A. difficile d’argumenter sur sa qualité de dent creuse. Le classement apparaît justifié.

Avis de la CE : le déclassement de la parcelle 449 que la commune effectue dans le projet de PLU se justifie par la taille de la zone (1,3 ha environ) et, comme le dit la commune, la parcelle 252 de Mme Guettouche et de M. Barbier ne peut être considérée commue une dent creuse.

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En effet, bien que « l’habitation la plus proche » soit à environ 2 mètres, celle-ci étant classée en zone A, cela ne justifie pas la constructibilité de la parcelle 252.

Sud des Brosses et Chanoz

trait rouge ; délimitation de la zone Ua de Chanoz trait violet : délimitation de la zone Ae4 trait rose : délimitation de la zone Uc des Brosses trait bleu : demande de constructibilité

➔ Chanoz

➢ O30, C4 – M. Jean PELLET, représentant sa mère Mme Jeanine PELLET, née PEYSSON, propriétaire de la parcelle 533 au hameau de Chanoz. Suite au décès de M. Raymond PEYSSON, frère de Mme Jeanine PELLET, la propriété familiale, en indivi- sion, a été vendu rapidement, Mme PELLET et son mari, très âgés et malades n’ont pas su s’y opposer. La famille, originaire de Parmilieu (tailleur de pierre), est très attachée à ce village et ne comprend pas que le maire leur ait annoncé que cette parcelle ne serait pas classée en constructible dans le projet de PLU.

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« Cette parcelle, sise au sein même du hameau, située en contrebas de la route, est proche de nombreuses constructions déjà existantes. Sa situation géographique fait qu’elle est parfaitement intégrée au hameau, et il est diffi- cile de comprendre que ce terrain soit considéré comme agricole ». C’est pourquoi, je demande que ce terrain soit classé en constructible.

➢ C 19– M. Jean PELLET, suite à son 1er courrier, C4, et à sa visite, O30, « demande si un acte dérogatoire est possible, ou en tout cas si un avis favorable est possible ». « Je milite pour que les situations humaines prédominent sur les considérations administratives ».

Réponse de la commune : la parcelle en objet n’est malheureusement pas au sein du hameau mais en extension. Il s’agit réellement d’une extension d’un hameau non voué à se développer au sens du PADD

Avis de la CE : la parcelle 533 est séparée du bâti du hameau de CHENOZ par les parcelles 393 et 532, ce qui, comme l’indique la commune, empêche de l’intégrer , même seulement dans sa partie sud, dans l’enveloppe de constructibilité du hameau.

4.3 -Questions posées par la Commissaire enquêtrice

➢ Activités économiques :

➢ Zone Ae indicé : Le PLU délimite 4 STECAL en zone agricole « pour permettre l’évolution d’activités existantes », quelles sont-elles ? Pourquoi la zone Ae3 traite-t-elle de l’habitation ?

Réponse de la commune : il en existe 4 qui correspondent à des développements souhaitables d’activités sur les zones. La zone Ae3 traite de l’habitation car celle- ci abrite une activité libérale à domicile (coiffure)

➢ Quels critères vous ont conduits à définir les carrières pouvant être exploitées (Lecazat-La Loimpe et les Brosses et celles « ne devant pas reprendre leur activité d’extraction (Mollard et Murette) ?

Réponse de la commune : le PADD apparaît très clair sur cette question : Il est dit que la commune souhaite que les activités d’extraction se poursuivent sur son territoire ; elle considère que les carrières en exploitation sont susceptibles de s’étendre mais que, par contre celles dont les activités sont arrêtées ne doivent pas être réactivées. Il se trouve aussi que ce sont celles qui sont le plus proche des zones habitées et ne sont susceptibles de se développer que sur des terrains privés (donc sans compensation financière publique).

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➢ Pourquoi avoir localisé la zone 2 AU du Bourg là où il y a une exploitation agricole et un bâtiment d’élevage ? N’est-ce pas en contradiction avec le soutien affirmé à l’agriculture ? La proximité d’une zone urbanisée « dense », 1AUa, OAP n°1, à un bâtiment d’élevage ne risque-t-elle pas d’amener des tensions entre les habitants et l’agriculteur ?

Réponse de la commune : l’activité agricole actuelle qui prévaut sur le tènement destiné à être urbanisé est secondaire et partielle : le siège de l’exploitation est située à Porcieu-Amblagnieu et la présence de bovins, en nombre limité, n’est pas continue dans l’année. On ne remet donc pas en cause l’activité agricole de l’exploitation lorsque les terrains seront rendus disponibles dans le cadre d’une succession à venir.

➢ Assainissement

➢ Vous prévoyez l’assainissement collectif à moyen terme pour les habitations des Brosses, et CHANOZ : que veut dire « Les Brosses Nord, réalisé par initiatives privées ? »

Réponse de la commune : les constructions « GARCON » ont été réalisées par divisions et détachement de lots successifs et non pas par un Permis d’aménager global, ce qui aurait eu pour effet de clarifier l’urbanisation de cette zone. Le raccordement au réseau public d’EU de ces constructions a été fait par servitude privée alors que la zone est administrativement gelée par le POS en l’absence d’accord privé.

➢ L’État indique que le ruisseau de Chanoz est déjà saturé, comment peut-il le dire ?

Réponse de la commune : il convient de se reporter au SDA, qui caractérise parfaitement la plupart des zones. Dans ce document, le ruisseau de Chanoz n’apparaît pas saturé. Il est donc tout à fait envisageable d’autoriser des constructions dans ces zones avant la réalisation du collecteur public (d’autant que les finances sont exsangues) pour autant que les pétitionnaires investissement temporairement dans une solution d’assainissement individuelle techniquement pertinente et qu’ils s’engagent à se raccorder au réseau public dans un délai raisonnable après sa réalisation.

➢ Pourquoi et comment avez vous pu empêcher de construire dans des parcelles classées en constructibles dans le POS, alors que l’assainissement individuel était possible ?

Réponse de la commune : le POS demandait le raccordement au réseau public des constructions nouvelles même dans les zones où l’assainissement était prévu de devenir collectif.

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Les cas d’interdiction pour raison d’assainissement se concentrent dans ces zones. Dans le SDA seul Chanoz et les Brosses ont conservés ce statut, Senin étant autorisé à recevoir des installations individuelles. C’est un point important qu’il conviendrait de lever (cf. point précédent).

➢ Foncier

➢ Comment prévoyez-vous de mettre en œuvre « Favoriser la mixité sociale et générationnelle », objectif 4 de l’orientation du PADD ?

Réponse de la commune : L’OAP n°1 peut permettre de mettre en œuvre de la mixité sociale. Il convient peut-être de l’affirmer avec plus de conviction dans le PLU mais les exigences sont disparates (PLH en cours de refonte, seul le SCOT demandes des choses mais …). Par ailleurs, le coût de construction réduit sur la zone (pression foncière limitée encore actuellement) permet de proposer des tarifs de location qui sont en dessous du seuil requis pour le classement en loge- ment sociaux. Le vrai objectif est donc plutôt de proposer des logements à la location, ce qui est le cas pour l’OAP.

➢ Avec quels critères et comment avez-vous calculé le potentiel urbanisable (4,5 ha) du PLU ?

Réponse de la commune : EPODE pourra expliciter en tant que de besoin.

Conclusions motivées Sur document séparé.

Le 3 juillet 2017, La commissaire enquêtrice Capucine Morin

72/80 Retour au sommaire ENQUÊTE PUBLIQUE

Commune de PARMILIEU (38)

Élaboration du Plan Local d’Urbanisme

Zonage d’assainissement

Dossier n° E17000029/38

Enquête publique du 02 mai au 03 juin 2017

CONCLUSIONS MOTIVÉES

5- Conclusions motivées 5.1 -Rappel du contexte La commune de Parmilieu est une commune rurale d’environ 700 habitants, située au carrefour de trois grands bassins d’emploi : l’Est lyonnais, (département du Rhône), le Nord-Isère et le Bugey (département de l’Ain). Son économie est essentiellement liée à la pierre, présence historique et actuelle de carrières, et à l’agriculture, ces deux activités ont façonné un paysage remarquable. Parmilieu possède un patrimoine environnemental très riche avec la présence de ZNIEFF, de zones Natura 2000 et de zones humides. C’est une commune essentiellement résidentielle mais qui a su conserver son caractère rural malgré la pression foncière. La commune de Parmilieu est dotée d’un document d’urbanisme depuis 1994 (POS) et le 28 octobre 2014, son conseil municipal a délibéré pour mettre en révision son POS et élaborer un PLU. Le 22 décembre 2016, le conseil municipal a arrêté le projet de PLU soumis à l’enquête publique, objet de ce rapport. La commune fait partie du SCoT de la Boucle du Rhône en Dauphiné, en révision depuis octobre 2012.

5.2 -En conclusion L’enquête publique s’est déroulée réglementairement : ➢ la publicité légale23 a été effectuée, elle a été accompagnée de différentes actions complémentaires24 (cf. chapitre 2.2.1 de mon rapport), permettant une bonne information, ➢ L’Autorité Environnementale a été consulté, ➢ Une évaluation environnementale a été réalisée puisque la commune possède un Site d’Intérêt Communautaire du réseau Natura 2000. ➢ La Commission Départementale de la Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF) a rendu son avis25 le 24 mars 2017 ➢ En date du 6 janvier 2017, le projet de PLU a été notifié pour avis aux Personnes Publiques Associées. ➢ La concertation a été réalisée conformément aux modalités de concertation définies par la délibération du 28 octobre 2014.

Durant l’enquête publique 40 personnes sont venues aux permanences, il y a eu 52 obser- vations ou lettres. Comme je l’ai développé dans le chapitre 1.2 du rapport, le projet de PLU de Parmilieu a dû prendre en compte le Porter à connaissance que les services de l’État lui a adressé et il doit être compatible avec le SCoT de la Boucle du Rhône en Dauphiné. Le PLU a dû également tenir compte des documents supérieurs et des lois approuvées ultérieurement au SCoT.

23 Pièces jointes n°1 24 Pièce jointe n°2 25 Pièce IV du dossier mis à l’enquête publique

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Toutes ces nombreuses lois qui se sont succédées depuis les années 2000 ont une constante qui est la maîtrise de l’étalement urbain, à laquelle se sont rajoutées la mixité sociale, la préservation des ressources naturelles, la diminution des gaz à effet de serre.

Le projet de la commune de Parmilieu, défini à partir de l’état des lieux de la commune et de son diagnostic, se décline en 4 objectifs décrit dans le PADD, à savoir : ➢ Projeter un développement urbain structuré et maîtrisé, adapté aux besoins et aux capacités de la commune, ➢ Soutenir les activités économiques en place et accompagner le développement économique, ➢ Préserver et mettre en valeur le patrimoine environnemental, paysager et archi- tectural, ➢ Améliorer les conditions de déplacements des modes doux, pour un usage quotidien et de loisir (piéton, cycle, équestre) : Ces objectifs répondent aux grands objectifs nationaux cités ci-dessus.

Je vais analyser plus particulièrement les points suivants du projet de PLU de Parmilieu : 5.2.1 - Évolution de la consommation de l’espace et évolution des constructions futures : nombre, densité, type. Le PLU proposé26 comporte 47 ha en zone urbanisée et à urbaniser, 29,4 ha ont été rendus aux zones A ou N. Le potentiel urbanisable27 du PLU est de 4,5 Ha dont 3,6 Ha sont situés dans les zones d’urbanisation préférentielles (le Bourg et Pressieu) et dont 2 ha sont classés en 2AU zone de future urbanisation Le parc de logements est essentiellement constitué de maisons individuelles. Le projet de PLU prévoit la limitation du nombre de logements construits par an et leurs densifications (consommation de 650 m² par logement au lieu de 1 140m228) par la réalisation de 40 % de logements groupés. L’OAP n°1 permettra de démarrer la mise en œuvre de cet objectif. L’essentiel de l’urbanisation se fera au centre bourg et en moindre mesure à Pressieu. Les objectifs préconisés par le SCoT sont donc respectés hormis la production de 10 % de logements sociaux demandé par celui-ci, ce qui fera l’objet d’une réserve de ma part. J’estime que l’objectif n° 1 du PADD est atteint, car le développement autour des hameaux, ainsi que l’étalement urbain qui avait tendance à se développer ces dernières années sont stoppés.

26 RP Doc 2 p 98 27 RP 2 p 106 28

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5.2.2 - Annexes sanitaires Le dossier de PLU comprend des annexes sanitaires traitant des eaux usées avec zonage d’assainissement, de l’eau potable, des eaux pluviales avec règlement et zonage. ➢ Alimentation en eau potable La compétence Eau Potable de la commune de Parmilieu a été transféré au SPIEC. L’eau distribuée à Parmilieu est traitée au bioxyde de chlore, elle est de bonne qualité, excepté un dépassement des limites de qualité pesticides pour un des deux captages. La connexion entre les deux unités de distribution assure la sécurisation de l’alimen- tation en cas de problème, l’autonomie du réseau de la commune est suffisante jusqu’en 2025. La ressource en eau n’est pas un facteur limitant à l’urbanisation de Parmilieu.

➢ Assainissement Cette compétence a également été transférée au SPIEC. Un schéma directeur d’assai- nissement (soumis à enquête publique) a été réalisé par le SPIEC pour le compte de ses communes dont Parmilieu. Le PLU de Parmilieu reprend les grandes orientations qui ont été définies et qui ont permis de définir le zonage d’assainissement qui comporte 3 zones : ➔ zonage d’assainissement collectif : quasiment 80 % des maisons (260) sont raccordées au réseau d’assainissement collectif : le réseau est entiè- rement séparatif et les eaux sont traitées dans une station d’épuration de type filtres plantées de roseaux. La station est récente et sa capacité largement supérieure aux besoins actuels. ➔ Zonage d’assainissement collectif futur à moyen terme pour 45 loge- ments. ➔ Zonage d’assainissement Non Collectif pour seulement 26 logements.

➢ Eaux pluviales Seules 3 secteurs (Chanoz, Senin et Argilière) sont classés en zone 3 et soumis à prescriptions particulières.

Le public n’a émis aucune remarque concernant les annexes sanitaires et en particulier sur le zonage d’assainissement. Je considère que le SPIEC, pour l’eau potable et l’assainissement, et la commune pour la gestion des eaux pluviales , ont fait les études nécessaires pour définir les choix que la commune a réalisé ou va mettre en œuvre. Le zonage d’assainissement et l’enveloppe de constructibilité définie dans le projet de PLU sont cohérents : les parcelles classées en ANC sont aptes à l’assainissement individuel. Mais, comme le demande les services de l’État, la commune devra modifier son règlement afin d’interdire toutes constructions dans les zones en assainissement futur collectifs tant que celui-ci ne sera pas réalisé. La lisibilité du dossier des annexes sanitaires devra être améliorée comme je l’ai développé au chapitre 4.1.3 p21, cela fera l’objet d’une réserve de ma part.

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5.2.3 - Les carrières Dans l’objectif n°2 de son PADD, la commune soutient l’activité économique liée aux carrières, mais elle ne le traduit que partiellement dans son règlement graphique. En effet, le règlement graphique indique uniquement la zone d’exploitation actuelle soumis à un arrêté d’autorisation d’exploiter de la carrière des Brosses mais n’indique pas le zonage d’extension demandé par les exploitants ni pour la carrière des Brosses, ni pour la carrière de la LOIMPE. La commune ne s’oppose pas par principe à l’extension de ces deux carrières, mais elle propose de les traiter dans le cadre d’une déclaration de projet. J’estime que c’est une erreur d’appréciation et considère que ce sujet doit être traité dans le PLU, j’ai développé cette question au chapitre 4.2.3 et cela fera l’objet d’une réserve de ma part. 5.2.4 - Environnement et l’agriculture Le PLU permet de rendre 29,5 ha de terre qui étaient prévues à l’urbanisation dans le POS aux zones agricoles et naturelles, cela traduit concrètement la volonté exprimée dans le PADD. L’engagement de la commune envers l’environnement est porté notamment par l’OAP n°2 pour la préservation des haies qui se traduit, dans le règlement graphique par le recensement des haies. Je trouve ce travail particulièrement intéressant, car les haies ont de multiples fonctions qui concernent le cadre de vie, l’agriculture, la protection, la biodiversité… 5.2.5 - Les déplacements doux Cette thématique fait également l’objet d’une OAP sur la zone 2 AU du centre Bourg dans le secteur Curt et Montay, zone de futur aménagement.

En conclusion, j’estime que le projet de Parmilieu, au travers son règlement graphique, son règlement écrit et ses 3 OAP, répond aux objectifs du PADD.

5.2.6 - Observations des PPA Les observations des PPA, la réponse de la commune de Parmilieu et mon avis sont détaillés dans la partie 4.1 de mon rapport. La commune répond positivement à la plupart des demandes des PPA excepté à : ➢ la demande du SCoT concernant la production de 10 % de logements sociaux : l’OAP n° 1 qui concerne la production de 16 logements ne précise pas un nombre de logements social à réaliser, je lui demande de le faire (Réserve). ➢ la demande de l’État concernant l’assainissement : les services de l’État demande à la commune de modifier son règlement afin que le raccordement à l’assainissement soit obligatoire dans les zones de Chanoz et Montière où l’assainissement collectif est prévu mais non réalisé (Chanoz). En effet, dans les annexes sanitaires, il est indiqué pour Chanoz que la possi- bilité de rejet au milieu hydraulique superficiel est défavorable et pour la zone de Montière, « l’exutoire est mal défini ». Je demande à la commune de modi- fier son règlement en ce sens (Réserve).

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➢ la demande du SCoT à la commune afin qu’elle s’interroge sur le classement des zones d’habitats diffus en A et / ou en Uc ; cette question a également été soulevée par M. et Mme David-Perrin. La demande de la succession Lucien Martin a abouti à ce que je demande la suppression des deux petites zones Uc situées à Sur Joud, entre le Nord des Brosses et Argilière et leurs classements en zone A (Réserve). ➢ La demande du SCoT concernant l’harmonisation des chiffres et la lisibilité du dossier : la commune répond favorablement, mais j’ai rajouté quelques points particuliers, notamment concernant les annexes sanitaires : j’ai précisé ces demandes au chapitre 4.1.3 p 21 du rapport, cela fait l’objet d’une réserve. ➢ la demande de la chambre d’agriculture d’inscrire dans le règlement écrit l’article L111-3 concernant la réciprocité des distances d’éloignement entre bâtiments d’élevage et habitation : je propose à la commune de répondre favorablement à cette demande (Recommandation). ➢ La demande de la communauté de communes concernant le classement des parcelles 23, 154, 155, 156 et 206 de Serverin en N indicé et non en A : vu la taille des parcelles concernées, je donne raison à la commune d’attendre que la réflexion sur un projet ait abouti. ➢ Les demandes du CRPF : la commune n’étant pas suffisamment précise dans sa réponse, je lui demande de modifier son règlement écrit afin de permettre en A et N la création de pistes/routes forestières nécessaires aux exploitations agricoles/forestières et permettre en N (c’est déjà le cas en A) les exploita- tions forestières (Réserve).

5.2.7 - Observations du public Les permanences que j’ai tenues lors de l’enquête publique ont été l’occasion pour de nombreuses personnes de s’exprimer, de poser des questions mais aussi de demander que leurs terrains restent ou deviennent constructibles.

Certains propriétaires ont exprimé un fort sentiment d’injustice que j’explique par : ➢ une forte diminution des terrains constructibles, nécessaire pour être compa- tible avec le SCoT de la Boucle du Rhône en Dauphiné. ➢ Une impossibilité de construire depuis plusieurs années sur leurs terrains classés en zone constructible, essentiellement pour des raisons d’assainisse- ment, ces terrains devenant inconstructible dans le projet de PLU J’ai étudié l’ensemble ces demandes au regard des lois, du SCoT de la Boucle du Rhône et des objectifs de la commune (PADD).

La commune de Parmilieu a répondu à chacune d’entre elle puis j’ai donné mon avis en le motivant précisément au Chapitre 4.2 de mon rapport. J’ai émis un avis favorable souvent partiel à quelques demandes :

➢ Entreprise GONIN (C10) et société Carrière Blanc (R14) : je demande à la commune d’inscrire dans le règlement graphique les zones potentielles d’ex- tension de leurs carrières en tant que zone de valorisation du sol et du sous- sol au titre de l’article R151-34 2° du CU (Réserve).

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➢ M. Patrick Magnier : je demande à la commune d’intégrer le bas des parcelles 90 et 91 dans le périmètre de l’OAP n°1 (Réserve) (pas de droit à construire supplémentaire). ➢ M. et Mme David-Perrin : je propose à la commune de supprimer la STECAL Ae4 (Recommandation) ➢ Jacqueline et Yves Gros R1 et Alexandre DIOT R8 : je demande à la commune de classer en Ua la partie bâtie de la parcelle 302 (ancienne propriété familiale), une partie du lot détaché n°3 et le terrain supportant le permis accordé à M. DIOT. Je lui demande également de classer en N la partie non bâtie de la parcelle 302 (Réserve). Le classement en Ua ne fait que tenir compte de la réalité, il n’apporte pas de droit à construire supplémen- taire. ➢ MM. Norbert et Henri Védrine (R10) et M. et Mme GUYON (R11) : inclure le bas des parcelles 226, 139, 141 et 215 dans l’enveloppe urbaine de La Montagne et les classer en Ua (Réserve) ➢ Mme Chantal Jarjaille C13 : classer sa parcelle 54 en Ub (Réserve) ➢ M. Georges Dury, R16 : classer le haut de la parcelle 107 en Ub (Réserve) ➢ Mme Lætitia Dubujet, C22, intégrer en partie la parcelle 196 à la zone Ua, le reste de la parcelle en zone N (Réserve). (pas de droit à construire supplé- mentaire) ➢ M.Hervé et Mme Delphine MARTIN, C16, augmenter la taille de la parcelle 122 à classer en Ub sur une surface d’environ 1 000m² (Recommandation) ➢ Armand et Didier RIGOT, R17 : intégrer dans l’enveloppe urbaine les parcelles 434, 450, 449 et en partie la parcelle 451 en les classant en Ua (Réserve). ➢ Mme F Fénéglio, R6, inclure dans la zone Uc uniquement la partie de parcelle 291 supportant les deux maisons d’habitation (Réserve). Pas de droit à construire supplémentaire. ➢ M. Jacques Robert C7 : inclure le haut des parcelles 358 et 204 dans l’enve- loppe d’urbanisation d’Argilière et les classer en Ua (Réserve). ➢ M. Georges Roche R19 : inclure le bas des parcelles 335, 336 et 339 dans l’enveloppe d’urbanisation d’Argilière et les classer en Ua (Réserve). Pas de droit à construire supplémentaire.

Je demande également à la commune de vérifier qu’il n’y ait pas d’autres cas, similaire aux situations de Mme Dubujet ou de M. Roche où l’emplacement de la limite d’urbanisation empêche la construction d’annexes. L’ensemble des demandes accordées ne remettent pas en cause l’économie générale du projet : les demandes particulières auxquelles j’ai émis un avis favorable ne concernent que le rajout de « quelques dents creuses » aux zones Ua ou Ub, par l’intégration de bâtiments existants dans l’enveloppe de constructibilité : cela permet de mieux marquer la limite entre l’urbanisation et les zones agricoles ou naturelles. La suppression des deux petites zones Uc entre les Brosses et Argilière, par la suppression des dents creuses, compense largement en termes de constructibilité, l’ajout des quelques demandes accordées, le potentiel de constructibilité reste donc compatible avec le SCoT.

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En conclusion, avec son projet de PLU, la commune de Parmilieu se donne les moyens de mettre en œuvre un PADD que je qualifierai d’ambitieux. Elle a réalisé un travail considé- rable en redonnant quasiment 30 ha de zones constructibles dans le POS aux zones agricoles et naturelles dans le projet de PLU.

Pour toutes ces raisons, sous réserve de la prise en compte des demandes ci-dessus, j’émets un avis favorable au projet du PLU de Parmilieu avec ses zonages d’assainis- sement et d’eau pluviale annexés.

Le 3 juillet 2017, La commissaire enquêtrice Capucine Morin

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