Cette publication présente le patrimoine naturel de la commune de Ginasservis où se sont déroulés les inventaires citoyens de la biodiversité en 2013. Grâce aux investigations menées par les habitants du village, nous vous dressons, dans ce cahier, un portrait de la biodiversité de la commune : faune, flore, géologie et paysages… Au travers de courts récits ou d’anecdotes, vous découvrirez quelques- unes des nombreuses richesses et particularités de ce petit village du Haut-.

LE MOT DU PRESIDENT

Par ces temps de crise économique, la biodiversité peut sembler bien loin des préoccupations quotidiennes des habitants mais l’ampleur des impacts des changements climatiques et de l’érosion de la biodiversité doit amener la société civile à reconsidérer sa relation à son environnement et aux ressources locales. Il s’agit désormais pour tous les concitoyens de recréer des rapports de solidarité avec leur environnement, par une gestion douce et parcimonieuse de l’espace. Des signaux alarmants nous montrent que les espèces dites communes aujourd’hui le seront de moins en moins demain si nous n’y prenons pas garde. Au-delà du maintien de la diversité des espèces, c’est tout un équilibre et des services écologiques dont nous dépendons, qui sont en jeu.

Le Parc du Verdon a un rôle d’éclaireur dans la recherche d’une relation plus étroite entre les populations locales et leur patrimoine naturel. C’est pour répondre à ce défi que nous avons souhaité associer les habitants du Verdon à l’inventaire de la biodiversité de leur commune. Nous renouons ainsi avec la tradition des sociétés savantes qui associaient les citoyens à la collecte des données scientifiques.

Mieux connaître la biodiversité pour mieux la protéger. Ces inventaires mobilisent et rassemblent des naturalistes passionnés, des scientifiques, des gestionnaires d’espaces naturels, des associations engagées, les hommes, les femmes et les enfants du pays dans la convivialité et dans un esprit de partage.

BERNARD CLAP, PRÉSIDENT DU PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON Commune de Ginasservis – Inventaires citoyens de la biodiversité 2013 Commune de Ginasservis – Inventaires

Parc naturel régional du Verdon Domaine de Valx 04360 Moustiers-Sainte-Marie www.parcduverdon.fr Tél : 04 92 74 68 00 NOUS TENONS À REMERCIER :

Les élus mais aussi les associations de Ginasservis, pour la confiance qu’ils ont accordée à cette initiative, pour leur dynamisme et leur enthousiasme. La médiathèque Parpaioun, le foyer rural et l’équipe municipale pour l’aide précieuse qu’ils nous ont apportée. Les habitants pour l’accueil chaleureux qu’ils nous ont réservé et pour nous avoir fait découvrir les richesses de leur environnement.

Les naturalistes et photographes qui nous ont fait partager leur passion : Nicolas Maurel et Yves doux de l’association Proserpine, Laurence Foucaut de l’association Infloralhp, Olivier Soldi et Nicolas Vissyrias de la Ligue de protection des oiseaux, David Tatin de l’association Orbisterre, Philippe Macquet du réseau Bioscène, le CPIE des Alpes de Haute-Provence, Raphaëlle Planas de l’association Alpes Provence Nature, Nathalie Guenel, Raphael Colombo de l’association l’ascalaphe, Philippe et Colette Orsini, Jean-Paul Dauphin et le Conservatoire des espaces naturels de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Le Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur pour son soutien aux inventaires citoyens de la biodiversité.

Publication du Parc naturel régional du Verdon réalisée dans le cadre des inventaires citoyens de la biodiversité, avec le soutien de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur Directeur de Publication : Bernard Clap N° ISSN : Coordination et rédaction : Mathilde Grange avec le soutien de Laurence Foucaut Suivi et corrections : Annie Robert, Isabelle Darmuzey et Dominique Chavy Mise en page et graphisme : Carole Dirick - Mimoza Graphic Lab Illustrations : Cyril Girard Photographies : Franck Rozet, David Tatin, Philippe Macquet, Dominique Chavy, Mathilde Grange. Retrouvez toutes les photographies sur le Réseau Bioscène : www.bio- scene.org

Imprimé en en 2014 par Imprimerie de Haute-Provence 04700 LA BRILLANE Nous avons choisi une entreprise soucieuse de réduire son impact sur l’environnement pour imprimer ce document sur papier recyclé.

95 Sommaire

Édito 5

Village 6

Terres agricoles 14

Garrigues et pelouses 26

Forêts 38

Milieux humides 50

Portraits de villageois 60

Portraits de naturalistes 64

Espèces faune & Flore 66 Inventaire de ginasservis 2013

Glossaire 91

Espèces végétales

Espèces Animales Édito

En 2013, la commune de Ginasservis s’est portée volontaire pour réaliser des inventaires citoyens de la biodiversité avec le Parc naturel régional du Verdon. D’avril à septembre, les habitants ont participé à des prospections sur des thèmes variés, avec des naturalistes généreux et passionnés : observation des oiseaux des jardins, comptage des chauves-souris, des nids d’hirondelles, des grenouilles, inventaire des plantes des moissons à la ferme de la Roque chez Patricia et Alphonse Lopez, poursuivi par une soirée bucolique proposée par la médiathèque, observation des étoiles et des papillons nocturnes organisée par le foyer rural, etc. uelques figures de notre village ont reu, che eu, des botanistes et se sont laissées aller à raconter leur histoire au pays, leurs connaissances des arbres, des fruits ou des plantes sauvages que l’on trouve ici.

Les investigations sur Ginasservis font état de 649 relevés et 220 espèces dont certaines considérées comme rares. Ces inventaires mettent en lumière les richesses et la diversité du patrimoine naturel de la commune, marquée par une activité pastorale bien présente. Cependant, nous devons rester vigilants. La disparition des haies dans la plaine agricole ou le côté hermétique des habitations du village rendent vulnérables des espèces autrefois pourtant communes. Aujourd’hui l’aventure continue ! Chacun d’entre nous peut participer à préserver son environnement et contribuer à augmenter nos connaissances en faisant remonter ses observations au Parc.

GILLES LOMBARD, CONSEILLER MUNICIPAL COMMUNE DE GINASSERVIS

4 © Dominique Chavy 5 LE VILLAGE Le village de Ginasservis est typique du Haut Var, accueillant les estrangers par des mûriers et de forts platanes jusque sur la place du village. e centre ancien a été édifié en hauteur sur le coteau exposé. De sa butte, il domine un large vallon cultivé et irrigué.

L’ancien village est organisé de manière radioconcentrique autour d’un château fort bâti sur un ressaut par l’Ordre des Chevaliers hospitaliers d’Aix au XIIIème sicle. éfinitivement démoli à la Révolution, il en reste aujourd’hui quelques ruines. La teinte souvent beige des enduits reprend celle de la roche calcaire. Si le village a un caractère minéral marqué, le monde végétal est très présent. Les plantes grimpantes donnent des baies juteuses qui murissent en hiver, une manne pour les oiseaux qui trouvent refuge dans ces ruelles.

Les coteaux, où alternaient autrefois jardins, prés, vergers, et pâturages, sont peu à peu grignotés par les nouvelles habitations. Le village abrite plus de 1500 âmes.

Le village de Ginasservis est typique du Haut Var

6 © Philippe Macquet 7 8 8 nvergure :de32à35cm irondelle rustiue(Hirundorustica) prenant souventappuisurunclououlinteauenbois. grange, garage, hangar… Son nid est totalement ouvert. C’est une simple coupe : bâtiments des l’intérieur à s’installe Elle pâturages. et prairies favorites, chasse ainsi filets longs qu’à sa de gorge et son front rouge-brique. présentant On la trouve à proximité de queue ses zones de sa reconnaissable est Elle blanchtre. ventre un et métallique bleu reflets noir dessus un présente qui élégant, oiseau Fidèle à la représentation typique que l’on se fait de l’hirondelle, la rustique est un pouvez croiser deuxespècesd’hirondelles. vous Ginasservis, Provence.À en revenirnicher ont pour km 000 6 de parcouruplus elles subsaharienne, d’Afrique pays des de retour De virevoltent village. hirondelles le les dans nouveau et Ginasservis à s’allongent journées les mai, En LE RETOURDESHIRONDELLES LE VILLAGE Hirondelle rustique nvergure :jusqu’à29cm irondelle de fentre (Delichon urbicum) ou bienl’abandondesnidsencoursdereproduction. les oiseaux en ont le plus besoin, peut causer une baisse des taux de reproduction, ont fortement pénalisé les hirondelles. La raréfaction des insectes, au moment où des nids. Précipitations, froid, les conditions météorologiques du printemps 2013 fréquentation la de baisse légère très une remarquons Nous 2013. en villageois les avec second un puis 2010 en Ginasservis à nids des comptage un effectué ont canton, du passionnés ornithologues deux Soldi, Olivier et Vissyrias Nicolas populations. ou involontaires des nids lors des rénovations, entrainent un déclin généralisé des La suppression des haies ou l’utilisation d’insecticides, les destructions volontaires fenêtre. Ilestfréquentderencontrer descoloniesdeplusieursdizainesnids. d’une l’angle dans ou avant-toit un sous collé généralement est il d’hémisphère, forme En d’avril. mois du partir à nid son construit Elle foncé plus corps son reste de le avec contraste qui blanc croupion son à reconnaissable est fenêtre de L’hirondelleblancs… gorge et ventrenoir-bleuté, tête la de dessus et ailes Dos, village deinasservis,contactenous dchavparcduverdonfr le nids dans dhirondelles nids les des linventaire poursuivre observer et participe pour ou perron voule vous i village, rustiues le dhirondelles ou fentre le de depuis dhirondelles dans dil balade coup une simple craon, un un carnet, dun suft l COMPTEZ LESNIDSD’HIRONDELLES: Hirondelle defenêtre

9 LE VILLAGE 10 10 qui luiservent,vraisemblablement,degarde-manger provisoire lorsdelachasse. plis de parcourues sont supérieures lèvres Les Cestoni. de Molosse au nom son vaut dogue, d’un celle semblable fort tte, du La identifiable. nettement facilement l’espèce dépasse queue Sa ! France de souris Avec ses 40 g environ, le Molosse de Cestoni est l’une des plus grosses chauves- dans lescaissons destores etvoletsroulants. particulièrement vulnérable en ville, o il est loge dans les fissures étroites Cestoni des btiments, des ponts et de Molosse Le inaccessibles. falaises grandes les à une paroi ou un arbre pour s’élancer dans le vide. Dans la nature, il s’abrite dans hauteur. La seule chance de repartir pour un individu tombé au sol est de grimper une grande altitude. Cependant le décollage doit systématiquement s’effectuer en trop haut pour l’apercevoir. Ses ailes, longues et étroites, lui permettent de voler à À Ginasservis, nous avons entendu le Molosse sur les coups des 23 h mais il volait seconde. le on d’été, soirs Les reconnait aisément, vieillissante. à ses tsik tsik caractéristiques, émis à raison d’un à deux par oreille une pour même audible est Il basse. plus la fréquence la à cris les émet qui Cestoni de Molosse le c’est Europe, En LE GROSMOLOSSE ltrason : nvergure ltrason :9à18kHz. nvergure :38à42cm Le MolossedeCestoni 9 à18kHz : 38 à42cm c qi rend qui ce patagium, . ltrason :42à52kHz-FM nvergure :18à24cm ltrason : nvergure : feuilles desarbres. et en zig-zag, et ses ailes étroites et petites, lui permettent de papillonner entre les ses ; poils de dépourvues sont oreilles sont courtes et triangulaires, queue avec l’extrémité arrondie. Son vol rapide, bas sa et pattes Ses ventre. le sur jaunâtre brun- plutôt dos, le sur brun-roux est pelage Son européennes. chauves-souris La Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus) est la plus petite espèce parmi les La pipistrelle as e ilg, os vn p osre puius iitels eéuat de exécutant pipistrelles, plusieurs observer pu avons nous village, le Dans cheminée ! de conduit un dans dénichée même l’a on Ginasservis, À greniers. des ou caves petits des carrières, des murailles, d’alléchants des crevasses, des dans falaises, en chasser des creux, arbres dans m, 2000 pour jusqu’à montagne en et lampadairesplaine en de trouve la On les exécutant moustiques. pipistrelles, sous plusieurs observer loopings pu fulgurants avons nous village, le Dans os ov osle l st itre d gop ciotrs de chiroptres groupe du rovence : http:gcprovenceorgsauvetage internet site le consulter pouve uestion, vous autre toute pour ou blessée chauvesouris une vous gte i de servir peuvent ui arbres vieu les conserver de essae pour enn engouffrercoincées périr s puissent et ne uelles éviter verticales gouttires vos grillage ardin au pesticides des ou charpentes vos traiter ne pour toiues produits veille des utiliser pas volets vos derrire nichées pas soient se ne souris chauves des ue bien vérie rénovation, de travau vos de ors QUELQUES RÉFLEXES: LA PIPISTRELLE 42 à52kHz-FM 18 à24cm 11 LE VILLAGE 12 12 e ags iqe ahsf séedn sr ot l lnuu ds ogs t leur et doigts permettent d’adhérer des surn’importequellesurface. longueur la toute sur s’étendent adhésifs disques larges De peu épineux. Elle a le corps aplati, une large tête, une peau souple et granuleuse. tubercules carénés proéminents sur le corps et la queue, lui donnant un aspect un longueur.même la de près peu à queue des possède Elle trapue. et agile est Elle une avec cloaque, au museau du cm 8 mesure jaunâtre, couleur Tarentede La (Tarentola Maurétanie de Tarente la continentale, mauritanica). Europe en seule une dont recensées espèces 8 que a à n’y il Europe, yeux En chats. gros les comme de verticale pupille avec nocturnes, essentiellement reptiles des sont geckos Les LA TARENTE DEMAURÉTANIE ). La tarentedemaurétanie la nuit,mais,sommestoute,assezdiscrets. de bois. Vous pouvez l’entendre si vous tendez l’oreille. Elle pousse des petits cris tas les murs, vieux les sur arbres, les dans trouver la peut on mais maisons, des pour chasser ses proies à la lueur des humaine lampadaires sur les façades et jusqu’à l’intérieur la présence de profite Tarente La perce-oreilles. ou pattes, mille papillons, mouches, moustiques, : invertébrés petits de constituée nourriture sa trouver pour refuge son de mètres 5 ou 4 L’animalde plus à guères’aventure ne © FranckRozet c’est laid ! ça neme ferait riendene pas lesvoir.Mondieuque me faitpeurça.A vec desventousessurMoi lespattes. omns u atr t e as etie cmue des lpes deauterovence communes certaines dans mme les et autar dans du régulirement communes auourdhui aperoit en on rovence, en ournée uand il fait plus frais lors uelles étaient peu communes températurela est supérieure si mais léarde nuit au soleil pendant la la principalement sches, et chaudes ones les dans vit sa car indicatrice présence est dépendante de dite conditions climatiues clémentes lle espce une est aurétanie de arente a LA TARENTE ETLERÉCHAUFFEMENTCLIMATIQUE Les tarentesilyen a ici.Ohquec’estlaid!Ça Huguette Pourrière 13 LE VILLAGE LES TERRES AGRICOLES

Ginasservis fut, au Moyen Âge et jusqu’au milieu du siècle dernier, un territoire privilégié de viticulture, d’élevage, d’exploitation forestière et de chasse. Bien que le nombre d’agriculteurs ait considérablement diminué année après année, les surfaces planes en fond de vallon restent cultivées. Du haut des collines, une vaste étendue aux teintes vertes, jaunes et or, marque le paysage.

Les surfaces planes en fond de vallon restent cultivées

14 © Philippe Macquet 15 16 16 ’segs d cla d mln o d tmts n porsieet grignoté progressivement l’espace dévoluauvignoble. ont tomates de ou melons de colza, de d’asperges, blé dur, les prairies fourragères, la luzerne ou le sainfoin tout comme la production par encouragée vignes le comme céréales Les paysage. le transformé a des décennies, dernières ces l’État, d’arrachage politique La Ginasservis. de cultures des l’essentiel accueillent replats, vastes leurs avec Pièce, Grande la et Plan Le a arrachélesvignes, toutachangé. VIGNES La coopérativefermé, c’étaiten1981jecrois.On LES TERRESAGRICOLES YvonFabre. une forterégression. phtosanitaires et l’évolution des techniques du travail du sol, l’espèce connaît le années 1970, avec l’arrachage des vignes, l’usage quasi généralisé des dont culturales pratiques espèce sous- La jaune. entièrement est sylvestre tulipe la l’extérieur, à rougeâtres sont les dont australe tulipe la à Contrairement s’épanouissant. en redresse se elle bouton, en Penchée solitaire. et odorante vif, jaune ouverte, grande, est une est sauvage tulipe La pour élire domicile e nom de ces espces évoue souvent leur leur souvent évoue préférence : oucideschamps,ouron deschamps espces ces de nom e domicile élire pour terresremaniéesces régulirement apprécient autres espces, des du travau les rangées de vignes es adventices, ui craignent la concurrence des entre développent se et spontanée faune une saisons et flore une des viticulteur, rthme u herbes mauvaises communément plus appelle les n désirée été avoir sans cultures ne plante adventice est une plante ui sinvite au ardin ou dans les LA TULIPE SAUVAGE, la sous espèce Sylvestris est surtout liée aux vignes, sa présence dépend de certaines de dépend présence sa vignes, aux liée surtout est Sylvestris bulbeuse qui fleurit en mars. La fleur La mars. en fleurit qui bulbeuse vivace plante Dpi les Depuis cavaillonnagedécavaillonnage. Tulipe sauvage produits tépales 17 LES TERRES AGRICOLES 18 18 et longue, et longue,ilfautenfoncerton il fautenfoncertoncouteaubienbas. couteaubienbas. ins n ére-as nmé l Cioé à a ûh o Cnolm est est Cantoulame Cantoulame fleurs blanchesoffrefleurs blanchesoffre deseunespousseslasaveurpiquante. deseunespousseslasaveurpiquante. ou ou bûche bûche la la ses de sol le à à tapisse qui Fausse-Roquette Fausse- la la que que tandis tandis douce douce êtreêtre pour pour réputée réputée Chicorée Chicorée la la nommée nommée février-mars, février-mars, les les en en jaune jaune de de vignes vignes couvre couvre qui qui rousse rousse L’herbe L’herbe prononcé. prononcé. goût goût au au on salades salades vignes, de des des rangées trouvetrouve les entre poussent qui » herbes mauvaises « les Parmi Fausse-roquette SALADES ETSALSIFISSA On cueilleun salsifisnoir.Laracineelle estfine n cueilleun salsifisnoir. L A mauvaises herbes mauvaises D Salsifis noir Salsifis noir E S ET S A » qui poussent entre les rangées de vignes, on vignes, de rangées les entre poussent qui » LS I F un salsifis noir la scorsonère etle etle petit radis(Campanuleraiponce) petit radis(Campanuleraiponce) scorsonère scorsonère un un fait fait fleurir fleurir de de avant avant la la qui qui rapounchoun rapounchoun noir noir salsifis salsifis un un cueillaient cueillaient femmes femmes les les vignes, vignes, les les Dans Dans I S L a racineelle estfine R oquette qui tapisse le sol de ses de sol le tapisse qui oquette Huguette Pourrière P ourrière crepis taraxacifolia Crépisfauxpissenlit,Mourredepor, grosses geléesouàla sortiedel’hiver. dans lesoliviers,laC ousteline !Jelesprenais justeavantles amère, maislameilleurec’estCousteline. E lle estplutôt puis ilyalaLaudgi,celle-làelleesttendreetpasdu tout ait lesboutons,unpetitpeuamère, petitpeudure.Et de porqu’onramassaitleplus.Onlacueilleavantqu’elle jolies maisilfautencorefaireattention. C’estlamourre cueille les salades. anciennes terres cultivées et vieuxcabanonsàl’abandon. Les plantes à Moi jecueillecellesqueconnais,parfois ellessont ! C’est lafemme qui ! Oh moiça je neconnaispas rosettes colonisent volontiers les « vieux prés » : fonds de vallons, M ourre depor, Cousteline, costelino,reichardiapicroides précisesonmari, MarcelPourrière lactuca perennis lactuca perennis Laitue vivace,Laudgi, L HuguettePourrière 19 LES TERRES AGRICOLES 20 20 P l’irrigation miseenplacepar lasociétédu canal de elle poussedansles cultures. Provence à lafindesannées 1970. l’irrigation miseenplacepar lasociétédu canal de elle poussedansles cultures. Celle-ci,elleestarrivée avec vite étéplongédansl’oubli. vite étéplongédansl’oubli. a patrimoine petit ce et aspersion, par réalisée entièrement est elle Aujourd’hui,A canaux etdemartelières.canaux etdemartelières. d’anciens vestiges des encore trouvons nous dont irrigation, ; commune commune la la sur sur avec avec arrivée arrivée serait serait plante plante la la eux, eux, Selon Selon P Pourpier ujourd’hui, elle est entièrement réalisée par aspersion, et ce petit patrimoine a patrimoine petit ce et aspersion, par réalisée entièrement est elle ujourd’hui, ourpier rovence à la findesannées1970. LE POURPIERDESMARAÎCHERS Il yabienuneplante grassequisemange,lepourpier, I l yabienuneplante grassequisemange,lepourpier, PO UR ; irrigation, dont nous trouvons encore des vestiges d’anciens vestiges des encore trouvons nous dont irrigation, ; P IER D E S M mauvaise herbetrèsenvahissante. mauvaise herbetrèsenvahissante. une comme Ginasservis de de maraîchers maraîchers certains certains étés. étés. Elle est citée par les anciens rouge.rouge. Cette Cette plante plante pullule pullule dans dans les les vignes, vignes, de teintées souvent luisantes glabresglabreset charnues, sont Pourpier du feuilles Les C lirrigation sous pression gravitaire pression sous lirrigation lirrigation sous pression gravitaire pression sous lirrigation ARAÎ elle-ci, elleestarrivée avec et luisantes souvent teintées de teintées souvent luisantes et C HER E lle est citée par les anciens G nsevs om une comme inasservis S Marcel Pourrière M arcel P ourrière térébinthe, d’un Nerprun alaterne, ouencoretérébinthe, d’unNerprunalaterne, Cade. Pistachier d’un l’implantation permis et germé ont fruits Au ces souche, oubliées. d’une a pied qu’elle baies et drupes quelques déposé ou choir laissé a grive naturaliste, la friche est un terrain de jeu incroyable. Dans l’ancienne oliveraie, une Toutefois,le friches. pour les tristesse avec regardent », herbes mauvaises « des retour du profit au vie une toute de efforts les disparatre voient qui paysans, Les lapelouse etau buissonsui vontconstituer lagarrigue années aprs, ces plantes ui ont préparé le terrain, cdent la place aiment ui anciens labours : ergerette dire délaissées du anada, parcellesnule visueuse uelues les peu cest peu gagnent rudérales, décombres, les nomme lon ue plantes es L ES PLANTES RUDÉRALES ES PLANTESRUDÉRALES LES FRICHES Grive draine Pistachier térébinthe et les les et 21 LES TERRES AGRICOLES 22 22 ou desfiguiersainsiquequelqueshaiesquicassentl’horizonuniforme. de haies en France. On trouve encore quelques rares amandiers, des cognassiers, remembrements parcellaires ont conduit à la suppression de plus de 200 000 km les soixante, cent neuf mille années cultures.les des Dans milieu arbresau isolés des et vergers des déclin le accéléré a mécanisation notamment la Mais isolés, fruitiers. d’anciens d’arbres piquetées autrefois étaient cultures et prairies Les © PhilippeMacquet , mme si les rangées en bordure des haies sont plus maigres des parcelles, et augmentent de fait la productivité des champs de coupent le vent, tout en elles laissant passer lair, régulent la erméables, température degré enclosent pluie le uelles éuilibre champs de en des dhgrométrie maintenir eau et des phréatiues nappes linltration les dans faciliter lérosion, contre lutter ltrerdécoulement, pour eau précieuses les aussi sont haies es dans lafoulée voisins butiner,champs uoi les de trouventpollinisent et abeilles ollier durope ou le ruant proer s abritent les papillons ou les petits de le mammifresgrives, livres,les es perdri,griches, lespies les et temps doiseau dinsectes, tous uantité de pour été naturel refuge ont un lles inasservois de générations des prunelles bois daubépines, fruits du acidulées baies procuré ou des et ont chauffage champs de vives les haies les délimiter troupeau, pour les contenir ge pour oen haut le ds lantées D ARBRES ISOLÉSETHAIES E L’IMPORTANC E DESHAIES d’imitations etdegrincements. s’étire sur les yeux. Son chant peu audible est semblable à un gazouillis composé qui noir masque son teinte avec fort contraste La cou son de colorée. et calotte sa vivement de brun-rouge plus la est rousse tête à «masque Pie-grièche leur La et Zorro». miniature de en rapace de un aspect un par donne surtout leur qui caractérisent crochu bec se Elles passereaux. des sont pies-grièches Les n rance, on compte espces du genre du espces compte on rance, n our plusdinformation,contactenous :dchavparcduverdonfr le erdon dans méridionale iegriche la sur en lancé est inventaire n lune des conséuences de lintensication ou de la déprise agricole de l sagit l elles pour terminé manifestement sest dor lge ue agriculture traditionnelle ou etensive une est partir adaptées des bien années fort sétaient iesgriches es lhomme par opérés défrichements des proté largement ont oiseau ces ans, méridionale griche ie la et rose poitrine griche ie la grise, griche ie la rousse, tte iegriche écorcheur,la PIE GRIÈCHEÀTÊTEROUSSE ééain lisme e usos ou ou évite lesendroitsévite lesendroits ombragésethumides. ombragésethumides. buissons buissons de de Elle vergers. vergers. trouvetrouveles les d’arbres.d’arbres.la la dans dans On On clairsemée clairsemée une une avec avec végétation végétation sud, sud, plein plein exposés exposés ensoleillés, ensoleillés, versants versants les les nid, nid, Elle son son chaleur. installer installer pour pour la choisit, choisit, aime qui oiseau un C’est Pie Griècheàtêterousse

Lanius : la iegriche iegriche la : epuis epuis 23 LES TERRES AGRICOLES 24 24 en plusrares. plus de sont récolte, leur de et céréales des celui à biologique cycle leur adapté ont millénaires, plusieurs travers à qui, plantes Ces France. en partout espèces ces régresser fait ont densités, fortes plus à semis les herbicides, aux recours semences, le des tri le agricole, déprise La développait. se l’agriculture que alors différentesles que s’échangeaient blé peuplades de grains les avec arrivées sont Syrie, la comme lointains pays de originaires sont qui plantes, Ces céréales. de Bleuets, Nigelles, Vachères et Coquelicots se côtoyaient autrefois dans les champs PLANTES DESMOISSONS uelues chiffres : dans le arc naturel régional du erdon, des messicolesprésentes enrance erdon, du régional naturel soit recensées, été ont messicoles dites arcplantes de espces le dans : chiffres uelues LA NIGELLEDEDAMAS Nigelle deDamasN igelle de D amas et peuappréciéesdespaysans. deblé grains des dissociables difficilement étaient toxiques graines Ses raréfiée. s’est ses de elle ans, 50 a y couleur il commune Encore graines. la à référence en », noir « latin du vient plante cette de genre de nom Le dmntf e ie signifiant niger de diminutif nigellus,

25 LES TERRES AGRICOLES GARRIGUES & PELOUSES

Les peuples méditerranéens ont utilisé régulièrement le feu pour faire reculer la forêt et augmenter les espaces ouverts indispensables à l’élevage. Les plantes caractéristiques de la garrigue et surtout des pelouses ont besoin d’un éclairement important. Ces espèces sont dépendantes de la hache du bucheron, de la faux du paysan, des épisodes de feu, comme de la dent du mouton qui maintiennent un couvert clairsemé et limitent la progression des ligneux.

es parcours de garrigues et pelouses à l’herbe fine ou parois grossière, aux feuillages arbustifs sempervirents (qui reste toujours vert) ou caduques (qui tombe chaque année) constituent des espaces naturels que le berger va utiliser au gré des saisons et en fonction des conditions climatiques pour nourrir son troupeau.

Fleurie et multicolore au printemps, doré à couleur paille l’été, conservant sa parure verte l’automne et l’hiver, la garrigue a plusieurs visages. Ces milieux ouverts, riches et diversifiés, constituent des réservoirs de biodiversité importants.

26 27 © Philippe Macquet 28 28 on enmangeaitvolontiers,bien qu’ellesaientlaréputationd’être indigestes. organisées allongés, tubercules de comme une botte forme de radis, sont brunes et coriaces. Lors en des périodes de disette, racines Ses vannerie. en parfois l’utilisait On trique. qu’une raide aussi devenir jusqu’à dessèche se durcitet l’été, durant tige, Sa disques. de forme en graines de remplis cerises, petites de taille la de ronds fruits de quantité grande une produit l’asphodèle fleuri, avoir Après Asphodèle blanc LES ASPHODÈLES GARRIGUES ETPELOUSES orange foncé. d’anthres couronnées Les longitudinale. ligne unique d’une six ornées blanches, fleurs des sont Ce bas du le haut. jusqu’en poursuit se et bouton, par débute floraison La drue couronnée d’un énorme bouton. en laissant pousser au centre une tige d’un beau vert brillant, sortent de terre mètre cinquante. Fin mars, ses feuilles facilement atteindre la respectable hauteur peut d’un tige Sa taille. grande très de liliacée une est macrocarpus), L’ shdl bac (Asphodelus blanc Asphodèle sont étamines sépales © DavidTatin permettre lagerminationdesesgraines. ses pour nette place font dans lesquels coupes, des accumulées réserves tuberculeset feu du l’abri à plante la mettent les les et par profondes tondus racines Ses voirie. talus la de services les sur routes, bord des au compris y abondamment pousse elle Ginasservis, À Verdon. le dans le croiser de rare est il et chauds climats les pour préférence une a Elle interdite. est cueillette sa et protégée espèce une est L’asphodèle om ls bils u les ou abeilles papillons les pollinisateurs comme insectes les pour importante une alimentaire ressource une est nectar en riche aussi dire cest mellifre, plante est ecellente asphodle 29 GARRIGUES ET PELOUSES 30 30 de lhiverpour nepascompromettre leccledevielaplante sortie la uste tout mars, de mois usuau lautomne de bergers les par parcourues prioritairement sont ones ces pouruoi est effectuée par les tiges sert reconstituer ces réserves souterraines et des et phllante se caractérise par des réserves souterraines abondantes ce sont les tiges vertes ui réalisent la sont mobilisées dans les réserves dimportantes printemps, au : particulier est reproduction LES QUATRE SAISONSDELACOLLINE organes chlorophlliens simpliés n labsence de feuilles, de organeslabsence n chlorophllienssimpliés M Montpellier Aphyllante deA phyllante de ontpellier rhiomes lassimilation chlorophllienne passer lamauvaisesaison. les sur compte champignons, lesglandsetl’Aphyllantepour neiges, premières les par son chassé Coyer, du montagne descend la de troupeau qui berger Le saisonnières. pluies aux grâce revit colline la l’automne, À des estivale parcours parleberger. ce utilisation été, toute en empêche qui dessèchent se pelouses Ces extrêmement recherchés parletroupeau. divers, petites trèfles gesses, vesces, : montagnes, Fabacées des des Anthyllide vulnéraire, Anthyllide luzernes, explosion une aux années conditions climatiques optimales, on observe Certaines sèches. pelouses les couleurs leurs de égayent pas Orchidées et ne les de préserver ressources. Apiacées, Astéracées, Cistacées en soin pour colline prend la surpâturer berger le mais abondante est végétation la printemps, Au photosnthse e ccle de mangent surledos. c’est quelabrebis,elleenramènelesoir. L forment des tâchesarbustivesaumilieulandes. cade, Genévrier le et fruticans) (Jasminum Montpellier, le Rouvet (Osyris alba ), le Jasmin ou en boule Filaire La pas. spaghettis !E L limbe. du bord le et médiane nervure la sur crochues dents des possèdent coriaces et persistantes feuilles Ses jeu en rampant au sol ou en s’accrochant aux branches. du épingle son tirer à arrive d’aiguillons, munie À l’ombre de ces arbrisseaux, la Garance voyageuse, © FranckRozet a garancevoyageuse ! E GARANCE VOYAGEUSE LANDES ARBUSTIVES E lles adorentlegrainnoiràl’automne.L n rvna, ’rbe de l’Érable provençal, en Tavaleou lle a des fleurs un peu verdâtres, on ne les voit lle adesfleursunpeuverdâtres,onnelesvoit

lles mangent ça comme des lles mangent çacommedes Garance voyageuse es copines, elles lui es copines,elleslui e plus drôle, e plusdrôle, Patricia Lopez 31 GARRIGUES ET PELOUSES 32 32 herba-venti. Laclairière delaGaronne, oùnousavonspul’observer, enestclafi. dans les landes et pelouses sèches où pousse sa principale octobre à juin de vole papillon Ce chrysalide. sa former pour plantes des feuilles les roule Hespéries des chenille La blanc. de ponctuées et brunes courtes, ailes L’ Hespérie de l’Herbe-au-vent (Syrichtus proto ) est un papillon de petite taille, aux rétractable permettant daspirer lenectar desfleurs trompe une formant , couvertes suceur dailes dit buccal appareil paires un et deu décailles, bloc, seul dun constitué thora insectes, un les tous comme pattes de paires trois par adulte létat es lépidoptres, communément appelés papillons, se caractérisent COMMENT RECONNAITRE UNPAPILLON ? HESPÉRIE DEL’HERBE AUVENT Hespérie etPhlomis plantehte, Phlomis rouges estplusfineetmoinscoudée. postérieurs des foncée médiane bande la grises, plus sont antérieures ailes ses vole lesnuitsd’étéenlisière debois.Pluspetitequelafiancée,Catocalasponsa, Promise, La ui a décrit de nombreuses espces au oninné arl uédois le est naturalistes des fantasmagoriue genre du rouges, origine du nom vernaculaire de ces papillons au ailes postérieures POUR LAPETITEHISTOIRE le rset ahe pr e als néiue gie e nest e ses postérieures laissant apparatre cerouge vifsurprenant grises brusuement dévoile uil antérieures dérangé est ailes papillon le lorsue les ue par cachées restent elles des rouges postérieures ailes les comparé a inné analogie, ar mariage leur rougesdentelles belles de paraient se lépoue, paraitil ui, avant uédoises eunes des sousvtements au noctuelles ces de ailes de tels noms l fallait en effet avoir de limagination pour associer les trompeuse certains ependant, massue en our,trede donc vivent peut nuit appellation de cette dits amais papillons cas tout en et ramiées en antennes massue, des papillons de nuit rhopalocresou hétérocres, antennes en ou général our de papillons les distingue n PAPILLON DEJOUROUPAPILLON DENUIT? LA PROMISE , est un papillon de la famille des noctuelles. Elle noctuelles. des famille la de papillon un est promissa, Catocala ces dessous affriolants, car le plus souvent plus le car affriolants, dessous ces Catocala at pe mgnie souvent limaginaire appel fait Catocala, e L La promise sicle, ui les a affublés a promise 33 GARRIGUES ET PELOUSES 34 34 consommeront en liqueur Certaines figures du village détiennent les coins de cueillette etles bonnesrecettes comme ArletteFabre ouMadame Brandino. coins les détiennent village du figures Certaines liqueur la en d’Espigoule consommeront habitants les et qualité de nectar un l’hysope de auprès trouver saurontabeilles les tienne, ne cela guèreQu’à plus employée. n’est l’hysope que dire peut on parfum, son et poivré miel de épicée saveur sa malgré Aujourd’hui, Hysope élevées our cette raison, sa commercialisation est réglementée doses épileptisante et neurotoiue est contre par essentielle huile on soleil au ours trois pendant macérer faisait uon vin de litre un pour dans dhsope grammes recettevingt plaant en gastriues une lépoue, de écrits pulmonaires confectionner un vin destiné des au personnes ou souffrant de douleurs dans hépatiues retrouve, problmes n de cas en préconise la on ge, oen u temples les purier de an lemploait on est utilisée depuis longtemps dans la pharmacopée lhsope s epectorante, et stomachiue lntiuité stimulante, ntiseptiue, L’ HYSOPE colonie danslestalusouéboulis. en pousse Elle soleil. au exposés largement et sauvage sur des sols pauvres, mais bien drainés l’état à l’hysope trouver peut on Provence, En être dumêmecôté. tournées toutes de particularité la présentent qui bleues et fines. En été, la plante se pare d’épis de fleurs pointues opposées, feuilles petites de portent quantité ligneuses des garrigue tiges la famille Ses dans méditerranéenne. la trouve l’on de que vivace Lamiacées, L), arbrisseau officinalis un (Hyssopus est hyssope ou L’hysope, où trouvé, c’estvaste.E a faitgoûtersaliqueur.J’aicherché mais jenel’aipas E lle habitelà-bas.U © FranckRozet ncorporer unsirop fait demldeauetgsucre iltrer aisser macérer pendanttrois semaines séchée dhsope g mettre , vie de deau litre un our RECETTE DELALIQUEURD’HYSOPE ! J’espère au moins qu’elle l’a dit à sa fille. ! J’espèreaumoinsqu’ellel’aditàsafille. L a mère B randino, ellelaramasseàSaint-A ne fois, à la Semaine du goût, elle nous ne fois,àlaSemainedugoût,ellenous lle va mourir qu’elle nous aura pas dit lle vamourirqu’ellenousaurapasdit AlphonseLopez ntoine. ntoine. 35 GARRIGUES ET PELOUSES 36 36 combattent alors en duel jusqu’à la perte de la queue, se voire adultes la mâles Les mort avril. de en l’adversaire. amours des saison la pour réapparaît et hiberne Il lézards. petits de parfois et fruits de de lombrics, de même d’araignées, larves, voire de oisillons, d’œufs, petits insectes, gros de nourrit se Il opportuniste. prédateur les oliveraies, un les C’est imbriquées. branches chênaies, à épais buissons les les affectionne broussailleux,et amanderaies et secs terrains les fréquente Il limite lesobservationsau-delàd’unequinzainedemètres. tient à l’ombre sous une souche ou dans un trou creusé. Il fuit rapidement, ce qui se il estivale, chaleur grande par mais, soleil au plaît se il diurne, Principalement noires. Ildoitsonnomsesocellesbleusbordésflancs. denoirquiornent tâches nombreuses de avec éclatant vert d’un est lézard Ce adulte. taille à cm Le Lézard ocellé est le plus long lézard d’Europe. Les mâles peuvent atteindre 90 LE LÉZARDOCELLÉ Le lézardocellé souvent victimesdelacirculation routière. malheureusement sont ils découvert, à passer à pas N’hésitant prudence. alors leur femelle oublient farouche la très naturel envers d’un mâles tendre les Mais très assiste. et défend qu’il montre se reproducteur mâle le printemps, Au petits mammifères semblepeuactifsurl’homme. les sur efficace venin Son mal. de que peur de plus fait elle prononcés, sourcils ses à due patibulaire mine sa Malgré introduire. s’y venin le et pénétrer puissent dents les que afin mastiquée sorte quelque en puis gueule, la dans maintenue de France, mais, contrairement à la vipère, elle ne peut l’inoculer que si la proie est donne l’impression d’être cabossée et féroce. C’est l’unique couleuvre venimeuse nous Elle yeux. grands de accueillent qui tête la sur écailles grandes de ont Elles assez mincesetélégants,maisdeviennentparlasuitetrèsrobustes. sont jeunes Les m. 1,80 dépasser peuvent mâles Certains ! France de couleuvre grande plus la est Montpellier de Couleuvre la égards, des bien à Exceptionnelle COULEUVRE DEMONTPELLIER Couleuvre deMontpellier 37 GARRIGUES ET PELOUSES FORÊTS ET FALAISES ENCAISSÉES

La traversée du haut Var, entre Durance et Verdon, laisse l’impression d’un plateau très largement boisé et peu pentu dont la monotonie est parfois interrompue par des vallons, cultivés et le franchissement de corniches calcaires. Les falaises du vallon de la Maline, bien qu’effacées par la végétation, appellent le regard dans un paysage à la texture sombre.

À Ginasservis, cohabitent des peuplements d’arbres à feuillages persistants comme le Chêne vert, et d’arbres à feuillages caduques comme le Chêne pubescent. Dans les sous-bois les plus secs et sur les versants chauds, se mêlent le jaune du Jasmin en buisson, du Genêt d’Espagne et du Genêt cendré, le parfum délicat du Chèvrefeuille étrusque et de la Clématite brûlante, les baies noires du Laurier des bois, celles violacées du Genévrier commun, ou le brun rouge du Cade. Tandis que les arbustes comme le Cytise à feuilles sessiles ou le Faux-Baguenaudier, l’Érable opale, l’Amélanchier ovale, le Cornouiller sanguin ou le Noisetier se disputent les bois frais et denses. En ubac, ou en fond de vallon, où persistent en hiver les gelées et l’humidité, le taillis est encombré de buis et émaillé des taches rouges vineuses du Sumac.

Les chênes, le parfum délicat du Chèvre- feuille étrusque… 38 © Philippe Macquet 39 40 40 centenaires couvraientlargementleterritoire. arbres aux pubescent Chne de primaire dense fort la paléolithique, du fin la illustre àellesseuleshuitmilleansd’histoire delavégétationméditerranéenne. Chêne vert colonisent les collines rocailleuses. La présence de ces deux espèces de taillis les paysage, le dans effet en dominent pubescent Chêne de bois les Si nombreux rejets aprèsles incendies,devintalorsleroi delaforêtvaroise. de émet et secs sols ces de bien très s’accommode qui vert Chêne Le sols. des de activités Les s’installer. l’homme de s’intensifientBuis au l’espace l’époqueet gallo-romainevert ouvrir etChêne conduisent à au unpermit commencèrent appauvrissement qui Ce forestier. néolithique du défricheurs premiers les Puis, HISTOIRES DECHÊNES FORÊTS ETFALAISES ENCAISSÉES C Chêne pubescentauxarbrescentenaires hêne pubescentauxarbrescentenaires L’exodeXIX du milieu au intervient qui rural formations de chêne vert, vont peu à peu se réduire à leur plus simple expression. Exploitées à leur tour intensément pour leur bois, pour le charbon et l’industrie, ces puis lesdominerenraisondeleurcroissance plusrapide. des chênes pubescents qui peu à peu vont s’installer aux côtés des Chênes verts denses à sols plus épais et plus humides. Ces sols permettent alors la germination vont être recolonisées par le Pin d’Alep. Les friches Chênes verts les formeront et des troupeauxtaillis plus les par abandonnés parcours Les l’espace. reconquérir chaleur, celle-ciprend feuinstantanément. grande de lors ou plante, la de approchée inflammable, gluante et très parfumée. Si une flamme est substance d’une couvre se plante la l’été, Durant ». ardent buisson « de nom le sous connue également est Elle de couvert est poils glanduleu plante la de L’ensemble cannelle. la légèrement sentent feuilles ses et foncé rose de veinée pâle rose couleur sont fleurs belle d’une grappe, en Ses groupées grandes, rare. relativement mais plante belle une C’est claires. chênaies les La Fraxinelle (Dictamnus albus) pousse dans LA FRAXINELLE les taillisdeChênesverts C hênes verts e donne enfin l’occasion aux arbres aux l’occasion enfin donne de Fraxinelle 41 FORÊTS ET FALAISES ENCAISSÉES 42 42 ermès témoignentdecette forteinfluenceméditerranéenne. Chêne le et blanc Ciste le surtout mais Provence de Ajonc Romarin, d’Alep, Pin dans les vallons protégés du vent ou au pied des falaises qui restituent la chaleur. Durance et s’infiltrent dans l’arrière-pays la faveur des adrets les mieux exposés, les espèces dites de Haute Provence qui imprègne majoritairement le paysage de Ginasservis. Mais Buis, genêt cendré, genévrier commun sont typiques de la végétation des collines CISTES BLANCETCHÊNESKERMÈS thermophiles, qui aiment la chaleur, remontent du littoral par la Ciste BlancC iste B lanc latin, coccifera , signifiequi portedesépines. la cupule dents de Les feuilles du Chêne vert lui ressemblent beaucoup quand bordées elles sont jeunes mais luisant, clair vert l’eau. perdrede de plante la à empêche qui cire, d’une recouvertes et d’un épineuses petites, sont sont feuilles Elles Ses persistantes. sécheresse. et la coriaces à adapté bien est kermès Chêne Le calcaires, parfoisargileux,souventaccompagnéparleCisteblanc. sols les occupe Il garrigue. la : méditerranéen climat du typique végétation une hauteur d’une buissonnant, est provençal nom Son mètres. 3 de port maximum à touffu arbrisseau un est kermès Chêne Le LE CHÊNEKERMÈS du gland d’un Chêne kermès est aussi couverte de piquants. Son nom Le chênekermès , ce qui a donné le nom à nom le donné a qui ce garrus, 43 FORÊTS ET FALAISES ENCAISSÉES 44 44 de reection Après examen, il s’agirait du reste du repas d’un Hibou grand-duc vieille une sur tombés sommes nous Maline, La de falaises des pied Au oué ensafaveur. Auourd’hui menacé,ilbénéficied’uneprotectionpas totale. n’a domestiques chats les pour penchant son que vrai est gibier.Il comme chassé encore était grand-duc Hibou le seul l’agriculture, à utiles qu’oiseaux tant en 1902 dès protégés été ont nocturnes rapaces les tous que alors France, En ou-ouhouhouhouhou »audibledeloin,d’oùsonnomlatin,Bubobubo. queue courte. Vous reconnaîtrez sûrement aussi son « bouhou » ou ou un appuyé sur ses grandes ailes longues et larges en détachant bien la tête assez pointue, la « excité envergure, ouhouhou- grande sa est à reconnaissable aisément s’il est il est verticalement vol, En rouge-orangé dérangé. dresse yeux l’oiseau gros que deux d’aigrettes de , piquée surmontée sa tête, d’aristocratique, sa ualifiée massive, d’Europe. est nocturnes silhouette rapaces des grand plus est d’Europe, le Grand-duc aussi appelé Grand-duc, le haut, de cm 75 ses Avec ontact :dchavparcduverdonfr et lelieudelobservation noter votre observation dans pense un calepin an de grandduc, ne pas oublier la ibou date un entendu ou vu avoir pense vous i QUELQUES RÉFLEXES SUR LESTRACESDUHIBOUGRAND-DUC Hibou Grand-duc pelote de repos diurnes. : grandduc ibou clochers d’église,granges... de repos diurnes. gtes les sur sauf falaises, en trouver difficile pelote grosse : grandduc ibou clochers d’église,granges... ffraie des clochers : aspect son que varient suivantlesespèces. ainsi pelote la de générale forme La rejetée. l’a qui l’oiseau de l’identification pour important élément un devient pelote la petites, des celui que grand plus œsophage un ont taille grande plus de espèces les que donné Etant l’sophage. de diamètre du dépendent de pelote la de ni forme la vomissements, et taille de La fientes. ni donc s’agit ne Il oiseaux. des végétaux...), bec de le par restes régurgitée coquilles, d’insectes, restes non os, durs poils, composants (plumes, de digérés constituée boulette une est réjection de pelote Une uset dnie sn rpitie l dséur t dnie les identier et disséuer proies durapace partirdesos régurgités la propriétaire, son identier votrepuissent noter pense la trouvaille ous reection, pouve lapporter au arc de an ue des passionnées pelote observation dans un une calepin an de ne pas oublier la trouve date et le lieu de vous i QUELQUES RÉFLEXES PELOTES DEREJECTION grosse pelote difficile trouver en falaises, sauf sur les gtes les sur sauf falaises, en trouver difficile pelote grosse pelote ronde, noire et luisante. Se trouve dans les greniers, 45 FORÊTS ET FALAISES ENCAISSÉES 46 46 de laFrance. sud-est du méditerranéens milieux les dans effectifs des évidente évolution une constate on Depuis, France. en rare espèce une comme 1960, années les dans jusque considérée, L’espèceétait calcaires. falaises des anfractuosités les dans la végétation. Elle trouve refuge dans les branches de ces arbres buissonnants, et dominant rocheuxpromontoires des avec fermées, et denses chênaies les dans La Genette est un animal solitaire et nocturne. En Provence, elle est surtout présente La corps. le tout sur d’anneaux. queue estornée noires taches nombreuses de avec gris-châtain de le couleur rude assez sur pelage un noires possède Elle faciales yeux. des marques autours blanches de et museau, présence la notera On blanches. vibrisses petites de muni pointu museau un extrémité, son à avec, allongée tête et Sa petite, est cylindrique. queue longue une et pattes courtes de élancé, corps un Elle a mulots. de particulier en et mammifères petits de composé est régime alimentaire Son chat. d’un taille la de carnivore mammifère petit un est Genette La GENETTE Genette celles delafouine,martre oudeschats. la Toutefois, il est très difficile de les distinguer de arbres, les dans Genette laisse des traces souvent de griffes sur l’écorce. déplaçant Se riffures visibles. pas empreintesgriffessont patte les des ne et avant la que grande plus est arrière patte petite. La plus taille de mais semblables renard, du celles sont à empreintes et Ses recourbées pointues. griffes de munis l’empreinte) sur visibles sont 4 (seulement doigts 5 a Elle mpreintes forme d’unferàcheval. diamètrediamètre de de 1,5 1,5 à à 2 2 cm, cm, et et ont ont fréquemment fréquemment la la un un pour pour long long de de cm cm 24 24 à à 10 10 de de allongées, allongées, très très nid nid de de rapaces... rapaces... Les Les crottescrottes sont sont généralement généralement mur,un mur,un vieux vieux un un arbre,arbre, grand grand d’un d’un fourchefourche la la S’il n’y a pas de rochers, la Genette peut utiliser ses un un rocherrocher dominant dominant la la végétation végétation environnante.environnante. régulièrement crottiers. Généralement, le crottier est situé sur appelés appelés dépose fixes, fixes, endroits endroits des des dans dans excréments excréments Genette La rottiers l’appareil deprès. photo approchée piège même a un elle Intriguée, installé posé. a avons Genette La l’animal. nous surprendre pour Curieux, Maline. La de promontoires des ravin sur du repérés rocheux, été ont Genette de crottiers des Ginasservis, À nte éoe éuirmn ses régulièrement dépose enette INDICES DEPRÉSENCES énéralement, le crottier est situé sur enette peut utiliser 47 FORÊTS ET FALAISES ENCAISSÉES 48 48 en petiteceriserouge etovale.Lefruitestacidemaiscomestibleenconfiture. jolie cornouille rubiconde, oubliée de nos jours, a l’apparence d’une olive déguisée grisaille de l’hiver. Le plus souvent, une seule fleur par ombelle donnera groupées un fruit. et La petites très fleurs, Les février. de mois de feuiller. L’arbre allume ses petites constellations jaunes parfois dès le début du Avec l’amandier, c’est l’un des premiers arbres fleurir en fin d’hiver, avant mme Cornouiller jauneC ornouiller jaune uadrangulaire section et verts et velus rameau eunes ses noirs, amais rouges fruits ses sanguin, aune, floraison sa par ornouiller distingue sen puant mle bois cornouiller toiue e femelle, le cornouiller confondre punaise, le : bois sanguinea , pas malaimé Cornus faut ne faufrre il son aimé, bien avec est mle cornouiller le i CORNOUILLER JAUNE coupe oulorsqu’ilsedessèche. le on quand énormément drageonne il car voisin au terrain un voler de difficile effet, en est, Il cormiers»). «pieds déformation par et corniers» («pieds propriétés des bornage de Comme l’aubépine, le cornouiller servait jadis aux chocs. exceptionnelles, et résiste aux frottements et mécaniques capacités des possède Il etc. roues,fourche,: échelle, outils des et armes des fabriquer à servait polissage, au apte et homogène noble, bois ce l’Antiquité, Dans plus foncébrunrose. bois est jaune clair à rougeâtre avec un cœur faisant Son bois. son de dureté la à allusion encore flatteuse, sexiste redondance une est mle de qualificatif Le cornouiller. de nom son d’où corne, la de comme dur est il sols nos lentement, très sur pousse il Comme calcaires. fer du l’âge depuis présent est qu’il pense On fruitiers. arbres plus anciens nos de l’un c’est cognassier, le Avec , illuminent la illuminent ombelles, en © FranckRozet abriel enri , sobriuet du affublésété avaient villageois les ue chichement, vivaient et ualité notamment, de produits de iscaronne pas produisaient ne habitants la ses ue parce bien de ou ou de dspagne plaine cté la du dans inasservis, nombre grand en poussaient les sauvages ue poiriers parce stce lhabitaient ui personnes les désigner pour choisi été avait village du caractéristiue trait un si détonnant, ien la de actes certains mairie sur et uils militaires livrets point les au sur traditions, inscrits étaient nos et dans rigueur privilégiée de place étaient une surnoms tenaient les rovence, uen savons, ous PÉRUSSIERS Le poirieràfeuillesd’amandierL e poirieràfeuillesd’amandier s unm ds ilgs u autar, du villages des surnoms es majo-peru lei a unpeupoussé. l’homme l’y mono spécifiquec’estque Pierre Lieuthagi quesilachênaieest Il nefautpasoublier,commedirait d’amandier. Et ilyenabeaucoup ! amygdaliformis, lepoirieràfeuilles avec lesfeuillesspatuléesetPyrus a Pyrus communis,lepoiriercommun Dans nossous-bois,haies,ily a tendancesefissurer avecl’ge. et gris-brun écorceest arrondie,son cime d’amandier.feuilles à droite,est tige Sa sa poirier l’amandier,aussi nomme le on pourquoi de c’est celles rappellent fruits feuilles Ses petits âpres. et sauvage, immangeables des sauvages poirier produisant un épineux, est Pérussier Le Joël Nicolas 49 FORÊTS ET FALAISES ENCAISSÉES MILIEUX HUMIDES

Les zones humides sont rares sur ces terres marquées par la sècheresse estivale et la perméabilité des calcaires. Cependant, à la source de la Foux à l’extrémité sud-est de la commune, l’aeurement de la nappe phréatique conduit au développement de prairies humides et le vallon de la Maline abrite des boisements frais, denses et luxuriants.

Les zones humides sont rares

50 © Philippe Macquet 51 52 52 à 60cmdehaut,appeléestouradon. à 60cmdehaut,appelées 40 de mottes belles de forme Elle aiguë. aiguë. très très et et raide raide très très pointe pointe une une en en tige tige la la prolongentprolongent Ses Ses sphériques. sphériques. ses à inflorescences inflorescences facilement basse basse reconnaît de de se Elle marécages marécages altitude. altitude. les les dans dans se se rencontrerencontre plante plante grande grande Cette Cette la la phréatique. phréatique. les de de nappe nappe avec l’affleurement l’affleurement pousse ronde humides humides remontéesremontées tête à Scirpe Le ebes aues edn érse ae lagetto d la et limplantation despcesditesinvasives de laugmentation avec régresserturbidité de leau, des polluants ui saccumulent dans les sédiments tendent naturels herbiers es larves nombreuses de et alevins les pour refuge de et ponte de généralement constitué ancrées dans le sol par des racines ou des rhiomes est une one et douce, profondeur faible deau vivant ou auatiues, sousmarin plantes de habitat un est herbier n HERBIERS AQUATIQUESH TOURADONTO E ERBIER l s rcnat aieet ses à facilement reconnaît se lle MILIEUX HUMIDES E URA lle forme de belles mottes de 40 de mottes belles de forme lle DON S AQUATIQUE touradon le Mourond’eau bractées bractées M . ouron d’eau S se de Libellules. de Libellules. le le logis logis idéal idéal pour pour toute toute une une série série L.) L. fournissent fournissent et et eaux eaux les les partagent partagent (Veronica ( d’eau d’eau anagallis-aquatica anagallis-aquatica Mouron Mouron le le et et nodiflore nodiflore L’Ache L’Ache implantés. implantés. sont sont se se aquatiques aquatiques herbiers herbiers quelques quelques d’irrigation, d’irrigation, canaux canaux des des sein sein au au et et source source la la de de l’exsurgence l’exsurgence   Le scirpeàtêterondeL e scirpeàtêteronde Veronica se ) uset oe. e a à ot vu pue osre cs ois carnassières carnassières jolies jolies ces ces observer observer pouvez pouvez vous vous chasser àl’affut,chasser àl’affut, au-dessusdel’eau,quelquesinsectes insouciants. au-dessusdel’eau,quelquesinsectes insouciants. août, août, à à mai mai De De voler. voler. puissent puissent adultes adultes les les que que avant avant mois mois de de vingtaine vingtaine une une durerdurer peut peut larvairelarvaire développement développement Le aquatiques. plantes les dans pond Elle artésiens... artésiens... puits puits ruisseaux, fontaines, fontaines, rivières, sources,sources, petites : calcairecalcaire terrain terrain en en souvent souvent plus plus claires, le le eaux oxygénées, oxygénées, à bien bien ensoleillés aquatiques milieux les habite libellule élégante Cette taches noires,taches noires, alorsqueceluidelafemelleestnoirbronzé. alorsqueceluidelafemelleestnoirbronzé. de de maculé maculé ciel ciel bleu est est l’abdomen l’abdomen mle, mle, le le Chez Chez allongé. allongé. et et cylindrique cylindrique fin, fin, est est L’ Agrion A de Mercure est une libellule d’environ 30 à 35 mm de long. Son abdomen grion de Mercure est une libellule d’environ 30 à 35 mm de long. Son abdomen A AGRION DEMERCURE GRI ON D E MER C URE E lle pond dans les plantes aquatiques. Le aquatiques. plantes les dans pond lle Agrion deMercureA grion de : petites rivières, ruisseaux, rivières, petites : M ercure 53 MILIEUX HUMIDES 54 54 de laM prairie. prairie. tu voisplusqu’uneforêtserréemaisavantc’étaitdela ciment maislàc’estenrochers.M donnent àcetteforêtdesallures exubérantes. et arbres en d’arbres s’élancent lianes Les visible. bien tronc un sous-bois ces dans développe compacts, buissons des forme rocaille pleine en d’habitude qui Buis, Le élancés. ports des adoptent Les et humides. lumière la sols trouver pour les luttent sur arbustes prospèrent Érables les ou noir Peuplier le Frêne, Le l’écrasant soleilméditerranéendes’implanter.fuyant plantes aux permettent qui fraîcheur d’une et humidité d’une l’existence à propices sont d’eau, cours du présence la comme gorges des l’encaissement mais bordures ses de sein au végétale ceinture de pas aquatique, d’herbier Pas Dans le vallon de la Maline, le ruisseau exerce moins d’influence sur la végétation. © FranckRozet O O BOISEMENTS FRAIS n appelaitçalestines.L n allaitaussichercherducressonàlasourceenhaut aline maismaintenantçaaséché. a tine, c’est une cuve quoi en a tine,c’estunecuvequoien aintenant, en t’avançant, aintenant, ent’avançant,

Arlette Fabre Yvon Fabre délimitent les parcelles, filtrent les eaux de ruissèlements et maintiennent les etmaintiennent deruissèlements berges. berges. eaux les filtrent parcelles, les délimitent la plaine agricole. La ripisylve et les essences champêtres, qui bordent le ruisseau, dans sillonne et forêt la de hors cours son poursuit ruisseau le vallon, du aval En e a idvrié pu, e abe e abse saiiet les stabilisent arbustes et arbresberges etévitent leurérosion ces plus, e biodiversité la de es deau cours des boisements rivulaires bordure ouent un rle trs important dans le maintien en arborés cordons des garder importance est de l phosphore phréatiues nappes aote, les et deau pesticides, cours les polluants dans de présence la plantes limite des racinaire sstme le : ltre de rle le oue ui tampon a iiv lmt l rcafeet e a e contrle et leau de réchauffement le limite l’ ripislve a urpiain rlfrto dage l cntte n espace un constitue lle dalgues prolifération eutrophisation 55 MILIEUXMILIEUX HHUMIDESUMIDES 56 56 La Salamandretachetée(Salamandrasalamandra) très nombreuses reinettes. de croasser entendu et salamandres de larves des crapauds, des croisé ont y Ils divas dans le ruisseau de la Maline et au travers la roseraie longeant l’ancien canal. habitants d’Espigoule, par un soir d’avril sont partis à de la recherche de routes ces célèbres les sur crapauds des Ginasservis. Munis de lampes frontales et de ou paires de bottes en caoutchouc, les grenouilles des pluies, croiser fortes de de rare lendemains pas n’est les il ou humide et doux temps par printemps, Au disparition delaueuelgeadulte crapauds, se différencient des autres amphibiens, les urodles, par la les et grenouilles les cestdire noures, es pattes uatre ont ils ils sont adultes eur peau est humide, sans écaille ni poil ni plume et uand terre sur et larvaire létat leau dans vivent ui animau des mphibien vient de cet animalpourtant discret etinoffensif menacé longtemps ont superstitions es mammites des ou bte la dituelles était tétaient caril au mamelles de la brebis, lestuaient ce ui entranait le es bergers tarissement de lenfer de flammes croance populaire faisait natre ces petits animau directement des a démoniaue bestiaire du sein au classait la et salamandres surnaturels au pouvoirs des autrefois attribuait locale mthologie a SALAMANDRE ETSUPERSTITIONS AMPHIBIENS LA SALAMANDRETACHETÉE amphibios double vie es mphibiens sont vit danslessous-bois. vit danslessous-bois. elle elle temps, temps, du du reste reste Le Le poissons. poissons. les les sans sans généralement généralement fossés, fossés, mares, mares, petites petites les les d’eau, d’eau, cours cours les les dans dans bas bas mettremettre viennent viennent femelles femelles Les Les arrière. arrière. pattes pattes des des sont sont l’insertion l’insertion à à larves larves claires claires tâches tâches des des Les Les avec avec brunes brunes noir. noir. fond fond sur sur jaune jaune tâches tâches ses ses à à reconnaitre reconnaitre la la peut On Ginasservis. sur sur présent présent urodèle seul le est salamandre La dans lavégétation. au de fond de l’eau, souvent long enroulés de cordons mètres des plusieurs dépose grandes Il étangs. les les et d’eau dans étendues pond hiver plein et en reproduit se Il sont ses yeuxestrouge. pupilles de L’iris horizontales et ovales ses tout tout arrondi, est est museau museau Son Son brune. brune. couleur couleur crapaud, de de pustuleuse pustuleuse peau peau la la à à cm, cm, grand 11 11 et et 5 5 entre entre mesurant mesurant un C’est lser mte d ln au long de mètres plusieurs grandes étangs. les les et d’eau dans étendues pond et sont pupilles de L’iris horizontales et ovales ses arrondi, e pne e cros esmln à els u rpu cmu mi sont mais commun crapaud du rarement enroulées dans lavégétation. celles à ressemblent cordons en pontes Ses broussailles. les dans s’abrite et temporaires mares les convoite Il nus. sols des avec alterne rase végétation la où reproduitensoleillés se bien Il milieux des dans dps ds odn de cordons des dépose l hiver plein en reproduit se l CRAPAUD COMMUN CRAPAUD CALAMITE Crapaud calamiteC rapaud calamite Crapaud commun(bufobufo) à bleutéechezlesmâles. ligne blanche est gorge vert La d’une dos. le sur claire de pourvue marbrée peau généralement la a Il d’or. En jaune est yeux horizontales. ses de l’iris revanche, pupilles les crapaud aussi le avec grand relativement commun, est calamite le Comme 57 MILIEUX HUMIDES 58 58 nettement bicolores.nettement bicolores. sont sont ufs ufs ses ses près, près, De De tige. tige. d’une d’une autour autour fixé fixé cm, cm, de de manchon manchon un un forment forment pontes Ses sable. du bien ou gravier temporaires, léger,du d’eau substrat au points nus sol les les et pour ensoleillés, faible un a calamite crapaud petit Le pupilles sontverticalesetsonmuseauestpointu. Ses vertes. verrues de parcourue brune couleur peau leur à grâce reconnaissent Il a des allure de petite grenouille mais a bien la peau verruqueuse. Les adultes se ardins, nerecherchant leauuau momentdelaccouplement les et forts les prairies, préfreles grenouille,il la comparse sa ue terrestre lus pattes sur courts et trapus sont crapauds es deau points de proimité touours vivent et auatiues plutt sont lles plonger pour sappuient longues elles lesuelles de sur ont musclées, trs lles pattes élancées plus sont grenouilles es velours celle ue alors du comme douce ue humide, bien verruueuse, et et sche est crapauds ne des lisse, est grenouilles des peau a au et murs au caractéristiues phsiuesdifférentes despces sagit l grenouille la de mle le pas nest crapaud le contes, les racontent nous ue ce ontrairement PÉLODYTE PONCTUÉ Pélodyte ponctué élodyte ponctué un amassphérique. en tige une à amarrées souvent sont pontes Ses sonore. et grave lent, est chant Le concerts. assourdissants et d’impressionnants dans lancent nuit la de se tombée la dès mâles les et l’eau à alors vont au d’individus lieu centaines a des reproduction printemps, La d’irrigation. affectionne et ou roseaux drainage Elle de de canaux les d’altitude. entourées buissons, de ensoleillées m mares 500 les marécageuses, de étendues au-delà les jamais mais Sisteron jusqu’à Durance la de vallée la remonte elle pays, du sud le dans uniquement Présente des couleursirisées. avec grands sont têtards Ses tympan. du arrière en avant, patte la de l’insertion verte lisse, est peau pomme, exeptionnelement brune à bleue. Un trait Sa noir s’étire tromper. de la narine, jusqu’à vous pouvez vous ne Si vous arbres. méridionale, aux la grimper croisez de permettent leur qui doigts à leurs adhésifs de disques l’extrémité des par grenouilles autres des distinguent se rainettes Les Rainette méridionale RAINETTE MÉRIDIONALE 59 MILIEUX HUMIDES PORTRAITS D’HABITANTS

© Franck Rozet © Franck Rozet Alphonse Lopez, éleveur, berger Patricia Lopez, herbassier

Alphonse est espagnol, il est né en 1956 On part vers la mi-juin, on traverse La Patricia nous décrit les plantes les plus champignons. Moi je lui dis : « Oh con passe à Zarcilla de Ramos, dans la Provincia de Verdière, , Fox-Amphoux, , prisées par ses brebis : il y a d’abord le devant tes brebis si tu veux les voir ! Sinon, Murcia à 20 km de Lorca. Je suis venu en , on traverse le camp militaire puis germe redon (la fétuque ovine). En provençal, t’en verras jamais des champignons ! » France, j’avais 7 ans car mes parents, ils on monte sur Comps, Jabron, , germe, c’est une herbe de pelouse. C’est-à- Alphonse confirme, impassible et oueur : crevaient de faim. Là-bas à part des oliviers, Robion, Castellane, St André, Thorame dire que c’est une herbe courte. Le redon J’ai jamais vu une morille ! des amandiers et des moutons, il n’y avait gare, et enfin on prend la Carraire. parce que ça tient toujours la brebis bien Les plantes ils les utilisent aussi pour soigner pas grand-chose. Maintenant il y a de gros pleine. Ça donne son nom à plusieurs Alphonse nous cause de la garrigue les bêtes, comme les feuilles de la mauve en

élevages de porcs et du maraichage hors quartiers un peu partout en Provence. PORTRAITS DE VILLAGEOIS de Ginasservis et de ses parcours. décoction pour déboucher les intestins des sol ! Je suis arrivé en Provence à Esparron de L’euphorbe (Euphorbe épineuse), elle est Heureusement, on fait de l’avoine, du seigle, agneaux, les racines râpées et bien infusées Palières. Mon père travaillait comme ouvrier bien celle-là aussi. Elles la mangent le soir de l’orge. Si on n’avait que les parcours, les pour faire délivrer les brebis ou encore agricole. D’Esparron, j’ai fait un passage à et quand elles ont besoin de se vermifuger. brebis elles ne mangeraient pas comme il l’huile de millepertuis pour les plaies. Mais , de Barjols je suis allé à Rians. Enfin Elle fait la boule et elle est un peu brune, voir faut. D’année en année, il y a de moins en il faut faire attention avec les plantes. Le de Rians, je suis venu à Ginasservis. Ça fait un peu rougeâtre quand elle commence à moins d’herbe en colline. On garde l’hiver, Millepertuis, il y en a vers le gros chêne mais 27 ans qu’on est à la Roque. Patricia est née passer. Elle pousse sur la terre blanche et mais les quartiers de printemps, on y met ici heureusement il n’y en a pas beaucoup. à Bourg-en-Bresse en 1961. dans les rocailles. Le sedum (Orpin blanc plus les pieds. Il n’y a plus grand-chose. Il Ça rend photosensible les brebis qui les en français), elles en raffolent ! Quand il y en Elle voulait faire la bergère et elle a atterri dans ne pleut plus au bon moment. À la mauvaise mangent. Après elles ont la tête gonflée, il y a sur le bord de la route, presque elles me le coin pour un stage, un peu par hasard. Elle saison, on fait un circuit là où il y a l’obregón a un liquide jaunâtre qui suinte des cloques, trient les graviers ! Et celle qui a une odeur travaillait chez Florent et c’est là qu’on s’est (l’Aphyllante) et le tiro-biou (le genêt et bien souvent, elles meurent. que beaucoup de gens n’aiment pas ? C’est croisé nous dit Alphonse en la regardant d’Espagne) mais c’est maigre. vert foncé, ça ressemble à un trèfle, avec malicieusement. Malheureusement ! Des trois feuilles brillantes et une fleur violette ? éclats de rire fusent dans la pièce. Moi j’adore cette odeur. Alphonse opine : la Le couple a un troupeau de mérinos et trois cabrerette (Psoralé bitumineuse, à odeur de vaches. En Provence, ils disent la métisse. bitume), c’est comme ça qu’on l’appelle ici, Elles sont bien rustiques, explique Patricia. elle est belle quand il pleut. Alphonse et Patricia sont « herbassiers » : ils Sinon l’hiver, elles mangent les glands, les cultivent des céréales que le troupeau pâture champignons. Les pissacans (Bolet granulé sur pied au printemps et se déplacent, le ou Cèpe des pins), elles croquent dedans reste de l’année, là où l’herbe pousse. Ils puis elles s’en vont. Si elles tombent sur un montent en estive au Pasquier, sur le flanc sanguin ou un lactaire, là elles le dévorent, ouest du Grand Coyer, depuis 26 ans et sont concluent-ils en cœur. Patricia charrie son parmi les derniers à transhumer à pied du mari, Alphonse il dit toujours qu’il n’y a pas de 60 Haut-Var jusque dans le Haut-Verdon. 61 © Franck Rozet © Franck Rozet Marcel et Huguette Pourrière, viticulteurs, maraichers et trufficulteurs Arlette et Yvon Fabre, paysanst

Huguette est née en 1928 à Ginasservis au Nos terres étaient dans une plaine, il y avait Yvon est né à Ginasservis en 1927. Arlette Arlette a travaillé aussi dans les vignes, sein d’une famille paysanne. À l’époque ils à peu près 400 hectares de vignes. Avec est née à La Verdière en 1928. Ils sont tous aux côtés de son mari. Elle allait cueillir les faisaient de la vigne, des légumes et des les primes à l’arrachage on a acheté les les deux enfants de viticulteurs. salades sauvages entre les lignes, dans les semences. Aujourd’hui âgée de 85 ans, elle truffières et transformé quelques parcelles. prés ou les ribes : est l’un des doyennes du village. Marcel est En 1981 la coopérative a fermée. Yvon commence à travailler très jeune à la né un 8 novembre 1925 à Aix en Provence campagne. J’ai fait les haricots, j’ai attaqué La cantoulamo (chicorée à la bûche, Des plantes, ils en connaissent, surtout mais il est revenu à Ginasservis à 6 mois à à la cave, à distiller le marc, j’étais donc Chondrilla juncea), la Costelino (Cousteline, les mauvaises herbes ! Des années c’était peine, car ses parents étaient du village. distillateur et après j’ai fait de la vigne. Reichardia picroides), la fausse Roquette. la luzerne qui nous envahissait, pendant Quand je me suis marié, j’ai eu un peu Le couple utilisait aussi quelques plantes Huguette n’a pas repris la ferme de ses deux mois. Une luzerne sauvage aux fleurs d’argent, j’ai fait le tondeur de moutons, en PORTRAITS DE VILLAGEOIS de manière occasionnelle pour se soigner. parents. Notre campagne, on se l’est faîte bleues. D’autres années c’était le chardon. tout 17 campagnes. On appelle campagne, Arlette nous donne ses recettes : Pour petit à petit, on a emprunté et on s’est Ce chardon, nous on l’appelle la Caussido. la saison quoi. Je suis resté 15 ans avec une acheté des terres. On a fait de tout ! On a soigner les maux de gorges, on utilisait Bien que s’étant battu longtemps contre équipe de varois. C’est dur, 6 h du matin à 6 fait la vigne, mais en même temps que la trois plantes, l’olivier, la bourrache et la les mauvaises herbes, Marcel évoque h du soir et 7 jours sur 7, on n’arrêtait jamais. vigne, on a fait des poireaux, des épinards, rumi (Ronce). Après y avait l’espargoule avec une nostalgie perceptible le temps Ce qui fait que la région Provence-Alpes- des carottes, toutes sortes de légumes ! (Pariétaire, Parietaria judaica), c’était pour où poussait dans les cultures, coquelicots, Côte d’Azur, à partir de Nîmes là-bas en Après on s’est lancé dans les tulipes et les les rougeurs, ça pousse dans les murs. Ma bleuets et chardons. Il ajoute : Il y a bien passant par le Luberon, le Verdon, Canjuers glaïeuls. On ne s’est pas enrichi pour ça ! fille avait toujours des rougeurs quand elle peu d’oiseaux, de libellules, plus d’escargot jusqu’à Grasse, je connais ! On était six L’activité agricole ne leur permettant pas de était petite. On faisait bouillir ça et je la lavais depuis la construction du canal. Et de moins copains et ça marchait ! De la laine, j’en ai vivre décemment, le couple a dû trouver des avec. en moins de papillons dans les champs. Il vu ! Après j’ai remplacé mon père, à faire le activités complémentaires. On faisait 60 000 faut que les choses changent, oui, mais si caviste, je l’ai fait jusqu’à la fin d’ailleurs. Je pieds de tomates, 100 kilos d’haricots de tout ça disparait … suis agriculteur, viticulteur, comme vous semences… rien ne nous a réussis. voulez, mais paysan je suis, paysan je Après quelques mauvaises récoltes Marcel, reste ! comme beaucoup, fait une demande pour Yvon parle des mauvaises herbes qu’il travailler pour le centre de recherche de arrachait dans les vignes : celle qui l’énergie atomique de Cadarache à Saint- appauvrissait le plus la terre, qui mangeait Paul-les-Durance. Huguette continue seule le plus, c’était un chardon, on l’appelait la la campagne. Ça m’a tellement plu que j’ai caussido (probablement Cirse des champs, continué, nous dit Huguette avec le sourire. Cirsium arvense). Elle faisait un bâton un Au début des années 1980, de la vigne ils peu haut mais elle piochait très bas. Elle passent à la truffe. fleurissait violette. 62 63 PORTRAITS DE NATURALISTES

© Dominique Chavy © Franck Rozet Yves doux, entomologiste Nicolas Vissyrias, ornithologue

Yves Doux est né le 12 février 1939 en Seine parler. Quand la retraite approchait, je me Nicolas est né le 18 Octobre 1978 à Roanne, dans le cadre de suivis, d’inventaires ou tout et Marne. Son grand-père savoyard était venu suis mis à dessiner les plantes pour mieux dans le département de la Loire. Issu d’une simplement pour le plaisir. à Paris faire le ramoneur et y étais resté. Ses les connaître et à chasser d’avantage ! famille d’agriculteur, j’ai grandi dans une La mise en place d’inventaires citoyens de parents avaient une entreprise de menuiserie ferme isolée dans l’Allier. L’immersion dans L’homme aux papillons nous livre ses la biodiversité par le Parc Verdon sur des à Bois-le-Roi près de Fontainebleau. la nature et le bocage Bourbonnais a dès impressions. Quand j’étais petit, le bout communes de son territoire est une belle Contrairement à ce qu’on pourrait penser, mon plus jeune âge aiguisé mon sens de du terrain de ma maison, c’était le TLM, initiative pour l’échange avec les habitants. j’ai grandi au milieu de la forêt. C’est à l’âge l’observation de la faune sauvage. C’est un la ligne de chemin de fer et j’y voyais tous Pour ma part, c’est aussi une belle occasion de 16 ans, alors en colonie de vacances qu’il naturaliste autodidacte guidé avant tout par les papillons que je voulais voir. Depuis, les d’apprendre et satisfaire ma curiosité au découvre pour la première fois le Verdon. Il la curiosité. Cette passion s’est entretenue, friches se sont urbanisées et ça a au moins contact d’autres naturalistes de diverses PORTRAITS DE NATURALISTES s’y installera en 1990. en émulation avec mes frères. L’identification diminué de 80 %. Le Verdon reste une région spécialités. du loriot ou de la sittelle à l’aide de guides Yves évoque les origines de sa passion pour assez préservée, mais pas épargnée. Quand approximatifs ont fait naître dans la fraterie Bien que résidant dans le canton, à Saint les papillons et le dessin. Mon père s’occupait je suis arrivé ici, sur la luzerne on voyait voler l’envie d’aller plus loin ! julien le Montagnier, Nicolas connaissais de papillons, il avait une belle collection. C’est plein de lycènes. On commence à parler des peu la commune de Ginasservis. Les points lui qui nous a donné le virus à mes sœurs problèmes liés aux produits phytosanitaires. Ses études et sa vie professionnelle l’ont d’écoute réalisés nous ont permis d’identifier et moi. Il nous emmenait chasser et, à l’âge Il faut dire qu’aujourd’hui il n’y a plus un éloignées un temps de ce monde sauvage. la plupart des espèces typiques des milieux de 10 ans, je connaissais tous les papillons papillon qui butine sur le lavandin ! La Ingénieur en calcul scientifique, ce n’est agricoles cultivés et des milieux forestiers de jour. Il faut dire qu’on a eu de la chance, diminution des papillons nocturnes est moins pas un métier où la passion naturaliste semi ouverts. L’observation de vautours mes parents étaient déjà naturalistes, sans frappante, le nombre d’espèce continue peut s’exprimer facilement ! Il y a quelques fauves assez loin de leur colonie et d’une vraiment le savoir. Ma mère, c’était plutôt d’augmenter. Certaines remontent du sud années Nicolas reviens vers ses premières pie grièche à tête rousse furent les moments les plantes. Elle était artiste peintre. Petit, avec le réchauffement climatique, c’est dur passions avec la photographie. Je trouvais forts de ces journées d’inventaires ! elle m’a fait donner des cours. Je ne suis à dire. égoïste de profiter de la satisfaction que pas scientifique mais comme j’ai beaucoup m’apportais la photo nature, alors en retour Yves garde un souvenir agréable de la dessiné, j’ai le coup d’œil assez précis. je me suis mis à noter mes observations commune de Ginasservis. Il y a encore pour les faire partager à la communauté Quand on lui demande quel est son des coins préservés entre les cultures et via les atlas de la faune sauvage. Ceci m’a parcours professionnel, Yves nous répond : dans les garrigues. La Garonne, c’est un permis de rencontrer d’autres naturalistes, Entomologiste, ce n’est pas ma profession, site merveilleux. Un site qu’on entretient de progresser à leur contact, de travailler tout ce que je sais, je l’ai appris en observant ouvert comme celui-ci, c’est riche. Il y avait et raisonner avec plus de rigueur, de rester les bestioles et aux cotés de passionnés, beaucoup de monde. Les gens posent des humble face à la masse de connaissances comme mes amis Christian Gibaux ou questions et nous piègent, j’adore ça ! qu’il me restait à acquérir... Peu à peu j’y Christophe Bonnet. J’ai donné 40 ans à la ai investi presque tout mon temps libre : menuiserie et je ne veux plus en entendre 64 observer, écouter et inventorier les oiseaux 65 FAUNE

PAPILLONS DE JOUR (RHOPALOCÈRES)

FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS LEPIDOPTÈRES HESPERIIDAE La Grisette Carcharodus alceae L’Hespérie de la Ballote Carcharodus boeticus L’Hespérie de l’Herbe-au-vent Muschampia proto L’Hespérie des circes Pyrgus cirsii L’Hespérie de l’Aigremoine Pyrgus malvoides L’Hespérie de la Malope Pyrgus onopordi L’Hespérie de l’Alchémille Pyrgus serratulae L’Hespérie des sanguisorbes Spialia sertorius PAPILIONIDAE Le Flambé Iphiclides podalirius Le Machaon Papilio machaon La Proserpine Zerynthia rumina PIERIDAE Le Gazé Aporia crataegi Le Marbré de Cramer Euchloe crameri La Piéride du chou Pieris brassicae La Piéride du navet Pieris napi La Piéride de la rave Pieris rapae Le Fluoré Colias alfacariensis Le Souci Colias crocea LYCAENIDAE Le Cuivré flambloyant Lycaena alciphron ESPÈCES FAUNE & FLORE - INVENTAIRES GINASSERVIS 2013 Le Cuivré commun Lycaena phlaeas Le Collier-de-corail Aricia agestis L’Azuré des nerpruns Celastrina argiolus L’Argus frêle Cupido minimus L’Azuré de la chevrette Cupido osiris L’Azuré des cytises Glaucopsyche alexis Le Petit Argus Plebejus argus L’Azuré bleu céleste Polyommatus bellargus L’Azuré bleu nacré Polyommatus coridon L’Azuré d’Escher Polyommatus escheri L’Azuré commun Polyommatus icarus L’Azuré du thym Pseudophilotes baton L’Argus vert Callophrys rubi

66 © David Tatin 67 La Thécla de l’Acacia Satyrium acaciae PAPILLONS DE NUIT (HÉTÉROCÈRES) La Thécla du Kermès Satyrium esculi La Thécla de l’Yeuse Satyrium ilicis FAMILLE TAXONS La Thécla des nerpruns Satyrium spini La Thécla des nerpruns Satyrium spini ARTIIDAE Le Manteau à tête jaune Eilema complana NYMPHALIDAE La Petite Violette Boloria dia COSSIDAE Le Cossus gâte-bois Cossus cossus Le Grand Collier argenté Boloria euphrosyne Le Cossus-touret Parahypopta caestrum Le Petit Nacré Issoria lathonia DREPANIDAE Le Hameçon Watsonalla binaria Le Sylvain azuré Limenitis reducta La Phalène du Buplèvre Thalera fimbrialis Le Damier de la Succise Euphydryas aurinia provin- cialis L’Acidalie ornée Scopula ornata La Mélitée du Mélampyre Melitaea athalia La Phalène rougeâtre Scopula rubiginata La Mélitée orangée Melitaea didyma La Frange picotée Scopula marginepunctata La Mélitée des linéaires Melitaea dejone L’Acidalie chapelet Idaea moniliata La Mélitée des centaurées Melitaea phoebe L’Acidalie familière Idae fuscovenosa Robert-le-Diable Polygonia c-album L’Acidalie chétive Idaea infirmaria La Belle-Dame Vanessa cardui L’Acidalie purpurine Idaea ostrinaria Le Fadet des garrigues Coenonympha dorus L’Acidalie dégénérée Idae degeneraria Le Fadet commun Coenonympha pamphilus L’Eupithécie rouillée Eupithecia breviculata Le Faune Hipparchia statilinus La Fidonie du Nerprun Itame vincularia La Mégère Lasiommata megera La Gymnospile commune Tephronia sepiaria Le Myrtil Maniola jurtina La Gymnospile du Thym Tephronia oranaria Le Demi-Deuil Melanargia galathea LASIOCAMPIDAE Le Bombyx à livrée Malacosoma neustria L’Echiquier d’Occitanie Melanargia occitanica LIMACODIDAE La Tortue Apoda limacodes Le Tircis Pararge aegeria NOCTUIDAE La Noctuelle en deuil Tyta luctuosa ZYGAENIDAE La Zygène de la Coronille Zygaena ephialtes La Promise Catocala promissa

La Zygène de Nîmes Zygaena erythrus Le Collier blanc Acontia lucida ESPÈCES FAUNE & FLORE - INVENTAIRES GINASSERVIS 2013 La Zygène du Millefeuille Zygaena loti L’Arlequinette jaune Emmelia trabealis La Zygène cendrée Zygaena rhadammantus L’Anthophile gracieuse Odice jucunda La Zygène transalpine Zygaena transalpina La Halias du Chêne Bena bicolorana La Zygène de la lavande Zygaena lavandulae La Sarrothripe de Revay Nycteola revayana Le Gamma Autographa gamma La Noctuelle du Coudrier Colocasia coryli La Bryophile vert-mousse Cryphia algae La Cléophane concave Cleonymia yvanii La Caradrine aspergée Platyperigea aspersa La Leucanie vitelline Mythimna vitellina La Leucanie sicilienne Mythimna sicula

68 69 La Noctuelle lythargirée Mythimna ferrago COLÉOPTÈRES Le Casque Noctua janthina La Hulotte Noctua comes FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS La Fiancée Noctua pronuba COLÉOPTÈRES La Frangée Noctua fimbriata CETONIIDAE Protaetia morio La Noctuelle du Dartrier Synthymia fixa BUPRESTIDAE Capnodis tenebrionis NOTODONTIDAE L’Argentine Spatalia argentina PYRALIDAE Synaphe punctalis Coraebus rubi Aporodes floralis CERAMBYCIDAE Chlorophorus trifasciatus

Stemmatophora borgialis Le Lepture cordigère Scictoleptura cordigera Xanthocrambus caducellus Stenopterus ater Ocrasa fulvocilialis Ocrasa rubidalis LUCANIDAE Le Lucane Cerf-volant Lucanus cervus Metasia ibericalis COCCINELLIDAE La Coccinelle asiatique Harmonia axyridis Acrobasis legatea CETONIIDAE Oxythyrea funesta Le Sphinx du Chêne Marumba quercus Valgus hemipterus Le Sphinx de l’Euphorbe Hyles euphorbiae TORTRICIDAE Lobesia bicunctana Spilosoma ocellana ORTHOPTÈRES ODONATES (LIBELLULES) FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS ORTHOPTÈRES FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS GRYLLIDAE Le Grillon des champs Gryllus campestris ODONATES Le Grillon bordelais Eumodicogryllus bordigalensis COENAGRIONIDAE L’Agrion jouvencelle Coenagrion puella ACRIDIDAE Le Sténobothre occitan Stenobothrus festivus L’Agrion de Mercure Coenagrion mercuriale

Le Criquet noir-ébène mocestus rufipes ESPÈCES FAUNE & FLORE - INVENTAIRES GINASSERVIS 2013 La Petite Nymphe au corps de feu Pyrrhosoma nymphula L’Oedipode framboisine Acrotylus fischeri CORDULEGASTRIDAE Le Cordulégastre annelé Cordulegaster boltonii immaculifrons L’OEdipode rouge Oedipoda germanica

LIBELLULIDAE La Libellule fauve Libellula fulva L’OEdipode automnale Aiolopus strepens

La Libellule déprimée Libellula depressa Le Criquet de Jago Dociostaurus jagoi occidentalis L’Orthétrum bleuissant Orthetrum coerulescens Le Criquet des mouillères Euchorthippus declivus Le Sympetrum sanguin Sympetrum sanguineum TETTIGONIIDAE La Decticelle côtière latycleis afinis CALOPTERYGIDAE Le Caloptéryx méditerranéen Calopteryx haemorrhoidalis La Decticelle carroyée Platycleis tessellata Le Caloptéryx éclatant Calopteryx splendens La Grande Sauterelle verte Tettigonia viridissima Le Caloptéryx vierge Calopteryx virgo meridionalis Le Phanéroptère liliacé Tylopsis lilifolia 70 71 TETTIGONIIDAE La Decticelle frêle Yersinella raymondii DERMAPTÈRES La Dectique à front blanc Decticus albifrons FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS L’Ephippigère des vignes Ephippiger diurnus DERMAPTÈRES HÉMIPTÈRES ANISOLABIDIDAE Euborellia moesta FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS OISEAUX HÉMIPTÈRES FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS CICADIDAE La Cigale de l’Orne Cicada orni PASSERIFORMES La Cigale commune Lyristes plebejus ALAUDIDAE Alouette calandre Calandrella brachydactyla PENTATOMIDAE La Punaise arlequin Graphosoma lineatum Alouette des champs Alauda arvensis NEUROPTÈRES Alouette lulu Lullula arborea Cochevis huppé Galerida cristata FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS CORVIDAE Choucas des tours Corvus monedula HÉMIPTÈRES Corneille noire Corvus corone ASCALAPHIDAE L’Ascalaphe soufré Libelloides coccajus Geai des chênes Garrulus glandarius L’Ascalaphe blanc Libelloides lacteus Grand Corbeau Corvus corax MYRMELEONTIDAE Neuroleon egenus Pie bavarde Pica pica GASTÉROPODES EMBERIZIDAE Bruant proyer Emberiza calandra Bruant zizi Emberiza cirlus FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS FRINGILLIDAE Chardonneret élégant Carduelis carduelis

GASTÉROPODES Pinson des arbres Fringilla coelebs

HELICIDAE Escargot turc Helix lucorum ESPÈCES FAUNE & FLORE - INVENTAIRES GINASSERVIS 2013 Serin cini Serinus serinus HYGROMIIDAE La Caragouille rosée Theba pisana Verdier d’Europe Carduelis chloris ZONITIDAE L’Escargot peson Zonites algirus HIRUNDINIDAE Hirondelle de fenêtre Delichon urbica DICTYOPTÈRES Hirondelle rustique Hirundo rustica LANIIDAE Pie-grièche à tête rousse Lanius senator

FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS Pie-grièche écorcheur Lanius collurio DICTYOPTÈRES MUSCICAPIDAE Tarier des prés Saxicola rubetra MANTIDAE Ameles decolor Tarier pâtre Saxicola rubicola

L’Empuse commune Empusa pennata MOTACILLIDAE Pipit rousseline Anthus campestris

La Mante religieuse Mantis religiosa ORIOLIDAE Loriot d’Europe Oriolus oriolus

72 73 PARIDAE Mésange à longue queue Aegithalos caudatus Faucon hobereau Falco subbuteo

Mésange bleue Cyanistes caeruleus TYTONIDAE Bondrée apivore Pernis apivorus Mésange charbonnière Parus major PASSERIDAE Moineau domestique Passer domesticus TYTONIDAE Effraie des clochers Tyto alba Moineau friquet Passer montanus Hibou petit duc Otus scops SAXICOLIDAE Rossignol philomèle Luscinia megarhynchos PELECANIFORMES Rougegorge familier Erithacus rubecula SITTIDAE Sittelle torchepot Sitta europaea ARDEIDAE Héron cendré Ardea cinerea STURNIDAE Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris Pouillot véloce Phylloscopus collybita Engoulevent d’Europe Caprimulgus europaeus Pouillot de Bonelli Phylloscopus bonelli Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla

Fauvette passerinette Sylvia cantillans PHASIANIDAE Caille des blés Coturnix coturnix Bouscarle de Cetti Cettia cetti Perdrix rouge Alectoris rufa Hypolaïs polyglotte Hippolais polyglotta ANSÉRIFORMES TURDIDAE Merle noir Turdus merula ANATIDAE Canard colvert Anas platyrhynchos Pigeon ramier Columba palumbus APODIFORMES Tourterelle des bois Streptopelia turtur APODIDAE Martinet à ventre blanc Apus melba Tourterelle turque Streptopelia decaocto Martinet noir Apus apus CHARADRIIFORMES PICIFORMES Oedicnème criard Burhinus oedicnemus PICIDAE Pic vert Picus viridis CORACIIFORMES Pic épeiche Dendrocopos major MEROPIDAE Guêpier d’Europe Merops apiaster UPUPIFORMES

CUCULIFORMES UPUPIDAE Huppe fasciée Upupa epops ESPÈCES FAUNE & FLORE - INVENTAIRES GINASSERVIS 2013 CUCULIDAE Coucou gris Cuculus canorus CHARADRIIFORMES VERTÉBRÉS

Goéland leucophée Larus michahellis LARIDAE FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS FALCONIFORMES MAMMIFÈRES - CHIROPTÈRES ACCIPITRIDAE Buse variable Buteo buteo VERPERTILIONIDÉS Pipistrelle commune Pipistrellus pipistrellus Circaète Jean-le-Blanc Circaetus gallicus Pipistrelle de Kuhl Pipistrellus kuhlii Epervier d’Europe Accipiter nisus Pipistrelle pygmée Pipistrellus pygmaeus Milan noir Milvus migrans Noctule de Leisler Nyctalus leisleri Vautour fauve Gyps fulvus FALCONIDAE Faucon crécerelle Falco tinnunculus

74 75 FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS FLORE LAGOMORPHES LEPORIDAE Lapin de garenne Oryctolagus cuniculus

ARTIODACTYLES FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS

CERVIDÉS Chevreuil Capreolus capreolus ACÉRACÉES Erable champêtre Acer campestre BOVIDAE Chamois Rupicapra rupicapra Erable à feuilles d’Obier Acer opalus SUIDÉS Sanglier Sus scrofa ALLIACÉES Ail à tête ronde Allium sphaerocephalon APIACÉES Podagraire Aegopodium podagraria CARNIVORES Bifora rayonnant Bifora radians MUSTELIDAE Fouine Martes foina Buplèvre à feuilles rondes Bupleurum rotundifolium VIVERRIDAE Genette commune Genetta genetta Carvi, Cumin des prés Carum carvi CANIDAE Renard roux Vulpes vulpes Caucalis à feuilles de Carotte Caucalis platycarpos MICRO-MAMMIFÈRES Chérophylle hirsute Chaerophyllum hirsutum Carotte sauvage Daucus carota CRICETIDAE Campagnol provençal Microtus duodecimcostatus Panicaut des champs Eryngium campestre SORICIDAE Crocidure musette Crocidura russula Grande Berce Heracleum sphondylium MURIDAE Mulot sylvestre Apodemus sylvaticus Laser odorant Laserpitium gallicum AMPHIBIENS Molosperme du Péloponnèse Molopospermum peloponnesiacum BUFONIDÉS Crapaud commun Bufo bufo Panais cultivé Pastinaca sativa Crapaud calamite Bufo calamita Grande Pimpinelle Pimpinella major RANIDÉS Rainette méridionale Hyla meridionalis Ptychotis à feuilles variées Ptychotis saxifraga PELODYTIDAE Pélodyte ponctué Pelodytes punctatus Séséli de Provence Seseli galloprovinciale SALAMANDRIDAE Salamandre tâchetée Salamandra salamandra Torilis des champs Torilis arvensis ALYTIDAE Alyte Alytes obstetricans Trinie glauque Trinia glauca

REPTILES rochiscanthe nodiflore Trochiscanthes nodiflora ESPÈCES FAUNE & FLORE - INVENTAIRES GINASSERVIS 2013 LACERTIDÉS Lézard vert occidental Lacerta bilineata ASCLEPIADACÉES omte enin ocinal Vincetoxicum hirundinaria Lézard ocellé Timon lepidus ASPARAGACÉES Ornithogale à feuilles étroites Ornithogalum angustifolium Lézard des murailles Podarcis muralis ASPLENIACÉES Rue des murailles Asplenium ruta-muraria Psammodrome d’Edwards Psammodromus ANTHÉRICACÉES halanre fleurs de Lis Anthericum liliago edwarsianus ASCLÉPIADACÉES omtevenin ocinal Vincetoxicum hirundinaria SCINCIDAE Seps strié Chalcides striatus ASTÉRACÉES Grande Margueritte Leucanthemum vulgare PSAMMOPHIIDAE Couleuvre de Montpellier Malpolon monspessulanus Carline à feuilles d’Acanthe Carlina acanthifolia COLUBRIDAE Coronelle girondine Coronella girondica Séneçon doronic Senecio doronicum NATRICIDAE Couleuvre vipérine Natrix maura Achillée millefeuille Achillea millefolium Couleuvre à collier Natrix natrix Achillée des collines Achillea millefolium L. subsp. PHYLLODACTYLIDAE Tarente de Maurétanie Tarentola mauritanica collina

76 77 FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS ASTÉRACÉES Achillée odorante Achillea odorata ASTÉRACÉES Liondent à feuilles crépues Leontodon crispus Achillée tomenteuse Achillea tomentosa Liondent hispide Leontodon hispidus Absinthe Artemisia absinthium Leuzée à cône Leuzea conifera Armoise blanche Artemisia alba Laitue des murailles Mycelis muralis Aster des Alpes Aster alpinus Picride fausse Épervière Picris hieracioides Aster fausse Pâquerette Aster bellidiastrum Reichardie Reichardia picroides Œil de bœuf, Buphtalme Buphthalmum salicifolium Séneçon commun Senecio vulgaris Chardon noircissant Carduus nigrescens Solidage Verge d’or Solidago virgaurea Carline caulescente Carlina acaulis Tanaisie en corymbes Tanacetum corymbosum Carline commune Carlina vulgaris Pissenlit à feuilles lisses Taraxacum erythrospermum Catananche bleue Catananche caerulea Pissenlit lisse Taraxacum laevigatum Centaurée pâle Centaurea leucophaea Pissenlit Taraxacum oficinale Centaurée scabieuse Centaurea scabiosa Tephroséris à feuilles entières Tephroseris integrifolia Centaurée de Trionfetti Centaurea triumfetti Epervière à feuilles de Statice Tolpis staticifolia Centaurée à un capitule Centaurea uniflora Tussilage, Pas d’âne Tussilago farfara Barbe-de-capucin Cichorium intybus BÉTULACÉES Aulne blanc Alnus incana Cirse acaule Cirsium acaule BORAGINACÉES Grémil à pédicelles épais Buglossoides incrassata Cirse des champs Cirsium arvense Cérinthe auriculé Cerinthe minor L. subsp. auriculata Cirse de Montpellier Cirsium monspessulanum Cynolosse ocinale Cynolossum oficinale Cirse à feuilles lancéolées Cirsium vulgare Vipérine commune Echium vulgare Crépide fétide Crepis foetida rémil édoncules renflés Lithospermum arvense L. Crépide à feuilles de Pissenlit Crepis vesicaria L. subsp. subsp. incrassatum taraxacifolia Myosotis alpestre Myosotis alpestris Doronic à feuilles cordées Doronicum pardalianches Pulmonaire Pulmonaria angustifolia Oursin bleu, Azurite Echinops ritro ESPÈCES FAUNE & FLORE - INVENTAIRES GINASSERVIS 2013 Pulmonaire à feuilles longues Pulmonaria longifolia Epervière à feuilles embrassantes Hieracium amplexicaule Consoude ocinale rande Symphytum oficinale ervire bide ieracium bifidum Consoude subsp oficinale Piloselle en cime Hieracium cymosum L. Consoude tubéreuse Symphytum tuberosum subsp. cymosum BRASSICACÉES Biscutelle commune Biscutella laevigata Piloselle petite Laitue Hieracium lactucella Arabette à oreillettes Arabis auriculata Epervière des murs Hieracium murorum Herbe aux aulx, Alliaire Alliaria petiolata Piloselle, Épervière Hieracium pilosella L. subsp. pilosella Passerage, Alysson à calices per- Alyssum alyssoides sistants Chasse-puces Inula conyza Arabette Arabis auriculata Inule des montagnes Inula montana Arabette des murailles Arabis collina Laitue vivace Lactuca perennis Arabette hérissée Arabis hirsuta Laitue sauvage Lactuca serriola Arabette à oreillettes Arabis nova 78 79 FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS BRASSICACÉES Barbarée commune Barbarea vulgaris Minuartie à rostre Minuartia rostrata Biscutelle commune Biscutella laevigata Petrorhagie prolifère Petrorhagia prolifera Cameline cultivée Camelina sativa Saponaire faux basilic Saponaria ocymoides Capselle bourse-à-Pasteur Capsella bursa-pastoris Lychnis Fleur-de-Jupiter Silene flosois Cresson amer, Cardamine amère Cardamine amara Silène d'Italie Silene italica Cardamine hérissée Cardamine hirsuta Silène des prés, Compagnon blanc Silene latifolia Poir. subsp. alba Drave printanière Erophila verna Silène penché Silene nutans Vélar de Provence Erysimum ruscinonense Silène à oreillettes Silene otites Arabette fleurs eu nombreuses Fourraea alpina ilne enflé Silene ularis Julienne des dames Hesperis matronalis Mouron des oiseaux Stellaria media Hutchinsie des pierres Hornungia petraea Stellaire des montagnes Stellaria nemorum L. subsp. Tabouret perfolié Microthlaspi perfoliatum montana Moutarde des champs Sinapis arvensis CELASTRACÉES Fusain d’Europe Euonymus europaeus Tabouret des champs Thlaspi arvense Fusain à larges feuilles Euonymus latifolius Arabette, Tourette glabre Turritis glabra CHÉNOPODIACÉES Chénopode blanc Chenopodium album BUXACÉES Buis Buxus sempervirens Chénopode Bon-Henri Chenopodium bonushen CAMPANULACÉES Campanule agglomérée Campanula glomerata ricus Campanule intermédiaire Campanula medium CISTACÉES Hélianthème des Apennins Helianthemum apenninum Campanule à feuilles de pêcher Campanula persicifolia Hélianthème commun Helianthemum nummularium Campanule fausse raiponce Campanula rapunculoides Hélianthème d’Oeland Helianthemum oelandicum Campanule à feuilles rondes Campanula rotundifolia CONVALLARIACÉES Sceau de Salomon odorant Polygonatum odoratum Campanule à grosses racines Campanula rotundifolia L. CONVOLVULACÉES Liseron des champs Conolulus arensis subsp. macrorhiza CORNACÉES Cornouiller sanguin Cornus sanguinea L. subsp. Campanule Gantelée Campanula trachelium sanguinea

Raiponce orbiculaire Phyteuma orbiculare CORYLACÉES Noisetier, Coudrier Corylus aellana ESPÈCES FAUNE & FLORE - INVENTAIRES GINASSERVIS 2013 CAPRIFOLIACÉES Chèvrefeuille des haies Lonicera xylosteum CRASSULACÉES Orpin blanc Sedum album Sureau noir Sambucus nigra Orpin âcre Sedum acre Viorne Mancienne Viburnum lantana Orpin à pétales dressés Sedum anopetalum CARYOPHYLLACÉES Silène d’Italie Silene italica Orpin à feuilles épaisses Sedum dasyphyllum Céraiste des champs Cerastium arvense Joubarbe aranéeuse Semperium arachnoideum Nielle des blés Agrostemma githago Balisier Semperium calcareum Sabline des murs Arenaria serpyllifolia CUCURBITACÉES Bryone dioïque Bryonia cretica L. subsp. dioica eillet iroflée Dianthus caryophyllus CUPRESSACÉES Genévrier commun Juniperus communis Gypsophile rampante Gypsophila repens CYPERACÉES Laîche de printemps Carex caryophyllea Herniaire velue Herniaria hirsuta Laîche de Haller Carex halleriana Herniaire blanchâtre Herniaria incana Laîche basse Carex humilis 80 81 FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS DIPSACACÉES Cardère à foulon Dipsacus fullonum FABACÉES Coronille Émérus Hippocrepis emerus Knautie Knautia arvensis Gesse aphaca Lathyrus aphaca Knautie pourpre Knautia purpurea esse liorme athyrus filiormis EQUISETACÉES Prêle des champs Equisetum arvense Gesse des prés Lathyrus pratensis ERICACÉES Sucepin Monotropa hypopitys Gesse de printemps Lathyrus vernus Pirole unilatérale Orthilia secunda Lotier de Delort otus delortii irole fleurs verdtres Pyrola chlorantha Luzerne cultivée Medicago sativa EUPHORBIACÉES Euphorbe petit Cyprès Euphorbia cyparissias Luzerne sauvage Medicago sativa L. subsp. alcata Euphorbe à feuilles d’amandier Euphorbia amygdaloides Luzerne agglomérée Medicago sativa L. subsp. Euphorbe pourprée Euphorbia dulcis L. subsp. lomerata incompta Mélilot blanc elilotus albus Euphorbe en faux Euphorbia falcata sarcette ainoin nobrychis iciiolia Euphorbe à têtes jaune d'or uphorbia flaicoma Esparcette des montagnes nobrychis iciiolia Scop uhorbe réveilmatin Euphorbia helioscopia subsp. montana Euphorbe de Canut Euphorbia hyberna L. subsp. Ononis du Mont-Cenis Ononis cristata canutii Bugrane buissonnante nonis ruticosa Euphorbe épineuse Euphorbia spinosa urane étide Ononis natrix ercuriale vivace Mercurialis perennis Arrteboeu urane éineuse Ononis spinosa FABACÉES rfle des montanes Trifolium montanum Bugrane striée Ononis striata Vesce des haies Vicia sepium obinier auAcacia Robinia pseudoacacia Vesce fausse esparcette Vicia onobrychioides Coronille bigarrée Securiera aria Lotier commun Lotus corniculatus rfle alestre Triolium alpestre Hippocrépis à toupet Hippocrepis comosa rfle aune le Triolium ochroleucon Anthyllide des montanes Anthyllis montana rfle commun Triolium pratense Anthyllide vulnéraire Anthyllis vulneraria rfle de ollande Triolium repens Luzerne lupuline Medicago lupulina Vesce de Cracovie Vicia cracca ESPÈCES FAUNE & FLORE - INVENTAIRES GINASSERVIS 2013 Astraale du anemar Astragalus danicus Vesce striée Vicia pannonica Crantz Astraale rostré Astragalus depressus subsp. striata Astraale euilles de rélisse Astragalus glycyphyllos Vesce des haies Vicia sepium Astraale ourre Astragalus hypoglottis esce etites euilles icia tenuiolia Astraale de ontellier Astragalus monspessulanus Vesce des sables icia illosa Astraale touours vert Astragalus sempervirens FAGACÉES tre aus sylatica Petite Coronille Coronilla minima Chêne pubescent Quercus pubescens Cytise à feuilles sessiles Cytisophyllum sessilifolium GENTIANACÉES Gentiane Croisette Gentiana cruciata Aubour, Cytise des Alpes Laburnum alpinum Grande Gentiane entiana lutea Genêt cendré Genista cinerea (Vill.) DC. GERANIACEES Géranium à tige noueuse Geranium nodosum subsp. cinerea Géranium des Pyrénées Geranium pyrenaicum Genêt poilu Genista pilosa Géranium de Robert Geranium robertianum ent saitté Genista sagittalis 82 83 FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS GLOBULARIACÉES Globulaire à feuilles cordées Globularia cordifolia LAMIACÉES Galéopsis intermédiaire Galeopsis ladanum Globulaire rampante Globularia repens Lierre terrestre Glechoma hederacea GROSSULARIACÉES Groseiller à maquereaux Ribes uva-crispa Lamier amplexicaule Lamium amplexicaule HIPPOCASTANACÉES Marronnier d’Inde Aesculus hippocastanum Lamier à feuilles panachées Lamium maculatum HYACINTHACÉES Muscari à toupet Muscari comosum Lamier pourpre Lamium purpureum Muscari négligé Muscari neglectum Menthe à longues feuilles Mentha longifolia Ornithogale à feuilles étroites Ornithogalum angustifolium Népéta à feuilles lancéolées Nepeta nepetella Ornithogale en ombelle Ornithogalum umbellatum Brunelle commune Prunella vulgaris Millepertuis à feuilles d’Hysope Hypericum hyssopifolium Sauge glutineuse Salvia glutinosa Millepertuis des montagnes Hypericum montanum Sauge commune Salvia pratensis Millepertuis perforé Hypericum perforatum Sarriette des montagnes Satureja montana JUNCACÉES Jonc glauque uncus inflexus Epiaire droite Stachys recta L. subsp. recta GLOBULARIACÉES Globulaire à feuilles cordées Globularia cordifolia Germandrée Botryde Teucrium botrys Globulaire rampante Globularia repens Germandrée des montagnes Teucrium montanum GROSSULARIACÉES Groseiller à maquereaux Ribes uva-crispa Thym à tiges longues Thymus longicaulis HIPPOCASTANACÉES Marronnier d’Inde Aesculus hippocastanum Serpolet couchet Thymus praecox HYACINTHACÉES Muscari à toupet Muscari comosum Thym faux Pouliot Thymus pulegioides Muscari négligé Muscari neglectum Serpolet Thymus serpyllum Ornithogale à feuilles étroites Ornithogalum angustifolium Thym, Farigoule Thymus vulgaris L. subsp. vulgaris Ornithogale en ombelle Ornithogalum umbellatum LILIACÉES Fritillaire à involucre Fritillaria involucrata Millepertuis à feuilles d’Hysope Hypericum hyssopifolium Fritillaire du Dauphiné Fritillaria tubiformis Millepertuis des montagnes Hypericum montanum Lys martagon Lilium martagon Millepertuis perforé Hypericum perforatum Lys de Pompone Lilium pomponium JUNCACÉES Jonc glauque uncus inflexus LINACÉES Lin purgatif Linum catharticum ESPÈCES FAUNE & FLORE - INVENTAIRES GINASSERVIS 2013 Luzule des champs Luzula campestris Lin à feuilles de Soude Linum suffruticosum L. Luzule couleur de neige Luzula nivea subsp. appressum LAMIACÉES Lavande commune Lavandula angustifolia MALVACÉES Grande Mauve Malva sylvestris Germandrée petit Chêne Teucrium chamaedrys OENOTHERACÉES Epilobe Romarin Epilobium dodonaei Calament des Alpes Acinos alpinus Epilobe hérissée Epilobium hirsutum Calament acinos Acinos arvensis OLÉACÉES Frêne élevé Fraxinus excelsior Bugle petit-pin Ajuga chamaepitys Troène commun Ligustrum vulgare Bugle de Genève Ajuga genevensis Lilas Syringa vulgaris Ballote du Midi Ballota nigra L. subsp. OPHIOGLASSÉES Botryche lunaire Botrychium lunaria meridionalis ORCHIDACÉES Céphalanthère pâle Cephalanthera damasonium Calament randes fleurs Calamintha randiflora Céphalanthère à longues feuilles Cephalanthera longifolia Calament nepeta Calamintha nepeta Céphalanthère rouge Cephalanthera rubra Galéopsis à feuilles étroites Galeopsis angustifolia 84 Racine de corail, Coralline Corallorhia trifida 85 FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS ORCHIDACÉES Dactylorhize de Fuchs Dactylorhiza fuchsii (Druce) POACÉES Brome à deux étamines Bromus diandrus Soó subsp. fuchsii Brome mou, B. fausse Orge Bromus hordeaceus Dactylorhize à feuilles larges Dactylorhiza sambucina Dactyle aggloméré Dactylis glomerata Epipactis pourpre noirâtre Epipactis atrorubens Chiendent des chiens Elymus caninus Epipactis à larges feuilles Epipactis helleborine Chiendent rampant Elytrigia repens Goodyère rampante Goodyera repens Fétuque cendrée Festuca cinerea Gymnadénie à long éperon Gymnadenia conopsea Fétuque à feuilles variables Festuca heterophylla Listère ovale Listera ovata Fétuque lisse, F. courbée Festuca laevigata Néottie nid-d’oiseau Neottia nidus-avis Fétuque noirâtre Festuca nigrescens Orchis pourpre Orchis purpurea Fétuque rouge Festuca rubra PAEONIACÉES ivoine ocinale aeonia oficinalis Avoine toujours verte Helictotrichon sempervirens PAPAVÉRACÉES Grande Chélidoine Chelidonium majus oelérie randes fleurs Koeleria macrantha umeterre ocinale umaria oficinalis Mélique ciliée Melica ciliata Fumeterre de Vaillant Fumaria vaillantii Fléole des prés Phleum pratense Coquelicot Argémone Papaver argemone Fléole tardive, F. bulbeuse Phleum pratense L. subsp. Coquelicot Papaver rhoeas serotinum PINACEAE Pin sylvestre Pinus sylvestris Pâturin de Baden Poa badensis Sapin blanc, S. pectiné Abies alba Pâturin bulbeux Poa bulbosa Mélèze commun Larix decidua Pâturin des forêts Poa nemoralis PLANTAGINACEAE Plantain bâtard, P. blanc Plantago media Pâturin des prés Poa pratensis Plantain argenté Plantago argentea Stipe de France Stipa eriocaulis Plantain lancéolé Plantago lanceolata POLYGALACÉES Polygale du calcaire Polygala calcarea Grand Plantain Plantago major Polygale commun Polygala vulgaris Plantain Serpentin Plantago maritima L. subsp. POLYGONACÉES Renouée des oiseaux Polygonum aviculare

serpentina ESPÈCES FAUNE & FLORE - INVENTAIRES GINASSERVIS 2013 Rumex de Gussone Rumex acetosa L. subsp. PLUMBAGINACÉES Arméria des sables Armeria arenaria nebroides POACÉES Brome dressé Bromus erectus Oseille ronde Rumex scutatus Pâturin annuel Poa annua subsp. annua POLYPODIACÉES Polypode commun Polypodium vulgare Seslérie blanchâtre Sesleria caerulea PRIMULACÉES rimevre ocinale Primula veris Amourette commune Briza media Androsace de Chaix Androsace chaixii Calamagrostide argentée Achnatherum calamagrostis Grande Androsace Androsace maxima Vulpin de Gérard, V. des Alpes Alopecurus alpinus Mouron des champs, M. rouge Lysimachia arvensis Flouve odorante Anthoxanthum odoratum RENONCULACÉES Renoncule à carpelles crochus Ranunculus aduncus Fenasse, Fromental élevé Arrhenatherum elatius Hépatique Anemone hepatica Avoine des prés Avenula pratensis Ancolie commune Aquilegia vulgaris Brachypode des rochers Brachypodium pinnatum (L.) Clématite vigne-blanche Clematis vitalba P.Beauv. subsp. rupestre Dauphinelle Consoude Consolida regalis Brachypode des bois Brachypodium sylvaticum 86 87 FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS RENONCULACÉES Hellébore Helleborus foetidus RUBIACÉES Petite Pimprenelle Sanguisorba minor Pulsatille, Anémone des Alpes Pulsatilla alpina Alisier blanc Sorbus aria Renoncule des champs Ranunculus arvensis Herbe à l’esquinancie Asperula cynanchica Renoncule bulbeuse Ranunculus bulbosus Gratteron Galium aparine Renoncule de Carinthie Ranunculus carinthiacus Gaillet à feuilles d'Asperge Galium lucidum All. subsp. corrudifolium Ficaire anunculus ficaria Galium lucidum All. subsp. Renoncule à feuilles de Graminée Ranunculus gramineus lucidum Renoncule des montagnes Ranunculus montanus Gaillet Mollugine Galium mollugo Renoncule rampante Ranunculus repens Gaillet oblique Galium obliquum Pigamon fétide Thalictrum foetidum Gaillet odorant Galium odoratum Petit Pigamon Thalictrum minus aillet fluet Galium pusillum RÉSÉDACÉES Réséda Raiponce Reseda phyteuma Gaillet de Jordan Galium timeroyi RHAMNACÉES Nerprun des Alpes Rhamnus alpina Gaillet jaune Galium verum ROSACÉES Fraisier des bois Fragaria vesca SALICACÉES Tremble Populus tremula Alchémille à feuilles en éventail Alchemilla flabellata Saule à feuilles étroites Salix eleagnos Scop. subsp. Amélanchier Amelanchier ovalis angustifolia Cotonéaster sauvage Cotoneaster integerrimus SANTALACÉES Thésium divariqué Thesium divaricatum Cotonéaster laineux Cotoneaster tomentosus SAXIFRAGACÉES Saxifrage à bulbilles Saxifraga granulata RUBIACÉES Gaillet luisant Galium lucidum Saxifrage en panicules Saxifraga paniculata Aubépine à un style Crataegus monogyna SCROPHULARIACÉES Pédiculaire arquée edicularis yroflexa Cognassier Cydonia oblonga Petite Linaire Chaenorrhinum minus Filipendule commune Filipendula vulgaris Petite digitale Digitalis lutea Benoîte commune Geum urbanum Linaire rampante, Linaria repens Potentille de Neumann Potentilla neumanniana Linaire couchée Linaria supina ESPÈCES FAUNE & FLORE - INVENTAIRES GINASSERVIS 2013 Potentille rampante Potentilla reptans Orobanche grêle Orobanche gracilis Cerisier des oiseaux Prunus avium Pédiculaire chevelue Pedicularis comosa Cerisier de Sainte-Lucie Prunus mahaleb Rhinanthe Crête-de-coq Rhinanthus alectorolophus Prunellier, Epine noire Prunus spinosa Molène de Chaix Verbascum chaixii Prunier de Briançon Prunus brigantina Véronique Veronica austriaca Eglantier, Rosier des Chiens Rosa canina Véronique des ruisseaux Veronica beccabunga Rosier, Eglantier à folioles elliptiques Rosa elliptica Véronique petit-chêne Veronica chamaedrys osier lantier etites fleurs Rosa micrantha Véronique à feuilles de Lierre Veronica hederifolia Rosier, Eglantier des montagnes Rosa montana éroniue ocinale eronica oficinalis Eglantier, Rosier Pimprenelle Rosa pimpinellifolia Véronique de Perse Veronica persica Ronce blanchâtre Rubus canescens Véronique à feuilles de Serpolet Veronica serpyllifolia Framboisier Rubus idaeus ULMACÉES Orme champêtre Ulmus minor Ronce des rochers Rubus saxatilis URTICACÉES Grande ortie Urtica dioica 88 89 FAMILLE NOM VERNACULAIRE TAXONS GLOSSAIRE VALÉRIANACÉES Valériane tubéreuse Valeriana tuberosa alériane ocinale aleriana oficinalis Centranthe à feuilles étroites Centranthus angustifolius A Cupule : en botanique, la cupule est un organe écailleux ou épineux, creusé en oucette che du otaer alerianella locusta igrette : sorte de huppe qui forme une forme de petite coupe, entourant la fleur, touffe de plumes sur la tête de certains VIOLACÉES ensée des chams Viola arvensis puis le fruit de certains arbres (chênes, oiseaux. VISCACÉES ui des euillus iscum album châtaigniers, hêtres, etc.). WOODSIACÉES Cystotéris raile Cystopteris fragilis nthre : partie terminale de l’étamine, organe mle de la fleur, qui produit et E renferme le pollen. au découlement : eaux de pluie qui ne s’infiltrent pas et qui s’écoulent en surface B du substrat pour rejoindre les rivières et les ruisseaux. ractée : pièce florale en forme de feuille faisant partie de l’inflorescence. L’ensemble rosion : action d’un agent qui ronge ; des bractées s’appelle involucre. fait d’être rongé. Ensemble des processus Intermédiaire entre la feuille et la fleur, la responsables de l’évolution des reliefs bractée est souvent similaire à une feuille (on engendrés par les déformations de l’écorce parle alors de « bractée foliacée »), mais elle terrestre (par ablation, transport et aussi peut aussi ressembler une fleur ou un accumulation).

pétale de fleur, notamment par ses coloris. GLOSSAIRE Espèce : du latin species, « catégorie » C ou « apparence. Unité de base de la classification des organismes vivants. aduc ue : se dit d’un organe L’espèce peut tre définie comme la (notamment feuille, pétale, sépale) qui réunion d’individus apparentés présentant meurt et tombe après avoir accompli sa simultanément deux des couples de tâche durant un cycle de vie annuel. critères suivants : 1) même morphologie héréditaire et mêmes alotte : partie supérieure de la tête d’un caractères physiologiques ; oiseau, appelé également vertex. 2) répartition écologique et distribution géographique identiques ; availlonnagedécavaillonnage : pour 3) interfécondité entre ces individus et protéger les pieds de vigne contre les stérilité vis-à-vis de ceux d’autres espèces gelées d’hiver, les vignerons mettent de qui leur ressemblent. la terre tout autour. Cette tâche s’appelle le « cavaillonnage ». Le cavaillonnage tamine : organe mâle de la reproduction s’effectue par un passage de labour, les chez les végétaux supérieurs ou lames creusant l’entre-cep contre les angiospermes. Elle se compose d’un filet pieds de vigne. Il enterre également les mauvaises herbes qui se transformeront en humus. Au sortir de l’hiver, il faut libérer les pieds de cette terre en l’enlevant : on parle alors de « décavaillonnage ». Il est effectué à l’aide d’une charrue spéciale, la décavaillonneuse, ou à la main. 90 91 G cultures. Elles passent la mauvaise saison pouvait regagner le domaine ou la ferme en S sous forme de graines et se reproduisent quelques heures ou avant la nuit. labre : se dit d’un organe dépourvu au printemps, avant la moisson. Le lien très épale : en botanique, un sépale est de poils ou d’autres excroissances à sa étroit entre céréales et plantes messicoles atagium : membrane tendue entre les l’un des éléments foliacés, généralement surface. est dû à une forme de coévolution réalisée doigts d’une chauve-souris, accrochée au verts, dont la réunion compose le calice et sur plusieurs milliers d’années et qui, a corps et formant la surface portante de son supporte la corolle de la fleur. contrario, ne permet plus aux espèces les aile. H plus strictement messicoles, d’occuper empervirent, ente : du latin semper virens grométrie : l’hygrométrie caractérise d’autres milieux. étale : en botanique, un pétale est « toujours vert ». Plante sempervirente, qui l’humidité de l’air. A savoir, la quantité une pièce florale qui entoure le système conserve un feuillage vert toute l’année. d’eau sous forme gazeuse présente dans N reproducteur des fleurs, constituant l’un l’air. Elle ne prend pas en compte l’eau des éléments foliacés dont l’ensemble T présente sous forme liquide ou solide. appe phréatiue : nappe d’eau compose la corolle d’une fleur. souterraine que l’on trouve à faible aillis : peuplement issu de la multiplication profondeur et qui permet aux végétaux de lante hte : certaines espèces d’insectes végétative par rejet de souches et I s’alimenter en eau. (les papillons surtout) sont liées à une ou à de drageons. Ne concerne que les rrigation sous pression gravitaire : un quelques espèces de plantes en particulier. peuplements feuillus, les résineux ne Ils pondent leurs œufs sur cette espèce château d’eau a été construit sur un point O rejetant pas de souche sauf rare exception. haut et l’irrigation se fait par gravitation. de plantes seulement, et les larves se À l’origine ce régime producteur d’une L’écoulement de l’eau se fait selon la mbelle : inflorescence simple dans nourrissent uniquement de cette plante. grande quantité de petits bois dans un délai pente naturelle du sol. On retrouve là les laquelle les pédoncules floraux sont tous On l’appelle la plante-hôte de l’insecte. court permettait de subvenir aux besoins techniques les plus anciennement mises insérés au même point de la tige, et les ex : la plante-hôte du papillon Gazé est en bois de chauffage des populations. en œuvre sur l’ensemble de la planète. fleurs sont toutes disposées sur une mme l’aubépine. surface sphérique, ou parfois plane. C’est épale : un tépale est une pièce florale GLOSSAIRE rrigation par aspersion : avec l’aspersion, l’inflorescence typique des Ombellifères oils glanduleu : poils glanduleux, poils dont on ne peut pas dire s’il s’agit de pétale l’eau d’irrigation est amenée aux plantes (ou Apiacées), mais on la rencontre dans terminés par une petite glande sécrétant ou de sépale, lorsque les deux ont la même sous forme de pluie artificielle, grce d’autres familles (exemple : le lierre). des huiles, nectars ou autres substances. apparence. à l’utilisation d’appareils d’aspersion alimentés en eau sous pression. roduits phtosanitaires : ensemble hermophile : désigne une plante se des produits chimiques utilisés pour la développant préférentiellement à une protection et augmenter la productivité L température relativement élevée et des cultures. Ils servent à lutter contre craignant le froid. aciniées : se dit d’un organe feuille, fleur les insectes parasites, les champignons dont les bords sont découpés en étroites parasites et les herbes indésirables. V lanières inégales. R ivace : désigne un végétal dont le cycle de P vie peut être étendu sur plusieurs années. M ipislve et boisements rivulaires : essicoles : du latin messis « moisson » arcours : le parcours pastoral est un la ripisylve (étymologiquement du latin Z et colere « habiter », le terme « messicole » véritable réseau de milieux ouverts, un ripa, « rive » et sylva, «forêt») désigne les désigne une plante qui est plus ou moins assemblage de lieux de pâture différents formations arborescentes qui s’installent one humide : espace où l’eau est le strictement inféodée aux moissons. Bien reliés entre eux par des passages. Le le long des cours d’eau, composées en principal facteur qui contrôle le milieu que d’autres espèces se moissonnent, parcours peut être constitué par des grande partie de saules et d’aulnes. naturel, la vie animale et végétale. On y on restreint généralement le terme de pâturages communaux, des routes, trouve une végétation et des espèces messicoles aux plantes sauvages qui chemins ou voies de passage ouvertes, des osette : ensemble des feuilles, très bien particulières, qui ne peuvent exister poussent dans les cultures de céréales bandes de terrains en lisière. Il s’agit en fait rapprochées les unes des autres, étalées que lorsque l’eau est présente en quantité et plus particulièrement dans les céréales d’un droit très ancien. En maintes contrées sur le sol tout autour et à la base de la tige. suffisante et sur une période significative. d’hiver. Il s’agit de plantes herbacées dont le montagneuses, le parcours toujours libre Ex : Primevères, Pissenlit. cycle de vie annuel est calqué sur celui des permettait de faire un tour avec le bétail qui 92 93 © David Tatin NOUS TENONS À REMERCIER :

Les élus mais aussi les associations de Ginasservis, pour la confiance qu’ils ont accordée à cette initiative, pour leur dynamisme et leur enthousiasme. La médiathèque Parpaioun, le foyer rural et l’équipe municipale pour l’aide précieuse qu’ils nous ont apportée. Les habitants pour l’accueil chaleureux qu’ils nous ont réservé et pour nous avoir fait découvrir les richesses de leur environnement.

Les naturalistes et photographes qui nous ont fait partager leur passion : Nicolas Maurel et Yves doux de l’association Proserpine, Laurence Foucaut de l’association Infloralhp, Olivier Soldi et Nicolas Vissyrias de la Ligue de protection des oiseaux, David Tatin de l’association Orbisterre, Philippe Macquet du réseau Bioscène, le CPIE des Alpes de Haute-Provence, Raphaëlle Planas de l’association Alpes Provence Nature, Nathalie Guenel, Raphael Colombo de l’association l’ascalaphe, Philippe et Colette Orsini, Jean-Paul Dauphin et le Conservatoire des espaces naturels de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Le Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur pour son soutien aux inventaires citoyens de la biodiversité.

Publication du Parc naturel régional du Verdon réalisée dans le cadre des inventaires citoyens de la biodiversité, avec le soutien de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur Directeur de Publication : Bernard Clap N° ISSN : Coordination et rédaction : Mathilde Grange avec le soutien de Laurence Foucaut Suivi et corrections : Annie Robert, Isabelle Darmuzey et Dominique Chavy Mise en page et graphisme : Carole Dirick - Mimoza Graphic Lab Illustrations : Cyril Girard Photographies : Franck Rozet, David Tatin, Philippe Macquet, Dominique Chavy, Mathilde Grange. Retrouvez toutes les photographies sur le Réseau Bioscène : www.bio- scene.org

Imprimé en France en 2014 par Imprimerie de Haute-Provence 04700 LA BRILLANE Nous avons choisi une entreprise soucieuse de réduire son impact sur l’environnement pour imprimer ce document sur papier recyclé.

95 Cette publication présente le patrimoine naturel de la commune de Ginasservis où se sont déroulés les inventaires citoyens de la biodiversité en 2013. Grâce aux investigations menées par les habitants du village, nous vous dressons, dans ce cahier, un portrait de la biodiversité de la commune : faune, flore, géologie et paysages… Au travers de courts récits ou d’anecdotes, vous découvrirez quelques- unes des nombreuses richesses et particularités de ce petit village du Haut-Var.

LE MOT DU PRESIDENT

Par ces temps de crise économique, la biodiversité peut sembler bien loin des préoccupations quotidiennes des habitants mais l’ampleur des impacts des changements climatiques et de l’érosion de la biodiversité doit amener la société civile à reconsidérer sa relation à son environnement et aux ressources locales. Il s’agit désormais pour tous les concitoyens de recréer des rapports de solidarité avec leur environnement, par une gestion douce et parcimonieuse de l’espace. Des signaux alarmants nous montrent que les espèces dites communes aujourd’hui le seront de moins en moins demain si nous n’y prenons pas garde. Au-delà du maintien de la diversité des espèces, c’est tout un équilibre et des services écologiques dont nous dépendons, qui sont en jeu.

Le Parc du Verdon a un rôle d’éclaireur dans la recherche d’une relation plus étroite entre les populations locales et leur patrimoine naturel. C’est pour répondre à ce défi que nous avons souhaité associer les habitants du Verdon à l’inventaire de la biodiversité de leur commune. Nous renouons ainsi avec la tradition des sociétés savantes qui associaient les citoyens à la collecte des données scientifiques.

Mieux connaître la biodiversité pour mieux la protéger. Ces inventaires mobilisent et rassemblent des naturalistes passionnés, des scientifiques, des gestionnaires d’espaces naturels, des associations engagées, les hommes, les femmes et les enfants du pays dans la convivialité et dans un esprit de partage.

BERNARD CLAP, PRÉSIDENT DU PARC NATUREL RÉGIONAL DU VERDON Commune de Ginasservis – Inventaires citoyens de la biodiversité 2013 Commune de Ginasservis – Inventaires

Parc naturel régional du Verdon Domaine de Valx 04360 Moustiers-Sainte-Marie www.parcduverdon.fr Tél : 04 92 74 68 00