COMITE DE PILOTAGE n°1 du 27 mars 2013 Etude préalable à la mise en œuvre d’un contrat territorial des milieux aquatiques sur le bassin versant de l’Aixette Mairie de Saint Martin le Vieux

Présents : • Philippe BARRY, Président du Syndicat d'Aménagement du Bassin de la Vienne • Bernard BONNET, Mairie de Nexon, VP du Syndicat d'Aménagement du Bassin de la Vienne • Georges BEAUDOU, Mairie de , • Patrick PRECIGOUT, Mairie de • Gérard CHAMINADE, Mairie de Lavignac • Michel MOUSINER, Mairie de Saint Martin le Vieux • Samuel ANDRE, Agence de l'Eau Loire Bretagne • Guillaume BRARD, Direction Départementale des Territoires de la Haute Vienne • Anita DENIS, communauté de communes du Val de Vienne • Bastien COIGNON, PNR Périgord Limousin • Stéphanie CHARLAT, Fédération Départementale pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques • Mathieu DAVID, Fédération Départementale pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques • Alain IMBERT, AAPPMA Nexon • Daniel LEGROS, AAPPMA Nexon • Pierre MARC, AAPPMA Aixe sur Vienne • Guy LABIDOIRE, Conservatoire des Espaces Naturels du Limousin • Yoann BRIZARD, Syndicat d'Aménagement du Bassin de la Vienne • Anna BURGUET, Syndicat d'Aménagement du Bassin de la Vienne

Excusés : • Patrick GOUIFFES, Agence de l'Eau Loire Bretagne • Stéphane LORIOT, EPTB Vienne • Cédric MALRAISON, EPTB Vienne • Christophe LAMBERT, Fédération Chataigneraie Limousine et GAL LEADER • Stéphanie CANNETON, Pays Sud 87 • Julie CHANTRE, communauté de communes des Monts de Chalus • Francis ROCHE, Mairie de Séreilhac

Absents : • Un(e) représentant(e) de la Région Limousin • Un(e) représentant(e) du Département de la Haute Vienne • Un(e) représentant(e) de la Chambre d’agriculture de la Haute Vienne, • Un(e) représentant(e) de la communauté de communes du Pays de Nexon • Un(e) représentant(e) de la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement • Mairie de , • Mairie de • Mairie de Rilhac Lastours • Mairie des Cars • Mairie de Bussière Galand • Mairie de Saint Hilaire les Places Après un tour de table des présents, la présentation du contexte est faite par Philippe BARRY : L’analyse de l’ensemble de ces informations de l’étude doit permettre de définir les enjeux et les objectifs d’un programme d’actions. Un objectif d’intégration au renouvellement du contrat de restauration et d’entretien des cours d’eau et des zones humides sur les réseaux hydrographiques de la Vienne moyenne et de la Glane est affiché pour l’année 2014. Sauf prolongation exceptionnelle, ce premier contrat se termine en décembre 2013. Une étude bilan est envisagée en 2013 ; elle doit permettre d’identifier ce qui a été fait et ce qu’il reste à faire. Couplée au travail initié sur le bassin de l’Aixette, elle doit donner la ligne de conduite des actions de la collectivité et de ses partenaires pour les années 2014-2018 (2019 ?).

La parole est donnée à Yoann BRIZARD et Guy LABIDOIRE qui présentent le contenu synthétique de l’étude préalable et du diagnostic des milieux aquatiques du bassin versant de l’Aixette à l’aide d’un diaporama (ci-joint).

OBJECTIFS : • PARTAGER L’ETAT DES LIEUX • VALIDER LE DIAGNOSTIC • DEFINIR DES ORIENTATIONS, DES PRIORITES DE GESTION POUR MONTER LE PLAN D’ACTIONS

RELEVES DES CONCLUSIONS :

Samuel ANDRE précise que le diagnostic réalisé rejoint parfaitement les préoccupations de l’Agence de l'Eau Loire Bretagne et laisse apparaitre une situation plus dégradée que les données recueillies à ce jour par le réseau de suivi piloté par l’Agence et l’Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques. Il précise qu’il sera certainement nécessaire d’intégrer des études complémentaires sur des thématiques précises pour améliorer le niveau de connaissance et chiffrer les opérations.

Stéphanie CHARLAT indique qu’il lui semble qu’une des priorités doit être tournée vers la gestion des plans d’eau essentiellement situés sur les têtes de bassin versant et qui provoquent un déficit de transport sédimentaire.

Georges BEAUDOU précise le rôle important joué par les bandes enherbées dans l’amélioration de la qualité des eaux et des milieux aquatiques et pense que les Mesures Agro-Environnementales territorialisées doivent pouvoir aider à promouvoir ces espaces.

Guillaume BRARD précise que les priorités de la Direction Départementale des Territoires de la Haute Vienne seront forcément orientées vers la gestion des ouvrages transversaux sur les cours d’eau classés en liste 2 qui précise un calendrier de régularisation : cela concerne donc l’Aixette et l’Arthonnet.

Michel MOUSNIER souligne l’importance du rôle joué par la ripisylve dans la bonne tenue des berges. Il est suivi par Patrick PRECIGOUT qui estime que la gestion raisonnée des embâcles reste aussi une priorité des élus.

Michel MOUSNIER et Georges BEAUDOU précisent également qu’il y a une certaine mutation des pratiques agricoles vers moins d’ovins, plus de céréales, avec des effectifs bovins qui repartent après avoir connu une baisse au début des années 2000 ; ils affirment cependant que le bassin versant de l’Aixette n’a pas vocation à devenir un bassin céréalier. Aussi, la problématique du piétinement de berges pas les bovins devra-t-elle être prise en compte dans ce contrat.

Gérard CHAMINADE estime que les restaurations du Brouillet et de la Forge ne devraient intervenir qu’après ou en même temps que la rénovation de la STEP de Flavignac et que l’intégration d’indicateurs de suivi de la station de Lavignac pourrait être intéressante. Patrick PRECIGOUT indique que l’opération de réhabilitation de la STEP de Flavignac est envisagée dans le prochain mandat municipal (en fonction du résultat des élections en 2014).

Collégialement, au regard des objectifs de bon état écologique en 2015, il semble qu’il faille donner une priorité aux cours d’eau dégradés plutôt qu’à ceux en meilleur état pour lesquels la vigilance devra cependant être maintenue.

Samuel ANDRE précise que l’intégration d’un volet « assainissement collectif » au sein d’un contrat territorial des milieux aquatiques n’apporterait pas de plus-values techniques et financières aux communes mais donnerait plus de lisibilité et de cohérence à l’action collective.

Concernant l’assainissement non collectif, Yoann BRIZARD précise que le diagnostic devra être affiné dès que l’ensemble des données aura pu être récolté. Anita DENIS précise que la communauté de communes du Val de Vienne est susceptible d’être intéressée par les résultats de ce diagnoctic dans la mesure où elle souhaite être motrice dans la mise en œuvre d’opérations de réhabilitation groupée sous convention de mandat. Cette étude permettrait d’orienter ses priorités en fonction des besoins constatés sur le terrain. Il ressort quelques localisations à suivre : « La Rousille » et « Les Bordes » à Lavignac, « la Côte » à Meilhac…

Gérard CHAMINADE évoque enfin un problème de rejets liés à des effluents d’élevage et se demande dans quelle mesure cette opération pourrait y remédier ?