Normandie, Amblie le Chemin blanc, Carrières d'Orival, Petite Londette

carrière à ciel ouvert de calcaire "Pierre de " dite carrières d'Orival

Références du dossier Numéro de dossier : IA14001009 Date de l'enquête initiale : 2009 Date(s) de rédaction : 2015 Cadre de l'étude : patrimoine industriel patrimoine industriel de l'arrondissement de Degré d'étude : étudié

Désignation Dénomination : carrière Précision sur la dénomination : carrière à ciel ouvert ; carrière de calcaire "Pierre de Creully" Appellation : carrières d'Orival Parties constituantes non étudiées : excavation, four à chaux, atelier de fabrication

Compléments de localisation Milieu d'implantation : isolé Références cadastrales : 2014, C 01, 53, 55, 102, 104, 105, 106, 107, 108, 109 ,112, 113, 116, 117, 118

Historique Pratiquée dès l'époque gallo-romaine, l'exploitation de la "Pierre de Creully", calcaire du Bathonien moyen, s'intensifie sous le règne de Guillaume le Conquérant au 11e siècle. Servant à la construction de châteaux et d'églises des environs et exportée vers l'Angleterre, elle est plus particulièrement désignée sous le terme de "Pierre d'Orival" ou "Vergelet" lorsqu'elle provient de la carrière à ciel ouvert d'Amblie. En 1845, celle-ci est l'une des plus importantes de la région, avec 14 exploitants et 170 ouvriers. Deux fours à chaux sont édifiés au 19e siècle, dont l'un à cuisson continue, peut-être celui construit en 1882 par Antoine Nicolle. A la fin du siècle, l'activité se réduit : le nombre des exploitants passe de 7 en 1881 à 5 en 1898, 3 en 1905, 2 en 1910, puis un seul, Lerenard, l'année suivante. Interrompue à partir de 1923, l'extraction reprend vers 1945 pour les besoins de la Reconstruction. Réalisée jusqu'alors à l'aide d'outils (pics, saps, pioches, aiguilles...), elle est opérée à partir de 1947 par tirs d'explosifs. Deux sociétés se partagent l'exploitation de la carrière en 1950 : la Société d'exploitation des carrières d'Orival, détenue par Ravelli et Chrétien, et la Société des carrières de Normandie. En 1956, l'entreprise "Pierre d'Orival" est créée par Feray, puis reprise en 1997 par le groupe Girard et Fossez et Cie (GFCIE) pour la partie extraction (réglée par arrêté préfectoral du 5 février 1999 pour une quantité maximale de 90 000 tonnes/an destinée principalement au concassage pour l'encaissement de plateformes industrielles ou l'amendement des sols) et par Jean-Pierre Conraud pour l'activité de sciage, toujours sous le nom de "Pierre d'Orival". Employant sept salariés en 2006, cette dernière entreprise réalise la découpe de moellons éclatés et de pierres de taille (300 m3 produits en 2006), ainsi que la taille de pierres ouvrées (cheminées, escaliers, arcs... - 230 m3 en 2006). Elle dispose de trois éclateuses (Sismi, Techno-Spit et Come plus), de deux éclateuses à col de cygne et de trois débiteuses à disques diamantés (Bernat-Saulière, diamètre 1,20 m - Gilbert, 1,60 m, Cèbe-Escande, 2,5 m). La partie ancienne de la carrière, aujourd'hui désaffectée (soit 19 hectares), a été labellisée "Réserve naturelle régionale" par la Région Basse-Normandie en 2008. Le Conservatoire fédératif des espaces naturels de Basse-Normandie (CFEN) en assure la gestion ; des chauves-souris hivernent dans les fours à chaux. Période(s) principale(s) : Gallo-romain, Moyen Age, 19e siècle, 2e moitié 20e siècle Dates : 1882 (daté par source)

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Description Le site de la carrière d'Orival se divise en une partie désaffectée et une autre exploitée. Les lignes obliques dans les fronts de tailles et les murs de pierre le long des chemins d'exploitation sont significatifs d'une exploitation ancienne. Deux fours à chaux sont en place. Le gueulard du premier est enfoui sous la végétation ; la gueule de défournement se trouve au fond d'une courte galerie. Le second four, entouré d'une galerie de circulation, semble plus récent. Des graffitis ("I M 1896") y sont lisibles. A proximité, se trouve un puits. L'un des deux abris pour le rangement des outils reçoit des graffitis (dates) et des visages sculptés. Un grand bâtiment en ruines aurait été occupé par un café dans les années 1890-1910.

Eléments descriptifs Matériau(x) du gros-oeuvre, mise en oeuvre et revêtement : calcaire, moellon

Statut, intérêt et protection Statut de la propriété : propriété privée

Références documentaires

Documents d'archive • AD Calvados. 3P 2112. Amblie. Matrice cadastrale des propriétés bâties. 1881-1911. Case 136, 161, augmentation/diminution.

• AD Calvados. S 1292. Mines et carrières. Affaires et carrières diverses.

• AD Calvados. S 1306. Carrières. Affaires générales. Arrondissement de Caen.

• AD Calvados. S 1315. Mines et carrières. Affaires générales. An IX - 1887.

• REGION BASSE-NORMANDIE. La Région classe les anciennes carrières d’Orival « 1ère réserve naturelle régionale ». Communiqué de presse du 18 avril 2008.

• REGION BASSE-NORMANDIE. Plaquette Réserve naturelle régionale, Anciennes carrières d’Orival. [s.d.].

Documents figurés • AD Calvados. 3P 1939_008_009. Plan cadastral napoléonien. Amblie. Section C des Planches. 1813.

Bibliographie • GIRET, Jean-Marc. La carrière d'Orival d'après un rapport de l'ingénieur en chef en 1856. In Les mondes souterrains, histoire de l’exploitation du sous-sol du Calvados. Caen : Conseil général du Calvados, 2003. p. 50-55.

• HAMON, Jean-François. L’homme et les roches dans le Calvados, XIXe-XXe siècles. Mém. de maîtrise : UFR d'histoire, Université de Caen : 1999. 340 p.

• MANEUVRIER, Jack, SAN JUAN, Guy (dir.). L’exploitation ancienne des roches dans le Calvados : histoire et archéologie. Caen : Service départemental d'archéologie du Calvados, 1999. 447 p. p. 31.

•

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MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS. Répertoire des carrières de pierre de taille exploitées en 1889 : recherches statistiques et expériences sur les matériaux de construction. Paris : Librairie polytechnique Baudry et Cie, 1890. [1]-VII-321 p. p. 40-41.

• Exposition universelle de 1878. Catalogue des échantillons de matériaux de construction réunis par les soins du Ministère des travaux publics. Paris : Dunod, 1878. 1 vol. (VII-437 p.).

Périodiques • BARGE, Jean, GIRET, Jean-Marc. Les bâtisseurs normands et la pierre d'Orival. Patrimoine normand, 35, octobre-novembre, 2000. pp. 31-38.

• BECMONT, Sylvie. Les anciennes carrières d'Amblie : la sauvegarde d'une végétation rare. Ouest- , 22 juillet 1985.

• GOSSELIN, L. Communication consacrée à la pierre de Caen dans l’histoire. Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, Tome LVII, années 1963-1964. Caen : Société des Antiquaires de Normandie, 1965.

• La pierre d’Orival de nouveau en première ligne. Pierre actual, décembre 2006.

• Les carrières d'Orival, première réserve d'intérêt régional. Ouest-France, jeudi 7 janvier 2010.

• L'histoire originale de la pierre des carrières d'Orival. Ouest-France, 25 janvier 2001.

Liens web • MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS. Répertoire des carrières de pierre de taille exploitées en 1889 : recherches statistiques et expériences sur les matériaux de construction. Paris : Librairie polytechnique Baudry et Cie, 1890. [1]- VII-321 pages. p. 40-41. (Pdf - 339 Ko). : https://inventaire.normandie.fr/IA14001009 - CNAM 4Ko33 - 1889.pdf • La pierre d’Orival de nouveau en première ligne. Pierre actual, décembre 2006. (Pdf - 2,29 Mo). : https:// inventaire.normandie.fr/IA14001009 - Pierre actual décembre 2006.pdf • Plaquette informative sur la Réserve naturelle régionale des Anciennes carrières d'Orival. (Pdf - 1,05 Mo). : https:// inventaire.normandie.fr/IA14001009 - Plaquette Réserve naturelle régionale Anciennes carrières d'Orival.pdf • Site internet de l'entreprise "Pierre d'Orival". (dernière consultation 14 octobre 2015). : http://www.lapierredorival.fr/

Annexe 1

Exposition universelle de 1878. Catalogue des échantillons de matériaux de construction réunis par les soins du Ministère des travaux publics. Paris : Dunod, 1878. 1 vol. (VII-437 p.)

PIERRE DE TAILLE

Collection d'échantillons provenant des diverses régions de la France

Région de l'Ouest

Calvados

1. - Pierre dure d'Orival (Terrain jurassique, grande oolithe) Carrière d'Orival, commune d'Amblie, arrondissement de Caen. Gare d'expédition : (à 16 kilom.). Calcaire assez dur, blanc grisâtre, à grains fins avec lamelles cristallines.

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Hauteur d'assise : 0m,40 Poids du mètre cube : 2525 kil. Charge d'écrasement par cent. carré : 425 kil. Prix du mètre cube : 40 francs sur carrière. Cette pierre est employée à Bayeux, à Caen et dans d'autres villes en socles, bordures de trottoirs, dalles et marches d'escalier.

2. - Pierre tendre d'Orival (Terrain jurassique, grande oolithe) Carrière d'Orival, commune d'Amblie, arrondissement de Caen. Gare d'expédition : Bayeux (à 16 kilom.). Calcaire tendre, blanc légèrement jaunâtre, formé de fines ooltihes. Hauteur d'assise : de 0m,15 à 0m,50 Poids du mètre cube : 1845 kil. Charge d'écrasement par cent. carré : 115 kil. Prix du mètre cube : 12 francs sur carrière. Emplois remarquables : restauration de la cathédrale et sous-préfecture de Bayeux ; clocher de Saint-Aubin ; port de Port-en-Bessin ; ouvrages d'art du chemin de fer de Paris à Cherbourg. Cette pierre s'expédie à Saint-Lô et dans le département du Calvados."

Annexe 2

GOSSELIN, L. Communication consacrée à la pierre de Caen dans l’histoire. Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, Tome LVII, années 1963-1964. Caen : Société des Antiquaire de Normandie, 1965, p. 621-634. p. 625 : "On peut grouper sous le nom de carrières de Creully celles exploitées sur les communes d'Amblie (Orival), de Fontaine-Henry, de , de Colombiers-sur-Seulles, de Thaon. Le matériau extrait a surtout été utilisé dans le Bessin. A Amblie, il portait le nom de "Vergelet". depuis 1947, ces carrières, en particulier celles d'Orival et de Fontaine-Henry, ont repris une grande activité ; plusieurs entrepreneurs de Caen s'en sont servis pour reconstruire les maisons détruites en 1944." p. 630 : "Amblie - Les carrières dites d'Orival ou de Creully sont situées sur la commune d'Amblie, et non sur Creully. Elles appartiennent à la famille de feu le comte du Buisson de Courson, propriétaire du domaine des "Planches". Elles sont exploitées depuis plusieurs centaines d'années et vraisemblablement sont contemporaines de celles d'Allemagne. En 1881, elles étaient louées aux sieurs Lerenard et Mouillard. Tombées en sommeil, elles ont retrouvé leur pleine activité en 1945. Plusieurs entrepreneurs de Caen, MM. Lenardon et Halley, la S.O.C.A.N.O.R., M. Aragnouet, qui a succédé à M. Jean, extraient toujours des matériaux destinés à la construction de Caen. Une autre carrière, réouverte en 1944 sur la propriété du comte Joseph de Bonvouloir, a cessé son exploitation et est utilisée aujourd'hui comme champignonnière par M. Henry."

Annexe 3

SAN JUAN, Guy, MANEUVRIER, Jack. L’exploitation anciennes des roches dans le Calvados : histoire et archéologie. Caen : Service départemental d’archéologie du Calvados, 1999. 447 pages. p. 31. "Photo. 16. - Calcaire de Creully dans une carrière abandonnée au lieu-dit Orival, à Amblie (cliché G. Fily). Cette vue montre un des caractères essentiels du Calcaire de Creully : son litage n'est pas horizontal, mais oblique, en forme d'auge plurimétrique. Ce litage oblique correspond à des conditions de mise en place du sédiment, sous une forte énergie hydrodynamique. Dans la nature actuelle, ce type de structure est connue dans de grandes dunes hydrauliques sous-marines. Le Calcaire de Creully est daté du Bathonien moyen. C'est un calcaire beige clair, un peu plus grossier que le Calcaire de Caen. Cette pierre de taille possède des passées obliques alternativement dures et tendres. Elle est constituée par des fragments de fossiles marins de la taille des sables fins pris un ciment de calcite. De très rares fossiles entiers (ammonites, crocodiles marins) y sont trouvés. L'alternance des passées dures et tendres se traduit à l’altération par un aspect zébré oblique de bandes en relief et en creux. Ce matériau a été fortement utilisé pour la construction de monuments historiques dans le Bessin (cathédrale de Bayeux, château de Creully) et le Nord-Ouest de la Campagne de Caen. Il fut expédié par voie maritime jusqu'à Avranches pour les piliers intérieurs de l'église Saint-Gervais (XVIIIe siècle). Actuellement la carrière d'Orival à Amblie exploite encore cette pierre."

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Annexe 4

Région Basse-Normandie. La Région classe les anciennes carrières d’Orival « 1ère réserve naturelle régionale ». Communiqué de presse, 18 avril 2008. "La loi relative à la démocratie de proximité a donné aux Régions une nouvelle compétence : la création de réserves naturelles régionales. Lors de la commission permanente de la Région de ce jour, les élus régionaux ont approuvé la création de la première réserve naturelle régionale sur le site des anciennes carrières de calcaire d'Orival à Amblie dans le Calvados. Au sud et en dehors du périmètre proposé, la carrière est toujours en exploitation. La Région a choisi de classer ce site de 19 hectares pour son intérêt botanique lié à sa flore remarquable : un bryoflore (mousses) unique en Basse-Normandie, 6 espèces protégées au niveau national, son intérêt géologique et la diversité de ses habitats naturels et de ses espèces. En classant le site des anciennes carrières d'Orival, la Région entend enrichir le réseau d'espaces naturels de Basse- Normandie, protéger les espaces naturels patrimoniaux particulièrement menacés, et proposer des actions de sensibilisation du public sur le patrimoine naturel et la biodiversité. Le site d'Orival accueille fréquemment étudiants, botanistes et géologues. Conformément à la procédure de ce classement, le propriétaire et l’usufruitière du site ont donné leur accord pour la création de cette réserve naturelle régionale. Cette proposition de classement a aussi reçu un avis favorable de la commune d'Amblie, de la communauté de communes d'Orival et du conseil général du Calvados ainsi que du conseil scientifique régional du patrimoine naturel et du Préfet. Le conservatoire fédératif des espaces naturels de Basse-Normandie, gestionnaire actuel du site, a été un partenaire essentiel de la Région dans l'élaboration de ce dossier. D'ici 2010, la Région souhaite créer 10 Réserves Naturelles Régionales. Ces réserves seront réparties sur l'ensemble du territoire régional et seront représentatives des différents milieux naturels caractéristiques de la Basse-Normandie. Une fois classés, ces sites bénéficieront d'aides financières de la Région pour leur gestion et seront, dans la mesure du possible, ouverts au public. Une plaquette "les réserves naturelles régionales en 10 questions" est consultable sur le site internet de la Région."

Illustrations

Front de taille. Phot. Manuel De Rugy IVR25_20111401352NUC2A

Premier four à chaux. Phot. Manuel De Rugy Front de taille ancien. IVR25_20111401353NUC2A Phot. Manuel De Rugy, Phot. Inventaire IVR25_20111401351NUC2A

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Têtes sculptées au niveau d'un abri à outils, 19e siècle. Phot. Manuel De Rugy IVR25_20111401356NUC2A

Intérieur du second four à chaux. Phot. Manuel De Rugy IVR25_20111401355NUC2A Entrée du second four à chaux. Phot. Manuel De Rugy IVR25_20111401354NUC2A

L'une des têtes sculptées au niveau d'un abri à outils, 19e siècle. Phot. Manuel De Rugy IVR25_20111401357NUC2A

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Auteur(s) du dossier : Stéphanie Dupont Copyright(s) : (c) Région Normandie - Inventaire général

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Front de taille ancien.

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Front de taille.

IVR25_20111401352NUC2A Auteur de l'illustration : Manuel De Rugy Date de prise de vue : 2011 (c) Région Normandie - Inventaire général communication libre, reproduction soumise à autorisation

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Premier four à chaux.

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Entrée du second four à chaux.

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Intérieur du second four à chaux.

IVR25_20111401355NUC2A Auteur de l'illustration : Manuel De Rugy Date de prise de vue : 2011 (c) Région Normandie - Inventaire général communication libre, reproduction soumise à autorisation

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Têtes sculptées au niveau d'un abri à outils, 19e siècle.

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L'une des têtes sculptées au niveau d'un abri à outils, 19e siècle.

IVR25_20111401357NUC2A Auteur de l'illustration : Manuel De Rugy Date de prise de vue : 2011 (c) Région Normandie - Inventaire général communication libre, reproduction soumise à autorisation

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