ARCHÉOLOGIE DES HAUTS-DE- défenses allemandes de la Première Guerre mondiale Le () : archéologie des n°90 n°120/sortie D n°95 n°22 n°140

n°80 n°40 n° 4

Moulin Emprise de la fouille Structure non fouillée Structure des années 1960 Béton de La aux l’ 0 25m Structure fouillée Restitution du tracé des tunnels Impact d’obus Elément métallique Chemin des Dames Caverne du Dragon

N l’Aisne 5 km

LE CHEMIN DES DAMES : UN ENJEU LES OPPORTUNITÉS D’UNE FOUILLE DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE ARCHÉOLOGIQUE À LA CAVERNE DU DRAGON

Localisation du Chemin des ntre Laon et Soissons dans l’Aisne, le Un cimetière est même aménagé. Des es travaux d’extension du parking du Plan général du site et de la Dames (carte Claire Bénard, plateau étroit du Chemin des Dames sorties permettent aux soldats d’accéder musée de la Caverne du Dragon ont conditions de sécurité, les vestiges ont été carrière (DAO : Claire Bénard, E L Afin de mener l’opération dans de bonnes CD 02) s’étire d’est en ouest, sur environ 25 km. Il au plateau pour le défendre et le offert l’opportunité au Pôle archéologique dégagés au moyen d’une pelle mécanique. CD 02) constitue une particularité topographique surveiller. Après une relative incertitude du Département de l’Aisne de procéder Le nettoyage des aménagements, le Soldats français prenant leur et un enjeu stratégique - dernier territoriale entre septembre 1914 et à un diagnostic archéologique sur une prélèvement du mobilier, ainsi que les Le site en cours de fouille, repas dans la carrière, 7 juillet « rempart » avant - que se sont janvier 1915, les Allemands deviennent surface de près de 2 800 m² en août dessins et photos n’ont été réalisés depuis le nord-ouest (Frédéric 1917 (Fonds Valois/ BDIC, 22 Fi disputé Français et Allemands pendant la 2014, suivi d’une fouille réalisée du 17 qu’une fois les risques pyrotechniques Canon, Vertical Photo) Guerre 1914-1918, 002) Grande Guerre. en surface et tirent avantage de la carrière août au 10 novembre 2015. complètement levés. L’assistance des maîtres du plateau. Ils fortifient la zone dont ils s’emparent le 25 janvier 1915. démineurs de la Sécurité civile s’est aussi Plan de la « Caverne du Vers l’est, le secteur de l’isthme Cette période de « calme » relatif prend Malgré les nombreux impacts d’obus avérée nécessaire pour neutraliser les Dragon », 22-26 juin 1917 d’Hurtebise est caractérisé par la présence munitions estimées dangereuses. (Archives Karlsruhe, 456 d’une carrière de calcaire souterraine, 1917. Les troupes françaises reprennent permis de découvrir des boyaux assurant fin avec l’offensive française du 16 avril qui ponctuent la zone, cette opération a F1 580) la « Caverne du Dragon ». Dans cette le plateau les 4 et 5 mai 1917. A cette date, une circulation des soldats entre les 1ère et carrière, l’armée allemande aménage des la carrière est toujours aux mains des 2e lignes allemandes, ainsi que des abris casernements permettant d’accueillir Allemands. Les Français n’en reprendront bétonnés allemands voués à l’observation des centaines d’hommes, avec dortoir, une grande partie que le 25 juin 1917. et à la défense. chapelle, poste de secours, etc. UNE CONFRONTATION DIFFICILE, MAIS TRANCHÉES ET BOYAUX DE CIRCULATION FRUCTUEUSE, AVEC LES ARCHIVES

Carte dressée par le 12e our cette période et ce secteur, les ainsi que la Creute Höhle, au sud, e plateau du Chemin des Dames est un petit canal central d’assainissement. Le boyau n° 95 depuis le nord. régiment d’infanterie de réserve Parchives sont abondantes, mais elles de même que le couloir qui assure Lparcouru de tranchées et boyaux. Non répertorié sur les cartes consultées, La partie souterraine apparaît au bavarois en octobre 1916 (le la liaison entre ces deux points. En Au sein de l’emprise fouillée, trois second plan nord est orienté vers le bas) documents relatifs au secteur étudié se outre, la confrontation des résultats orientation nord-ouest / sud-est, il est demeurent difficiles à analyser. Les le boyau n° 95 est inédit. Adoptant une (collection G. Lachaux), avec bornent en effet à utiliser des symboles archéologiques avec les préconisations ouverts, des boyaux couverts et des Cliché daté du 15 mai 1917, les types ont été identifiés : des boyaux report de l’emprise des fouilles ou se contentent d’un faible niveau de des manuels militaires est, elle aussi, boyaux souterrains. Seule la tranchée au nord. Ce boyau rectiligne présente Monts de Champagne (Marne) probablement relié à la tranchée n° 22 (en pointillés bleus) précision. En outre, ils rendent compte riche d’enseignements. La consultation de deuxième ligne allemande a été une double morphologie. Dans sa partie (source : BDIC, Val 077, d’un état de la situation à un instant de certains ouvrages a permis de nord, il semble avoir été couvert selon album 29). Exemple de tranchée précis. A titre d’exemple, une carte percevoir si les normes établies avaient L’emprise est surtout traversée par à ciel ouvert (au premier plan) effleurée sur quelques mètres (n° 22). dressée par le 12e régiment d’infanterie madriers de bois forment un cadre qui devient couverte (au second un système d’étayage (boisage) : des Dans le cadre de la fouille, l’étude des assurent la liaison entre les tranchées destiné à soutenir les parois et le plafond plan) été respectées en temps de conflit. deux boyaux ouverts (n° 4 et n° 80) qui est intéressante. Des aménagements de première et deuxième ligne. Non de la galerie. Dans sa partie sud, ce de réserve bavarois en octobre 1916 de surface sont légendés (postes des aménagements mis au jour, mais couverts, ces aménagements sont boyau devient souterrain. Il présente une Un madrier en place et son vestiges matériels confirme la fonction d’observation « A.B. » ou « Art.Beob », documente surtout la manière dont ces destinés à assurer la circulation des hauteur de circulation d’environ 1,30 m, encoche latérale gauche tranchées et boyaux « E.5. (C.7) »…) et derniers sont construits, les différentes hommes et du matériel. Ils ont été en suivant le pendage naturel du plateau. superposés au plan de la carrière. La phases d’élaboration ou la façon dont ils Drachen Höhle, au nord, y est signalée, sont investis par les occupants. réalisés de façon assez soignée : dans le boyau n° 4 un caillebottis recouvre N

construction 1

construction 2

dalles de calcaire

fer

béton lissé

obus F. 91 béton arraché câble

poêle

construction 3 bouteilles

0 2,5m

Vue générale du poste LES POSTES D’OBSERVATION… …AU CŒUR DU SYSTÈME DÉFENSIF d’observation depuis l’est. Par sécurité, la paroi en béton située ALLEMAND à l’est a été retirée. Par ailleurs, on observe, au nord, une dalle a mise au jour du poste d’observation bavarois (cf. page 3) montre qu’il s’agit ou plusieurs artilleurs. La carte bavaroise Vue de la position n° 90 depuis de couverture effondrée du d’une unité d’observation, mentionnée de construction. Vaste et complexe, le nord L L’abri n° 90 utilise plusieurs techniques boyau n° 140 importante de l’opération. Ce dernier « A.B. » (« A » pour Abteilung et « B » il met en œuvre des dalles de calcaire n° 40 constitue une découverte datée d’octobre 1916 (cf. page 3) est situé en bordure sud du plateau. Il Beobachtung) à laquelle on accède par issues de l’environnement immédiat pour poste baptisé « Art. Beob. Relevé en plan de la position mentionne, en lieu et place du n° 90, un Vue détaillée de l’espace destiné consiste en une construction double, une galerie dessinée en pointillés. Cette la pièce située au nord (construction 1). la vocation d’observatoire d’artillerie n° 90 » qui confirme à l’observateur. Les plaques destinée à deux occupants. L’observateur dernière correspond au boyau couvert Pour la partie médiane (construction 2), pour cette position. en fonte correspondent à la occupe un espace exigu, surélevé réalisée dans un deuxième temps, La présence d’un poêle et de quelques L’étui pour les jumelles couverture de l’abri et bétonné, au sud, depuis lequel il le béton armé est utilisé de manière bouteilles de vin découvertes dans la périscopiques et les lentilles n° 140 qui, depuis le nord, en partant du détermine les positions françaises au est protégé par une série de trois dalles systématique, conformément aux salle nord rappellent que ces lieux, par- associées boyau n° 80, constitue l’accès principal. Il Extrait des « Règlements moyen d’un périscope. Un co-équipier en béton, recouvertes de terre, cintrées préconisations des règlements. Une petite delà leur rigueur architecturale et une allemands relatifs à la guerre de est installé dans un second espace plus de rails de chemin de fer, eux-mêmes excroissance souterraine, apparentée à conception ultra-fonctionnelle, ont été Un observateur muni d’une paire position pour toutes les armes », vaste, au nord, dans lequel il analyse et soutenus par des poteaux de bois. Cette occupés par des hommes dont l’essentiel de jumelles périscopiques. Il p. 52 : les deux espaces transmet les informations reçues aux importante construction se veut invisible dispositif vers le sud. du temps consistait à attendre une s’agirait du lieutenant Litzmann un espace de stockage, complète enfin le préconisés sur ces profils ont positions d’artillerie allemande situées à La présence d’une caisse de grenades confrontation avec l’adversaire. sur le Chemin des Dames en été observés lors de la fouille l’arrière. totale discrétion. et d’un sac pour jumelles périscopiques 1917 (Ristou, 1959, p.191) depuis la surface afin de préserver une suggère que cet espace accueillait un le 12e régiment d’infanterie de réserve observateur, éventuellement associé à un La carte dressée en octobre 1916 par LA DÉCOUVERTE D’UNE LIAISON ENTRE LA LA MAÎTRISE DU SOL ET DU SOUS-SOL CARRIÈRE ET LA SURFACE

Vue de la sortie dégagée, depuis ans la partie ouest de la carrière ette liaison correspond probablement janvier 1918. A cette date, une sortie D Graffiti réalisé dans le ciment la caverne souterraine de la Caverne du IPN et des tôles ondulées ont en effet à la « sortie D », aménagée par les frais par les sapeurs du 43e D volontaire après la fin du conflit. Des C Dragon, un tunnel amorce un départ soigneusement été disposés de manière Français qui, depuis le 25 juin 1917, l’avons mise au jour dans l’emprise de régiment d’infanterie coloniale est figurée, localisée précisément où nous L’accès à la sortie D, vers la surface. Il est obstrué par des à éviter les effondrements dans la ont repris aux Allemands une grande fouille. volontairement obstruée après perspective d’une remise en culture des Carte extraite du « Journal de la guerre sa trajectoire que sur une distance de La découverte d’un accès depuis la marche et des opérations du 55e blocs et du fil barbelé ; on ne peut suivre partie de la carrière. Cette identification quelques mètres. Si la présence d’une dans le ciment frais (« 43e Colonial »), surface vers la carrière souterraine est bataillon de chasseurs à pied », terres agricoles à la fin du conflit. est assurée par la présence d’un graffiti cheminée d’aération laissait présager et les mentions, dans les journaux de remarquable. Elle témoigne, de la part 25 janvier-2 février 1918 l’emplacement de la sortie en surface, marche, de travaux réalisés au cours des des belligérants, d’un souci permanent l’intervention archéologique a permis de mois de septembre et octobre 1917 pour de maîtriser conjointement le sol et le Extrait du « Journal de marche déterminer précisément sa localisation. aménager une « sortie D ». sous-sol. Les Allemands avaient procédé et des opérations de la 3e à des travaux importants au cours des division d’infanterie coloniale » Largement masquée par un impact d’obus de grande dimension, l’entrée observé archéologiquement et cette Français, dès qu’ils prennent possession L’identification définitive entre le tunnel années 1915 et 1916 principalement. Les est apparue nettement environ deux « sortie D » aménagée par les Français de la carrière en juin 1917, procèdent mètres sous le niveau de décapage. Sa conservation est liée au rebouchage le 55e bataillon de chasseurs à pied en est confirmée par la carte établie par de la même manière, afin de préparer la suite du conflit. L’ABRI BÉTONNÉ DU « MOULIN DE » LES TECHNIQUES DE CONSTRUCTION

Vue générale de l’abri (partie ors de l’aménagement d’un parking couloir à la salle basse. Un puisard semble râce aux observations archéologiques en bois des espaces intérieurs restent Angle du sous-sol. Traces des enterrée) Lsur l’aire de repos du « Moulin avoir pour fonction de collecter les eaux Get aux photographies de l’époque, il scellés dans les parois. planches du coffrage imprimées de Laffaux » à Laffaux, juste à l’ouest de ruissellement en provenance de est possible d’appréhender les techniques dans le béton et montants en Blindage en rails de chemin du Chemin des Dames, des éléments l’escalier. Deux puits de communication utilisées pour la construction des En ce qui concerne l’abri du « Moulin de bois du coffrage scellés dans de fer d’un abri bétonné ont été découverts aménagés dans le plafond permettent de abris bétonnés de la Première Guerre Laffaux », on peut observer que la partie les parois par l’entreprise de terrassement. Son rejoindre la partie supérieure au moyen mondiale. Le couloir d’accès, le départ dégagement complet et sa fouille ont été de barreaux d’échelle en fer scellés dans extérieur. Le temps de la construction, Creusement de la fosse de enterrée n’a pas bénéficié d’un coffrage de l’escalier et le puisard les parois. Une fois l’emplacement de la structure la nature compacte et homogène du fondation et installation du de collecte des eaux de L’abri était constitué de deux niveaux, coffrage en bois confiés à l’Inrap en janvier 2014. ruissellement l’un enterré, l’autre en élévation. Seule la coffrage de planches est monté. La dalle militaires indique qu’en 1918, le prix de (© Kriegstagebuch von Joseph défini et les fondations creusées, un limon a suffi. Une étude des géologues partie enterrée était conservée. est constitué d’une dalle en ciment. de sol est coulée. Les espaces intérieurs revient d’un abri en béton armé s’élève de Elsner) Le sol de l’élévation, de plan trapézoïdal, La paroi ouest de l’abri, faisant face à sont mis en réserve toujours au moyen de 30 000 à 40 000 marks, alors qu’un abri De plan quadrangulaire, l‘abri mesure l’ennemi, est puissamment renforcée par coffrages en bois. L’armature métallique de mêmes capacité et résistance, réalisé Mise en place des armatures en deux rangées de rails et de traverses de est composée de fers recourbés et en galerie de mine, ne revient qu’à 2 000 fer d’un abri bétonné. Le sous-sol est composé d’un couloir chemin de fer. entrecroisés. Une fois le béton coulé marks. (© Kriegstagebuch von Joseph 6,50 m de long sur 6 m de large. relié au réseau de tranchées et d’une et sec, les planches des coffrages sont Elsner) salle mesurant 10 m2. Un escalier relie le démontées mais les montants verticaux L’ÉTAT ET LE PATRIMOINE ARCHÉOLOGIQUE Le ministère de la Culture, en application du Livre V du Code du Patrimoine, a pour mission d’inventorier, LE CHEMIN DES DAMES protéger, étudier et (AISNE) : ARCHÉOLOGIE DES DÉFENSES conserver le patrimoine archéologique, ALLEMANDES DE LA de programmer et contrôler la recherche PREMIÈRE GUERRE MONDIALE résultats. La mise en œuvre de ces missions BIBLIOGRAPHIE : estscientifique, assurée depar s’assurer les Directions de la diffusion régionales des Les opérations ont fait l’objet ARCHÉOLOGIE DES HAUTS- des affaires culturelles (Services régionaux de rapports scientifiques DE-FRANCE de l’archéologie). déposés au Service régional de Publication de la DRAC des l’archéologie (DRAC Hauts-de- Hauts-de-France - Service France - site d’Amiens). régional de l’archéologie LE DÉPARTEMENT La liste suivante n’est pas DE L’AISNE ET exhaustive. Site d’Amiens 5, rue Henri Daussy L’ARCHÉOLOGIE DESPLANQUE (G.) BENARD CS 44407 Opérateur d’archéologie (C.) et al. – Chermizy-Ailles / 80044 Amiens cedex 1 préventive depuis janvier Bouconville-Vauclair (Aisne) Tél. : 03 22 97 33 45 « Extension du parking du Musée 2005, le Département de de la Caverne du Dragon », Site de Lille l’Aisne est agréé par l’État pour la réalisation Rapport de fouille, Service Hôtel Scrive au cas par cas des diagnostics prescrits régional de l’Archéologie, 1-3, rue du Lombard Amiens, 2017. CS 8016 sur le territoire départemental et pour 59041 Lille cedex l’exécution de fouilles des périodes allant FLUCHER (G.) – Laffaux (Aisne) Tél. : 03 28 36 78 51 du Néolithique à l’Époque contemporaine Un abri bétonné de la Première Guerre mondiale, Rapport de Auteur des textes et DAO : sur l’ensemble du territoire national. Le fouille, Service régional de Caverne du Dragon : Département de l’Aisne mène également l’Archéologie, Amiens, 2014 Gilles Desplanque des actions de médiation et concourt à la et Claire Bénard CONDUITE DES (Pôle archéologique du OPÉRATIONS : Département de l’Aisne) Le diagnostic et la fouille « Moulin de Laffaux » : diffusion scientifiqueL’INSTITUT de ses résultats. NATIONAL préventive du site de la Caverne Guy Flucher (Inrap) DE RECHERCHES du Dragon ont été réalisés sous la direction de Gilles Couverture : ARCHÉOLOGIQUES Desplanque (Pôle archéologique La position n° 90 en cours de PRÉVENTIVES du Département de l’Aisne) du 6 nettoyage (Caverne du Dragon) Avec 2 000 collaborateurs et chercheurs, au 7 octobre 2014 et du 17 août au 10 novembre 2015. Crédits iconographiques : l’Inrap est la plus importante structure de La fouille préventive du site Frédéric Canon (Vertical Photo), recherche archéologique française et l’une du « Moulin de Laffaux » a été Noémie Arandel, Kévin Boitelet, des toutes premières en Europe. Institut réalisée sous la direction de Gilles Desplanque, Camille Guy Flucher (Inrap) du 7 au 16 Saout (Pôle archéologique du national de recherche, il réalise la majorité janvier 2014. Département de l’Aisne), Guy des diagnostics archéologiques et des Flucher (Inrap) fouilles en partenariat avec les aménageurs ÉQUIPE DE FOUILLE ET INTERVENANTS : Suivi éditorial : Caverne du Dragon : Mickaël Courtiller (DRAC Hauts- chantiers par an, en France métropolitaine Noémie Arandel, Claire Bénard, de-France), Alexandre Audebert etprivés dans etles publics DOM. Ses: soit missions plus des’étendent 2 000 Kévin Boitelet, Nadège Robin, (SRA Hauts-de-France) Camille Saout. « Moulin de Laffaux » : Coordination de la et à la diffusion de la connaissance Michel Baillieu, Guy Flucher, collection : Mickaël Courtiller archéologiqueà l’exploitation auprès scientifique du public. des résultats Jean-Michel Lemaitre et Karine Delfolie (DRAC Hauts- de-France) FINANCEMENT : Caverne du Dragon : Création graphique : Direction des bâtiments du Agence Linéal : 03 20 41 40 76 Département de l’Aisne www.tri-angles.com Rue Paul Doumer 02013 Laon Cedex Impression : « Moulin de Laffaux » : I&RG 2017 Direction régionale de l’environnement, de ISSN en cours l’aménagement et du logement Dépôt légal 2017 (DREAL) Diffusion gratuite dans la limite 56, rue Jules Barni des stocks 80044 Amiens Cedex Ne peut être vendu