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TRACKLIST P. 2 FRANÇAIS P. 4 DEUTSCH P. 9 ITALIANO P. 13 ENGLISH P. 18 2 Menu CONCENTUS MUSICO-INSTRUMENTALIS A V T H O R E JOANNE JOSEPHO FUX, SACRÆ CÆSAREÆ MAJESTATIS MU- SICES COMPOSITORE. OPUS PRIMUM An. M. DCCI I SERENADA EN UT MAJEUR, K 352 1. Fanfare ex C 0'42 2. Marche 2'00 3. Gique 1'11 4. Menuet 1'38 5. Aria 2'00 6. Intrada 2'48 7. Rigadon 0'52 8. Ciacona 2'34 9. Guique 0'59 10. Menuet 1'07 11. Final 0'30 OUVERTURE EN RÉ MINEUR, E 109 12. (Grave) - Allegro - (Grave) 5'30 13. Menuet 1'03 14. Aria 1'41 15. Fuga 1'22 16. Lentement 0'39 Menu 3 17. Gique 1'25 18. Aria 2'23 OUVERTURE EN SOL MINEUR, K 355 19. (Grave) - Allegro - Grave 3'15 20. Rigadon - Trio Bouré 3'00 21. Aire la Double 3'24 22. Menuet 1'21 23. Aria in Canone 2'11 24. Passacaglia 4'14 TURCARIA Eine musikalische Beschreibung der Belagerung Wiens durch die Türken anno 1683 25. Aufzug : Turcaria - Janitschara, de K 331 3'02 26. Preparation : Il Libertino, de K 329 - Contretens, de K 327 2'14 27. Die Schlacht : Posta Turcica, de K 331 - Les Combattans, de K 323 3'08 28. Klage : Rondeau, de K 327 1'46 29. Frieden : Rondeau, de K 321 1'34 30. Parade : Marche des Ecurieus, de K 356 1'15 ARMONICO TRIBUTO AUSTRIA direction : LORENZ DUFTSCHMID ANDREAS LACKNER, trompette baroque • HERBERT WALSER, trompette baroque • ALFREDO BERNARDINI, hautbois baroque • PAOLO GRAZZI, hautbois baroque • ALBERTO GRAZZI, basson baroque • MICHAEL OMAN, flûte à bec • GUNAR LETZBOR, violon I • CHIHARU ABE, violon I • ILIA KAROL, violon I • WOLFHARD SCHUSTER, violon I • BRIGITTE TÄUBL, violon II •BARBARA ERDNER, violon II • SIGURD IMSEN, violon II • PETER AIGNER, viola da braccio • EVA POSVANECZ, viola da braccio • LORENZ DUFTSCHMID, viola da gamba • JURIS TEICHMANIS, violoncelle • WALTHER RUMER, violone • EDUARDO EGUEZ, théorbe • NORBERT ZEILBERGER, clavecin • CHARL FISCHER, percussion • GERALD ENDSTRASSER, carillon 4 FRANÇAIS Menu Enregistrement effectué du 7 au 11 septembre 1997, au Monastère bénédictin de Kremsmünster, Autriche, Kaisersaal, par les soins de Michel Bernstein et Charlotte Gilart de Kéranflèc'h Montage numérique : Charlotte Gilart de Kéranflèc'h Production : Michel Bernstein COPRODUCTEURS ARCANA • WESTDEUTSCHER RUNDFUNK [WDR] KÖLN STEIERMÄRKISCHE LANDESREGIERUNG • STYRIARTE OBERÖSTERREICHISCHE LANDESREGIERUNG • STADT LINZ STIFT KREMSMÜNSTER • FABRIK GREINER © 1998 ARCANA MICHEL BERNSTEIN ÉDITEUR E compositeur autrichien JOHANN JOSEPH FUX pourtant beaucoup étudié), ni parmi leurs propres compte assurément parmi les grands mé- successeurs. On ne se demandera pas si l'histoire Lconus. Bien entendu, tout mélomane connait lui a réservé un «juste» sort, cette question n'ayant son nom et sait qu'il est l'auteur d'un livre : Gradus guère de sens. Seule une remarque s'impose : Fux ad parnassum Vienne, 1725). Cet ouvrage, qui passe aura souvent été l'objet de préjugés. pour être le principal traité de contrepoint du XVIIIe siècle, n'a cessé de faire référence jusqu'à On prétend en savoir peu sur lui: préjugé, là encore. nos jours. Or ce n'est déjà qu'à moitié vrai. Car il Certes, il serait intéressant de mieux connaître sa s'agit en réalité d'un traité de composition complet, vie. Mais l'on n'en sait pas moins sur Fux que sur dont nous n'avons qu'une connaissance partielle. bon nombre de compositeurs de son temps, et l'on Malgré cela, on ne saurait trop en estimer la va- en sait toutefois assez pour se faire une idée de sa leur, que seule supplante celle du Traité de l'har- personnalité, appréhender ses œuvres au sein de monie de Jean-Philippe Rameau (paru à Paris en son époque et de l'histoire musicale, et pouvoir les 1722), point de départ des futures théories en la écouter en connaissance de cause. C'est sans doute matière. Mais surtout, Gradus ad parnassum a jus- en 1660, à Hirtenfeld – qui appartenait alors à la qu'à présent fortement nui à la réception de la paroisse de St-Marein, et appartient aujourd'hui à musique même de Fux, depuis longtemps perçue la commune de Langegg, près de Graz (Styrie) – comme celle d'un «théoricien qui compose» et, par que Fux naît dans une famille de petits paysans, conséquent, qualifiée de «sèche». Simple préjugé, ce qui explique pourquoi l'on ne possède aucun bien sûr, ces compositions étant totalement igno- document écrit remontant à ses premières années. rées ou très mal connues. Fux est par ailleurs sous- Au cours de la décennie suivante, apparemment estimé pour une autre raison, plus valable celle-ci : sur les conseils du prêtre de la paroisse, on l'en- il n'a guère fait d'émules parmi ses successeurs voie au séminaire, à Graz. C'était l'une des rares immédiats (les «classiques viennois» qui l'avaient possibilités d'offrir une formation supérieure à FRANÇAIS 5 un enfant doué, venant de la campagne, mais sou- la chambre) et, par suite, avec la famille impériale. vent aussi le moyen de subvenir à ses besoins ou Il existe à ce propos une légende qui fut publiée de l'écarter de toute prétention à l'héritage. A Graz, dans deux versions différentes, la première en 1745 le jeune Fux prend sa vie en main dès 1681 en en- par le musicographe allemand Johann Adolph trant au Ferdinandeum (institution qui offrait aux Scheibe, la seconde en 1798 par le musicien Johann jeunes musiciens le gîte et le couvert ainsi que l'ac- Friedrich Daube, venu s'installer à Vienne (dans un cès au collège, en l'échange de leurs services à l'égli- cas comme dans l'autre, elle porte le titre significa- se). Le registre d'inscription porte la simple men- tif de «Préjugé») : l'empereur Leopold Ier serait lui- tion «musicus», ce qui signifierait peut-être égale- même intervenu pour défendre la nomination de ment «homme à tout faire». En 1683, il quitte Graz Fux au poste de compositeur de la cour (1698) con- pour entrer à l'université jésuite d'Ingolstadt. Les tre les intrigues du parti des musiciens italiens. registres mentionnent : «profugit clam» («parti en Durant ses premières années viennoises, Fux, tout secret»), ce qui donnera lieu plus tard, à nouveau, en se vouant aux compositions sacrées comme il le à toutes sortes de suppositions. Toujours est-il que fera sa vie entière, s'était peu à peu familiarisé avec cette fugue marque son émancipation définitive : les autres genres musicaux : d'abord la musique ins- il sera musicien et non pas prêtre. Un autre motif trumentale, puis l'opéra. C'est parce qu'il fut vice- peut l'avoir déterminé à se tourner vers la musi- maître de chapelle de la cour (après la mort de Jo- que : Fux n'aurait pu achever les études de droit seph Ier, en 1711) puis Hofkapellmeister de Charles qu'il avait commencées à Graz (ce que l'on observe VI (à partir de 1715) que l'opéra et la musique d'église aussi dans la biographie d'autres compositeurs – occupent la majeure partie de son œuvre, pour ce Telemann par exemple). A Ingolstadt, où il étudie qui nous en est parvenu. Or ces deux genres, préci- au moins jusqu'en 1685, il gagne sa vie comme sément, étaient les plus liés au temps, ce qui s'ajoute organiste de l'église St-Moritz, et l'on sait qu'il se aux raisons pour lesquelles Fux n'a guère eu d'écho mit à écrire quelques petites pièces sacrées. Rien chez les classiques (notamment en tant qu'auteurs de plus normal qu'il n'ait commencé plus tôt (à de musique instrumentale). S'il avait signé lui- l'époque, ce n'était qu'à travers la pratique, l'imi- même davantage de pièces instrumentales, son tation de modèles, et par opportunité ou nécessité, œuvre de compositeur aurait bien mieux survécu. que l'on apprenait à composer). Soulignons-le, D'autres fonctions vinrent parfois s'ajouter à celles car à ce sujet, Fux donne prise à un nouveau pré- qu'il occupait à la cour. Le poste de Hoffkapell- jugé. Si aucune œuvre de jeunesse n'a été conser- meister à Vienne étant sans nul doute l'un des plus vée, c'est là encore autre chose. A l'hiver 1688-89, prestigieux de toute l'Europe, Fux fit remarquer à il quitte Ingolstadt sans que l'on sache, là aussi, juste titre à Johann Mattheson, grand érudit ham- dans quel but. Le poste suivant que l'on lui connaît bourgeois, qu'il avait été «Kapellmeister de trois étant celui d'organiste au Schottenstift de Vienne, empereurs». Il exerça cette fonction jusqu'à sa mort il est probable que Fux se soit dès lors plus ou moins (le 13 février 1741), et toujours d'une manière qui établi dans la capitale autrichienne. Quoi qu'il en fit plus d'une fois l'admiration de ses subordonnés soit, il y épouse en 1696 la fille d'un fonctionnaire et de ses contemporains, mais aussi de la recherche. (ce qui suppose plusieurs années de résidence), il Sa formation de juriste en est la première cause, s'y lie avec certains musiciens de la cour (à son outre ses qualités personnelles, sa profonde droi- mariage, ses témoins sont un fonctionnaire du ture et sa parfaite compétence de musicien. Le seul Schottenstift, un notable ainsi qu'un musicien de portrait de lui qui nous soit parvenu, à partir du- 6 FRANÇAIS quel furent réalisés tous ceux que nous connais- de Joseph, Johann Bernhard Fischer von Erlach, né sons, remonte à 1717.

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