Fausse objectivité, vrai assujettissement : le poids déterminant de la finance et de l'idéologie mondialiste sur les médias français publics et privés Les « grands médias » au pas cadencé ? La disparition apparente de la déontologie professionnelle⋅ au sein des « grands médias » à la lumière de la crise politique économique et sociale : stratégie éditoriale militante et asservissement à tous les étages paraissent être la règle. Les « grands médias » sont sans doute majoritairement devenus les troupes de choc du conservatisme, de l'austérité et de l'atlantisme promus par les oligarchies financières occidentales. Par Alain Pucciarelli Essai réalisé essentiellement avec des informations en accès libre sur internet, téléchargeable librement sur pucciarelli.fr ⋅Le terme déontologie professionnelle fait référence à l’ensemble de principes et règles éthiques (code de déontologie, charte de déontologie) qui gèrent et guident une activité professionnelle. Ces normes sont celles qui déterminent les devoirs minimums exigibles par les professionnels dans l’accomplissement de leur activité. (source Wikipedia) 1 Promenade dans la banlieue médiatique de l'état profond Avis aux perfectionnistes et aux sceptiques La rédaction de ce manuscrit s'est inscrite dans les deux années et quelque qui précèdent la glorieuse année 2016. Mes recherches sur Internet peuvent donc aujourd'hui s'avérer « dépassées » pour certaines d'entre elles. (Ma technique de mise en page et de « copier coller » étant imparfaite, des imperfections formelles émaille le texte) Ce travail ne vise en aucun cas à définir précisément une réalité chimiquement pure. Il a juste la modeste ambition de constituer un outil pour tous ceux que la vérité sur le réel fonctionnement de nos médias interpelle. Les idées extrémistes racistes et/ou xénophobes n'ont pas leur place dans ces pages. Mon enquête est pragmatique, mais vigilante. Chacun est bien entendu invité à se lancer à son tour dans la passionnante recherche d'une information, forcément partielle, mais indicative d'un état de notre société et de ses élites, dont en principe font partie nos « grands journalistes ». Il reste que, par exemple, avoir été membre des « Young leaders » une fois (groupe d'influence atlantliste, instrument parmi d'autres de l'hégémonie des Etats unis, qui a un grand succès chez nos hommes politiques, dont par exemple MM. Hollande et Juppé, et notre personnel de presse), et même si l'intéressé(e) prétend que c'est du passé, est une notation pertinente quant au réel positionnement politique et philosophique de l'individu en question. Les angles d'attaque des différentes parties du livre doivent tout à la fantaisie de l'auteur, qui a tout d'abord fait cette enquête amusante pour statuer sur ses propres interrogations. Certains noms ne sont pas cités, d'autres ont l'honneur de détours assez long. Pour encourager le lecteur à poursuivre sa propre enquête, j'ai parfois opté pour la publication d'articles entiers, ou bien pour des extraits d'articles internet, voire pour de simples liens. Je cite toujours mes sources. Tout ceci représente avant tout un travail d'accumulation d'informations disponibles sur le net, auxquelles leur organisation en un discours cohérent donne puissamment sens. Il ressort de tout cela que les grands médias français sont bel et bien devenus dans leur majorité des « instruments oligarchiques » au service des puissants, de l'atlantisme, et de son rejeton l'européisme. On évoque à présent l'existence de réseaux d'influence russes, avec en fond d'image la silhouette de l' « ignoble » Vladimir Poutine. Ces réseaux existent peut-être, et pourquoi pas, mais il est clair que les réseaux atlantistes tiennent fermement la boutique dans notre pays. Ce travail permet aussi ça et là d'engager une réflexion générale sur le monde qui nous a été construit depuis au moins le septennat de M. Mitterrand, l'objet « UE » ayant été conceptuellement mis sur les fonds baptismaux à la fin de la Seconde guerre mondiale (voire avant) par les Etats Unis, qui sont maintenant, via l'UE et l'Euro, maîtres chez nous et déterminent largement nos politiques économiques et étrangères, par Bruxelles interposée. C'est en tout cas la conclusion à laquelle je suis parvenu au terme de la rédaction de cet ouvrage. Si l'on peut aboutir à la conclusion inverse, voire à une vision notablement différente en argumentant aussi solidement que possible, alors, vive le débat, dès lors que l'auteur s'est engagé dans cette aventure en essayant d'avancer avec un regard objectif, mot fort à la mode, si peu inscrit dans le fait médiatique. J'ai encore choisi de publier des textes qui disent le contraire de ce que l'on nous raconte tous les jours sur les médias mainstream, afin que chacun puisse se faire une idée personnelle à propos des arguments des uns et des autres. Je vous prie en conséquence, éventuel lecteur, d'aborder ces pages comme l'on se promène 2 dans un jardin. Chaque partie (voir table des matière ci-dessous) a sa propre cohérence. On peut se promener à sa guise en effeuillant ainsi le contenu de chacun des chapitres sans avoir lu ceux qui précèdent ou qui suivent. Ce choix a imposé quelques redites. Le visiteur n'est responsable ni des couleurs ni de la présence des essences, et encore moins de la saison qui peint la nature. Mais il doit vivre avec et au moins connaître, fût-ce à minima, les raisons pour lesquelles le monde qui l'entoure lui renvoie l'image qu'il perçoit. Puis s'interroger sur sa propre perception. Bonne lecture. 3 Table des matières Avant-propos, page 8 I Parti pris : évacuer l'air du temps, page 10 II Journalisme (?), page 17 III Les regards alternatifs, page 47 IV Promenade dans le monde de la bienpensance, page 58 V Quid des droits l'homme ? Le poids de l'oligarchie, page 69 VI Le capital humain, page 85 VII Atlantisme : un puissant système idéologique mondialisé, page 92 VIII Les racines de l'atlantisme dans les médias, page 152 IX Quelques portraits de « grands journalistes » et assimilés, page 176 Conclusion page 239 Postface : page 278 Une réalité différente, cela vous tente ? 4 Remerciements Ce travail doit beaucoup à quelques sites internet qui font un travail indispensable d'éclaircissement et d'analyse susceptible d'informer et de nourrir la réflexion des citoyens curieux de la « chose publique », de ses modes de fonctionnement, et des problématiques liées à la vie démocratique en France, en Europe et ailleurs aussi. Il se trouve que « la toile » a pris aujourd'hui une importance particulière face aux dérives de la « grande presse » qui paraît trier les informations et ses sources selon une même grille, proposant une vision appauvrie et souvent tendancieuse des réalités qui frappent à nos portes. La presse est née du désir de démocratie et d'expression sous l'ancien régime. Sous des formes diverses, bien avant la naissance des journaux « modernes », à savoir les entreprises de presse. Elle a été le vecteur des voix oppositionnelles, de la révolte, de l'exigence morale, bref, de l'idée de liberté que se faisaient des gens instruits et courageux face au monde féodal et aristocratique. Elle a contribué à créer l'opinion publique, déjà déterminante dans le déclenchement de la Révolution de 1789, qui s'est ensuite affirmée en France tout au long du XIXe siècle et bien entendu au-delà. L'écrit contestataire a longtemps été sa raison d'être même quand elle est devenue « populaire », et que son rôle dans le fonctionnement de la démocratie dite bourgeoise s'est révélé indispensable, irremplaçable. Pendant l'Occupation, face à la presse de collaboration sont nés des journaux dans la clandestinité dont certains ont eu une vie officielle après la Libération. En 1945, l'une des tâches du Conseil National de la Résistance a été de libérer les médias de l'emprise de l'argent qui s'était peu à peu imposée et avait conduit certains d'entre eux à véhiculer la propagande des occupants et de leurs collaborateurs français. On peut dans tous les cas affirmer, en dépit des aléas de l'histoire, que le phénomène « médiatique », au sens où quelques personnes se sont longtemps adressées à une multitude pour faire passer des messages de vérité et de dénonciation de l'injustice, est de noble naissance, car lié au souci du bien public. Ce passé instructif, la genèse de l'information en Occident, montre que la presse, fût-ce sous ses formes les plus simples et les plus archaïques, a très tôt été une nécessité dans le développement des idées et d'une conscience sociale, voire nationale. Malheureusement, de nos jours, le pouvoir de l'argent sur le monde médiatique est, à nouveau, devenue une réalité incontestable. Et quand l'argent est tout, la « grande presse », dite professionnelle, qui appartient à des oligarques bien de chez nous, se met tout naturellement aux ordres de ceux qui la paient, même si parfois percent derrière le nuage du conformisme généralisé des informations pertinentes. Le service public d'information pour sa part ne le cède en rien à ses « concurrents », l'Etat étant devenu le bras armé des oligarchies qui le dominent et l'agissent. Certains « grands journalistes » touchent des salaires de PDG. Parallèlement, la masse des professionnels de l'information subit la précarité et les bas revenus. Il faut donc rendre hommage à des sites internet qui font honneur à l'idée de liberté de conscience et d'opinion. Ils ne défendent pas tous des valeurs identiques, mais tous sont le signe que l'exigence d'une parole libre et contradictoire n'a pas disparu avec la mainmise des oligarques sur les grands moyens d'information (le public on l'a dit ne se distinguant en rien du privé sur le plan idéologique), l'omnipotence de la publicité, et les modes standardisés de formation des journalistes, qui sont, à l'instar de nos « élites » économiques ou administratives, formatés dans le cadre d'une idéologie univoque envahissante.
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