2012-2013 SA Spinalien 22 Sports CCoupeoupe ddee FFrancerance 5 & 6 jjanvieranvier eess ddee ffootballootball | 3322 ddee fi nnaleale 22013013 En attendant le jour J Un guide nommé Sandy Paillot La Coupe de France, c’est le week­end prochain. D’ici là, nous allons suivre De nouveau enrôlé par le SA Spinalien, le défenseur a fait toutes ses gammes à l’Olympique lyonnais. le quotidien de deux joueurs vosgiens. Un club d’envergure européenne qui fait de la formation son cheval de bataille. Anthony Cossin (Thaon) : Sa Spinalien clubs professionnels d’offrir « J’ai assuré « une porte de sortie si on ne ma reconversion » pinal, c’est un chal­ réussit pas », dixit le néo­Spi­ lenge qui, si je le nalien. « Tout au long de ce La transition entre 2012 «Eréussis, devrait me cursus, on est assisté en per­ et 2013 s’est passée tranquille­ permettre d’inverser le cours manence par les différents ment pour le feu follet thaon­ des choses et de retrouver le entraîneurs des catégories nais. Autour d’une table avec très haut niveau. » En jan­ mais aussi par du personnel deux couples d’amis, Anthony qui s’occupe de tout », ajoute­ vier 2012, Sandy Paillot avait Cossin et sa compagne ont ainsi affiché de nouvelles ambi­ t­il. tions. Après deux ans de galè­ La réputation du centre de « bien mangé » et également re, marqués par des opéra­ formation lyonnais est telle « bien joué.»« Cela a été une tions aux deux hanches, le que des pépites y mûrissent belle partie de rigolade, s’amu­ défenseur de 25 ans avait chaque saison. Et pas des sait encore hier le joueur. « On a atterri dans les Vosges. Mais moindres. Mais, surtout, en joué à la console et j’y ai assuré sa relance n’a pas duré long­ dépit de son standing euro­ ma reconversion en tant que temps. Tout juste six mois. Le péen, le club rhodanien reste danseur et chanteur. En fait, j’ai humble. « Quand on intègre le temps pour le Lyonnais de terminé dernier du jeu et je me monter vers le nord et Metz. groupe professionnel, indique Sandy Paillot, on est accompa­ suis fait chahuter. Mais on a bien Sébastien Chéré a é t é Et de se blesser gravement ri.» lors d’un match de prépara­ gné dans les premières semai­ raisonnable durant le Réveillon. tion avec un club mosellan qui nes. A mon époque (de 1999 à Ce réveillon s’est étiré jusqu’à voulait miser sur lui. Une frac­ 2008), on s’entraînait à côté cinq heures du matin pour le Sébastien Chéré (Epinal) : des pros et, parfois, on les chauffeur livreur. « C’est peut­ ture du péroné stoppait une « Avec des supporters » nouvelle fois la carrière acci­ rejoignait. Pour moi, c’était un être une heure tardive pour un dentée d’un joueur qui appa­ honneur, les pros étaient sept sportif, mais cela reste raisonna­ Réuni avec quelques partenai­ raissait comme un sérieux fois champions de France. ble d’autant que cela a été bon Bien sûr, quand on arrive dans espoir, lorsqu’il portait les enfant et sans alcool. » Pas de res dans une salle hadolaise couleurs de l’Olympique lyon­ le groupe, c’est d’abord pour pour le réveillon, Sébastien Ché­ faire le nombre, mais les quoi rendre les jambes lourdes nais. et les idées pas claires pour ré a pu constater l’engouement Au fil des années, la structu­ adjoints de l’entraîneur nous l’intéressé avant le retour sur le que suscite ce match face à re du plus grand club français prennent en charge. Même si tout tourne autour des pros. » pré synthétique de Lederlin, hier Lyon. « Dans cette soirée, il y de la dernière décennie est avait pas mal de personnes que devenue le cocon, le nid soir. Ce sera l’occasion de repar­ douillet d’un jeune qui avait « Je pense que l’on ne ler du FC Sochaux­Montbéliard l’on ne connaissait pas et certai­ l’ambition de vivre pleinement réussit pas à Lyon tant « entre nous, avant que le coach nes sont venues nous voir pour d’une passion débordante, que l’on n’est pas nous en parle ». Et de s’éviter, parler de Lyon. On ne s’est pas née d’une connivence exacer­ titulaire » encore durant quelques heures, trop étendu sur le sujet, affirme bée avec un paternel lui­mê­ Lyonnais pur jus, Sandy Paillot a été sacré champion de France avec le club rhodanien, la pression médiatique liée à le milieu de terrain, mais des me ancien de la maison rhoda­ qu’il a quitté au printemps 2009. (Archive Eric THIEBAUT) l’événement. « De ce côté­là, gens nous ont dit qu’ils vien­ nienne. Sandy Paillot connaît Sandy Paillot a fait partie de c’est le calme plat. Mais ce n’est draient nous soutenir. Nous donc tous les rouages de l’OL, cette caste de privilégiés et a savoir, concède la première étions avec des supporters qui adversaire du SA Spinalien en pas plus mal pour bien se prépa­ ainsi côtoyé les meilleurs. recrue hivernale du SA Spina­ ce premier dimanche de rer. » avaient leur billet. » Le passage Sans appréhension, tant les lien. Durant la semaine qui « Un mur et un ballon » l’année 2013. « J’y suis arrivé à professionnels lyonnais à la nouvelle année s’est déroulé précède le match, ils tra­ l’âge de huit ans, se souvient accomplis ne sont pas hau­ sans particularité pour le Spina­ vaillent avec assiduité sur les l’athlétique défenseur central. tains avec les petits jeunes. « Il lien qui avoue ne pas avoir parades à trouver pour blo­ Il se dit est totalement rétabli. « Depuis un mois et demi, je Jusqu’alors, j’avais joué à faut faire sa place, mais cela se me prépare normalement. » On a pu le constater il y a quel­ « abusé. » Ecully et ce n’était que de passe généralement bien », quer les secteurs où l’adver­ ques jours, quand Sandy Paillot a enfilé à nouveau la tunique saire risque de les gêner. Il a pu, hier, récupérer sans l’amusement. Mais, à Lyon, on souligne le défenseur, titré en spinalienne. « J’ai eu des complications après ma fracture du problème et « faire le ménage », sait rapidement où on met les 2008. « Mais je pense qu’on ne Ils vont surtout travailler ça, péroné », glisse­t­il cependant. Mais aujourd’hui, cette nouvel­ pieds. A cet âge­là, évidem­ réussit pas à Lyon tant que l’on même s’il est évident que face le étape délicate est à ranger au rayon des mauvais souvenirs. puisque la formation de Natio­ ment, cela reste de l’amuse­ n’est pas titulaire reprend à Epinal, ils vont aussi se con­ « Depuis une semaine (l’entretien a été réalisé le 21 décembre nal était au repos après une ment mais avec du sérieux en l’ancien international Espoirs. centrer sur ce qu’ils savent fai­ dernier), je suis prêt à rejouer », apprécie le joueur qui trouvait séance la veille. « On avait joué plus. Les années suivantes, A Grenoble, j’ai réussi, pas à re. » « le temps long. C’était pesant de savoir que je ne pourrais pas dimanche, la séance a été cour­ quand j’ai entamé la préfor­ Lyon où je n’ai joué qu’un Rémi Garde, l’entraîneur, a jouer de sitôt. » te, basée sur la récupération et du reste pris toutes les garan­ mation puis la formation, tout match de championnat. » Cela De retour dans la région rhodanienne après cet accident, le un travail technique. Rien ties nécessaires en envoyant Lyonnais ne s’est pas préparé avec le FC Villefranche Beaujo­ était plus strict.» ne l’a donc pas empêché de d’intensif. » C’était avant que La rigueur, l’organisation et découvrir l’exigence requise un émissaire à Saint­Louis, lais, dont l’entraîneur n’est autre que son père Patrick. « J’ai l’homme sont des critères par une association que l’on lors du tour précédent. « Je l’ai travaillé avec le même préparateur physique que j’avais Sébastien Chéré ne fasse « quel­ essentiels pour l’Olympique compare à une usine à gaz. connu, pas en tant que coach l’année dernière, précise­t­il. Les séances à Villefranche ont été ques courses pour la soirée.» lyonnais. « Quand on est au Retiré du centre des débats mais en tant que membre de la allégées avant la trêve. Je me suis aussi entraîné seul, chez Mais le temps des agapes est centre de formation, tout est depuis 2009 et un prêt à Gre­ cellule de recrutement, se sou­ moi, où j’ai un terrain, un mur et un ballon (rires). » Alors que terminé, puisque l’étudiant en mis en œuvre pour que l’on se noble qui s’est transformé en vient Sandy Paillot. C’était s’ouvre le mercato d’hiver, Sandy Paillot est en forme au bon dernière année de pharmacie va sente comme à la maison, transfert, Sandy Paillot n’a pas quelqu’un de carré, poin­ moment. Il n’aura pas besoin de renouer les contacts noués débuter ce jour un long stage tilleux. Il a l’avantage d’être de avec des clubs et d’effectuer des essais qui l’attendaient. Car poursuit Sandy Paillot. Par oublié la méthodologie du dans une officine de Dogneville. exemple, en ce qui concerne staff rhodanien. « Ils tra­ Lyon et connaît tout. Cela à on sait désormais où il a posé son sac. « Je suis content que le l’air de marcher, il fait ses sort ait désigné Lyon, lance­t­il.
Details
-
File Typepdf
-
Upload Time-
-
Content LanguagesEnglish
-
Upload UserAnonymous/Not logged-in
-
File Pages35 Page
-
File Size-