Conseil général des ponts et chaussées. Table des affaires soumises au Conseil général des ponts et chaussées en 1882. F/14/11041/178 Stéphane RODRIGUEZ-SPOLTI 1ère édition électronique. Archives nationales (France) Pierrefitte-sur-Seine 2018 1 https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_057320 Cet instrument de recherche a été rédigé dans le système d'information archivistique des Archives nationales. Ce document est écrit en français. Conforme à la norme ISAD(G) et aux règles d'application de la DTD EAD (version 2002) aux Archives nationales. 2 Archives nationales (France) INTRODUCTION Référence F/14/11041/178 Niveau de description pièce Intitulé Table des affaires soumises au Conseil général des ponts et chaussées. Date(s) extrême(s) 1882 Nom du producteur • Conseil général des ponts et chaussées Importance matérielle et support 1 registre. Localisation physique Pierrefitte-sur-Seine Conditions d'accès Conformément aux dispositions de l'article L. 213-2 du Code du Patrimoine. Conditions d'utilisation Conformément aux dispositions du règlement de la salle de lecture des Archives nationales. DESCRIPTION Présentation du contenu Le nombre d’affaires soumises au Conseil général des ponts et chaussées durant l’année 1882 est inférieur à l’année 1881 puisque près de 6138 affaires sont présentées dans le répertoire de l’année 1882. Pour plus de la moitié (53%), elles concernent les chemins de fer. Le reste des affaires se répartissent entre les rivières et canaux pour 18%, les routes et ponts à hauteur de 14%, les travaux maritimes et les ports représentant 10% des affaires de l’année 1882, celles du service hydraulique 4% et, enfin, les mesures générales pour 1%. Sur l’ensemble des affaires, près de 6259 mentions de localisations ou de thèmes des affaires ont été relevées. 6235 localisent les affaires dans des départements du territoire français. Elles sont principalement concentrées dans le nord du pays et la côte Atlantique. 81 affaires concernent l’Algérie, principalement pour les chemins de fer et se répartissent à nombre quasi égal entre les trois départements d’Alger, de Constantine et d’Oran. Il est à noter qu’une affaire se rapporte aussi au Territoire de Touggourt. 24 affaires sont identifiées par des thèmes, se rapportant principalement à des questions de personnel. Les rapporteurs. 2078 mentions de nom de rapporteurs ont été relevées dans ce répertoire. Ingénieurs des ponts et chaussées ou des mines, parfois représentants du ministère des finances, ils apparaissent dans la grande majorité des cas seuls mais peuvent être associés à un autre ingénieur ou à une commission. Les principaux rapporteurs de l’année 1882 sont Charles, Maurice FARGAUDIE (1821-1891) (Voir l’introduction de l’inventaire F/14/11041/177), François Louis LANCELIN (1823-1903), Blaise, Antoine, Adolphe VERNIS (1820-1884), Jean-Baptiste VICART (1818-1883) et Louis Alcide Tancrède COLLET-MEYGRET (1819-1885). 3 Archives nationales (France) François, Louis LANCELIN (1823-1903). Né à Angoulême (Charente) le 8 mars 1823, d’un père professeur de mathématiques au Collègue royal de Marine et professeur d’hydrographie, chevalier de la Légion d’Honneur, François, Louis Lancelin est nommé ingénieur en 1864. Chargé du service ordinaire et du service des ports maritimes de l’arrondissement de l’Est (Gironde), il s’occupe durant toute sa carrière des affaires relatives aux travaux portuaires, maritimes et fluviaux de Vendée et de la ville de Bordeaux. Après avoir été promu ingénieur en chef en 1868, il est nommé en 1870 dans le Var avant de retourner dans les Pyrénées-Atlantiques en 1875. En 1880, il est nommé Inspecteur général à Paris, en charge des affaires relatives aux chemins de fer des départements. Chevalier de la Légion d’Honneur en 1865, il est nommé Officier de la Légion d’Honneur en 1875 (Cf son dossier de Légion d’Honneur LH/1464/30). Blaise, Antoine, Adolphe VERNIS (1820-1884). Né à Baume-les-Dames, dans le Doubs, en 1820, d’un père géomètre forestier, Adolphe Vernis est admis à l’École polytechnique en 1839, puis à l’École royale des Ponts et Chaussées en 1841. Il participe au projet du tunnel du Lioran, dans le Cantal, de 1842 à 1848, et commence ainsi à se spécialiser dans les chemins de fer. Nommé ingénieur en 1846, il est nommé dans le Doubs. Cependant, il obtient un congé illimité pour se mettre au service de la compagnie concessionnaire du chemin de fer de Dijon à Besançon. En octobre 1870, il est chargé d’organiser la défense de la région sud de Belfort, avant de devoir rentrer sur Dijon, menacé d’être occupée. Jusqu’à la fin de sa carrière, en 1881, qu’il terminera comme Inspecteur général, il va ainsi œuvrer pour la création du réseau du chemin de fer en Franche- Comté et plus particulièrement dans le Doubs. Le 15 juillet 1881, il est nommé inspecteur général en charge du 19 arrondissement d’Inspection dont une des principales missions est d’organiser la traversée des Pyrénées. C’est pourquoi, il apparaît dans le registre de 1882 pour rapporter les affaires relatives aux chemins de fer des départements du sud-ouest de la France. Il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1859, puis Officier de la Légion d’Honneur en 1889 (Cf son dossier de Légion d’Honneur LH/2693/66). Jean-Baptiste VICART (1818-1883). Né à Albert (Somme), le 15 septembre 1818, Jean-Baptiste Vicart est admis à l’École Polytechnique puis à l’École des Ponts et Chaussées en 1837. En mission au port de Calais puis à Sedan, il est nommé ingénieur en 1840. De 1839 à 1861, il est ingénieur ordinaire de l’arrondissement de Sedan, de la navigation de la Meuse, du canal des Ardennes et du contrôle des chemins de fer de Sedan à Thionville. Ainsi est-il en charge du contrôle des travaux des chemins dans les Ardennes de 1857 à 1861, dans le Cantal de 1861 à 1868, puis dans le Puy-de-Dôme jusqu’en 1877. Alors nommé inspecteur général, il est chargé du contrôle de l’exploitation des chemins de fer du Midi et est nommé membre des commissions centrale des chemins de fer et des inventions. En 1879, il est en charge du 14e arrondissement d’Inspection (Loiret, Yonne, Nièvre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Indre et Cher, ainsi que navigation de la Loire et canaux de ces départements), puis du 21e en 1881, deux ans avant de prendre sa retraite. Il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1863, puis Officier en 1880 (Cf son dossier de Légion d’Honneur LH/2705/66). Louis, Alcide, Tancrède COLLET-MEYGRET (1819-1885). Né à Burbanche (Ain), le 12 décembre 1819, Louis Collet-Meygret est admis à l’École Polytechnique en 1837 puis à l’École royale des Ponts et Chaussées en 1839. Il est chargé en 1842 du service ordinaire de l’arrondissement d’Arles où il s’occupe également du contrôle des travaux du chemin de fer de Marseille à Avignon et du contrôle de l’exploitation et du service du canal d’Arles à Bouc. En 1849, il est également chargé du service des ports et des phares du littoral de la Camargue. En 1853, lui est également confié le service du Rhône pour cette région. Lors de ses travaux sur les chemins de fer, il s’intéresse à la résistance et à l’emploi de la fonte dans les grands travaux publics, étude qu’il publiera dans les Annales des Ponts et Chaussées en 1854 et qui lui vaudra d’obtenir la médaille d’or. Durant les trois années suivantes, il passe au service de la Compagnie des chemins de fer de l’Est et s’occupe ainsi de l’aménagement du chemin de fer entre Noisy-le-Sec et Flamboin avec, notamment, la construction du grand pont de Nogent-sur- Marne et du viaduc de Woulzie, près de Provins. Il passe ensuite deux ans en Italie où il travaille au projet des chemins de fer de Civita-Vecchia à Rome et de Rome à Ancône, Bologne et Ferrare, ce qui lui vaut d’être nommé Chevalier de l’Ordre de Saint-Maurice et Lazare, de Sardaigne, en 1863. Il participe à l’intégration de la Savoie dans le territoire français en s’occupant de l’organisation des Ponts et Chaussées en Savoie après sa nomination à Chambéry en 1860. Il y est aussi en charge de travaux de routes nationales et départementales ainsi que de ligne du chemin de fer Victor- 4 Archives nationales (France) Emmanuel. Pendant deux ans, de 1864 à 1866, dans le Var, après avoir été nommé ingénieur en chef, il est chargé des ports de commerce, des phares et des routes de ce département. De 1866 à 1877, il est chargé du département de la Haute-Savoie. Après avoir été nommé Inspecteur général en 1877, il s’occupe de plusieurs arrondissements d’inspection successifs. À la fin de sa carrière, il est membre de commissions chargés de questions du personnel, ainsi que de commissions chargées de l’examen des comptes de compagnies de chemins de fer et des formules. Il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1861 et Officier en 1879 (Cf son dossier de Légion d’Honneur LH/567/75). Il décède en 1885. Liens : Liens annexes : Consulter les documents annexes ci-joint • CGPC_carte_1882 • CGPC_affaires_1882 Type de classement Cet inventaire a été réalisé à partir des retranscriptions des affaires relevées par M. Gaston Merlin dans le cadre du Projet collaboratif Ponts et Chaussées mené par les Archives nationales. Langue des documents • Français Institution responsable de l'accès intellectuel Archives nationales de France ENTREE ET CONSERVATION Modalités d'entrée Versement ordinaire.
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