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Notes du mont Royal www.notesdumontroyal.com 쐰 Cette œuvre est hébergée sur « No- tes du mont Royal » dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Google Livres ; ŒUVRES * D’HOM E R E s jasmins EN mimées. Divifées en quatre Tomes. L’I LI A D E î D’HOMERE TRADUITE EN FRANcom Enrichie de Figures en Taille Douce; v TOME SECOND. .la iA Chez PARISM1611! I. B aunait , , dans la Grand: Salle du Palais , au Mercure. Galant. M. ’DCCIX. une nervuras Dz) 30T... son. V1.3 z- . u . .IIKiD-Illl .îll Ï for-Avé E à t ’sEcoNDB’P’ARTIE; M i I» LIVRE: XI II.- z Grecs étoient aux prifiesave’clcs Troyens;, ç; ui îlesf contraignoient .l e’feiretirers jiifque5ù a fleurs .Vaiflèaux; . , . .; l upiœr avoit les yeux fur lek T aces,a.ccoûçumez à combat- ne à’chevai ,fukr les My liens ,- fe battent avec lupique ifur’îns . Scythes qui le nourri’llènt de lait: , dom: la vie .efl: longue , &.qui.nc connoifl’cnt point la tromperie ny Tom. I I. - A a. L’ I L I A D E Iu PinjufiiceJl ne voyoit plusœ , le palleit devant Troye , ô: il ne i pettfoit.pas qu’aucun des Dieuxyi prill garde. ’ Mais Neptune confideroit avec foin les mouvemens des Grecs 8: des Troyens. Il ellzoit fur Samos une des plus élevées montagnes de la. Thtace , 8; de là , il voyoit aifément le mont Ida , la ville de Trowre-êe le rivage, couvert des Vaillfeaux de toute la Grece. Il ef- toit forti de la Mer , 8: s’efloit af- fis exprès fur cette Montagne , pour découvrir l’eltat des deux Armées. Il avoit pitié "des Grecs , que les Troyens reduifoient à l’ex- trémitè 5 &il ellioit dansune terri.- ble colore contre jupiter. æ Il defcend promptement. Les , . Ï-Foreflts endettas , Sales Montagnes ira-embloient fous les pas. Il ne les garrefia que trois fois fur la terre. , dés le quatriéme il arrive dans Algues. l D’H o M une. Liv; XIII. ’11 a’présde cette. «ville , au plus pro 0nd des eaux, un Temple al. il d’un or fi pur,qu’il conferve toû- jours le même éclat. Y citant en- tré,il attelle les chevaux ,’ dont les pieds (ont d’airain , le crin d’or &lacourlë plusrapide- uclevent. .24. avr-jam - Mi 5’: z I U. ’ Il luy-même un abit aullî éclatancrquc hlumiere , ô: ayant un forint :d’oràla-main , il monte fmfmfihan- v7: "Le .111 alloit au deflits’ïdes ondes de la mer. Les antesBaleines fait- soient .d’an’ e automne. hg. La mer faiJaÂllÎJin pour dm)! muables flots; "Tout!- monndïoit’ avec plaifir la. Faïence defon ROy. a dan: le Charolais: andal- fus: des eaux. ," 8c le Dieu arriva «hameau puisait: rivage de Troyc. .2 Il y aune profonde caverne fous la mer , entre Tenedos fic les tu. chers d’lmbre. Neptune y laifla » des chevaux , leur donnant une nourriture divine,&pour les trou. A ij 1 ’ ÜILIADE ver à (on retour, il les attacha a- vec des chaînes d’or, ne l’on ne pouvoit rompre ny denoüer. Il s’avance vers l’armée des Grecs. Las Troyens en foule fuivoient Heâor avec des cris de joye , cf. perant de le rendre Mailh-es des VaiEeaux de leurs ennemis 8c de les brûler entierement 5 tels qu’un feu ou une rem elle ils mena.- çoient ou d’un cm razementhor. rible , ou de renverfer ce qui s’op- pote-toit à leur violence. Mais Neptune; qui fait trem, hier la terre quand il luy plant ’, prenant le vi- age. a: la Evoix, de Calchas , encourageoit les Grecs, 8c s’adrelTant ,particulierement à l’un 86 à l’autre Ajax, qui faifoient paroilh-e r une extrême ardeur pour combattre , il leur. parla .C’ell a vous de conferver l’ar- mec. Sou falut-ne dépend plus que ainfi.de relire courage 5 elle cit.: [peu D’I-I OM’ERÆ Liv. XIII. a f ,duë , fi vous lâchez le pied 5 les ennemis ont déja forcé les retran- chemens 5 mais en vain. Ils en feu tout bienltofl: repoudeLïIL n’y a . u’un endroit important à défenL 3re 3 c’ePt où commande le redorie- table Heâor , qui le vante d’encre le fils de jupiter, 8: qui comme un foudre renverfe toue ce-qui’ élide-.- .vant luy. C’efiüneanmoins à ce Mars qu’il faut refifter. Efperez le fémurs de. quelqu’un ides Dieux , fi voflre courage vous en rend dignes. Œand Jupiter même lîallilleroit’ ,’. vous le te; poufferez: jufques dans la ville,- Ils les-anima par ce difcours. .Ils le fendrent une force qu’ils narroient point auparavant g une (vigueur extraordinaire le répan- dit dans tout leurs corps. Enfin Neptune difparut en un moment, s’élevant en l’air , de même que le Faucon , qui découvrant (a proye,part- -...-.r--- -. 0.-.-.:.u-2-« tout d’un coupdu haut v A iij 6 i 1.’ in r A n r . d’un rocher,& le dérobe aux yeux qui ne peuvent fuivre fan vol. 2 C’elt fans doute , dit Ajax fils d’Oïle’e , quelqu’un des Dieux de l’Olympe qui vient de nous par. AIAÎ’ÏÎÎ" ’ Ier. Ce n’eli point Calchas.’ j’ay bien connu à fa maniere qu’il n’en avoit que l’apparence 5 les Dieux font toû jours lèntir leur prefence, je me feus ortéau combatgfui- vous donc ’ardeur que ce Dieu nousOüy , luy infpire. refondit Ajax I fils « de Telamon , c’e un des Dieux qui nous a: arlé 5 mes pieds courent , au com at, mes mains font rêtes à porter des coups,j’ay une fiPgran. de alliai-mec que je combattrois moy feul contre Heaor. Ils s’en. tretenoient ainfi en s’avançant ou. le danger alloit le plus prelfaiit I, 8c cherchant à attaquer les plus forts de tous. les ennemis. ’ Cependant Neptune donnoit du courage aux autres Grecs qUi n’I-Io M r n n. L1v.. XIII. 7 s’efltoient retirez fur les Vailïeaux pour prendre un peu. de relâche, cirant fatiguez des combats qu’ils avoient eus à foutenir. La douleur qu’ils avoient de voir les Troyens prefque Mail’tres de tout leur camp ,aehevoit de les abbatre. Ils n’efperoient. plus aprés tant de pertes ,échaper a la fureur des viâorieux. Mais Neptune en s’ap» piochant d’eux fous la même gure de Calchas , leur infpira une nouvelle hardleædl s’adrefs fa d’abord âTeucer ,â Leitus , à Penelée , à Thoas , à Deipirusv, a Merione, à Antiloque. uelle honte, leur dit -il 2 la defi’en e de nos Vatican n’ell-elle donc pas p bien entre vos mains Je ne fça’u. rois en douter. Si vous: ne com-u battez néanmoins aujOurd’hu avec. tout le courage que j’aye - peré devons, voicy le trille jour où il faudra devenir les efclaues des. Troyens. Quel étrangelpeci. A V A iiij a: L’I 1. r A D r, tacle efilcelui -cy; Œoy 2 ils oient s’avancer jufques à naître Flotte , eux qui fuyoient aupara: vaut devant nous , comme des Cerfs qui fervent de proye aux Lions , aux Leopards ,1 8c aux Loups P Ofoient - ils nous atten- dre 2 Sôutenoienuils’ la prefence de nos Soldats 2 A peine les mu: railles de leur ville pouvoient. elles lesyrall’urer , a: maintenant ils nous attaquent 5 Ils ont forcé mon: camp , ils viennent jufques à nos Vaill’eaux 5 uelle négli- pence ,quellelâchete de le laifl cr égorger pref ne fans refiflan- ce ! Nous cpt-ill permis à taule - de la uerelle d’A amemnon 8c d’Achi le ,d’aban onner lâche. ment le foin de’nôtre vie , &de nôtre gloire? Fli- il pollîble que vous qui elles la lus florillante ljeunefl’e de l’armée , que vous , dis-je,un j’a veu combattre fi hardiment , emeuriez en repos ... rà fia... q.--’-ïlD’H on 1-: a 12.:L1v. XIII. .9 au moment que vous voyez les ennemis prelts à vous. faire perir a je pardonnerois al des hommes a qui ne font pas nez peur la; guer- re , de n’ofer le defiëndre. Mais elles-vous des hommes fans coeur?- .]e ne puis vous cacher ma jufte indignation. Signez-vous que le repos où vous elles vous va faire erdre 8c l’honneur 8c la vie? es a vous devenus infenfibles a la honte 8c à l’irtfa’mie’? Le coma ’ bat s’échaufië , Heétor prelle ceux qui luy refilent , il cit-préf! de fe rendre maiftre de toute la Flotte, il a rompules portes ’, il la allé les Barrieres du Camp , il temps de combattre 3. fi vous difi’erez un moment, ,î tout eft fur le point d’une défaite entiere.-- IC’eft ainfi que Neptune enfla. moit. le cœur des Grecs." ’ a Cependant deux Troupes’te. noient ferme aveu les vaillants Ajax. Leur ordre gellzoit fi bon, 10 ’ 1.’ I I. I a D n que Mars même , 8c Minerve en auroient cité conteus. Ils avoient leurs piques croifées les unes fur les autres , leurs boucliers s’ap- puyoient , leurs calques fe ton- choient , ils choient ferrez de rang en rang , ils fiifdient déjà retentir le bruit de leurs armes, en les avançant avec des menaces hardies contre Hector. s Les Troyens n’eltoient pas moins en ordre. Ils commen. cent le . combat. Hcâor à lem- relire s’efforce de rompre les en- I nemis , a: tombe fur eux , tel qu’une grolle pierre détachée ’une montagne par la violence d’un torrent qui defcend avec bruit , emporté par le courant ra- pide des eaux , 8C que rien ne peut retenir , jufqu’â ce qu’elle foit dans la laine, ou elle demeure immobil) Mais rayant trouvé les Grecs en bon ordre ,’ a: ne pouvant D’H o M z ne.

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