® Consultation Publique Radio Numérique du 28 Juin 2005 Préambule : E) Divers Notre analyse générale est conditionnée par une énumération de faits. 1) Un média dont les sources sont numériques ne peut avoir d’aboutissement que dans la diffusion et réception numériques. 2) Pour affronter la démultiplication des médias numériques, le média radio doit faire preuve de pragmatisme, d’imagination et de professionnalisme. 3) L’opportunité de nouveaux services hertziens qu’offre la diffusion numérique doit ouvrir la porte à de nouveaux opérateurs. 4) L’autorité régulatrice doit être vigilante sur les choix des contenus proposés pour ne pas distribuer les nouvelles ressources dans les genres de contenus déjà existants. 5) Plus l’offre radiophonique est ouverte plus l’auditeur est fidélisable et plus la radio est économiquement viable. 6) Le potentiel général d’auditeurs varie peu malgré l’augmentation envisageable du nombre de services, seules la qualité et la qualification des cibles et des contenus confirmeront durablement l’auditoire. L’avènement des médias numériques change l’auditeur passif en auditeur actif aux choix multimédias grandissants, la radio devenant un support parmi tant d’autres. 7) Les instituts de sondage devront très rapidement prendre en compte la totalité des nouveaux médias numériques afin que leurs enquêtes soient crédibles, car de nouveaux systèmes technologiques d’indices de fréquentation des médias numériques vont naître parallèlement aux nouveaux médias. Enfin va finir cette ridicule démarche de ne prendre en compte que ceux qui ont les moyens de payer ces sondages. 8) L’avenir de la radio est numérique, professionnel, novateur et sectorisé. Siége social : 44 rue des Mures 92160 Antony Bureaux : Avenue des deux Lacs 91959 Courtaboeuf 7 Cedex Tel 0164498749 Fax 0169012536 Email [email protected] RCS Nanterre Siret 453 274 904 000 11 NAF 748K www.MusicUsa.fr www.ParisCountryFestival.com ® Question n° 1 - Diffusion en DAB. Quel bilan tirez-vous des différentes expérimentations de diffusion en DAB, à la norme Eureka 147 ? Pas assez de recul. Question n° 2 - Diffusion en DRM. Quel bilan tirez-vous des différentes expérimentations de diffusion en DRM, notamment en ce qui concerne la possibilité de diffuser en simulcast ? Quelque soit la norme ou le système de diffusion employé la diffusion numérique permet le simulcast, l’économie de fréquence que cela résulte doit être une constante stratégique. Question n° 3 - Diffusion en DVB-T. Quel bilan tirez-vous des différentes expérimentations de diffusion en DVB-T ? Pas assez de recul. Question n° 4 - Diffusion satellitaire. Quel bilan tirez-vous de l'expérimentation de diffusion par satellite intervenue en France ? Pas assez de recul. Question n° 5 - Expériences étrangères. Quelle appréciation portez-vous sur les expériences étrangères de diffusion de radios en mode numérique ? Certains points seraient-ils transposables ? Aux USA la diffusion satellitaire a ouvert une nouvelle offre radio qualifiée par thèmes musicaux ou ethniques qui a été prise en compte dans la fabrication des récepteurs numériques courants. Une offre de nouveaux médias n’a d’avenir que si elle est accessible au plus grand nombre. Cette nouvelle offre est tout à fait transposable en France, mais surtout à l’échelle Européenne. 2. Modèle économique et nouveaux usages liés au déploiement de la radio numérique Question n° 6 - L'offre de programmes et de services en numérique. Les études réalisées, notamment à l'étranger, montrent que l'une des clés du succès de la numérisation est liée à l'élargissement de l'offre. Cet enrichissement de l'offre peut prendre plusieurs formes : compléter la couverture des services existants, enrichir les services existants avec des données annexes, favoriser l'arrivée de nouveaux services et de nouveaux entrants. Lequel de ces objectifs d'enrichissement de l'offre vous semble le plus susceptible de répondre à l'attente d'un large public ? En particulier, quelle serait la répartition optimale entre numérisation des services existants et nouveaux services ? Avant de répondre sur une répartition entre numérisation de services existants et nouveaux services, il faudrait peut être qu’un état des contenus des programmes existants soit réalisé (comme partout dans le monde) et que l’on détermine vers quels nouveaux contenus l’auditeur Français est en droit de se tourner. Siége social : 44 rue des Mures 92160 Antony Bureaux : Avenue des deux Lacs 91959 Courtaboeuf 7 Cedex Tel 0164498749 Fax 0169012536 Email [email protected] RCS Nanterre Siret 453 274 904 000 11 NAF 748K www.MusicUsa.fr www.ParisCountryFestival.com ® Peut-être aussi que des services existants, pour cette occasion, souhaiteront changer de cible et de modèle économique. De nôtre avis l’ouverture à d’autres acteurs avec d’autres concepts radiophoniques ne peut que provoquer une dynamique de contenus de l’ensemble du média. Question n° 7 - Gratuité ou abonnement. Le modèle économique de la radio est jusqu'à présent basé sur la gratuité pour l'auditeur. Avec l'arrivée des techniques numériques de nouveaux services payants sont-ils susceptibles d'apparaître ? Quels seraient les schémas possibles pour l'organisation de la distribution commerciale ? Des services de radio sans publicité pourraient-ils ainsi être proposés ? A partir du moment ou l’auditeur garde le choix du gratuit, quelle contradiction il y aurait à ce que des acteurs proposent des services payants, cela résulte de l’offre et de la demande. Le schéma de la répartition entre service commercial ou pas ne se pose absolument pas, existe t’il déjà des acteurs capables financièrement de proposer un service payant contre des services gratuits, la France n’a pas le potentiel d’auditeurs des USA et les radios comme XM ont proposé un service après multitudes d’enquêtes à l’échelle des USA et avec la certitude que les fabricants de récepteurs prendraient en compte cette nouvelle donne. Question n° 8 - Données associées et nouvelles fonctionnalités. La numérisation de la distribution de la radio permet notamment de transmettre des données associées en plus du flux audio. Quels types de données pourraient venir enrichir les programmes de radio ? Les nouvelles fonctionnalités de la radio numérique (interactivité, capacité des récepteurs à permettre une écoute en différé de la radio) sont-elles susceptibles de générer des revenus annexes ? Ont-elles des effets sur l'écoute de la publicité ? Quels types de services mixtes de radiodiffusion et de services en lignes pourraient voir le jour ? Quelle pourrait être la contribution de ces nouveaux usages au chiffre d'affaires des services de radio présents en numérique ? Quelques soient les services ou fonctionnalités supplémentaires que la diffusion numérique peut amener à un service de radiodiffusion, ceux-ci seront valorisés pour une période relativement longue (10 ou 15 ans) comme un plus marketing auprès de cibles identifiées vis-à-vis d’annonceurs radiodiffusés. Le chiffre d’affaires généré ne devrait pas dépasser le stade de l’anecdote soit – de 3%. La production de ces services supplémentaires ou complémentaires pourrait être prise financièrement en charge par des organismes différents que les radiodiffuseurs. Siége social : 44 rue des Mures 92160 Antony Bureaux : Avenue des deux Lacs 91959 Courtaboeuf 7 Cedex Tel 0164498749 Fax 0169012536 Email [email protected] RCS Nanterre Siret 453 274 904 000 11 NAF 748K www.MusicUsa.fr www.ParisCountryFestival.com ® 3. Les normes et les bandes de fréquences Question n° 9 - Question générale sur les normes. Plusieurs technologies existent et sont susceptibles d'accueillir à court ou moyen terme des services de radio (une description des différentes technologies ayant à ce jour fait l'objet d'une normalisation est jointe en annexe à la présente consultation). Quelles normes vous semblent les mieux adaptées pour le déploiement de la radio numérique ? Pour quelles raisons ? Les deux normes qui nous semblent d’un avenir proche sont le DRM et la norme IBOC dans une version non (ou moins) propriétaire que IBIQUITY est en train de réfléchir pour l’Europe et d’autres continents. Question n° 10 - Normes de compression audio. La norme actuelle régissant le DAB utilise la norme de compression Eurêka 147. Quelle norme, ou projet de norme, de compression considérez-vous comme plus apte à atteindre les objectifs de performance que vous vous fixez ? Quelles seraient les modalités réglementaires et industrielles de mise en oeuvre de la (ou des) normes que vous préconisez ? Pas assez de recul. Question n° 11 - Débit utile. Dans un but d'optimisation de la ressource, le débit attribué à chaque service devrait-il tenir compte du contenu du programme (musique classique, variété, information, etc) et du fait qu'il soit monophonique ou stéréophonique ? Quels débits préconiseriez-vous selon les différents cas ? Le débit devra être identique pour l’ensemble des services, évitons les règles multiples qui ne servent que les puissants. Question n° 12 - Diffusion terrestre en bande L. Avez-vous procédé à des études sur les coûts de diffusion d'un réseau terrestre en bande L et seriez-vous prêt à les communiquer pour : - un réseau à couverture nationale, - un réseau à couverture multiville, - un réseau à couverture régionale, - un réseau à couverture locale. Pas d’étude. Question n° 13 - Ressource en bande III. Une ressource bande III vous semble-t-elle nécessaire, si oui de quelle capacité ? Avez- vous procédé à des études sur les coûts de diffusion d'un réseau terrestre en bande III et seriez vous prêt à la communiquer ? Il nous semble qu’il serait souhaitable d’optimiser l’exploitation des bandes déjà utilisées avant d’entreprendre l’utilisation d’autres ressources support. Question n° 14 : Modes de réception. Est-ce que la radio numérique pourrait atteindre des zones que la radio actuelle en mode analogique n'atteint pas ? La radio numérique pourrait atteindre des zones non couvertes par l’analogique, techniquement pas de limite, mais Le choix de la rentabilité reste premier.