Guignol's Band / Killing Zoe De Roger Avary

Guignol's Band / Killing Zoe De Roger Avary

Document generated on 09/28/2021 1:01 a.m. 24 images Guignol’s Band Killing Zoe de Roger Avary Thierry Horguelin Le montage Number 77, Summer 1995 URI: https://id.erudit.org/iderudit/25094ac See table of contents Publisher(s) 24/30 I/S ISSN 0707-9389 (print) 1923-5097 (digital) Explore this journal Cite this review Horguelin, T. (1995). Review of [Guignol’s Band / Killing Zoe de Roger Avary]. 24 images, (77), 49–49. Tous droits réservés © 24 images inc., 1995 This document is protected by copyright law. Use of the services of Érudit (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by Érudit. Érudit is a non-profit inter-university consortium of the Université de Montréal, Université Laval, and the Université du Québec à Montréal. Its mission is to promote and disseminate research. https://www.erudit.org/en/ KILLING ZOE DE ROGER AVARY GUIGNOL'S BAND par Thierry Horguelin unombr ede smystère sd u Festival de A Cannes 1994, il faut se demander comment cefilm, v u parving t personnesa u Marché, devint en quelques jours l'objet d'un invraisemblable boucheà oreille ,avan t d'être sacré chef-d'œuvre du off-Croisette. Retombée del'effe t Tarantino? Coscénariste de Pulp Fiction, Roger Avary appartient comme son copain Quentin (producteur de Killing Zoé)à l agénératio n desvidéoclubs , qui atét éc equ'ell esai td u cinémae nvision ­ nant continûment lescassette squ'ell e louait Julie Delpy et Eric Stoltz. «Un premier film en forme de carte de visite às aclientèle . D'où l'incroyable salmigondis adressée au grand Hollywood.» de références qui tisse son cinéma (deJoh n Woo àJean-Lu c Godard et de Jean-Pierre son duo d'amour avec une étudiante en une théâtralité savamment géométrisée, Melville àSa m Peckinpah).Mai si lsuffi t de Beaux-Arts qui se prostitue à mi-temps Avary se révèle incapable de dominer l e découvrir Killing Zoe loin des folies can­ constituent le meilleu r du film. Par une délire et l'engrenage de la folie qu'appelait noises pour ramener l'événement à de plus série de distorsions infimes, Avary restitue son scénario. De ralentis en cadrages cha­ justes proportions: une très petite chose, à de façon fine et just e la sensation coton­ loupés, sa mise en scène abuse des pires peine un film. Et pour comprendre aussitôt neuse, rarement illustrée à l'écran, d u procédés, dans une accablante accumula­ pourquoi, quelque bémols qu'on puisse décalage horaire, dans une claustrophobie tion de n'importe quoi qui confond la émettreà l'endroi t de Pulp Fiction, Quentin d'aquarium et un e impression d'irréalité descente aux enfers et la surenchère grand- Tarantino reste un cinéaste de grand talent croissantesauxquelle sconcouren t sansdout e guignolesque. Le filmage informe, la com­ (direction d'acteurs, exécution du plan, les conditions de production du film, situé plaisance crapuleuse et l'escalad e dans l a maîtrise de l'espace et du temps filmiques), à Paris mais tourné pour l'essentiel en in­ nullité achèvent de rapprocher Killing Zoe auquel on ne peut que reprocher, après le térieurs àLo sAngeles . de True Romance, Romeo is Bleeding et coupd eforc ed e ReservoirDogs , des'aban ­ Tout basculeave cl'irruptio n d'unJean - Natural Born Killers, loin de l'actuel e t donner à un cinéma d'effets. De l'effet, Hugues Anglade si halluciné que,pa r com­ passionnant renouveau du film criminel encored e l'effet, toujours de l'effet, tellees t paraison, leCharle s IX deL a reine Margot américain : Cari Franklin (OneFals e Move) , justement ladevis ed e Killing Zoe.Selo nl a semble jouerdan s unfilm d e Bresson. Après James Gray (Little Odessa) et le Tarantino nouvelle recette du jeune cinéma indépen­ une nuit orgiaque passée à s'enfourner par de Reservoir Dogs ont un point de vue sur dant américain (frapper n'importe comment tousle strou sde spelletée sd ecoke ,d'héroïne , laviolenc equ'il s filment; Roger Avary n'en maisfrappe r fort),l ethèm earchi-éprouv é du de speed et d'autres substances non identi­ a pas. • braquage foireux n'est pour Avary qu'un fiées,Anglad e l'allumé et Stoltz le profes­ prétexteà fair e sespreuve sd e «wonder kid», sionnel selancen t dans le hold-up du siècle dans un premier film en forme de carte de encompagni e d'un e band ed eparfait s crétins visite adressée au grand Hollywood. camés jusqu'à la moelle. Le braquage vire KILLING ZOE États-Unis1994 . Ré. e t scé. : Roger Avary . Ph.:To m Killing Zoe, pourtant, commence comme ils edoi t àl'équipé e suicidaire,ave c Richmond. Mont.: Kathryn Himoff. Int.: Eric prise d'otages et massacre général. Mais là plutôt bien.L'arrivé eà Pari sd'u n perceur de Stoltz,Jean-Hugue s Anglade,Juli e Delpy,Gar y coffre-forts américain (EricStoltz) ,so ninstal ­ où Reservoir Dogs dynamitait une trame Kemp, Tai Thai, Bruce Ramsey. 95 minutes. lation dans un hôtel de chaîne anonyme et voisine par une construction acrobatique et Couleur.Dist. : CFP. 24 IMAGES N°77 49 .

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