Qu'ils Ne Soient Qu'un Dans Ma Main

Qu'ils Ne Soient Qu'un Dans Ma Main

.QU'ILS NE SOIENT QU'UN DANS MA MAIN, (Ezéchiel 37 : 19.) Le clou a été une chasse au trésor — le trésor étant une grande boîte de bonbons et de biscuits, assez abondants pour toute la compagnie, même ceux qui n’avaient rien trouvé. Fatiguée mais joyeuse toute la bande s’est mise à chanter en revenant à Paris, rem­ plissant le train d’hymnes mormons. Le 27 août. — Le Dr et Mme Harold L. Snow, leurs quatre enfants, Marilyn, Sally, Sandra et David, et Miss Joyce Jacobs, sont arrivés à Paris pour y rester un an. Venant de Los Angeles (Californie), frère Snow était évêque du quartier de San Pedro. Toute la famille a l’intention d’étudier à Paris, pendant son séjour. Ils s’exer­ cent déjà en de nombreuses activités dans la branche de Paris. Ils s’emploient tous activement à apprendre le fran­ çais et mettent une grande émulation à décider qui d’entre eux pourra faire le premier une allocution de deux ù% na&safd minutes et demie. BRUXELLES Le Ier août 1951. — Au 14 de la rue Fraikin, la SAM a organisé une soirée récréative sous la direction de Walter PARIS Alini, de Mlle Augusta Blœmen et de Mme Marteaux, formant la prési­ Le 15 août. — La branche de Paris dence de la SAM. On a fait passer a organisé un pique-nique dans les trois films, dans l’intervalle desquels environs de la capitale à Gil-sur-Yvette. M. Marteaux a donné une interpré­ Le projet avait été conçu par sœur tation comique de poésies de V. Hugo, Bulbulian, et c’est frère Bird qui a et sœurs Bennion et Neflf ont inter­ tout réglé. prété avec grand succès « Ragtim e Le groupe comprenait des membres Cowboy Joe ». L’assistance a pris part de plusieurs pays : la Hongrie, l’Italie, aux jeux et aux chants, et des prix le Liban, l’Allemagne, l’Espagne, l’An­ ont été attribués aux meilleurs exécu­ gleterre, les îles Hawaï les Etats- tants. La soirée s’est terminée par des Unis et la France. rafraîchissements pour tous. On s’est exercé à des jeux auxquels ont participé les jeunes et les vieux. (Lisez EN PASSANT, page 22) Nous sommes particulièrement heureux de signaler l'appel de frère Marion G. Romney au Conseil des Douze Apôtres. Ancien membre des Assistants des Douze, frère Romney remplacera le président Stephen L. Richards, qui a été appelé à la Première Présidence. Les frères dont les noms suivent ont été appelés comme assistants des Douze : George Q. Morris, Stayner Richards, El Ray Chrïstiansen et John Longden. L’Etoile Septem bre 1951 - N° 9 * Revue mensuelle de la Mission française de l'Eglise de Jésus- Christ des Saints des Derniers Jours. Directeurs Golden L. Woolf A. Kent Christenson Sommaire Cliché de couverture E n passant .............................. 2e couverture La prophétie d’Ezéchiel Témoins de la vérité ................................... 2 s’est admirablement réalisée D a v id O. M c K a y depuis la venue du Livre de Mormon. Voir l’article, p. 14. L'histoire se répète .................................... 6 Artiste de couverture : Robert A. Simond Donald Rebeck, missionnaire à La Rochelle. Les temples du Seigneur .......................... 8 Clarence S. Barker Numéro de novembre Le Livre de Mormon .................................. 14 John A. Green Nous recommandons à nos tout jeunes l’article qui pa­ Le mariage est plus en honneur que raîtra dans notre numéro de jam ais ................................................................ 19 Novembre 1951, qui s’intitu­ Rex A. Skidmore lera “ Comment le petit Gérard fut fait chevalier Ma conversion ................................................ 20 Nous sommes certains que, Marie Oswald par ailleurs, les grands s’y intéresseront grandement Que faut-il lire aux enfants ............... ? 21 aussi. Vesta P. Crawford TARIF DES ABONNEMENTS POUR UN AN : Belgique Fr. 57,00 France ...................................... Fr. 400 Suisse Fr. 5,00 United States et Canada $ 1.50 TARIF MENSUEL : Belgique : Fr. 5,00 ; France : Fr. 40 ; Suisse : Fr. 0,50 Siège Social : 27, Avenue de Miremont, Genève (Suisse), ou vous pouvez adresser vos abonnements à Paul Momon, 80, rue Paul-Bert, Lyon (France), ou a Mme J.ulita Deghaye, 98, rue Bidaut, Liège (Belgique). L'Etoile Septembre. 1951 o m m e n t pouvons-nous connaître Dieu ? Comment pouvons-nous C nous sentir près de lui ? Voilà des questions étemelles que se posent anxieusement les jeunes, et auxquelles ils désirent vivement avoir des répon­ Témoins ses. Dans le monde d’aujourd’hui, la croyance à Jésus-Christ a quelque chose de superficiel et de machinal. Il ne semble pas que les âmes aient la conviction forte de la divinité du de la Christ. Et cependant la réalité de Dieu le Père et la réalité de Jésus- Christ, le Seigneur ressuscité, sont des vérités qui devraient être fermement établies dans toutes les âmes, car Dieu est le centre de l’esprit humain aussi certainement que le soleil est le vérité centre du système solaire. Dès que nous sentons l’amour paternel de Dieu, dès que nous sentons la divinité du Seigneur, les vérités de l’Evangile de Jésus-Christ s’ensuivent naturellement comme le jour suit la nuit et la nuit le jour. L y a trois manières, en particulier, dont nous demanderons aux jeunes I d’Israël de chercher Dieu et de con­ Christ comme un grand instructeur ; naître sa présence proche. La pre­ mais ce n’est pas par ce moyen qu’on mière est de penser, de raisonner. transforme l’âme. Le Christ est en Bien que le raisonnement ne soit à effet un grand instructeur, le plus l’âme que ce que sont « les rayons grand instructeur d’hommes qui ait réfléchis de la lune et des étoiles au existé ; mais il est aussi Jésus-Christ» voyageur solitaire, las et errant », Fils de Dieu, le divin Rédempteur cependant c’est un guide, qui peut de l’humanité, membre de la Trinité nous conduire à Dieu. On y fait appel divine — et c’est à ce titre que je trop rarement avec le désir sérieux de demande aux jeunes de désirer sa pré­ connaître la vérité. sence proche. Un autre moyen est d’accepter le Les premiers apôtres devaient être témoignage de ceux qui l’ont connu, les témoins du Christ ressuscité dans qui l’ont vu. J’ai le sentiment que toute la Judée et la Samarie, et jus­ nous donnons trop peu d’attention qu’aux confins les plus éloignés du à la valeur de ces témoignages. Le monde. Je tiens à dire que nous n’avons premier acte des Douze après l’ascen­ pas le droit de douter de la véracité sion du Christ fut de choisir un homme de ces hommes. Je crois en eux ; parmi ceux qui avaient été témoins je ne puis pas croire qu’ils aient oculaires de la résurrection du Christ. voulu tromper ; c’est impossible. En Cet homme devait se qualifier de cette termes de l’écoulement du temps, façon pour devenir l’apôtre qui pren­ nous sommes loin d’eux, je le sais. drait la place de Judas — ce devait Mais si nous étudions avec soin leur être un témoin de la résurrection vie et leurs actes, nous sommes per­ (lisez le premier chapitre des Actes). suadés que leur témoignage est sûr, Sans doute, il y a beaucoup de per­ que tout ce qu’ils ont fait a été fait sonnes aujourd’hui qui acceptent le avec une parfaite loyauté. L'Etoile — 2 — Septembre 1951 Oui, dit le sceptique (en toute sincé­ rité) : Si nous avions la preuve absolue que c’est vraiment le témoignage de Pierre, cela aurait beaucoup de force. Mais l’évangéliste Luc a reçu le témoi­ gnage d’hommes qui avaient vu le Christ après sa résurrection. Nous savons, par des documents authenti­ ques que Luc était à Rome avec Marc, et que Marc était à Jérusalem à l’épo­ que où ces grands événements ont eu lieu. Nous savons que Luc habitait chez Philippe, l’évangéliste, et a passé plusieurs jours à Césarée. Nous savons qu’à cette époque il est allé à Jérusa­ lem et a conféré avec Jacques qui pré­ sidait l’Eglise de Jérusalem — Jacques, frère du Seigneur, qui avait accepté l’Evangile après la résurrection. Luc a reçu le témoignage de Jacques, et, selon toute probabilité le témoignage de Pierre, parce que Pierre était l’un des chefs à l’époque où Luc s’est rendu à Jérusalem. Il y avait plus de cinq cents personnes encore vivantes à cette époque, qui avaient vu le Sei­ gneur ressuscité. Ces témoins n’étaient- ils pas sincères ? Quel droit avait Luc de les suspecter ? Il ne l’a pas fait : il a DAVID O. McKAY accepté leur témoignage comme vala­ bles : leur témoignage de la résurrec­ Président de l’Eglise. tion du Seigneur le convainquit de la divinité de l’œuvre de Jésus-Christ Les hommes destinés à devenir des et le décida à devenir membre de témoins déclarèrent à leurs ennemis, l’Eglise du Christ. aux hommes mêmes qui avaient fait Il a entendu Paul, maintes fois, périr Jésus sur la croix, qu’ils avaient répéter son témoignage, et, s’il y avait vu le Seigneur ressuscité. Voici le aucun doute au sujet du témoignage témoignage de Pierre, donné immédia­ direct de Pierre, nous avons le témoi­ tement après la résurrection : gnage de Paul. Paul affirme qu’il a Hommes Israélites, écoutez ces paro­vu le Seigneur ressuscité. Vous con­ les ! Jésus de N azareth, cet homme à quinaissez tous ce témoignage. Il affirme Dieu a rendu témoignage devant vousaussi que le Seigneur ressuscité s’est par les miracles, les prodiges et les signes montré à Céphas (Pierre).

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