PAGE 15 un chômeur- DROGUE Les saisies de khat explosent à Cointrin une entreprise CONCOURS COUPE DAVIS <wm>10CAsNsjY0MDCy0DU3MjMzNQcAeMo8Vg8AAAA=</wm> <wm>10CFWMsQoDMQxDv8hBsp04qcdy23HDcXuW0rn_PzXXrQIhCR7a96wFPz-349rOJKBdQlurkVSWPpKBghiJSlPQHnTYkrc_XHqsBcybEVShTaro6j4xxqTdDyvU4eXzen8B6DyFEX8AAAA=</wm> Des billets Vous recherchez du personnel, une seule démarche: FEUILLE D'AVIS DE NEUCHÂTEL, FONDÉ LE 2 OCTOBRE 1738 à gagner 032 889 889 8 0 PAGE 10 SAMEDI 24 AOÛT 2013 | www.arcinfo.ch | N 194 | CHF 2.50 | J.A. - 2002 NEUCHÂTEL PUBLICITÉ Les démissions de médecins de l’hôpital font des vagues LA CHAUX-DE-FONDS Le groupe interpartis DISCRIMINATION? Il estime que la direction AVIS Réaction de la présidente du conseil de soutien à l’hôpital se dit inquiet par de l’Hôpital neuchâtelois, pourtant mise d’administration de l’HNE, qui s’inscrit les nombreuses démissions de médecins au courant, n’aurait pas réagi. Pire: il y aurait en faux contre ses affirmations, cadres survenues depuis le début de l’année. discrimination en faveur de l’hôpital Pourtalès. et du conseiller d’Etat Laurent Kurth. PAGE 3 Un double attentat ravive les tensions au nord du Liban SANTI TEROL PLATEAU DE DIESSE L’abattoir de Nods vit une seconde jeunesse PAGE 7 SÉRIE D’ÉTÉ Quatre ans pour retaper un voilier dans son jardin PAGE 5 VAL-DE-TRAVERS Tomi Tomek condamnée pour des peaux de chats PAGE 9 LA MÉTÉO DU JOUR pied du Jura à 1000m 16° 18° 14° 14° KEYSTONE LIBAN Au moins 42 personnes ont été tuées et 500 blessées, hier, dans un double attentat à la voiture SOMMAIRE piégée. Ces attaques visaient deux mosquées sunnites à Tripoli, la capitale du nord du pays, théâtre Feuilleton PAGE 12 Télévision P. 2 4 - 2 5 de fréquentes violences entre partisans et opposants du régime syrien. PAGE 17 Cinéma PAGE 13 Carnet P. 2 6 - 2 7 TÉLÉVISION ROMANS FRANÇAIS Une Chaux-de-Fonnière Les têtes d’affiche a tourné chez Nagui de la rentrée littéraire L’ancienne patronne du café des Arts «Un jour je m’en irai sans en avoir Dominique Hämmerli a tourné dans le jeu tout dit», le dernier ouvrage de Jean «Tout le monde veut prendre sa place» d’Ormesson (photo), figure parmi faag+[G\K\A\N\E animé par Nagui sur France 2. Elle n’a pas les romans français – plus de 350! – qui réussi à détrôner le champion, mais le joueront des coudes lors de la rentrée CHRISTIAN GALLEY tournage a été épique. A voir lundi. PAGE 9 ARCHIVES littéraire. Petite sélection. PAGE 11 9HRLGQA*he Rue de la Pierre-à-Mazel 39, 2002 Neuchâtel / Tél. 032 723 53 00 Abonnements 032 723 53 90 - E-mail: [email protected] Rédaction0327235301–Fax0327235309–E-mail:[email protected] Annonces 032 729 42 42 – E-mail: [email protected] 2 L’EXPRESS SAMEDI 24 AOÛT 2013 L’HISTOIRE EN DIRECT Connectez-vous! Chaque samedi, jusqu’au 2 octobre, jour du 275e anniversaire de L’Express, nous feuilletons quelques-unes des 1,5 million de pages d’archi- NOS ARCHIVES ves dont l’accès est désormais, gratuitement, ouvert à tous. Rendez-vous sur Arcinfo.ch! 20 AOÛT 1945 Le service actif prend fin après six ans de mobilisation générale. L’hommage au général Guisan JACQUES GIRARD l’emblèmenationalquinousestcher, il faut le dire, un esprit militaire à ce La première page de appartenant à toutes les armes et point développé.» la «Feuille d’Avis» du Le dimanche 19 août 1945, à aux diverses unités de l’armée suisse, Et lorsque le général Guisan lundi20août1945 Berne, une grandiose et émou- cravatés à la pointe aux couleurs prend la parole, le silence se fait, offre trois vante «journée des drapeaux» cé- cantonales, voilà qui donnait son complet, dans la foule, saisie par la photographies de la lèbre la fin de la mobilisation gé- sens le plus vrai à cette journée. solennité de l’instant. cérémonie de la nérale de l’armée suisse, même si C’était le symbole même de l’indé- veille à Berne. Au celle-ci prend effet le lendemain. pendance du pays à laquelle nous Un discours spartiate centre, le général La première mobilisation, celle avons été passionnément attachés «L’Impartial» reproduit Guisan, devenu une des troupes de couverture fron- au cours de cette guerre.» d’ailleurs,enpremièrepage,l’inté- figure quasi mythique tière, avait commencé le 29 août La figure emblématique du gé- gralité du discours du général. pour les Suisses. 1939. Le service actif aura ainsi néral Guisan est bien sûr au cœur Une intervention concise, sans duré presque six ans. même de cette cérémonie. «La fioriture, sans «La Feuille d’Avis de Neuchâ- journée d’hier a été l’occasion d’un épanchement, tel», comme «L’Impartial» ren- ardent hommage – celui des autori- un vrai discours dent bien sûr très largement tés et celui du peuple – à l’homme de militaire. Le compte – par leurs envoyés spé- qui a le mieux personnifié la patrie temps d’un ciaux–decettejournéehistorique durant des dures années, au grand hommage au dans leurs éditions du lundi. chef qui, aujourd’hui même, rentre Créateur, aux dans le rang, au général Guisan qui, soldats, aux offi- Un choix salué en août 1939, se vit confier la noble et ciers et aux fem- Dans la «Feuille», p. 1, René dure tâche de préserver l’héritage mes – un passage Braichet ne cache pas ses senti- national.» très applaudi par ments. «C’est là une des plus belles la foule – qui se et des plus émouvantes manifesta- Une foule émue termine sur un ap- tions de notre carrière journalisti- Dans «L’Impartial» du même pel à l’engagement que qu’il nous a été donné d’assister jour, p.3, l’émotion de Charles-An- de tous, dans la vie hieràBerne.Onnepouvaitimaginer dré Nicole n’est pas moindre. «Ce civile, puisque mieux que cette ‘journée des dra- fut une cérémonie impressionnante, «c’est la lutte pour peaux’ pour mettre un point final à une cérémonie émouvante qui per- l’existence du pays la longue période du service actif.» mit au peuple de prouver une der- qui continue et qui Les militaires, en effet, choisis- nière fois sa gratitude et son attache- exige, de votre part, sent de ne pas faire étalage de leur ment au général et à ses troupes. Les la même ferveur, la armement,maisdefairedéfilerles applaudissements ne cessèrent de même foi». étendards des unités engagées. déferler sur la vaste place où des mil- «Il faisait hier matin Cette décision est saluée, dans un liers et des milliers de spectateurs, à Berne», note en- esprit très réaliste, par le rédacteur tendaient le cou et se haussaient sur core malicieusement en chef de la «Feuille». «Un dé- lapointedespiedspournerienman- Charles-André Ni- ploiement spectaculaire de nos quer de ce patriotique spectacle. Des cole, «un temps à ne moyens d’armement n’eût pas ré- ovations interminables saluèrent le pas mettre un ours de- pondu à ce que nous attendions. En commandant en chef de l’armée qui hors.» Mais la pluie un sens, il eût été déplacé pour un fut, à plusieurs reprises, interrompu cessa bientôt et toute pays qui n’a pas eu – bien heureuse- durant son discours. On a rarement la manifestation se dé- ment – à se servir de sa force. Mais vu chez nous un chef militaire aussi roula sous un ciel gris, faire flotter quatre cents drapeaux à populaire. On a rarement vu encore, mais au sec. Un médecin neuchâtelois découvre l’horreur des camps Si, à la fin de la guerre, l’existence des camps mesure de leur retraite, les Allemands «enfour- Tous ceux qui entrent dans l’enceinte doivent de concentration et d’extermination est con- nent» à Belsen les survivants des camps qu’ils passer par un local où un pulvérisateur électri- nue, l’incrédulité subsiste. Dans son édition du évacuent. Les rescapés d’Auschwitz, les «ba- que les couvre d’une poudre découverte en samedi 18 août 1945, en p. 1 et 7, la «Feuille» gnards» des usines de guerres viennent ainsi Suisse, le DDT, un insecticide puissant efficace consacre un long article au récit d’un «jeune s’entasser dans les baraquements. D’une capa- contre les poux, explique le docteur Schneider. médecin neuchâtelois, le Dr. P.-B. Schneider», cité de 100 personnes, ceux-ci en abritent doré- «Grâce à elle, on put limiter rapidement l’épidé- qui a travaillé, début mai 1945, au camp de Ber- navant 600. Chaque prisonnier dispose d’un mie de typhus exanthématique et protéger assez gen-Belsen, en Allemagne, avec une mission demi-mètre carré de plancher. «La nourriture efficacement le personnel travaillant dans le camp médicale de la Croix-Rouge. Un récit saisissant. devint de plus en plus mauvaise et plus rare. La et à l’hôpital». «Aux dires des internés qui vécurent pendant vermine pullule avec, pour conséquence, une épidé- Et le docteur Schneider se fait plus pressant. plusieurs années à Belsen, et dont quelques-uns mie de typhus exanthématique qui fit des ravages «Les récits ne peuvent évoquer qu’une image ré- eurent l’extraordinaire chance de ne pas mourir, incroyables. Famine, épidémies, saleté et promis- duite de ce qu’on y vit et de ce que vécurent les in- Belsen fut, jusqu’il y a une année un «bon» camp cuité repoussantes: il n’y avait pas besoin de cham- ternés. Certaines souffrances ne peuvent être ex- de concentration. «Bon» est un euphémisme, car le bres à gaz pour tuer les prisonniers qui mouraient primées par les mots. Je puis assurer que tous ceux travail y était naturellement très pénible, la nour- journellement par centaines et dont les cadavres qui croient encore, en Suisse ou ailleurs, que les ré- riture mauvaise et les coups pleuvaient.
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