Conseil général des ponts et chaussées. Registres d'enregistrement des affaires examinées par les deux sections du Conseil général des ponts et chaussées (1870-1871). F/14/11041/143 et F/14/11041/167 Stéphane RODRIGUEZ-SPOLTI Première édition électronique. Archives nationales (France) Pierrefitte-sur-Seine 2018 1 https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_057294 Cet instrument de recherche a été rédigé dans le système d'information archivistique des Archives nationales. Ce document est écrit en français. Conforme à la norme ISAD(G) et aux règles d'application de la DTD EAD (version 2002) aux Archives nationales. 2 Archives nationales (France) INTRODUCTION Référence F/14/11041/143, F/14/11041/167 Niveau de description groupe de documents Intitulé Affaires soumises au Conseil général des ponts et chaussées. Date(s) extrême(s) 1870-1871 Nom du producteur • Conseil général des ponts et chaussées Importance matérielle et support 2 registres. Localisation physique Pierrefitte-sur-Seine Conditions d'accès Conformément aux dispositions de l'article L. 213-2 du Code du Patrimoine. Conditions d'utilisation Conformément aux dispositions de la salle de lecture du site de Pierrefitte-sur-Seine. DESCRIPTION Présentation du contenu Cet inventaire a été réalisé à partir des retranscriptions des bénévoles contribuant auProjet participatif Ponts et Chaussées . Il présente l'ensemble des affaires examinées par les deux sections du Conseil général des ponts et chaussées de janvier 1870 à décembre 1871. Le conflit entre la France et la Prusse et le siège de Paris de fin septembre 1870 à début juin 1871 provoquent une quasi absence d'affaires d'octobre 1870 à mai 1871. Chaque section a ainsi tenu un seul répertoire pour les deux années. Le chercheur trouvera dans cet inventaire, pour chaque affaire, son numéro d'enregistrement, le nom du rapporteur lorsqu'il a été indiqué dans le répertoire, le département concerné, l'intitulé de l'affaire et, surtout, la date et la nature de l'avis rendu. Ces deux dernières informations permettent de se reporter aux registres des délibérations indiquées en sources complémentaires. Langue des documents • Français Institution responsable de l'accès intellectuel Archives nationales de France HISTORIQUE DU PRODUCTEUR 3 Archives nationales (France) En 1870 et 1871, le ministre des travaux publics est le président du Conseil général des ponts et chaussées. Le secrétaire général et le directeur général des ponts et chaussées et des chemins de fer sont membres permanents du conseil général. Pour l'expédition des affaires qui, à raison de leur nature ou de leur moindre importance, n'exigent pas la réunion du conseil entier, le conseil général est divisé en deux sections, qui s'occupent des affaires de toutes natures dépendant des arrondissements d'inspection compris dans chaque section. Ainsi, le répertoire F/14/11041/143 concerne les affaires examinées par la première section et le F/14/11041/167 présente ceux de la seconde section. Sont membres du conseil général, onze inspecteur généraux de première classe et dix-huit inspecteurs généraux de deuxième classe. Inspecteurs généraux de première classe, membres du conseil général : • M. Gayant, Charles, est vice-président en 1870. Il n'est plus membre du conseil en 1871. • M. De Sermet, C., en 1870 seulement. • M. Collignon, Charles, attaché au département de la Marine, puis vice-président du conseil en 1871. • M. Reynaud, C. • M. Comoy, C. • M. Rumeau, O. • M. Parandier, O. • M. Perrier, O. • M. Jégou-d'Herbeline, O. • M. Ducos, O., attaché au gouvernement général de l'Algérie. • M. De Lagalllisserie, O. Il n'apparaît plus en 1871. • MM. Kleitz et Droeling deviennent inspecteurs généraux de première classe en 1871. Inspecteurs généraux de deuxième classe, membres du conseil général : • M. Droeling, • M. Kleitz, • M. Romany. Il n'apparaît pas dans la liste des inspecteurs de 1871. • M. Coumes, • M. Kolb, • M. De la Serre. Il n'apparaît pas dans la liste des inspecteurs de 1871. • M. Couturier. Il n'apparaît pas dans la liste des inspecteurs de 1871. • M. De Capella. Il n'apparaît pas dans la liste des inspecteurs de 1871. • M. Guibal. Il n'apparaît pas dans la liste des inspecteurs de 1871. • M. Lalanne. • M. Collin. • M. Lefort. • M. Olivier. • M. Chevallier. • M. Machart. • M. Graeff. • M. Barreau. • M. Gendarme de Bévotte. • MM. Tarbé de Saint-Hardouin, Beaulieu, De Fourcy, Maitrot de Varennes et Pairier deviennent inspecteurs généraux de première classe en 1871. Le secrétariat du conseil est assuré, en 1870, par M. Maniel, inspecteur général de deuxième classe, puis, en 1871, par M. Aribaut, ingénieur en chef de première classe. M. Le febure de Fourcy, ingénieur en chef, est secrétaire de la section de la Navigation, des ports de mer et des phares. Il est remplacé en 1871 par M. Schlemmer. M. De Passy, ingénieur en chef, est secrétaire de la section du service hydraulique. En 1870, le territoire est organisé en dix-huit inspections, réorganisées en seize inspections en 1871, en raison 4 Archives nationales (France) des modifications territoriales de l'est de la France. Conformément à l'organisation en deux sections du Conseil général des ponts et chaussées, deux répertoires sont tenues pour les affaires examinées par chacune des deux sections durant les années 1870 et 1871. Les événéments liés au conflit franco-prussien restreignent les activité de l'administration des ponts et chaussées de septembre 1870 à juin 1871. D'octobre 1870 à mai 1871, la première section n'examine ainsi que quatorze affaires tandis que la seconde en enregistre dix. Malgré la circulaire du 10 septembre 1870 par laquelle les inspecteurs sont tenus de rejoindre leur lieu de résidence, beaucoup d'entre eux demandent, et obtiennent, l'autorisation de rester en résidence dans un autre lieu, généralement pour rester auprès de leur famille qui ne vit pas forcément au lieu de résidence des inspecteurs. C'est le cas, par exemple, de Charles Kleitz qui est l'inspecteur qui apparaît le plus dans les deux répertoires. Le Conseil général des ponts et chaussées examine durant ces deux années près de 4937 affaires qui se répartissent entre 2999 affaires étudiées par la première section et 1938 pour la seconde. L'activité des deux sections est nettement diminuée en 1871 par rapport à 1870. La première section examine 1673 affaires en 1870 et 1326 zn 1871 tandis que la seconde section voit ses activités quasiment divisées par deux puisqu'elle enregistre 1291 affaires en 1870 et 647 en 1871. Cependant, les thèmes abordés par les deux sections restent similaires d'une année à l'autre. Les routes et les chemins de fer constituent près de 96% des affaires de la première section en 1870 et 98% en 1871 alors que la seconde section se consacre essentiellement aux projets relatifs aux canaux et aux infrastructures portuaires durant les deux années couvertes par les répertoires. Même si certaines disparités peuvent apparaître entre les deux années pour la première section, il en est à peu près de même pour la répartition géographique des affaires. Pour les deux sections, ce sont les départements du nord de la France, la côte Atlantique, et le pourtour méditerranéen qui sont surtout concernés. La réorganisation territoriale de l'est de la France en 1871 est également visible. Le département de la Meuse regroupe ainsi un nombre important d'affaires, dont quelques uns reflètant les reconstructions suite au conflit. Soixante-quatre rapporteurs sont mentionnés dans les deux répertoires. Cinquante-six apparaissent dans le répertoire de la première section. Trente-six rapporteurs sont mentionnés dans ce répertoire. Plus de 43% d'entre eux interviennent dans les deux sections. Parmi eux, les inspecteurs principaux Charles Kleitz et Ernest La Serre de Barbier rapportent chacun près de 10% des affaires examinées durant la période. Charles Kleitz (29 janvier 1808, Sélestat (Bas-Rhin) – 29 janvier 1888, Paris). Fils d’Antoine Kleitz, instituteur à l’école secondaire de Sélestat, et de Sophie Lackmann, il est admis à l’École polytechnique en septembre 1827. Deux ans plus tard, il intègre l’École royale des Ponts et Chaussées. Il est envoyé dans son département natal en mai 1830 pour être employé pendant la campagne en charge du Rhin. Il passe ensuite dans le Tarn-et-Garonne, puis en Haute-Loire où il reste dix ans pendant lesquels il est nommé aspirant ingénieur (1832) puis ingénieur ordinaire de deuxième classe (1835). Nommé ingénieur ordinaire de première classe en 1842, il passe au service du chemin de fer de Tours à Nantes pour le département du Maine-et-Loire. Il perd son épouse en 1844. Nommé ingénieur en chef en 1848, il est ensuite, pendant six ans, chargé du service de la navigation de la Saône dans le département de l’Allier avant de passer à celui de la navigation du Rhône en 1854. Durant les événements de 1870-1871, il quitte Paris le 11 septembre au soir pour se rendre à Tours, où l'administration des ponts et chaussées a suivi la délégation gouvernementale de Léon Gambetta. Il reste en résidence à Tournon-sur-Rhône, dans l’Ardèche, chez sa fille, malgré la circulaire du 10 septembre 1870, qui ne lui est pas parvenue, demandant que les inspecteurs généraux de deuxième classe rejoignent leur lieu de résidence. Il se préoccupe pour sa famille implantée dans la région de Sélestat, notamment pour son frère cadet, Antoine, qui y est conducteur. Il demande à retourner à Paris dès l’armistice et y rentre en mars 1871. Quelques mois plus tard, il est nommé inspecteur général. En 1873, il est nommé à la commission centrale des machines à vapeur et désigné en tant que membre du jury de l’exposition universelle de Vienne, en Autriche, ce qui lui vaudra d’être nommé Commandeur de l’Ordre de François Joseph d’Autriche.
Details
-
File Typepdf
-
Upload Time-
-
Content LanguagesEnglish
-
Upload UserAnonymous/Not logged-in
-
File Pages362 Page
-
File Size-