Le sport cycliste dans la capitale I I est évident que les progrès réa- lisés dans le domaine des véloci- pèdes, notamment avec l'invention (>7-f des pédales par le serrurier parisien /e Pierre et des 44'z/ Michaux pneumatiques 0,_ a 4--Yexte ,Cd/r01,a,-, l'Ecossais John ne s'arrê- ve4674978 0/eryiéfr, par Dunlop, • , ¦jewex - ,kk taient à. nos frontières. Alors • . -'--- pas qu'au --- -, 2.'--44---(1-1 '*2- - 7./4 .-.../.....,2'...1„,.., c'---20,---------= ?'-'-'(-7--'-' début seul étaient . ---'4-s,..,„/__ quelques privilégiés ,. , - *•..., 14-1,,t----4' 4r à. un la revue ZE,./agy /parvenus acquérir engin, . mensuelle du Club , - .J Touring ki,,F,,, I ' Luxembour-geoisnota dans son numéro de juillet ' i„.744 .:= .-,41**"., '1 . 1901: la n'est ..‘ -. - «Aujourd'hui bicyclette ',-‘, . 'i,:-. il til4,-. .gii plus un objet de luxe, elle est accessi-ble.à. toutes les bourses, elle est tombée dans le domaine public... Les bicyclettes se ressemblent, les cyclistes s'assemblent, les inégalités disparaissent.» «Brevet de vélocipédiste» de l'an 1900, décerné par l'U. V. L. pour une distance de 25 km parcourue au vélodrome de la Villa Louvigny Le départ de la course Luxembourg-Nancy 1911 la place d'Armes 54 Les débuts Godchaux, Mayrisch, Metz et bien d'autres. d'ouvriers des établissements Mercier à. Plusieurs dames rejoignirent leurs fiancés Luxembourg-Gare constituèrent Suivant l'exemple des clubs existant ou époux au sein du club, «y jetant la note égale-mentun club cycliste en 1896, qui venait déjà dans nos pays voisins, ce fut le 2 avril joyeuse de leurs toilettes claires et de leur s'ajouter aux deux sociétés de musique et 1884 que la première société cycliste de entrain», d'après le commentaire de leur de sapeurs-pompiers qui existaient déjà au la capitale se constitua: le «Véloce-Club président. sein de la firme. Luxembourgeois». Dirigé par Henry L'acquisition d'automobiles par Quant à l'aîné des clubs de la Ville, le Bades-se(président) et Jos. Settegast (secrétaire), cer-tainsmembres de cette société en fit Véloce-Club, il organisa le 19 août 1894 un elle avait pour principal but de proposer chan-gerle sous-titre de «Club vélocipédique» championnat national sur 100 km, sur le ses membres des randonnées cyclotouris- en «Vélo- et Automobile-Club parcours Luxembourg — Echternach — Die- tiques à travers le pays et dans les régions luxembour-geois».Ainsi naquit l'idée du Touring-Club kirch — Mersch — Luxembourg. limitrophes. Mais déjà deux ans plus tard, luxembourgeois, le 20 décembre 1896 au Armand Ledrut en sortit vainqueur, le club organisa la première course cycliste Restaurant Lentz à. Luxembourg. devant Gebauer et Jager. L'année suivante, au Grand-Duché, en collaboration avec le Concernant les randonnées cyclistes le vainqueur de cette même épreuve fut «Trierer Radfahrerverein». Sur les conseils des membres de «La Rapide», on distinguait François Schanen, le marchand de cycles du Gouvernement, cela ne se fit pas en les excursions-promenades des excursions de la capitale. À partir de 1896, le Vil-le,mais à Mondorf-les-Bains. L'épreuve fut long parcours, dont la distance variait cham-pionnatde 100 km se déroulait sous le remportée par le coureur Moor de Trèves, en-tre40 et 80 km, l'allure moyenne étant de pa-tronagede l'Union Vélocipédique devant les Luxembourgeois N. Petesch et 15 à 20 km/heure. Le lieu de rendez-vous Luxem-bourgeoisequi rassemblait la plupart des M. Bock; les prix remis aux trois vainqueurs que s'étaient donnés les participants était clubs existant à cette époque. L'UVL (plus étaient de 100, 50 et 35 francs. la Villa Amberg dans le parc municipal. tard «Union Cycliste Luxembourgeoise») Lors de son assemblée générale de Le 22 mai 1894 les journaux était le précurseur de l'actuelle Fédération 1888, le Véloce-Club décida de rééditer luxem-bourgeoispublièrent une annonce du du Sport Cycliste Luxembourgeois (FSCL) cette course et de la faire disputer sur le mé-canicienP. Strock de Luxembourg qui qui fut fondée en 1917. ter-ritoirede la capitale. Le projet initial fa-briquaitdes «bicycles de route et de course d'ins-tallerd'une piste circulaire en bois de 150 sur demande». Son magasin de vente se Le premier vélodrome m à la Place Guillaume s'avéra trop petit et situait au numéro 21 de la rue Chimay. ne fut pas retenu. Finalement, les diverses Vers la fin du siècle, de nouvelles Le 15 avril 1896 marque une date-clé courses se déroulèrent, les 9 et 10 so-ciétésvélocipédiques se créèrent dans la dans les débuts du sport cycliste à septem-bre 1888, sur une piste ovale de 333,33 m capitale sous les noms de «Rover-Club Luxem-bourg.Il s'agit en effet du jour de dotée d'une tribune pour les spectateurs, Luxembourg» (1892) — les membres de l'ouver-turedes courses sur le nouveau vélodrome, qui avait été aménagée dans la partie ce club avaient choisi les cycles portant le construit suite à l'initiative du cycliste et su-périeuredes Glacis (entre l'allée Scheffer et même nom —, «Le Cycliste luxembourgeois» commerçant Jean-Pierre Klein dans les le boulevard de la Foire). L'accueil des (1894), «La Pédale luxembourgeoise», «Le jardins de la Villa Louvigny. La piste était cou-reurslocaux et des nombreux concurrents Guidon Neudorf» (1899). Une vingtaine d'une longueur de 300 m, élevée dans les venus de Metz, Nancy, Sarrelouis et Trèves se fit devant le local de la Société des Ar-quebusiers.De là., le cortège sous forme de corso fleuri partit en direction des Glacis. En dehors des épreuves pour les coureurs étrangers et de celles réservées aux parti-cipantsluxembourgeois (Charles Bernhoeft se classa premier), les organisateurs avaient prévu une course pour enfants, dont le ga-gnantremporta... un encrier. L'expérience des courses cyclistes au Champ des Glacis fut renouvelée les 25 et 26 mai 1890, avec la participation d'une centaine de concurrents. Les vainqueurs des compétitions nationales se nommaient N. Diederich et François Schanen. Ce der-nierétait propriétaire d'un magasin de cy-clesdans la rue de la Porte Neuve et d'un vélodrome privé situé entre l'avenue du Bois et la rue des Roses, qui permettait aux personnes intéressées un apprentissage gratuit des techniques cyclistes. Le 12 juin 1890, huit étudiants de l'Athénée se réunirent chez leur ami Auguste Dutreux pour fonder, sous sa di-rection,un club du nom de «La Rapide», dont l'objectif était d'organiser des excur-sionsen vélocipède et de s'occuper de tout Championnat «100 km sur route» organisé par le Véloce-Club Luxembourg, en 1895: les coureurs Petit et Thommes ce qui pouvait favoriser le développement Rinck, Schanen, Brimmeyer, Werner, grand, Jager au départ à la place du Théâtre du sport cycliste. Les années suivantes, le club recruta des membres essentiellement parmi les universitaires et les industriels, ce dont témoignent les noms de Brasseur, 55 ble vélodrome de la Ville de Luxembourg ses de Sports Athlétiques (FSLSA), il en prit illanDESSA„,„ fut le cadre d'une belle fête du cyclisme, la direction. An sacrée par la visite du Grand-Duc Adolphe Après la fermeture de la piste de la Villa firl>41, Ntill.Soc en personne et de son épouse, la Grande- Louvigny, les clubs cyclistes s'orientèrent BEL'AIR Duchesse Adelakle. La veille, il y avait eu ré-solumentvers les courses sur route. Outre VELODROME une retraite aux flambeaux par la musique les compétitions locales, il y eut des courses militaire qui s'était terminée par une internationales fort attrayantes telles que ma-nifestationde sympathie devant le palais Luxembourg-Bruxelles ou Luxembourg- grand-ducal et un concert au vélodrome, Nancy et vice-versa, dont l'un des suivi d'un feu d'artifice. initia-teursles plus dynamiques fut Norbert Du- virages conformément aux plans d'un Parmi les dernières grandes fêtes au ren, futur président de la FSCL. Le départ de ingé-nieurexpert et munie d'un revêtement lisse vé-lodromede la Villa Louvigny figure l'arrivée la course Luxembourg-Nancy eut lieu à la et imperméable ainsi que d'un éclairage de la 4e étape du Tour de Belgique en 1907. Place d'Armes, devant le Café du moderne pour les courses nocturnes. De Les coureurs furent accueillis par un Commer-ce,en présence de nombreux spectateurs. plus, l'installation comprenait une tribune orches-trede 200 musiciens. Un programme de 200 places assises. Une buvette et un d'en-cadrementexceptionnel avait été élaboré Nouveaux clubs et restaurant se trouvaient dans les locaux de par Xavier Brasseur, président de la société courses internationales la Villa. Les mois suivants, le complexe fut Luxembourg-Attractions, pour agrémenter complété par un magasin de cycles, un le séjour des cyclistes et de leurs Après la création de «L'Eclair Dom- ate-lierde réparation et une exposition accom-pagnateursétrangers. Le Luxembourgeois meldange» en 1896, d'autres clubs perma-nentede vélos. Mathias Beffa, le plus connu des coureurs cyclis-tesse formèrent dans les faubourgs et les Il semble étonnant qu'un tel au Grand-Duché à cette époque, termina communes limitrophes qui ne faisaient pas établis-sementn'ait fonctionné que pendant une l'étape à. la 14e place. encore partie de la commune de dizaine d'années à peine; le manque En 1898, le championnat national (sur Luxem-bourg-Ville.Le 9 août 1901, les quotidiens d'or-ganisationet de réglementations a le parcours traditionnel luxembourgeois annoncèrent un critérium proba-blementété à l'origine de son déclin. Lors Luxembourg-Ech-ternach-Diekirch-retour)se déroula sous la cycliste ayant pour organisateur «Le d'une vente publique au Café Jentgen en responsabilité de «La Pédale Cyclis-tePfaffenthal».