Journal Confédération Musicale France La vie musicale dans nos régions Vl s LEBLANC PARIS 3? La maison de la clarinette avec sa famille complète conseiller technique : Monsieur Léon LEBLANC, 1er Prix du conservatoire de Paris. '•2S.V LYON Mi J DUE des musiciens au service des musiciens Direction : Paul PROUD 1er prix unanimité du Conservatoire de Lyon ex-musicien de la Musique des Equipages de la Flotte Directeur d’Harmonie ! 5, cours Gambetta - 69003 LYON Tél. : (16) 78-60-54-07 CLARINETTES FLÛTES « TOUTE LA MUSIQUE » HAUTBOIS Instruments et librairie musicale ATELIER DE REPARATION SPECIALISTE DES INSTRUMENTS En vente chez les principaux marchands de musique. A VENT Sommaire ■ 2 Guy Luypaerts Editorial 10 Maurice Faillenot. Au cours des mois de mai et de juin se sont déroulés, dans différentes Régions de France, les concours des sociétés musicales. a n Quelques conseils aux flûtistes au Cette année, le nouveau règlement adopté lors du congrès de 1986, était mis lu sein d'un ensemble. pour la première fois en application. Malgré les nombreux changements apportés, particulièrement en ce qui concerne la notation et l’attribution des récompenses, nous pouvons constater que les Concours se sont déroulés dans 16 86' assemblée générale. un climat de sérénité. J’aimerais cependant apporter quelques précisions : 31 La vie musicale dans nos régions. — Les Sociétés ayant obtenu un Premier Prix ascendant dans une deuxième section, accèdent directement à la divisoin supérieure. Cette promotion plus rapide entraîne une lourde responsabilité dans leur participation future à un Concours national de composition prochain concours. i d’œuvres pour orchestre d’har­ monie. — Les Sociétés ayant obtenu un deuxième Prix ne doivent pas considérer ce ■ résultat comme un échec ; au contraire, avec le nouveau règlement, ce Prix international de composition deuxième Prix possède une véritable valeur. Ægj» pour accordéon de Digne-les- Il est indispensable que nos Concours nationaux soient harmonisés aux Bains 1987. Concours Internationaux qui seront de plus en plus nombreux dans l’avenir lorsque le projet européen sera réalisé en 1992. •. impératif d’une véritable révolu- sien pour l’enseignement de la Un classement n’est jamais définitif, surtout à notre époque où les effectifs musique en France. de nos ensembles sont fluctuants, en raison principalement du départ de nos jeunes pour effectuer leur études. i i batteries-fanfares 1938. Il n’est absolument pas dégradant, pour une société qui a l’intention de . concourir, de se faire reclasser afin d’affronter le Jury avec plus de chances de ! y® % succès. ! V Manifestations. Le programme des concours de Batteries-Fanfares qui se dérouleront en 1988 figure dans le présent numéro afin qu’elles puissent se préparer dès la SK ' Petites annonces. rentrée. Pour les autres ensembles, la liste des œuvres imposées paraîtra, comme d’habitude, dans notre numéro de novembre-décembre. Promenade à travers nos régions. Ce nouveau règlement apportera, je l’espère, à toutes nos Sociétés Musicales, émulation et qualité. BON COURAGE A TOUS ! André PETIT 121, rue Lafayette 75010 PARIS Tél. : (16-1) 48 78.39 42 La vie musicale dans nos régions journal de la Confédération Musicale de France Après la Bretagne et Rhône-Alpes, vous trou­ verez en page 31 notre dossier sur la vie musicale Directeur-Gérant : M. André PETIT dans FRANCE : 90 F le Nord-Pas-de-Calais ETRANGER: 190 F Prix au numéro :15F Le Président de la Confédération Musicale de France, M. André Petit, assure une PHOTOCOMPOSITION permanence au siège, 121, rue la Fayette, 75010 Paris, 2* étage. Tél. : (1) 48.78.39.42, tous M.I.P. 42.02.29.16 les jeudis de 10 à 17 h et reçoit sur rendez-vous. IMPRIMERIE Le Président sera absent les 6 et 13 août. SIPNOR MASSY 60.11.92.34 Les services administratifs de la C.M.F. resteront ouverts tous le mois d’août. I Guy Luypaerts Né à Paris, le 29 septembre 1917, chansons bien écrites, il collabore programme le 8 mars 1952 aux dès son plus jeune âge Guy Luy­ avec Georges Ulmer, le résultat de concerts Lamoureux, sous la direc­ paerts semble destiné à la musique. cette collaboration, un succès inter­ tion de Jean Fournet. Avant la guerre, il a joué comme national, « Pigalle ». Il écrit une « Rapsodie » sur des pianiste de jazz dans des formations A la libération, il est appelé à la « Thèmes Juifs » qu’il dirige avec les très citées à l'époque telles que : R. T. F par M. Ben/ily qui lui demande concerts Colonne au cours d'un Willy Lewis avec des instrumentistes une série d’émissions de Musique concert donné au théâtre du Châtelet comme Spider, Bill Coleman etc... Symphonique Légère dont il devra avec Daniel Wayeerarg. Pendant la guerre, il est affecté au écrire les arrangements, pour un Or­ Il remporte un p \ à Deauville en théâtre aux armées où il devient chestre de 50 Musiciens dont il est le 1950 avec une >ar.-on intitulée l’accompagnateur de Charles Trenet. chef. « Maia » créé par ' nc>v Claveau et C'est cette vedette qui lui crée sa Deux ans plus tard, Guy Luypaerts un autre prix en 1- 2 ■- ec la Chan­ première chanson « Près de toi mon qui commence a être connu entre­ son « A Composa créé par An­ amour ». Il a continué par la suite à prend une longue tournée à nie Cordy. faire la plupart des accompagne­ l’étranger. Il écrit la musiqt : du Film « Etoile ments d’orchestre en disques de Pour la firme « Capitol » il enregis­ sans lumière » (Ed F Piaf), une série cette vedette, en tant que Chef. tre entre autres quatre Albums de : de 39 Films pour la Télévision Améri­ 1940 le trouve en zone Sud, à Gershwin - Rodgers - Irving Berlin - et caine. Toulouse où il forme un orchestre Cote Porter, dans une série intitulée La radio de Stockholm fait appel à pour accompagner des Spectacles « Portraits Symphoniques ». lui pour 2 Concerts avec le Radioor- de music-hall au Plaza. C’est là qu’il Cote Porter, tient à coeur de le chestern. rencontre Jo Bouillon et devient son féliciter personnellement pour la qua­ Guy Luypaerts, a écrit la musique arrangeur. lité de ses arrangements et de son du Ballet « Structures » sur un argu­ A Marseille, dans un restaurant, il interprétation. ment de Claude Bessy et André compose sur la nappe « Métamor­ Encouragé par ce succès, Guy Chanu. phose » qui devait devenir une de Luypaerts rentre en France et en En 1963, il remporte avec l’oeuvre ses plus jolies mélodies. Elle a été 1950 donne un récital au Palais de « Eclosion » le 1er Prix du Concours interprétée par Camille Maurane, Chaillot avec le concours de la R. T.F. International de Musique Symphoni­ Professeur de chant au Conserva­ il donne ensuite deux concerts à que Légère organisé par L’O.R.T.F. toire de Paris. La même année, il Monte-Carlo avec l'orchestre Sym­ compose « Monde ». phonique de la R.M.C. - 33 Concerts En 1971, Guy Luypaerts créé L’As­ En 1942, il remonte sur Paris, où il publics donnés à Bruxelles avec un sociation Symphonique de Musique devient le pianiste arrangeur de Ri­ Orchestre composé des éléments de Légère (Loi 1901) et fait des chard Blareau. Mais Guy Luypaerts à l'Orchestre National Belge et de la Concerts dans la périphérie de Paris. l'idée de former un quintette dont la Monnaie. 6 concerts publics à la gaité En 1974, il donne 2 Concerts à la composition est peu banale : Alto à lyrique à Paris avec la N.A.S.P. com­ Salle Gaveau, présentés par Bernard cordes, Célesté, Accordéon, Contre­ posée de Solistes tels que : Maurice Gavoty. Il obtient que le Ministère des basse et Guitare. C’est avec cette André, Maurice Suzan etc. 3 concerts Affaires Culturelles fasse des com­ formation qu'il lance ses premiers publics à la radio Belge. 2 Concerts à mandes pour l'association, à des succès : «Ballade des Petits Lu­ l’Opéra de Lille, 2 concerts au Capitol Compositeurs tels que : Paul Misra- tins », « Rêver », « Libellule » etc. de Toulouse, avec en soliste Daniel ki, Alex Siniavine, Wal-Berg, Fran­ Il enregistre chez Polydor et ac­ Wayenberg. çois Rouber, Camille Sauvage. compagne Edith Piaf pour ses réci­ C’est à l’époque qu'il compose un Guy Luypaerts qui a enregistré la tals et ses enregistrements. On com- Concerto pour Piano et Orchestre, plupart des accompagnements de l mmence à le remarquer pour sa créé par Françoise Petit, puis une Charles Trénet, enregistre en 1975, manière très personnelle d’orches­ symphonie. Il en envoie le premier avec l’Artiste, « La Mer » dans une f trer. Authentique musicien, auteur de mouvement à Mr. Martinon qui le Orchestration Nouvelle. 2 CMF - N°* 410-411 - JUILLET-AOUT 1987 K En 1976, Guy Luypaerts obtient nouveau, tout à fait propre à renouve­ Suite intitulée « Evergreen ». Il réa­ une récompense au << Castlebar In­ ler le répertoire de nos Manifesta­ lise L'Enregistrement avec L’Orches­ ternational Song Contest avec L’oeu­ tions Musicales et y attirer de nou­ tre de la Police Nationale sous la vre « Jeux de Dames » qu’il a dirigé velles couches de la Population Pari­ Direction de Pierre Bigot. avec l'Orchestre de Dublin. sienne ». Après « Evergreen » Commande En 1977, il remporte dans les Devant le succès remporté par une de L'Etat, il réalise avec le même mêmes conditions le 1* Prix de la « Gospel Rapsody » écrite par Guy Orchestre, « En Souvenir de... », Light Music avec une Oeuvre intitulée Luypaerts pour Choeur, Orgue et Suite Symphonique sur les grands « Seagulls » également à Castlebar. Orchestre et programmée lors de ce Succès de 1942 de Guy Luypaerts.
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