Rapport General 2017-HGS

Rapport General 2017-HGS

Gadiaga Histoire générale du Sénégal Sommaire Note de présentation…………………………………………………..…..…................................4 RAPPORT SCIENTIFIQUE………….…………..………..…................................................5-11 Niveau d’avancement de la rédaction ANNEXES ……………………………………………………………….............................................12-46 Annexe 1 : Vie institutionnelle Synthèse des comptes rendus de réunions de HGS en 2017………………….............13-14 Annexe 2 : Rapport du séminaire de Thiès………………………….……….......................15-23 Annexe 3 : Sommaires et couvertures des volumes validés………….……….............24-34 Annexe 4 : Commission VII (Publications)………………………….………........................35-39 1. Membres de la Commission VII (Publications) 2. Spécifications techniques des ouvrages à éditer et à publier 3. Informations sur les travaux de la Commission VII (Publications) 4. Réunions de travail concernant le volume 3 du tome I de la Commission I 5. État d’avancement de l’édition Recommandations Annexe 5. Code de conduite du Projet HGS…………………………………......................40-41 Annexe 6. Instructions aux auteurs : règles, normes et conventions pour la rédaction et la présentation des manuscrits….……..………..………................ 42-45 Annexe 7 : Impression (spécifications techniques)……………………………..................46 3 HistoireRapport générale général du Sénégal 2017 - Rapport général 2017 Note de présentatation L’objectif qui a guidé la rédaction de ce rapport 2017 de l’Histoire générale du Sénégal (HGS) est de faire le point sur la phase de rédaction ouverte après celle de la conception, structuration et programma- tion déjà couverte par le rapport 2016. HGS n’est plus un projet à peaufiner, mais un programme en cours de réalisation avec 3 composantes majeures : 1 - Vingt-cinq (25) volumes de textes aux normes académiques, rédigés par des spécialistes, rigoureuse- ment revus par des pairs et validés par un comité scientifique. Ces volumes font l’état des lieux de notre histoire nationale des origines à nos jours ; 2-Une série « Études et Documents » qui donne la plume à tout Sénégalais et Grand témoin dépositaires de témoignages, récits, documents en textes. Il s’agit de contributions écrites, témoignages et récits de vie de grande valeur heuristique de par leur auteur, la thématique ou l’objet ; 3- Une base de données historique que nous avons appelée SOCÉ (Système d’ Organisation des Connais- sances Etablies). Il s’agit d’un portail numérique dynamique qui archive et distribue sous format digital : textes, images, sons ou vidéos, en langues nationales, africaines, européennes ou asiatiques. Il s’agit de mettre en ligne et de sécuriser tout le spectre des sources écrites, orales, iconographiques, ethnogra- phiques, linguistiques, archéologiques, de l’imaginaire collectif, des épopées professionnelles, les supports du sacré, figures exceptionnelles, lieux mémoriels, toponymes et anthroponymes du Sénégal. Le présent rapport fait le point sur : 1 l’état de la rédaction et de l’édition des volumes prêts pour la publication. Il s’agit des 3 volumes de HGS qui traitent de la période prémoderne de l’histoire du Sénégal des origines au XVIe siècle. Ils couvrent la période de la préhistoire, la période ancienne et la période intermédiaire du X e au XVI e siècle. 2 le bilan du séminaire régional de partage et d’inclusion programmé en 2017, mais qui s’est finalement tenu à Thiès les 12,13 et 14 février 2018. Professeur Iba Der Thiam Coordonnateur général de HGS 4 Rapport général 2017 I - Le niveau d’avancement de la rédaction Les Sénégalais ne se sont jamais reconnus dans une histoire du déni et du soupçon qui méprise leurs élites et marginalise leur peuple. Les Sénégalais avertis n’ont jamais adopté une histoire qui s’adosse à la mer, ses bateaux, ses forts, ses comptoirs et observe à distance une communauté pour n’en décrire que les accidents, les conflits ou dissidences. Notre histoire avait été écrite à partir des textes, graphiques, concepts hérités des seules sources européennes ou inspirés de traductions hâtives de textes arabes. En effet, l’écriture de l’histoire du Sénégal présentait cinq (5) défis majeurs que HGS devait relever: - la discontinuité de son temps long, - le voile opaque des légendes et mythes, - l’hagiographie dynastique et la prépondérance de l’histoire politique, - la fragmentation du discours historique et le cloisonnement des approches, - les présupposés eurocentristes de la Bibliothèque coloniale. Patiemment, nos auteurs ont, dans les trois premiers volumes issus des tomes déjà mûrs qui font l’objet de ce rapport, remis le Sénégal et son peuple sur la carte de l’Afrique berceau de l’humanité et source majeure de ses valeurs. Historiens, géographes, physiciens, statisticiens, anthropologues, linguistes, spécialistes de la lit- térature orale ou de l’esthétique du texte et des arts ont, dans une remarquable synergie, entamé la mise en œuvre de cet important programme. Trente auteurs ont à ce jour, déposé leurs textes pour constituer les premiers volumes de HGS. Ils ont travaillé à partir des piliers heuristiques de notre historiographie que sont: - l’archéologie - l’égyptologie et l’antiquité « classique », - la linguistique, - les traditions populaires, - l’historiographie dynastique, - la Bibliothèque coloniale, - l’histographie des Massalik. Les premiers volumes de l’Histoire générale du Sénégal se font l’écho de l’héritage millénaire de la terre du Sénégal, dans ses replis avec les vestiges matériels et immatériels de ses longues séquences pré- historiques. Ces volumes montrent les continuités et discontinuités des produits des différentes écoles. La première résonance de l’histoire du Sénégal avec l’histoire sous-régionale, régionale, et mon- diale est au niveau des séquences millénaires révélées par la tectonique et la stratigraphie. Le territoire du Sénégal participe d’un ensemble orographique avec une nomenclature géologique et l’occurrence de certains types de roche et paysage. Ainsi l’héritage de la nature qui définit l’Environnement a gardé sa marque dans la configuration du peuplement et la distribution des communautés humaines. La nature du sol, des minéraux, fossiles, paysages et activités humaines sont toujours des éléments fondamentaux du legs historique. 6 Histoire générale du Sénégal Le socle précambrien qui est la masse rocheuse la plus large de l’espace africain jouxte vers l’ouest le bassin sénégalo-mauritanien qui cumule les sédiments éoliens et méta- sédiments de la croûte de l’Afrique de l’Ouest en plus des sédiments marins de l’océan Atlantique pour donner le complexe des ter- roirs du Sénégal. Transgression marine et régime continental ont produit plusieurs altérations continentales entre le Maes- trichien et l’Eocène, ponctué marginalement par le volcanisme quaternaire du Cap-Vert. Ce régime a créé un complexe de dépôts phosphatiques associé á une sédimentation carbonée qui invite à l’agriculture comme à la prospection minière. Ainsi, ce que les premiers volumes de l’Histoire générale du Sénégal établissent de façon indubi- table c’est la présence de vestiges matériels de civilisation datant de l’ère paléolithique. Une cartographie des sites semble faire apparaitre une localisation privilégiée des sites le long des principaux cours d’eau actuels (Sénégal, Gambie, Falémé). Toutefois, il est à rappeler que cette distribution géographique est très probablement biaisée par une focalisation de la recherche dans ces zones au détriment de la zone centrale du pays très peu investiguée. Par ailleurs, si les contextes de l’Afrique de l’Est présentent une chronologie débutant il y a plus de 3 millions (Harmandet al. 2015), l’Afrique de l’Ouest en général, le Sénégal en particulier, livrent un âge très récent que les archéologues situent présentement dans la phase finale du Pléistocène. Nonobstant ce caractère jeune, les différents technocomplexes caractéristiques des différentes phases de l’évolution culturelle de l’homme y sont représentés à l’exception de la culture oldowayenne (Mode 1). En effet, seul le site d’Alinguel daté à environ 88. 000 BP (Chevrier et al. 2016) semble être corrélable à la phase paléo- lithique, mais des investigations supplémentaires restent nécessaires pour une confirmation de cette hypo- thèse. Cette prudence est liée au fait que les galets aménagés caractéristiques de cette culture peuvent, dans des contextes ouest africains, être retrouvés dans des séquences archéologiques nettement plus récentes. Enfin L’Acheuléen, ou seconde culture du Paléolithique inférieur (Modes 2) est connue dans les gisements de Sansandé et Djita, mais leur chronologie reste encore à préciser. Des bifaces caractéristiques de cette période ont également été retrouvés à Fann, mais de façon isolée, hors contexte stratigraphique ce qui empêche toute interprétation fiable. À ce jour, le Paléolithique moyen ou Middlle Stone Age est la phase la mieux connue. Huysecom et son équipe ont découvert et étudié une multitude de sites (Ravin des guêpiers, Toumboura II, le long de la vallée de la Falémé. Les gisements les mieux connus sont ceux de Toumboura III qui se situe dans une fourchette chronologique comprise entre 27±2 et 35±3 BP, Missira qui a livré la date de 63±5 BP. Ils ont livré des industries lithiques taillées dans des matières premières comme le silex, le jaspe, le quartzite, etc. Dans la vallée du fleuve Sénégal, le site de Ndiayène Pendao a livré une date de 11.7 BP, l’industrie lithique taillée dans du silex présente les méthodes de débitage opportunistes et Lavallois. Les racloirs et les denti- culés

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