UNIVERSITE TOULOUSE III – PAUL SABATIER U.F.R. Sciences T H E S E Pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L’UNIVERSITE TOULOUSE III Discipline : Physiopathologie moléculaire, cellulaire et intégrée Présentée et soutenue par Chrystelle Bonnart Le 20 novembre 2007 Etude fonctionnelle de LEKTI et de sa nouvelle cible, l’élastase 2 pancréatique Directeur de thèse : Pr Alain Hovnanian JURY Pr Alain Hovnanian, Président Pr Pierre Dubus, rapporteur Pr Michèle Reboud-Ravaux, rapporteur Dr Heather Etchevers, examinateur 2 Heureux sont les fêlés, car ils laissent passer la lumière… Michel Audiard 3 REMERCIEMENTS Tout d’abord, mes remerciements s’adressent à mon directeur de thèse, Alain Hovnanian, pour m’avoir accueillie dans son équipe, pour m’avoir rapidement fait confiance en me laissant une grande autonomie et pour m’avoir encouragée à participer à des congrès internationaux. Je tiens à remercier Pr Pierre Dubus et Pr Michèle Reboud-Ravaux pour m’avoir fait l’honneur d’évaluer ce travail de thèse. Je remercie également Dr Heather Etchevers pour sa présence dans le jury de thèse. Je remercie vivement les enseignant-chercheurs et professeurs de l’UPS que j’ai eu l’occasion de croiser pendant mon monitorat. Tout d’abord, merci à Estelle Espinos, tu as assumé ton rôle de tutrice avec brio, tu as été à mes côtés dans mes débuts hésitants, merci pour ta disponibilité. Merci à Martine Briet et Pascale Bélenguer, qui m’ont fait bénéficier de leur grande expérience de l’enseignement. Un merci particulier à Nathalie Ortega, que j’ai eu la chance de rencontrer dans ma dernière année de monitorat. Nathalie, j’ai été ravie de partager ces longs moments de discussion avec toi, merci pour tes précieux conseils. Marie, je te remercie pour ton obstination pour identifier la fameuse protéase inconnue… Elle nous a tenues en haleine pendant une année entière, mais on l’a finalement démasquée ! Ce fut un plaisir et une chance inouïe de pouvoir travailler avec toi, puisque tu es avant tout une véritable amie ! J’en profite pour remercier Bernard Monsarrat et toute son équipe, en particulier Carine. Je tiens à remercier vivement Anne et Sylvie du service de transgenèse pour leur grande implication dans le projet qui nous a réunis, pour leurs compétences de haute voltige qu’elles dissimulent sous leurs combinaisons intégrales. Merci à Florence Capilla, qui, à elle toute seule, effectue un travail remarquable. Mes remerciements s’adressent aussi à Sophie Allart pour sa gentillesse et sa disponibilité, ainsi qu’à Isabelle Fourquaux et Nacer Benmeradi de la plate-forme de microscopie électronique de Rangueil. Un grand merci aux personnes de l’étage bleu : Delphine, Léon, vous formez un duo irremplaçable ! Heureusement que Valérie est là pour vous remettre dans le droit chemin. Heather, merci pour ta bonne humeur et nos discussions scientifiques… Idem pour Jean-Claude ! Merci Dominique pour ton dévouement pour la communauté. Pep, vérifies toujours que tu n’aies pas de peignes dans la poche ! Zulma, que la cosa siga bien! Courage aux thésards actuels, Olivier, Audrey, Marilena, Marie-Laure… une pensée à ceux que j’ai côtoyés jadis (Pascal, Pierre, Bruno, Céline…). Merci à celles et ceux plus récemment arrivés, Magalie, Stéphane (attention à la surconsommation de pizza), Angélique, Alexandra. Lucette, merci pour ton sourire enjoué qui met de bonne humeur… Gilbert, boire du café empêche de dormir, par contre, dormir empêche de boire du café (Philippe Geluck). J’espère un jour aller marcher sur vos traces au Mali, et vous envoyer une carte de là-bas moi aussi ! Je vous souhaite une excellente fin de carrière puis une bonne retraite bien méritée. Audrey, un grand merci pour ton temps passé à me couper des lames. D’ailleurs, si j’oublie, rappelle-moi que je te dois un pot de nutella ! Valérie, merci pour ton calme apaisant et ta bonne humeur. 4 Gégé, présidente ! Avec Gégé, plus de voiture dans les rues, tous à vélo. Avec Gégé, pas d’hypocrisie, on se parle avec franchise. Gégé, tu iras loin avec tes qualités humanistes, toi, tu penses vraiment à la planète. Je voterai pour toi ! Matthias, tu m’as aidée plus d’une fois à sortir de l’obscurantisme informatique. Je te remercie une fois de plus (mais jamais assez) pour ces nombreux sacrifices ! Je te souhaite la meilleure des carrières de chercheur, tu la mérites tellement. José, mais quel est ton secret ? Ta patience est impressionnante. Merci pour tes précieux conseils en biologie moléculaire et pour le support informatique 24h/24 ! Laure, la reine de la pipette ! Discrète, tu caches un dévouement certain pour l’aide à la communauté. Grâce à ton sourire permanent, tu remplis de quiétude tout l’étage bleu ! J’ai beaucoup apprécié de travailler en ta compagnie. Laetitia, tu es le pilier de notre équipe. Nous avons une chance ENORME de t’avoir à nos côtés. Bonne vie en cocc’ ! Matthieu, tu es arrivé peu de temps avant que je ne termine, mais je dois m’incliner devant tes compétences en post-production vidéo… Ravie de t’avoir rencontré ! Anaïs, merci pour tes fabuleux origamis, certains m’ont observée pendant de longs moments, suspendus en haut des étagères, je les conserverai précieusement. J’espère que le SID 2008 te donnera l’occasion de découvrir un pays qui te tient à cœur! Courage pour la poursuite de ta thèse, je suis sûre que tout se déroulera bien. Aurélie, tu ne gagneras pas ta course contre le temps. Ce qu’il faut, c’est l’apprivoiser. Et m’dis pas que c’est pas vrai !… Merci pour ta bonne humeur, ton humour, ton dévouement à la science, et surtout, nos expériences partagées sur nos chats respectifs… Céline B, la tornade ambulante… Où trouves-tu l’énergie nécessaire à tes prouesses journalières ? C’est peut-être dans l’eau naturelle des montagnes d’Auvergne ? Merci pour ton sourire au quotidien, tes expressions bien de chez toi, ton investissement à corps perdu dans cette belle histoire scientifique… Tu iras loin, me prédit ma boule de cristal ! L'expérience est une lanterne qu'on porte dans le dos et qui n'éclaire jamais que le chemin parcouru disait Oscar Wilde. Céline, dès notre rencontre, ta lanterne n’a cessé de m’éclairer tout au long de ces cinq années. Elle m’a tellement appris que je ne sais comment te remercier. Je garde un souvenir indélébile de nos conversations aussi scientifiques qu’extra-professionnelles sur la terrasse ensoleillée à l’odeur de souris, du temps où l’accès y était permis… Tout ce que j’espère, c’est que nos chemins se recroisent car c’est un plaisir de travailler à tes côtés ! Merci pour tout, vraiment. Avec toi, j’ai gravi des cols, j’ai franchi des rivières, j’ai traversé la Corse de la mer à la mer, j’ai dormi aux bords de lacs sauvages, j’ai assisté au spectacle magique d’un tournoiement de vautour dans le silence des hauteurs pyrénéennes, j’ai entendu des avalanches, j’ai affronté des tempêtes de neige glaciales, j’ai appris à voyager dans un petit coucou et je suis toujours vivante, plus que jamais ! Merci Vincent, car supporter une thésarde n’a pas dû être facile tous les jours… 5 AVANT-PROPOS Lors de mon premier entretien avec celui qui allait devenir mon directeur de thèse, j’ai appris une chose importante qui m’a profondément marquée : les patients souffrant de maladies rares sont plus nombreux que ceux qui sont atteints de maladies fréquentes… Une maladie est qualifiée de rare ou orpheline lorsqu’elle affecte moins d’une personne sur 2000. Actuellement, environ 8000 maladies rares sont recensées mais de nouvelles sont décrites régulièrement dans la littérature médicale. Elles constituent un groupe hétérogène de pathologies qui peuvent affecter pratiquement toutes des fonctions vitales de l’organisme. Si certaines maladies rares sont relativement bénignes, d’autres sont extrêmement graves voire invalidantes sur les plans physique et/ou psychologique. Mais surtout, face au nombre élevé de maladies rares et le peu de patients affectés par chacune d’entre elles, c’est à pas de fourmi que les chercheurs progressent. Lorsque l’on s’intéresse à une maladie génétique rare, la première étape consiste à en identifier le gène causal. Ensuite, il est nécessaire d’étudier la fonction de la protéine codée par le gène afin de comprendre dans quelle voie biologique elle est impliquée. Enfin, il est important de comprendre comment l’altération de l’expression protéique peut expliquer les anomalies phénotypiques observées chez les patients. A ce niveau de l’étude, les modèles animaux mimant des maladies humaines sont extrêmement informatifs. A plus long terme, une connaissance précise des dérégulations moléculaires impliquées dans la physiopathologie de la maladie peut déboucher sur des stratégies thérapeutiques adaptées pour les patients. C’est dans ce contexte que s’inscrivent les thématiques du laboratoire, qui s’intéresse à plusieurs génodermatoses (maladies génétiques de la peau) dont le syndrome de Netherton. 6 Le syndrome de Netherton (SN) est une maladie génétique rare de la peau classée dans le groupe des ichtyoses. La période néonatale est particulièrement critique en raison de la déshydratation importante et du risque d’infections qui menacent sérieusement le pronostic vital des nouveau-nés. Une étape primordiale a été franchie avec l’identification du gène par l’équipe d’Alain Hovnanian en 2000. Les sept années qui ont suivi ont permis de décortiquer les événements physiopathologiques principaux impliqués dans le SN et grâce à ces avancées, des solutions thérapeutiques plus adaptées pour les patients commencent aujourd’hui à se dessiner. 7 TABLE DES MATIERES LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX ...........................................................................................................
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