Service de presse REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX ˂˂ Outre-mer ˃˃ Mardi 24 juillet 2018 1 A LA UNE ECONOMIE; Pages, 22 à 26. Antilles, Guadeloupe Martinique, sœurs ennemies de toujours. FONCTION PUBLIQUE MOBILITE; Pages, 50 à 52. Outre-mer, mobilité des fonctionnaires ultra-marins : le rapport rendu fin juillet INSECTICIDE; Pages, 10 à 11, 37. Antilles, le chlordécone nuit à la fertilité des souris sur plusieurs générations. SPORT; Pages, 28 à 31. Guadeloupe, Yannick Borel champion du monde d’escrime. 2 Vu sur les réseaux sociaux Mardi 24 juillet 2018 3 4 5 6 7 L’OUTRE-MER DANS LA PRESSE MÉTROPOLITAINE 8 9 Le chlordécone nuit à la fertilité des souris sur plusieurs générations Paris, France | AFP | lundi 23/07/2018 - 13:49 UTC+3 | 355 mots L'exposition de souris au chlordécone, un insecticide longtemps utilisé aux Antilles, nuit à la production de spermatozoïdes de plusieurs générations de mâles, même s'ils n'ont pas été exposés eux-mêmes, selon une étude de l'Inserm. Comme pour toute expérience sur les souris, ces conclusions ne peuvent pas automatiquement s'appliquer à l'homme, prennent soin de souligner les auteurs de cette étude parue début juillet dans la revue Scientific Reports. "Les chercheurs ignorent quelle pourrait être la portée effective de ces résultats sur la fertilité des hommes résidant aux Antilles ayant été exposés au chlordécone lors de leur vie prénatale", souligne ainsi l'Inserm dans un communiqué publié lundi. Dans le cadre de cette étude, des souris en début de gestation "ont été exposées par voie orale à une dose journalière de chlordécone connue pour ne pas induire d'effets néfastes chez cette espèce", selon l'Inserm. Résultat: l'insecticide entraîne chez leur descendance mâle à la troisième génération (c'est-à-dire la première n'ayant pas été directement exposée) "une diminution du nombre de cellules souches germinales (à l'origine des spermatozoïdes), une atteinte de leur différenciation (processus selon lequel les cellules se spécialisent, ndlr) et une diminution du nombre de spermatozoïdes matures". "L'ensemble de la lignée germinale chez le mâle est affecté soit de manière quantitative soit de manière qualitative et ce, après deux générations", explique la responsable de l'étude, Fatima Smagulova, citée dans le communiqué. Insecticide cancérogène et perturbateur endocrinien, le chlordécone, interdit dès 1977 aux États-Unis, a été utilisé aux Antilles de 1972 à 1993 pour lutter contre le charançon du bananier. Interdit en France en 1990, il a été utilisé jusqu'en 1993 par dérogation aux Antilles. Il est toujours présent dans les sols, où il peut rester jusqu'à 600 à 700 ans. Il se retrouve dans certaines denrées d'origine végétale ou animale, ainsi que dans certaines sources d'eau potable. "Les niveaux d'exposition environnementale au chlordécone auxquels les populations sont confrontées actuellement ne sont pas de nature à entraîner des modifications des caractéristiques du sperme lorsque l'exposition intervient à l'âge adulte", rappelle l'Inserm en citant de précédentes études. On ignore en revanche les conséquences de l'exposition au cours de la grossesse. pr/hh/mm 10 23/07/2018 Le chlordécone nuit à la fertilité des souris sur plusieurs générations selon une étude Une étude coordonnée par des chercheurs de l'Inserm de Rennes et des Antilles, montre que l'exposition de souris gestantes (NDLR enceintes) au chlordécone entraine chez leur descendance mâle une diminution du nombre de cellules à l’origine des spermatozoïdes. © INSERM Bananiers aux Antilles Par Cécile Baquey L’étude d’une centaine de pages avec ses annexes coordonnée par l’INSERM (Institut de recherche en santé, environnement et travail) a été publiée dans la revue Scientific Reports. Ses résultats sont sans équivoque. La descendance des souris gestantes exposées au chlordécone subit une baisse de leur nombre de cellules souches germinales (à l’origine des spermatozoïdes). "Un élément de plus" Pour Luc Multignier, directeur de recherche INSERM à Rennes à l’origine de cette étude, "les souris sont des très bons modèles d’étude. On ne sait pas encore si dans la vie réelle, la fertilité des Antillais sera impactée, mais cette étude incite les autorités à réduire autant que faire se peut l’exposition des populations au chlordécone. C’est un élément de plus". Cohorte Ti Moun L’objectif de cette nouvelle étude était de tester chez l'animal, l’hypothèse de conséquences sur plusieurs générations, de l'exposition au cours de la gestation au chlordécone, un perturbateur endocrinien avéré. "Chez l'homme, la cohorte mère-enfant Ti Moun est en cours aux Antilles, mais avant d'obtenir des résultats sur les petits et arrières petits-enfants, cela va être long, précise Luc Multignier, d'où l'intérêt d'une étude sur les souris". La qualité spermatique Selon l’étude de INSERM, "Il est en effet bien établi que l’exposition au chlordécone à l’âge adulte et à des doses élevées induit chez l’animal de laboratoire ainsi que chez l’homme une atteinte de la production et de la qualité spermatique". Souris soumises au chlordécone Des souris gestantes ont donc été exposées par voie orale à une dose journalière de chlordécone connue pour ne pas induire d’effets néfastes chez cette espèce (100 μg par kg de poids corporel). La période d’exposition choisie (du 6e au 15e jour embryonnaire) correspond à une fenêtre critique pour la transmission d’information épigénétique aux générations suivantes mais également de vulnérabilité pour le développement des cellules germinales. Fatima Smagulova, chercheuse à l'Inserm, responsable scientifique de ce travail précise : " l'ensemble de la lignée germinale chez le mâle est affecté soit de manière quantitative soit de manière qualitative et ce, après deux générations". 11 Or: BGPP se renforce dans le capital d'Auplata Paris, France | AFP | lundi 23/07/2018 - 22:21 UTC+3 | 209 mots Le producteur d'or français Auplata a annoncé lundi avoir levé 4,5 millions d'euros auprès de la société minière Brexia Gold Plata Peru (BGPP), nouvelle étape d'une alliance visant à construire un groupe minier présent en Guyane, au Pérou et au Maroc. A l'issue de l'opération, qui a pris la forme d'une augmentation de capital, BGPP détient 8,37% du capital d'Auplata, précise ce dernier dans un communiqué. Début juillet, BGPP, qui explore et exploite des gisements polymétalliques (zinc, plomb, argent, or et cuivre) était entré au capital d'Auplata, à travers une première augmentation de capital de 500.000 euros. Les fonds issus de ces deux opérations, soit 5 millions d'euros, permettront à Auplata, société basée en Guyane française, de détenir 26,5% d'une holding luxembourgeoise de la société marocaine Osead Mining Maroc (OMM), contrôlant 37% de la Compagnie Minière de Touissit (CMT), qui exploite notamment des gisements aurifères au Maroc. "Il est dans l'intention d'Auplata et de Brexia Gold Plata Peru de continuer leurs discussions afin de déterminer les conditions dans lesquelles les deux groupes pourraient se consolider afin de construire un groupe minier avec une présence étendue en Guyane, au Pérou et au Maroc", a souligné Luc Gerard, président de Tribeca Asset Management (qui gère BGPP), cité dans le communiqué. as/lgo/cj 12 24/07/2018 Pour ou contre la "Montagne d'or" en Guyane? Par Laurent Martinet, Vue aérienne de la zone du grand projet minier "Montagne d'Or" en Guyane, le 12 octobre 2017. afp.com/Jody AMIET Le gigantesque projet minier sera l'un des dossiers chauds du secrétaire d'Etat Sébastien Lecornu, en visite en Guyane. L'or ou la forêt ? Si, à l'automne prochain, Emmanuel Macron donne son feu vert au projet de mine à ciel ouvert de "la Montagne d'Or", en Guyane, la forêt amazonienne pourrait livrer entre 2022 et 2033 jusqu'à 85 tonnes du précieux métal jaune. Une activité industrielle apparemment bienvenue dans une région en proie au chômage et au sous-développement. Sauf qu'il s'agit aussi de sacrifier huit kilomètres carrés d'un massif naturel, en l'éventrant notamment par une fosse large de 400 mètres, profonde de 200 mètres et longue de 2,5 kilomètres. Et qu'il faudra utiliser des tonnes de cyanure pour arracher le minerai à la terre. L'environnement sera donc mis en danger, pour des bénéfices contestés. Le WWF dénonce un "mirage économique" dont la rentabilité dépend largement des crédits d'impôt propres à l'outre-mer. Le tout pour 750 emplois directs et 3000 indirects qui ne seront pas pérennes. L'ONG a commandité un sondage Ifop qui révèle que la population est majoritairement opposée au projet. Mais la plupart des élus locaux le défendent avec vigueur, et le secrétaire d'Etat à la Transition écologique Sébastien Lecornu, qui entame ce mardi une visite de quatre jours en Guyane, donne la priorité à la lutte contre l'orpaillage illégal. L'Express a confronté les arguments du sénateur PS Georges Patient, qui s'est fendu d'une lettre ouverte à Nicolas Hulot pour défendre la Montagne d'Or, à ceux de Patrick Monier, porte-parole du Collectif d'opposants "Or de question". 13 24/07/2018 L'environnement sera-t-il sacrifié? Georges Patient: "Nul ne peut contester l'impact d'un tel projet sur son environnement immédiat. Mais il reste modeste en comparaison des mines existantes chez nos voisins directs, Brésil et Suriname, ou plus loin en Afrique, Amérique du nord etc... Donc, oui, un projet comme celui-là a des conséquences, mais ce n'est pas non plus un grand saut dans l'inconnu. Il faut comprendre que l'emprise de la mine représentera moins de 0,01% du territoire de la Guyane.
Details
-
File Typepdf
-
Upload Time-
-
Content LanguagesEnglish
-
Upload UserAnonymous/Not logged-in
-
File Pages71 Page
-
File Size-